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Il y a 2 ans et 348 jours

En Seine-Saint-Denis, un chantier d'enfouissement de lignes à haute tension inédit

EN IMAGES. En Seine-Saint-Denis, un tunnel de 2,5km dont le creusement a été achevé fin mai 2022 permettra d'accueillir les nouvelles lignes à très haute tension actuellement en aérien. Un chantier utilisant des techniques inédites pour le maître d'ouvrage RTE, et au planning serré car s'insérant dans le cadre des travaux liés aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Il y a 2 ans et 348 jours

Architectures Méditerranéennes

Équipement hôtelier creusé dans la roche à la manière, ancestrale, de murs de soutènement, dans le ...More about Cet article Architectures Méditerranéennes est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 350 jours

Qui sont les nouveaux députés les plus concernés par les passoires énergétiques dans leur territoire ?

Nul doute que la rénovation thermique des bâtiments, et notamment des logements énergivores dits “passoires thermiques” restera un dossier prioritaire. La loi Climat et résilience du 22 août 2021 prévoit notamment l'interdiction progressive à la location des “passoires” dès 2023, 2025 et 2028, selon leur classe de Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).Force est de constater que les circonscriptions représentées par leurs nouveaux députés ne sont pas à égalité selon leur implantation géographique, la densité de la population et l'état du parc immobilier plus ou moins vieillissant. Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les dix circonscriptions et leurs nouveaux députés qui comptent le plus de passoires thermiques !MéthodologieLa méthode de classement des circonscriptions utilisée reprend les Fichiers démographiques sur les logements et les individus (Fidéli 2018), sur la base des DPE de 2017 et 2018 (ancienne version avant la réforme), recoupés avec la carte interactive des DPE de l'Ademe, et se focalise sur le taux de logements F et G sur la totalité des logements par département.Ce classement est également illustré par un autre indicateur : le taux de vulnérabilité énergétique des ménages à l'échelle régionale. La vulnérabilité énergétique, également appelée précarité énergétique par l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), se définit comme “le fait d'éprouver dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d'énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'habitat”.Cette méthode a permis de dégager 10 circonscriptions qui comptent le taux le plus élevé de logements classés F et G au DPE. Par ordre de classement : les deux circonscriptions du Cantal, la circonscription de la Creuse, les deux circonscriptions de la Nièvre, les deux circonscriptions de la Haute-Loire et enfin les trois premières circonscriptions des Vosges.Pour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio : “À la suite de ce constat, les nouveaux députés récemment élus des dix circonscriptions qui comptent le plus de logements classés F et G au DPE ont cinq ans pour prendre part au défi des 700.000 rénovations – globales nous l'espérons – par an annoncées par Emmanuel Macron, afin d'améliorer la qualité des logements sur leur territoire. La rénovation énergétique des bâtiments est pourtant freinée par l'insuffisance et l'instabilité des aides financières aux ménages et copropriétés, les nombreux changements réglementaires, les difficultés de la filière des travaux à recruter et à former dans un objectif de promouvoir seulement des rénovations globales et non plus par petits gestes. La prise de conscience et l'implication des parlementaires sur ces sujets seront déterminantes !”La région Auvergne-Rhône-Alpes en tête du classement des circonscriptions dont le taux de "passoires énergétiques" est le plus élevéEn tête des circonscriptions qui comptent le plus fort taux de logements classés F et G, selon les Fichiers démographiques sur les logements et les individus (Fidéli 2018) et sur la base des DPE 2017 et 2018 de l'Ademe (ancienne version avant la réforme) : le département du Cantal compte 47% de logements classés F et G par le DPE. Cela représente 27.600 logements sur un total de 59.121 logements. La faible densité de logements expliquerait aussi le fort taux de logements classés F et G au DPE.Sur la carte interactive des DPE de l'Ademe les logements classés F et G se concentrent principalement dans la deuxième circonscription du Cantal, représentée par le député Jean-Yves Bony, réélu pour une seconde législature (LR).La lère circonscription du Cantal, représentée par Vincent Descoeur (LR), se situe en 2ème position du classement des logements classés F et G.En 6ème et 7ème position des 10 circonscriptions comptant le plus de passoires énergétiques, deux autres se situent également en région Auvergne-Rhône-Alpes la lère et la 2ème circonscription de la Haute-Loire (43), qui recensent 34.504 logements classés F et G au DPE, sur un total de 92.304, soit 37%.Ces circonscriptions sont à nouveau représentées par la députée Isabelle Valentin (LR) réélue dans la 1ère circonscription de la Haute-Loire et le député Jean-Pierre Vigier (LR) réélu dans la seconde circonscription du département.Il est à souligner que l'ensemble de ces députés, qui comptent dans leur circonscription un fort taux de logements classés F et G, doivent aussi être vigilant sur le taux de vulnérabilité énergétique. En effet, la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont font partie les circonscriptions du Cantal et de la Haute-Loire, compte sur son territoire 609.719 ménages vulnérables énergétiquement, ce qui représente 18,60% des ménages de la région.Si les logements classés F et G ne sont pas forcément occupés par des ménages vulnérables énergétiquement, un certain nombre d'entre eux occupent tout de même ces logements. De fait, la lutte contre les “passoires thermiques” revêt un enjeu de justice sociale pour ces personnes. Les nouveaux élus ont tout intérêt à monter en compétences et analyser les données de leur territoire pour relever le défi de la rénovation énergétique.Les circonscriptions de la Creuse, de la Nièvre et des Vosges complètent le classementLa circonscription de la Creuse (23) se place en 3ème position, les deux circonscriptions de la Nièvre (58) en 4ème et 5ème position et les trois circonscriptions des Vosges (88) occupent les trois dernières places du classement. Ces départements comptent respectivement un taux de logements classés F et G de 44%, 41% et 33%.Concernant le taux de vulnérabilité, les circonscriptions du département des Vosges se situent dans la région Grand-Est qui recense 559.071 ménages en situation de vulnérabilité énergétique soit environ 24,30% des foyers de la région. Pour ces ménages, les dépenses d'énergie nécessaires pour chauffer leur logement et l'eau chaude sanitaire représentent une part élevée de leurs revenus. Pour l'année 2019, on estime que les dépenses en énergie moyenne des ménages s'élevaient à 1.602 €.Les nouveaux députés élus : Catherine Couturier, NUPES – LFI (circonscription de la Creuse), Patrice Perrot, LR (2ème circonscription de la Nièvre), Perrine Goulet, Ensemble – LREM (1ère circonscription de la Nièvre), Stéphane Viry, LR (l ère circonscription des Vosges), Christophe Naegelen, UDI (3ème circonscription des Vosges) et David Valence, Ensemble – PR (2ème circonscription des Vosges) sont appelés à tenir compte de la qualité des logements et de vie des ménages de leur territoire.Focus sur la capitale : Paris, un nombre très élevé de passoires énergétiques malgré un taux relatif de logements classés F et G au DPESelon l'enquête Fidéli de 2018 et sur la base des DPE de l'Ademe de 2017 et 2018, le département de Paris arrive en 8ème position des départements les plus énergivores. Comparé aux autres départements présents dans le précédent classement, le 75 compte un nombre beaucoup plus important de passoires à rénover : 327.733 logements contre 34.900 logements en moyenne pour les départements du top 10. Sur un total de 1.062.232 logements, la part représente pour autant seulement 31% du parc immobilier de la ville de Paris.Face à la vétusté de ce parc immobilier, les règles d'urbanisme et les contraintes architecturales qui s'appliquent aux bâtiments haussmanniens ne facilitent pas les rénovations performantes et globales qui permettraient de sortir ces logements de la classe énergétique F ou G. S'ajoutent les problématiques de gouvernance des copropriétés et de l'insuffisance des financements octroyés aux travaux.
Il y a 2 ans et 361 jours

Action Logement creuse ses pertes en 2021

L'ex 1% Logement, piloté par patronat et syndicats et financé par un prélèvement sur les entreprises (PEEC), a augmenté son activité tous azimuts: production et rénovation de logements, aides à la mobilité professionnelle, garantie locative Visale...Au total, il a investi quelque 12,5 milliards d'euros."Une institution comme Action Logement n'est pas là pour faire du résultat, elle est là pour déployer son utilité sociale sur l'ensemble des territoires", a justifié le président du groupe, Bruno Arcadipane.Depuis 2019, le groupe, assis sur plusieurs milliards d'euros de trésorerie, s'est engagé, sous la pression de l'Etat, dans un plan d'investissement volontaire (PIV) colossal.L'année dernière, il a obtenu plus de 48.000 autorisations de construire des logements sociaux et intermédiaires, un record, et plus du tiers du total national.Ses dirigeants souhaitent encore accélérer le rythme de construction en 2022, malgré les difficultés économiques: inflation, pénurie de matériaux, effets de la guerre en Ukraine, etc."On est le premier bailleur de France et il est impossible pour nous de ne pas avoir des ambitions extrêmement fortes", a déclaré Bruno Arcadipane.Le nombre de bénéficiaires de la garantie Visale, destinée aux moins de 30 ans et élargie à tous les salariés gagnant moins de 1.500 euros net par mois, s'est élevé à 230.000, avec un objectif de 330.000 pour 2022 et de 500.000 à terme.En 2022, dernière année de son plan d'investissement, le groupe devrait rester dans le rouge, pour revenir à l'équilibre en 2023."Les grands enjeux pour l'avenir, pour nous, après la période de mobilisation très forte de réserves du PIV qui continue en 2022, ça va être de retrouver à partir de 2023 un équilibre entre nos ressources et nos dépenses", a affirmé la directrice générale Nadia Bouyer.Objet récurrent de guéguerres avec l'Etat au sujet de son financement, Action Logement s'est vu prélever en 2021 un milliard d'euros au bénéfice du Fonds national d'aide au logement, en plus de ses participations au renouvellement urbain ou au programme Action Coeur de ville.Les recettes ont baissé de 300 millions d'euros, l'Etat ayant renoncé à verser une compensation à l'exonération de la PEEC pour les entreprises de 20 à 50 salariés.
Il y a 2 ans et 362 jours

Avant les JO 2024, l'enfouissement de lignes très haute tension progresse

Le gestionnaire du réseau électrique vient de terminer le creusement d'un tunnel de 2,4 kilomètres de long à Saint-Denis, destiné à enterrer des lignes, une première de ce type en France.Cela permettra à terme de retirer 15 km de lignes électriques aériennes et 27 pylônes sur plusieurs communes, libérant 80 hectares en surface pour plusieurs projets, notamment le futur village des athlètes."Notre objectif, c'est la dépose des pylônes sur le territoire du village olympique avant fin 2023. On est dans la trajectoire et on est serein sur cet objectif", a indiqué sur place Benoît Facq, chef de projet chez RTE."L'étape la plus risquée de ce projet était le percement de cette galerie" et, "avec ce jalon clef qui a été franchi, l'objectif aujourd'hui est en passe d'être atteint", a-t-il expliqué à des journalistes.Les autres pylônes, hors village olympique, seront pour leur part démontés en 2024.La galerie a été creusée par un tunnelier à 50 mètres sous terre, une profondeur inhabituelle en raison de la forte urbanisation du quartier et de la présence de nombreuses infrastructures de transport. Les lignes sont habituellement enterrées juste sous la chaussée.Quatre lignes à 225.000 volts seront ainsi enterrées en profondeur. "Elles alimentent 800.000 foyers du nord-est parisien, la gare du Nord et la ligne 13 du métro", précise Nathalie Lemaitre, déléguée régionale RTE.Le projet coûte 90 millions d'euros, partagés entre les collectivités, RTE et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).
Il y a 2 ans et 363 jours

SNBPE : Vingt mille lieux sous la terre 

Pour le SNBPE, les sous-sols peuvent devenir une alternative à la construction en surface. [©SNBPE] Le sous-sol peut devenir un espace durable pour la construction de demain. Il propose des caractéristiques idéales pour abriter des humains. En effet, les souterrains protègent des intempéries et offrent une isolation thermique naturelle optimale. L’Homme exploitait déjà les sous-sols, notamment pour ses ressources comme le pétrole, ou des minéraux, tels que le fer, le cuivre ou l’or. Mais les souterrains intéressaient aussi pour sa disponibilité. Sous la surface, se cachent des étendues illimitées qui pourraient se transformer en autant d’espaces de vie. C’est pourquoi le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) s’est intéressé au développement urbain en milieu souterrain. Il considère les souterrains comme un “partenaire” pour l’homme. La question de l’aménagement des sous-sols est une chose. Utiliser des méthodes de décarbonation en veillant à respecter les objectifs de Zéro artificialisation nette (ZAN1) en est une autre. Et pour cela, le SNBPE propose le projet national (PN) “Ville 10D – Ville d’idées”. Le projet “Ville 10D” du SNBPE Monique Labbé (directrice du projet) et Jean-François David, architectes acteurs du PN ont fait part de leurs ambitions pour développer la recherche sur la contribution du sous-sol au développement urbain. Ils publieront d’ailleurs leurs solutions sous la forme d’un guide, dont la sortie est prévue pour septembre prochain. Cet ouvrage sera élaboré à partir des résultats de 34 rapports de recherches sur le sous-sol. Lire aussi : Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents « C’est un guide très pratique qui sera un outil pour utiliser les souterrains, » déclare Monique Labbé. “Ville 10D” veut prouver qu’il existe une alternative crédible à la construction en surface. Il sera à destination des acteurs de l’aménagement, en particulier pour les professionnels du bâtiment. Les rapports de recherche ont été simplifiés pour toucher le plus grand nombre d’acteurs dans ce projet. « Nous ne voulons pas nous adresser qu’aux chercheurs, explique Jean-François David. Notre solution se doit d’être accessible à tous. » Les limites de la construction en sous-sol En revanche, l’extension vers les sous-sols pour respecter les objectifs de la ZAN pose question. Est-ce une bonne solution que de construire dans les souterrains pour lutter contre l’étalement urbain ?En effet, l’urbanisme prend une place importante à la surface. Mais creuser dans le sol pour créer de nouvelles civilisations revient à s’étendre davantage. Au final, l’expansion des territoires se fera à la fois de façon horizontale et verticale.De plus, certaines terres dans les régions du monde sont dangereuses pour l’Homme. Elles peuvent être soumises à des risques d’inondations ou de séismes. Une étude sur les zones non exploitables devrait être effectuée pour ensuite repérer les endroits idéaux pour s’installer. 1Démarche qui consiste à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles.
Il y a 2 ans et 364 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 3 ans et 0 jours

Diffuse ou fléchée, la charge est reine, au détriment de l’architecture

Il existe deux grandes familles propices à la pêche aux fonciers : le diffus ou le fléché. Itinéraire ! Le diffus qualifie le terrain opportunément surgi au sein d’un tissu urbain dense : dent creuse, jachère ou expropriation (avec ou sans la complicité des élus susceptibles de sortir de leur chapeau des arrêtés de péril imminent opportuns ayant […] L’article Diffuse ou fléchée, la charge est reine, au détriment de l’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 5 jours

Le métro de Paris gagne deux stations, à Aubervilliers

Le tunnel sous le centre d'Aubervilliers avait déjà été creusé pour le précédent prolongement de la ligne jusqu'à la station Front Populaire, aux limites de la ville, fin 2012, mais il restait à creuser les stations."Ces 2 km-là ont été particulièrement difficiles sur le plan géotechnique. Le métro a été construit dans une grande poche d'eau qui a causé beaucoup de soucis", a signalé la PDG de la RATP, Catherine Guillouard, lors d'une cérémonie d'inauguration.Ces difficultés, et la crise sanitaire, ont entraîné quatre ans et demi de retard par rapport au calendrier initial. Le coût a parallèlement bondi de 175 à 244 millions d'euros.Les nouvelles stations inaugurées mardi, Aimé Césaire et le terminus Mairie d'Aubervilliers, ont la même architecture minimaliste et fonctionnelle que les deux stations inaugurées en janvier sur la ligne 4 à Bagneux (Hauts-de-Seine), au sud de la capitale. Une connexion est prévue au terminus avec la future ligne 15 (circulaire) du métro du Grand-Paris, en 2030 si tout va bien, et à Front Populaire avec un prolongement en projet du tramway T8."Il va y avoir une valorisation incroyable de ce territoire", a lancé Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports en région parisienne. "Parce que qui dit transports dit entreprises, qui dit entreprises dit emplois, qui dit emploi dit valorisations", a-t-elle ajouté."Vous allez vous retrouver là où tout va se créer, là où tout va bouger, là où tout va se faire", a-t-elle estimé. La population d'Aubervilliers a déjà augmenté de 15%, à 90.000 aujourd'hui, depuis l'ouverture de la station Front Populaire."Ça va être l'occasion de revitaliser complètement le centre-ville, de le rénover, de le redynamiser", a insisté l'élue (LR). IDFM et la RATP attendent 40.000 voyageurs supplémentaires par jour sur la ligne 12, qui en transporte actuellement 250.000."En si peu de temps, on n'aura jamais eu autant d'ouvertures de lignes", a noté de son côté le directeur général d'IDFM Laurent Probst, citant --outre le chantier du métro du Grand Paris-- les prolongements récents des lignes 14 et 4, et celui de la ligne 11 à l'est, encore en Seine-Saint-Denis, qui doit être mis en service à l'été 2023.
Il y a 3 ans et 7 jours

Guide de choix chevillage et scellement chimique de Würth France

Le guide de choix chevillage et scellement chimique sur l’eshop de Würth France permet au client de trouver rapidement la cheville adaptée à son projet. Il lui suffit de renseigner quelques caractéristiques pour trouver les chevilles qui répondent le mieux à son besoin.Des chevilles adaptées à tous les supportsWürth France a mis au point une gamme de chevillage complète permettant une fixation idéale quel que soit le support de travail :Béton Béton cellulaireBrique pleine ou creuseParpaing creuxPlaque de plâtre AsphaltePanneau isolantChoisir sa chevilleTrois types de chevilles sont proposées :Métallique : disponibles en plusieurs versions avec différents niveaux de résistance, les chevilles métalliques offrent des performances élevées.Plastique : chevilles polyvalentes, elles sont idéales pour les charges légères à moyennes dans tous les matériaux qu’ils soient pleins ou creux.Chimique : le scellement chimique offre les performances les plus élevées, idéal pour tous les cas particuliers et notamment en rénovation.Homologation et résistance à la corrosionPour affiner la recherche, il suffit au client de renseigner deux indications :Homologation : indispensable dans toutes situations où la rupture de la fixation pourrait entrainer un risque pour la vie humaine. La gamme Würth offre toutes les garanties indispensables grâce aux Évaluations Techniques Européennes (ETA)Résistance à la corrosion : nécessaire pour garantir la durée de vie des fixations dans les applications en extérieur ou en zone humide intérieure.Filtrer sa sélectionUne fois les produits correspondant à la demande du client affichés, il a la possibilité de filtrer la sélection en fonction de différents critères : charge légère, haute performance, etc.
Il y a 3 ans et 7 jours

Pour construire le métro du Grand Paris Express, 47 millions de tonnes de déblais à évacuer ou recycler

"Entre 10 et 20% des déblais en Île-de-France sont des déblais du Grand Paris Express", affirme Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), lors d'une visite de chantier ouverte à la presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mercredi.Les chiffres sont à la hauteur de ce tentaculaire projet de transport en commun de 200 km autour de la capitale, qui comprend quatre lignes nouvelles de métro automatique, ainsi que des prolongements de la ligne 14.Les travaux nécessitent de creuser jusqu'à une cinquantaine de mètres de profondeur. Les 24,7 millions de tonnes de déblais déjà excavés sont de différentes natures (sables, gypse) représentatives de la diversité des sous-sols du bassin parisien, note la SGP, maître d'ouvrage des chantiers."98% des terres sont non polluées et non dangereuses donc peuvent être réutilisées", insiste M. Cathelain, évoquant les nombreuses analyses réalisées en laboratoire.L'infime portion restante, polluée par l'activité humaine (solvants, hydrocarbures), doit obligatoirement être conservée dans des installations de stockage dédiées, rappelle-t-il.Propriété de la SGP, les déblais sont pistés grâce à un système de traçage numérique des camions jusqu'aux destinations finales. "Les camions sont aussi pesés au départ à l'arrivée", indique Thomas Gaudron, responsable de la gestion des déblais et de la valorisation.L'entreprise s'est engagée à parvenir à "un objectif de valorisation à hauteur de 70%", un seuil qui n'est pas encore atteint à ce stade.Éviter les fraudesDans les faits, la majorité des déblais valorisés servent de remblais dans des carrières, des friches en reconversion ou des espaces publics à réaménager.Transportés principalement en camions mais aussi par le train ou des barges sur la Seine, ils finissent leur course en Île-de-France (80%) principalement en Seine-et-Marne qui accueille un important site à Villeneuve-sous-Damartin.Ce qui n'est pas sans susciter la réprobation de riverains, d'associations ou d'élus locaux, qui déplorent des nuisances dans des territoires qui ne sont pas concernés par l'arrivée du supermétro.Enfin une petite partie (2,3%) de ces déchets est réemployée dans l'éco-construction, via des matériaux recyclés.La gestion globale de l'ensemble des déblais nécessite un budget d'environ un milliard d'euros, estime M. Cathelain.Par ailleurs, pour parer à d'éventuelles fraudes comme il en existe dans le secteur des déchets, la SGP a annoncé avoir signé une convention pour faire du "partage d'informations" avec l'OCLAESP (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), rattaché à la gendarmerie."On n'a pas identifié de fraude sur les chantiers du Grand Paris Express", a cependant assuré Jean-François Monteils, le président de la SGP, vantant la qualité de la traçabilité. "Notre truc est solide."Après des retards, il est prévu que les nouvelles lignes de métro automatique, numérotées de 15 à 18, entrent en service de façon progressive à partir de 2025. Elles doivent notamment relier les aéroports parisiens, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.
Il y a 3 ans et 11 jours

En Libye, les troglodytes de Ghariane veulent sortir de l'ombre

Creusées dans la roche avec des outils rudimentaires, ces demeures centenaires se fondent dans les flancs rocailleux du Jabal Nefoussa, et au-delà des frontières - autrefois inexistantes - avec la Tunisie."Nous partageons ce patrimoine (...). De Nalout (en Libye) jusqu'à Gabes (en Tunisie), c'est le prolongement des mêmes tribus", explique à l'AFP Youssef Al-Khattali, chercheur en histoire.De tailles et formes différentes selon l'usage, ces cavités appelées "damous" en dialecte libyen s'enfoncent dans les entrailles de la montagne. Tempérées l'hiver et préservant la fraîcheur l'été, elles ont été "conçues pour avoir des usages polyvalents et ont perduré dans le temps, d'où leur importance dans l'histoire de l'architecture libyenne", souligne M. Khattali. Des siècles durant, les habitants de Ghariane, qui culmine à environ 700 mètres d'altitude, y ont vécu, prié et enterré leurs morts. "Il y a d'abord eu les maisons troglodytes destinées aux humains et à leurs bêtes, puis les constructions conçues comme lieux de culte" - des temples juifs et églises chrétiennes dont la plupart ont été transformées par la suite en mosquées - "mais aussi des lieux de sépulture", comme le montrent des stèles tombales "qui remontent à l'époque phénicienne", poursuit l'historien.Méthodes primitivesCette technique de construction a également servi aux habitants pour défendre et protéger leur ville des invasions. Certaines constructions avaient un usage "purement militaire. On peut encore distinguer les vestiges des fortifications à certains endroits de la montagne et ce qui reste des tours de guet", dit M. Khattali.Toutefois, quelle que soit la méthode de conception, la taille ou l'usage, le choix de l'emplacement ne peut pas être dû au hasard. Il faut connaître la nature de la roche pour éviter que le toit ne s'effondre pendant l'excavation, faite à la force des bras."Mon cinquième arrière-grand-père a construit cette cour souterraine il y a 355 ans" avec des outils simples comme la "gouffa", un panier tissé en feuille de dattier pour transporter les gravats, et un "tajouk", une sorte de hache, raconte al-Arbi Belhaj, descendant d'une longue lignée de Ghariani."Autour de la cour carrée à ciel ouvert au centre du damous, huit familles de neuf membres au moins se partageaient les lieux", dit-il.Aujourd'hui, ce propriétaire de la plus ancienne maison troglodyte de Ghariane, se vante d'être le "dernier petit-fils à y être né", en 1967.Attraction touristiquePeu fréquentées en raison de l'insécurité qui règne dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les villes berbères du Jabal Nefoussa avec leurs maisons troglodytes ont longtemps été une attraction touristique.Dès 1936, l'Italie, ex-puissance coloniale en Libye, lui accordait déjà de l'importance en publiant "le premier guide touristique mettant à l'honneur" ces constructions primitives aujourd'hui abandonnées par leurs propriétaires au profit de logements standards.Certaines habitations sont vieilles de plus de 2.300 ans mais peu d'entre elles ont laissé de traces. Une dizaine tiennent encore debout mais une seule habitation troglodyte a résisté et sert aujourd'hui de "maison témoin".Occupée jusqu'en 1990, le damous de la famille Belhaj est devenu, après restauration, une attraction touristique.Les visiteurs peuvent déambuler de pièce en pièce en contrepartie d'une petite somme symbolique."L'entrée coûte l'équivalent d'un dollar lorsqu'on est Libyen, deux dollars s'il s'agit d'un étranger", explique M. Belhaj.Les familles s'y rendent le weekend pour découvrir ces espaces insolites, prendre une tasse de thé ou et "se réunir autour d'un repas".
Il y a 3 ans et 18 jours

Laurent Berger appelle Borne à "entrer dans l'ère de la co-construction"

"Ça n'est pas un mauvais signal que la ministre du Travail devienne Première ministre. C'est aussi un très bon signal que ce soit une femme qui occupe le poste", a estimé Laurent Berger sur RMC/BFMTV."Il faut qu'on entre dans une nouvelle ère", a plaidé le leader de la CFDT, alors qu'Élisabeth Borne s'apprête à constituer son gouvernement."Cette nouvelle ère, ça n'est pas arriver en réunion et avoir une conclusion trois heures après qui est la même que lorsqu'on est arrivé : c'est de la co-construction, c'est écouter les interlocuteurs sociaux et économiques", a-t-il développé."Il y a dialogue et j'espère que madame Borne a compris ça. Et si elle l'a compris, nous serons un interlocuteur exigeant mais constructif", a ajouté le responsable du premier syndicat français.Quand la CFDT rencontrera le futur nouveau gouvernement, il précise qu'elle viendra avec des "propositions concrètes" pour une augmentation des salaires et l'attribution d'aides ciblées aux ménages les plus modestes, dans un contexte de forte inflation."L'inflation met en lumière une disparité énorme sur la question des salaires. Les inégalités sont en train de miner notre pacte républicain et de se creuser", selon Laurent Berger.
Il y a 3 ans et 26 jours

Nouvelle cheville bi-matière Duoxpand

Fischer, qui ne cesse d’enrichir cette gamme, lance une nouvelle cheville bi-matière pour tous les matériaux de construction, la DuoXpand. Universelle, cette cheville rallongée est conçue pour la fixation d’éléments d’ossatures, de menuiseries... et assure une transmission douce des forces dans les matériaux. En outre, elle bénéficie du nouvel agrément ETA-21/034 (Evaluation Technique Européenne) qui garantit une tenue sûre dans tous les matériaux.Fischer DUOLINE : La gamme bi-matièreHaute qualité, les chevilles de la gamme DUOLINE sont fabriquées à partir d’une combinaison de matériaux souples et rigides. Les principes de fonctionnement fréquemment éprouvés, associés à la combinaison de 2 matières, élargissent le champ d’applications avec une capacité de charges nettement supérieure à celles des chevilles nylon traditionnelles et une plus grande sécurité. Une cheville tout terrain La nouvelle cheville rallongée bi-matière DuoXpand fischer est conçue pour la fixation d’ossatures de façade en bois ou en métal, de carports, de menuiseries (portes, fenêtres...), de construction bois, de meubles de cuisine, d’installation électrique... Universelle, elle s’adapte à tous les matériaux : béton, béton cellulaire, brique pleine, brique creuse, parpaing... Une expansion douce qui n’endommage pas les matériauxLa cheville DuoXpand se compose d’un corps bi-matière et d’une vis (tête fraisée ou hexagonale). Le corps principal gris en nylon (1) de haute qualité garantit la résistance de la fixation, tandis que l’expansion des lamelles rouge apporte une sécurité supplémentaire.Sa géométrie brevetée (2) assure une expansion douce dans le matériau de construction évitant ainsi d’endommager les parois des matériaux creux et permettant un ancrage près du bord.Pour une installation sûre, des ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le trou lors de l’installation.La cheville est facile à mettre en œuvre. Une fois le trou foré, elle s’insère à l’aide d’un marteau. Le vissage de la vis dans la cheville va provoquer l’expansion des lamelles de blocage. Dans les matériaux de construction pleins, la conception de la cheville garantit une répartition égale de la charge dans le support.Dans les briques perforées, les lamelles s’expansent au niveau des parois et créent un verrouillage de forme dans les cavités. 2 versions pour répondre à toutes les applicationsLa DuoXpand avec la vis à tête fraisée est particulièrement adaptée à la fixation d’éléments en bois. Pour les structures métalliques, la DuoXpand avec vis hexagonale et rondelle intégré convient mieux car cela évite la corrosion de contact entre l’élément fixé et la vis.La zone d’expansion, avec 2 profondeurs d’ancrage, permet une utilisation flexible dans tous les matériaux de construction selon l’ETE : 50 mm dans le béton, les briques pleines et creuses,70 mm dans tous les autres matériaux de construction du béton au béton cellulaire.Deux profondeurs d’ancrage supplémentaires de 140 et 160 mm assurent un ancrage sûr dans le parpaing.Points de vente : Négoces, Négoces en matériaux et GSB
Il y a 3 ans et 28 jours

Sur le Lyon-Turin, plus de 10km ont été creusés

GRAND PROJET. Fin avril 2022, le chantier de creusement du tunnel transfrontalier du Lyon-Turin ferroviaire a franchi une étape importante : le percement de la galerie de reconnaissance s'est achevé, représentant 10,5 kilomètres.
Il y a 3 ans et 28 jours

Le Conseil d’administration a élu un nouveau Bureau autour du Président de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéral Corine Postel a été réélue au poste de 1ère Vice-Présidente en charge des questions sociales.Christophe Bellanger est élu au poste de Trésorier confédéral. Laure Vial est élue au poste de Secrétaire confédéral et Thierry Ravon a été réélu au poste de Secrétaire adjoint.Bio express des nouveaux élus au Bureau et au Conseil d'administrationLaure VIALLaure Vial intègre le Bureau confédéral au poste de Secrétaire. Entrée au Conseil d'administration en 2020 en tant que membre individuel, elle est devenue cheffe de file des questions Compétences et formation en 2021 et conduit à ce titre les négociations sur ce champ au nom de la CAPEB. Elle gère une entreprise de plomberie chauffage avec son fils dans les Alpes de Haute-Provence. Son entreprise familiale adhère à la CAPEB depuis 1986. Elle a présidé la CAPEB de son département de 2011 à 2020 et en est vice-présidente tout comme à l’Union régionale CAPEB PACA Corse. Elle a également assuré la présidence de la Chambre de Métiers des Alpes de Haute-Provence de 2016 à 2021.Hervé PRUVOTHervé Pruvot est élu au sein du Conseil d'administration en tant que délégué de la 2ème circonscription élective qui regroupe les départements des Hauts-de-France et de Normandie. Plombier chauffagiste, il est chef d’entreprise depuis 2002 et s’est installé à Aisonville et Bernoville dans l’Aisne. Il emploie 4 salariés. Hervé Pruvot adhère à la CAPEB de son département en 2003 où il prend les responsabilités de trésorier adjoint. Il siège au service de santé au travail du BTP, à la commission départementale de Qualibat, au CPSTI et il est membre de la commission territoriale de la Chambre de Métiers des Hauts-de-France.Christelle ROZIERChristelle Rozier est élue au sein du Conseil d'administration au titre de la 8ème circonscription élective qui couvre tous les départements de la région Auvergne Rhône-Alpes. Gestionnaire d’une entreprise artisanale de maçonnerie spécialisée dans la restauration du bâti ancien et installée à Claveyson dans la Drôme, elle assure la comptabilité, le secrétariat et des missions de géomètre-topographe pour son entreprise qui emploie 3 salariés et 1 apprenti en Taille de Pierre. Elle est inscrite à la CAPEB depuis 1992 et conjointe associée depuis 2006. Christelle Rozier est 1ère vice-présidente de la CAPEB Drôme. Dans la région AURA, elle est Présidente de la commission emploi formation et de la CPREF, Trésorière d’ACORA BTP et membre du CREFOP et a assuré la présidence du BTP CFA de 2019 à 2022.Gilles MAILETGilles Mailet est élu au Conseil d’administration Confédéral au titre de Président de l’UNA Équipement Électrique et Électro-Domotique. Électricien à Doué la Fontaine, spécialisé dans les Énergies Renouvelables, l’électricité, l’éclairage et la domotique, il emploie 14 salariés. En 2000, il reprend une entreprise qui était adhérente à la CAPEB depuis 1970. Conseiller professionnel de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique depuis avril 2014, il siège notamment à Promotelec où il apporte ses astuces métier et des propositions d’articles. Il est administrateur du Crédit Agricole de Montreuil Bellay où il siège au comité des prêts professionnels et de la vie locale.Maurice KAROTSCHMaurice Karostch entre au Conseil d'administration confédéral en tant que membre individuel. Il a repris en 1984 l'entreprise familiale créée en 1870 pour la 5ème génération. Il la dirige avec le soutien de ses 2 filles et une vingtaine de collaborateurs pour effectuer tous les travaux intérieurs et extérieurs en peinture et isolation. Chef d’entreprise depuis 2002, il est adhérent depuis 2006. Président de la CAPEB Bas-Rhin et de la CAPEB Grand Est, il est également élu à la Chambre de Métiers Alsace et 1er vice-président de l’U2P du Grand Est. Il est, depuis 2017, conseiller technique au sein de l’UNIEP (Union internationale des entrepreneurs en peinture) et en a intégré le comité exécutif en 2018 pour prolonger son engagement à l’échelon européen.Liste alphabétique complète du Conseil d’Administration après renouvellement du tiers de ses membres lors de l’Assemblée Générale des 21 et 22 avril 2022BEAUDONNAT Cécile > Puy-de-Dôme (63210 Vernines)Conjoint collaborateur : Charpente CouverturePrésidente de la CNFA - RéélueBELLANGER Christophe > Maine et Loire (49000 Angers)ÉlectricienTrésorierDélégué de la 3ème circonscription élective (Bretagne - Pays-de-la-Loire) - éluBERGERE Nathalie > Mayenne (53000 Laval)Co-gérante entreprise de plomberie-chauffage-électricitéMembre individuelBOUNHOL Patrick > Aveyron (12120 Arvieu)Couvreur-ZingueurDélégué de la 5ème circonscription élective (Occitanie) - RééluCHATRAS Gilles > Puy-de-Dôme (63830 Nohanent)Plâtrier Peintre DécorateurVice-Président en charge du RéseauDEJOIE Vincent > Côte d’Armor (22490 Pleslin Trigavou)PeintreMembre individuelFORNES Sylvain > Rhône (69250 Montanay)PeintrePrésident de l’UNA Peinture-Vitrerie-RevêtementsGASPAR Dominique > Meuse (55800 Revigny-sur-Ornain)MenuisierDélégué de la 6ème circonscription élective (Grand Est)GAUTHIER Benoit > Ardèche (07340 Saint Desirat)MaçonMembre individuelHADJIPANAYOTOU Antony > Hauts-de-Seine (92140 Clamart)Plombier ChauffagisteDélégué de la 1ère circonscription élective (Ile-de-France)HATTON Bruno > Sarthe (72650 Trange)Serrurier MétallierPrésident de l’UNA Serrurerie-MétallerieKAROTSCH Maurice > Bas-Rhin (67230 Benfeld)PeintreMembre individuel - EluLABAT Jean-Yves > Landes (40180 Saugnac et Cambran)PlâtrierPrésident de l’UNA Métiers et Techniques du Plâtre et de l’Isolation - RééluLE DEVEHAT Éric > Ille-et-Vilaine (35600 Redon)Tailleur de pierrePrésident de l’UNA Métiers de la PierreMAILET Gilles > Maine et Loire (49260 VAUDELNAY)ÉlectricienPrésident de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique - EluMARMONIER Laurent > Isère (38140 Poliénas)MaçonMembre individuelMARTIN Jean-Michel > Maine et Loire (49310 Montilliers)Charpentier MenuisierPrésident de l’UNA Charpente-Menuiserie-AgencementMATHIEU Francis > Creuse (23300 St Agnant de Versillat)Couvreur Charpentier ZingueurTrésorier adjointMORALES David > Haute-Garonne (31160 Encausse les Thermes)Plaquiste PlâtrierVice-Président en charge des questions économiquesPOSTEL Corine > Yvelines (78270 Chaufour les Bonnières)Conjointe collaboratrice (Couvreur)1ere Vice-Présidente en charge des questions sociales - RééluePRUVOT Hervé > Aisne (Saint Quentin)Plombier ChauffagisteDélégué de la 2ème circonscription élective (Hauts-de-France et Normandie) - EluRANCUREL Jean-Claude > Vaucluse (84150 Violes)Plombier-ChauffagistePrésident de l’UNA Couverture-Plomberie-Chauffage - RééluRAVON Thierry > Charente (16430 Balzac)CarreleurMembre individuelREPON Jean-Christophe > Var (83000 Toulon)ÉlectricienPrésident confédéralRICHARD Jean-Pierre > Yonne (89470 Moneteau)ÉlectricienDélégué de la 7ème circonscription élective (Bourgogne Franche-Comté)ROZIER Christelle > Drôme (26240 CLAVEYSON)Gestionnaire d'une entreprise de maçonnerie restauration du bâti ancienDéléguée de la 8ème circonscription élective (Auvergne - Rhône-Alpes) - ElueTOFFOLI Thierry > Haute-Garonne (31840 Aussonne)CarreleurPrésident de l’UNA Maçonnerie CarrelageVIAL Laure > Alpes de Haute-Provence (04300 Mane)Gestionnaire d'une entreprise de plomberie-chauffageMembre individuel
Il y a 3 ans et 41 jours

La crue de la Roya a mis au jour d’anciens moulins

À Saorge, dans la vallée de la Roya, les pluies diluviennes de la tempête Alex ont emporté végétation, chaussée, terrains bordiers et de nombreux aménagements, mais également mis au jour des vestiges : un ancien pont traversé de part en part un bâtiment voûté qui dateraient de la fin du XVIIIe. La crue a également nettoyé la façade d’un second bâtiment, enfouie sous les remblais, par les ouvertures duquel on distingue des espaces voûtés partiellement effondrés. La présence d’ouvertures à la base des murs ouvrant sur des chambres des eaux ne laisse aucun doute sur l’identification de ces bâtiments comme d’anciens moulins accolés et installés sous le pont. Deux moulins à grain, presque alignés, étaient charpentés et couverts de schistes ardoisiers rouges. Ils sont dotés de chambres des eaux, à l’aplomb des meules, où se trouvent les turbines. Le premier en possède trois qui sont couvertes de voûtes et dont les ouvertures donnent sur le mur gouttereau ; le second n’en a que deux qui se partagent un exutoire commun. Ces deux moulins étaient alimentés par un canal qui captait l’eau en amont de la rivière et à partir duquel la distribution était assurée par des déversoirs dotés de martelières. Les conduites forcées qui les reliaient aux chambres des eaux, situées quatre mètres plus bas, étaient probablement en bois. Ultérieurement, un troisième moulin a été édifié en contrebas, alimenté par un canal adjacent au premier moulin qui s’est retrouvé intégré dans son extension. La crue de la Roya, après avoir détruit ses murs pignons, en a lessivé l’intérieur. Une meule, bien que déplacée, a résisté au charriage et permet d’attester qu’il s’agit d’un moulin à huile. L’étude du sol, également irréguliers, et des voûtes sur lesquels il reposait, permet d’exclure la présence de chambre des eaux. Contrairement au moulin à grain, la transmission se fait par le dessus, le lien entre la turbine et la meule se faisant par le biais d’une série de grands engrenages en bois qui occupent tout l’espace au-dessus des cuves. Plusieurs petits bassins, destinés certainement à la décantation de l’huile, sont situés à l’extérieur, au-dessous du lit actuel de la rivière dont le niveau de l’eau était certainement plus bas à l’époque. Photo : Le couvrement du moulin bas, en partie une arche du pont. Au premier plan, la nappe phréatique dans la fosse creusée par la crue. © Bernard Sillano, Inrap Fouille de sauvetage prise en charge par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes et la Drac PACA Responsable scientifique : Bernard Sillano, Inrap Équipe : Françoise Paone et Gerlinde Frommherz, Inrap Contrôle scientifique : Franck Sumera, Service régional de l’archéologie, Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur
Il y a 3 ans et 41 jours

Antoine Renaux nommé directeur des opérations WICONA France

Cinq ans après avoir rejoint le groupe Hydro Building Systems, en tant que Responsable Technique en charge des services support : méthodes / projets / amélioration continue, maintenance, HSE et Qualité des sites industriels et logistiques WICONA France, implantés à Courmelles, dans l’Aisne (02), au sud de Soissons, et à Bonneuil-sur-Marne (94), Antoine Renaux prend la Direction des Opérations des deux sites et succède ainsi à Michel Bafoil. Précédemment, cet ingénieur diplômé de l’ENSIAME et d’un master en administration des entreprises, obtenu à l’IAE de Valenciennes, a travaillé durant six ans, de 2011 à 2017, pour Le Creuset. Il a notamment piloté l’installation des nouvelles lignes de production du leader mondial des cocottes en fonte émaillée en tant que chef de projet. Antoine Renaux a commencé sa carrière dans le secteur automobile, où il a successivement occupé les postes de chargé de projet, chef de projet et responsable manufacturing pour différents constructeurs et fournisseurs de rang 1 de 2005 à 2011. La nomination d’Antoine Renaux s’inscrit dans une réorganisation interne plus large visant à développer les « Opérations » du concepteur-gammiste pour préparer l’avenir, anticiper l’augmentation des volumes sur le site industriel et logistique de Courmelles et mieux répondre aux besoins des clients. Un Master Plan pour préparer l’avenir Cette réorganisation se traduit par la mise en place d’une feuille de route, synthétisée dans un Master Plan qui se déploiera jusqu’en 2026, et dont Antoine Renaux est le chef d’orchestre pour les sites de production WICONA de France. Cette démarche d’amélioration continue se traduit par le renforcement de l’équipe de direction du site de Courmelles avec la nomination de quatre responsables : un responsable Technique, un responsable Production, un responsable Chaine logistique et un responsable HSE pour un pilotage optimisé, plus réactif, et au plus près du terrain. Les postes sont actuellement ouverts. Cette organisation RH fait écho à une réorganisation au sein du groupe Hydro Building Systems, selon laquelle toutes les usines du groupe en Europe sont appelées à fonctionner de manière plus autonome, à gérer leurs propres approvisionnements et sourcing pour gagner en réactivité. Elles sont désormais toutes rattachées à Gøte Nordh, Vice-Président des opérations Europe. Cette nouvelle organisation a pour objectif de favoriser une meilleure coopération entre les usines du groupe, renforcer les synergies, et partager les bonnes pratiques. Pour faire face au développement du volume de ses activités, WICONA France a par ailleurs validé la modernisation et l’agrandissement de son site de Courmelles.  La construction d’un bâtiment de 2 500 m2 jouxtant le grand hall portera à 21 700 m2 l’ensemble. L’extension permettra de : Redéployer et automatiser certaines activités pour faciliter le travail des techniciens. Améliorer la sécurité des équipes et la qualité de service offerte, notamment en répondant aux besoins exprimés par les clients. Les travaux d’agrandissement doivent commencer cette année et le projet devrait s’étaler sur 4 ans.
Il y a 3 ans et 41 jours

Sur la future ligne 18 du Grand Paris Express, le tunnelier Caroline entre en gare

Employés du groupement Vinci-Spie, responsables de la Société du Grand Paris (SGP) ou élus, les 120 invités, installés à 30 m de la paroi à démolir, ont vu le bout du tunnel au bout d'une heure.Progressivement, la roue de coupe de Caroline, un monstre de 9 m de diamètre pour 110 tonnes fabriqué en Allemagne, a montré ses dents et mollettes derrière la paroi de béton prévue pour être facilement détruite, et méthodiquement laminée.Placés sous la protection de Sainte-Barbe, dont la statue est présente sur le chantier, les compagnons, qui ont le statut de mineurs, baptisent toujours les tunneliers d'un prénom féminin.Les débris ont commencé à tomber dans un bruit sourd. Progressivement déshabillée, l'ossature en fibre de verre a perdu pièce par pièce avant un final prévisible, l'écroulement de la paroi en deux temps.Depuis l'aurore, Caroline avait parcouru les deux derniers mètres pour entrer dans la "boîte-gare" de 23 m de profondeur et 65 m de long, future gare d'Antonypole qui doit accueillir à terme 12.000 voyageurs par jour.Des ouvriers ont hissé le drapeau de leurs entreprises entre les pales du tunnelier, mis au repos forcé pendant 36 heures, le temps de nettoyer la scène. "C'est un aboutissement, surtout que ça part de rien", savoure Christophe Orain, un ingénieur qui salue "une aventure humaine avec des machines révolutionnaires".15 m par jourL'arrivée de Caroline est un "gros événement: c'est le premier percement d'un tunnel dans une gare sur la ligne" 18, souligne Vianney Elzière, directeur de projet de la ligne. Mais il faudra patienter jusqu'à 2027 pour voir les trains circuler sur ce tronçon du Grand Paris express, constitué de quatre nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) desservant la proche et la grande couronne.Lancé en décembre 2021, Caroline a creusé environ 800 m depuis sa base de départ de Massy (Essonne), à un rythme de 15 m par jour, pauses comprises. Le creusement d'une terre argileuse, et donc peu capricieuse, s'étant déroulé sans encombre, la première étape a été bouclée avec deux semaines d'avance. Mais devant les 5,2 km restant à parcourir jusqu'à Orly, M. Elzière veut "rester humble et modeste face à la nature".Au départ du tunnel, les chiffres donnent le tournis: 150 camions par jour pour évacuer les 9 fosses de déblai de 1.000 m2 chacune, deux silos d'accès de 36 mètres de profondeur pour 27 m de diamètre...Dans le tunnel, environ 2.500 voussoirs, ces morceaux de voûte pesant 7 tonnes chacun, ont été posés à un rythme d'une demi-heure par anneau de deux mètres. A l'intérieur de la jupe du tunnelier, situé à l'arrière de la roue et du bouclier qui garantit l'étanchéité, ils sont amenés par l'érecteur et fixés par deux ouvriers.Horizon 2030Dans le même mouvement, la terre forée, fluidifiée par une mousse, est évacuée via la vis d'extraction sur un tapis qui s'étire avec le tunnelier, long de 100 m dans sa version allongée. Quand Caroline atteindra Orly, le tapis convoyeur fera donc 6 km de long...Dans sa cabine, Giuseppe Sanchez fait avancer Caroline à l'aide de vérins hydrauliques de 6 m de long qui se propulsent sur les anneaux déjà posés. "Si je mets plus de pression vers la gauche, la direction bouge", explique le pilote qui s'oriente avec une cible millimétrée dont il doit dévier le moins possible.Les sept voussoirs d'un même anneau posés à l'intérieur de la jupe, la machine redémarre. Le vide créé par l'avancée du train est comblé par du mortier injecté entre le béton et la terre afin de consolider l'ouvrage. Entamée en 2020, la ligne 18 doit relier à l'horizon 2030 l'aéroport d'Orly à Versailles, à travers dix gares de la grande couronne pour un budget de 4,4 milliards d'euros, selon M. Elzière.A Massy, les travaux suscitent "plus une gêne qu'un enthousiasme" chez les habitants, reconnaît le maire (UDI) Nicolas Samsoen. "Mais ils savent que ça va changer leur vie."
Il y a 3 ans et 53 jours

Spie batignolles génie civil, Ferrovial et Spie batignolles valérian remportent la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express

Ce nouveau marché, d’un montant de 438 M€, correspond aux travaux de creusement de 6,7 km de tunnel entre la gare de Saint-Quentin Est et Versailles Chantiers, du génie civil de trois gares et huit ouvrages de service. La durée totale du marché est de 104 mois.Les travaux mobiliseront près de 350 personnes en pointe et le groupement s’engage à réserver au bénéfice des personnes, aujourd’hui éloignées de l’emploi, un volume d’heures de travail d’au moins 10% du nombre d’heures prévues. Ces mesures importantes d’accueil de futurs salariés, représenteront une quarantaine de personnes accompagnées sur la durée du projet et bénéficieront principalement au territoire des Yvelines.Le creusement des 6.7 km du tunnel s’effectuera avec un tunnelier à densité variable pour assurer le passage dans les sables de Fontainebleau, et à l’approche des lignes SNCF de Versailles Chantiers. Le groupement s’est fixé des objectifs ambitieux de valorisation des déblais et notamment de ces sables. Les structures des gares seront réalisées par talutage ou en parois moulées en fonction de leur profondeur. Sur les huit ouvrages annexes, quatre puits seront forés dans de grandes profondeurs allant de 50 à 62 m du fait du relief accidenté de la vallée de la Bièvre.Déjà engagé sur de nombreux chantiers du Grand Paris Express (ligne 14, ligne 15 et ligne 18), Spie batignolles génie civil renforce ainsi sa position d’acteur incontournable sur les projets d’infrastructures majeurs du territoire.Pour Benoît Moncade, Directeur général de Spie batignolles génie civil : « Nous nous félicitons de l’attribution de ce nouveau contrat, qui représente à ce jour notre plus gros marché en tant que mandataire sur le Grand Paris Express et marque un peu plus notre présence significative au cœur de ce programme majeur. C’est une belle reconnaissance du savoir-faire et de la maîtrise technique de nos équipes génie civil et terrassement mobilisées depuis 6 ans sur les chantiers du Grand Paris Express. »Pour Ignacio Gastón, CEO de Ferrovial Construction : « Nous sommes ravis de participer à ce projet majeur qu’est le Grand Paris Express car il s'agit d'une reconnaissance de notre grande expérience internationale dans la conception et la construction de ce type d'infrastructures urbaines dans des villes telles que Londres, Sydney et Madrid. »
Il y a 3 ans et 56 jours

Casino cède ses parts restantes dans Mercialys

"Le groupe Casino a procédé ce jour à la cession du solde de sa participation dans Mercialys, soit 10,3% du capital", détaille un communiqué du groupe français.Ce désengagement s'inscrit dans le vaste plan de cessions de 4,5 milliards d'euros lancé en juillet 2018, qui devait initialement s'achever en mars 2021.Casino avait déjà cédé en décembre 3% de Mercialys pour 24 millions d'euros, puis 6,5% pour 59 millions d'euros en février.Le groupe a communiqué en février 2022, une nouvelle échéance, fixée à "au plus tard fin 2023", pour se délester du 1,3 milliard d'euros d'actifs qui lui reste à céder.Le distributeur, qui faisait en 2020 de son désendettement une priorité, a annoncé, lors de ses résultats annuels 2021, avoir creusé sa dette nette à 5,9 milliards d'euros contre 4,6 milliards d'euros fin 2020 et 5,7 en 2019 (données communiquées hors IFRS 5).
Il y a 3 ans et 63 jours

Nouvelle cheville DuoXpand

La cheville DuoXpand se compose d’un corps bi-matière et d’une vis (tête fraisée ou hexagonale). Le corps principal gris en nylon de haute qualité garantit la résistance de la fixation, tandis que l’expansion des lamelles rouge apporte une sécurité supplémentaire. Sa géométrie brevetée assure une expansion douce dans le matériau de construction évitant ainsi d’endommager les parois des matériaux creux et permettant un ancrage près du bord. Pour une installation sûre, des ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le trou lors de l’installation. La zone d’expansion, avec 2 profondeurs d’ancrage, permet une utilisation flexible dans tous les matériaux de construction selon l’ETE : 50 mm dans le béton, les briques pleines et creuses et 70 mm dans tous les autres matériaux.    
Il y a 3 ans et 67 jours

Amélioration des délais de paiement des entreprises en 2021 mais l'impact de la crise sanitaire n'est pas encore neutralisé

Dans le détail, le secteur de la restauration et les grandes entreprises affichent aujourd’hui les délais les plus longs. Tandis qu’à l’échelle des territoires, les entreprises de Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comté forment le top 3 des « meilleurs payeurs ».Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le vaste plan de soutien aux entreprises de 230 milliards d’euros déployé pour faire face à la crise Covid a permis de maintenir les activités et les emplois. Il a aussi soulagé les trésoreries des entreprises qui ont pu continuer à régler leurs factures à temps. Si le pic d’activité de l’été 2020 au lendemain du premier confinement a fait flamber les délais de paiement, la solidarité entre les entreprises et le travail du comité de crise - mis en place dès mars 2020 pour dénouer les cas les plus difficiles - ont contribué à un retour rapide à des comportements de paiement plus vertueux. Un sentiment de soulagement prévalait donc à l’issue de 2021 après avoir surmonté une crise inédite, révélant au passage l’extraordinaire résilience de nos entreprises. Mais l’enthousiasme doit aujourd’hui laisser place à la sobriété et la prudence au regard de ce début d’année 2022 et du contexte de la guerre en Ukraine. Au drame humain qui se noue à nos portes s’ajoutent les conséquences économiques indirectes pesant sur les capacités de production, les chiffres d’affaires, les marges et donc les trésoreries et les délais de paiement. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la confiance érodée des consommateurs pourraient aussi fragiliser la reprise des secteurs le plus durement fragilisés par la crise sanitaire comme la restauration et le commerce. Il est donc encore trop tôt pour savoir si dans ce contexte, les factures pourront être réglées à l’échéance des 60 jours de délais maximum. » L’impact de la crise sanitaire pas encore neutralisé mais la France rejoint les bons élèves européens Après un bond des retards à l’été 2020 (14 jours) lorsque l’économie connaissait un très fort rebond post confinement, la situation des délais de paiement s’est améliorée tout au long de 2021 pour atteindre 12,5 jours de retard en moyenne. Si la France ne renoue pas encore avec ses niveaux d’avant crise sanitaire, elle se détache de nouveau très nettement de la moyenne européenne (13,6 jours). Les délais s’améliorent dans tous les secteurs, à l’exception de la restauration durement touchée par la crise et les confinements successifs L’industrie et la construction étaient parvenues à contenir la flambée des délais de paiement en 2020 en dépit du contexte sanitaire. En 2021, les deux secteurs se démarquent avec des retards moyens qui touchent la barre symbolique des 10 jours, et passent même en deçà pour la construction. Le commerce affiche des retards de règlement sous 14 jours en 2021 après avoir dépassé 15 jours au cours de l’été 2020, voire 20 jours pour les ETI du secteur. Le secteur des services aux entreprises, qui présentait un retard de paiement moyen de plus de 18 jours à l’été 2020 s’améliore très nettement tout au long de 2021 pour repasser sous la barre des 15 jours (14,6 jours). La branche information-communication a franchi la barre des 20 jours de retard en été 2020. En 2021, le délai moyen retombe sous 15 jours. Une dynamique portée en particulier par les activités d’édition et de services informatiques. Les transports logistiques, qui affichaient plus de 18 jours de retard en moyenne en été 2020 ont amélioré leurs délais de plus de deux jours en 2021. Le secteur hébergement-restauration a sans conteste été le plus impacté par la crise sanitaire. Alors qu’on y observe traditionnellement des retards supérieurs de 3 à 4 jours à la moyenne de l’ensemble des activités, l’écart s’est encore creusé pendant la crise. A l’été 2020, alors que les retards moyens dépassent 14 jours à l’échelle nationale, ils grimpent à 21 jours dans le secteur. La situation s’améliore progressivement mais les délais de paiement dépassent toujours 20 jours au terme de 2021. Le secteur des services aux particuliers présentait des retards tout juste sous le seuil de 20 jours durant l’été 2020. Grâce aux bonnes performances des activités coiffeurs, soins de beauté et corporels, le secteur revient à des retards moyens inférieurs à 16 jours au terme de 2021. A échelle régionale, la Bretagne meilleure élève, l’Ile-de-France ferme la marche Au pic des difficultés à l’été 2020, les comportements de paiement d’une région à l’autre étaient très hétérogènes avec des retards moyens pouvant varier du simple au double. La Bretagne maintenait ainsi des délais de report de règlement aux alentours de 11 jours tandis que l’Ile de France affichait un retard moyen de plus de 20 jours. En 2021, caractérisée par une dynamique générale d’amélioration, les comportements tendent à s’homogénéiser. La Bretagne reste la « meilleure élève » avec un retard moyen qui passe sous la barre des 10 jours. Elle est suivie des régions Pays de la Loire, Bourgogne Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire, qui présentent toutes des seuils inférieurs à 11 jours. L’Ile-de-France ferme la marche avec 17,5 jours de retard en moyenne, précédée de près par la Corse (16 jours). La région PACA (13 jours) et les Hauts-de-France (12,4 jours) restent également au-dessus de la moyenne nationale. Des délais de plus en plus contrastés entre petites et grandes entreprisesA l’été 2020, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu leurs délais de paiement s’emballer. Amorcée dès l’automne 2020, l’amélioration de ces délais s’est poursuivie en 2021, à des rythmes cependant variables. Sur l’année, les retards reculent dans les entreprises de moins de 200 salariés, se stabilisent pour celles de 200 à 999 salariés, mais augmentent chez les plus grandes. Dans ces conditions, les délais de paiement sont de plus en plus contrastés selon la taille des entreprises. On observe ainsi un écart de 5 jours de retard en 2021 entre les structures de moins de 50 salariés et celles de plus de 1000 salariés (vs. 4,4 en 2020).Comment la facturation électronique pourrait diminuer les retards de paiement, en particulier chez les grandes entreprises ? Traditionnellement, le respect des délais de paiement est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Entre une structure de moins de 3 salariés et une organisation de plus de 1000 salariés, on observera généralement un écart de retard de paiement de 4 à 5 jours. Ces comportements sont cependant liés à des réalités différentes. Un retard de 3 à 4 semaines est a fortiori le signe de tensions de trésorerie pour une petite entreprise. A l’inverse, pour les entreprises de grandes tailles, il pourrait être lié à des process de facturation excluant des anomalies d’écritures ou des documents incomplets. L’obligation de passer à la facturation électronique – qui concernera l’ensemble des acteurs économiques à l’horizon 2026 - pourrait donc en réalité permettre de réduire ces délais. Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises traitant avec le secteur public, quelle que soit leur taille, doivent transmettre leurs factures sous format électronique ; une exigence bientôt généralisée au secteur privé. A partir de juillet 2024, la facturation électronique s'imposera à l’ensemble des échanges B2B. Toutes les entreprises devront alors être en mesure de recevoir une facture électronique. Les grandes entreprises auront également obligation d'émettre des factures électroniques. Cette obligation sera étendue aux ETI à partir du 1er janvier 2025 et aux TPE-PME au 1er janvier 2026. Outre une réduction des coûts, cette mesure devrait aussi permettre de fluidifier les échanges et potentiellement de réduire les retards de paiement. »Note de contexte : la mesure des retards de paiement par AltaresAltares et les membres du réseau mondial Dun & Bradstreet ont initié un programme exclusif de collecte et d’analyse des retards de paiement des clients. Depuis près de 50 ans aux États-Unis et 40 ans en France et en Europe, le programme DunTrade® s’alimente des informations provenant directement de la comptabilité-client de 15 000 sociétés participantes.Il s’appuie sur une observation factuelle de la réalité des paiements par une analyse en permanence des retards de paiement par rapport aux conditions contractuelles. Le périmètre international compte plus de 650 millions d’expériences commerciales réelles par an (relations fournisseur client). En France, chaque année, plus de 35 millions d'expériences commerciales sont analysées couvrant ainsi les comportements de paiement de plus de 2 millions d'entreprises. Altares est contributeur du Rapport de l’Observatoire des délais de paiement édité par la Banque de France et qui dresse chaque année un état des lieux de l’évolution des conditions de paiement des entreprises et acteurs publics.
Il y a 3 ans et 68 jours

Sur la future ligne 16, un tunnelier achève une mission, un autre prépare son entrée

GRAND PARIS EXPRESS. Le creusement de la ligne 16 a franchi deux étapes importantes en deux jours. En effet, alors qu'un tunnelier a terminé sa course à Clichy-Montfermeil le 29 mars 2022, un autre a été baptisé à Noisy-Champs.
Il y a 3 ans et 70 jours

Nouvelle cheville DUOXPAND : L’ancrage ultra-performant en matériaux pleins et creux de la gamme de chevilles bi-matières DUOLINE

La gamme DUOLINE regroupe toutes les meilleures caractéristiques techniques en matière de fixation. Parfaitement identifiables avec leurs couleurs rouges et grises, les chevilles DuoPower, DuoTec et DuoBlade de cette gamme novatrice sont fabriquées à partir d’une combinaison de 2 matières qui assurent un ancrage optimal avec des performances élevées en termes de valeur de charges et de sécurité. Fischer, qui ne cesse d’enrichir cette gamme, lance une nouvelle cheville bi-matière pour tous les matériaux de construction, la DuoXpand. Universelle, cette cheville rallongée est  conçue pour la fixation d’éléments d’ossatures, de menuiseries… et assure une transmission douce des forces dans les matériaux. En outre, elle bénéficie du nouvel agrément ETA-21/034 (Evaluation Technique Européenne) qui garantit une tenue sûre dans tous les matériaux. Fischer DUOLINE : La gamme bi-matière Haute qualité, les chevilles de la gamme DUOLINE sont fabriquées à partir d’une combinaison de matériaux souples et rigides. Les principes de fonctionnement fréquemment éprouvés, associés à la combinaison de 2 matières, élargissent le champ d’applications avec une capacité de charges nettement supérieure à celles des chevilles nylon traditionnelles et une plus grande sécurité. Une cheville tout terrain La nouvelle cheville rallongée bi-matière DuoXpand fischer est conçue pour la fixation d’ossatures de façade en bois ou en métal, de carports, de menuiseries (portes, fenêtres…), de construction bois, de meubles de cuisine, d’installation électrique… Universelle, elle s’adapte à tous les matériaux : béton, béton cellulaire, brique pleine, brique creuse, parpaing… Une expansion douce qui n’endommage pas les matériaux La cheville DuoXpand se compose d’un corps bi-matière et d’une vis (tête fraisée ou hexagonale). Le corps principal gris en nylon (1) de haute qualité garantit la résistance de la fixation, tandis que l’expansion des lamelles rouge apporte une sécurité supplémentaire. Sa géométrie brevetée (2) assure une expansion douce dans le matériau de construction évitant ainsi d’endommager les parois des matériaux creux et permettant un ancrage près du bord. Pour une installation sûre, des ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le trou lors de l’installation. La cheville est facile à mettre en œuvre. Une fois le trou foré, elle s’insère à l’aide d’un marteau. Le vissage de la vis dans la cheville va provoquer l’expansion des lamelles de blocage. Dans les matériaux de construction pleins, la conception de la cheville garantit une répartition égale de la charge dans le support. Dans les briques perforées, les lamelles s’expansent au niveau des parois et créent un verrouillage de forme dans les cavités. 2 versions pour répondre à toutes les applications La DuoXpand avec la vis à tête fraisée est particulièrement adaptée à la fixation d’éléments en bois. Pour les structures métalliques, la DuoXpand avec vis hexagonale et rondelle intégré convient mieux car cela évite la corrosion de contact entre l’élément fixé et la vis. La zone d’expansion, avec 2 profondeurs d’ancrage, permet une utilisation flexible dans tous les matériaux de construction selon l’ETE : • 50 mm dans le béton, les briques pleines et creuses, • 70 mm dans tous les autres matériaux de construction du béton au béton cellulaire. Deux profondeurs d’ancrage supplémentaires de 140 et 160 mm assurent un ancrage sûr dans le parpaing.
Il y a 3 ans et 74 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 75 jours

Pour faire accepter les éoliennes, le Cese prône de planifier et mieux consulter

L'instance avait été saisie en septembre par le Premier ministre Jean Castex, "en vue d'apaiser le débat pour relancer la dynamique" de la transition imposée par le réchauffement climatique."La nécessité de la transition écologique semble aujourd'hui consensuelle mais la mise en oeuvre des projets est lente et s'accompagne de contestations et d'exigences démocratiques", constate l'avis (adopté par 133 votes, un contre, 26 abstentions).Il s'attache particulièrement au cas des éoliennes terrestres, source de l'essentiel des blocages, mais note que cela vaut pour l'offshore, les parcs solaires ou sites de méthanisation."Car quand on voudra mettre cent parcs photovoltaïques de mille hectares dans les territoires, ou 50 parcs éoliens en mer, dès le 10e, on aura les mêmes problèmes, si on continue à faire comme aujourd'hui," prévient Nicolas Richard, co-rapporteur du texte, citant le cas du parc solaire Horizeo, dans les Landes, qui "a déjà du mal à passer".Le Cese exhorte l'Etat à mieux se coordonner avec les territoires, et à "planifier", de façon "démocratique", en "territorialisant" les objectifs énergétiques nationaux votés au parlement, via "un programme national d'aménagement du territoire".Aujourd'hui, "la gouvernance de la transition énergétique ne prévoit pas de réelle coordination entre État, régions et intercommunalités", et les projets se font "sans vision d'ensemble, au gré d'initiatives des développeurs", observe-t-il.Équité territoriale"Les infrastructures énergétiques, très visibles, modifient l'équilibre d'un territoire et son paysage. Il est logique qu'une partie de la population résidente se sente lésée", note le texte.Et "si le nombre de personnes réellement anti ou pro reste en général, sur le plan local, limité, il existe une inquiétude diffuse chez une partie de la population".Le Cese préconise "un grand débat public national sur la stratégie française énergie climat (SFEC)": "il y a un flou sur la compréhension des enjeux". Et ce "débat de société" devra aussi "présenter les évolutions possibles des modes de vie".Car aujourd'hui "on refait à chaque projet le débat qui n'a pas eu lieu nationalement", notent les rapporteurs: "la majorité des projets achoppe sur des questions nationales : pourquoi de l'éolien plutôt que du solaire ou du nucléaire ? pourquoi chez moi ? Quelle garantie que les autres font leur part?" Etc.En outre, alors que les espaces ruraux vont être très sollicités, il faudra "équilibrer les solidarités entre territoires".Les projets devraient être assortis d'un "contrat de service public" imposant qu'une part des investissements aille à un fonds dédié à la transition énergétique et aux services essentiels aux collectivités, préconise l'avis.Le gouvernement, soumis au devoir de réserve en période électorale, ne pourra répondre dans l'immédiat. Il a promis une concertation après les élections législatives, alors que le président a annoncé la relance du programme nucléaire et qu'EDF a déjà demandé la tenue d'un débat public pour construire deux nouveaux réacteurs EPR.La prochaine loi de programmation énergétique est attendue d'ici mi-2023, et le Cese dans son avis demande la reconnaissance du caractère de "plan/programme" de la SFEC, pour garantir une large concertation."La SFEC n'a pas de nature juridique, donc il n'y aura pas de débat public associé", dit M. Richard. "On est sur un moment charnière. Cela vaut le coup que la population française décide collectivement. Soit on s'en sert comme d'un tremplin pour un pays qui fonctionne mieux ensemble, soit on creuse les différences, et les choix imposés créeront en permanence des discussions, ou des ZAD !"Le timing compte : "la concertation avec le public doit avoir lieu à un moment où la négociation est encore possible et où les choses peuvent encore bouger", insiste la co-rapporteure, Claire Bordenave. "Il y aura des positions divergentes mais au moins tout le monde aura pu s'exprimer. Autant que les décisions prises, c'est la façon de les élaborer qui va gagner l'acceptabilité".
Il y a 3 ans et 81 jours

Nette amélioration du trafic des aéroports parisiens, les prévisions ne sont pas affectées par la guerre

Les installations de Roissy et d'Orly ont vu transiter le mois dernier 4,5 millions de voyageurs, en hausse de 3,3 millions par rapport à février 2021, a précisé le Groupe ADP dans un communiqué.En retrouvant plus d'un passager sur six d'avant la crise sanitaire, les aéroports desservant l’Île-de-France enregistrent un bond de plus de 10 points sur un mois : janvier n'y avait vu transiter que 52,2% du trafic de 2019, mieux toutefois que la moyenne de 2021, 38,8%.Le niveau de fréquentation de février, dans une période traditionnellement creuse, rapproche le Groupe ADP de la fourchette de ses objectifs pour ses plateformes franciliennes lors de l'exercice 2022, c'est-à-dire entre 65% et 75% du nombre de passagers de 2019.Comme depuis le début de la crise en mars 2020, Roissy et Orly ont connu des situations contrastées: le premier a continué à pâtir de la fermeture de certaines destinations, ne retrouvant que 57,8% du trafic de février 2019, tandis qu'Orly a atteint 72,9% du niveau de passagers d'il y a trois ans.Pour l'ensemble du Groupe ADP, qui gère en direct ou via des filiales près de 30 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par Amman et New Delhi, le trafic passagers du mois dernier s'est établi à 62,5% de celui de février 2019. L'objectif 2022 est de 70% à 80% de l'avant-crise, après 45,6% réalisés en 2021.Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février a conduit les pays européens à fermer leur espace aérien aux compagnies russes. Moscou a pris des mesures réciproques."En 2019, le trafic avec l'Ukraine et la Russie représentait 1,4% du trafic total" des aéroports desservant Paris, mais "17,1% du trafic total de (la filiale turque d'ADP) TAV Airports", a expliqué le groupe.Ce dernier, "à ce stade, n'anticipe pas que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses hypothèses de trafic", a-t-il ajouté.ADP, contrôlé par l'État français, prévoit un retour aux bénéfices en 2022 après avoir subi en 2021 une perte de 248 millions d'euros, divisée par quatre par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 82 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 95 jours

+4% sur le TRV depuis le 1er février 2022 : un impact bien plus important qu’annoncé sur les factures d’énergie des Français

À cela vient de s’ajouter un fort climat insécuritaire du fait de la crise ukrainienne et des conséquences actuelles et à venir sur le prix du gaz, entre autres. En septembre 2021, les experts de Cherpas publiait un rapport qui démontrait qu’opter pour le tarif heures pleines / heures creuses plutôt que le tarif de base n’était pas une alternative si avantageuse qu’elle y paraîtrait pour faire des économies. Loin d’être aussi rentable qu’espéré, alors que près de 50% des Français sont abonnés à ce type d’offre pour leur électricité, il ferait même plutôt perdre de l’argent à de nombreux ménages que l’inverse. Tenant compte de l’augmentation de +4% du TRV (Tarif Réglementé de l’Electricité) depuis le 1er février dernier, Cherpas a actualisé pour ce début d’année les données de son analyse, afin de voir si la confrontation entre le tarif de base VS le tarif heures pleines / heures creuses était toujours pertinente. Dans ce contexte de flambée des prix et malgré l’application du « bouclier tarifaire », la startup a constaté que cette hausse récente du TRV est venue changer totalement la donne, car même si elle se limite à 4% en moyenne, elle cache en réalité des évolutions tarifaires très disparates. Ainsi selon ses simulations, la plateforme Cherpas s’est aperçue que :Pour le tarif de base, le TRV subissait une augmentation moyenne de +11,6%.Pour le tarif heures creuses, le TRV augmente significativement de +8% alors que celui aux heures pleines ne subit qu’une hausse limitée de +1%.Qui sont les plus impactés par cette hausse du TRV ?Loin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, cette hausse de 4% du tarif réglementé de l’électricité fait majoritairement peser la hausse sur les foyers les plus modestes mais aussi les foyers les plus éco-responsables dans leur consommation. Effectivement, l’électricité des heures pleines est plus « charbonnée » car elle utilise les centrales de gaz et de charbon, tandis que l’électricité des heures creuses fait appel à l’énergie nucléaire. Comme l’indique le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (Sigerly), « limiter les forts appels de puissance sur le réseau électrique en hiver limite la production d’électricité à partir d’énergies fossiles ».En d’autres termes :Sur les 11 millions de foyers concernés par les tarifs de base, 95% ont une consommation énergétique égale ou inférieur à 9kVA et cela concerne en grande majorité des foyers modestes. Pour ces consommateurs, la hausse du TRV depuis le 1er février 2022 atteint les 11,6%.Parallèlement, les ménages avec une part d’heures creuses dans leur abonnement supérieure à 70% subissent une hausse 2.6 fois plus importante que ceux ayant une part d’heures creuses inférieure à 30%.Cherpas, l’outil qui analyse gratuitement vos contrats et vous propose la meilleure offreFace à ces changements majeurs, le consommateur est légitimement perdu. Comment savoir si l’on paye le prix juste ? Qui croire ? Seul face à des conditions générales peu lisibles et des calculs complexes, il est difficile d’obtenir une réponse claire. D’autant plus en cette période géopolitique instable qui fait craindre le pire sur l’économie et notamment sur le prix du gaz. C’est ici que la plateforme Cherpas intervient en éclairant le consommateur face à l’opacité de l’évolution des politiques tarifaires.Alors que beaucoup de consommateurs l’ignorent encore, il est tout à fait possible de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans frais et sans coupure, pour bénéficier d’offres plus intéressantes. L’application web Cherpas permet d’analyser en un rien de temps ses abonnements domestiques : électricité et gaz, internet et mobile. Une tâche fastidieuse, sur laquelle de nombreux consommateurs rechignent à se pencher.Grâce à un algorithme en veille constante sur les tendances du marché, Cherpas propose très rapidement des offres moins onéreuses et plus adaptées à la consommation quotidienne d’un foyer. L’entreprise se rémunère via les commissions proposées par certains fournisseurs, mais en mettant en avant toutes les offres du marché sans valoriser certaines par rapport à d’autres. Cela dans un souci de transparence et d’éthique.Grâce à Cherpas, ses membres ont réalisé en moyenne une économie de 219 € par an pour un foyer se chauffant à l’énergie électrique. Forte d’une croissance soutenue, l’application web compte aujourd’hui plus de 14 000 utilisateurs actifs (3 000 en septembre dernier) et supervise actuellement plus de 22 000 contrats.
Il y a 3 ans et 98 jours

Excel creuse vos dettes, découvrez 6 points clés pour choisir la bonne solution de gestion commerciale

Pourquoi ces PME du BTP choisissent encore Excel ?La facilité d’accès : Excel est une solution connue de tous. Pas besoin de recherche ni de formation chronophage pour commencer à gérer son entreprise dans un tableur. La flexibilité : Excel est vu comme un outil puissant et modulable. “J’ai créé mon propre logiciel, avec des macros. Ces modèles fonctionnent et cela me permet de voir les indicateurs nécessaires au suivi financier de mon activité”. Le prix : Excel est souvent perçu comme un logiciel gratuit, acheté avec le Pack Microsoft Office. Et pourtant… Le coût caché d’Excel : 3 dettes creusées chez les PME du BTP Utiliser Excel pour gérer l’activité de sa PME a des limites. L’impact de son usage au sein d’une entreprise en pleine croissance viendra creuser 3 dettes majeures, rendant périlleuse la continuité d’activité. La dette administrative Opposer l’opérationnel et la gestion est une erreur courante pour une PME. La priorité légitime est de trouver des affaires, des chantiers à réaliser pour se développer. Le premier réflexe est donc de structurer l’équipe “terrain” pour accompagner le développement du carnet de commandes tout en repoussant la remise à plat de l’organisation administrative. L’impact est un temps de saisie et de ressaisie dans les différents tableurs Excel qui gonflent et qui alimentent la charge mentale des équipes. Elles ont le sentiment d’être “sous l’eau”. Il est donc clé d’introduire une solution adaptée et robuste rapidement, et dont la prise en main est peu coûteuse, telle que Graneet. La dette financière Il est intéressant de commencer cette partie par un constat : en 3 ans d’activité chez Graneet, nous n’avons pas encore vu une entreprise avec au moins un chantier facturé à l’avancement dans Excel, ne comprenant pas une erreur. L’impact de ces erreurs, pour vous PME du BTP, va de l’allongement de la période d’encaissement à une perte sèche de cash. Dans les 2 cas, cela crée des tensions sur la trésorerie qui peuvent devenir fatales. La dette stratégique Piloter l’activité de son entreprise dans Excel est généralement synonyme de macros et de tableurs complexes à alimenter et à maintenir à jour. Ce manque de visibilité “en temps réel” de l’activité courante de l’entreprise ne facilite pas la projection à long terme. Savoir cibler la bonne typologie de clients ainsi que les chantiers les plus rentables est le résultat de la fine analyse de projets en cours et de ceux déjà clôturés. En d’autres termes, naviguer à vue avec Excel aujourd’hui aura un impact négatif sur la rentabilité de l’entreprise demain.Comment briser ce cercle vicieux ? Chaque dette qui se creuse alimente la suivante. Un processus administratif défaillant donne une mauvaise image. Elle est la preuve d’un manque de professionnalisme et entraîne une faible reconnaissance de l’expertise de l’entreprise. Dans un contexte concurrentiel fort, ce manque d’expertise perçu ne pourra être compensé que par un prix plus bas et donc une marge plus faible, brouillant ainsi la vision long terme de l’entreprise.Déployer un logiciel de gestion commerciale pour soutenir l’activité d’une entreprise en pleine croissance apparaît donc comme un des piliers indispensables à sa réussite. Se pose alors la question de choisir la solution la plus adaptée à son besoin. 6 points clés pour bien choisir son logiciel de gestion L’ergonomie La convivialité et la simplicité d’utilisation d’une solution de gestion est un point déterminant. Une prise en main rapide est synonyme de coût de formation réduit et de gain de temps au quotidien, ainsi que l’assurance d’une bonne adhésion des équipes au nouveau logiciel. Les fonctionnalités L’adage “qui peut le plus, peut le moins” s’adapte mal à l’univers du logiciel. Privilégiez un logiciel comprenant les fonctionnalités dont vous avez vraiment besoin plutôt qu’un millefeuille complexe de fonctionnalités que vous n’utiliserez pas, qui encombrera votre quotidien et freinera la prise en main par vos équipes. L’itinérance Un logiciel de type cloud* est un atout. Il permet d’utiliser l’application depuis n’importe quel ordinateur ou tablette, peu importe l’endroit où l’on se trouve. Il déplace également les coûts annexes: serveur et maintenance vers l’éditeur de la solution. Vous payez pour votre logiciel et rien de plus ! *un logiciel cloud est une solution accessible via un navigateur web et ne nécessitant qu’une simple connexion internet. Le service support Pouvoir bénéficier d’un service client dédié doit être un élément rassurant. Soyez vigilant sur les horaires de permanence du service ainsi que le délai moyen de réponse. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à demander les coordonnées de clients utilisant déjà la solution. Leurs retours sont toujours enrichissants. Le prix Privilégiez l’abonnement mensuel à la formule achat de licence. Ainsi après une période de test, vous pourrez vous désengager à moindre frais si le logiciel ne correspond pas à vos attentes. Le collaboratif L’enjeu d’un logiciel est de faciliter les échanges d’information entre l’opérationnel et la gestion. Faire collaborer les différents profils de collaborateurs au sein d’une même plateforme est un gage de succès. Choisissez donc les solutions de gestion illimitées en nombre d’utilisateurs.Nous avons créé Graneet dans le but de démocratiser l’utilisation des logiciels de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité sur leurs affaires, en temps réel. Graneet, c’est plus d’une centaine de PME de tous les corps d’état qui travaillent 3x plus vite sur toutes les tâches liées au suivi financier et administratif de leurs chantiers comme en témoignent nos clients.Pour Rémi Chassagne, Dirigeant de H2O BTP : Pour le démarrage, ça allait de travailler sur Excel, tant que c'était seulement pour comptabiliser les factures. Mais aujourd'hui, pour monter en puissance on avait besoin d'un logiciel support autre qu'Excel.
Il y a 3 ans et 102 jours

La Loi 3DS intègre le permis d’aménager multi-sites dans le code de l’urbanisme

Avec l’élargissement du périmètre des Opérations de Revitalisation Territoriale (ORT), auquel la ville principale de l’EPCI n’est plus obligatoirement rattachée, c’est un grand pas en avant pour l’aménagement réalisé au cours du quinquennat se félicite l’Union Nationale des Aménageurs (Unam).Pour l’Unam, le permis d’aménager et son extension multi-sites sont en effet de véritables leviers : pour créer des projets désirables, fédérer et travailler à des solutions d’intérêt général d’aucun riverain n’aurait intérêt à s’opposer par voie de recours ; pour composer avec le bâti existant et maîtriser l’artificialisation des sols en extension urbaine. Pour François Rieussec, Président de l’Unam : « L’adage selon lequel il faut aménager avant de construire trop vite et n’importe où vaut aussi pour le renouvellement urbain. » Lors de l’élaboration de la loi Élan, l’Unam avait été à l’initiative du permis d’aménager multisites pour appréhender de manière globale le besoin de rénovation et de réaménagement des centres urbains, des centres-bourgs ou des bourgs ruraux : concevoir des opérations d’aménagement d’ensemble sur des terrains ne formant pas un seul tenant (friches, dents creuses, entrées de ville). Autorisé uniquement dans le périmètre d’ORT et de PPA, le permis d’aménager multisites n’est cependant pas applicable partout. Pour François Rieussec, Président de l’Unam : « Je le regrette car cela faciliterait un engagement plus rapide de la profession sur le recyclage foncier, plus complexe et plus coûteux, qui nécessite de trouver un modèle économique à travers des péréquations de sites. Les aménageurs ont suffisamment dénoncé le manque d’opérationnalité de la loi Climat et Résilience pour se réjouir néanmoins de cette avancée. Ce permis d’aménager multi-sites doit contribuer à créer les conditions d’un dialogue compétitif au niveau local, entre les collectivités, les acteurs économiques et les citoyens ».
Il y a 3 ans et 105 jours

AGM TEC lance Perizoom, une nouvelle caméra high tech d'inspection de canalisations

Fondée en 2004 à Bessières dans la métropole toulousaine, AGM TEC est aujourd'hui un acteur français de la fabrication et de la distribution aux professionnels de caméras endoscopiques d'inspection de tuyauteries et canalisations.Aujourd'hui, AGM TEC étend sa gamme avec le lancement de la Perizoom. Equipée d'un zoom optique ultra puissant (x20) et d'un zoom numérique (x12), cette caméra d'inspection sur perche téléscopique en carbone permet un diagnostic rapide et efficace des anomalies dans les canalisations de gros diamètre (de 150 à 2000 mm). Le pack Perizoom comprend une tablette tactile 64 Go faisant office de régie : elle permet de contrôler, visualiser et enregistrer les images de la caméra périscope.Plus besoin de casser des sols, de creuser longuement ou de mobiliser des égoutiers pendant de longues heures : la perche télescopique de cette nouvelle caméra permet d'évaluer la situation jusqu'à 100 mètres de distance et d'effectuer un diagnostic devient un jeu d'enfant. Un outil indispensable qui permet de faciliter l'exploitation et l'entretien des réseaux d'assainissement, préserver la santé et la sécurité des professionnels.Performance et efficacitéLa Perizoom vient étoffer la gamme Tubicam composée de caméras d'inspection de canalisations sur jonc à pousser et têtes interchangeables : XL 360 HD, Duo, XL et R. Les caméras AGM TEC cumulent des prix abordables et un excellent rapport coût/efficacité, sans oublier une logistique performante. Grâce à un stock permanent, sur le matériel et les pièces détachées, AGM TEC garantit un traitement des demandes et une livraison sous 24 à 48h partout en France métropolitaine et dispose d'un SAV dédié.Avec ce nouveau produit high tech, AGM TEC confirme son engagement de longue date au service des professionnels du BTP, des travaux publics, de l'assainissement et des plombiers.
Il y a 3 ans et 106 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

A Paris, le tunnelier du projet Eole achève sa course

Une étape importante a été franchie le 15 février sur le chantier du prolongement du RER E vers l’ouest avec l’arrivée du tunnelier Virginie à Haussmann-Saint-Lazare, dans le centre de Paris. Les 8 km de tunnel du projet, dont deux creusés en traditionnel, sont désormais achevés.
Il y a 3 ans et 110 jours

Eole : les 8km de tunnel sont creusés

INFRASTRUCTURE. Parti de Courbevoie en février 2019, le tunnelier Virginie est arrivé le 15 février 2022 dans le centre de Paris.
Il y a 3 ans et 111 jours

Pratique du vélo en ville : Montreuil ville cyclable en plus forte progression ces deux dernières années

Pour Patrice Bessac, maire de Montreuil : « Meilleure progression en Seine-Saint-Denis : Montreuil ! Comment ne pas se réjouir de ce classement issu d'une enquête de satisfaction menée auprès de celles et ceux pour lesquels nous travaillons au quotidien à améliorer, sécuriser, faciliter les déplacements alternatifs. En deux ans, Montreuil s'est fortement impliquée et a fait preuve d'un réel volontarisme dans l'amélioration du partage de la voirie en aménageant 7 nouveaux kilomètres de pistes cyclables au sortir du premier confinement qui ont permis d'améliorer le réseau cyclable, de réduire les coupures et de renforcer les liaisons avec les autres réseaux comme celui du RER V, le réseau vélo de la Région Île-de-France. »Avec son adjoint en charge des mobilités et de la ville cyclable, Olivier Stern, Montreuil prête une attention renforcée à cette enquête de satisfaction spontanée qui se reproduit tous les deux ans car, c'est pour elle une façon de mesurer et d'évaluer les efforts qu'elle met en œuvre pour répondre à la diversité des besoins de mobilité des habitants. Montreuil est la ville d'Île-de-France qui enregistre la plus forte progression et qui creuse l'écart avec les autres villes. Montreuil obtient une des meilleures notes à la question de l’ouverture au double sens cyclable des rues en sens unique, résultat de la mise en place généralisée à toute la ville de la zone 30.Au-delà, Montreuil est récompensée pour l'écosystème favorable à l'usage du vélo qu'elle a réussi à générer et qui transparaît au travers de la bonne note obtenue dans les catégorie « trouver un magasin ou un atelier de réparation de vélo » et « efforts faits en faveur du vélo par la ville sont importants ».En effet, les cyclistes montreuillois ayant répondu au questionnaire de ce baromètre saluent les efforts de la Ville faits en faveur du vélo et disent se sentir en sécurité dans les rues résidentielles. Deux catégories qui permettent à Montreuil de creuser l'écart avec d'autres collectivités.Bien entendu, et comme dans toutes les villes, des efforts restent à mener notamment sur le stationnement de véhicules motorisés sur les aménagements cyclables, sur les solutions alternatives à mettre en œuvre lors de travaux sur les itinéraires cyclables, sur le manque de respect de la part des conducteurs de véhicules motorisés ou encore sur le nombre de vols de vélo.Si Montreuil progresse c'est que la Ville s'est engagée depuis plusieurs années maintenant dans un plan vélo qui repose sur l’apaisement de la circulation et sur la création d’un réseau complet et sans coupures d’aménagements cyclables. Montreuil conçoit son développement en protégeant l’environnement, en favorisant la santé des Montreuillois et en préservant leur qualité de vie. Le développement de ce réseau de transport alternatif au déplacement automobile est un des éléments essentiels de la politique menée par la Ville en faveur des mobilités durables et de la lutte contre la pollution de l’air.En juin 2018, Montreuil a adopté un plan vélo sur cinq ans, destiné à rendre ce mode de déplacement plus populaire en programmant des aménagements qui en facilitent et en sécurisent la pratique.Ce Plan vélo concrétise l'attachement de la Ville de Montreuil à concevoir des politiques publiques de déplacement qui préservent l'environnement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre pour améliorer la qualité de vie en ville. Ce mode de déplacement est performant, économe, souvent plus rapide que la voiture sur de courts trajets et bon pour la santé.Le Plan vélo de Montreuil compte cinq volets d'action, financés à hauteur de 30 % ou 50 % par la Région Île-de-France :Sécuriser et améliorer la qualité des déplacements cyclables ;Développer l’offre de stationnement vélo ;Proposer des services aux cyclistes ;Promouvoir le vélo ;Évaluer, en concertation avec les usagers, la progression de la politique vélo de la Ville.Le Plan vélo adopté par le Conseil municipal de juin 2018 s'est fixé pour objectifs de contribuer à :améliorer les aménagements et itinéraires cyclables continus, structurants et sécurisés pour renforcer et apaiser le partage de la voirie ;augmenter l’offre de stationnement sécurisé, dans les nouvelles constructions et sur l’espace public (nouveaux parcs de stationnement Véligo' et arrivée de 20 Vélobox dans les rues) ;garantir un meilleur partage de la voirie par des aménagements luttant contre les points noirs de vitesse et d’insécurité routière, en confortant ainsi le passage à la ville à 30 km/h généralisés en juin 2018 et permettant la mise en double sens de toutes les rues pour les cyclistes ;poursuivre l’expérimentation de la suppression des répétiteurs installés sur les feux tricolores créant naturellement un sas-vélo qui renforce la sécurité des cyclistes et piétons ;soutenir le marquage Bicycode permettant d’identifier un vélo volé ou perdu.Le Plan vélo de Montreuil c'est : 28 km d’itinéraires cyclables, 4 400 places de stationnement (2 200 arceaux), 11 pompes à vélo publiques en libre service, l’installation en 2018 de la première borne publique de réparation de vélo en Île-de-France et, une augmentation de 13 à 21 stations Vélib’ ainsi que de multiples associations de cyclistes et points de vente.
Il y a 3 ans et 115 jours

Extension de la Cité de la tapisserie d’Aubusson, par Projectiles

En 2021, l’agence parisienne Projectiles est lauréate du projet d’extension de la Cité Internationale de la tapisserie d’Aubusson (Creuse). Surface : 1 600 m² de constructions neuves et 470 m² de restructuration. Budget : NC. Ouverture prévue : automne 2023. Communiqué. En 2020, la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson a lancé un concours de maîtrise […] L’article Extension de la Cité de la tapisserie d’Aubusson, par Projectiles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 118 jours

NOUVEAUX GRATTOIRS pour peintres

La gamme d’outils pour le Peintre EDMA s’étoffe avec deux nouveaux outils spécifiques aux travaux de préparation des surfaces avant mise en peinture : un grattoir triangulaire et un grattoir de précision. Le nouveau grattoir de peintre triangulaire EDMA permet notamment de creuser, d’élargir les fissures que présentent certains murs ou plafonds, avant de les […]
Il y a 3 ans et 120 jours

La facture du chantier du RER E monte entre 4,7 et 5,4 milliards d'euros

Dans le détail, la facture de ce très complexe projet consistant à creuser 8 km de tunnels et adapter 47 km de voies existantes se monte à 4,722 milliards d'euros. En ajoutant 704 millions de provisions pour aléas, on arrive à 5,426 milliards."Concernant ces 704 millions (...), il n'y a pas de fatalité à ce que ça se transforme en coût", a précisé Kian Gavtache, directeur général adjoint chargé des grands projets de SNCF Réseau, interrogé par une mission d'information sur les surcoûts du chantier au conseil régional d'Ile-de-France.Avec le chef du projet Xavier Bruz, il a expliqué que le plan de financement adopté en 2016 n'avait pris en compte que 7% de provisions pour risques, pour des besoins supplémentaires, constatés a posteriori, alors que la norme devrait être de 30% pour des projets complexes de ce genre.Or, des demandes de modifications sont intervenues en cours de route, qui ont coûté 659 millions d'euros, comme l'intégration du tramway T3b Porte Maillot à Paris ou la modification du plan des voies à Mantes-la-Jolie.Du côté des aléas, les responsables de SNCF Réseau ont évoqué des problèmes avec la nappe phréatique Porte Maillot et avec les fondations d'un immeuble à la Défense, deux crues de la Seine ayant exigé l'évacuation du chantier, la surchauffe du secteur de la construction due au projet du métro du Grand Paris, le prolongement de la coûteuse location de locaux au Cnit à la Défense, etc.La présidente (LR) du conseil régional et d'Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, s'était bruyamment émue du surcoût en octobre. "C'est inacceptable. Cette fois, nous ne pouvons plus payer!", avait-elle déclaré au Parisien.Des tractations sont cependant en cours entre les financeurs, Etat, région Ile-de-France, départements concernés, Société du Grand Paris et SNCF Réseau, qui doivent d'urgence trouver 642 millions d'euros pour éviter une interruption du chantier."On est vraiment à sec", a indiqué Xavier Bruz jeudi.Les clefs de financement du reste du surcoût sont encore incertaines.La mise en service du prolongement du RER E, une ligne souvent appelée Eole, est annoncée pour la mi-2023 entre Paris et Nanterre. Aucune date n'est plus avancée pour la deuxième phase entre Nanterre et Mantes-la-Jolie.
Il y a 3 ans et 123 jours

Asquapro : Quelques mots sur les bétons projetés

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse] Sur les quelque 200 km de lignes nouvelles que représentent les travaux du Grand Paris Express, près de 95 % sont construites en souterrain. Seules, quelques sections (en particulier le lot 18-2, entre Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, au Sud de Paris) sont réalisées en aérien… La totalité des tunnels est percée aux tunneliers et habillée de voussoirs en béton armé ou fibré. Toutefois, les techniques plus classiques restent d’actualité sur les “ouvrages annexes”. « On parle des rameaux secondaires, des galeries de connexions entre les tunnels et les puits de ventilation… », indique Christian Lafond, membre d’Asquapro1 et chargé de projets souterrains France de Sika. En général, ces ouvrages sont creusés en méthode traditionnelle et immédiatement renforcés par projection de béton. Complété par la pose de cintres de soutènement, ce traitement permet une mise en sécurité de la zone, ce qui autorise les compagnons à continuer d’y travailler. Les chantiers du Grand Paris Express ne révolutionnent pas la projection du béton. Encore une fois, on reste dans le classique. Ainsi, 90 % des opérations se font par voie mouillée. D’autant plus que les recommandations de la Caisse régionale de l’assurance maladie préconisent d’éviter la voie sèche en milieux confinés. A vrai dire, cette technique est réservée pour les cycles nécessitant 1 à 2 m3 au maximum. « Nettoyer un atelier de projection en voie mouillée nécessite 2 h de travail, d’où le choix de la voie sèche pour les petits volumes et les interventions ponctuelles », reprend Christian Lafond. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 124 jours

Béton[s] le Magazine n° 98 vous emmène six pieds sous terre

Retrouvez le n° 98 dans la boutique Six pieds sous terre. Le clin d’œil était trop tentant, quand on aborde les travaux souterrains. Sachant que les tunnels et autres galeries, creusés en ce moment dans le cadre des chantiers du Grand Paris, se situent à une profondeur bien plus importante… Toujours est-il que ce sont les bétons utilisés pour ces travaux particuliers qui sont mis en avant. Au programme, p. 22 et suivantes : bas carbone, retour d’expérience, projection et bétons architectoniques. Sans oublier les prestations de formation, qui se développent en ce moment. Pour ceux qui sont claustrophobes, un petit tour à Dakar semble être une meilleure idée, histoire de visiter, p. 34, l’aire de préfabrication des caissons de la digue de protection du terminal gazier de Grand Tortue (Partie #2). Mais là, il ne faut pas être agoraphobe… Si les coffrages des caissons sont gigantesques, il en existe aussi des plus petits, construits sur mesure par quelques spécialistes du domaine. Qui fait quoi ? C’est à découvrir dans le dossier “zoom sur…”, en p. 44. Dans la même rubrique, un second focus met l’accent sur les additions pour bétons, en p. 50. Quant au Laboratoire de la Matière, il parle durabilité, listant les avantages et les inconvénients de l’utilisation des bétons bas carbone (p. 59). Et pour bien finir, quoi de mieux que d’en savoir plus sur le “style CBR”, initié par l’architecte polono-belge Constantin Brodzki ? Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 125 jours

Retards dans le déploiement des énergies renouvelables en France en 2021

La France creuse son retard dans le déploiement des énergies renouvelables électriques, surtout avec l'éolien, selon le Baromètre annuel 2021 publié le 25 janvier.
Il y a 3 ans et 127 jours

Immobilier : en Ile-de-France, le prix des maisons explose, la capitale stagne

CONJONCTURE. D'après les Notaires du Grand Paris, entre maisons et appartements, les écarts se creusent, chacun porté par des logiques propres. Et si la petite et la grande couronne restent dynamiques en termes de prix, la capitale stagne. L'activité bat, partout, des records.