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Il y a 3 ans et 331 jours

Réalisation d'un éco quartier avec des logements à haute performance énergétique à Lunéville

Le 15 avril dernier, les premiers habitants de l’éco quartier Libération, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), emménageaient dans leur logement. Entre l’avenue de la Libération et l’allée des Lilas, sur un peu plus d’un hectare, une ancienne pépinière a laissé la place à un programme de construction neuve de 31 logements à haute qualité environnementale conduit par l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Lunéville à Baccarat.Énergie positiveCe nouvel espace d’habitat social alliant urbanisme durable et performance énergétique combine habitat individuel et collectif tout en favorisant une forte mixité sociale. Il compte vingt maisons individuelles et un immeuble abritant onze appartements.« La performance énergétique est notre cheval de bataille, souligne Adrien Kremer, chargé d’opérations à l’OPH. Lorsque nous avons lancé le concours de conception-réalisation, notre cahier des charges imposait une consommation d’énergie inférieure de 20 % aux exigences de la réglementation en vigueur RT 2012. En option, nous envisagions une cibleRT2012 -50 %. Nous avons eu l’opportunité de répondre à l’appel à projetE+C- pour des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone répondant à la future réglementation environnementale RE 2020. Le bâtiment collectif est labellisé avec un niveau E3C1. »Pour assurer la maîtrise des charges locatives, le bailleur social vise aussi la pérennité des performances. Celle-ci passe par l’utilisation de matériaux durables, recyclables et réutilisables. Adrien Kremer rejette tout gadget sophistiqué et favorise les solutions simples ayant fait leurs preuves, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour une enveloppe de bâtiment pérenne et performante.Haute isolationL’ITE est la solution retenue pour assurer une haute isolation à l’immeuble collectif par l’équipe lauréate du dialogue compétitif, conduite par Eiffage Construction Lorraine. Pour abriter les onze logements, les architectes de l’agence Bagard & Luron et le bureau d’études Huguet conçoivent un bâtiment R+2 constitué de deux ailes encadrant les circulations verticales.« Cette partie centrale n’étant pas chauffée, les deux ailes nord et sud sont traitées comme des bâtiments séparés dotés chacun de leur enveloppe », décrit Jérôme Guillaumond, l’architecte de l’agence en charge de l’opération. Les deux parallélépipèdes construits en blocs de béton, simples et compacts, sans décrochements autres que les dalles de balcons, sont enveloppés d’une ITE sous enduit. Les façades sont animées par un jeu de contrastes entre des corps de bâtiments blancs et des pignons gris foncé.Label E+CCette conception simple du bâtiment et de son enveloppe s’avère très efficace, comme le confirme l’étude thermique réalisée par le bureau d’études Huguet. En effet le coefficient Bbio (besoin bioclimatique conventionnel), qui mesure la performance thermique du bâtiment indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, est ici très favorable. Il est de 45,3 pour l’aile nord et 38,6 pour l’aile sud, soit respectivement 46,1 % et 54 % de moins que le Bbio maximum fixé par laRT 2012 (84) pour tous les bâtiments neufs.Autre exigence de la réglementation thermique RT 2012, la consommation d’énergie primaire conventionnelle est limitée à 76,1 kWh/m2.an pour l’aile nord et 77,9 kWh/m2.an pour l’aile sud. Or, elle n’atteint respectivement que23,7 kWh/m2.an (soit - 68,9 %) et 27,2 (soit - 65,1 %) pour les deux parties du bâtiment dotées de chaudières à gaz.Pour compléter ces excellents résultats, une quarantaine de mètres carrés de panneaux solaires posés sur le toit de l’immeuble fournissent suffisamment d’électricité pour offrir au bâtiment un bilan énergétique positif : il produit plus d’énergie qu’il en consomme. L’objectif du label E+C- est ainsi atteint avec un niveau E3C1.Des produits de qualité bien mis en œuvreL’application de l’ITE sur les façades de l’immeuble a été confiée à la société Enduiest. Depuis une trentaine d’années, cette entreprise familiale réalise des chantiers de ravalement et d’ITE en Lorraine et en Champagne. Recruté il y a deux ans et demi pour développer l’activité dans les bâtiments neufs, le chargé d’affaires Sébastien Piernot a suivi le chantier du quartier Libération de Lunéville depuis le chiffrage jusqu’à la réception. L’ITE prescrite sur cette opération est le StoTherm Vario 1. « Nous sommes très vigilants quant au choix des produits employés et la gamme Sto offre une solution complète permettant de répondre qualitativement à ce type d’opération. Mais un produit de qualité doit aussi être bien mis en œuvre.Pour cela le site internet de Sto est une aide appréciable, il permet de consulter les différents carnets de détails, les guides d’applications, etc…Toutefois, lorsqu’il y a une interrogation technique nous sollicitons l’avis du conseiller technique Sto, pour cette opération nous avons eu recours à lui deux fois, ce dernier a été très réactif et nous a apporté les solutions. »Système d’ITE hydrauliqueLes panneaux de polystyrène expansé Sto-Panneau PS 15 SE de 200 mm d’épaisseur sont d’abord collés sur les 650 m2 de façade en blocs de béton au moyen de Sto-Mortier Colle B. Puis est appliqué le sous-enduit minceStoLevell Uni armé d’un treillis Sto-Fibre de verre standard. Ce sous-enduit est obtenu en mélangeant une poudre à base de liant hydraulique avec de l’eau. « Le StoTherm Vario 1 est un système d’ITE que nous connaissons bien puisque l’entreprise Enduiest l’utilise sur 80 % de ses chantiers d’isolation thermique par l’extérieur. Habitués au gâchage de produits en poudre, nos compagnons enduiseurs apprécient le sous-enduit hydraulique livré en sacs », précise Sébastien Piernot.Afin de protéger des chocs les parties basses de l’immeuble, l’entreprise aposé sur toute la hauteur du rez-de-chaussée un treillis d’armature complémentaire renforcé en fibre de verre, le Sto-Fibre de Verre Blindaget. Cette armature est marouflée dans l’enduit StoLevell Uni avant une deuxième passe armée du treillis Sto-Fibre de verre standard.Couleurs contrastéesLa finition est enfin assurée par un enduit organique taloché prêt à l’emploi à base de résine acrylique Stolit K 1.5. Blanc sur les trois quarts de la façade, l’enduit est teinté d’un gris soutenu sur trois murs. Afin d’éviter l’absorption de chaleur qui pourrait réduire la durabilité du système en provoquant des fissures ou des déformations, cet enduit foncé est doté de la technologie X-black développée par Sto.Il ne reste plus aujourd’hui qu’à terminer l’aménagement du parc pour favoriser les rencontres entre les habitants et mettre en valeur les nouveaux bâtiments.
Il y a 3 ans et 343 jours

Zoom sur : la façade tout en courbes de Christophe Rousselle

L’architecte Christophe Roussel a réalisé un ensemble de 134 logements complétés de cinq locaux commerciaux à Colombes (92). Un programme tout en courbes, comme son nom l’indique, puisqu’il est identifiable grâce à sa multitude de balcons tortueux qui caractérisent sa façade. Retour sur un geste architectural fort. L’opération de 9 071 mètres carrés se compose de deux bâtiments en béton et en inox longeant la ligne de tramway de la commune des Hauts-de-Seine. Des commerces en double hauteur au rez-de-chaussée sont ainsi surplombés de logements, tous dotés d’espaces extérieurs singuliers. Ces terrasses, variées en formes et hauteurs, constituent la volumétrie si particulière de Courbes.Chaque étage fait l’objet d’un traitement spécial permettant de mettre son orientation en valeur et atténuant également les contraintes liées aux voisinages – vis à vis ou ombrage trop présent notamment. Les logements bénéficient ainsi de balcons uniques, d’une surface moyenne de 22 mètres carrés, dont les sols en bois sont délimités par des gardes corps vitrés jouant avec les rayons du soleil. Un traitement chaleureux qui vient alléger le caractère massif de l'ensemble.Pour en savoir plus, visitez le site de Christophe Rousselle.Visuels : © Takeji ShimmuraLa rédaction
Il y a 3 ans et 346 jours

Ravalement, ITE, bardage : la triple expertise de Sto pour la réhabilitation des façades du Président au Touquet

Au programme des 12 prochains mois : une isolation thermique par l’extérieur, un ravalement et la réhabilitation de 477 balcons. Au total, ce sont 3 000 m² de façades qui seront traitées en ravalement et 2 600 m² en ITE. La résistance thermique visée par cette rénovation est R = 3,70 m².K/W.Au Touquet Paris Plage, dans le Pas-de-Calais, la résidence « Le Président » s’apprête à bénéficier d’un profond lifting. Situé sur le littoral, aux abords dela mer, ce bâtiment historique de la station balnéaire construit dans les années 70 subit régulièrement les assauts de la pluie, du vent, du sable, du sel et des embruns. Résultat : ses façades sont soumises à rude épreuve et se dégradent plus rapidement qu’en circonstances ordinaires. Il y a 10 ans, l’immeuble fait l’objet d’une première rénovation avec des pierres agrafées et collées mais celles-ci se détériorent très vite. En 2017, le conseil syndical décide de prévoir une nouvelle rénovation.À la genèse du projet : le bardage StoVentec Glass pour reproduire la mosaïque existanteLa copropriété se met alors en quête d’une solution rapide à mettre en œuvre et pérenne, capable de se rapprocher des mosaïques en pâte de verre existantes. En effet, les Architectes des Bâtiments de France (ABF) veulent reprendre certains codes historiques de la station balnéaire et avoir au moins un rappel de ces mosaïques. Le service prescription de Sto intervient alors pour proposer sa solution de bardage StoVentec Glass qui offre toutes les qualités requises : une souplesse graphique à souhait qui lui permet de reproduire n’importe quel dessin et une grande durabilité.Trois choix esthétiques successifs sont proposés : le 3ème sera le bon, validé par la copropriété et les ABF.La première idée était de reproduire la Grande Vague japonaise de Kanagawa.La 2ème proposition, issue d’un concours de designers, dont l’un a été épaulé par le service StoDesign, consistait en un dégradé de couleurs.Le choix final se porte sur le projet imaginé par l'architecte Pascal Morchain, à l’origine de la 1ère idée : un modèle qui reprend les basiques de son dessin de la vague et ceux du dégradé de couleurs bleu, la couleur du Touquet, avec une impression d’ondulation dans l'horizontalité et des variations de hauteur. Un important travail de recherche esthétique est mené quant à l'agencement des carreaux afin d'éviter une répétition successive identique.« Il y a eu un gros travail pour rassurer la copropriété sur la pertinence du système StoVentec Glass, cette dernière ayant été un peu échaudée par la rénovation précédente. Il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie et démontrer que cette solution réunissait toutes les qualités en termes de vitrage, de tenue et garantie dans le temps, d'émaillage, de sérigraphie, de pérennité du collage et de protections périphériques (encollage). Nous avons monté un dossier technique qui a été remis au bureau de contrôle APAVE pour valider notre système complet en front de mer, avec la prise en compte du risque d'érosion (sable et vent projetés sur le StoVentec Glass), de corrosion des rails... Tout a été passé à la loupe ! », raconte Lionel Guerin, chargé de prescription du secteur des Hauts-de-France chez Sto.Le choix de la solution, et donc du fabricant, s'est appuyé sur des prototypes. Sto a proposé une solution en verre émaillé en face interne d'un vitrage. Le verre émaillé en face interne du vitrage a fait la différence tant en termes de rendu esthétique que de pérennité dans le temps.Avec le soutien du service technique, un prototype a été conçu : celui-ci a été mis en place sur l’un des balcons, faisant office de façade témoin. À souligner que chaque panneau est fabriqué sur-mesure : il n'y a pas de dimension standard ni de découpe répétée égale de balcon à balcon, en raison de la conception originelle.Avril 2021 : coup d’envoi du ravalement et de la pose de l’ITEL’une des forces de Sto est de pouvoir proposer une triple expertise en façade, soit, en plus du bardage, des solutions pour le ravalement et l’ITE.Démarré en février 2021, le chantier devrait durer un an. Après la dépose de l’existant en février 2021, le chantier est entré dans sa première phase : depuis début avril 2021 et pour environ 6 mois, plusieurs opérations seront menées de front, sur les 216 mètres de longueur et les 11 étages de l’immeuble.L’entreprise spécialisée en rénovation énergétique, les ECO-Isolateurs Pro, en sous-traitance de l’entreprise générale Cabre, œuvre actuellement à la préparation des supports, à la réhabilitation des bétons et à la décontamination pour éliminer les couches de peintures existantes. Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix d’utiliser Sto-Décap Protect, un décapant qui agit en profondeur tout en étant très respectueux des applicateurs et de l’environnement.Une isolation thermique par l’extérieur sera en parallèle retenue sur les pignons et les fonds de loggias, de manière à améliorer la performance énergétique de la résidence. Les pignons seront isolés à l’aide du systèmeStoTherm Mineral 1, utilisant comme isolant des panneaux en laine de roche mono-densité ininflammable Sto-Panneau Minéral (λ de 0,036 W/m.K) pour garantir la bonne résistance au feu de ce bâtiment R+11. Les panneaux seront calés-chevillés et fixés mécaniquement par chevilles sur le support en béton. Le sous enduit hydraulique mince armé StoLevell Uni, produit de calage et de marouflage, sera appliqué directement sur les panneaux isolant.La finition sera ensuite assurée par un enduit grésé ignifugé StoSilco K 1,5, à base de résines micro-siloxanes en phase aqueuse, appliqué à la taloche, de couleur bleu ciel, toujours dans le respect des codes du Touquet. En fonds de balcons, pour éviter une emprise trop importante du complexe isolant et offrir un gain de place maximal, le système StoTherm Minéral 1 est remplacé par StoTherm Resol. Au lieu de la laine de roche, ce sont des panneaux rigides de mousse phénolique qui assurent l’isolation. La conductivité thermique λ certifiée par Acermi de ce matériau est de 0,022W/m.K, ce qui en fait l’isolant le plus performant du marché. On atteint la même résistance thermique avec une épaisseur d’isolant moins importante.Le même enduit de finition StoSilco K 1,5 sera également mis en œuvre pour le ravalement du reste des façades pour une homogénéité parfaite avec les parties traitées en ITE.Depuis mi-avril, l’entreprise générale Cabre, a également démarré la mise en œuvre des ossatures métalliques qui serviront à fixer le bardage StoVentec Glass. En juin, les panneaux du StoVentec Glass seront livrés et la grande partie du chantier sera entamée.
Il y a 3 ans et 352 jours

Nouveau coffrage en béton fibré Schöck Signo® : Qualité, durabilité et esthétique au cœur de la préfabrication

Grâce à une nouvelle formulation et à un tout nouveau process de fabrication, Schöck Signo® s’impose ainsi comme l’offre de coffrage la plus large du marché. Une combinaison inédite de bétons confère aux éléments de cette gamme une surface extérieure exceptionnellement lisse, sans bulles ni aspérités, pour un aspect impeccable. Cet atout esthétique se double de celui d’être hydrophobe, totalement étanche en raison de pores capillaires infinitésimaux, permettant d’atteindre une durabilité optimale, sans risques de détérioration dans le temps liés à l’humidité et garantissant l’enrobage nécessaire des aciers. Le procédé de fabrication intègre deux phases : la première relève du moulage de la face extérieure du Signo®, puis dans la continuité d’une seule et même coulée, la seconde consiste en un procédé d’extrusion qui octroie, au béton fibré hautement compacté des faces intérieures, une rugosité et des tenons favorisant l’adhérence au béton frais.Dédié à la réalisation d’éléments de construction en béton apparent comme les rives de prédalles, balcons, bandeaux, murs ou encore coffrages de poutre de rives, Schöck Signo® bénéficie d’un parement irréprochable qui séduira architectes, préfabricants et entreprises de construction.De nombreux avantagesEn béton fibré extrudé type C40/50, Schöck Signo® présente l’avantage d’une surface remarquablement lisse côté extérieur, gage d’une finition de haute qualité, et rugueuse à l’intérieur, ainsi que des tenons, pour une adhérence optimale au béton frais.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ML, il suffit de couper ces éléments de coffrage pour obtenir la dimension et l’angle souhaités, puis de les assembler en toute simplicité et en un temps record grâce aux clips de jonction droits et d’angles pour un alignement parfait. Les tenons dont ils sont pourvus côté intérieur créent alors une liaison mécanique linéique avec le béton frais.Efficace, rapide et sécure, cette solution clé en main, ne générant de facto aucun déchet sur chantier, s’érige comme alliée des professionnels en quête de méthodes de construction rationnelles, de délais de réalisation courts et d’optimisation de rentabilité, avec un résultat esthétique répondant pertinemment aux attentes des différents acteurs du bâtiment.Notons encore que Schöck Signo® peut être conçu sur mesure en fonction des besoins et des projets, avec un choix de hauteurs allant de 7 à 60 cm.Qu’il s’agisse d’ouvertures de portes, de fenêtres, d’escaliers, de paliers ou de balcons, Schöck Signo® apporte à chacune de ces configurations une solution idéale en créant un cadre parfait.Trois modèles pour de multiples applicationsSchöck Signo® type U-0Coffrage pour rives de dalles, prédalles et poutres. Le coffrage Signo® type U-0 s’utilise pour les rives de dalles, prédalles et poutres. Doté d’un chanfrein identique à celui d’une règle à coffrer, il assure une finition irréprochable.Schöck Signo® type U-1Coffrage pour réalisation de rives de balcon Signo® type U-1, également avec profil chanfreiné, dispose d’une languette d’étanchéité particulièrement efficace permettant d’obtenir une goutte d’eau parfaite et réglementaire en retirant le joint après coulage. Il se positionne facilement sur la table à coffrer pour réaliser les rives de balcons.Schöck Signo® type U-2Coffrage pour double murs et murs sandwich Signo® type U-2 est, quant à lui, muni de deux languettes d’étanchéité, pour traiter les côtés latéraux des prémurs, évitant tout passage de la laitance du béton.
Il y a 3 ans et 358 jours

Le nouveau siège social d’Orange révèle tout le potentiel du bambou MOSO®

Aucune parcelle architecturale du nouveau siège social d’Orange n’échappe aux solutions bambou de MOSO® International. Installées du sol au plafond en passant par les murs, la prééminence du bambou caractérise ce chantier d’envergure situé à Issy-les-Moulineaux. Idéalement placé dans la ville, le bâtiment est prêt à accueillir 3000 salariés de l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde. Ce projet aussi ambitieux que novateur est signé par l’agence VIGUIER, promu par Altarea Cogedim. Un bâtiment marqué par une identité architecturale forte mixant le minéral et le végétal Étendu sur 56 000 m², le nouveau siège d’Orange appelé « Bridge » peut difficilement passer inaperçu à Issy-les-Moulineaux. Son emplacement stratégique, à la fois proche du centre-ville, bien desservi par les transports et en bord de Seine offre une promesse de confort aux futurs occupants des lieux. Pour ce projet fortement symbolique, le cabinet d’architecture VIGUIER a tenu à sélectionner un faible nombre de matériaux afin d’aboutir à un ensemble harmonieux et cohérent entre l’architecture extérieure et intérieure. Le choix du bambou, du métal et du minéral a ainsi permis d’atteindre le résultat attendu, c’est-à-dire un ensemble unifié et clair. Le projet d’architecture d’intérieur a consisté à revêtir de bambou les zones largement ouvertes au public et aux événements, le rez-de-chaussée ou encore les lieux de passage. Découlant de ces zones prédéfinies qui constituent le cœur du projet, le cabinet a assuré une continuité du revêtement en bambou à travers les ascenseurs, leurs paliers, les sanitaires et les terrasses intérieures situées dans les étages. Dans la même logique, cette démarche a été déclinée sur les espaces paysagers extérieurs, c’est-à-dire sur la terrasse du toit, sur les balcons et le parvis. Un accompagnement sur-mesure opéré par un partenaire de confiance Le choix du matériau végétal ne s’est pas porté immédiatement sur le bambou, et ne devait concerner au départ que le parquet. L’architecte prônait initialement le chêne dont l’option semblait pertinente au vu du déploiement prévu sur des espaces larges, variés et particulièrement sollicités par les passages. Le promoteur investisseur était surtout soucieux de la pérennité que pouvait offrir le matériau choisi, considéré comme le point essentiel du projet. En premier lieu, le bambou a séduit par ses qualités techniques. Ce matériau remplissait toutes les contraintes en matière de résistance au poinçonnement, et il présentait de forts atouts en matière de durabilité et de flexibilité. Ainsi, sa souplesse autorisait toutes les audaces créatives. Il restait toutefois un dernier point à satisfaire : la tonalité du bambou devrait se rapprocher de celle du chêne. Soucieux de répondre à cette exigence esthétique, MOSO® a su faire preuve d’écoute et d’adaptabilité. La société a mobilisé les équipes de son site de production, situé en Chine, pour contretyper la teinte du revêtement sol jusqu’à l’obtention de la finition souhaitée. Convaincue, l’agence d’architecture décide alors de décliner le bambou non seulement sur les sols, mais également sur les murs et plafonds. Possibilités illimitées avec les solutions MOSO® Bambou Le bambou est un matériau flexible offrant des possibilités illimitées en termes d’application. Selon le mode de fabrication, il peut tout aussi bien être installé à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les architectes en charge du projet Bridge Pont d’Issy l’ont bien compris ; le matériau est décliné sous plusieurs formes, ajoutant dans chaque espace une touche naturelle, qualitative et chaleureuse. Des sols en bambou– intérieur et extérieur Au total, 8 600 m2 de sol BambooPlex sont installés à l’intérieur de l’édifice, dans des zones de passage et des marches d’escalier. Le sol BambooPlex, muni d’une couche d’usure en bambou Density® de 4,5 mm d’épaisseur, assure une résistance au trafic intense. MOSO® BambooPlex dispose d’une haute stabilité permettant également une installation sur sol chauffant. Enfin, il a été livré avec une certification FSC afin de répondre aux exigences environnementales du projet. En extérieur, 1 200 m2 de terrasse Bamboo X-treme® habillent le toit et les balcons, créant une continuité entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. MOSO® Bamboo X-treme® est une lame de terrasse combinant un thermo-traitement avec une compression à haute densité des lamelles de bambou. Grâce à ce procédé, la solution bénéficie de la plus haute durabilité. Elle est certifiée Classe 1 en termes de durabilité biologique (selon EN 350 / CEN/TS 15083-2, test de bois enterrés Classe 1 EN 350 / CEN/TS 15083-1) et une classe d’usage Classe 4 (selon EN 335). Panneaux, placages et carrelets en bambou L’auditorium est revêtu en extérieur et intérieur de placages en bambou et de rouleaux flexibles Flexbamboo s’adaptant parfaitement aux courbes de cet espace. Pour répondre aux exigences de performances acoustiques, le placage en bambou est appliqué sur des panneaux acoustiques. Les dossiers et tablettes des assises sont également recouverts de placage en bambou. Les carrelets MOSO® Bambou ornent les faux plafond et mur rideaux. Les industriels ont eux-mêmes opéré le travail de finition dans le même esprit que la réalisation du parquet, à partir des solutions MOSO® fournies à l’état brut. Ainsi, les teintes ont subi la variation de couleurs attendue à chaque itération. Les panneaux massifs MOSO® Bambou permettent de créer d’élégantes mains courantes, portes et huisseries. Les 3 atouts majeurs des produits MOSO® Bambou La dureté favorise la pérennité des revêtements Les produits MOSO® Bambou offrent de nombreux avantages, tels qu’une dureté exceptionnelle, grâce à un procédé de compression à haute densité des lamelles de bambou.  Celui-ci permet d’obtenir une résistance Brinell supérieure à 9.5kg/mm2 selon la norme EN1534 pour les solutions Density® et Bamboo X-treme®. Les solutions sont déclinables sans fin Les produits MOSO® Bambou se démarquent également par leur stabilité dimensionnelle considérable avec des coefficients de dilatation très faibles, comparés à toutes les essences de bois. Ils sont ainsi tout à fait adaptés à des environnements à fortes contraintes et à fort trafic. Il répond à de nombreuses applications, telles que les sols, murs, extérieurs couverts, bardage…. Le bambou possède des caractéristiques mécaniques proches des bois tropicaux, ce qui favorise sa dureté et sa résistance, y compris au feu. La durabilité en faveur des enjeux environnementaux Le bambou MOSO® est un matériau durable. Ce n’est pas un bois, mais une graminée. Cette plante présente la croissance la plus rapide au monde, pouvant aller jusqu’à 1 mètre par jour. Grâce à son système de rhizomes permettant un renouvellement des cannes de bambou très élevé, sa production n’occasionne pas de déforestation. Cet aspect essentiel participe à réduire l’impact environnemental. Les produits MOSO® Bambou permettent d’obtenir de nombreux crédits de différents écolabels comme HQE, BREEAM et LEED. L’analyse du cycle de vie des produits MOSO® Bambou, réalisée de manière indépendante par l’Université de Delft aux Pays-Bas, démontre l’empreinte carbone neutre des produits MOSO®. Plus récemment, MOSO® offre la possibilité de calculer les émissions carbone retenues dans un projet selon les produits employés. L’étroite collaboration avec MOSO® International a permis de répondre aux attentes techniques et esthétiques de ce projet architectural ambitieux. La présence du bambou a finalement donné du contraste à la tonalité blanche de l’architecture et a apporté une note chaleureuse à l’ensemble. Détails du projet Orange – Siège social Lieu : Issy-les-Moulineaux (92) Architecte : Agence VIGUIER Promoteur investisseur : Altarea Cogedim. Applications en bambou : 8600m2 sol BambooPlex Density® Naturel, certifié FSC installation sur sol chauffant (produit sur-mesure conçu pour le projet) ; Installateur : INTERSOL 3000m2 placages fins vertical pour panneaux acoustiques ; Industriel : Topakoustic ; Installateur : BOISTECH 80m3 carrelets vertical (section 20X55mm) pour plafonds acoustiques ; Industriel : Laudescher Installateur : CERTAC 20m3 carrelets Bamboo N-Finity pour murs rideaux ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) — Panneaux massifs (Vertical Caramel) et mains courantes et portes ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) — Placage fin (Vertical Caramel) pour portes ; Industriel et installateur : BOISTECH 1200m2 Terrasse Bamboo X-treme® (toit terrasse) ; Installateur : SPORTS ET PAYSAGES Légende photo : Daniel Osso et MOSO® Bambou  À propos de Moso Avec une expérience de plus de 20 ans, MOSO® international est le pionnier des solutions innovatrices en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur et le seul producteur de bambou à intervenir mondialement. Basé aux Pays-Bas, MOSO® international possède des bureaux en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, en Chine, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis et compte 75 collaborateurs au total. www.moso-bamboo.com/fr/
Il y a 3 ans et 363 jours

Menuiseries aluminium grandes dimensions pour hôtel trois étoiles

L’Eden Spa, un nouvel hôtel trois étoiles de 56 chambres a ouvert ses portes à Honfleur. SV Miroiterie, entreprise de pose et adhérent du Réseau de fabricants Solutions Pro Sapa, a travaillé en étroite collaboration avec Sapa pour dimensionner et fabriquer les menuiseries aluminium qui habillent les parties techniques du projet : la véranda XXL de l’espace bien-être, la façade monumentale du hall d’accueil et les balcons filants des neuf chambres haut de gamme. La fabrication et la pose se sont achevées en deux mois, de décembre 2020 à janvier 2021. Le chantier global a nécessité deux ans de travaux. Les équipes support Sapa se sont appuyées sur le logiciel Sapa Logic Plus afin de calculer au plus juste les performances des éléments de menuiseries complexes. Pour la véranda EDEN+, l’enjeu résidait dans la rigidité des profilés de la verrière. Ils ont été renforcés par des aciers pour supporter les grandes portées de 6 m ainsi que le poids des remplissages et des éventuelles chutes de neige. Côté mur-rideau NRGY 62, c’est sa robustesse qui devait être optimisée par rapport à la grande hauteur de 5,50 m entre les appuis et aux efforts générés par les vents côtiers. Le tout en conservant des masses aluminium réduites (62 mm) comme souhaité par l’agence DHD Architectes. Une fois validées, les solutions Sapa ont été développées en objet BIM. Le Bim Manager de DHD Architectes a collecté l’ensemble des éléments du projet pour les intégrer à la maquette numérique globale.  L’établissement bénéficie d’une piscine couverte abritée sous une véranda EDEN+ à chevrons tubulaires de près de 100 m2. Ces dimensions XXL, L. 15 x l. 6,40 x h. 3 m, ont requis un soin particulier, de la phase de conception à la mise en œuvre sur chantier à l’aide d’un camion bras de grue. La véranda EDEN+ affiche des performances optimales pour permettre aux clients de se relaxer : un Uw de 1,35 pour la thermique (TLw = 59 % et Sw = 28 %) et une absorption acoustique de 34 dB. Ces performances contribuent également à la maîtrise du budget énergétique. Les profilés possèdent le label de qualité Qualimarine®, convenant particulièrement à cet environnement chloré.  Au rez-de-chaussée, le hall d’entrée jouit d’une lumière naturelle généreuse. Son mur-rideau NRGY 62 s’élève à 5,50 m sur un angle de façade. Ses lignes verticales et asymétriques dynamisent l’enveloppe, et retranscrivent à l’identique le dessin originel de l’agence d’architecture DHD Architectes.  Les neuf chambres, trois par étage, offrent une vue panoramique sur le Pont de Normandie. Elles s’équipent de châssis fixes et ouvrants PERFORMANCE 70 FP installés en bandes filantes, L. 5,15 x H. 2,53 m, soit une longueur totale de 16 m par niveau. Leur trame d’1,15 m est semblable à celle du mur-rideau pour une harmonie d’ensemble. Cette gamme de menuiseries a été développée suivant un concept évolutif, qui permet d’adapter aisément l’isolation thermique aux besoins spécifiques du projet. Pour garantir un maximum de confort aux clients, été comme hiver, Sapa et SV Miroiterie ont prescrit des solutions qui atteignent un Uw de 1.16 /m2K. La performance acoustique était également un enjeu important pour la maîtrise d’ouvrage SA Loisirs Soleil. Les 42 dB obtenus sont gages de quiétude et permettent de dormir et travailler en toute sérénité.  Maître d’ouvrage  : SAS Loisirs Soleil Maître d’œuvre  : GCI Construction Architecte  : DHD Architectes  
Il y a 4 ans et 2 jours

A Vichy et Saintes-Foy-lès-Lyon, deux incendies se propagent par la façade

SINISTRES. Le risque de propagation d'incendies par les façades et les balcons est toujours présent, comme le rappellent deux incendies récents, n'ayant heureusement fait aucune victime grave.
Il y a 4 ans et 6 jours

Effondrements de balcons : des moyens de prévention existent

ANALYSE. Quelles sont les raisons pour lesquelles un balcon s'effondre ? Quels sont les meilleurs moyens de prévention contre ce danger ? Jean-Pierre Thomas, expert chez Eurisk et auteur d'un rapport sur le sujet, en a dit plus lors d'un webinaire organisé par l'Agence qualité construction.
Il y a 4 ans et 8 jours

