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Résultats de recherche pour biennale architecture

(446 résultats)
Il y a 3 ans et 363 jours

Ouverture de la Biennale d'architecture de Venise sur le thème du "vivre-ensemble"

"La question la plus difficile c'est comment résoudre les problèmes qui nous ont amenés à la pandémie. Comment nous allons régler le changement climatique, la pauvreté, les différences politiques énormes entre la droite et la gauche", explique-t-il.L'architecte né à Beyrouth en 1964 est convaincu que la ville du futur naîtra du consensus, qu'il faudra partager des espaces collectifs, pour moins consommer et créer - ou susciter - de nouvelles formes de solidarité."Chaque salle est conçue comme si c'était un dialogue entre différentes manières de penser l'architecture. Le visiteur entre dans les salles, voit le dialogue et commence à formuler une position. Et c'est grâce à ce dialogue qu'on va revenir à la conversation".Autour de lui à Venise, Hashim Sarkis, à la tête de la School of Architecture and Planning du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), a réuni 112 architectes et cabinets, dont 96% assistent pour la première fois à la Biennale et quasiment la moitié ont entre 35 et 55 ans.Une nouvelle génération venue du monde entier qui remet en question les modèles existants, qui parle plusieurs langues, maîtrise les dernières technologies et expose sa diversité. La fin des stars?"Quand j'ai posé la question, j'ai regardé partout quelles étaient les solutions les plus innovantes et créatives. Avec ce critère j'ai choisi les participants. Ce n'est pas une question de stars", assure-t-il.Comme un de ses prédécesseurs, le Chilien Alejandro Aravena, Sarkis considère que la ségrégation raciale, les inégalités, la submersion des régions côtières, la pauvreté appellent des approches inédites, des disciplines inexplorées.De ces approches doivent naître "des lieux pour se rassembler, où les gens en passant voient la vie quotidienne des autres (...). C'est le début du dialogue. En cela l'architecture peut aider à transformer" la société, même si seule elle ne peut rien, explique le Libanais.Un dialogue indispensable destiné à contourner la brutalité, la violence du monde, selon lui."L'architecture a toujours été la cible des conflits. On détruit l'architecture. Mais finalement la reconstruction c'est le premier signe de la résolution des conflits et si on essaye de créer des moyens de créer des espaces de rencontre, où les gens se voient en passant et qu'ils rencontrent les gens que d'habitude ils ne voient pas, où s'exposent les différences économiques, les différence ethniques, c'est le début du dialogue et c'est là où l'architecture peut aider"."Comment vivrons-nous ensemble?" est le titre et le fil conducteur de la Biennale, ouverte jusqu'au 21 novembre. L'exposition, qui avait été annulée en 2020, reste soumise aux règles strictes de distanciation sociale même si l'Italie, dont Venise, a récemment retrouvé ses terrasses et, peu à peu, ses touristes.
Il y a 4 ans et 0 jours

Venise : les communautés à l’œuvre, par Christophe Hutin

Les communautés à l’œuvre : Catalogue du Pavillon français pour la Biennale d’architecture de Venise 2021 réalisé par Christophe Hutin, architecte et enseignant-chercheur à l’ENSA Bordeaux. La 17ème Biennale internationale d’architecture de Venise a choisi de poser la question du vivre ensemble. Pour répondre à cette problématique, la France a confié la responsabilité de sa […] L’article Venise : les communautés à l’œuvre, par Christophe Hutin est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 0 jours

A Venise, la terre est une architecture selon TVK

L’agence TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler), invitée à la 17ème Biennale d’architecture de Venise – dont le commissaire est Hashim Sarkis et le thème développé est «How will we live together ?» – présente La Terre est une architecture.* Communiqué. « La Terre a été plate, puis ronde. Maintenant, la Terre est une […] L’article A Venise, la terre est une architecture selon TVK est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 1 jours

Young European Architects, à la CA’ASI, Venise

La CA’ASI expose Young European Architects, un des évènements collatéraux officiels de la 17ème édition de la Biennale Architettura 2021. Jusqu’au 21 novembre 2021. Comme pour les éditions précédentes* – à l’occasion desquelles furent successivement conviés les jeunes architectes chinois, arabes, africaines et latino-américaines – aucun thème n’était imposé, favorisant ainsi, l’émergence des idées en […] L’article Young European Architects, à la CA’ASI, Venise est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 2 jours

A Venise, BIT.BIO.BOT : biotechnologie, par ecoLogicStudio

Invités à la 17ème Biennale d’architecture de Venise, Claudia Pasquero et Marco Poletto, fondateurs d’ecoLogicStudio, avec le Synthetic Landscape Lab de l’Université d’Innsbruck et l’Urban Morphogenesis Lab de la Bartlett UCL, proposent BIT.BIO.BOT : une habitation prototype et expérience collective dans l’architecture biotechnologique. Communiqué. A la Corderie de l’Arsenal, le studio présente BIT.BIO.BOT, une installation […] L’article A Venise, BIT.BIO.BOT : biotechnologie, par ecoLogicStudio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 3 jours

Premier événement international post-Covid ouvert au public, visite guidée de la 17e Biennale d'architecture de Venise

Depuis le 22 mai, la 17e Biennale de Venise a enfin ouvert ses portes, après plusieurs reports dus à la crise sanitaire mondiale. Le thème choisi par son commissaire, l’architecte libanais Hashim Sarkis, «Comment vivrons-nous ensemble?», prend tout son sens pour réinventer le monde post-Covid. Visite guidée inaugurale de ce premier […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 30 jours

L'architecte Rafael Moneo recevra le Lion d'or de la Biennale de Venise

RÉCOMPENSE. La Biennale d'architecture de Venise va récompenser l'architecte espagnol Rafael Moneo pour l'ensemble de sa carrière, notamment pour l'élaboration de nombreux bâtiments à travers le monde. Une consécration pour cet octogénaire de talent, reconnu internationalement.
Il y a 4 ans et 34 jours

4ème édition d’Usimages, biennale de la photographie du patrimoine industriel

Usimages, organisée par l’Agglomération Creil Sud Oise (ACSO) avec le concours de Diaphane, pôle photographique en Hauts-de-France, propose 13 expositions en plein air dans les communes et invitent ainsi les habitants à une déambulation photographique à travers le territoire. Jusqu’au 20 juin 2021. Cette biennale est une formidable occasion de mettre en valeur des photographies […] L’article 4ème édition d’Usimages, biennale de la photographie du patrimoine industriel est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 37 jours

Deux installations françaises à la 17e biennale de Venise

Clément Daneau et François Lis sont diplômés de l'Ensa Grenoble en 2013. Ils ouvrent leur atelier dans cette ville en 2016, après avoir reçu leurs premières commandes publiques, dont la construction d'une tribune, de vestiaires et d'un club-house pour le stade de rugby de Collonge, à L'Isle d'Abeau (Isère).  […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 65 jours

TAB 2022 : concours pour une installation extérieure à Tallinn

La Biennale d’architecture de Tallinn 2022 (TAB 2022), qui a lieu du 7 septembre au 31 octobre 2022, propose un concours international pour une installation extérieure ‘Slowbuilding’ expérimentale au cœur de Tallinn, capitale de l’Estonie. Jusqu’au 22 avril 2021. Le concours met les participants au défi de développer des designs créatifs pour une installation extérieure […] L’article TAB 2022 : concours pour une installation extérieure à Tallinn est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 87 jours

Biennale d’architecture de Venise 2021 : le pavillon français dévoilé

L’Arsenal et les Giardini de Venise devraient bel et bien ouvrir leurs portes aux visiteurs pour la 17e Biennale d’Architecture du 22 mai au 21 novembre 2021. Le thème de cette édition choisi par l’architecte libanais et commissaire général Hashim Sarkis est « Comment vivrons-nous ensemble ? ». Christophe Hutin, désigné commissaire du pavillon français, répond avec son projet « Les communautés à l’œuvre » qui place les transformations collectives des usagers au cœur de...
Il y a 4 ans et 88 jours

Venise, pavillon français : vous avez dit communautés ?

