Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour groupe lafarge

(429 résultats)
Il y a 4 ans et 199 jours

Deux nouveaux présidents des Collèges SNBPE Pays de la Loire et Centre-Val de Loire

Stéphane Venon (LafargeHolcim) devient président du Collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à William de Warren (Unibéton), qui est nommé à la présidence du Collège Centre-Val de Loire. [©SNBPE] Stéphane Venon (LafargeHolcim) devient président du Collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à William de Warren (Unibéton/HeidelbergCement), qui est nommé à la présidence du Collège Centre-Val de Loire. William de Warren succède ainsi à Yann Ouzilleau (Unibéton). Lors de leurs mandats de président de Collège, Stéphane Venon et William de Warren souhaitent poursuivre les actions syndicales impulsées par leurs prédécesseurs. Il s’agira, d’une part, de continuer à développer les actions liées à la sécurité sur les chantiers. Et en particulier, de promouvoir les bonnes pratiques auprès des chauffeurs de camions-toupies. D’autre part, les actions régionales continueront à mettre en exergue la performance environnementale du BPE. Ceci, afin de répondre aux enjeux futurs du secteur, tels que les exigences du bâtiment bas carbone. Le parcours de Stéphane Venon La mission de Stéphane Venon ?« Mon effort sera porté sur la mise en avant des arguments du BPE pour répondre aux enjeux environnementaux. Et surtout, à la performance carbone du bâti »,explique Stéphane Venon. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Stéphane Venon a rejoint le groupe Lafarge en 1995. Il passe plusieurs années au sein du département spécialisé dans la qualité et l’innovation du béton, en France et à l’international. Il est ensuite nommé à la tête de l’agence Normandie Maine de LafargeHolcim Bétons en février 2016. Le 1er janvier 2018, Stéphane Venon prend la direction générale de l’agence Pays de la Loire LafargeHolcim Bétons France.  Le parcours de William de Warren L’objectif de William de Warren ?« En premier lieu, il s’agira de continuer à développer les actions liées à la sécurité sur les chantiers. Et en particulier, de promouvoir le non-maniement des bennes par les chauffeurs des camions-toupies et à promouvoir la profession, son savoir-faire et sa technicité », indique William de Warren. Diplômé de l’Ecole supérieure de gestion de Paris, William de Warren a occupé différentes fonctions au sein du groupe Italcementi qu’il a rejoint en 2000. Il s’est  vu confier des responsabilités marketing chez Unibéton. Puis, plusieurs postes au sein de Ciments Calcia et pour Italcementi à l’international. Il est nommé directeur commercial Unibéton Méditerranée à partir de 2009. Depuis le 1erj uillet 2018, William de Warren est directeur de la région Unibéton Ouest Pays de la Loire. 
Il y a 4 ans et 203 jours

Le Conseil de Paris suspend l'agrandissement de la cimenterie Lafarge de Bercy et lance une concertation

Partis divisés, socialistes, élus du groupe Générations, communistes et écologistes ont fini par trouver un accord concernant le site de l'usine, située dans le sud de la capitale, après d'âpres négociations.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".Dans son vote, le Conseil de Paris a de nouveau assuré qu'"en cas de préjudice écologique constitué", il "se portera partie civile pour réclamer une réparation en nature à hauteur du préjudice subi".En vertu des accords de Paris sur le climat, et pour respecter ses engagements, la Ville a également voté la création d'"une mission d'évaluation de ses besoins en béton et matériaux de construction à l'horizon 2040".En face, fait inédit, l'Insoumise Danielle Simonnet et les élus de la droite ont chacun voté les voeux de l'autre.Fer de lance dans ce combat, Mme Simonnet n'en démord pas: "Ce projet doit être abandonné ou à défaut (...) faire l'objet d'une révision approfondie" avec à la clé, "un nouveau permis de construire"."La Ville s'était engagée à réduire drastiquement la production et le recours au béton", a rappelé de son côté l'élue du XVe arrondissement, Agnès Evren (LR). "Où sont donc passées les belles promesses (d'utiliser) les matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions ?", a-t-elle demandé.La droite a demandé que "la Ville s'engage à ce que la concertation avec les élus et habitants ne soient pas une mascarade" et "que les futurs aménagements n'excèdent pas le cadre actuel des installations".Le "travail de concertation (avec) les riverains, ports de Paris, les élus et Lafarge" abordera "toutes les questions et se poursuivra au moins jusqu'en décembre", a assuré l'adjointe en charge de la Seine, Célia Blauel.
Il y a 4 ans et 203 jours

Le Conseil de Paris suspend l'agrandissement de la centrale à béton Lafarge de Mirabeau et lance une concertation

Partis divisés, socialistes, élus du groupe Générations, communistes et écologistes ont fini par trouver un accord concernant le site de l'usine, située dans le sud de la capitale, après d'âpres négociations.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".Dans son vote, le Conseil de Paris a de nouveau assuré qu'"en cas de préjudice écologique constitué", il "se portera partie civile pour réclamer une réparation en nature à hauteur du préjudice subi".En vertu des accords de Paris sur le climat, et pour respecter ses engagements, la Ville a également voté la création d'"une mission d'évaluation de ses besoins en béton et matériaux de construction à l'horizon 2040".En face, fait inédit, l'Insoumise Danielle Simonnet et les élus de la droite ont chacun voté les voeux de l'autre.Fer de lance dans ce combat, Mme Simonnet n'en démord pas: "Ce projet doit être abandonné ou à défaut (...) faire l'objet d'une révision approfondie" avec à la clé, "un nouveau permis de construire"."La Ville s'était engagée à réduire drastiquement la production et le recours au béton", a rappelé de son côté l'élue du XVe arrondissement, Agnès Evren (LR). "Où sont donc passées les belles promesses (d'utiliser) les matériaux bio-sourcés pour les nouvelles constructions ?", a-t-elle demandé.La droite a demandé que "la Ville s'engage à ce que la concertation avec les élus et habitants ne soient pas une mascarade" et "que les futurs aménagements n'excèdent pas le cadre actuel des installations".Le "travail de concertation (avec) les riverains, ports de Paris, les élus et Lafarge" abordera "toutes les questions et se poursuivra au moins jusqu'en décembre", a assuré l'adjointe en charge de la Seine, Célia Blauel.
Il y a 4 ans et 206 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 214 jours

Frédéric FABIEN, Directeur Commercial du Groupe EDILIANS

Frédéric FABIEN est nommé au poste de Directeur Commercial Groupe de la société EDILIANS.   Frédéric FABIEN, 49 ans, bénéficie d’une solide expérience de plus de 20 ans dans l’industrie des matériaux de construction, au sein de l’entreprise Holcim (devenue LafargeHolcim) qu’il a rejointe après une première expérience dans le conseil en organisation et management.   Précédemment, il a occupé des fonctions commerciales et des postes de direction de centres de profit en France et à l’international dans de nombreux pays (Canada, Maroc, Indonésie, Philippines). Il a ainsi eu l’opportunité de travailler en partenariat avec ses clients dans des contextes de marchés et de cultures variés. Il a en particulier accompagné des projets de transformation des approches commerciales.   Au sein d’EDILIANS, il aura pour mission de soutenir les orientations stratégiques dont l’un des axes majeurs repose sur la poursuite du développement d’offres globales au service de l’écohabitat.   « Je suis très heureux de rejoindre les équipes d’EDILIANS, reconnues pour leur engagement et leur capacité à innover et accompagner les clients dans leurs projets. En ligne avec notre stratégie de croissance, nous allons continuer à enrichir notre portefeuille de solutions globales, particulièrement pour l’écohabitat qui est au cœur de la transition énergétique » souligne Frédéric FABIEN.   Pascal CASANOVA, Président d’EDILIANS déclare « c’est avec grand plaisir que nous accueillons Frédéric FABIEN dont l’expérience dans le management de sujets complexes et le regard international enrichira la culture du Groupe au service de nos clients ». http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 226 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 228 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 234 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 238 jours

Barbara Pompili annonce le contrôle des sites Lafarge sur la Seine en IDF

"Ces actes sont intolérables. J'attends des explications du groupe Lafarge et j'ai d'ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l'ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Ile-de-France", a indiqué la ministre dans un tweet.Un peu moins d'une dizaine de sites est concernée, a précisé le ministère.Europe 1 a révélé mardi qu'une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Toujours selon Europe 1, un deuxième site situé à Paris serait concerné et "du béton pourrait avoir été déversé depuis plusieurs années au pied du pont Mirabeau", affirme mercredi la radio, qui cite une association de riverains.
Il y a 4 ans et 240 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.
Il y a 4 ans et 241 jours