Début du gros œuvre de l'immeuble résidentiel "Link" au sein du programme "Les Jetées" à Huningue (68)

Une portée urbaine uniqueAux frontières de la France, de l’Allemagne et de la Suisse, aux portes de Weil-Am-Rhein et de Bâle, c’est en bordure de Rhin que le projet « Les Jetées », porté par Constructa, ambitionne de faire rayonner la ville de Huningue. Pour créer un véritable quartier fluvial, emblématique, carrefour des trois pays, « Les Jetées » ouvre la ville sur le Rhin en prolongeant le centre-ville jusqu’aux berges.Conscient de l’opportunité de ce site, le groupement d’architectes dont fait partie Triptyque porte un projet ambitieux, pour faire de ce nouveau quartier un lieu de vie unique, privilégié, au plus près du Rhin où l’on trouvera de nombreux logements au points de vues exceptionnelles, des commerces, des bureaux et des espaces de loisirs.Le bâtiment résidentiel Link, conçu par l’agence, vient former place avec ce futur ensemble urbain pour dévoiler un nouveau quartier aux lignes souples, à l’ambition paysagère respectueuse de l’environnement, le tout dans un esprit fédérateur en bordure de fleuve. Il comportera des commerces en rez-de-chaussée, faisant office de prolongement linéaire du centre-ville commerçant et reliant la passerelle à la place Abbatucci.Parti pris architectural« L’écriture architecturale et paysagère du projet global a été guidée par trois ambitions : ouvrir Huningue sur le fleuve en créant une nouvelle relation avec l’eau, mettre la ville dans l’agglomération bâloise avec un projet phare et offrir aux Huninguois un nouveau lieu de vie exceptionnel, au cœur du réseau vert. Chaque bâtiment, tout en affirmant sa singularité, contribue à la réalisation de ce projet de ville. » Olivier Raffaëlli, Associé-Fondateur de Triptyque ArchitectureAujourd’hui les travaux de l’immeuble résidentiel Link ont démarré, ce bâtiment nouvelle génération d’une surface totale de 4.000 m2 sur 5 niveaux offre des logements spacieux reposant sur des espaces innovants et de haut standing, prévus pour être cédés en accession libre. Les quatre premiers niveaux de l’ensemble forment un corps central entouré de débords de dalles, tandis que le R+5 vient couronner le bâtiment, en créant un attique.Les volumes dessinés par l’agence sont généreux, dépassant les standards classiques. Alliés à d’importantes hauteurs sous plafond de 2m70, ils viennent appuyer l’écriture moderne de cette résidence de haut standing. Longeant le parc et le fleuve, l’immeuble propose 44 logements répartis sur des halls offrant des accès privatifs par ascenseur. La plupart des appartements sont traversants : l’apport en lumière est généreux, notamment grâce à la façade Est totalement vitrée, dévoilant une vue sur le Rhin. Grâce à l’exosquelette, chaque appartement bénéficie d’un large balcon privatif.« Apporter de la lumière et démultiplier les espaces extérieurs était un pré-requis dans la conception, ce postulat résonne d’autant plus aujourd’hui. »Guillaume Sibaud, Associé-Fondateur de Triptyque ArchitectureLe bâtiment se veut clair et transparent, les architectes ont ainsi fait le choix d’utiliser du béton gris clair pour la grille des poteaux structurels obliques et des débords de dalles. Les façades Est, l’angle Nord-Ouest et l’angle Sud-Ouest largement vitrés sont pour leur part composés de menuiseries toute hauteur en aluminium laqué blanc. Enfin, les séparatifs de balcons ont été conçus en verre translucides, matériau également utilisé sur une partie des façades.Une ambition environnementale et socialeLe bâtiment de logements et l’hôtel imaginés par Triptyque prennent part à un projet d’envergure, tant environnemental que social. L’ambition paysagère est d’inscrire ce nouveau quartier dans la stratégie 3Land, menée par l’Eurodistrict Trinational de Bâle, qui prévoit la création d’une trame verte reliant le centre de Bâle à Huningue. Les cœurs d’îlots mêleront terre et eau, permettant une dissolution des bâtiments avec le fleuve.
Il y a 4 ans et 13 jours

Pas d'enquête complémentaire sur un défaut d'entretien du balcon effondré à Angers

Cette demande avait été formulée auprès de la chambre de l'instruction par les avocats de deux des cinq mis en examen et par ceux des victimes et de leurs familles. Tous estimaient que les expertises et l'enquête des deux juges d'instruction d'Angers avaient trop vite écarté l'hypothèse d'un défaut d'entretien des balcons et réclamaient des investigations en ce sens.Un des jeunes blessés dans l'accident, qui avait lui-même été locataire de l'appartement où s'est déroulé le drame, avait signalé que ce balcon bougeait, quelques mois avant le drame.Dans leur décision, les juges expliquent que les défauts de construction relevés par les expertises n'étaient pas détectables, même par des professionnels, et qu'il n'est ainsi pas certain que la mesure du danger aurait été prise, avec des mesures adaptées.Sauf pourvoi en cassation, cette décision clôt l'enquête qui n'attend plus que l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel pour homicides et blessures involontaires.Cinq personnes sont mises en examen dans cette affaire: l'architecte Frédéric Rolland, le dirigeant de l'entreprise de maçonnerie Patrick Bonnel et deux salariés de son entreprise (un conducteur de travaux et un chef de chantier), ainsi que le chargé d'affaire de l'Apave, l'organisme de contrôle de construction et des installations.Le parquet a requis en mars le renvoi en correctionnelle des cinq protagonistes pour homicides et blessures involontaires.Le soir du 15 octobre 2016, une trentaine de jeunes participaient à une pendaison de crémaillère dans un appartement situé au troisième étage d'un immeuble du centre d'Angers. Alors que dix-huit d'entre eux se trouvaient sur le balcon, celui-ci s'était subitement décroché entraînant dans sa chute les balcons des étages inférieurs.Les expertises menées sur cet immeuble résidentiel construit en 1996 et 1997 ont montré d'importants défauts de construction et de ferraillage des balcons.
Il y a 4 ans et 13 jours

Un rapport pointe les parties sensibles des balcons

La DHUP et (AQC) ont mené une enquête autour des points sensibles des balcons suite au drame d’Angers en 2016. Les infiltrations ressortent comme le premier défaut.
Il y a 4 ans et 26 jours

La Tour Opale à Genève, dernier projet livré par Lacaton & Vassal, Pritzker 2021

Appartements traversants ou à double orientation, baies vitrées coulissantes du sol au plafond, prolongement des logements par des jardins d'hiver et des balcons, rideaux thermiques : à Chêne-Bourg, dans la banlieue de Genève, les lauréats du Pritzker 2021, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont développé tout leur vocabulaire […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 26 jours

Un passage commerçant pour valoriser le patrimoine architectural dijonnais, par Chapman Taylor

Appartements traversants ou à double orientation, baies vitrées coulissantes du sol au plafond, prolongement des logements par des jardins d'hiver et des balcons, rideaux thermiques : à Chêne-Bourg, dans la banlieue de Genève, les lauréats du Pritzker 2021, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont développé tout leur vocabulaire […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 27 jours

À Lisieux, le Palais de Justice s'installe dans une ancienne filature, grâce à Leonard & Weissmann

Appartements traversants ou à double orientation, baies vitrées coulissantes du sol au plafond, prolongement des logements par des jardins d'hiver et des balcons, rideaux thermiques : à Chêne-Bourg, dans la banlieue de Genève, les lauréats du Pritzker 2021, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont développé tout leur vocabulaire […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 30 jours

Une isolation extérieure au triple bénéfice pour une résidence à Montrouge

Les 48 familles locataires de la résidence de la Vanne, à Montrouge (Hauts-de-Seine), apprécient la nouvelle image de leur immeuble ainsi que le confort apporté par les travaux réalisés en 2019. Cet immeuble de neuf étages situé au 46 ter rue de la Vanne a été construit au tournant de la décennie 1970. Après une consultation des habitants en 2017, CDC Habitat Social lance un projet global de rénovation énergétique du bâtiment : l'isolation complète des façades, l'isolation de la toiture terrasse, l'installation d'un système performant de ventilation mécanique contrôlée (VMC), le remplacement de la ventilation des parties communes en tirage naturel par un dispositif sous asservissement et le remplacement des fenêtres et portes-fenêtres, ainsi que la rénovation des parties communes et l'aménagement des espaces extérieurs.Objectif label BBC Effinergie rénovationAvant travaux, la consommation énergétique du bâtiment calculée par le bureau d'études thermiques ATPS est de 212 kWh/m².an. « Notre objectif est d'atteindre après travaux le niveau de performance du label BBC Effinergie rénovation, soit une consommation d'énergie primaire de 104 kWh/m².an », avance Raphaël Athané, responsable de programmes au sein de Grand Paris Habitat, GIE maîtrise d'ouvrage de CDC Habitat.Pour les façades, c'est l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) qui s'impose comme la solution la plus efficace pour atteindre cet objectif ambitieux puisqu'elle constitue une véritable enveloppe du bâtiment. En outre, elle présente l'avantage de ne pas réduire la surface habitable et d'être mise en œuvre sans entrer dans les logements. « Ce bâtiment du début des années 1970 se prêtait bien à une telle réhabilitation thermique, observe Raphaël Athané. Sa forme parallélépipédique sans décrochements, compacte, était particulièrement adaptée à une isolation par l'extérieur ».Isolant incombustibleMais l'incendie de la tour Grenfell reste dans toutes les mémoires. Survenu en juin 2017 dans un immeuble de logements sociaux de 24 étages à Londres, il a fait près de 80 morts. Le feu serait parti d'un studio du quatrième étage et se serait propagé par une fenêtre ouverte vers les étages supérieurs par le bardage et un isolant inflammable posés lors d'une récente rénovation.Depuis ce drame, la réglementation est plus exigeante, demandant dans certains cas de vérifier la masse combustible mobilisable en cas d'incendie. Aussi les professionnels se montrent-ils prudents dans le choix des isolants.Pour la résidence de la Vanne, le maître d'œuvre Eric Roumilhac choisit la sécurité en prescrivant sur l'ensemble de la façade la mise en œuvre d'un système d'isolation extérieure avec isolant incombustible constitué de panneaux de laine de roche. « Avec une épaisseur de 160 mm de laine de roche, nous améliorons même grandement le niveau de sécurité de l'existant vis-à-vis du risque de propagation d'un incendie par la façade car les portes-fenêtres superposées sont ici très proches et ne sont pas séparées par des dalles de balcons », argumente Eric Roumilhac.Préparation du supportSuite à l'appel d'offres, c'est la société Isovéo qui est sélectionnée pour réaliser les travaux d'isolation de façade. Créée en 2014 par Adam Saadana, cette jeune entreprise en pleine croissance compte aujourd'hui une quinzaine de salariés et réalise des chantiers de ravalement et d'ITE dans toute l'Île de France.Six compagnons œuvreront en 2019 sur le chantier pendant huit mois, en se coordonnant avec l'entreprise chargée du remplacement des menuiseries, pour venir à bout des quelque 1 400 m² d'ITE. « Les façades d'origine en béton ne présentent aucune pathologie particulière, constate le dirigeant de l'entreprise, si ce n'est un encrassement naturel dû à la pollution et aux intempéries. »Une fois les trois nacelles installées sur la façade, les compagnons réalisent un sondage général et le piochage des quelques parties de béton non adhérentes (cloquage/ parties soufflées). Après un lavage de toute la surface avec ajout d'un décontaminant anticryptogamique, les fers apparents sont dérouillés et passivés par l'application d'un anti rouille puis les éclats de béton réparés. La pose de l'ITE peut alors commencer.Une façade lissée« Sur ce premier gros chantier que nous réalisions avec des produits Sto, un conseiller technique s'est rendu sur le site pour réaliser la préconisation technique, se souvient Adam Saadana. Il nous a guidés dans le choix des produits et nous a apporté des conseils de mise en œuvre ». Les panneaux de laine de roche de 160 mm d'épaisseur sont calés et chevillés sur le support. Les nez de dalles saillants du bâtiment d'origine, sources de ponts thermiques, sont enveloppés dans l'isolant. Les compagnons doivent ainsi jouer avec les différences d'épaisseurs pour lisser la façade dont l'aspect se trouve modernisé. Quant aux encadrements de fenêtres, ils sont isolés avec 40 mm de laine de roche.Une couche de base armée d'un treillis d'armature en fibre de verre est ensuite posée sur l'isolant. Il s'agit du même mortier-colle (StoLevell Uni) qui a servi à coller celui-ci sur la façade.Enfin, l'enduit de parement Stolit K taloché d'aspect mat vient assurer la finition du système d'ITE. Il a été choisi dans une teinte lumineuse : un blanc légèrement teinté de gris (RAL 9001).Les appuis de fenêtre sont habillés de tôle d'aluminium 20/10e prélaqué formant goutte d'eau, comme les couvertines des acrotères.L'objectif de performance thermique est atteint et même dépassé puisque la consommation énergétique est désormais de 101 kWhep/m².an. Et la résidence a gagné une image modernisée.Fiche technique Type de bâtiment : isolation par l'extérieur d'un immeuble de logementsLocalisation : 46 ter rue de la Vanne, 92120 MontrougeSurface de façade traitée : 1 400 m² Maître d'ouvrage : CDC Habitat Social – GIE Grand Paris HabitatArchitecte : David GoiMaître d'œuvre d'exécution : Eric Roumilhac, économiste de la constructionEntreprise applicatrice : IsoveoDate de livraison : 2020Solutions utilisées : ITE StoTherm Minéral avec isolant laine de roche et enduit de finition Stolit K 1,5
Il y a 4 ans et 50 jours

Alphi : La TopTable au balcon

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La TopDalle d’Alphi est particulièrement adaptée pour la réalisation de balcons coulés en place. [©Alphi/Eric Perret] Haute-Savoie. Animées par les mêmes valeurs et la même volonté d’améliorer les conditions de travail des compagnons sur les chantiers. Alphi et Bovagne Frères collaborent depuis plus de 10 ans en Haute-Savoie.  Ainsi, l’entreprise de gros œuvre a fait le choix du système de coffrage TopDalle, dès sa conception par Alphi. Les atouts de cet outil en termes de sécurité, d’ergonomie et de productivité ont conquis l’entreprise, qui dispose aujourd’hui de plus de 10 000 m² de TopDalle pour gérer la réalisation de ses planchers coulés en place.  Bovagne Frères a aussi sollicité Alphi sur la problématique récurrente du coffrage de balcons. Un point sensible sur les chantiers, sachant qu’aucune solution traditionnelle ne permet de coffrer ces éléments en toute sécurité. La TopTable répond désormais à ce besoin. Cette nouvelle table-balcon a été testée et perfectionnée en collaboration avec l’entreprise, pour aboutir à un produit optimal, en termes de modularité, de poids et de conditionnement. Une dizaine de chantiers gérés par Bovagne Frères ont ainsi été réalisés avec cette table de coffrage sur le bassin d’Annemasse et dans le Pays de Gex. La TopTable est actuellement utilisée sur les chantiers du Clos de La Bergerie,  à Cessy (01), de Cédrus, à Annemasse (74), des Prémices, à la Roche-sur-Foron (74) ou encore de l’Arborescence, à Veigy-Foncenex (74). « Nous sommes très satisfaits de la table de coffrage Alphi,  qui nous assure un gain de temps considérable pour la réalisation des chantiers. Et permet surtout à nos coffreurs de travailler en sécurité », concluent Nicolas Bovagne, directeur général, et François Marelli, directeur de travaux, au sein de l’entreprise Bovagne Frères. Cet article est à retrouve dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 78 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, architectes du bien-être bon marché, lauréats du Pritzker

