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Il y a 2 ans et 215 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE PANAMA, UN LINÉAIRE LED INTELLIGENT ÉTANCHE POUR PALLIER L’ENVOLÉE DU PRIX DU KWH ET LA FIN DES TUBES FLUORESCENTS EN 2023

Facebook Twitter EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente la gamme de luminaires linéaires LED PANAMA dotés de la technologie Smart Facility en réponse à la double problématique à laquelle les entreprise sont confrontées, à savoir : la hausse vertigineuse du prix de l’électricité, multiplié par 10 pour certains, et la fin programmée des tubes fluorescents en 2023. A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings… Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé. Application : Equipement du site industriel Thermolaquage 21 Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs. A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe de plus de 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr  EAS Solutions a obtenu le label AFE que l’Agence France Électricité délivre aux entreprises qui s’engagent pour le climat et qui prennent en compte les objectifs environnementaux de l’accord de Paris. www.agence-france-electricite.fr
Il y a 2 ans et 219 jours

PAP.fr propose le seul outil de calcul d’une révision de loyer qui intègre les dernières contraintes réglementaires

Les particuliers désireux de calculer leurs révisions de loyers pourront se tourner en toute confiance vers PAP.fr pour disposer d’un calcul conforme aux nouveautés règlementaires. Loi « Pouvoir d’achat » : de nouvelles règles qui complexifient les révisions de loyer !Afin de limiter les effets de l'inflation sur les loyers d'habitation, la loi « Pouvoir d’achat », entrée en application le 16 août 2022, prévoit que :Les réindexations annuelles de loyers sont plafonnées pendant un an, de mi-octobre 2022 à mi-octobre 2023.Les réindexations diffèrent désormais selon l’emplacement géographique du bien et 3 zones sont créées, chacune avec leurs propres indices : (1) France métropolitaine, (2) Corse et (3) Outre-mer.Parallèlement, les logements situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE. (Diagnostic de performance énergétique), dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022, ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer, ce dernier étant gelé.Dans ce contexte, il est très important pour les propriétaires bailleurs d’intégrer ces nouvelles règles ! Et c’est justement ce que leur permet de faire le nouvel outil de calcul de réindexation de loyer mis en ligne sur PAP.frPAP.fr est le premier site à proposer un outil à jour, tenant compte des nouvelles modalités de calculTous ces calculs s’effectuent simplement, en tenant compte des nouveaux indices par zone géographique, en quelques secondes depuis cette page.Aucun autre site ne propose, pour l’heure, un simulateur à jour, puisque l’ensemble des outils disponibles restent programmés avec les paramètres antérieurs au 14 octobre 2022 : INC. (accessible depuis Service-Public.fr et Ministère de la Transition Energétique), ANIL (Agence nationale d’information pour le logement), etc. Ce n’est pas la première fois que PAP (Particulier à Particulier) se distingue par sa réactivité et son exhaustivité sur un sujet équivalent puisque PAP.fr est également le seul site qui calcule et affiche automatiquement dans les annonces les plafonds de loyers dans toutes les communes soumises à encadrement des loyers (incluant Bordeaux et Montpellier depuis juillet dernier).Pour Corinne Jolly, Présidente de PAP (Particulier à Particulier) : « dans un contexte réglementaire qui évolue sans cesse, mettre à disposition des particuliers des outils fiables et mis à jour en permanence, contribue à sécuriser les locations de particulier à particulier qui, rappelons-le, représentent 66% du marché ». Les nouvelles modalités de révision des loyers, dans le détailL'augmentation du loyer selon ces IRL est plafonnée à des taux plus ou moins importants selon la situation géographique du logement. Il est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;2,50% dans les régions et départements d'outre-mer ;2% en Corse. Depuis le 14 octobre 2022, l'Insee publie temporairement non plus un seul, mais 3 indices qui intègrent ces 3 plafonnements. Il convient donc d'utiliser l'indice qui correspond : selon que le logement est situé en France métropolitaine, dans les régions et départements d'outre-mer ou en Corse. La clause d'indexation des contrats de location signés entre le 14 octobre 2022 et le 13 janvier 2023 est complétée en indiquant celui des indices du troisième trimestre 2022 qui correspond au lieu où se situe l'immeuble : « le dernier indice publié étant celui du troisième trimestre 2022 qui s'élève à 136,27 (pour un logement situé en France métropolitaine) ». Si le logement est situé en outre-mer, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,96. Si le logement est situé en Corse, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,30. Exemples de calcul de révision des loyers depuis le 14/10/2022, pour un bail signé le 1er novembre 2021 (indice de référence : 3ème trimestre 2021 dont la valeur est 131,67).Le logement est situé en France métropolitaineNouveau loyer = 1.000 € x 136,27 (nouvel indice pour un logement situé en France métropolitaine) / 131,67 (ancien indice) = 1.035 € (soit une augmentation de 3,49%).Le logement est situé en outre-merNouveau loyer = 1.000 € x 134,96 (nouvel indice pour un logement situé en outre-mer) / 131,67 (ancien indice) = 1.025 € (soit une augmentation de 2,50%).Le logement est situé en CorseNouveau loyer = 1.000 € x 134,30 (nouvel indice pour un logement situé en Corse) / 131,67 (ancien indice) = 1.020 € (soit une augmentation de 2%). L’interdiction de réindexer les logements classés F et GLes logements, situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE, dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022 ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer. Et ce sera le cas Outre-mer pour les logements classés F ou G dont le bail sera conclu ou tacitement reconduit après le 01/07/2024.
Il y a 2 ans et 252 jours

Un budget 2023 optimiste selon le Syndicat des Indépendants et des TPE

La confirmation d’un bouclier énergétique à destination des petites structures entrepreneuriales sous contrat à tarif réglementé mérite cependant d’être saluée. Pour autant, la hausse des tarifs de 15% annoncée réduira un peu plus la trésorerie de ces entreprises, déjà sous le coup d’une baisse de la consommation des ménages ainsi que des hausses des charges d’exploitation courante, salaires et matières premières notamment. Dans ce contexte, ce sont une nouvelle fois les rémunérations des dirigeants qui seront revues à la baisse alors que plus des deux tiers vivent à ce jour avec moins d’un SMIC par mois, chiffre en augmentation de 18 points comparé à l’année 2019.La baisse des impôts de production, en l’occurrence de la CVAE, ne viendra en aucune manière atténuer ces constats au niveau des TPE puisqu’elles n’en sont pas redevables. A cet égard, l’arbitrage fiscal est à destination exclusive des moyennes et grandes entreprises. L’équité fiscale aurait voulu que la CFE, en sa qualité d’impôt de production acquitté par les TPE, bénéficie du même dispositif de suppression, même étalé sur deux années.Sans évolution des PLF et PLFSS, les TPE resteront les laissées pour compte du Budget 2023 alors qu’une année économique difficile voire très difficile se profile.Le SDI entend tenir compte d’une situation budgétaire d’une France « à l’euro près » et poussera ses propositions neutres pour le Budget mais essentielles pour la trésorerie des TPE, tant auprès du gouvernement que des parlementaires :Un prolongement de deux années du remboursement du PGE.Un renouvellement du dispositif d’étalement de paiement des charges URSSAF sur 12 à 36 mois.L’interdiction de mise à la charge des locataires commerciaux de la taxe foncière due par leurs bailleurs.L’extension du plafonnement à 3,5% de l’indexation des loyers pour l’ensemble des bâtiments commerciaux, artisanaux et libéraux. A ce jour en effet, le plafonnement n’est prévu que pour un seul indice, à savoir l’ILC (Indice des Loyers Commerciaux). Or, deux autres indices ne sont pas couverts à ce stade : l’ICC (Indice du Coût de la Construction) et l’ILAT (Indice des Loyers des Activités Tertiaires).En dernier lieu, le SDI propose à titre transitoire et afin de pallier la pénurie de main d’œuvre de certains secteurs d’activité, une défiscalisation et désocialisation intégrale des heures supplémentaires. »Retrouvez l'étude complète ici.
Il y a 2 ans et 254 jours

L'OCDE bien moins optimiste que Bercy sur la prévision de croissance 2023 en France

L'institution internationale basée à Paris a revu en baisse de 0,8 point sa précédente prévision française remontant à juin, au même titre que celle de l'ensemble des Etats de la zone euro où la croissance n'est attendue qu'à 0,3% l'an prochain contre 1,6% précédemment anticipé.L'Europe subit de plein fouet le marasme économique causé par la guerre en Ukraine qui entre dans son huitième mois et a engendré une flambée des prix énergétiques et de sérieuses craintes quant à l'approvisionnement en gaz à l'approche de l'hiver.La hausse vertigineuse des prix menace l'activité d'un nombre croissant d'entreprises, surtout au moment de la renégociation de leurs contrats de fourniture d'électricité ou de gaz.La production manufacturière est à son plus bas niveau en 28 mois selon l'indice PMI Flash de S&P Global, minée par le "niveau élevé de l'inflation, les excédents de stocks et la baisse de la demande".L'ampleur du ralentissement dans le secteur manufacturier fait craindre "une généralisation prochaine de la contraction à l'ensemble du secteur privé", ce qui augmente les risques de récession dans l'Hexagone.Bien qu'elle table sur une croissance plus robuste que précédemment anticipé pour 2022 en zone euro, l'OCDE alerte sur des "risques de baisse de production dans plusieurs Etats européens durant les mois d'hiver".La France devrait par ailleurs subir le contre-coup du plongeon économique de son principal partenaire économique, l'Allemagne, où une récession est anticipée par l'OCDE l'an prochain.Au-delà de l'Europe, c'est la croissance mondiale qui sera moins forte en 2023 que prévu auparavant: l'OCDE prévoit désormais une progression du PIB mondial de 2,2% l'an prochain, contre 2,8% encore anticipé en juin.Outre l'Organisation de coopération et de développement économiques, la Banque de France a publié mi-septembre des prévisions économiques tablant sur un net ralentissement l'an prochain avec une croissance de 0,5% selon un scénario de référence.
Il y a 2 ans et 254 jours

Le logement brûle et nous regardons ailleurs selon l'AFIL

« Au 2ème trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -9.8% sur 12 mois glissants et ce recul s’accélère, avec -23.6% [1] sur le semestre et -25,9% sur le trimestre. La bombe à retardement du taux d’usure n’avait pas encore été allumée… L’urgence est là ! » alarme Renaud Cormier, Président de l’AFIL.Le contexteDans un contexte politique et économique extrêmement complexe, le marché de l’immobilier neuf français s’enfonce lentement mais sûrement dans une crise profonde et sans doute durable. Elle a débuté dès 2018 avec le retournement des volumes et elle s’est accélérée par la crise du COVID et les élections municipales. Les effets sur les coûts de construction de la guerre en Ukraine et des perturbations des chaînes logistiques notamment asiatiques conduisent aujourd’hui à une inflation forte des prix. L’ensemble de ces éléments, combinés aux incertitudes politiques, à la hausse du coût du crédit et à un taux d’usure gravement handicapant ne peuvent malheureusement laisser espérer une amélioration rapide et naturelle de la situation.Le choc de l’offre attendu n’a pas eu lieu. A fin juin 2022, 387.700 logements [2] ont été mis en chantier en France sur 12 mois, soit un volume équivalent à celui de fin mars 2017. Pire encore, ces faibles niveaux d’autorisations et de mises en chantier ne sont atteints que grâce au soutien de la demande pour des logements individuels, vraisemblablement en réaction aux épisodes de confinement. Les chiffres de production de logements collectifs sont, eux, alarmants : le volume de permis de construire pour des appartements n’a toujours pas retrouvé son niveau de février 2020 (avant le 1er confinement) et les mises en chantier de collectifs stagnent depuis 1 an.« Pourtant, les besoins sont immenses. En 2006, l’Université Paris Dauphine avait estimé les besoins annuels à 500.000 logements par an [3], un chiffre régulièrement cité en référence par la suite. Un chiffre jamais atteint depuis sa publication, » constate Renaud Cormier, Président de l’AFIL.Le logement neuf devient inaccessibleFace à une demande croissante dans les zones tendues et plus récemment dans les villes moyennes, la création insuffisante de nouveaux logements entretient une pénurie qui entraîne elle-même une hausse inéluctable des prix de vente. Cette hausse des prix se répercute essentiellement sur le marché de l’ancien qui représente l’écrasante majorité des transactions [4].En 20 ans, les prix du neuf ont augmenté de 117% et ceux de l’ancien de 137% [5]. Aujourd’hui, le logement représente plus de 26% de la dépense de consommation finale des ménages [6].Pour Renaud Cormier : « Les origines de la hausse des prix du neuf sont nombreuses: augmentation des prix du foncier (trop rare), concentration des acteurs sur les zones les plus tendues [7], inflation des matériaux, de l’énergie, mise en œuvre de nouvelle normes énergétiques, allongement des délais de montage des opérations… Pour l’ancien, la hausse des prix ne se justifie que par un déséquilibre entre l’offre et la demande. » L’augmentation des prix a rendu l’accession à la propriété de plus en plus difficile pour les Français. Si le taux global de propriétaires reste stable à 57%, ceci masque le fait que sont surtout les 30% les plus riches qui voient le taux de propriétaires augmenter (de 70% en 1984 à 84% en 2013), tandis qu’il régresse dans les catégories les plus pauvres [8].Le logement locatif privé et social menacé !A défaut d’être tous propriétaires de leur résidence principale, il est donc essentiel que les ménages disposent d’une offre de logements locatifs dans des conditions de prix, de localisation et de qualité convenables.Le logement social joue ce rôle pour une part de nos concitoyens. Entre 1984 et 2018, la croissance du parc social a atteint +30,3%, soit 992.000 logements nets supplémentaires. « Malgré cette progression, l’offre de logements sociaux demeure insuffisante puisque fin 2020 on recensait 2,157 millions de demandes de logement social, dont 50% en attente depuis plus d’un an [9]. De surcroît, la très faible rotation des locataires dans le secteur social (moins de 5% dans les grandes agglomérations tendues) rend encore plus nécessaire une offre alternative, » alerte Renaud Cormier.La vocation du parc locatif privé est avant tout d’accueillir ceux qui ne remplissent pas les conditions d’accès au logement social et de fluidifier le parcours résidentiel des ménages (étudiants, jeunes actifs, mobilités…) qui ne peuvent ou ne souhaitent pas accéder à la propriété ; il joue aussi un rôle social par défaut. La taille de ce parc, qui représente 7,39 millions de logements, n’a progressé que de +12,8% depuis 1984. En cause : le désengagement massif des investisseurs institutionnels. Ces derniers détenaient 850.000 logements en 1990 ; ils n’en détiennent plus que 200.000 en 2021, soit moins de 3%.Pour Renaud Cormier : « Leur engagement dans le logement résidentiel est aujourd’hui anecdotique et leur regain d’intérêt récent pour ce type d’actif est surtout motivé par une désaffection pour l’immobilier tertiaire et la recherche de nouveaux placements. Ce sont donc les investisseurs particuliers qui assurent, pour l’essentiel, l’existence et la croissance du parc locatif privé : en 20 ans, 1,089 million de logements ont été produits grâce aux dispositifs successifs d’investissement locatif. »Aujourd’hui, ce marché locatif privé est lui aussi menacé. La décorrélation entre l’évolution des loyers et celle du prix des logements a durablement affaibli les rendements locatifs : en 30 ans, le prix réel (i.e. corrigé de l’inflation) des logements anciens a été multiplié par 2 tandis que les loyers réels ont progressé de 30% [10]. Ces rendements vont encore chuter dans le neuf avec l’inflation et la hausse des coûts de construction.« Un éventuel blocage des loyers ou la réduction des dispositifs d’incitation porteraient un coup fatal à l’investissement locatif, dans un marché où le rapport bailleurs-locataires est déjà fortement déséquilibré au profit de ces derniers, » analyse Renaud Cormier.L’urgence est bien là ![1] FPI, Les chiffres du logement neuf, 2ème trimestre 2022. [2] CGDD – Construction de logements – Résultats à fin avril 2022 – N°462 [3] Université Paris-Dauphine : Demande de logement : la réalité du choc sociologique – novembre 2006 [4] En 2021 : 1.200.000 transactions dans l’immobilier ancien contre 116.700 ventes brutes au détail pour les promoteurs immobiliers – CGDD et FPI. [5] Insee, Indice des prix des logements neufs, Indice des prix des logements anciens. [6] Insee, comptes nationaux ; SDES, compte du logement. [7] Actuellement, seuls 6% du territoire national sont éligibles au dispositif Pinel. [8] Insee Références - Être locataire, une situation plus durable dans le secteur social que dans le secteur libre – édition2017 [9] Fondation Abbé Pierre – Etat du mal-logement en France 2022 – rapport annuel #27 [10] Centre d’Analyse Stratégique – Economie-Finances - La note d’analyse – avril 2021
Il y a 2 ans et 254 jours