Accusé de polluer la Seine, Lafarge parle de “malveillance”

En exclusivité, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe cimentier LafargeHolcim. Celle-ci a même été qualifiée de « Clairement volontaire ». Une accusation lancée par Jacques Lemoine, agent de développement de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (Aappma). De son côté, Lafarge France dément cette accusation. Et indique, dans un communiqué de presse daté du 1er septembre, « être victime d’une détérioration délibérée d’une plaque d’étanchéité ». Entre temps, Europe 1 a lancé une nouvelle salve. La station de radio a révélé qu’une seconde pollution existait au niveau de la centrale à béton du pont Mirabeau… Ce sont les membres d’une association de riverains, qui ont constaté les faits. « J’ai vu plusieurs fois des camions Lafarge déverser un liquide blanchâtre. Celui-ci ressemblait à des eaux usées, directement dans la Seine », a raconté Maryse Fourcade, vice-présidente de l’association, au micro d’Europe 1. Et le site de la radio a publié des photos montrant les faits… « LafargeHolcim est conscient de ses obligations en matière d’environnement. Et déterminé à protéger l’environnement dans les pays où il exerce ses activités. Il a toujours fermement condamné ces pratiques interdites par ses standards de production », répond en retour le groupe cimentier. Ceci, à propos de ce rejet d’eau de lavage dans la Seine. Et de poursuivre : « LafargeHolcim a immédiatement décidé de lancer une enquête interne, afin de faire la lumière sur ces possibles agissements. Dans les prochains jours, l’ensemble du personnel de nos sites parisiens fera à nouveau l’objet d’un rappel des bonnes pratiques. Et du caractère impératif du respect des règles environnementales. »  A Paris, des eaux chargées issues du recyclage des bétons se sont déversées dans la Seine depuis la centrale Lafarge France de Bercy. [©ACPresse] Un « flagrant délit de pollution environnementale » La pollution environnementale initiale s’est déroulée dans la centrale à béton Lafarge France. Une unité implantée sur la rive droite de la Seine, à côté de l’AccorHotels Arena, à Paris. Elle concerne le tout dernier bassin de décantation des eaux de process et de lavage des toupies.  C’est à ce niveau qu’est constatée la fuite, « qui a entraîné un léger écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine », précise le communiqué. Dans le cas présent, cette eau comportait des micro-fibres synthétiques. Mais Lafarge souligne aussi que, « aussitôt détecté, cet écoulement a été stoppé. Et des travaux de réparation immédiats ont été engagés ». Ces affirmations sont loin d’avoir convaincus, tant l’Aappma que les élus locaux.  Dans le journal 20 Minutes, Guillaume Durand, co-responsable de EELV Paris, parle d’un « flagrant délit de pollution environnementale, qui pourrait porter atteinte à la santé des citoyennes et citoyens de Paris ». Et quant à Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, il indique sur son compte Twitter, « découvrir avec stupeur cette pollution lente qui empoisonne notre fleuve. Des explications s’imposent de la part du gestionnaire du site et une plainte sera déposée… » Un traitement des eaux en circuit fermé Le traitement des eaux de process est réalisé en circuit fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Ici, les bassins de la centrale à béton Lafarge de Pantin. [©ACPresse] Pour mémoire, le traitement des eaux de process du cycle de production des bétons est aujourd’hui une obligation. Les bétonniers s’y plient, mettant en place des dispositifs dédiés. Sur le site de la centrale à béton Lafarge France de Bercy, ce traitement est réalisé en circuit strictement fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Les toupies déversent leurs eaux chargées, issues du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. Puis, celles-ci passent ensuite de bassins en bassins. Les eaux claires se concentrent dans le dernier bassin, là où la fuite a été constatée. Eaux réintroduites dans le process de production de bétons neufs. Ou employées pour de nouvelles opérations de nettoyage. Quant aux résidus (graviers, boue cimentaire), ils sont extraits, de manière régulière, du premier bassin. Et évacués vers un centre de traitement certifié pour recyclage et valorisation. La pollution constatée ne concerne pas ces résidus. Lafarge France va déposer plainte Dans ce contexte, Lafarge a déclaré au Figaro, « comprendre l’émotion que suscite cet incident à la centrale à béton de Bercy […] » Et de poursuivre : « Il est faux d’accuser notre entreprise de rejets, qui pourraient être volontaires ». De fait, le groupe cimentier a choisi de déposer plainte, lui aussi, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Comme tous les autres équipements du groupe LafargeHolcim en France, la centrale à béton de Bercy répond à toutes les exigences environnementales en vigueur. Toutefois, suite à cet incident, l’industriel va mettre en place des actions de contrôle renforcées sur ses unités de production. Concernant le site de Bercy, il va mettre en œuvre une solution de sécurisation supplémentaire du circuit de recyclage des eaux. Et ce, dès les prochains jours…  Les toupies déversent leurs eaux chargées, issus du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. [©ACPresse] Ces actions n’ont pas pour autant calmé le jeu. Ainsi, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés. Et qu’une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. La Mairie de Paris a demandé la saisine du procureur de la République pour un constat d’infraction pénale et une enquête préliminaire. Les choses semblent même être allées un peu plus loin. Puisque la même Mairie de Paris accuse aussi Haropa Ports de Paris de ne pas avoir rempli son devoir de contrôle… Cet organisme est en charge de l’aménagement de l’entretien et de l’exploitation des installations portuaires en Ile-de-France. Contacté par ACPresse, Haropa Ports de Paris n’a pour l’heure pas donné suite à cette demande. Vinci condamné pour une pollution similaire Il y a un peu plus d’un an – en avril 2019 -, le groupe de BTP Vinci a été confronté à la même mésaventure. A savoir, l’épanchement de béton dans le Seine, à Nanterre (92). C’est l’Aappma qui avait déjà lancée l’alerte à l’époque. Après enquête en interne, il s’est avéré qu’il s’agissait d’eau grise chargée en sable et comportant des traces de ciment désactivé. Moins de 5 m3 en totalité, ayant couvert environ 20 m2 de surface dans le lit de la Seine. Donc, bien loin de la catastrophe annoncée de prime abord dans les médias… Vinci s’est engagé à remettre en l’état la zone polluée. Toutefois, cela n’a pas empêché le groupe Vinci d’écoper d’une amende de 50 000 € (plus 40 000 € avec sursis) ! Article mis à jour le 3 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 283 jours

Nomination de Marc Bellair au sein de Bluetek

Un parcours internationalMarc BELLAIR débute sa carrière dans le bâtiment en 1991 au sein de l'entreprise thaïlandaise Sodap Taïland Ltd, filiale du groupe Lafarge, en qualité de manager technique de production. Il y a assuré la direction de l'usine de production et la gestion des grands comptes clients internationaux.Durant 6 ans (1991-1997), Marc BELLAIR a également apporté son concours à travers diverses missions de support auprès d'unités du groupe au Pakistan, à Taïwan ou encore à Hongkong. En 1997, Marc BELLAIR intègre la filiale Lafarge Refractories, du groupe éponyme, spécialisée dans la fabrication des bétons réfractaires pour l'industrie de l'aluminium. Jusqu'en 2002, Marc BELLAIR a eu pour mission de développer le marché international des matériaux réfractaires avec un périmètre d'action couvrant pas moins de 20 pays.Fort de ces expériences, Marc BELLAIR occupera le poste de la Direction Nationale des Ventes Façade et Prescription chez Wienerberger auprès des maîtres d'œuvre, des architectes et des bureaux d'études tout en participant à la stratégie commerciale de cette branche d'activité de Wienerberger.Un nouveau challenge dans la gestion des énergies dans le bâtimentL'arrivée de Marc BELLAIR, depuis le 1er juin 2020, témoigne de la volonté d'ADEXSI de renforcer la prescription de sa filiale Bluetek en restructurant cette cellule autour des compétences et des services du groupe ADEXSI et de l'offre GENATIS, solution globale pour la gestion des énergies naturelles des bâtiments.Cette nouvelle organisation de la prescription de BLUETEK aura pour vocation d'apporter des solutions clés en mains aux maitres d'œuvres et d'ouvrage ainsi qu'aux architectes.Genatis : une solution globaleGENATIS est une marque transversale d'ADEXSI qui regroupe les produits et savoir-faire de l'ensemble de ses filiales – BLUETEK, ESSERTEC, SOUCHIER-BOULLET, TELLIER BRISE-SOLEIL, SIA – en vue de proposer une solution globale de gestion des énergies naturelles dans les bâtiments.Destinée à tous les professionnels de la construction (architectures, aux maîtres d'œuvre, aux maîtres d'ouvrage, etc.), l'offre GENATIS, est une solution avant-gardiste qui répond aux nombreux défis de la rénovation énergétique des bâtiments ainsi qu'à la future réglementation environnementale de 2020.Une offre de services spécifiquesLa solution GENATIS se complète d'une offre de services dédiés en complément des produits des filiales d'ADEXSI. Parmi ces services, GENATIS assure la gestion du rafraichissement des bâtiments grâce à des automates programmables pilotables pas les gestionnaires permettant notamment d'obtenir un confort optimisé par la gestion de la gradation de l'éclairage artificiel, l'ombrage des façades et des lanterneaux présents en toiture, la ventilation, le rafraichissement par évaporation ou la façade bioclimatique. Enfin, GENATIS propose également un service « Diagnostic ».Cette prestation fait partie des leviers clés de l'offre GENATIS qui permettront à Marc BELLAIR de professionnaliser d'avantage la prescription de BLUETEK en apportant une étude complète des bâtiments pour mieux comprendre leurs pathologies. Ceci afin de mieux appréhender les solutions - et leurs installations - les plus adaptées. Ce service, traité par le bureau d'étude d'ADEXSI, comprend l'étude d'optimisation, les travaux, l'accompagnement et la garantie de performances sur l'ensemble des solutions GENATIS.
Il y a 4 ans et 295 jours