"Leur travail, qui répond aux urgences climatiques et écologiques de notre temps autant qu'à ses urgences sociales, en particulier dans le domaine du logement urbain, redonne de la vigueur aux espoirs et aux rêves modernistes d'amélioration de la vie du plus grand nombre", a estimé le jury de ce prix fondé en 1979, doté de 100.000 dollars de récompense."Ils y parviennent grâce à un sens aigu de l'espace et des matériaux qui engendre une architecture aussi solide dans ses formes que dans ses convictions, aussi transparente dans son esthétique que dans son éthique", a ajouté le jury dans un communiqué.Le duo d'architectes parisiens, déjà récompensé en France par le Grand Prix national d'architecture en 2008, s'est fait connaître avec la "maison Latapie", maison individuelle réalisée en 1993 pour une famille de deux enfants, dans une rue banale de Floirac, tout près de Bordeaux, devenue emblématique d'un logement à la fois spacieux, autonome et bon marché.Loin du traditionnel pavillon de banlieue, l'arrière de la maison a des allures de hangar: des panneaux de polycarbonate - escamotables et transparents - baignent le logement de lumière naturelle, agrandissant les espaces communs intérieurs et facilitant la maîtrise du climat.C'est avec ce projet qu'ils appliquèrent pour la première fois les technologies de serre à l'installation d'un jardin d'hiver de 60 m2, qui devait devenir l'espace le plus utilisé de la maison.Le couple - ils se sont connus à l'école d'architecture de Bordeaux, dont ils sont sortis en 1980 - est aussi récompensé pour avoir "redéfini la profession d'architecte", en privilégiant la transformation et l'amélioration de logements existants en milieu urbain, au détriment du neuf."Arrêter de démolir"Là où d'autres rêvent de faire table rase, dynamitent des grands ensembles jugés vétustes, eux voudraient convaincre d'"arrêter de démolir", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vassal, 67 ans."C'est tellement violent, tellement affreux d'habiter quelque part depuis 10 ans et soudain de voir disparaître un logement dans lequel un ami, un voisin a existé", dit-il. "Alors qu'on peut garder les gens-là, et à partir de l'existant, produire des logements que le standard est incapable de produire au même niveau de qualité - en dépensant deux fois moins d'argent."Un principe que le duo a appliqué en 2011 à la Tour Bois Le Prêtre, ensemble de quelque 100 logements construit au début des années 1960, dans le 17e arrondissement de Paris.En collaboration avec Frédéric Druot, Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton augmentèrent la superficie et améliorèrent le confort des appartements en retirant la façade de béton d'origine et en ajoutant extensions chauffées, jardins d'hiver et balcons bioclimatiques.Fini les petites fenêtres éclairant timidement des pièces étriquées, les locataires - présents durant les travaux - bénéficiaient d'espaces agrandis et modulables, avec grandes baies vitrées et vue sur la ville. Un travail qu'ils reprendront à plus grande échelle à la Cité du Grand Parc de Bordeaux. Face aux promoteurs qui visent à capitaliser sur la flambée des prix du mètre carré, "on essaie de défendre cette idée que l'espace est aussi un facteur de qualité de vie, de paix sociale à l'intérieur des familles ou avec ses voisins", explique Anne Lacaton, 65 ans.La pandémie est venue conforter leur démarche, disent-ils. "L'année passée a montré notre extrême fragilité", dit-elle, "ça encourage à se dire que l'espace doit être beaucoup plus accueillant". Pritzker plus fémininCette idée d'agrandir l'espace pour gagner en liberté et bien-être, les deux architectes, qui ont créé leur cabinet en 1987, ne l'appliquent pas qu'aux logements. Elle vaut aussi pour leurs projets dédiés à l'enseignement - comme l’École nationale d'architecture de Nantes, réalisée en 2009 - ou à l'art.Dans ce domaine, leur réalisation phare est la rénovation du Palais de Tokyo, achevée en 2012, qui aura transformé le musée parisien érigé pour l'Exposition universelle de 1937 en immense Centre d'art contemporain.Là aussi, il s'agissait d'agrandir considérablement l'espace accessible aux visiteurs. Et de donner plus de liberté aux artistes et aux conservateurs, délaissant les murs blancs typiques des musées d'art contemporain pour de grands espaces inachevés, où tout le décor peut être inventé. Avec Anne Lacaton, le jury du Pritzker inscrit une sixième femme à un palmarès longtemps exclusivement masculin.L'anglo-irakienne Zaha Hadid a été la première lauréate en 2004, suivie par la Japonaise Kazuyo Sejima, co-lauréate en 2010, l'Espagnole Carme Pigem, co-lauréate en 2017, et les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020.Les précédents lauréats français du Pritzker sont Jean Nouvel, en 2008, et Christian de Portzamparc, en 1994.
Il y a 4 ans et 81 jours

Bien choisir son mobilier de jardin

Pendant l’été, votre jardin devient une espace pour se détendre, dîner ou se divertir pour toute la famille. Et, tout comme votre maison, votre jardin a un rôle qui lui est propre, il est donc important de choisir des meubles qui conviennent à cette espace. Quels mobiliers de jardin choisir pour votre balcon ? Vivre dans le centre-ville, avec tous ses avantages, signifie souvent faire des compromis sur votre espace extérieur. Cependant, si vous avez la chance de vivre dans un appartement avec balcon ou terrasse, il est important d’en profiter au maximum. Les meubles de jardin pliables sont une bonne alternative pour compléter le design. Un ensemble de table et de chaises en métal pour deux conviendra même au plus petit des balcons, tandis qu’un ensemble de salle à manger d’extérieur où les chaises peuvent être emboîtées sous la table est un bon investissement pour une plus grande terrasse sur le toit. S’il n’y a pas de place pour une table à manger et des chaises, un fauteuil confortable associé à une table d’appoint est indispensable. Avec des balcons plus petits ou des terrasses sur le toit, ce sont les accessoires qui le font passer à un autre niveau. Pour vous procurer un mobilier de jardin pas cher mais de bonne qualité Brico Privé est la solution. Malgré son bas prix, Brico Privé propose un large choix de mobilier de jardin de qualité haut de gamme, de grandes marques reconnues, accessible à prix discount grâce à des ventes privées et déstockages. Comment aménager un petit jardin en terrasse ? Les maisons victoriennes avec terrasse sont très intéressantes, mais malheureusement, on ne peut pas en dire autant de leurs jardins. L’allée latérale étroite qui longe la maison est souvent sombre et négligée. La cour arrière est souvent en pavée, manquant de verdure et dominée par les bâtiments voisins. Les jardins en terrasse ont tellement de potentiel et demandent les bons meubles et accessoires pour les transformer et tout ce dont vous avez besoin est un peu d’imagination et des mobiliers de jardin pas cher pour les rendre plus intéressants. Choisir des meubles pour un jardin pour votre manoir Une maison plus grande signifie souvent un plus grand jardin à meubler. Cependant, vous ne voulez pas que les meubles que vous choisissez se perdent dans un vaste espace. Pour le patio à côté de la maison, une grande table à manger extérieure avec des chaises confortables est essentielle. Parfois, vous pouvez mettre même deux tables bout à bout pour en créer une encore plus grande afin de pouvoir accueillir tout le monde autour d’elle. Pour la grande étendue de pelouse qui s’étend au-delà, vous aurez besoin d’un canapé extérieur, d’une table basse et de fauteuils pour vous détendre. Essayez d’inclure quelques chaises d’extérieur légères qui peuvent être facilement déplacées à l’ombre s’il fait trop chaud. Et en parlant de chaud, si votre jardin est équipé d’une piscine, vous aurez certainement besoin de transats et de parasols. Un autre bon endroit pour placer un canapé vraiment confortable est sous un grand arbre feuillu. Vous voudrez certainement passer beaucoup de temps dans cette partie du jardin, soit pour rechercher un peu de fraîcheur durant les temps chaud, soit pour se mettre à l’abri de la pluie. Un mobilier de jardin pas cher mais bien conçu et de haute qualité est un investissement, alors choisissez des meubles qui défieront les tendances, résisteront à toutes sortes de conditions météorologiques et continueront à offrir du confort saison après saison.
Il y a 4 ans et 86 jours

Les travaux d'Hercule démarrent au Grand Palais pour rétablir la lumière et l'espace

L'ensemble classé monument historique, formé de trois bâtiments construits pour l'exposition universelle de 1900, rouvrira partiellement au printemps 2024 (pour la nef et les galeries attenantes) et complètement au printemps 2025.Décidé il y a dix ans en raison de profondes dégradations, le chantier a été révisé fin 2020 pour un concept "plus sobre et écologique", à la requête du ministère de la Culture.Abattage de murs et cloisons, sécurité incendie, accessibilité, restauration des toitures engagée depuis 2016 (20.000 m² sur 35.000 m²), climatisation, nouveaux parcours... tout cela doit être fait avec une enveloppe approuvée en 2016: 466 millions d'euros financés par des subventions, un emprunt et du mécénat.Le Grand Palais, c'est 72.000 m², un km de circonférence, 200.000 tonnes de pierre, plus de fer que pour la tour Eiffel, 280 tonnes de verre...Parmi les plus coûteux travaux d'Hercule du plan initial, l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef a été abandonnée. "Il y avait des risques très forts en creusant dans une zone inondable. Le projet précédent cassait beaucoup de choses. En maintenant l'existant, on pouvait garder la même surface", explique Emmanuel Marcovitch, directeur-général délégué de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, affectataire de l'ensemble des bâtiments.Un "Grand Palais éphémère" est édifié par l'architecte Jean-Michel Wilmotte au Champ de Mars, jusqu'à ce que la nef puisse accueillir en 2024 des épreuves des Jeux olympiques, foires et défilés sous la plus grande verrière d'Europe aux élégantes armatures vert réséda.Pour les expositions au Palais d'Antin qui abrite depuis 1937 le Palais de la Découverte, une autre structure éphémère, "les Etincelles", va ouvrir dans le XVe arrondissement.Retrouver une "architecture de lumière"Symbole d'un compartimentage aussi absurde que rudimentaire, une chaîne de vélo verrouillait encore récemment une porte oubliée, séparant les galeries nationales du Grand Palais des espaces du Palais de la découverte, établissement public dépendant d'Universcience. "On pourrait exposer cette vieille chaîne en souvenir", plaisante l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la RMN-Grand Palais depuis 2019.Les deux entités muséales subsisteront mais "une plus grande porosité sera établie entre arts et sciences, et leurs publics respectifs", espère François Quéré, directeur-général délégué adjoint d'Universcience.Un espace libre de 5.000 m² reliera Champs-Elysées et bords de Seine: une entrée unique permettra au visiteur de déambuler gratuitement, profitant d'évènements culturels sans acheter de billet."On va enlever tout ce qui n'est pas intéressant. Ce bâtiment avait été cloisonné avec, dans les années 1960, jusqu'à seize occupants" qui y avaient des bureaux, souligne Chris Dercon.Le projet permettra aussi de retrouver son "architecture de lumière", ajoute-t-il.Désignant au journaliste de l'AFP venu sur place les voûtes du palais d'Antin, Christelle Linck, responsable de la communication d'Universcience, montre les usures du temps: "elles sont sous filet, des éléments de maçonnerie tombent. Les parements sont tachés. L'eau s'infiltre par les verrières".Partout, des espaces d'expositions vont être regagnés. Une Galerie des enfants, ludique, sera aménagée sous la Rotonde d'Antin, à l'emplacement de l'ancien manège à chevaux.Autour de la nef, ce sont 3.700 m² de balcons restaurés qui seront rendus au public. Et une dalle thermique et des filtres sous la verrière vont éviter le froid et le chaud excessifs.Une capacité d'accueil augmentée de 60%, grâce à l'aménagement d'issues de secours, c'est ce que gagnera la nef de 13.500 m²: 9.000 personnes pourront s'y croiser contre 5.600 avant la pandémie. Une nécessité en prévision de l'affluence pour les JO de 2024.A l'extérieur aussi, le Grand Palais a engagé son lifting. Les jardins aux abords seront réaménagés. Alors que des statues avaient disparu, volées, et que d'autres tombaient en morceaux au risque de blesser des passants, l'ensemble, sous un filet depuis 2018, sera restauré. Il sera fait appel à des créateurs contemporains pour restaurer celles manquantes.Chris Dercon: rétablir la lumière et l'espace au Grand PalaisLe projet de rénovation du Grand Palais a pour but de pousser les murs intérieurs et de rétablir lumière et espace, souligne l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais depuis 2019.Q: Un bâtiment de 120 ans va être rénové. Sera-ce une transformation audacieuse ou une rénovation-mise aux normes classique ?R: On ne va rien réinventer. Tout était là mais il faut tout redécouvrir. Le Grand Palais, c'est un îlot, un quartier... Est-ce qu'il fallait jeter toutes les interventions du passé? Pas du tout! A nous de trouver les moments intéressants, décisifs, à garder.Cloisonné, compartimenté, ce grand palais était de plus en plus petit, c'était devenu une black box !On a suivi son voyage pendant tout le XXe siècle. Ca a été aussi un travail d'archéologie. Parfois des objets de 3 ou 4 centimètres nous ont amenés à dire: non, là il faut trouver d'autres solutions !Pendant le premier confinement, j'ai eu le temps de l'explorer, jour et nuit. On a redécouvert des choses magnifiques, des couches de couleurs disparues, d'anciens graffitis, par exemple un du désigner Jean-Charles de Castelbajac.Certains lieux étaient perdus, espaces mal aimés, parfois introuvables, souvent inutilisables.On va donc enlever ce qui n'est pas intéressant. Ce n'est pas une simple mise aux normes, on est en train de retravailler les idées du début qui étaient complètement perdues.Q: Quelle vision portez-vous pour ce lieu que vous définissez comme un îlot culturel ?R: Raynold Arnould, ce visionnaire, ancien directeur des Galeries nationales du Grand Palais nommé dans les années 1960 par André Malraux, disait qu'il fallait créer une maison de la culture pour le XXe siècle, il voulait aussi créer une bibliothèque pédagogique.Ce furent les idées fondatrices aussi pour le Centre Pompidou: un forum, une piazza...Dès les débuts du Grand Palais il a offert un mix: le salon artistique, des évènements, le salon de l'industrie. On a eu ici bien plus que des expos: par exemple Peer Gynt, de la Comédie Française, les Radio City Rockettes, Prince en concert...On appelle cela le Zeitgeist, l'esprit du temps. Dans les musées du monde entier, on demande de faire tout: des évènements, y compris commerciaux, des expos pas seulement d'arts plastiques, mais aussi de l'architecture, de la danse, de la performance...Une autre dimension est de retrouver la lumière verticale et horizontale. C'est une architecture de lumière: pendant la nuit aussi, la lumière de la ville entre dans le Grand Palais et c'est magnifique. C'est aussi un bâtiment de couleurs qu'il faut retrouver.Q: Comment faire communiquer les galeries d'expositions du Grand Palais et le Palais de la découverte, faire dialoguer l'art et la science ?R: Notre situation est presque unique, depuis l'ouverture du Palais de la découverte en 1937 dans l'aile ouest.C'est une opportunité fantastique car aujourd'hui les deux pôles de la démocratie sont les arts et la science. Et beaucoup d'artistes parlent de leur intérêt pour la science. Chez Arnault et chez Pinault, de plus en plus d'expositions tournent d'ailleurs autour de l'art et de la science. Propos recueillis par Jean-Louis de la Vaissiere
Il y a 4 ans et 104 jours

Une résidence de 8 bâtiments modernes à Troyes

A Troyes, une nouvelle résidence, composée de 8 bâtiments modernes, se dévoile. Au premier coup d’œil, son esthétisme, confié au cabinet 5-cinq Architecture, interpelle par un jeu architectural dynamique, rendu possible grâce à des niveaux de hauteur (du R+2 au R+4) et de renforcements qui s’alternent. Livrés en ce mois de février 2021 au profit du bailleur Mon Logis, acteur majeur de l’immobilier dans l’Aube, ils offrent 91 logements collectifs sociaux, du T2 au T5, sur une surface SHON totale de 6 050 m². Une cellule commerciale de 250 m² est implantée en rez-de-chaussée d’un bâtiment (A). En parallèle, Spie batignolles grand-est, entreprise générale mandataire du groupement, en charge de la conception et de la réalisation de ces habitats collectifs, a eu la charge de la viabilisation de 14 parcelles, jouxtant les immeubles, pour la construction future de logements individuels. Cette construction est l’une des premières du groupe Spie batignolles ayant été menée en partenariat avec la société Resolving, plateforme collaborative mobile pour la gestion optimisée des projets du bâtiment. La différence de hauteur et de profondeur entre chaque bâtiment a constitué l’enjeu majeur de cette opération, présentant des contraintes techniques architecturales importantes. Les diverses profondeurs qui ont été adoptées par le parti-pris architectural permet d’abriter des renfoncements pour l’installation de balcons et de terrasses végétalisées entre les différents bâtiments, avec des éléments béton très esthétiques et des porte-à-faux. Les revêtements de façade ont été réalisés en bois et en crépis de couleur. Sur les 8 bâtiments, 7 sont reliés par un sous-sol commun de 152 m de longueur totale, pour mettre à disposition des habitants un parc de stationnement de 95 places. Dans la perspective de maîtriser les coûts et les délais de cette opération de logements sociaux, il a été décidé de recourir à la préfabrication pour certains éléments constructifs, notamment pour la pose de prédalles et de prémurs en lieu et place du coulage en place. Au total, les équipes ont employé 295 tonnes d’acier et 5 500 m3 de béton. Maître d’ouvrage : Mon Logis Architecte : 5-cinq Architecture Entreprise générale et mandataire du groupement de conception/construction : Spie batignolles grand-est Bureau d’études : BET2C Paysagiste : Christophe Gautrand Acousticien : Alhyange acoustique VRD : Roussey    
Il y a 4 ans et 112 jours

Schenker Stores présente le TD2, un toit de terrasse élégant et modulaire

L’année 2020 et la crise sanitaire auront mis en évidence le désir des propriétaires d’envisager leur domicile de manière plus confortable. Ainsi les aspirations évoluent vers des solutions d’aménagement pour accroître l’espace de vie sur l’extérieur.Quoi de mieux qu’un toit de terrasse modulable pour profiter de son jardin ou de son balcon en toute saison ? Le toit de terrasse TD2 s’inscrit totalement dans cette démarche et, en plus de protéger des rayons du soleil et des regards indiscrets grâce à l’installation d’occultations latérales, il permet de créer un cocon de bien- être sur sa terrasse ou son balcon.Un toit de terrasse modulaire et personnalisableLe design et la conception neutre et sans fioriture du TD2 lui permettent de se fondre dans toutes les architectures de terrasse et de jardins. Pensé pour les maisons individuelles, les habitations multifamiliales, voire les restaurants, le TD2 s’adapte parfaitement à la largeur ainsi qu’à la profondeur des terrasses. L’extrémité du toit projetée protège idéalement du soleil, du vent et des intempéries. Ses dimensions flexibles en font le toit terrasse sur-mesure par excellence, s’adaptant aussi bien aux petites qu’aux grandes surfaces, pouvant aller jusqu’à 6 mètres de large et 6 mètres de projection, selon les configurations. Il trouvera aisément sa place sur les terrasses mais aussi sur les balcons.Une protection efficiente par tous les tempsPour un jeu d’ombre et de lumière, en toiture, des toiles résistantes, issues de la collection(presque illimitée) de couleurs et de motifs de Schenker Stores, assurent une protection efficace contre le soleil et le vent. Le guidage de la toile, caché dans les profils latéraux, assure qu’elle soit bien dirigée latéralement. Pour une esthétique parfaite, le store de toiture FMc est disponible en option. Ce store n’est pas rapporté (posé) sur l’armature mais est intégré à la structure. Cette protection en toiture peut être complétée par des stores latéraux permettant de s’abriter du soleil et des regards indiscrets. Ces stores bénéficient du système breveté Schenker Stores EBA ou ZIP qui veille à ce que la toile soit bien guidée latéralement quelle que soit la position. Ainsi ils sont extrêmement stables et résistants au vent, jusqu’à 92 km/h. Tous les stores sont motorisés et font du toit de terrasse un élément à part entière dans la maison connectée. Des capteurs vents et soleil sont disponibles pour une gestion entièrement automatisée de l’installation.Une conception robusteDe construction autoporteuse, à poutres et colonnes, tous les profilés sont en aluminium extrudé, pour une garantie sans corrosion et les coloris thermo-poudrés. Le TD2 est doté d’un profil de raccordement mural sur toute la largeur pour la fixation des chevrons latéraux.La toiture conçue avec une pente inclinée d’environ 5° est équipée d’une gouttière avec chéneau pour l’évacuation des eaux de pluie et d’une descente d’eau latérale incluse dans les poteaux. Ces derniers sont fixés par chevilles sur une fondation en béton.Les toiles haut de gamme offrent une excellente résistance à l’encrassement et aux moisissures pour des couleurs brillantes et durables. Translucides ou opaques, elles laissent pénétrer la luminosité et offrent une haute résistance aux UV, ou vous coupent de la lumière extérieure.Dans une perspective d’agrément, une vaste gamme d’accessoires a été développée pour assurer à l’utilisateur un confort maximal. Ainsi des spots ou un système de LED avec éclairage chaud ou froid, sans câblage visible, sont intégrables dans le cadre, dans les poutres longitudinales, dans les lamelles et dans les profils porteurs transversaux. Ils offrent un confort d’utilisation maximal et durable ; d’une simple pression sur un bouton il est possible de créer diverses ambiances lumineuses.On le voit, Schenker Stores assure une qualité constante à ses produits afin qu’ils soient dotés des plus hautes performances. L’amour du détail et la passion de la qualité s’appliquent de façon systématique dans la conception de leurs produits et le nouveau toit de terrasse TD2en est un nouvel exemple. Des garanties sont associées et portent sur la structure : 2 ans, les stores (FMc / ZIP / EBA) : 2 ans et la motorisation : 5 ans.Un même regard qualitatif est porté sur la relation technique et commerciale qu’entretient la marque avec ses partenaires professionnels installateurs, chez qui leurs solutions sont distribuées exclusivement.Ce souci de bien faire, de placer la qualité et la confiance dans les produits et dans les partenariats qui se nouent, Schenker Stores en a fait un service de premier ordre, du montage à la réparation en passant par l’entretien.
Il y a 4 ans et 118 jours

La brique au cœur d’un programme immobilier dans les Hauts-de-France

Marquette-lez-Lille (Nord), accueillera fin 2021 de nouveaux habitants grâce à un nouveau programme immobilier mixte au cœur de la métropole lilloise, en bordure de la Deûle. Cette opération baptisée « Reflets Rivéo » portée par Spie batignolles immobilier et Ville Renouvelée, en co-promotion, est en cours de construction par les équipes de Spie batignolles nord. La brique, matériau caractéristique du nord de la France, fait partie intégrante de l’architecture de la nouvelle résidence. Deux cabinets d’architecture, MG AU et PLATO, ont été associés pour ce projet. Afin d’offrir un haut confort de vie, les architectes ont conçu un projet avec des matériaux soignés, des intérieurs très lumineux, des extérieurs généreux vecteurs d’échanges, de partages, de bien être avec un programme privilégiant des logements avec une mixité d’offres et de foyers. L’apport de lumière naturelle est prépondérant avec de vastes baies vitrées, lesquelles permettront également aux futurs habitants de profiter d’une vue imprenable sur les rives de la Deûle. Chaque appartement est agrémenté d’un extérieur, de larges terrasses, de confortables balcons et même des jardins, pour profiter pleinement d’un cadre naturel exceptionnel. Le programme a été pensé avec la MEL et la ville de Marquette-lez-Lille, pour offrir aux futurs habitants un espace de ville agréable et connecté à la nature.
Il y a 4 ans et 125 jours

Mageo : Développer de nouvelles techniques de diagnostic

Cédric Theuleau, responsable administratif et commercial chez Mageo. [©Mageo] Mageo intervient en tant que laboratoire indépendant depuis une douzaine d’années. « Plus de la moitié de notre activité est consacrée au diagnostic structure sur bâtiment existant et l’autre, à la géotechnique, au contrôle de béton frais/durci et au suivi de chantier », explique Cédric Theuleau, responsable administratif et commercial. En termes de diagnostic, le laboratoire intervient principalement sur des projets de réhabilitation. « Le reste se concentre sur l’expertise et des interventions sur chantier en cours de construction. » Mageo se compose de 9 collaborateurs, dont 3 ingénieurs et 4 techniciens qui se déplacent sur site. L’entreprise dispose de matériels de pointe, lui permettant de réaliser différentes typologies d’essais, des suivis de prise de béton par thermo-couples, ou des imageries et détections par radar… Investigations non destructives et méthodes prédictives Mageo développe de nouvelles techniques, afin de faire évoluer le diagnostic. « Lors d’une investigation, la phase d’auscultation peut être destructive, c’est le cas du carottage par exemple. C’est un problème. Nous travaillons en partenariat avec le Cérib sur des diagnostics non destructifs : Resipod1, utilisation du Pund-It2 et du scléromètre avec une méthodologie adaptée, matériels vibratoires… Nous les avons surtout expérimentés dans le cadre de réhabilitations de balcons. » Sur cet axe, le laboratoire est de plus en plus sollicité. « Non seulement il y a plus de rénovation, mais il a une hausse des demandes autour de l’investigation des balcons. » D’ailleurs, Mageo cherche à étoffer son équipe pour faire face à la demande. Toujours avec le centre d’études dédié au béton, Mageo teste des méthodes prédictives. Et ce, pour estimer l’évolution des phénomènes, qui peuvent conduire à la corrosion des armatures. Et donc à la dégradation des balcons. Parmi ses derniers projets en date, le laboratoire est intervenu sur des diagnostics pour le chantier d’une brasserie, à Lille, un ancien bâtiment de la Banque de France à Bourges. Ou encore pour un Ephad, à Luysnes. « Nous avons aussi participé au projet de réhabilitation des ateliers municipaux de la ville de Saint-Pierre-des-Corps, à côté de Tours. Nous ne faisons pas de calculs, qui sont réalisés par un bureau d’études. Mais nous déterminons dans quel état se trouvent les armatures, comment ont été construits les planchers, poteaux ou poutres… », conclut Cédric Theuleau. 1Le Resipod permet de mesurer la résistivité du béton et donne des indications sur le potentiel de corrosion des aciers et l’évolution possible. 2Le Pund-It mesure la vitesse d’impulsion ultrasonique, permettant d’examiner la qualité du béton.
Il y a 4 ans et 146 jours

Un ancien site de bureaux reconverti en espace résidentiel harmonieux et arboré

Surprenant de modernité, l’ensemble immobilier parvient à convertir avec élégance un ancien site de bureaux en un espace résidentiel harmonieux et arboré. L’INATTENDU sort de terre là où, autrefois, se dressait le site administratif de la Société Alsacienne de Supermarché qui a intégré le groupe Auchan depuis une vingtaine d’années.Aujourd’hui, sa filiale immobilière Ceetrus s’associe avec Bouygues Immobilier dans ce projet de transformation d’envergure. Résolument novateur, le projet s’inscrit dans une perspective de cohabitation et d’ouverture sur le quartier. Le résultat place véritablement le citoyen au centre d’un lieu de vie mixte, alliant dynamisme urbain et cadre verdoyant.« Rebâtir » la ville de demainÉrigé en lieu et place d’une friche inoccupée, le programme résidentiel L’INATTENDU participe à la mutation du paysage urbain strasbourgeois. Ce site autrefois gris et austère fait aujourd'hui place à une zone d’habitation agréablement végétalisée.Répondant à une demande croissante en logements à proximité du centre-ville de Strasbourg, cette nouvelle réalisation contribue à relancer l’attractivité du quartier de Koenigshoffen. Nichée entre le quartier Saint-Joseph et le Schnockeloch, pourvu de nombreux points d’attractions, l’ouvrage séduit également par ses tarifs accessibles à partir de 3.300€ le m2.Koenigshoffen, un contraste méconnuDynamisme urbain d’un quartier strasbourgeoisSituée aux portes Ouest de Strasbourg, la co-réalisation de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS promet une vie urbaine simplifiée et pleine de praticité.Le complexe résidentiel, idéalement desservi, encourage les mobilités douces :Par l’arrêt Comtes situé sur la récente extension du tramway (ligne F), permettant une liaison vers le centre de l’Eurométropole en moins de 10 minutes.Par des lignes de bus.Par une voie cyclable directement accessible.La proximité avec la route des Romains, véritable artère commerçante, ouvre à toute commodité. Accessibles à pied depuis la résidence, les enseignes du secteur répondent à bon nombre des besoins du quotidien : santé, services, alimentation.De même, pour les déplacements vers les écoles, collèges et équipements sportifs, le véhicule devient superflu !Un cadre de vie empreint de natureImplantée en 2ème rideau de la route des Romains, la copropriété est à l'abri de l’animation de l’axe routier. Afin de préserver davantage la tranquillité des résidents, aucune circulation des véhicules au sein du complexe immobilier n’est possible. Un grand parc est au cœur de l’opération. L’INATTENDU, bulle de quiétude, jouit ainsi d’un cadre bucolique bordant un agréable cours d’eau : le Muhlbach.Si l’héritage de l’histoire romaine de Koenigshoffen y est connu, le charme de Saint-Joseph et les maisons à colombages du Schnockeloch confèrent une authentique singularité à ce secteur en plein renouveau.L’atout méconnu du lieu reste son ouverture sur des espaces naturels. La proximité avec le parc du Niederholz, situé à 10 minutes du programme, invite aux pique-niques en famille... D’autres nombreuses possibilités de flâneries s’offrent aux futurs acquéreurs : se promener au bord du canal de la Bruche, sillonner les itinéraires cyclables, fréquenter les paisibles bassins de pêche ou arpenter au grand air les espaces boisés.L’INATTENDU urbainComposé de 3 bâtiments de standing, ce nouvel ensemble, signé BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS, affiche un caractère contemporain souligné par un travail d’architecture harmonieux. De manière à encourager les déplacements doux, chaque immeuble est pourvu d’un local vélo pratique et sécurisé. Les stationnements seront dissimulés en sous-sol ou aux pourtours des bâtiments.Du 2 au 5 pièces, chaque logement est personnalisable. La large gamme de prestations intérieures (sols, carrelages, mobilier de cuisine et de salle de bain...) permettant à chaque acquéreur de créer le cocon qui lui ressemble.Balcons, terrasses ou jardins privatifs prolongent agréablement les espaces de vie. Pour davantage de confort, des celliers agrémentent certains lots. De grands appartements sont disponibles aux derniers niveaux, ils ont été conçus comme de véritables maisons de villes.L’omniprésence inattendue du végétalLe complexe urbain L’INATTENDU se dessine au cœur de 9.700 m2 d’espaces verts, soit plus de la moitié de la surface de terrain sur lequel se réalise cette opération.Tandis que les abords directs de la résidence ont été soigneusement dessinés, la nature alentour a été magnifiquement préservée.Car c’est bien le vert qui prédomine dans cette ambiance luxuriante. Il est omniprésent partout où le regard se pose :Dans les agréables jardins privatifs de la façade sud, accessibles depuis les logements en rez-de-chausséeDans les 1700 m2 d'îlots privatifs permettant aux propriétaires de s’adonner, par exemple, aux joies du jardinage pour accompagner les néophytes, des animations et de l’initiation aux bonnes pratiques sont envisagéesDans le parc public de 3.000m2 réalisé par la municipalité de StrasbourgDans la zone boisée déjà existante menant aux berges naturelles du Muhlbach à l’extrémité de la résidence qui reste un espace réservé aux résidentsDans la ligne d’arbres le long du cours d’eau, qui, dans le respect des engagements de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS au profit de la biodiversité, est préservée autant que possible et étoffée.Avec L’INATTENDU, les co-promoteurs insufflent une dynamique nouvelle qui place le futur acquéreur au centre. Le projet, qui ne s’ouvre pas seulement sur la nature, propose aussi un cadre de vie propice aux partages entre voisins. Les espaces communs, parc public et jardins, concourent à la cohabitation entre habitants de la résidence et du quartier. Une réalisation résolument humaine !Caractéristiques techniques :3 Bâtiments collectifs R+4 à R+5Du 2 au 5 pièces avec espace extérieur selon les lots170 appartements en accession libre89 logements répartis entre du logement locatif aidé d’intégration, du locatif à usage social et du locatif Intermédiaire Livraison : 2nd semestre 2023Architecte : OSLO Architecture
Il y a 4 ans et 173 jours

