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Il y a 3 ans et 117 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 120 jours

Le marché de l’immobilier logistique s’envole en 2021

Avec une hausse significative de 34% par rapport à l’année 2020 et de 12% par rapport à l’année 2019, le secteur connaît une évolution très favorable. Point à date sur ce marché en pleine expansion malgré la crise sanitaire et qui, selon les régions, affiche des résultats bien au-delà des prévisions initiales. Quelques faits marquants : Plus de 3.700.000 m² transactés (bâtiments ICPE de plus de 10.000m²), soit une augmentation de la demande placée de 34 % par rapport à 2020 et 12 % par rapport à 2019La région des Hauts-de-France représente à elle-seule 28 % du marché globalLes opérations de plus de 50.000 m² sont de retour et représentent 28 % du marchéLes opérations de construction (clé en main) représentent environ 45 % du marché global Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché (50% des transactions)La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s’accélère : on observe une pénurie de terrains de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l’hexagone. Les prix ont donc été multipliés par 3 sur certains secteursLes coûts de construction et les loyers progressentLes taux de capitalisation prime sont de l’ordre de 3,5%.Chiffres clefs et tendances Sur l’année 2021, EOL comptabilise 3,7 millions m² de surfaces placées (dont 1.271.000 m² sur le dernier trimestre) pour 143 transactions. Des chiffres en forte hausse par rapport à 2020 (2.785.000 m² et 107 transactions), mais également par rapport à l’année 2019 (3.377.000 m² et 112 transactions).Les 4 marchés de la dorsale (Lille, Paris, Lyon et Marseille) représentent 70 % de la demande placée, ce résultat est principalement lié à la performance exceptionnelle des Hauts-de-France et à la bonne performance de l’Ile-de-France. Le manque d’offre disponible et l’absence de développement limitent les performances de Lyon et Marseille. Malgré le peu de fonciers disponibles et l’absence de projets de développement à court terme, l’Ile-de-France affiche une performance satisfaisante avec plus de 800.000 m² placés (+ 45 % par rapport à 2019), essentiellement sur des immeubles existants (61 % des transactions). Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France : La région des Hauts-de-France bat encore un record inédit avec 1.070.000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français).Pour Laurent Sabatucci, directeur associé, fondateur EOL : « Près de 3500 emplois au cours de l’année 2021 ont été créés et la logistique a généré un investissement privé de plus 500 millions d’euros. La région Hauts-de-France a mené une stratégie « logistique friendly » et a séduit de grands acteurs, rappelons-nous des opérations de Seb et La Redoute qui ont marquées l’année 2021. »Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) : 400.000 m² transactés en 2021. 3ème région de France en termes de demande placée loin derrière les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, Lyon souffre du manque de développement et d’un stock d’offres disponibles très faible. Très forte tension sur l’offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%). Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clés en main ont été commercialisés. Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) : 288.000 m² placés. 5ème région de France en termes de demande placée. Une baisse continue du taux de vacance (4%). Des loyers en hausse. A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) :Avec plus de 300.000 m² conclus en 2021, cette région confirme sa position de pôle majeur et occupe la 4ième place des régions en termes de demande placée derrière les Hauts-de-France, Paris et Lyon.Le nombre d’opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable.Les loyers sont en hausse modérée. Le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) : 70.000 m² transactésPeu de transactions et très peu d’offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées. Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché qui reste atone (85.000 m²) compte tenu du manque d’offres disponibles.Un taux de vacance toujours faible.EOL acteur de référence du secteur en France et à l’internationalEn France, au global, EOL a conclu 570.000 m² de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110.000 m² pour le compte de La Redoute à Cambrai (59).En Europe, après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20 Ha en Pologne pour y développer un projet de plus de 80.000 m2pour l’un de ses clients français.EOL poursuit l’accélération de la décarbonation des entrepôts EOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd’hui d’accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. L’application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.
Il y a 3 ans et 138 jours

Le projet de "label vert" européen pour le nucléaire montre ses limites

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE).Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément central de la chaîne de valeur, n'est pas mentionnée.Dates limitesLe projet de texte fixe une date limite à la reconnaissance du nucléaire, technologie bas-carbone mais considérée seulement comme solution "transitoire" au réchauffement climatique, au même titre que le gaz.Seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc.) sont classées dans la catégorie des investissements "durables" qui restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Pour les nouvelles centrales nucléaires, cette reconnaissance "transitoire" concernera des projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales existantes devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Une clause de revoyure est prévue: les dates limites devront "être revues selon les progrès dans le développement de ces technologies", est-il précisé.Meilleurs technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus dans la taxonomie de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à de nouveaux combustibles résistant aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain. Cette condition est susceptible de réduire à néant l'intérêt de la taxonomie pour la filière, selon certains experts.Gestion des déchets et démantèlementParadoxalement, bien que non reconnus dans les activités bénéficiant du "label vert", la prise en charge du traitement et stockage des déchets, tout comme du démantèlement des installations en fin de vie, figure parmi les critères exigés pour les projets de construction et renouvellement de centrales.Ces contraintes incluent pour les États membres abritant ces projets l'existence d'un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation de centrale existante devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité avec les critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceTous les investisseurs devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaires.
Il y a 3 ans et 167 jours

EDF se prépare au bras de fer nucléaire européen

Attention à la « myopie climatique » européenne ! A la veille de la présidence française de l’Union, le conseiller du président d’EDF chargé des affaires européennes Erkki Maillard formule cet avertissement : en plaçant les émissions de gaz à effet de serre derrière la priorité à la production d’énergies renouvelables, Bruxelles risque de passer à côté de l’objectif de neutralité carbone.
Il y a 3 ans et 179 jours

La Villette version bois des Flandres, Neutelings Riedijk transforme l'ancienne gare maritime de Bruxelles

Edouard Cailliau et Thomas Lecourt sont diplômés de l'ENSAP de Lille, respectivement en 2011 et 2010. Avant de fonder leur agence en 2017, Edouard Cailliau et Thomas Lecourt ont travaillé pendant dix ans dans des agences lilloises telles Face B, Plaatform, ou Beal & Blanckaert. Ils ont choisi d'appeler leur structure Rijsel (Lille, en flamand) pour évoquer […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 180 jours

La touche Flores y Prats à Bruxelles

Lauréats du concours en 2020, les Espagnols de Flores y Prats, associés à l'agence belge Ouest ...More about Cet article La touche Flores y Prats à Bruxelles est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 202 jours

Le marché de l'immobilier logistique progresse fortement (+35%) au 3e trimestre 2021

Avec une hausse significative de 35% au troisième trimestre, le secteur connaît une belle évolution. Les terrains dédiés à la logistique se font rares. Les prix ont même été multipliés par 3 en douze mois sur certains secteurs et les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an. Autre fait marquant de ce trimestre : le retour des opérations de très grande taille, supérieures à 50 000m2. Zoom sur un marché qui a su rebondir après la crise sanitaire et qui, selon les régions, annoncent des résultats bien au-delà des prévisions initiales.Le 3ème trimestre confirme une belle année pour le secteur de la logistique en FranceSi le contexte économique est revenu plus ou moins à la normale, il en ressort tout de même quelques spécificités : Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché : ils réalisent à eux seuls plus de 65% des transactions sur les immeubles existants. La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s'accélère : il n'y a plus de terrain de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l'hexagone. Les prix des terrains dédiés à la logistique ont donc été multipliés par 3 sur certains secteurs. Les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an.Les taux de capitalisation prime sont proches de 3,5%.EOL confirme sa place d'acteur de référence du secteur En 2021, EOL comptabilise 2 479 000 m² de surfaces placées pour 93 transactions et ce, en l'espace de 9 mois seulement. Des chiffres à peu près équivalents à 2019 (2 449 000 m² pour 85 transactions) contre 1 818 000 m²pour 65 transactions en 2020.En France, au global, EOL a conclu 570 000 m2 de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110 000 m2 pour le compte de La Redoute à Cambrai (59)En Europe, Après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20ha en Pologne pour y développer un site de plus de 40 000 m2 pour l'un de ses clients français.EOL accélère la décarbonation des entrepôtsEOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd'hui d'accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. Avec l'application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France :La région des Hauts-de-France bat un record historique avec près de 880 000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français) pour seulement 25 transactions (en l'espace de 9 mois).Le choix politique d'accueillir des opérations logistiques de grande taille aboutit à des résultats exceptionnels et la stratégie « logistique friendly » de cette région s'est avérée très pertinente. Cela lui a permis d'attirer des projets d'envergure, notamment 2 opérations de plus de 100 000m2 pour le compte de SEB et de La Redoute.« Nous estimons que la logistique aura créé dans cette région plus de 2500 emplois au cours des 9 premiers mois et généré un investissement privé de plus 500 millions d'euros » indique Laurent Sabatucci - directeur associé, fondateur EOL.Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) :Très forte tension sur l'offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%).Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clefs en main ont été commercialisés.Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) :Un rebond important au 3ème trimestre.Une baisse continue du taux de vacance (4%).Des loyers en hausse.A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) : L'activité reste très soutenue en Centre Val de Loire. Ce secteur est devenu plus important que Marseille ou Lyon.Le nombre d'opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable. Les loyers sont en hausse modéréeLe marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) :Peu de transactions et très peu d'offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché devenu marginal compte tenu du manque d'offres disponibles et du peu de transactions.Un taux de vacance toujours en baisse.
Il y a 3 ans et 236 jours

Proximus teste avec succès à Bruxelles une nouvelle antenne en verre d'AGC pour une meilleure connectivité

L'antenne en verre WAVEATTOCH a été conçue pour s'installer directement sur les façades vitrées. Une fois mise en place, elle contribue à améliorer la couverture et la capacité des réseaux mobiles, y compris les réseaux 5G. Les résultats des tests ont montré que cette solution innovante peut contribuer à répondre à la demande croissante d'accès Internet mobile à haut débit, principalement en milieu urbain.Proximus lance une plate-forme d'innovation dédiée au 5G sur laquelle l'opérateur entend collaborer avec différents acteurs du marché tels qu'AGC afin de développer des solutions novatrices capables de répondre aux besoins actuels de la société et des entreprises. Proximus entend ainsi accélérer le déploiement du 5G et garantir la stabilité autant que la qualité de la connectivité mobile à un moment où la consommation mobile de données croît de façon exponentielle. Les opérateurs mobiles font face à de nombreux défis. Pour la demande de débits plus élevés et de latence plus faible, le développement de nouveaux réseaux, dont le 5G, appelle l'installation d'un plus grand nombre d'antennes. Trouver de nouveaux sites pour l'installation d'antennes est toutefois une gageure étant donné la multitude de sites déjà occupés, tout particulièrement dans des centres urbains denses tels que Bruxelles. Les limitations actuelles en matière d'EMF empêchent d'ajouter des antennes aux sites existants. Les toits et les murs de nombreuses habitations et immeubles dans les centres urbains sont d'ailleurs déjà truffés d'antennes, de câbles et de transmetteurs apparents – une situation peu désirable. Proximus et AGC ont uni leurs forces pour montrer l'efficacité et les excellentes performances de WAVEATTOCH, une nouvelle antenne en verre mise au point par AGC. S'intégrant parfaitement aux façades des immeubles, l'antenne WAVEATTOCH peut de plus être déployée rapidement et à faible coût par les opérateurs en raison de sa simplicité d'installation. En outre, la nouvelle antenne en verre est transparente et s'installe à l'intérieur (tout en offrant une couverture à l'extérieur), s'insérant discrètement et harmonieusement dans l'environnement urbain alentour. Tout cela fait du dispositif transparent WAVEATTOCH une alternative de choix aux antennes apparentes dans les centres des villes afin de mettre des services de données mobiles plus efficaces et plus rapides à la disposition d'un plus grand nombre de personnes.L'antenne WAVEATTOCH se prête à la plupart des fréquences de télécommunication utilisées en Belgique pour les différentes génération de réseau (2G, 3G, 4G, 5G). À côté de WAVEATTOCH, AGC a également mis au point les technologies GIL (Glass Interface Layer) et WAVETHRU, ce qui permet l'installation des antennes WAVEATTOCH sur des façades à vitrage isolant de tout type et garantit le respect des limites réglementaires en matière d'émissions EMF. Bernard Monville, Head of WAVE Venture, explique : « Les antennes en verre peuvent être installées à des hauteurs inférieures et demandent moins de puissance de transmission pour couvrir les zones urbaines à forte densité. Proximus peut ainsi répondre aux normes EMF. »L'antenne en verre testée sur la Tour Proximus est une antenne 5G (3,7 GHz, 4x4 MiMo) connectée au réseau 5G de Proximus. Elle a été développée au Centre de recherche d'AGC à Gosselies en Belgique, un laboratoire ultra-moderne où sont notamment développées et testées des verres à antennes intégrées (pour le bâtiment et l'automobile) destinées à répondre aux besoins croissants en connectivité. Geert Standaert, Chief Technology Officer chez Proximus, indique : « Nous allons poursuivre nos tests avec AGC, car le potentiel de ces produits en agglomération, en milieu urbain dense et dans les espaces intérieurs semble très prometteur. Nous comptons bien lancer de nouveaux projets à l'avenir. »
Il y a 3 ans et 246 jours

Déficits et dettes publics: où en est la France face à ses voisins ?