Relooking intégral pour les ciments en sacs Lafarge

Les sacs Lafarge affichent dorénavant l’empreinte carbone propre à chaque ciment. [©Lafarge] Le groupe Holcim a mené un travail de longue haleine, pour aboutir à une nouvelle identité visuelle des sacs Lafarge. Il s’agit du premier chantier de refonte de packaging d’envergure internationale au niveau du groupe depuis 14 ans. Le nouveau packaging se débarrasse d’éléments non essentiels, en mettant en avant l’usage recommandé du ciment et de ses atouts clefs. Un traitement typographique unique remplace les anciens logos. La couleur historique attribuée à chaque ciment est conservée. De plus, l’indication de poids est déportée sur un côté, libérant ainsi plus d’espace. Les sacs sont ainsi plus faciles à reconnaître, grâce à une lecture immédiate de leurs qualités. En France, Lafarge dispose d’une gamme de ciments complète sur le marché avec pas moins de 10 produits. Un marquage environnemental qui évolue Afin de progresser vers une construction plus responsable, Lafarge affiche dorénavant l’empreinte carbone propre à chaque ciment. Ainsi que la réduction des émissions de CO2 comparé à un ciment Portland (CEM I). Selon les sacs, cet affichage apparaît de 2 manières. La première révèle un pictogramme en forme de flèche pour les ciments offrant une réduction de 20 % à 30 %. La deuxième applique l’Ecolabel du groupe Holcim, pour les ciments ayant une réduction supérieure à 30 %. La nouvelle forme ne change pas le fond Les ciments de la gamme Lafarge gardent la même qualité et les mêmes performances. Le nouveau design épuré et l’affichage environnemental servent à guider les clients dans le choix de produits nécessaires à leurs besoins. L’annonce de la performance carbone a aussi pour objectif de les inciter à réduire l’impact CO2 de leurs chantiers, dans le respect de la RE 2020. Une campagne 100 % digitale Avec l’aide de l’agence Fidji, Lafarge a conçu une campagne 100 % digitale pour attiser la curiosité de ses clients, maçons, particuliers et distributeurs. Sur Facebook, une campagne de teasing, volontairement décalée et qui donne peu d’indices, a été orchestrée du 23 août au 5 septembre dernier. Avant d’aboutir à une phase de révélation qui dévoile le nouveau design des sacs. Cette dernière est déployée sur une sélection des sites web de la presse spécialisée de la construction.
Il y a 2 ans et 257 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 257 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 258 jours

Meljac présente ses mini spots encastrés à Led

Des spots élégants, simples à installerLes nouveaux spots MELJAC s’accordent avec toutes les gammes en laiton de la marque et leur fixation a été optimisée : le transformateur est placé dans le faux plafond et la plaque en laiton directement clipsée sur le spot. Avec un indice de protection IP 54, ils peuvent être installés aussi bien dans les couloirs et chambres que salles de bains et cuisines. Leur éclairage à LED peut être direct ou asymétrique, blanc chaud ou froid, selon le choix du client. Les deux modèles existent avec intérieur blanc ou noir.Formats : Ø58 mm, 58x58 mm (épaisseur 3 mm) Eclairage LED direct ou asymétrique Couleur d’éclairage : blanc chaud (2.700K) ou blanc froid (4.000K)Puissance : 230V – 5W Angle de diffusion du faisceau : 24° Bords droits, sans vis apparentes Indice de protection : IP 54 Classe II
Il y a 2 ans et 260 jours

L’activité des matériaux de construction est restée en retrait cet été

Les matériaux n’échappent pas à cette spirale, confrontés à des hausses de coûts d’un côté et, de l’autre, à des difficultés pour répondre à des carnets, gonflés par les anciennes commandes mais dont les nouvelles entrées tendent à se raréfier au fil du temps. Le deuxième semestre s’ouvre ainsi sur des tendances en repli pour les granulats et le BPE (-3,3 % et -2,4 % en volume respectivement, à fin juillet sur un an) tandis que les indicateurs de demande, bien que donnant des premiers signes d’essoufflement, se maintiennent encore à des niveaux corrects, notamment dans le bâtiment.Repli des productions en juillet, plus modérée dans les granulatsSelon les premiers résultats encore provisoires, les volumes de granulats produits en juillet auraient baissé de -1,6% par rapport à juin, déjà en repli de -3,2% par rapport à mai (données CVS-CJO) ; comparée à juillet 2021, l’activité cède -6,8% et, sur les trois derniers mois connus, affiche un recul de -8,3% par rapport au trimestre précédent et -6,6% par rapport au même trimestre d’il y a un an. En cumul sur les sept premiers mois de l’année, et en dépit d’un bon début d’année, les volumes de granulats ont perdu -3,3% sur un an, ce qui laisse la tendance sur douze mois glissants à -2,8%.Côté BPE, les cubages auraient connu une quasi-stabilisation en juin (+0,4% par rapport à mai) mais se seraient repliés de -1% en juillet par rapport à juin, ce qui laisse l’activité de juillet en retrait de -2,4% par rapport à l’an passé (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, les volumes de BPE produits cèdent -2,6% au regard des trois mois précédents et -3,1% sur un an. De janvier à juillet, l’activité du béton perd ainsi -2,4% sur un an et, en cumul glissant sur douze mois, le repli atteint -2,9%.L’évolution de notre indicateur Matériaux traduit aussi la rupture à mi-semestre avec une progression de l’activité de +1,4% sur un an au premier trimestre suivie d’un recul de -5,2% au deuxième trimestre, laissant le glissement sur un an à -2,3% pour les sept premiers mois de 2022 (données CJO, provisoires). Quasiment tous les matériaux termineraient le semestre en repli, hormis les tuiles et briques dont la vigueur du premier trimestre, portée par la bonne conjoncture de la maison individuelle, parviendrait à compenser le repli des mois suivants.BTP : les signaux de fragilisation de la demande se multiplientLes derniers indicateurs disponibles pour le bâtiment soufflent le chaud et le froid sur une conjoncture très perturbée par les chocs exogènes. Selon la dernière enquête INSEE menée en août auprès des professionnels du gros œuvre, le climat des affaires demeure bien orienté à haut niveau. Si l’opinion sur leur activité passée s’est légèrement dégradée, en revanche, leurs perspectives pour les mois futurs se redressent de même que leur jugement sur les carnets de commandes. Ces derniers atteignent désormais 10,3 mois soit un point haut jamais atteint par le passé. Les contraintes qui pèsent sur l’outil de production demeurent importantes mais elles ont amorcé un repli depuis le début de l’été, notamment s’agissant des difficultés d’approvisionnement et des obstacles matériels. En revanche, les entreprises restent confrontées à des insuffisances de personnel ainsi qu’à des difficultés de recrutement et les entrepreneurs envisagent toujours d’accroître leurs effectifs dans les prochains mois. Côté construction, les mises en chantier de logements marquent le pas ces derniers mois, sans doute en raison des contraintes d’offre que connaît le secteur. Avec 385.000 logements commencés ces douze derniers mois à fin juillet (+0,4% sur un an), les chantiers ont connu un repli de -3,8% ces trois derniers mois, comparé à la même période de l’an passé. Surtout marqué dans le segment du collectif, ce recul contraste avec le dynamisme des autorisations.En effet, bien qu’en repli par rapport à leur niveau exceptionnel de fin 2021-début 2022 (lié à l’effet d’anticipation de l’entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020 au 1er janvier), le niveau des permis reste élevé en juillet. Compte tenu des délais d’instruction plus ou moins longs selon la nature du logement (2-3 mois dans l’individuel pur, davantage pour l’individuel groupé et le collectif), on estime que cet effet d’anticipation est désormais quasiment absorbé dans le segment de l’individuel. Cependant, côté logements collectifs et résidences, le nombre de permis a atteint un niveau très élevé en juillet, de plus de 31% au-dessus de sa moyenne de 2021, dont 69 % auraient été déposés en 2021 selon le ministère. A fin juillet et sur douze mois, on dénombrait ainsi 507 000 autorisations (+11,8% sur un an) dont 135.900 ces trois derniers mois (+5,7%), un stock important de chantiers à réaliser dont 57% concernent le logement collectif et en résidence. Mais du côté du marché de la maison individuelle, les dernières données de Markemetron confirment que la demande s’essouffle. Sur les sept premiers mois de 2022, les ventes ont reculé de 27,3% sur un an, certes après une année 2021 assez exceptionnelle. Et la dégradation de l’environnement économique (remontée des taux d’intérêt, inflation qui rogne le pouvoir d’achat et l’épargne des ménages, hausse des prix immobiliers...), ne laisse guère entrevoir d’amélioration à court terme. D’ailleurs, côté promoteurs, les ventes du deuxième trimestre ont également reculé, de -13% par rapport à la même période de l’an passé (-12,2% pour les appartements et -23,4% pour les maisons selon le ministère). Globalement, les stocks de logements poursuivent leur décrue, l’offre des promoteurs s’étant elle-même sensiblement ajustée à la baisse, et les prix continuent de progresser au cours de ce deuxième trimestre : +4,9% sur un an (à 4.621 € le m2 pour un appartement) et +5,2% (à 349.572 € en moyenne pour une maison). Si le tableau apparaît donc mitigé côté résidentiel, côté non résidentiel, l’horizon semble un peu s’éclaircir. Les surfaces de locaux commencés ont gagné +7,8% sur un an au cours des trois derniers mois de mai à juillet, laissant le cumul sur douze mois en hausse de +12,1% sur un an. Quant aux permis, ils restent orientés à la hausse sur le dernier trimestre, (+8,6% sur douze mois), les locaux commerciaux ou industriels affichant les plus fortes progressions.TP : très léger « mieux » côté carnetsL’activité des travaux publics reste pénalisée par l’atonie des prises de commandes et les hausses de coûts. En cumul, de janvier à juillet, les travaux réalisés affichent une stagnation en valeur par rapport à la même période de l’an passé (+0,3%) mais l’estimation en volume, déflatée par l’indice TP01, laisse la tendance fortement négative (-9%). Interrogés cet été par l’INSEE, les chefs d’entreprise n’anticipaient pas d’amélioration dans les prochains mois, leurs carnets peinant encore à s’étoffer. En juillet, les marchés conclus se sont, il est vrai, redressés (+13,7% en valeur, +2,1% en volume, par rapport à juillet 2021) mais l’évolution des heures travaillées (-0,9% sur un an de janvier à juillet) traduit une activité qui manque véritablement de ressort.
Il y a 2 ans et 268 jours

Face à la sécheresse les Canalisateurs alertent sur l’urgence de renouveler et de sécuriser les réseaux d’eau

À l’heure où préserver la ressource en eau est devenu un enjeu écologique crucial, directement lié au changement climatique, un gaspillage d’1 milliard de m 3 chaque année n’est plus soutenable. Les Canalisateurs rappellent que des solutions existent pour mieux préserver ce patrimoine, qui invisible, n’en ait pas moins précieux et se doit d’être transmis aux générations futures.L’impératif de renouveler plus rapidement les réseaux d’eauLe taux de renouvellement annuel du réseau d’eau potable en France est de 0,67%, soit, en moyenne, un renouvellement tous les 160 ans, alors que la durée de vie d’une canalisation est bien inférieure, de l’ordre de 80 ans. Le rendement moyen des réseaux de distribution d’eau potable évalué pour l’année 2020 à 80,1% n’est pas satisfaisant, d’autant plus que le rythme de recharge des nappes phréatiques est relativement faible.À l’échelle « France entière », cela représente 20% du volume d’eau potable perdu, soit sur cinq litres d’eau distribués dans le réseau, qui ont été captés et traités, un litre qui n’arrive jamais jusqu’au robinet du consommateur, du fait des fuites dans les réseaux de canalisations qui tardent à être rénovés, sécurisés ou remplacés.Le devoir d’une meilleure gestion et connaissance patrimonialeC’est une réelle gestion patrimoniale, à commencer par l’inventaire détaillé des réseaux, qui permet, notamment, de cibler les investissements les plus efficaces et rentables. Mais, avec un indice de connaissance et de gestion patrimoniale (ICGP) qui s’élève à 100 points sur 120 pour les réseaux d’eau potable, la connaissance n’est que parcellaire.Cette moyenne cache aussi des disparités : toutes années confondues, environ la moitié des services d’eau potable, qui ne sont à priori pas ceux qui ont la meilleure connaissance et gestion de leur patrimoine, n’ont pas renseigné l’ICGP dans la base de données Sispea, et 10% des services d’eau potable disposent d’un indice inférieur à 40 points (le plus souvent des petites collectivités rurales).Une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellementCes dernières années, bien que la capacité d’autofinancement des collectivités soit restée stable, les investissements se sont, eux, orientés à la baisse, créant une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellement. Le déficit d’investissement pour les réseaux d’eau et d’assainissement est estimé à près de 2 Mds € par an. Et, si l’on n’agit pas très rapidement, les travaux de renouvellement coûteront à l’évidence plus cher.Les Canalisateurs, des acteurs engagés pour inscrire la problématique de l’eau au cœur du changement climatiqueIl y a urgence à investir pour les territoires en matière de réseaux de manière curative et préventive, pour réduire enfin les fuites, diminuer ainsi les prélèvements sur le milieu aquatique naturel, éviter de gaspiller de l’énergie (pompage de l’eau, traitement pour la rendre potable) et de consommer inutilement des produits pour le traitement. Qui plus est, l’eau destinée à la consommation humaine provient de ressources de plus en plus difficiles à exploiter, parce qu’elles sont plus lointaines, plus polluées ou déjà très sollicitées.Pourtant, les entreprises de canalisations mettent en œuvre toute une panoplie de solutions pour renforcer la performance et la résilience des réseaux, leur capacité à anticiper et à s’adapter au changement climatique, à limiter les prélèvements sur la ressource, en particulier sur les territoires où elle est soumise à un stress hydrique important.Travaux de remplacement des canalisations défaillantes, déploiement de l’interconnexion de l’eau potable pour relier et sécuriser les réseaux de distribution entre les communes, et réduire ainsi les inégalités entre les territoires, nouveaux moyens de stockage de l’eau ou de réutilisation des eaux usées traitées, adaptation et dépollution des réseaux d’eaux pluviales, construction d’adducteur…, c’est une multitude de solutions efficientes qui sont mises en œuvre par les entreprises de canalisations.Les Canalisateurs soutiennent et développent aussi des innovations technologiques pour mieux surveiller les réseaux d’eau, par un système de canalisations connectées à l’aide de puces, pour faciliter la détection de fuites et anticiper une détérioration complète. Pour repérer les fuites, d’autres dispositifs sont également déployés, dont la recherche par gaz traceur, par électroacoustique ou par des chiens renifleurs.Mais, trop de ces travaux, qui permettraient de lutter efficacement contre les fuites, tardent toujours à être réalisés. Et ce, malgré l’engagement de longue date des Canalisateurs, notamment, pour accompagner la mise en place des inventaires du patrimoine et des Chartes qualité de l’Astee et pour sensibiliser toutes les parties prenantes du secteur de l’eau à cette problématique.Pour Pierre Rampa, président des Canalisateurs : « Le combat mené par les Canalisateurs pour prioriser les travaux de renouvellement et de sécurisation des réseaux d’eau fait aujourd’hui particulièrement sens et ne manque pas de relancer le débat. Nos entreprises, nos métiers ont un rôle de premier plan à jouer pour améliorer leur gestion patrimoniale, assurer un fonctionnement hydraulique optimal, pour maintenir la qualité et pérenniser les infrastructures de canalisations. Espérons qu’à l’épreuve de cette sécheresse historique toutes les solutions, qui concourent à offrir aux citoyens un approvisionnement de qualité en eau, seront enfin durablement déployées sur tous les territoires. La Profession publiera prochainement les résultats des travaux réalisés par ses 80 délégués territoriaux, avec l’association La Fresque du Climat, pour agir face au changement climatique. »
Il y a 2 ans et 271 jours

