Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour architecte urbaniste

(641 résultats)
Il y a 2 ans et 309 jours

La Société du Grand Paris lance un AMI pour la conception des quartiers de gare

GRAND PARIS EXPRESS. La Société du Grand Paris fait appel aux architectes, urbanistes et paysagistes pour constituer une base de données dans laquelle elle pourra puiser pour choisir les équipes de maîtrise d'oeuvre des quartiers de gare qu'elle lance en copromotion.
Il y a 2 ans et 331 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 331 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 344 jours

Ile de Nantes à toute Allure selon Raphaël Gabrion et Ramdam

Le nouveau quartier République, urbanisé selon les principes définis par Jacqueline Osty (paysagiste mandataire) et Claire Schorter (architecte-urbaniste), est en plein développement. En témoigne Allure, un projet conçu par Raphaël Gabrion et Ramdam et composé de trois bâtiments comptant 71 logements sur 4 954 m². Le projet L’îlot Amir se situe entre un grand Parkway […] L’article Ile de Nantes à toute Allure selon Raphaël Gabrion et Ramdam est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 353 jours

Ville de demain : Crédit Agricole Immobilier actionnaire de la startup nation

Qui a besoin d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes pour créer la ville de demain ? Certainement pas le Crédit Agricole et son écurie de startupers. Le 25 avril 2022, Le Village by CA Paris, « accélérateur de startups qui accompagne les grands groupes/ETI vers le futur de leurs industries » fondé en 2014 par le Crédit Agricole, et […] L’article Ville de demain : Crédit Agricole Immobilier actionnaire de la startup nation est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 364 jours

Autodesk rachète Spacemaker spécialiste de l'IA pour l'aménagement urbain

A l'occasion d'Autodesk University, Autodesk annonce avoir signé un accord définitif pour acquérir Spacemaker pour un montant de 240 millions de dollars nets (environ 203 millions d'euros). Basé à Oslo en Norvège, Spacemaker utilise l'intelligence artificielle et la conception générative pour aider les architectes, les urbanistes et les promoteurs immobiliers à prendre plus rapidement et de façon mieux avisée, des décisions dans les premières phases d'une opération (en particulier lors des études d'avant-projet). Cela permet également d'intégrer les perspectives de durabilité dès le départ. En évaluant très rapidement, les meilleures options de conception, Spacemaker aide les architectes à optimiser les investissements immobiliers de leurs clients sur le long terme. L'acquisition de Spacemaker dote Autodesk d'une plateforme puissante capable d'apporter, grâce à l'intelligence artificielle, des fonctions modernes et accessibles d'automatisation, et d'accélérer la productivité des architectes en matière de design.Grâce à Spacemaker, les architectes peuvent rapidement créer et évaluer des options de conception relatives à un bâtiment ou à un aménagement urbain. Avec l'intelligence artificielle comme partenaire de l'architecte, la plateforme Spacemaker permet aux utilisateurs de générer, d'itérer et d'optimiser très tôt diverses options de conception, tout en tenant compte des critères de conception et des données comme le terrain, les cartes, le vent, l'ensoleillement, le trafic... Spacemaker génère rapidement des options de conception optimisées pour exploiter au mieux le site. De meilleurs résultats sont ainsi obtenus dès le départ. Les concepteurs peuvent alors se concentrer sur la partie créative de leur métier.« Spacemaker dispose d'une connaissance approfondie de l'automatisation et donne aux concepteurs la possibilité de créer et de tester des idées d'aménagement urbain en quelques minutes », explique Andrew Anagnost, PDG et Président d'Autodesk. « Avec deux milliards d'habitants en plus sur notre planète d'ici 2050, concevoir rapidement et durablement des plans d'aménagement urbain doivent être une priorité. La technologie de Spacemaker apporte un changement fondamental dans la façon dont nous imaginons et construisons les villes, tout en préservant la santé de la population et celle de la planète. »« Chaque décision que nous prenons reflète nos valeurs. L'acquisition de Spacemaker souligne notre engagement à accompagner les architectes et les designers à changer le monde pour le meilleur », déclare Amy Bunszel, vice-présidente principale pour les solutions de conception AEC (architecture, ingénierie, construction) chez Autodesk. « Associée à nos technologies et à nos équipes, la solution révolutionnaire de Spacemaker permettra aux designers de prendre des décisions de conception plus avisées et de contribuer à résoudre certains des plus grands défis qui nous attendent tous. »« Il y a quatre ans, nous nous sommes donnés pour mission d'aider les équipes de conception, d'ingénierie et de projet à réinventer le développement des villes et des quartiers dans le monde entier, pour qu'ils soient plus durables tout en maximisant l'investissement », a déclaré Havard Haukeland, PDG et cofondateur de Spacemaker. « Autodesk partage notre vision : celle de concevoir une planète plus saine pour tous. De plus, Autodesk dispose d'un réseau international unique qui permettra de rendre disponible notre solution plus rapidement auprès des équipes de planification. C'est une étape importante pour notre équipe et pour ceux qui nous ont soutenus depuis le début. »« En Norvège, les promoteurs immobiliers sont à l'avant-garde de la transformation numérique dans le secteur du bâtiment. Cela se traduit à la fois par une rentabilité accrue des projets mais surtout par une meilleure capacité à lutter contre le changement climatique grâce à des développements immobiliers plus durables », a déclaré Daniel Kjørberg Siraj, PDG d'OBOS. « Les entreprises qui rebattent les cartes telles que Spacemaker font partie de la solution. Aussi, il est primordial de leur ouvrir la voie dont ils ont besoin pour avoir cet impact. En tant qu'investisseur et utilisateur de la première heure, je suis très heureux de voir Spacemaker rejoindre Autodesk. J'attends avec impatience de voir cette technologie d'origine norvégienne transformer l'industrie à l'échelle mondiale. »
Il y a 3 ans et 6 jours

L'université Sorbonne Nouvelle se dote d'un tout nouveau campus, gigantesque et coloré

ARCHITECTURE. L'architecte et urbaniste Christian de Portzamparc signe le nouveau campus de la Sorbonne Nouvelle, à Nation, à l'Est de la capitale. Batiactu a pu visiter cet établissement végétalisé et tout en ondulation, et vous le présente en images.
Il y a 3 ans et 13 jours

"Le bois dont on fait les villes" : témoignage et enquête au coeur de la filière bois

BONNES FEUILLES. À la fois témoignage, ouvrage d'architecture et enquête, c'est à un voyage éclairant au coeur de la filière bois en France, "de l'amont à l'aval," que nous invite l'agence d'architectes et urbanistes Leclercq Associés dans leur ouvrage "Le bois dont on fait les villes."
Il y a 3 ans et 17 jours

Le nouveau siège de l’ONF – Forum Bois Construction 2022

Réinventer les modes de travail pour le nouveau siège de l’ONF, l’organisation des espaces se nourrit de la ville et de la nature inspirée du contexte de son installation, dans l’école vétérinaire de Maison Alfort Avec Vincent Lavergne, architecte Vincent Lavergne Architecte Urbaniste et Samuel Poutoux, architecte Atelier WOA
Il y a 3 ans et 26 jours

A Mulhouse, le Platinium, immeuble de bureaux signé ANMA

En octobre 2021, les équipes de Linkcity et Bouygues Bâtiment Nord-Est ont livré à Mulhouse (Haut-Rhin) le Platinium, immeuble de bureaux de 6 000 m² au design novateur imaginé par l’agence ANMA Architectes Urbanistes, après 23 mois de travaux. Communiqué du promoteur. Le Platinium fait partie des projets tertiaires phares du moment dans le Haut-Rhin. […] L’article A Mulhouse, le Platinium, immeuble de bureaux signé ANMA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 27 jours

Bastide Niel, à Bordeaux : plus de verdure et plus de logements (en BRS)

PROJETS URBAINS. Sur "l'un des derniers grands sites" dont la collectivité maîtrise l'avancée, l'équipe municipale a demandé à l'architecte-urbaniste de la Zac, Winy Maas, d'augmenter massivement la part d'espaces végétalisés, d'aérer le bâti, et d'ajouter quelque 700 logements, sociaux ou en bail réel solidaire. L'adjoint au maire chargé de l'urbanisme explique pourquoi à Batiactu.
Il y a 3 ans et 29 jours

Materials & Light 2022

Materials & Light est une exposition qui rassemble architectes, urbanistes, paysagistes, architectes d'intérieur, décorateurs ou designers. Elle permet de découvrir une sélection de nouveaux produits et matériaux.
Il y a 3 ans et 30 jours

Podcast #08 – La nature en ville, dimension compensatoire ?

La demande de nature en ville n’a jamais été aussi prégnante, ce dont témoigne l’oxymore ‘forêt urbaine’. Ne serait-ce là que la dimension compensatoire d’une inquiétude provoquée par toutes les nouvelles technologies envahissantes ? La ville minérale, est-ce encore audible aujourd’hui ? L’architecte et urbaniste Alain Sarfati répond aux questions de Parole d’archi, le podcast de Chroniques. Lire […] L’article Podcast #08 – La nature en ville, dimension compensatoire ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 35 jours

L'IA booste la préfiguration des projets

En support de la conception, l'intelligence artificielle (IA) propose aux architectes et urbanistes de nouveaux outils, capables d'apprendre à partir de l'expérience acquise sur des projets antérieurs.
Il y a 3 ans et 42 jours

Disparition de Michel Holley

Ce 18 mars 2022, l'architecte-urbaniste Michel Holley s'est éteint à l'âge de 97 ans. Connu pour ses tours d'habitations parisiennes, il applique un principe de "zoning vertical" inspiré de la charte d'Athènes de Le Corbusier. Sa réalisation la plus aboutie aura été la dalle des Olympiades dans le 13ème arrondissement. Il sera inhumé au cimetière du Père Lachaise le 22 mars 2022 à 11h15....
Il y a 3 ans et 43 jours

Toulouse : une pétition pour sauver les immeubles de Candilis

Au sud-ouest de Toulouse, se trouve le quartier de la Reynerie. Il fait partie d’un ensemble plus communément appelé le Mirail. Dans les années 1960, l’architecte Georges Candilis et son équipe conçoivent cette ZUP (Zones à Urbaniser en Priorité). Aujourd’hui, sous couvert d’un projet de rénovation urbaine, la mairie compte débuter la démolition de 5 immeubles. Georges Candilis est connu pour ses travaux d’architecte urbanistes. Il est l’un des principaux collaborateur du...
Il y a 3 ans et 52 jours

A Bagneux, 190 logements par triangulation signés CoBe

L’agence CoBe Architecture et Paysage (architecte urbaniste coordonnateur), avec Fresh (architecte co-traitant), a livré en 2019 à Bagneux (Hauts-de-Seine) une résidence pour étudiants de 190 logements répartis en studios et appartements en coliving. SDP : 5 993 m². Montant : 9.6 M€ HT. Communiqué. Triangle résidentiel Au cœur de la ville de Bagneux, l’ancienne parcelle […] L’article A Bagneux, 190 logements par triangulation signés CoBe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 66 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 66 jours

Habiter le risque: un concours d'idées pour penser le littoral en 2050

Le Département de l’Hérault lance le concours d’idées « Habiter le littoral, demain ! ». Architectes, paysagistes, urbanistes, étudiants ou professionnels, sont invités à créer des formes originales d’aménagements durables à l’échelle d’un quartier, en zone littorale […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 79 jours

« Enseignant, chercheur, praticien : j’ai envie d’être les trois ! »

Dimitri Toubanos, Architecte HMONP, Urbaniste Sciences Po et Docteur en Architecture est maître de Conférences à l’ENSA Paris Val-de-Seine. Verbatim. [De l’enseignement] Il y a plusieurs manières d’enseigner et de transmettre. De la même manière qu’un théoricien peut savoir parler d’architecture sans savoir la faire, un architecte peut savoir faire de l’architecture mais sans savoir […] L’article « Enseignant, chercheur, praticien : j’ai envie d’être les trois ! » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 94 jours

Les prix de la 10ème édition du Trophée béton Écoles

Pour cette 10ième édition, ce concours s’est décliné en deux catégories. La première, appelée PFE (projet de fin d’étude), récompense traditionnellement les jeunes diplômés dont le projet de fin d’étude valorise les qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton. Et, pour la première fois cette année, la catégorie dite Studio s’ouvre aux étudiants en architecture de premier et second cycle qui sont invités à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton, selon une expression graphique libre (dessin, peinture, collage, maquette). Parmi les 117 postulants inscrits, soit de manière individuelle, soit dans la cadre d’équipes intégrant des architectes et/ou ingénieurs, douze projets ont été sélectionnés. Les candidats sont venus défendre leurs travaux devant un jury réunissant des personnalités du monde de l’architecture, de l’ingénierie et de l’enseignement, le jeudi 13 janvier 2022, à la maison de l’architecture Ile-de-France. Ce « Grand oral » constituant pour ces jeunes étudiants une première approche de la réalité du métier. À l’issue de la journée de délibération, le jury, sous la présidence d’Alexandre Grutter, Architecte, Directeur du Département Architecture, INSA Strasbourg – École d’Architecture, a désigné cinq lauréats – trois dans la catégorie PFE et deux exæquos dans la catégorie Studio – lors de la soirée de remise des prix du Trophée béton Écoles. Outre leur Trophée, les gagnants se sont vu remettre une gratification non négligeable de 5 000 euros pour le 1er prix PFE, 4 000 euros pour le 2ème, 3 000 euros pour le 3ème et 2 000 euros pour chaque lauréat de la catégorie Studio. Une mention a été remise par l’association AAIIA. 1er prix PFE : Majoie Tsadok KPOVIESSI Un activateur culturel pour le rayonnement d’une capitale méconnue École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg 2ème prix PFE : Quentin RISALETTO Les silos de Withington – Paysage énergétique et poétique de la matière École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand 3ème prix PFE : Guillaume PORCHE L’Historial de Vauquois et de sa Région – Un lieu de mémoire de la guerre des mines en Argonne de 1914 à 1918 École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg 1er prix catégorie Studio exæquo : Nicolas NUGUE Félix CANDELA – La fabrique de rhum Bacardi à Mexico École nationale supérieure d’architecture de Versailles 1er prix catégorie Studio exæquo : Zaid CHAFAQI et Clément CHAFAIE Les frères Auguste et Gustave PERRET – L’église du Raincy École nationale supérieure d’architecture de Marseille-Luminy Mention spéciale AAIIA : Loris BIED Un centre social et culturel pour Beausoleil : La réhabilitation du Domaine Charlot École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne Le Trophée béton Écoles organisé depuis 2012 par l’association Bétocib, le Centre d’information sur le ciment et ses applications (CIMbéton) et la Fondation École Française du béton, sous le patronage du ministère de la Culture, a pour but de révéler les jeunes talents des écoles d’architecture françaises, de les parrainer et de leur offrir une visibilité à l’orée de leur vie professionnelle. En 2021, un partenariat a été créé avec l’Association Architecte Ingénieur & Ingénieur Architecte (AAIIA), afin de mention les binômes ou les doubles diplômes architectes – ingénieurs. Le jury a réuni différentes personnalités du monde de l’architecture pour lesquelles qualités architecturales et qualités structurelles sont indissociables. Alexandre Grutter, Président du Jury, Architecte et Directeur du Département Architecture à l’INSA Strasbourg – École d’Architecture. Stéphanie Celle, Adjointe au Directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche en architecture au ministère de la Culture. Thomas Corbasson, Administrateur de la Maison de l’Architecture Ile-de-France Gilles Davoine, Rédacteur en chef de la revue AMC, groupe Moniteur Laure Regnaud, Directrice de la Fondation École Française du Béton Marc Botineau, Architecte Paul Chemetov, Architecte Antoine Daudré-Vignier, Architecte Jérôme Einbinder, Architecte Françoise N’Thépé, Architecte Giovanni Pace, Architecte Philippe Béboux, Architecte epfl sia fas, ingénieur ets et urbaniste fsu, Lausanne Adrien Paporello, Ingénieur-architecte, Représentant de l’association AAIIA Alessandro Formisano Altarea, Maître d’ouvrage, Cogedim Arthur Dalloni, Architecte, Lauréats de la 9ème édition du Trophée béton Écoles Coordination générale Claire Barbou, Architecte et Secrétaire général de Bétocib Visuel : 1er prix catégorie Studio exæquo – Nicolas NUGUE  
Il y a 3 ans et 100 jours

Le Groupe Panhard et Bricqueville développent en copromotion une opération mixte dans le nouveau quartier des Groues à Nanterre

Pour ce vaste territoire de la ville de Nanterre aménagé par Paris La Défense, et situé face au Conseil départemental des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense Arena, le programme imaginé par le tandem Panhard-Bricqueville reflète l’évolution des paysages urbains.Il confirme la fin de l’ère de la mono-fonctionnalité et réunit, au sein d’un seul ensemble, près de 140 logements, une école d’enseignement supérieur, des bureaux, des locaux de stockage et commerciaux ainsi que des espaces verts.À l’Ouest du pôle tertiaire historique, au-delà de la Grande Arche, les Groues, 11e quartier de Nanterre, ambitionnent de devenir un pôle urbain d’excellence développé selon les valeurs du Développement Durable. Sur 65 hectares desservis dès 2023 par le RER E, cette vaste opération de désenclavement et de reconquête urbaine entend créer, en concertation avec les populations concernées, un pôle d’attractivité aux atouts complémentaires de ceux affichés par le premier quartier d’affaires européen.Le Groupe Panhard et Bricqueville ont travaillé avec la ville, l’aménageur et l’urbaniste de la ZAC pour proposer un concept inédit, développé notamment à partir de matériaux bio-sourcés. Face à la nouvelle gare Nanterre-La Folie (RER E et ligne GPE 15 en 2030), sur environ 2.400 m2 d’espaces végétalisés, le projet cristallise toutes les ambitions actuelles de mixité des fonctions citadines. Sur le plan environnemental, il répondra à l’indicateur Bbio -30 % et vise les certifications RT2012 -20% et NF Habitat HQE pour le volet résidentiel et le BREEAM en niveau Very Good pour les bureaux.D’une superficie globale de 29.117 m2 répartis entre trois bâtiments s’articulant autour d’un grand cœur d’îlot végétalisé et paysagé, irrigué de voies douces, le programme repose sur :un bâtiment résidentiel de 16 étages, Hélios, signé du cabinet Nicolas Laisné Architectes qui comprendra 94 appartements, du studio au cinq-pièces ; dont la plupart sont dotés de balcons ou de terrasses,un immeuble de huit étages, imaginé par l’agence d’architecture et d’urbanisme AQMA qui alliera 2.700 m2 de bureaux lancés en blanc ainsi que 43 logements sociaux et intermédiaires dans les étages supérieurs,une école d’enseignement supérieur conçue par les agences d’architecture A26 et MBE Atelier qui accueillera, sur environ 10.500 m2 répartis sur huit étages, le Campus Groupe IGS, un groupe d’écoles de management. Agrémenté de terrasses et jardins suspendus, ce bâtiment abritera également une cafétéria en rez-de-chaussée.Le site disposera, en infrastructure, d’emplacements de parking et d’environ 6.000 m² de locaux de self-stockage qui seront exploités par Une pièce en plus.Pour Pierre-Emmanuel Arnal, Directeur du pôle résidentiel du Groupe Panhard : « Cette opération offre au Groupe Panhard l’opportunité, au sein d’un même programme, de développer différentes classes d’actifs dans une logique de synergies et d’équilibre, en lien avec les aspirations des Franciliens. Être parmi les premiers opérateurs à intervenir dans le quartier des Groues constitue également une fierté, les challenges urbains de cette ampleur étant rares, même à l’échelle du Grand Paris. »Pour Gérault de Sèze, Président de Bricqueville : « Nanterre est une ville modèle en matière de développement urbain et nous sommes conscients de notre responsabilité et fiers d’y prendre une part active. En travaillant la programmation avec la collectivité et l’aménageur à l’échelle de notre îlot et du quartier, nous avons pu proposer une grande mixité d’usage. C’est elle qui fera la richesse et le charme de la ville de demain. » Pour Pierre-Yves Guice, Directeur général de Paris La Défense : « La mixité de ce programme fait parfaitement écho aux aspirations que nous portons pour la ZAC des Groues. Un quartier complémentaire à La Défense sur le plan des usages, faisant la part belle au végétal, mais également exigeant en matière d'environnement et de qualité de vie. » La livraison du Campus Groupe IGS est prévue à la rentrée 2024. La livraison de l’exploitant Une Pièce En Plus est prévue à l’été 2025.La livraison des logements et des bureaux est prévue quant à elle entre fin 2024 et le 1er semestre 2025.
Il y a 3 ans et 106 jours

Les abords de Notre-Dame de Paris repensés via la réalité virtuelle

Cette société basée à San Francisco, Autodesk, a déjà travaillé avec la Ville de Paris, chargée du réaménagement des abords du célèbre édifice qui doit démarrer après les Jeux Olympiques de 2024.Elle avait déjà été "associée" au réaménagement des abords de la Tour Eiffel en 2018, ont précisé à l'AFP la mairie de Paris et Autodesk, qui fait partie des mécènes de Notre-Dame.Le parvis, son sous-sol, l'accès à la Seine en contrebas, les squares situés au pied du chevet et à la pointe orientale de l'île de la Cité, ainsi que les rues adjacentes -un ensemble s'étendant sur quatre hectares-, ont ainsi été modélisés en 3D."Cet environnement a été recréé à partir de milliards de points topographiques scannés et transformés en objets intelligents. C'est une plate-forme commune qui permettra aux équipes finalistes retenues par la Ville de Paris de travailler sur une base commune fiable", a précisé à l'AFP Nicolas Mangon, vice-président des départements AEC (Architecture, Ingénierie et Construction), stratégie commerciale et marketing d'Autodesk.Quatre équipes associant des architectes, des urbanistes et des paysagistes, ont été retenues par la Ville de Paris pour le réaménagement des abords de la cathédrale. Le lauréat doit être désigné par un jury fin juin 2022."C'est sur la base de ce modèle 3D que chaque candidat va concevoir son projet. (...) Autodesk apportera un soutien aux 4 équipes de conception pour optimiser l'intégration de leurs propositions dans le modèle existant et produira une visite immersive pour les 4 projets afin que le jury puisse apprécier ces dernières de manière simple et comparable", a précisé la Ville de Paris.Le réaménagement des abords de la cathédrale est financé à hauteur de 50 millions d'euros par la Ville, une somme initialement prévue comme contribution à la restauration de la cathédrale.
Il y a 3 ans et 133 jours

Les acteurs du cadre de vie présentent leur rapport "Pour une vision renouvelée de l’habitat individuel"

Cette démarche collective réunissant les principaux acteurs du secteur : Fédération des SCoT, Union Nationale des Aménageurs, Conseil National de l'Ordre des Architectes, Office Professionnel de Qualification des Urbanistes, Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, Fédération des Promoteurs Immobiliers, Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles, a abouti ce 16 décembre, à la remise à Emmanuelle WARGON, Ministre déléguée auprès de la Ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, d’un rapport inédit compilant diagnostics et propositions afin de repenser puis faire évoluer l’habitat individuel. La Ministre a accueilli les propositions formulées avec la plus grande attention.Un groupe de travail pluridisciplinaire pour une approche à 360°Autour de l’Ordre des géomètres-experts, l’objectif du groupe de travail était de concilier trois impératifs : la trajectoire de sobriété foncière souhaitée par le Gouvernement pour répondre aux enjeux environnementaux, les besoins en matière de logements face à une tension croissante sur le marché résidentiel, et le souhait des Français voulant très majoritairement résider dans des logements individuels.Le rapport qui résulte des travaux, disponible via ce lien, articule un diagnostic de la production neuve d’habitat individuel, du parc existant et des aspirations résidentielles des Français, ainsi que des propositions portant autant sur l’intensification urbaine douce que sur le développement d’une offre nouvelle intégrant les enjeux de sobriété foncière.Vers une vision renouvelée du cadre de vieLes crises se succèdent mais les besoins fondamentaux de nos concitoyens restent. Les modes de fabrication des espaces urbains et des territoires doivent être renouvelés pour inventer de nouveaux modèles de développement.Les métropoles portent une vision de la croissance et de la densité, qui ne saurait obérer le choix de vivre dans des villes petites ou moyennes, ni le choix de s'installer dans les communes les moins denses qui occupent les trois-quarts du territoire.Enfin la complémentarité des typologies d’habitat (collectif, individuel, groupé, maisons de villes) des modes de financements (accession et locatif, libre et social), des services, des emplois et des équipements souligne toujours plus le besoin d’une vision transversale et prospective.Dans un contexte de doute sur le modèle dominant, de graves crises de production du logement, et de crises énergétiques et environnementales, les professions réunies rappellent comment ils peuvent, avec des outils de production du logement renouvelés, concourir à faire émerger des solutions politiques, économiques et environnementales. Avec ce rapport, ils flèchent vers des réformes possibles et souhaitables.Conjuguer intensification du tissu existant et développement d’une offre nouvelle plus sobre en foncier : des solutions sont possiblesLes professions réunies font le constat que l’habitat individuel, par sa souplesse d'organisation spatiale, permet d'utiliser des emprises foncières de petite taille ou de configuration complexe et représente une réponse pertinente pour fabriquer une densité de proximité heureuse, traiter les discontinuités urbaines et territoriales, et recycler les friches urbaines et périurbaines des bourgs, petites villes et villes moyennes qui maillent notre territoire.Il constitue également un moyen de conforter la place des pôles urbains secondaires et tertiaires, à l’heure où la réduction des déplacements pendulaires doit être une priorité pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.Pour le tissu d’habitat individuel existant, une double opportunité d’amélioration et d’intensification ressort dès lors qu’il peut proposer des formes urbaines adaptées plus économes en foncier. Trois axes de travail porteurs de solutions ont ainsi été identifiés :Améliorer la qualité de l’existant avec des approches mutualisées à l’échelle du territoire ou du quartierLever les freins, notamment réglementaires, à la densification et créer une incitation fiscaleRenforcer l’approche opérationnelle et professionnelle de la densification, en favorisant l’innovation et acculturant les collectivités à un urbanisme de projetEn complément, et pour répondre notamment à l’attractivité renouvelée de territoires jusqu’alors détendus, le groupe de travail a également identifié trois champs d’intervention prioritaires pour le développement d’une offre nouvelle d’habitat individuel sobre en foncier :Agir sur la fiscalité pour lutter contre la rétention foncière et encourager le développement de l’offre nouvelle à proximité des bassins d’emplois, de services et de transports et en secteur urbain constituéPromouvoir le développement de formes plus denses, en redéfinissant la notion d’habitat individuel, groupé ou organiséRenforcer la qualité de la planification et des documents d’urbanisme, et lutter contre les règles contraires à l’objectif de sobriété foncièreLa nécessité de bien prendre en compte les diversités des habitats, des besoins et des territoires« Ce qu’il faut retenir, c’est un écueil, celui qui voudrait nous voir mettre en concurrence l’habitat individuel face à l’habitat collectif. » Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, l’a rappelé lors de la présentation du rapport : « Un parcours résidentiel serein et répondant aux besoins des Français ne peut se bâtir qu’en intégrant la diversité des typologies d’habitat proposées : on n’habite pas de la même façon pendant ses études, à l’arrivée du 3ème enfant, ou en vieillissant lorsque l’on devient moins mobile. Toutes les offres résidentielles doivent être adaptées, contextualisées au regard des attentes des Français et des besoins spécifiques des territoires. Cette territorialisation de la trajectoire nationale de sobriété foncière sera nécessairement accompagnée par les experts du foncier que sont les géomètres-experts, les acteurs de l’aménagement, de la construction et du cadre de vie. »
Il y a 3 ans et 137 jours

Les résultats EUROPAN 16 dévoilés !

Les lauréats du concours d’idées Europan viennent d’être dévoilés. Ce concours ouvert investit cette année 40 sites de 9 pays européens différents. Il s’adresse à la nouvelle génération d’architectes, en donnant exclusivement la place aux professionnels de moins de 40 ans. Il permet ainsi aux jeunes architectes, urbanistes, paysagistes d’accéder à la commande. Cette année, les « Villes Vivantes » sont le sujet de réflexion des 677 projets rendus. Ce choix de thème...
Il y a 3 ans et 139 jours

Prix des diplômes de la Maison de l’architecture Ile-de-France – Les lauréats

Cette 5ème édition du Prix des diplômes de la Maison de l’architecture Ile-de-France est parrainée par Djamel Klouche, architecte et urbaniste, co-fondateur de l’agence L’AUC et Grand Prix de l’urbanisme 2021. Cette année 121 diplômes ont été reçus et neuf ont été retenus. Les lauréats 2021. Désir d’habiter : les potentiels du bâtiment délaisséViet ANH […] L’article Prix des diplômes de la Maison de l’architecture Ile-de-France – Les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 141 jours

Résultats du Prix Français des femmes architectes

Pour le Prix 2021, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2021, 482 candidatures ont été examinées et ont présenté 1582 projets.En 2021, quatre prix ont décerné et une mention pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth Gossart, de Béatrice Auxent présidente d’Architectuelles, les lauréates du Prix 2020, Florence Lipsky lauréate femme architecte 2020, Marie Fade de OH !SOM architectes lauréate jeune femme architecte 2020; Cathrin Trebeljahr lauréate œuvre originale 2020, de Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Vice-présidente du jury, lauréate de la mention spéciale pour l’œuvre originale 2020, de Sophie Berthelier secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, Ioana Plesca membre de l’UFAB Association des femmes architectes belges, Raquel Dos Sentos membre de l’association des Femmes urbanistes de Belgique Women in Urbanism BE de Catherine Guyot secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l'année 2021, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Eléonore MORAND (DEPEYRE MORAND ARCHITECTURES) La mention spéciale est donnée à Marion TRIBOLET TKMT architectesPrix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Sara MARTIN CAMARA (FRES ARCHITECTES laurent gravier + sara martin camara) pour son projet « la nouvelle comédie à Genève »La mention spéciale est donnée à Béatrice MOUTON pour son projet : Salle d’audience des grands procès sécurisés, palais de justice de Paris, ile de la cité.Prix InternationalLe prix est attribué à Farshid MOUSSAVI (FARSHID MOUSSAVI ARCHITECTURE) pour son œuvre ( Angleterre).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Anne Françoise JUMEAU (Anne-Françoise JUMEAU ARCHITECTES / AFJA / Périphériques) pour son œuvre.
Il y a 3 ans et 147 jours

FAIRE 2021 : les douze lauréats de l'appel à projet du Pavillon de l'arsenal

Mercredi 1er décembre 2021, le Pavillon de l’Arsenal a dévoilé les douze projets lauréats de FAIRE 2021, son appel à projets urbains innovants ouvert aux architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinquième […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 148 jours

Équipements pour sports très urbains à La Villette

Mercredi 1er décembre 2021, le Pavillon de l’Arsenal a dévoilé les douze projets lauréats de FAIRE 2021, son appel à projets urbains innovants ouvert aux architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinquième […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 148 jours

« La ville du quart d’heure » de Carlos Moreno, Prix Obel 2021

Mercredi 1er décembre 2021, le Pavillon de l’Arsenal a dévoilé les douze projets lauréats de FAIRE 2021, son appel à projets urbains innovants ouvert aux architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinquième […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 149 jours

L'extension de la mairie de Biot et son monumental fronton de béton, par EGR

Mercredi 1er décembre 2021, le Pavillon de l’Arsenal a dévoilé les douze projets lauréats de FAIRE 2021, son appel à projets urbains innovants ouvert aux architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinquième […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 149 jours

Prix architecture Occitanie 2021 : les vertus de l'acte de bâtir

Mercredi 1er décembre 2021, le Pavillon de l’Arsenal a dévoilé les douze projets lauréats de FAIRE 2021, son appel à projets urbains innovants ouvert aux architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinquième […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 157 jours

Appel à candidatures « Jardins du monde en mouvement »

La Cité internationale universitaire de Paris organise la 5ème édition du concours de création de jardins éphémères in situ : « Jardins du monde en mouvement ». Jusqu’au 16 janvier 2022. Le concours s’adresse aux architectes, urbanistes ou paysagistes, qui doivent justifier d’un diplôme dans l’une de ces filières ou d’une inscription dans un établissement […] L’article Appel à candidatures « Jardins du monde en mouvement » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 184 jours

Podcast #07 – Un dispositif Pinel aux superpouvoirs ?

En septembre 2021, le rapport Leclercq-Girometti* sur l’habitabilité a été remis à la ministre du Logement Emmanuelle Wargon. Solution principale proposée par l’homme de l’art et soutenue par la ministre : mieux que le Pinel, le Pinel + ! François Leclecq, architecte urbaniste et co-auteur du rapport, répond aux questions de Parole d’archi, le podcast […] L’article Podcast #07 – Un dispositif Pinel aux superpouvoirs ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 190 jours

Le réemploi s'affiche en façade, une crèche exemplaire par BFV à Paris

Au sommaire du numéro hors-série spécial santé d'AMC et disponible en format numérique, un entretien avec Reinier De Graaf, architecte urbaniste associé d'OMA, ainsi qu'une sélection de 20 réalisations livrées en France et dans le monde, présentées en détails. En couverture, le […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 206 jours

FAIRE : La cinquième édition de l'appel à projets urbains innovants du Pavillon de l'Arsenal est lancée

L’appel à projets urbains innovants du Pavillon de l’Arsenal FAIRE PARIS lance sa cinquième édition. Architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, vous êtes invités à proposer votre projet avant le 3 novembre 2021 sur la plateforme en ligne dédiée. Plus de soixante […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 209 jours

Honorer le patrimoine en l’habitant, 96 logements sociaux dans la Samaritaine, par François Brugel

L’appel à projets urbains innovants du Pavillon de l’Arsenal FAIRE PARIS lance sa cinquième édition. Architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, vous êtes invités à proposer votre projet avant le 3 novembre 2021 sur la plateforme en ligne dédiée. Plus de soixante […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 209 jours

L'Arc de Triomphe empaqueté, derniers jours

L’appel à projets urbains innovants du Pavillon de l’Arsenal FAIRE PARIS lance sa cinquième édition. Architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, vous êtes invités à proposer votre projet avant le 3 novembre 2021 sur la plateforme en ligne dédiée. Plus de soixante […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 210 jours

Murs de récup et imprimés exotiques pour un centre culturel à Morlaix par Construire et Laab

L’appel à projets urbains innovants du Pavillon de l’Arsenal FAIRE PARIS lance sa cinquième édition. Architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, vous êtes invités à proposer votre projet avant le 3 novembre 2021 sur la plateforme en ligne dédiée. Plus de soixante […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 211 jours

Le choix du projet de réaménagement des abords de Notre-Dame à l'été 2022

L'élue socialiste a dévoilé lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville les quatre "équipes pluridisciplinaires" finalistes - chacune associant des architectes, architectes du patrimoine, urbanistes, paysagistes -, engagées dans un "dialogue compétitif" pendant neuf mois avant la désignation du lauréat par le jury fin juin 2022.Ce processus de sélection à deux tours, avec un jury intermédiaire fin janvier 2022, doit aider à "maturer" les projets, "notamment sur la question des flux de visiteurs" dans la cathédrale, a estimé le premier adjoint PS Emmanuel Grégoire.Ce réaménagement, financé à hauteur de 50 millions d'euros par la Ville - une somme initialement prévue comme contribution à la restauration de la cathédrale - démarrera après les Jeux olympiques de 2024, a confirmé Emmanuel Grégoire, sans indiquer d'horizon de fin de travaux.En remaniant le parvis, son sous-sol composé d'un parking sur deux niveaux et de la crypte archéologique, l'accès à la Seine en contrebas, les deux squares situés au pied du chevet et à la pointe orientale de l'île de la Cité, ainsi que les rues adjacentes, Mme Hidalgo veut "installer Notre-Dame dans un nouvel écrin".Soulignant un accès "insatisfaisant" avant l'incendie et la crise sanitaire, quand la cathédrale recevait "entre 12 et 20 millions de visiteurs par an", la candidate à la présidentielle a redit sa volonté de vouloir "assurer un accueil digne" via la transformation du parvis et du parking en sous-sol.Ce dernier devra offrir aux visiteurs bagagerie, toilettes, centre d'informations, selon le projet de la mairie. Pour autant, "on ne veut pas que tout le lieu soit bunkerisé", a insisté le recteur Patrick Chauvet, associé à la sélection et attaché à "un lieu d'ouverture"."Il n'est pas question de clôturer" le parvis, tout comme "il n'est pas question qu'il y ait une construction ou un geste architectural qui vienne concurrencer" le monument médiéval, a clarifié Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo prévoit une "intervention sobre et délicate sur le plan architectural, percutante sur le plan paysager et responsable écologiquement". Le végétal aura "une place importante" mais devra "correspondre à ce qu'est cette cathédrale", a promis la maire, dont une autre priorité sera de trouver une "articulation entre le sous-sol et la Seine" en contrebas.Le calendrier des travaux de la cathédrale elle-même devrait être tenu pour une réouverture en 2024, a réaffirmé mercredi le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de la reconstruction, en annonçant 842,8 millions d'euros de dons collectés.
Il y a 3 ans et 213 jours

Eva Jospin : La vie rêvée des folies et des nymphées

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’œuvre d’Eva Jospin Capriccio est une structure arborescente, incluant une assise en base, ornementée par l’artiste. [©Camille Lemonnier] Jospin (née en 1975) décline les formes de forêts présentées en hauts-reliefs. Ses paysages ne sont pas tant figuratifs qu’ils sont mentaux, représentant un long travail d’assemblage de carton. « Dès que j’ai commencé le travail sur les forêts, j’ai eu envie de travailler sur les grottes », précise l’artiste-plasticienne. Lorsqu’elle part en résidence à la Villa Médicis, à Rome, elle y étudie les grottes de la Renaissance italienne. Elle s’en inspire désormais pour ses folies de béton.  Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. Elle utilise le béton moulé, pour réaliser une œuvre à la fois poétique et monumentale. Foliefait référence aux folies et aux “fabriques de jardin”, en référence aux constructions décoratives imaginées dès la Renaissance et jusqu’au XVIIIesiècle. Dont la fonction principale était de ponctuer la flânerie du promeneur et de définir un point de vue pittoresque. Ainsi, elle a fait le choix de combiner des panneaux moulés en atelier sur ses prototypes en carton, avec un dôme en béton projeté.  Le béton dès 2018 Visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie à Versailles. Pour cet élément, la structure interne est réalisée par des voussoirs structurels imprimés en 3D et assemblés. Conception 3D : XtreeE – Ingénierie : Freyssinet – Bétons imprimés : LafargeHolcim – Mise en œuvre : Freyssinet – Poids : 560 kg [©Camille Lemonnier]Le béton intéresse l’artiste, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » [©Raphael Lugassy]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphée dans un belvédère. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. [©Didier Olivre] Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphéedans un belvédère. Elle y adapte les principes de construction pour poursuivre l’aménagement du nymphée inachevé conçu il y a plus d’un siècle par James de Kerjégu, le commanditaire de Trévarez. Ceci, en y apportant son regard d’artiste contemporaine. Eva Jospin part du principe d’un soubassement constitué de cinq panneaux en béton et recouvert d’une voûte sculptée dans le béton mou, qu’un rocailleur l’a aidée à réaliser. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. Technique déjà utilisée depuis l’antiquité romaine, puisque dans les nymphées romains, il y avait déjà ces espèces de pâtes de ciment, avec des incrustations de coquillages et de pierres, de stalactites, de calcaire.  Trois autres projets En 2020, situés à l’orée du parc boisé de Vilgénis à Massy, en Essonne, les logements commandés par le promoteur Emerige à Brisac Gonzales architectes offre une forme d’habitats atypique reliant ville et bois. La nature est au cœur du projet. Au centre, règne une impression de microcosme dans le grand jardin planté en pleine terre. Ici, Eva Jospin a réalisé la matrice de façade, une œuvre inspirée par la nature qui habille l’ensemble des ouvrages en béton du socle et des étages. Eva Jospin est connue pour ses hauts-reliefs en carton représentant des forêts. [©Mark Blower]L’œuvre Capriccio de l’artiste en forme d’arbre est visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie, à Versailles. [© Camille Lemonnier]La base de l’arbre en béton réalisé par XtreeE permet aux visiteurs de s’asseoir. [©Camille Lemonnier]Détail de la sculpture en béton d’Eva Jospin. [©Camille Lemonnier] La fontaine de Nymphée, située dans le Domaine de Trévarez dans le Finistère. [©Didier Olivre] La matrice de façade, inspirée par la nature et habille l’ensemble des ouvrages en béton, à Massy en Essonne. [©Mark Blower] « Ces trois réalisations m’ont familiarisée avec le béton. J’ai trois autres projets mettant en scène ce matériau. Toujours avec le promoteur Emerige et l’architecte Franklin Azzi une sculpture monumentale, à Pantin,dans un hall d’entrée. Mais aussi, dans un immeuble à Bagneux réalisé par Lambert Lenack urbanistes pour les façades du bâtiment, un bas-relief en béton matricé. Et enfin, une sculpture en béton et en bronze en extérieur pour la nouvelle gare du Kremlin Bicêtre dans le cadre du Grand Paris. Ce sera un mélange de béton moulé et matricé de 7 m de haut. » Le béton l’intéresse, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » Galerie Suzanne Tarasieve7, rue Pastourelle, 75003, Paris, tél : 01 42 71 76 54. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 219 jours

Comment l'adaptation aux événements climatiques extrêmes peut changer la face de la ville

Avec son "lac saisonnier" et la promesse d'un "meilleur écoulement de l'eau" entre les différents sites du campus universitaire de la ville Hyderabad, la réponse au risque d'inondation devient "un moteur du projet" encore en compétition, décrit Brice Piechaczyk, architecte au cabinet Enia.Vagues de chaleur, inondations, vent violent: impossible d'ignorer les conséquences du dérèglement climatique, qui s'expriment particulièrement en ville et demandent des aménagements pour en réduire la portée."Après la première vague de chaleur, en 2017, nous avons travaillé sur le réseau d'eau, afin de limiter le gaspillage qu'on avait identifié. Cette année [en raison notamment de l'anticyclone Lucifer], il y avait beaucoup d'incendies dans la région. Nous sommes en train de mettre en place un système de surveillance des forêts par drones et satellites", explique à l'AFP Virginia Raggi, la maire de Rome.Les épisodes caniculaires sont accentués en ville, où l'urbanisme et la concentration d'immeubles créé parfois des îlots de chaleur et augmente encore la température dans les hypercentres."Il faut dé-imperméabiliser la ville", explique l'architecte-urbaniste Ariella Masboungi, qui cite notamment la conception de "jardins de poche", pour remplacer le bitume afin de protéger de la chaleur et de faciliter l'écoulement de l'eau.Savoirs oubliésL'adaptation de la ville passe d'abord par des aménagements sur l'existant plutôt que par de nouvelles constructions."On peut régénérer les villes depuis les zones délaissées. Il y a des espaces à l'abandon comme d'anciennes usines, écoles, bureaux... Nous avons les moyens de redéfinir leurs usages", décrit Mme Raggi, qui vise notamment à relier les différents parcs et espaces verts de la capitale italienne pour créer un "Anello Verde" (bague verte).L'effort d'adaptation des bâtiments est notamment valable pour "ceux construits entre l'après seconde guerre mondiale" et "les premières règlementations thermiques", dans les années 1970 puis 2000 en France, estime Lois Moulas, directeur de l'Observatoire de l'immobilier durable.D'anciennes considérations ont été "oubliées", comme la "bio-conception" des villes, argumente également Mme Masboungi. "La ville de Gênes est construite avec des +couloirs de vent+, qui permet de ne pas avoir trop chaud, même par 40 degrés", illustre-t-elle."On savait faire, on doit retrouver" ces conceptions assure l'urbaniste.Ces changements amènent à mieux prendre en compte la région et les conditions locales des constructions. "Les Anciens construisaient différemment en Bretagne qu'en Côte d'Azur. Aujourd'hui on ne peut plus ignorer l'orientation des bâtiments, des ouvertures en fonction du soleil ou du vent", estime Abbès Tahir, directeur général délégué d'Arte Charpentier.Créatif et scientifiqueD'autant que les architectes peuvent désormais s'appuyer sur des données et des projections plus fines, afin de mieux identifier les risques et les impacts des solutions envisagées.L'observatoire de l'immobilier durable a par exemple lancé le programme Bat-Adapt, composé notamment d'une cartographie d'analyse des risques climatiques pour les bâtiments, comme les vagues de chaleur, les sécheresses, le retrait-gonflement des argiles ou encore les inondations. Cette cartographie est en libre accès.Limité pour l'instant au territoire français métropolitain, la carte sera à l'échelle européenne à terme, l'OID étant en phase de collecte des données."Les architectes doivent travailler beaucoup plus étroitement avec le monde scientifique et de l'ingénierie pour développer les analyses prédictives. Le coeur de notre métier est d'être créatif, mais nous devons mettre cette créativité à l'épreuve de la science", pense M. Piechaczyk."Mais nos bâtiments doivent aussi être plus agiles. Il faut garder en tête qu'ils doivent pouvoir être adaptés et rénovés plus facilement", pour mieux répondre aux conséquences climatiques pas encore anticipées et encourager leur reconversion, conclut-il.
Il y a 3 ans et 219 jours

LCA Construction Bois arbore de bois une nouvelle résidence à Nantes

L'entreprise vendéenne spécialisée dans le gros oeuvre bois et l'enveloppe extérieure s'est investie durant 11 mois dans la construction et la rénovation de 20 logements biosourcés en démarche participative. Au programme : charpente, bardage, menuiseries... et pour la première fois des murs ossatures bois isolés en paille.« Les champs libres », une résidence en accord avec son tempsLe Clos Toreau, quartier situé au sud de Nantes compte un nouvel ensemble de logements biosourcés : « Les Champs Libres ». Respectivement maître d’ouvrage et maître d’œuvre du projet, les travaux ont été dirigés par Atlantique Habitations et Tica architectes & urbanistes. La livraison a été réalisée en juin 2021.En RDC et R + 1, et d’une surface totale de 1.482 m² au sol, le projet propose différents types d’habitations. Il compte ainsi treize logements en accession abordable PSLA (Prêt Social de Location-Accession) : un T2, deux T2bis, six T3, trois T4 et un T5. Le complexe immobilier dispose également de six logements locatifs sociaux allant du T2 au T4 et d’une maison déjà existante, rénovée pendant les travaux, qui sera mise en vente par la suite.tout en préservant le site et ses espèces végétales. Dans cette logique de préservation de l’environnement, l’ensemble des logements est muni de panneaux photovoltaïques sur les toitures et est constitué de matériaux biosourcés. Les habitations sont ainsi isolées de paille et en grande partie composées de bois et ce, à l’aide du savoir-faire de LCA Construction Bois.LCA, l'atout bois pour un projet biosourcéLCA Construction Bois, spécialiste de la construction du gros œuvre bois, est intervenu pour la première fois dans le projet « Les Champs Libres » à l’été 2020 après avoir remporté un appel d’offre public. En juin 2021, soit 11 mois plus tard, l’entreprise, achevait l’ensemble des réalisations bois du chantier : la charpente, l’ossature bois, le bardage, les menuiseries extérieures mais également l’isolation en paille des habitations grâce à une matière première fournie par Profibres, entreprise spécialisée dans l’isolation en botte de paille.« Nous avons obtenu la formation pro-paille en mars 2019. Au programme, 5 jours d’apprentissage théorique et pratique avec un diplôme à la clé. C’est grâce à cette formation que nous avons pu concevoir et réaliser ce premier projet en MOB avec isolant paille. » précise Edouard Bonnin, directeur général et commercial de LCA Construction Bois.Pour LCA Construction Bois, le projet « Les Champs Libres » aura nécessité 600 heures de travail en bureau d’études, 900 heures de préfabrication dans les ateliers et 3.500 heures de mise en œuvre.En tout l’entreprise aura utilisé :40 m³ de pin / épicéa950 m² de bardage bois douglas800 m² de MOB en douglas avec isolant paille106 menuiseries extérieures bois/aluLes habitant au coeur du processus de constructionLes Champs Libres se veut être un projet participatif. Bien avant les premiers coups de pioches, les futurs habitants ont participé à l’élaboration de leur prochain lieu de vie et ce via une série d’ateliers, dès février 2017 avec le cabinet Wigwam et Tica architectes & urbanistes. Ces moments d’échanges ont permis aux propriétaires de se rencontrer et de prendre des décisions conjointes quant à leur nouveau chez eux. Esquissé par l’agence d’architectes Tica, le projet de départ a pu légèrement évoluer en fonction des besoins et attentes de chacun.
Il y a 3 ans et 220 jours

Appel à projets FAIRE, 5ème édition

Le Pavillon de l’Arsenal avec la Ville de Paris, la Caisse des dépôts, MINI et EDF lancent la cinquième session de l’appel à projets FAIRE. Jusqu’au 3 novembre 2021. FAIRE invite architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes…, émergent.e.s, étudiant.e.s ou confirmé.e.s. à interroger les modèles existants incompatibles avec la transition écologique et sociale, […] L’article Appel à projets FAIRE, 5ème édition est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.