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Il y a 3 ans et 17 jours

Quels sont les salaires des professionnels du BTP par fonction et par région ?

En Ile-de-France : la reprise des recrutements se fait sentir depuis le début de l’année et le marché de l’emploi reste actif en particulier à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis. Tous les métiers en MOE/ Travaux sont en tension, en bureau d’études comme en entreprise de travaux. Les profils de techniciens maintenance CVC, dessinateurs-projeteurs et ingénieurs travaux TCE sont particulièrement recherchés.En Ile-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 35 et 40 K€ par an.En Auvergne-Rhône-Alpes : région extrêmement dynamique, avec des grandes villes très attractives comme Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy et Saint-Etienne, des projets de moyenne à grande envergure et beaucoup de projets neufs. La plupart des entreprises sont représentées et recherchent de nouveaux profils, en particulier des conducteurs de travaux, chargés d’affaires, dessinateurs-projeteurs, pilotes OPC. Le bâtiment recrute tous secteurs confondus (gros œuvre, second œuvre, aménagement …), en entreprise comme en maitrise d’œuvre, énergies renouvelables ou encore lots techniques (électricité, CVC, plomberie).En Auvergne-Rhône-Alpes, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 31 et 36 K€ par an.Hauts-de-France : région très dynamique également, principalement à Lille, Roubaix et Tourcoing. Les secteurs du gros et second œuvres, travaux publics et béton recrutent de façon assez importante. Les entreprises recherchent des conducteurs de travaux, des ingénieurs et des techniciens d’étude.Dans les Hauts-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.Provence-Alpes-Côte d’Azur : région dynamique et attractive, les villes de Marseille et d’Aix-en-Provence sont en tête des bassins d’emploi. Le BTP recrute majoritairement dans les secteurs de la voirie et des réseaux divers (VRD), les travaux publics, les entreprises générales de bâtiment, le secteur des lots techniques (notamment chauffage, ventilation et climatisation, maîtrise d’œuvre sur les profils ingénieurs/projeteurs spécialisés). Les dessinateurs-projeteurs, ingénieurs d’études, conducteurs de travaux, de BIM modeleur, d’ingénieurs méthodes, ou encore de techniciens BE sont des profils très recherchés.En PACA, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.« La crise du COVID avait provoqué un ralentissement du marché avec des retards sur les chantiers qui doivent maintenant être rattrapés. Le marché est donc extrêmement tendu actuellement, les entreprises ont du mal à trouver des candidats disponibles » explique Jérémy Randoing consultant senior chez Fed Construction. « Cependant, du fait de la crise en Ukraine et de ses conséquences sur les prix des matériaux et de l’énergie, on commence à voir apparaitre une certaine prudence chez les recruteurs. Elle pourrait se renforcer dans les prochains mois, en fonction du contexte économique et géopolitique, notamment avec des entreprises plus exigeantes dans le choix des candidats. » conclut-il.Pour télécharger l'étude complète, cliquez ici.[1] Les données ont été recueillies entre mars et mai 2022 par les consultants de Fed Construction dans les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.
Il y a 3 ans et 21 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 3 ans et 32 jours

Réchauffement climatique : quel impact électrique du déploiement de la climatisation au sein des foyers français d’ici 2050 ?

Réalisée à partir de données réelles de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et celles extrapolées à 2050, elle révèle que la climatisation peut faire doubler la consommation journalière d’électricité dans le pire scénario et par conséquent la facture énergétique des ménages.Les gradients de températures ont déjà un effet sur les consommations : 15°C de plus au-dessus de la normale, en été, entraîne une consommation supplémentaire de 2,5 EPR alors que l’équipement en climatisation est aujourd’hui marginal. Cette situation pourrait se produire régulièrement dès 2050.Demande électrique et santé publique : les nouveaux enjeuxDans les zones développées, les vagues de chaleur engendrent des conditions de vie difficiles et donc une hausse des besoins en électricité pour la climatisation.« Les derniers rapports du GIEC alertent à nouveau sur le réchauffement climatique et la vulnérabilité des populations face à des vagues de chaleur amenées à se multiplier et s’intensifier. Dans ces conditions de moins en moins supportables, l’usage de la climatisation se renforce et les équipements se multiplient dans les foyers car les populations cherchent à se rafraichir. La climatisation passe alors d’un rôle de confort à celui d’outil de prévention et de santé publique, notamment pour les plus fragiles et précaires. En conséquence, la consommation électrique des ménages augmente et l’alimentation de ces appareils devient un besoin critique pour ceux dont la santé en dépend », explique Cyril Gillot, Consultant Energie pour Colombus Consulting.Lorsque les températures sont élevées, les réseaux électriques sont vulnérables et leur capacité d’acheminement réduite. Or, en même temps, les besoins en électricité tendent à augmenter avec la climatisation. En France, un effet ciseau est déjà perceptible sur les infrastructures du réseau électrique lors des vagues de chaleur et tend à s’accroître.Avec un taux d’équipement des foyers en climatisation de seulement 5%, RTE a estimé à +250 à 300 MW consommés pour chaque degré supplémentaire au-dessus de 25°C : soit les besoins d’une ville comme Nantes. Un chiffre qui pourrait fortement augmenter lorsque le taux d’équipement en climatisation augmentera...Quels besoins en refroidissement des bâtiments pour 2050 ?Par un travail de modélisation basé sur des facteurs techniques, climatiques et humains, l’étude menée par Colombus Consulting et Callendar a permis de représenter plusieurs avenirs possibles et d’estimer l’évolution des besoins en refroidissement des bâtiments d’habitation. Après restitution et analyse, les résultats suivants en sont sortis :Une meilleure efficacité du climatiseur a plus d’impact à court terme sur la diminution de la consommation électrique liée à la climatisation qu’une plus grande isolation du logement (sauf cas des passoires thermiques). C’est donc sur ce point que les pouvoirs publics doivent agir au plus vite pour des questions d’efficience de l’adaptation au changement climatique et de pouvoir d’achat des citoyens dans un contexte de prix de l’énergie élevés.Les passoires thermiques, classées en performance F et G, doivent être éliminées pour éviter des surconsommations pour des ménages généralement précaires.Au-delà du renforcement des moyens, des approches et fléchages alternatifs doivent être trouvées par les pouvoirs publics concernant la rénovation des logements, afin d’optimiser les efforts et de maximiser les effets.Les gradients de températures ont déjà un effet sur les consommations : 15°C de plus au-dessus de la normale en été entraînent une consommation supplémentaire de 2,5 EPR alors que l’équipement en climatisation est aujourd’hui marginal. Cette situation pourrait se produire régulièrement dès 2050.L’augmentation de la consommation électrique due à la climatisation en été ne devrait pas mettre en difficulté le réseau électrique de distribution car elle reste inférieure à celle induite par le chauffage électrique durant l’hiver. Toutefois, les risques d’amorçage et de rupture de réseau enterré sont à étudier au cas par cas, en particulier pour les zones où sont raccordées de plus grandes surfaces que le résidentiel.Les capacités des installations électriques se réduisent avec la hausse des températures moyennes : + 5°C par rapport aux normales réduisent de 7 à 8% la capacité de transport des lignes électriques. Des défaillances matérielles, liées à la chaleur, adressées par les exploitants du réseau, se multiplient avec un risque d’amorçage, car la dilatation des câbles réduit la distance de sécurité sous les lignes, provoquent des ruptures sur les réseaux enterrés ainsi que des anomalies de mesures des transformateurs.L’étude conclut à la nécessité de renforcer les normes d’efficacité des équipements de climatisation, ainsi que de faire évoluer certaines stratégies et politiques publiques afin d’optimiser les efforts et de maximiser les effets.Pour Cyril Gillot, Consultant Energie pour Colombus Consulting : "La climatisation provoque un appel de puissance électrique qui peut être maîtrisé. La hausse de puissance appelée, induite par la climatisation, est notable mais n’est pas critique et reste inférieure à celle liée au chauffage en hiver. La diffusion de la climatisation doit être accompagnée afin de limiter l’augmentation de la consommation et les besoins de mise à niveau du réseau électrique."Quels leviers d’action pour une utilisation intelligente de la climatisation ?L’essor de la climatisation est représentatif des nouveaux défis d’adaptation liés au changement climatique, notamment dans les villes du sud de la France, posant ainsi des questions environnementales, de justice sociale ou de sécurité pour l’approvisionnement électrique.L’étude met ainsi en évidence des solutions pour limiter l’augmentation de la consommation électrique et donc le coût pour les ménages et le réseau :L’éducation et la sensibilisation à la sobriété, aux éco-gestes, à l’utilisation efficace de la climatisation, ainsi qu’aux effets de la chaleur et aux moyens de s’en protéger, afin d’optimiser le confort tout en maitrisant la consommation électrique.L’instauration rapide de normes plus strictes en France, en Europe... afin d’améliorer la performance des climatiseurs fabriqués et utilisés dans le cadre d’une première installation ou d’un renouvellement de l’équipement.La mise en place d'actions, de schémas directeurs et de financements publics afin de supprimer les passoires thermiques.L’évolution des schémas d’urbanisme afin de réduire le phénomène d’îlot de chaleur urbain.Pour Cyril Gillot, Consultant Energie pour Colombus Consulting : "C’est un sujet qui doit être pris à bras le corps de manière collégiale, par les collectivités, les États, les acteurs du monde de l’énergie, les citoyens, etc. Une vraie stratégie doit être pensée de manière urgente pour essayer de limiter les catastrophes ou impacts négatifs inhérents."
Il y a 3 ans et 33 jours

La logistique fluviale poursuit sa timide croissance, portée par le BTP

"Depuis le 1er janvier, 5.152 bateaux de fret sont passés sur la Seine à Paris, ce qui représente 167.000 camions qui n'ont pas emprunté le périphérique ou les voies parisiennes", s'est félicité mardi Thierry Guimbaud, directeur général des voies navigables de France (VNF) lors de la présentation du bilan 2021 du secteur."La dynamique de reprise du trafic est toujours là", a-t-il salué. Après "une chute constante, longue et prononcée" depuis les années 1970, le fret fluvial reprend des couleurs "depuis trois ou quatre ans", a-t-il détaillé. Le secteur a été tiré par le BTP (+16%), revenu à son niveau le plus élevé depuis 30 ans, notamment grâce aux chantiers du Grand Paris Express et des jeux Olympiques qui sont "un moteur considérable" sur le bassin de la Seine, selon M. Guimbaud.La métallurgie, les engrais chimiques et les conteneurs contribuent eux aussi à la croissance du secteur, à l'inverse du transport de céréales en raison d'une mauvaise saison 2020.En ce qui concerne les bassins fluviaux, la Seine reste le numéro un en France et connaît une croissance de 8,9% grâce au BTP. Le Rhin, deuxième bassin en volume, a connu une année 2021 légèrement inférieure à 2020 en raison de crues historiques l'été dernier qui ont rendu la navigation impossible pendant plusieurs semaines."On a une déception: c'est le bassin Rhône-Saône qui accuse un vrai retard dans le développement fluvial", a déploré Thierry Guimbaud. Il affiche un léger recul d'activité (-0,6%) en raison "d'une moins bonne orientation des acteurs locaux sur le transport fluvial. On a plus recours à l'autoroute, alors que les infrastructures sont bonnes", explique le patron de VNF."Le mode fluvial, comme le ferroviaire, est un mode structurel, moins polluant mais qui nécessite des infrastructures", a-t-il insisté. Sa pertinence repose sur le fait qu'il transporte "très lourd, jusqu'à 5.000 tonnes, alors qu'un train c'est quatre fois moins", ajoute-t-il.Avec la multiplication des zones à faible émission (ZFE) qui bannissent les véhicules polluants des grandes villes, "les camions pourront de moins en moins entrer dans les zones denses", veut croire Thierry Guimbaud, qui table sur une croissance du trafic de 50% d'ici à 2028.La France ne dispose que de 2.000 km de voies navigables adaptées au fret (contre 30.000 km de voies ferrées par exemple), ce qui cantonne le fret fluvial à 3% du fret total.
Il y a 3 ans et 35 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 3 ans et 40 jours

La dynamique immobilière des villes ACV s’est poursuivie en 2021

L’objectif de cette politique interministérielle de l’État avec le concours de la Banque des Territoires (Groupe Caisse des dépôts), d’Action logement et de l’Anah est de faire (re)venir habitants, commerces, services et activités en ville, de lutter contre l’étalement urbain et d’œuvrer à un cadre de ville plus naturel et attractif. Il priorise notamment pour cela la rénovation de l’habitat ancien, la construction durable, la requalification de l’espace public, la nature en ville et les mobilités actives.Dans le cadre de sa mission de service public, le Conseil supérieur du notariat met depuis 2018 à disposition de la Direction nationale du programme ACV une série d’indicateurs immobiliers pertinents et fiables : nombre de transactions, prix de vente médian au m² et évolution du Diagnostic de performance énergétique (DPE) des biens vendus.Après les deux premiers baromètres, il est désormais possible d’analyser de façon plus fine les tendances immobilières à l’œuvre depuis le lancement du programme national Action Cœur de Ville dans les villes bénéficiaires et leurs agglomérations et d’évaluer la dynamique de leur marché immobilier, témoin de leur attractivité.Les résultats complets pour l’année 2021 seront détaillés dans le 3e Baromètre qui sera présenté le 21 juin lors d’une conférence de presse.A retenir :Une tendance entre 2018 et 2021 révélatrice de l’attractivité nouvelle des villes ACV, avec une augmentation de 17 % des ventes et de 20% dans l’ensemble des agglomérations ACV.Une reprise post-Covid qui se confirme, avec 12% d’augmentation du volume des ventes en 2021 par rapport à 2020, soit 14 560 mutations supplémentaires dans les villes ACV étudiées.L’ensemble des régions sont concernées par cette augmentation des volumes de ventes dans les villes bénéficiaires du programme entre 2020 et 2021Cette augmentation du volume des ventes est couplée à une progression du prix de l’immobilier dans 137 villes (sur 200 étudiées) sur la période 2018-2021. En 2021, le prix médian du m2 est de 1 557€ pour les appartements et de 183 883€ pour les maisons.Un prix médian au m² qui reste toujours beaucoup plus accessible que celui des grandes villes, pour des biens de plus grande surface.Un marché immobilier dynamique en 2021 dans les villes du programme national Action Cœur de VilleSi elle connaît une évolution positive et constante depuis 2018 en lien avec les aspirations de nos concitoyens, l’attractivité des villes moyennes ACV s’est confirmée en 2021 avec une progression des ventes de 20% dans les agglomérations Action Coeur de Ville, contre 14,5% au niveau national sur la même période. Dans les villes-centres bénéficiaires du programme, les ventes ont connu une hausse de 17% entre 2018 et 2021.Il s’agit avant tout d’un marché d’utilisateurs qui offre aux ménages la possibilité d’accéder à des biens de qualité, de superficie plus importante et à des prix plus accessibles que dans les grandes villes. Le dynamisme du marché de l’immobilier dans ces agglomérations confirme donc une volonté de plus en plus soutenue d’habiter, de travailler et de d’évoluer dans des villes à taille humaine offrant un cadre de vie agréable et une offre de logements accessibles.Des villes-centres qui portent le marché immobilier dans leurs agglomérationsLes volumes de ventes progressent depuis 2018 : + 52 540 ventes (volumes réels ancien et neuf confondus) entre 2018 et 2021 dans les agglomérations Action Cœur de Ville et + 36 130 entre 2020 et 2021. À titre de comparaison, avant la pandémie, entre 2018 et 2019, on comptait + 23 750 ventes dans ces agglomérations Action Cœur de Ville.Tableau des évolutions du volume des ventesLe marché de l’immobilier des villes moyennes reste dynamique, notamment grâce aux villes-centres ACV qui continuent d’attirer et représentent plus de 50 % des volumes de ventes en 2021 dans ces agglomérations. Dans ces villes-centres, l’augmentation était ainsi de + 14 560 ventes entre 2020 et 2021, en comparaison avec +11 140 ventes entre 2018 et 2019, avant la crise sanitaire.Plus précisément, hors Ile-de-France :84 villes Action Cœur de Ville sur les 200 analysées (soit 42 %) sont plus dynamiques que le reste de leur EPCI.Parmi ces 84 villes, pour 11 % des villes du programme,, ce sont même les villes-centres qui portent le marché local face à une périphérie qui décroît.À l’inverse, pour 24 des villes du programme (88 villes), la périphérie reste plus dynamique que la ville-centre qui maintient ou voit décroître son marché.Enfin, 28 villes (14%) ont un développement similaire avec le reste du territoire de leur EPCI.Une augmentation régulière des prix médians au m² continue, signe de la vitalité du marché et d’une réelle attractivité des villes moyennesDepuis 2018, le prix médian du m² pour les appartements augmente de façon régulière dans les villes ACV passant de 1 353 €/m² en 2018 à 1 557 €/m² en 2021, soit une augmentation de 15% et plus particulièrement de 7,5% entre 2020 et 2021, semblable à celle observée au niveau national.Entre 2020 et 2021, on observe à la fois une hausse des prix de l’immobilier et une hausse du volume des ventes dans 109 villes du programme. Sur la période 2018-2021, ce sont 137 villes sur les 200 étudiées qui connaissent ce mouvement, preuve d’un dynamisme retrouvé du marché immobilier local.Alors que le Président de la République a annoncé en septembre dernier la prolongation du programme Action Coeur de Ville sur la période 2023-2026, Rollon MOUCHEL-BLAISOT, directeur du programme national ACV, affirme : « Les résultats de ce troisième Baromètre traduisent les premiers impacts du programme national Action Coeur de Ville qui vise à soutenir le développement durable des villes moyennes exerçant un rôle irremplaçable de centralité, et cela en investissant prioritairement dans la redynamisation des centre-villes.». Il y a incontestablement une nouvelle attractivité résidentielle et économique des villes « moyennes » qui sont de plus en plus reconnues pour ce qu’elles offrent : des logements plus spacieux et accessibles, un cadre de vie agréable et les commodités essentielles à proximité. La requalification des coeurs de ville est donc plus que jamais une ardente obligation à poursuivre pour répondre aux aspirations croissantes de nos concitoyens à vivre dans une ville à taille humaine ».David AMBROSIANO, président du CSN déclare : « Le partenariat avec l’ANCT s’appuie sur la qualité des indicateurs des bases immobilières notariales et leur fiabilité et s’inscrit naturellement dans la mission de service public du notariat et dans les objectifs de la 1ère Convention d’objectifs que le CSN a signé avec l’Etat le 8 octobre 2020. Au niveau national, 2021 a été une année « anormale » pour l’immobilier avec un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d’anticipation pour 2022. Les Français ont, dans leur globalité, accéléré la concrétisation de leurs projets. Ce 3e Baromètre de l’Immobilier des Villes Moyennes du programme Action Coeur de Ville permet de suivre l’évolution du marché dans les 234 communes participantes et d’en mesurer leur attractivité. »
Il y a 3 ans et 40 jours