Les prévisions de croissance pour le deuxième semestre revues à la baisse par l'Insee

Dans sa dernière note de conjoncture, l'Institut national de la statistique table sur une croissance de 0,2% au troisième trimestre, puis une stagnation (+0,0%) pour les trois derniers mois de l'année, contre +0,3% prévu pour chacune de ces périodes lors du point réalisé en juin.Toutefois, à la faveur d'un deuxième trimestre bien meilleur que préalablement estimé (0,5% de croissance), reflété par les résultats financiers des entreprises, la prévision de croissance de l'Insee pour l'ensemble de 2022 est revue en hausse, à +2,6%, contre +2,3% précédemment.L'institut a par ailleurs révisé en baisse sa prévision d'inflation à 5,3% pour 2022, contre +5,5% lors de son dernier point en juin, prenant en compte le renforcement de la remise à la pompe pour les carburants décidée au cours de l'été, qui allège la pression sur les prix de l'énergie."Des effets de rattrapage, notamment dans le tourisme, ont soutenu la croissance au deuxième trimestre", a expliqué Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'institut, lors d'un point de presse.Les activités de services devraient continuer à soutenir la croissance au troisième trimestre, mais "les effets de rattrapage s'amenuiseraient" en avançant vers la fin de l'année, prévoit l'Insee.En parallèle la consommation des ménages devrait continuer à rebondir dans les services au troisième trimestre, soutenue par l'hébergement et la restauration.Les premiers chiffres disponibles indiquent qu'en juillet, la consommation des ménages s'est repliée de 0,8% après deux mois de léger rebond, en raison principalement d'un nouveau repli de la consommation en biens fabriqués.Forte incertitudeSur l'ensemble de l'année 2022, l'Insee estime que le pouvoir d'achat individuel baisserait d'environ 0,5% (selon l'indicateur par unité de consommation). Il s'était nettement contracté au premier semestre mais devrait être soutenu par les actions publiques en fin d'année (revalorisation du smic, du point d'indice de la fonction publique, de diverses prestations sociales, de la baisse des prélèvements fiscaux et sociaux au dernier trimestre...).Et la production manufacturière devrait se contracter au troisième trimestre, sous l'effet de fortes contraintes sur l'offre et de stocks de produits finis à un niveau élevé.Pour la fin de l'année, les incertitudes sont nombreuses. "Certaines entreprises commencent à avoir ponctuellement des problèmes de production", observe M. Pouget.Des entreprises ont en effet d'ores et déjà annoncé des interruptions d'activité liées à la hausse des tarifs de l'énergie, comme la célèbre verrerie Duralex qui va mettre son four en veille pendant au moins quatre mois à partir de novembre et placer l'ensemble de ses salariés en chômage partiel.La fin de l'année sera aussi marquée par le resserrement monétaire poursuivi par les banques centrales, en particulier aux États-Unis. Un relèvement abrupt des taux d'intérêt pourrait peser sur la croissance, rappelle l'Insee.La Banque centrale européenne se réunit jeudi et pourrait accélérer le resserrement de sa politique monétaire alors que les prix ont grimpé en août de 9,1% sur un an dans la zone euro, un record depuis la création de la monnaie unique et bien plus que les 2% visés à terme par la BCE.Interrogé sur les conséquences de la sécheresse de ces derniers mois, Julien Pouget a indiqué que l'Insee relevait pour l'instant des "effets contrastés" sur l'agriculture avec, selon de premières indications, une baisse de la production de céréales et des inquiétudes sur le fourrage pour le bétail et, à l'inverse, de bonnes récoltes pour certains fruits.Il a rappelé que le poids de l'agriculture dans le PIB français est limité, à 1,6%.La sécheresse a eu aussi des conséquences sur la production d'énergie et la navigabilité du Rhin, grande artère du commerce européen, note l'Insee.
Il y a 2 ans et 272 jours

Immobilier : vers un atterrissage des prix dans l'ancien ?

CONJONCTURE. L'indice Notaires-Insee des prix de l'immobilier ancien pointe un ralentissement de la hausse au deuxième trimestre. Depuis fin 2020, la nature des biens recherchés a changé.
Il y a 2 ans et 274 jours

La hausse des prix dans l'immobilier ancien ralentit au 2ème trimestre

"Les chiffres sont encore au beau fixe", a commenté en conférence de presse Thierry Delesalle, le président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. "À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques", a-t-il pronostiqué.Selon l'indice Notaires-Insee, qui fait référence du fait de son exhaustivité, les prix sur l'ensemble de la France (hors Mayotte) à fin juin ont augmenté de 6,8% sur un an, soit un demi-point de moins qu'à fin mars. Et les volumes de ventes suivent la même tendance : avec 1.157.000 transactions sur douze mois, ils restent à un niveau très élevé mais commencent à marquer le pas après une année 2021 record.Les grandes tendances observées depuis la crise sanitaire sont toujours là : l'appétence pour les maisons plutôt que pour les appartements, et le dynamisme de la province par rapport à l'Île-de-France.Le prix des maisons, porté par l'envie de vert et d'espace depuis les confinements de 2020, a augmenté de 8,4%, soit près du double de celui des appartements (+4,5%).L'ancien s'est renchéri de 8,6% en province, contre 2,2% en région parisienne. Les prix des appartements sont même en baisse de 0,8% dans la capitale.Et ce malgré un retour des acheteurs étrangers sur le marché du luxe, qui s'observe nettement dans les arrondissements les plus chers (VIe, VIIe, VIIIe) de la capitale, où les prix continuent de grimper."L'euro n'est pas en bonne forme (...) pour ceux qui paient en dollars ou en livres sterling, c'est un vrai bonheur !", a commenté Me Delesalle.Lyon a rejoint la tendance parisienne, avec des prix parfaitement stables sur un an."Nuages bien sombres"Les chocs sur l'économie mondiale risquent néanmoins d'accentuer ce ralentissement dans les prochains mois, préviennent les professionnels. "Nous, on voit que ce phénomène continue, il s'amplifie", commente pour l'AFP Éric Allouche, président du réseau d'agences ERA Immobilier France. "On va assister à une stagnation des prix d'ici à la fin de l'année, dans des volumes qui restent toutefois assez importants puisque l'immobilier reste une valeur refuge".Les chiffres des notaires, qui s'appuient sur les ventes définitivement conclues, ont en effet quelques mois de retard sur les tendances du marché. Les effets de la flambée des prix de l'énergie, de l'inflation galopante et de la restriction de l'accès au crédit ne s'y reflètent donc pas encore pleinement."On a beaucoup de nuages bien sombres", a pronostiqué Me Delesalle. "Avec l'inflation totalement décorrélée des salaires, c'est vrai que le pouvoir d'achat en prend un coup ; l'argent est plus cher et surtout de plus en plus difficile à obtenir...".Malgré la volonté des banques de contenir la hausse des taux des crédits immobiliers, la hausse rapide des taux d'intérêt, conjuguée au taux d'usure en vigueur en France qui empêche celles-ci de prêter au-delà d'un certain taux, grippe l'octroi de crédits immobiliers."Il y a des déménagements qui ne se font pas à cause de ça", a affirmé Me Delesalle.Deuxième obstacle majeur : la règlementation sur les passoires thermiques. Pour inciter les propriétaires à rénover leurs biens, un levier essentiel de la transition écologique, les logements les plus énergivores vont progressivement, à partir du 1er janvier prochain, être interdits à la location."Certains vont peut-être faire les travaux dans les temps, mais certains vont aussi être tentés de vendre leur logement", prévient Éric Allouche, craignant que les prix de vente baissent... mais que ceux des loyers s'envolent.Le seul élément pouvant entretenir une progression des prix vient de la construction neuve, grippée du fait des règles plus strictes sur l'artificialisation des sols, du recul des permis de construire et de la hausse des prix des matériaux de construction.
Il y a 2 ans et 275 jours

A Rennes, un écoquartier en pointe contre les dômes de chaleur

Un immeuble de sept étages sorti récemment de terre construit autour d'un arbre datant de plusieurs décennies. Devant, une zone boisée et des fossés végétalisés bordant une rue sans voitures : bienvenue à La Courrouze, nouveau quartier de 110 ha, dans le sud de Rennes."On est dans un quartier de Rennes où, par temps de canicule ou des temps de fortes températures, on a des îlots de fraîcheur qui sont constitués parce que la présence du végétal est forte" explique Marc Hervé, premier adjoint à l'urbanisme à la Ville de Rennes.A La Courrouze, pas d'enrobé sur la chaussée. Au pied d'un immeuble, l'édile montre des pavés aux tons pastel qui forment une chaussée drainante, pour filtrer l'eau et nourrir la végétation.Sur les toits, des panneaux solaires. Plus loin, une école publique sur deux étages, semi-ouverte, qui illustre ces nouvelles constructions plus compactes, aérées.Métamorphosé, l'ancien quartier militaire de l'arsenal a ici laissé en héritage 40 ha de végétations à la capitale bretonne, qui expérimente une nouvelle façon de penser l'habitat à l'aune du réchauffement climatique."Hauteur écologique"Logements aidés, bureaux, commerces, parking-relais et aire de covoiturage, avant l'arrivée du métro en septembre : à terme, cet écoquartier vitrine initiée dans les années 2000 abritera 10.000 habitants et 8.000 emplois.Des opérations vouées à se multiplier si la métropole veut tenir son engagement de permettre que "90% des Rennais disposent d'un parc à 5 minutes de leur domicile" d'ici 2030 et briser "le dôme de chaleur" dont témoignent les écarts de températures. Le 18 juillet un nouveau record a été relevé, avec 9°C d'écart entre Rennes (23°C) et sa campagne (14°C).La métropole, qui a adopté son plan climat en 2019, espère faire de ce nouveau poumon vert une pierre angulaire de son plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi).Mais en contrepartie, la ville qui connaît une forte tension immobilière, assume son choix de construire en hauteur."Ce n'est pas antinomique" estime Marc Hervé. Avec une emprise au sol moins importante "la hauteur est écologique", argue l'élu qui souligne que le quartier consacre de grands espaces entre les immeubles qui peuvent atteindre 11 étages.La question de l'eauComment concilier dans les villes de l'ouest, Rennes, Nantes ou Angers, croissance démographique et développement économique sans pour autant rendre la ville plus dense et donc plus chaude ?"Cette équation n'est pas simple", répond Vincent Dubreuil, professeur en géographie à l'université Rennes 2 qui étudie depuis 30 ans le changement climatique en France."Il y a des politiques de désartificialisation, d'implantation de la végétation", mais cela "pose la question de l'eau, parce que pour être efficace contre les îlots de chaleur, la végétation doit consommer de l'eau".Alors que Rennes - classée en climat tempéré, avec des étés frais et un climat humide - risque de "basculer plus fréquemment dans une classe méditerranéenne", choisir une végétation et des arbres avec un indice de rafraîchissement important mais aussi plus gourmands en eau, n'est pas forcément pertinent, d'autant que le bassin rennais fait partie de ces régions pas très arrosées, observe le chercheur.Selon Vincent Dubreuil, "il faut penser dès maintenant à des solutions d'aménagements en terme de nature des matériaux, de couleurs des bâtiments et de végétation. Et prendre en compte le fait que, de toute façon, le climat sera plus chaud dans le futur".
Il y a 2 ans et 280 jours

AEG lance sa gamme d'instruments de mesure laser pour les professionnels

Niveau laser croix vert CLG330-K, avec point d’aplomb et 30 m de portéeKit niveau laser CLG220-K et niveau laser croix vert CLG220-B avec une portée de 20 mNiveau laser croix rouge CLR215-B avec portée à 15 mLes lasers AEG sont destinés aux professionnels du bâtiment tout corps d’état - plaquistes, soliers, menuisiers, charpentiers, carreleurs, cuisinistes, fenêtriers… et répondent à toutes les applications sur les chantiers.Précision et simplicité d’utilisation caractérisent ces instruments de mesure offrant une haute intensité lumineuse quelles que soient leurs portées, un réglage facile et une grande fiabilité.Points communs des différents modèlesPrécis et performants, ils sont pourvus d’un nivellement automatique et d’un avertisseur visuel lorsqu’ils ne sont pas de niveau. Leur bouton de blocage de lignes est idéal pour projeter des lignes en pente (installation d’un escalier, par exemple) et assurer un transport sécurisé.Faciles à utiliser, ils disposent d’un pavé de commande intuitif pour travailler rapidement avec précision.Polyvalents, ils s’installent rapidement sur tout type de support même dans les zones les plus complexes et bénéficient d’une conception antichocs pour des conditions de travail difficiles. Ils sont équipés d’un support aimanté puissant avec molette de réglage et d’un filetage 5/8” et ¼” compatible avec les trépieds standards du marché.Robustes, les niveaux lasers AEG bénéficient de l’indice de protection IP54 pour une haute résistance aux poussières et à l’eau. Leur boîtier est recouvert de protections caoutchouc et plastiques ultra résistantes en cas de choc.Les spécificitésLes niveaux laser CLG330-K, CLG220-K et CLG220-B sont équipés d’un faisceau vert à diodes haute densité d’une portée respective de 30 m et 20 m. Le modèle CLR215-B dispose d’une optique à laser rouge pour une portée de 15 m.Selon le modèle, les lasers AEG présentent différentes fonctions de projections.Niveau laser CLG330-K, polyvalence et longue portée de travail pour une meilleure productivité sur les chantiersLe laser CLG330-K garantit une grande précision grâce à son faisceau vert haute visibilité 4 fois plus intense qu’un laser croix rouge. Les professionnels peuvent l’utiliser à l’intérieur ou à l’extérieur et quelles que soient les conditions de luminosité. Il garantit différents types de projection : ligne horizontale, 2 lignes verticales, lignes transversales et il dispose également d’un point d’aplomb pour projection du sol au plafond.Sa portée de 30 m couvre toutes les applications sur les chantiers avec une précision de +/- 0,02 mm/m.3 modes d’utilisation sont possibles : manuel, auto (horizontal/vertical) et un mode détection pour réaliser simplement tous types de projet.Il est facile d’emploi et très précis avec sa mise à niveau automatique ; la durée d’auto-nivellement est de 3 secondes et sa plage de nivellement de +/- 3°. Un avertissement visuel et sonore se met en marche si le laser n’est pas de niveau.Pratique et très polyvalent, le laser CLG330-K est équipé de pieds pliables en métal avec appuis en caoutchouc pour une bonne stabilité au sol. Autonome, il permet de travailler pendant 6 heures avec 3 piles AA et est livré avec une cible laser qui étend sa portée à 50 m, un support de fixation aimanté avec un filetage 5/8” et 1/4” compatible avec tous les trépieds ainsi qu’une bande velcro pour le fixer sur les surfaces non métalliques.Une version accessoirisée CLG220-B & une version sur-accessoirisée CLG220-K : une offre de choix pour les professionnelsLes 2 modèles projettent une ligne horizontale et verticale simultanément jusqu’à 20 mètres. La couleur verte du laser améliore 4 fois plus la visibilité dans toutes les conditions de luminosité et est idéale pour tous les chantiers.Ils garantissent une précision de 0,04 mm/m, ceci grâce à une technologie de laser vert très puissante, un bouton de blocage des lignes et une plage de nivellement de +/- 3°. Rapide, le nivellement automatique des lasers croix vert AEG CLG220-K et CLG220-B se fait en moins de 3 secondes accélérant ainsi considérablement la productivité de travail des professionnels. L’utilisateur est averti par un signal visuel lorsqu’il est hors de la plage de calage automatique. Un support mural magnétique rotatif robuste assure une utilisation sur des surfaces métalliques et peut être fixé à toute autre surface à travers un trou d’accrochage. Ils disposent également d’un filetage 5/8” et 1/4” pour un montage sur trépied.Le kit laser CLG220-K est équipé en plus d’une pince de fixation aimantée ainsi que d’une cible laser vert pour améliorer la visibilité du faisceau laser sur de longues distances.D’une grande autonomie, ces 2 lasers permettent de travailler pendant 15 heures avec 2 piles AA.Niveau laser croix rouge CLR215-B, avec portée à 15 mètresIl projette 2 lignes indépendantes avec fonctions horizontale, verticale, ligne en croix jusqu’à 15 mètres ; avec cette portée, il facilite les mesures de moyenne distance et devient l’outil de mesure idéal pour tous les travaux de pose de carrelage, de lambris, d’étagères…Un interrupteur marche/arrêt avec verrouillage pendulaire garantit un transport sécurisé.Un support mural magnétique rotatif robuste permet une utilisation sur des surfaces métalliques et une fixation à toute autre surface grâce à un trou d’accrochage. Pratique, le filetage 5/8” et 1/4” assure un montage sur tous les trépieds standards.Les lignes clignotent lorsque le laser est hors niveau afin de garantir un alignement parfait avec une précision jusqu’à +/- 0,3 mm/m.Côté praticité, polyvalence et robustesse, le niveau laser croix rouge présente les mêmes caractéristiques que les autres modèles de la gamme.Autonome, il fonctionne jusqu’à 10 heures avec 2 piles AA.
Il y a 2 ans et 281 jours