À vos agendas : 22 mai, ouverture de la 17e édition de la Biennale d’architecture de Venise, ...En savoir plus Cet article Venise, pavillon français : vous avez dit communautés ? est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 88 jours

A Paris, Manifestement, un nouvel esthétisme innovant et durable

Question « esthétique », la mairie de Paris se pose là. De fait, jamais l’usage des palettes et autres éléments de récup’ – pardon de réemploi – n’a depuis la Biennale de Venise en 2018  trouvé plus éclatante démonstration que dans la capitale. Explications. Dans un entretien accordé au magazine Grand Paris Développement (N° 35, novembre 2020), […] L’article A Paris, Manifestement, un nouvel esthétisme innovant et durable est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 113 jours

Grand Prix AFEX 2021 de l’architecture française dans le monde

Dans le cadre de ses missions, l’AFEX organise tous les deux ans le Grand Prix AFEX de l’architecture française dans le monde qui récompense une œuvre remarquable livrée à l’étranger par un architecte français. Jusqu’au 25 mars 2021. Calé depuis son origine sur la Biennale d’architecture de Venise, l’occurrence du Grand Prix voit son agenda […] L’article Grand Prix AFEX 2021 de l’architecture française dans le monde est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 149 jours

Covid-19 : décès de l'architecte suisse Luigi Snozzi à 88 ans

Selon la télévision public RSI, M. Snozzi est mort la veille dans une maison de retraite de Minusio, dans la région italophone du Tessin.L'architecte a principalement travaillé dans sa région natale, avec des constructions caractéristiques basées sur le béton apparent."Toute intervention implique destruction. Il faut détruire consciencieusement, avec de la joie", déclarait-il souvent.Il faisait partie des figures éminentes de de l'école d'architecture au Tessin, aux côtés de ses confrères Mario Botta et Livio Vacchini, et défendait l'idée d'une architecture rationnelle.Ses principales créations de maisons, parmi lesquels les demeures Snider et Cavalli, à Verscio, sont les plus connues, ainsi que des projets de développement urbain, à l'image de celui réalisé dans le couvent de Monte Carasso.Luigi Snozzi a représenté l'Italie lors de la Biennale d'architecture de Venise en 1996 et remporté le prestigieux prix Meret Oppenheim en 2018, qui récompense les meilleurs artistes suisses.Il était également professeur à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Il y a 4 ans et 235 jours

Trimble : Et les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont…

Trimble a dévoilé le nom des lauréats des “Tekla Global BIM Awards 2020”. Cette compétition biennale présente les projets de construction les plus impressionnants au monde, réalisés avec les solutions Tekla. Qui repoussent les frontières de l’ingénierie structurelle et du BIM. Pour cette édition, plus de 135 projets étaient en compétition, parmi lesquels les lauréats des BIM Awards régionaux de Tekla de 36 pays. Un jury composé d’experts en industrie a sélectionné les lauréats. Ce dernier a évalué les projets selon des critères objectifs de collaboration, de mise en œuvre, d’innovation et de faisabilité. Les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont : • Meilleur projet BIM & Meilleur projet InfrastructureProjet : Randselva Bridge – NorvègeEntreprise : Sweco Structural Engineering, PNC, Armando Rito, Isachsen Le pont de Randselva est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont de Randselva est un ouvrage en béton en porte-à-faux de 634 m de long, construit sans dessin. Il est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont norvégien de Randselva est le premier ouvrage de cette taille (634 m de long) pour lequel le processus de construction basé sur le modèle numériquea permis d’éliminer les plans. Le logiciel Tekla Structures a aidé les ingénieurs à surmonter les difficultés liées à la géométrie complexe et élancée du pont. Mais aussi aux problématiques générées par la densité des armatures.  • Meilleur projet commercialProjet : One Nine Elms – Royaume-uniEntreprise : Solve Structural Design One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble]One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble] One Nine Elms est un projet à usage mixte hôtel et résidentiel, situé sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. Le BIM a été utile pour concevoir les fondations situées deux niveaux sous terre. Les matériaux ont été acheminés par l’intermédiaire d’ouvertures réduites. Ce qui a compliqué les conditions de construction. Comme, le modèle 3D a servi de source unique de référence tout au long du projet, cela a permis de mettre en évidence les collisions d’armatures dans les zones très denses du projet. Et a ainsi évité les retards coûteux. La plate-forme de collaboration Trimble Connect a visualisé sur le chantier les modèles 3D. Ce qui a contribué à la réussite du projet. • Meilleur projet industrielProjet : Blominmäki Wastewater Treatment Plant Entreprise : Helsinki Region Environmental Services Authority HSY, YIT Oyj, Afry Finland, FCG Finnish Consulting Group, A-Insinöörit  La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble]La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble] A Blominmäki, l’une des stations d’épuration les plus productives des pays nordiques a nécessité une vaste gestion des données. La station comprend 93 000 m3de béton, 9 000 t d’armatures et 1 500 t de structures métalliques. La capacité à collaborer et à partager les informations entre les disciplines et les parties prenantes avec Trimble Connect s’est avérée essentielle pour la réussite du projet. • Meilleur Projet Public Projet  : Helsinki University Hospital (HUS) Bridge Hospital – FinlandeEntreprises : A-Insinöörit Suunnittelu, HUS Kiinteistöt, SRV Rakennus, Team Integrated (AW2 Arkkitehdit, Brunet Saunier Architecture, Arkkitehtuuritoimisto B&M Oy, Arkkitehtitoimisto Harris-Kjisik), Peikko Finland, Granlund-Ramboll Consulting Group Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble]Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble] L’investissement dans le Helsinski Bridge Hospital et l’extension du département radiothérapie est évalué à environ 303 M€. Et a nécessité plus de 8 000 éléments en béton préfabriqué et plus de 4 000 t d’acier. Tout au long du processus de conception, les modèles 3D ont joué un rôle important dans la collaboration entre les équipes. Ceci, en facilitant la visualisation et la coordination de toutes les disciplines et de tous les sous-traitants. Une gestion efficace des informations a été essentielle pour la planification des 16 différents domaines du projet, ainsi que des 194 sous-modèles.  • Meilleur Projet Sports & LoisirsProjet : Saga Natatorium – JaponEntreprise : Yantai Daizo Design Co. La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble]La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble] Le complexe nautique des Jeux olympiques de Tokyo 2020 est une structure en béton armé d’un poids total d’environ 1 300 t. La maquette numérique a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. La conception du projet était complexe à cause des armatures nécessaires pour le renforcement des réservations dans le béton armé spécial et des structures métalliques. Ces difficultés ont été surmontées, en utilisant les fonctionnalités “d’Auto-connexion” de Tekla Structures pour créer les assemblages dans le modèle. • Meilleur Petit ProjetProjet : Transmission Tower in the Form of a Lion and an Eagle – RussieEntreprise : Belenergomash Bzem, LLC Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble]Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble] Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle. La structure contient 5 869 pièces, assemblées et soudées en 1 619 éléments expédiés avec 5 805 boulons. Les profils en acier de la tour ont été découpés et poinçonnés/percés à l’aide des données numériques, provenant directement du modèle Tekla Structures.  • Meilleur Projet EtudiantProjet : The Kalimantan New Mosque – IndonesieEntreprises : Universitas Lambung Mangkurat; Muhammad Reza Fardian, Dwi Kurniawan, Muhammad Rizqon Cahyadi, Muhammad Nurhalis Majid Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble]Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble] La mosquée Kalimantan a été conçue pour occuper 1 ha et accueillir environ 16 000 fidèles. Des éléments de la culture locale de Kalimantan, des tribus Banjar et Dayak, sont intégrés dans la conception. Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. Les étudiants ont également utilisé l’outil de visualisation intégré dans Tekla Structures pour le rendu 3D de la structure. • Meilleur Projet DeveloperProjet : Bolt Clearance Check – Etats-Unis.Entreprise : JMT Consultants L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. [©Trimble] L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. L’outil gagnant résout un vrai problème et aide les dessinateurs dans leur travail. L’application, développée en seulement 15 h par JMT Consultants, montre que de nouveaux outils utiles peuvent être créés rapidement grâce à une interface de programmation abordable. L’outil gagnant s’aligne sur la stratégique d’ouverture de Trimble et encourage de nouveaux développeurs à essayer la programmation avec l’Open API de Tekla. • Mention SpécialeProjet : Twickenham Riverside Development Bid – Royaume-UniEntreprise : Mason Navarro Pledge Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble]Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble] La proposition de Twickenham Riverside Development Bid vise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. Et à apporter des opportunités économiques à la zone de Twickenham dans son ensemble. L’utilisation de Tekla Structural Designer pour la conception de ce projet multi-matériaux à géométrie complexe, ainsi que l’accent mis sur la durabilité en incorporant le bois, ont valu au projet une reconnaissance particulière. La structure de la verrière en bois et le cadre en béton coulé sur site ont été modélisés. Ceci, pour permettre au maître d’œuvre de mieux comprendre la faisabilité structurelle de la canopée et les contraintes qu’elle impose. Pour plus d’informations sur les Tekla Global BIM Awards 2020, les candidatures et les lauréats, consultez le site.
Il y a 4 ans et 355 jours