Bilan 2021 et perspectives du groupe immobilier Mercure

Le groupe immobilier Mercure a entamé l’année 2021 avec un calme relatif, dans la continuité du dernier trimestre de 2020, marqué par le second confinement. Les deuxième et troisième trimestres de l’année ont cependant connu une accélération des actes et des visites, avec une clientèle plus mature dans ses projets immobiliers. La fin de l’année a quant à elle été caractérisée par un ralentissement de son activité commerciale en région, contrastant avec une reprise à Paris ainsi que dans les grandes métropoles françaises sur le marché urbain.Si cette année 2021 fut globalement bonne pour le groupe immobilier Mercure (+9% de chiffre d’affaires), on observe les conséquences du contexte Covid, à savoir une accélération de nouvelles tendances de vies de ses clients avec un attrait grandissant pour les belles propriétés en zones périurbaines. On constate une baisse de sa clientèle étrangère hors Europe qui représente aujourd’hui 75% des acquéreurs étrangers.2021 : un marché urbain contrastéTout comme pour l’année 2021, le marché de l’urbain a été largement influencé par l’effet Covid caractérisé par le développement du télétravail et la quête d’authenticité. Les centre villes ont perdu, dans un premier temps, de leur attrait au profit des zones péri-urbaines et rurales, permettant de gagner de la surface ou un extérieur. Les ventes de maisons et appartement avec terrasse ont ainsi représenté 64% des ventes en 2021.Avec la pérennisation du télétravail, les zones rurales ont gagné en attractivité : les Parisiens ou habitants de grandes métropoles envisagent de plus en plus de faire de longs trajets deux ou trois fois par semaine au profit d’une meilleure qualité de vie et d’une plus grande surface.Face à ces nouvelles tendances, le groupe immobilier Mercure a décidé d’adapter ses stocks de biens en choisissant de rentrer en portefeuille les beaux biens situés en zone rurale (70% de son stock actuel).2022 : des perspectives d’évolution tournées vers la clientèle« Propriétés d’Excellence : une promesse de qualité totale. A la fois sur le caractère exceptionnel de nos biens, mais également sur L’Engagement de nos équipes, véritable marque de fabrique du groupe Mercure »Le groupe immobilier Mercure a décidé d’orienter sa stratégie vers sa clientèle. Dans un marché de l’immobilier de luxe à la concurrence accrue, Mercure se différencie par la qualité de ses services, une expertise reconnue, et en modélisant toujours plus ses services d’Excellence. Il entend pour cela améliorer ses formations et recrutements ainsi que la structuration de ses réseaux. À l’international, il souhaite pérenniser ses partenariats internationaux tout en développant les perspectives offertes par sa participation à la création de Forbes Global Properties.Au niveau national, le groupe souhaite également se développer en ouvrant 15 agences supplémentaires d’ici 2026.Les domaines viticoles : une expertise du groupe Mercure au service du patrimoineToujours dans un contexte Covid, Mercure a constaté l’apparition d’une clientèle nouvelle, attirée par l’union d’un bâti d’exception et de la vigne. Projet successoral ou fiscal, cet engouement des néo vignerons a donné l’ambition au groupe de pousser son expertise encore plus loin en engageant un expert du monde viticole et de l’œnotourisme.Celui-ci propose son expertise sur cette typologie de biens spécifiques en permettant à ses clients d’avoir une vue globale sur leurs projets : sur les éléments d’acquisition ainsi que l’entretien et la rentabilisation du domaine. Il peut ainsi proposer son expertise sur l’œnotourisme ou sur les modes de commercialisation du vin.Fidèle à son ADN, le groupe suit sa clientèle dans ses les envies de beau et d’espace avec une expertise fine et de proximité.
Il y a 3 ans et 44 jours

La Chine remet l'accent sur les infrastructures

Le pays le plus peuplé de la planète a considérablement développé ses infrastructures au cours des dernières décennies, particulièrement à la fin des années 2000 lorsqu'il s'est agi de relancer une économie affaiblie par la crise financière mondiale.Pékin avait alors investi sans compter 4.000 milliards de yuans (573 milliards d'euros actuels) dans l'économie, gonflant sa dette dans des projets parfois inutiles, mais soutenant au passage la reprise économique mondiale.Cette fois, le pouvoir chinois n'a pas annoncé de plan chiffré de développement des grands travaux, selon le compte-rendu d'une réunion de l'Etat-Parti diffusé mardi soir par l'agence Chine nouvelle."Xi Jinping a appelé à des efforts tous azimuts pour renforcer la construction des infrastructures", a rapporté l'agence de presse officielle. L'état actuel des installations de la deuxième économie mondiale "reste incompatible avec les exigences du développement et de la sécurité nationale", ont reconnu les dirigeants chinois.Afin notamment de "soutenir la demande intérieure", il convient d'investir dans les transports, l'énergie et les ressources hydrauliques.La réunion a mentionné tour à tour une multiplication des investissements dans les voies navigables, les ports, les aéroports, les énergies vertes, la recherche, l'informatique et les télécommunications.Faire mieux que l'AmériqueLa Chine est confrontée depuis le début de l'année à un ralentissement de son économie provoqué par la généralisation des mesures de quarantaine, dans l'espoir d'enrayer un fort regain épidémique.Shanghai, moteur économique majeur du pays, est en confinement depuis début avril, sans date de fin en vue. Auparavant, la métropole technologique de Shenzhen (sud) avait elle aussi été placée en quarantaine l'espace d'une semaine.Ces coups d'arrêt à l'activité rendent de plus en plus hypothétique l'objectif de croissance du PIB que le pays s'est fixé à 5,5% pour 2022.Selon le Wall Street Journal, Xi Jinping a ordonné à son administration de faire en sorte que la croissance du pays soit supérieure à celle des Etats-Unis cette année.Une telle performance permettrait de confirmer la supériorité supposée du système politique chinois sur la démocratie à l'occidentale, aurait plaidé le numéro un chinois, selon le quotidien américain.En attendant, la menace d'un confinement plane désormais sur Pékin. Mercredi, la commune limitrophe de Sanhe a annoncé la mise en quarantaine de ses 752.000 habitants, après la découverte d'un cas positif.Ailleurs dans le pays, d'importantes restrictions ont également été prises à Yiwu (est), ce qui risque de davantage peser sur le commerce international.La ville, située à environ 300km de Shanghai, est connue pour être un gigantesque marché de biens de consommation pour l'exportation.Mais des signes positifs se dessinent également avec l'annonce de la levée jeudi du confinement à Changchun et Jilin, deux grandes villes du nord-est du pays, berceau du secteur automobile.Pas de relance immédiateLe retour de la crise sanitaire est venu s'ajouter à la reprise en main des secteurs immobiliers et technologique, qui a gravement pénalisé ces dernières années ces deux piliers de la croissance nationale.Dans ce contexte, "les projets d'accélération des dépenses d'infrastructures sont des outils politiques destinés à accroître directement la dépense publique", observe l'économiste Rajiv Biswas, du cabinet S&P Global Market Intelligence.Mais ils ne permettront pas de relancer rapidement l'économie, avertit son confrère Ting Lu, de la banque Nomura."Avec les confinements, il est encore plus difficile d'accroître l'investissement dans les infrastructures, parce que les déplacements sont interdits et qu'il y une pénurie de main d'oeuvre" dans les zones concernées, remarque-t-il.Au final, la relance par les infrastructures ne pourra au mieux que "compenser une partie de la baisse d'activité induite par le ralentissement des exportations, la chute de l'immobilier et le coût de la stratégie du zéro Covid", estime Nomura dans une note d'analyste.Les annonces de Xi Jinping ont cependant rasséréné les marchés: après une ouverture en baisse, la Bourse de Shanghai a clôturé mercredi en hausse de près de 2,5%, tandis que celle de Shenzhen a gagné près de 4%.
Il y a 3 ans et 55 jours

Bilan 2021 de l’ensemble du marché immobilier résidentiel

La tendance haussière, portée par l’atterrissage des taux de rendement des autres classes (principalement bureau et logistique) et par des taux d’emprunt toujours très bas, semble se confirmer pour le début 2022. Il faudra tout de même rester attentif à l’évolution et la mise en place des nouvelles réglementations environnementales ainsi qu’aux incidences du conflit russo-ukrainien.Le marché de la Vente en Bloc de neuf confirme son attractivitéAvec un volume total investi de 7,4 milliards d’euros, soit 7% d’augmentation par rapport à 2020, le marché de la vente en bloc a donc battu un nouveau record en 2021, avec 299 transactions.Le neuf, figure de proue des investisseurs, représente 57% de ce marché. La préférence marquée pour la construction s’explique par le changement de stratégie des promoteurs (vente en bloc vs lot par lot). Elle devrait se poursuivre avec la promulgation de la loi Climat et Résilience qui pousse les investisseurs à privilégier les logements les plus énergétiquement vertueux.Le marché de l’Ancien profite d’une année 2021 en nette augmentationAvec 1.178.000 ventes en 2021, soit une progression de 15% par rapport à 2020, le marché de l’immobilier résidentiel dans l’ancien a atteint un niveau record. Cette augmentation se retrouve notamment au niveau des prix avec une évolution nationale pour les maisons de 9%, et pour les appartements de 4,6% (une différence qui ne s’est pas produite depuis 2016). Le phénomène pourrait être lié à un effet post crise sanitaire porté par un besoin d’espace et d’extérieurs plus important et par la généralisation du télétravail, mais également à la forte hausse des prix dans les grandes métropoles qui a contraint une partie de la population plus modeste à s’éloigner des centres-villes.Si un léger ralentissement des prix se fait sentir sur le marché parisien, avec en moyenne 10 600 €/m² (soit -0,9% intramuros et -0,8% en Ile de France), le marché en Régions tire son épingle du jeu – notamment les zones péri-urbaines et rurales - avec une croissance importante des volumes (+15,4%) et des prix (+9,4% pour les maisons et +8% pour les appartements).« A moyen terme, la remontée des taux d’emprunt de ce début d’année 2022 couplée à l’inflation généralisée des coûts de construction pourraient davantage impacter le volume et les prix de ventes sur les années à venir. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORYLe marché du Neuf reprend légèrement malgré l’impact de la crise sanitairePour le marché du résidentiel neuf, l’année 2021 se termine sur une note positive avec plus de 116.000 ventes réalisées, soit une hausse de 15% par rapport à 2020. Les mises en vente prennent la même trajectoire avec une hausse de 21% sur un an. L’offre commerciale, quant à elle, se contracte avec une baisse de 2% par rapport à 2020 et de 4% par rapport à la moyenne décennale.Le marché du Neuf souffre d’une pénurie de produits – malgré une hausse des permis de construire de 19% sur un an - pouvant s’expliquer par du foncier plutôt rare et cher, une demande soutenue, des coûts de construction en hausse, des délais administratifs trop long et des recours trop nombreux mettant en péril la rentabilité économique des projets.A moyen terme, le développement du neuf peut se trouver d’avantage impacté qu’aujourd’hui par des réglementations environnementales plus complexes à mettre en place et leurs conséquences en termes de valorisation.L’immobilier résidentiel en transitionLe parc immobilier résidentiel français est soumis à une importante évolution réglementaire avec, d’une part, la promulgation de la loi Climat et Résilience en août 2021 et, d’autre part, la mise en œuvre de la norme RE2020 depuis le 1er janvier 2022 pour les constructions neuves.Concernant les opérations neuves, la RE2020 ne concerne que les permis de construire déposés après le 1er janvier 2022 (pour les immeubles d’habitation) ; il n’y a donc encore que très peu de recul sur l’impact réel de l’application de la règlementation.Concernant les bâtiments existants, 4,8 millions de logements sont classés F ou G (33% à Paris intramuros) et sont donc à terme condamnés à être retirés du marché locatif s’ils ne sont pas rénovés et ce dès 2025 pour les plus dégradés d’entre eux. On observe une hausse des mises en vente de logements énergétiquement dégradés (8% pour les appartements, 7,4% pour les maisons), montrant la volonté des propriétaires d’arbitrer en priorité leurs actifs condamnés à l’obsolescence.La rénovation du parc existant constitue donc un enjeu majeur. D’autant qu’une étude des Notaires de France montre que les actifs résidentiels dégageaient en 2020 une plus ou moins-value par rapport à la moyenne selon leur classe énergétique. La décote va jusqu’à 20% pour des maisons et 14% pour des appartements. Il est cependant difficile d’en déduire la présence d’une valeur verte ou une décote brune, l’obsolescence thermique d’un actif ne venant jamais seule.« L’aspect contraignant des nouvelles réglementations mises en place va nécessairement se manifester dans les statistiques de volume et de prix dans les prochains mois. Si nous manquons à ce jour de données pour suivre ces transformations, les propriétaires institutionnels et privés sont déjà sur le terrain pour réagir : verdissement du parc, arbitrage des passoires thermiques, travaux de rénovation énergétique, le marché a bien compris quel était l’enjeu et se préoccupe déjà de trouver des réponses. » Stéphane Imowicz, Président d’IKORY
Il y a 3 ans et 61 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 80 jours

Spie batignolles génie civil, Ferrovial et Spie batignolles valérian remportent la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express

Ce nouveau marché, d’un montant de 438 M€, correspond aux travaux de creusement de 6,7 km de tunnel entre la gare de Saint-Quentin Est et Versailles Chantiers, du génie civil de trois gares et huit ouvrages de service. La durée totale du marché est de 104 mois.Les travaux mobiliseront près de 350 personnes en pointe et le groupement s’engage à réserver au bénéfice des personnes, aujourd’hui éloignées de l’emploi, un volume d’heures de travail d’au moins 10% du nombre d’heures prévues. Ces mesures importantes d’accueil de futurs salariés, représenteront une quarantaine de personnes accompagnées sur la durée du projet et bénéficieront principalement au territoire des Yvelines.Le creusement des 6.7 km du tunnel s’effectuera avec un tunnelier à densité variable pour assurer le passage dans les sables de Fontainebleau, et à l’approche des lignes SNCF de Versailles Chantiers. Le groupement s’est fixé des objectifs ambitieux de valorisation des déblais et notamment de ces sables. Les structures des gares seront réalisées par talutage ou en parois moulées en fonction de leur profondeur. Sur les huit ouvrages annexes, quatre puits seront forés dans de grandes profondeurs allant de 50 à 62 m du fait du relief accidenté de la vallée de la Bièvre.Déjà engagé sur de nombreux chantiers du Grand Paris Express (ligne 14, ligne 15 et ligne 18), Spie batignolles génie civil renforce ainsi sa position d’acteur incontournable sur les projets d’infrastructures majeurs du territoire.Pour Benoît Moncade, Directeur général de Spie batignolles génie civil : « Nous nous félicitons de l’attribution de ce nouveau contrat, qui représente à ce jour notre plus gros marché en tant que mandataire sur le Grand Paris Express et marque un peu plus notre présence significative au cœur de ce programme majeur. C’est une belle reconnaissance du savoir-faire et de la maîtrise technique de nos équipes génie civil et terrassement mobilisées depuis 6 ans sur les chantiers du Grand Paris Express. »Pour Ignacio Gastón, CEO de Ferrovial Construction : « Nous sommes ravis de participer à ce projet majeur qu’est le Grand Paris Express car il s'agit d'une reconnaissance de notre grande expérience internationale dans la conception et la construction de ce type d'infrastructures urbaines dans des villes telles que Londres, Sydney et Madrid. »
Il y a 3 ans et 87 jours

Flambée des coûts de construction et incertitudes géopolitiques : le BTP doit s'adapter rapidement

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, annonce la publication de son rapport annuel « International Construction Cost Index 2022 ». A destination des investisseurs, cet index compare les coûts de construction dans 100 métropoles mondiales. Il propose un décryptage des facteurs expliquant les coûts par grandes zones géographiques, ainsi qu’une analyse des grandes tendances du secteur.En France, la production dans le secteur de la construction qui avait chuté pendant la pandémie, s'est redressée en 2021. Le redémarrage violent de la demande a submergé les capacités de production de toute la filière d’approvisionnement. Le « just in time » a volé en éclat et les achats de précaution se sont amplifiés. Début 2022, la tendance établie auprès des constructeurs est semblable dans les Travaux Publics et le Bâtiment : il n’y a pas pénurie à date, néanmoins les délais de fournitures et les coûts ne sont plus garantis par les fournisseurs. Les prévisions initiales ébauchées avant le conflit ukrainien - de 3% d’augmentation de la production en 2022 - sont désormais largement remises en cause, le marché devenant extrêmement volatil.Le ministère de l'Économie et des Finances avait déjà appelé en 2021 les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique (prolongation des délais d’exécution, insertion de clauses de révision de prix, …), ces mesures ayant été mises à jour récemment en février 2022.Enfin, de nombreux autres facteurs conjoncturels contribuent à l’aggravation de cette crise comme la hausse historique de commandes de maisons individuelles en 2021 ou encore la pression s’exerçant sur la filière bois, poussant les majors à sécuriser leurs approvisionnements stratégiques.« Si la crise est mondiale et qu’elle affecte en priorité les pays occidentaux, on constate que les grandes villes françaises comme Paris et Lyon maintiennent leur compétitivité du point de vue des investisseurs internationaux. " Faire plus avec moins" sera la clé de la résilience à long terme pour le secteur de la construction, dans un contexte de forte inflation et d’incertitudes géopolitiques. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis.Un "Guide pratique" en cinq points est présenté dans le rapport afin de faire face à la volatilité actuelle du marché.
Il y a 3 ans et 88 jours

Compacte, verte et sans voiture, la ville idéale pour le climat

Les zones urbaines représentent déjà environ 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, note le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi.Et avec l'urbanisation galopante dans ce XXIe siècle qui "sera le siècle urbain", avec près de 7 milliards de citadins en 2050, ces émissions pourraient exploser si rien n'est fait pour décarboner les villes existantes et organiser différemment celles qui sortiront de terre."Bien que l'urbanisation soit une tendance mondiale souvent associée à l'augmentation des revenus et de la consommation", et donc potentiellement des émissions, "la concentration des gens et des activités est une opportunité pour améliorer l'efficacité des ressources et décarboner à grande échelle", insiste le Giec.Parce qu'à niveau de consommation égal, un habitant des villes requiert moins d'énergie que son voisin des campagnes, "grâce à la plus grande densité qui permet le partage des infrastructures et des services, et des économies d'échelle".Partant de ce principe, le Giec dessine le portrait d'une ville future bas-carbone qui serait d'abord "compacte", c'est-à-dire avec une densité relativement élevée sans s'étaler à l'infini, limitant les trajets entre domicile, travail et services."Des grandes villes organisées autour de plus petites communautés", commente Diana Reckien, de l'université néerlandaise de Twente, qui a participé à un rapport précédent du Giec. "Quatre pâtés de maison, avec seulement des petites rues, un marché ou un parc au milieu, et tous les services, alimentation, médecin, coiffeur...", explique-t-elle à l'AFP.Et ensuite, de quartier en quartier "un système de transport efficace" et abordable, plaide-t-elle, prenant Berlin en exemple ces dernières années. Le but ultime: "limiter au maximum les voitures et réduire la nécessité pour tous les foyers de posséder une voiture".Autres couleurs primordiales de cette palette urbaine bas-carbone: le vert et le bleu.Forêts urbaines, arbres dans les rues, toitures et façades végétalisées, surfaces perméables, points d'eau... Ces "infrastructures vertes et bleues" peuvent non seulement aider les villes à absorber du carbone, mais aussi à l'adaptation aux impacts du réchauffement.Plus de végétation permet par exemple de réduire les effets des îlots de chaleur urbains qui rendent les villes bétonnées encore plus suffocantes lors des canicules, qui se multiplient.Pour des générations"Les villes doivent combiner des efforts d'atténuation et les efforts d'adaptation qui peuvent créer des bénéfices locaux visibles", plaide Tadashi Matsumoto, expert à l'OCDE, pas impliqué dans le rapport."Si vous parlez aux citoyens seulement de mesures pour réduire les émissions, ils pourraient ne pas voir ça comme une priorité, mais si vous leur parlez inondations ou îlot de chaleur urbain, ça peut devenir leur problème", dit-il à l'AFP. Et ainsi les convaincre plus facilement.Il est important que les gens "sachent pourquoi les choses sont faites, et comment cela peut améliorer leur vie. D'autant que c'est souvent payé par leurs impôts", poursuit Diana Reckien, qui voit les villes comme un "lieu idéal d'expérimentation".Mais pour devenir réelles, ces futures villes bas-carbone n'ont pas toutes les mêmes défis à relever, note le rapport du Giec qui distingue trois catégories de zones urbaines.Les "villes établies" devront remplacer ou moderniser le bâti existant, tout en encourageant l'évolution des modes de transports et l'électrification du système énergétique urbain.Les "villes à croissance rapide" devront planifier pour maintenir de courtes distances entre domicile et travail. Et enfin les villes nouvelles ou émergentes, en partant de zéro, ont "un potentiel sans égal de devenir bas-carbone ou neutre"."Une part importante des infrastructures urbaines qui seront en place en 2050 ne sont pas encore construites", insiste le Giec, évoquant le potentiel des zones d'habitations informelles où vivent plus de 880 millions de personnes.Alors il faut le faire bien du premier coup pour éviter d'avoir à tout réaménager plus tard. "La façon dont ces nouvelles villes de demain seront conçues et construites verrouillera les comportements énergétiques urbains pour des décennies, voire des générations".
Il y a 3 ans et 97 jours

Présidentielle : L’Institut Montaigne analyse les propositions des candidats pour le logement

À quelques semaines de l'élection présidentielle, la question du logement abordable, digne, et respectueux de l'environnement, figure dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle. Dans le cadre de son opération Présidentielle 2022, l'Institut Montaigne a chiffré quelques mesures saillantes en la matière : construction de nouveaux logements sociaux, encadrement des loyers à l'ensemble du territoire, massification de la rénovation énergétique des bâtiments...Les propositions des candidats pour la constructionRendez-vous sur le site Présidentielle 2022 pour comparer les propositions des candidats, plonger au cœur des programmes et comprendre leur impact budgétaire.Pour aller plus loin, consultez à ce lien le décryptage de Iona Lefebvre, chargée d'études sur les dynamiques territoriales, ainsi que la note Logement : rebâtir nos ambitions publiée en février dernier.Candidat : Yannick JadotMesure : Construction de 700.000 logements sociaux et rénovation de 800.000, sous réserve que ces derniers restent dans le parc social au moins 20 ans.Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montaigne : Coût de 1 milliard d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Construire 100.000 logements sociaux par an, dont 20.000 en faveur des étudiants et jeunes travailleursChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 500 millions d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Proposer un prêt de l'État de 100.000€ à taux zéro pour l'accès à la propriété des jeunes couplesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 12,6 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par adoption d'une loi, voire une modification des statuts de la Banque de FranceCandidat : Emmanuel MacronMesure : Rénovation de 700.000 logements par anChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,24 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par décret réglementaire du gouvernementCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construction de 200.000 logements par an pendant cinq ans soumis aux normes écologiques les plus ambitieusesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,1 milliards d'euros par anFaisabilité : Immédiate, sous réserve de disposer des capacités de construction et de financement nécessairesCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construire 15.000 logements étudiants chaque annéeChiffrage candidat : Coût de 470 millions d'euros par anChiffrage Institut Montagne : Coût de 80 millions d'euros par an (le chiffrage du candidat pourrait inclure de nouveaux dispositifs de subvention non pris en compte ici)Faisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Valérie PécresseMesure : Abaisser de 10 % à 5,5 % la TVA sur la construction de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût entre 400 et 600 millions d'euros par anFaisabilité : Requiert l'adoption d'une loi de finances pour modifier le code général des impôts sur la TVACandidat : Valérie PécresseMesure : Construire 500.000 logements par an dont 125.000 logements sociaux et 375.000 logements dans le parc privéChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est limitée par l'absence de levier direct de l'État et sous réserve de disposer des capacités de constructionCandidat : Valérie PécresseMesure : Pérennisation et généralisation du prêt à taux zéro à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 224 millions d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est immédiate si appliquée par une loi de financesLes propositions des candidats pour la réglementationCandidat : Anne HidalgoMesure : Généraliser l'encadrement des loyers à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Yannick JadotMesure : Renforcement des sanctions contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux prévus par la loi SRUChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 50 millions d'euros par anFaisabilité : Immédiate, pas de difficulté technique de mise en œuvreCandidat : Yannick JadotMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayés (prise en charge du financement par l'État et les propriétaires)Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Encadrer les loyers partout sur le territoire et à la baisse dans les grandes villesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayésChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,3 milliards d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Éric ZemmourMesure : Abroger la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose aux villes un quart de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : L'abrogation de la loi SRU ou, a minima, de ses articles relatifs aux quotas de logements sociaux nécessite l'adoption d'une nouvelle loiL'opération d'analyse et de chiffrage Présidentielle 2022 Europe, compétitivité et économie, pouvoir d'achat, santé, territoires, Europe et international... L'Institut Montaigne reconduit son opération de chiffrage et d'analyse des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle 2022, opération menée avec succès en 2012 et 2017. Avec l'appui d'une équipe de plus de 25 experts, près de 250 mesures seront progressivement passées au crible par l'Institut Montaigne. Elles seront sélectionnées selon l'importance de leur impact budgétaire, leur incidence environnementale mais aussi leur pertinence au regard du débat public. Un dialogue contradictoire avec les équipes de campagne est organisé pour chaque mesure chiffrée afin que celles-ci puissent faire valoir leur point de vue. En cas de désaccord sur l'analyse d'une mesure, celui-ci sera expliqué dans l'analyse et l'estimation du candidat affichée à côté de celle de l'Institut Montaigne.Pour Victor Poirier, directeur des publications de l'Institut Montaigne : « Avec ce travail, l'Institut Montaigne se propose d'apporter un éclairage étendu et approfondi sur les programmes et les propositions des candidats, dans le cadre de la présidentielle 2022. Nous souhaitons contribuer à la crédibilité de la parole et de l'action politique, nourrir le débat démocratique d'éléments objectifs ainsi que sensibiliser les citoyens comme les responsables politiques aux enjeux économiques, environnementaux et budgétaires induits par les propositions des candidats. »
Il y a 3 ans et 102 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 103 jours

Le rapport des Français à leur immeuble d’habitation fortement marqué par la crise sanitaire et des aspirations environnementales