Pénurie, inflation, les architectes prennent position

Le monde de la construction traverse aujourd’hui une crise sans précédent. La conjoncture géopolitique renforce la tension sur le secteur par le biais de la hausse des prix des matières premières répercutée directement ou indirectement sur l’ensemble des acteurs. Tribune du Conseil régional de l’ordre des architectes – Ile-de-France (CROA-IDF). Les indices BT (bâtiments travaux […] L’article Pénurie, inflation, les architectes prennent position est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 282 jours

Nouveaux lasers multi-lignes Lax 600 et Lax 600 G de Stabila

Les nouveaux lasers Lax 600 et Lax 600 G de Stabila sont des outils de mesure polyvalents et faciles à utiliser pour les applications en intérieur. [©Stabila] Les nouveaux lasers multi-lignes Lax 600 et Lax 600 G de Stabila, alimentés par batterie, sont des outils de mesure polyvalents et faciles à utiliser pour les applications en intérieur. Trois lignes à 360° permettent une mise à niveau en position horizontale et verticale en même temps. Et deux lignes verticales perpendiculaires permettent de diviser l’espace en quatre fois 90°. Ces caractéristiques sont complétées par un aplomb vers le haut et le bas, généré par l’intersection des lignes verticales. Ainsi que par une ligne horizontale pour des reports de hauteur exacts et des travaux d’implantation précis. Une sécurité maximale pour un nivellement efficace Les nouveaux lasers Lax 600 et Lax 600 G sont des outils de mesure polyvalents et faciles à utiliser pour les applications en intérieur. Les deux modèles se distinguent surtout par la couleur des lignes laser. Sur le modèle Lax 600, elles sont rouges avec une portée allant jusqu’à 30 mm. Tandis que sur le Lax 600 G, elles sont vertes et donc encore plus visibles avec une portée allant jusqu’à 40 m. Ils permettent de travailler directement sur les lignes laser fines, des diodes haute puissance garantissant à chaque fois une visibilité maximale. En termes de maniabilité, les deux lasers sont identiques et très simples, chaque touche n’ayant qu’une seule fonction. Après un auto-nivellement rapide à l’aide de la technologie à pendule adaptée aux chantiers, le laser est immédiatement prêt à l’emploi. Ce dernier est aussi protégé de manière optimale contre l’infiltration d’eau et de poussière selon l’indice de protection IP 65. Grande autonomie grâce à la batterie Cas Pour la première fois, les lasers de Stabila sont équipés d’une batterie Cas Li-Power 12 V (2 Ah). Ils peuvent donc être combinés avec tous les blocs batteries 12 V des marques Cas 12 V et les chargeurs de toutes les marques Cas. Selon le modèle, la batterie offre des durées d’utilisation différentes : jusqu’à 28 h pour le Lax 600 et jusqu’à 15 h pour le Lax 600 G. L’affichage de la capacité permet de vérifier en permanence le niveau de charge. Pour prolonger les autonomies, les lignes peuvent être activées ou désactivées individuellement en fonction de l’application. Avec le chargeur rapide SC 30, la batterie est entièrement rechargée en 45 mn maximum. Les nouveaux lasers multi-lignes sont livrés avec cible avec support magnétique et réticule pour l’alignement du laser sur une cible. Mais aussi avec support universel à positionnement flexible SUB 10 et support mural montable SWB 10. Et enfin, coffret de transport pour un transport aisé et un rangement sûr.
Il y a 2 ans et 285 jours

Bruno Le Maire n'attend pas d'amélioration concernant l'inflation avant début 2023

Mais "nous n'avons pas aujourd'hui de scénario sur la table qui prévoit une inflation à deux chiffres en France", a ajouté le ministre alors que les prix à la consommation ont progressé de 6,1% sur un an en juillet, selon l'Insee.Au Royaume-uni, l'inflation atteint 10,1% et est attendue à plus de 18% en 2023, selon la banque Citi.En France, "dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu'à la fin de l'année 2022, nous continuerons à avoir des prix très élevés. Ensuite début 2023, en tout cas c'est ce que nous prévoyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer à voir reculer les prix et l'inflation. Ca se fera progressivement", a précisé Bruno Le Maire.Dans un entretien au quotidien Sud-Ouest publié dimanche, le ministre avait déclaré que la France était "au pic de l'inflation".En conséquence, "c'est maintenant qu'il faut aider le plus les Français" avant de cibler les aides "sur ceux qui en ont le plus besoin" à compter de 2023, avait-il expliqué.Concernant le risque de récession en zone euro, Bruno Le Maire a estimé sur France 5 que "tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz. Si jamais il décide de couper le gaz pour l'UE et la zone euro, nous évaluons l'impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d'autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous"."C'est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent", selon le ministre.La croissance dans la zone euro s'est élevée à 0,6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, et à 0,5% en France.Mais l'activité du secteur privé s'est contractée en août dans la zone euro, et également en France bien que moins fortement, selon les indices PMI publiés mardi par S&P Global.
Il y a 2 ans et 303 jours

Loi Pouvoir d’achat : quelles conséquences pour l’immobilier ?

Au programme : plafonnement de l’indexation des loyers des baux d’habitation à 3,5% et renforcement de l’encadrement des loyers pour les logements jugés de faible qualité.L’indexation des loyers d’habitation plafonnée à 3,5%Depuis une loi du 8 février 2008 « pour le pouvoir d'achat » (déjà !), l’indice de révision des loyers (IRL) est calculé sur l’évolution des prix à la consommation. Mais ces derniers mois, l’inflation explose pour atteindre des niveaux plus connus en France depuis longtemps : entre 8 et 10% sont attendus fin 2022.Conséquence pour les locataires : le dernier indice de révision de loyer, sorti le 13 juillet 2022, permet une hausse des loyers de 3,6%, et ce pourcentage ne peut qu’augmenter dans les prochains mois.Pour protéger le pouvoir d’achat des locataires de hausses insoutenables, le Gouvernement a donc décidé de prévoir un plafonnement de l’indexation. Le plafonnement de l’indexation est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;3,50% en Corse mais ce taux pourra y être baissé jusqu’à 2% près consultation pour avis de l’assemblée de Corse ;2,50% en Outre-mer.A noter : selon une étude menée du 7 au 15 juillet 2022 auprès des propriétaires-bailleurs de PAP, 66% des propriétaires n’appliquent pas la révision de loyer en cours de bail, soit parce que le dispositif leur paraît complexe, soit parce qu’ils souhaitent conserver de bonnes relations avec leurs locataires.Renforcement de l’encadrement des loyersDans vingt-quatre villes de métropole s’applique aujourd’hui un encadrement des loyers consistant en un plafonnement des loyers d’habitation (Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Bordeaux, Montpellier, Plaine Commune et Est Ensemble). Cette mesure s’y justifie notamment par un niveau élevé des loyers.Or, la loi elle-même permet un dépassement du plafond, appelé « complément de loyer », lorsque le logement dispose de caractéristiques de confort ou de localisations relativement exceptionnelles. La loi ne définit cependant pas la nature de ces caractéristiques… pas plus que leur valorisation.Résultat, le complément de loyer est fréquent. D’après une étude menée sur les annonces de location publiées sur PAP à Paris en 2021, 42,1% des annonces appliquent un complément de loyer. Le phénomène est encore plus marqué sur les surfaces de moins de 20 m², qui appliquent un complément de loyer à 73,2%... ce qui ne les empêche pas d’être les biens qui reçoivent le plus de contacts (entre 60 et 80 en moyenne).Face à ce constat, la loi pouvoir d’achat liste les défauts des logements qui ne peuvent faire l’objet de complément de loyer. Ainsi, un logement ne pourra plus faire l’objet d’un complément de loyer :S’il dispose de sanitaires sur le palier ;En présence de signes d’humidité sur certains murs ;S’il est de classe F ou G s’agissant de son niveau de performance énergétique ;Si des fenêtres laissent anormalement passer l’air (hors grille de ventilation) ;En présence d’un vis-à-vis de moins de dix mètres ;En cas d’infiltrations ou d’inondations provenant de l’extérieur du logement ;En cas de problèmes d’évacuation d’eau au cours des trois derniers mois ;En présence d’une installation électrique dégradée ;En cas de mauvaise exposition de la pièce principale.Les passoires énergétiques dans la ligne de mireL'interdiction du complément de loyer pour les logements classés F et G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une nouvelle mesure qui s'inscrit dans la lutte contre ce qu'on appelle les « passoires énergétiques » ou les « passoires thermiques ».Rappelons que depuis la loi Climat et Résilience de 2021, les logements de la classe F ou G: ne peuvent plus faire l'objet d'une augmentation de loyer entre deux locataires en zone tendue... règle étendue à toute la France à compter du 24 août 2022 ;ne pourront plus, à compter du 24 août 2022, faire l'objet d'une indexation en cours de bail ;que les logements classés G seront interdits à la location en 2025 puis les logements classés F en 2028.Et même que depuis la loi Climat de 2019, les logements dont la consommation excède 450 kWh/m²/an seront interdits à la location dès le 1er janvier 2023…Ces mesures de plus en plus strictes posent néanmoins de sérieux problèmes d’application. Après un couac important sur le Diagnostic de Performance Energétique fin 2021, un décret est actuellement en cours de préparation pour décaler la mise en place de l’Audit énergétique à la vente, initialement prévu le 1er septembre 2022.Quant aux aides (en particulier MaPrimeRénov), elles sont essentiellement utilisées pour des « gestes », comme le changement du système de chauffage, plutôt que des rénovations globales. Sans oublier les difficultés pour les logements en copropriété à faire voter des travaux d’isolation à l’échelle de l’immeuble.Ainsi, peu de logements sont actuellement sortis de leur statut de « passoire thermique ». On voit mal comment ces logements pourraient sortir du parc locatif, ce qui entrainerait une pénurie d’offres supplémentaire… et risquerait de poser des problèmes de pouvoir d’achat.La démarche de PAP Ces dernières années, plusieurs lois sont venues encadrer plus strictement les locations et nous mettons tout en œuvre pour informer les propriétaires de ces nouvelles lois. Mais les lois ne sont pas toujours simples... d’autant qu’elles s’enchaînent rapidement. C’est pour cette raison, qu’au-delà de l’information, PAP a centralisé toutes les informations et proposé de véritables outils qui permettent de respecter les règles simplement. De plus, les équipes de PAP sont joignables par téléphone pour répondre à toutes les questions. Leur objectif est toujours le même : la location de particulier à particulier doit rester sûre, simple, conforme à la loi… et toujours économique !
Il y a 2 ans et 307 jours

Le secteur privé poursuit son ralentissement en juillet

Le secteur privé français poursuit son ralentissement observé depuis trois mois, atteignant un niveau de 51,7 points au mois de juillet, en repli de 0,8 point par rapport au mois de juin, a précisé S&P dans son communiqué.Un taux supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, un taux inférieur à cette limite signifiant à l'inverse une contraction.L'activité française est en partie victime d'une forte baisse des commandes dans le secteur manufacturier et une stagnation du volume des nouvelles affaires sur l'ensemble du mois. Ces tendances sont pour l'heure compensées par une légère hausse du nombre de nouveaux contrats dans le secteur des services."Le niveau très élevé de l'inflation nuit manifestement à la demande, les prestataires de services comme les fabricants ayant déjà fait état d'une plus grande réticence des clients à passer commande dans le contexte actuel", a estimé Joe Hayes, économiste senior pour S&P Global, cité dans le communiqué.Dans le détail, le secteur des services enregistre pour l'heure toujours plus d'entreprises connaissant une hausse de leur activité (28%) sur le mois de juillet que l'inverse (16%), ces dernières imputant cette tendance à la hausse des prix justement.Son indice est pourtant en recul, passant à 53,2 au mois de juillet, contre 53,9 le mois précédent, mais il enregistre cependant une seizième hausse mensuelle consécutive.L'activité manufacturière se contracte encore plus par rapport au mois de juin, qui était le premier à connaître une contraction depuis octobre 2021, enregistrant même sa plus forte contraction depuis mai 2020, au plus fort de la crise sanitaire.La tendance s'annonce plutôt négative, estime S&P Global, en particulier à l'export, alors que la demande en provenance de l'étranger pour les services poursuit sa baisse, avec un taux de contraction au plus haut depuis décembre dernier."Compte tenu de la crise du gaz, de la hausse des taux d'intérêt et du maintien d'une inflation très élevée, il paraît difficile d'envisager un rebond prochain de l'économie", a insisté M. Hayes.
Il y a 2 ans et 308 jours

