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Résultats de recherche pour calcul

(1552 résultats)
Il y a 1 ans et 197 jours

#01 Open BIM Midea - Etudes de cas - Présentation

Logiciel de conception, calcul et de modélisation BIM du système MIDEA VRF et du système d'Aérothermie, intégré dans le flux de travail Open BIM via le format standard IFC.
Il y a 1 ans et 201 jours

Calculer une surface ou un linéaire à partir d'un plan avec Mobil outils

Calculer une surface ou un linéaire à partir d'un plan ? C'est possible avec Mobil outils. On vous montre comment le faire simplement.
Il y a 1 ans et 209 jours

Faire le bon choix de rénovation grâce à la BDNB

La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) est la première base publique et ouverte de référence du parc immobilier français. Diagnostiquer, simuler, cibler et évaluer constituent les atouts de cet outil dont l’objectif est qu’il soit demain le socle de toutes les données du parc immobilier français. La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) a vu le jour en 2019 dans le cadre des projets Go-Rénove et PROFEEL. Effective depuis le début de l’année 2022, elle recense aujourd’hui les bâtiments résidentiels (non résidentiels demain), localisés en France métropolitaine. Elle représente une véritable photographie de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Simuler les effets de la rénovation sur le parc La base recense aujourd’hui 27 millions de bâtiments avec, pour chacun, une fiche d’identité qui regroupe 400 données et informations clés, comme la date de construction, le modèle géométrique en 3D, les surfaces par orientation, la forme de l’emprise au sol, les caractéristiques, les usages ou encore la structure du bâtiment, les vitrages, les équipements techniques, les données de consommation au compteur, les indicateurs de performance, etc. « Grâce à cette base, il est possible de diagnostiquer, simuler, cibler la performance des bâtiments et évaluer l’impact des actions effectuées », explique Lionel Bertrand, directeur adjoint Énergie-Environnement, chargé de la stratégie de développement et de positionnement au CSTB. Deux services en ligne alimentés par la BDNB fonctionnent depuis plus d’un an pour les bailleurs sociaux (bailleur.gorenove.fr) et pour les particuliers (particulier.gorenove.fr). La base de données est la même pour les deux services, mais les utilisations et le package de fonctionnalités sont différents. Le particulier sera davantage sensibilisé à la rénovation : il pourra, en fonction de l’adresse de son bâtiment, connaître l’étiquette énergétique de son logement, simuler un diagnostic de performance énergétique (DPE) si celui-ci n’est pas renseigné dans la base et obtenir un indicateur de conformité au risque canicule. Il pourra aussi simuler l’étiquette obtenue en cas de rénovation, connaître les bénéfices engendrés en matière de consommation énergétique, comparer son bâtiment au quartier et calculer la revalorisation de son bien sur le marché grâce à la rénovation. Pour les bailleurs, le principe est le même, sauf que l’accès n’est pas ouvert à tous, mais réglementé. Une fois connecté à la base, le bailleur dispose d’un tableau de bord intégrant l’ensemble de son parc immobilier : il peut visualiser le nombre de bâtiments, de logements, de mètres carrés, la distribution des DPE, et aussi simuler l’étiquette obtenue en cas de rénovation globale, sa valeur verte. Une aide, là encore, dans la stratégie de rénovation. Un troisième objet immatériel, le Go-Rénove Lab, permet d’accompagner les pouvoirs publics dans l’élaboration des politiques publiques en simulant en grandeur réelle l’impact d’une mesure réglementaire ou d’un dispositif d’aide. « Nous ne pouvions pas continuer à travailler sur le parc existant avec les outils du passé en en ayant une connaissance très floue. Nous avions besoin d’en cartographier un état des lieux et d’en établir un diagnostic, d’où la création de la BDNB », résume Lionel Bertrand. Avec 200 000 visites enregistrées via Go-Rénove pour les particuliers, 15 000 visites pour les bailleurs sociaux et plus de 2 200 téléchargements en open data, la base est un véritable succès. Plusieurs acteurs se sont saisis de cet outil pour piloter leur stratégie patrimoniale. Ainsi, Action Logement s’appuie sur le socle BDNB/Go-Rénove pour construire un système d’information commun à l’ensemble de ses filiales, visant à partager les données et harmoniser l’estimation des performances des bâtiments. Elle sert également de support à de nombreuses initiatives publiques comme Mission connaissance, France chaleur urbaine… « Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB est la première base publique et ouverte de référence. Demain, elle sera le socle de toutes les données du parc immobilier français, soit 38 millions de logements et près d’un milliard de mètres carrés de locaux tertiaires », conclut Lionel Bertrand. Perspectives Trois services de la BDNB sont effectifs à ce jour, il en est prévu deux de plus : un pour les collectivités territoriales, qui sera disponible à la rentrée 2023, un autre associé aux bâtiments tertiaires pour la fin de l’année. La BDNB constitue un socle de capitalisation de la connaissance du parc existant. Au-delà des enjeux énergie et carbone, le périmètre des thématiques qu’elle couvre va s’élargir progressivement, en intégrant les diverses expertises du CSTB et de ses partenaires. Citons notamment les sujets du confort et de la santé, de la consommation d’eau, mais aussi le domaine de la maîtrise des risques, qu’ils soient climatiques, naturels, technologiques ou incendie. Sur ces nouveaux périmètres, la BDNB offrira les mêmes services qu’aujourd’hui : établir un état des lieux du parc, aider à la prise de décision, cibler des bâtiments, mesurer les évolutions et les tendances. Avec l’Institut national de l’information géographique et forestière et l’Agence de la transition écologique, le CSTB est co-porteur de l’élaboration d’un référentiel unique des bâtiments : BAT-ID. « Le croisement entre les différentes bases de données – plus de 30 issues d’organismes publics – est difficile. Elles ne sont pas structurées de la même façon, pas interopérables, ce qui empêche une description fine des bâtiments, et donc le suivi des rénovations effectuées. Nous sommes dans un processus de fiabilisation de ce référentiel afin qu’il soit au plus près de la réalité », commente le directeur adjoint. « Néanmoins, les données en sont aujourd’hui très proches, et nous nous améliorons tous les jours », rassure-t-il. L’intégration de l’intelligence artificielle et du machine learning permettra, dans les années à venir, d’améliorer la fiabilité de cette base de données nationale. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 216 jours

Cochebat étend la marque de qualité Certitherm aux bâtiments collectifs

La marque de qualité Certitherm assure la conformité des systèmes de surfaces chauffantes/rafraîchissantes pour être pris en compte dans le calcul des consommations globales du bâtiment.Seule marque de qualité en France ayant une portée étendue à tout un système, Certitherm est aujourd’hui répandue en maison individuelle. Cochebat lance désormais Certitherm […] L’article Cochebat étend la marque de qualité Certitherm aux bâtiments collectifs est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 225 jours

Valdelia maintient son barème pour 2024

RECYCLAGE. L'éco-organisme Valdelia reste sur un barème 2024 inchangé, conformément à son engagement de calculer le montant de l'éco-contribution sur une période de deux ans.
Il y a 1 ans et 234 jours

En 2022, le loyer moyen a frôlé les 1.000 euros en région parisienne

Le loyer moyen en Île-de-France pour un logement non meublé dans le parc privé était de 998 euros hors charges en 2022, selon les calculs définitifs publiés vendredi 15 septembre de l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).
Il y a 1 ans et 234 jours

Omega TP, la calculatrice carbone spécifique aux métiers des Travaux Publics - Tutoriel

Tutoriel détaillant l’ensemble des fonctionnalités de l’outil OMEGA TP, développé par la Fédération Nationale des Travaux Publics. L’outil OMEGA-TP est une calculatrice carbone : renseignez simplement vos données d’activités pour obtenir l’empreinte carbone de votre entreprise sur une année de référence. OMEGA TP est un outil gratuit, facile d’utilisation, accessible directement en ligne et adapté aux métiers des Travaux Publics. Pour accédez à l’outil, rendez-vous sur le site Acteurs pour la planète.
Il y a 1 ans et 235 jours

EcoPro, le module simplifié d’éco-conception - Tutoriel

Tutoriel détaillant l’ensemble des fonctionnalités du module simplifié d’éco-conception EcoPro, développé par Routes de France en collaboration avec la FNTP et egis. Le module EcoPro permet à l’utilisateur de calculer et de comparer de manière simple et rapide, les indicateurs environnementaux de projet d’infrastructures décomposé en catégories d’aménagements paramétrables. Ce module est accessible via un compte utilisateur SEVE-TP.
Il y a 1 ans et 238 jours

elec calc™ - Logiciel de conception et de calcul pour installations en haute et basse tension

elec calc™ - Concevez, simulez et exploitez vos installations électriques. Voici elec calc™, logiciel de conception et de calcul d'installations électriques en haute et basse tension. Cet outil puissant et convivial permet aux professionnels du domaine électrotechnique de concevoir et d’exploiter toutes les typologies de projets d’installations électriques, de la haute à la basse tension en passant par le courant continu.
Il y a 1 ans et 241 jours

heco france lance son guide technique pour la prescription

Leader dans le domaine de la technique de fixation bois et béton, HECO présente son guide technique, nouvel outil de travail pour la prescription ! Le guide "Techniques de fixation pour la construction bois" s'adresse aux BE et professionnels effectuant des calculs de dimensionnements.
Il y a 1 ans et 252 jours