Appel à contributions pour la biennale d'architecture de Séoul 2021

Premier événement international du monde de l'architecture qui ouvrira ses portes après la pandémie de coronavirus, la troisième biennale d'architecture et d'urbanisme de Séoul (SBAU 2021) se tiendra de septembre à novembre 2021, sous la houlette de l'architecte Dominique Perrault, commissaire général de la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 364 jours

Appel à projets pour la Biennale d’architecture de Seoul (SBAU 2021)

Un appel à projets international est lancé afin d’identifier les œuvres qui pourraient être présentées dans l’exposition « Thematic » et « Cities » de la Biennale d’architecture et d’urbanisme de Seoul (SBAU 2021) en Corée du sud. L’intention est de rassembler les travaux réalisés ou projetés dans une centaine de villes du monde entier. Jusqu’au 30 juin 2020. […] L’article Appel à projets pour la Biennale d’architecture de Seoul (SBAU 2021) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 2 jours

Exposition : Imagined, for uncertain times

Musées fermés, galeries éteintes et espaces culturels en berne : le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers mois n’ont pas été les plus prolifiques pour les amateurs d’expositions. Heureusement, certains commissaires ne manquent pas de ressources et déjouent intelligemment les réglementations pour contenter les férus de design. Visite d’« Imagined, for uncertain times », une exposition 2.0 qui présente des pièces de design dans une scénographie imaginative virtuelle. Conçue par le studio américain soft-geometry, « Imagined, for uncertain times » rassemble un collectif de 11 designers indépendants venus des quatre coins du monde. L’idée de cette exposition virtuelle leur est venue suite à la première semaine de confinement qui a malheureusement bousculé tous les plans estivaux du studio : plus de salons, plus d’expositions, plus de commandes … Des contraintes extrêmes qui, loin de brider la créativité du duo composé de Utharaa L Zacharias et Palaash Chaudhary, les poussent au contraire à exploiter leur imagination afin de connecter les designers entre eux, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies. Première expérience de commissariat du studio, l’exposition rassemble 11 studios, issus des coups de coeur de soft-geometry. Nous pouvons ainsi découvrir les œuvres d’Eimear Ryan de l’Argot Studio (Paris, France), de Laurids Gallée (Rotterdam, Pays-Bas), de Léa Mestres (Paris, France), de Benjamin Gillespie d’Ovuud (Philadeliphie, USA), de Supertoys Supertoys (Rotterdam, Pays-Bas), de Vidivixi (Mexico, Mexique), de Voukenas Petrides (New-York, USA) et de Yeon JinYoung (Séoul, Corée du Sud), toutes mises en scène grâce à une succession d’images 3D réalisées par Nicolas Canellas du SPOT Studio (Barcelone, Espagne). Ce dernier prend ainsi rapidement la place de Directeur artistique sur ce projet et imagine une galerie épurée et aérienne située en plein milieu d’un lac, uniquement habitée par les différents ouvrages des artistes. Un espace serein, hors du temps, qui invite à la déconnexion. Le nom de l’exposition, « Imagined, for uncertain times » renvoie également aux notions d’imaginaire et d’incertitude, concepts inévitables en cette période de pandémie. C’est sur ces deux idées que se sont penché les designers qui ont conçus des œuvres spécialement pour l’événement ou bien repensé certaines pièces existantes pour qu’elles s’inscrivent à la perfection dans cette expérience. Alors que de nombreux événements ont du être reportés – la Biennale d’architecture de Venise en tête de file –, l’initiative de soft-geometry permet de repenser les modèles d’exposition et de continuer à faire vivre le paysage culturel, malgré le confinement. Pour en savoir plus, visitez le site de soft-geometryPhotographies : Nicolas CanellasZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 10 jours

La Biennale d'architecture de Venise repoussée à 2021

"La décision de repousser à mai 2021 la Biennale d'architecture est due à la constatation de l'impossibilité de réaliser, dans les délais nécessaires, une exposition aussi complexe d'envergure mondiale", expliquent-ils dans un communiqué.Cette biennale, intitulée "Comment allons nous vivre ensemble?" (How will we live together?) se déroulera du 22 mai au 21 novembre 2021."Ces derniers jours ont clarifié la réalité que nous affrontons", a déclaré Roberto Cicutto, président de la Biennale de Venise qui chapeaute plusieurs événements, notamment le plus célèbre, la Mostra du cinéma."Avec le plus grand respect pour le travail fourni par tous, les investissements réalisés par les participants et considérant les difficultés que connaissent tous les pays (...) nous avons décidé d'écouter ceux, et ils sont la majorité, qui ont demandé le report de la Biennale d'architecture", a ajouté M. Cicutto.Venise accueille en alternance une biennale d'art contemporain, les années impaires, et une biennale d'architecture les années paires. Cet ordre sera donc inversé dans les deux prochaines années puisque l'art contemporain sera accueilli par la Cité des Doges en 2022. Créé en 1893, la Biennale d'architecture est considérée comme une des plus prestigieuses manifestations artistiques en Europe et dans le monde.La Mostra a, en revanche, confirmé il y a un mois qu'elle se tiendrait comme prévu du 2 au 12 septembre prochain.
Il y a 5 ans et 11 jours

La Biennale de Venise 2020 se tiendra en 2021

Déjà décalée de plusieurs mois pour faire face à la crise sanitaire, l'inauguration de la prochaine Biennale internationale d'architecture de Venise est finalement reportée à mai 2021. Les architectes du monde entier avaient bon espoir de redécouvrir la Sérénissime en août 2020. Le coronavirus aura finalement […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 12 jours

Penser la dignité des personnes âgées, par Dominique Coulon & associés

Déjà décalée de plusieurs mois pour faire face à la crise sanitaire, l'inauguration de la prochaine Biennale internationale d'architecture de Venise est finalement reportée à mai 2021. Les architectes du monde entier avaient bon espoir de redécouvrir la Sérénissime en août 2020. Le coronavirus aura finalement […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 12 jours

La Biennale de Venise à nouveau reportée en 2021

La Biennale de Venise annonce que la 17e exposition internationale d’architecture – « How will we live together ? » est reportée à 2021, du samedi 22 mai au dimanche 21 novembre. La Biennale de Venise avait annoncé en mars dernier un premier report de la date d’ouverture de l’exposition internationale d’architecture, en raison de la crise sanitaire mondiale liée au Covid-19. La Biennale d'architecture de Venise, initialement prévue du 23 mai au 29 novembre 2020, devait ouvrir...
Il y a 5 ans et 23 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 61 jours