La France, plus proche du Sud que du Nord de l'Europe...Fin 2021, la dette publique française pourrait culminer à 117,4% du produit intérieur brut (PIB), d'après les prévisions de printemps de la Commission européenne, ou à 116%, selon une projection plus récente du gouvernement. En Espagne, elle atteindrait 119,6%, en Italie 159,8%, et au Portugal 127,2%, d'après Bruxelles.Plus au Nord, le Danemark afficherait un ratio de dette publique sur PIB de 40,2% et les Pays-Bas de 58%. L'Autriche, elle, serait à 87,2%. Ces trois pays font partie du club des "frugaux", partisans d'une gestion stricte des finances publiques. L'Allemagne, de son côté, serait à 73,1%, soit plus de 13 points supplémentaires par rapport à 2019, fruit d'une dépense accrue pendant la crise.Ces quatre Etats pourraient atteindre ou passer sous les 3% de déficit dès l'année prochaine, pendant que la France serait à 4,7%, l'Italie à 5,8%, l'Espagne à 5,2% et le Portugal à 3,4%.... mais pas d'inquiétude à l'horizon"La comparaison ne veut pas dire grand-chose", tempère Gregory Clayes, économiste à l'institut Bruegel.D'abord car les Etats ont été très diversement frappés par la pandémie, l'industrie des services, centrale au Sud à travers le tourisme, ayant payé un très lourd tribut, appelant à des soutiens budgétaires plus forts."S'il n'y avait pas eu ces déficits, il y aurait eu encore plus de faillites en Italie, en France, en Espagne. Cela aurait mis à mal leur tissu économique et aurait créé une divergence de long terme beaucoup plus profonde", poursuit M. Clayes.Ensuite, les finances publiques de ces Etats montrent des réalités très différentes."Il existe plusieurs facteurs et caractéristiques qui rendent la dette française très différente de celle des pays du Sud", souligne Alex Muscatelli, analyste France pour l'agence de notation Fitch Ratings. Il souligne son importance sur le continent en tant qu'émetteur de dette, la taille de ses marchés de capitaux, et les taux d'intérêt d'emprunt plus bas qu'en Espagne ou en Italie.Sur la soutenabilité de la dette -la capacité à honorer les échéances de remboursement-, la situation française est par ailleurs sous contrôle grâce notamment à ces taux d'emprunt faibles et aux perspectives de croissance, avec 6% cette année et 4% l'an prochain attendus par le gouvernement. L'austérité, taboue pour l'heure en EuropeDix ans après la crise des dettes en zone euro, la crainte de casser la timide reprise prend le pas sur les velléités d'austérité budgétaire. L'UE "ne répètera pas l'erreur" qui avait plongé l'Europe dans la récession, a promis le 15 septembre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Les règles européennes de dette à 60% du PIB au maximum et de déficit à 3%, supposées être réimposées en 2023 après une pause liée à la pandémie, font par ailleurs l'objet de renégociations, de nombreux dirigeants les jugeant obsolètes.Pendant que le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire évoque un "sérieux" financier dans le budget 2022 malgré des dépenses supplémentaires, l'Italie veut adopter une "politique expansive" l'an prochain, selon son ministre de l'Economie, Daniele Franco. Le pays vise un niveau de dette pré-pandémie "vers la fin de la décennie".L'Espagne, après avoir engagé ces derniers mois des mesures coûteuses comme l'indexation des retraites sur l'inflation ou la revalorisation du salaire minimum, vise un retour sous 3% de déficit pas avant 2025, s'engageant toutefois auprès de Bruxelles à mettre en oeuvre des mesures d'économies, notamment une réforme des retraites.Berlin veut se conformer dès 2023 à sa règle constitutionnelle de ne pas emprunter plus de 0,35% de son PIB chaque année. L'Allemagne, où des élections se tiennent le 26 septembre, a de la marge après quasiment une décennie d'excédents budgétaires.Les Danois, qui tablent sur une croissance de 3,8% en 2021 et 2,8% en 2022, ne prévoient pas non plus de mesures drastiques, mais une politique budgétaire "plus stricte".Pour Thomas Grjebine, du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII), "il y aura une pression des pays du Nord pour réduire les déficits, ce qui est problématique s'ils ne relancent pas leur demande"."Un schéma plus vertueux consisterait pour eux à relancer leur consommation, ce qui permettrait aux pays du Sud de soulager leurs exportateurs", selon lui.
Il y a 3 ans et 266 jours

En Wallonie, construire le futur du logement social

En septembre, l’Institut Culturel d’Architecture Wallonie-Bruxelles s’interroge sur l’ambition du gouvernement wallon d’injecter 1,2 milliard d’euros pour la rénovation du parc locatif de la région. Que faire des 25 000 logements sociaux qui vont être impactés par cette loi ? Pour l’occasion, l’ICA organise un grand événement « L’Architecture monte dans les tours » autour de ce thème, du 9 septembre au 3 octobre 2021 à Charleroi. Pour sa quatrième édition de Temps...
Il y a 3 ans et 281 jours

A Bruxelles, NP2F pense son Fablab comme un bien urbain et partagé

L’iMAL – pour Interactive Media Art Laboratory –, nouveau centre d’art situé en périphérie... Cet article A Bruxelles, NP2F pense son Fablab comme un bien urbain et partagé est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 3 ans et 302 jours

Vendre sa maison à Bruxelles : pourquoi passer par un professionnel?

La vente d’une maison n’est pas une mince affaire. Cela demande du temps et de la patience pour trouver un acquéreur potentiel. Certains propriétaires ont du mal à trouver un acheteur pour leur bien. Cette situation se présente surtout lorsqu’on décide de réaliser soi-même la vente. C’est une des raisons qui poussent de nombreux particuliers à confier cette tâche à un professionnel. Il dispose des compétences, des connaissances et des relations nécessaires pour accompagner tous ceux qui veulent céder leur maison.  Il s’agit d’un choix judicieux. Voyons ci-après quels sont les avantages de faire appel à un professionnel pour vendre son habitation. Bénéficier d’un accompagnement par un expert La concrétisation d’un projet de vente d’une maison peut être longue et fastidieuse si l’on ne sait pas s’y prendre. C’est justement pour éviter ce genre de désagrément que l’intervention d’un professionnel est requise. Il a les compétences nécessaires pour aider son client dans la réalisation de la vente. À noter que plusieurs étapes doivent être effectuées avant d’atteindre l’objectif final. Cela consiste notamment à : Publier des annonces Promouvoir la vente Préparer les dossiers de vente Organiser les visites Négocier le prix Effectuer les démarches administratives nécessaires Le fait de recourir au service d’un professionnel permet de s’affranchir de toutes ces tâches. Pour avoir plus d’informations sur les missions de cet expert dans le cadre de la vente d’une maison, une visite du site https://www.maisonsmoches.be/ est de mise. Avoir une juste évaluation du prix L’un des problèmes auxquels sont confrontés les propriétaires qui veulent céder leur bien est de faire l’estimation de la valeur de sa maison. Si elle est trop élevée, cela risque de faire fuir les potentiels acquéreurs. Par contre, si vous proposez un prix trop, vous aurez raté une opportunité de faire une bonne affaire. Ce que tout le monde cherche, c’est de pouvoir céder son bien à juste prix. Un professionnel, de par son expérience et de sa connaissance du prix du marché est en mesure de déterminer avec précision le prix d’un bien. Pour ce faire, il se base sur quelques critères. Ce sont notamment : La localisation géographique de l’habitation à vendre La surface totale de la propriété Les différents équipements qui composent le bien comme la présence d’une piscine ou non. Profiter des conseils d’un professionnel En cédant sa maison, les propriétaires cherchent avant tout à faire des bénéfices. L’intervention d’un professionnel permet justement de parvenir à ce résultat. En effet, son rôle ne se limite pas à assister son client à vendre le bien le plus rapidement possible. Il prodigue également à celui-ci les conseils nécessaires pour valoriser son habitation. Le but est de faire monter le prix. Cela consiste dans la majorité des cas à effectuer des travaux de rénovation ou d’embellissement. Les aménagements concernent surtout l’amélioration de l’isolation thermique de l’habitation pour qu’elle réponde aux normes en vigueur. La réparation de la toiture, la réfection de la salle de bain, de la cuisine et d’autres travaux peuvent également être requises. Seul un professionnel peut vous conseiller sur la nécessité de réaliser toutes ces rénovations.
Il y a 3 ans et 330 jours

Syndicats et parlementaires réaffirment leur opposition à la "désintégration herculéenne" d'EDF

"L'acte politique que nous posons aujourd'hui (jeudi) est de dire que ce front commun syndical et politique dans sa diversité (LFI, PCF, PS, LR) tient bon face à l'absence de réponses sur les garanties d'un service public de l'énergie intégré, sur l'unicité d'EDF, les enjeux de la distribution, la péréquation tarifaire constitutive du service public français", a déclaré Sébastien Jumel (PCF).Côté syndical, l'interfédérale CGT, CFE-CGC, CFDT, FO a adressé un courrier à Emmanuel Macron lui demandant de "renoncer à la désintégration herculéenne d'EDF", en référence au projet de réforme baptisé initialement "Hercule" puis "Grand EDF", a indiqué Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT.Dans ce courrier de quatre pages, rendu public jeudi, les syndicats dénoncent les "zones d'ombre" sur l'état des négociations avec la Commission européenne, garante de la concurrence. Ils réclament une "concertation et un dialogue social exemplaires", un "véritable débat démocratique avec la Nation" concernant l'avenir de l'électricien et "des moyens d'investir".Ils déplorent aussi l'absence de référence aux "10 milliards (d'euros) de soutien public" pourtant "promis" début avril par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, en vue d'une "recapitalisation" qui permettrait de "renforcer les fonds propres d'EDF et donc sa capacité d'investissement".Les syndicats interpellent aussi M. Macron sur l'avenir d'Enedis (distribution) qui "mérite lui aussi un débat de fond pour sécuriser son monopole national et son modèle économique afin de renforcer ses missions de service public".La réforme vise à réorganiser le groupe, fortement endetté, en trois entités pour lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.Enlisée dans les échanges entre la direction du groupe, l'Etat et Bruxelles, elle est contestée depuis près de deux ans par les syndicats unis qui ont trouvé de nombreux soutiens d'élus locaux et dans l'opinion publique.
Il y a 3 ans et 340 jours

L'exécutif parie sur la relance pour regagner l'opinion

La semaine prochaine, dès le lendemain du 2e tour, priorité à l'économie: le chef de l'Etat ira sur le site de la future usine de batteries électriques d'un grand groupe chinois à Douai - Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle, est invité - puis recevra 150 grands patrons français et internationaux à Versailles, avant d'inaugurer mardi les nouveau locaux parisiens de la banque américaine JP Morgan. "Du résultat !": c'est le mot d'ordre d'Emmanuel Macron à ses ministres, après un scrutin calamiteux pour ses troupes, dont il s'est tenu soigneusement à l'écart, refusant d'en dire un seul mot lors de ses récents déplacements.Tout comme des couacs ou de la passe d'armes entre ses ministres de l'Intérieur et de la Justice Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti qui a accusé le premier de "trahison".Comme Emmanuel Macron l'a encore répété mercredi en Conseil des ministres, il s'agit pour lui d'un scrutin local dont il ne veut tirer aucune leçon au plan national, sauf sur le niveau inquiétant de l'abstention.La feuille de route fixée au gouvernement reste donc d'accompagner les réouvertures, déployer la vaccination, soutenir la relance économique et sociale et de déployer les actions en matière d'écologie, de sécurité et d'égalité des chances.Il s'appuie sur le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont 40 milliards donnés par l'Europe, qui vient d'être validé par Bruxelles. Un feu vert mis en scène mercredi dans les jardins de l'Elysée, avec une Ursula von der Leyen tout sourire.Autre satisfaction, la hausse du chômage a été limitée. "Il y a eu +9% quand c'était +25% après la crise de 2009", souligne un membre du gouvernement. Mais le front de l'emploi, bataille essentielle pour 2022, reste tendu, avec environ 300.000 chômeurs de longue durée de plus, des emplois non pourvus dans la restauration ou le bâtiment et l'afflux de jeunes qui ont retardé leur entrée sur le marché du travail.ArbitragesS'il compte continuer à arpenter la France jusqu'à mi-juillet, personne autour de lui ne s'avance à prévoir ses décisions.Faut-il relancer les réformes et si oui lesquelles ? Celles de l'assurance-chômage, la seule clairement remise sur les rails ces derniers mois et qui devait s'appliquer en juillet, vient d'être coupée en plein élan par le Conseil d'Etat.La réforme des retraites, à laquelle le chef de l'Etat tient toujours -- "la question n'est pas de savoir si, mais quand", a-t-il lancé en Conseil des ministres, selon un proche - est combattue non seulement par les syndicats mais par une partie de la Macronie."La priorité c'est de faire repartir le pays, et pas de risquer de le bloquer" avec des mouvements sociaux de contestation, fait valoir une ministre.La réforme pourrait, prône une partie de la majorité, se limiter à une simple "mesure d'âge", autrement dit augmenter l'âge du départ en retraite.Le chef de l'Etat est aussi attendu sur une "garantie jeune", dont le nombre de bénéficiaires fait débat entre ministres sociaux et économes, et qui ciblerait plutôt des jeunes qui s'engagent à suivre une formation.L'idée reste de proposer aux Français avant la mi-juillet un nouveau projet et de commencer à l'appliquer, pour en faire le socle d'un programme avant la présidentielle de 2022, selon son entourage.L'argument de "la compétence" est aux yeux du chef de l'Etat le plus efficace pour contrer la candidate du RN Marine Le Pen, dans un scénario de duel au 2e tour toujours privilégié.Et la "prime au sortant" dont a bénéficié Xavier Bertrand comme les autres présidents de région pourrait profiter à son tour à Emmanuel Macron en 2022."Il existe un sentiment de dépossession, économique, social et culturel, qui pousse les Français à choisir des figures connues", analyse un proche.Pour le reste du quinquennat, un remaniement est-il à prévoir ?"Il n'y aura pas de changement de Premier ministre. Il fait le job", avance une ministre."On ne va pas vers un grand soir ministériel", dit un proche du président, qui s'attend cependant à de grandes manoeuvres. "Son silence est lourd de possibilités", glisse-t-il.
Il y a 3 ans et 356 jours