Les résultats révèlent ainsi que les habitants d’immeuble aspirent à un environnement « cocon », plus protecteur, plus serviciel, où les déplacements et les échanges sont fluides. Pour leur futur, les Français se projettent avant tout dans un immeuble plus éco-responsable et voient en la technologie un levier pour rendre leur lieu de vie plus économe en ressources, intelligent et coopératif. A l’aune de ces enseignements, KONE, leader de la mobilité dans les villes, exprime la nécessité d’accélérer les innovations et la coopération entre les acteurs de l’immobilier, au service du bâtiment durable et intelligent.Chiffres-clés de l’étude YouGov / KONE en un coup d’œil :Les trois priorités des Français habitant dans un immeuble 95% des répondants estiment que l’hygiène et la propreté est un élément important (dont 61% très important) : c’est la préoccupation n°1 des Français vivant dans un immeuble94% citent le bon fonctionnement des équipements comme un critère important, à égalité avec la sécurité (accès à l’immeuble et aux parties communes)87% des répondants estiment qu’une bonne information sur la vie de l'immeuble est importanteLes attentes en termes de services et de nouvelles technologies78% estiment que l'accessibilité pour tous (situation de handicap, personnes âgées) est importante : 43% des répondants habitant en immeuble ont un ascenseur et l’utilisent57% des habitants d’immeuble aimeraient disposer d’au moins un service ou espace partagé dans leur résidence, à l’instar de casiers pour les livraisons à domicile (30%), d’un jardin sur le toit (29%), d’une salle de sport (24%), ou encore d’une conciergerie (19%)Plus d’1 répondant sur 2 (55%) souhaite au moins une nouvelle technologie au sein de son immeuble : des matériaux antimicrobiens (31%), un écran d’information connecté (23%), un robot nettoyeur (20%)L’immeuble idéal de demain pour les FrançaisPour leur futur, les Français se projettent dans un immeuble éco-responsable à 41% (maîtrise des consommations d’eau et d’énergie, compost, projets d’agriculture urbaine, etc.)22% des répondants se projettent dans un immeuble proposant des services à la carte, à la fois plus connecté, plus éco-responsable et plus coopératifHygiène, sécurité et convivialité : des priorités qui portent la marque de deux années de crise sanitaireSelon l’étude YouGov / KONE sur les Français et leur immeuble, l'hygiène et la propreté sont les premières préoccupations des personnes vivant en logement collectif. Ménage effectué régulièrement, respect des mesures barrières sont choisis par 95% des répondants – parmi sept options de réponse – comme des critères importants au bien-vivre au sein de la copropriété. Parmi eux, 61% jugent même ce critère comme « très important ». Probablement exacerbée par la crise sanitaire, cette préoccupation existe plus particulièrement pour les plus de 55 ans qui déclarent à 98% prêter attention à l’hygiène et à la propreté.Les répondants placent la sécurité en 2e position de leurs préoccupations, s’agissant de l’accès à l’immeuble et aux parties communes : au total, 94% des répondants la considèrent comme importante, dont 64% très importante. Ce sont surtout chez les femmes et les plus de 55 ans que ce critère fait forte impression : dans ces deux catégories, 69% le qualifient de « très important ». Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France et spécialiste du segment résidentiel : « Confinements successifs, distanciation sociale, consignes sanitaires, semblent avoir marqué les Français dans leur rapport à leur immeuble : ils recherchent avant tout un environnement de vie sécurisé et protecteur. On peut parler d’immeuble « cocon », d’autant que bon nombre de répondants aspirent aussi à plus de convivialité. Au-delà de la conjoncture, ces attentes sont devenues structurelles et doivent être prises en compte dans la manière dont nous, professionnels du bâtiment, concevons et équipons les immeubles de logement. »Pour 79% des habitants d’immeuble, l’organisation d’animations et la bonne entente avec le voisinage au sein de l’immeuble sont importants. Ce besoin de convivialité s’exprime en priorité chez les plus de 55 ans (85%) par rapport aux 18-24 ans (61%).Accessibilité, bon fonctionnement des équipements et information : la fluidité, essentielle pour faciliter le bien-vivre ensemble ?Si l’hygiène et la sécurité constituent le socle des attentes des Français, d’autres critères apparaissent comme nécessaires pour faciliter le quotidien et le bien-vivre ensemble. C’est le cas du bon fonctionnement et de l’entretien des équipements, à l’instar des ascenseurs, du chauffage ou de l’interphonie. 94% des personnes habitant un immeuble considèrent ce critère comme « important » (dont 63% « très important »). Par ailleurs, la bonne information sur la vie de leur immeuble est au cœur des attentes des Français résidant en logement collectif. Ainsi, 87% des répondants estiment qu’être bien informé sur tout ce qui concerne leur immeuble est important : dates des travaux et des réunions, événements particuliers comme une coupure d’eau, etc.Enfin, l’accessibilité pour tous est plébiscitée par 78% des répondants. Cette préoccupation est d’autant plus grande pour les plus de 55 ans, qui la considèrent comme « très importante » à 89%. Sur cette question, l’ascenseur apparaît comme un équipement essentiel et nécessaire pour permettre la mobilité de tous au sein de l’immeuble. Ainsi, selon l’étude, 43% des répondants habitant en immeuble ont et utilisent un ascenseur, chiffre encore plus élevé pour les retraités (52%). A l’inverse, le nombre d’habitants ayant un ascenseur mais qui ne l’utilisent pas est faible en comparaison (10%), et concerne majoritairement les jeunes (17%).Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « L’étude montre que tout ce qui permet des déplacements et des échanges fluides au sein des immeubles est déterminant pour les habitants. Cet enseignement m’intéresse particulièrement, car les flux au sein des bâtiments, c’est notre cœur de métier chez KONE. Ceux-ci s’organisent en effet bien souvent autour de l’ascenseur, qui est la colonne vertébrale de la mobilité au sein de l’immeuble, permettant à toutes et tous de se déplacer. Il est essentiel qu’il fonctionne de manière optimale, c’est le but d’un entretien régulier, si possible prédictif, mais il est aussi un « passage obligé », propice à l’information des habitants. »Nouvelles technologies et nouveaux services dans les immeubles : plus d’1 Français sur 2 s’y intéresse, en particulier les jeunes générationsEn échos à ces priorités, plus d’un répondant sur deux (55%) souhaiterait que son immeuble bénéficie d’une innovation technologique. Parmi celles proposées, l’utilisation de matériaux antimicrobiens est souhaitée par près d’un répondant sur trois (31%), assez logiquement au vu des attentes liées à l’hygiène, tout comme la mise à disposition de robots nettoyeurs pour les parties communes, qui intéresse 20% d’entre eux. Cette innovation technologique a notamment été placée en première position par les 25-34 ans. « Un écran d’information en temps réel dans le hall ou l’ascenseur, avec notification sur mon smartphone » intéresse par ailleurs près d’un quart des habitants d’immeuble (23%) : périodes de travaux, réunions, animations, horaires des transports en commun autour de mon immeuble, etc. C’est l’innovation qui séduit le plus la génération Z : 35% des 18-24 ans la choisissent.Au-delà de l’amélioration du fonctionnel, un Français sur deux se déclare intéressé par le déploiement d’au moins un service ou nouvel espace partagé au sein de son immeuble. Choisis par 30% des répondants, ce sont les casiers pour la livraison des achats en ligne qui se positionnent en tête. Ils sont suivis par un jardin sur le toit (29%), une salle de sport (24%), une conciergerie (19%) ou encore la présence d’un magasin au sein de l’immeuble (16%).Quelques disparités dans les attentes en fonction des profils des répondants sont à noter. En moyenne, les plus de 55 ans se montrent moins intéressés que les autres tranches d’âge par les services et les nouvelles technologies. Autre exemple, si la mise à disposition d’un espace de coworking ne séduit que 7% des répondants, on remarque que ceux-ci sont majoritairement des jeunes (56% de 18-34 ans), urbains (52% d’habitants de grandes villes) et issus des catégories sociales supérieures (51% de CSP+).Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « L’immeuble connecté et serviciel a le vent en poupe, en particulier auprès des nouvelles générations. Avec le développement du télétravail, la plupart des Français ont passé beaucoup plus de temps chez eux depuis deux ans. Qu’ils aient plus d’attentes quant à leur résidence en termes de confort, de services de proximité et pourquoi pas de nouveaux espaces de type jardin partagé ou coworking, est finalement très logique. Et bonne nouvelle, beaucoup de choses sont déjà possibles aujourd’hui grâce à la connectivité des équipements. Le robot capable de se déplacer dans les étages pour livrer ou faire le ménage, ce n’est pas de la science-fiction ! Pour aller plus loin nous devons encore renforcer la coopération entre acteurs du bâtiment et travailler à l’ouverture des systèmes technologiques et des données. »Immeuble de demain : un logement connecté, éco-responsable et coopératifAu-delà des personnes résidant en logement collectif, l’étude YouGov / KONE s’est également penchée sur les attentes de tous les Français concernant l’immeuble du futur. Lorsqu’ils imaginent l’immeuble dans lequel ils aimeraient habiter, les Français privilégient un modèle d’immeuble éco-responsable (41%), devant l’immeuble intelligent et connecté (11%) et l’immeuble coopératif (10%). Cependant, 22% des répondants souhaitent un immeuble combinant les trois dimensions, avec la possibilité de choisir des services à la carte. A noter, les nouvelles générations montrent davantage d’appétence pour les nouvelles technologies : les 18-24 ans sont 18% à préférer ce modèle d’immeuble, soit 7 points de plus que la moyenne des répondants.Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « Le modèle d’un immeuble éco-responsable est celui dans lequel se projette la majorité des Français, devant l’immeuble connecté et l’immeuble coopératif. L’écoresponsabilité et la coopération correspondent à des valeurs et à des modes de vie très en phase avec les préoccupations des Français et les nouveaux usages. Le numérique et la technologie sont quant à eux davantage des outils à notre disposition. Plus qu’une finalité, l’immeuble connecté est surtout considéré comme un moyen d’atteindre un mode de vie plus responsable et plus coopératif. »Cap sur le smart building résidentielPour KONE, les enseignements de l’étude plaident en faveur d’une accélération du smart building pour le marché du logement. Ceci implique notamment une meilleure coopération entre professionnels de l’immobilier pour parvenir à faire exister cet immeuble auxquels les Français aspirent : plus fonctionnel, plus serviciel, plus durable.Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation KONE France : « C’est finalement un enjeu de maîtrise au sein des immeubles que souligne les résultats de l’étude YouGov / KONE : maîtrise des besoins, des équipements, des flux, des consommations… Pour y parvenir, les différents systèmes qui font fonctionner l’immeuble doivent être connectés entre eux, et les équipementiers doivent travailler ensemble pour y parvenir. A un autre niveau, c’est aussi par une meilleure coopération que l’on pourra améliorer le bilan carbone des chantiers de rénovation, en mettant en place des filières de réemploi des matériaux. »Depuis un an, la technologie DX de KONE permet de faire de n’importe quel ascenseur un objet connecté, et ainsi, de le faire communiquer avec les autres équipements du bâtiment dès lors que ceux-ci le permettent également. Cette ouverture permet de déployer une véritable plateforme de services, activables en fonction des besoins au sein de la copropriété. Par exemple, l’ascenseur peut être connecté à une intelligence artificielle et bénéficier d’un service de maintenance prédictive, qui permet d’anticiper les incidents et d’éviter jusqu’à une panne sur deux. Autre exemple, il est possible de connecter l’ascenseur à un robot afin qu’il puisse se déplacer dans l’immeuble. Il peut également être connecté à une application de gestion des portes et accès pour renforcer la sécurité, ou d’appel de l’ascenseur à distance, sans contact, pour lever certaines craintes en matière de propreté.
Il y a 3 ans et 105 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 108 jours

Les villes flottantes, solution à la montée des mers ?

Au Salon mondial de l'immobilier Mipim, qui a débuté mardi et s'achèvera vendredi à Cannes (Alpes-Maritimes), un prototype de ville flottante aux Maldives concourt pour remporter un prix du meilleur grand projet.Cette cité n'a pas encore de nom mais consistera, assurent ses concepteurs, en un assemblage de plateformes flottantes au milieu d'un lagon de cet archipel dans l'océan Indien. Quelque 5.000 maisons colorées devraient s'y dresser."Une ville flottante n'est pas un luxe, c'est une nécessité" pour ce pays insulaire dont l'existence même est menacée par le réchauffement climatique et la montée des océans, affirme à l'AFP Paul van de Camp, chef de l'entreprise néerlandaise Dutch Docklands, promoteur du projet.Et la capitale, Malé, où plus de 150.000 habitants se pressent sur un atoll de 8 km2 entièrement urbanisé, est complètement saturée, rappelle-t-il.Il ne s'attarde pas sur les caractéristiques techniques précises du projet, qui seront présentées officiellement au printemps par le président des Maldives. Ni sur leur coût. Mais il promet que le financement sera assuré et assure que les contraintes techniques ne sont pas rédhibitoires."Il y a de très gros acteurs mondiaux qui nous ont aidés avec des systèmes pour l'énergie, les égouts, l'eau, l'électricité, qui ont été bien testés et sont relativement innovants", assure Paul van de Camp.Il espère que le chantier sera terminé en 2027 au plus tard et assure avoir été approché pour répliquer l'expérience par "plusieurs pays", sans préciser lesquels.Trop cher ?Il existe déjà des bâtiments flottants à travers le monde, de même que des villages traditionnels de pêcheurs sont construits sur l'eau, en Amazonie, Thaïlande ou Indonésie, souligne Paul van de Camp.Mais aucun projet moderne et de cette ampleur n'a encore vu le jour.Un autre est en préparation à Busan (Corée du Sud), piloté par l'entreprise Oceanix et soutenu par l'ONU-Habitat.Là aussi, les détails techniques, le coût, etc. n'ont pas encore été dévoilés. Ils le seront officiellement en avril, explique à l'AFP Itai Madamombe, fondatrice d'Oceanix. L'objectif est d'avoir terminé le chantier fin 2025.Des doutes subsistent cependant sur la viabilité de telles constructions.Pour Ayça Kirimtat, chercheuse à l'université tchèque de Hradec Kralove qui a longuement étudié les villes flottantes, l'obstacle économique est difficile à surmonter. "Construire de très grandes structures flottantes au-dessus du niveau de la mer coûte beaucoup plus cher que des immeubles normaux sur la terre", explique-t-elle à l'AFP.Energie, transports, services, nourriture... la quantité de paramètres à prendre en compte est énorme, souligne-t-elle."Je ne crois pas qu'il y ait un problème de technologie", pense de son côté Nicholas Makris, professeur spécialiste des océans au Massachusetts Institute of Technology (MIT). "C'est plutôt l'efficacité économique. Réussir à tout faire d'une façon réalisable et viable économiquement", dit-il.Quelque chose de possible dans un endroit suffisamment protégé des évènements climatiques extrêmes et des conditions hostiles de la haute mer.ÉmergenceCe qui pourrait, in fine, rendre les villes flottantes attractives est la montée des eaux, qui menace les États insulaires mais aussi toutes les villes côtières, pense Chien Ming Wang, professeur de génie civil à l'université du Queensland (Australie)."Pour les villes côtières, si vous subissez les vagues et la montée des océans, vous n'avez pas d'autre choix que de supporter les dégâts et reconstruire. Donc c'est très coûteux", explique ce spécialiste des villes flottantes, qui a été consulté pour le projet des Maldives."Avec les villes et maisons flottantes, vous n'avez pas à vous préoccuper des inondations puisque votre maison est toujours au-dessus du niveau de la mer"."On va voir les villes flottantes émerger partout dans le monde dans les dix ou vingt prochaines années", prédit-il.
Il y a 3 ans et 115 jours

Airbnb: Saint-Malo expérimente la réglementation la "plus stricte" de France

"La majorité silencieuse est satisfaite. Mais les gens touchés par cette mesure sont très mécontents: je me fais engueuler", reconnaît sans ambages Gilles Lurton, maire LR de Saint-Malo.Depuis juin 2021, cette destination touristique très prisée expérimente une nouvelle réglementation des "locations de courte durée" du type Airbnb, Abritel, Expedia ou Booking. "On était arrivé à un point où on ne pouvait plus se loger intra-muros", affirme M. Lurton, qui souligne que la question avait été un sujet central des municipales de 2020.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien.... Le développement des plateformes de réservation en ligne est vu par beaucoup d'habitants comme la cause de la dégradation de leur qualité de vie.Car avec 636 nuitées pour 100 habitants, Saint-Malo était en 2019 la championne de France des locations courte durée devant Bordeaux (239), d'après une étude commandée par la mairie.En juin dernier, la municipalité a donc voté une nouvelle réglementation imposant de nouvelles règles drastiques, avec notamment l'instauration de quotas par quartiers. Dans la vieille ville fortifiée, seuls 12,5% des logements peuvent ainsi être loués en meublés touristiques pour des courtes durées, et 7,5% dans le secteur littoral. Les quotas sont de 1% et 3% dans les deux autres secteurs de la ville."A notre connaissance, c'est la réglementation la plus restrictive" de France, estime l'avocat Simon Guirriec. "Il faut être une personne physique, avoir un seul logement à louer et avoir été là avant les quotas", énumère-t-il.Avec son confrère Antoine Vaz, Me Guirriec a attaqué la réglementation malouine devant le tribunal administratif de Rennes, au nom d'une dizaine de propriétaires. "Les requérants ne sont pas des va-t-en guerre, ils sont conscients qu'une réglementation est nécessaire. Ils ne souhaitent qu'une chose, c'est être entendus", assure-t-il."C'est à qui va réglementer le plus"Lors du dernier conseil municipal, fin février, le maire a précisé que 1.604 logements avaient été autorisés à la location à courte durée et 343 recalés, les quotas étant dépassés dans la plupart des quartiers de Saint-Malo. "L'objectif, c'est de remettre des logements sur le marché", explique le maire.Une avancée saluée par le collectif "Saint Malo, j'y vis, j'y reste", en pointe sur le sujet."La bulle Airbnb est en train d'éclater", se réjouit Franck Rolland, porte-parole du collectif. "Quand on a commencé à se mobiliser sur le sujet, on nous disait qu'on ne pouvait rien faire contre une multinationale basée en Californie. Des outils existent: c'est une bonne nouvelle".A tel point que d'autres communes lorgnent vers Saint-Malo avec intérêt. Ainsi, à l'autre bout de la baie du Mont-Saint-Michel, Granville (Manche) aimerait suivre l'exemple malouin."On a une situation alarmante avec un marché immobilier extrêmement tendu et des prix qui s'envolent", explique Gilles Ménard, maire (divers gauche) de Granville. "Les locaux n'arrivent plus à se loger. On perd des habitants à cause de l'immobilier et les effectifs des écoles baissent car il y a moins de jeunes".La municipalité est en train de constituer un dossier pour être reconnue "en zone tendue" par la préfecture, ce qui lui permettrait d'imposer des quotas dans certains quartiers.Colmar, Bayonne, Biarritz, Honfleur... Après les grandes métropoles, de plus en plus de villes petites ou moyennes ont adopté de nouvelles règles pour contenir la vague Airbnb."C'est à qui va réglementer le plus", se désole Dominique Debuire, président de l'Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances (UNPLV), qui défend les plateformes."L'erreur, c'est de penser que tout va être remis à la location à l'année. C'est faux", affirme-t-il, en assurant que les propriétaires se contenteront de garder leur logement comme résidence secondaire."On sent un frémissement", rétorque M. Lurton, qui juge que d'autres communes imiteront Saint-Malo si la justice donne raison à la cité corsaire.
Il y a 3 ans et 117 jours

Covivio remonte la pente en 2021, l'Allemagne devient son premier marché

Après une chute de 15% en 2020, sous l'effet de la pandémie, Covivio a vu son bénéfice ajusté dit "Epra", son indicateur de référence, rebondir de 6,6% en 2021.Ses revenus sont en revanche restés stables par rapport à 2020, à 599 millions d'euros. L'érosion des revenus de son activité principale, dans l'immobilier de bureaux, est compensée par la croissance du résidentiel en Allemagne et surtout des hôtels, qui repartent après avoir souffert de la crise sanitaire.Pour 2022, la société se fixe un objectif d'un bénéfice Epra "de l'ordre de 4,5 euros par action", soit une hausse de 3,5%. Elle proposera à ses actionnaires un dividende de 3,75 euros par action, en hausse de 4,2%.L'Allemagne, seul pays où Covivio possède des actifs résidentiels, est désormais son premier marché, avec 41% de son portefeuille, dépassant la France (38%) et loin devant l'Italie (16%)."Ce sont plutôt les éléments d'opportunité (...) qui ont fait que la croissance de l'Allemagne a été plus forte cette année", a détaillé à l'AFP le directeur général Christophe Kullmann, avec des investissements notamment à Berlin, où les loyers augmentent sensiblement.Côté bureaux, qui pèsent 57% de son portefeuille, le groupe a vu une forte hausse des nouveaux baux signés dans les grandes métropoles où il est présent (Paris et Milan notamment). Il note une demande "polarisée vers les localisations centrales", soit les centres-villes des métropoles.L'activité hôtelière a redémarré dans la seconde moitié de l'année 2021, avec des revenus en hausse de 27,5% qui ne compensent pas l'effondrement de 2020 (-55%).
Il y a 3 ans et 118 jours

Etat-collectivités : les grandes villes prennent date

« Plutôt qu’un nouveau transfert de compétences, les propositions de France Urbaine visent un changement de pratiques issues d’un constat : l’esprit de la décentralisation n’est pas encore ancré dans la culture de l’Etat ». Premier vice-président de l’association qui regroupe les maires des grandes villes et métropoles, Jean-Luc Moudenc résume en ces termes l’esprit des 322 propositions regroupées dans 32 thèmes et neuf axes prioritaires. L’association les envoie le 9 mars aux 12 candidats à la présidence de la République.
Il y a 3 ans et 131 jours

Les associations de cyclistes très critiques envers la mairie de Paris

"Les élus ont choisi les Grands Boulevards, l'un des axes les plus stratégiques et prioritaires du Plan Vélo, pour enterrer cet objectif", estiment Paris en Selle et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB) après la présentation mardi 15 février en réunion publique du projet de pérennisation des "coronapistes" - créées pendant la crise sanitaire pour désengorger les transports en commun - de cet axe majeur de Paris."Les élus ont renoncé à aménager le boulevard Saint-Martin sur près d'un demi-kilomètre" où "les cyclistes ne disposeront pas de piste cyclable séparée du trafic automobile et devront circuler dans la voie bus", déplorent les deux associations dans un communiqué diffusé jeudi 17 février."Sur le reste de l'axe, le projet retenu comporte des pistes unidirectionnelles de chaque côté d'une largeur trop faible, qui ne sera pas à même d'accueillir le volume de vélos", reprochent-elles encore aux élus qui ont "choisi de faire du vélo une variable d'ajustement".Avec 250 millions d'euros consacrés aux pistes et au stationnement vélo, la pérennisation de plus de 50 km de "coronapistes" et un travail "sur de nouvelles pistes cyclables", "notre ambition est maintenue et amplifiée", s'est défendu vendredi à l'AFP David Belliard, adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Sur le boulevard Saint-Martin, plus étroit que les autres, l'élu écologiste, qui évoque lui un "petit tronçon de 180 m" non sécurisé, "comprend l'agacement, la déception" des cyclistes mais assume le choix de "conserver un couloir de bus", choix "d'équilibre entre les transports en commun, les piétons et les vélos".Le baromètre des villes cyclables publiée le 10 février par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) était assez critique envers Paris, qui a récolté la mention D, "synonyme d'un climat moyennement favorable au vélo", et perdu cinq places pour se classer 12e sur 38 parmi les grandes villes.Alors que les déplacements à vélo ont explosé dans la capitale avec la crise sanitaire (+ 67 % en 2020), "les usagers du vélo réclament une politique vélo plus ambitieuse, en commençant par un réseau cyclable complet et sans coupure", insiste Paris en Selle.M. Belliard relativise ce classement, estimant que les résultats du baromètre "sont plutôt positifs, sauf sur la sécurité. C'est pour cela qu'on investit énormément".
Il y a 3 ans et 136 jours

Présidentielle : les entreprises de proximité et les artisans veulent être mieux représentés

La priorité de l'organisation patronale qui dit parler au nom de 3 millions d'entreprises est ainsi de réformer le calcul de la représentativité dans les branches professionnelles, pour le rendre plus favorable aux petites entreprises."En l'état actuel des règles de mesures de la représentativité patronale, la voix des plus petites entreprises est confisquée par les plus grandes", affirme l'U2P dans un document présentant ses demandes pour le prochain quinquennat.Selon la mesure de l'audience patronale réalisée l'an dernier par le ministère du Travail, l'U2P compte 203.715 entreprises adhérentes, soit plus que le Medef (125.929). Mais les entreprises affiliées au Medef regroupent plus de 9,3 millions de salariés, contre seulement un peu plus de 700.000 pour l'U2P.Afin de "conforter et pérenniser la baisse du coût du travail", l'U2P aimerait par ailleurs que "le plafond des allègements généraux de charges sociales soit porté à 3 Smic" contre 2,5 Smic actuellement.Au moment où beaucoup d'entreprises peinent à recruter, l'U2P demande aussi au futur locataire de l'Elysée d'agir pour "mieux anticiper les besoins en compétences des entreprises" et à Pôle Emploi "d'orienter les actifs en recherche d'emploi vers les métiers en tension".Constatant "qu'un nombre considérable de petites entreprises ne trouvent pas de repreneur", l'Union souhaite "la création d'un fonds d'aide à la création-reprise des entreprises de proximité" ainsi que d'un autre fonds pour soutenir leur "transformation écologique et numérique".L'U2P veut également que soient amplifiées "les actions de revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs" et que l'accès au haut débit soit "effectif en tous points du territoire".Enfin, l'organisation patronale des TPE souhaite "un modèle de société qui valorise le travail indépendant autant que le salariat". Toutefois, opposée de longue date au statut d'auto-entrepreneur, elle demande que ce dernier soit "limité à deux ans pour les personnes exerçant leur activité à titre principal".
Il y a 3 ans et 140 jours

Embarquez pour "le Grand Tour" du monde avec l'exposition d'architecture de Docteur Paper

CULTURE. La Maison de l'architecture Ile-de-France expose les illustrations de Docteur Paper durant deux mois. L'occasion de (re)découvrir l'architecture de grandes villes internationales et leurs célèbres bâtiments.
Il y a 3 ans et 143 jours

Grenoble, La Rochelle et Saint-Aubin, stars du vélo selon les cyclistes

Rennes rejoint cette année les deux capitales françaises du vélo devant Annecy, Nantes, Lyon et Tours, selon ce baromètre biennal présenté jeudi par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), qui tient son congrès à Tours.La Rochelle, Bourg-en-Bresse et Chambéry se classent comme les meilleures villes moyennes, la catégorie la plus mal notée de toutes. Saint-Aubin-de-Médoc, Le Tech et Séné sont les meilleures communes de banlieue, respectivement situées près de Bordeaux, Arcachon et Vannes."Les villes qui s'en sortent bien sont celles qui ont historiquement une politique tournée vers le vélo", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la FUB, Séraphin Elie.Pour la troisième édition de ce baromètre, l'association a recueilli 277.384 contributions en ligne du 14 septembre au 30 novembre 2021, et 1.625 communes ont été classées, soit une participation en forte hausse, avec plus de femmes et de cyclistes occasionnels que les années précédentes."Avec le Covid, on aurait pu s'attendre à ce que la participation des grandes villes augmente. Mais l'explosion des participations vient des petites villes", a précisé M. Elie."Le vélo est redevenu un mode de transport sérieux et un objet politique", a-t-il souligné. "Les élus ne peuvent plus ignorer le sujet. De plus en plus de maires s'y mettent, mais beaucoup partent de très bas".Saint-Jean-de-Monts (Vendée), Val-de-Reuil (Eure) et Marseillan (Hérault) se classent comme les meilleurs petites villes pour le vélo.La-Tranche-sur-Mer (Vendée), Vieux-Boucau (Landes) et Brétignolles-sur-Mer (Vendée) se classent en tête des meilleurs bourgs et villages."Les communes de la côte atlantique se sont emparées du vélo il y a longtemps, grâce au tourisme notamment. Elles s'en sortent très bien. Le ressenti est positif, même si, à la campagne, on circule toujours en voiture", a commenté M. Elie.64% des répondants trouvent que les conditions pour l'usage du vélo sont mauvaises, et 47,8% que la situation est restée identique pour les cyclistes sur les deux dernières années. 36,5% trouvent qu'elle s'est améliorée.
Il y a 3 ans et 143 jours

Les Français plus heureux dans des grandes villes... sauf à Paris

Peu étonnamment, pour être heureux, mieux vaut être bien portant, jeune, en couple, cadre, riche, en emploi et français, révèle cette étude sur des chiffres de 2019.L'institut national de la statistique a demandé à des Français de noter de 0 à 10 leur vie en général et sous différents aspects (logement, loisirs, relations familiales et amicales, travail).La note moyenne pour la vie en général s'établit à 7,3, un chiffre presque identique à 2010 et qui a très peu évolué depuis 2015.Toutes choses égales par ailleurs, la satisfaction diminue avec l'âge, à l'exception d'un rebond autour de 60 ans.Les cadres sont la catégorie socio-professionnelle la plus heureuse, suivie des professions intermédiaires (0,13 point de moins), employés (-0,22), ouvriers (-0,23), artisans (-0,30) et agriculteurs (-0,48).Par situation familiale, les couples, avec et sans enfants, sont les plus heureux, loin devant les personnes seules (-0,46 par rapport à un couple avec enfants) et les familles monoparentales (-0,57).En données corrigées des caractéristiques de la population, les habitants les moins heureux sont ceux de Paris, du "pôle" (communes alentour) et de la "couronne" (communes plus éloignées) de la capitale. Ceux des pôles de petites aires urbaines (entre 50.000 et 200.000 habitants) suivent.Les habitants les plus satisfaits, au contraire, sont ceux des pôles des grandes aires urbaines (plus de 700.000 habitants) et de celles entre 200.000 et 700.000 habitants, et ceux des couronnes d'aires de 200 à 700.000 habitants.Hommes et femmes sont également satisfaits de leur vie et de leur logement, mais les hommes sont en moyenne plus satisfaits de leurs loisirs (+0,38 points) et de leur travail (+0,10) et les femmes plus satisfaites de leur famille et amis (+0,12).
Il y a 3 ans et 144 jours

Lancement du chantier controversé de la tour Triangle, un des projets-phares de Paris

La Tour Triangle, projet pharaonique chiffré à 660 millions d'euros, commence à sortir de terre dans le XVe arrondissement. Des silos de plusieurs mètres de haut y ont fait leur apparition sur le site des travaux.Une fois terminé, ce gratte-ciel de 180 mètres et 42 étages, dont la livraison est prévue au premier semestre 2026, doit devenir le troisième immeuble le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse."Ça participe de la philosophie de développement du groupe, qui est un opérateur des grandes villes", s'est félicité auprès de l'AFP le président d'URW, Jean-Marie Tritant. "Cette tour fait une couture urbaine entre Issy-les-Moulineaux et Paris, elle participe à l'évolution de la ville de demain".Le projet, lancé en 2008, a été validé en 2015 sous la mandature d'Anne Hidalgo malgré la vive opposition de ses alliés écologistes et d'élus de droite dont Philippe Goujon, le maire (LR) du XVe."Le quartier va être sinistré pendant plusieurs années", s'est-il indigné auprès de l'AFP, dénonçant déjà un "ballet ininterrompu de camions qui vont délivrer du béton, quatre grues géantes..."Le parquet de Paris a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie la tour.Prévue essentiellement pour des bureaux, qui occuperont les trois quarts de ses 91.000 mètres carrés de surface, elle abritera également un hôtel de 130 chambres, une crèche et des commerces, mais est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.Redresser la barreSigne de sa fragilité financière, le groupe a réduit à 30% sa participation au chantier en lançant une coentreprise avec l'assureur Axa pour réduire ses coûts.En 2021, la foncière, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon, a vu ses résultats s'éroder encore, largement à cause des restrictions anti-Covid en Europe pendant le premier semestre.Son chiffre d'affaires s'est établi à 1,72 milliard d'euros, soit moins qu'en 2020 (-3,7%, -1,6% à périmètre constant), tandis que son résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, a rétréci à 1,01 milliard (-4,9%).Mais le groupe a redressé la barre, avec un taux de vacance qui a nettement reculé au second semestre (à 7%, -1,3 point en un an), grâce aux réouvertures permises par la campagne de vaccination."C'est quand même une entreprise qui a subi un énorme +stress test+ en 2020 et 2021. On a fermé à plusieurs reprises les centres commerciaux, l'activité événementielle, et là, on voit une reprise", note Florent Laroche-Joubert, analyste chez Oddo BHF.L'activité événementielle du groupe, qui possède plusieurs parcs d'expositions dont celui de Villepinte (Seine-Saint-Denis), s'est relevée avec 32 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 6 en 2020.Bye bye USA ?Mais le groupe est toujours corseté par une dette de 22,6 milliards d'euros (contre 24,2 milliards fin 2020), produit de l'absorption en 2018 du groupe Westfield et de son large portefeuille aux Etats-Unis, jamais totalement digérée.Il n'engage ainsi plus de nouveaux investissements seul, et a promis de céder pour 4 milliards d'actifs en Europe d'ici à la fin de l'année.Il en est pour l'heure à 2,5 milliards, la dernière cession en date étant une part de 45% dans le centre commercial Carré Sénart, en région parisienne, reprise par les filiales assurances de la Société Générale et BNP Paribas."La deuxième partie de cet effort, c'est la réduction drastique de notre exposition au marché américain", explique à l'AFP Jean-Marie Tritant, qui avait pris la tête d'URW après une fronde d'actionnaires menée par Xavier Niel, premier actionnaire du groupe, et Léon Bressler, l'ancien patron, opposés à l'acquisition de Westfield."On aura engagé dans le courant de l'année 2022 la sortie de tout ou partie des Etats-Unis", a assuré Jean-Marie Tritant lors d'une conférence téléphonique.A la Bourse de Paris, vers 09h40, le titre URW prenait 5,79% à 70,48 euros dans un marché en légère hausse de 0,13%.
Il y a 3 ans et 144 jours