Le Sénat vote un soutien supplémentaire au collectivités

Les sénateurs ont adopté plusieurs amendements en ce sens au projet de budget rectifié pour 2022, examiné en première lecture.L'Assemblée avait déjà voté fin juillet, contre l'avis du gouvernement, pour 120 millions d'euros aux départements afin de compenser la hausse de 4% du RSA qu'ils versent. Le Sénat dominé par la droite a validé la mesure.Et pour compenser la hausse de 3,5% du point d'indice des fonctionnaires, les députés avaient prévu 180 millions d'euros au profit de communes et intercommunalités en difficulté, dans un "compromis" âprement négocié.Les sénateurs ont souhaité aller plus loin, dans une "volonté commune de soutenir les collectivités". Ils ont validé un amendement du rapporteur général Jean-François Husson (LR) élargissant les critères d'éligibilité des communes et relevant le taux de compensation des dépenses énergétiques et des dépenses alimentaires pour les cantines scolaires notamment. Un autre amendement de l'Union centriste a encore accru le nombre de communes éligibles. "C'est un effort considérable" qui est fait "de manière juste", a estimé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, saluant "le travail de compromis remarquable fait par le rapporteur général"."Il n'y a rien d'un miracle tombé du ciel", a relevé pour sa part le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, soulignant que "les collectivités ne l'auront pas volé".Les communistes se sont cependant opposés à ces amendements car ils souhaitaient doter "toutes les communes de France".La chambre des territoires a en outre ajouté une compensation intégrale aux régions pour la hausse de 4% des rémunérations des stagiaires de la formation professionnelle. M. Le Maire a cherché en vain à cibler uniquement les régions les plus fragiles financièrement.Le rapporteur a évalué à 750 millions d'euros le soutien total aux collectivités, alors que le gouvernement ne proposait pas de compensation initialement.
Il y a 2 ans et 309 jours

Les Fédérations de Commerçants saluent l'adoption au Sénat d'un plafonnement des loyers pour les TPE-PME

Toutefois, ils regrettent vivement que cette mesure exclue une grande partie des enseignes de commerce et leurs dizaines de milliers de magasins et appellent à l’ouverture de travaux pour adapter et rééquilibrer durablement les relations entre les bailleurs et leurs locataires commerçants. Le Sénat a adopté le vendredi 29 juillet un amendement* du Sénateur Jean-Baptiste Lemoyne avec le soutien du Gouvernement tenant à plafonner l’indexation des loyers commerciaux à un maximum de 3,5% sur un an. L’adoption de cette mesure fait suite à la concertation conduite par Olivia Grégoire, Ministre déléguée au Commerce, entre les représentants des bailleurs et les représentants des commerçants comme elle s’y était engagée lors de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Les fédérations de commerçants signataires saluent vivement la forte mobilisation des parlementaires tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, ainsi que celle de la Ministre et de son Cabinet pour conduire cette concertation dans des délais contraints. L’adoption de cette mesure d’urgence marque une prise de conscience des pouvoirs publics de la nécessité de maitriser le poids des charges immobilières pesant sur les commerçants. Cette mesure est indispensable pour préserver les entreprises de l’augmentation de leur loyer du fait de l’inflation actuelle et à venir dans les prochains mois. * https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_430.html sous amendé par le Gouvernement https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_455.html Toutefois, les fédérations de commerçants regrettent vivement que cette mesure soit limitée aux seules TPE et PME. Elles dénoncent l’absence de prise de conscience par les bailleurs de la réalité des évolutions du secteur et des difficultés rencontrées par les commerçants de toute taille, y compris les ETI et les grandes entreprises. Elles rappellent que la vitalité du commerce repose sur la diversité de ses formats tant en centre-ville qu’en périphérique. Le commerce de détail en France représente 2,1 millions d’emplois, 435.000 entreprises de toutes tailles, 300.000 points de vente partout en France et plus de 300 métiers. Le loyer représente le deuxième poste de coût et peut peser jusqu’à 20% du chiffre d’affaires d’un point de vente. Les commerçants ne peuvent plus supporter des indexations fortes de loyer et un niveau excessif de charges locatives étant donné la réalité de leur activité physique et du contexte économique. Du fait des modifications de comportement d’achat des clients, la fréquentation et l’activité en magasin diminuent très fortement : -16,6% de trafic et -2% d’activité en magasin tous secteurs confondus au premier semestre 2022 par rapport à 2019**. Cette baisse d’activité peut atteindre -10% dans les secteurs de l’équipement de la personne. Dans le même temps, les ventes en ligne progressent fortement pour tous les commerces (+42% en 2021 vs 2019***). Comme les conclusions des Assises du commerce le précisent, le commerce va subir « les effets d’un tsunami lié à sa numérisation », et doit donc investir fortement pour sa numérisation, mais aussi sa transition écologique. Dans ces conditions, les fédérations signataires demandent au Gouvernement d’ouvrir rapidement dans la continuité des Assises du Commerce, des travaux pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les preneurs dans l’objectif de pérenniser tous les commerces physiques. Pour les représentants des fédérations signataires : « L’adoption d’un plafonnement de l’évolution des loyers pour les TPE et PME durant un an est une excellente nouvelle. L’engagement des parlementaires et du Gouvernement a été essentiel pour parvenir à cette solution. C’est une mesure d’urgence indispensable pour maitriser la hausse des loyers dans le contexte inflationniste que nous connaissons. Toutefois, cette mesure n’est qu’une première étape ! Nous regrettons vivement que soient exclues de son périmètre les ETI qui sont pourtant essentielles à la vitalité du commerce. La transformation numérique et écologique impacte tous les commerces, quelles que soient leur taille et leur localisation. Ces évolutions imposent la réalisation dès la rentrée d’un travail de fonds pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les locataires dans la continuité des Assises du Commerce. C’est la seule voie possible pour sauver les commerces physiques et ses millions d’emplois dans les territoires.» *Rappel : les loyers commerciaux sont indexés sur l’indice des loyers commerciaux (ILC) calculé chaque trimestre sur la base de l’inflation à hauteur de 75% et de l’évolution du coût de la construction à hauteur de 25%. Malgré la révision de sa méthode de calcul en début d’année, l’ILC connaît de très fortes hausses depuis l’automne 2021 qui vont s’accélérer sous l’effet de l’inflation. L’indice paru au mois de juin dernier au titre du premier trimestre 2022 s’élevait déjà à +3,32%. L’indice pourrait dépasser les 6% d’ici à la fin de l’année étant donné le niveau d’inflation envisagé (7% en tendance d’ici fin 2022 et 5,5% sur l’année selon l’INSEE). **Source Procos ***Source Les chiffres clés de la Fevad – Évolution du CA des ventes en ligne de produits
Il y a 2 ans et 313 jours

L'économie française se redresse au deuxième trimestre, mais l'inflation menace toujours

La première estimation du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, publiée vendredi par l'Insee, devra certes être confirmée fin août.Mais alors que la croissance au deuxième trimestre était attendue à 0,2% par la Banque de France et à 0,25% par l'Institut national de la statistique, elle s'est finalement établie à 0,5% par rapport au premier trimestre."Le chiffre de croissance pour le deuxième trimestre est une victoire de l'économie française dans des temps difficiles", s'est réjoui le ministre de l'Économie Bruno Le Maire à la sortie du Conseil des ministres."C'est une bonne surprise, mais il faut regarder les détails", a réagi auprès de l'AFP Ana Boata, directrice de la recherche économique chez Allianz Trade."Le fait que la consommation soit encore en baisse malgré une politique de soutien généreuse est révélateur", a appuyé sur Twitter Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.Malgré les dizaines de milliards de dispositifs d'aides aux entreprises et aux ménages déployés par le gouvernement, le soutien budgétaire "peine à compenser l'érosion des revenus réels et/ou la perte de confiance des consommateurs dans un environnement difficile", a-t-il ajouté.L'indice des prix à la consommation, dont l'Insee a publié vendredi matin une première estimation pour le mois de juillet, vient d'ailleurs de franchir la barre des 6% (+6,1% sur un an après +5,8% en juin).Et l'Insee "considère qu'on n'est pas encore tout à fait au pic" d'inflation, a rappelé vendredi son directeur des études économiques Nicolas Carnot."L'inflation reste notre sujet de préoccupation numéro un. Mais nous anticipons une baisse" en 2023, a tempéré Bruno Le Maire. Commerce extérieurEn dehors de ces points de vigilance, la bonne tenue de l'économie française au deuxième trimestre s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance.Selon cette première estimation des comptes nationaux, les importations ont reculé de 0,6% au deuxième trimestre, tandis que les exportations, tirées notamment par les services de transport et les dépenses des voyageurs étrangers, ont bondi de 0,8%."À l'inverse, les exportations de biens se replient (-0,6% après +1,4%), notamment dans les matériels de transport et l'agroalimentaire", précise l'Insee.Contexte "volatil"Quant à la consommation, traditionnel moteur de l'économie française, elle reste négative pour les achats de biens (-1,3%), mais les achats de services repartent nettement à la hausse (+1,5%). Deux tendances contradictoires qui aboutissent à un recul global de 0,2% de la consommation des ménages au deuxième trimestre."La consommation de biens et services sur le territoire est notamment soutenue par les dépenses des voyageurs étrangers en France", note l'Insee. Avec les chiffres publiés vendredi, l'institut évalue à 2,5% l'acquis de croissance de l'économie française pour l'année 2022.Un chiffre "confortable", estime Ana Boata, et conforme à l'anticipation de croissance annuelle du gouvernement. La Banque de France ou le FMI (+2,3%) sont légèrement moins optimistes.Mais entre la guerre en Ukraine et l'inflation qui atteint des niveaux plus vus depuis les années 1980, le contexte économique promet de rester "volatil" d'ici à la fin de l'année, avertit Ana Boata.Les données de l'Insee sont publiées au lendemain de la parution des chiffres de la croissance américaine au deuxième trimestre (-0,9% en rythme annualisé après -1,6% au 1er trimestre), qui ont techniquement fait entrer le pays en récession.En Europe, l'Espagne (1,1%), l'Italie (1%) ou la zone euro (0,7%) ont comme la France dévoilé vendredi un taux de croissance supérieur aux attentes au deuxième trimestre, mais l'économie allemande a en revanche calé (0%).
Il y a 2 ans et 315 jours

Récession ou résilience ? La croissance française au printemps révélée le 29 juillet

L'indice des prix à la consommation, en progression régulière entre avril (4,8% sur un an) et juin (5,8%), devrait lourdement peser sur le PIB. Au plus haut depuis les années 1980, l'inflation risque de franchir un nouveau palier en juillet; l'institut national de la statistique (Insee) dévoilera sa première estimation vendredi 29 juillet.Dans leurs dernières prévisions, la Banque de France et l'Insee tablent respectivement sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 0,2% et de 0,25% entre avril et juin par rapport au trimestre précédent.Des anticipations proches de celles que les deux instituts avaient formulées au premier trimestre... qui s'était finalement soldé par un recul de 0,2% du PIB, précipité par une consommation des ménages en chute libre (-1,5%)."Il y a un risque négatif comme au premier trimestre", reconnaît Stéphane Colliac.Mais l'économiste de BNP Paribas "ne pense pas que ce soit un risque de récession" et s'attend plutôt à une croissance nulle.Inflation"Au regard des indicateurs, on s'attend à ce que le taux de croissance soit très mou, mais pas à une nouvelle chute", avance également Mathieu Plane pour l'Observatoire français des conjonctures économiques.Traditionnel moteur de la croissance française, "la consommation des ménages a déjà beaucoup baissé au premier trimestre", relève Stéphane Colliac, à tel point qu'une nouvelle baisse de la même ampleur au deuxième trimestre lui semble improbable.Sur les deux premiers mois du trimestre (avril et mai), l'indicateur a d'abord fléchi de 0,7% avant de se redresser d'autant. L'estimation de la consommation des ménages en juin sera dévoilée vendredi par l'Insee.Si le gouvernement tente ces jours-ci de faire passer au Parlement une batterie de mesures de soutien à la consommation, elles ne produiront leurs effets sur le portefeuille des Français qu'à partir du troisième trimestre.De quoi alimenter l'inquiétude des consommateurs, dont le moral végète au ras des pâquerettes depuis plusieurs mois sur fond de guerre en Ukraine.Malgré ce sombre tableau, plusieurs éléments peuvent inciter à l'optimisme. La consommation devrait par exemple se redresser dans plusieurs secteurs pénalisés au début de l'année par les restrictions sanitaires liées au variant Omicron."On a un rebond attendu de la restauration et de l'hébergement, (mais) aussi des transports, avec beaucoup de gens dans les trains depuis quelques mois", énumère Stéphane Colliac.EpargneAutre variable qui pourrait soutenir la consommation : la mobilisation de l'épargne accumulée au plus fort de la pandémie de Covid-19."D'habitude, quand on a un choc inflationniste sur les prix, l'épargne sert un peu de variable d'ajustement". Or au premier trimestre, "ça n'était pas du tout le cas", souligne Mathieu Plane.Une récente étude du Conseil d'analyse économique (CAE) pointait d'ailleurs une "stabilisation sur un point haut" de l'épargne des ménages les plus aisés, avec un "stock d'épargne supérieur de plus de 10% à celui qui correspondrait à la tendance pré-crise sanitaire", détaillait ainsi l'organisme rattaché à la Première ministre.Une réserve dont sont en revanche privés les ménages les moins aisés, qui auraient dépensé intégralement leur surcroît d'épargne, selon le CAE. Du côté des entreprises, l'activité a montré de premiers signes de ralentissement en juin, mais reste en croissance.En matière de commerce extérieur enfin, la France aligne depuis plusieurs mois des déficits record mais "on a eu d'évidence un rebond des flux touristiques (...) et des exportations aéronautiques" susceptibles d'équilibrer la balance commerciale, observe Stéphane Colliac.Une faible hausse du PIB au deuxième trimestre maintiendrait en vie la prévision de croissance annuelle du gouvernement (+2,5%), légèrement plus optimiste que celle de l'Insee et de la Banque de France (+2,3%).A l'inverse, en cas de stagnation et surtout de récession, "ça devient compliqué" de tenir l'objectif gouvernemental, juge Stéphane Colliac.Mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a nettement revu à la baisse sa prévision de croissance pour la France en 2022, à 2,3% contre 2,9% attendus fin avril dans ses précédentes projections.
Il y a 2 ans et 316 jours

Le parquet financier ouvre une enquête sur les biens d'oligarques russes en France

Cette enquête a été ouverte le 1er juillet pour "blanchiment en bande organisée des délits de corruption, de détournements de fonds publics et fraude fiscale aggravée", a indiqué à l'AFP le PNF, confirmant une information du Parisien.Les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).L'ouverture de cette enquête survient après la plainte déposée fin mai à Paris par l'ONG anticorruption, notamment pour des faits de "blanchiment" visant de possibles biens mal acquis en France par "des hommes d'affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine".La plainte contre X de l'ONG visait, outre le blanchiment, la non justification de ressources, Transparency expliquant ainsi "dénoncer le système de capture de l'Etat russe et de la richesse nationale par" des proches de M. Poutine.Selon l'ONG, qui ne donnait pas les noms des personnes visées pour "éviter des représailles", le système élaboré "étend(ait) ses ramifications jusqu'en France, dans le secteur de l'immobilier notamment, du fait d'un manque de vigilance des intermédiaires"."L'ambition des mesures de sanctions contre la Russie et les premières annonces de gel se heurtent aux difficultés d'identifier le patrimoine des personnes sanctionnées", avait relevé Transparency International."En France, comme ailleurs, la traque des avoirs des oligarques et des proches du régime russe piétine", avait ajouté l'ONG, en insistant sur les "intermédiaires, prête-noms, sociétés-écran ou trusts dans des paradis fiscaux ou judiciaires".Propriétés luxueusesGrâce à diverses sources, "nous avons pu dresser un inventaire du patrimoine immobilier en France de plusieurs oligarques et proches du régime russe, identifier les chaînes de propriétés mises en place à cet effet, et réunir un faisceau d'indices sur l'origine illicite des ressources ayant permis l'acquisition de ce patrimoine", avait alors affirmé Patrick Lefas, président de TIF.Selon les avocats de l'ONG, Mes William Bourdon, Apolline Cagnat et Amélie Lefebvre, "le développement de cette plainte s'est fait avec la rigueur qu'imposent les enjeux.""Certains oligarques de premier plan pourraient devoir rendre des comptes sur des faits qui nous apparaissent très documentés. On peut former des vœux qu'un jour la question de la restitution de ces biens mal acquis, dans le respect de l'intérêt général du peuple russe, sera sur la table", ont-ils ajouté.Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la communauté internationale a dressé une liste d'oligarques russes dont les avoirs ont été gelés.En France, plusieurs propriétés (villas, domaines, appartements) ont été recensées sur la côte d'Azur, en région Rhône-Alpes, à Paris mais aussi dans le Sud-Ouest.A la fin avril, la France avait immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions.Parmi ces biens figurent quatre cargos, quatre yachts pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d’œuvres d'art.Le cap d'Antibes, le cap Ferrat, Courchevel, la Corse sont depuis plusieurs années des destinations prisées des milliardaires russes, qui ont parfois fait flamber les prix par les montants de leurs acquisitions.Dans une enquête de l'AFP diffusée en avril, une directrice d'agence immobilière faisait état d'achat de maisons à "50 millions d'euros" au Cap Ferrat, entre Nice et Monaco.Parmi les biens possédés par des milliardaires russes figurent de vastes chalets luxueux à Courchevel au dans d'autres stations de skis, dont les prix avoisinent les 100 millions d'euros.Les propriétaires se cachent souvent derrière des sociétés écrans domiciliées aux Bahamas ou à Guernesey.Les enquêteurs soupçonnent l'usage de prête-noms afin que l'on ne puisse pas remonter jusqu'au véritable propriétaire du bien.
Il y a 2 ans et 317 jours