Benoît Hennaut succédera à Alain Marion à la Présidence du Directoire du Groupe Herige

Ingénieur nucléaire de formation et titulaire d'un diplôme de management de l'université de Louvain (Belgique), Benoît Hennaut, 59 ans, cumule de nombreuses expériences dans le domaine de la construction et du bâtiment.Il entame sa carrière en 1988 au sein du Groupe familial italien Ariston Thermo Group, spécialisé dans le thermo-sanitaire (chauffage, ventilation). Il y occupe différents postes de direction en Belgique, France et Italie avant d'entrer chez le Groupe Lafarge en 1992. Il prend ainsi la Présidence des activités de développement, d'innovation, de marketing et de performance de la division toiture, basée à Francfort en Allemagne. À partir de 2006, Benoît part en Asie pour prendre en charge la Direction des activités du sud-est asiatique puis la Présidence de l'ensemble de la zone Asie-Pacifique (dont la Chine et l'Inde). Il revient en France en 2010 pour se voir confier la Présidence de Lafarge France.En 2013, il rejoint un des leaders mondiaux de la plasturgie le Groupe Aliaxis (spécialisé dans la gestion de l'eau et de l'énergie) et prend la responsabilité européenne de la branche bâtiment, avant de présider l'ensemble des activités, y compris Bâtiment, Industrie et Infrastructure du Groupe Nicoll en France, au Benelux, au Maroc et en Grèce.Benoît Hennaut est également Président de la Fédération de la Plasturgie et des Composites depuis 2018, et membre du Comité stratégique de l'AIMCC une des grandes fédérations professionnelles de la construction.Daniel Robin, Président du Conseil de Surveillance a déclaré « Le Conseil de Surveillance et moi-même souhaitons saluer chaleureusement Alain Marion qui a œuvré tout au long de sa carrière au développement du Groupe ainsi qu'à des transformations structurantes pour faire progresser le Groupe. Après 33 années à nos côtés, il passera le relais à Benoît Hennaut, qui prendra son mandat mi-septembre. Sa grande expérience et sa connaissance du secteur ainsi que ses valeurs humaines seront des atouts précieux pour relever les défis futurs du Groupe. »
Il y a 4 ans et 298 jours

La filière du BTP est oubliée pour FO

18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l’aéronautique et 8 milliards pour l’automobile… Pour FO, syndicat historique chez LafargeHolcim, l’absence de plan de relance pour le BTP met en péril toute la filière, de l’amont à l’aval. L’inquiétude grandit malgré l’accélération du déconfinement et la fin annoncée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet. Le nouveau gouvernement va devoir réagir vite. Les plans de relance sectoriels annoncés ces dernières semaines font du BTP, le grand oublié selon Johan Guet, Délégué Syndical Central FO chez Lafarge Ciments. L’heure est à la mobilisation générale. L’administration doit être au rendez-vous. Les permis de construire doivent être délivrés dans des délais raccourcis pour permettre aux chantiers de reprendre au plus vite. C’est toute une chaîne qui est concernée : des matières premières aux installateurs et équipementiers en passant par la conception et la construction. Le syndicat attend un signal clair et rapide. Il s’agit de répondre à une inquiétude grandissante sur l’emploi et le pouvoir d’achat. 120.000 emplois direct sont menacés de suppression d’ici la fin de l’année. Le BTP est au cœur de la croissance verte. Il constitue un formidable levier pour répondre aux attentes de l’après-Covid. Les investissements sont là, à l’image de « l’usine du futur » de Martres-Tolosane. Le groupe LafargeHolcim investit 100 millions d’euros pour faire de cette cimenterie un modèle de développement durable. De la valorisation des déchets aux économies d’énergie, ce site symbolise la transformation du modèle et son entrée dans l’économie circulaire. Avec des coûts de production en baisse, le site de Martres sera compétitif sur un marché tendu et dont la concurrence va s’accroître encore et toujours en raison des conséquences du Covid. Cet investissement répond aussi aux nombreux projets régionaux qui doivent continuer à être soutenus par l’Etat et les collectivités. Il s’inscrit aussi dans l’attractivité du territoire et la qualité de vie à l’heure où le télétravail s’impose progressivement. C’est aussi une réponse aux aspirations et attentes exprimées par les Français.
Il y a 4 ans et 358 jours

LafargeHolcim limite les conséquences du Covid-19

Jan Jenisch est le CEO de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim affiche un recul de ses ventes de 3,3 % au premier trimestre de cette année. Un résultat impacté par la crise de Covid-19 qui secoue l’Europe, et, avant elle, la Chine. « Nous faisons face à une crise sanitaire sans précédent avec le Covid-19. Qui change la manièr, dont nous vivons et dont nous travaillons, de bien des façons, a expliqué Jan Jenisch, CEO du groupe LafargeHolcim. Garder nos employés en bonne santé et en sécurité est notre préoccupation n° 1. Mais les résultats du premier trimestre montrent combien nous sommes résilients en tant qu’acteurs économiques. Grâce au renforcement de nos bases économiques, nous sommes tout à fait aptes à traverser cette tempête. Je suis confiant dans le fait que LafargeHolcim émerge de cette pandémie comme un acteur important du retour à la normale de la construction ». Encore trop tôt… Dans le détail des résultats région par région, l’Europe a montré une activité solide. Notamment grâce aux performances de la Suisse et de l’Allemagne. Alors que les marchés britannique, espagnol et français étaient fortement impactés par la crise. En revanche, l’Amérique du Nord a obtenu d’excellents résultats. Avec une demande constante en ciment et en granulats. Le volume total a progressé de 12 %, par rapport à l’année précédente. C’est surtout grâce aux très importants travaux engagés le long du fleuve Mississippi. En Amériques centrale et latine, le Mexique a fait figure de locomotive. Alors que l’Argentine, le Brésil la Colombie et l’Equateur, ont été fortement impactés à la mi-mars. L’Afrique et le Moyen-Orient ont obtenu de bons résultats, malgré des confinements en Afrique du Sud et au Liban. Et c’est sans surprise que l’Asie, qui a subi le plus fort impact de la pandémie, avec un marché chinois quasiment à l’arrêt depuis début janvier… Les conséquences les plus fortes sur l’économie sont attendues pour le 2e trimestre de l’année par le groupe cimentier. Notamment en Europe. Mais les résultats d’avril ont été encourageants dans de nombreux pays, notamment en Chine. Cependant, il est encore trop tôt pour que LafargeHolcim annonce des objectifs révisés pour cette année 2020.
Il y a 5 ans et 29 jours

Teralta reprend des actifs LafargeHolcim à La Réunion

Teralta vient de reprendre la carrière LafargeHolcim de Bras-Panon, sur l’île de La Réunion. [©Teralta] Filiale du groupe CRH et rattachée à Eqiom, Teralta vient de faire l’acquisition de l’activité “granulats” de LafargeHolcim à Bras-Panon, sur l’île de La Réunion. Ce rachat fait suite à l’annonce du groupe cimentier suisse, en octobre 2019, d’une volonté de recentrer ses activités. Une stratégie qui incluait un plan social, avec la fermeture de plusieurs sites, dont celui de Bras-Panon. Située dans l’Est de l’île, la carrière bénéficie d’une capacité de production d’environ 700 000 t annuelles de granulats d’origine alluvionnaire et emploie une équipe de 10 personnes. La matière première extraite est issue de la rivière du Mât, toute proche. Une centrale à béton y est aussi implantée, mais reste propriété de LafargeHolcim. En reprenant ce site, Teralta poursuit sa stratégie de croissance et de développement. Depuis plusieurs années déjà, le cimentier s’est engagé sur le territoire Est de l’île. Ceci, avec des positionnements stratégiques de sites comme sa centrale à béton à Saint-André, ou récemment une carrière alluvionnaire à Sainte-Anne. Ciment, béton, granulat et préfabrication comme expertise Aujourd’hui, Bras-Panon consolide ce positionnement et permet à Teralta de répondre à la demande en granulats pour le béton, ainsi qu’aux autres produits du bâtiment. De nombreux projets sont en phase de réflexion pour développer les secteurs touristiques et agricoles. Et plus largement, participer à l’essor urbain et aux besoins de déplacement des générations futures. Cette stratégie s’inscrit aussi dans l’un des cinq engagements de Teralta : la proximité. Ainsi, en se positionnant sur le secteur Est, le cimentier confirme sa présence au plus près de ses clients. Depuis plus de 50 ans, Teralta participe à la construction de l’île de La Réunion. A travers une expertise qui se concentre autour de quatre activités : le ciment, le béton, le granulat et la préfabrication. Il propose un large panel de solutions pour la construction, la rénovation et l’aménagement décoratif. Et pour garantir un service de proximité, Teralta couvre l’ensemble du territoire de l’île grâce à ses implantations au Port, à Saint-Louis, à Sainte-Marie, à Saint-André et, maintenant, à Bras-Panon.
Il y a 5 ans et 34 jours

LafargeHolcim réduit ses coûts à cause du Covid-19

LafargeHolcim réduit l’ensemble de ses coûts pour contrecarrer les effets de la pandémie de Covid-19. [©ACPresse] Depuis le début de la pandémie du Covid-19, LafargeHolcim a pris les mesures nécessaires pour protéger la santé de ses collaborateurs, clients, fournisseurs et autres parties prenantes. « Nous suivons de près tous les marchés en fonction de l’évolution de la situation et des orientations fournies par les autorités de chaque pays », précise le groupe cimentier suisse. Alors que le secteur de la construction est plus résistant que les autres secteurs, LafargeHolcim connaît des perturbations dans les opérations dans divers pays. « En Chine, la construction est repartie et toutes nos usines, en dehors de la province du Hubei fonctionnent. Nous prévoyons que la demande du marché se redressera davantage et fournira 70 % du volume de l’année dernière en avril 2020. » Sur la plupart des autres marchés clefs, la construction reste perturbée et LafargeHolcim prévoit une baisse importante des volumes en avril et mai. Ceci, alors même que la demande au premier trimestre était plutôt solide. Le groupe cimentier s’attend donc à un impact négatif significatif sur son activité durant le deuxième trimestre. Au moins 700 M de CHF d’économies annoncées Actuellement, le développement de la pandémie du Covid-19 et ses implications pour LafargeHolcim sont volatils et très différents d’un pays à l’autre. Afin d’atténuer l’impact financier de la situation, « nous avons lancé le plan d’action “Santé, coût et trésorerie” avec une exécution immédiate dans tous les pays ». Les objectifs visent à une réduction des dépensesd’investissements (Capex) d’au moins 400 M de CHF par rapport à 2019. Mais aussi une baisse des frais fixes de 300 M de CHF pour l’année entière. Cela s’accompagne de la réduction du besoin en fonds de roulement afin qu’il soit au moins en ligne avec le niveau d’activité.  Sur la base d’un bilan renforcé, LafargeHolcim dispose d’une importante trésorerie, de l’ordre de liquidité de 8 Md de CHF, au 26 mars 2020… En raison de l’impact de la pandémie, les orientations pour 2020 ne sont plus valables. Alors que la mise en œuvre du plan d’action “Santé, coût et trésorerie” (“Health, Cost & Cash”) est en pleine exécution, le développement dynamique et volatil de la pandémie ne permet plus d’évaluer son influence sur la performance de LafargeHolcim en 2020. « Nous fournirons une mise à jour plus complète de l’activité lors de la publication des résultats du premier trimestre 2020, le 30 avril 2020 », conclut LafargeHolcim. 
Il y a 5 ans et 37 jours

Une année de croissance pour LafargeHolcim

Jan Jenisch, Pdg du groupe LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] « L’année 2019 a été un véritable succès pour nous », annonce Jan Jenisch, directeur exécutif (CEO) de LafargeHolcim. En effet, le groupe cimentier a vu son chiffre d’affaires progresser de + 3,1 % alors que, dans le même temps, l’Ebitda augmentait de + 6,5 %. « Notre nette amélioration de la dette nous a beaucoup aidés. Nous avons rempli tous nos objectifs de l’année et avons encore fait avancer le groupe à un niveau supérieur. » Plus que les résultats financiers, Jan Jenisch rappelle que « l’entreprise a solidifié son leadership sur les questions de développement durable. Ceci, en nous fixant des objectifs encore plus ambitieux en matière de réduction carbone et en rejoignant l’initiative “Science-Based Target1” ». Cette année, LafargeHolcim a introduit sur le marché « notre premier béton neutre en carbone, un produit essentiel sur un marché de plus en plus à la recherche de solutions durables ». Au niveau des perspectives, Jan Jenisch a rappelé que LafargeHolcim a, d’ores et déjà, réussi de nombreux objectifs que le groupe s’était fixés à travers sa “Stratégie 2022”. Mais l’épidémie du Coronavirus viendra sans doute jouer les trouble-fête dans ce cadre. 1Fondation qui donne des objectifs basés sur la science à 841 compagnies internationales pour lutter contre le réchauffement climatique.
Il y a 5 ans et 49 jours

Pascal Casanova est nommé Président d’Edilians

Dardilly le 9 mars 2020 : Le conseil d’administration d’Edilians a nommé Pascal Casanova Président d’Edilians. Ingénieur de formation, Pascal Casanova, 52 ans, bénéficie de plus de 25 années d’expérience dans l’industrie de la construction aussi bien dans des fonctions de Recherche et Développement que de Direction Générale. Diplômé de l’Ecole Polytechnique (X87) et titulaire d’un doctorat de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, Pascal Casanova a débuté par une expérience terrain en 1995. Il a poursuivi une carrière internationale au Royaume-Uni et en Allemagne comme Directeur de la R&D et de la Performance industrielle de l’activité Lafarge Roofing (devenue Monier puis BMI), puis Directeur Général de l’activité Composants de Toitures (2005 – 2008). Par la suite, Directeur de la R&D du groupe Lafarge, il a mis l’accent sur les solutions à bas carbone, l’efficacité énergétique et l’économie de la construction. En 2012, à la tête des activités de Lafarge en France, il a mis en œuvre les synergies métiers à travers un ambitieux programme de transformation. En 2015, il rejoint le Comité de Direction du groupe Lafarge Holcim, alors au cœur d’une fusion internationale, où il a été en charge de l’Amérique Latine puis de l’Amérique du Nord. Plus récemment, il s’est recentré sur la France en prenant la Direction du groupe Alkern en 2019. Dans cette ETI de 1100 personnes spécialisée dans l’industrie de la préfabrication en béton, l’activité a été dynamisée grâce à une stratégie de performance, d’innovation et de croissance externe. Pascal Casanova, Président d’Edilians déclare : « C’est avec une grande fierté que je prends aujourd’hui la Direction d’Edilians. C’est une belle entreprise industrielle, aux collaborateurs engagés et de qualité, leader sur son marché et ancrée au cœur des territoires avec son siège en Rhône-Alpes. Je crois fondamentalement au respect de chacune et de chacun, à la performance, à l’innovation ainsi qu’au rôle sociétal et à la responsabilité environnementale de l’entreprise. Je souhaite qu’ensemble nous mettions la toiture en terre cuite au cœur de l’éco-habitat.» Le Groupe tient à remercier Pierre Jonnard pour ses 15 années au service de l’entreprise, en particulier pour son soutien dans les 18 derniers mois. Pierre Jonnard a souhaité prendre du recul pour mener à bien des projets personnels et a fait valoir ses droits à la retraite.
Il y a 5 ans et 58 jours

Lafarge assure que ses installations parisiennes répondent aux normes

Visé par une série d'actions du groupe écologiste Extinction Rébellion (XR) à Paris, le cimentier Lafarge-Holcim a assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales.
Il y a 5 ans et 66 jours

Seine-Saint-Denis : nouveau blocage d'une cimenterie, Lafarge répond

COUP DE POING. Des militants du mouvement écologiste Extinction Rébellion ont de nouveau bloqué l'accès d'une cimenterie du groupe Lafarge ce 24 février 2020 au matin à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Le fabricant de béton a répondu aux précédentes accusations des activistes sur l'impact environnemental de ses activités.
Il y a 5 ans et 73 jours

Paris : deux cimenteries bloquées par des militants écologistes

COUP DE POING. Plusieurs centaines de militants de l'association Extinction Rébellion ont mené une action coup de poing ce 17 février 2020 au matin en bloquant deux cimenteries des groupes Lafarge et Cemex dans le XVe arrondissement de Paris. Leur message : dénoncer l'impact de l'industrie de la construction sur l'environnement.
Il y a 5 ans et 86 jours

François Petry, nouveau président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a élu François Petry à sa présidence. Il succède à Raoul de Parisot. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a élu François Petry à sa présidence. Il succède à Raoul de Parisot. « L’industrie cimentière s’inscrit dans les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la France. A l’heure du Green Deal européen et du Pacte productif, notre industrie actionnera tous les leviers à sa disposition. En particulier, l’économie circulaire et l’innovation. C’est dans un esprit de co-construction avec les pouvoirs publics. Mais aussi avec l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction et des territoires que nous pourrons collectivement relever le double défi : celui de la transition écologique et celui du dynamisme industriel local », précise François Petry, définissant les orientations qu’il entend donner au Sfic durant sa présidence. Parcours de François Petry Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry a débuté sa carrière dans l’entreprise Jean Lefebvre. En 2000, il intègre Séché Environnement au poste de directeur de filiales. Puis, il rejoint Holcim France où il est nommé directeur général de l’activité granulats. En 2013, toujours pour Holcim, il prend la direction de la filiale roumaine du groupe. Il part ensuite au Royaume-Uni, en 2015, comme directeur général d’Aggregates Industries UK, devenue filiale du groupe LafargeHolcim, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. En novembre 2018, François Petry est nommé directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 5 ans et 107 jours

Une offre vraiment « béton »

Depuis sa création en 1961, le Groupe Fabemi poursuit son ascension en diversifiant sa production au moyen de technologies innovantes. Jusqu’au milieu des années 1980, cette entreprise familiale implantée à Donzère, dans la Drôme provençale, ne fabriquait que des blocs béton pour la construction. Ensuite, Fabemi a misé sur la diversification en s’appuyant sur de nouveaux matériaux et procédés de fabrication en vue de proposer des solutions novatrices, adaptées aux professionnels du bâtiment. Ces progrès reflètent le dynamisme du Groupe, qui compte 14 sites de production répartis sur le territoire national, emploie environ 500 collaborateurs et affiche un chiffre d’affaires global de 140 millions d’euros. Le Groupe s’appuie également sur une stratégie de développement active. Ainsi, en 2019, il a investi 4,7 millions d’euros dans trois de ses usines afin d’améliorer sa capacité de production et de consolider sa position sur ses différents marchés. Porté par le succès de ses produits phares, les blocs isolants Fabtherm® et Fabtherm® Air ainsi que les poutrelles hybrides RAID®, Fabemi connait un succès croissant sur le marché des matériaux de construction. • Fabtherm® Air 1.8 : le bloc isolant hautes performances Huit fois plus isolant qu’un bloc béton traditionnel, le bloc isolant Fabtherm® Air 1.8 Fabemi permet de réduire l’épaisseur des doublages intérieurs et de maîtriser l’impact environnemental de la façade. • Fabtherm® Air 1.1 : le bloc isolant idéal pour logements collectifs Cinq fois plus isolant qu’un bloc béton traditionnel, le bloc isolant Fabtherm® Air 1.1 Fabemi conjugue performances thermiques et mécaniques, tenue au feu, et qualités acoustiques et environnementales. • Poutrelles hybrides RAID® : longues portées Avec ou sans étais, les poutrelles hybrides Raid® sont uniques sur le marché. Ces poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs (fabrication du Groupe Fabemi) permettent la pose de planchers jusqu’à des portées jamais atteintes avec une poutrelle treillis.   Blocs isolants Fabemi L’excellence Fabtherm® Air Depuis leur lancement, les blocs Fabtherm® Air Fabemi, développés avec la technologie AIRiumTM de Lafarge, convainquent les professionnels et gagnent du terrain sur le marché de la construction neuve. Avec cette gamme de blocs constructifs, qui répond aux exigences du label E+C- (Énergie + Carbone -), Fabemi ambitionne de passer d’une production de 15 000 tonnes en 2019 à 50 000 tonnes de blocs d’ici trois ou quatre ans. Fabriqués à base d’agrégats légers ou courants, les blocs de 20 cm de section Fabtherm® Air contiennent une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM renforçant leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des résistances thermiques exceptionnelles pour cette largeur de bloc qui permettent de répondre à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires) et au cahier des charges des murs isolants hautement performants. Cette mousse minérale isolante injectée dans les blocs Fabtherm® Air Fabemi permet de construire et d’isoler en même temps, ce qui procure un gain de temps dans la construction et un gain de surface habitable. Elle contribue à produire le bloc isolant hautes performances Fabtherm® Air 1.8 et le bloc isolant Fabtherm® Air 1.1 idéal pour les logements collectifs. • Sous Avis Technique (N° 16/19-772_V1), le bloc à coller Fabtherm® Air 1.8 en agrégats légers présente une résistance thermique de R = 1,77 m2.K/W. Résultat : un pouvoir isolant, une résistance thermique et un bilan carbone supérieurs aux blocs béton traditionnels permettant de répondre aux exigences de la RE 2020. Les + • Huit fois plus isolant qu’un bloc traditionnel – traitement du pont thermique jusqu’à 0,13 W/m.K (Psi L9) • 100 % recyclable – répond aux exigences du label E+C- • FDES vérifiée (base INIES) : 23,6 kg eq. CO2/m² • Rapidité de mise en œuvre : pose collée • Léger : 18,5 kg • Résistance au feu REI : 90 min • Jusqu’à R+3 • Fabrication française • Sous Avis Technique (N° 16/19-773_V1),  le bloc à coller Fabtherm® Air 1.1 en agrégats courants affiche une résistance thermique de  R = 1,12 m2.K/W. Résultat : un pouvoir isolant, une résistance thermique et un bilan carbone supérieurs aux blocs béton traditionnels, caractéristiques en accord avec les exigences de la RE 2020. Les + • Cinq fois plus isolant qu’un bloc traditionnel – traitement du pont thermique jusqu’à 0,14 W/m.K (Psi L9) • 100 % recyclable – répond aux exigences du label E+C- • FDES vérifiée (base INIES)  : 15,6 kg eq. CO2/m² • Rapidité de mise en œuvre : pose collée • Résistance au feu REI : 120 min • Jusqu’à R+4 • Fabrication française   Poutrelles hybrides RAID® Fabemi Nouvelle génération de poutrelles ultra légères et performantes Avec ou sans étais, les hybrides RAID® Fabemi sont des poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs. Longue portée, ces poutrelles permettent de réaliser toutes sortes de planchers (standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les hybrides RAID® Fabemi sont manuportables. Elles atteignent de grandes portées (6,20 m de long sans étais et 9 m avec étais), offrant une grande liberté de conception des bâtiments car elles réduisent sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié, qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers. Les poutrelles hybrides RAID® Fabemi font réaliser jusqu’à 12 % d’économie de béton, dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton à bords droits. Les + • Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles (moins de 130 kg pour 9 m de portée contre plus de 280 kg pour une poutrelle précontrainte) • Manuportabilité : l’acier en partie haute du raidisseur présente une prise facile et sûre • 12 % d’économie de béton réalisée avec des entrevous béton à bords droits • Facilité de mise en œuvre : ergonomie de la poutrelle et grande sécurité d’élingage • Suppression des renforts courants • Fabrication française Les poutrelles hybrides RAID® Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène et béton suivants : • Entrevous coffrant léger OPTIRAID® : entrevous coffrant en polystyrène, réversible et polyvalent (seul ou en montage duo avec dalle flottante), pour réaliser des planchers légers, en neuf comme en rénovation. Il participe également à la performance thermique des planchers. • Entrevous isolant à languette : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate (produit décor fini). • Entrevous traditionnel béton RAID® : entrevous permettant de réaliser des planchers intermédiaires pouvant être plâtrés, des planchers de terrasse ou de garage, en neuf comme en rénovation.
Il y a 5 ans et 167 jours

Une plateforme pour évaluer au plus tôt l'impact CO2 du gros oeuvre

LOGICIEL. Le groupe LafargeHolcim France vient d'ouvrir un service permettant, en quelques clics, d'avoir une idée du poids carbone du gros oeuvre sur un projet de logements collectifs. Explications.
Il y a 5 ans et 189 jours

Nouvelle ligne de valorisation pour LafargeHolcim à Port-la-Nouvelle

LafargeHolcim a installé une nouvelle ligne pour la valorisation des déchets solides broyés. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ont inauguré, début octobre, une nouvelle ligne de valorisation de déchets solides broyés (DSB) à la cimenterie de Port-la-Nouvelle (11). Cette installation contribue à la montée en puissance d’une filière locale de combustibles solides de récupération (CSR) élaborés à partir de déchets non dangereux. Et s’inscrit dans le développement de l’économie circulaire en région Occitanie. Cet investissement de 7,5 M€, a été réalisé avec le soutien de l’Ademe. IL permet à la cimenterie de viser un taux de substitution des énergies fossiles de plus de 90 %. Il relève de la démarche “Lafarge 360” pour réduire les émissions de carbone du groupe. Et pour économiser des ressources naturelles. Pour une solution locale grâce à LafargeHolcim   LafargeHolcim développe l’utilisation de combustibles alternatifs et valorise en matière et en énergie les déchets dans les fours de ses cimenteries. Ce qui lui permet de réduire ses émissions de CO2 d’origine fossile. Ce procédé s’appelle le “coprocessing”. La cimenterie apporte aussi une solution locale aux entreprises de la région pour la valorisation des déchets non recyclables. Depuis 1988, la cimenterie de Port-la-Nouvelle utilise comme combustibles alternatifs des déchets industriels. Tels que des pneus usagés, des farines animales ou encore du bois industriel pour alimenter son four chauffé par une flamme à 2 000 °C. Cet engagement en faveur de l’environnement s’est traduit par l’installation d’un premier atelier de valorisation des déchets solides broyés, inauguré en mai 2011. Ce qui a permis à la cimenterie de porter son taux de substitution aux combustibles fossiles à plus de 60 % en 2018. Chaque type de déchets valorisés fait l’objet de contrôles et d’une procédure rigoureuse d’acceptation. La fiabilité des procédés est contrôlée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal).
Il y a 5 ans et 190 jours

By Béton : et si on parlait béton sur Batimat ?

Une petite partie d’échecs en béton connecté ? [©ACPresse] La filière béton prend position sur Batimat à travers l’entité By Béton. Au programme, un cycle d’une quarantaine d’interventions sur les sujets, qui animent les professionnels de la construction. La réduction de l’empreinte carbone, la digitalisation, l’économie circulaire, le recyclage des bétons, la construction de la ville de demain, la formation et l’apprentissage sont autant de sujets abordés (voir le programme complet plus bas, dans la page). Architectes, bureaux d’études, enseignants, collectivités, entreprises, industriels, start-up du CementLab et associations professionnelles assurent ces interventions, pendant toute la durée du salon. Ces prises de parole ne dépassent pas les 30 mn et se présentent comme un dialogue.  Le stand By Béton est aménagé au sein d’un espace “vintage” de 100 m2. Un lieu qui se veut à la fois zone d’exposition et aire d’accueil et d’échange. By Béton l’a voulu éco-conçu, avec une large place laissée au réemploi. D’où aussi le choix de l’association Emmaüs pour en assurer l’habillage et la décoration… Au-delà des mini-conférences, By Béton invite enfin les visiteurs à vivre deux expériences fortes. Tout d’abord, la découverte d’un échiquier en béton connecté. Ensuite, l’impression 3D d’une forme complexe dans du gel avec la start-up du Soliquid. Rendez-vous hall 6, stand G 108 du lundi 4 novembre au vendredi 8 novembre. Programme de la Filière Béton sur Batimat • Lundi 4 novembre - Les enjeux bas carbone • Mardi 5 novembre - Economie circulaire et innovation • Mercredi 6 novembre - Architecture et logement • Jeudi 7 novembre - La ville de demain • Vendredi 8 novembre - Apprentissage et formation 11 h 00 à 12 h 00 - Temps fort - Future réglementation environnementale, confort d’été du bâtiment. Où en sommes-nous ?Le collectif “Isolons la Terre contre le CO2” et les professionnels du bâtiment se regroupent pour étudier les pistes visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre par les bâtimentIntervenants : Olivier Servant (Isolons la Terre contre le CO2), Amandine Debrand (Bastide Bondoux) et Rodrigue Leclech (Pouget Consultants) 12 h 30 à 13 h 00Airium : l’isolation minérale au service de la construction bas carboneIntervenant : Julien Guiganti (directeur Airium chez LafargeHolcim) Injection de mousse isolante minérale Airium de LafargeHolcim, dans un bloc béton. [©LafargeHolcim] 13 h 00 à 13 h 30Le bon béton au bon endroitIntervenant : Alain Birault (ByBéton) 15 h 00 à 15 h 30Bétons à faible impact environnemental dans l’industrie du bétonIntervenant : François Jacquemot (Cérib) 15 h 30 à 16 h 00Lafarge 360 - concevoir et construire des bâtiments bas carbone et circulaires. La preuve par l’exemple.Intervenants : Florent Dubois (ingénieur Développement & Construction durable de LafargeHolcim) et Amor Frigui (chef de marché gros œuvre de LafargeHolcim) 10 h 00 à 12 h 00 - Temps fort -Workshop du CementLab : l’industrialisation et la digitalisation du chantier.Des start-ups - Hiboo, Révolubat, DCbrain, Ermeo, WizzCad, AOS, Dispatcher,  Clovis et Matières grises - communiquer sur le chantier du futur. En même temps, le CementLab accueille la Chaire Construction 4.0 de Centrale Lille dans sa session. 12 h 00 à 12 h 30 Réaménagement du parc urbain de Chanteraines (92)Un projet pensé “économie circulaire”, avec une réflexion urbanistique au service de l'usagerIntervenants : Joseph Abdo (Cimbéton) Farid Chikh (département des Hauts-de-Seine) 12 h 30 à 13 h 00Réhabilitation des friches industrielles : exemple d’économie circulaire dans les territoiresIntervenant : Stéphane Rutkowski (directeur de Vicat Circulère) 13 h 00 à 13 h 30Projet Agrobloc : intérêt des constituants agro-sourcés pour les produits en bétonIntervenante : Suzanne Le Thierry (Cérib) 13 h 30 à 14 h 00Résidence “Le Onze” à Chartres (28) : économie circulaire et écologie Industrielle territoriale - Le recyclage des bétons de déconstructionIntervenants : Patricia Festivi (présidente de Procivis 28) et Fabio Mastroianni (directeur du développement de Procivis 28) La résidence Le Onze, à Chartres, mixe les matériaux : béton, terre cuite et bois. [©ACPresse] 14 h 00 à 14 h 30 Comment anticiper la déconstruction d’un bâtiment et évaluer le potentiel de réemploi et réutilisation des matériaux ?Intervenante : Marie-Dominique Bogo (Batirim) 14 h 30 à 15 h 00Le béton recyclé : un puits de carbone ? Retour sur le Projet National FastCarbIntervenants : Xavier Guillot, (Irex) et Laurent Izoret (Atilh) 15 h 00 à 15 h 30La valorisation des déblaisIntervenante : Camille Neuville (Eqiom) 15 h 30 à 16 h 00Economie circulaire : l’industrie du béton s’engage sur les territoiresIntervenants : Marjorie Petitpain (Cérib) ou Philippe Francisco (Cérib) 16 h 00 à 16 h 30Les objets BIM et les besoins de sémantique - Le projet Boost Construction, soutenu par le CSF IPCIntervenant : Rémy Lannoy (Cérib) 16 h 30 à 17 h 00Chantier pilote de déconstruction intelligente avec réutilisation des bétons recyclés : La Maillerie (Hauts-de-France)Intervenante : Guillaume Cremoux (Eqiom) 10h à 10 h 30Le projet Janus et sa conception de la ville, dans une approche “Cradle to cradle”Intervenante : Jamila Bentrar (Métropole de Lille) 10 h 30 à 11 h 00Viliaprint : projet de 5 maisons en impression 3D béton, à Reims (51)Intervenant : Alain Guillen (XtreeE) 11 h 00 à 11 h 30Eco-construction les avantages du béton bio-sourcéIntervenant : Marco Cappelari (Vicat) 11 h 30 à 12 h 00Un béton performant, double peau avec isolation intégrée en BretagneIntervenant : Pierre Chomette (architecte/Chomette Lupi & Associés Architectes, membre de Betocib) 12 h 00 à 12 h 30Construction hors site : résidence étudiante Aziyadé, à La Rochelle (17)Intervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 12 h 30 à 13 h 00La maison abordableIntervenants : Pascal Navaud (président du réseau La Maison Abordable) et Mélanie Shink (Ciments Calcia) Module préfabriqué en béton du système La Maison Abordable. [©La Maison Abordable] 13 h 00 à 13 h 30Béton et impacts environnementaux : les outils pour anticiper la future RE 2020.Intervenant : Audrey Lapouge (Cérib) 13 h 30 à 14 h 00ABC Premier Bâtiment Démonstrateur Autonome de France : une réponse à des enjeux concretsUne approche globale de l’habitat durable, une amélioration concrète de la vie des utilisateurs et des méthodes et techniques de construction.Intervenant : Thierry Juif (Bouygues Construction) 14 h 00 à 14 h 30Construction hors site en logement social : projet Emmaüs, à Agen (47)Intervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 14 h 30 à 15 h 00 - Temps fort -Transformation de bureaux en logements : retour d’expérience avec le projet de la rue Mouzaïa, à ParisIntervenant : Patrick Rubin (Canal Architecture) 15 h 30 à 16 h 00Conception et réalisation de 200 logements sociaux Adoma CCD HabitatIntervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 16 h 00 à 16 h 30Maison bas carbone : solutions mises en œuvre au regard du label E+C- Exemple de la maison témoin de Guipavas (29)Intervenants : Samir Guerouali (Point P) et Régis Croguennoc (Trécobat) 10 h 30 à 11 h 00Ville de demain : les sous-sols de la Place d’Italie, à ParisIntervenants : Alien Coussot et Enzo Sessini (architectes, et lauréats du Trophée Béton Ecole 2018)  11 h 00 à 11 h 30 - Temps fort - Requalification architecturale : la réhabilitation de la Tour Montparnasse, à ParisIntervenant : François Pellegrin (architecte) 11 h 30 à 12 h 00Les routes du futur du Grand Paris : résultats des travaux sur les visions prospectives de l’ArepIntervenant : Etienne Tricaud (architecte-ingénieur) 12 h 00 à 12 h 30Végétaliser le bâtiment : pour une ville plus vertueuseIntervenante : Association des toitures végétales (Adivet) Toit végétalisé sur le collège Ada Lovelace, à Nîmes. A Plus Architectes. [©ACPresse] 12 h 30 à 13 h 00Présentation du “Guide des prescriptions techniques du béton apparent”Intervenant : Roland Merling (Bétocib) 13 h 30 à 14 h 00Le bon béton au bon endroitIntervenant : Alain Birault (By Béton) 14 h 00 à 14 h 30Surélévation de bâtiments : une solution de rénovation énergétique et construire la ville de demainIntervenant : Didier Mignery (Up Factor) 15 h 00 à 15 h 30Reconvertir un bâtiment pour réduire l'empreinte environnementaleIntervenant : Philippe Osset (Solinnen) 15 h 30 à 16 h 00Présentation du dernier “Guide de gros œuvre du béton”Intervenants : Yannick Ondo (Cogeci) et Cimbéton 16 h 00 à 16 h 30Et si la construction en béton pouvait dépolluer nos villes ?Intervenant : Roland Merling (Ciments Calcia) 16 h 30 à 17 h 00Euroméditerranée à Marseille : quelle démarche environnementale ?Intervenant : Axelle Aimard (Euroméditerranée) et Jérémy Joubert (Envirobat) 17 h 00 à 17 h 30Bâtiment, santé, qualité de l’air intérieurIntervenante : Claire-Sophie Coeurdevez (Medieco) 10 h 00 à 10 h 30L’écologie urbaine, un nouveau paradigme et un enjeu pour les industries de la constructionFace à la croissance démographique et l'urbanisation, le retour de la nature en ville est une piste favorisant le bien-être de l’homme dans son environnement. Comment les industries de la construction s’y préparent-elles ?Intervenante : Sandrine Mansoutre (directeur de l’Ecole Française du Béton) 11 h 00 à 12 h 00 - Temps fort - Orientation professionnelleDes professionnels répondront aux questions des jeunes et des élèves en quête de leur avenir. Ils viendront parler de leur métier, de la formation et surtout de la façon d’arriver au métier qui les passionnent tant. Quelle orientation pour… - Etre maçon ?Intervenant : Clément Lelièvre (Les Compagnons du Devoir- Etre chercheur ? Intervenante : Laure Ducoulombier (Chaire Construction 4.0) - Etre ingénieur dans un bureau d’études ?Intervenant : Dominique Vié (directeur du Centre des Hautes Etudes de la Construction)- Etre ingénieur dans l’industrie ? Intervenante : Sandrine Manoutre (chaire Ingénierie des bétons)- Etre conducteur de travaux ? Intervenante : Dominika Gond (ESTP) 12 h 00 à 12 h 30Chaire Construction 4.0L’acte de construire et les métiers qui vont avec sont en pleine transformation : l'industrie 4.0 inscrit la digitalisation dans toute la chaîne de valeur de l’acte de construire.Intervenante : Laure Ducoulombie (Bouygues Construction) 12 h 30 à 13 h 00Do it Yourself ! Construis et utilise ton imprimante 3D Béton La construction du futur, elle se prépare aujourd’hui, avec les jeunes et les enseignants. Retour sur l’expérience des lycées Livet et Appert, qui proposent à leurs élèves de construire une imprimante 3D béton.Intervenants : Marianne Mobèche (enseignante en BTS Génie Civil au Lycée Livet, à Nantes), Denis Le Roux (enseignant en BTS CRSA au Lycée Appert, à Nantes). Témoignage d’un élève de BTS CRSA (Conception réalisation de systèmes automatiques) 13 h 00 à 13 h 30Qu'est-ce qu'un bâtisseur maçon ?La tête, la main et le cœur ! Voilà qui résume le métier de bâtisseur maçon. Venez découvrir ce métier, tout à la fois ancré dans les traditions et dans la modernité. Intervenant : Clément Lelièvre (Les Compagnons du Devoir)  13 h 30 à 14 h 00 Les Olympiades des métiersLes Olympiades des métiers reste le plus grand concours des métiers au monde. Il met en valeur les métiers de la construction. Intervenant : Vincent Simon (secrétaire générale adjoint UMGO) Les Olympiades des métiers reste le plus grand concours des métiers au monde. [©DR]    
Il y a 5 ans et 274 jours

Vinci et LafargeHolcim abordent l'été avec confiance

CONJONCTURE. Propice à la publication des résultats semestriels des grands groupes, la période estivale témoigne de la bonne forme de plusieurs entreprises du BTP : tandis que Vinci enregistre une hausse de 10% de son chiffre d'affaires à la mi-2019 (21,7 Mds€), LafargeHolcim voit le sien reculer de 1,6% (environ 11,7 Mds€) mais profite d'une situation financière assainie.
Il y a 5 ans et 286 jours

Le ministère de la Culture refuse un mécénat de Lafarge mis en cause en Syrie

Le ministère de la Culture a refusé et remboursé un mécénat de 200.000 euros du groupe cimentier Lafarge dans le cadre du financement des travaux de modernisation du Musée national du Moyen-Âge de Cluny, à Paris.
Il y a 5 ans et 288 jours

LafargeHolcim France promet des bétons responsables avec son projet 360

Neuf mois de réflexion et de développement ont permis au groupe LafargeHolcim France de proposer une offre plus lisible en termes de développement durable avec Lafarge360.
Il y a 5 ans et 289 jours

LafargeHolcim : une démarche pour réduire les émissions de CO2

LafargeHolcim veut accélérer sur le carbone et l’économie circulaire en lançant Lafarge 360. Cette démarche positionne les bétons Lafarge en réponse aux enjeux E+C- et à la future réglementation RE2020. Le groupe propose à ses clients un indicateur lisible et transparent pour connaître l’impact environnemental de ses produits. Noté de A à D, ce score renseigne sur le niveau de performance environnementale de chacune des formulations béton en croisant 2 critères : le taux de réduction des émissions de CO2 par rapport à la formule de référence de performance équivalente (NF EN 206/CN) et le taux de matériaux recyclés, calculé en masse, dans la formule de béton : eaux recyclées, granulats recyclés, composants recyclés dans le ciment. LafargeHolcim accompagne les maîtres d’œuvre et les maîtres d’ouvrage en phase de concours, de projet, d’appel d’offres et de travaux, pour l’éco-conception de leurs bâtiments. Un simulateur en ligne permet de calculer l’empreinte carbone du gros œuvre d’un bâtiment et de la comparer avec celle de constructions similaires. http://lafarge360design.fr
Il y a 5 ans et 309 jours