Zoom sur : Tara Donovan

Plasticienne et sculptrice contemporaine américaine, Tara Donovan détourne des objets du quotidien pour créer des installations, des sculptures et des dessins, souvent monumentaux, et toujours poétiques. Aujourd’hui représentée par la Pace Gallery à New York, elle expose ses étonnantes accumulations aux États-Unis et à l’étranger. Zoom sur une artiste qui sublime l’ordinaire. Durant ses études, Tara Donovan commence à expérimenter un langage artistique personnel en utilisant des objets industriels, vendus en magasin et définis par leur fonction, tels que des assiettes en carton, des boutons, des cure-dents, des clous, des crayons à papier, des gobelets, des épingles, des pailles, du papier ou encore du ruban adhésif. Après l’obtention de son Bachelor of Fine Arts à la Corcoran School of the Arts and Design (Washington) en 1997, puis de son Master of Fine Arts à la Virginia Commonwealth University (Virginie) en 1999, elle est rapidement exposée dans des galeries et des institutions américaines. Du 15 décembre 1999 au 17 janvier 2000, sa première exposition personnelle d’ampleur intitulée « Tara Donovan : Whorl » donne à voir ses sculptures à la Corcoran Gallery of Art, à Washington, D.C. L’année suivante, Tara Donovan participe à la prestigieuse biennale du Whitney Museum of American Art à New York, et à plusieurs expositions collectives. Dans les années 2000, elle affirme davantage son langage artistique et conçoit des installations in situ dans des galeries, notamment dans les espaces de la Ace Gallery à New York et à Los Angeles. Ses œuvres produites ainsi, comme Transplanted (2001), Nebulous (2002) et Styrofoam Cups (2003), sont devenues emblématiques de son processus créatif. Dans ses créations les plus célèbres, Tara Donovan accumule des objets prosaïques, des objets de la vie de tous les jours, qui sont voués à être jetés, pour créer des œuvres surprenantes, tantôt biomorphiques, tantôt abstraites. Chaque sculpture est réalisée à partir d’un seul et même produit manufacturé, utilisé en quantité et de manière répétitive. En développant une forme artistique si singulière, la plasticienne confronte le public à des installations visuelles, qui jouent sur les textures des matériaux utilisés et interagissent avec l’espace dans lequel elles s’insèrent. Tara Donovan aime aussi explorer les possibilités de son propre processus créatif. Depuis plusieurs années, elle s’intéresse à la notion d’écran et réalise des compositions bidimensionnelles ou en bas-relief, qui sont encadrées et accrochées au mur. Ses Drawings (Pins), composés d’épingles en acier, par exemple, altèrent la perception du spectateur avec des illusions d’optique, l’invitant à reconsidérer son rapport au réel. Au lieu de dissocier l’art de la vie, Tara Donovan explore le potentiel créatif de l’objet, et transcende le quotidien. Son usage systématique d’objets manufacturés érige au rang d’art le banal tout en conférant à son œuvre une dimension critique. À l’heure de la surconsommation et de la crise écologique, son travail questionne notre rapport au monde, à la nature et à l’artificialité. Pour en savoir plus, visitez le site de la Pace Gallery Photographies : 1) Portrait de Tara Donovan à côté de sa sculpture Untitled (Mylar) © Tara Donovan2) Tara Donovan, Colony, 2005, crayons, 10,2 cm x 345,4 cm x 288,3 cm, © Tara Donovan3) Tara Donovan, Untitled, 2015, Slinky®s, 248,9 cm x 792,5 cm x 2,5 cm © Tara Donovan4) Tara Donovan, Untitled, 2014, acrylique et adhésif, 306,1 cm x 431,8 cm x 393,1 cm) © Tara Donovan5) Tara Donovan, Drawing (Pins), 2012, tableau, peinture et épingles en acier, 91,4 cm x 91,4 cm x 6,4 cm © Tara Donovan6) Tara Donovan, Untitled (Pins), 2004, épingles, 99,1 cm x 99,1 cm x 99,1 cm © Tara Donovan7) Tara Donovan, Untitled (Styrofoam Cups), 2003/2008, gobelets en polystyrène et colle, dimensions de l'installation variables © Tara Donovan Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 80 jours

Utopies versaillaises - Livre

Le château de Versailles tel qu'on ne l'a jamais vu mais tel qu'il aurait pu être. Le catalogue de l'exposition «Versailles, architectures rêvées, 1660-1815», présentée à l'occasion de la première biennale d'architecture et de paysage d'Ile-de-France à l'été 2019, illustre les […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 85 jours

Biennale de Venise 2020: nouvelles dates

Nouvel effet du coronavirus, la Biennale internationale d'architecture de Venise décale ses dates. Habituellement inaugurée en mai, l'édition 2020 de l'événement ouvrira finalement ses portes, le samedi 29 août. Parce que la Vénétie est une des régions italiennes les plus touchées par l’épidémie de […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 86 jours

Coronavirus : la Biennale d'architecture de Venise à son tour reportée

Les organisateurs de la Biennale d'architecture de Venise 2020, initialement prévue à partir du 23 mai, ont annoncé ce mercredi le report de l'événement au 29 août 2020, du fait du risque posé par l'épidémie de coronavirus.
Il y a 5 ans et 87 jours

Yvonne Farrell et Shelley McNamara : lauréates du Prix Pritzker

Considéré comme le Nobel de l’architecture, le prix Pritzker a été décerné hier au duo féminin Yvonne Farrel et Shelley McNamara, à la tête de l'agence Grafton Architects. Une reconnaissance aux accents politiques qui met en lumière un binôme qui ne doit pas être réduit à son genre. Créé en 1979 par la fondation Hyatt, le prestigieux Prix Pritzker n’avait jusqu’alors récompensé que trois femmes – Zaha Hadid en 2004, Kazuyo Sejima en 2010 et Cerme Pigem en 2017 – sur 43 lauréats. Une faible proportion qui rend également compte de la faible présence des femmes dans la profession. À l’ère #MeToo, l’institution porte son choix sur le duo Yvonne Farrell/Shelley McNamara, co-fondatrices de l’agence Grafton Architects. Apparaissant comme consensuelle dans un premier temps, cette récompense est pourtant l’occasion de valoriser deux actrices de la discipline à l’architecture aérée et plurielle. Associée depuis 1978 au sein du cabinet irlandais Grafton Architects, les deux architectes de 68 et 69 ans ont séduit le jury du Prix Pritzker par leur « capacité à être cosmopolites tout en respectant l’unicité de chaque lieu dans lequel elles travaillent ». Connue pour leurs nombreux bâtiments universitaires à l’influence brutaliste, de la Toulouse School of Economics (31) au campus de l’Institut Mines-Télécom de Paris-Saclay (91) en passant par l’UTEC de Lima (Pérou), l’agence s’est retrouvée une première fois sous le feu des projecteurs en 2018 en étant désignée commissaire de la dernière Biennale d’architecture de Venise, puis en 2019 lorsqu’elles ont remporté le RIBA Gold Medal 2020. Une fin de décennie chargée pour le duo qui se conclue en apothéose avec le Pritzker. Un parcours admirable qui vient mettre un terme aux débats concernant la légitimité de cette récompense. « Depuis quarante ans, elles échafaudent ensemble une pratique architecturale qui reflète en tout point les objectifs du Pritzker Prize : leur travail témoigne autant de l’art de construire que des services rendus à l’humain », souligne d’ailleurs le jury. Un prix qui, espérons le, marque le début d'une architecture plus inclusive. Pour en savoir plus, visitez le site de Grafton Architects Photographies : 1) Yvonne Farrell et Shelley McNarma2) Universita Bocconi à Milan3) Campus Mines-Télécom à Saclay Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 87 jours

Biennale de Venise 2020, l’inauguration reportée à fin août 2020 !

How will we live together ?, la 17e Biennale d'architecture de Venise est reportée du samedi 29 août au dimanche 29 novembre 2020 et non plus du 23 mai au 29 novembre comme initialement prévu. Ce report a été fixé suite aux récentes mesures de précaution prises par les gouvernements en raison du Coronavirus. En effet, la participation des architectes et des institutions de plus de 60 pays de tous les continents présente un risque trop important de propagation du virus....
Il y a 5 ans et 89 jours

Prix Pritzker 2020 : Un duo de femmes

Après la distinction de l'architecte japonais Arata Isozaki en 2019, le prix Pritzker a été décerné aujourd'hui aux architectes irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara de l’agence Grafton Architects. C’est la première fois dans l’histoire du prix qu’un duo de femme est récompensé. Les architectes de l’agence Grafton Architects, commissaires de la dernière Biennale de Venise de 2018, sont les 45e lauréates du plus grand prix d’architecture. Associées depuis 1978,...
Il y a 5 ans et 133 jours

LafargeHolcim Awards : Dernier appel

LafargeHolcim Awards 2019 : Lauréats de l’édition Amérique du Nord. [©Fondation LafargeHolcim] L’édition 2020 des LafargeHolcim Awards va bientôt clôturer ses inscriptions. En effet, à partir du 25 février prochain, les candidats ne pourront plus s’inscrire. Organisé en parallèle dans 5 régions du monde, le concours sera présidé par Jeanette Kuo1 pour la zone Europe. L’Amérique du Nord et latine connaîtront Reed Kroloff2 et Loreta Castro Reguera3 comme jury. Quant à l’Afrique et l’Asie, elles seront présidées par Mariam Kamara4 et Nirmal Kishnani5. Portant sur la construction durable, le concours hébergera, cette année, une section “Next Generation” dédiée aux jeunes professionnels de moins de 30 ans et aux étudiants. L’objectif de cette catégorie est d’ouvrir les portes du concours à un plus large public, grâce à des critères d’entrées moins restrictifs. Ainsi, les projets seront à présenter au stade de conception préliminaire. Quant à la section principale du concours, elle est ouverte aux architectes, urbanistes, ingénieurs, porteurs de projets, constructeurs et entreprises de construction. Elle s’intéresse aux projets, dont la construction a débuté après le 1er janvier 2019. La sélection… Afin de départager les candidats, 5 critères d’évaluation ont été établis. A savoir, “l’innovation et le potentiel de transfert”, “les standards éthiques et l’inclusion sociale”. Mais aussi “Les ressources et la performance environnementale”, “la viabilité et la compatibilité économique” et “l’impact contextuel et esthétique”.Les lauréats seront annoncés durant la seconde partie de 2020. Les vainqueurs dans chacune des 5 régions seront qualifiés pour l’édition 2021 des Global LafargeHolcim Awards. Ce dernier sera évalué par un jury international présidé par Hashim Sarkis6. La participation au concours est gratuite et l’inscription se fait en ligne. 1 Jeannette Kuo, Karmuk Kuo Architects, Suisse (Europe)2 Reed Kroloff, Illinois Institute of Technology, Etats-Unis (Amérique du Nord)3 Loreta Castro Reguera, Taller Capital, Mexique (Amérique latine)4 Mariam Kamara, Atelier Masōmī, Niger (Afrique Moyen-Orient)5 Nirmal Kishnani, National University of Singapore (Asie Pacifique) 6 Hashim Sarkis, Doyen du département d’architecture et urbanisme du Massachusetts Institute of Technology et commissaire de la Biennale internationale d’architecture de Venise de 2020.
Il y a 5 ans et 138 jours

Dossier : 5 décors d’opéra réalisés par des artistes contemporains

Alors que le Centre Pompidou-Metz (57) met à l’honneur jusqu’au 27 janvier la rencontre entre les arts visuels et le genre lyrique dans l’exposition « Opéra Monde, la quête d’un art total », la rédaction de Muuuz revient sur les plus belles scénographies d’opéras signées par des grands noms de l’art contemporain. D’Anish Kapoor à Berlinde De Bruyckere, retour sur les plasticiens qui ont fait de l’opéra un terrain de jeu fertile d’expérimentations et de créations.  Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy (1902), nouvelle production au Théâtre royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une mise en scène de Pierre Audi et un dispositif scénique d’Anish Kapoor (2013)Le plasticien britannique Anish Kapoor est surtout connu pour ses sculptures monumentales polémiques – il est notamment le père de Dirty Corner, dit Le Vagin de la Reine, une oeuvre en acier rouillé, installée dans les jardins de Versailles le temps de sa carte blanche au château, qui a défrayé la chronique après avoir été vandalisée en 2015 –, moins pour ses collaborations avec des metteurs en scène. Avant son décor controversé pour l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde) mis en scène par Daniel Kramer au London Coliseum en 2016, il imagine en 2013 le dispositif scénique de l’opéra Pelléas et Mélisande pour le directeur artistique franco-libanais Pierre Audi. Loin de transposer son vocabulaire plastique à l'échelle de la scène, Anish Kapoor orchestre la rencontre féconde de son art avec la dramaturgie et la musique. . Norma, opéra de Vincenzo Bellini (1831), nouvelle production au Teatro La Fenice à l’occasion de la 56e Biennale de Venise (Italie), avec une mise en scène, des décors et des costumes de Kara Walker (2015)L’artiste afro-américaine féministe Kara Walker aborde l’histoire de l’esclavage, ainsi que la persistance des discours phallocentriques et racistes dans le contexte socioculturel actuel des Etats-Unis. Elle propose en effet de les déconstruire à travers un langage artistique protéiforme et critique. Ses célèbres silhouettes noires, découpées dans du papier, puis disposées sur un fond blanc, rappellent la dimension symbolique des couleurs. En 2015, elle est invitée à la 56e Biennale de Venise par le commissaire d’exposition Okwui Enwezor à réaliser la mise en scène, les décors et les costumes de Norma au Teatro La Fenice. Kara Walker remanie alors l’intrigue et transforme la Gaule envahie par l’Empire Romain vers –50 avant J.-C. en une colonnie africaine imaginaire placée sous le joug du pouvoir européen à la fin du XIXe siècle. Sa réinterprétation audacieuse de ce grand classique de Vincenzo Bellini et son détournement des modèles archétypaux de l’africanité et de la féminité remettent en cause les hiérarchies raciales et sexuelles telles qu’elles ont été conçues par l’Occident. . Moses und Aron, opéra d'Arnold Schoenberg (1954), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène, des décors, des costumes et des lumières de Romeo Castellucci (2015)Romeo Castellucci est un plasticien et scénographe italien passionné de théâtre. Devenu célèbre en Europe pour ses mises en scènes avant-gardistes, il crée, depuis les années 1990, des interprétations radicales qui s’inscrivent dans l’héritage du « théâtre de la cruauté » tel qu'il est conceptualisé par l'écrivain français Antonin Artaud dans son essai Le Théâtre et son double. Sur la scène de l’Opéra Bastille à Paris, il confronte le public à une version onirique du chef-d’oeuvre inachevé d’Arnold Schoenberg. Dans les mains de Romeo Castellucci, Moïse et Aaron – opéra éminemment religieux – vient porter une réflexion sur le pouvoir de l’image à travers une série de tableaux vivants, qui transportent le public dans un univers mystérieux. .   Penthesilea, opéra de Pascal Dusapin, création mondiale mise en scène par Pierre Audi au Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une scénographie et décors de Berlinde De Bruyckere (2015)Plasticienne flamande contemporaine, Berlinde De Bruyckere développe un univers artistique empreint de spiritualité et de violence : des sculptures, des dessins et des installations qui mêlent sensualité morbide et scènes angoissantes, s’inspirant à la fois des symboles de la chrétienté – comme la figure du martyre – et des drames de son époque – tels que la guerre au Kosovo et le génocide rwandais. En 2015, elle s’essaye à la conception d’un décor d’opéra, lorsqu’elle réalise la scénographie saisissante du septième opéra de Pascal Dusapin, qui met en musique l'un des mythes antiques revisités les plus remarquables de l’ère moderne. Pour raconter la passion destructrice complexe entre Penthésilée et Achille, Berlinde De Bruyckere imagine un dispositif scénique immersif imprégnée de violence, constitué de vidéos et d’accumulations de peaux de chevaux. . Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), opéra de Richard Wagner (1865), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène par Peter Sellars et une scénographie vidéo de Bill Viola (2005) Figure de la scène artistique contemporaine américaine, Bill Viola s’est spécialisé dans l’art vidéo par la création de tableaux numériques et d’installations vidéo. Fort de son succès international, il a été mis à l’honneur au Grand Palais (8ème arrondissement) en 2014 dans une rétrospective dévoilant pour la première fois en France un large corpus de son oeuvre filmique. Invité par Gerard Mortier à l’Opéra Bastille en 2005, Bill Viola sublime le chef-d’oeuvre de Richard Wagner, avec une installation vidéo narrative. En établissant un dialogue avec la mise en scène de Peter Sellars, Bill Viola explore toute la puissance expressive et la richesse picturale de l’art vidéo. Plusieurs années après sa création, cette nouvelle production a été rejouée à l'Opéra Bastille, au printemps 2014, puis à l’automne 2018. Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 2) Pelléas et Mélisande, Théâtre royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2013, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Anish Kapoor 3) Norma, Teatro La Fenice, Venise, 2015, Photos Michele Crosera Courtesy du photographe et du Teatro La Fenice, Venise 4) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 5) Penthesilea, Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2015, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Berlinde De Bruyckere 6) Tristan und Isolde, Opéra Bastille, Paris, 2005, Photo Vincent Pontet / OnP Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Vincent Pontet / OnP © Opéra national de Paris © Bill Viola Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 164 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2019 revient à Patrick Bouchain