Tryba poursuit ses objectifs de croissance pour 2022 et dévoile les résultats prometteurs de 2021

Ces résultats encourageants en 2021 vont permettre à Tryba, qui a déjà convaincu les porteurs de projet par son concept pérenne et rentable depuis 42 ans, de poursuivre son développement sur tout le territoire.Le réseau dispose cependant encore d’une trentaine de secteurs disponibles en France, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne. Forte de son expertise dans l’accompagnement de ses concessionnaires, la marque intègre aujourd’hui 80 % d’entrepreneurs qui ne sont pas issus du secteur de la menuiserie, affichant, au bout de 3 ans, une rentabilité de 8 à 10 %. Des objectifs atteints pour 2021Avec 15 ouvertures en 2021, Tryba enregistre de bonnes performances, et ce, malgré la crise sanitaire. Ce bilan met en lumière la dynamique du réseau et la confiance des Français envers la marque alsacienne.Répartis sur toute la France, les nouveaux points de vente Tryba sont venus étendre en 2021 le maillage territorial de la marque en offrant plus de proximité à ses clients grâce à l’ouverture de 7 Espaces-Conseil (zone de chalandise de 150 000 à 200 000 habitants), 7 magasins secondaires et 1 Carré Tryba. Tous ces magasins servent à renforcer la présence d’un concessionnaire sur le secteur géographique exclusif qui lui est concédé.Dorénavant, il est possible de découvrir l’enseigne dans les villes suivantes : Espace conseil : Saint Maur des Fossés (94) Lons le Saunier (39) Seclin (59) Dunkerque (59) Lille (59) Saint-Berthevin (53) Maromme (76) Magasin secondaire : Sézanne (77) Monistrol (43) Crest (26) Propriano (20) Saint-Girons (09) Les Sables d'Olonne (85) Carré Tryba : Mayenne (53)En parallèle des ouvertures de concessions, le modèle de franchise participative, dénommé « Carré Tryba » instauré en 2013 (zone de chalandise de 70 000 habitants), continue de se développer avec une ouverture à Mayenne (53) en 2021. Ainsi, depuis 2013, Tryba a développé 19 Carrés, dont 11 sont devenus concessionnaires en 3 ans.Quant aux reprises de fonds de commerce, elles sont régulières puisque la marque âgée de plus 40 ans dénombre des concessionnaires qui ont rejoint le réseau depuis de longues années et qui veulent notamment partir à la retraite après une belle carrière aux côtés de l’enseigne. Tryba leur trouve alors un successeur. Ainsi, en 2021, 4 rachats de concessions ont eu lieu dans le réseau.Une dynamique qui se poursuit en 2022Alors que les Français viennent de passer plusieurs mois chez eux, le marché de l’amélioration de l’habitat bénéficie aujourd’hui de l’effet confinement. En effet, une étude de l’institut CSA pour HomeServe révèle que 94% des Français se voient investir autant (73%), voire plus (21%) dans les postes de dépenses liés à la maison (aménagement, entretien, travaux), au détriment d’autres postes (loisirs, sorties, etc.)[1]. De fait, les 15 points de vente Tryba ouverts en 2021 connaissent un bon lancement.Tryba va également étendre son réseau au 1er semestre 2022, avec 14 magasins en cours d’ouverture dans les secteurs géographiques suivants :Espace-Conseil :Faulquemont (54)Chaumont (54)Châtellerault (86)Saint Marcel Les Valences (26)Alès (30)Sotteville-les-Rouen (76)Beaune (21)Les Lilas (93)Angoulême (16)Abbeville (80)Magasin secondaire :Langon (33)Gaillan en Médoc (33)Veigné (37)Pontcharra (38)Grâce à son réseau mature, Tryba compte actuellement le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France. Si elle confirme sa position de leader sur le marché de la rénovation des fenêtres, portes d’entrée, volets, portes de garage et accessoires, la marque garde le cap des objectifs d’implantations dans les régions suivantes, où des secteurs sont encore disponibles :Hauts-de-France : Béthune (62) et Lens (62)Normandie : Le Havre (76), Yvetot (76), Dieppe (76), Saint-Lô (50), Coutances (50) et Bayeux (14)Bretagne : Brest (29), Montfort-sur-Meu (35) et Redon (35)Pays de la Loire : Pornic (44) et Les Herbiers (85)Centre : Loches (37)Nouvelle-Aquitaine : Niort (79), Bressuire (79), Cognac (16), Villeneuve-sur-Lot (47), Agen (47) et Mont-de-Marsan (40)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Bar-le-Duc (55) et Epinal (88)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03), Moulins (03) Roanne (42) et Aurillac (15)Bourgogne – Franche-Comté : Auxerre (89), Nevers (58), Fontaine-les-Dijon (21), et Avallon (89)Corse : Bastia et AjaccioTryba offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l’hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante, avec un chiffre d’affaires établi et une équipe déjà en place.Une formation initiale et un accompagnement solideTryba a à cœur de transmettre son savoir-faire unique aux porteurs de projet, d’autant plus que 80 % de ces derniers ne sont pas issus du secteur de la menuiserie. Pour y parvenir, le franchiseur Tryba dispense auprès des nouveaux concessionnaires une formation initiale gratuite de trois semaines, indispensable pour maitriser tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatique.La marque aide et accompagne étape par étape ses nouveaux entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d’une concession, au travers de différentes actions :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter.La découverte précise du métier avec un stage « vis ma vie » sur le terrain, en concession-pilote.La recherche et la négociation de locaux adaptés.La recherche de financement.La création de la société.La formation du concessionnaire à son nouveau métier.Après ce processus d'environ 9 mois pour mener à bien leur projet personnalisé, les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif étendu.En parallèle, de nombreux outils permettent également aux concessionnaires de se former en continu : formations « produits » et pose chaque année, tutoriels ou encore programmes e-learning. Par ailleurs, ils bénéficient pendant 6 mois, d’un accompagnement soutenu par 3 formateurs techniques de la cellule ouverture . Véritable lien entre les franchiseurs Tryba et leur réseau, 9 animateurs-réseau sont répartis par grandes régions.
Il y a 3 ans et 150 jours

Yannick Jadot voudrait un "ministère du droit au Logement" dans son gouvernement

PRÉSIDENTIELLE 2022. À l'instar d'autres candidats à l'élection présidentielle, le chef de file d'Europe Écologie - Les Verts est intervenu auprès de la Fondation Abbé Pierre. Il a appelé à densifier non seulement les grandes agglomérations mais également les villages et petites villes, et compte financer l'accès au logement ainsi que son projet de revenu citoyen par la mise en place d'un ISF "climatique".
Il y a 3 ans et 150 jours

Dossier détails : structure bois

    La course à la hauteur que l'on observe dans les grandes villes européennes s'accompagne d'une diversification des dispositifs structurels, avec l'introduction du bois. Les systèmes poteaux-poutres le disputent aujourd'hui à des modèles recourant aux panneaux de CLT. Parallèlement, la préfabrication, l'insertion […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 152 jours

Floorify atteint le cap des 20 boutiques expérience instore en Belgique et aux Pays-Bas

Floorify croit toujours, et plus que jamais, en une expérience de la marque individualisée et locale. Avec leur concept unique intitulé store-in-store, ils veulent continuer à améliorer l’expérience client.Lorsque vous entrez dans une boutique d’expérience au sein d’un magasin, vous profitez de l’expérience Floorify complète. Exit les présentoirs barbants avec quelques planches dans un coin sombre ; les expériences Floorify se font dans un espace Floorify tendance, lumineux et attrayant, avec tous les sols et les couleurs Floorify. À l’aide des tests interactifs, les consommateurs peuvent découvrir eux-mêmes les nombreux avantages d’un sol Floorify. Il existe également des démonstrations d’installation en direct qui montrent entre autres comment installer le revêtement de sol. Les consommateurs peuvent aussi voir et faire l’expérience de leurs sols préférés sur une grande surface.Chaque boutique d’expérience Floorify en magasin est unique, entièrement adaptée au client et adaptée à la surface au sol disponible. Et ces boutiques d’expérience font affluer les foules ! Floorify voit son chiffre d’affaires s’envoler, en étendant son expérience de marque cohérente à tous les moments de contact avec les consommateurs. « Dans les boutiques d’expérience en magasin, les consommateurs sont plongés dans l’univers de Floorify. Pour nous, ces collaborations avec nos partenaires sont le complément parfait à notre stratégie numérique. C’est la manière la plus efficace d’offrir plus de visibilité et d’expérience, mais aussi une approche cohérente de notre marque, tant en ligne que hors ligne.Les boutiques d’expérience Floorify se multiplient ; en effet, une nouvelle boutique d’expérience a ouvert ses portes toutes les 3 semaines. La barre des 20 store-in-stores a désormais été franchie. Floorify est maintenant largement représenté dans toutes les grandes villes de Belgique et des Pays-Bas. Et l’ambitieuse entreprise de Flandre occidentale, qui a fêté cette année ses 5 ans, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. De nombreuses nouvelles boutiques d’expérience sont également prévues en 2022 en Belgique, aux Pays-Bas et en France.Vous trouverez un aperçu de tous les revendeurs Floorify sur le site Internet de Floorify : www.floorify.com Il est également possible de commander des échantillons via le site Internet.
Il y a 3 ans et 159 jours

L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050

Pour permettre à chacun de se préparer, l’ADEME et le CSTB ont conduit depuis deux ans des travaux de prospective qui dessinent pour les bâtiments, d’ici à 2050, des avenirs plus ou moins cléments, mais probables.Ils ont permis, dans le cadre d’une concertation avec les acteurs, d’élaborer une boite à outils, partant de 22 facteurs-clés et aboutissant à 4 scénarios présentés ce 25 janvier, à l’occasion d’un colloque dédié. Dans le cadre de la démarche prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », menée par l’ADEME et le CSTB, les acteurs de la construction et de l’immobilier ont été invités à partager leurs points de vue sur ce que pourraient être les bâtiments en France, à l’horizon 2050. A quoi ressembleront-ils ? Dans quelle mesure seront-ils en capacité d’abriter les activités humaines ? Les filières se seront-elles adaptées aux nouveaux défis ? Etc.4 scénarios ont ainsi été élaborés, tenant compte de 22 facteurs-clés dans leur évolution, dessinant des avenirs plus ou moins cléments, sources de rééquilibrages ou au contraire, de disparités :Difficile de tout faire, ou la difficulté pour les acteurs de tout faire simultanément, face aux grandes transitions. Le parc évolue alors de manière contrastée, avec des bâtiments performants, mais aussi un nombre encore important d’ouvrages mal adaptés. Le bâtiment comme service, les acteurs s’adapteraient rapidement aux défis des transitions écologique et démographique. Une mutation profonde du bâtiment s’opère, avec, en ville des ouvrages, pensés comme des « services » mis à disposition des occupants. Rééquilibrage(s), au profit des territoires périurbains, des villes moyennes ou des territoires ruraux. La préservation de l’environnement et l’anticipation des crises systémiques deviennent des priorités. Pénuries, ou l’impact des crises systémiques (climatique, économique, sanitaires) sur les capacités de fonctionnement des parties prenantes (ménages, entreprises, pouvoirs publics…).Une démarche prospective qui se poursuitCes 4 scénarios livrent un premier éclairage précieux aux acteurs de la construction et de l’immobilier. Pour leur permettre d’aller plus loin, l’action prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », forte de l’accueil très positif rencontré et de l’implication de la filière dans la démarche, s’enrichit. L’enjeu est désormais de capitaliser sur les travaux déjà menés, à travers 3 axes : L’accompagnement des acteurs souhaitant utiliser les outils créés dans le cadre de la démarche, afin d’alimenter la réflexion stratégique au sein de leur organisationL’enrichissement et le croisement des données, pour des scénarios encore plus robustes et facilement déclinables, selon les activitésLe lancement d’une démarche collective complémentaire, intitulée « Imaginons le bâtiment et l’immobilier au temps de l’économie circulaire ».Pour Arnaud Leroy, Président de l’ADEME : « Avec les scénarios Transition(s) 2050 et la Boite à Outils « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », nous avons voulu donner à chaque acteur du bâtiment et de l’immobilier toutes les clés pour les aider à mieux se projeter dans les grandes mutations à venir. Ces travaux permettent de comprendre les ordres de grandeur de la transition écologique, mais également les implications concrètes en termes d’évolution des filières bâtiment et immobilier. N’hésitez pas à vous en saisir ! »Pour Etienne Crépon, Président du CSTB : « Le secteur de l’immobilier est au cœur de toutes les transitions et transformations que connaît et va connaître notre société. La démarche collective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », permet d’esquisser des avenirs possibles. A nous de nous en saisir pour anticiper et mieux préparer le futur. C’est dans cette optique que cette démarche va se poursuivre : forts de ces premiers travaux et des recherches que nous avons menées en parallèle, nous sommes à même de les enrichir par une analyse quantitative et les approfondir sur la question des ressources et de l’économie circulaire. »
Il y a 3 ans et 160 jours

Loi 3DS : les grandes villes et métropoles en état d’alerte

Attention au détricotage de l’intercommunalité ! A deux jours de la réunion de la commission mixte paritaire qui pourrait conclure le débat parlementaire sur le projet de loi relatif à la différenciation, à la décentralisation, à la déconcentration et à la simplification (3DS), France Urbaine a tiré la sonnette d’alarme, ce 25 janvier lors de sa conférence de presse de début d’année.
Il y a 3 ans et 160 jours

L’évaluation budgétaire verte progresse dans les collectivités

Cinq grandes villes et métropoles ont montré la voie, suivies par quatre régions pilote : l’évaluation climatique des budgets publics suscite un engouement croissant dans les collectivités, sous l’impulsion de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), think-tank associatif créé en 2015 par la caisse des dépôts et de l’agence française de développement.
Il y a 3 ans et 161 jours

L'immobilier de luxe en France a battu des records en 2021

"C'est vraiment l'année qui a battu tous les records", se félicite auprès de l'AFP Alexander Kraft, PDG de l'agence Sotheby's International Realty France. "2020 était déjà une très bonne année, ce développement continue en pleine force en 2021, et ça continue même jusqu'à aujourd'hui".Comme ses concurrents dans l'immobilier "de prestige" Barnes et Daniel Féau, l'agence a largement battu son record de transactions en France l'an dernier : +42% en un an.Pour la seule région parisienne, par rapport à 2019, la meilleure année jusque-là, le nombre des ventes a bondi de 39% pour Daniel Féau. Barnes, de son côté, a fait 30% de transactions en plus qu'avant la pandémie."Résidences semi-principales"Des chiffres portés par l'envie de vert et d'espace : chez Daniel Féau, le nombre des ventes de maisons et d'hôtels particuliers avec jardin a presque triplé en deux ans."Les clients sont à la recherche d'espaces verts, de terrasses, de jardins, et lorsqu'ils sont dans les grandes villes, ils vont dans la périphérie. C'est pour cela que les Hauts-de-Seine et les Yvelines ont clairement explosé au niveau des ventes de maisons et des ventes d'appartements avec terrasse", témoigne pour l'AFP Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes."Les gens, avec les confinements, se sont rendus compte que le lieu de vie était peut-être le facteur décisif pour la qualité de vie, et pourquoi rester dans un appartement si on peut avoir plus de verdure et plus d'espace ailleurs ?", explique Alexander Kraft.D'où l'engouement pour les biens situés loin de Paris, tandis que les prix stagnent dans la capitale.Barnes observe que les ventes et les prix ont "explosé" sur la côte atlantique, la côte basque ou à Deauville, avec des propriétés parties pour 3, 5 ou même 10 millions d'euros.Le département "Propriétés et châteaux" de l'agence, plutôt centré sur la campagne, a aussi "clairement repris des couleurs", explique Thibault de Saint-Vincent.Au point de déceler un phénomène de "résidences semi-principales" : avec l'essor du télétravail, des propriétaires achètent un bien en région en conservant un pied-à-terre en région parisienne."C'est une tendance qu'on a vu apparaître après le premier confinement, et elle se voit au niveau mondial : on a des New-Yorkais qui vont s'installer en Floride ou dans les Hamptons (littoral à l'est de New York, NDLR), des Parisiens qui vont s'installer sur la côte basque...", observe Thibault de Saint-Vincent.Les Français portent le marchéBarnes comme Sotheby's observent que le fossé se creuse entre les biens impeccables, sans défaut majeur, et ceux, même de luxe, sans terrasse ni jardin, ou situés à un étage bas, ou avec des travaux à faire."Les acheteurs sont devenus plus gourmands. Ils n'ont pas nécessairement envie de faire des gros travaux, de restaurer, de rénover... ils veulent acheter des biens qui sont déjà en bon état, qui ont déjà des atouts comme des piscines, des grandes cuisines bien équipées, des chambres avec des salles de bain en suite... et ils sont prêts à payer un prix pour ça", relève Alexander Kraft.En France, ce sont encore les Français qui portent le marché, assure-t-il. Les étrangers "sont prêts à acheter, mais évidemment il n'y a pas beaucoup de gens prêts à acheter sans avoir visité le bien", explique-t-il, estimant entre 90 et 95% la part de Français parmi ses clients l'an dernier, contre environ 50% en temps normal."La clientèle française d'entrepreneurs, de jeunes travaillant dans les nouvelles technologies, de jeunes ayant fait des investissements très profitables dans les cryptos, commence à apparaître", note Thibault de Saint-Vincent, qui voit cependant la clientèle étrangère revenir progressivement depuis le printemps 2021.De quoi lui faire pronostiquer une "très belle année" 2022, quoiqu'un peu en deçà de 2021.
Il y a 3 ans et 167 jours

Les lauréats du 4ème challenge Start-Ups Construction Tech de Batimat

Quatre lauréats (Buildrz, Traxxs, Bimeo et Stockpro) ainsi qu’un Grand Lauréat (Ioga) ont émergé des délibérations. Le jury a par ailleurs tenu à saluer d’une mention spéciale « Prix du Jury » la start-up Optimiz Construction.Le Grand Lauréat sera présent sur l’espace Construction Tech à BATIMAT.Les 50 start-ups inscrites au 4ème Challenge Construction Tech seront également intégrées à l’Annuaire digital des Start-Ups . Cet outil exclusif a été développé par BATIMAT pour faciliter la mise en relation entre les start-ups et les autres acteurs du Bâtiment et de l’Immobilier et compte à date près de 300 start-ups.Grand lauréatIOGA (Catégorie : Data)IOGA est une start-up qui révolutionne le « Knowledge Management » avec la smart vidéo. L’objectif de IOGA est de partager les meilleurs pratiques, les savoir-faire des entreprises pour répondre aux enjeux de la formation. Convaincu que la transmission des compétences et sa diffusion aux équipes est le seul moyen pour s’adapter à un environnement en pleine transformation, IOGA a déjà convaincu des majors (SPIE, VINCI, Eiffage, GCC) séduites par la possibilité de pouvoir partager l’expertise et le savoir-faire de leurs équipes terrain. Pour démultiplier la collecte des connaissances, IOGA a choisi le procédé de l’auto-interview. Un scénario de questions/réponses, adapté au projet vidéo, guide la captation. Le collaborateur, le sachant, joue à la fois le rôle de l'interviewer et de l'interviewé.LauréatsBIMEO (Catégorie : Réalité augmentée)BIMEO est la première application de scan 3D des bâtiments existants utilisant la réalité augmentée sur smartphone. Les différents acteurs du projet sont informés lors d'une modification et peuvent ajouter leur contribution technique. BIMEO développe des outils d'acquisition, de structuration et de partage de la donnée technique des bâtiments existants. Depuis plus de 5 ans BIMEO a structuré son offre produit autour de l’exploitation et la gestion de la donnée technique dans les bâtiments. Quels que soient les acteurs (architectes, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, gestionnaires de parc immobilier, diagnostiqueurs, experts, entreprises ou tout autre professionnel ...) la donnée doit être unifiée, enrichie et partagée pour optimiser les process et améliorer la qualité. C’est sur ce principe de « LEAN » que BIMEO déploie ses outils pour faciliter le travail des professionnels.BUILDRZ (Catégorie : IA)Buildrz est la plateforme digitale qui permet aux maîtres d'ouvrage de simuler en 3D les opérations futures et leurs enjeux financiers, dans le but de construire une relation unique avec le propriétaire et la collectivité. Fort de plusieurs années de recherches fructueuses (maquette numérique 3D, simulation et optimisation de constructions, big data), Buildrz bouleverse les pratiques des grands acteurs du secteur :Pour les architectes et le BTP, la solution propose de développer sur du foncier des opérations exemplaires qui correspondent aux aspirations des jeunes, des familles, des actifs, etc... des grandes villes.Pour les opérateurs qui construisent (bailleurs, promoteurs...) elle permet de réorganiser, moderniser et donner de l’élan aux équipes de développement.Pour les collectivités, elle donne de la puissance à leurs politiques logement, foncier et urbanisme, aide à préparer les négociations avec les opérateurs et à se doter d’outils pour échanger avec élus, directeurs, partenaires, associations.STOCKPRO (Catégorie : Digitalisation des entreprises)La plateforme StockPro permet aux acteurs du BTP de digitaliser, enrichir, structurer l’ensemble des matériaux neufs non utilisés, puis d’activer et de piloter leur réemploi sur plusieurs canaux marchands.TRAXXS (Catégorie : IOT)TRAXxs conçoit et commercialise des solutions de protection active des travailleurs (type PTI/DATI) intégrées à des semelles connectées, qui s’insèrent directement dans des chaussures de sécurité, et fonctionnent sans smartphone ou autre accessoire. La mission de TRAXxs est de proposer une solution innovante, efficace, simple d’usage pour protéger les travailleurs ayant des activités dites « à risques ». Pour ce faire les semelles embarquent l’équivalent de la technologie d’un smartphone dans quelques millimètres d’épaisseur. Un choix audacieux au démarrage mais qui constitue aujourd’hui un vecteur de différenciation majeure pour assurer la sécurité des travailleurs.Mention spéciale : Prix du juryOPTIMIZ CONSTRUCTION (Catégorie : IA)Avec son logiciel inédit, Optimiz Construction aide les entreprises de gros-œuvre à gagner 20 % de performance sur leur poste de ferraillage en optimisant les matériaux et la mise en œuvre. Le logiciel simule, en quelques minutes, le plan de découpe et les coupes de panneaux standard. Un plan de calepinage est ensuite édité, accompagné d’étiquettes biodégradables de couleurs différentes selon les nappes. La traçabilité est ainsi totale. La solution garantit 3 performances :Environnementale : réduction des déchets, de l'empreinte carbone et des rotations de bennes,Économique : réduction des quantités de matériaux standards à commander et du temps de mise en œuvre sur le chantier,Applicative : simplification des plans de poses, réduction de la découpe chantier et des déplacements.
Il y a 3 ans et 171 jours

Maisons et régions : le duo gagnant d'une nouvelle année record pour l'immobilier ancien

Si les très bons résultats du second semestre 2020 laissaient espérer une année 2021 plus sereine, personne ne s'attendait en revanche à un tel volume de transactions, qui signe une nouvelle année record !Le marché immobilier apparaît comme préservé de la crise, dans un contexte de reprise économique. Le chômage et les taux d'intérêt, tous deux au plus bas, participent incontestablement à cette dynamique, tout comme l'organisation des entreprises, avec la progression du télétravail. Le logement revient au centre des préoccupations des Français. La notion de résidence semi-secondaire, issue des confinements, s'est encore accentuée en 2021, notamment dans les villes moyennes et rurales, qui attirent des Français disposant d'un fort pouvoir d'achat immobilier. En région, les maisons, prises d'assaut, tirent le marché vers le haut, tandis que l'offre continue de s'assécher sur l'ensemble du territoire.La demande de logements de plus en plus pressanteLa demande continue d'accélérer pour atteindre + 18 % au national par rapport à 2020, année qui était certes entachée par les confinements, mais déjà extrêmement dynamique. Les investisseurs restent très actifs, représentant un quart des intentions d'achat. L'immobilier conserve son statut de valeur refuge grâce, notamment, à des taux d'intérêt qui se stabilisent autour de 1 %. Et ce sont les maisons qui profitent le plus de cet intérêt, avec + 19 % enregistrés sur ce type de bien en 2021 contre « seulement » + 9 % pour les appartements.Sur Paris, la demande a été clairement relancée en 2021 (+ 18 %), après une année 2020 morose. On reste néanmoins en dessous du niveau habituel. Une situation liée, en partie, à l'absence de la clientèle internationale mais aussi aux interrogations des investisseurs face à de nombreux sujets : encadrement des loyers, impacts de la loi Climat et Résilience... Avec une hausse de 14 % de la demande, l'Île-de-France confirme, cette année encore, son rôle de marché de report pour les Parisiens en quête d'espace. Il s'agit principalement de propriétaires ayant revendu leur bien et profitant de la plus-value pour trouver une maison avec jardin ou un appartement avec extérieur tout en étant désireux de rester dans le même bassin de vie.Dans les régions, les villes moyennes sont à l'évidence les grandes gagnantes de cette année 2021 sur le plan de la demande (+ 19 %). Les habitants des grandes agglomérations ont mal vécu les confinements successifs et aspirent à plus d'espace et de qualité de vie.Une offre à bout de souffleAprès 4 années historiques en volumes de transactions, qui ont contribué à assécher les stocks sur l'ensemble du territoire, l'offre affiche un nouveau recul de 15 % par rapport à 2020. Si tous les types de biens sont concernés par cette pénurie, ce sont les maisons qui sont les plus impactées, avec une diminution de 16 % des mises en vente (contre - 4 % pour les appartements). Paris fait toutefois exception, avec un marché qui s'est détendu tout au long de l'année, débouchant sur une offre qui s'est reconstituée à hauteur de 24 %. Rappelons toutefois que cette hausse ne représente dans la réalité que 2 biens supplémentaires dans le portefeuille d'une agence immobilière. En Île-de-France, deux tendances s'entrechoquent, avec d'un côté un stock d'appartements qui se reconstitue progressivement, et de l'autre une offre de maisons qui recule fortement, conduisant à un juste équilibre, soit - 1 % de variation du niveau de l'offre par rapport à 2020. C'est dans les régions que la baisse des mises en vente est la plus spectaculaire (- 23 %), après une année 2020 déjà marquée par un fort recul. Jamais les stocks n'ont été aussi bas.Globalement, cette réduction de l'offre de biens se situe au croisement de plusieurs tendances. En amont, un marché du neuf à la peine, avec l'arrêt de nombreux chantiers en 2020 et, aujourd'hui, des difficultés d'approvisionnement en matériaux. Ensuite, les propriétaires d'un logement avec de l'espace et un extérieur ont parfois renoncé à vendre pour conserver ces privilèges aujourd'hui enviés par beaucoup de Français.Une nouvelle année record en matière de transactions+ 20 % par rapport à une année 2020 affectée par les confinements et la crise sanitaire, c'est la croissance record du volume de transactions constatée en 2021 au sein du réseau Laforêt. Une hausse qui s'établit même à + 3,6 % par rapport à 2019, pourtant la meilleure année de tous les temps dans l'immobilier ancien. Les Français profitent pleinement de taux d'emprunt très faibles pour acquérir un logement plus spacieux, réaliser un investissement locatif ou s'offrir une résidence secondaire.Paris retrouve une activité positive (+ 27 %), même si capitale marque un recul par rapport à son niveau d'avant-crise (- 8 % vs 2019). Les transactions en Île-de-France progressent dans les mêmes proportions que le marché au national (+ 20 %), freinées par la réduction des stocks. Enfin, le volume de transactions en région s'établit à + 21 %, bien que l'on perçoive un léger ralentissement de cette dynamique sur le dernier trimestre 2021 en comparaison avec le deuxième semestre 2020, accentué par l'effet de rattrapage post-confinement.En région, les citadins en quête d'espace et de verdure font grimper les prix !En 2021, les prix restent orientés à la hausse (+ 6,1 % au national, à 3 394 €/m2) sauf dans la capitale qui enregistre un léger recul (- 1,4 %), mais reste au niveau d'avant-crise à 10 376 €/m2. Et c'est là encore sur les maisons que la hausse est la plus significative : + 7,9 % contre + 4,5 % pour les appartements. Malgré un léger tassement cet été, les prix restent donc sur une tendance haussière du fait d'un effet de rareté et d'une demande qui ne cesse de progresser.En région, cette croissance atteint même + 8,2 % (à 2 430 €/m2). Dans certaines villes, les prix s'envolent, comme à La Rochelle (+ 9 % sur le prix du m2), mais aussi dans les agglomérations situées à proximité de l'Île-de-France, comme Orléans (+ 7 %). La Bretagne et la Normandie sont également très prisées depuis 18 mois, enregistrant des progressions de prix dans l'immobilier ancien significatives, comme au Havre (+ 8 %) ou à Brest (+ 9 %). Dans les grandes métropoles, comme Bordeaux et Lyon, la hausse reste contenue sous la barre des 2 %. Seule Marseille fait exception : la cité phocéenne a ainsi vu le prix de son m² augmenter de 7 % en 2021.Des ventes réalisées en moins de 3 mois, partout en FranceTraduisant la très forte dynamique du marché, les délais de vente passent au national sous la barre des 80 jours (79 exactement), soit 2 semaines de moins qu'en 2020. Tout se vend, et vite, y compris dans les régions (83 jours). À titre de comparaison, il fallait compter 97 jours en moyenne en 2019 pour signer une transaction en dehors de Paris ou de l'Île-de-France. Les acquéreurs se décident rapidement et il n'est désormais plus rare de voir plusieurs offres d'achat simultanées sur un même logement.À Paris, les délais de vente se stabilisent à 77 jours. Toutefois, il faut rappeler qu'ils n'étaient que de 59 jours en 2019. Enfin, l'Île-de-France profite pleinement du report des Parisiens sur son territoire, avec des délais de vente qui accélèrent de manière significative (67 jours), soit 11 jours de moins qu'en 2019. Des chiffres qui traduisent, là encore, l'attractivité de cette région qui concentre de nombreux avantages : bassin économique, infrastructures de transport, pôles éducatifs et culturels de référence.Les marges de négociation se maintiennentAu national, l'écart entre le prix de vente et celui acté à l'achat s'élève à 4,5 % en 2021 (contre 4,4 % en 2020). On entre dans une phase de normalisation de la négociation. Au sein du réseau Laforêt, la pression a été ressentie de façon plus forte au cours du premier semestre avec des écarts de prix encore plus faibles, notamment sur les maisons. Sur Paris, cet écart s'établit à 2,90 % contre 3,10 % en 2020. Le marché a repris des couleurs et la baisse modérée des prix a encouragé les Parisiens à se montrer plus mesurés dans leurs négociations. En Île-de-France, avec un écart de 3 %, les acheteurs négocient moins qu'en 2020 (3,7 %). Enfin, en région, la négociation se réduit sensiblement par rapport à ce qu'elle était en 2020, soit 4,70 % contre 5,60 % l'an dernier.Perspectives du marché immobilier ancien en 2022 : entre menaces et opportunitésL'avenir se dessine aujourd'hui entre menaces et opportunités. À quelques mois de l'échéance, les élections présidentielles ne semblent pas inquiéter nos concitoyens. En revanche, l'inflation du coût de la vie en général, et de l'énergie en particulier, est un sujet de préoccupation. D'autant que la hausse des taux d'intérêt pourrait être envisagée comme solution pour juguler cette tendance inflationniste, même si la Banque Centrale Européenne se veut rassurante. Un tel scénario aurait un impact direct sur le nombre de ménages éligibles à l'achat et sur les enveloppes de financement allouées par les banques. Elle servirait en revanche les prix des biens, qui pourraient atterrir, voire régresser, permettant à de nouveaux acquéreurs de venir ou de revenir sur le marché.Autre menace identifiée, celle que fait peser la loi Climat et Résilience sur le parc immobilier existant. Les investisseurs pourraient en effet repenser leurs projets, anticipant les coûts élevés engendrés par l'obligation de rénover les logements énergivores à visée locative. La probable hausse de la taxe foncière ou la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires pourraient également impacter les décisions immobilières des Français. L'absence d'une vision de l'aménagement et du développement des territoires reste un sujet d'inquiétude pour 2022 : un débat jusqu'à maintenant totalement absent de la campagne présidentielle. Enfin, les banques, qui n'avaient jusqu'à présent que des recommandations à suivre en matière de conditions d'octroi de crédits, auront demain l'obligation de ne pas dépasser 35 % d'endettement et 25 ans de durée d'emprunt, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les investisseurs et les ménages les plus modestes.Face à ces contraintes, 2022 laisse néanmoins apparaître de véritables opportunités. Le télétravail qui s'organise dans beaucoup d'entreprises, encourage la mobilité résidentielle et permet à de nombreux français de s'éloigner des métropoles pour accéder à des logements plus grands et à une autre qualité de vie. Par ailleurs, l'offre limitée d'immobilier neuf, à la peine depuis plusieurs années et fortement impacté par l'arrêt des chantiers en 2020, ainsi que par les difficultés d'approvisionnement en matières premières et par la flambée de leurs prix, pousse les acquéreurs vers le parc existant.La croissance économique que nous connaissons, gage de confiance, avec la France qui se situe dans le peloton de tête des pays européens en matière de reprise, devrait stimuler l'achat ou l'investissement immobilier. Le marché devrait donc poursuivre sur un rythme soutenu en 2022, la rareté de l'offre pesant encore sur les prix.
Il y a 3 ans et 174 jours