Des vestiges de la préhistoire et de la fin du moyen âge en Loire-Atlantique

Une équipe de l’Inrap explore un site de cinq hectares au lieu-dit La Répennelais, à Vritz (Loire-Atlantique), qui a connu plusieurs phases d’occupation humaine, entre le Néolithique et la fin du Moyen Âge. Prescrite par le service régional de l’archéologie (Drac Pays de la Loire), cette opération intervient dans le cadre de l’autorisation d’exploiter la sablière par le groupe LafargeHolcim. Les tessons de céramiques les plus anciens qui ont été découverts sur le site indiquent que ce dernier a été fréquenté dès la période néolithique, environ 4 500 ans avant notre ère. Une soixantaine de structures à pierres chauffées, évoquant des foyers à vocation culinaire, témoignent que le secteur a été à nouveau occupé cinq cents ans plus tard. Quelques creusements sembleraient suggérer la présence d’un habitat contemporain de ces structures. Environ 3000 ans avant notre ère, l’Homme s’implante de nouveau, laissant comme traces plusieurs excavations et des vestiges mobiliers abondants : silex taillés, meules en pierre et tessons de céramiques. Plus proches de nous, quelques fossés datant de la Protohistoire, et notamment de la période gauloise (de -400 à -52), ont aussi été retrouvés sur le site : ils laissent penser qu’un habitat a pu se développer non loin de là, en dehors de l’emprise de la fouille. Aux XIIe-XIIIe siècles, le site, de nouveau occupé, est structuré par un axe de cheminement est-ouest qui suit le fond de la vallée et qui s’est maintenu jusqu’à des périodes récentes. De part et d’autre de cet axe, un système complexe de parcelles délimitées par des fossés prend place. Au sud du chemin, trois pôles d’habitats, espacés d’environ 80 mètres les uns des autres et bordés au sud par le ruisseau du Mandit, sont créés. Des constructions bâties sur poteaux de bois, dont certaines se superposent, ont été mises au jour ; plusieurs d’entre elles sont dotées de parois périphériques en abside. Ces habitats perdurent jusqu’à la fin du XIIIe ou début du XIVe siècle. Photo : Puits médiéval © Eleonore Rubington, Inrap  
Il y a 5 ans et 331 jours

Décès de Bertrand Collomb, ancien PDG de Lafarge

Bertrand Collomb, figure du patronat français qui dirigea pendant 15 ans le groupe industriel Lafarge et en fit le numéro un mondial de son secteur avant même sa fusion avec le suisse Holcim, est mort à 76 ans.
Il y a 5 ans et 339 jours

Bertrand Collomb, l’ex-Pdg de Lafarge, est mort

Bertrand Collomb, l’ex-emblématique président de Lafarge, est décédé le 24 mai 2019. [©ACPresse] Bertrand Collomb est décédé le vendredi 24 mai 2019, dans sa 76eannée. De 1989 à 2003, il a été l’emblématique Pdg du groupe Lafarge, qu’il avait rejoint dès 1975. Puis il en a été le président, jusqu’en 2007, puis administrateur jusqu’en 2012. Bertrand Collomb avait conduit le développement international du groupe. Celui-ci était devenu ainsi n° 1 mondial du ciment, avec une présence dans plus de 80 pays. Dans le groupe Lafarge, Bertrand Collomb avait milité pour le respect des valeurs de développement durable et de l’environnement. Ancien élève de l’Ecole polytechnique (promotion 1960) et de l’Ecole des mines de Paris (licencié en droit), Bertrand Collomb a obtenu un PhD (docteur en philosophie) de management à l’Université du Texas. De 1966 à 1975, il occupe des postes dans l’administration au ministère de l’Industrie. Là, il est ingénieur du corps des mines à Metz (1966-1970), puis adjoint de Maurice Allègre, délégué à l’informatique. Ce dernier lui confie le développement de l’enseignement de l’informatique en France (1971-1973). Lafarge, un leader des matériaux de construction En parallèle, Bertrand Collomb fonde le centre de recherche en gestion de l’Ecole polytechnique. Il en céda la responsabilité à Michel Berry en 1974. Entre 1973 à 1975, il est conseiller technique dans des cabinets ministériels d’Alain Peyrefitte, puis de René Haby (éducation). En 2015, afin de respecter la limite d’âge usuelle de 75 ans, Bertrand Collomb avait pris la décision de ne pas se représenter à la réélection au conseil d’administration de LafargeHolcim. A cette occasion, Beat Hess, président du conseil d’administration du groupe suisse, avait déclaré : « A diverses positions, Bertrand Collomb a contribué au succès de Lafarge puis, de LafargeHolcim. Sous sa direction, Lafarge est devenu un leader du marché des matériaux de construction. Je souhaite le remercier au nom du conseil d’administration et de tous les collaborateurs ». L’article Bertrand Collomb, l’ex-Pdg de Lafarge, est mort est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 339 jours

Décès de Bertrand Collomb, ancien patron du groupe Lafarge

DISPARITION. Le samedi 25 mai 2019, le groupe LafargeHolcim a annoncé le décès de son ancien président-directeur général, Bertrand Collomb. Durant ses 14 années de mandat, il a emmené le cimentier français au premier rang mondial de son secteur.
Il y a 6 ans et 71 jours

Grève dans trois sites Lafarge-Holcim de la vallée de la Seine

Plusieurs dizaines de salariés du groupe Lafarge-Holcim ont observé jeudi leur dixième jour de grève pour obtenir une prime exceptionnelle et des embauches, perturbant l'activité du cimentier dans plusieurs sites d'Eure et de Seine-et-Marne, a-t-on appris auprès de la direction et des syndicats.
Il y a 6 ans et 72 jours

Grève dans trois sites Lafarge-Holcim de la vallée de la Seine

Plusieurs dizaines de salariés du groupe Lafarge-Holcim font grève pour obtenir une prime exceptionnelle et des embauches, perturbant l'activité du cimentier dans plusieurs sites d'Eure et de Seine-et-Marne
Il y a 6 ans et 93 jours

Pascal Casanova, directeur du groupe Alkern

Après avoir passé une dizaine d'années dans le groupe Lafarge, Pascal Casanova est nommé directeur du groupe Alkern, spécialiste des produits préfabriqués en béton, début 2019.
Il y a 6 ans et 146 jours

Un nouveau directeur pour LafargeHolcim France et Belgique

Le spécialiste des matériaux de construction LafargeHolcim a annoncé le 30 novembre dernier la nomination de François Petry au poste de Directeur de la zone France " Belgique. Bénédicte de Bonnechose, sa prédécesseur, a quant à elle décidé de poursuivre sa carrière à l'extérieur du groupe. Retour sur le parcours du nouveau Directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 6 ans et 151 jours

LafargeHolcim France et Belgique change de directeur général

François Petry a été nommé directeur général de de LafargeHolcim France et Belgique. Il succède à Bénédicte de Bonnechose, qui poursuivra sa carrière à l'extérieur du groupe. L'article LafargeHolcim France et Belgique change de directeur général est apparu en premier sur Portail du Groupe ACPresse.
Il y a 6 ans et 341 jours

La fermeture du siège parisien de Lafarge est annoncée dans la presse

Même si le groupe Lafarge-Holcim n'a pas encore communiqué officiellement, afin d'en donner la primeur aux instances du personnel, la fermeture du siège parisien de Lafarge semble bel et bien actée. Cela met un terme à la fiction du mariage entre égaux, qui avait été mis en avant par Bruno Lafont, P.D.G. de Lafarge au moment de la vente à Holcim une contrevérité de plus, dont les conséquences vont probablement entraîner la perte de plusieurs dizaines d'emplois.
Il y a 6 ans et 355 jours

Un ancien responsable de la sécurité de l'usine syrienne du groupe Lafarge mis en examen

Un ancien membre des services de renseignement norvégien, Jacob Waerness, a été mis en examen à Paris dans le cadre de l'enquête sur le cimentier Lafarge, soupçonné d'avoir indirectement financé des groupes jihadistes dont l'Etat islamique en Syrie, selon source judiciaire.
Il y a 7 ans et 14 jours

Une ex-DRH de Lafarge poursuivie pour "mise en danger" de salariés syriens

Une ancienne DRH du groupe Lafarge a été mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui", échappant à des poursuites pour financement du terrorisme dans l'enquête sur les activités du cimentier en Syrie, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Il y a 7 ans et 61 jours

Bras de fer entre la direction et les salariés de LafargeHolcim pour obtenir une prime

Les syndicats CGT et FO du groupe suisse LafargeHolcim ont appelé les salariés de la branche ciment en France à faire grève pour obtenir une prime exceptionnelle.