LES GAMMES JOY ET CONCA RÉCOMPENSÉES PAR DEUX PRIX INTERNATIONAUX DE DESIGN PRESTIGIEUX

Les mitigeurs Joy et le lavabo Conca, deux gammes d’Atelier Collections d’Ideal Standard, ont été récompensés par les iF DESIGN AWARDS et les Red Dot Design Awards, deux prix prestigieux de renommée internationale. Les produits Atelier Collections sont le résultat du partenariat exclusif d’Ideal Standard avec le célèbre studio de design italien Palomba Serafini Associati et représentent l’engagement de la marque à façonner l’avenir de la vie moderne à travers le design. Co-fondateur de PS+A, Roberto Palomba, qui a été reconduit dans ses fonctions de Chief Design Officer d’Ideal Standard, s’est inspiré du riche héritage du fabricant pour développer les collections, notamment la robinetterie Joy et le lavabo en céramique Conca, visant à réunir innovation et beauté pour un résultat intemporel. Esthétiquement, Joy s’inspire de greffes botaniques, avec une conception en fonte unique assurant une pièce à la silhouette élancée et moderne, facile à nettoyer et disponible en quatre finitions saisissantes : chrome, gris orage, or brossé et gris magnétique. La simplicité pure de Joy le rend extrêmement polyvalent, complétant à la fois les céramiques carrées et rondes et s’adaptant à une variété de styles de salle de bain. Joy participe également à la réduction de la consommation d’eau à 5 L/min, tandis que la cartouche à disque en céramique FirmaFlow d’Ideal Standard offre les réglages de température les plus fins pour une expérience utilisateur plus confortable. La gamme de produits céramiques Conca fait partie de la collection plus large Conca, qui comprend également de la robinetterie, des meubles et une baignoire. Les courbes organiques et les détails sensuels sont au cœur de Conca, avec des technologies de pointe permettant non seulement de nouveaux niveaux de pureté dans la conception grâce aux lignes fines du lavabo, mais aussi une utilisation optimisée et respectueuse des matières premières. Bien qu’il soit conçu pour la vie contemporaine, Conca est également enraciné dans la riche histoire du design d’Ideal Standard, s’inspirant de la collection classique de la marque du même nom, conçue par Paolo Tilche en 1972. Ce sont les approches de conception uniques et innovantes de ces deux produits qui ont séduit et convaincu les jury indépendants du iF DESIGN AWARD et du Red Dot Award. Roberto Palomba, co-fondateur de PS+A et directeur de la conception chez Ideal Standard, a déclaré : « Nous sommes ravis d’avoir remporté ces deux prix très importants, qui reconnaissent le travail acharné et le dévouement qui ont permis de consolider la position d’Ideal Standard en tant que chef de file du design. Ces prix nous encouragent à continuer dans cette voie ». Pour plus d’informations sur Joy et Conca, visitez : https://www.idealstandard.fr/produits/collections/conca et https://www.idealstandard.fr/produits/collections/joy Pour plus d’informations sur les gammes Atelier Collections, visitez : https://www.idealstandard.fr/produits/atelier À propos du iF DESIGN AWARD Depuis 67 ans, le iF DESIGN AWARD est reconnu comme un arbitre de qualité pour un design d’exception. Le label iF est réputé dans le monde entier pour ses services de design exceptionnels, et le iF DESIGN AWARD est l’un des prix de design les plus importants au monde. Les soumissions sont décernées dans les disciplines suivantes : conception de produits, d’emballages, de communication et de services, architecture et architecture d’intérieur ainsi que concept professionnel, expérience utilisateur (UX) et interface utilisateur (UI). Toutes les candidatures récompensées sont présentées dans le iF WORLD DESIGN GUIDE et dans l’application iF design. À propos du Red Dot Design Award Afin d’apprécier la diversité dans le domaine du design de manière professionnelle, le Red Dot Design Award se décompose en trois disciplines du Red Dot Award : Product Design, Red Dot Award : Brands & Communication Design et Red Dot Award : Design Concept . Avec plus de 18 000 candidatures, le Red Dot Award est l’un des plus grands concours de design au monde. En 1955, un jury s’est réuni pour la première fois pour évaluer les meilleurs designs de l’époque. Dans les années 1990, le Dr Peter Zec, PDG de Red Dot, a développé le nom et la marque du prix. Depuis lors, la distinction recherchée «Red Dot» est le sceau international vénéré d’une qualité de conception exceptionnelle. Les lauréats sont présentés dans les annuaires, les musées et en ligne. Plus d’informations sont disponibles sur www.red-dot.de. A propos d’Ideal Standard International Ideal Standard International est l’un des principaux fabricants mondiaux de solutions de salle de bains résidentielles, commerciales et médicales de haute qualité. Basée à Bruxelles, en Belgique, l’entreprise privée emploie près de 9 500 personnes et exploite 17 sites de fabrication, desservant plus de 60 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. En utilisant les dernières technologies et en travaillant avec des designers de classe mondiale, la société se concentre sur le développement de solutions de salle de bain innovantes dans plusieurs catégories de produits, notamment la céramique de salle de bain, les robinets et les raccords, le bain et le bien-être et les meubles et accessoires. Ses produits sont vendus sous de fortes marques internationales et locales telles que Ideal Standard, Armitage Shanks (Royaume-Uni), Porcher (France), Ceramica Dolomite (Italie) et Vidima (Europe de l’Est). https://www.idealstandard.fr/
Il y a 3 ans et 361 jours

Les promesses de Bruxelles, la jolie laide

« Bruxelles est, d’une manière générale, le laboratoire de la ville européenne du futur. Sa laideur, sinon ...More about Cet article Les promesses de Bruxelles, la jolie laide est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 21 jours

Ideal Standard International nomme Jonas Nilsson et Jan Peter Tewes pour diriger conjointement le groupe

Bruxelles, le 7 mai 2021 – Ideal Standard International, le premier fournisseur de solutions de salle de bains résidentielle, commerciale et médicale de haute qualité, annonce aujourd’hui son intention de nommer Jonas Nilsson et Jan Peter Tewes pour diriger conjointement le Groupe au poste de Chief Executive Officers suite au départ de Torsten Türling. Jan Peter Tewes a rejoint Ideal Standard International en octobre 2018 en tant que directeur commercial groupe et Jonas Nilsson en janvier 2019 en tant que directeur de l’exploitation groupe. À la suite d’une réorganisation de la société en segments commerciaux en septembre 2020, Jonas Nilsson a été nommé président des produits sanitaires et Jan Peter Tewes en tant que président des produits robinetterie  en plus de son rôle de directeur commercial groupe. L’organisation en Segments marque la réussite d’une transformation majeure. Jonas Nilsson et Jan Peter Tewes ont tous deux joué un rôle déterminant dans la conduite du changement. Aujourd’hui, l’entreprise est mise à niveau technologiquement, l’entreprise dans son ensemble est plus rationalisée, plus forte et mieux alignée pour répondre aux besoins de ses clients, et ses marques sont reconnues pour leur leadership en innovation et design. Le nouveau logo, introduit pour la première fois en 2017, est devenu une marque bien établie en tant que symbole de la culture «Together for better» de l’entreprise. Avant de rejoindre Ideal Standard, Jan Peter Tewes a occupé le poste de vice-président exécutif Building Europe chez Uponor, où il était membre du comité exécutif du groupe. Auparavant, il a passé plus de 10 ans chez Grohe dans divers rôles de direction. En 2012, il a été nommé directeur du marketing et membre de l’équipe de direction mondiale de Grohe. Les principaux postes occupés par Jonas Nilsson avant Ideal Standard incluent les postes de président Europe, Afrique et Amérique du Sud chez l’équipementier automobile IAC Group, président Europe et Afrique chez Autoliv AB, directeur de l’exploitation chez Franke Kitchen Systems Group et divers rôles opérationnels et de division chez Visteon Corporation et Lear Corporation. Graham Oldroyd, Président du Conseil d’administration, a déclaré: «Au nom du Conseil, je tiens à féliciter Jan Peter Tewes et Jonas Nilsson pour leurs futurs nouveaux rôles. Individuellement, chacun est déjà un leader accompli avec une feuille de route réussie. Ensemble, ils apportent une riche expérience à la direction d’Ideal Standard. »   À propos d’Ideal Standard International Ideal Standard International est l’un des principaux fabricants mondiaux de solutions de salle de bains résidentielles, commerciales et médicales de haute qualité. Basée à Bruxelles, en Belgique, l’entreprise privée emploie près de 9 500 personnes et exploite 17 sites de fabrication, desservant plus de 60 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. En utilisant les dernières technologies et en travaillant avec des designers de classe mondiale, la société se concentre sur le développement de solutions de salle de bain innovantes dans plusieurs catégories de produits, notamment la céramique de salle de bain, les robinets et les raccords, le bain et le bien-être et les meubles et accessoires. Ses produits sont vendus sous de fortes marques internationales et locales telles que Ideal Standard, Armitage Shanks (Royaume-Uni), Porcher (France), Ceramica Dolomite (Italie) et Vidima (Europe de l’Est). https://www.idealstandard.fr/
Il y a 4 ans et 21 jours

EELV dément tout changement de position sur la ligne Lyon-Turin

"Liaison train Lyon-Turin: EELV retourne sa veste. Hier contre, aujourd'hui pour. Dilué dans la gestionnite plus vite que le PS", a tweeté le chef des Insoumis jeudi.Interrogé par l'AFP, le président de la commission Transports d'EELV, Stéphane Coppey, a expliqué que l'une des figures de l'opposition au projet, Daniel Ibanez, avait publiquement mis en cause une contribution mise en ligne - et retirée depuis - d'un groupe de travail de la commission, dans laquelle figurait une phrase "maladroite" laissant penser à un soutien.Or, a-t-il insisté, la contribution se contentait d'explorer les différents scénarios du projet, dont Bruxelles a allégé en avril la facture de 2,5 mds d'euros pour la France. Le texte se proposait notamment d'optimiser le coût environnemental des accès au tunnel si leur réalisation devait être menée à terme.Le porte-parole d'EELV Alain Coulombel a pour sa part expliqué: "Il y a un lobbying de la part des adhérents EELV de Chambéry pour faire évoluer la position de la commission Transports", a-t-il expliqué. "Parmi certains dans la région, émerge une position réaliste: comme les travaux sont déjà engagés sur plusieurs tronçons, ils disent +Autant aller au bout+" et l'influencer.Mais, a insisté M. Coulombel, "ça n'acte pas une position nationale. Il faudrait pour cela une motion votée au Conseil fédéral, et le prochain n'a lieu qu'en juillet".Ce membre du bureau exécutif a rappelé la position historique d'EELV : "Le projet engage des moyens financiers considérables qu'on pourrait utiliser autrement. La voie existante peut être améliorée. Et il y a des atteintes environnementales importantes, notamment côté italien".L'autre porte-parole du parti Eva Sas a confirmé que la position d'EELV restait l'opposition à la ligne Lyon-Turin malgré le changement d'avis de certains élus locaux. Elle a estimé que "si on la finance, on ne peut financer d'autres développements ferroviaires sur le territoire français".En mars, un sondage BVA rapportait que 84% des sympathisants EELV de la région soutenaient ce projet prévoyant la construction d'un tunnel sous les Alpes et d'une ligne ferroviaire à grande vitesse pour y accéder.
Il y a 4 ans et 32 jours

Que contient le plan de relance et de réforme français envoyé à Bruxelles ?

Ce que va financer l'EuropeSur les 100 milliards d'euros du plan de relance français, Paris peut prétendre en faire financer 40 milliards par Bruxelles.Sur ce montant, plus de la moitié correspond à des dépenses en faveur de la transition écologique, dont le plan de 5,8 milliards pour la rénovation énergétique, 6,5 milliards dédiés aux infrastructures de transports et de mobilités vertes, ou encore 5,1 milliards devant servir au développement des énergies et technologies vertes.Un quart des dépenses doit aller à la numérisation de l'économie, avec par exemple 2,4 milliards d'investissement pour développer la souveraineté technologique de la France ou 2,9 milliards pour la numérisation de la formation et les investissements dans les compétences numériques.La France se situe ainsi dans les clous des critères fixés par Bruxelles, qui fixait au moins 37% de dépenses en faveur de la transition écologique et 20% pour la transition numérique.Le plan européen avait aussi fixé comme priorité les efforts en matière de cohésion sociale, d'éducation et d'efficacité institutionnelle.Paris soumet ainsi 7,7 milliards d'euros de dépenses en faveur de la recherche, du système de santé et de la cohésion territoriale.Les réformes mises en avant par la FranceAu-delà des investissements, les États membres devaient assortir leur plan national d'un volet de réformes. La France devait notamment montrer son intention de mener des réformes structurelles, déjà réclamées de longue date par Bruxelles.Dans son plan, le gouvernement a repris une bonne partie des réformes adoptées depuis 2017: la politique du logement, la loi climat ou encore la loi de simplification de l'action publique et de la vie des entreprises."Un peu une liste à la Prévert", a pointé le président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale Eric Woerth, lors d'une audition du ministre de l'Économie Bruno Le Maire et de son ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt.Deux grandes futures réformes sont aussi largement développées dans le document français.D'abord la critiquée réforme de l'assurance-chômage, dont l'entrée en vigueur a été suspendue pendant la crise et est désormais prévue en juillet.L'exécutif veut aussi revoir la gestion de ses finances publiques, comme préconisé dans un récent rapport commandé par Matignon, avec l'objectif de "revenir à une politique budgétaire prudente"."Nous avons besoin de mettre en place un cadre pluriannuel, avec une règle de dépense", a défendu le ministre des Finances Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand Olaf Scholz.Des mesures législatives sont prévues en ce sens dès cette année.Et les retraites?Le sujet est sensible: ce projet de réforme, entamé avant la crise, avait mis certaines professions dans la rue pendant de longues semaines fin 2019.Le document transmis à Bruxelles rappelle la détermination du gouvernement "à mener une réforme ambitieuse du système de retraites", comme demandé de longue date par les institutions européennes."Nous n'avons pas besoin d'une quelconque recommandation, ni de la part d'un État européen, ni de la Commission, pour être conscients de la nécessité de faire une réforme des retraites en France", a défendu M. Le Maire.Mais "la réforme des retraites ne figure pas au sens technique du terme dans ces rendez-vous de réformes que nous avons indiqués à nos partenaires européens", a ensuite précisé Bruno Le Maire lors de son audition devant les commissions des Finances et des Affaires européennes de l'Assemblée nationale.Le gouvernement ne donne d'ailleurs pas de calendrier précis, se bornant à souligner que le dialogue social sur ce projet devra être relancé "dès que l'amélioration de la situation sanitaire et économique le permettra".
Il y a 4 ans et 47 jours

Bruxelles allège encore la facture du Lyon-Turin pour la France

L'Union européenne va officiellement faire passer de 40% à 55% sa contribution au financement de la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin via un tunnel sous les Alpes.
Il y a 4 ans et 54 jours

Bruxelles allège de 2,5 mds€ la facture du Lyon-Turin pour la France

INFRASTRUCTURES. L'Union européenne va officiellement faire passer de 40% à 55% sa contribution au financement de la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin via un tunnel sous les Alpes, se réjouit mardi le promoteur du projet.
Il y a 4 ans et 54 jours

Bruxelles allège de 2,5 milliards d'Euros la facture du Lyon-Turin pour la France

Cette décision, évoquée depuis près de deux ans, a été validée le 26 mars par le Comité des représentants permanents (Coreper) de l'UE et pourra entrer en vigueur cet été après un vote du Parlement de Strasbourg, explique le Comité pour la Transalpine dans un communiqué.Cette décision va permettre de réduire de plus de 2,5 milliards d'euros le coût pour la France de la construction du tunnel et de ses voies d'accès, fait valoir l'association.Le coût du seul chantier du tunnel sous les Alpes, qui cristallise les oppositions, est toujours évalué à 8,6 milliards d'euros (valeur 2012). Après la décision de Bruxelles, son coût sera ramené à 2,4 milliards pour l'Italie et à 1,8 milliard pour la France, ajoute-t-elle.Pour les voies d'accès à l'ouvrage côté français, l'UE serait donc prête à apporter plus de 2 milliards d'euros.Il est donc "essentiel que l'État saisisse dès maintenant cette opportunité exceptionnelle pour accélérer la programmation des voies d'accès françaises", a alerté Jacques Gounon, président du Comité pour Transalpine, cité dans le texte.En février, Hubert du Mesnil, président de la société publique TELT chargée de construire l'ouvrage, avait jugé qu'il fallait urgemment régler la question des accès au futur tunnel et notamment "prendre à bras-le-corps" le contournement ferroviaire de Lyon.« L'Europe confirme la possibilité de taux de cofinancement sans précédent, à la hauteur des enjeux écologiques et économiques du Lyon-Turin. Il est essentiel que l'État saisisse dès maintenant cette opportunité exceptionnelle pour accélérer la programmation des voies d'accès françaises. »Jacques Gounon, Président du Comité pour la Transalpine
Il y a 4 ans et 60 jours