Bruno Retailleau pose ses conditions pour voter les textes sur le pouvoir d'achat

Les textes arriveront à partir de la semaine prochaine dans l'hémicycle du Sénat dominé par la droite."Nous allons alléger au maximum la fiscalité et les charges sociales qui pèsent sur les heures supplémentaires et encourager le rachat par l'entreprise des RTT pour les salariés qui veulent travailler plus", détaille M. Retailleau, soulignant que "ces mesures devront être définitives".Les députés, qui poursuivent samedi l'examen du budget rectificatif, ont déjà donné leur feu vert à la possibilité pour les entreprises de racheter aux salariés les jours de RTT, une mesure limitée à 2022 et 2023, ainsi qu'à une hausse du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires pour 2022 (de 5.000 à 7.500 euros).M. Retailleau propose également "des assouplissements en matière de cumul emploi-retraite" et prévient que son groupe refusera "que la revalorisation du RSA soit supérieure à celle du point d'indice pour les fonctionnaires".Le sénateur de la Vendée pose encore comme condition, pour voter le projet de loi de finances rectificative, le lancement rapide d'"une carte Vitale biométrique, qui empêche les fraudes".Concernant le prix du carburant, M. Retailleau indique qu'il soutiendra "l'accord conclu entre le gouvernement et le groupe LR à l'Assemblée". Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire est d'accord pour une hausse de l'aide de l'Etat, actuellement à 18 centimes le litre de carburant. Le patron des sénateurs LR considère enfin que taxer les superprofits des entreprises, comme le demande notamment la gauche, serait "de la démagogie". "Les entreprises ne sont pas des vaches à lait. Plus on les taxe et moins elles peuvent investir et augmenter les salaires", affirme-t-il.Interrogé par ailleurs sur son éventuelle candidature à la présidence du parti Les Républicains, M. Retailleau déclare ne pas privilégier cette hypothèse.
Il y a 2 ans et 320 jours

Argan relève ses objectifs pour 2022

"Compte tenu des résultats semestriels exceptionnels et de l'acquisition en cours d'un entrepôt de 153.000 m2, Argan rehausse ses objectifs 2022", a indiqué le groupe dans un communiqué.Il vise désormais un dividende de 3 euros par action au titre de 2022, contre 2,75 euros auparavant. Les revenus locatifs et le résultat net récurrent attendus à la fin de l'année ont également été revus à la hausse, de 5% chacun.Argan, qui possède 3,3 millions de mètres carrés d'entrepôts en France notamment pour Carrefour, a dégagé un résultat net de 321,7 millions d'euros au premier semestre, une baisse de 4,9% par rapport à 2021 due selon le groupe à une variation dans la valeur de son patrimoine.Mais son bénéfice net récurrent, indicateur de référence dans l'immobilier, est en hausse de 5,1% à 323,1 millions d'euros, tout comme ses revenus locatifs, qui ont grimpé de 7,2% à 81,7 millions d'euros.Argan anticipe une augmentation de 4% de ses loyers pour 2023, celle-ci étant réglementée par un indice national (ILAN) indexé sur l'inflation et la croissance du PIB.La forte demande pour les entrepôts logistiques, dopée par l'e-commerce, devrait en outre entraîner une augmentation des loyers sur le marché, soutient le groupe, dont le taux d'occupation est de 99%.
Il y a 2 ans et 321 jours

Les députés valident le plafonnement de la hausse des loyers et la revalorisation des APL

Les députés ont ainsi adopté par 198 voix contre 71 l'article 6 du projet gouvernemental, après des échanges musclés entre la majorité et la gauche, qui réclamait un blocage pur et simple des loyers.Il est prévu un "bouclier loyer" avec un plafonnement de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) à 3,5% de juillet 2022 à juin 2023, afin de limiter l'impact de la forte inflation sur les hausses de loyer et de rendre prévisible les dépenses que les ménages consacrent à leur logement.En outre, les APL versées à compter du 1er juillet 2022 seront révisées par anticipation, plutôt que le 1er octobre, comme le prévoit le droit en vigueur. L'alliance de gauche Nupes a défendu en vain une série d'amendements pour un gel des loyers jusqu'à fin 2023 ou a minima une hausse limitée à 1%."Le projet de loi n'est pas seulement insuffisant mais dangereux" car il ouvre la voie à des augmentations de loyers de 3,5%, a jugé Adrien Quatennens (LFI).Nicolas Meizonnet (RN) a aussi critiqué "une revalorisation bien insuffisante" des APL "au regard des coupes répétées" sur cette allocation. La hausse de 3,5% représente pour le budget de l'État une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros.Via un amendement de Charles de Courson (groupe LIOT) soutenu par la majorité, l'Assemblée nationale a voté un "bouclier loyer" renforcé pour les Outre-mers, afin d'y limiter les hausses de loyers à 2,5% maximum. En Corse, l'augmentation pourra être restreinte à 1,5%.En outre, les députés d'opposition sont parvenus en se coalisant à faire passer un autre amendement de Charles de Courson, offrant au représentant de l'Etat la possibilité de limiter la possible hausse des loyers en zone de revitalisation rurale à 1,5%.Le vote a été serré et les élus ont été recomptés par la procédure "assis-debout" pour davantage d'exactitude. En vain, quelques élus de la majorité se sont précipités dans l'hémicycle pour tenter de renverser la vapeur.Dans un rappel au règlement, la présidente des députés RN Marine Le Pen a critiqué cette arrivée soudaine.Autre pic de tension : Matthias Tavel (LFI) a demandé que les députés "directement intéressés" par la hausse des loyers "ne participent pas aux travaux". Richard Ramos (MoDem) lui a rétorqué : "Faites le tri dans LFI" de "ceux qui ont un logement social et défendent les locataires".Les députés se sont retrouvés pour adopter un amendement LFI - une première sur ce projet de loi - prévoyant d'interdire les surloyers lorsqu'un logement a des sanitaires sur le palier ou des problèmes d'isolation thermique.
Il y a 2 ans et 322 jours

Vers un accord des députés pour un "bouclier loyer" renforcé en Outre-mer

La majorité présidentielle s'apprête, en effet, à soutenir un amendement du député Charles de Courson, du groupe Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires (Liot), selon une source LREM. "Je confirme un accord pour un plafond de 2,5%" en Outre-mer, a réagi M. de Courson auprès de l'AFP. "Des négociations ont eu lieu avec qui de droit", a-t-il ajouté sans en dire plus.Dans son amendement, le député centriste revendique une différence de traitement entre les territoires: "Il ne s'agit en aucun cas d'un passe-droit mais d'une demande fondée sur des éléments objectifs, notamment un coût de la vie" et un "taux de pauvreté plus élevés" et des "loyers qui représentent un poids nettement plus conséquent dans les dépenses totales des ménages en Outre-mer". La période concernée court pendant un an à compter de juillet 2022. En France métropolitaine, le projet de loi sur le pouvoir d'achat prévoit que l'indice de référence des loyers augmente de 3,5% en juillet puis reste bloqué à ce niveau pendant un an, une mesure présentée par le gouvernement comme un compromis entre les intérêts des locataires et des propriétaires, face à l'inflation. L'indice de référence sert de base pour réviser les loyers des logements vides ou meublés. Il fixe les plafonds des augmentations annuelles des loyers que peuvent exiger les propriétaires. LFI et communistes dénoncent une mesure "très loin du compte" en réclamant un "gel immédiat" des loyers.
Il y a 2 ans et 324 jours

Le recul d’activité dans les matériaux se modère en mai

La flambée des coûts de l’énergie, rajoutée aux tensions sur l’offre déjà attisées par le rebond d’activité post COVID, a eu pour conséquence de faire bondir les coûts de production dans le bâtiment et les travaux publics. Même si les carnets demeurent bien remplis, plus dans le gros œuvre que dans les TP d’ailleurs, les chantiers peinent à se réaliser, faute de facteurs de production disponibles côté entrepreneurs et/ou faute de financements suffisants côté clients, qu’ils soient publics ou privés. Cette complexité à boucler l’équation coûts-prix-devis pèse sur la demande de matériaux qui pourrait au final afficher un repli en 2022, prolongeant ainsi la tendance observée au cours des trois derniers mois sur le marché du granulat et du BPE. Mai, meilleur qu'avril, mais moins bon qu'en 2021 Selon les résultats encore provisoires pour le mois de mai, la production de matériaux se serait redressée par rapport à avril, un mois marqué par un repli sensible de l’activité. Ainsi, la production de granulats aurait augmenté de +1,6% mais demeure en retrait de -4% par rapport à celle de mai 2021 (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité des granulats observe un repli de -4,9% comparé aux trois mois précédents et de -4,6% au regard de la même période d’il y a un an. En cumul sur les cinq mois de l’année, la tendance s’inscrit sur une pente négative de -1,5%, soit un rythme un peu moins élevé que celui de la tendance calculée sur les douze derniers mois (-1,8%). Du côté du BPE, les livraisons de mai ont également grimpé par rapport à avril (+3,1%) mais s’affichent en deçà de celles de mai 2021 (-2%). Au cours du trimestre mars-avril-mai, les volumes de BPE livrés ont cédé -3,8% par rapport aux trois mois précédents et -5,4% par rapport au même trimestre de l’année 2021. En cumul sur les douze derniers mois, l’activité du béton se replie désormais de -3,2% sur un an, tandis que sur les cinq premiers mois de l’année, le recul atteint -1,8%. L'indicateur matériaux de l'UNICEM connaît lui aussi un fléchissement en mai plus modéré qu’en avril, avec, respectivement, un recul de -2,7% contre -8,7% sur un an (données CJO). Après un premier trimestre en hausse de +1,4% en glissement annuel, l’activité du panier de matériaux de l'UNICEM se contracte désormais de -1,6% sur un an pour les cinq premiers mois de l’année, seul le segment des tuiles et briques demeurant haussier sur la période, sans doute porté par la dynamique constructive de la maison individuelle. Chiffres clés Perspectives 2020/2021 (production) Granulats : - 4% BPE : - 3% Bâtiment et TP : Tensions sur l'offre et les coûts Interrogés en juin par l’INSEE, les professionnels du bâtiment se sont montrés un peu moins optimistes sur leur activité future mais leur opinion sur l’activité passée s’est à nouveau améliorée, maintenant ainsi l’indicateur du climat des affaires à haut niveau. Les carnets de commandes se situent toujours à un point historiquement élevé dans le gros œuvre (9,8 mois) et le ressenti des professionnels quant à ces carnets demeure très favorable et largement au-dessus de la moyenne de long terme, ce qui écarte l’hypothèse de carnets artificiellement gonflés par des retards et difficultés de réalisation des chantiers. Pour autant, ces dernières restent prégnantes et près de la moitié des entreprises de gros œuvre (48,6%) sont encore dans l’incapacité d’accroître leur production (une part en léger repli par rapport au mois de mai à 57,4%) tandis que 72% d’entre elles sont confrontées à des obstacles qui limitent leur activité (personnel, approvisionnement...). On notera toutefois que la part des entreprises du bâtiment faisant face à des difficultés d’offre se stabilise en juin, voire se modère, à l’inverse de celles faisant face à des difficultés de demande dont la part, après avoir atteint un point bas, tend à se redresser. Il faut peut-être y voir les premiers signes des effets du renchérissement du coût des chantiers et des difficultés à conclure le démarrage de travaux. L’inflexion récente des mises en chantier de logements pourrait confirmer cette assertion. En effet, sur les trois derniers mois allant de mars à mai, les logements commencés ont stagné par rapport aux trois mois précédents, déjà en recul (CVS-CJO), laissant la tendance à -5% sur un an. C’est le segment du collectif qui marque le plus le pas (-16% sur le trimestre) tandis que, du côté de l’individuel, la dynamique reste enclenchée (+12%). Au total, à fin mai et en cumul sur un an, un peu plus de 388.000 logements ont été commencés, soit +0,5% en glissement annuel. En revanche, la vigueur des permis ne se dément pas même si depuis avril le flux se modère nettement : en effet, l’anticipation de la RE2020 a généré une abondance de dépôts fin 2021 qui, compte tenu des délais d’instruction (d’environ trois mois pour l’individuel) a boosté les autorisations au premier trimestre. A fin mai, 502.800 logements étaient autorisés sur un an (dont 46% en collectifs), soit +16,4% par rapport à l’année précédente. Mais sur les trois derniers mois (mars à mai), le rythme fléchit sensiblement sur l’individuel par effet de contrecoup (-11,9% par rapport au trimestre précédent) à la différence du collectif encore soutenu (+16,6%). Ce stock de permis, qui préfigure les futurs chantiers, devrait alimenter la demande de matériaux au moins sur 2022-début 2023 sauf si les pesanteurs actuelles continuent de limiter l’ouverture des travaux et d’en freiner les délais de réalisation. Côté non résidentiel, le rebond des permis et mises en chantier reste quant à lui bien engagé et constitue un facteur de soutien plutôt encourageant. Avec 27 millions de m2 de locaux commencés à fin mai sur un an (+8,3%), le rythme de progression s’est accéléré sur les trois derniers mois (+20,2%), permettant de renouer avec les niveaux d’avant la pandémie. Quant aux surfaces autorisées, elles s’inscrivent sur une tendance de +10% sur les trois derniers mois, les ouvrages commerciaux (+66,7%), industriels (+32,1%) ou encore les bureaux (+22,4%) affichant les plus fortes accélérations. Le tableau apparaît un peu plus sombre côté travaux publics où l’activité a également connu un freinage depuis mars. En dépit d’un mois de mai mieux orienté, les travaux réalisés en cumul depuis janvier se stabilisent sur un an en valeur mais ressortent en repli de -8,6% en volume. De même, les prises de commandes, bien qu’en hausse de +4,6% en valeur sur la même période, basculent en baisse de -4,8% en volume, une fois corrigées de l’inflation des coûts (par l’indice TP01). Alors que les conditions étaient réunies pour un réveil des carnets (cycle électoral, Plan de relance...), l’atonie de la commande publique éloigne encore la perspective de redémarrage des travaux. Perspectives matériaux 2022 Dans le bâtiment comme dans les TP, les contraintes d’offre, l’inflation des coûts, des prix et des devis pèsent donc sur le volume des chantiers en cours ou à réaliser ce d’autant que le stock de commandes peine à s’étoffer, comme pour les travaux publics. Ce faisant, l’ajustement de la demande de matériaux devrait être plus marqué côté granulats que BPE : initialement attendue autour de +1% en 2022, l’activité des granulats pourrait se replier de - 4% tandis que les volumes de BPE, qui devaient se stabiliser à leur haut niveau de 2021, enregistreraient un recul de -3%.
Il y a 2 ans et 335 jours