Webinaire : Le contrôle des émetteurs dans le cadre de l'efficacité énergétique

Ce webinaire commence par une courte partie calculatoire avec le dimensionnement de l'émetteur. Une fois le débit nominal connu, vous verrez ensuite quels sont les prérequis pour atteindre le confort tout en améliorant l’efficacité énergétique. Après avoir décrit et expliquer les solutions techniques (ensemble thermostatique et tête/thermostat connectés), vous verrez dans quelles configurations les utiliser et le principe de fonctionnement.
Il y a 1 ans et 282 jours

AfterBIM #16 : Gestion des terres polluées en BIM

Cette session mettra en avant l’apport du BIM dans la gestion des terres polluées, en particulier en ce qui concerne le calcul des remblais, la quantification précise des terres et la réduction de la pollution environnementale. Cet AfterBIM se fera en compagnie de Mélanie Vanderschooten, Responsable R&D chez BIMtech, une […] L’article AfterBIM #16 : Gestion des terres polluées en BIM est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 294 jours

Déjà des millions d'emplois dans les énergies renouvelables, mais des gains potentiels bien plus grands, selon un rapport

Solaire, éolien... les énergies renouvelables génèrent déjà près de 13 millions d'emplois dans le monde, a calculé le think tank REN21, qui déplore cependant que l'investissement dans ces énergies reste insuffisant en dépit de leurs bénéfices sociaux.
Il y a 1 ans et 308 jours

EC2 : évaluation de la circularité à l'échelle de l'ouvrage

Photo : ShutterStockGwenn Le Seac'h, responsable Qualité Environnement et Énergie au sein de l'Alliance HQE, et Élodie Macé, cheffe de projet Économie circulaire à la direction Économie et Ressources du CSTB. EC2, outil d'analyse de la circularité des composants d'un ouvrage neuf, conçu par l'Alliance HQE et le CSTB, est en cours de développement. Dans quel contexte a-t-il été conçu ? Élodie Macé : Des dispositifs en faveur de l'économie circulaire se mettent en place en France et en Europe depuis plusieurs années, et notamment dans le secteur de la construction. Toutefois, les méthodes harmonisées de mesure d'impact environnemental des projets se concentrent sur l'indicateur carbone et ne permettent pas d'évaluer la contribution d'une opération à l'économie circulaire. Les fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) et les profils environnementaux produit (PEP) contiennent cependant des indicateurs sur la matérialité permettant de traduire certains aspects de l'économie circulaire, mais ils sont aujourd'hui peu exploités. L'Alliance HQE-GBC travaille depuis 2017 sur l'économie circulaire et a notamment expérimenté une méthode d'analyse des flux de matières sur plusieurs opérations pilotes développée par Evea et Cerqual afin d'exprimer des indicateurs de circularité pour les projets de construction. Cette expérimentation a rencontré un grand intérêt de la part des acteurs de la filière, mais la méthode s'est avérée chronophage, principalement en raison de l'absence d'un outil adapté. L'objectif du projet EC2 est donc de faciliter le déploiement de cette méthode via le développement d'un outil ad hoc. L'existence de la base de données INIES, son enrichissement accéléré par la RE2020 et l'obligation réglementaire de réaliser des analyses de cycle de vie constituent une véritable opportunité pour un déploiement à grande échelle. Quels sont les grands principes de cet outil ? EC2 s'appuie sur les fichiers réglementaires RSEE (récapitulatifs standardisés d'étude énergétique et environnementale) réalisés dans le cadre de la RE2020. Il s'agit donc de se baser au maximum sur des informations qui sont déjà produites par ailleurs. Relié à la base INIES, il peut exploiter automatiquement l'ensemble des informations des déclarations environnementales des composants d'un projet, et notamment celles concernant les flux de matières. Des indicateurs de matières secondaires, réemployées ou biosourcées entrantes, de matières destinées au recyclage ou au réemploi sortantes, ou encore de flux de transport sont calculés, puis restitués sous forme de diagramme de Sankey. Une première phase de test de cet outil a été lancée en décembre 2022. Quel enseignement en avez-vous tiré ? Gwenn Le Seac'h : L'objectif était de réaliser un test en condition réelle d'utilisation auprès des futurs utilisateurs (maîtrise d'œuvre principalement). Ces retours d'expérience ont permis de corriger certaines erreurs informatiques, mais également de proposer des fonctionnalités complémentaires pour mieux répondre à leurs besoins. Par ailleurs, les testeurs ont apprécié le gain de temps par rapport à la méthode initiale, la prise en main de l'outil, simple et intuitive, et son identité visuelle qui favorise la mise en valeur des projets. Leurs retours indiquent cependant que la finalité de la méthode nécessite des explications quant à la compréhension des indicateurs, de la formation et le besoin d'obtenir des valeurs de référence à l'échelle du projet, les résultats pouvant parfois paraître abstraits. Cette expérimentation a aussi révélé un intérêt sur d'autres points de développement de l'analyse factorielle multiple pour approfondir certains scénarios, permettant ainsi d'envisager de futures perspectives d'évolution. Il est aussi important de préciser que, lors du lancement du test, peu de projets disposaient de RSEE complets, la RE2020 n'étant active que depuis quelques mois. De même, les résultats sont peu représentatifs lorsque les projets utilisent une majorité de données environnementales par défaut. Mais ces points devraient rapidement évoluer en raison du contexte de la RE2020 et de l'augmentation croissante de ces différentes données. Quelles sont les autres perspectives d'évolution de l'outil ? Pour répondre au besoin de valeurs de formation et de référence, il est envisagé de lancer un test HQE Performance à grande échelle, sur une durée longue, pour qu'un maximum de projets puissent intégrer l'outil EC2 et, ainsi, disposer d'un observatoire. L'objectif de ce test serait de peaufiner un set d'indicateurs économie circulaire et que ceux-ci soient appréhendés par le plus grand nombre. Il permettrait également de finaliser les fonctionnalités de l'outil numérique associé, développé par le CSTB. Au-delà du sujet des valeurs de référence nécessaires pour favoriser l'éco-conception, les possibilités de développement ultérieur sont nombreuses et concernent, entre autres, l'adaptation des scénarios au réemploi spécifique à chaque projet, ou l'adaptation au projet de rénovation. Lorsque ces valeurs de référence auront été établies, il sera envisageable d'intégrer la méthode dans les cadres de référence HQE. CONTACT  - N° 5 : Économie circulaire et ressources pour le bâtiment Il est urgent de trouver des solutions pour assurer une certaine optimisation quant à l'usage des ressources naturelles, à leur accès, notamment à l'eau, à des coûts économiques et environnementaux éthiquement raisonnables. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 308 jours

BTPFlux : estimation des flux de Produits, Équipements, Matériaux et Déchets du bâtiment

Photo : ShutterStockOutil permettant de réaliser une analyse des flux de Produits, Équipements, Matériaux et Déchets (PEMD) issus des bâtiments, BTPFlux permet d'aider les décisionnaires à mieux anticiper et appréhender les flux pour établir une stratégie d'économie circulaire adaptée aux spécificités de leur territoire. Entretien avec Édouard Sorin, ingénieur recherche et expertise au CSTB. Concrètement, comment BTPFlux s'emploie-t-il à aider les collectivités, les aménageurs ou les gestionnaires de patrimoine à définir leur stratégie d'économie circulaire appliquée au bâtiment ? Pour établir une stratégie d'économie circulaire, il est essentiel de caractériser le parc existant de bâtiments d'un territoire, ainsi que sa dynamique, en considérant, pour chaque année, des taux de construction, déconstruction et rénovation pour chaque typologie de bâtiment, afin de quantifier les quantités de PEMD générés et consommés par celui-ci. C'est ce que propose de faire BTPFlux pour chaque territoire de la France métropolitaine, avec la possibilité d'intégrer plus de spécificités territoriales, comme les grands projets d'urbanisme ou la prise en compte des filières de valorisation locales. Avec quels autres outils est-il en lien ? Pour caractériser au mieux le parc de bâtiments, BTPFlux s'appuie sur deux autres outils numériques développés par le CSTB, regroupant des bases de données qui comptent parmi les plus précises et complètes du territoire français : la Base de données nationales des bâtiments (BDNB), dont les informations s'avèrent essentielles pour estimer ensuite la matérialité des bâtiments, comme la période de construction, l'usage principal, voire le matériau principal de structure ou encore le type d'isolation ; l'outil TyPy, qui embarque une base de données de composants génériques du bâtiment. Chaque composant contient un ensemble de propriétés permettant de réaliser différents types de calcul (thermique, analyse du cycle de vie, quantité de PEMD, etc.). Grâce à plusieurs algorithmes, TyPy peut « reconstruire » un bâtiment à partir d'un nombre limité d'informations et ainsi caractériser sa matérialité. En couplant les informations de la BDNB et la puissance de TyPy, BTPFlux offre une caractérisation de la matérialité du parc existant de bâtiments, extrêmement détaillée à l'échelle de la France métropolitaine. Mais, comme tout exercice de modélisation, cette approche n'est pas parfaite, car les estimations faites par BTPFlux sont bien plus fiables sur les bâtiments résidentiels que non résidentiels. Une meilleure prise en compte de ces derniers est l'un des objectifs des développements de cette année. Quelles sont les perspectives de cet outil ? Comme la matérialité des bâtiments est décrite à l'échelle des composants, BTPFlux a le potentiel pour offrir une estimation des flux pour chaque catégorie de déchets associés et pour chaque produit ou équipement potentiellement réemployable, ce qui en fait peut-être sa plus grande force. Pour le moment, nous n'avons intégré qu'un peu plus d'une dizaine de catégories de déchets, mais des développements sont en cours à travers un projet réalisé en partenariat avec la Région Île-de-France, entre autres, pour passer à une quarantaine de catégories et aller jusqu'à une granulométrie suffisamment précise pour établir une stratégie d'économie circulaire la plus pertinente possible. Des liens avec la future nomenclature de la plateforme PEMD sont prévus. Après avoir concentré nos efforts sur les flux relatifs au parc existant, des travaux sont également en cours pour intégrer prochainement les flux de la construction neuve, principaux chantiers consommateurs de matière, mais également producteurs de rebuts. Les perspectives de développement complémentaires sont nombreuses (renforcement de la précision du modèle en intégrant plus de données spécifiques, couplage avec les filières de valorisation, élargissement du périmètre pris en compte, etc.), et seront à préciser en fonction des besoins remontés par les utilisateurs et leurs parties prenantes. CONTACT  - N° 5 : Économie circulaire et ressources pour le bâtiment Il est urgent de trouver des solutions pour assurer une certaine optimisation quant à l'usage des ressources naturelles, à leur accès, notamment à l'eau, à des coûts économiques et environnementaux éthiquement raisonnables. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 308 jours

Le réemploi, fer de lance de l'économie circulaire

Photo : ShutterStockGrand consommateur de ressources, fortement émetteur de gaz à effet de serre et producteur de déchets, le secteur du bâtiment doit rentrer dans l'ère de l'économie circulaire et, notamment, s'appuyer sur l'un de ses piliers : le réemploi. Le réemploi permet une utilisation des ressources largement découplée de la consommation d'énergie ou des émissions de carbone. En cela, il représente la vision la plus aboutie de l'économie circulaire Aujourd'hui considéré, à tort, comme une pratique nouvelle, il éveille les consciences et requestionne toute la manière de concevoir et de gérer les produits, ainsi que de construire les bâtiments. Parenthèse historique À la fin du XVIIIe siècle, des appels d'offres étaient lancés au moment des démolitions : les acteurs payaient pour récupérer les matériaux. Au cours des deux siècles suivants, cette pratique s'est progressivement perdue pour devenir marginale. Ainsi, le réemploi n'a pas été pris en compte dans la structuration moderne du jeu des acteurs de la construction et du partage des responsabilités associées qui ont été mis en place depuis l'après-guerre. Les normes produits, les DTU, l'assurance construction et, plus généralement, l'ensemble des textes régissant le fonctionnement actuel du secteur, ont été définis sans s'en préoccuper. Le système actuel, qui reposait jusque très récemment sur une facilité d'accès aux ressources énergétiques, minérales, métalliques et biosourcées, est donc une sorte de parenthèse historique qui prend aujourd'hui fin avec la réémergence du réemploi. Une pratique encore marginale, mais structurante Reconsidérer le réemploi nécessite donc de questionner l'ensemble des règles progressivement établies depuis plus de soixante-dix ans par le biais de plusieurs axes de recherche : quels sont les nouveaux modes de preuve pour justifier des performances et de l'aptitude à l'emploi ? Comment maîtriser les risques sanitaires ? Comment mieux anticiper les futurs usages dès la conception des produits et des équipements ? Le réemploi nous incite en effet à nous interroger sur la durabilité des performances des produits à l'aune d'un nouveau cycle : allongement des durées de vie, protocoles de mesure sur site et en laboratoire, prise en compte du climat futur… La démontabilité des composants des ouvrages draine également des sujets de réversibilité de bâtiments, de rénovation à moindre production de déchets et d'éco-conception en vue d'un possible réemploi ou recyclage ; comment tracer les flux et partager les rôles, responsabilités et opportunités au sein des nouvelles chaînes d'acteurs ? Comment assurer l'adéquation entre offre et demande et équilibrer les modèles économiques dans un contexte où le coût de la matière a historiquement baissé par rapport au coût du travail ? Les données collectées sur les flux, actuels et à venir, de composants réemployables, recyclables, valorisables sont utiles au tissu d'acteurs socio-économiques, aux filières de recyclage et aux pouvoirs publics. Organiser la filière pour mieux appréhender ces flux implique de faciliter leur captation, tout en réfléchissant à la dispersion initiale des ressources, à l'amélioration des taux de tri des chantiers (construction neuve, rénovation, démolition) ainsi qu'aux process de fabrication, de recyclage et reconditionnement ; quelles sont les nouvelles métriques pour caractériser les impacts du réemploi ? Aller vers une massification du réemploi impose d'aborder de concert l'ensemble de ces problématiques au spectre global. Les réponses à ces questions structurantes vont nécessairement apporter des éclairages pour les autres solutions circulaires du secteur. Formidable catalyseur, la massification du réemploi va entraîner celle de l'économie circulaire, ce qui impactera progressivement l'ensemble de la chaîne de valeur. L'interview express Le CSTB se mobilise en faveur du réemploi Entretien avec Camille Golhen, responsable de la division Économie Circulaire et Analyse des Filières de la direction Économie et Ressources du CSTB. Quels sont aujourd'hui les principaux enjeux du réemploi ? Camille Golhen : D'après le projet européen Interreg FCRBE, moins de 1 % des éléments de construction sont réemployés aujourd'hui dans le nord-ouest de l'Europe à la suite de leur premier usage. L'objectif de la nouvelle filière à responsabilité élargie des producteurs (REP), étendue au bâtiment (PMCB) le 1er janvier 2023, a justement pour objectif d'atteindre progressivement 5 % de produits réemployés d'ici à 2028. Il s'agit donc de multiplier par dix les flux de réemploi en seulement cinq ans, ce qui va nécessiter une restructuration complète des filières. Également plébiscité par la RE2020, qui n'intègre pas dans le calcul de l'impact carbone les matériaux réemployés, et favorisé par le diagnostic Produits, Équipements, Matériaux et Déchets, point de départ d'une véritable stratégie de valorisation de la matière, le réemploi s'impose comme moteur de l'économie circulaire. Cependant, plusieurs freins – techniques, logistiques, économiques et assurantiels – doivent être levés. Son développement nécessite, par exemple, de pouvoir identifier les gisements de ressources disponibles, ce qui implique aussi la structuration d'une filière de collecte, de reconditionnement et de distribution. Il est également indispensable de caractériser les performances résiduelles des produits issus du réemploi, d'identifier la présence de substances dangereuses et de définir, comme pour les produits neufs, des règles de mise en œuvre. Comment les acteurs de la filière et le CSTB s'emploient-ils à répondre aux différents enjeux liés au réemploi ? Camille Golhen : Ils sont de plus en plus nombreux à se saisir de ce sujet et à développer des outils, ou des expertises, afin de le généraliser : maîtres d'ouvrage intégrant des objectifs de réemploi dans leurs marchés, assistants à maîtrise d'ouvrage et sociétés de conseil qui se sont spécialisés dans le réemploi, plateformes de reconditionnement physiques et plateformes numériques de mise en relation de l'offre et de la demande, etc. Ancré dans une actualité réglementaire favorable, le réemploi se structure collectivement, au-delà de ces initiatives individuelles, avec par exemple la création du Syndicat Professionnel du Réemploi dans la Construction (SPREC). Le CSTB participe pleinement à cette dynamique. Il s'est doté, il y a un an, d'une nouvelle direction Économie et Ressources (DER), divisée en deux équipes, dont l'une dédiée à l'Économie Circulaire et Analyse des Filières qui vise à porter ses travaux en matière de sensibilisation des acteurs face aux défis que représentent la disponibilité des ressources, le passage d'une économie linéaire à une économie circulaire et la pérennité des modèles économiques. Le CSTB propose ainsi deux axes de travail majeurs : d'une part, l'accompagnement et la reconnaissance des process des plateformes de reconditionnement avec, notamment, la signature d'un partenariat structurant avec la Métropole du Grand Paris ; d'autre part, l'élaboration de guides méthodologiques partagés et reconnus sur l'évaluation des performances en vue d'un réemploi, qui s'est matérialisée au travers du projet de recherche SPIROU (Sécuriser les Pratiques Innovantes de Réemploi via une Offre Unifiée). Notre objectif est de mettre en place les conditions pour passer d'une logique de cas par cas à une logique standardisée, véritable support à une massification des pratiques. Ces différentes actions en faveur du réemploi font intervenir plusieurs expertises au sein du CSTB. Comment cette collaboration transverse se concrétise-t-elle ? La DER travaille en étroite collaboration avec l'ensemble des directions du CSTB. Ses actions sont alignées avec le programme de recherche « Économie et conception circulaire » associé au domaine d'action stratégique Recherche « Économie circulaire et ressources pour le bâtiment » de la direction Recherche et Développement. Pour la réalisation des guides, la DER s'est rapprochée des différentes directions opérationnelles du CSTB pour mettre en place une organisation transverse en mode projet. Les pilotes rédacteurs de ces livrables sont soit des ingénieurs évaluation des directions Sols et Revêtements, Sécurité, Structures, Feu ou encore Climatologie, Aérodynamique et Aéraulique pour les ouvrages et les transports, soit des ingénieurs recherche ayant bénéficié de l'appui de ces derniers. Des essais de caractérisation des émissions de composés organiques volatils et de formaldéhyde sur des dalles de moquette de réemploi ont, par ailleurs, été effectués par la direction Santé Confort du CSTB. Ce sont, au final, plus de la moitié des directions opérationnelles du CSTB qui sont mobilisée sur ces travaux, avec des échanges croisés permettant de couvrir l'ensemble des performances (techniques, sanitaires, économiques, environnementales…) qu'il faut nécessairement prendre en compte lorsque l'on envisage le réemploi. CONTACT  - N° 5 : Économie circulaire et ressources pour le bâtiment Il est urgent de trouver des solutions pour assurer une certaine optimisation quant à l'usage des ressources naturelles, à leur accès, notamment à l'eau, à des coûts économiques et environnementaux éthiquement raisonnables. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 315 jours

La REP - Réunion de Chantier - S02E02 : Les éco-contributions

REP Bâtiment - 2 minutes pour tout comprendre sur les éco-contributions instaurées par la REP Bâtiment : - s’agit-il d’une nouvelle taxe ? - qui les financent ? - comment sont-elles calculées et qui les facturent ? Réunion de chantier vous explique tout !
Il y a 1 ans et 315 jours

l aicb publie un livre blanc sur les performances des mate riaux biosource s pour le confort d e te et ouvre le de bat sur une ame lioration des calculateurs re2020

L’Association des Industriels de la Construction Biosourcée (AICB) publie le livre blanc « Confort d’été : l’atout des biosourcés », dédié aux professionnels de la maîtrise d’œuvre et de la prescription. Son objectif : présenter de manière factuelle les performances des matériaux biosourcés pour le confort d’été et ouvrir le débat sur les limites des calculateurs RE2020, qui ne prennent pas encore en compte l’ensemble des critères qui influent sur le confort d’été.
Il y a 1 ans et 317 jours

Séisme dans l'Ouest de la France : la facture évaluée entre 200 et 350 millions d'euros

CATASTROPHE. Le calcul de la Caisse centrale de réassurance concernant le coût total du séisme survenu le 16 juin dans l'Ouest de la France a été rendu public.
Il y a 1 ans et 331 jours

Rénovation énergétique : Homeys lance le premier outil pour mesurer l’impact des travaux énergétiques avec précision

Fondée en 2018, Homeys aide les professionnels de l’énergie à accéder aux données énergétiques des bâtiments et à les analyser pour accélérer la dynamique de sobriété et de décarbonation. La greentech propose désormais un calculateur permettant de connaître de manière ultra précise l’efficacité réelle des travaux de rénovation énergétique.
Il y a 1 ans et 335 jours

Un collectif d'acteurs propose à l'Etat des "bouquets de travaux précalculés"

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Alors qu'une réforme de MaPrimeRénov' se dessine à l'horizon de 2024, un collectif d'acteurs de la rénovation énergétique demandent aux pouvoirs publics des moyens pour la rénovation globale, incluant l'isolation.
Il y a 1 ans et 336 jours

Livre blanc de l'AICB : Matériaux biosourcés et confort d'été, vers une amélioration des calculateurs RE2020

L’Association des Industriels de la Construction Biosourcée (AICB) publie le livre blanc « Confort d’été : l’atout des biosourcés », dédié aux professionnels de la maîtrise d’œuvre et de la prescription. Son objectif : présenter les performances des matériaux biosourcés pour le confort d’été et ouvrir le débat sur les limites des calculateurs RE2020.
Il y a 1 ans et 343 jours

L’AICB publie un livre blanc sur les performances des matériaux biosourcés pour le confort d’été et ouvre le débat sur une amélioration des calculateurs RE2020

L’Association des Industriels de la Construction Biosourcée (AICB) publie le livre blanc « Confort d’été : l’atout des biosourcés », dédié aux professionnels de la maîtrise d’œuvre et de la prescription.
Il y a 1 ans et 345 jours

Économie circulaire : le bâtiment entre dans la ronde

Photo : ShutterStockLimiter la ponction sur les ressources naturelles, réduire les déchets, augmenter la durée de vie des produits, décarboner la filière de la construction et valoriser les compétences locales font partie des enjeux de l'économie circulaire. Principaux leviers à activer pour y répondre, l'éco-conception, le réemploi et le recyclage se mettent en ordre de marche. Le CSTB s'emploie à développer des solutions pour massifier ces pratiques et accompagner tous les acteurs impliqués dans l'acte de construire. Le secteur du bâtiment est l'un des plus gros consommateurs de ressources et d'énergie, un important émetteur de gaz à effet de serre, mais aussi un gros producteur de déchets. Il en génère chaque année 46 millions de tonnes, dont près de 90 % sont issus de la déconstruction et de la rénovation. Dans ce contexte, il est nécessaire de généraliser l'économie circulaire qui repose sur la réduction de la consommation des matières premières et du coût de leur transport avec un approvisionnement local, l'éco-conception des produits et des ouvrages, le réemploi des produits en fin de vie et le recyclage des déchets, désormais considérés comme des ressources. Encouragée par les récentes évolutions réglementaires, la mise en œuvre de ces pratiques implique cependant la levée de certains freins (techniques, normatifs, assurantiels, économiques), la connaissance des flux de matières et des gisements ainsi que la mobilisation de tous les acteurs de la filière. Évolutions réglementaires Depuis l'entrée en vigueur de la RE2020, le réemploi est fortement encouragé, les matériaux réemployés n'étant pas intégrés dans le calcul de l'impact carbone. Dans le même temps, la loi AGEC a fait évoluer le diagnostic Déchets en diagnostic Produits, Equipements, Matériaux, Déchets (PEMD) qui devient le véritable point de départ d'une stratégie de valorisation de la matière. La plateforme PEMD associée, développée par le CSTB, facilitera la mise en visibilité des gisements puis permettra le récolement en fin de chantier par les maîtres d'ouvrage. Également portée par la loi AGEC, la filière REP a été étendue aux produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) le 1er janvier 2023, en vue d'améliorer la collecte, le tri et la valorisation des déchets. Ces dispositifs réglementaires nationaux s'accompagnent également d'initiatives locales et s'inscrivent dans un contexte européen dynamique, où la France peut jouer le rôle de fer de lance. Les enjeux du développement du réemploi et du recyclage Le développement de ces pratiques jusqu'ici embryonnaires fait face à des nombreux enjeux. Pour le réemploi, il s'agit principalement de préciser le rôle et les responsabilités de chaque partie prenante de cette nouvelle chaîne d'acteurs en cours de structuration. La pérennité des modèles économiques est essentielle et reposera certainement sur une forme de massification des process de reconditionnement. Le recyclage repose sur le développement de nouvelles filières, plus complexes, pour limiter la production de déchets tout en offrant une matière recyclée de qualité constante, économiquement compétitive et répondant aux exigences de performance des futurs produits qui l'intégreront. Dans ce contexte, l'innocuité sanitaire des produits réemployés ou recyclés doit aussi être renforcée pour valoriser l'ensemble des bénéfices de l'économie circulaire. Montée en puissance de l'éco-conception Face à l'intérêt croissant des maîtres d'ouvrage pour l'économie circulaire et à la nécessité d'anticiper pour sécuriser les futures filières de valorisation, le CSTB renforce ses actions autour de l'éco-conception. Cela passe par l'accompagnement à l'innovation et les activités d'évaluation qui attestent de la performance des produits intégrant des matières recyclées, biosourcées et géosourcées ou issus du réemploi. La certification QB34 sécurise notamment les performances des produits intégrant des matières plastiques recyclées dans les profilés de fenêtres en PVC. La réalisation de guides méthodologiques partagés et reconnus par les assureurs et les bureaux de contrôle facilite également le réemploi. Enfin, Ecoscale, la nouvelle évaluation environnementale de la circularité des produits et équipements proposée par le CSTB, permet aux industriels de valoriser des performances objectivées par une tierce partie indépendante et reposant sur de solides bases scientifiques. Elle permet également aux maîtres d'ouvrage et prescripteurs d'intégrer davantage ces enjeux dans leurs projets. Solutions & Performances - Numéro 12 : « Économie circulaire » Le numéro 12 de Solutions & Performances est consacré à l'économie circulaire. PDF 4.44 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 7 jours

L'actuel mode de calcul du DPE pénalise indûment les petites surfaces alertent les diagnostiqueurs

Deux fédérations du diagnostic immobilier : la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers à travers son président Yannick Ainouche, et la FIDI, représentée par Lionel Janot, ont adressé vendredi 28 avril une lettre à Monsieur le Ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, Olivier Klein, au sujet de la méthodologie de calcul 3CL du DPE, entré en vigueur le 1er juillet 2021.
Il y a 2 ans et 7 jours

DPE : les petits logements indûment pénalisés, alertent les diagnostiqueurs

LETTRE OUVERTE. Deux fédérations de diagnostiqueurs immobiliers ont écrit au ministre du Logement, Olivier Klein, pour proposer des solutions à la pénalisation jugée "indue" des petites surfaces avec le mode de calcul actuel du diagnostic de performance énergétique.
Il y a 2 ans et 11 jours

menuiserie pvc bas carbone impact carbone proche des 50 kg co2 eq uf pour les fdes collectives des partenaires veka

En partenariat avec ses clients fabricants, VEKA est le premier extrudeur/concepteur de menuiseries PVC à éditer des FDES collectives (fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) selon le tout nouveau système de calcul (norme version A2).
Il y a 2 ans et 16 jours

Investissement locatif : la fin du calcul différentiel du taux d'endettement a évincé 1 projet sur 4

L’interdiction du taux d’endettement différentiel a exclu 1 projet d’investissement locatif sur 4 du marché, souvent les plus conséquents. La hausse des taux s’ajoutant à cette interdiction, les investisseurs locatifs ont perdu jusqu’à un tiers de leur capacité d’emprunt depuis fin 2021.
Il y a 2 ans et 21 jours

Le taux moyen des crédits immobiliers a dépassé 3% en mars, selon Crédit logement

Le taux moyen des crédits immobiliers a dépassé la barre des 3% en mars pour la première fois depuis 2014, atteignant 3,04%, selon les calculs de Crédit logement publiés mardi 18 avril, de quoi dissuader voire écarter nombre d'emprunteurs.
Il y a 2 ans et 37 jours

Vers un nouveau Label BBC Rénovation 2023

Un projet d’arrêté est mis en consultation pour modifier le label BBC Rénovation qui date de 2009. Il traite différemment le logement et le tertiaire. En logement, le DPE devient la méthode de calcul.
Il y a 2 ans et 40 jours

archelios™ CALC : la conception électrique d'un projet photovoltaïque

archelios™ CALC est un logiciel de calcul, de dimensionnement et de vérification d’installations photovoltaïques. Il présente une vue complète et globale de l’installation depuis les modules photovoltaïques à la connexion au réseau public de distribution, et en autoconsommation depuis les modules photovoltaïques jusqu’aux installations.
Il y a 2 ans et 50 jours

Empreinte carbone des bâtiments : l'isolation en première ligne

Le secteur du bâtiment représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France, soit environ 150 millions de tonnes de CO2, dont 100 millions pour le parc existant et 50 millions pour les produits de construction. Dans ce contexte, l'isolation est un levier essentiel pour améliorer la performance énergétique des bâtiments et réduire ainsi leur empreinte carbone. Conformément à la loi Climat et Résilience, il est désormais interdit de proposer à la location des logements dont le seuil maximal de consommation d'énergie dépasse les 450 kWh/m². Cette mesure, qui s'étendra progressivement à tous les habitats mal isolés relevant des classes G, F et E du diagnostic de performance énergétique (DPE), a pour but d'amener à une rénovation énergétique massive du bâti sur les dix prochaines années. Destinée à réduire de façon drastique le nombre de passoires thermiques, cette évolution réglementaire permettra également aux usagers de diminuer leurs dépenses énergétiques et d'améliorer leur confort. RE2020 et isolation La RE2020, qui met l'accent sur la performance de l'enveloppe du bâtiment et son isolation, a renforcé ses exigences au regard de l'indicateur Bbio par rapport à la RT2012. Indice de bonne conception climatique, celui-ci renseigne sur l'efficacité énergétique globale d'une construction neuve quels que soient les modes de chauffage et de refroidissement qui seront mis en œuvre et rappelle l'importance d'une isolation performante dès la conception du projet. Dans sa méthode de calcul des performances énergétique et environnementale des constructions de bâtiments d'habitation, d'immeubles de bureaux ou de locaux d'enseignement primaire et secondaire, la RE2020 remet également au premier plan les règles Th-Bat relatives aux performances thermiques. Privilégier la rénovation globale Chaque année, moins de 100 000 logements font l'objet d'une rénovation globale, ce qui représente seulement 0,3% du parc bâti. Les rénovations « par gestes » restent en effet majoritaires et ont, en toute logique, moins d'efficacité en termes de performance énergétique et de décarbonation des bâtiments. Porté par le CSTB, le projet Renostandard, devenu Restore dans le cadre de la deuxième phase du programme PROFEEL1, vise au déploiement à grande échelle de la rénovation globale performante des maisons individuelles de construction similaire en développant des solutions innovantes et réplicables de réhabilitation pour les groupements professionnels. Ce projet permet à la fois d'enrichir et de sécuriser l'offre de rénovation globale et de mieux faire comprendre ses enjeux aux particuliers qui bénéficient de nouvelles méthodes d'accompagnement et d'outils d'aide à la décision. En complément, SEREINE, projet également issu de PROFEEL et piloté par l'AQC, permet de mesurer la qualité des travaux de rénovation ou de construction des maisons individuelles et les gains en termes d'efficacité énergétique. La poussée des matériaux biosourcés La RE2020, en intégrant l'analyse de cycle des bâtiments, et donc la prise en compte du poids carbone des produits de construction, incite à l'intégration des matériaux bas carbone dans les systèmes d'isolation. Avec son référentiel Tremplin, l'ACERMI facilite le recours à ces isolants émergents en certifiant leur performance thermique. On assiste ainsi au développement de solutions qui font l'objet d'évaluation type ATec/ATEx qui utilisant des maériaux biosourcés ou intègrant l'usage de matières recyclées (coton, polyester à base de bouteilles recyclées, paille hachée, polystyrène expansé et polyurétane à base de chutes, canne à sucre, laine minérale recyclée...). Un premier pas vers l'éco-conception, en attendant de pouvoir comparer la performance environnementale des tous les produits de construction mis en œuvre sur un seul et même projet. PROFEEL est un programme porté par les organismes professionnels du bâtiment et financé par les certificats d'économie d'énergie. Il a vocation à faciliter et fiabiliser la rénovation énergétique des bâtiments existants pour répondre aux enjeux de la transition énergétique. Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 55 jours

“Mettre au point des solutions intégrées pour des bâtiments plus frugaux”

Thomas Toulemonde est responsable technique à AcoustB. Depuis 1995, ce bureau d'études se consacre à la maîtrise de l'acoustique dans le bâtiment, l'environnement, l'industrie et les vibrations. L'entreprise compte 43 salariés sur le territoire national et connaît depuis sept ans 15 % de croissance en France et à l'international. Très impliqué dans le développement des immeubles bas carbone, il a également pour particularité de développer ses propres outils de mesure et de calcul.
Il y a 2 ans et 71 jours

Une petite maison en meulière retrouve des couleurs

AVANT/APRÈS Rénovée avec élégance, cette petite maison de banlieue a retrouvé une seconde jeunesse. Si le projet se voulait simple, il était cependant contraint par un budget calculé au plus juste.
Il y a 2 ans et 71 jours

La Cour des comptes demande plus de clarté sur les taxes foncières

Avec un rendement de 35,3 milliards d'euros en 2021, les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties sont "un pilier de la fiscalité locale", rappellent les magistrats financiers dans des "observations définitives".Appliquées à près d'un Français sur deux, les taxes foncières se caractérisent par "la complexité du calcul de leur assiette, fondée sur des valeurs locatives cadastrales anciennes et marquée par de nombreux dispositifs d'abattement et d'exonération", ajoutent-ils."L'établissement du montant des taxes foncières a longtemps reposé sur des paramètres déterminés à partir des conditions du marché locatif datant de 1961 pour les propriétés non bâties et de 1970 pour les propriétés bâties", regrette l'institution de la rue Cambon.Une actualisation des valeurs locatives des locaux professionnels a bien eu lieu mais la mise à jour de ces valeurs déconnectées du marché locatif actuel se fait toujours attendre pour les locaux d'habitation et industriels.Un retard qui "fragilise les fondements des taxes foncières et nuit à l'équité de traitement des contribuables", juge la Cour.Avant d'engager la mise à jour des valeurs locatives des 52,6 millions de locaux d'habitation en France, les magistrats financiers suggèrent de "dresser à court terme un bilan de la révision menée sur les locaux professionnels, afin d'en tirer des enseignements".Plus généralement, ils appellent l'Etat à préparer cette actualisation en partenariat avec les collectivités locales, "pour leur permettre de mesurer (son) impact sur leurs recettes de taxes foncières".Toujours dans une optique de transparence, la Cour des comptes recommande de "fournir aux décideurs locaux des informations statistiques précises sur la nature des contribuables assujettis aux taxes foncières dans leur commune (particuliers, entreprises,...)" et de "publier annuellement le rapport relatif au coût des mesures d'exonération et d'abattement d'impôts directs locaux prévu" dans la loi de finances pour 2017.S'il est "en hausse", le coût des "nombreux" dispositifs d'abattements, d'exonérations et de dégrèvements est "difficile à reconstituer et le suivi du nombre de bénéficiaires concernés s'avère déficient", déplore la Cour, qui chiffre la facture des seuls abattements à 2 milliards d'euros pour l'Etat en 2021, contre 113 millions d'euros en 2016.
Il y a 2 ans et 72 jours

Enedis accélère les embauches et les apprentissages

"Nous sommes en croissance de l'activité et nous allons recruter plus fort que ce qu'on a fait les années précédentes", a indiqué à l'AFP Nicolas Marchand, directeur des ressources humaines chez Enedis. Le groupe emploie 38.000 salariés: les "hommes en bleu" qui entretiennent les lignes électriques de 37 millions de clients en France. Au total, 1,4 million de kilomètres de lignes.Il prévoit de recruter cette année 1.600 personnes en CDI et 1.300 alternants, du bac professionnel à l'ingénieur en passant par le BTS (mention "métiers de l'énergie"), a indiqué M. Marchand.Le nombre total de salariés devrait ainsi augmenter d'un millier environ fin 2023, "pas loin de 39.000", compte tenu des départs naturels au sein du groupe, calcule-t-il.Soit un vrai tournant. La courbe de l'emploi chez Enedis était orientée à la baisse depuis 2016. Elle a commencé à s'inverser en 2022.Car l'électricité doit à terme remplacer d'autres sources d'énergie fossile qui participent au réchauffement de la planète.Le développement des énergies renouvelables, solaire ou éolienne, "se fait à 90% sur le réseau de distribution", explique le responsable: "Quand vous installez des panneaux photovoltaïques, il faut les raccorder au réseau. C'est le travail d'Enedis, gérer les injections d'électricité, les électrons envoyés sur le réseau, pour ensuite pouvoir les redistribuer".Une grosse partie du développement d'activité chez Enedis porte aussi sur "l'électrification des usages". Par exemple, le raccordement des bornes de recharge pour les véhicules électriques.Alors qu'élèves et parents sont dans les affres de l'orientation scolaire en février et mars, Enedis a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour expliquer ses besoins dans ses 12 bassins régionaux.Le groupe souffre comme une grande partie de l'industrie d'un déficit d'image auprès de la jeunesse bien que ses salariés soient applaudis chaque fois qu'ils rétablissent le réseau après une tempête.Enedis prévoit aussi de travailler avec l'Education nationale pour promouvoir dès la classe de cinquième ses métiers.RTE, l'opérateur qui gère les lignes à haute tension, a lui aussi presque doublé son rythme de recrutement. L'entreprise, qui employait fin 2022 9.500 personnes, compte recruter 700 nouveaux collaborateurs en 2023, contre 400 habituellement, a-t-elle annoncé récemment.
Il y a 2 ans et 75 jours

Coups d'arrêt dans l'immobilier, les craintes de marasme s'accentuent

L'ancien ralentit, le neuf s'écroule : le marasme guette le secteur de l'immobilier, frappé par des conditions de crédit plus difficiles."2022 a marqué, vraiment, une grande dualité, avec deux semestres qui sont particulièrement prononcés": le premier en nette hausse, le second en forte baisse, a exposé Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières chez les Notaires du Grand Paris.Trois causes majeures à ce ralentissement, a-t-elle détaillé: "la difficulté du crédit à l'habitat, qui devient plus onéreux et plus compliqué à obtenir; un contexte général, aussi bien économique que géopolitique, plus tendu; et peut-être un engouement pour la maison au vert (...) qui semble se terminer."Depuis le confinement du printemps 2020, les prix des maisons anciennes augmentaient plus vite que ceux des appartements, poussés par une envie accrue de vert et d'espace.Si le prix des maisons continue d'augmenter plus vite que celui des appartements (5,8% contre 3,5%), les rythmes tendent à se rejoindre. "Une partie de ce que l'on qualifie d'appel du vert était aussi un appel de prix plus bas", souligne auprès de l'AFP Alain Tourdjman, directeur des études économiques chez BPCE.Maintenant que le prix des maisons a rattrapé celui des appartements, elles deviennent mécaniquement moins attractives, dit-il.Les craintes sur la consommation d'énergie et la réglementation qui se durcit pour les possesseurs de passoires thermiques ont pu pénaliser davantage le marché des maisons, celles-ci étant en général plus grandes et plus énergivores, pointe Alain Tourdjman.L'immobilier en province, qui augmentait plus vite qu'en Île-de-France, décélère aussi, même s'il continue de surclasser la région parisienne (6% d'augmentation annuelle, contre 1,4%).Coûteux créditsMais la cause principale du freinage est la difficulté à emprunter.La remontée rapide des taux d'intérêt a renchéri le coût du crédit. Si bien, ont calculé les Notaires du Grand Paris, qu'un acquéreur qui pouvait acheter une maison de 100 mètres carrés en janvier 2022 ne peut plus acquérir, avec le même montant emprunté, que 88 mètres carrés un an plus tard.Le taux d'usure, qui interdisait aux banques de prêter au-delà d'un certain taux, a un temps grippé le marché, avec des acquéreurs qui devaient rétracter leurs offres faute d'accès au crédit.Mais l'assouplissement de la réglementation décidé fin janvier ne va pas pour autant relancer le marché, estiment plusieurs professionnels. "C'est plus la contrainte de l'environnement économique et de la baisse du pouvoir d'achat qui réduit les volumes de crédit que le taux d'usure", estime Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).Par rapport à l'inflation (5,2% en 2022), les prix de l'immobilier sont d'ores et déjà en baisse, souligne-t-il.Et ça ne va pas s'arrêter là. "Oui, nous allons assister à une poursuite de la décélération des prix dans les prochains mois", dit-il.Les économistes de BPCE estiment même que les prix dans l'ancien devraient refluer d'ici à la fin de l'année, de 2 à 3%.Le neuf en panneDu côté de l'immobilier neuf, les très mauvais chiffres s'accumulent. Jeudi, le pôle habitat de la Fédération française du bâtiment, qui regroupe aménageurs, promoteurs, constructeurs de maisons et rénovateurs, s'est alarmé d'une "crise sévère" touchant le secteur.Les constructions de maisons individuelles en lotissements ont chuté de 22,2% en 2022, celles en secteur diffus (hors lotissements) de 31%.En cause, pointe le pôle habitat, la remontée des taux d'intérêt, mais aussi la hausse des coûts de construction, aggravée par la guerre en Ukraine, et l'affaiblissement de dispositifs de soutien aux acquéreurs.
Il y a 2 ans et 75 jours

Retour sur le sommet annuel de l'innovation de Procore Technologies

Gestion efficace des effectifs avec Procore Gestion des Ressources : Avec Procore Workforce Management, les organisations peuvent numériser et standardiser la gestion de la main-d'œuvre - favorisant ainsi une meilleure planification des ressources, la productivité sur le terrain et les profits. Cette toute nouvelle solution vient répondre à la problématique liée au manque de main-d'œuvre, qui a considérablement exacerbé les défis tels que les retards de projets et les contraintes budgétaires et renforcé le besoin d’une gestion efficace de la main-d'œuvre pour protéger les résultats d'un projet de construction. « Nos collaborateurs chargés de la gestion des effectifs faisaient tout sur des feuilles de calcul. Et lors de moments cruciaux, comme la réalisation de prévisions de planification des effectifs pour les dirigeants, les formules ne marchaient plus. Ils étaient frustrés et cela créait un cauchemar informatique », a déclaré Burns, Vice-président de l'IT chez McCownGordon Construction, dont l'entreprise utilise Procore Workforce Management. « C'est passionnant d'entendre qu'ils utilisent maintenant le logiciel et qu'ils sont heureux de le faire. Pour nous, il apporte une tonne de valeur sous forme de gain de temps et de business intelligence. » Pratiques de gestion de l’information facilitées grâce à Procore Gestion de Documents (GED) : Nous avons passé beaucoup de temps à recueillir les commentaires de nos clients du monde entier et nous savons que la capacité à collaborer avec toutes les équipes où qu’elles soient et à gérer efficacement les documents est un véritable défi. Par conséquent, la gestion des documents de construction est un énorme domaine d'intérêt pour notre secteur. En effet, dans une étude mondiale récente de FMI Corp et Procore sur les avantages de la préconstruction, les personnes interrogées ont estimé que les retouches contribuent à 19% du coût total du projet, et que seulement 30% de cette somme est récupérable. Cela signifie que 70% des retouches sont absorbées par l'entrepreneur.Pour aider les clients à relever ce défi, nous avons travaillé avec l'industrie pour développer une solution qui fournit une source d’information unique, fiable, sécurisée et performante pour accéder, gérer et collaborer sur des documents depuis n'importe où dans le monde.La solution offre une expérience de balisage intégrée avec des flux de travail d'approbation personnalisés et des autorisations granulaires au niveau des fichiers, ce qui aide les clients à répondre aux exigences communes en matière d'environnement de données et aux normes de conformité ISO. Rapport FMI sur l'état de la préconstruction mondialeKristy McKnight, vice-présidente de la gestion des produits pour la préconstruction, a clôturé le sommet de l'innovation en partageant quelques points clés du nouveau rapport industriel de FMI Corp, sponsorisé par Procore, l'État de la Préconstruction Mondiale.Le rapport explore l'état actuel de la préconstruction et les caractéristiques de ceux qui la font bien. Les participants interrogés ont été invités à décrire les pratiques de préconstruction dans leurs organisations, les outils et les technologies, les expériences de projet et les résultats.McKnight a eu l'occasion de s'entretenir avec Jay Bowman, analyste de la recherche industrielle et expert en construction chez FMI Corp, afin d'approfondir certaines des principales conclusions du rapport : Plus de 75% des participants à l'enquête affirment avoir un processus formel de préconstruction. Cependant, la cohérence de la préconstruction souffre du fait que le processus est souvent déterminé par une personne. Les participants ont classé la capacité à tirer parti de la technologie comme l'aspect le moins difficile de la préconstruction. Les organisations qui réalisent une préconstruction "supérieure à la moyenne" sont plus susceptibles de faire état d'une rentabilité plus élevée, de moins de retards dans les projets et de moins de reprises que les organisations qui se situent en dessous de la moyenne.Pour en savoir plus sur la façon dont les entreprises peuvent améliorer la planification des ressources, la performance des équipes et la collaboration tout en maximisant la rentabilité, regardez l'intégralité du Sommet de l'innovation en anglais ici : www.procore.com/webinars/innovation-summit. Une version sous-titrée en français sera bientôt disponible.
Il y a 2 ans et 76 jours

Logements neufs : Une crise historique pour la FFB

Grégory Monod est le président du Pôle habitat de la FFB. [©FFB] « Crise sévère », « rouge vif », « situation irrespirable », les mots du président du Pôle habitat de la FFB, Grégory Monod, traduisent le constat alarmant de son institution. En présentant les chiffres de la construction neuve pour 2022 et les perspectives 2023, il n’a entretenu aucun suspense : « Nous sommes face à une crise historique ». S’il y avait eu un rebond en 2021, avec une progression de la construction de maisons neuves en secteur diffus de 22,1 %. La chute n’est que plus forte en 2022, avec 96 000 unités achevées. Le recul est de 31,3 % en un an. Soit le pire exercice depuis 16 ans. Au niveau géographique, la baisse est générale. Seules les régions Paca et Corse notent des chutes inférieures à 20 %. Lire aussi : Coup de froid dans le logement neuf Le constat est à peu près similaire pour les maisons neuves du secteur groupé, qui reculent de – 22,2 %, avec 6 105 unités. Un résultat inférieur de 1 000 unités par rapport au pire résultat de ces 20 dernières années. Dans le logement collectif, les ventes fondent à 95 937, soit un recul de – 14,1 %. Ramenant à des données équivalentes à celles de 2020, en pleine crise du Covid. Du côté des annulations, 16 % des opérations ont été annulées, le plus fort taux depuis la création de ces données en 2017. D’autant plus alarmant que pour le dernier trimestre, le taux atteignait 21,6 %. Des causes multiples Les autorisations terminent l’année en progression de 3,1 %, mais le dernier trimestre montre un effondrement à – 25,5 %. Alors que les mises en chantiers affichent – 3,8 % , ces données bénéficiant encore de l’anticipation de la RE 2020. Pour 2023, la FFB s’attend à une chute des autorisations à – 21 % et les mises en chantier à – 9 %. Lire aussi : Unecp-FFB, La profession de chapiste va être reconnue à son juste statut La Fédération attribue ces résultats à une inflation réglementaire, conjuguée à une inflation conjoncturelle. Ainsi la suppression de l’APL accessibilité, et le rabot du PTZ de 40 à 20 % et sa suppression des zones B2 et C seraient en cause. Jusque-là, les taux d’usure anormalement bas pratiqués par les banques permettaient de couvrir cette inflation. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dans le même temps, la RE 2020 et les coûts des matériaux sont venus apporter une inflation conjoncturelle. Ainsi, si ce sont les marges qui ont été premièrement impactées, les prix de vente le sont aussi désormais. Ils ont progressé de + 13,9% entre 2020 et 2022, alors que sur la même période, les surfaces n’ont augmenté que de + 0,9 %. Un appel à un Bouclier du logement Pour répondre à cette crise, la FFB en appelle au gouvernement, en proposant la création d’un “Bouclier logement”, sur le modèle des “Boucliers énergie et tarifaires”. Pour cela, l’institution propose de prolonger le PTZ jusqu’à fin 2024. De le rétablir à 40 %, et ce, sans discrimination géographique. De rehausser de 25% le plafond des opérations prises en compte pour le calcul du montant du PTZ. Mais aussi, de lancer un crédit d’impôt de 15 % sur les premières annuités d’un emprunt pour contrebalancer les augmentations induites par l’introduction de la RE 2020. Et enfin, de restaurer le dispositif Pinel dans sa version 2022. Et de supprimer l’exclusion de la maison individuelle de celui-ci. Dans le même temps, la FFB souhaiterait la collaboration des établissements de crédit. Ce qui pourrait être favorisé par la révision mensuelle des taux d’usure. Et un assouplissement des contraintes imposées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Enfin il faudrait une mobilisation des industriels et des filières dans l’analyse de production des matériaux de construction lancée fin janvier par Bercy. Afin notamment de favoriser une plus grande anticipation des évolutions des prix des matériaux. En conclusion, Grégory Monod a insisté sur le fait que la construction neuve n’a « pas connu de crise aussi forte, sans doute depuis celle des subprimes. Les entreprises vont devoir s’adapter pour résister à la crise. Il faut donc réagir très vite et lâcher un peu la bride pour aider à l’investissement des particuliers ». Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 76 jours

Crise historique du logement neuf : face à l'urgence, les professionnels réclament un "bouclier logement"

Le marché de la maison neuve en secteur diffus chute violemment de 31,3% en 2022 et même de 38,2% au dernier trimestre (en glissement annuel). Avec 96.000 ventes brutes, il s’agit du pire exercice des seize dernières années. L’habitat individuel groupé s’écroule également de 22,2%, à 6.100 ventes, pire millésime des vingt-deux dernières années. Quant au logement collectif, les ventes aux particuliers se contractent de 14,1% sur 2022 et même de 30,4% au dernier trimestre (en glissement annuel). Avec 96 000 ventes, elles reculent au niveau de 2020, marquée par les confinements dû au Covid-19. Les ventes en bloc en collectif enregistrent pour leur part un nouveau recul de 21% sur 2022. Ainsi, tout segment confondu, 71.000 logements neufs ont été perdus en l’espace d’une année.Pouvoir d’achat immobilier des Français et logement neuf sont victimes d’un cocktail explosif: inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, qui engendrent des prix de sortie intenables, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif, et hausse rapide et brutale des taux d’intérêts. Ces ingrédients, cumulés aux contraintes du HSCF, aux limites fixées par les taux d’usure et à la nette contraction de l’offre de prêts immobiliers, ont fait plonger de 19,6% la production de crédits immobiliers aux particuliers pour le neuf en 2022 (-44,6% sur les trois derniers mois en glissement annuel).Face à la gravité de la situation, le Pôle Habitat FFB appelle les établissements de crédit à se remobiliser autour de la production de prêts immobiliers pour les particuliers, et appelle industriels et distributeurs de la construction à plus de transparence et de tempérance dans l’évolution des prix des matériaux. Il appelle également le Gouvernement à instaurer un « bouclier logement » pour soutenir le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Celui-ci repose sur 5 piliers : la prolongation du prêt à taux zéro, son rétablissement à 40% sans discrimination territoriale, le rehaussement de 25% des plafonds d’opérations pris en compte pour son calcul, l’instauration d’un crédit d’impôt de 15% sur les cinq premières annuités d’emprunt pour compenser l’impact de la RE2020, ainsi que la restauration du dispositif Pinel dans sa version 2022 jusqu’à la mise en place du statut du bailleur privé.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « Cette crise aigüe, face à laquelle nos entreprises adhérentes s’adaptent, exige un sursaut et nécessite des réponses urgentes avant qu’elle ne se propage au détriment de l’appareil de production. Il en va de la satisfaction des besoins en logements abordables, qui ne cessent de croître, et de la sauvegarde d’une part importante des emplois de la filière. »
Il y a 2 ans et 77 jours

Fabemi adapte son offre de blocs béton

Le groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. [©Fabemi Fabemi a adapté son offre de blocs béton aux exigences de la RE 2020. Ce qui en fait des systèmes constructifs parfaits pour bâtir ou rénover des bâtiments durables et respectueux de l’environnement. Au sein de la gamme de blocs isolants Fabtherm, trois sont dotés d’une âme en mousse isolante 100 % minérale. Ils sont ainsi deux à huit fois plus isolants que des blocs béton traditionnels. Ils contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives. De plus, ils permettent la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE 2020, et de ses futurs seuils de 2025 et 2028. Lire aussi : Fabemi : Un système complet Une gestion éco-responsable En accord avec les directives de la RE 2020 sur la réduction des émissions de CO2 dans le bâtiment, le groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. La démarche consiste à créer une synergie entre fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel. « Les blocs béton Fabemi sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France. Et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain », indique la marque. De la fabrication à la fin de vie, leur empreinte carbone est minimisée grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabrication sans cuisson. Les blocs sont produits avec des granulats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement. Et utilisés sur des chantiers proches des unités de production. Ce qui limite le transport et donc l’impact environnemental.  Fabemi met l’accent sur le recyclage En utilisant des granulats recyclés Sølar, Fabemi préserve les ressources naturelles. Ces granulats sont composés d’un assemblage de produits de carrières (ressources primaires) et granulats issus de la valorisation. Une partie de la production des usines de La Trinité (06) et de Vitrolles (13) intègre ces granulats en partie recyclés. Fabemi travaille pour étendre l’intégration de ce matériau éco-responsable à l’ensemble de ses sites de production. De plus, les blocs béton Fabemi sont entièrement recyclables. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent revalorisables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats. Pour finir, ces blocs béton disposent de Fdes. Des données vérifiées et disponibles sur la base Inies qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 77 jours

Hirsch Isolation et Kompozite s'allient pour diffuser la donnée carbone individuelle de près de 1.000 isolants

Après avoir été le premier acteur à lancer son configurateur de FDES* pour les isolants en polystyrène expansé (PSE), HIRSCH Isolation va plus loin en s'associant à la start-up Kompozite pour intégrer ses gammes de produits à la plateforme d'aide à la décision pour la conception de bâtiments bas-carbone.À partir des données des FDES, la plateforme Kompozite propose en effet une matériauthèque, agrémentée des données dynamiques imposées par la RE2020, pour comparer et calculer les indicateurs de performances des matériaux, et permettre ainsi d'avoir un impact environnemental global de construction du bâtiment.“Nous avons voulu aller plus loin encore que notre configurateur FDES en rendant entièrement accessible l'ensemble de nos données carbone dans la plateforme en ligne Kompozite” commente Amaury Omnès, dirigeant de HIRSCH Isolation. ‘'Les impacts carbone de nos produits ne sont plus seulement consultables, mais directement configurables dans le cadre d'un projet pour obtenir immédiatement l'impact RE2020. C'est un vrai exercice de transparence pour nous et un coup de pouce pour nos clients et prescripteurs afin qu'ils utilisent plus facilement nos données. Kompozite affiche et garantit le calcul réglementaire des produits”.Pour Damien Cuny, fondateur de Kompozite, “c'est une grande première pour un industriel d'afficher aussi ouvertement des données environnementales individuelles pour l'ensemble de sa gamme, proposant ainsi jusqu'à 1 000 configurations différentes. Nous sommes très heureux qu'HIRSCH Isolation ait choisi notre matériauthèque en ligne pour accompagner ses clients”. Start-up française Incubée par le CSTB Lab et Station F, Kompozite a été créée en 2020 : “notre ambition est d'accélérer la transition environnementale dans le secteur de la construction, et nous travaillons au quotidien à diffuser une donnée la plus complète possible, traçable et vérifiée pour des dizaines de milliers de produits. De plus en plus d'industriels collaborent avec nous, en toute transparence et sans frais. Nous leur demandons simplement de garantir la traçabilité et l'opposabilité des données pour que nos utilisateurs puissent s'en servir en toute confiance."* Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire
Il y a 2 ans et 78 jours

La Chine et les Etats-Unis en première ligne face aux risques climatiques

La société XDI, basée en Australie et spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques pour le compte d'investisseurs ou analystes financiers, a passé en revue plus de 2.600 territoires à travers le monde (Etats américains ou indiens, provinces chinoises, régions françaises...) pour classer leur vulnérabilité à l'horizon 2050."On obtient un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l'Inde. Il s'agit en gros des moteurs de l'économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures", a résumé Karl Mallon, directeur de la science et de l'innovation de XDI, lors d'une présentation à des journalistes.Ces trois pays concentrent ainsi à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque, selon le classement dévoilé par XDI. Sur les 10 premiers, neuf sont chinois, à commencer par les provinces de Jiangsu, Shandong et Hebei à l'est du pays.La carte du monde publiée par XDI se colore ainsi nettement de nuances de rouge - signe du risque - en Chine.Des Etats américains à l'importance économique importante figurent également en bonne place dans le classement: Floride (10e), Californie (19e), Texas (20e)... Des régions d'Inde, d'Indonésie ou encore du Brésil sont aussi particulièrement menacées.Pour l'Europe, le land allemand de Basse-Saxe est le territoire le plus exposé (56e rang mondial). A l'échelle française, c'est la région des Hauts-de-France (121e rang)."Fuite des capitaux"La méthodologie de XDI se concentre sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique: les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.Les calculs se fondent sur un scénario pessimiste des experts climat de l'ONU - le GIEC - d'un réchauffement de la planète supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions élevées. Il est généralement retenu comme base d'évaluation du risque par les banques, selon XDI."Nous diffusons cette analyse en réponse à des demandes provenant d'investisseurs qui réclamaient des données sur les risques à l'échelle régionale", a expliqué Rohan Hamden, le directeur général de XDI."Dans la mesure où les infrastructures bâties se superposent généralement à des niveaux élevés d'activité économique et de valeur en capital, il est impératif que le risque physique lié au changement climatique soit mieux compris et évalué", avance-t-il.Les auteurs soulignent que cet état des lieux doit encourager les pays à moins émettre de CO2 pour limiter le réchauffement et les catastrophes qui l'accompagnent.Mais ils soulignent qu'il aura aussi des conséquences financières – par exemple sur le prix de certaines obligations - et sur le comportement des acteurs économiques."Les gens qui voudront implanter une usine ou une chaîne logistique dans ces Etats et provinces vont y réfléchir à deux fois", prédit Karl Mallon. "On pourrait avoir dans le meilleur des cas une prime de risque dans ces territoires et au pire une fuite des capitaux de la part des investisseurs qui cherchent des refuges sûrs".
Il y a 2 ans et 78 jours

Les bornes électriques s'installent au bord des autoroutes

L'autoroute A1 reliant Paris à Lille est l'une des plus fréquentées d'Europe mais elle était pourtant mal équipée en stations de recharge.Le manque de bornes ultra-rapides mettait notamment en difficulté les touristes hollandais ou belges descendant vers le Sud ou remontant vers chez eux.Sur l'immense aire de Vémars (Val d'Oise), à quelques kilomètres de l'aéroport de Roissy, Fastned a inauguré lundi sa plus grande station française.Dans chaque sens, sous des "ombrières" jaunes et photovoltaïques, ses bornes de 300 kilowatts promettent une recharge à 80% en une vingtaine de minutes pour une trentaine d'euros environ, selon le modèle de voiture.L'opérateur de bornes hollandais prévoit d'y accueillir au début une dizaine d'utilisateurs par jour, beaucoup plus le weekend et pendant les vacances, et jusqu'à 1.000 véhicules potentiellement autour de 2030."C'est le début d'une nouvelle ère pour l'autoroute", a lancé Arnaud Quémard, directeur général du groupe Sanef.Il s'agit de réduire les émissions de CO2 des clients de ces autoroutes du nord de la France, qui atteignent 6,5 millions de tonnes de CO2 par an, soit 1,5% des émissions françaises.Toutes les aires bientôt équipées ?Pour s'installer sur cette aire pendant quinze ans, derrière la station-services Shell, Fastned a dû garantir que le nombre de bornes évoluerait avec le trafic, avec des prix "compétitifs", a souligné M. Quémard.Après avoir visité une usine de fabrication de bornes dans le Pas-de-Calais lundi matin, le ministre des Transports Clément Beaune s'est arrêté à Vémars sur le chemin du retour (en DS hybride).Le gouvernement est en retard sur son objectif de 100.000 bornes et cible les autoroutes. Enedis, qui gère le réseau électrique, a multiplié les chantiers.Toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi fin 2022. La station de Vémars a été construite en cinq semaines à la fin de l'année."Nous sommes en mesure d'atteindre avant la fin du semestre toutes les aires d'autoroute de France", a souligné Clément Beaune.Il s'agit de rassurer les automobilistes qui passent à l'électrique et qui voudraient faire de longs trajets, ce que permettent de plus en plus les batteries des nouveaux modèles électriques.Malgré l'augmentation récente des prix de l'électricité, le ministre parie sur une baisse du prix des recharges, avec un coût du kWh divisé par deux d'ici 2030.Alors que les sociétés d'autoroutes sont critiquées pour leurs tarifs et leurs bénéfices, le ministre a souligné que l'Etat avait encouragé l'investissement dans l'électrique, notamment via des subventions, avant une remise en question du modèle des autoroutes au début des années 2030.Fastned s'est partagé le réseau autoroutier de Sanef avec ses concurrents TotaEnergies et Ionity (qui rassemble BMW, Ford, Hyundai, Mercedes et Volkswagen). La compétition se joue maintenant sur les routes nationales et à l'entrée des métropoles."Il y a un enjeu: trouver du foncier" pour ces remplaçantes des pompes à essence, explique Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France, qui rassemble les industriels du secteur.Il s'agit aussi pour les opérateurs de placer leur marque, comme l'ont fait TotalEnergies ou Shell, avec "un réseau qui tient la route, des avantages", souligne-t-il.Parallèlement, "les perspectives de rentabilité s'éloignent pour les exploitants", souligne le cabinet Xerfi dans une note publiée début février. Les importants coûts de déploiement et d'exploitation des stations mais aussi l'envolée des prix de l'électricité compliquent le calcul des opérateurs.Dans ces conditions, atteindre une taille critique est un prérequis pour amortir les coûts de développement du réseau. Des rachats entre opérateurs semblent dès lors "inéluctables": ils profiteront "aux acteurs dotés de moyens financiers conséquents pour acquérir des emplacements stratégiques et supporter d'être déficitaires sur une longue période", relève Xerfi.Face aux chamboulements de ce secteur, l'Autorité de la concurrence a annoncé vendredi s'autosaisir pour examiner "le fonctionnement concurrentiel du secteur des infrastructures de recharge pour véhicules électriques".