Les Européens doivent adopter "de toute urgence" le plan de relance selon la Banque de France

"Pour nous Européens, le sujet principal n'est pas la taille de notre réponse budgétaire, mais la rapidité de son exécution. La vitesse est, une nouvelle fois, notre handicap collectif", a déclaré François Villeroy de Galhau devant des étudiants du Collège d'Europe de Bruges, en Belgique."Les gouvernements doivent maintenant mettre en oeuvre le plan de relance sur lequel ils se sont mis d'accord et ils doivent le faire de toute urgence", a-t-il ajouté, rappelant que les États-Unis ont adopté en un temps record, après l'élection de Joe Biden, un plan de 1.900 milliards de dollars.Aprement négocié l'été dernier par les Vingt-Sept, ce fonds de l'UE doté de 750 milliards d'euros est destiné à faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Jusqu'ici, 16 pays l'ont ratifié, dont la France, l'Italie ou encore l'Espagne.En Allemagne, les deux chambres du Parlement national ont donné leur feu vert, mais vendredi, la Cour constitutionnelle allemande a interrompu le processus.Or, sa ratification par la totalité des 27 Etats membres est nécessaire avant que Bruxelles puisse se tourner vers les marchés pour emprunter et distribuer les financements promis.Selon le gouverneur, l'Europe ne peut se permettre de traîner alors que "depuis vingt ans, l'écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro s'est accru", le PIB américain affichant un taux de croissance de 20% supérieur à celui de la zone euro en cumul sur la période 1999-2019.Et l'ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn, quand ce dernier était ministre de l'Economie, de souligner ce "douloureux paradoxe: la crise financière de 2008 a éclaté aux États-Unis et la pandémie de 2020 en Chine, et pourtant, à chaque fois, c'est l'Europe qui a souffert le plus" sur le plan économique. Ainsi, quand le PIB américain reculait de 3,5% l'an passé, celui de la zone euro chutait de 6,6%, "près de deux fois plus".Une situation qui s'explique, selon le gouverneur, par la "plus grande dépendance de la zone euro à l'égard du tourisme" et "l'avance des États-Unis sur le plan numérique".
Il y a 4 ans et 66 jours

L'aggravation de la pandémie retarde la reprise économique en Europe

Ces mauvaises nouvelles posent déjà la question d'un renforcement du plan de relance de 750 milliards d'euros voté l'an dernier par l'Union européenne.L'UE "a apporté une réponse à la hauteur" à la suite de la première vague de l'épidémie du printemps 2020. Mais, suite aux 2ème et 3ème vague (...), il nous faudra sans doute compléter cette réponse", a lancé jeudi soir à Bruxelles le président français Emmanuel Macron, ouvrant le débat.Au début du mois de mars, il semblait encore acquis que la reprise serait au rendez-vous cet été, une fois que la campagne de vaccination, après quelques ratés au démarrage, serait franchement sur les rails.Lors de sa réunion du 11 mars, la Banque centrale européenne a maintenu ses prévisions "globalement inchangées", sa présidente Christine Lagarde disant tabler sur "un rebond ferme de l'activité au second semestre".Mais le tableau s'est depuis brutalement assombri. La troisième vague de l'épidémie de Covid-19 a conduit les trois principales économies de la zone euro - Allemagne, France et Italie - à adopter un nouveau régime de restrictions, alors qu'on semblait se diriger au contraire vers un assouplissement des mesures. Et les difficultés d'approvisionnement en vaccins, qui ont dominé jeudi le sommet de l'Union européenne, sont encore loin d'être résolues.En février, l'assureur-crédit Euler Hermès avait estimé que l'UE avait cinq semaines de retard par rapport à son objectif de vacciner 70% de la population d'ici la fin de l'été. Jeudi, il a refait ses calculs : le retard est désormais de sept semaines et pourrait coûter 123 milliards d'euros en 2021 aux Vingt-Sept."Si on compare avec la situation aux Etats-Unis, où les perspectives sont bien plus positives, on prend clairement beaucoup de retard sur la reprise avec cette troisième vague", constate Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Emmanuel Macron a lui-même comparé les politiques de relance de Bruxelles et Washington. "La force de la réponse américaine et du plan annoncé il y a quelques jours par le président Biden et son Congrès nous placent face à une responsabilité historique", a-t-il estimé, en allusion à la décision d'injecter 1.900 milliards de dollars dans l'économie américaine.Europe "à deux vitesses"La banque ING anticipe désormais autour de 3% de croissance pour la zone euro en 2021, soit plus d'un demi-point de moins par rapport à début mars. Elle estime que "l'essentiel de la reprise" aura lieu à partir du troisième trimestre, un peu plus tard que prévu.C'est aussi le diagnostic d'Andrew Kenningham, chef économiste pour l'Europe de Capital Economics, selon qui l'Europe ne retrouvera pas son niveau de PIB d'avant-crise avant la deuxième moitié de 2022, un an après les Etats-Unis.Au rythme actuel, la part de la population vaccinée dans l'UE ne devrait pas atteindre les 50% "avant juillet", un seuil que la Grande-Bretagne a déjà franchi et que les Etats-Unis devraient dépasser "dans les semaines à venir"."Les perspectives se sont dégradées", le retard dans la vaccination, qui diffère la levée des restrictions, risque de déboucher sur une "économie à deux vitesses", avertit Chris Williamson, chef économiste d'IHS Markit.Les chiffres du PMI de mars - qui mesure l'activité du secteur privé - ont ainsi révélé une divergence importante entre l'Allemagne, première économie de la zone euro, qui profite du rebond industriel, et la France, davantage dépendante des services.Le moral des entrepreneurs allemands vient ainsi de retrouver son niveau de juin 2019, selon les données publiées vendredi par l'institut Ifo.Les pays du sud - Espagne, Portugal, Italie, Grèce - s'inquiètent de devoir subir une nouvelle saison touristique en demi-teinte, de quoi menacer la cohésion européenne.Standard and Poor's a cependant choisi de maintenir ses prévisions inchangées pour la zone euro, à +4,2% pour 2021, en soulignant "le maintien de conditions de financement favorables prévalant actuellement". En outre, "l'économie de la zone euro est moins sensible aux restrictions sociales qu'il y a un an", souligne Sylvain Broyer, chef économiste Europe pour S&P.
Il y a 4 ans et 91 jours

Faisant fi de l'épidémie, le gouvernement veut accélérer la relance économique

"Mon objectif est d'accélérer le déploiement de ce plan de relance, et quelle que soit la situation sanitaire", a affirmé lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors d'un point presse, estimant que la situation sanitaire ne devait pas être "un obstacle" à la relance."C'est maintenant que (...) se joue" la reprise, a-t-il insisté.Le défi est de taille, avec tout un pan de l'activité, notamment dans le tourisme, qui subit encore massivement la persistance de l'épidémie et pour qui le soutien d'urgence se poursuit.En parallèle, de nombreux secteurs se sont bien ressaisis, et se projettent déjà vers l'avenir, notamment dans l'industrie, bien moins pénalisée par le couvre-feu.La croissance de l'activité manufacturière a ainsi atteint en février son plus haut niveau depuis trois ans, selon l'enquête mensuelle du cabinet IHS Markit.Le gouvernement compte donc sur la dynamique du plan de relance de 100 milliards d'euros d'ici 2022 pour soutenir la croissance française, qu'il attend toujours à 6% cette année.Ce plan "donne des résultats très tangibles", s'est félicité Bruno Le Maire, citant un chômage des jeunes "contenu", le déploiement des véhicules électriques ou encore l'ouverture de nouvelles liaisons ferroviaires.Sur les 40 milliards d'euros que le gouvernement a l'ambition de dépenser d'ici la fin de l'année, 16 milliards ont été déployés, auquel il faut ajouter la baisse annuelle de 10 milliards d'euros d'impôts de production.Trois voletsLe plan comprend trois volets essentiels: le soutien à l'investissement industriel, à la transition écologique, et des aides à la formation et à l'emploi des jeunes.Plus de 30.000 entreprises, dont 70% de PME, en ont bénéficié à ce stade, et un million de ménages et de jeunes, a précisé le ministre.Pour accélérer sur le volet industriel, un milliard d'euros de crédits seront redéployés, a confirmé M. Le Maire, dans la logique - fixée à l'annonce du plan -de favoriser les projets qui seront les plus rapides à aboutir.La relocalisation des secteurs industriels critiques sera dotée de 250 millions d'euros supplémentaires, soit une enveloppe globale de 850 millions, tandis que le dispositif Territoires d'industrie bénéficiera de 150 millions d'euros en plus des 400 millions prévus.Enfin, la numérisation des petites et moyennes entreprises industrielles voit son enveloppe passer de 280 millions à 880 millions d'euros.Autre avancée: la France a enfin obtenu le feu vert de Bruxelles pour déployer les prêts participatifs, dédiés au renforcement des fonds propres des entreprises mis à mal pendant la crise. Il sera détaillé jeudi.En revanche, pas question de rajouter à ce stade des crédits supplémentaires, comme le réclament par exemple certains économistes ou le Medef. "Notre objectif, c'est de dépenser rapidement et efficacement les crédits" existants, a jugé Bruno le Maire. Pas de taxe sur l'épargneLe président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait notamment plaidé début janvier pour la mise en place d'un "deuxième volet" au plan, dédié à la reprise des secteurs les plus en difficulté (hôtellerie, évènementiel, etc.).Il prône aussi des mesures ciblées, comme un chèque vert, pour inciter les ménages à consommer l'épargne qu'ils ont accumulée l'an dernier à la fois par crainte de l'avenir mais aussi du fait d'une consommation empêchée par les restrictions sanitaires.L'épargne des ménages constitue d'ailleurs l'autre "défi" du gouvernement pour réussir la relance, a reconnu Bruno Le Maire.L'an dernier, les ménages ont engrangé une épargne supplémentaire de 100 à 120 milliards d'euros, selon la Banque de France, et elle pourrait atteindre les 200 milliards d'ici la fin 2021.Bercy travaille à "des incitations" mais rejette toute "taxation" de cette épargne, a indiqué le ministre, alors que certains élus de gauche et des économistes proposent d'instaurer une taxe exceptionnelle sur les ménages les plus aisés ou sur les entreprises qui ont tiré partie de la crise, comme les géants de la distribution.
Il y a 4 ans et 109 jours

Le tunnel du Lyon-Turin entre dans sa phase de travaux définitifs

Après une longue phase d'études et des atermoiements côté italien sur l'utilité du projet, "on est rentré dans ce qu'on appelle les travaux définitifs, c'est-à-dire dans le creusement du tunnel principal" de 57 km, a-t-il expliqué."On est en train de préparer les appels d'offres pour attribuer les marchés de réalisation du tunnel", lesquels "représentent un engagement de l'ordre de 4 milliards d'euros", a-t-il relevé devant la commission de l'Aménagement du territoire du Sénat."Nous restons sur 2030" pour la mise en service du tunnel, quand bien même "le calendrier est tendu" en raison "des difficultés" créées par la crise sanitaire, a-t-il estimé, alors que la ministre italienne des Transports Paola De Micheli a évoqué une échéance pour 2032.Le calendrier pourrait être renégocié à la fin de l'année quand sera discuté le nouveau contrat de financement avec la Commission européenne, a ajouté Hubert du Mesnil, notant qu'il y aura alors "un arbitrage à faire" entre la tenue des délais et les coûts.Quant au prix du tunnel, il est toujours, selon le patron de la société Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT), de 8,3 milliards d'euros (valeur 2015)."Il n'est pas juste de dire que le (coût du) projet a flambé, nous en sommes toujours au même niveau d'estimations", a-t-il assuré, démentant l'augmentation de 85% pointée en juin par la Cour des comptes européenne.Le coût doit être pris en charge à 40% par l'Europe, 35% par l'Italie et 25% par la France, mais Bruxelles pourrait monter à 50 ou 55%M. du Mesnil a, à cet égard, regretté que les financements ne soient pas assurés sur le long terme tant du côté français que du côté européen.Il a par ailleurs rappelé que le projet était "à dominante fret", destiné à encourager le report modal des camions sur les trains pour traverser les Alpes, et que l'axe promu par l'Europe allait d'Espagne en Italie, et non de Paris vers l'Italie.Il faut donc régler les accès au futur tunnel et particulièrement "prendre à bras-le-corps" le contournement ferroviaire de Lyon, a-t-il insisté."Si ce projet (de Lyon-Turin) est réservé aux voyageurs, il n'a pas d'intérêt, il faut l'arrêter", a relevé M. du Mesnil.
Il y a 4 ans et 119 jours

Un chef d'œuvre de l'Art nouveau ouvre ses portes au public à Bruxelles

"C'est peut-être plus important encore en temps de Covid de pouvoir passer un moment relax au milieu de cette beauté totale", sourit (derrière son masque) Pascal Smet, secrétaire d'Etat au Patrimoine dans l'exécutif de la région bruxelloise.Cet élu de la capitale fait office de guide ce jour-là pour une poignée de journalistes dans l'Hôtel Solvay. Et il emploie l'adjectif "total" à dessein pour décrire cet hôtel particulier de trois étages, à la cage d'escalier majestueuse où la lumière naturelle entre par un vitrail multicolore.Construit par Horta entre 1895 et 1903 pour un fils de l'industriel belge Ernest Solvay, le lieu a conservé, dans leur version originale, la gamme complète des réalisations du maître de l'Art nouveau. Qui concevait la structure (apparente) du bâtiment mais dessinait aussi le mobilier des pièces à vivre, radiateurs et poignées de porte compris."Cela donne le sentiment du bâtiment parfait, tout a été pensé dans le moindre détail", poursuit Pascal Smet dans ce décor jaune-orange-beige où la couleur chaude des fauteuils est assortie à celle des boiseries.L'Unesco a inscrit l'Hôtel Solvay sur la liste de son patrimoine mondial au début des années 2000.Selon l'organisme des Nations unies, c'est "l'œuvre la plus ambitieuse et la plus spectaculaire de Horta qui nous soit parvenue de la période Art nouveau", un style qui à la fin du XIXe siècle révolutionna l'architecture avec son esthétique des courbes, appliquée à des matériaux nouveaux à l'époque (verre et acier)."Sauvé de la démolition"L'hôtel particulier a connu une histoire mouvementée après la mort de son premier propriétaire en 1930.Endommagé par une bombe allemande pendant la Deuxième guerre (il a fallu reconstruire le vitrail principal), il a été "sauvé de la démolition" à la fin des années 50, quand un couple dirigeant une maison de haute couture a décidé de le racheter pour en faire son atelier.A l'époque, l'Avenue Louise, le large boulevard où l'édifice est situé, voyait se multiplier les grands immeubles de bureaux, et les constructions Art nouveau étaient même menacées par les promoteurs, assure l'actuel propriétaire, Alexandre Wittamer, petit-fils du couple."Cela paraît difficile à imaginer mais dans les années 50-60 à Bruxelles tout était autorisé, et c'est arrivé qu'on démolisse des bâtiments Art nouveau, qu'ils soient d'Horta ou d'autres architectes", raconte ce quadragénaire, cadre dans la finance, qui organise désormais les visites.Pour l'instant, ce joyau architectural ne sera accessible que les jeudis et samedis, à condition d'avoir réservé préalablement un créneau horaire sur internet (le site hotelsolvay.be). C'est le principe appliqué par tous les musées belges, restés ouverts malgré la pandémie.Faute de touristes étrangers (pas les bienvenus en ce moment), la région de Bruxelles, partenaire financier, joue la carte de la clientèle nationale et du "beau bâtiment méconnu des Bruxellois", selon M. Smet.Depuis les années 80, après la fin de l'activité de couture, l'Hôtel Solvay servait à des événements privés et ne se visitait qu'à de rares occasions comme les Journées du patrimoine.L'ancienne maison personnelle de Victor Horta (1861-1947) où il avait aussi son atelier, tout près de là, est devenue un musée en 1969.
Il y a 4 ans et 119 jours