Le 17 décembre dernier, Patrick Bouchain, architecte et scénographe a reçu le Grand Prix de l’urbanisme 2019. [©Mathias Wendzinski] Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels, qui contribuent à faire avancer la discipline. Et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires. Cette année, c’est Patrick Bouchain, architecte et scénographe, qui a décroché le Grand Prix de l’urbanisme 2019. Prix remis des mains de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et de Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement. C’est une personnalité forte de l’architecture que le jury a honorée cette année. Figure de proue de la transformation de friches industrielles en lieux culturels et pionnier de la valorisation des lieux urbains délaissés, Patrick Bouchain a fait de la culture le fil rouge de son action. Né en 1945, il s’est ainsi distingué par ses projets de transformation des anciennes usines Lu en Lieu Unique (Nantes, 2000). Mais aussi de la Condition publique à Roubaix (2003) ou encore du Channel (Scène nationale de Calais, 2005). Le jury a aussi salué un architecte engagé à réinventer la ville avec ses habitants. En créant des programmes sur mesure pour et avec ses futurs occupants. Convaincu que « l’architecture est politique » Accordant une importance particulière à la vulgarisation de sa pratique, il pratique avec l’agence Construire (Nicole Concordet et Loïc Julienne) une architecture collaborative et pédagogique. Notamment par l’ouverture au public de ses chantiers, qui deviennent ainsi de véritables moments d’action culturelle. Convaincu que « l’architecture est politique», il a toujours conçu ses projets de façon à améliorer le quotidien du plus grand nombre. « Passeur militant, Patrick Bouchain a su inspirer des générations de praticiens. En témoigne le dernier pavillon de la biennale d’architecture de Venise qui a mis en scène des pratiques de l’urbanisme inspirées de ses pratiques. Sa position originale et singulière, dans un climat d’exacerbation des tensions au sein des territoires urbanisés, paraît plus utile que jamais», peut-on lire dans un communiqué de presse.
Il y a 5 ans et 164 jours

Franz West : Mobilier

Star des expositions de l’année 2018 – comprenant entre autre deux rétrospectives au Tate Museum et au Centre Pompidou –, derrière l’artiste autrichien Franz West se cache également un designer hors pair, cette fois ci mis à l’honneur sur le site de la galerie David Zwirner dans une exposition virtuelle. L’occasion pour nous de revenir sur son mobilier iconique aussi sculpturale que ses œuvres plastique. Loin de ne se cantonner qu’à un domaine, Franz West (1947 – 2012) a toujours considéré son art comme complet, concevant même, dans les années 1970, du mobilier destiné à l’auditoire assistant à ses performances. Ce qui était un ajout mineur à sa pratique deviendra finalement une partie à part entière de l’art de Franz West, qu’il décrit comme des « adaptations pour le corps humain au repos ». Ses premières vraies chaises, soudées entre elle à partir de ferraille, prennent vie à la fin des années 1980 grâce à sa collaboration avec Mathis Esterhazy. Son mobilier voyagera alors, du MoMA PS1 au Kunsthistorisches Museum de Vienne en passant par la Biennale de Venise de 1990. Si, dans leur balbutiement, les chaises de West étaient aussi esthétiques qu’inconfortables, le développement des revêtements en doublure mousse permettra au mobilier expérimental du plasticien de devenir de réelles pièces de design. Aujourd’hui, ses chaises, sofas et tables peuplent la collection du marchand d’art David Zwirner qui propose une exposition virtuelle jusqu’au 22 décembre ainsi qu’une vente en ligne de ces pièces de mobilier. Une idée de cadeau (peu accessible) à l’approche des fêtes ? Après tout, quand on aime, on ne compte pas ! Pour en savoir plus, visitez le site de David Zwirner Photographies : DR Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 165 jours

Événement : Biennale d’Orléans #2 – Nos années de solitude

Lancer une Biennale d’architecture, pari risqué ? Difficile de dire le contraire tant les événements du genre fleurissent et fanent à vitesse grand V. Et pourtant, attendue au tournant, la Biennale d’Orléans parvient, une année de plus, à tirer son épingle du jeu. Placée sous le signe de la solitude, la manifestation s’appuie sur la collection d’exception du FRAC Centre-Val de Loire et l’imagination sans limite de ses commissaires, Abdelkader Damani et Luca Galofaro. Inaugurée il y a deux ans, la Biennale d’Architecture d’Orléans revient pour une seconde édition, où le rêve laisse désormais place à la solitude. Un angle unique où se déploient les nombreuses œuvres sélectionnées avec soin parmi les 20 000 qui constituent le FRAC Centre-Val de Loire ainsi que certaines réalisations inédites conçues dans le cadre de la manifestation, dispersées dans toute la ville. Car plus qu’un événement muséal, la Biennale fait vibrer Orléans et sa région grâce à diverses expositions installées dans des lieux emblématiques. Avec comme point de départ les Turbulences, ouvrage conçu par l’agence Jakob+MacFarlane en 2013, la manifestation se poursuit dehors, de la rue Jeanne-d’Arc à la Place Sainte-Beuve en passant par le Jardin de l’Évêché, ainsi que dans de nombreux point d’intérêt de la commune du Loiret. Lina Bo Bardi est alors mise à l’honneur à la médiathèque d’Orléans et à la Médiathèque Maurice Genevoix tandis qu’Arquitetura Nova prend possession du Collégiale Saint-Pierre-Le-Puellier et que le Théâtre d’Orléans célèbre le Mexique dans une exposition passionnante. Petit bémol sur l’accessibilité, car tant pour les néophytes que pour les professionnels de l’architecture, toutes les expositions ne sont pas des plus simples à décrypter. Cependant, la ville d’origine de Jeanne d’Arc n’a pas à rougir de sa présence dans le monde des Biennales et tire son épingle du jeu pour la seconde fois consécutive. Un bel événement qui fait dialoguer collection et architecture vivante. Pour en savoir plus, visitez le site de La Biennale d’Orléans Photographies : DR Biennale d’Orléans Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 171 jours

Et si la solitude était l’ultime forme de l’avant-garde ?

A l’heure des réseaux sociaux en tout genre – plus d’une centaine sur le bouton Share de certains sites internet – de la démultiplication des canaux de diffusion locaux et globaux, du règne du selfie et de la dictature du […] L’article Et si la solitude était l’ultime forme de l’avant-garde ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 178 jours

Événement : Design Miami 2019

Comme chaque année, Design Miami révèle les dernières tendances du design. Pour sa quinzième édition, la foire – qui se tient jusqu’au 8 décembre en Floride – accueille plus de trente galeries venues du monde entier pour exposer des pièces d’exception. Zoom sur cinq nouveautés. Le salon Design Miami réunit annuellement collectionneurs, créateurs, galeristes, conservateurs et critiques internationaux pour célébrer le design d’hier et d’aujourd’hui, des pièces iconiques aux dernières nouveautés, en passant par des collaborations inédites. Design Miami s’impose non seulement comme un salon haut de gamme destiné aux professionnels, mais initie également des visiteurs amateurs au design contemporain. Revue des cinq créations les plus surprenantes de l’édition 2019. Daniel Arsham, Paris Chaise Lounge I, 2019La galerie new-yorkaise Friedman Benda présente une installation immersive, réalisée par Daniel Arsham, qui nous plonge dans un univers domestique imaginaire. Le plasticien américain a imaginé une collection de meubles originale inspirée par sa maison de Long Island signée Norman Jaffe. Son assise composite Paris Chaise Lounge I fait particulièrement sensation, car elle dévoile un vocabulaire artistique qu’on ne lui connaissait pas. . Harry Nuriev x Balenciaga, The Balenciaga Sofa, 2019 À l’occasion de la foire, l’architecte et designer Harry Nuriev crée pour Balenciaga un canapé écoresponsable haut en couleur intégralement réalisé à partir d’anciens vêtements et chutes de la marque. Une manière pour le tandem de promouvoir le respect de l’environnement dans l’industrie de la mode et du design. . Virgil Abloh, Aqua Alta Set, 2018Après un passage remarqué à la Biennale de Venise, Virgile Abloh expose à Design Miami sa ligne de mobilier Aqua Alta Set. Les meubles de la série – des bancs, des chaises et des luminaires – en bronze poli sont légèrement inclinés comme s’ils coulaient dans les eaux de la lagune vénitienne. Une collection poétique qui s’inscrit parfaitement dans la thématique de la foire choisie par le commissaire Aric Chen, Elements : Water. . Andrew Kudless x Louis Vuitton, Swell wave shelf, 2019Louis Vuitton présente sa collection de mobilier Objets Nomades constituée de pièces imaginées depuis 2012 par des créateurs célèbres tels que Damien Langlois-Meurinne, Patricia Urquiola ou Marcel Wanders. La dernière acquisition de la maison de mode est un meuble en bois de chêne clair et sangles de cuir rouge vif qui n’est autre que l’étagère Swell wave shelf dessinée par l’architecte et designer américain Andrew Kudless pour la marque française. . Léa Mestres, Bubble armchair, 2019Dans le cadre de sa participation à la foire, la galerie parisienne SCENE OUVERTE dévoile la dernière pièce de la jeune designer française Léa Mestres : une chaise bleue aux courbes naïves. Cette assise aux allures de gros bonbon acidulé prendra place aux côtés de la sculpture Coral Light de Willima Coggin sur le stand de la galerie. Pour en savoir plus, visitez le site du salon Design Miami Photographies : 1) courtesy Friedman Benda et Daniel Arsham / Photographie par Daniel Kukla2) courtesy Harry Nuriev and Balenciaga 3) courtesy Carpenters Workshop Gallery4) courtesy Louis Vuitton5) courtesy Galerie SCENE OUVERTE Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 186 jours

Événement : Vincenzo De Cotiis à la Carpenters Workshop Gallery

C’est dans le vaste espace de la Carpenters Workshop Gallery (4ème arrondissement) que l’architecte-designer italien Vincenzo De Cotiis s’expose pour la première fois en France. A l’occasion de cet accrochage monographique, il présente des pièces d’exception, à la fois brutes et sensuelles, qui témoignent de l'évolution de sa pratique du design vers l'art. Zoom sur une collection inédite à la matérialité marquée et aux formes contemporaines. Architecte et designer à la renommée internationale, Vincenzo De Cotiis – à qui l’on doit la décoration de l’Hôtel Straf de Milan – signe des intérieurs contemporains et des pièces sculpturales. L’exposition « Éternel », à visiter jusqu’au 21 décembre à la Carpenters Workshop Gallery, présente ses dernières créations, du mobilier brut et virtuose, dans un intérieur entièrement repensé par le créateur sexagénaire. En résulte un accrochage immersif qui nous transporte dans l’univers très poétique de Vincenzo De Cotiis. Dans sa toute nouvelle collection d’objets iridescents présentée à Paris, le designer milanais se plaît à multiplier les matériaux et les références. Inspirés à la fois par le Japon et la nature sauvage, Vincenzo De Cotiis réalise des objets composites – bancs, chaises, luminaires, tables, tabourets – mariant métal, roche et verre de Murano soufflé. En résultent des œuvres sculpturales conjuguant des matériaux bruts avec des lignes contemporaines. Tandis que les suspensions lunaires revisitent les lanternes nippones traditionnelles, les plateaux polis des tables en aluminium et laiton s’apparentent à aux eaux miroitantes des mers. Après les expositions « En plein air » à Londres en 2018, « Neo Baroque Design » au Mexique en 2019, ou encore « Dysfunctional » à la 58ème Biennale de Venise, « Éternel » ouvre un nouveau chapitre dans la carrière de l’architecte-designer. Une collection déroutante qui altère notre perception. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincenzo De Cotiis et de la Carpenters Workshop Gallery Photographies : Carpenters Workshop Gallery Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 204 jours

Événement : Julio Le Parc à la Galerie de Sèvres

A 91 ans, le plasticien argentin Julio Le Parc orchestre une rencontre inédite entre art cinétique et céramique. De sa dernière résidence à la Manufacture de Sèvres résultent des créations colorées inspirées de la vaste palette de la Cité de la céramique. Un retour à la couleur qui s'expose à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) jusqu'au 23 novembre. Maître de l'art cinétique et lauréat du grand prix international de peinture de la Biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc est une figure majeure de l'art contemporain des années 1960 à aujourd'hui. Ses créations optiques – peintures illusionnistes, sculptures lumineuses, installations monumentales – lui valent d'être exposé sur la scène artistique internationale. Son œuvre a en effet été mis à l'honneur dans des institutions prestigieuses, notamment au Palais de Tokyo en 2013, au MET Breuer (New York) en 2018, ou encore au National Museum of Fine Art de Buenos Aires (Argentine) en 2019. Après ses biscuits de porcelaine blancs qui avaient fait sensation à la Foire Internationale de l'Art Contemporain en 2018, Julio Le Parc retourne à la couleur avec une seconde série. Un vase Pierre Charpin multicolore revisite sa série « Alchimies », tandis qu'un mobile de 121 fines plaquettes de porcelaine s'habille aux couleurs de la Manufacture, bleu de Sèvres et or 24 carats. Suite à ses deux résidences, Julio Le Parc expérimente la porcelaine de manière créative. Fruits de la rencontre entre un savoir-faire artisanal et un langage artistique illusionniste, les pièces produites révèlent les stries hypnotiques et les lignes sinueuses chères à l'artiste. De l'art à la céramique, Julio Le Parc nous surprend une fois de plus. Pour en savoir plus, visitez le site de la Manufacture de Sèvres – Cité de la céramique Photographies : Rebecca Fanuele / DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 207 jours

Événement : Anselm Kiefer au Couvent de La Tourette

A Éveux (69), la transcendance se coule dans le béton armé. Anselm Kiefer confie d'ailleurs avoir découvert « la spiritualité du béton » en 1966 lors de son séjour au Couvent de La Tourette. Cinquante-deux ans plus tard, en parallèle de la Biennale de Lyon, les frères Dominicains invitent le plasticien allemand à dialoguer avec l'architecture brute de Le Corbusier. Visite d'une exposition aussi esthétique que mystique mêlant art, architecture et spiritualité. Niché dans la vallée de la Brévenne, le Couvent de la Tourette fut construit par l'architecte moderniste dans les années 1950 à la demande du Père Couturier. Érigé selon les « cinq points de l'architecture moderne » et la notion de « Modulor », ce complexe conventuel en béton armé est aujourd'hui emblématique de l'architecture brute du génie franco-suisse. Depuis 2009, les frères Dominicains qui occupent le couvent demandent chaque année à des artistes contemporains – tels que le Français François Morellet en 2009, le plasticien britannique Anish Kapoor en 2015 ou encore le créateur sud-coréen Lee Ufan en 2017 – d'investir l'édifice brutaliste. A l'occasion de la 12ème édition de l'événement, le frère Marc Chauveau, commissaire de l'exposition, invite Anselm Kiefer à dialoguer avec une architecture iconique. Radicales, les œuvres exposées – installations, peintures, sculptures et vitrines – ont toutes une dimension spirituelle forte, perceptible dès la lecture des titres donnés comme Résurrection, Jérusalem céleste ou Les Femmes martyres. Anselm Kiefer s'intéresse ici à la manière dont ses productions empreintes de religion peuvent s'inscrire de manière symbolique dans les espaces réalisés par Le Corbusier. À cela s'ajoute une scénographie savamment pensée qui dévoile la « spiritualité du béton », si évidente dans l'œuvre de Kiefer et le bâtiment moderniste. En voilà une rencontre surprenante entre art, architecture et religion ! Pour en savoir plus, visitez le site du Couvent de La Tourette Photographies : Anselm Kiefer et Jean-Philippe Simard Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 208 jours