Le gouvernement dévoile ses mesures pour soutenir le pouvoir d'achat

Énergie: remise carburant, bouclier tarifaire et prime transportLe gouvernement a décidé de prolonger au moins jusqu'à fin août la remise carburant de 18 centimes (en métropole continentale), instaurée depuis le 1er avril. Elle sera ensuite diminuée à 12 centimes puis à 6 centimes avant de s'éteindre à la fin de l'année, a annoncé jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, précisant que la remise de 18 centimes coûtait 800 millions d'euros par mois. Une dépense qui devra être intégrée dans la loi de finances rectificative.Le ministre a également indiqué que le gouvernement voulait mettre en place à compter du 1er octobre une "indemnité carburant travailleurs", sous condition de ressources, ciblée sur les salariés et alternants qui utilisent leur voiture pour aller travailler.La prolongation jusqu'à la fin de l'année du "bouclier tarifaire" (plafonnement des prix de l'électricité et du gaz) est aussi actée.Enfin, le plafond de la prime de transport individuel défiscalisée que l'employeur peut verser au salarié passera de 200 à 400 euros pour 2022 et 2023 et sera cumulable avec la prise en charge obligatoire de 50% de l'abonnement aux transports en commun.Retraites de base et prestations socialesLes pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base vont être revalorisées de 4% à compter du 1er juillet. Cette hausse, cumulée à celle d'un peu plus de 1% intervenue en janvier, se rapproche du niveau de l'inflation, qui a atteint 5,8% en juin.Les prestations familiales et minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) vont également être revalorisées de 4%. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà été augmentées de 1,8% en avril.Point d'indiceLes 5,7 millions d'agents publics ont obtenu une augmentation générale, applicable au 1er juillet, de 3,5% de la valeur du point d'indice qui sert de base à leur rémunération, pour un coût de 7,5 milliards d'euros répartis entre l'État (3,2 milliards), les collectivités territoriales (2,28 milliards) et les hôpitaux (1,99 milliards).Des mesures complémentaires ont aussi été annoncées, comme la hausse de 7% de la participation de l'État au financement de la restauration collective.Chèque alimentaireUn chèque alimentaire de 100 euros, plus 50 euros par enfant à charge, sera versé à 9 millions de foyers. En 2020, pendant la crise du Covid-19, une prime analogue de 150 euros par adulte et 100 euros par enfant avait concerné un peu plus de 4 millions de foyers.Prime MacronLe plafond de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat défiscalisée et désocialisée, dite prime Macron, sera triplé. Les entreprises pourront donc verser jusqu'à 3.000 euros à leurs salariés et même jusqu'à 6.000 euros pour celles ayant mis en place un dispositif d'intéressement ou de participation.Le niveau moyen versé par salarié n'était en 2021 que de 506 euros, contre 1.000 autorisés, selon le ministère des Comptes publics.IndépendantsUne baisse des cotisations des travailleurs indépendants est prévue. Cette mesure, qui vise à plus d'équité entre les cotisations des salariés et des indépendants, doit permettre à ces derniers de gagner 550 euros par an au niveau du Smic.LoyersL'indice de référence des loyers va augmenter de 3,5% en juillet puis rester bloqué à ce niveau pendant un an, une mesure présentée par le gouvernement comme un compromis entre les intérêts des locataires et des propriétaires. Les aides personnalisées au logement (APL) seront également revalorisées de 3,5%.Redevance suppriméeLa suppression de la redevance audiovisuelle sera finalement effective dès l'automne prochain, avec un gain pour les ménages de 138 euros, soit un manque à gagner de plus de 3 milliards d'euros que l'État promet de compenser auprès des diffuseurs publics.ÉtudiantsLa Première ministre Élisabeth Borne a annoncé mercredi dans son discours de politique générale une revalorisation des bourses. Une prolongation du ticket restaurant universitaire à 1 euro pour les boursiers était également dans les tuyaux.
Il y a 2 ans et 338 jours

Poujoulat installe une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur son site de Niort (79)

Après s'être équipé d'une chaufferie biomasse en 2012 permettant de couvrir plus de 80 % de ses besoins de chauffage, Poujoulat poursuit sa quête d'indépendance énergétique avec l'installation d'une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur son site de Niort.Près de 10% des besoins en électricité couverts Le Groupe Poujoulat, déjà alimenté par une électricité bas-carbone, a revu son contrat d'approvisionnement pour que la fourniture d'électricité soit majoritairement renouvelable. Par ailleurs, depuis le 9 mars 2022 avec la mise en service de la nouvelle centrale solaire photovoltaïque en autoconsommation, Poujoulat ajoute un approvisionnement renouvelable complémentaire pour couvrir ses besoins. Devant l'Atrium de Poujoulat, se dressent désormais 744 panneaux d'une surface totale de 1.240 m2. Avec une puissance de 245 kWc, le taux d'autoconsommation est de 91 %. Injectée dans le réseau commun à l'ensemble du site, l'électricité ainsi produite permettra de couvrir près de 10 % des besoins des bureaux et de l'usine.Pour Frédéric Coirier, PDG du Groupe Poujoulat : « Être leader européen des conduits de cheminée nous donne une grande responsabilité et un devoir d'exemplarité vis-à-vis de nos collaborateurs, nos partenaires, nos clients, mais aussi la société et la planète. C'est pourquoi l'entreprise se mobilise autour d'un engagement sur le long terme, intitulé Relations Positives, pour une meilleure performance énergétique et environnementale, dont la réduction de notre empreinte carbone fait partie intégrante. » La mise en œuvre de la centrale a été réalisée par l'entreprise rennaise Armorgreen, acteur des énergies renouvelables, filiale du groupe Legendre, entre novembre 2021 et mars 2022.D'un montant de 236.120 €, le retour sur investissement de l'installation attendu est de 10 ans.Un investissement financé avec l'aide de la région Nouvelle AquitaineCette centrale photovoltaïque, accompagnée d'autres projets de maîtrise des consommations énergétiques du site à venir (détection de présence et pilotage intelligent de l'éclairage, mise en place de compteurs divisionnaires et vérification des fuites d'air comprimé, récupération de chaleur sur les rejets d'étuve et les variateurs de vitesse sur les ventilateurs extracteurs et régulation sur pression des filtres sur la ligne de peinture 1.), a fait l'objet d'un soutien significatif de la région Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise a ainsi bénéficié d'une subvention de 150.000 € pour l'ensemble de ces investissements d'un montant total de 805.940 €.Pour Alain Rousset, président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine : « La Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu financièrement le groupe Poujoulat dans sa transition énergétique pour une double raison : tout d'abord, parce que son projet est singulier en couplant la maîtrise de ses consommations énergétiques et l'autoconsommation d'énergie solaire. Ensuite, parce que ce projet s'inscrit pleinement dans les objectifs de Néo Terra, la feuille de route de la Région votée en 2019 et destinée à accélérer la transition énergétique et écologique. Enfin, rappelons que le contexte de tension forte sur les principaux marchés énergétiques rend toujours plus pertinentes ces démarches qui réduisent les émissions de carbone et améliorent la résilience de nos acteurs économiques territoriaux. »Chiffres clés de la centrale photovoltaïquePuissance : 245 kWcInvestissement estimé : ~ 236.120 € // 0,963 €/WcSurface panneaux : ~ 1.240 m² // 744 panneauxTaux autoconsommation : (TAC %) ~ 91%Energie valorisée : 292 MWh/anIndice Performance : 82,43 %Retour sur investissement (ROI) : 10 ansCO2 : 18 tonnes/an
Il y a 2 ans et 341 jours

Félicitations à Wenjuan Wei, direction Santé-Confort du CSTB, lauréate du prix du meilleur jeune chercheur sur la Qualité de l'Air Intérieur

Ce prix, le Yaglou Award, lui a été décerné à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la conférence INDOOR AIR 2022 qui s'est tenue en Finlande du 12 au 16 juin, et récompense l'ensemble de ses travaux dédiés à la qualité des environnement intérieurs. Un prix international très sélectif décerné tous les 2 ans par l'Academy of Fellows de l'ISIAQ, International Society for Indoor Air Quality and Climate. Docteure en génie civil de la prestigieuse université chinoise Tsinghua à Pékin (2014), Wenjuan a mené une thèse sur le développement de méthodes pour évaluer les émissions de composés organiques volatils (COV) par les matériaux de construction et de décoration. Elle a réalisé une partie de ses travaux au NIST (National Institute of Standards and Technology) aux Etats-Unis en 2011 et 2012. En 2014, elle a rejoint le CSTB en tant que chercheure invitée pendant deux ans. Elle a alors engagé des travaux sur la prise en compte de la qualité de l'air intérieur dans les certifications « bâtiments durables » dans le monde et a publié un article qui fait référence aujourd'hui1. Lauréate d'une bourse de recherche du programme européen Marie Curie, elle conduit un post-doctorat au CSTB de 2016 à 2018. Elle a alors développé un modèle prédictif des concentrations dans l'air intérieur et les poussières déposées sur les surfaces dans les bâtiments pour les composés organiques semi-volatils. Cette famille de polluants intérieurs fait l'objet d'un intérêt tout particulier du fait des expositions importantes dans les bâtiments et de leur toxicité. Depuis 2018, elle est ingénieure « Recherche et Expertise » au sein de la Division Qualité des Environnements Intérieurs du CSTB. Elle poursuit ses travaux de modélisation des concentrations intérieures et des expositions humaines associées, par inhalation, ingestion et contact cutané. Elle travaille également au développement d'indices de qualité de l'environnement intérieur et aux effets du changement climatique sur la qualité des ambiances intérieures. En savoir plus : Prix du meilleur jeune chercheur Indoor air quality requirements in green building certifications.
Il y a 2 ans et 341 jours

La vision de TESC Innovation sur l’Industrie du Futur en avant-première à Colmar

Les visiteurs ont pu y découvrir en avant-première le système de Transfert d’Energie Sans Contact et échanger avec notre équipe. L’occasion d’apporter une réponse à leurs problématiques quotidiennes, comme par exemple l’optimisation des flux logistiques ou l’accroissement de la productivité.Répondre aux problématiques logistiques et industrielles Si les secteurs de l’industrie et de la logistique sont fortement bousculés par le e-commerce depuis quelques années, cela est d’autant plus vrai depuis la crise sanitaire.Face à l’explosion de cette concurrence en ligne, les entreprises cherchent des solutions afin d‘améliorer leur compétitivité. Elles doivent par ailleurs répondre aux attentes de clients toujours plus exigeants, tant en qualité qu’en rapidité de service. Parmi ces solutions, des renforts au sein des équipes d’opérateurs ou encore l’automatisation des process.Les chariots électriques et robots mobiles autonomes AGV / AMR commencent donc à faire leur apparition dans les entrepôts. Leur recours permet d’une part de pallier l’augmentation des cadences, mais aussi de soulager les opérateurs et les assister dans leur travail au quotidien.Gérer toute une flotte de robots et de chariots électriques nécessite une bonne organisation. Il en va de même lorsqu’il s’agit de leur autonomie. En fin de journée, il faut encore penser à bien les brancher afin qu’ils soient opérationnels le lendemain matin…Faciliter la recharge des équipements électriques Notre solution repose sur le principe de la résonance magnétique. Son rôle : créer un champ magnétique et le convertir en courant électrique pour recharger une batterie selon ses besoins.Grâce à notre technologie, plus besoin de brancher et débrancher son véhicule électrique. Il suffit de le placer à proximité du dispositif pour qu’il se recharge de manière autonome.Les avantages du système de Transfert d’Energie Sans Contact ?Large distance d’émissionIndice de protection IP élevéCapteur de présence d’objets métalliques
Il y a 2 ans et 342 jours

Offre complète de tuiles émaillées

Edilians lance une offre complète de tuiles émaillées au rendu unique, adaptées aussi bien à la toiture qu’au bardage. Pour des restaurations de bâtiments civils, demeures historiques, palais nationaux ou édifices religieux, la technique d’émaillage en mono cuisson ou double cuisson garantit un niveau de finition irréprochable. Grâce à une palette de couleurs étendue, les jeux de teinte sont sans limite et permettent d’accorder les idées et les projets. La nouvelle offre émaillage se décline en trois gammes, toutes compatibles avec les solutions photovoltaïques de l’industriel. Disponible dans cinq modèles de tuiles dotées de l’appellation de terroir Huguenot (H10, HP10, PV10, Stretto, Diamant), la gamme BASIC affiche en toute sobriété une robe BLANC PLATINE à l’aspect satiné, autre apparence de l’émail blanc. De par son coloris, son Indice de Réflexion Solaire (SRI) en fait un parfait allié pour préserver les bâtiments de la chaleur et ainsi respecter les exigences de la RE2020 relative au confort d’été. La gamme ULTRA offre sa très haute qualité d’émail à de nombreuses tuiles : les fortement galbées (OMEGA Max, OMEGA 10, OMEGA 13), les faiblement galbées (Alpha 10, Delta 10, HP10, H10, Losangée Ste Foy, Standard 9, Standard 14, Diamant), les tuiles plates (20×30, 16×38, 17×27 Ste Foy, 16×27), les tuiles petit moule (Arboise Ecaille, Arboise rectangulaire, Beauvoise Huguenot), et certains modèles de tuiles Canal. Pour répondre aux projets les plus audacieux, EDILIANS a développé la gamme ULTIM. Avec son émail de très haute qualité, la diversité de ses aspects (glacé, satiné) et son offre inédite de nuances, reflets (y compris métalliques ou irisés) et jeux de matières, elle élargit les possibilités de créations. Disponible avec des accessoires métalliques laqués sur demande, elle se compose de 14 modèles de tuiles.
Il y a 2 ans et 344 jours

Le "bouclier loyer" validé par le Conseil national de l'habitat

Alors que la question du pouvoir d'achat s'impose dans les débats, le dispositif du "bouclier loyer" par le gouvernement sera inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, à voter cet été par le Parlement.Il doit durer un an et se veut "une mesure juste qui protège le pouvoir d'achat des locataires et les propriétaires qui doivent continuer à investir pour la rénovation énergétique de leur logement malgré l'inflation", selon la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin sur Twitter.Dans la matinée, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait qualifié cette mesure de "meilleur compromis pour tous". Cela "permet de garantir qu'on va continuer à construire", avait-il plaidé sur BFM-TV.Alors que l'indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d'ici la fin de l'année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s'appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an.Invité à se prononcer sur ce dispositif, le Conseil national de l'habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement, l'a validé lundi après-midi.Encadrer momentanément la hausse des loyers est une approche "raisonnable", "on considère que tout le monde fait un effort", a réagi Jean-Marc Torrolion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). "Le pari est raisonnable", selon lui, "le temps que l'inflation diminue et il permettra d'amortir les effets de l'inflation sur cette période pénible exceptionnelle" et permettra de répondre aux "énormes enjeux de rénovation énergétique".Il vient aussi compléter l'interdiction, à compter d'août, d'indexer le loyer des passoires thermiques classées F et G ou de les augmenter lors du renouvellement du bail, souligne M. Torrolion selon qui près de 1,4 million de logements sont concernés.Les organisations de locataires au sein du CNH se sont au contraire opposées au dispositif de "bouclier loyer", y voyant "une position intenable sur le long terme"."Nous appelons le gouvernement à revoir sa copie", a réagi Alexandre Guillemaud, chargé de mission à l'Union Nationale des Locataires Indépendants (Unli) qui "s'inquiète des risques futurs impayés de loyer de la part de locataires qui n'auraient plus les moyens financiers de payer leur loyer augmenté auquel il faudra ajouter un dérapage des charges locatives (gaz, électricité, chauffage ...)".Hausse des APLLa ministre doit recevoir mardi 28 juin des associations de locataires, pour leur présenter sa mesure et arguer qu'un gel des loyers indifférenciés aurait notamment "pénalisé un propriétaire modeste qui vit de la location de son bien pour compléter sa retraite (...)"."Les bailleurs intermédiaires n'ont pas besoin de loyers pour vivre", rétorque M. Guillemaud, insatisfait également par la revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) qui "ne suit pas suffisamment l'inflation".Les APL doivent augmenter de 3,5% au 1er juillet, ce qui pour le budget de l'État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros, selon des sources aux ministères de l'Économie et de la Transition écologique. Pour ce qui est des loyers, juridiquement, l'encadrement s'appliquera à partir du 15 octobre. Mais dans les faits, le taux qui s'appliquera entre le 15 juillet et le 15 octobre sera très proche de celui retenu par le gouvernement et donc le bouclier sera actif dès la mi-juillet, indique-t-on au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires.Pour répondre au problème du pouvoir d'achat, le gouvernement doit par ailleurs présenter son projet de loi pouvoir d'achat d'ici 10 jours, un paquet non encore chiffré qui doit s'ajouter aux mesures déjà mises en place depuis l'automne dernier (chèque énergie, indemnité inflation, bouclier tarifaire sur l'énergie...).
Il y a 2 ans et 345 jours

Le gouvernement propose de plafonner la hausse des loyers à 3,5% pendant un an

Lundi à 14H30, le Conseil national de l'habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement, est invité à rendre son avis sur cette proposition de mesure - que le gouvernement appelle "bouclier loyer" - alors que l'inflation devient un sujet central pour les locataires.Une réunion de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin, est par ailleurs prévue dans la semaine avec les associations de locataires, qui demandaient, elles, un gel des loyers.Le dispositif de "bouclier loyer" sera inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, à voter cet été par le Parlement. Le gouvernement assure ainsi avoir choisi "une solution équilibrée", en tenant compte des contraintes des propriétaires et de celles des locataires, selon des sources aux ministères de l'Économie et de la Transition écologique.Parallèlement, le gouvernement entend revaloriser les APL afin d'accompagner les locataires qui en ont le plus besoin. Ces aides personnalisées au logement (APL) devraient être revalorisées dès le 1er juillet, de 3,5% également, ce qui pour le budget de l'État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros, selon les mêmes sources.Alors que l'indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d'ici la fin de l'année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s'appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an.Une source au ministère de l'Économie a fait valoir qu'il s'agit d'"une mesure positive" qui "n'existe pas chez nos voisins". Cette hausse de 3,5% sera "le maximum qui pourra être appliqué" mais "une partie importante des propriétaires" n'ira pas jusqu'au plafond, a-t-elle assuré.Le gouvernement assure avoir toujours écarté "un gel pur et simple des loyers", la Première ministre Élisabeth Borne ayant déjà dit que c'était "une fausse bonne idée". Il souligne que les propriétaires sont aussi touchés par l'inflation, avec des charges d'entretien en augmentation, ou encore quand ils veulent effectuer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement."Vouloir geler les loyers est une fausse bonne idée, car cela gripperait toute l'offre de logement", insiste-t-on à Bercy.
Il y a 2 ans et 345 jours

EDILIANS enrichit sa gamme Design avec une offre complète de tuiles émaillées et repousse les limites de l’inspiration

Avec sa gamme Design, EDILIANS invitait déjà les prescripteurs à laisser libre cours à leur créativité pour composer des bâtiments uniques. Ils pouvaient alors jouer avec les couleurs, la lumière et les finitions autour de 6 modèles de tuiles déjà reconnus pour leur esthétique avant-gardiste. Aujourd’hui, le leader français de la tuile terre cuite va encore plus loin et lance une offre complète de tuiles émaillées au rendu unique, adaptées aussi bien à la toiture qu’au bardage.   Rénover avec panache et créer en toute liberté Idéale aussi bien pour les créations architecturales de grande envergure que pour les projets de rénovation, la gamme de tuiles et accessoires émaillés d’EDILIANS repousse les limites de la personnalisation sur-mesure. Pour des restaurations de bâtiments civils, demeures historiques, palais nationaux ou édifices religieux, la technique d’émaillage en mono cuisson ou double cuisson d’EDILIANS garantit un niveau de finition irréprochable. Grâce à une palette de couleurs étendue, les jeux de teinte sont sans limite et permettent d’accorder les idées et les projets. Dans le cadre de la conception de réalisations neuves, la gamme de tuiles émaillées multiplie les possibilités en toiture et façade. Tuiles plates, à relief ou fortement galbées, d’une finition satinée à brillante, de reflets irisés ou métalliques… il suffit aux professionnels de laisser parler leur créativité pour magnifier sans limite leurs créations. Alliant haute qualité et originalité, la nouvelle offre émaillage se décline en trois gammes, toutes compatibles avec les solutions photovoltaïques d’EDILIANS (tuiles terre cuite solaires et Solaire Max).   Oser le minimalisme avec la Gamme BASIC Disponible dans cinq modèles de tuiles dotées de l’appellation de terroir Huguenot (H10, HP10, PV10, Stretto, Diamant), la gamme BASIC affiche en toute sobriété une robe BLANC PLATINE à l’aspect satiné, autre apparence de l’émail blanc. De par son coloris, son Indice de Réflexion Solaire (SRI) en fait un parfait allié pour préserver les bâtiments de la chaleur et ainsi respecter les exigences de la RE2020 relative au confort d’été.   Gamme ULTRA : l’expression illimitée de la créativité Avec sa palette de plus de 215 couleurs issues du nuancier RAL d’EDILIANS, la gamme ULTRA offre sa très haute qualité d’émail à de nombreuses tuiles parmi lesquelles : • les fortement galbées (OMEGA Max, OMEGA 10, OMEGA 13), • les faiblement galbées (Alpha 10, Delta 10, HP10, H10, Losangée Ste Foy, Standard 9, Standard 14, Diamant), • les tuiles plates (20×30, 16×38, 17×27 Ste Foy, 16×27), • les tuiles petit moule (Arboise Ecaille, Arboise rectangulaire, Beauvoise Huguenot), • et certains modèles de tuiles Canal. A l’aspect glacé, satiné ou granité, elle se pare d’accessoires de finition en terre cuite ou métalliques pour finaliser harmonieusement les réalisations architecturales jusque dans le moindre détail.   Gamme ULTIM : le sur-mesure à son paroxysme Pour répondre aux projets les plus audacieux, EDILIANS a développé la gamme ULTIM. Avec son émail de très haute qualité, la diversité de ses aspects (glacé, satiné) et son offre inédite de nuances, reflets (y compris métalliques ou irisés) et jeux de matières, elle élargit les possibilités de créations. Disponible avec des accessoires métalliques laqués sur demande, elle se compose de 14 modèles de tuiles.   Réunies sous la signature « L’inspiration sans limite », les trois gammes BASIC, ULTRA et ULTIM qui composent l’offre de tuiles émaillées d’EDILIANS, ouvrent aux architectes un véritable champ des possibles avec pour seule limite l’imagination ! http://www.edilians.com
Il y a 2 ans et 348 jours

Le bâtiment résiste alors que les entreprises françaises peinent en juin face à l'inflation

La croissance de l'activité dans le secteur privé en France a nettement marqué le pas en juin, passant de 57 points à 52,8 points, retombant ainsi à son rythme de janvier en pleine vague Omicron, selon un indice provisoire publié jeudi par S&P Global, et très suivi par les marchés.Un taux supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, un taux inférieur à cette limite une contraction."Si l'on exclut ce tassement de la croissance en début d'année, l'expansion de l'activité observée en juin est la plus faible enregistrée depuis avril 2021", souligne S&P dans un communiqué.La production manufacturière a même décliné ce mois-ci, "affaiblie par une baisse de la demande et par le maintien des difficultés d'approvisionnement", tandis que l'activité globale du secteur a légèrement progressé, mais à un rythme au plus bas depuis 19 mois.Dans les services, c'est l'incertitude quant à la dégradation de la conjoncture économique qui freine l'activité, et on ne peut écarter le risque d'une contraction dans les prochains mois, estime Joe Hayes, économiste chez S&P Global, cité dans le communiqué.La confiance des chefs d'entreprises a, elle aussi, chuté à son plus bas niveau depuis 19 mois, l'inflation et ses répercussions sur la demande inquiétant particulièrement les chefs d'entreprises.Un constat que rejoint l'indicateur de climat des affaires publié également jeudi par l'Insee.Il s'est légèrement dégradé de 2 points par rapport à mai, reflétant une baisse d'optimisme dans le secteur des services et dans le commerce de détail, au moment où l'inflation atteint en France des niveaux plus vus depuis les années 1980, freinant la consommation des ménages.Le bâtiment à contre-courantA l'inverse, le climat des affaires progresse un peu dans le bâtiment (+1 point), témoignant toutefois surtout d'une opinion plus favorable sur leur activité passée qu'un plus grand optimisme pour l'avenir, ainsi que dans l'industrie (+2 points), avec de meilleures perspectives en matière de production.En parallèle le climat général de l'emploi se dégrade en juin pour le troisième mois consécutif, particulièrement dans les services, les agences d'intérim et le commerce de détail, même s'il reste supérieur à sa moyenne de long terme, note l'Insee."Le ralentissement de l'économie française est également aggravé par une nouvelle montée de l'incertitude politique", avec l'absence de majorité claire dégagée à l'issue des élections législatives, a également souligné Joe Hayes de S&P Global, qui note que les résultats de l'enquête de juin "mettent donc en évidence des risques tangibles de récession en France".Un risque écarté à ce stade par la Banque de France, qui table dans son scénario central dévoilé mardi sur une croissance de 2,3% cette année pour l'économie française.
Il y a 2 ans et 350 jours

« Nous indexons les augmentations annuelles sur l’indice des prix à la consommation », Michel Rodé, P-DG de Stradest

Quand il a créé l’entreprise de TP Stradest en Moselle, il y a 20 ans, Michel Rodé a décidé d’indexer les revalorisations salariales annuelles sur l’indice des prix à la consommation hors tabac. Une mesure désormais ancrée dans les usages, mais que le dirigeant peut valoriser à l’aune de la hausse de l’inflation.
Il y a 2 ans et 351 jours

Résistance thermique des panneaux isolants de toiture : QUICKCIEL défend le consommateur et publie tous ses R Paroi

Division spécialisée de Knauf pour l’Isolation Thermique par l’Extérieur des toitures, QUICKCIEL lance une alerte pour la défense des intérêts et du confort du consommateur en pointant certaines valeurs thermiques passées sous silence. Le point fondamental garantissant la performance d’un isolant est sa résistance thermique, exprimée en R. S’il existe deux catégories de cet indice, […]
Il y a 2 ans et 359 jours

Plus de 200 propriétaires à Marseille déposent un recours contre la hausse de la taxe foncière

"La hausse de 5,47 points de la taxe foncière sur les propriétés bâties (qui représente en pourcentage une hausse de 14%)", qui s'ajoute à une réévaluation légale forfaitaire de 3,4%, "implique que les propriétaires disposant d'un bien, bailleurs ou non, auront 17,4% de taxe foncière à payer en plus en 2022 par rapport à 2021", précise le texte du recours déposé auprès du tribunal administratif de Marseille.Les 238 propriétaires qui en sont à l'origine attaquent la décision du conseil municipal "parce qu'à des titres divers, ils sont menacés de précarité", a expliqué à l'AFP leur avocat, Jacques Gobert.L'adjoint à la ville de Marseille en charge des Finances, Joël Canicave, avait justifié cette hausse par des "dépenses nouvelles", notamment "l'augmentation du point d'indice" du traitement des fonctionnaires et "le prix de l'énergie", lors d'une interview à La Provence le 4 avril.A Marseille, "il y a déjà des propriétaires qui sont en situation de pauvreté et d'autres qui seront précipités dans la précarité par l'effet mécanique de la hausse de la taxe" foncière, a prévenu Me Gobert, citant les données de l'Insee selon lesquelles 8% des propriétaires marseillais vivaient sous le seuil de pauvreté en 2019, c'est-à-dire qu'ils disposaient d'un revenu disponible de moins de 1.100 euros par mois pour une personne vivant seule."Vous avez des gens qui ne sont pas imposables mais qui, malgré tout, vont devoir payer cet impôt majoré" ou bien des gens faiblement imposables pour qui "la taxe foncière sera supérieure à l'impôt sur le revenu", a poursuivi Me Gobert, dénonçant un "racket local"."A quelques jours du vote, la municipalité parlait de tout sauf de la hausse de cette taxe" qui s'est faite "en catimini" selon lui alors qu'il s'agit d'"une hausse totalement inédite à Marseille".Cette augmentation s'est faite "de façon trop brutale", "tout le monde a été mis devant le fait accompli sans aucune concertation", estime de son côté Auguste Lafon, le président de la Chambre syndicale des propriétaires et copropriétaires des Bouches-du-Rhône et du Var, qui compte environ 5.000 adhérents directs et fait partie des requérants.L'augmentation, qu'il aurait aimé voir étalée dans le temps, "touche tout le monde de la même façon mais l'incidence est beaucoup plus forte sur les petits contribuables", notamment les retraités modestes, "et les primo-accédants", a-t-il complété.Contactée par l'AFP, la mairie de Marseille n'a pas réagi pour le moment.
Il y a 2 ans et 364 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE LUMATUBE, UNE GAMME DE LUMINAIRES TUBULAIRES LED ÉTANCHES CONÇUS POUR LES ENVIRONNEMENTS SÉVÈRES

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente LUMATUBE, une gamme de luminaires tubulaires LED étanches très économes en énergie, conçus pour l’éclairage des bâtiments professionnels exposés à des environnements sévères. Fabriqués en France, les luminaires tubulaires LED LUMATUBE sont étanches et robustes, spécialement conçus pour l’éclairage des bâtiments et des espaces exposés à des environnements sévères comme ceux des zones humides, salles froides, atmosphères stériles ou encore à fortes vibrations, auxquels sont fréquemment soumis les professionnels des industries agroalimentaires, métallurgiques, de la logistique, de la santé, des transports… La gamme LUMATUBE comprends plusieurs modèles de luminaires dont les dimensions varient de 625 mm à 1525 mm de long (diamètre 100 mm) et les puissances de 30 W à 78 W avec un flux lumineux allant jusqu’à 10 764 lm pour une efficacité lumineuse de 138 lm/W. Disponibles en version transparente ou dépolie, les luminaires LED LUMATUDE possèdent un corps en polycarbonate avec une double extrusion spécifique, conçu pour résister notamment aux détergents de nettoyage employés dans l’agroalimentaire. Dotés d’une protection thermique intégrée, les luminaires tubulaires LED LUMATUBE fonctionnent à des températures de -20°C à +40°C. Ils possèdent des indices de protection élevés (IP67 et IK10), deux températures de couleur (4000K et 5000K) et une durée de vie L70B10 de 50 000 heures. Très économes en énergie, ils offrent un éclairage LED qualitatif, idéal pour rénover l’éclairage traditionnel énergivore des bâtiments soumis aux environnements sévères. Le retour sur investissement d’une installation est très rapide. Il est d’environ 2 ans pour les installations fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. La gamme LUMATUBE est disponible en version DALI, Digital Lumens ou en « Smart Facility » avec un système de gestion autorisant dans un même espace différents niveaux d’éclairement. Les luminaires LUMATUBE sont garantis 5 ans.   A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr