Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour maison bois

(1640 résultats)
Il y a 2 ans et 127 jours

Ondutiss, écrans de sous-toiture, pare-vapeur et pare-pluie

L'écran de sous-toiture protège tous les éléments se trouvant sous la couverture contre les intempéries, les variations climatiques et les changements de température. Il empêche l'infiltration de la neige et de la pluie et évite le soulèvement des tuiles si le vent souffle trop fort. L'écran de sous-toiture limite également le dépôt des poussières ainsi que des risques d'incendie. De plus, il prévient l'invasion des nuisibles tels que les insectes ou oiseaux et évite ainsi une rapide dégradation des matériaux isolants, de la charpente ainsi que du parement intérieur. La pose de cet équipement est recommandée quel que soit le type de couverture choisie pour prévenir les défauts d'étanchéité qui peuvent survenir au fil des années à cause des conditions climatiques ou de la formation des mousses.Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESISTLes écrans de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESIST d'Onduline sont constitués d'une feuille en polypropylène, comprise entre deux voiles de polypropylène non-tissé. Certifiés QB par le CSTB (R2/150 gr/m2 et R3/190 gr/m2), ils sont hautement perméables à la vapeur d'eau (HPV) et offrent une respiration continue de la toiture, pour une protection permanente contre l'humidité, le vent et la condensation. Ils peuvent s'installer en neuf comme en rénovation : toitures de maisons, immeubles, bâtiments publics...Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR REFLEX R3 et R3 TTHautement réfléchissant (jusqu'à 60% de la chaleur transmise par les rayons infrarouges), les écrans ONDUTISS® AIR REFLEX Onduline sont constitués d'une couche supérieure en aluminium pour abaisser la température dans les combles et améliorer le confort d'été. Fabriquée par collage thermique, cette membrane respirante quatre couches dispose d'une haute résistance mécanique et elle est très résistante aux déchirures.Écran de sous-toiture ONDUTISS®AIR SOLAR TTAvec sa résistance aux températures élevées allant jusqu'à 120°C, ONDUTISS®AIR SOLAR TT est idéal pour une application sous panneaux photovoltaïques et s'adapte aux conditions climatiques extrêmes. Cette membrane respirante trois couches (200 g/m2) est dotée d'un film TPU hautement perméable à l'eau et d'une double bande adhésive.Pare-vapeur ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18Le pare-vapeur quant à lui est une couche isolante qui limite la pénétration de la vapeur d'eau dans l'isolant thermique évitant ainsi l'accumulation d'humidité. Il protège l'intérieur du toit contre la pénétration de la vapeur d'eau qui pourrait se condenser dans l'isolant thermique et la structure en bois d'un toit.La membrane respirante 3 couches ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18 régule l'humidité et limite la transmission de la vapeur d'eau à travers la paroi (murs et plafonds). Posée en intérieur pour l'étanchéité à l'air en sous-face de l'isolant thermique, elle prévient des dommages liés à la condensation et améliore de l'efficacité énergétique du bâtiment.Pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3BLe pare-pluie limite les risques d'humidité et de champignons dans l'isolation thermique et protège la structure en bois de la maison. La vapeur d'eau qui pénètre dans le mur "glisse" le long du pare-pluie dans la cloison sans l'infiltrer.Étanche à l'eau, le pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3B Onduline préserve la façade des bardages à claire-voie de l'humidité extérieure en l'évacuant de l'intérieur vers l'extérieur du bâtiment. Très résistant aux UV, il protège la structure et l'isolation thermique des murs contre l'eau, la neige et les courants d'air à l'intérieur du bâtiment.
Il y a 2 ans et 132 jours

Dans les corons de l'ex-bassin minier, la rénovation thermique "change la vie"

Une brume glacée baigne Bully-les-Mines, commune du Pas-de-Calais entourée de terrils. Attablée dans sa cuisine, Sylviane Niebojewski, 60 ans, caresse du regard sa vieille maison de mineurs, depuis peu "remise à neuf".Habitante de la cité "depuis toujours", elle y a connu les corons "sans salle de bains, ni chauffage central", longtemps chauffés au charbon. Puis ce pavillon autrefois "difficile à chauffer"."On avait un tout petit radiateur dans la cuisine, rien dans la salle de bains, un immense couloir glacé. L'hiver on était gelés, même en poussant le chauffage à 22-23°C. J'allumais aussi un poêle à pétrole", se remémore-t-elle. Depuis 2021, et la réhabilitation menée par le bailleur Maisons et Cités, "avec le thermostat à 19°C, on a chaud, notre consommation de gaz a baissé de 40%", se réjouit-elle.Cela représente "une économie de 50 euros mensuels, vraiment bienvenue", pour un couple aux ressources d'environ 1.100 euros, permettant de "partir un peu plus en vacances" ou s'offrir quelques loisirs.Le chantier l'a contrainte à déménager six mois dans une maison voisine, comme la majorité des locataires de cette cité centenaire, rénovée dans le cadre de l'engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).Passoires thermiquesInitiée en 2017, cette politique prévoit la rénovation de 23.000 passoires thermiques sur dix ans, accompagnée d'une "requalification" de l'espace public, et d'actions pour l'emploi. Elle vise à réparer ce territoire d'1,2 million d'habitants, aux taux de pauvreté record et corons vétustes, même si partiellement classés au patrimoine mondial de l'Unesco.Estimée à 2 milliards d'euros, la réhabilitation thermique est financée par deux bailleurs sociaux, largement subventionnés, notamment par l'Etat (100 millions), la Région (30 millions) ou les intercommunalités (70-80 millions)."Nous emmenons des maisons classées E, F, G, vers une étiquette C ou BBC (bâtiment basse consommation)", résume Jean-François Campion, directeur général de Maisons et cités, gestionnaire de 90% des logements.Chaque logement est "refait du sol au plafond": les murs, curés, sont garnis d'un isolant de 12 cm, les revêtements, portes et fenêtres remplacés, des cloisons abattues. Le loyer "peut légèrement évoluer", d'une vingtaine d'euros pour un loyer de 400.L'ERBM a permis de doubler le rythme des rénovations, "prioriser les cités les plus fragiles", et "aller plus loin sur le bouquet de travaux", salue Marie Cornillon, directrice générale adjointe du second bailleur, SIA Habitat.Un projet précurseur: la loi "Climat et Résilience", votée en 2021, interdira de louer des logements classés G dès 2025, et F en 2028. En France, 5,2 millions de résidences principales étaient en 2022 des "passoires énergétiques", selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique. Le parc social reste le mieux loti: 9,5 % d'étiquettes F/G, contre 18,8% pour le privé."Urgence à agir"Dans l'ex-bassin minier, à mi-parcours, fin 2022, environ 7.000 logements miniers étaient réhabilités, et plus de la moitié des chantiers lancés, selon plusieurs sources.Bailleurs et élus reconnaissent un "léger retard", lié à la crise sanitaire ou aux "tensions" sur les métiers de la construction.Mais "les engagements seront tenus", promet le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, qui pointe "l'urgence à agir", pour "soutenir" les ménages, "maintenir" ce patrimoine unique, et "répondre aux enjeux écologiques".De Béthune à Valenciennes, les habitants interrogés par l'AFP saluent majoritairement le travail mené. Comme Claudie Trifi, 58 ans, heureuse d'être débarrassée de ses vieux châssis abîmés, ou de sa toiture nue, "sans rien entre le plafond et les tuiles".C'est "beaucoup plus confortable, économe, moderne", se réjouit aussi Christelle Cauvez, 49 ans, fille de mineurs.Partout, des façades vermillon éclatantes et jardinets clôturés tranchent avec les briques fanées des maisons voisines.Ceux qui attendent leur tour sont souvent impatients. "Rénover? Il serait temps! L'été, on vit dans un four. L'hiver, je dors en pull", lâche à Lens Emilia Lequien, 41 ans. Elle craint "l'explosion des prix" du gaz, elle qui "y laisse déjà 2.500 euros" annuels."Amortisseur"Avec l'isolement par l'intérieur, imposé par le classement Unesco, "c'est plus petit, les meubles ne rentrent plus", regrette toutefois, dans une rue voisine, Micheline Fruchart, 75 ans.Quelques rares habitants déplorent eux des "malfaçons", essentiellement dans les premières cités rénovées. Président d'un collectif d'habitants à Hornaing, Jacky Saraïs a du "se battre" avec habitants et élus, pour faire réparer les défauts d'une cinquantaine de logements."On a essuyé les plâtres", mais les problèmes sont "quasiment résolus", tranche le maire Frédéric Delannoy, président de la communauté de communes du coeur d'Ostrevent.En s'attaquant "vite et fort" aux cités les "plus dégradées, reléguées", cette politique lutte contre "le sentiment d'abandon" éprouvé localement, salue son homologue de la porte du Hainaut, Aymeric Robin.Même si, avec la crise énergétique, "le gain de pouvoir d'achat attendu se transforme en amortisseur".Béton de chanvre, laine de bois: les bailleurs ont aussi "expérimenté" des matériaux biosourcés. Mais seulement sur une "fraction" des volumes. Un regret pour M. Robin: "on aurait pu aller plus loin" trouver des "process innovants, écologiques" et "duplicables rapidement".
Il y a 2 ans et 132 jours

Rencontre avec Norman Willemsen, PDG de Kebony

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de KEBONY ?Norman Willemsen : Kebony est la première entreprise mondiale en matière de technologie de modification du bois respectueuse de l’environnement, reconnue comme leader mondial de la durabilité et l’une des entreprises technologiques les plus passionnantes, mettant en avant sur la scène internationale la mégatendance des matériaux de construction durables sur le marché mondial de la construction.Kebony a été fondée en 1997 en Norvège et a connu une croissance phénoménale au cours des deux dernières décennies pour devenir un producteur internationalement reconnu du meilleur bois durable entièrement modifié. Afin de répondre à la demande accrue, une deuxième usine a été ouverte en 2018 à Anvers, ce qui a permis à Kebony de doubler sa capacité de production annuelle de bois Kebony Clear et de se développer sur de nouveaux marchés mondiaux.Batinfo : Où en est KEBONY maintenant ?Norman Willemsen : Chez Kebony, nous utilisons notre technologie unique et brevetée de modification du bois pour produire un bois amélioré de qualité supérieure, qui est à la fois respectueux de l’environnement et rentable : un bois naturel fait pour durer. En transformant de manière permanente des essences de bois tendres comme le pin en bois Kebony dont les caractéristiques sont comparables, et dans certains cas supérieures, à celles des bois durs précieux, notre entreprise parvient à éviter la déforestation des bois durs tropicaux et à protéger des puits de carbone vitaux comme l’Amazonie.La communauté internationale reconnaît aujourd’hui la nécessité absolue de construire avec des matériaux durables et issus de sources durables. Dans de nombreuses régions du monde, il est indéniable que le secteur de la construction est très polluant et demeure peu durable, sachant que la chaîne de valeur, des matériaux aux opérations, est responsable de plus d’un tiers des émissions annuelles de gaz à effet de serre.Bientôt, il sera impératif pour tous les professionnels de l’environnement bâti d’atteindre les objectifs de durabilité. La réduction de la dépendance mondiale à l’égard des bois durs courants est au cœur de la mission de Kebony, et notre technologie innovante et brevetée de modification du bois nous permet de produire du bois à la fois écologique et rentable.Nous sommes fiers de pouvoir dire que le bois Kebony a été utilisé dans certains projets les plus ambitieux, les plus durables et les plus appréciés au monde, notamment le pavillon KREOD pour les Jeux olympiques de Londres, le restaurant de plage du Club des Palmiers à Saint-Tropez, le showroom de Tesla à Denver et, plus récemment, le réaménagement de l’emblématique centrale électrique de Battersea à Londres.En contribuant positivement à l’évolution naturelle et à la viabilité de l’utilisation du bois dans la construction, Kebony entend aborder le double problème de la déforestation et des émissions de carbone provenant des matériaux de construction standardisés. Kebony se distingue de ses concurrents par le fait que sa production de bois est respectueuse de l’environnement grâce à une technologie et à un processus d’imprégnation complexes et sophistiqués, ce qui lui a valu une réputation d’excellence de longue date.Batinfo : Quels sont les prochains projets pour Kebony ?Norman Willemsen : Cette année, le Global Cleantech 100 a accueilli Kebony dans son prestigieux « Hall of Fame » en reconnaissance de son engagement envers l’excellence technologique et la création d’un avenir durable. Le produit a également été reconnu par le Financial Times comme « Tech Champion » pour sa production durable et la préservation des forêts comme puits de carbone. Kebony est une entreprise mondiale, et les produits Kebony sont utilisés sur des projets dans plus de 100 pays. En tant que leader mondial de la production de bois durable, Kebony ouvre la voie à une construction respectueuse de l’environnement et ce, à une époque où elle est plus nécessaire que jamais. En Octobre 2021, Kebony a récolté 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock, qui soutient nos ambitions futures et nous permettra de tirer parti de l’importante évolutivité opérationnelle pour poursuivre une croissance rentable. Nous visons maintenant des opportunités de croissance prometteuses, avec la nomination d'équipes de vente supplémentaires en Europe occidentale et centrale, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Aujourd’hui, Kebony est vendu dans un grand nombre de pays et prévoit, d’ici 2030, d’être utilisé dans des projets de développement dans de nombreux pays à travers le monde, en raison du besoin croissant d’alternatives durables dans la construction et du fait que le bois durable devient la nouvelle norme.
Il y a 2 ans et 133 jours

maison a ossature bois

La Maison Ossature Bois (MOB) séduit par son esthétique, sa diversité architecturale, sa légèreté structurelle et sa rapidité de mise en œuvre.
Il y a 2 ans et 133 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.
Il y a 2 ans et 134 jours

Une maison mexicaine en bois inspirée de l’architecture japonaise

Casa Nakamura est une résidence secondaire réalisée par les architectes Fausto Terán + Toro, et située à seulement deux heures de Mexico, au pied de la lagune d’Atlangatepec au sud-est du Mexique. [De l’architecte] Inspirée de la culture des samouraïs et des pratiques du sumo et du jiu-jitsu, Nakamura est un concept architectural simple et […]
Il y a 2 ans et 134 jours

Lancement d'un projet d'habitat participatif en hyper centre de Lorient

Au cœur d’un quartier en plein renouvellement urbain, le programme « Le Contrepoint » accueillera environ 60 logements, dont 50 en Accession Coopérative éligibles au dispositif d’habitat participatif et 10 en Bail Réel Solidaire (BRS). Le groupe d’habitants est en cours de construction* pour imaginer la future résidence. Les éventuels intéressés peuvent contacter les équipes imoja pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet.L’habitat participatif, ou co-construire son habitatComposée, à terme, d’environ 60 logements dont 50 éligibles à l’habitat participatif, la résidence « Le Contrepoint » est née de la volonté d’associer les futurs habitants à la conception de leur lieu de vie. imoja, en lien avec l’atelier d’architecture TLPA, propose une démarche de co-conception des habitations.« Dans la limite de l’occupation de ces espaces et volumes prédéfinis, nous dessinerons chaque logements avec ses futurs habitants. Nous les rencontrons en rendez-vous individuel, durant deux heures environ, pour le découpage/dessin de leur logement. » explique Tristan la Prairie, architecte urbaniste. « Moins de 25% des français vivent au sein d’une famille de 4 personnes avec parents et enfants, les typologies habituelles ne reflètent donc pas vraiment la diversité des habitants. Cette méthode va permettre aux acquéreurs de dimensionner leur logement librement, là où la méthode habituelle prédéfinit des typologies aux surfaces standardisées (un T2 fait 45m2, un T3 65, et un T4 85…) ». Les futurs voisins pourront aussi imaginer ensemble les espaces communs qui leur ressemblent, par le biais de rendez-vous trimestriels (visites de chantier, ateliers participatifs), organisés jusqu’à la fin des travaux.Une construction certifiée HQE**Côté architecture, l’atelier TLPA a imaginé la résidence comme un village vertical, sur 6 niveaux. L’architecte souhaite laisser la part belle au bois, par un choix de système constructif novateur composé d’un bardage et d’une structure bois. L’accès aux logements se fera par des coursives extérieures, conférant indépendance et intimité à chaque appartement. Des maisons en bois et en paille seront érigées sur le toit et viendront couronner la résidence. Un lieu de vie entièrement tourné vers un cœur d’îlot accessible à tous, qui laissera place à la végétation, agrémenté de cheminements piétons. Labellisée Haute Qualité Environnementale, la résidence bénéficiera d’un niveau de performance énergétique supérieur à la règlementation « RE2020 » (niveau visé : E3C2) et du niveau 1 du label bâtiment biosourcé (isolation thermique de qualité, panneaux photovoltaïques, chaufferie collective au bois plus économe…).Permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre« imoja est très investie dans sa mission d’utilité sociale, en défendant l’idée que chacun, quels que soient ses revenus, peut prétendre à son « premier chez soi ». L’accession à la propriété s’intègre pleinement dans cette mission » souligne Franck Gauthier, directeur territorial Aiguillon du Morbihan. « Le Contrepoint » propose une soixantaine de logements intégralement destinés à de la résidence principale, en Accession Coopérative et en Bail Réel Solidaire (BRS), des dispositifs d’aide à l’achat, adressés à des ménages sous conditions de ressources.L’Accession Coopérative est un dispositif d’accession à la propriété destiné aux foyers respectant certains plafonds de ressources. Ce dispositif permet de bénéficier d’un prix de vente encadré (avec une TVA à 20 %), ainsi que des garanties complémentaires des coopératives pour sécuriser l’achat.Le Bail Réel Solidaire a pour objectif de faciliter l’accession à la propriété pour tous, afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. L’acquéreur est propriétaire de son logement et verse une redevance mensuelle à un Organisme Foncier Solidaire (OFS) pour la partie foncière (le terrain) sur lequel la résidence est construite.* Vous êtes intéressé par ce projet d’habitat participatif ? Contactez Mathilde Jego, conseillère commerciale imoja, pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet : par téléphone au 02 56 37 71 06. Sur rendez-vous, imoja à lorient - 52B cours de Chazelles** Haute Qualité Environnementale
Il y a 2 ans et 139 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 139 jours

A Hanoï au Vietnam, les maisons coloniales françaises menacent de s'effondrer

"Quand j'étais enfant, je me souviens que c'était une maison magnifique", lance auprès de l'AFP l'homme de 47 ans, en contemplant la bâtisse des années 1930 qu'il habite, au style Art déco mêlé d'éléments vietnamiens.Désormais, les murs de la façade sont rayés de fissures, des tuiles se détachent du toit, et à l'intérieur, les escaliers en bois se sont déformés sous le poids des années et de l'humidité.Plusieurs centaines de maisons qui témoignent du passé colonial de l'ancienne capitale de l'Indochine française, vieilles de presque un siècle, menacent de retourner à la poussière, faute de rénovation, ou de volonté politique pour les conserver.Leurs résidents, qui vivent dans des conditions exiguës, à la merci de l'humidité et du bruit extérieur, devront déménager si la situation ne s'améliore pas, en raison du risque d'effondrement, ont prévenu les architectes.Malgré son attachement au lieu, Nguyen Manh Tri a pris la décision de quitter bientôt la vieille bâtisse vétuste pour s'installer avec sa femme et leurs deux enfants dans un appartement moderne de Hanoï.Risques d'effondrement"Nous ne pouvons pas nous sortir de cette situation", assure-t-il.C'était pourtant un endroit "romantique", se rappelle-t-il.Aujourd'hui, la façade de certaines maisons coloniales sont cachées derrière des cafés, des restaurants de nouilles ou des boutiques de mode, dans l'urbanisme grouillant de la capitale vietnamienne.La plupart de ces bâtiments ont été construits par les Français, mais beaucoup d'autres l'ont été par des architectes locaux, pour héberger leurs compatriotes les plus aisés sous l'ère coloniale.Au départ de l'occupant colonial en 1954, le gouvernement communiste en a saisi des milliers pour les transformer en bureaux, et, pour les autres, exigé des propriétaires qu'ils les partagent avec des familles pauvres qui ont pu s'y installer.Certains propriétaires privés continuent de s'accrocher à leurs murs remplis d'histoire, malgré les conditions difficiles, sans savoir combien de temps leur toit va encore tenir."J'ai vécu ici toute ma vie, donc je ne veux pas bouger ailleurs", affirme Hoang Chung Thuy, 65 ans, qui partage le bâtiment colonial de trois étages avec dix autres ménages, un restaurant de fruits de mer, une boutique de vêtements et un comptoir à thé.Faute d'accord de ses voisins du dessus, elle ne peut pas réparer les murs qui s'effritent, mais jure fidélité à la maison construite par ses grands-parents.Le problème, c'est que ces bâtiments "risquent de se délabrer et de s'effondrer", explique Tran Huy Anh, de l'Association des architectes de Hanoï.Rénovation à un million"Ceux construits au début du 20e siècle... ont besoin de travaux constants de rénovation et de maintenance tous les 20 ou 30 ans, pas plus tard", insiste-t-il.En 2015, deux personnes sont décédées dans l'effondrement d'une maison construite en 1905, dans laquelle vivaient 20 personnes.Les autorités ont pris des mesures de préservation en 2013, mais faute de volonté claire, une large partie des maisons de l'époque coloniale ont été rasées, selon Ahn.En avril, la ville de Hanoï a annoncé son intention de mettre en vente 600 maisons, avant de se rétracter quelques jours plus tard.Après plusieurs volte-face, la municipalité semble résolue à protéger son patrimoine, et a classé en début d'année environ 1.200 maisons de l'époque coloniale sur une liste de sauvegarde de patrimoine.Elle s'est aussi fixée l'objectif d'en rénover 60 d'ici 2025. Mais son projet se heurte aux longues discussions à tenir avec les résidents pour les convaincre de déménager, face à l'ampleur des travaux qui requièrent des logements vides.Il a fallu dix ans pour que son premier projet de rénovation, qui a coûté un million de dollars, puisse commencer.Pham Tuan Long, en charge de la gestion du district central de Hoan Kiem à Hanoï, et architecte de profession, assure que Hanoï est déterminée à redorer le lustre de ses vieilles maisons."Nous essayons de préserver les éléments originaux et les valeurs architecturales autant que possible en utilisant des matériaux et des méthodes de rénovation traditionnelles", affirme-t-il.
Il y a 2 ans et 146 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 152 jours

huile bois naturel amande les deux nouvelles finitions huilees de la maison panaget

La Maison Panaget n’a de cesse de se renouveler, toujours, en puisant son inspiration dans la beauté spontanée et inépuisable de la nature… Elle nous le prouve, cette fois-ci encore, en déclinant sa Collection Diva, parquet contrecollé monolame à lames larges, dans deux nouvelles finitions : Huile Bois naturel &amp; Amande.
Il y a 2 ans et 153 jours

La nouvelle capitale indonésienne, une menace sur le paradis vert de Bornéo

Située dans l'Est de Bornéo, troisième plus grande île au monde, la future ville de Nusantara doit remplacer Jakarta, menacée par la montée des eaux et la pollution, en tant que capitale politique fin 2024.Les deux heures de route depuis la ville de Balikpapan vers le "point zéro" de la future capitale Nusantara, située au milieu d'une vaste étendue verdoyante, révèlent l'ampleur des conséquences possibles de ce projet sur un écosystème riche de milliers d'espèces animales et végétales.Les défenseurs de l'environnement craignent que la construction d'une nouvelle métropole sur ce site, qui doit débuter cette année, n'accélère la déforestation et ne détruise l'une des plus vastes et anciennes zones de forêt tropicale."Ca va être une catastrophe écologique massive", s'inquiète Uli Arta Siagian, de l'organisation de défense de la nature indonésienne Walhi, auprès de l'AFP.L'île de Bornéo, que se partagent aussi la Malaisie et Brunei, est décrite par les Indonésiens comme l'un des "poumons de la planète". Elle abrite des nasiques - des singes au long nez -, des panthères nébuleuses, des macaques à queue de cochon ou encore des chauves-souris géantes.Les autorités prévoient que Nusantara comptera quelque 1,9 million d'habitants d'ici 2045, avec une importante migration de population et d'activités économiques au cœur de Bornéo.Le transfert de la capitale vers une zone forestière de quelque 2.500 km2, survient après d'autres projets similaires mais tout aussi controversés, comme Brasilia au Brésil ou Naypyidaw en Birmanie.Ce plan ambitieux pourrait tant modifier la topographie du territoire que les experts craignent des inondations et des glissements de terrain "graves et bien plus difficiles à gérer que des catastrophes naturelles" non provoquées par l'homme, avertit Uli Arta Siagian.L'Indonésie subit déjà une déforestation galopante due aux activités minières, aux plantations et à l'exploitation du bois, et est régulièrement accusée de ne pas assez contrôler les grandes entreprises implantées à Bornéo.Avec ce projet, le gouvernement dit vouloir rééquilibrer dans l'archipel le développement économique, aujourd'hui concentré sur l'île de Java. Il cherche aussi à échapper à l'affaissement de la capitale actuelle gagnée par la montée des eaux.Harmonie avec la natureLe président indonésien Joko Widodo a esquissé une cité utopique construite en harmonie avec la nature, sur une superficie quatre fois plus grande que Jakarta et où les habitants se déplaceront à vélo ou en véhicules électriques.Le chef de l'administration de la nouvelle capitale Bambang Susantono a assuré à des journalistes en décembre que Nusantara, présentée comme la première ville forestière durable, atteindrait la neutralité carbone en 2045."Nous essayons de créer une ville qui fonctionne avec la nature au lieu de la remplacer", a souligné l'architecte Sofian Sibarani, chargé du plan directeur de la nouvelle capitale.Le projet initial comprend un Parlement, des logements, un barrage, une grande mosquée et un palais présidentiel qui aura la forme de l'oiseau mythique indonésien Garuda.Les experts, y compris Sofian Sibarani, ont toutefois mis en garde les autorités contre une construction trop rapide."Mon inquiétude est que si l'on se précipite, on va faire des compromis" dommageables.Traces effacéesLa construction de Nusantara fait aussi courir le risque de déplacer des populations autochtones.Assis dans sa maison en bois à 11 km de Nusantara, Sibukdin, chef de la tribu Balik, a peur que ce projet n'arrache les siens à leurs terres ancestrales.Comme d'autres groupes ethniques de Bornéo, les quelques milliers de Balik vivent de la forêt.Mais plus de 90% de la superficie forestière dans laquelle cette ethnie de chasseurs-cueilleurs vivait autrefois a déjà été perdue depuis les années 1970 à cause de son exploitation économique.Un projet de barrage visant à fournir la future capitale en eau potable a également déjà provoqué la démolition d'un cimetière voisin, rendant Sibukdin "inconsolable"."Cela a effacé nos traces", observe-t-il. "C'est comme si nous n'avions aucun droit", dit-il à l'AFP.Si les autorités se sont engagées à respecter les droits des populations autochtones, les responsables de la province précisent que leurs revendications en matière de terres seront "vérifiées" et confirmées seulement s'il existe une preuve d'un quelconque droit de propriété.Or Sibukdin souligne que le gouvernement ne reconnaît pas formellement la totalité des terres où vit la tribu Balik. "Quand la nouvelle capitale sera là, où pourrons-nous aller ?"Animaux menacésBambang Susantono assure que la première étape de la construction sera achevée dès l'an prochain, mais la capitale devrait mettre des décennies à prendre forme.Le coût du projet est estimé à 466 milliards de roupies (28 milliards d'euros), dont 20% financés par l'argent des contribuables, selon les estimations du gouvernement.Jakarta veut convaincre les investisseurs étrangers, notamment saoudiens et chinois, de prendre en charge le reste des coûts en faisant miroiter d'importantes réductions fiscales.Trois promoteurs se sont engagés à investir 41 milliards de roupies (2,5 milliards d'euros) dans des logements, a précisé le secrétaire de l'administration de Nusantara Achmad Adiwijaya à l'AFP.Mais une grande partie des financements reste à trouver, après le retrait inopiné du projet en mars du conglomérat japonais SoftBank.Réunir les fonds nécessaires à la construction et à l'inauguration de Nusantara avant la fin du mandat du président Joko Widodo en 2024 apparaît comme un défi de taille.Eka Permanasari, professeure d'aménagement urbain à l'université Monash d'Indonésie, estime "qu'il y a encore beaucoup de travail à faire". Mais pour certains habitants de la région, le changement se fait déjà sentir.Dans un sanctuaire où quelque 120 orangs-outans sont acclimatés à la vie sauvage avant d'être relâchés en forêt, la déforestation sauvage s'est intensifiée depuis l'annonce en 2019 de la fondation d'une nouvelle capitale."Les mines illégales (et) les spéculateurs immobiliers empiètent sur notre terrain. C'est une menace pour notre projet de réhabilitation" des animaux, indique Jamartin Sihite, le directeur de la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo (BOSF).Quelque 40% du sanctuaire reboisé de 1.800 hectares ont subi des dégâts ces dernières années, estime-t-il.Et l'augmentation des activités humaines dans la région fait courir un risque à d'autres écosystèmes.Agus Bei, qui a consacré une partie de sa vie à préserver 150 hectares de mangroves, s'inquiète des conséquences de la course aux profits sur la biodiversité."Si les mangroves sont détruites, les animaux endémiques vont aussi disparaître", dit-il à l'ombre des arbres dont les racines plongent dans l'eau.
Il y a 2 ans et 154 jours

Quels sont les équipements de chauffage les plus économiques ?

Quand on souhaite remplacer son système de chauffage, il ne suffit pas de comparer uniquement l'investissement de départ / à terme, la part que représente l’achat du combustible est beaucoup plus importante.Hello Watt a étudié les modes de chauffage à travers une facture annualisée qui prendrait en compte.1/20ème de l’investissement de départ (20 ans étant la durée de vie moyenne de tous les appareils de chauffage)Une année de combustible, en considérant un prix moyen sur les 20 prochaines années basé sur une augmentation annuelle de 5% pour les énergies fossiles, 3% pour l’électricité et le bois*Les calculs ont été effectués pour une maison de 100 m2, avec 12.000 kWh de chaleur nécessaire.Hello Watt a considéré les rendements suivants :Pompe à chaleur : Coefficient de performance = 3 (pour 1 kWh d’électricité, 3 kWh de chaleur sont produitsPoêle à bois : 95%Chaudière biomasse : 95%Chaudière gaz Très Haute Performance Énergétique : 90%Radiateurs électriques Haute Performance : 100%Propane : 85%Vieille chaudière fioul : 80% Convecteurs électriques (dit « grille-pain ») : 80%Hello Watt a négligé le coût d’entretien des équipements dans les calculs car il est quasiment égal entre chaque équipement. Par exemple, l’entretien d’une chaudière gaz coûte 125 €/an, quand l’entretien d’une pompe à chaleur coûte 250 € tous les 2 ans.*Pour 2023, pour l’électricité et le gaz, nous avons appliqué 15% d’augmentation au lieu de 5% pour le gaz et 3% pour l’électricité, suite aux annonces gouvernementales.Le classement des systèmes de chauffagePour les ménages équipés d’un réseau d’eau chaude (cas des maisons anciennement équipées d’un chauffage au gaz ou au fioul par exemple).Podium des meilleurs systèmes de chauffage pour les ménages équipés d'un réseau d'eau chaude, selon Hello Watt1er : Pompe à chaleur air-eau Même si elles peuvent être chères à l’achat, les pompes à chaleur sont largement subventionnées. Elles fonctionnent à l’électricité, une énergie relativement chère, mais transforme un kWh consommé en 3 kWh de chaleur produite. Cela permet d’avoir une consommation très faible, ce qui en fait le système de chauffage le plus intéressant à installer aujourd’hui. 2ème : Chaudière biomasse Ces chaudières utilisent un combustible peu cher : le bois. Elles sont écologiques, mais il faut pouvoir stocker les granulés ou les bûches ! 3ème : Chaudière gaz Si le logement est raccordé au réseau, le gaz naturel est l’option à privilégier. Sinon, c’est du gaz propane en citerne qu’il faudra utiliser. Non adapté : Chauffage tout électrique Interdit : Chauffage au fioulPour les ménages qui ne sont pas équipés d’un réseau d’eau chaude (cas des maisons anciennement équipées de chauffage électrique par exemple).Podium des meilleurs systèmes de chauffage pour les ménages qui ne sont pas équipés d'un réseau d'eau chaude, selon Hello Watt1er : Pompe à chaleur air-air La pompe à chaleur air-air puise les calories présentes dans l'air extérieur puis les diffuse à l'intérieur du logement sous forme d'air chaud. 2ème : Poêle à granulés Même s’il est plutôt à envisager sous forme de chauffage d’appoint, le poêle à bois reste une solution écologique et économique.3ème : Chauffage électrique Se chauffer exclusivement à l’aide de radiateurs électriques revient très cher. Dans ce cas, l’installation de panneaux solaires pour produire sa propre électricité peut être une très bonne option. Non adapté : Gaz naturel, propane, chaudière biomasse, pompe à chaleur air-eau Interdit : Chauffage au fioulDétails des calculs Prix des combustiblesPrix d’achat d’une installation neuveOn constate, pour certains appareils de chauffage, des variations importantes d’investissement en fonction des revenus. Même si la part de l'investissement initial est moins déterminante que celle du combustible, les revenus d’un ménage peuvent donc faire légèrement varier le choix du meilleur système de chauffage.C’est pour cela que chaque cas est particulier, et qu’il est important de faire appel à un expert comme Hello Watt pour trouver le bon système de chauffage dans sa situation.
Il y a 2 ans et 155 jours

Nouvelle fenêtre Prismatic Oknoplast avec poignée centrée

Ce nouveau modèle se distingue par son design épuré et ses hautes performances d'isolation. Grâce à un profilé affiné de 76 mm et un battement central de 120 mm, il propose de plus grandes surfaces vitrées qui laissent entrer plus de lumière à l'intérieur de l'habitat. Salon, bureau, cuisine, chambre..., toutes les pièces de la maison profitent d'une grande clarté à laquelle s'ajoute de remarquables performances thermiques, pour un plus grand confort et d'importantes réductions de la consommation d'énergie.Harmonie & designAvec son design exceptionnel, la nouvelle fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST répond aux dernières tendances architecturales avec des formes plus modernes, sans arrondis. Conçue pour une harmonie parfaite, la PRISMATIC est un élément de décoration qui sublime l'habitat. Et pour mettre en avant et affiner ce profilé élégant, OKNOPLAST propose une nouvelle poignée centrée très esthétique.24 couleurs de plaxage sont également disponibles afin de donner un caractère unique aux pièces de la maison. Couleur béton brut ou effet bois, le plaxage peut être choisi en fonction du style de l'habitation.À la pointe des dernières innovations sur le marché, la fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST combine design et technologie.« PRISMATIC est une fenêtre destinée aux personnes qui recherchent une solution complète. L'association d'un profilé exclusif et moderne, et d'un grand vitrage n'est pas seulement esthétique, mais offre également plusieurs fonctions : avant tout, la fenêtre «capte» les rayons du soleil, ce qui rend l'intérieur nettement plus lumineux, plus confortable et plus chaleureux. En même temps, grâce à la faible perte de chaleur, notre produit permet d'augmenter les économies de chaque maison », déclare Mike Żyrek, directeur recherche et développement du groupe OKNOPLAST.Un vitrage 4xglass pour une isolation thermique et acoustique renforcéeLa finesse du profilé de la nouvelle PRISMATIC OKNOPLAST réduit la quantité de PVC utilisé dans la production de la fenêtre. Le vitrage 4Xglass plus grand, aux propriétés thermiques élevées, permet de profiter d'espaces plus lumineux et agréables en toute saison. Innovant, il est composé d'une vitre de 4 mm d'épaisseur, de deux vitres de 3 mm d'épaisseur et de deux intercalaires de largeur différentes : 18 mm et 16 mm. Avec ces différentes épaisseurs des vitres et des intercalaires, le vitrage 4Xglass constitue une protection efficace contre les déperditions de chaleur et supprime la sensation de parois froides à l'intérieur de l'habitat.La nouvelle fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST dispose de belles performances d'isolation avec son profilé de classe A à 5 chambres qui garantit une protection phonique, supprime les déperditions thermiques, les infiltrations d'air et la condensation. Grâce à un triple joint, la fenêtre PVC PRISMATIC assure une très bonne isolation thermique de la maison, ce qui permet de réduire les dépenses en chauffage. De plus, avec une épaisseur de vitrage allant de 24 à 48 mm, elle offre également une très bonne isolation acoustique, idéale pour un intérieur calme. Elle affiche ainsi un coefficient de performance thermique Uw = 0,78 W/(m²K)* et un coefficient d'isolation phonique Rw = 34 dB**.La sécurité avant toutLes fenêtres étant avec les portes la principale voie d'accès des cambrioleurs, OKNOPLAST a doté sa nouvelle fenêtre PRISMATIC d'une nouvelle génération d'équipements destinés à assurer la sécurité des biens et des personnes : renforts brevetés des ouvrants et dormants, double point de sécurité, vitrage retardateur d'effraction, ainsi que deux gâches anti-effraction vissées dans le renfort en acier du dormant. Les classes de résistance RC1 ou RC2 sont disponibles en option.* Pour une fenêtre de référence avec un vitrage de Ug=0,5W/(m²K) munie d'un intercalaire Warmatec.** Pour une fenêtre de référence avec un vitrage de 4/18/3/16/3
Il y a 2 ans et 156 jours

Le carrelage Hexagonal pour donner du relief aux espaces

Le carrelage hexagonal est un type de revêtement de sol en vogue actuellement pour les intérieurs. Avec son design unique en forme d&rsquo;hexagone, il apporte une touche de modernité et d&rsquo;originalité à la décoration. On vous dit tout dans cet article. Qu’est-ce que le carrelage hexagonal&nbsp;? Le carrelage hexagonal est un type de revêtement de sol en forme d&rsquo;hexagone. Il est souvent utilisé pour créer un effet de mosaïque et peut être fabriqué à partir de différents matériaux tels que la céramique, la pierre naturelle ou encore le verre. Il s’agit généralement de grès cérame qui a pour but d’imiter des matériaux naturels comme la pierre ou le bois. Le carrelage hexagonal&nbsp;: une nouvelle tendance Le carrelage hexagonal est particulièrement populaire en raison de son aspect esthétique et de sa capacité à ajouter de la texture et de la profondeur à un espace. Il peut être utilisé dans de nombreuses pièces de la maison, notamment dans les salles de bains, les cuisines et les couloirs. Il peut être utilisé seul ou combiné avec d&rsquo;autres types de sols tels que le parquet ou les carreaux imitant le bois pour créer un effet de mosaïque. Le carrelage hexagonal est une option intéressante pour ajouter de la texture et de la profondeur à un espace. Les avantages du carrelage hexagonal Voici quelques avantages du carrelage hexagonal : Esthétique : Le carrelage hexagonal est particulièrement apprécié pour son aspect esthétique original et sophistiqué. Il apporte une touche de texture et de profondeur à un espace. Durabilité : Le carrelage hexagonal est généralement fabriqué à partir de matériaux durables tels que la céramique ou la pierre naturelle, ce qui en fait un revêtement de sol durable. Facilité de nettoyage : Le carrelage hexagonal est facile à nettoyer et à entretenir, ce qui en fait une option pratique pour les pièces de la maison exposées à de fortes sollicitations comme les cuisines et les salles de bain. Isolation acoustique : Le carrelage hexagonal peut aider à améliorer l&rsquo;isolation acoustique d&rsquo;une pièce, en réduisant les bruits de pas et les bruits de choc. Facilité d&rsquo;installation : Le carrelage hexagonal peut être facilement installé par un professionnel ou par un bricoleur expérimenté. Il existe également des carreaux hexagonaux auto-adhésifs qui sont encore plus simples à poser. Personnalisation : Le carrelage hexagonal est disponible dans une grande variété de couleurs, de textures et de motifs, ce qui permet de créer un look unique et personnalisé pour chaque espace. Comment installer du carrelage hexagonal&nbsp;? Il est important de prendre en compte quelques points lors de l&rsquo;installation de carrelage hexagonal : Assurez-vous que le support est plat et stable avant de commencer l&rsquo;installation. Utilisez un mortier adapté pour la pose du carrelage. Respectez les joints de dilatation lors de la pose des carreaux. Utilisez des outils de coupe adaptés pour couper les carreaux en cas de besoin. Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour l&rsquo;installation de carrelage hexagonal afin de garantir un résultat de qualité et durable. Pourquoi acheter sur Reflex Boutique son carrelage hexagonal&nbsp;? Reflex Boutique est une entreprise composée d&rsquo;experts et de passionnés du monde de l&rsquo;aménagement intérieur et extérieur. Les conseillers sont là pour vous aider à réaliser tous vos projets de carrelage, de parquet, de salle de bain et de sanitaires. Ils sont ouverts à tous, particuliers et professionnels, et mettent un point d&rsquo;honneur à accompagner les clients du début à la fin de leur achat, en leur proposant un service de qualité irréprochable. En effet, 92% de leurs clients sont satisfaits et 94% les recommandent à leur entourage. Reflex Boutique s’engage également à proposer des produits de première qualité au meilleur prix en se fournissant directement en usine et en proposant régulièrement des bonnes affaires sur leur site internet, qui permettent de réaliser tous vos projets d&rsquo;aménagement à des tarifs très compétitifs tout en maintenant une exigence de qualité élevée.
Il y a 2 ans et 160 jours

Nouveau coulissant minimal allure de Préfal pour un maximum de performances et de confort

Ses profilés sont d’une finesse remarquable (-23% de masses aluminium visibles) optimisant la surface vitrée pour favoriser les apports lumineux et solaires dans l’habitation.Finesse du montant central (30 mm), des montants de tête (59 mm) et des traverses d’ouvrant (55 mm).Son design épuré s’intègre en douceur aux constructions neuves comme aux maisons rénovées.Profilés des ouvrants plus fins. Montant central ultra fin de 30 mm. Alignement uniplan des dormants et montants (neuf) Drainage invisible (neuf). Dormant minimal rénovation en option pour plus de design. Poignée minimaliste avec boîtier minimal Logic inclus de sérieSes performances d'isolation thermiques, d'étanchéité à l'air et à l'eau sont renforcées. Ceci grâce à : une mousse isolante à mémoire de forme, revêtue d’un film glissant, en traverse haute, une chicane centrale à rupture de pont thermique, un bouclier thermique avec brosse en traverse basse, de nouveaux joints d’étanchéité glissants souples en TPE sur ouvrantsRésistance air / eau / vent : A*4 E*6B V*A2. Uw= 1.4 W/m2.k (neuf) et 1.5 W/m2.k (rénovation) avec double vitrage standard Ug 1,1.Ce coulissant améliore la sécurité : une gâche aluminium filante toute hauteur garantit une plus grande rigidité du dormant. Un système de doigt anti-dégondage et un guide centreur en inox, avec une ouverture de gâche de 9 mm, permettent un fonctionnement optimal sous effet bi-lame.Crémone jusqu’à 4 points de fermeture.Son grand confort d'utilisation est assuré par de nouveaux galets réglables et un chemin de roulement en aluminium anodisé. L’ouverture est également facilitée par une nouvelle gamme de poignées esthétiques et ergonomiques.Chemin de roulement et galets disponibles en inox. Boîtier minimal Logic. Poignée intuitive Novem 20°. Poignée de tirage avec et sans fermeture Logic. Poignée Cuadro à ouverture 90° pour une harmonisation avec les fenêtres à ouvrant caché Allure. Poignée cuvette à levier pour le croisement des vantaux.Le nouveau coulissant Minimal Allure offre de nombreuses possibilités de configurations et se personnalise à l’infini. Il est disponible dans un important choix important de couleurs et de finitions, afin d’harmoniser ses menuiseries à la façade mais aussi à la décoration intérieure :12 teintes RAL dont 1 bicoloration, 10 teintes Granit Premium à l’aspect fine structure granitée, 3 teintes bois, 3 teintes minérales, 8 teintes métalliques, 2 teintes anodisées, en option, les menuiseries Allure peuvent être mises à la teinte dans le RAL souhaité.Le nouveau coulissant Minimal Allure est destiné au neuf comme à la rénovation. Il est notamment proposé en galandage pour les nouvelles constructions. Minimal Allure existe en 2 niveaux d’équipement - Equilibre et Exigence - présentant un excellent rapport qualité/prix. Chaque niveau propose des détails qui font la différence, de série ou en option.A noter : les fenêtres et portes-fenêtres Allure sont compatibles avec une offre de volets roulants pilotables soit par commande nomade, soit par commande murale.
Il y a 2 ans et 160 jours

Deux nouvelles finitions huilées Bois Naturel et Amande pour la collection de parquets Diva de Panaget

Huile Bois naturel est l’équivalent de son best-seller Bois flotté (vernis mat) en finition huilée. Les nuances de bois sont mises en valeur pour signer l’authenticité du parquet et offrir des sols encore plus naturels. Avec la finition Amande, au nom évocateur de douceur et de raffinement, les singularités du bois sont sublimées par une patine naturelle et un veinage légèrement blanchi. Focus sur ces nouveautés dont les déclinaisons du bois créent des décorations stylées et apaisantes.La finition Huile Bois naturel totalement en phase avec notre époqueEn France, les clients de la côte atlantique férus de la finition Bois Flotté demandaient une version huilée pour des effets de matière encore plus naturels et pour une meilleure réparabilité (micro-rayures liées au sable par exemple). À l’export et plus précisément en Suisse et en l’Allemagne, où la consommation en parquet huilé est plus importante qu’en France, les clients exprimaient le souhait de disposer d’une huile « invisible » afin de jouer sur toutes les singularités du bois : fentes, veinages et nervures. C’est chose faite puisque Huile Bois naturel, une nouvelle exclusivité Panaget, offre assurément un support idéal à toutes les idées d’ambiances.La finition Amande : pour une intimité retrouvée à la maisonCette coloration huilée légèrement blanchie, discrète et subtile, capte la lumière, sans brillance, et donne de l’ampleur au volume tout en procurant une indéniable sensation de confort. Pour un art de vivre chaleureux et authentique, rien de tel que les charmes naturels du chêne combinés à la nouvelle finition Amande. C’est un bel exemple d’innovation. Et c’est surtout le résultat d’un savoir-faire acquis depuis plus de 90 ans par la Maison Panaget !Entretenir et rénover son parquetLa finition huilée Panaget, qui conserve tout l’aspect naturel du bois, est obtenue grâce à une huile d’imprégnation ; sa formulation offre une protection efficace et durable du parquet aussi bien contre les rayures et les abrasions que les taches et les salissures.Facile d’entretien, il suffit d’un simple passage au savon sur les zones sollicitées pour que le parquet retrouve tout son éclat. Afin de garantir l’aspect esthétique du parquet dans le temps, il est très important d’adapter l’entretien à son utilisation et de respecter les précautions d’entretien.Caractéristiques techniquesAMANDE est proposée en :Chêne Zenitude Amande, Diva 139 12 ClicChêne Zenitude Amande, Diva 184 14 RLHUILE BOIS NATUREL est proposée en :Chêne Authentique Huile Bois naturel, Diva 184 12 ClicChêne Zenitude Huile Bois naturel, Diva 184 14 RLChêne Zenitude Huile Bois naturel, Diva 139 12 Clic
Il y a 2 ans et 162 jours

En Autriche, un pionnier du "retour à la terre" pour construire durable

Dans sa commune de Schlins, au coeur d'une région du Vorarlberg portée depuis longtemps sur l'habitat écologique, l'ancien céramiste est passé à la vitesse supérieure en construisant une usine unique en Europe, destinée à produire des murs en pisé préfabriqués."Devant l'enjeu écologique et le problème de l'énergie, il commence à y avoir une grande demande pour ce matériau. Mon espoir est qu'avec cette crise, de plus en plus d'entreprises décident de construire en terre," dit ce géant à la tignasse toute blanche.Car la production de béton c'est près de 8% des émissions mondiales de C02, quand l'empreinte carbone de la terre crue tient surtout à son transport. Ses défenseurs vantent ses propriétés hygrométriques, acoustiques. Et au moment de la démolition, la terre retourne à la terre, sans questionnement sur les déchets.Martin Rauch affiche déjà de spectaculaires créations: en Suisse, la Maison des herbes de l'entreprise Ricola, une maison de vacances, le centre de visite d'une station ornithologique, ou en Autriche les bureaux d'une imprimerie. Avant cela, il avait d'abord fait sa maison, une construction aux lignes contemporaines et grandes baies vitrées, comme une démonstration, un "manifeste".En ce jour pluvieux, la maison accrochée sur une pente de Schlins revêt des tons bistrés, fondue dans le paysage près des chalets traditionnels. De légers débords en lignes horizontales protègent les murs de la pluie.Pour l'atelier, les murs extérieurs incluent des morceaux de terracotta chargés de freiner pluie et érosion, une technique empruntée aux constructions anciennes de l'Arabie saoudite. Le tout tient sans problème depuis 1994, souligne-t-il.Alors que ce savoir-faire a reculé en Europe, cela fait 30 ans qu'il teste, pour déterminer la bonne terre, le degré d'humidité approprié pour la travailler, et ainsi proposer murs intérieurs, extérieurs, enduits...Dans sa région, l'entreprise a réalisé les sols d'une école maternelle, d'un cabinet d'architectes...Chez l'architecte Georg Bechter, l'effet est bluffant: pour un oeil non averti, le sol ressemble à du béton ciré, avec en plus le détail visuel des petits cailloux.Battue au pilon pneumatique, la terre - 15 cm d'épaisseur posée sur une structure de bois - a été prise sur place, lors d'une création de cave. Avec cependant une contrainte: il faut poncer le sol, puis cirer, chaque année.Terre et clientèles localesMais avec son usine, Martin Rauch veut aller plus loin, pour "répondre à des projets de grande envergure".L'endroit est, bien sûr, doté d'un mur en terre, selon lui aujourd'hui le plus long d'Europe (67 m).En son coeur se trouve une machine destinée à pilonner la terre pour la compacter dans un vaste coffrage permettant de produire des murs longs de 40 mètres. Les blocs, une fois séchés à l'usine et découpés, peuvent ensuite partir pour être assemblés à destination.Pour les machines, l'équipe a dû inventer, emprunter à différents secteurs. Le patron met lui-même la main à la pâte, râtissant la terre ce jour-là. L'industrialisation attendra.La terre, elle, vient des alentours, chantiers de construction et autres excavations, explique Sami Akkach, architecte et collaborateur de M. Rauch: "elle doit contenir de l'argile, et du gravier, anguleux plutôt que rond pour bien accrocher".Dans le même esprit écolo, l'entreprise n'accepte que des projets peu éloignés."Nous n'avons pas envie de monter en échelle", explique Martin Rauch: "nous souhaitons plutôt que la terre monte en échelle. Aujourd'hui nous avons quasiment un monopole, alors qu'il faudrait une usine comme celle-ci tous les 200 km!""Le problème est qu'il n'y a pas assez d'artisans, et qu'on a encore trop peur de ce matériau naturel. Il faut travailler là-dessus, encourager la formation, la qualité de l'architecture et la recherche-développement", dit-il, allusion à la récurrente question du risque d'érosion.Oui, les premières années, un peu de poussière d'argile peut partir, répond l'entreprise, mais "les structures en terre dureront des siècles si elles sont faites correctement".
Il y a 2 ans et 168 jours

"Le rêve de Catuche" : transformer un égout dangereux en rivière dans un "barrio" de Caracas

Le quartier porte le nom de la rivière ("quebrada") qui le traverse.Pendant des années, des maisons se sont empilées de manière anarchique autour du cours d'eau dans cette zone normalement inconstructible...Jusqu'au drame en 1999. Des pluies diluviennes ont fait sortir la rivière de son lit, emportant 400 maisons du quartier pour un bilan de 11 morts.200 familles ont été relogées en amont de la zone, dans des immeubles construits sur des terrains sécurisés et copiant un peu l'organisation du quartier avec passerelles et couloirs reliant les habitations. Une réussite, selon les heureux élus interrogés.Toutefois, 200 autres familles ont attendu en vain la construction d'autres édifices et ont fini, lassées d'attendre, par réoccuper les zones inconstructibles avant que d'autres le fassent avant eux.En octobre, la coulée de boue d'une rivière sortie de son lit a fait plusieurs dizaines de morts à Tejerias, à 60 kilomètres de Caracas, après des pluies diluviennes. Selon les autorités, celles-ci étaient dues au dérèglement climatique et les experts estiment que les zones à risques comme Catuche le sont plus aujourd'hui qu'hier.Le projet "Rêve de Catuche" consiste notamment à reconquérir la zone de l'égout avec des places et un chemin, créer un "corridor écologique", renforcer les berges et interdire de nouvelles constructions, le tout afin d'éviter une nouvelle catastrophe."Des gens arrivent et occupent un espace qui ne devrait pas l'être. L'eau peut monter à tout moment (...), emporter votre maison (...), Nous ne voulons pas que d'autres familles, subissent à nouveau" le même drame, explique Mercedes Perez, ancienne du quartier, qui habitait en aval de la "quebrada". Relogée avant le drame de 1999, elle se souvient d'avoir "vécu dans la peur d'être prisonnière des eaux".Elle veut notamment que les habitants "arrêtent de jeter des ordures dans la rivière". "Réfrigérateurs et matelas", selon Mercedes Perez, mais aussi d'innombrables sacs et emballages plastique, vêtements et déchets organiques sont visibles.Penser en couleurs"Cela bouche l'égout et quand les eaux montent, la rivière sort de son lit. C'est ça qu'on veut éviter".La collecte d'ordures avec des camions est impossible dans le dédale des maisons. Il n'existe qu'un seul container pour les déposer à l'extérieur du quartier.Depuis plusieurs années, des étudiants en architecture de Caracas, encadrés par des enseignants de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, participent au projet de réaménagement en concertation avec les habitants."Il faut penser en couleurs", lance l'architecte français Marc Bourdier aux étudiants regroupés sur un petit terrain près de la rivière: "Rappelez-vous : c'est un espace commun mais c'est aussi un endroit de passage"."L'idée est de proposer des solutions sur les espaces bordant la rivière afin que l'espace commun soit utilisé par tous et ne soit pas à nouveau envahi", souligne Florinda Amaya.Une gageure alors que la pression pour se loger est très forte.A moins de 100 mètres des étudiants, Teodosio Ramirez, 62 ans, lampe à souder en main, construit pour des habitants une échelle-escalier qui passe au-dessus du chemin longeant l'égout.Avec du matériel de récupération (bois et ferraille) et du ciment, ils sont en train d'ajouter un étage à leur petite maison. "La maison grandit comme la famille", confie Teodosio.Derrière le petit édifice, en montant par un escalier, apparait un grand trou dans la montagne provoqué par les pluies et le ravinement. Nul besoin d'être un expert pour comprendre pourquoi la zone est inconstructible...Ca n'émeut pas outre mesure Teodosio qui vit dans le quartier depuis 1971 et a pourtant "tout perdu le 14 décembre 1999. Ma maison est tombée". Il en a reconstruit une non loin.Un des éléments clés du projet ce sont "les berges. Il y a tout un travail pour qu'elles ne soient pas réoccupées par des maisons. Et un travail des ingénieurs et des botanistes pour les faire tenir, même lors d'une nouvelle inondation", explique l'architecte Claudio Secci, soulignant que l'enracinement de certaines plantes renforce le terrain."Il faut que (la rivière) soit une richesse pour nous", s'enthousiasme Mercedes, citant les fruits et légumes poussant le long des berges: "avocats, citrons, pamplemousses, ignames, piments...". "On veut pouvoir marcher sur le chemin vert sans salir ses chaussures. On veut vivre dans un endroit sain et beau", s'exclame-t-elle: "On veut une rivière propre pour pêcher la truite!".
Il y a 2 ans et 176 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. «&nbsp;Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force&nbsp;», insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. «&nbsp;Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage.&nbsp;» Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle&nbsp;? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. «&nbsp;Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres.&nbsp;» L&rsquo;intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses.&nbsp;» Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter&nbsp;! «&nbsp;La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain.&nbsp;» Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] «&nbsp;Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques…&nbsp;» Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d&rsquo;excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l&rsquo;isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l&#8217;emploi de terre crue à l&rsquo;inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur&nbsp;: Editions AlternativesAuteur&nbsp;: Delphine AboulkerPrix&nbsp;: 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 180 jours

Emergent 3D imprime sa première maison en Californie

Emergent 3D a imprimé en seulement 30 h, sa première maison à Redding, en Californie du Nord. [©Cobod] A environ 320 km au Nord de San Francisco se trouve Redding et ses 100 000 habitants. Entourée de végétation, la ville a été dévastée par de nombreux feux de forêt ces dernières années. Et l’un des plus ravageurs a été l’incendie Carr en 2018, où plusieurs maisons ont été détruites par les flammes. Mais cette époque pourrait bientôt être révolue dans ce secteur géographique. En effet, toujours à Redding, la zone résidentielle de l’Enterprise Park a vu l’apparition de la première maison imprimée en 3D béton, mise en œuvre par Emergent 3D. «&nbsp;Grâce à ce procédé, nous ouvrons, dans cette région, de nouvelles possibilités de logements abordables et qui résistent au feu, précise Matthew Gile, fondateur d’Emergent 3D. Par rapport à la construction en bois, cette technologie offre des maisons plus durables. Elle ouvre aussi la voie à de plus grandes possibilités de conception et à des projets plus efficaces, en termes d&rsquo;énergie et de matériaux.&nbsp;» La technologie Cobod Cette maison de 112 m2 a été imprimée en béton à l’aide de la solution D.fab développée par Cobod et Cemex. Elle a été achevée en un temps record, grâce à l’imprimante 3D de construction Bod 2 de Cobod. «&nbsp;Il n’a fallu que 30 h d’impression pour la réaliser et cela n’a coûté que 4 687 $&nbsp;», se réjouit Don Ajamian, président d’Emergent 3D. Soit 4 400 € environ. «&nbsp;Cette technologie nous donne la possibilité de concevoir des designs uniques en leurs genres. Nous laissons place à notre créativité. Il est clair qu’elle offre des solutions que la Californie du Nord cherchait.&nbsp;» Lire aussi : Une première maison imprimée en 3D à Bornéo Conçue pour le plus grand confort des résidents par l’architecte Benjamin Albertson, la maison comprend 3 chambres, 2 salles de bains et un plan d’étage ouvert. De plus, au centre de la maison, la construction comporte aussi des murs aux courbes organiques. Ce qui permet de définir les entrées et d’ajouter un attrait visuel au bâtiment. &nbsp; Reconstruire à l’aide de l’impression 3D Dans un avenir proche, une deuxième maison va voir le jour à Redding, copie conforme de celle réalisée à l’Enterprise Park. Au total, Emergent 3D compte concevoir, avec ce procédé, le même modèle de maison dans les alentours. Touchée par les incendies de forêt, avec la perte de plus de 11 000 habitations, la ville californienne de Paradise bénéficiera aussi de ces nouvelles constructions en béton. «&nbsp;Nous sommes ravis de compter Emergent 3D parmi nos clients, déclare Philip Lund-Nielsen, co-fondateur de Cobod. Grâce à l&rsquo;impression 3D, cette région va ainsi pouvoir se reconstruire après les nombreux drames survenus.&nbsp;» Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 181 jours

La demande de bois de chauffage flambe en Alsace

En cette mi-décembre en Alsace, le mercure plonge largement en-dessous de zéro depuis quelques jours. Vendeur de bois de chauffage à Wissembourg (Bas-Rhin), à la frontière avec l'Allemagne, Christophe Glad est venu livrer bûches et granulés à l'entreprise Moose, spécialiste des poêles et des cheminées-inserts, installée à Vendenheim, près de Strasbourg.M. Glad exerce "depuis 23 ans" mais cette année est particulière : "Je suis tout le temps sur la route en train de livrer. On est obligé de rationner, de livrer en deux, voire trois fois pour que les clients puissent commencer l'hiver", explique celui qui préside le groupement syndical des négociants en bois de chauffage d'Alsace."Spéculation"Beaucoup de ses clients sont en Allemagne, où la "spéculation" sur le bois est importante : en France, le stère oscille entre "90 et 100 euros", contre "70 à 80" auparavant. Outre-Rhin, où la dépendance au gaz russe était très forte, il peut monter jusqu'à "200 euros"."Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire des économies" et "le bois", en chauffage principal comme en appoint, est "l'énergie la moins chère", confirme Laura Menrath, assistante administrative chez Moose. Celle-ci constate une explosion des poêles à bûches cette année, largement devant les appareils à granulés."Avant c'était vraiment du 50/50", mais désormais c'est la bûche qui a le vent en poupe : chez ce vendeur alsacien, seulement "une personne sur vingt" s'intéresse désormais aux granulés, explique-t-elle.Le conflit ukrainien "dope le marché européen", notait en novembre Patrice Escrieut, président de la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées (FIPC).Avec pour conséquence "un engorgement au niveau des usines" et des délais de fabrication de poêles allant de "quatre à douze mois", expliquait-il sur Sud Radio. "Trop tard" donc pour ceux qui rêvent d'acheter un poêle cet hiver, prévenait-il, invitant les clients à commander dès à présent "pour l'hiver 2023".Face à cette demande accrue, les vendeurs de bois, qui constituent traditionnellement leurs stocks en amont dans l'année, peinent depuis des semaines à suivre la cadence.Normalement, "on livre durant l'été" mais cette année, on continue à avoir "entre 30 et 50 appels par jour", avec des pointes "jusqu'à 100 par jour", confie M. Glad.Il a dû renoncer à livrer des personnes qui, redoutant une facture d'énergie trop salée, ont opté, malheureusement trop tardivement dans l'année, pour un chauffage bois."Marché exsangue""Le marché est totalement exsangue, les stocks de bois sec sont à zéro depuis quelques semaines", confirme Jocelyn Auffret, vendeur de bois de chauffage à Gertsheim (Bas-Rhin). Lui aussi à dû récemment décliner des commandes de "personnes qui n'avaient pas eu le réflexe de commander assez tôt, alors qu'en en mai ou juin, j'étais déjà dans le rouge".Retraité à Nordheim, à l'ouest de Strasbourg, Joël Bûcher, 69 ans, a lui a opté "dès 1988" pour le chauffage bois : dans le salon de sa maison de 220 m2 sur les hauteurs de ce village du piémont des Vosges, trône un imposant poêle en faïence. Un "kachelofe" typiquement alsacien dont cet ancien cadre technique vante les qualités réfractaires qui permettent de chauffer une bonne partie du logement.Comme chaque année, il a passé sa commande de cinq stères de bois bien en amont et n'a pas constaté une hausse de la facture. Tout au plus quelques euros supplémentaires sur le transport, répercussion logique de la hausse des prix du carburant, relève-t-il.Mais l'an prochain, il s'attend à ce que les choses soient un peu différentes : "Tout augmente, donc je pense qu'il faut s'attendre aussi à une hausse" du côté du bois de chauffage", explique M. Bûcher, à qui son vendeur de bois a conseillé de passer commande plus tôt dans l'année.
Il y a 2 ans et 184 jours

Eclisse lance la 1ère porte d’intérieur battante, invisible et acoustique : Syntesis® Battant Acoustique 

ECLISSE France, spécialiste de la fabrication de portes d’intérieur, lance sur le marché français Syntesis® Battant Acoustique, la première porte battante affleurante qui diminue les nuisances sonores jusqu’à 34 dB entre les pièces d’une habitation. Une nouveauté technique qui complète sa gamme de portes d’intérieur sans habillage Syntesis® Collection, pour allier confort acoustique et esthétisme et rendre la maison beaucoup moins bruyante. Insonorisée et invisible, une porte tout en discrétion ! Eclisse France apporte une innovation à sa célèbre collection de portes d’intérieur à fleur de cloison Syntesis® : la diminution des nuisances sonores jusqu’à 34 dB, entre les pièces d’une habitation. Sur le marché des portes d’intérieur, l’insonorisation n’est pas chose courante car les portes traditionnelles ont généralement un indice d’affaiblissement acoustique de seulement 20 dB. Or, dans certaines pièces comme la chambre de bébé, la suite parentale, la salle de bain, ou le bureau, l’on aspire à plus de tranquillité, voire de pouvoir s’isoler. Avec Syntesis® Battant Acoustique, Eclisse répond tant aux exigences esthétiques qu’aux problématiques de bruit à l’intérieur de l’habitat. Selon le besoin d’affaiblissement sonore, la porte est proposée en deux versions acoustiques : 30 dB ou 34 dB. Une innovation certifiée (PV acoustique) pour laquelle ECLISSE reste garante de la qualité et de la technicité de fabrication. Affaiblissement sonore de 30 ou 34 DB Syntesis® Battant Acoustique est une huisserie pour porte battante invisible, sur laquelle chaque élément a été étudié pour diminuer les nuisances sonores entre les pièces. Elle est dotée de portes âmes pleines plus denses que les portes traditionnelles, qui absorbent le bruit en le piégeant dans la masse et limitent la diffusion du bruit de 30 dB ou 34 dB, selon le modèle&nbsp; choisi. Des joints isophoniques insérés dans la feuillure de la porte, entrent en contact direct avec les différentes surfaces, empêchant le bruit de circuler entre les pièces. Lors de sa fermeture, la plinthe automatique, insérée dans la rainure basse, est actionnée par un déclencheur. La forme arrondie et souple de la plinthe calfeutre les interstices avec précision. Esthétique jusqu&rsquo;au bout des plinthes La porte Syntesis® Battant Acoustique est en bois et sans habillage. Affleurante, elle vient sublimer la cloison de ses lignes épurées et modernes.&nbsp; Livrée pré-peinte, elle peut être choisie en différents coloris sur mesure pour se fondre dans la cloison. Contrairement à la pose traditionnelle, la plinthe sur support Syntesis® file le long de la cloison sans créer de surépaisseur. De cette façon, elle évite de créer un décroché inesthétique autour des portes affleurantes. Les surépaisseurs des portesstandard disparaissent pour laisser la cloison parfaitement lisse.&nbsp; Seule une poignée matérialise son ouverture. Il ne manquait que l’insonorisation pour parfaire cette ligne esthétique et novatrice qu’est la collection Syntesis®, remarquée pour son aspect affleurant. Cette innovation répond à de nouveaux besoins de confort intérieur permettant de se mettre au calme avec le modèle 30db. Elle s’adapte aussi aux nouveaux modes de vie comme le télétravail, où dès une réduction de 34 db, les voix sont en partie couvertes permettant de ne pas être dérangé lors d’appels ou de visios. Elle est idéale pour les locaux nécessitant une très grande discrétion.» Déclare Olivier Guilliec, directeur général ECLISSE&nbsp; Syntesis® Battant : une huisserie à la pointe Syntesis® Battant, pour cloison d’épaisseur finie de 72 mm minimum, est composé d’une huisserie haute résistance en aluminium à visser sur une cloison en plaques de plâtre ou à sceller dans une cloison à enduire. Ses entretoises de passage, en OSB de 25 mm, protègent l’huisserie des déformations lors de la pose. Le raccord entre l’huisserie et les plaques de plâtre s’effectue en enduisant les profils striés avec du mortier adhésif, pour une finition parfaite des angles, sans fissuration. L’huisserie est commercialisée seule ou en bloc-porte avec le panneau et la quincaillerie. Des hauteurs hors-standards sont aussi disponibles. Des charnières invisibles réglables sur 3 axes permettent un ajustement minutieux de la porte, afin d’obtenir son alignement parfait sur la surface de la cloison. La double articulation produit un mouvement fluide et sans grincements. Informations techniques Syntesis® Battant Acoustique : Pour cloison en plaques de plâtre d’épaisseur finie de 72 mm minimum Largeur de porte de 630 à 930 mm Hauteur standard de porte : 2040 mm (disponible en hors standard 2104, 2204, 2304 et 2404 mm) Insérés en rainures latérales et hautes de la porte, les joints isophoniques empêchent le bruit de circuler entre les pièces. Ils atténuent la propagation du son. Réduction sonore de : 30 dB et de 34 dB Panneau de porte disponible en finition pré-peinte. Crédit photos : © ECLISSE A propos d’ECLISSE FRANCE Implantée en France depuis 1996, ECLISSE FRANCE est une filiale du groupe italien éponyme spécialisé dans la fabrication de portes coulissantes à galandage haute qualité depuis plus de 20 ans. ECLISSE FRANCE propose une large gamme de solutions techniques pour l’aménagement de l’espace intérieur : châssis, rails, portes coulissantes, automatismes et accessoires. ECLISSE FRANCE en chiffres : 30 collaborateurs / 90 000 châssis commercialisés chaque année. Pour en savoir plus : eclisse.fr &#8211; contact presse : Agence Com4 &#8211; scruz@com-4.fr &#8211; 02 40 73 50 51
Il y a 2 ans et 189 jours

À la découverte du Groupe Seguin avec son Directeur Commercial, Cédric Laurent

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter le groupe Seguin ainsi que son histoire ?Cédric Laurent : Créée en 1976, Seguin est une entreprise familiale française, basée essentiellement en région Auvergne Rhône Alpes, fabriquant des chauffages au bois et granulés. Nous faisons partie du groupe Seguin comptant près de 300 salariés et constitué de marques comme Seguin, JC Bordelet, Axis et Hwam. Globalement, nous disposons de deux réseaux: Seguin une histoire de flamme, dédié aux cheministes avec 150 revendeurs et 115 magasins exclusifs à notre marque et Cheminées Artense, destiné au monde des plombiers chauffagistes où nous collaborons directement avec les professionnels via des grossistes.Notre métier est basé sur la distribution en B2B, à destination des cheministes, de la fumisterie et de la fourniture au sens large d'appareils de chauffage au bois et à la biomasse. Notre savoir-faire nous donne une place privilégiée sur le secteur du chauffage pour les maisons individuelles.Leader sur notre marché en France, nous sommes présents également dans 40 pays comme en Scandinavie, au Japon, en Grande-Bretagne, en Italie, dans le bassin méditerranéen, en Australie et d'autres. Pour résumer l'activité de nos différentes marques, je dirais que :Chez Seguin, la spécialité est la fonte et le granulé. Situé à Randan, dans le Puy-de-Dôme depuis près de 40 ans, nos 130 salariés sur ce site s'occupent de la partie administrative et logistique ainsi que de l'administration des ventes pour les différentes filiales. Sur ce site, nous sommes en pleine ruralité au cœur des bois. Nous y dispensons également des formations certifiées Qualiopi pour les installateurs, qu'ils soient clients directs ou indirects. Les formations proposées vont de quelques jours à trois mois et accueillent environ 400 stagiaires à l'année pour leur permettre une montée en compétence et favoriser la professionnalisation de notre secteur.Axis, aussi situé en région Rhône Alpes, s'occupe de la production de foyers et des poêles en acier.Thermolab est notre marque de chaudières à granulés, situé à Randan comme Seguin.Nous sommes également propriétaires d'une marque au Danemark nommée Hwam, qui fabrique des poêles à bois scandinaves. Grâce à Hwam, nous sommes aujourd'hui le seul fabricant français de poêle en acier scandinave.JC Bordelet, basé dans l'Hérault, fabrique à la main des cheminées métal design suspendues. Avec des produits reconnus, cette filiale est un vecteur important pour nous à l'étranger.Enfin, nous avons une petite diversification dans notre cœur de métier avec Vulx qui fabrique des braseros planchas, pour les particuliers mais aussi pour le milieu de l'hôtellerie restauration.Batinfo : Actuellement, où en est le groupe Seguin ?Cédric Laurent : La situation énergétique actuelle a entrainé une inversion totale de notre marché avec une explosion de la demande de poêle à bois et à bûches. Habituellement nous assurions des livraisons en moins d'une semaine, aujourd'hui les délais sont d'environ 3 mois.Entre les pénuries de gaz et de matières premières, notre filière est sous tension sur ce deuxième semestre 2022. Grâce à la taille de notre entreprise et à des partenaires fiables, nous arrivons à trouver des solutions et répondre à la demande croissante des ménages qui souhaitent pratiquer le mix énergétique afin de faire baisser leur facture cet hiver.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Cédric Laurent : Nous avons une vraie volonté de nous développer en continuant à améliorer nos produits et en concevoir de nouveaux. Nous souhaitons également explorer de nouveaux axes de marchés. Les métiers autour de la chaudière sont évidemment un secteur sur lequel nous nous développons déjà et comptons continuer dans cette direction.Notre département R&D avance également vers des produits faciles à installer et à utiliser.Nous lançons aussi notre première école de poseur avec des formations longues.Enfin, le secteur du chauffage pour des habitations en verticalité est bien sûr dans notre viseur même si je ne peux pas encore en dire plus.Concernant notre politique RSE, nous faisions déjà beaucoup de choses mais maintenant nous les mettons en avant. Nous avons donc choisi quatre piliers :L'environnement : nous essayons d'être les plus au point sur la gestion des déchets. Nous avons par exemple investit fortement pour avoir un laboratoire d'essais chez nous pour mesurer nos rejets dans l'atmosphère de manière professionnelle. Des groupes de travail ont été également mis en place avec nos revendeurs afin de cibler des formes de déchets que l'on génère et que nous pourrions réduire. Par exemple actuellement nous travaillons sur des emballages consignés que nous pourrions récupérer et réutiliser. Notre ancrage territorial : lors de nos rachats de JC Bordelet et d'Axis, il aurait été plus simple de rapatrier les équipes près de notre centre de Randan. Nous avons choisi de ne pas le faire et de plutôt réinvestir dans de nouvelles usines sur les lieux d'origines de ces entreprises afin de ne pas déraciner les salariés et de maintenir le tissu de sous-traitant que nous souhaitons conserver. Nous avons une véritable responsabilité à notre échelle locale.L'économie durable : nous sommes très vigilants de ce que l'on achète, à combien on l'achète et chez qui l'on achète. Dans la période où nous sommes, si nous n'avions pas des partenaires fiables, nous tiendrions bien plus difficilement.L'humain au centre : nous avons tous une participation au bénéfice avec une particularité: elle est égalitaire, elle ne prend pas en compte l'échelon dans l'entreprise.
Il y a 2 ans et 190 jours

Évolution dans la conception des douches à l'italienne

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020, relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d'habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, et en parallèle de la rédaction du Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible «&nbsp;zéro ressaut&nbsp;» dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton, puis sur support bois, des ATEx sont en cours pour évaluer de nouvelles solutions de mise en œuvre des douches accessibles. Ces solutions concernent aussi bien la mise en œuvre maçonnée (douche à l'italienne) sur ouvrage flottant étanché lui-même sur support béton ou support bois, que la mise en œuvre de receveurs finis avec bande de raccord d'étanchéité. Développement de solutions alternatives à la pose collée Avec la rénovation massive du bâti existant, on assiste au développement de nouvelles techniques de pose semi-libre, assimilée libre et libre. La présence de sols amiantés dans les bâtiments en rénovation a d'abord conduit les fabricants à réfléchir à des techniques alternatives à la pose collée des revêtements PVC en lés. Objectif&nbsp;: ne pas dégrader la surface contenant des fils d'amiante en collant un nouveau revêtement pour éviter, lors de sa dépose, des fuites dans l'air. Les techniques de pose avec maintien périphérique, qui privilégient l'utilisation de bandes adhésives sur les côtés, se sont progressivement développées&nbsp;: on parle ici de pose semi-libre ou assimilée libre, ainsi que de pose libre. Outre le recours à des revêtements souples en lés, dont les performances mécaniques ont été renforcées, la pose semi-libre ou assimilée libre nécessite l'emploi de bandes adhésives. Les bandes adhésives ont évolué vers un maintien différencié, c'est-à-dire dont le pouvoir d'adhésion est plus important côté revêtement que côté support (pose semi-libre), puis vers un faible pouvoir d'adhésion des deux côtés (pose assimilée libre). La pose libre, sans aucun maintien ni collage, concerne les produits en lames ou dalles (notamment les produits dits «&nbsp;LVT&nbsp;») semi-rigides ou rigides avec système mécanique d'assemblage des éléments entre eux (typiquement avec rainures et languettes)&nbsp;; elle favorise le recyclage du revêtement après sa dépose. De nombreux ATec et ATEx ont progressivement accompagné le développement de ces techniques. Ils valident les performances mécaniques des revêtements de sol PVC souples en lés, par nature déformables et sensibles aux variations de température, et l'adéquation revêtement - bande adhésive pour l'usage prévu. Ils valident également le domaine d'emploi&nbsp;: auparavant réservées aux usages domestiques, les poses semi-libre, assimilée libre et libre ont été étendues aux locaux collectifs moyennement sollicités. Les revêtements de sol PVC en lames ou en dalles font également l'objet d'Avis Techniques en pose libre pour étendre leur domaine d'emploi. Rigides ou semi-rigides, ces revêtements sont naturellement plus résistants à la déformation, mais leur stabilité dimensionnelle aux variations de température doit être surveillée. Appropriés aux usages domestiques et commerciaux, grâce à leurs qualités esthétiques et à leur facilité de mise en œuvre, ils ne sont pas adaptés à l'emploi dans les locaux techniques et les locaux à exigences particulières d'hygiène. Solutions & Performances -&nbsp;Numéro&nbsp;10&nbsp;: «&nbsp;Revêtements de surfaces&nbsp;» Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF&nbsp;1.06&nbsp;Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous&nbsp;!
Il y a 2 ans et 191 jours

Isover présente Isocoton, un nouvel isolant biosourcé en textiles recyclés

Au delà de son savoir-faire historique sur la laine de verre et la laine de roche, ISOVER est une marque pionnière sur le marché des isolants biosourcés. Depuis le lancement de ses premières gammes, il y a près de 20 ans, la marque œuvre à la professionnalisation de ce segment de marché en proposant à ses clients la garantie de produits et de systèmes performants, certifiés et au cycle de vie plus vertueux.L’urgence climatique encourage aujourd’hui l’économie circulaire et une meilleure isolation des bâtiments pour plus de confort et moins d’émissions de CO2. ISOVER, acteur français de l’Isolation, développe et commercialise depuis de longues années des isolants issus de matières premières recyclées ou de chutes de production d’autres industries. Ainsi, ses laines de verre contiennent jusqu’à 80% de verre recyclé et ses isolants en fibre de bois sont issus de chutes de scieries approvisionnées en local.Il est donc aujourd’hui naturel pour ISOVER de présenter Isocoton, un isolant biosourcé performant, issu de textiles recyclés en local, ultra doux au toucher, confortable à poser et 100% made in France.Un lancement qui complète la large gamme d’isolants ISOVER et apporte une nouvelle alternative responsable pour l’isolation intérieure des bâtiments.De nombreux bénéfices pour l’homme et pour l’environnementIsocoton est un matériau répondant aux enjeux de l'économie circulaire et aux grandes tendances de la consommation responsable. Il s’agit d’une nouvelle alternative aux autres matériaux isolants commercialisés par ISOVER (laine de verre, laine de roche, fibre de bois, XPS, PSE). Isocoton vient renforcer la stratégie de développement de solutions d’isolation multi-matériaux, chacun de ces matériaux répondant à des enjeux et problématiques spécifiques de ses clients et usagers.Isocoton, comme les textiles que nous portons, a pour but de protéger durablement la maison contre le froid et le chaud. Un choix de bon sens pour améliorer le confort des ménages français.Confort et bien-être toute l’année, été comme hiverIsocoton apporte, via ses propriétés thermiques, un grand confort aux occupants des bâtiments toute l'année. En été comme en hiver. En plus d’être une bonne isolation contre le froid, Isocoton permet de lutter contre la chaleur en été et de conserver la fraîcheur nocturne durant les canicules. Son étiquetage sanitaire (A+), contribue activement à conserver la qualité de l’air de l’habitat.Les performances thermiques d’Isocoton atteignent un pouvoir isolant (lambda λ) de 37 mW/m.K, qui le positionne parmi les isolants biosourcés les plus performants du marché.Hautes performances certifiéesIsocoton est sous certification ACERMI (Association pour la Certification des matériaux isolants, n° ACERMI 21/018/1558).Il est le seul à se décliner en 5 épaisseurs de 40 mm / 100 mm / 120 mm / 140 mm / 200 mm pour répondre efficacement à tous les besoins et toutes les applications en isolation intérieure : cloisons, murs, combles perdus ou aménagés, plafonds.Côté phonique, Isocoton réduit la propagation du bruit grâce à sa texture fibreuse qui en fait un excellent isolant acoustique. Ses performances sont équivalentes à celles de la laine de verre Par Phonic ou celles des isolants flexibles Isonat en fibres de bois, notamment pour les cloisons distributives (RA = 38 dB pour une cloison 72/48 avec une plaque BA 13 et de l’Isocoton 40 mm).Isocoton bénéficie d’une réaction au feu sous ACERMI ainsi que des extensions feu avec l’ensemble des systèmes de plaques de plâtre Placo®, en cloisons, contre-cloisons et plafonds, assurant pour les logements collectifs et les Établissements Recevant du Public, la sérénité et la sécurité des occupants.Un produit biosourcé et issu du recyclage pour une gestion optimisée des ressourcesIsocoton permet la revalorisation de vêtements destinés au rebut et de chutes de tissu de l’industrie textile. En transformant cette matière en isolant, ISOVER participe à valoriser une matière première disponible en très grande quantité, en un produit à haute valeur ajoutée pour l’efficacité thermique des bâtiments et le confort des occupants.Cette solution d’isolation biosourcée s’inscrit en droite ligne avec les exigences de la RE 2020.Parallèlement, cette transformation par voie sèche 100% réalisée en France réduit l’impact de sa production sur l’environnement en limitant fortement sa consommation en eau.Confort de pose inégaléUne douceur extrêmeBénéfice majeur pour le poseur, Isocoton est un produit doux et moelleux, agréable à poser.Un poids plumeIsocoton, par sa légèreté, offre plus de confort aux poseurs tant dans sa pose que lors de la manutention sur les chantiers.Une mise en œuvre aiséeLégers, souples et semi-rigides (à partir de 100 mm), les panneaux se glissent facilement dans les espaces difficiles d’accès, entre chevrons notamment ou derrière les fourrures, permettant un calfeutrage optimal. Ils reprennent également leur forme grâce à leur haute conformabilité et épousent ainsi parfaitement la structure y compris sur les supports irréguliers.Isocoton est compatible avec les systèmes Optima (en murs) et les membranes Vario® Confort d’ISOVER.Enfin, la mise en œuvre des panneaux Isocoton est sous avis techniques, pour une pose sereine et assurable :DTA n° 20/19-439_V2_E1 pour l’application murs et cloisonsDTA n° 20/19-440_V2_E1 pour l’application comblesIsocoton s’associe à Placo® pour proposer des systèmes de cloisons, contre-cloisons et plafondsA l’écoute des évolutions et des besoins, ISOVER propose également une solution Isocoton avec Placo®, leader français du confort intérieur, mutualisant ainsi leurs expertises.Disposant de plus de 30 PV et extensions feu et acoustique pour valider un très grand nombre de configurations, ces systèmes répondent à la demande croissante du biosourcé en cloisons et contre-cloisons en murs maçonnés dans les Établissements Recevant du Public tels que les lieux de santé, d’enseignement, ou encore dans les logements collectifs.Ces systèmes allient les performances et bénéfices d’Isocoton aux qualités techniques multiples de la large gamme de plaques de plâtre Placo®.Plus de 30 PV et extensions validésCes solutions permettent d’atteindre des exigences feu EI30 à EI120 en cloisons, et EI45 à EI120 en contre-cloisons.Côté confort acoustique, elles offrent les avantages de l’isolant cumulés à celui de la plaque, procurant ainsi un important confort phonique.Isocoton est compatible avec les aides financièresAfin d’améliorer l’isolation des logements, de diminuer les factures de chauffage et de permettre d’éviter des émissions de CO₂, des aides financières existent en rénovation.Isocoton est éligible aux aides à la rénovation selon les épaisseurs et les applications.Cela concerne entre autres MaPrimeRénov’, l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), les CEE ou encore la TVA à 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 194 jours

le charme de l italie revisite pour cette cuisine en himacs un design epure couple a une fonctionnalite optimisee

Une cuisine ouverte accrocheuse, conçue par Pirkelmann + Schmidt de Munich, pour cette spectaculaire maison du sud de l&#039;Italie, a été sublimée par l&#039;utilisation d&#039;HIMACS. À contre-pieds des meubles bas typiques avec façades en bois ou peintes, cette cuisine est composée de façades en HIMACS, et d’un plan de travail assorti avec son évier intégré. Il en ressort une merveilleuse sensation de calme et d&#039;espace, renforcée par l&#039;absence d&#039;éléments muraux, pour un espace ouvert et accueillant.
Il y a 2 ans et 196 jours

Place à la couleur au nouvel Espace Social Commun de Rennes grâce aux tuiles émaillées d’EDILIANS

Porté par la volonté commune du Département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la Caisse d’Allocations Familiales, le nouvel Espace Social Commun (ESC) finit de voir le jour au nord de Rennes, dans le quartier de Maurepas. Celui-ci vise à centraliser dans un lieu unique un ensemble de services publics destinés à soutenir les habitants et à faciliter leurs démarches administratives. Lauréate du concours lancé par le département, l’agence d’architecture Beal & Blanckaert a souhaité conférer à ce nouvel établissement une échelle humaine. L’objectif est double : marquer le quartier de Maurepas d’une nouvelle institution majeure, tout en reflétant l’ambition publique initiale, synonyme d’accueil et d’accompagnement. Un pari réussi grâce à une décomposition de l’ensemble en quatre grandes maisons, rythmées en toiture et en façade par des tuiles émaillées Stretto Huguenot d’Edilians. UN PROJET COMPLEXE FIDÈLE À LA DIVERSITÉ ARCHITECTURALE DU QUARTIER Pour Beal & Blanckaert, l’enjeu majeur était de «&nbsp;donner une échelle humaine à cette réalisation afin d’éviter l’effet d’un établissement trop imposant&nbsp;» dans un quartier emblématique du renouvellement urbain rennais. D’où l’idée de «&nbsp;décomposer le programme en plusieurs maisons pour lui donner un caractère résidentiel tout en unifiant le tout à l’aide d’un matériau que nous souhaitions vibrant&nbsp;» explique Antoine Beal. Répartis sur une parcelle de 2.000 m2, les quatre pavillons de 2 à 5 étages, symbolisant la pluralité des services de l’ESC Simone IFF, se composent d’une structure poteau- poutre béton avec des façades à ossature bois revêtues de tuiles terre cuite. Au-delà de répondre à l’une des exigences du cahier des charges du département qui souhaitait une construction bas-carbone, le choix de l’architecte d’intégrer de la tuile en bardage et en toiture permet de jouer sur une colorimétrie bâtiment par bâtiment et ainsi de «&nbsp;concilier en même temps unité et diversité&nbsp;». LA STRETTO HUGUENOT ÉMAILLÉE POUR CRÉER UNE MATÉRIALITÉ CHATOYANTE Ayant déjà expérimenté la tuile terre cuite en bardage, c’est tout naturellement que l’agence Beal & Blanckaert s’est intéressée une nouvelle fois à ce matériau. Par sa grande dimension (265 x 370 mm) et sa compatibilité de mise en œuvre sur tous les types de toiture y compris en faible pente (environ 75% à l’ESC Rennes), ainsi qu’en bardage, la tuile Stretto Huguenot s’est imposée. « Mais plus encore ce sont la large palette de teintes personnalisables ainsi que la qualité des émaux développés par Edilians qui ont définitivement séduit aussi bien l’architecte que le maître d’ouvrage », souligne Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription. En effet, pour différencier les maisons, chacune possède une tonalité légèrement différente. Cette variation chromatique, réalisée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel spécifique paramétré de manière fine par les architectes, s’exprime au travers de 13 coloris parmi lesquels 3 nuances de verts, 4 rouges, 3 bleus. Afin d’éviter une uniformité totale en toiture et de respecter les contraintes budgétaires du chantier, à cela s’ajoute une déclinaison de 3 blancs à raison de : 20% de tuiles émaillées monocuisson, en Blanc Platine, fabriquées dans l’usine Edilians de St Germer de Fly, et 80% de tuiles double cuisson de la gamme Ultra dans une variation de blanc chaud et froid. Placées principalement en couverture, ces tuiles émaillées blanches présentent un avantage certain en termes de luminosité et de pouvoir réfléchissant en ayant un impact positif global sur le confort et l’efficacité énergétique du bâtiment.Assurant une continuité d’une façade à l’autre, cet effet de pixellisation, qui part d’une teinte très foncée au sol pour se dégrader progressivement vers les blancs, offre ainsi cette matérialité chatoyante à l’échelle du piéton voulue par l’architecte. UNE GESTION MAÎTRISÉE DE L’ÉNERGIE GRÂCE À UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE SOLAIRE MAX Pour contribuer à atteindre l’objectif de performance énergétique de -30% attendu par l’ESC Rennes, 100 tuiles Solaires Max 16 cellules ont été installées directement sur les liteaux d’un pan de toiture de l’un des pavillons. En coloris rouge, elles s’intègrent en toute discrétion aux tuiles Stretto Huguenot et permettent une production énergétique optimale à raison de 59 Wc par tuile, soit près de 6000 Wc. De quoi contribuer à rendre l’espace social plus autonome en énergie ! UNE PROUESSE TECHNIQUE DE L’ÉTUDE À LA MISE EN ŒUVRE Si l’ESC Rennes constituait un véritable défi au niveau esthétique quant au choix des couleurs, il l’était également d’un point de vue dimensionnel. Raison pour laquelle, afin d’éviter toute mauvaise surprise sur le chantier, un important travail d’approche technique et de calepinage a été réalisé très en amont par l’agence Beal & Blanckaert et sa cheffe de projet Hélène Verniers, en fonction de la spécificité de chacune des façades. En étroite collaboration, l’architecte, l’entreprise de pose Loire Atlantique Toiture et Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians, ont ainsi étudié : l’implantation précise des tuiles en façades afin de faciliter leur mise en œuvre et de minimiser le travail de coupe en jouant sur les tuiles et demi-tuiles, l’habillage de la façon la plus discrète possible autour des menuiseries, le traitement des points singuliers pour répondre notamment à la demande de l’architecte en ce qui concerne l’écoulement des eaux pluviales. Une fois achevé cet accompagnement personnalisé, la mise en œuvre des 2.700 m2&nbsp;de tuiles émaillées Stretto Huguenot dont 1.100 m2&nbsp;en façade s’est effectuée sans encombre grâce au plan de calepinage minutieusement préparé par l’architecte imprimé en très grand format. Ainsi, pour chaque façade, Loire Atlantique Toiture a trié les tuiles par coloris puis, rangée par rangée dans le bon ordre, avant de les poser à joints croisés, avec un pureau de plus ou moins 14 cm. Quant aux tuiles Solaire Max, même si leur installation constituait une première pour l’entreprise «&nbsp;cela s’est très bien passé. La pose est très&nbsp;simple, de même que le raccordement électrique Plug & Play. C’est presque un jeu d’enfant&nbsp;finalement ! Et ce d’autant plus que nous avions bénéficié au préalable d’une formation technique d’Edilians sur le site pour nous expliquer le fonctionnement&nbsp;», détaille Romain Rouaud qui a repris l’entreprise familiale depuis 5 ans. Le résultat est à la hauteur des enjeux : « l’entreprise Loire Atlantique Toiture a vraiment effectué un travail impeccable. Une mise en œuvre aussi soignée d’un produit noble tel que la tuile, c’est véritablement de l’art » déclare Eric Martinat, enthousiaste. Une composition artistique tant dans la palette de coloris que dans la qualité de finition qui interpellent les habitants du quartier de Maurepas qui confient « trouver cela vraiment très beau ». A propos d’EDILIANS : Leader français de la toiture en terre cuite (9 appellations terroir, 96 modèles et 380 coloris de tuiles) et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée des solutions toitures innovantes au coeur de l’éco-habitat. Edilians fait partie d’Edilians Group : 1700 collaborateurs 400 M€ de CA en 2021 16 sites industriels (France et Europe) 7 marques commerciales edilians.com
Il y a 2 ans et 202 jours

Quadrapol lance Papillon, une Tiny House écologique et économique en bois haut de gamme

Le PAPILLON, la maison compacte en bois haut de gamme accessible à 78 000 euros TTC, transport en France métropolitaine comprisVéritable maison compacte écologique, le PAPILLON, dernier-né de la gamme QUADRAPOL, répond à des besoins très actuels. Il représente une réelle alternative à l’habitat traditionnel face à la hausse des coûts de l’énergie et aux nombreuses difficultés éprouvées pour réaliser un projet de construction : difficultés d’accès au prêt immobilier et hausse des taux, augmentation du prix des matériaux, délais de construction rallongés, pénurie de main d’oeuvre, contraintes accrues imposées par l’urbanisme pour l’obtention des permis de construire, etc…Une réalisation moderne et écologique pour 4 personnesPrésentant l’architecture d’un loft compact avec 4 couchages sur une surface parfaitement optimisée de 30 m2 et 90 m3, le PAPILLON est équipé d’une cuisine, salle de bain et d’une mezzanine de 9 m2 avec 1,75 m de hauteur. Il intègre parfaitement les exigences de la transition énergétique, avec une isolation thermique écologique et une étanchéité particulièrement performante. L’utilisation de matériaux sains et durable, d’origine européenne fait du PAPILLON une réalisation de haute qualité de fabrication. La construction off-site a l’avantage de permettre une meilleure gestion des déchets de fabrication.La conception de cette maison compacte lui permet d’être transportable, offrant à ses propriétaires la possibilité de déplacer leur foyer en fonction de leur parcours de vie.Une installation sans permis de construire et en 3 mois seulementConçu dans l’atelier par des artisans expérimentés et livré directement monté sur site, le PAPILLON est installé clés en main dans un délai au minimum entre 3 et 5 fois plus court que pour une construction traditionnelle similaire. Afin d’atteindre la neutralité carbone et de compenser les émissions de CO2 liées à la production et au transport, QUADRAPOL finance la plantation de 20 à 30 arbres pour chaque maison en bois construite.La possibilité d’une autonomie totale, en énergie et en eauGrâce à sa surface compacte parfaitement isolée et ses faibles besoins énergétiques, ce loft écologique en bois peut aisément fonctionner en autonomie. Pour un supplément à partir de 14 900 euros TTC, les propriétaires ne paieront plus de factures d’électricité (panneaux photovoltaïques) ni d’eau (système de récupération des eaux de pluie avec pompe et filtration).
Il y a 2 ans et 204 jours

Rénovation énergétique : qui sont les éco-délinquants, leurs victimes et comment éviter les pièges ?

Aujourd’hui, sur la base des informations collectées ces dernières années, Qualit’EnR dresse le profil type d’une entreprise et de ses représentants dont les pratiques peuvent s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un éco-délinquant démarche souvent par téléphone, ce qui est interdit depuis juillet 2020, il a une posture plus commerciale que technique et a pour objectif de faire signer un bon de commande comprenant souvent un renoncement au délai de rétractation légal. Qualit’EnR présente également le portrait type des consommateurs victimes : les propriétaires d’une maison ancienne, les personnes vivant seules, souvent vulnérables et éligibles aux aides financières les plus conséquentes. Enfin, pour lutter contre l’éco-délinquance, Qualit’EnR propose 10 conseils pratiques à appliquer avant et pendant le chantier pour éviter de se faire piéger.Qualit’EnR, organisme de qualification leader des énergies renouvelables a reçu 508 réclamations entre janvier et mi-novembre 2022, portant sur des entreprises se réclamant QualiPAC et Qualibois principalement. Pour autant, 51% des réclamations reçues concernaient effectivement une entreprise qualifiée chez Qualit’EnR, soit 1,4% des entreprises qualifiées.Éco-délinquant : un profil commercial centré sur la rentabilité de l’investissementLes données recueillies par Qualit’EnR permettent de mettre en avant que les éco-délinquants se présentent sous un nom d’entreprise racoleur et trompeur pouvant faire référence à une marque connue… Ces entités récentes s’adonnent à des pratiques commerciales « agressives », comme le démarchage téléphonique, et désormais interdites pour les travaux de rénovation énergétique.Quelques indices permettant d’identifier un potentiel écodélinquant :Il a l’allure d’un commercial et se déplace souvent avec une imprimante Il ne fait pas le tour de l’installation pour une évaluation technique Son discours est rapidement centré sur le chiffrage et la rentabilité de l’investissement Il propose un crédit de façon quasi-systématique Il invite à signer tout de suite et à renoncer au délai de rétractation en faisant état d’une promotion à saisir immédiatementLes victimes : des personnes isolées et éligibles aux aides Le plus souvent, les victimes estiment avoir été l’objet d’un discours trompeur construit à partir d’éléments plausibles et vérifiables. Elles affirment n’avoir rien vu venir.Qui sont les victimes particulièrement visées par les éco-délinquants ? Les propriétaires d’une maison individuelle dans l’ancien vivant dans un bassin de population important Les publics vulnérables : retraités, personnes isolées, handicapés Les foyers éligibles aux aides financières conséquentes, aux revenus modestes, les personnes endettées…10 conseils de Qualit’EnR pour éviter les piègesLes particuliers souhaitant changer leur installation de chauffage, d’eau chaude ou de ventilation et bénéficier des avantages et financements en faisant appel à une entreprise qualifiée RGE doivent se montrer vigilants sur quelques points essentiels.Avant de signer : Vérifier que l’installateur est qualifié RGE sur France Rénov’ ou auprès de l’organisme de qualificationFuir le démarchage direct, les discours trop commerciaux axés sur le chiffrage et la rentabilité de l’installation, les signatures de contrat précipitées ou lors de foires et se méfier des opérations spécialesVérifier que vous signez un « devis » et non un « bon de commande » et demander si l’entreprise réalise ou sous-traite les travaux Regarder la durée du chantier : une PAC s’installe entre 1 et 3 jours, pas moins Faire réaliser 3 devis minimum avant d’opter pour un installateur, des devis descriptifs détaillés et complets de la prestation, distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre »Pendant le chantier : Demander une facture descriptive détaillée (distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre ») et complète de la prestation, conforme au devis (avec désignation précise des matériels installés et références exactes de leur certification). Vérifier que la marque et modèle de l’installation correspondent aux mentions du devis et bien regarder les finitions Se faire remettre une étude thermique avant ou après le chantier Signer un PV de réception de l’installation Vérifier si un contrat de maintenance de l’installation est proposé En cas de litige, contacter une association de consommateurs et l’organisme de qualification si le différent à une portée techniqueEn 2021, Qualit’EnR chiffrait à 1% le nombre d’entreprises qualifiées concernées par une réclamation-client et à 0,12% celles dont les pratiques pourraient s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un chiffrage qui tranche avec les résultats assez alarmants de certaines études.
Il y a 2 ans et 205 jours

Réhabilitation en périmètre PPRT, le Groupe Lorillard accompagne Lyon Métropole Habitat dans la réhabilitation des menuiseries de la résidence les Hautes Roches

En 2018 Lyon Métropole Habitat lance un appel d’offre pour la réhabilitation, dans le cadre d’une mise aux normes PPRT, de 294 logements des résidences Hautes Roches à Pierre-Bénite (69).Accompagné du cabinet d’architectes « Atelier Bernard Paris & Associés », et de l’économiste de la construction « GBA&Co », le bailleur public engage dans cette mise aux normes, la réhabilitation des menuiseries des immeubles du quartier des Hautes Roches. Les immeubles 2a et 2b sont un ensemble de 66 logements de deux tours mitoyennes.Leur situation au sein du périmètre PPRT les place en rang 1 sur la zone de l’onde de choc, en cas d’explosion.Habitués des interventions en milieu occupé, spécialistes de la réhabilitation des menuiseries de logements collectifs et qualifiés pour répondre aux chantiers dont les exigences techniques sont accrues, voire hors normes, le Groupe Lorillard et son entité Lorillard Bâtiment ont été retenus (en août 2020) pour le désamiantage et la réhabilitation des menuiseries des résidences Hautes Roches. Façade durant la pose. ©Lorillard LE CONTEXTE PPRT La loi du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, a été mise en place à la suite de la catastrophe d’AZF. Mesure phare de cette loi, les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) visent à améliorer la coexistence des sites industriels à haut risque avec les riverains, en améliorant la protection de ces derniers, tout en pérennisant les premiers. Ces plans prévoient, entre autres, des travaux de renforcement des bâtiments riverains, dans les secteurs les plus exposés aux risques. En France, environ 400 bassins industriels répartis sur plus de 800 communes font l’objet d’un PPRT : 20 000 à 30 000 logements sont concernés par des prescriptions de travaux de renforcement.Dans le cas où un bâtiment d’habitations ou d’activités est situé dans un périmètre proche d’un établissement à risques – pouvant être à l’origine de phénomène dangereux d’explosion (impliquant des ondes de surpression d’intensité 20 à 50 mbar) – le règlement du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) prescrit ou recommande, dans cette zone, la tenue des fenêtres standards des maisons individuelles ou bâtiments d’activité situés dans cette zone. L’analyse des accidents passés et les expertises techniques montrent qu’un des risques prédominants de blessure en cas d’explosion est dû aux bris de vitres. Ce dernier apparaît pour des niveaux d’intensité faible (dès la vingtaine de mbar) et les fragments sont susceptibles d’être projetés dans toute la pièce. D’autres risques de blessures peuvent survenir en cas d’ouverture, d’arrachement et de projection des ouvrants ou de la fenêtre à l’intérieur de l’habitation. L’EXIGENCE SÉCURITAIRE «&nbsp;Garantir la tenue d’une fenêtre dans une zone à risque (20-50 mbar) implique une démarche exigeante pour définir les dimensions maximales pour lesquelles les différents panneaux vitrés feuilletés résistent, ou cassent sans risque de blessure dans la zone&nbsp;» explique Flavien HEYRAUD conducteur de travaux principal Lorillard Bâtiment. La définition du châssis admissible est fondée en tenant compte du matériau, des modes d’ouverture et fermeture, ainsi que du mode de pose. Ce sont des menuiseries bois en mélèze, de la gamme Tradition Trocadéro, qui ont été mise en œuvre dans un coloris gris laqué (RAL 7035).Dans le périmètre défini par le PPRT, l’utilisation de fenêtres en bois est accompagnée de différentes mesures qui impliquent que les panneaux vitrés soient montés sur châssis fixe, que les fenêtres soient munies d’ouvrants orientés vers l’intérieur avec un mode d’ouverture à la française et que les menuiseries soient posées en tunnel.« Nous avons équipé les menuiseries d’un vitrage FS 44.2. Ce sont deux verres de 4mm séparés par une feuille de 2mm. Ce sont des verres sécuritaires, dotés d’un film feuilleté adhésif qui va permettre de retenir les morceaux de verre en cas d’explosion » ajoute Bruno PONTHUS Chargé d’affaires Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes. UNE RÉSISTANCE EXCEPTIONNELLE « Nous avons effectué des calculs théoriques pour répondre aux exigences sécuritaires en matière de résistance. Nous avons opté pour une menuiserie bois car structurellement le bois est beaucoup plus résistant que le PVC avec une masse pleine, dense et rigide » explique Luc BRAVO, Chef d’agence Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes.Les menuiseries Lorillard ont donc été posées en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble.En outre, des vis, traversant la menuiserie, ont été mises en œuvre dans la maçonnerie afin d’assurer une rigidité maximale dans le cas d’une explosion pouvant provoquer l’arrachement de la fenêtre.« Nous avons doublé le nombre de vis par rapport à ce qui était recommandé, afin de garantir une parfaite rigidité. L’association de la résistance intrinsèque du bois, au collage silicone et aux vis alloue une résistance mécanique exceptionnelle à chaque menuiserie » précise Flavien HEYRAUD.En intérieur, un habillage en bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements afin d’apporter une finition élégante à l’ensemble. L’habillage bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements. ©Lorillard La menuiserie est posée en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble. ©Lorillard L’EFFET TOXIQUE Le risque provenant de l’extérieur vers l’intérieur ; le PPRT prévoit la recherche et l’identification d’une pièce comme local de confinement. «&nbsp;Cette pièce dite de confinement doit être dotée d’une fenêtre et d’une porte qui soient totalement hermétiques en cas de pollution atmosphérique&nbsp;» explique Luc BRAVO. Cette mesure de perméabilité à l’air qui vise à combattre l’effet toxique, impose que la menuiserie soit équipée d’un système de ventilation et d’un moyen d’arrêt rapide.Ainsi, Lorillard a équipé chaque logement d’une menuiserie bois dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. La menuiserie est dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. ©Lorillard INTERVENTION EN SITE OCCUPÉ L’intervention se faisant en site occupé, c’est à l’appui d’une plateforme bi-mât et de chariots télescopiques que les travaux ont été conduits. Familier de ce type d’intervention, Lorillard Bâtiment a planifié les opérations de manière à ce qu’elles soient sûres, rapides et efficaces. La première étape a consisté en l’évacuation des anciens panneaux pare-flamme et des menuiseries PVC amiantées. La plateforme bi-mât a permis de réaliser ce travail par l’extérieur, sans souiller les logements. Les logements étant traversants, un travail simultané des deux côtés du bâtiment a été effectué. Façade durant la pose avec la plateforme bi-mât. ©Lorillard Débutée en janvier 2021 la réfection des résidences 2a et 2b s’est achevée en avril 2022. Au total ce sont 272 menuiseries qui ont été réhabilitées par le Groupe Lorillard. Toutes les menuiseries bois ont été équipées de volets roulants extérieurs de son partenaire PROFALUX – auparavant attenants à la menuiserie- qui sont désormais dissociés et installés devant la menuiserie pour une meilleure étanchéité. Ce chantier à risque PPRT n’est pas le premier que le Groupe réalise. Implanté à Lyon, l’entité Lorillard Bâtiment est un acteur à proximité de la vallée de la chimie, dont l’expertise est reconnue pour répondre à ce type de chantier.Au sein du Groupe, le bureau d’étude, les équipes de fabrication et les équipes sur place œuvrent pour répondre précisément aux impératifs et objectifs de performance des chantiers PPRT. «&nbsp;Pour l’ensemble de nos chantiers mais plus encore pour ce type de projet extrêmement pointu, nous œuvrons pour que nos solutions aboutissent à des améliorations des conditions de vie, tout en tenant compte des exigences et contraintes liées au projet, afin de permettre à nos clients, bailleurs sociaux, architectes, économistes, de répondre à leurs obligations&nbsp;» conclue Bruno PONTHUS.
Il y a 2 ans et 205 jours

Avec sa maison autonome, il ne connaît pas la crise énergétique

Ossature bois sur pilotis, isolation naturelle en chanvre compressé, 110 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit, chauffe-eau solaire, la demeure de ce Géo Trouvetou originaire des Pyrénées dénote dans le paysage de Saint-Priest-la-Plaine, petit village de la Creuse davantage habitué aux vieilles façades de pierre.Le style importe peu pour son propriétaire, au regard des économies réalisées. "Si je compte le chauffage, l'eau chaude et l'électricité, je dois économiser près de 4.000 euros par an", évalue Jean Chappert, 66 ans. Une réduction des dépenses - et du courrier - à l'heure où beaucoup, au contraire, voient leurs factures s'alourdir. Seule l'eau le ramène encore à cette réalité. Mais à l'aide d'un forage, il pourrait bientôt se passer d'un abonnement.Pour l'heure, il produit 4,5 kilowatts (kW) d'électricité, soit bien assez pour une maison de cette taille. Et bientôt plus: "Je passerai à 9 kW quand j'aurai fait ma véranda, avec de nouveaux panneaux. Ce qui me permettra de charger ma future voiture électrique".Son pari lancé pour sa retraite dans la Creuse après une carrière professionnelle à Paris, est presque réussi. Mais tout n'a pas été simple dans l'aventure, à commencer par obtenir un permis de construire sans demander d'être raccordé au réseau public d'électricité.Conseils aux voisins"Ils me demandaient pourquoi je faisais ce choix. Ça nécessite plusieurs démarches administratives dont on se passerait bien", souligne-t-il avec le sentiment de tenir sa petite revanche, chaque fois qu'un orage provoque une coupure de courant et que des voisins lui demandent de tirer un câble...Le contexte a changé ces dernières années, de plus en plus de Français faisant le choix de l'autonomie énergétique face à la hausse des prix et aux enjeux climatiques. En 2015, Enedis dénombrait seulement 3.000 installations d'autoconsommation individuelle - raccordées au réseau - mais le gestionnaire en a recensé près de 208.000 fin septembre, un chiffre qui a doublé en 18 mois.Le néo-Creusois, dont la démarche ne passe pas inaperçu alentour, ne veut pas être "catalogué comme un écologiste à l'extrême" et revendique une démarche "surtout économique", soulignant qu'il n'a pas installé de toilettes sèches, qu'il utilise un lave-vaisselle et dispose d'une piscine...Sa situation attise la curiosité, voire les envies. Plusieurs personnes sont déjà venues le voir. "Dans le Limousin, de plus en plus d'habitants veulent faire pareil, ils cherchent des conseils, alors je leur en donne."Quitte à tempérer les ardeurs. "Tout le monde ne peut pas se permettre d'investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans une maison. Et il ne faut pas non plus penser que les panneaux solaires peuvent produire électricité et chauffage", affirme celui qui se chauffe au bois de coupe ou en granulés.L'ex-ingénieur thermicien préfère insister sur des principes de base, comme la qualité de l'isolation ou l'orientation de la maison, qu'il voudrait voir imposés dans la construction. "Cela permettrait d'être moins touché par les crises", estime-t-il, ajoutant toutefois que "pour cet hiver, c'est trop tard".
Il y a 2 ans et 209 jours

Une maison plus respectueuse de l’environnement bardée de bois Kebony Character

En 2020, les propriétaires de cette maison rurale construite en 1975 se sont lancés dans un projet de rénovation global plus respectueux de l’environnement, selon la norme énergétique KFW 55. Ils ont choisi le bois Kebony Character pour habiller la façade et recouvrir l’isolation, en raison des qualités esthétiques mais aussi durables de ce bois.Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement, qui modifie les bois résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical. Ce procédé unique donne au bois Kebony son apparence caractéristique, qui n’a de cesse de s’embellir avec le temps.Fabriqué à partir de bois de pin nordique d’origine durable et certifié PEFC, Kebony Character présente d’authentiques nœuds et une allure naturelle. Très résistant, il demande un entretien minime. La façade en bois entre dans un élégant contraste avec la façade en plâtre qui habille l’autre moitié du bâtiment. Une terrasse spacieuse est recouverte de planches de bois Kebony Clear, pour une harmonie d’ensemble idéale.Désormais, la maison se fond avec élégance dans la campagne avoisinante et les feuillages des arbres, tout en étant plus respectueuse de l’environnement. En vieillissant, le bois Kebony Character adoptera une élégante patine gris argenté, qui s’harmonisera d’autant plus avec le reste de la maison.
Il y a 2 ans et 211 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget &nbsp; &nbsp;  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. » &nbsp; En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte. &nbsp;  École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker. &nbsp; &nbsp; École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions&#8230; Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été. &nbsp; Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale. &nbsp;  Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur ! &nbsp; Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 217 jours

Quel revêtement choisir pour une terrasse ?

Lieu privilégié pour profiter de l&rsquo;extérieur d&rsquo;une maison au printemps, la terrasse crée un lieu convivial ouvert sur un jardin, une piscine ou simplement sur un balcon. De nombreux matériaux sont disponibles pour sa construction, comme le carrelage, la pierre, les pavés, le béton, le gazon synthétique et le bois. Découvrez quels sont les revêtements adaptés pour tous vos espaces extérieurs.&nbsp; Le bois : intemporel et traditionnel Choisir le bois pour construire une terrasse, c&rsquo;est avant tout choisir un matériau chaleureux, écologique, durable et facile à travailler. Cependant, tous les bois ne peuvent pas être utilisés. Pour une terrasse, il est d&rsquo;usage d’opter pour du bois résineux ou des bois exotiques.&nbsp; Le bois résineux fait partie des essences de bois les moins chères du marché. Pin, mélèze ou cèdre rouge, les bois résineux sont très résistants, mais nécessitent toutefois un traitement insecticide et fongicide et un entretien régulier. Nettoyez votre terrasse en bois régulièrement.&nbsp; Les bois exotiques forment le haut de gamme des essences de bois pour la réalisation d&rsquo;une terrasse. Extrêmement denses et naturellement imputrescibles et résistants aux intempéries, ces bois ont une durabilité intrinsèque incomparable, c&rsquo;est pourquoi ils sont si appréciés pour une utilisation en terrasse.&nbsp; Le bois composite : l&rsquo;alternative durable Très différent du bois naturel, on peut dire que le bois composite est un hybride entre le bois et le plastique, parfois de fibres végétales comme le chanvre ou le bambou. Contrairement aux planches en bois naturel qui peuvent être vissées, les bois composites ont des fixations avec clips. Ils peuvent être considérés comme une alternative au bois exotique, victime d&rsquo;une déforestation massive.&nbsp; Le bois composite semble réaliste, mais demande beaucoup moins d&rsquo;entretien que le bois naturel. Il se nettoie facilement avec de l&rsquo;eau et du savon noir. En prime, le bois composite est résistant au feu, de sorte que votre famille reste en sécurité. La pierre naturelle : unique et authentique Choisir la pierre naturelle, c’est choisir un matériau durable, écologique, et facile à entretenir. Fondamentalement, la pierre naturelle pour l&rsquo;extérieur doit aussi être robuste, résistante aux intempéries et antidérapante.&nbsp; Pierre de Bourgogne, ardoise, granit ou pierre bleue, privilégiez la pierre brossée, sablée ou striée qui sera moins glissante. Les pierres naturelles à surface rugueuse sont très appréciées pour les espaces extérieurs, notamment car il est agréable de marcher pieds nus dessus.&nbsp; Pour profiter longtemps de votre sol en pierre, imperméabilisez votre terrasse pour protéger la pierre. Nettoyer régulièrement à l’eau tiède savonneuse à l’aide d’un balai-brosse, sans oublier de rincer à l’eau claire.&nbsp; Le carrelage : chic et élégant La pose de carrelage sur votre terrasse améliorera non seulement l&rsquo;apparence de votre espace extérieur, mais donnera également l&rsquo;avantage d&rsquo;un revêtement de sol durable. Pour garantir cela, il convient de respecter certaines normes.&nbsp; Le classement UPEC qui correspond à la résistance à l’usure à la marche (U), au poinçonnement et chocs (P), à l’eau (E) et aux agents chimiques (C).&nbsp; La norme PEI comprise entre 3 et 5 qui indique la résistance à l’abrasion, mais surtout la solidité face au gel et aux intempéries.&nbsp; Norme de glissance pieds chaussés. Elle définit le degré d’adhérence des carreaux. Moins ça glisse, moins il y a de risques de chutes. Petits ou grands, en imitation pierre, en céramique (grès cérame, faïence ou tomettes) ou en ciment, il existe des carreaux de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Attention, certains carrelages comme la faïence, restent fragiles.&nbsp; Le béton : moderne et résistant Le béton est un matériau polyvalent et peu coûteux. Désactivé, drainant, fibré, imprimé ou précontraint, le béton est privilégié dans la construction des terrasses, car il résiste très bien aux conditions météorologiques extrêmes. Le béton est fait pour supporter un trafic intense, et conserve sa fière allure au fil du temps qui passe.&nbsp;&nbsp; Son principal avantage réside dans sa pose qui ne nécessite pas de joints, ce qui empêche les mauvaises herbes de s’y installer. Et vu qu’une terrasse en béton peut se couler, les possibilités d’aménagement peuvent se faire sur mesure. Vous pouvez même changer l’apparence de la surface de votre béton, pour donner l’illusion que votre terrasse est composée de grandes dalles bétonnées.&nbsp;
Il y a 2 ans et 223 jours

De nouvelles applications pour le traitement des bois par la chaleur

Début 2020, l’Institut technologique FCBA, en collaboration avec les professionnels certifiés CTB A+ et le laboratoire de recherche en biologie BioForBois, formalisait une technique innovante de traitement préventif et curatif des bois contre les insectes à larve xylophage. Depuis, la méthodologie pour cette typologie spécifique de traitement s’est développée et de nouveaux travaux de Recherche & Développement ont été engagés pour évaluer son efficacité sur d’autres types de pathologies du bois. De nouvelles applications ont ainsi été testées et formalisées (traitement contre les termites de bois sec) ou sont en cours d’étude (traitement contre la mérule). Traitement des bois infestés par les termites de bois sec En lien avec l’émergence des termites de bois sec dans les bâtiments en Europe et le fort impact économique induit par les dégâts dont ils sont responsables dans les territoires ultra-marins tropicaux, FCBA a souhaité évaluer l’efficacité de la technologie de traitement des bois par la chaleur sur ce type d’infestation. Les chercheurs ont réalisé leurs essais sur l’espèce Cryptotermes dudleyi, particulièrement nuisible en Guyane et à la Réunion. Ils ont ainsi déterminé les conditions létales, toujours fondées sur le couplage durée / température, à atteindre au cœur des bois infestés pour détruire cette espèce. L’application de cette technologie dans le traitement des infestations du bois par les termites de bois secs est aujourd’hui formalisée et décrite dans le référentiel CTB A+, mis à disposition des professionnels en mars 2021. Elle a été déployée sur toutes les zones géographiques concernées par cette pathologie. Toutes les entreprises certifiées CTB A+ peuvent proposer ce type de traitement. Traitement des bois infestés par la mérule On constate un nombre croissant de dégradations causées par la mérule dans le bâtiment. FCBA a analysé la viabilité du traitement par la chaleur sur cette pathologie. Les chercheurs se sont concentrés sur le mycélium de Serpula lacrymans, plus communément appelé « mérule pleureuse » ou « mérule des maisons », parmi les champignons lignivores les plus destructeurs. Ils ont tout d’abord déterminé les couples durée / température efficaces sur le mycélium de mérule des maisons. Sur cette base, ils ont ensuite prolongé ces tests sur des prototypes de maçonneries (1 mur moellons de 50 cm d’épaisseur et 1 mur briques pleines de 32 cm d’épaisseur). L’objectif était de déterminer la température à régler sur un générateur d’air chaud pour atteindre 40°C au cœur des 2 murs testés, à l’intérieur desquels avaient été placés des échantillons de bois préalablement contaminés par du mycélium de mérule de maison. Ils ont ainsi pu déterminer les protocoles les plus efficaces : &#8211; Pour le mur briques pleines : avec une température extérieure comprise entre 18°C et 20°C, il faut 24 à 29 heures, avec un générateur d’air chaud réglé à 62°C, pour atteindre 40°C au cœur du mur. Pour éradiquer le mycélium de mérule, il faut ensuite maintenir cette température pendant 8 heures. Soit 2 jours de traitement au total. &#8211; Pour le mur en moellons : avec une température extérieure comprise entre 18°C et 20°C, il faut 36 à 44 heures, avec un générateur d’air chaud réglé à 70°C, pour atteindre 40°C au cœur du mur. Comme pour le mur en briques pleines, pour éradiquer le mycélium de mérule, il faut ensuite maintenir cette température pendant 8 heures. Soit 2 à 3 jours de traitement au total. Ces résultats marquent une première étape cruciale dans la mise au point d’une méthode fiabilisée de traitement de la mérule par la chaleur : ils démontrent les conditions d’efficacité fongicide de la technologie sur le mycélium de Serpula lacrymans. Les protocoles qu’ils vont permettre d’établir seront testés sur chantiers afin de valider leur efficacité en conditions réelles. Une attention particulière sera notamment portée sur les performances des appareils de chauffe, et leurs alternatives possibles, afin d’optimiser les durées de traitement. Visuels : FCBA
Il y a 2 ans et 223 jours

Nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15 : Le mur isolant le moins épais du marché ! 

Ytong Compact 15 Pour relever le défi de la réglementation RE2020 et apporter le meilleur rapport qualité / prix / performances thermiques et énergétiques, Xella lance sur le marché le nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15.Dédiée à la construction de maisons individuelles de plain pied, cette nouvelle solution constructive répond bien au délà des exigences de la RE2020 et présente un véritable intérêt économique.&nbsp;En plus d’offrir une maison durable et confortable, le bloc Ytong Compact 15 est 10 % plus isolant et 21 % moins épais qu’une maçonnerie traditionnelle. Résultat, il permet de réduire considérablement les factures liées au chauffage ou à la climatisation, et d’augmenter la surface habitable pour la même emprise au sol !&nbsp;Aujourd’hui, sur le marché de la construction de la maison individuelle, le nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15 est certainement l’une des meilleures alternatives aux maçonneries traditionnelles. Sa faible empreinte carbone et ses qualités intrinsèques permettent de répondre aux enjeux économiques, énergétiques et environnementaux. À ce titre, Franck Boissel, dirigeant de l’entreprise Quercy Habitat, spécialisée dans la construction de maisons basse consommation, qui a réalisé la première maison en Ytong Compact 15 à Belfort-du-Quercy (Lot), le confirme «&nbsp;Aujourd’hui avec la RE2020, on nous demande d’avoir des produits qui consomment encore moins d’énergie. Avec l’Ytong Compact 15, je pense avoir trouvé le produit idéal pour la conception de maisons moins énergivores&nbsp;». Nouveau bloc Ytong Compact 15 &nbsp;Xella peut désormais répondre à tous les projets de maisons individuelles en béton cellulaire. Pour les maisons à étage et en zones sismiques, le bloc Ytong Compact 20 est idéal. Et pour faire davantage d’économies sur la construction de maisons individuelles de plain pied, hors zones sismiques, Xella a dévéloppé le bloc Ytong Compact 15.&nbsp;&#8211; Des surfaces habitables gagnéespour la même emprise au sol&nbsp;21 % moins épais qu’une maçonnerie traditionnelle, les murs en Ytong Compact 15 permettent d’augmenter la surface habitable (SHAB) d’une construction jusqu’à 2,8 m² pour une maison de 100 m2, tout en étant 10 % plus isolants*.&nbsp;Pour Franck Boissel, dirigeant de l’entreprise Quercy Habitat et adepte depuis de nombreuses années des solutions constructives en béton cellulaire, le bloc Ytong Compact 15 permet clairement d’optimiser les surfaces habitables. «&nbsp;J’ai été séduit par le produit car nous avons des épaisseurs de blocs réduites qui vont nous permettre d’optimiser les surfaces habitables. Sur ce premier chantier, nous sommes restés sur la même emprise au sol mais grâce à cette maçonnerie nous avons pu augmenter la superficie de la maison !&nbsp;»&nbsp;*10 % avec 120 mm isolant ITI Th32&nbsp;&#8211; Un confort d’été conforme à la RE2020100 % minéral, le béton cellulaire Ytong Compact 15 est une véritable membrane hygrothermique. Son excellente inertie thermique et son très bon déphasage (10h) forment une barrière optimale contre les changements de températures.&nbsp; Régulants, les murs Ytong Compact 15 améliorent le confort d’été en protégeant la maison de la chaleur en été et en la préservant de la rigueur hivernale,&nbsp;un atout non négligeable avec les périodes de canicules de plus en plus fréquentes.&nbsp;«&nbsp;Etant dans une région chaude, quand je propose le béton cellulaire, je promets à mes clients de gagner en confort d’été, un point particulièrement présent dans la nouvelle réglementation. Ils en sont très satisfaits.&nbsp;» ajoute Franck Boissel. «&nbsp;Le fait de proposer un produit qui a une forte inertie et un temps de déphasage plus important que d’autres matériaux nous permet de gagner en confort d’été.&nbsp;»&#8211; Des performances énergétiques supérieures aux exigences de la RE2020Plein et massif, le bloc Ytong Compact 15 offre une excellente isolation thermique.&nbsp;Avec ses 15 cm d’épaisseur, il est le plus performant pour atteindre le Bbio -30 % avec un R* de 1,36.Parfaitement étanche à l’air, il garantit des murs isolants qui ne nécessitent pas de matériaux d’isolation supplémentaire.&nbsp;Et une maison mieux isolée permet de réduire considérablement les factures de chauffage et de climatisation, un argument important face à la crise énergétique.&nbsp;Associé à 120 mm d’isolant ITI, le bloc Ytong Compact 15 est la seule solution constructive dont les performances thermiques permettent d’obtenir une maison individuelle 10 % plus isolée que les autres solutions du marché.Enfin, perspirant, il favorise l’évacuation de l’humidité, offrant une maison saine et un meilleur confort de vie pour les occupants.Avec le bloc Ytong Compact 15, 26 % de l’isolation des murs est garanti à vie.*R : Résistance thermique (m2.K/W)&nbsp; &#8211; Un matériau économique&#8230;Composé à 80 % d’air, le béton cellulaire permet de profiter de constructions plus légères qu’avec un matériau classique.L’ergonomie, la légèreté et l’épaisseur réduite des blocs Ytong Compact 15 simplifient la mise en œuvre, limitent la pénibilité et facilitent les rénovations. Le béton cellulaire offre une meilleure maîtrise des coûts de construction par rapport à une construction maçonnée traditionnelle.&nbsp;&#8230; Avec de bonnes performances environnementales Le béton cellulaire est un matériau durable, fabriqué à partir de matières premières naturelles et minérales, et&nbsp;dont 25 % sont issues de matières premières recyclées.&nbsp;Sa production industrielle est peu énergivore et sa mise en œuvre produit moins de déchets et utilise moins de ressources (matériaux et eau).&nbsp;Résultat, le bloc Ytong Compact 15 offre un bon bilan carbone et ne représente que 5 % seulement de l’impact CO2&nbsp;total d’une maison. www.xella.fr
Il y a 2 ans et 225 jours

Première : une maison bois à 2 niveaux combinée à de la construction 3D aux USA

La construction de la première structure imprimée en 3D à deux étages aux États-Unis a commencé. Située à Houston, la maison d&#8217;environ 370 m² deviendra bientôt l&#8217;un des bâtiments imprimés les plus grands et les plus hauts du monde, mettant en valeur les possibilités en expansion rapide de la technologie d&#8217;impression 3D et de la [&#8230;]
Il y a 2 ans et 231 jours

Maison du Menuisier propose des modèles de portes pour sublimer n’importe quel intérieur

Octobre 2022 &#8211; Maison du Menuisier, réseau français de professionnels de la menuiserie majoritairement composé d’artisans menuisiers, ajoute de nouvelles portes d’intérieur à son catalogue. Trois gammes sont disponibles : la gamme Contemporain avec ses effets bois, granit et bi-matière, la gamme Tendance alliant simplicité, confort et performance et la gamme Design avec ses lignes [&#8230;]
Il y a 2 ans et 232 jours

Les châteaux de la Loire face à l'augmentation du coût de l'énergie

A l'approche de l'hiver, le propriétaire du château de Meung-sur-Loire (Loiret) Xavier Lelevé s'inquiète pour sa facture de chauffage, gaz et électricité, qui tourne d'habitude autour de 15.000 à 20.000 euros. Mais pas cette année..."Ca va être multiplié entre cinq et dix. Ce n'est pas envisageable d'exploser le budget énergétique de cette manière", se désole-t-il.Des hausses qui, comme dans beaucoup d'entreprises, "impactent immédiatement le fonctionnement" et freinent les investissements dans la conservation. Tout comme le dialogue parfois compliqué avec les services publics du patrimoine, comme la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).Dans une partie interdite au public de ce château classé aux Monuments historiques, Xavier Lelevé détaille les fenêtres. Certaines sont en très mauvais état et le ruban adhésif sur les boiseries n'offre qu'un rempart très limité face aux assauts du froid. Mais d'autres sont neuves. Fruits d'intenses tractations avec la Drac, elles ont été fabriquées avec un cahier des charges ultra précis pour respecter l'esthétique du bâtiment."Une fenêtre coûte à peu près 10.000 euros, on en a 148, donc vous voyez ce que le budget fenêtres peut représenter", explique-t-il.Loin des obstacles administratifs, Charles-Antoine de Vibraye a choisi de ne rien faire. Et tant pis si la facture grimpe, le succès du château de Cheverny (Loir-et-Cher), inspiration du Moulinsart d'Hergé, lui permet d'absorber l'augmentation du fioul, dont il consomme 30.000 à 40.000 litres par an.Le châtelain n'envisage pas non plus d'isolation: "Si vous emprisonnez la chaleur, vous faites du bien aux champignons potentiels et aux insectes qui vont vous bouffer votre bois. Je crois qu'il faut limiter le chauffage au strict minimum pour ne pas contrarier ce cycle sain d'échanges thermiques à l'intérieur d'un monument."Reste que les meubles d'époque se conservent mieux dans une atmosphère contrôlée: "C'est un peu la limite de mon raisonnement. Il faut faire en sorte d'avoir une chaleur minimale. Le château est chauffé sur les deux tiers de sa superficie, mais en particulier dans les pièces visitées, avec mobilier historique.""Chauffage la nuit à 8°C"Non loin de là, Chambord allume ses cheminées. Au pied de l'escalier de Léonard de Vinci, quatre grosses bûches alimentent doucement l'âtre, seule source de chaleur pour le visiteur.Mais les bureaux, boutiques, la quarantaine de maisons du domaine, ainsi que les pavillons forestiers sont chauffés."La facture a doublé en deux ans. On est passé de 260.000 euros à plus de 600.000 dans le budget prévisionnel 2023", regrette le directeur du Domaine national Jean d'Haussonville. Sur un budget de 30 millions d'euros par an, cette somme représente l'équivalent de deux expositions temporaires et d'un festival.Pour le directeur, la montée des prix ne fait qu'accélérer "la réflexion sur les sources vertueuses d'énergie". Chambord a donc rapidement lancé deux études pour se verdir: une sur l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des hangars techniques, l'autre sur la géothermie et le chauffage par biomasse, histoire de profiter de la forêt.Dès les prochains mois, le domaine entend investir dans sa forêt de 50 km2 en installant une scierie, ouvrant la possibilité à plus long terme d'utiliser son bois pour se chauffer.En attendant, le château appartenant à l'Etat tente dès aujourd'hui de réduire la facture grâce à un système informatique de gestion technique des bâtiments."C'est un logiciel qui permet par exemple d'éteindre les lumières s'il n'y a plus d'occupant dans une pièce et de réduire le chauffage la nuit à 8°C", apprécie le directeur."Nous n'avons aucun doute sur notre capacité à faire 10% de réduction d'énergie dès 2023", assure-t-il.
Il y a 2 ans et 233 jours

Les solutions chauffage de Cheminées Poujoulat pour toutes les énergies et tous les bâtiments, en neuf comme en rénovation

Elle visent à donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, tout en diminuant l’impact carbone de la construction des bâtiments, avec en ligne de mire la disparition progressive des énergies fossiles.Innovation, performance, personnalisation, c’est sur ce triptyque que Cheminées Poujoulat s’appuie pour développer ses produits afin d’offrir des solutions de qualité en adéquation avec les besoins du marché.Le leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques place la mixité énergétique au cœur de sa stratégie et propose un éventail complet de solutions de chauffage pour toutes les énergies – bois, gaz, électricité - et tous les bâtiments - maisons individuelles, habitat collectif - en neuf comme en rénovation.L’ensemble des produits mis au point par Cheminées Poujoulat bénéfi cient du CÉRIC Label délivré par le Laboratoire CÉRIC, référent en Europe dans les domaines de la cheminée et des énergies durables.Preuve de la reconnaissance de son expertise, Cheminées Poujoulat vient d’être récompensée par un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 pour sa toute dernière solution unique sur le marché RÉNO VMC-GAZ.Au-delà de la performance énergétique, Cheminées Poujoulat a également à cœur de proposer des équipements personnalisables qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des bâtiments.À chaque projet de fumisterie ou problématique de chauffage correspond une solution de chauffage Poujoulat ! Tour d’horizon.Des solutions bas carbone pour la maison individuelleLa récupération et la distribution d’air chaud avec AIRWOODLa dernière version d’AIRWOOD avec un nouveau système d’appoint électrique breveté, BOOSTY, offre, pour la première fois, la possibilité de faire de l’énergie bois la seule source de chauffage principal. Le système AIRWOOD récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet air dans le conduit échangeur et le redistribue dans toute la maison de façon homogène et efficace, par des bouches de soufflage. Lorsque l’appareil de chauffage au bois n’est plus alimenté, BOOSTY prend le relais.La gamme AIRWOOD permet de réaliser jusqu’à 25% d’économies sur la facture selon l’énergie de chauffage, comparée aux énergies fossiles (fi oul, gaz, électricité) et se décline en 2 solutions pour répondre à toutes les configurations : AIRWOOD Confort+ compatible avec tous les appareils de chauffage au bois en neuf et en rénovation : foyer fermé, poêle à bois bûches ou poêle à granulés, AIRWOOD Alliance en neuf pour les poêles à granulés et la VMC double-fl ux. La gamme est valorisable dans les calculs réglementaires grâce au TITRE V Système-Conduit échangeur.EFFICIENCE, le conduit de cheminée nouvelle générationPour répondre aux exigences thermiques actuelles et à venir, et accompagner les performances des appareils labellisés Flamme Verte, Cheminées Poujoulat a innové en développant EFFICIENCE, un conduit de cheminée triple paroi « nouvelle génération » isolé en laine de roche.Solution inédite sur le marché, EFFICIENCE optimise la circulation des flux en assurant l’amenée d’air nécessaire à la combustion et l’évacuation des fumées sur un même conduit.À l’intérieur de son conduit, EFFICIENCE possède une isolation de 20 mm en laine de roche haute densité et haute température. Grâce à cette isolation, EFFICIENCE peut réchauffer l’air prélevé à l’extérieur, nécessaire pour la combustion, et optimise ainsi le rendement de l’appareil de chauffage bois. L’isolant en laine de roche favorise également l’évacuation des fumées par tirage naturel.De plus, en prélevant l’air comburant dans la partie supérieure du conduit, EFFICIENCE évite de percer le mur où est installé le poêle pour aller chercher l’air. Grâce à cette propriété, EFFICIENCE est la solution idoine pour participer à l’étanchéité à l’air de la maison neuve mais également en rénovation lorsque l’installation ne permet pas de percement ou de dépassement de faîtage.EFFICIENCE offre ainsi une grande souplesse d’installation pour tout appareil de chauffage à bois, poêle à bois bûches, poêle à granulés, insert ou foyer fermé. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison et s’adapte à toutes les configurationsEFFICIENCE permet ainsi un positionnement sur le toit en fonction de l’emplacement de l’appareil sans avoir nécessairement à dépasser le faîtage (en principe, la loi prévoit un dépassement de 40 cm au-dessus de la ligne la plus haute de la toiture).PGI, un conduit spécifiquement développé pour les poêles à granulésLe système PGI a spécialement été développé par Cheminées Poujoulat pour l’installation des poêles à granulés. Le marché des poêles à granulés ne cessant de progresser, PGI rencontre un vif succès.Le système PGI est un conduit de fumée double paroi inox. Ce conduit haute technologie optimise la performance de l’appareil de chauffage et s’intègre parfaitement dans un habitat neuf ou existant.Sa technologie concentrique (deux tubes l’un dans l’autre) crée une lame d’air qui permet l’arrivée de l’air comburant et l’évacuation des fumées dans un même conduit.La gamme PGI offre une solution pour toutes les situations de raccordement du poêle. Le système peut être installé en conduit vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.Ce système a été conçu avec les plus grands fabricants de poêles européens pour s’adapter à tous les appareils à granulés et assurer un fonctionnement simple en toute sécurité.Opter pour ce système unique permet de réaliser jusqu’à 10% d’économies d’énergie, soit 200 à 400 kg de granulés de bois par an (selon les régions).Le plein d’accessoires pour la personnalisation des conduitsAutre marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation avec des conduits de cheminée et sorties de toit qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des maisons et à la décoration intérieure des pièces de vie.Pour répondre aux attentes des consommateurs en quête de personnalisation, Cheminées Poujoulat a déjà franchi une étape en permettant aux particuliers de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (tous les RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés, un régulateur de tirage design (RÉGUL’ART), une pièce de départ pour une jonction parfaite et esthétique entre le conduit THERMINOX et la buse du poêle à bois (DÉCO’START).Dernière innovation en date, la collection d’habillages ventilés DESIGN’UP combine sécurité, récupération de calories, esthétique et facilité d’installation. DESIGN’UP a été spécialement conçu pour permettre au consommateur de monter lui-même l’habillage sur son conduit de raccordement existant sans démontage préalable par simple emboîtement, au gré de ses envies et des aménagements décoratifs de son intérieur.La gamme se décline en 9 couleurs avec DESIGN’UP COLOR et en 3 décors avec DESIGN’UP DÉCO, pour satisfaire toutes les envies. Et pour un effet encore plus prononcé, ces nouveaux habillages ventilés se combinent avec des plaques de finition murales.La qualité de l’air avec VENTÉLIAAvec l’entrée en vigueur de la RE2020 depuis le 1er janvier 2022, la ventilation est devenue un élément-clé pour assurer le confort thermique été comme hiver ainsi qu’une bonne qualité de l’air intérieur.La sortie de toit spéciale ventilation VENTÉLIA se distingue par ses performances aérauliques exceptionnelles de 4 Pa qui favorisent la qualité de l’air intérieur Solution universelle, elle peut être raccordée à une VMC, une hotte de cuisine, un chauffe-eau thermodynamique, un sèche-linge...Disponible dans plusieurs fi nitions pour s’adapter à tous les types de toits et de pentes (tuiles, ardoises, toit terrasse, bac acier et toitures ondulées), VENTÉLIA s’intègre aisément dans son décor et s’installe avec la plus grande simplicité.Design d’extérieur : l’intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisationOUTSTEEL : la solution de personnalisation des unités extérieures de pompes à chaleur et climatisationAvec sa nouvelle marque OUTSTEEL, lancée en mai 2021, Cheminées Poujoulat a étendu son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur et de la climatisation, plus précisément à son habillage et à sa protection.Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise a mis à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures.Cache intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Déjà composée de 5 modèles (Brousse, Bubbles, Colors, Cap et Cover), la gamme s’enrichit d’un tout nouveau design « Vénitian » lancé en septembre 2022.Des systèmes de raccordement pour la chaudière biomasse en maison individuelle et logement collectifDUALIS EI : une solution adaptée à tous types de chaudières à granulés étanchesParticulièrement adapté pour le remplacement de chaudière fioul, DUALIS EI est un conduit concentrique en inox polyvalent associant l’amenée d’air comburant et l’évacuation de fumée des chaudières à granulés étanches.Équipé de joints, l’assemblage se fait par emboîtement sécurisé par un collier de jonction entre chaque élément. Simple à mettre en œuvre, il s’intègre dans l’habitat neuf comme dans l’existant.Sous avis technique, le système a fait l’objet d’une série d’essais fonctionnels pour valider toute la connectique en fonction des différentes marques de chaudières étanches sous avis technique proposées sur le marché. Il optimise le rendement des chaudières basse température ou à condensation.THERMINOX pour les chaudières à bois bûches et granulés de boisTHERMINOX est un conduit double paroi isolé polycombustible adapté à tous les appareils de chauffage bois bûches ou granulés.À la fois performant et esthétique, le conduit de fumée THERMINOX convient aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur des bâtiments, en maison individuelle et logements collectifs, en création comme en rénovation.Côté performance énergétique, THERMINOX garantit un fonctionnement optimal en toute sécurité, optimise le rendement de l’appareil de chauffage et réduit ainsi la consommation d’énergie. Conçu pour la traversée des murs et des planchers, il permet tous les types de montages.Les équipements pour le raccordement en habitat collectif3CE THERMO-D pour le raccordement des chauffe-eaux thermodynamiques dans le logement collectifParfaitement adaptés à la RE2020, les chauffe-eaux thermodynamiques sont en plein essor. Cet équipement destiné à produire de l’eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d’appoint permet de réduire jusqu’à 3 fois la consommation électrique en comparaison d’un chauffe-eau électrique classique.Pour permettre leur raccordement, Cheminées Poujoulat a développé le système concentrique étanche 3CE THERMO-D sous ATEx spécialement adapté aux immeubles de logements.Cette solution, rapide et facile à installer, assure l’amenée et l’évacuation d’air et optimise les performances de 1 à 6 appareils.3CE P Multi + Intérieur, le conduit collectif pour le raccordement des chaudières gaz individuelles étanchesLe 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR est un conduit concentrique collectif permettant l’amenée d’air et l’évacuation des produits de combustion de 2 à 20 chaudières gaz individuelles étanches. Ce système allie performance, sécurité (étanchéité du système, résistance au feu et aux condensations) et installation rapide (simple emboîtement).L’étanchéité du système, assurée par des joints à lèvres, permet l’évacuation des fumées en légère pression, ce qui réduit considérablement l’encombrement du conduit (plus de 50%).Le conduit collectif est installé à l’intérieur des bâtiments, dans une gaine technique générale, regroupant également les autres réseaux.Le 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR peut être équipé de deux terminaux verticaux différents : un terminal circulaire ou une sortie de toit, assurant ainsi une finition soignée et personnalisée en toiture.Les chaudières compatibles sont de type C4p, équipées d’un clapet antiretour sur le circuit air-fumée.RÉNO VMC-GAZ : pour le remplacement d’un appareil VMC-Gaz par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifsLauréat bronze d’un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 dans la catégorie « Génie climatique » et récompensé par une mention spéciale dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 », RÉNO VMC-GAZ est la dernière innovation signée Cheminées Poujoulat.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMCGaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d’énergie.Il est constitué de conduits de fumée individuels en acier inoxydable et d’un terminal monté en toiture sur chaque colonne d’évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l’extraction d’air nécessaire à la ventilation des logements. RÉNO VMC-GAZ est une solution brevetée (validation d’ATEx en cours). Elle sera disponible à partir de fi n 2022.Cette innovation vient compléter l’éventail de solutions permettant la rénovation et l’adaptation des conduits collectifs et individuels, qu’il s’agisse de l’évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (AIRFLUE RÉNOVATION, RÉNOSHUNT, 3CE P MULTI+).RÉNOSHUNT pour la rénovation des conduits Shunt ou AlsaceLa solution RÉNOSHUNT présente de nombreux avantages pour la rénovation du système de chauffage dans le bâti ancien en permettant d’installer facilement, rapidement et en toute sécurité, des chaudières à condensation sur les conduits de fumée existants.Ce conduit collectif concentrique, réalisé grâce à la mise en œuvre d’un tubage dans le conduit de fumée existant, permet la rénovation et la réutilisation de conduits Shunt, lorsque ceux-ci n’assurent que l’évacuation des fumées. Jusqu’à 6 chaudières gaz à condensation peuvent être raccordées. L’air comburant circule, depuis l’extérieur, dans l’espace annulaire résiduel.Le tubage permet de canaliser les fumées vers l’extérieur, en préservant le conduit existant des condensats auxquels il ne résisterait pas. Fabriqué en acier inoxydable, RÉNOSHUNT répond à la réglementation incendie dans les immeubles de logements collectifs.Le système RÉNOSHUNT est facile à mettre en œuvre et, de ce fait, particulièrement adapté à une rénovation aux délais serrés. Le système mis au point par Cheminées Poujoulat limite les travaux par la réutilisation du conduit existant.L’action se fait par un simple tubage, réalisé essentiellement depuis la toiture, limitant de manière considérable l’intervention dans les logements.DUALIS RENODENS : une solution de rénovation pour individualiser l’évacuation des fumées en logements collectifsPour un meilleur confort thermique, des économies et un moindre impact environnemental, de plus en plus de chaudières gaz, souvent vieillissantes, doivent être remplacées par des chaudières gaz à condensation.Offre alternative à sa solution collective RENOSHUNT, le dernier né de la famille DUALIS, RENODENS est une nouvelle solution de rénovation individuelle des conduits collectifs maçonnés existants de type Shunt ou Alsace.Ce système, qui permet une évacuation individualisée des fumées pour chaque chaudière gaz à condensation, est performant et simple à mettre en œuvre grâce au « plus » Cheminées Poujoulat : le petit diamètre de son flexible en polypropylène (Ø 50 cm). Conscient que la place disponible dans un conduit maçonné de type SHUNT ou ALSACE est assez limitée, Cheminées Poujoulat a privilégié un diamètre étroit. Une différence notable en comparaison des autres flexibles disponibles sur le marché, plus gros.Ainsi, grâce à ses tubages individuels qui canalisent les fumées vers l’extérieur, DUALIS RENODENS permet à chaque chaudière gaz à condensation de fonctionner de façon indépendante. L’air comburant circule alors, depuis l’extérieur, dans l’espace résiduel. Une solution de plus en plus plébiscitée par les bailleurs sociaux notamment, pour supprimer toute interaction entre les chaudières grâce au circuit de combustions séparé.Le conduit de fumée flexible DUALIS RENODENS offre la possibilité de raccorder jusqu’à 6 chaudières individuelles gaz à condensation.Côté pratique, l’installation de DUALIS RENODENS se fait par un simple tubage réalisé essentiellement depuis la toiture. Très rapide, elle limite fortement l’intervention dans les logements et donc la gêne occasionnée auprès des occupants.Les conduits d’évacuation des produits de combustion éligibles à l’aide financière des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif mis en place par l’État. Il oblige les fournisseurs d’énergie (Engie, EDF, Total, etc.) à inciter leurs clients à réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière à réduire leurs dépenses énergétiques.Plus concrètement, les CEE se traduisent sous forme de primes qui permettent de réduire le montant des travaux.Cette prime est notamment octroyée pour remplacer, dans un bâtiment résidentiel collectif, un conduit d’évacuation des produits de combustion « incompatible avec des chaudières individuelles au gaz à condensation ». Il est en effet difficile de remplacer une chaudière ancienne par une à condensation si le conduit de fumée n’est pas adapté.Elle relève de la fiche d’opération standardisée CEE « BAR-TH-163 » (Conduit d’évacuation des produits de combustion). Plusieurs familles de conduits peuvent bénéficier de l’aide des CEE, selon certains critères :Dans le cas de la mise en place d’un conduit individuel, sa longueur doit être supérieure ou égale à 10 mètres ;Dans le cas de la mise en place d’un conduit collectif, ce dernier remplace un ou plusieurs conduits de fumée collectifs de type Shunt, Alsace, alvéole technique gaz pour chaudières non étanches, ou remplace des conduits collectifs pour chaudières étanches à tirage naturel (type 3CE).
Il y a 2 ans et 239 jours

SWAO, la menuiserie multi-matériaux, la liberté de tout choisir

Le positionnement marchéChoix, conseil, pose des menuiseries, SWAO se positionne comme un facilitateur pour le client qu’elle accompagne de bout en bout. Celui-ci est principalement orienté vers le professionnel : artisans, constructeurs de maisons individuelles. SWAO touche aussi bien les besoins des primo accédants que le segment haut de gamme. Ses portes et fenêtres standards ou sur mesure sont conçues pour s’intégrer en neuf comme en rénovation. Engagée, SWAO défend l’innovation et la qualité française de ses produits, comme le démontrent les labels Origine France Garantie et label fenêtre alu. Swao est également le mécène de l’association Toit à moi qui défend l’accès au logement pour les personnes les plus défavorisées. La marque contribue au fonctionnement de l’association en reversant 50 cts d’euros à cette dernière pour chaque menuiserie vendue ainsi que des participations à la rénovation des appartements...Les points fortsComme un « couteau suisse » de la menuiserie, SWAO couvre tous les besoins en menuiseries extérieures. Pour cela, la marque mise sur une offre de portes d’entrées en multiples matériaux : Acier, Aluminium, Mixte, PVC (intérieur bois/extérieur aluminium) et Bois.Pour une offre vraiment complète, SWAO propose aussi des portes de garage coordonnées. Côté fenêtres, 3 gammes PVC et les volants roulants associés (traditionnels, à lames orientables, solaire) et 2 aluminium (Optimoalu et Ouvrant discret) composent le catalogue.Parmi ses innovations, SWAO fait évoluer sa gamme aluminium Ouvrant discret en 2022 pour gagner en clair de vitrage, design et qualités thermiques (présenté sur le salon), une solution qui combine les avantages de l’ouvrant visible et l’ouvrant caché. Cette exclusivité optimise l’apport lumineux tout en offrant un produit esthétique. SWAO a également conçu un coulissant ALU doté d’une chicane au design exclusif et d’une poignée ergonomique.Facile à poser, elle est également totalement compatible avec I-Secure, le système de maison connectée développé par Swao.Les chiffres clésSWAO, des modèles qui font consensusAnthony DURAND, Design manager du groupe CETIH : « SWAO est une marque située dans une forme de neutralité. Elle est très orientée sur le service et la technologie. Ses modèles de portes ont une tonalité organique, les formes tout en rondeur. Les produits sont consensuels, faciles à comprendre et à identifier ».Les nouveautés 2022Pour accompagner la progression des besoins sur le marché des produits connectés et répondre aux questions de confort et de sécurité, SWAO propose I-SECURE. Ce capteur de position autonome et invisible est intégré dans l’ouvrant de la menuiserie et permet ainsi d’en connaître en permanence la position : verrouillé, en aération, ventilé. I-SECURE a été développé en partenariat avec FERCO, fabricant de ferrures et serrures et avec Delta Dore.Le capteur est aussi compatible avec la box TYDOM pour contrôler les accès et sécuriser le domicile à distance.À compter du 1er/01/2022 une nouvelle filière « Responsabilité Elargie du Producteur » (REP) sera créée pour les produits et matériaux de construction du Bâtiment. Elle vise à responsabiliser les émetteurs sur le marché de produits ou matériaux de construction sur la gestion des déchets en versant une éco contribution.Dès 2019, CETIH pour sa marque SWAO a signé la charte d'engagement volontaire pour le recyclage des menuiseries en fin de vie et s'engage dans la marque FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la Valorisation des menuiseries).Cette charte vise à promouvoir les bonnes pratiques nécessaires à la maitrise de la qualité de collecte et de traitement des déchets de menuiseries, et à informer sur les moyens existants pour une valorisation la plus vertueuse que possible.
Il y a 2 ans et 239 jours

Une maisonnette en bois portugaise réalisée autour d’un marronnier

Des murs en verre inclinés ouvre sur des vues panoramiques à l&#8217;abri d&#8217;un arbre mature dans la Chestnut House à Vale Flor, au Portugal, conçue par l&#8217;architecte local João Mendes Ribeiro. Revêtu de bois peint en noir et doublé de panneaux de contreplaqué, le logement est conçu par Ribeiro comme un &#171;&#160;abri élégant&#160;&#187; dans le [&#8230;]
Il y a 2 ans et 243 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.