Combien coûterait un reconfinement à l'économie et aux finances publiques

Impact sur l'activitéSelon plusieurs économistes interrogés par l'AFP, un confinement d'un mois, avec un niveau de restrictions globalement similaire à celui observé en novembre, amputerait le produit intérieur brut (PIB) d'environ un point, soit un peu plus de 20 milliards d'euros, sur l'année.Sachant que le couvre-feu pénalise déjà l'activité, "le premier trimestre sera certainement un trimestre de récession", avance Ludovic Subran, chef économiste de l'assureur Allianz.Selon le ministère de l'Économie, le confinement pourrait entraîner une perte mensuelle d'activité allant de 10 à 18% par rapport au niveau d'avant la crise. En novembre, l'activité avait baissé de 12% par rapport à son niveau de fin 2019 et en avril, de plus de 30%.Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a aussi reconnu mercredi qu'en cas de nouvelles mesures de restrictions, "bien entendu, nous aurons une croissance qui ne pourrait pas atteindre les 6% en 2021", comme le prévoit pour l'instant le gouvernement.Nouvelles dépenses et pertes de recettesActuellement, avec le couvre-feu à 18H00, "les aides coûtent environ 6 à 7 milliards d'euros par mois à l'État", montant auquel il faut ajouter les pertes de recettes fiscales, ce qui conduit à plus de 10 milliards d'euros, selon le député LREM et rapporteur général du budget à l'Assemblée Laurent Saint-Martin."En confinement, si on est sur le format du mois de novembre dernier, cela va probablement coûter encore plus cher (...) ça peut approcher les 15 milliards d'euros toutes dépenses et non-ressources confondues", a-t-il affirmé sur Radio J dimanche dernier.Les trois principales mesures de soutien mises en place par le gouvernement sont le fonds de solidarité pour les entreprises, la prise en charge du chômage partiel et les exonérations de charges.Pour le mois de novembre par exemple, le gouvernement a dépensé plus de 4 milliards d'euros au titre du fonds de solidarité, et l'addition pourrait encore monter car les entreprises ont jusqu'au 31 janvier pour en faire la demande.Le chômage partiel a concerné 3,1 millions de salariés en novembre pour un montant de 2,3 milliards d'euros, selon les chiffres de la Dares.A cela s'ajoutent de possibles aides supplémentaires pour soutenir les secteurs qui restent très touchés par la crise. Bruno Le Maire a ainsi évoqué mercredi au Sénat la possibilité de convertir certains prêts garantis par l'État en subvention, si Bruxelles donne son feu vert.Comment l'État va financer ces aidesLe gouvernement a été "prévoyant" en 2020, a affirmé à plusieurs reprises Bruno Le Maire. De fait, sur le budget prévu pour financer les aides, 28,8 milliards d'euros n'ont pas été dépensés l'an dernier. Cette enveloppe est donc disponible pour cette année, même si environ 9 milliards sont déjà préemptés pour financer les aides attribuées au titre de 2020, mais qui n'ont pas encore été payées.La semaine dernière, le ministre avait indiqué qu'à situation sanitaire constante, le gouvernement pouvait "tenir 3 mois et demi" sans avoir besoin de réabonder le budget 2021.Mais en cas de reconfinement, il faudra en passer par un projet de loi de finances rectificative.Il pourrait survenir "probablement à la fin du premier trimestre (...) fin mars-début avril, mais cela peut-être accéléré en fonction des besoins", selon Laurent Saint-Martin.
Il y a 4 ans et 124 jours

Le Centre Pompidou va fermer pour un grand lifting de plus de trois ans

"Il y avait deux options sur la table, l'une consistant à restaurer le Centre tout en le maintenant ouvert, l'autre étant la fermeture complète. J'ai choisi la seconde car elle s'avérait moins longue dans le temps et un peu moins chère", a confié la ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui en a fait l'annonce au Figaro.Dans le musée national d'art moderne, inauguré en 1977 en plein cœur de la ville, jamais de tels travaux n'avaient été entrepris. Leur coût est évalué autour de 200 millions d'euros, indique-t-on au Centre Pompidou.Ils démarreront fin 2023, s'achèveront fin 2026 et le centre rouvrira début 2027 pour son 50e anniversaire."Ce n'est pas évident d'annoncer une fermeture dans une période où on est fermé", a reconnu à l'AFP le président du Centre Serge Lasvignes, assurant que "le principe était qu'il n'y aurait pas de licenciement" pour les quelque 1.000 employés.A l'issue de réflexions engagées depuis 2011, le ministère de la Culture a approuvé vendredi dernier le schéma directeur des travaux du bâtiment, géant de tubes et d'aciers unique en son genre.Ils se feront en trois ans plutôt qu'en sept, ce qui aurait été le cas en cas de fermeture partielle: désamiantage, rénovation afin de répondre aux normes de sécurité, aux normes techniques, anti-incendie etc, aux économies d'énergie, ainsi qu'à l'accessibilité pour les handicapés."L'option fermeture totale nous permet de dépenser sûrement un peu moins que l'option fermeture partielle et elle inclut le désamiantage total", a souligné M. Lasvignes."Pompidou touch""J'ai pensé, a-t-il expliqué, ce que pourrait représenter un centre perpétuellement en travaux pour le personnel et les visiteurs, et aussi pour son image dans un contexte où s'ouvrent des bâtiments tout neufs comme la Bourse de commerce" toute proche."C'est un enjeu crucial", a-t-il fait valoir, soulignant qu'"il est très dangereux, dans une période très compétitive aux niveaux parisien et mondial, de donner le sentiment que le centre vieillit, qu'il date d'une autre époque".Déjà la chenille qui abrite les escaliers roulant le long de l'édifice est en rénovation. Un chantier qui devrait s'achever à l'été.Serge Lasvignes, qui arrive au terme de son mandat à la mi-2021, a espéré qu'"un centre tout neuf, de nouvelles propositions, entraîneront une hausse de la fréquentation" alors que la fermeture aura réduit certains coûts.Il va "falloir trouver le financement", admet-il: "on n'a pas les moyens sur nos ressources propres, donc cela signifie qu'il faudra que ce soient des crédits de l'État et il faudra trouver des formes de mécénat, faire appel à des ressources spéciales. L'image d'un nouveau Centre Pompidou peut intéresser les grandes entreprises".La Bibliothèque (BPI), première salle de lecture publique à Paris, disposera d'un local provisoire, entre 7.000 et 10.000 m² dans Paris intramuros."L'exigence" que "le gouvernement nous demande" d'une mobilisation des collections sur tout le territoire fera qu"on ne va pas chômer", a assuré le président de Beaubourg.Le soutien au Centre Pompidou-Metz sera renforcé. Le pôle francilien de conservation et de création à Massy ouvrira à partir de décembre 2025, avec un espace d'exposition et de multiples activités sur 2.500 m².Le président du Centre va aussi proposer partout des expositions clé en main et renforcer sa présence à l'international, outre les centres déjà existants à Shanghai, Malaga et Bruxelles. "J'espère qu'il y en aura un ou deux de plus", a-t-il noté sans en dire plus.M. Lasvignes estime que la bonne stratégie est d'affirmer encore plus la "Pompidou touch": pluridisciplinarité et engagement dans les grands débats de société (égalité, lutte contre les discriminations, réchauffement climatique...)
Il y a 4 ans et 131 jours

Bruxelles lance un site et un prix pour un "Nouveau Bauhaus européen"

Ce projet vise à "rapprocher le Pacte vert des esprits et des foyers des citoyens", a indiqué la présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, qui l'avait annoncé en septembre.L'exécutif européen a donné lundi le coup d'envoi d'une "phase de conception", avec un nouveau site web pour recueillir les contributions des artistes, architectes, ingénieurs, scientifiques, entrepreneurs, étudiants et toutes les personnes intéressées.Il s'agit de "donner corps au concept", a expliqué la commissaire européenne Mariya Gabriel, chargée de la Culture et de l'innovation, lors d'une conférence de presse, annonçant que le nouveau prix serait lancé "avant l'été".La première édition "va se concentrer sur des réalisations déjà existantes", "des bâtiments, espaces publics, pratiques, méthodes" qui sont des "illustrations concrètes des valeurs" du nouveau Bauhaus européen. Pour les suivantes, il s'agira de nouveaux projets.Une dizaine de catégories pour ce prix doivent être définies. Chaque lauréat recevra 30.000 euros et une aide pour réaliser un documentaire ou une exposition, a-t-elle précisé.Le nom de "nouveau Bauhaus européen" ne fait toutefois pas l'unanimité: une pétition lancée aux Pays-Bas et signée par des artistes, enseignants et chercheurs lui reproche de ne pas être "inclusif". Ils estiment que le terme fait référence à un mouvement "très occidental et eurocentrique"."L'important ce n'est pas le nom, c'est le concept", a rétorqué la commissaire Elisa Ferreira chargée de la cohésion et des réformes. Elle a souligné qu'il faisait référence à une approche interdisciplinaire, pour une "mise en œuvre au plus près de la population du Pacte vert", autour des notions clés "d'inclusion, de durabilité et d'esthétique".Cette phase de conception doit conduire à l'ouverture, à l'automne prochain, "d'appels à propositions visant à concrétiser les idées du nouveau Bauhaus européen en au moins cinq endroits des États membres de l'UE, grâce à l'utilisation de fonds de l'UE aux niveaux national et régional", selon la Commission.
Il y a 4 ans et 144 jours

Le début de l'année s'annonce difficile pour l'économie française selon Bruno Le Maire

"Le plus difficile est devant nous, il va falloir faire preuve d'une force de caractère considérable", a affirmé le ministre lors d'un échange en visioconférence avec le groupe de réflexion Institut Montaigne."Nous avons devant nous un virus qui persiste, (...) nous aurons plus de faillites en 2021 qu'en 2020 (...), nous avons une transition sur l'emploi qui va se solder par des destructions d'emplois pendant un certain temps et qui vont être difficiles à amortir, et puis nous avons des incertitudes politiques", a-t-il détaillé.Pour que l'économie française réussisse à "dépasser ces difficultés", et alors que le gouvernement table sur une croissance de 6% cette année, il a d'abord réitéré sa volonté de soutien "total" aux secteurs en difficulté.L'hôtellerie-restauration, l'évènementiel, la culture ou le sport, "nous ne les laisserons pas tomber, nous mettrons l'argent nécessaire", a insisté le M. Le Maire, alors qu'une réouverture le 20 janvier des restaurants et cafés s'éloigne de plus en plus.Le gouvernement travaille d'ailleurs à augmenter les aides versées aux entreprises pour répondre aux besoins des chaînes de restaurants ou d'hôtels pour qui les sommes allouées actuellement sont insuffisantes, a-t-il confirmé.Les hôteliers et restaurateurs demandent à pouvoir percevoir jusqu'à 3 millions d'euros, à l'image de ce que l'Allemagne verse à ses entreprises pour le paiement de leurs charges fixes. La discussion a lieu avec Bruxelles, qui doit valider un tel dispositif.Le ministre souhaite aussi que les banques généralisent le report d'un an du début du remboursement des Prêts garantis par l'État (PGE) accordés aux entreprises, alors que l'échéance se rapproche avec de premiers remboursements dus en principe au printemps.Par ailleurs Bruno Le Maire s'est redit ouvert à davantage de soutien aux plus modestes, pourquoi pas par la création d'un chèque alimentaire.A côté de ces soutiens, le ministre entend poursuivre le déploiement du plan de relance pour les secteurs plus dynamiques. "La relance a commencé fin 2020, nous l'accélèrerons en 2021", a-t-il assuré, citant le succès de plusieurs appels à projets lancés ces derniers mois.
Il y a 4 ans et 168 jours

La convalescence s'annonce encore longue pour l'économie française

Après le premier confinement, les économistes et le gouvernement ont été surpris par une reprise plus forte que prévu de l'économie. Mais la deuxième vague de l'automne et le danger d'une troisième ont refroidi les espoirs. Et cela malgré la perspective d'un déploiement prochain des vaccins.Le gouvernement a dû revoir à la baisse sa prévision de croissance pour 2021 à +6%. Une performance atteignable "s'il n'y a pas de troisième confinement et si on a une reprise économique relativement régulière à partir du 1er trimestre", prévient Patrick Artus, économiste en chef de Natixis.Sinon, "tout sera différent: ça voudra dire qu'il faudra attendre 2024 pour retrouver le niveau de PIB d'avant la crise, le chômage va monter beaucoup plus haut, les faillites d'entreprises aussi", ajoute-t-il.Au-delà des chiffres, la réalité s'annonce plus contrastée. La crise devrait consolider certaines activités, comme le commerce en ligne, les métiers de la santé et du soin, et la transition écologique, un axe clé du plan de relance.A l'inverse, tout un pan de l'économie - le tourisme, la restauration, les activités culturelles et de loisirs - reste en sursis."Il y a de nombreux points d'interrogation" sur l'avenir de ces secteurs, souligne Patrick Artus. "Est-ce qu'on retourne autant qu'avant dans les restaurants? Est-ce qu'on reprend autant qu'avant l'avion? Est-ce que le tourisme de masse du week-end recommence? Personne n'en sait rien".Pour l'instant, les entreprises résistent, sous perfusion de plus de 470 milliards d'aides publiques, dont la majorité en garanties de prêts. Et, grâce au recours massif au chômage partiel, elles ont encore peu licencié, supprimant surtout les emplois en CDD ou en intérim.Mais le pire est à venir, même sans troisième vague."Les faillites vont arriver courant 2021 et elles pourraient causer 200.000 destructions d'emplois", avance Bruno Ducoudré, économiste de l'OFCE.Le taux de chômage devrait ainsi déjà flamber à 9,7% cette année, selon l'Insee. Et l'an prochain, "la montée sera progressive", avance Bruno Ducoudré, l'OFCE tablant sur 10,6% à la fin de l'année.Pour limiter cette hausse, le gouvernement mise notamment sur son plan "un jeune, une solution", dont il perçoit de "premiers signaux positifs", au niveau du recours à la prime à l'embauche, de la progression des contrats d'apprentissage et des parcours d'accompagnement pour les plus éloignés de l'emploi.Une garantie de ressources de 900 euros par mois a également été décidée jusque février pour 400.000 travailleurs précaires, qui alternent emploi et chômage.Cela risque cependant de ne pas suffire à combler tous les "trous dans la raquette" et à empêcher le basculement d'un certain nombre de personnes dans la pauvreté.Les départements constatent déjà une hausse des bénéficiaires du RSA - estimée à 8,5% sur un an fin septembre - et les associations d'aide alimentaires ont déjà enregistré entre 10 et 25% de nouveaux inscrits pour leur campagne cet hiver.Relance et réformesFace à ces risques, le "quoi qu'il en coûte" promis par Emmanuel Macron reste d'actualité, avec 20 milliards d'euros de dépenses d'urgence rajoutées in extremis dans le projet de budget pour 2021."Il n'est pas temps de lever les mesures de soutien à l'économie", a plaidé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, même si les aides - et en particulier le fonds de solidarité dédié aux petites entreprises - seront désormais ciblées sur les secteurs les plus touchés par la crise.Pour ceux qui vont mieux, l'exécutif compte sur le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans pour prendre le relais en 2021 et doper la reprise.Mais la plupart des économistes s'interrogent sur son efficacité à court terme, alors qu'il est surtout axé sur un soutien à l'investissement dans des secteurs d'avenir et sur la baisse des impôts de production pour les entreprises.C'est dans ce climat d'incertitudes, à un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle, que l'exécutif veut reprendre ses projets de réformes de l'assurance-chômage et des retraites, malgré les dissonances en son sein sur la méthode et le calendrier.Il est question du respect des promesses présidentielles, mais l'enjeu est aussi financier, avec une dette qui a explosé à 120% du PIB cette année et qui va encore grimper l'an prochain, et l'oeil de Bruxelles qui pourrait se faire moins conciliant à mesure que la crise s'éloigne.
Il y a 4 ans et 181 jours

Les élus alsaciens s'insurgent contre des travaux envisagés au Parlement européen à Bruxelles

"Le Parlement européen dispose à Strasbourg, sa ville siège, d'un bâtiment parfaitement fonctionnel et prévu pour faire face aux défis à venir. Il est suffisamment vaste pour s'adapter à des mesures sanitaires et conçu de manière à réduire considérablement notre empreinte écologique", défendent le président LR de la région Grand Est Jean Rottner, la maire écologiste de Strasbourg Jeanne Barseghian, la présidente de la métropole Pia Imbs, ainsi que les présidents des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, Frédéric Bierry et Rémy With."Autant d'atouts qui ne peuvent qu'accentuer notre surprise en apprenant qu'il est prévu de rénover l'hémicycle à Bruxelles, une partie de la reconstruction du bâtiment Paul Henri Spaak, appelé +le Caprice des Dieux+, pour un montant de l'ordre de 500 millions d'euros", ajoutent les élus dans une lettre ouverte adressée au président du Parlement européen, l'Italien David Sassoli."L'Europe a-t-elle les moyens de se payer le luxe d'un tel investissement ?", critiquent-ils, réclamant "un véritable débat" public sur ce projet de rénovation.Interrogée par l'AFP à Bruxelles, une porte-parole du Parlement européen s'est dit "un peu surprise" du montant de 500 millions d'euros évoqué."Ce qu'ils disent dans la lettre n'est pas vrai. (...) On est vraiment un peu surpris. On ne sait pas d'où sort ce chiffre", a-t-elle affirmé, indiquant que David Sassoli devait répondre "bientôt" à cette lettre ouverte."Nous avons lancé un concours d'idées sur quoi faire du bâtiment en question (Paul-Henri Spaak). En août, quinze propositions ont été retenues qui seront présentées en février pour, à nouveau, en retenir cinq. Mais pour l'instant ce ne sont que des idées d'architectes, etc... On est encore loin d'un projet concret. Et nous n'avons pas encore parlé du budget", a détaillé la porte-parole de l'institution.Donnant lieu à un débat depuis des années, le siège officiel du Parlement européen, seule institution européenne élue par les citoyens, est à Strasbourg dans un immense bâtiment construit il y a vingt ans où ont lieu, en temps normal, douze sessions plénières de trois jours et demi par an. Mais la grande majorité du travail parlementaire a lieu à Bruxelles, dans un bâtiment construit en 1993 qui devrait faire l'objet d'importants travaux de rénovation.Les nombreux partisans d'un siège unique, qui serait établi à Bruxelles, dénoncent régulièrement le coût financier et écologique de cette transhumance mensuelle d'environ 2.500 personnes vers Strasbourg, tandis que les défenseurs du siège strasbourgeois craignent que l'actuelle crise sanitaire ne serve d'excuse à délaisser la capitale alsacienne, et ce en dépit de ce qui est inscrit dans les traités européens.En raison de la crise sanitaire, le Parlement européen n'a pas tenu de session plénière à Strasbourg depuis février, les suivantes ayant eu lieu soit à Bruxelles, soit à distance.
Il y a 4 ans et 193 jours

Les arbres qui font la forêt de l’Atelier Déambulons

Dès sa création, l’Atelier Déambulons a été inspiré par le travail de l’architecte Luc Schuiten, notamment ses cités végétales. L’atelier aura d’ailleurs plus tard l’occasion de collaborer avec Luc Schuiten lors d’un projet aux Salines Royales d’Arc-et-Senans. Cette inspiration et cette poésie se retrouvent dans les arbres et canopées de bambou réalisés par Atelier Déambulons. […] L’article Les arbres qui font la forêt de l’Atelier Déambulons est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 194 jours

Ciments Calcia va investir 400 M€ en France et réorganiser plusieurs sites

Implantée à Gargenville (78), la dernière cimenterie francilienne, appartement à Ciments Calcia, devrait être convertie en un centre de broyage. [©ACPresse] C’est un programme d’investissements sans précédent de 400 M€ que vient d’annoncer HeidelbergCement. Il s’inscrit en totalité dans les engagements du groupe cimentier allemand pour une industrie décarbonée. Et vise en particulier à sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France. Ceci, dans un contexte d’urgence climatique, économique et réglementaire… Ainsi, la cimenterie d’Airvault (79) bénéficiera, à elle seule, d’une enveloppe de 285 M€. Le projet : reconstruire la totalité de la ligne de cuisson. Les travaux devraient être engagés en 2022 pour une mise en service en 2025. Les autres sites concernés sont ceux de Bussac (17), avec un budget de 40 M€, de Beaucaire (30), avec 30 M€. Et, enfin, celui de Couvrot (51), avec 50 M€ prévus. « Ces investissements massifs, que le groupe HeidelbergCement a choisi de réaliser, viendront conforter la présence industrielle de Ciments Calcia en France pour plusieurs décennies,indique Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication France de Ciments Calcia. En même temps, ils amélioreront les process industriels et l’efficience énergétique des sites concernées. Surtout, ils permettront de réduire leur empreinte carbone. » Gargenville, convertie en centre de broyage. En même temps que son programme d’investissements, HeidelbergCement a présenté la réorganisation profonde de deux sites de production de ciments. Ainsi que du siège social de Ciments Calcia, à Guerville (78). Première concernée, la cimenterie de Gargenville devrait être convertie en un centre de broyage. La ligne de cuisson et l’exploitation de la carrière attenante devraient être arrêtées. C’est le résultat des douze recours contre l’ouverture d’une nouvelle carrière nécessaire à la fourniture des matières premières du ciment… Toutefois, cette adaptation permettrait de pérenniser ce site stratégique, du fait de sa capacité d’approvisionnement du bassin parisien en ciments par voie fluviale. Cet arrêt est présumé pour la fin 2021. A partir de cette date, l’usine devrait être approvisionné en clinker à partir d’autres cimenteries françaises appartenant à Ciments Calcia.   La seconde réorganisation concerne la production de ciment blanc, à Cruas (07). Là, l’activité est déficitaire et sera donc stoppée. A priori, le site devrait être transformé en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc, sans doute importé d’Italie (mais les choses ne sont pas actées). Une réorganisation en concertation Enfin, l’organisation du siège social serait revue afin de l’adapter aux transformations de l’entreprise… L’ensemble de ce projet de réorganisation entraînerait la suppression de 162 postes existants, mais aussi la création de 20 nouveaux.  L’ensemble des investissements ainsi que du projet de réorganisation a été présentés aux instances représentatives du personnel de l’entreprise, au cours d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique central. Tout au long de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel qui s’ouvrira début décembre 2020, la direction de Ciments Calcia a la volonté de privilégier la voie du dialogue. Le but est de permettre d’identifier les solutions d’accompagnement les plus adaptées pour les collaborateurs concernés.  Toutefois, l’industriel s’engage à mener ce projet de façon à respecter l’ensemble de ses obligations vis-à-vis des territoires.
Il y a 4 ans et 194 jours

Un campus international des arts dans l’ancienne grande Ecurie du Roi du château de Fontainebleau

Le groupement International Arts Campus dont le projet a été sélectionné pour mener à bien la requalification du quartier des Héronnières et de son proche environnement, à l’issue de l’appel à projet lancé fin 2018 par l’établissement public du château de Fontainebleau. Cet ensemble patrimonial de premier plan, construit sous le règne de Louis XV par l’architecte Gabriel pour accueillir la grande Ecurie du Roi, a été affecté au ministère de la Guerre à la fin du Second Empire et sensiblement modifié pour répondre aux nouveaux usages du lieu. Occupé par le ministère de la Défense jusqu’en 2001, il a été transféré au ministère de la Culture puis rattaché au domaine national de Fontainebleau en 2006. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 2008. Ce quartier est constitué de 11 bâtiments formant un quadrilatère entourant un bâtiment central d’une surface bâtie d’environ 12 000 m2. Il est situé sur la frange Sud-Est du domaine national, jouxte au sud-ouest la forêt domaniale et, à l’Est, les terrains militaires du clos des Ebats. Inoccupés parce que ne correspondant à aucun besoin, ni présent ni futur du château, soumis à des actes de vandalisme, les bâtiments se sont fortement dégradés, compromettant gravement leur sauvegarde. Dans l’attente de leur restauration, des mesures d’urgence pour les sécuriser et les mettre hors d’eau et hors d’air ont été prises entre 2014 et 2015. L’objectif poursuivi par l’établissement était de revitaliser ce quartier grâce à un projet porté par des investisseurs privés qui le sauveraient de la ruine en y installant des activités respectueuses de son cadre patrimonial et de la place qu’il occupe au sein du domaine. Novateur, respectueux du patrimoine et de son environnement, et économiquement viable, ce projet consiste à faire des Héronnières le cœur d’un campus international d’excellence dédié aux arts, au design et au management culturel. Interdisciplinaire et interculturel, il constituera un pôle d’enseignement et d’apprentissage, de co-création et d’innovation unique en son genre. A compter de 2025, si le calendrier des travaux le permet, il accueillera chaque année quelque 10 000 étudiants sur des cycles différenciés, dont 3 000 simultanément. Dotés d’un Master, ces étudiants proviendront d’universités étrangères installées sur tous les continents. Le campus proposera également des académies d’excellence et hébergera une résidence d’artistes et de startups culturelles. Le projet de campus international des Arts est porté par un groupement réunissant la SAS International Arts Campus, les architectes Francis Metzger (Agence MA2, Bruxelles) et Christian Marina (Agence MPA, Paris), l’entreprise spécialisée dans les monuments historiques Pradeau-Morin (groupe Eiffage), le constructeur-promoteur Pitch (groupe Altaréa Cogedim), des partenaires éducatifs, culturels et artistiques ainsi que des professionnels du secteur des industries culturelles et créatives.
Il y a 4 ans et 199 jours

Les mesures de soutien aux entreprises durant le confinement

Le ministre de l'Economie a en outre modifié le dispositif de crédit d'impôt pour les bailleurs visant à alléger les loyers des commerçants empêchés d'exercer.Voici un rappel des principales mesures prises depuis la début de la crise sanitaire au printemps :Chômage partielCe dispositif de prise en charge des salaires par l'Etat et l'Unedic, pour protéger l'emploi et les compétences, devrait coûter au moins 31 milliards d'euros cette année.Environ 15.000 demandes par jour d'activité partielle ont été déposées depuis le 30 octobre, selon le ministère du Travail.Le niveau de cette prise en charge a évolué dans le temps et en fonction des secteurs.Les entreprises fermées y ont droit avec zéro à charge pour l'employeur, une aide qui s'appliquait déjà avant le reconfinement aux secteurs du tourisme et activités connexes (restaurants, hôtellerie, culture, événementiel...).Plus de 14 millions de salariés de près 1,3 million d'entreprises ont été concernés depuis le début de la crise du coronavirus, selon le site data.gouv.fr. Ils perçoivent actuellement 70% de leur salaire brut, soit environ 85% de leur salaire net.Loyers des commerces fermésLes bailleurs pourront obtenir en 2021 un crédit d'impôt de 50% du montant du loyer de novembre s'ils renoncent à ce mois de loyer au bénéfice d'une entreprise fermée de moins de 250 salariés, ce qui est le cas de la grande majorité des commerces. Si l'entreprise compte entre 250 et 5.000 salariés, comme par exemple certains galeries marchandes et commerciales, ce crédit d'impôt est réduit à un tiers du montant du loyer. Les charges (eau, électricité...) resteront dues par les locataires.Fonds de solidaritéConçu en mars pour soutenir les plus petites entreprises et les travailleurs indépendants, il prévoit le versement d'une indemnité mensuelle pour compenser une partie de leur perte d'activité liée aux restrictions d'activité et à la crise.Son accès et les montants alloués ont été considérablement augmentés à mesure que la crise s'aggravait et plus de 6,5 milliards d'euros ont déjà été dépensés dans ce cadre.Sa nouvelle version coûtera 6 milliards supplémentaires pour le seul mois de novembre.Désormais accessible aux entreprises de moins de 50 salariés sur l'ensemble du territoire, il compense la perte de chiffre d'affaires jusqu'à 10.000 euros pour l'ensemble des entreprises fermées, ou pour celles des secteurs du tourisme et activités connexes (restauration, événementiel, culture, etc.) dont le chiffre d'affaires baissera d'au moins 50% par rapport à la même période de 2019.Toutes les autres entreprises subissant une perte d'au moins la moitié de leur chiffre d'affaires sont éligibles à une aide de 1.500 euros.M. Le Maire a assuré qu'il veillerait personnellement à ce que les commerçants fermés puissent "bénéficier de l'aide du Fonds de solidarité dès les premiers jours dès les premiers jours de décembre" en se déclarant sur le site impots.gouv.fr.Reports et exonérations de chargesToutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement seront exonérées de cotisations sociales, ainsi que celles des secteurs du tourisme, du sport, de la culture et de l'événementiel si leur chiffre d'affaires chute de plus de moitié durant cette période.Les prélèvements de cotisations des indépendants seront automatiquement suspendus.Début août, les seuls reports de cotisations sociales s'élevaient à 21,1 milliards d'euros.Les exonérations pures et simples qui avaient déjà été accordées dans le tourisme et les secteurs connexes pour un montant ont été évalués à 5,2 milliards d'euros par le gouvernement.Prêts garantis par l’ÉtatPour soutenir la trésorerie des entreprises tous secteurs confondus, l'Etat a mis en place avec les organismes bancaires ce dispositif dans lequel il apporte sa garantie aux prêts sollicités par les entreprises.Le gouvernement a budgété un maximum de 300 milliards d'euros, et au 30 octobre plus de 124 milliards d'euros ont été accordés à un peu plus de 600.000 entreprises.Son accès a été prolongé jusqu'au 30 juin 2021 depuis l'annonce du couvre-feu mi-octobre.Le différé de remboursement de ces prêts garantis pourra être porté de un à deux ans après accord des banques, une extension qui a été négociée avec Bruxelles car elle aurait pu être assimilée à un avantage compétitif indu.Prêts directs de l’ÉtatPour les entreprises qui ne trouvent aucune autre solution de financement, l’État pourra accorder des prêts jusqu'à 10.000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés et jusqu'à 50.000 euros pour celles qui ont de 10 à 49 salariés. Le gouvernement a provisionné 500 millions d'euros à cette fin.
Il y a 4 ans et 206 jours

Covid-19 : dans le sillage des compagnies aériennes les aéroports s’inquiètent pour leur avenir

Les aéroports européens ont réclamé jeudi à l'Union européenne des mesures urgentes et spécifiques, au même titre que les compagnies aériennes, s'inquiétant pour la solvabilité à court terme des plus petits face à une situation qui se dégrade avec l'aggravation de la crise du Covid-19."Nous tirons déjà nos dernières cartouches et la crise continue à s'aggraver", a déclaré le directeur général d'Airports council international (ACI) Europe, Olivier Jankovec, cité dans un communiqué.L'organisation, qui représente 500 aéroports dans 46 pays européens, estime qu'au cours des prochains mois près de 200 aéroports régionaux risquent d'être en état d'insolvabilité en raison de la faiblesse persistante du trafic aérien liée aux fermetures de frontières et restrictions de circulation face à la nouvelle vague de Covid-19."Les dépenses de trésorerie des aéroports, déjà à des niveaux insupportables, ne feront que s'accélérer avec de nouvelles pertes d'emplois, en l'absence d'une intervention urgente", s'est alarmé ACI."Clairement, nous allons avoir besoins d'aides" car celles "données à certaines compagnies aériennes ne vont pas résoudre nos problèmes", a martelé M. Jankovec mercredi lors d'une réunion du secteur au niveau européen.Selon l'ACI, les aéroports européens plus importants et les "hubs" "ne sont pas à l'abri d'un important risque financier" après avoir réduit les coûts "jusqu'à l'os" et avoir eu recours aux marchés financiers pour consolider leurs comptes.Pour leur permettre de tenir, l'ACI demande notamment que les aides d'État aux entreprises puissent être versées jusqu'à la fin 2021.En octobre, Bruxelles a annoncé l'élargissement et la prolongation jusqu'à l'été 2021 de l'assouplissement des aides d'État adopté au printemps dernier pour soutenir les entreprises européennes face à la pandémie.L'ACI réclame également un plan spécifique pour l'aviation qui permettrait de verser des aides tant que des mesures de restrictions de circulation seront maintenues en Europe.Approche "plus équilibrée""Par rapport aux compagnies aériennes qui ont bénéficié de plus de 31,8 milliards d'aides de la part des gouvernements européens, le soutien aux aéroports est resté limité jusqu'ici, atteignant 840 millions" d'euros, a noté ACI."Nous avons besoin" des mêmes aides que les compagnies aériennes de la part des États, a insisté M. Jankovic, réclamant une "approche plus équilibrée" des soutiens accordés.L'essentiel des revenus des aéroports dépend du trafic passagers, souligne ACI, ajoutant que la bonne tenue du fret aérien n'a qu'un "impact marginal" sur les revenus des aéroports qui par ailleurs ne sont payés qu'une fois le service rendu.Le secteur du transport aérien est l'un des plus durement touchés par la crise avec des coûts fixes qui pèsent lourdement sur les finances.Pour regagner la confiances des passagers et permettre un redémarrage du trafic, l'ensemble des acteurs réclame le déploiement à grande échelle de tests de dépistage du Covid-19 dans les aéroports, permettant d'éviter les mesures de quarantaine à l'arrivée.L'Association internationale du transport aérien (Iata) prévoit une baisse du trafic mondial en 2020 de 66% et n'envisage pas un retour à une situation d'avant-crise avant 2024.En septembre, le trafic aérien mondial était en recul de 72,8% (mesuré en kilomètres passagers payants, ou RPK) par rapport à la même période en 2019, contre -75,2% en août, selon l'Iata.Comme en août, seules 12% des liaisons internationales ont été assurées. Cet effondrement du long-courrier va vraisemblablement conduire à une transformation du "business model" des aéroports, a souligné le patron d'ACI Europe.En revanche, les liaisons intérieures ont enregistré en septembre un léger mieux (-43,3% contre -50,7% en août) avec un quasi-retour à la normale en Chine et en Russie.En Europe, le trafic a été en baisse de 75,8% en septembre par rapport à la même période en 2019.
Il y a 4 ans et 213 jours

Les mesures de soutien à l'économie renforcées mais encore insuffisantes pour beaucoup d'entreprises

Les principales mesuresChômage partielCe dispositif de prise en charge des salaires par l'État et l'Unedic, pour protéger l'emploi et les compétences, a déjà coûté 22 milliards d'euros. En raison de la fermeture de 300.000 entreprises employant plus d'un million de personnes, il coûtera 7 milliards supplémentaires jusqu'à la fin novembre.Le niveau de cette prise en charge a évolué dans le temps et en fonction des secteurs.Les entreprises fermées y auront droit avec zéro à charge pour l'employeur, a annoncé M. Castex, une aide qui s'appliquait déjà aux secteurs du tourisme et activités connexes (restaurants, hôtellerie, culture, événementiel...)Pendant le premier confinement, le salarié touchait 70% de son salaire brut et l'entreprise était compensée à 100% jusqu'à 4,5 fois le Smic (au lieu du niveau du Smic auparavant). Puis, après le confinement, le gouvernement avait réduit la voilure: les entreprises n'étaient plus compensées qu'à 85%, sauf pour les secteurs les plus touchés.Au maximum 8,6 millions de salariés ont été concernés par ce dispositif en avril et plus d'un million l'était toujours en septembre, selon les derniers chiffres du ministère du Travail.Reports et exonérations de chargesToutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement seront exonérées de cotisations sociales, ainsi que celles des secteurs du tourisme, du sport, de la culture et de l'événementiel si leur chiffre d'affaires chute de plus de moitié durant cette période.Les prélèvements de cotisations des indépendants seront automatiquement suspendus.Début août, les seuls reports de cotisations sociales s'élevaient à 21,1 milliards d'euros.Les PME et les TPE pouvaient déjà étaler leur remboursement jusqu'à 36 mois.Les exonérations pures et simples qui avaient déjà été accordées dans le tourisme et les secteurs connexes pour un montant ont été évalués à 5,2 milliards d'euros par le gouvernement.En matière de fiscalité, des demandes de reports (échéance de taxe foncière, etc.) sont toujours possibles pour les entreprises les plus en difficulté.Fonds de solidaritéConçu en mars pour soutenir les plus petites entreprises et les travailleurs indépendants, il prévoit le versement d'une indemnité mensuelle pour compenser une partie de leur perte d'activité liée aux restrictions d'activité et à la crise.Son accès et les montants alloués ont été considérablement augmentés à mesure que la crise s'aggravait et entre 6 et 7 milliards d'euros ont déjà été dépensés dans ce cadre.Sa nouvelle version coûtera 6 milliards supplémentaires d'ici à la fin novembre, a indiqué Bruno Le Maire.Désormais accessible aux entreprises de moins de 50 salariés sur l'ensemble du territoire, il compensera la perte de chiffre d'affaires jusqu'à 10.000 euros pour l'ensemble des entreprises fermées, ou pour celles des secteurs du tourisme et activités connexes (restauration, événementiel, culture, etc.) dont le chiffre d'affaires baissera d'au moins 50% par rapport à la même période de 2019.Toutes les autres entreprises subissant une perte d'au moins la moitié de leur chiffre d'affaires seront éligibles à une aide de 1.500 euros.Prêts garantis par l'ÉtatPour soutenir la trésorerie des entreprises tous secteurs confondus, l'État a mis en place avec les organismes bancaires ce dispositif dans lequel il apporte sa garantie aux prêts sollicités par les entreprises.Le gouvernement a budgété un maximum de 300 milliards d'euros, et au 16 octobre plus de 123 milliards d'euros ont été accordés à près de 600.000 entreprises.Son accès a été prolongé jusqu'au 30 juin 2021 depuis l'annonce du couvre-feu.Bruno Le Maire a annoncé que le différé de remboursement de ces prêts garantis pourrait être porté de un à deux ans après accord des banques, une extension qui a été négociée avec Bruxelles car elle aurait pu être assimilée à un avantage compétitif indu.Prêts directs de l'ÉtatPour les entreprises qui ne trouvent aucune autre solution de financement, l'Etat pourra accorder des prêts jusqu'à 10.000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés et jusqu'à 50.000 euros pour celles qui ont de 10 à 49 salariés. Le gouvernement a provisionné 500 millions d'euros à cette fin. Baux commerciauxLes bailleurs pourront obtenir un crédit d'impôt de 30% sur leurs loyers en échange au renoncement à au moins un mois de loyer sur la période octobre - décembre, une mesure dont le gouvernement espère qu'elle permettra de résoudre les nombreux conflits autour des loyers impayés entre des commerçants et les propriétaires de leurs murs.Les professionnels du BTP saluent les mesures, mais réclament un soutien financier et méthodologiqueSuite à l'annonce du reconfinement, la Fédération CINOV, fédération patronale représentative des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l'ingénierie et du numérique, prend acte de la nécessité de durcir les mesures restrictives dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de COVID-19. CINOV salue les adaptations qui permettront de protéger l'économie et l'activité des entreprises mais demande à ce que celles-ci puissent être accompagnées financièrement et méthodologiquement dans les transformations brutales auxquelles elles se retrouvent confrontées.Donner les moyens aux entreprises de s'adapter aux nouvelles mesuresSuite à l'allocution d'Emmanuel Macron et à l'annonce de nouvelles mesures restrictives dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, la Fédération CINOV souhaite saluer le fait que ce reconfinement se fasse dans un cadre plus souple pour les entreprises, afin de préserver au maximum leur activité déjà largement impactée par la 1ère vague de l'épidémie.Néanmoins, CINOV souligne que les entreprises sont une nouvelle fois contraintes de s'adapter très rapidement et sans préparation à ces nouvelles mesures (télétravail, digitalisation) et réclame donc la mise en place d'un accompagnement financier et méthodologique à destination des entreprises les plus impactées par ces nouvelles mesures.« Nos adhérents, spécialisés dans la prestation de services intellectuels, sont aux avantpostes de l'observation de la situation car ils interviennent dans tous les domaines. Leconstat est le même partout, tous les secteurs d'activité sont en souffrance, et cette dernière va encore s'accentuer avec ces nouvelles restrictions. Il est donc crucial, au-delà du soutien financier, d'accompagner efficacement les entreprises dans les transitions (numérique environnementale, organisationnelle …) auxquelles elle se retrouvent confrontées » Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOVLa crainte d'un effet cascade pour les entreprises de la branche BETICLa branche BETIC est composée à 99,5% de TPE-PME qui ont subi de plein fouet les conséquences économiques de la première vague de l'épidémie. L'annonce d'un nouveau confinement fait craindre le scenario de défaillances en cascades chez les clients de ces entreprises. C'est pourquoi la Fédération CINOV demande à ce que le plan d'aide de trésorerie et de relance soit considérablement augmenté et surtout suivi dans son exécution.« Il est crucial que la commande publique soit maintenue et que la digitalisation des services publics s'accélère pour que la chaine de commande et d'exécution ne s'arrête pas » souligne Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOV. « Les nouvelles mesures économiques qui seront prises pour épauler les entreprises et l'activité économique à l'échelle nationale doivent nous permettre d'accompagner efficacement la transition numérique et écologique des organisations ».
Il y a 4 ans et 243 jours

Deux nouvelles tours dans le ciel de Bruxelles

EN IMAGES. Si l'une des deux tours Mobius a déjà été livrée, la seconde prend peu à peu forme. Le gros oeuvre de ce bâtiment en R+23 est en cours, tout comme la pose de la façade menée par l'entreprise luxembourgeoise Kyotec, qui organisait fin septembre une visite de chantier.
Il y a 4 ans et 243 jours

Le Thermostat connecté Somfy, éligible au « Coup de pouce » de l'État, reçoit de nouvelles fonctionnalités

Alors que le Ministère de la Transition écologique a instauré une prime de l'État pour pousser les français à installer un thermostat intelligent chez eux, Somfy annonce de nouvelles fonctionnalités encore plus performantes à son thermostat connecté, éligible au « coup de pouce thermostat » accordant une aide de 150€ sur le coût d'installation.Un thermostat programmable et 100% programméLe thermostat de Somfy est 100% programmé par les utilisateurs, rompant ainsi l'idée qu'un thermostat programmable peut être inutile lorsqu'il n'est pas programmé. On estime que beaucoup de thermostats programmables ne sont pas programmés, et ainsi n'apportent pas l'intégralité des bénéfices promis, contrairement aux thermostats de Somfy.Une des plus larges compatibilités sur le marchéFace à ce nouveau dispositif mis en place par l'État, force est de constater que le taux d'équipement en France est encore faible : environ 10%* seulement des français seraient équipés d'un thermostat connecté et ce, malgré leur volonté de changer leurs habitudes et de réduire leur consommation énergétique. En effet, selon l'équipement domestique, trouver un thermostat compatible avec son chauffage peut vite se révéler compliqué. Le nouveau thermostat connecté Somfy offre des compatibilités plus larges. Compatible PAC/ chaudière/ poêle à granule/ radiateur électrique/ plancher chauffant, il permet de s'adapter à la multitude de systèmes de chauffage existants. Somfy propose une aide au choix depuis son site internet pour vérifier avant la phase d'achat les compatibilités parmi plus de 2500 références de système de chauffage (https://trouvermasolutiondechauffage.somfy.fr). Ainsi, la meilleure solution sera recommandée en fonction de son type d'habitation, de son type de chaudière, etc.*Source : estimation du syndicat des Automatismes, du génie Climatique et de la RégulationUne performance énergétique optimiséeLe nouveau thermostat connecté Somfy dispose d'un nouvel algorithme de régulation plus efficace et propre à chaque type d'applicatif : après quelques semaines, le mode d'auto-apprentissage affine la régulation du chauffage, pour s'adapter parfaitement aux caractéristiques de chaque système.Grâce à la fonction « coaching », l'utilisateur bénéficie de conseils personnalisés pour améliorer sa consommation et réduire ses dépenses. Il peut également se fixer des objectifs de consommation et être alerté quand ceux-ci sont atteints.Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), l'installation d'un thermostat d'ambiance permet d'économiser en moyenne 15 % d'énergie, soit une baisse annuelle de 210 euros (source : ADEME, chiffre estimatif sur une maison chauffée au gaz, pour une facture annuelle d'environ 1400€). Les performances des composants wifi et bluetooth ont également été améliorées. Enfin, le processus d'installation a été repensé pour être plus rapide et pratique.Le confort sur mesure La nouvelle version du thermostat connecté Somfy est dotée d'une « molette tactile », qui permet aux utilisateurs de réguler la température de manière plus efficace et plus facile.Son application intuitive permet de programmer automatiquement son thermostat en une minute. Elle offre désormais la possibilité de changer les tailles des zones et l'écart de température pour la fonction « géolocalisation ».Un écosystème completCompatible avec TaHoma, le thermostat connecté Somfy peut être associé à des scénarios d'économies d'énergie intégrant d'autres équipements Somfy comme les volets motorisés et les capteurs de soleil. Par exemple, l'ouverture des volets permet de profiter de la chaleur du soleil et de baisser le chauffage, permettant d'économiser jusqu'à 10%* sur la facture de chauffage. Le thermostat est également compatible avec Amazon Alexa, IFTTT et Google Home.*Étude Physibel réalisée pour ES-SO, European Solar Shading Organization. Bruxelles.Disponibilité et prix :Le thermostat connecté est disponible en 2 versions :Thermostat connecté filaire : prix public conseillé de 149 euros TTCThermostat connecté radio : prix public conseillé de 179 euros TTCEn tant que marque qui s'engage auprès de ses consommateurs sur la durabilité de ses produits, Somfy offre une promesse de garantie à 5 ans.Le thermostat connecté Somfy est éligible au « coup de pouce » de l'État sur l'installation électrique fil pilote et poêle à pellet.Depuis le 1er juillet 2020, le programme « Coup de pouce thermostat » a pour objectif de favoriser les économies d'énergie des ménages en leur permettant de réduire leur consommation de chauffage cet hiver. Pour y parvenir, l'État propose une aide de 150 euros pour l'installation d'un thermostat dernière génération capable de programmer le chauffage de façon optimale. La prime est financée par le mécanisme des Certificats d'économie d'énergie (CEE) ou primes d'énergie CEE, qui imposent aux fournisseurs d'énergie de contribuer au financement des travaux d'amélioration de la performance énergétique chez les particuliers.
Il y a 4 ans et 243 jours

Le Groupe Léon Grosse prend des participations dans Kyotec, acteur de la façade architecturale

2019, une année synonyme de retour à l'équilibre financier pour Léon GrosseAprès deux années difficiles, le Groupe Léon Grosse qui soufflera l'an prochain ses 140 ans d'existence, a su redresser la situation. Avec un carnet de commande de qualité proche du milliard d'euros, l'année 2019 a marqué le retour à un résultat d'exploitation positif. Cette performance est le fruit de la mobilisation des 2.100 collaborateurs du groupe.En 2020, la crise du Covid-19 est venue impacter cette dynamique. Face à cette situation totalement inédite, le Groupe Léon Grosse s'adapte et trouve des solutions pour en diminuer les impacts, et ce malgré l'annulation inattendue de certains contrats signés en 2019. Les perspectives économiques pour 2020 restent encourageantes et permettent au Groupe de poursuivre sa stratégie de développement.Un accord stratégique conclu avec Kyotec, reflet d'une vision partagéeCréé en 2008 par Thierry Foucart et basé au Luxembourg, Kyotec est également implanté en France, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne. Le Groupe de 175 collaborateurs a réalisé un chiffre d'affaires de 35 M€ en 2019.Spécialisé dans la conception, l'ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes dans les secteurs résidentiel et tertiaire, le Groupe dispose d'un savoir-faire reconnu à l'international. Avec plus de 50 réalisations à son actif depuis 2008, Kyotec se concentre sur des projets alliant innovation technologique, prestige et performance énergétique. Parmi les dernières réalisations : la rénovation de la Tour Aurore à Paris, l'installation du mur rideau sur les tours Mobius à Bruxelles ainsi que de la façade “exosquelette” en acier et verre sur le complexe hôtelier City of Dreams à Macau. De la conception à la réalisation, les équipes assurent le pilotage de l'ensemble de la chaîne de valeur.Ce rapprochement s'inscrit dans la stratégie de développement de Léon Grosse et illustre la volonté du Groupe de diversifier son activité. Cet accord permet à Léon Grosse d'accompagner la croissance de Kyotec et de se renforcer sur un métier du secteur de la construction à haute valeur ajoutée et porteur d'une image forte. Ce rapprochement permettra également à moyen terme de développer des synergies créatrices de valeur pour les 2 entreprises, notamment en proposant de nouvelles offres autour de structures architecturales complexes basées sur les expertises techniques complémentaires de Léon Grosse et Kyotec, en France et à l'International.Le Groupe Léon Grosse accompagnera également la mise sur le marché de la technologie brevetée ModulAir, un système de traitement de l'air intégré dans les façades pour le neuf ou la rénovation et développé dans l'atelier de test et de prototypage de Kyotec (Le LuxLab). Ce système permet à la fois de maximiser les hauteurs libres disponibles en assurant une qualité d'air ambiant dans les constructions.« Nous sommes ravis de ce rapprochement. Les compétences éprouvées de Kyotec en matière de façades techniques se veulent le prolongement naturel de l'expertise de Léon Grosse. De plus, notre culture d'entreprise fondée sur les hommes, l'esprit d'entreprenariat et l'agilité est parfaitement compatible avec celle de Kyotec. La création de synergies et le partage des meilleures pratiques permettront à Léon Grosse d'élargir significativement et qualitativement son offre auprès de ses clients, en France et à l'International. »-Lionel Christolomme – Président du Directoire de Léon Grosse« Ce rapprochement stratégique va nous permettre de conserver notre position forte dans le domaine des façades techniques ainsi que notre autonomie tout en ayant l'assurance de pouvoir nous appuyer à tout moment sur les ressources et l'expertise de Léon Grosse. De notre point de vue, Léon Grosse et Kyotec se complètent parfaitement : nous nourrissons un engagement commun en faveur de l'excellence technique et de l'innovation au service du client. »-Thierry Foucart – Président de Kyotec* Une façade architecturale complexe (panneaux en verre et profilé alu) se définit par une géométrie spécifique pouvant nécessiter le développement d'un profil structurel spécifique non référencé par des fournisseurs traditionnels
Il y a 4 ans et 245 jours

Le budget 2021 sera dédié à la relance, les déficits attendront

Après les plus de 460 milliards d'euros mis sur la table cette année pour faire face à la crise sanitaire, le projet de loi de finances pour 2021 que présente lundi le gouvernement en Conseil des ministres sera centré sur le plan de relance de 100 milliards annoncé début septembre.L'objectif est de retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise", a assuré le Premier ministre Jean Castex, un objectif qu'il jugeait "ambitieux mais à notre portée".Sur les 100 milliards prévus sur deux ans, 10 milliards devraient avoir déjà été dépensés cette année, notamment pour le soutien à l'emploi des jeunes, et 30 milliards injectés dans l'économie l'an prochain.Au total, un gros tiers du plan servira à améliorer la compétitivité des entreprises et à favoriser la réindustrialisation du pays, notamment via une baisse de 10 milliards d'euros des impôts de production pesant sur les entreprises.Ce sera la principale mesure fiscale de ce budget, qui illustre l'axe stratégique choisi par le gouvernement: soutenir les entreprises afin qu'elles passent le cap de la crise et recommencent à embaucher après 800.000 suppressions d'emplois attendues cette année.Environ 30 milliards doivent permettre d'accélérer la transition écologique, via des aides à la rénovation des logements ou aux transports propres. Et enfin 35 milliards d'euros serviront à financer des mesures de solidarité et de soutien à l'emploi (formation, etc.).Grâce à ce plan, le gouvernement table sur un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 8% l'année prochaine, après une contraction historique attendue à 10% cette année.Cette prévision pour l'an prochain a été qualifiée de "volontariste" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP), dans un avis rendu lundi. Il a aussi souligné les "très fortes incertitudes" que fait peser l'épidémie de Covid-19 et appelle à la vigilance sur l'endettement du pays.La reprise de l'épidémie de Covid-19 depuis plusieurs semaines risque en effet de menacer l'ambition du gouvernement si aucun vaccin ne vient rassurer entreprises et ménages, dont la confiance pour investir et consommer est cruciale pour sortir de la crise économique.Peu d'économiesA côté de ce volet exceptionnel de dépenses, dont plus de 37 milliards d'euros seront toutefois financés par l'Union européenne, le gouvernement a décidé de maintenir plusieurs engagements pris avant la crise.Après un début de polémique, la baisse de la taxe d'habitation débutera bien l'an prochain pour les ménages les plus aisés. La réduction de l'impôt sur les sociétés est aussi maintenue.Les crédits promis aux ministères de la Défense, de l'Intérieur ou de l'Education sont également confirmés. Celui de la Justice va connaître une hausse importante de 8%, a annoncé M. Castex.Car si les finances publiques sont déjà mises à rude épreuve cette année, en particulier celles de la Sécurité sociale, avec un déficit public attendu à 10,2% du PIB, la priorité va à la reprise économique. Avec le blanc-seing de Bruxelles qui a suspendu les règles budgétaires européennes.Ainsi, avec l'objectif de ramener le déficit à 6,7%, peu d'économies sont à attendre: les effectifs de la fonction publique devraient ainsi être stabilisés, ou diminuer mais légèrement, a prévenu Bercy, après un amaigrissement déjà remis en cause après le mouvement des "gilets jaunes".Le gouvernement a assuré qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts, mais pour dégager quelques recettes supplémentaires, il a prévu de ponctionner l'organisme de financement du logement social Action logement à hauteur d'1,3 milliard d'euros, et les complémentaires santé vont payer une surtaxe Covid d'un milliard d'euros l'an prochain (puis 500 millions en 2022).Qu'en pense le bâtiment ? La FFB dans l'expectativeLe projet de loi de finances pour 2021 présenté ce matin confirme, dans les grandes lignes, les intentions contenues dans « France relance » pour ce qui concerne le bâtiment. Toutefois, de nombreux compléments et détails doivent encore intervenir par voie d'amendements gouvernementaux pendant les débats parlementaires ou sous forme de textes règlementaires à venir. La FFB restera vigilante à toutes tentatives d'amendements pénalisant notre secteur.Alors que l'impact de la Covid-19 commence à se transformer en repli durable sur les marchés du bâtiment et que la situation financière des entreprises du secteur se dégrade, la FFB regrette ce nouveau délai.« Il faut accélérer ! Les professionnels attendent depuis la fin du printemps des dispositifs de soutien au secteur et à l'emploi, qui font par ailleurs écho à un besoin réel sur les territoires. C'est notamment le cas pour le logement neuf, qui ne bénéficie d'aucune mesure puissante et d'impact immédiat dans le texte présenté, alors que la chute des permis et des ventes prend un tournant vertigineux. »-Olivier Salleron, Président de la FFB
Il y a 4 ans et 249 jours

Le Groupe Léon Grosse annonce le rapprochement avec Kyotec, acteur européen de la façade architecturale

Porté par un chiffre d’affaires record de 826 M€ en 2019 en ligne avec ses objectifs et malgré le contexte difficile de l’année 2020, le Groupe Léon Grosse, ETI du BTP, annonce ce jour une prise de participation majoritaire dans le groupe Kyotec. Créé en 2008 par Thierry Foucart et basé au Luxembourg, Kyotec est également implanté en France, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne. Le Groupe de 175 collaborateurs a réalisé un chiffre d’affaires de 35 M€ en 2019. Spécialisé dans la conception, l’ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes dans les secteurs résidentiel et tertiaire, le Groupe dispose d’un savoir-faire reconnu à l’international. Avec plus de 50 réalisations à son actif depuis 2008, Kyotec se concentre sur des projets alliant innovation technologique, prestige et performance énergétique. Parmi les dernières réalisations : la rénovation de la Tour Aurore à Paris, l’installation du mur rideau sur les tours Mobius à Bruxelles ainsi que de la façade “exosquelette” en acier et verre sur le complexe hôtelier City of Dreams à Macau. Ce rapprochement s’inscrit dans la stratégie de développement de Léon Grosse et illustre la volonté du Groupe de diversifier son activité. Cet accord permet à Léon Grosse d’accompagner la croissance de Kyotec et de se renforcer sur un métier du secteur de la construction à haute valeur ajoutée et porteur d’une image forte. Ce rapprochement permettra également à moyen terme de développer des synergies créatrices de valeur pour les 2 entreprises, notamment en proposant de nouvelles offres autour de structures architecturales complexes basées sur les expertises techniques complémentaires de Léon Grosse et Kyotec, en France et à l’International. Le Groupe Léon Grosse accompagnera également la mise sur le marché de la technologie brevetée ModulAir, un système de traitement de l’air intégré dans les façades pour le neuf ou la rénovation et développé dans l’atelier de test et de prototypage de Kyotec (Le LuxLab). Ce système permet à la fois de maximiser les hauteurs libres disponibles en assurant une qualité d’air ambiant dans les constructions. Photo : Ivan Dupont