Les dix grandes villes où l'immobilier a explosé en 2021

BAROMÈTRE. Les prix de vente des logements anciens ont augmenté plus rapidement dans les villes de plus de 100.000 habitants en 2021. Pour certaines d'entre elles, on assiste à un bond sans précédent. Découvrez les dix grandes villes où les prix ont le plus augmenté d'après le baromètre LPI-Seloger de décembre dernier.
Il y a 3 ans et 182 jours

2021, année record pour l'immobilier ancien mais au détriment des foyers les plus fragiles

En effet, le prix au mètre carré n'a de cesse de grimper et a même atteint au troisième trimestre 2.355 euros (+7,4%) au niveau national pour les maisons et 3.878 euros (+5,3%) pour les appartements selon l'Insee et les notaires.Cette tendance haussière, particulièrement forte en Nouvelle-Aquitaine pour les maisons (+13,2%) et en Bretagne pour les appartements (+21,4%), qui laissait habituellement certaines régions en retrait a cette année concernée toute la France. Laurent Vimont, président de Century 21, confirmaient d'ailleurs à l'occasion d'une conférence de presse que les « prix ont augmenté partout en France ».La tension sur le marché serait à l'origine de cette hausse des prix record en 2021 et s'explique car, après un recul de 4% en 2020 en raison de la pandémie, le nombre de transactions a rattrapé son retard notamment grâce aux taux d'emprunts bas.Après avoir été enfermés chez eux à plusieurs reprises avec les confinements, les français ont semble-t-il choisi d'acheter des logements plus grands alors que les investisseurs ont préféré se tourner vers la pierre, considérée comme une valeur sûre en période sanitairement incertaine.D'après les notaires, le nombre d'achats d'appartements et de maisons en 2021 devrait retrouver son niveau record de 2019, à 1,7 million environ.Le nombre de logements anciens reste limité sur le marchéCette hausse des prix pose cependant un problème selon Century 21 : elle « commence à désolvabiliser les ménages aux revenus les plus faibles et les catégories les plus jeunes ».Les jeunes ou les ménages aux plus petits revenus "n'ont pas d'autres choix que de diminuer les surfaces ou d'acheter plus loin" des grandes villes, assure Laurent Vimont face au recul de ces catégories dans les achats, particulièrement en Île-de-France.Au deuxième semestre 2021, après une augmentation, l'apport personnel nécessaire pour acheter un bien immobilier était de 32.153 euros en moyenne pour un crédit moyen de 247.499 euros.Toute nouvelle hausse dans ce contexte « des taux d'emprunts viendra effranger la part des ménages solvables » s'inquiète Laurent Vimont.Le risque de voir les investisseurs se détourner du marché va potentiellement augmenter avec l'interdiction à partir de 2025 de louer les logements considérés comme des "passoires thermiques".La part des acquisitions destinées à l'investissement locatif était en 2021 au plus haut pour la quatrième année consécutive, à 30,2%, en hausse de 2,7% par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 189 jours

Encadrement des loyers : des propriétaires hors-la-loi et des sanctions trop rares

Mais d'autres ont moins de scrupules, notamment lorsqu'il s'agit de locations entre particuliers.Au total, 26% des loyers parisiens sont restés en dépassement en 2020 malgré la loi réintroduite en 2019, soulignait l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap) dans une note publiée mi-décembre.Le principe de l'encadrement des loyers a été instauré dans plusieurs grandes villes de France pour lutter contre des abus qui rendaient la recherche de logement très difficile pour les budgets les plus contraints. La mesure impose aux propriétaires un plafond qui varie selon les quartiers, et s'applique là "où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements".Pour Yves, propriétaire de trois appartements aux loyers plafonnés dans la capitale, cette loi "était absolument nécessaire. La situation du logement à Paris est lamentable".Mais elle n'a pas vraiment facilité la recherche d'appartement parisien de Marguerite, 26 ans et en CDI. "On trouve encore beaucoup de propriétaires qui ne respectent pas la loi", soupire-t-elle entre deux visites."Aujourd'hui, la tendance dans certaines annonces est même de ne plus indiquer le prix. Des propriétaires se plaignaient de recevoir des commentaires sur les montants élevés des loyers proposés", souligne-t-elle auprès de l'AFP.Certains renoncent carrément à louer, comme ce propriétaire dont le bien est vide depuis quatre mois et qui a dit à l'AFP préférer le garder vacant plutôt que de réduire son loyer de 30%.D'autres avouent s'arranger avec la loi."Comment contourner l'encadrement des loyers ?" : une simple recherche sur internet livre moult conseils pour resquiller. Un propriétaire explique avoir ainsi trouvé une astuce, il précise louer un "logement de fonction ou résidence secondaire", dans son annonce sur un site de particuliers à particuliers, une mention qui permet à son bien dans le sud-ouest parisien d'échapper au plafonnement.Depuis 2019, 10 amendes en Ile-de-FranceBeaucoup d'agences immobilières assurent faire barrage aux malins.Chez La Forêt, rue d'Auteuil à Paris, une conseillère explique: "On expose les risques encourus à ceux qui sont au-dessus des loyers de référence. Soit ils baissent, soit ils s'obstinent. Quand c'est le cas, il faut que cela se justifie par une prestation rare comme un balcon ou un jardin", sinon l'agence refuse le dossier. Au final, elle estime qu'environ 5% des biens en gestion "sont un peu plus chers qu'ils ne devraient l'être".La loi est-elle parvenue à faire baisser les prix là où ils étaient trop élevés ?Selon des professionnels de l'immobilier, elle permet une "certaine régulation du marché". Dans sa note, l'Olap pointe également un "effet modérateur (...) indéniable, bien que modéré".Mais du côté des sanctions, le bilan n'est pas forcément concluant : elles sont rarement appliquées, regrettent plusieurs agents immobiliers interrogés par l'AFP.Depuis 2019, 10 amendes administratives ont été dressées par la préfecture d'Ile-de-France, saisie de 98 dossiers, indiquait mi-décembre Mickaël Nogal, co-rapporteur du projet de loi de décentralisation dit "3DS".Les députés ont donné aux collectivités locales la possibilité de sanctionner elles-mêmes les bailleurs qui font fi de l'encadrement des loyers, une disposition que réclamaient notamment les élus parisiens.Pour Marguerite, installée à Paris depuis plusieurs années, c'est une découverte. "Je n'ai jamais entendu parler de sanctions, y compris quand on est déjà dans le logement", dit la jeune femme, qui regrette le manque de communication à ce sujet.D'après Bertrand Pallatin, "entre ceux qui ne sont même pas au courant de la mesure et ceux qui ont galéré pour se loger, il est très rare qu'un locataire entreprenne une procédure".Prévu par la loi Elan de 2018, le plafonnement des loyers ne concernait, jusqu'au 1er juin 2021 que Paris et Lille. Il a été étendu à cette date à neuf villes de Seine-Saint-Denis, au nord de Paris, regroupées dans l'établissement public Plaine Commune. Depuis le 1er novembre, Lyon a rejoint le dispositif, et Bordeaux et Montpellier doivent faire de même courant 2022.
Il y a 3 ans et 200 jours

Près de 2 Français sur 3 baissent le chauffage pour réduire leur facture

LeLynx.fr, comparateur en ligne d’offres énergie, a interrogé les consommateurs et décrypte les éco-gestes les plus couramment adoptés.62% des Français limitent la température du chauffage pour payer moins cherDans une étude réalisée par YouGov, LeLynx.fr s’intéresse aux comportements des Français pour réduire leurs dépenses d’énergie à leur domicile. L’étude révèle que la grande majorité des ménages ont adopté des éco-gestes concrets pour faire des économies d’énergie. Seuls 4% d’entre eux déclarent ne rien faire pour réduire leur consommation. A l’heure où le froid hivernal s’installe à l’extérieur, près de 2 Français sur 3 (62%) reconnaissent baisser la température du chauffage pour réduire le montant de leur facture. Un geste auquel ont davantage recours les habitants des zones rurales (63%) et des petites et moyennes villes (65%). Dans les grandes villes, c’est 1 habitant sur 2 (55%) qui réduit la température des radiateurs pour économiser sur sa facture de chauffage. D’autres éco-gestes font désormais aussi partie du quotidien des Français. 65% d’entre eux ont déjà remplacé leurs ampoules par des LED, plus économes et 64% affirment privilégier les douches aux bains. Certains réflexes font également leur apparition : 38% des consommateurs pensent à comparer les étiquettes énergie quand ils achètent un appareil électrique et 23% utilisent l’application mobile de leur fournisseur d’énergie pour contrôler leur consommation. Près d’un quart d’entre eux (27%) ont d’ailleurs souscrit à une offre énergie plus avantageuse auprès de leur fournisseur d’énergie, comme une option heures creuses.Pour Itzal Arbide, Directrice générale de LeLynx.fr : « Les Français ont bien compris que changer quelques gestes au quotidien peut réduire la facture d’énergie : en passant le chauffage de son logement de 20° à 19°, un foyer peut réduire sa consommation de près de 7%. Privilégier les heures creuses pour faire fonctionner ses appareils électriques permet également de bénéficier d’un tarif réduit de 40%. »En revanche, seuls 16% des Français déclarent avoir entrepris des travaux de rénovation pour réduire la consommation énergétique de leur logement.Le chauffage représente 71% de la consommation d’énergie des Français Selon le Centre d’Etudes et de Recherches Économiques sur l’Énergie (CEREN), 71% de la consommation énergétique annuelle des ménages français sont dévolus au chauffage, toutes énergies confondues. Viennent ensuite les appareils électriques (17%), l’eau chaude sanitaire et la cuisson, à égalité à 6%. Dans le palmarès des appareils électriques qui consomment le plus, le combiné réfrigérateur/congélateur arrive en tête (346 kWh/an), talonné par le sèche-linge (301 kWh/an) et le congélateur (288 kWh/an). La télévision est au pied du podium (187 kWh/an), suivi du réfrigérateur (166 kWh/an) et du lave-vaisselle (162 kWh/an). Surprise du classement : la console de jeux vidéos consomme 103 kWh/an en moyenne, soit presque autant d’une machine à laver !
Il y a 3 ans et 208 jours

Le gouvernement va financer des projets locaux en faveur des aînés

En deux ans, plus de 200 projets doivent être financés via ce "fonds d'appui pour des territoires innovants seniors". Il s'agit de "soutenir les collectivités qui souhaitent répondre au défi du vieillissement de leur population", a expliqué dans un communiqué la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon.Les fonds publics seront alloués via la Caisse nationale pour la solidarité pour l'autonomie (CNSA).Le but est de favoriser des "environnements bâtis et sociaux plus adaptés" aux personnes âgées, et une meilleure "inclusion dans la société", en valorisant l'"expertise" des aînés, ou le "vivre-ensemble entre les générations", a souligné la ministre.Il ne faut pas confondre vieillissement et perte d'autonomie, insiste le ministère : actuellement, les politiques locales dédiées au grand âge reposent essentiellement sur "le traitement curatif de la perte d'autonomie", alors qu'"il est essentiel d'optimiser les possibilités de bonne santé, de participation et de sécurité, afin d'accroître la qualité de vie pendant la vieillesse".Les villes ou regroupements de communes pourront solliciter une bourse de 6.000 à 10.000 euros pour financer la réalisation d'un état des lieux, ou d'une "démarche participative" associant les seniors, afin de déterminer les chantiers à mettre en œuvre.Mais l'essentiel de la somme, soit 7,5 millions d'euros, doit financer des "projets concrets" dans les communes. Il pourra s'agir d'offres culturelles associant grand-parents et petits-enfants, d'actions visant à "valoriser les connaissances des retraités" et favoriser "le vieillissement actif" – par exemple, des cours de bricolage ou des cours de soutien scolaire animés par les aînés -, ou encore des travaux d'amélioration de la signalétique pour favoriser la mobilité des seniors en ville.Chaque projet pourra recevoir 40.000 euros maximum, et les collectivités devront participer à leur financement - à hauteur d'au moins 20% pour les petites communes de moins de 20.000 habitants, et d'au moins 70% pour les grandes villes de plus de 100.000 habitants.Les collectivités intéressées doivent présenter leurs projets au Réseau francophone des villes amies des aînés (RFVAA), une association regroupant 189 municipalités ou agglomérations, qui bénéficie d'une "expérience précieuse" sur ces questions, a souligné Mme Bourguignon.
Il y a 3 ans et 213 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.
Il y a 3 ans et 214 jours

Neuf villes supplémentaires encadrent les loyers en Seine-Saint-Denis

Pour les baux signés à partir du 1er décembre, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, le Pré-Saint-Gervais, les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville plafonnent les loyers des locations meublées et non-meublées, afin de "mettre fin à une hausse trop importante des loyers sur le territoire", a indiqué Est-Ensemble, territoire où vivent plus de 418.000 personnes.Pour Est-Ensemble : "En 2017, le loyer moyen sur le marché privé du territoire d'Est-Ensemble atteignait par exemple 16,50 EUR par mètre carré hors charges, soit plus que celui de grandes métropoles (13 EUR par mètre carré à Nice, 10 à 11 EUR à Rennes, Toulouse, Lyon ou Lille).""Après plus de deux ans de mobilisation, il s'agit d'une très bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui, face à la hausse continue des loyers, ont de plus en plus de mal à se loger", s'est félicité l'établissement public.Les différents projets d'aménagement en banlieue parisienne - dont le Grand Paris Express et les infrastructures liées aux JO-2024 - entraînent une pression accrue sur le parc immobilier et une augmentation des loyers dans le privé.L'encadrement des loyers interdit aux propriétaires de demander aux locataires un montant supérieur à une somme donnée, celle-ci variant selon les quartiers en fonction de l'état du marché. Il s'applique dans des zones de plus de 50.000 habitants "où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements".Prévu par la loi Elan de 2018, le plafonnement des loyers ne concernait, jusqu'au 1er juin, que Paris et Lille.Il a été étendu à cette date à neuf villes de Seine-Saint-Denis situées au nord de Paris et regroupées dans l'établissement public Plaine Commune. Depuis septembre, les métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon appliquent également cette mesure.Une carte interactive permet de connaître le loyer de référence d'un logement, en fonction notamment de son ancienneté et de son emplacement.