Dossier : Cinq jeunes designers français

Deux filles, trois garçons. Thomas Ballouhey, Fabien Cappello, Elise Fouin, Léonard Kadid et Hélène Labadie incarnent la crème de la crème des jeunes designers français. Une génération qui voyage, s'expose, crée librement. Zoom sur les cinq créateurs français du moment à suivre de très prés. Thomas BallouheyDiplômé de la Design Academy d'Eindhoven (Pays-Bas), Thomas Ballouhey a récemment installé son atelier dans la ville néerlandaise. Tel un archéologue du présent, le designer s'intéresse aux matériaux et aux modes de production. Dans sa série « Ways of Altering » [Manières d'altérer], par exemple, il associe des objets industriels – bancs, tabourets, tréteaux, entre autres – à des matériaux divers – carton, élastiques, polystyrène – et enduit le tout d'époxy et de sable pour produire des meubles hétéroclites dont l'aspect rudimentaire les fait s'apparenter à des trésors passés. Un résultat saisissant qui questionne les moyens de production de masse actuels. En octobre dernier, il participait à la cinquième édition de la Biennale Émergences à Pantin (93), puis à l'exposition collective « La Totale » au Studio Orta – Les Moulins (77). . Fabien CappelloAprès des études de design à l'ECAL (Suisse) et au Royal College of Art (Royaume-Uni), le jeune Français fonde son studio éponyme en 2010 à Londres. Il se fait rapidement connaître pour son utilisation créative de la fabrication et des ressources locales, ce qui lui vaut de partir en résidences en Corée, au Portugal et en Italie. De son apprentissage auprès des artisans locaux il construit sa propre approche du design et se tourne vers des modes de production sériels. Depuis 2015, il a installé son studio dans le centre historique de Mexico (Mexique), une métropole dynamique qui l'inspire quotidiennement. . Elise FouinElise Fouin étudie l'orfèvrerie à l'Ecole Boulle (Paris), avant de se former au design de mobilier. Une double formation qui la conduit à développer un style singulier bien à elle. Pour le Salone del Mobile (Milan) de 2016, la designer française réalise ainsi une scénographie immersive faite de textiles multicolores baptisée Sunbrellacanapy. Egalement textile, son luminaire Saika réalisé en collaboration avec le maître artisan nippon Yoshishige Tanaka est une création contemplative unique qui met en valeur les savoir-faire ancestraux, le hyogu – art de traiter le papier washi –, et le kakejiku – peinture sur papier ou sur soie enroulée sur un bâton. Une pièce qui a fait une forte impression en 2018 au salon parisien Maison & Objet. . Léonard KadidAujourd'hui concepteur de produits, Léonard Kadid s'est d'abord formé à l'architecture. Sur les bancs de l'université d'une part, à Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse) et à l'Ecole d'Architecture de la Ville et des Territoires Paris-Est. Auprès des grands noms de l'architecture d'autre part, Muoto, Dominique Perrault et Cigüe, Herzog & de Meuron. Son studio basé à Paris se concentre donc sur des projets divers, de l'architecture à la conception d'objet. En résulte des pièces travaillées telles que le système de table TAL conçu pour la scénographie de l'exposition « Réinventer la Seine » au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) en 2017. . Hélène LabadieDéjà quatre ans que la jeune Française a obtenu son master design d'objet à L'ESAD de Reims avec les félicitations du jury. Comme projet de fin d'études, elle a imaginé des fontaines d'apparat en verre. Un coup de maître pour un premier projet. Depuis, Hélène Labadie se donne une liberté d'artiste et signe des pièces créatives inspirées du septième art. Exposée au Bon Marché Rive Gauche en 2018, sa série de contenants « Les Noirs » dévoile la dimension anthropomorphique de son travail. Sa sensibilité artistique la pousse désormais vers la création de pièces sculpturales. . Photographies : 1) Thomas Ballouhey, Ways of Altering © Ronald Smits, Design Academy Eindhoven2) Fabien Cappello, Chambre With a view, Hôtel Dos Casas, 20173) Elise Fouin et Yoshishige Tanaka, Saika, 20184) Léonard Kadid, Tal table, 20175) Hélène Labadie, Les Noirs, 2018 Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 219 jours

Christophe Hutin représentera la France à la Biennale d'architecture de Venise

La proposition "Les communautés à l'oeuvre" de l'architecte Christophe Hutin a été sélectionnée pour représenter la France à la 17e Biennale d'architecture de Venise en 2020.
Il y a 5 ans et 219 jours

Jeunes talents : Birgit Severin et Guillaume Neu-Rinaudo

Formé par le duo franco-allemand Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin, le Studio B. Severin défend une approche conceptuelle du design qui force l'admiration. Pas de fioritures, ni d'effets superflus dans leurs créations esthétiques qui se confrontent à la vie. Zoom sur la rencontre de deux designers passionnés. Birgit Severin crée son propre studio éponyme avant de s'associer en 2015 au jeune talent français Guillaume Neu-Rinaudo qu'elle rencontre sur les bancs de l'université. Titulaire d'une maîtrise en neurosciences cognitives de l'Université de Maastricht (Pays-Bas) et d'un diplôme en design contextuel de la Design Academy Eindhoven (Pays-Bas), Birgit Severin développe une pratique personnelle du design axée sur l'étude des matériaux et du processus de création. De son côté, Guillaume Neu-Rinaudo se forme au design produit à l'Ecole de design de Nantes (44), puis au design social à la Design Academy Eindhoven, avant de s'installer à Berlin pour rejoindre le Studio B. Severin. Sous la houlette de ce tandem créatif, le Studio B. Severin explore les multiples facettes d'un design conceptuel à travers des créations qui établissent des liens pertinents entre l'objet et l'être humain et l'artisanat et la production à l'heure des nouvelles technologies.Toujours conçues à partir d'une histoire, une expérience ou une recherche, leurs œuvres abordent la manière dont les objets se chargent de significations en s'inscrivant dans des récits personnels. Parmi leurs travaux les plus emblématiques, on remarque la série de vases Vanitas qui s'inspire du cycle éphémère des fleurs. Développée aux côtés du fleuriste berlinois Marsano, ces objets en caoutchouc symbolisent la vacuité des passions et la contingence à l'image des vanités du XVIIe siècle. Selon une démarche artistique similaire, la série Design Impressionnisme – une table basse et un miroir – résulte d'une réflexion sur les interrelations entre techniques et création. Ces productions sensorielles inspirées de l'iconique Impression, soleil levant se jouent de notre perception. Quand il revient sur la genèse du concept, Guillaume Neu-Rinaudo révèle la légende qui auréole la toile. « On raconte que Monet a peint ce chef-d'œuvre de la fenêtre de la chambre de son hôtel du Havre. Cependant, les vitres de l'époque – en verre cathédrale – présentaient une surface rugueuse et une opacité certaine. Regarder le monde à travers du verre cathédrale, c'est obtenir le filtre idéal pour réaliser une peinture impressionniste ». Réalisée en collaboration avec des artisans vitriers, la série fait dialoguer art, artisanat et design, valorisant une approche décloisonnée de la création. Des pièces originales qui séduisent des institutions aux niveaux national et international : en voilà une description qui colle à la peau du duo ! Les créations du studio ont en effet été exposées sur tous les continents dans des biennales et des foires prestigieuses, comme le Design Festival de Buenos Aires (Argentine) et le Design Weekend de Sao Paulo (Brésil) en 2013, le Salone del Mobile de Milan (Italie) en 2014, ou encore le salon Maison et Objets à Paris en 2018. Suite à leur résidence à la Villa Kamogawa au Japon, ils ont aussi participé à la Design Week de Kyoto en 2019. Un palmarès qui, nous en sommes sûrs, n'est pas prêt de faiblir ! Sur tous les fronts, Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin donnent également des conférences et dirigent des workshops. Une manière de transmettre à tous leur conception d'un design décomplexé. Un couple de créateurs à suivre de très près ! Pour en savoir plus, visitez le site du Studio B. Severin Photographies : 1) Portrait : Janine Gebran2) Pièces : DR