Risques liés aux balcons : l'Etat ne durcira pas la réglementation "pour le moment"

TECHNIQUE. Le rapport de l'AQC sur les risques liés aux balcons, enfin validé et paru, va-t-il donner lieu, comme envisagé un moment, à un renforcement réglementaire ? L'administration, sollicitée par Batiactu, nous précise que cela n'est pas envisagé pour l'instant.
Il y a 4 ans et 176 jours

186 / 188 rue Gallieni, Philippe Gazeau assigné à résidences

L’architecte parisien Philippe Gazeau a livré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) fin 2020 un ensemble de cinq bâtiments et d’une centaine de logements dont le projet construit ne ressemble en rien, mais alors en rien, à l’image du concours. Foin de balcons, un projet manifeste ? Il faut toujours se méfier des premières impressions. Sans doute est-ce le […] L’article 186 / 188 rue Gallieni, Philippe Gazeau assigné à résidences est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 180 jours

Enfin une vision globale sur la sinistralité des balcons

A quelques semaines de l’ouverture, en janvier prochain, du procès faisant suite à l’effondrement d’un balcon à Angers ayant entraîné la mort tragique de quatre personnes, l’Agence Qualité Construction (AQC) a rendu public son rapport sur la sinistralité des balcons. Le point avec son auteur, l’expert en béton armé Jean-Pierre Thomas.
Il y a 4 ans et 180 jours

Woodway, programme de 62 appartements en BIM – Bois – BEPOS

Séméio architecture a livré Woodway, programme de 62 appartements en accession sociale à la propriété situé à Chanteloup-en-Brie. Ce projet, réalisé pour le promoteur Terralia, fait partie de l’opération B-Cube (BIM – Bois – BEPOS), portée par l’EPA Marne dans la ZAC du Chêne Saint-Fiacre. Réalisé en conception-construction, Woodway est le fruit d’une étroite collaboration entre l’agence et le constructeur Lifteam, pionnier de la construction en bois massif assemblé. Le projet a été développé dès le concours par Paul Jubert et Ivan Le Garrec (deux des cinq associés de l’agence) et s’est inscrit dans la poétique rurale héritées de l’histoire du site et des nouvelles constructions voisines. Cette poétique s’est appuyée sur la réinterprétation du grand corps de ferme qui tient fermement les limites du terrain et déploie un cœur d’ilôt de belle dimension. Les bâtiments prennent la forme de longères qui mettent en scène une dualité d’écriture et une dualité d’usage : – côté rue, des façades presque silencieuses où l’enduit blanc est ponctué de fenêtres étroites et verticales qui éclairent les chambres, associées à des volets pleins en bois comme des paupières entrouvertes. – côté cœur d’ilot des façades organiques et animées où les pièces de vie, inscrites dans les plissements des bâtiments, sont prolongées vers le jardin par de grands balcons formant des cadres sur cet espace végétal. En cœur d’ilôt le bois est plus présent sous la forme des nappes de claustras de mélèze qui enveloppent le surgissement des balcons. Cette dualité est reconduite dans le travail des toitures à faible pente qui sont dissociées en deux éléments mettant en valeur le versant « soleil » qui reçoit les panneaux photovoltaïques. Grâce à sa forme architecturale et aux choix des matériaux, Woodway a obtenu les labels BEPOS Effinergie 2017 (bâtiment à énergie positive), Bâtiment biosourcé (niveau 2) ainsi que le récent label E+C- avec un niveau E3C1. Photo : Sergio Grazia  
Il y a 4 ans et 181 jours

Balcons : points de vigilance

A la suite de l’effondrement d’un balcon à Angers en 2016 ayant entrainé la mort tragique de quatre personnes, le ministère de la Cohésion des territoires, en collaboration avec la Direction de l’Habitat de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), ont missionné l’Agence Qualité Construction (AQC) sur une étude traitant de la sinistralité des balcons. Encore peu connue et arrivant pourtant plusieurs par an en France, c’est une première étape franchie dans la connaissance de ce type d’événements : l’étude a été publiée il y a quelques jours. Elle a pour objectif de faire un état des lieux des désordres observés sur les balcons, de la fissuration à l’effondrement, puis de catégoriser les pathologies rencontrées et d’en faire une analyse, afin de permettre à la filière d’en tirer des conclusions et de prendre des dispositions. Fondée sur un échantillon de 348 rapports d’expertise, elle établit une classification des pathologies par nature de matériau. Elle propose des perspectives d’amélioration globale des bonnes pratiques.
Il y a 4 ans et 184 jours

Une étude ministérielle sur les balcons pointe la nécessité de renforcer la réglementation

L'AFCAB (Association Française de Certification des Armatures du Béton) se félicite de cette publication qui devrait permettre d'avancer concrètement sur les recommandations faites dans cette étude.L'AFCAB alerte depuis plusieurs années maintenant les pouvoirs publics sur la recrudescence des effondrements de balcons et la nécessité de renforcer la réglementation relative aux armatures des constructions en béton armé. Les défauts de qualité de ces armatures et de leur mise en œuvre peuvent en effet fragiliser les balcons et même l'habitat dans son ensemble.L'étude de l'AQC confirme la nécessité d'un meilleur contrôle de la mise en œuvre des armatures pour assurer une sécurité optimale. L'AFCAB attend maintenant que le Ministère se saisisse de cette étude et de ses recommandations pour avancer concrètement sur des mesures à prendre. Ce sont les messages que l'association a fait passer lors d'une réunion récente avec les conseillers de la Ministre délégué au Logement Emmanuelle Wargon.Pour l'AFCAB l'urgence est là, les accidents continuent et il ne faut pas attendre de nouveaux accidents et surtout des drames comme celui survenu à Angers en 2016.
Il y a 4 ans et 204 jours

Une résidence séniors ID&AL groupe sur le site de l'ancienne clinique de Mont de Marsan

114 logements, destinés à la location, verront ainsi le jour d'ici septembre 2022 au sein d'un programme visant à réduire les situations d'isolement des personnes âgées grâce à de nombreux services et une proximité directe du centre-ville.Le 14 septembre dernier, rue Henri Duparc à Mont de Marsan (40), a débuté la construction d'un programme pensé et développé par ID&AL groupe, avec le concours de l'Atelier SCHWEITZER Architectes. Ce projet consiste en la réalisation d'une résidence de services à destination des populations dites « seniors ». Cet habitat intermédiaire, véritable alternative entre l'Ehpad et le domicile, constitue une solution d'avenir pour les publics visés qui se retrouvent trop souvent isolés en périphérie de Mont de Marsan. Les habitants des 114 logements prévus par le programme jouiront d'une implantation idéale au cœur de la ville. Ainsi facilité, l'accès aux commerces, transports, loisirs et dispositifs médicaux est propice au lien social et complémentaire aux multiples services de la résidence assurant protection, sérénité et qualité de vie. Parmi les services et aménagements pensés par ID&AL groupe : espace d'accueil, restaurant, bar, piscine, salle de fitness, salle de détente. Une architecture responsable et agréable L'espace abandonné depuis le départ de l'ancienne clinique de Mont de Marsan a permis de concevoir un programme ambitieux et respectueux de son environnement naturel et calme. La prise en compte des maisons individuelles et du Parc Jean Rameau voisins a participé aux choix architecturaux évitant un volume continu et monotone. C'est dans ce cadre que le bâtiment se décline tout d'abord suivant une stratification horizontale avec un socle affirmé qui le « pose » sur le terrain en pente dont il convient d'accompagner la déclivité tout en gérant les différentiels de hauteurs. Les étages courants sont traités avec une alternance de loggias, baies libres et baies donnant sur balcons, et tous les appartements bénéficient d'une ouverture sur l'extérieur. Placés en sous-sol, les stationnements favorisent ainsi les espaces verts et les cheminements piétons en surface ainsi qu'un boulodrome. Le choix de la labellisation NF HQE vise quant à elle à limiter à court et long termes les impacts environnementaux de l'opération de construction et de réhabilitation, tout en assurant aux futurs occupants des conditions de vie saine et confortable. Cette résidence se compose de 114 appartements allant du T1 au T3 répartis comme suit :33 T1 de 36m² en moyenne63 T2 de 45m² en moyenne18 T3 de 65m² en moyenne« Face au vieillissement de la population et à l'isolement croissant des personnes âgées, les territoires doivent établir une politique du logement adaptée aux besoins de leurs concitoyens les plus âgés. En tant que développeur d'immobilier, notre rôle est de les aider à trouver des solutions pour répondre à la question du ‘'bien vieillir'' chez soi. C'est ainsi que nous avons conçu et pensé cette résidence. Elle est le fruit de notre volonté de créer du lien social et de garantir un maximum de confort et de convivialité aux habitants, tout en leur assurant la proximité du centre-ville et de ses attractions. Un concept qui a séduit la Mairie de Mont de Marsan par son potentiel de création d'emplois non délocalisables, son adaptation aux enjeux de prévention de la perte d'autonomie et son exploitation opportune d'un espace resté en déshérence ces dernières années »Kim MAS, Directeur de l'agence Côte basque d'ID&AL groupe
Il y a 4 ans et 216 jours

Eric Lana, Chef de marché national, Décocéram

Eric Lana - Photo : Décocéram« QB UPEC F+ nous a permis de conquérir de nouveaux marchés d'envergure » « À l'inverse des terrasses collées, une démarche de construction ou de rénovation de terrasse en utilisant les carreaux de 20 mm peut être entreprise sans crainte des variations de températures et des chocs thermiques sévères, comme on peut l'observer dans certaines régions, où fissurations et infiltrations apparaissent souvent après 5 ou 6 ans de vie. C'est donc une solution de durabilité et de maintien des performances dans le cadre de l'immobilier neuf ou de démarches de rénovation. Ainsi, le marché des carreaux de terrasse de 20 mm est porté par les professionnels de l'immobilier pour leurs programmes neufs, les immeubles tertiaires et les ERP, mais aussi par les particuliers pour les logements individuels, en neuf ou en rénovation. Les ventes ont littéralement explosé ces dernières années et les designs des carreaux proposés par les industriels sont désormais très variés : imitation béton - le plus répandu -, imitation bois ou imitation pierre - en forte croissance - et ce, dans des formats carrés ou rectangulaires allant de 60X60 à 60X120. D'une façon générale, les produits reproduisant les aspects naturels sont très « tendance ». Décocéram propose une gamme variée de références en termes d'aspects (bois, béton et pierre) et de formats. Les retours qui nous parviennent de nos clients sont excellents, qu'ils soient particuliers ou professionnels. La certification QB UPEC option F+, qui valide la sécurité (tenue aux chocs) et la durabilité des carreaux épais destinés à être posés sur plots pour les terrasses, nous a permis de conquérir de nouveaux marchés d'envergure comme, par exemple, ceux auxquels répondent les entreprises d'étanchéité, pour les terrasses, toitures-terrasses et balcons, notamment dans le marché du neuf. QB UPEC option F+ nous aide également à sélectionner en amont les industriels dont nous distribuerons les produits. Nous notons par ailleurs que les particuliers font de plus en plus fréquemment référence à QB UPEC F+. En effet, eux aussi étudient aujourd'hui avec beaucoup de minutie les produits et se renseignent avant d'en choisir un qui corresponde parfaitement à leur besoin. Décocéram constate ainsi une très forte augmentation des ventes de produits QB UPEC F+ chez les professionnels, mais désormais aussi chez les particuliers. Cela démontre que la communication autour de ces produits porte ses fruits et touche également l'utilisateur final. C'est un réel plus pour le distributeur qu'est Décocéram. » En savoir plus : Les carreaux de terrasse de 2 cm sur plots Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 223 jours

Sinistralité des balcons : les liaisons toujours en questions après l’accident d’Angers

« Nous avons souligné la nécessaire qualité des armatures et de leur pose », souligne Bernard Creton, président de l’AFCAB*, quatre ans après la chute de plusieurs balcons qui avait causé quatre décès.
Il y a 4 ans et 229 jours

Des immeubles en Chine envahis par les plantes

Le complexe de huit immeubles expérimentaux a été construit en 2018 dans la grande ville de Chengdu, capitale de la province du Sichuan. A l'époque, le projet a été décrit comme "une forêt verticale".Particularité: les appartements de ce quartier d'habitation, baptisé "Jardin forestier de Qiyi", possèdent tous des balcons où la végétation est maximisée, donnant aux édifices des allures de petite jungle.Selon le site internet du promoteur immobilier, l'ensemble des 826 appartements mis en vente ont trouvé acquéreur très rapidement en avril 2018.Mais des vidéos tournées début septembre montrent des bâtiments à l'apparence négligée, où la végétation semble avoir littéralement envahi les lieux: une mini-forêt s'étend sur de nombreux balcons et sur les murs extérieurs.Certains appartements paraissent occupés, avec de la lumière à l'intérieur des logements, des plantes bien taillées et du mobilier installé sur la terrasse. Mais les terrasses de nombreux autres sont recouvertes par une végétation laissée à l'abandon.Seules une dizaine de familles ont emménagé dans le quartier, selon le quotidien semi-officiel Global Times.Le faible taux d'occupation serait dû à la présence de nombreux moustiques, qui prolifèrent en raison de la végétation, ont déclaré des locataires au journal.
Il y a 4 ans et 230 jours

Rupteurs thermiques Schöck pour la construction de « Biotope » à Lille

Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s’est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d’affaires de France (après Paris et Lyon). Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d’ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est, le Biotope s’avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s’appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l’usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre. Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l’accueil de l’Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s’est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l’homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier. Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d’importance 3, est construit en zone 2. C’est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH. 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l’homogénéité de l’enveloppe du bâtiment.
Il y a 4 ans et 232 jours

Schöck confirme son expertise en ITE et ITI avec plusieurs réalisations dans les Hauts-de-France

Toujours à Lille, dans la ZAC Arras, c'est une résidence étudiante de 130 appartements doublée de 43 logements collectifs qui accueillent les solutions Schöck. Deux autres bâtiments résidentiels ont également été équipés de rupteurs de ponts thermiques, l'un à Roubaix, dans le cadre de la reconversion d'un ancien site des 3 Suisses, l'autre à Armentières.Un florilège de réalisations qui montre l'étendue du savoir-faire de ce fervent défenseur de l'homogénéité de l'enveloppe des bâtiments sachant répondre à toutes les configurations de chantiers possibles : qu'il s'agisse de façades en briques, en béton peint et matricé, ou encore de mur rideau, à l'instar de la richesse des systèmes constructifs particulièrement variés des façades dans le Nord.Biotope de Lille, mode constructif en ITE et façade rideau74 balcons en porte-à-faux traités thermiquement et structurellement grâce aux 450 unités de rupteurs Schöck Rutherma® type K, K-BH et ESi ; 470 m2 de prémurs isolés avec environ 2 000 connecteurs thermiques Schöck Isolink®.Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s'est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d'affaires de France (après Paris et Lyon).Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d'ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est1, le Biotope s'avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s'appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l'usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre.Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l'accueil de l'Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s'est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l'homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier.Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d'importance 3, est construit en zone 2.C'est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH.Notons également que 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l'homogénéité de l'enveloppe du bâtiment.En droite ligne de sa politique d'accompagnement client et la traçabilité de ses produits, Schöck a assuré un suivi complet des différentes phases d'intégration des rupteurs dans les balcons chez le préfabricant et sur le chantier auprès de Bouygues Construction afin de s'assurer que les rupteurs suivent la ligne courbe des balcons.Schöck Rutherma® type KLe rupteur Schöck Rutherma® type K, affichant un corps isolant de 80 mm d'épaisseur, est un élément structurel et thermique pour les balcons en porte-à-faux. Améliorant les performances acoustiques en termes de bruits d'impacts selon le référentiel QUALITEL H&E, les rupteurs Schöck présentent donc une valeur ajoutée thermique ET acoustique.Schöck Rutherma® type K-BHCette variante du type K s'applique dans des configurations où le nu supérieur de la dalle du balcon est décalé par rapport au nu supérieur de la dalle intérieure.Schöck Isolink®Ces connecteurs en fibres de verre représentent une alternative aux armatures en acier inoxydable pour le raccord des parois en béton des panneaux sandwich ou mur à coffrage et isolation intégrée. Avec des avantages exceptionnels : résistants au milieu alcalin et à la corrosion, ces connecteurs se révèlent faciles à découper et bénéficient d'une très faible conductivité thermique.Schöck Rutherma® module ESiPour répondre à des exigences parasismiques, des modules type ES ou ESi (Eléments Sismiques) existent en ITE et peuvent être mis en place afin d'être conforme à la réglementation en vigueur.Lille, Zac ArrasSchock participe à la construction d'une résidence étudiante de 130 appartements en ITI et d'un collectif de 43 logements, via ses rupteurs Schöck Rutherma® DF.Au sein de la dynamique Zac Arras Europe, où vient de s'implanter la nouvelle chambre des métiers ainsi que de nombreux sièges sociaux (dont le groupe Décathlon), bénéficiant également de nouveaux équipements sportifs et culturels, Schöck est intervenu, en 2019, à la fois sur une résidence étudiante de 130 appartements et un immeuble de 43 logements (NF Habitat et RT 2012) pour Bouygues Immobilier.La singularité de la résidence étudiante, à l'accès sécurisé avec un bel espace paysager central, se situe dans ses façades matricées signées par l'Agence Zig Zag Architecture. En effet, on associe souvent un mur matricé à l'impossibilité d'y poser des rupteurs. Or, Schöck maîtrise parfaitement l'exercice. Dans le cadre d'un rendu matricé, un seul arrêt de bétonnage s'avère nécessaire au lieu des deux habituels : c'est cette solution clé en main que propose Schöck.La pose de rupteurs Schöck Rutherma® type DF a été réalisée intégralement sur chantier et là-encore l'entreprise de maçonnerie a pu apprécier l'accompagnement et le suivi dispensés par les intervenants Schöck. L'interaction et les échanges réguliers avec l'entreprise de construction Holbat, le BE Thermique et le BE Structure, afin d'atteindre la conformité RT 2012 de l'immeuble collectif, ont véritablement contribués au succès du projet.Les rupteurs dalle-façade ont été mis en place sur les planchers intermédiaires (situés entre 2 logements) et les planchers hauts (toiture terrasse).Concernant les 43 logements collectifs, 30 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type Ki ont également été mis en œuvre sur les coursives.Schöck Rutherma® type DF, DF-VMEléments de jonction entre la dalle intérieure et la façade, les rupteurs type DF comportent, en partie inférieure, 4 pattes de fixation par mètre qui peuvent être agrafées au coffrage pour assurer un maintien optimal lors du coulage béton de la dalle : une sécurité garantissant une stabilité renforcée du rupteur sur le plancher.Schöck Rutherma DF vient de célébrer ses 20 ans d'ATec et se révèle le seul rupteur du marché à bénéficier d'une FDES, affichant un impact carbone de 14.4 kgCO2/ml contre une valeur INIES de 120 kgCO2/ml calculée par le CSTB. Un véritable atout pour les architectes et les bureaux d'études thermiques quant à leurs choix de solutions techniques pour atteindre les labels du E+ C- !Roubaix et ArmentièresRespectivement 44 et 33 appartements collectifs, ayant bénéficié d'un traitement des ponts thermiques en ITIA Roubaix, porté par le promoteur BC Neoximo et signé par l'agence Maes Architectes et Urbanistes, le projet a consisté à convertir un ancien entrepôt des 3 Suisses et à construire une résidence neuve de 44 logements. Au-delà du traitement classique des liaisons dalles-façades avec des rupteurs, Schöck Rutherma® type DF (251 ml au total), l'intérêt de cette réalisation portait sur une solution globale de fourniture de rupteurs associée à la celle des coffrages de rives de dalles Schöck ASE. Dans le cas de la résidence de Roubaix, 216 unités d'une longueur de 1,25 ml (longueur spécifique pour un usage chantier) ont été nécessaires pour coffrer les rives de dalles.Concernant la résidence de 33 logements d'Armentières conçue par l'agence Delassus Dumoulin Prévost Architectes et réalisée pour Pierres & Territoires de France Nord (du T2 au T4), des rupteurs Schöck Rutherma® type Ki30 ont été retenus afin de traiter les ponts thermiques des balcons en ITI (80 ml) et assurer l'homogénéité de la façade. Soulignons que pour ce chantier, un intervenant Schöck est passé à chaque niveau de plancher (PH RDC, PH R+1 et PH R+2), s'assurant que les équipes de construction étaient correctement formées à la pose des rupteurs.Schöck ASERappelons que Schöck ASE répond à la réalisation d'éléments de construction en béton apparent - rives de prédalle, balcon, mur, coffrages de poutre, ou encore coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs - dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, représente un véritable atout esthétique.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ml, il suffit simplement de couper ces ASE pour obtenir la dimension et l'angle souhaités. Leur assemblage est également facilité grâce aux clips de jonction droits et d'angles qui assurent un alignement parfait, les queues d'arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais.
Il y a 4 ans et 232 jours

Jeunes pousses sur gratte-ciels : l'agriculture sur les toits de Singapour décolle

Ce site de 930 m2 est l'une des exploitations agricoles qui bourgeonnent sur les toits d'immeubles du petit État d'Asie du Sud-Est désireux d'augmenter la production alimentaire locale pour être moins dépendant des importations.Depuis plusieurs années, le gouvernement encourage ces initiatives, s'inquiétant d'une possible baisse des rendements agricoles dans le monde à cause du changement climatique ainsi que de perturbations dans les importations dues aux tensions commerciales. Mais la pandémie leur a donné encore un nouvel élan."Il y a une erreur commune qui est de croire que l'on ne peut pas faire de l'agriculture à Singapour par manque d'espace", note Samuell Ang, qui dirige l'exploitation Edible Garden City, située sur le toit du centre commercial."Mais nous voulons changer cela".Des fermes urbaines sont apparues dans de nombreuses villes, mais les exploitations sur les toits sont une solution particulièrement adaptée aux zones très densément peuplées comme Singapour, qui importe 90% de ses produits alimentaires.L'agriculture, secteur autrefois important à Singapour, a décliné à mesure que le pays est devenu un centre financier et commercial hérissé d'immeubles. Aujourd'hui, seulement 1% de sa surface est agricole.Ces dernières années, les parcelles cultivées sur les toits se sont multipliées dans la cité de 5,7 millions d'habitants.L'an dernier, les autorités ont indiqué vouloir produire localement 30% de la nourriture d'ici 2030 et viser une augmentation de la production de poisson, d'œufs et de légumes.Depuis que le coronavirus a augmenté les risques de perturbations de la chaîne d'approvisionnement, le gouvernement a accéléré ces projets, annonçant que les toits de neuf parkings deviendraient des exploitations. Il a injecté 30 millions de dollars singapouriens (19 millions d'euros) pour le développement du secteur."Amortir le choc"Mais elle a aussi implanté des potagers dans des lieux plus inattendus, comme une ancienne prison, des conteneurs et des balcons d'appartements.Ces exploitations n'emploient que des pesticides naturels, comme l'huile de neem qui repousse les nuisibles."Nous voulons passer le message que l'on peut faire pousser sa propre nourriture. Et démontrer que l'on n'a pas vraiment besoin de grandes parcelles", souligne Samuell Ang.Il cultive plus de 50 variétés, des aubergines, à l'okra, le fruit de la passion sauvage, des fleurs comestibles et des jeunes pousses.La société expérimente différentes techniques: dans un conteneur, elle teste un système hydroponique, une culture hors-sol.La production de Edible Garden City est récoltée et livrée le même jour, surtout à des restaurants, mais les consommateurs peuvent aussi s'abonner pour recevoir des livraisons régulières de fruits et légumes.Pour William Chen, directeur d'un programme dédié à la nourriture, la science et la technologie à l'université technologique Nanyang de Singapour, les fermes urbaines sont "une façon d'amortir le choc des ruptures de chaînes d'approvisionnements"."Les exploitations sur les gratte-ciels de Singapour sont certainement une option intelligente", remarque-t-il.Mais il y a des limites à ce que l'on peut produire dans un pays de la taille de la ville de Los Angeles."Nous n'avons pas de fermes d'élevage et nous n'avons pas le luxe de pouvoir consacrer des terrains au riz"."Faire pousser du riz ou du blé en intérieur serait très onéreux voire impossible".De plus, Singapour ne dispose pas d'agriculteurs qualifiés. "Nous pouvons embaucher des gens intéressés par l'agriculture mais ils n'ont pas assez d'expérience", explique Samuell Ang.
Il y a 4 ans et 244 jours

Coffrages : le chantier exemplaire de la Tour Ycone

Les coffrages Schöck ASE sont destinés à la réalisation d’éléments de construction apparents comme les rives de prédalles, prémurs, balcons ou encore rives de poutres, dont l’aspect totalement lisse, sans bulles ni aspérités, et le parement impeccable constituent des atouts esthétiques. Cette solution, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu’île de Lyon. Signée de l’architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L’ossature bois, la façade en béton habillée d’aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette « flottante » à Ycone. Une légèreté qui s’appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50. L’intégration des Schöck ASE en usine permet d’obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d’être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s’avèrent plus facile à décharger et à manipuler. Ces coffrages se caractérisent par une résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries. Maître d’ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈRE Architecte : ATELIERS JEAN NOUVEL Entreprise de construction : FONTANEL SA Entreprise de préfabrication : PLATTARD SAS Photo : Guillaume Perret  
Il y a 4 ans et 246 jours

La Tour Ycone s’appuie sur les coffrages Schöck ASE

Rives de prédalles, prémurs, balcons… autant d’éléments de construction apparents auxquels... Cet article La Tour Ycone s’appuie sur les coffrages Schöck ASE est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 246 jours

Une journée en ligne autour de la massification de la rénovation

Alors que le salon ARTIBAT est repoussé d’un an, Jeudi 22 octobre 2020, les organisateurs et NOVABUILD proposent une journée en ligne dédiée aux solutions terrain pour faciliter la massification de la rénovation. Ainsi, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats du concours CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d’expériences autour de : l’innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l’économie circulaire en rénovation. Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats. Les 10 lauréats CIRQ 2020 1er Prix du jury : Isol’En Paille : ISOL’en Paille produit sur mesure une gamme d’isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l’isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d’épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille. 2ème Prix du jury : AIR : Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d’immeubles haussmanniens garantit l’apport d’air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d’écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l’air optimale des différents lots habitat de la copropriété. 3ème Prix du jury : MAXEEM : Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d’accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d’étage, année de construction…), d’évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d’ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d’une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d’une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix). ARTICONNEX : Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l’économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi – location d’atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique. BATIRESO : Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d’ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d’appels d’offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction. BIModeler : Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l’accès au processus BIM. FEELBAT : Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l’évolution des fissures et mouvements d’un bâtiment ou ouvrage d’art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d’anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels. L’ASSECHEUR : Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d’un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s’agit d’un traitement naturel de l’humidité du mur : pas de produit chimique, pas d’onde magnétique. L’évolution technologique du syphon atmosphérique par l’utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d’air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l’assécher. MON Artiz : Cette initiative structure un réseau d’artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d’une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d’intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante). We Love Réno : Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu’à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s’organiser, interagir et suivre en temps réel l’évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d’échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l’organisation de rendez-vous BtoB. Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.
Il y a 4 ans et 248 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 252 jours

CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovation

ARTIBAT, salon d’affaires des professionnels de la construction de l’Ouest, et NOVABUILD, l’allié solutions climat des acteurs de la construction et de l’immobilier en Pays de la Loire, s’associent une nouvelle fois pour valoriser les solutions innovantes des startups de la construction. Jeudi 22 octobre 2020, relevons ensemble le défi de la décennie le temps d'une journée 100% en ligne 100% rénovation2020 est l'année zéro, celle d'un point de départ où la question de la crise climatique devient centrale. Part du problème, notre filière est donc aussi une part de la solution. ARTIBAT et NOVABUILD se sont donnés comme ambition avec CIRQ 2020 de faciliter la massification de la rénovation, une « solution climat » en réponse à l'atténuation et à l'adaptation au dérèglement climatique aujourd'hui nécessaire pour notre filière construction. Massifier suppose d'innover : une innovation à la fois technique et organisationnelle pour lever les blocages. C'est la raison pour laquelle ils ont lancé un appel à solutions pour faciliter la rénovation auprès de startups.Le jeudi 22 octobre, ARTIBAT et NOVABUILD vous invitent à un événement dédié aux démarches innovantes et aux retours terrain pour une rénovation de qualité, performante, sur les aspects thermiques, environnementaux et prenant en compte les usagers.Toute la journée, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d'expériences autour de : l'innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l'économie circulaire en rénovation.Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats.CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovationSélectionnés par un jury d'experts après un large appel à candidature, le dispositif CIRQ permet d'accroître la visibilité des porteurs de projets et startups qui innovent pour la filière BTP. L'édition 2020 a tenu toutes ses promesses avec une dizaine de dossiers sélectionnés, dont 3 projets particulièrement remarqués pour leur solution en matière de rénovation.« À l'image des startups que nous valorisons, CIRQ doit être agile et s'adapter au contexte qui l'entoure. Ce sera donc, en 2020, une édition 100% en mode virtuel pour parler de préoccupations réelles : Comment innover en rénovation pour des bâtiments plus respectueux de notre environnement ? »-Valérie Sfartz, directrice du salon ARTIBAT« La massification de la rénovation est un élément clé pour la réussite de la stratégie bas carbone du BTP et de l'immobilier. De nombreuses solutions existent et peinent à s'installer sur le marché. CIRQ sera l'occasion de leur donner de la visibilité et permettra à NOVABUILD de commencer à établir un catalogue de « solutions-climat» utiles pour les acteurs de la construction et de l'immobilier. »-Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILDZoom sur les 10 lauréats CIRQ 20201er Prix du jury :Isol'En Paille :ISOL'en Paille produit sur mesure une gamme d'isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l'isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d'épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille.2ème Prix du jury :AIR :Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d'immeubles haussmanniens garantit l'apport d'air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d'écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l'air optimale des différents lots habitat de la copropriété.3ème Prix du jury :MAXEEM :Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d'accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d'étage, année de construction…), d'évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d'ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d'une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d'une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix).ARTICONNEX :Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l'économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi - location d'atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique.BATIRESO :Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d'ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d'appels d'offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction.BIModeler :Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l'accès au processus BIM.FEELBAT :Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l'évolution des fissures et mouvements d'un bâtiment ou ouvrage d'art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d'anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels.L'ASSECHEUR :Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d'un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s'agit d'un traitement naturel de l'humidité du mur : pas de produit chimique, pas d'onde magnétique. L'évolution technologique du syphon atmosphérique par l'utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d'air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l'assécher.MON Artiz :Cette initiative structure un réseau d'artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d'une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d'intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante).We Love Réno :Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu'à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s'organiser, interagir et suivre en temps réel l'évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d'échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l'organisation de rendez-vous BtoB.Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.Au sein d'un espace interactif, l'événement CIRQ donnera la parole aux 10 lauréats 2020 qui présenteront leurs solutions et produits aux professionnels visiteurs pendant les 3 jours du salon.
Il y a 4 ans et 255 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.  Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. « Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous », indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.  Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise. « Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression », reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles : des Sateco SC 9015 quasi-neuves…  Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac. « Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne… » Pour les façades, le producteur a livré quelque 1 000 m3 de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.  Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes ! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.  Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication. « C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté », confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.  En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 265 jours

Lutter contre les effets de la canicule et préserver le confort des usagers d'un bâtiment

Photo : iStockDès 2011 un rapport du GIEC1 appelait « qu'il est hautement probable que les vagues de chaleur surviennent plus fréquemment et sur une durée plus longue ». Depuis plusieurs décennies les canicules se répètent : 1976, 1983, 2003, 2006, 2015, 2018. Celles de 2019 et 2020 se sont avérées plus exceptionnelles encore, par leur précocité et leur intensité, comme prévu par les différents scenarios d'émission des gaz à effet de serre (GES) et de leurs impacts : d'ici la fin du 21e siècle, en France, le nombre de jours durant lesquels la température est supérieure à 25 °C pourrait passer de 50 actuellement à 100 jours. Ces phénomènes caniculaires résultent globalement, et à grande échelle, d'une incapacité à dissiper durant la nuit et sur plusieurs jours consécutifs, l'énergie thermique issue du rayonnement solaire diurne, du fait de l'effet de serre. Ce dernier résulte du développement cumulé de l'activité anthropique au sens large, amplifié, depuis la fin du 19e siècle, par l'activité industrielle basée sur les énergies fossiles, génératrices de GES. Caractérisées par de fortes températures diurnes et nocturnes sur plusieurs jours, souvent couplées à une absence de vent, les canicules ont des conséquences majeures sur la santé, le confort, les usages des bâtiments et de la ville. Elles sont amplifiées par le type même des bâtiments (architecture, taille, matériaux), par leur environnement (urbanisation – artificialisation, densité, réseaux de transports, etc.) et par les activités quotidiennes (pollutions, mobilité, climatisation, etc.). Dans les villes, ceci conduit localement, et de plus en plus fréquemment, à une augmentation supplémentaire de la température et de la durée de l'événement, phénomène maintenant plus connu sous le nom d'« îlot de chaleur ». Au-delà des approches globales à l'échelle urbaine, une question se pose alors : pour les bâtiments, notamment existants, qui constituent nos principaux lieux de vie, est-il possible de mettre en œuvre des moyens efficaces afin de nous protéger de ces épisodes extrêmes, en évitant le recours massif à la climatisation, certes adaptée à la régulation de la température intérieure, mais consommatrice d'énergie et émettrice de gaz à effet de serre, contribuant au développement d'îlots de chaleur urbains ? Différentes solutions permettent d'atténuer les effets des périodes caniculaires, de leur ressenti, et peuvent être mises en place dès la phase de conception, mais aussi tout au long du cycle de vie du bâtiment, ainsi que dans l'adaptation des comportements quant aux usages du bâtiment. Réduire les apports solaires pour les différents types de parois Le facteur solaire d'une paroi est l'un des principaux paramètres à prendre en compte dans l'appréciation de sa capacité à limiter les effets thermiques du rayonnement solaire. Il caractérise la part d'énergie due au rayonnement solaire transmise à travers la paroi, rapportée à l'énergie reçue par celle-ci, et varie donc entre 0 et 1. En période estivale, l'énergie reçue par le bâtiment vient principalement du rayonnement solaire et dans une moindre mesure, des échanges convectifs avec l'air chaud extérieur. Les apports du rayonnement solaire représentent en effet entre trois et dix fois plus d'énergie que celle due aux températures extérieures élevées. C'est pourquoi, il est important d'une part de réduire autant que possible les apports solaires directs et indirects vers le bâtiment, et d'autre part d'en limiter le passage vers l'espace intérieur, par une isolation adaptée. Les parois vitrées au cœur de la problématique Une première solution pour limiter ces apports solaires est d'ordre architectural : la disposition et la surface des parois vitrées, sources de lumière naturelle contribuant au confort du bâtiment, doivent être pensées judicieusement. Ainsi, la mise en place de masques – balcons, casquettes, brise-soleil, stores extérieurs – sur certaines parois, y compris les sols avoisinants, permet de limiter les apports solaires directs et indirects en été, tout en profitant accessoirement de ceux-ci durant l'hiver. Cela est particulièrement vrai pour les parois orientées au sud et à l'ouest. En été, du fait de la concomitance d'un rayonnement solaire très important et d'une température d'air extérieur encore élevée en fin de journée, les apports solaires côté ouest doivent être réduits dans la mesure du possible. Le choix de vitrages isolants à faible facteur solaire, avec en complément le recours aux volets extérieurs, permet de réduire significativement la part de l'énergie directement transmise vers l'intérieur du bâtiment. Comparativement, les seuls volets intérieurs s'avèrent beaucoup moins efficaces. Quoi qu'il en soit, les usagers doivent penser à baisser leurs stores en journée, si l'habitation en est équipée. En l'absence de protections solaires extérieures, différentes innovations plus ou moins récentes sont disponibles : vitrages à contrôle solaire permettant de réduire le facteur solaire sans altérer fortement la transmission lumineuse, vitrages thermochromiques – établissant une barrière au rayonnement infrarouge – ou électro-chrome, sombres en été, clairs en hiver pour bénéficier du rayonnement solaire afin de contribuer au chauffage du bâtiment – dont les facteurs solaires varient respectivement avec la température ou via un dispositif de commande. L'isolation des parois opaques de l'enveloppe Outre une conception permettant la gestion des apports solaires (ouvrants, écrans), le fait d'isoler thermiquement les parois opaques – non isolées au moment de la conception, notamment pour des bâtiments anciens – permet aussi de réduire leur facteur solaire. Le gain pour des niveaux d'isolation courants par rapport à une paroi brute est alors d'un facteur 10. Pour les parois opaques classiques, le facteur solaire est inversement proportionnel à la résistance thermique de la paroi et donc, à celle de l'isolant thermique installé. Un bon niveau d'isolation de l'enveloppe participe donc efficacement à la réduction du flux de chaleur traversant la paroi. Comparativement, 50 m² de mur isolé laissent passer autant d'énergie que 2 m² de vitrage ordinaire sans protection solaire. C'est en particulier vrai pour des bâtiments déjà fortement isolés afin de limiter des déperditions hivernales : ce type de bâtiment peut se transformer en « thermos » si les apports solaires par les parois vitrées ne sont pas drastiquement limités. Une des priorités est donc de limiter ceux-ci, que ce soit indirectement par les masques, volets, etc., et/ou directement par la mise en place de vitrages isolants à faible facteur solaire. À l'inverse, pour un bâtiment de logement sans isolation thermique des parois opaques, le seul traitement des parois vitrées n'a qu'un effet relatif. Même si un faible facteur solaire réduit la quantité d'énergie et donc de chaleur transférée vers l'intérieur du bâtiment, plus celle-ci est transférée rapidement, plus elle contribue à l'augmentation de la température intérieure en l'absence de dispositif de refroidissement. Il est donc important que l'effet de celle-ci soit adapté afin d'éviter les phénomènes de surchauffe, notamment en reportant les effets du front de chaleur du milieu de journée en fin de journée. Ce phénomène quotidien d'accumulation, de stockage de chaleur suivi d'un déphasage dans son transfert de l'extérieur vers l'intérieur du bâtiment, permet de qualifier l'inertie thermique. Utiliser, optimiser l'inertie thermique quotidienne Il convient dès lors, pour une épaisseur conventionnelle de mur d'enveloppe, d'adapter l'accumulation d'énergie thermique par l'utilisation de matériaux à forte capacité thermique massique (capacité à stocker), avec une conductivité thermique (capacité à transférer) permettant d'atteindre un déphasage de six à huit heures du transfert de chaleur. De cette façon, on évite de ressentir l'effet des températures les plus élevées de la mi-journée. Au-delà de l'enveloppe directement soumise au flux de chaleur, on peut mobiliser les phénomènes d'inertie thermique par absorption qui utilise la capacité thermique des matériaux utilisés pour les murs et cloisons intérieurs, à condition que ceux-ci ne soient pas écrantés par des revêtements isolants. C'est d'ailleurs pour cela que les sols en carrelage sont plus couramment utilisés en régions chaudes. Cela peut être renforcé dans le cas de solutions de chauffage géothermique réversibles, par des planchers rafraîchissants qui impactent positivement l'inertie thermique et permettent de réduire de 5 à 8 °C la température intérieure. De même, la mise en œuvre, dans les deux cas intérieur et/ou extérieur, de matériaux à changement de phase, pour lesquels le changement d'état solide à liquide par exemple mobilise beaucoup plus d'énergie que celle nécessaire à l'élévation de température d'une seule phase solide, conduit à une réduction du pic de température intérieure de 3 à 5 °C. Malgré tout, on voit donc que le bâtiment n'est pas en capacité d'effacer uniquement par des systèmes passifs les effets de la canicule et de températures élevées associées. La ventilation des locaux est donc nécessaire, notamment naturelle, quand la température extérieure est la plus basse (périodes nocturnes et matinales) afin de pouvoir évacuer les calories, et ainsi retarder la montée en température des espaces intérieurs aux heures les plus chaudes. Rafraîchir les espaces intérieurs Ventilation et aération nocturne Une forte inertie thermique n'a donc de sens que s'il est possible d'aménager une ventilation conséquente. Du fait des températures élevées en journée et durant la nuit, la possibilité de refroidir par ventilation mécanique l'intérieur du bâtiment reste limitée et les débits de ventilation mécanique standard, dimensionnés pour l'hygiène, sont par exemple loin d'être suffisants : une ventilation naturelle traversante peut à contrario s'avérer très efficace quand elle est possible. C'est pourquoi il est souvent préférable de favoriser une aération (ou une sur-ventilation pour le tertiaire) quand la température extérieure est inférieure à la température intérieure, très tôt le matin, en ouvrant au maximum le logement, avant le lever du soleil et aux premières heures du jour, quand les températures sont les plus basses. Malheureusement, on observe que l'ouverture nocturne des fenêtres n'est pas toujours possible, avec notamment pour le résidentiel des questions de sécurité, de nuisances sonores et de problématiques connexes au réchauffement climatique, comme par exemple la prolifération des moustiques. Autre solution à ne pas négliger, l'utilisation de brasseurs d'air ou de ventilateurs dans les régions au climat plutôt sec, comme en France, qui peut améliorer de façon significative le confort diurne et nocturne. En effet, même pour des températures élevées, la mise en mouvement de l'air ambiant à des vitesses de 0,5 à 1M/s, procure une amélioration du confort avec un impact sur la température ressentie de quelques degrés, du fait de l'évapotranspiration. Des solutions complémentaires efficaces à l'échelle du bâtiment et de la ville Très en vogue, la mise en œuvre de la végétalisation des murs et/ou des toitures permet une réduction significative du facteur solaire de la paroi, par la dissipation de l'énergie solaire reçue durant l'évaporation de l'eau contenue dans le substrat végétal, qui doit alors être irrigué. Par ailleurs, la couleur et la texture du revêtement extérieur ont une importance primordiale : les teintes sombres absorbant jusqu'à 95 % du rayonnement solaire, tandis que des teintes plus claires n'en absorbent que 30 à 40 %. Cette disposition est mise en œuvre dans la plupart des villes au climat chaud et sec et permet de réduire l'énergie absorbée par les parois. S'il est aujourd'hui admis que nos métropoles sont significativement plus inconfortables en période caniculaire que le reste du territoire, ce phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU) peut, lui aussi, être combattu par différentes stratégies : réflexion solaire plus forte de certains revêtements, végétalisation massive, réflexion à mener sur la morphologie urbaine avec l'optimisation des trames vertes et des trames bleues, la mise en place de zones de fraîcheur publiques, l'humidification des surfaces, la brumisation de l'air et bien évidemment la limitation de l'usage de climatiseurs. Le développement de la climatisation est-il inexorable ? Comme on vient de le voir, un ensemble de solutions à la fois passives mais aussi actives, permet d'assurer un confort relatif en période caniculaire. Cela suppose d'une part des adaptations significatives des logements existants – écrans/isolation/inertie/ventilation –, mais surtout une évolution des comportements, nécessitant alors l'intervention de l'usager. En effet, ce dernier doit dans une certaine mesure « piloter » le bâtiment par une mobilisation de stratégies visant à réduire autant que possible la température intérieure, auxquelles se superposent les recommandations sanitaires (hydratation notamment, activité réduite, etc.). La civilisation de consommation conduit cependant à une réponse instantanée mais individualiste : la climatisation. Or, comme pour un réfrigérateur, la production de froid s'accompagne d'une production de chaleur, ici rejetée dans l'espace public et source des fameux îlots de chaleur. Et à d'autres échelles, elle génère une consommation d'énergie électrique importante. Sur la base de l'analyse des comportements, que ce soit en France ou à l'étranger, il est évident que cette réponse instantanée est irréversible. En effet, à l'instar de l'approche américaine, on tendrait vers un espace de confort continu entre logement, transports, travail et vie quotidienne, avec une demande énergétique qui exploserait. Cumulée à celle des nouvelles mobilités et au lent développement des énergies renouvelables, ce serait l'un des scénarios les plus défavorables du GIEC qui, hélas, se réaliserait, conduisant à un réchauffement global d'environ +4 °C en 2100. C'est donc plus un problème de société, d'information et d'éducation – notamment des relations coût/bénéfice à l'échelle de la planète – qu'un problème technique. La prise de conscience des effets du changement climatique, notamment par les canicules, devrait permettre de considérer que des solutions en dehors de la climatisation existent. Et que, somme toute, la perception de confort est toute relative et non absolue. Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat