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Il y a 2 ans et 360 jours

Commissaire de Justice : naissance d'une nouvelle profession de droit

Réunissant huissiers de justice et commissaires-priseurs judiciaires, la nouvelle profession de Commissaire de Justice offre un maillage du territoire sans précédent avec plus de 3700 membres répartis dans l’ensemble des régions. Premier relais de l'Etat et de la justice sur le terrain, le commissaire de justice propose un réel accompagnement de proximité à tous les justiciables, particuliers, professionnels, collectivités.Les commissaires de justice effectuent toutes les missions des huissiers de justice et des commissaires-priseurs judiciaires :La signification des actes judiciaires et extrajudiciairesLa mise en application des décisions de justiceLes constatsLe recouvrement amiable et judiciaireLes inventaires, prisées et ventes judiciairesLes mesures conservatoiresLa rédaction d’actes sous seing privé et le conseil juridiqueLa médiation judiciaire et conventionnelleL’administration d’immeublesL’intermédiation de mandataire d’assuranceNouvelle grande profession du droit, d’officiers publics et ministérielsFormant une nouvelle grande profession du droit, les huissiers de justices et les commissaires-priseurs judiciaires ont en commun leur nomination par le Garde des Sceaux et leur statut d’officier public et ministériel qui leur confèrent, dans le cadre de leur action auprès des justiciables, demandeurs, défendeurs, créanciers ou débiteurs, et des pouvoirs publics, une véritable garantie de confiance fondée sur une déontologie stricte.Sous l'égide d’un ordre national sous tutelle du ministère de la Justice : la Chambre nationale des commissaires de JusticeInitiée par la loi Croissance et activité du 6 août 2015, la nouvelle profession de commissaire de justice a fait ses premiers pas dès 2019, avec la création de la Chambre nationale des commissaires de justice, réunissant les deux Chambres nationales d’huissiers de justice et de commissaires-priseurs judiciaires en deux sections professionnelles.Le nouvel ordre a œuvré durant 3 ans et demi à la mise en œuvre de la préfiguration de la profession unique, travaillant à conjuguer les singularités des deux métiers afin de bâtir une nouvelle profession cohérente et efficace.En 2020, un nouvel organisme de formation a été créé : l'Institut national de formation des commissaires de justice. Début 2023, les premiers étudiants, ayant suivi la formation initiale des commissaires de Justice, sortiront diplômés.Du côté des offices d'huissiers de justice et de commissaires-priseurs judiciaires, la grande majorité des professionnels a d’ores et déjà suivi une formation spécifique qui leur permettra d’être qualifié commissaire de justice dès le 1er juillet 2022.Ce 1er juillet 2022 donc, les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires se réinventent en fusionnant leurs sections professionnelles respectives sous l’égide de la Chambre nationale des commissaires de justice. Une nouvelle gouvernance ordinale commune qui marque la création de la profession de commissaire de justice.Deux professions très anciennes qui ont su se réinventer au fil des sièclesLa fonction de Commissaire-priseur judiciaire, remonte à l’antiquité. Aussi bien chez les hébreux que chez les grecs ou les romains, on avait pour habitude de vendre aux enchères publiques les biens confisqués au cours des guerres de conquêtes. Des ventes désignées « auctiones » (terme conservé dans le monde anglosaxon). L’édit d’Henri II introduit en France le commissaire-priseur et fait créer en 1576 les offices formels et perpétuels de maîtres priseurs. En 1691, Louis XIV crée des charges d’huissiers-priseurs, avec monopole des ventes aux enchères publiques et hérédité de ces offices. Louis XV confirme, en 1758, le maintien de leurs fonctions en les renommant Huissiers-commissaires-priseurs. La loi du 10 juillet 2000 a séparé l’activité volontaire de l’activité judiciaire. Cette dernière est effectuée par les commissaires-priseurs judiciaires.La fonction d'huissier de justice est également apparue très tôt dans l’histoire des sociétés humaines Officiales, apparitores, executores, puis sergent royal ou huissier à cheval… Son titre et son cadre d’action varient au gré des époques. L’histoire des huissiers de justice s’inscrit dans celle du droit, de l’Etat, mais également de la politique, de l’économie et de la société. Le statut et les compétences de l’huissier de justice ont évolué depuis le Moyen Age jusqu’au XVIIIe siècle. La profession s’est ensuite structurée depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours... et est à l'aube d'un nouveau tournant majeur avec la naissance de la nouvelle profession de commissaire de justice ce 1er juillet 2022.A compter de cette date, le commissaire de justice, véritable tiers de confiance, professionnel du droit de référence dans le cadre de son action de juriste de proximité, capable d’intervenir en urgence pour répondre aux problématiques de tous les justiciables, fera ses premiers pas dans l’histoire.
Il y a 2 ans et 364 jours

Rénovation énergétique : l'Anah propose un dispositif pour sensibiliser les ménages aux risques de fraudes et réaliser les travaux en toute tranquillité

Un dispositif de prévention des ménages contre la fraudeL’Anah, a en effet pu constater certaines pratiques frauduleuses. Celles-ci concernent notamment l’usurpation d’identité des ménages, ou encore des défauts dans la réalisation des travaux.En conséquence, l’Anah a décidé d’apporter des conseils très pratiques aux usagers, à toutes les étapes du projet pour se prémunir de ces mauvaises expériences.L’Anah recommande également, avant de se lancer, de consulter le site France Rénov’ afin de se rapprocher d’un conseiller.Bien préparer son projet est essentielLes particuliers sont invités à contacter France Rénov’, qui est un service public neutre et gratuit, pour s’informer et être conseillés sur les travaux à réaliser en fonction de leurs besoins.Il est également recommandé de faire faire plusieurs devis pour pouvoir comparer et de ne pas se précipiter dans la décision et la signature des devis.Se protéger des démarchages abusifsLes administrations ne démarchent jamais les particuliers. Aucune entreprise ne peut se revendiquer de l’Anah ou d’un autre organisme public auprès des particuliers.Par ailleurs, le démarchage téléphonique est interdit depuis juillet 2020. Sur internet, des sites peu scrupuleux, et pouvant utiliser les logos des organismes publics, invitent les particuliers à laisser leurs coordonnées. Ces coordonnées, notamment fiscales, peuvent être utilisées pour usurper l’identité des particuliers. Il est vivement recommandé de ne jamais les donner.En cas de démarchage à domicile, les particuliers sont invités à ne pas céder à la pression commerciale et ne rien signer durant la visite. Un délai de rétractation de 15 jours doit être clairement indiqué sur les documents, et l’entreprise, par ailleurs, ne peut vous demander des informations personnelles lors de la visite, ni repartir avec ces informations.Piloter sa demande d’aide financière Pour toute demande d’aides, notamment de MaPrimeRénov’, les particuliers doivent créer leur compte eux-mêmes et ensuite désigner l’entreprise comme mandataire. En raison du risque d’usurpation d’identité, les entreprises ne sont pas habilitées à réaliser cette démarche, ni à utiliser les données fiscales ou personnelles de leurs clients. En cas de difficultés d’accès au numérique, un proche, les maisons France Services, le centre communal d’action sociale, les espaces France Rénov', peuvent accompagner les particuliers pour les aider dans leur démarche.Suivre la réalisation des travauxSi des difficultés sont constatées lors des travaux avec les entreprises, les particuliers peuvent prendre contact avec la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes via le site : signal.conso.gouv.fr, la maison du droit la plus proche de leur domicile ou un conseiller France Rénov'.Assurer la réception des travauxAvant de signer la réception des travaux, il faut vérifier la conformité entre le devis et les travaux réalisés. En cas de litiges, le médiateur de la consommation pourra orienter et guider les ménages dans leur démarche.Retrouvez en téléchargement : Le flyer « Rénovez votre logement en toute tranquillité »
Il y a 3 ans et 0 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 3 ans et 0 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 3 ans et 3 jours

Building Partner Coffrages : Un mur de pierres transformé en matrice

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Pour le collège de Luçon, Building Partner Coffrages a fourni des matrices pour les voiles du rez-de-chaussée et du R+1. [©Building Partner Coffrages] En Vendée, la ville de Luçon comptait jusqu’à présent deux collèges. Chacun construit durant la seconde moitié du XXe siècle. Si l’un d’eux a été rénové il y a une dizaine d’années, les deux établissements souffraient d’une perte continue d’élèves… Le département a donc décidé de la construction d’un nouvel établissement, qui va regrouper les élèves des deux anciennes écoles en un même lieu. Ceci, afin d’assurer la pérennité de l’enseignement local et d’offrir des locaux modernes et adaptés aux nouveaux enjeux d’éducation. Le lieu choisi est un ancien site de la gendarmerie, en centre-ville. Il portera le nom d’Arnaud Beltrame, officier assassiné lors d’une attaque terroriste, à Trèbes, dans l’Aude, en 2018. Mandataire du projet, le cabinet d’architectes Ataub, accompagné du cabinet GDV, a trouvé à proximité du chantier son inspiration pour la réalisation des voiles de béton. Les architectes ont identifié un vieux mur en pierres locales, qui devait disparaître. Celui-ci a ainsi servi de modèle pour couler les voiles du rez-de-chaussée, du R+1 et de certaines faces sur toute la hauteur. C’est là qu’intervient Coffrage Gaillard, à travers son service de production de matrices. « Notre créneau est de proposer aux entreprises de gros œuvre des matrices sur mesure, et aux architectes, un motif unique et personnalisé, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Sur le chantier de Luçon, l’idée était de transformer le mur en pierres locales en une matrice pour les voiles du collège. Nous avons analysé, puis prélevé plusieurs pierres pour être inspirés dans la création du motif final. » Au total, Building Partner Coffrages a fabriqué, mais aussi posé 92 m2 de matrices, nécessaires au coulage de 1 790 m2 de voiles en béton. Chaque matrice peut être utilisée une cinquantaine de fois… Produites, puis installées par Coffrage Gaillard Autre particularité de l’opération, l’industriel a assuré la pose des matrices sur les banches « Pour cela, nous demandons que les coffrages soient couchés sur le sol, sur une zone dégagée et sécurisée. Et surtout qu’’ils soient propres, reprend Corentin Boissinot. Avant de poursuivre : « Pour assurer les opérations de pose, plusieurs équipes de techniciens se déplacent sur les chantiers, partout en France. En effet, par manque de main-d’œuvre, de temps ou de savoir-faire, de plus en plus d’entreprises préfèrent nous déléguer cette mission ». La matrice a été conçue à partir d’un mur en pierres locales, situé à proximité du chantier. [©Building Partner Coffrages]Building Partner Coffrages assure la mise en place de ses matrices sur chantier. [©Building Partner Coffrages]Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans avoir besoin d’y retoucher. [©Building Partner Coffrages]C’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui a livré tous les bétons de parement. [©Building Partner Coffrages] Le service est apprécié par David Praud, conducteur de travaux de MRC Constructions, en charge des travaux de construction du nouvel établissement scolaire : « Pour nous, c’est d’abord un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans que l’on ait à y toucher. En plus, la mise en place est de qualité, l’assurance pour nous d’une bonne mise en œuvre. Cela change un peu notre méthodologie d’installation des banches, mais c’est une simple adaptation. Enfin, c’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui nous a livrés un béton de parement classique. Il suffisait d’assurer une bonne vibration, comme sur les coffrages complexes ou les autres matrices ». Repère Maître d'ouvrage : Département de Vendée Maîtrise d’œuvre : Ataub Architectes BET “structure” : Area Entreprise : MRC Constructions BPE : Bétons du Littoral Vendéen Matrices : Building Partner Coffrages Délai : Ouverture rentrée 2023 Coût : 12,50 M€ Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 4 jours

Procédé GBE : Un monolithe bas carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Tel un monolithe sculpté, le groupe scolaire François de Ruffi se caractérise par son esthétisme et ses performances environnementales. [©Luc Boegly] Le groupe scolaire François de Ruffi, à Marseille, s’ouvre comme une ode à la minéralité, contrastant ainsi avec les tours, toutes de verre vêtues, de Jean Nouvel et de Zaha Hadid qui lui font face. S’imposant comme un monolithe, ses différentes façades, pourvues ou non de colonnades, de lignes brisées par des inserts obliques ou des respirations façon claustra, donnent un effet sculptural. Chacune porte un message vers l’extérieur. Tantôt protectrices, tantôt poreuses, dynamiques, résolument urbaines… Ici, le béton est laissé brut. Sa couleur claire oscille entre le blanc nacré et le beige du sable de calcaire coquillé. Comme un clin d’œil à l’ancrage méditerranéen du bâtiment. Le projet est signé par l’agence Tautem (architectes mandataires), avec BM2C (architectes associés) pour le compte d’Euroméditerranée. En plus de sa délicatesse architecturale, le groupe scolaire devait, dès la phase conception, répondre à une ambition environnementale. Aujourd’hui, la réalisation atteint le niveau E3C1 et a obtenu le label Bâtiment Durable. Pour cela, l’optimisation de sa géométrie, l’utilisation de matériaux biosourcés ou encore les systèmes constructifs mis en œuvre contribuent à sa résilience. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 9 jours

Transformation du Parc du Robec à Darnétal

Situé au cœur de Darnétal, dans la Métropole de Rouen, le Parc du Robec fait l’objet d’un ambitieux projet de réhabilitation dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Pilotés par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, les travaux de ce programme d’envergure, visent pour le bailleur social Logeo Seine à améliorer le confort des habitants, réaliser des économies d’énergie et valoriser le quartier à travers un concept architectural audacieux. Diminuer en moyenne la consommation énergétique du quartier par deux, tel est l’un des défis lancés par Logeo Seine (maître d’ouvrage). Alors que la consommation actuelle des bâtiments est classée E, le bailleur souhaite d’ici la fin des travaux prévu en 2024, passer à une étiquette énergétique C. Pour répondre à cet objectif ambitieux, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à ROCKWOOL pour mettre en place un dispositif d’isolation par l’extérieursur des façades sous bardage métallique, et renforcer la protection contre les incendies, tout en réduisant les déchets de chantier. Une réduction des déchets possible grâce au service Rockcycle développé il y a 10 ans par l’industriel et qui permet de collecter et recycler les panneaux usagés. Des innovations qui lui ont permis de relever le défi du recyclage et la sécurité incendie. Sur les 30 000 m2 de surface de façade à rénover, ce ne sont pas moins de 17 000 m2 d’isolant sous bardage métallique sans bavette et 13 000 m2 d’isolant sous enduit qui ont été déployé. Une innovation rendue possible par les essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Cet article Transformation du Parc du Robec à Darnétal est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 13 jours

Ile de Nantes à toute Allure selon Raphaël Gabrion et Ramdam

Le nouveau quartier République, urbanisé selon les principes définis par Jacqueline Osty (paysagiste mandataire) et Claire Schorter (architecte-urbaniste), est en plein développement. En témoigne Allure, un projet conçu par Raphaël Gabrion et Ramdam et composé de trois bâtiments comptant 71 logements sur 4 954 m². Le projet L’îlot Amir se situe entre un grand Parkway […] L’article Ile de Nantes à toute Allure selon Raphaël Gabrion et Ramdam est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 14 jours

Une piscine devient éco-responsable

Depuis septembre 2021, un groupement mené par Spie batignolles construction régions réalise la nouvelle piscine intercontinentale de Vernouillet. L’Agglo du Pays de Dreux a souhaité se doter d’une toute nouvelle infrastructure de loisirs pour moderniser son équipement d’origine, devenu vétuste, répondre aux nouveaux besoins de ses administrés et inscrire l’exploitation du bâtiment dans une démarche éco-responsable. La précédente piscine avait été mise en service en 1974, ne répondant donc plus aux normes de sécurité en vigueur, ni à la règlementation PMR. De surcroît, elle affichait des consommations énergiques trop élevées. Le groupement composé de Spie batignolles construction régions (mandataire), AP.MA (architecte), Sebat (BE) et Agir Acoustique (BE acoustique) a proposé une opération pour tenir compte des règlementations les plus actuelles en matière de construction, de sécurité et d’accès pour les PMR et éco-responsable. Le coefficient d’énergie primaire (Cep) est inférieur à 4 000 kWep/m2/bassin/an pour les installations rénovées (niveau C sur l’étiquette énergétique) et un Cep inférieur à 2 800 kWep/m2/bassin/an concernant l’extension (niveau B). Pour atteindre ces objectifs de performance, la nouvelle piscine sera dotée d’un nouvel équipement de chauffage avec l’installation d’une pompe à chaleur à eau chaude servant à la déshumidification et au préchauffage, et de 2 chaufferies à condensation au gaz. Des capteurs photovoltaïques, ont été positionnés sur le futur local à vélos pour réduire les divers coûts de consommation électrique. L’installation d’un nouveau système de filtration par diatomée permettra une meilleure maîtrise de la consommation d’eau, pour atteindre une consommation d’eau de 99,7 litres/baigneur. La piscine disposera d’un équipement dédié à sa propre production de chlore afin d’éviter les approvisionnements extérieurs, dans un objectif de réduction de son bilan carbone. Spie batignolles construction régions a proposé de s’associer au sous-traitant Les Bâtineurs, spécialisé dans l’instauration d’une démarche d’économie circulaire sociale et écologique (valorisation des éléments constructifs issus de la construction existante). Le partenariat avec Les Bâtineurs permet également à l’Agglo du Pays-de-Dreux et à Spie batignolles construction régions de valoriser l’insertion professionnelle puisque la société travaille exclusivement avec des personnes en état de fragilité sociaux-professionnelle dans le cadre de contrat de travail en insertion via une agence d’intérim d’insertion (ETTI). Les Bâtineurs sont en charge de la dépose, Satri de la logistique et du traitement. Ensemble, ils mettent en place la loi AGEC (Anti-Gaspillage et pour l’Economie Circulaire) et les décrets rentrés en vigueur depuis le 1er janvier 2022.Parmi les déchets qui seront valorisés figurent le métal, le verre, le plastique, le plâtre, le bois, tous les déchets électroniques, des faux-plafonds, des kayaks, optimistes, canoë et bateau… Cet article Une piscine devient éco-responsable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 35 jours

La section aérienne de la ligne 17 du Grand Paris Express confiée à NGE Génie Civil

La Société du Grand Paris a attribué à un groupement dont le mandataire est NGE Génie Civil le marché de génie-civil et d’aménagement de la section aérienne de la ligne 17 du Grand Paris Express.
Il y a 3 ans et 36 jours

Arcadis enjambe les voies de la Gare d’Austerlitz

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, dévoile le pont de franchissement du faisceau ferré de la gare d’Austerlitz, visant à désenclaver le quartier de la Gare d’Austerlitz. Ce tablier en acier de 2 100 tonnes a été poussé, pour la seconde fois, au-dessus des voies ferrées avec une vitesse moyenne de 2m à l’heure entre samedi 16 et dimanche 17 avril. Par sécurité, le trafic ferroviaire a été complètement interrompu sur 7 voies. « Lancer le pont au-dessus des voies avec un seul point d’appui intermédiaire est à la fois une grande prouesse technique et une opération emblématique qui vient concrétiser le travail de plusieurs années. » déclare Arnaud NAËL, Directeur de projet chez Arcadis. Les équipes Arcadis ont dû faire face à des contraintes fortes liées aux infrastructures existantes (voies ferrées, ligne 10 du métro, hôpital de la Salpêtrière…) sans en impacter le fonctionnement quotidien. Au-delà de la complexité structurelle liée à l’architecture du pont, l’autre défi de taille était d’insérer harmonieusement la nouvelle liaison dans un contexte architectural très divers : de nombreux bâtiments historiques dont la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière côté boulevard de l’Hôpital et des nouveaux bâtiments dont le siège du groupe Le Monde côté avenue Pierre Mendès-France. Enfin, des obstacles climatiques ont donné du fil à retordre aux équipes : la crue du Rhin en juillet 2021 a ralenti le transport par voie fluviale de la charpente métallique, préassemblée dans l’usine de Lauterbourg en Alsace et acheminée sur site pour y être finalisée.D’une longueur de 87 mètres et d’une largeur variable de 19 à 32 mètres, le pont a été pensé comme une place publique visant à créer un nouveau lien piéton, cycliste et routier entre deux quartiers de Paris Rive Gauche en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz. En tant que maître d’œuvre (mandataire), Arcadis a remporté, aux côtés de Wilkinson Eyre Architects et Arpentère (paysagiste), le concours lancé en 2016 par la SEMAPA (aménageur de la ZAC Paris Rive Gauche) et la Ville de Paris, pour la réalisation du pont reliant les deux secteurs du quartier Austerlitz de part et d’autre des voies ferrées. « Avec le pont Mère-Teresa qui franchit le faisceau Saint-Lazare, nous sommes les concepteurs des deux derniers ponts enjambant des faisceaux ferrés parisiens : des opérations complexes et peu courantes dans un environnement bâti extrêmement dense. Notre maîtrise de l’opération dans son ensemble et notre expérience éprouvée avec le pont Mère-Teresa nous ont permis d’accompagner la SEMAPA dans ce projet emblématique qui constitue un défi à la fois technique, architectural et urbain, dont nous sommes très fiers. » déclare Claire RAVETTI, Cheffe de projet chez Arcadis. Le chantier, qui a démarré en juin 2020, devrait prendre fin courant 2023 avec les travaux d’accostage et d’aménagement de surface. En attendant l’ouverture du pont au public à l’issue des travaux du secteur Austerlitz, la SEMAPA a salué cette dernière grande opération de lançage. « Relier les berges de Seine aux quartiers existants du XIIIème arrondissement de Paris en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz est une véritable prouesse technique et offre une ouverture du quartier Austerlitz-Gare. Une fois mis en service, le nouveau pont devrait permettre aux piétons de gagner 15 minutes de marche ! » conclut la SEMAPA.Arcadis possède une expertise reconnue dans la conception d’ouvrages d’art et les projets d’ingénierie civile complexes avec des réalisations majeures comme le Viaduc de Millau, la couverture du périphérique à Porte de Vanves ou en encore les bâtiments-ponts tels que la Tour de la Biodiversité dans le 13ème arrondissement de Paris et l’ensemble immobilier « Les Vergers » à Cergy-Pontoise.
Il y a 3 ans et 41 jours

Lançage d'un pont de 87 mètres sur les voies de la gare d'Austerlitz (Paris)

CHANTIER EN IMAGES. Dans le cadre de l'aménagement de la Zac Paris rive gauche, un nouveau pont vient d'être lancé au-dessus des voies de la gare d'Austerlitz. La société d'ingénierie Arcadis fait office de maître d'oeuvre mandataire.
Il y a 3 ans et 43 jours

La partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express attribué à Spie Batignolles

La Société du Grand Paris a attribué à Spie Batignolles génie civil, mandataire du groupement formé avec Spie Batignolles Valérian et Ferrovial, le marché de génie civil de la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris Express qui desservira, à terme, 10 gares, de l'aéroport d'Orly à Versailles Chantiers, en 30 minutes.
Il y a 3 ans et 47 jours

Spie batignolles génie civil, Ferrovial et Spie batignolles valérian remportent la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express

Ce nouveau marché, d’un montant de 438 M€, correspond aux travaux de creusement de 6,7 km de tunnel entre la gare de Saint-Quentin Est et Versailles Chantiers, du génie civil de trois gares et huit ouvrages de service. La durée totale du marché est de 104 mois.Les travaux mobiliseront près de 350 personnes en pointe et le groupement s’engage à réserver au bénéfice des personnes, aujourd’hui éloignées de l’emploi, un volume d’heures de travail d’au moins 10% du nombre d’heures prévues. Ces mesures importantes d’accueil de futurs salariés, représenteront une quarantaine de personnes accompagnées sur la durée du projet et bénéficieront principalement au territoire des Yvelines.Le creusement des 6.7 km du tunnel s’effectuera avec un tunnelier à densité variable pour assurer le passage dans les sables de Fontainebleau, et à l’approche des lignes SNCF de Versailles Chantiers. Le groupement s’est fixé des objectifs ambitieux de valorisation des déblais et notamment de ces sables. Les structures des gares seront réalisées par talutage ou en parois moulées en fonction de leur profondeur. Sur les huit ouvrages annexes, quatre puits seront forés dans de grandes profondeurs allant de 50 à 62 m du fait du relief accidenté de la vallée de la Bièvre.Déjà engagé sur de nombreux chantiers du Grand Paris Express (ligne 14, ligne 15 et ligne 18), Spie batignolles génie civil renforce ainsi sa position d’acteur incontournable sur les projets d’infrastructures majeurs du territoire.Pour Benoît Moncade, Directeur général de Spie batignolles génie civil : « Nous nous félicitons de l’attribution de ce nouveau contrat, qui représente à ce jour notre plus gros marché en tant que mandataire sur le Grand Paris Express et marque un peu plus notre présence significative au cœur de ce programme majeur. C’est une belle reconnaissance du savoir-faire et de la maîtrise technique de nos équipes génie civil et terrassement mobilisées depuis 6 ans sur les chantiers du Grand Paris Express. »Pour Ignacio Gastón, CEO de Ferrovial Construction : « Nous sommes ravis de participer à ce projet majeur qu’est le Grand Paris Express car il s'agit d'une reconnaissance de notre grande expérience internationale dans la conception et la construction de ce type d'infrastructures urbaines dans des villes telles que Londres, Sydney et Madrid. »
Il y a 3 ans et 49 jours

Colas Rail : un contrat à 159 M€ sur la ligne 4 du métro du Caire

La filiale ferroviaire de Colas a remporté avec un groupement dont elle est mandataire un contrat pour la réalisation des systèmes ferroviaires, voies et dépôts de la future ligne 4 du métro du Caire.
Il y a 3 ans et 57 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes
Il y a 3 ans et 57 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes Cet article Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 61 jours

La Fédération des SCOP du BTP et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques

Les résultats obtenus soulignent tout l’intérêt de leur démarche conjointe menée sur l’ensemble du territoire. Les deux partenaires ont donc décidé de poursuivre leurs actions communes en renouvelant leur accord national de partenariat. Leur objectif partagé est de mobiliser encore davantage les entreprises afin de faire progresser la prévention et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance.Des actions menées sur le plan national et régional pour faire avancer la préventionDepuis 2015, la Fédération SCOP BTP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à faire progresser la prévention au sein de l’ensemble des entreprises adhérentes de la Fédération des SCOP BTP. Ainsi, de nombreuses actions ont pu être menées ces dernières années :Au niveau national, le partenariat a notamment permis de promouvoir des outils et solutions de l’OPPBTP, dont monDocUnique et l’agence en ligne PréventionBTP En Direct, de créer les pages prévention du site internet de la Fédération des SCOP BTP ou encore d’organiser chaque année un séminaire des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP.Des conventions régionales ont également été signées dans toutes les régions, permettant notamment d’accompagner de nouvelles SCOP BTP dans la réalisation de leur DU, dans le cadre d’ateliers dédiés. Les actions ont régulièrement été ajustées en fonction des besoins identifiés et priorités fixées, notamment dans le but de faire face à la situation exceptionnelle engendrée par la crise sanitaire de la Covid-19.Dans le même temps, ces actions ont permis de renforcer les relations entre les partenaires, pour une présence renforcée aux côtés des SCOP BTP.Une mobilisation continueAinsi et afin de renouveler cette dynamique opérationnelle et partenariale, la Fédération des SCOP BTP et l’OPPBTP souhaitent continuer à faire évoluer les comportements et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance économique, technique et humaine. Les partenaires se sont ainsi fixés de nouveaux objectifs :Poursuivre l’accompagnement des SCOP BTP dans l’évaluation des risques professionnels afin d’atteindre 100% des SCOP BTP avec un DUER et un plan d’action opérationnelL’évaluation des risques professionnels reste la pierre angulaire de toute démarche de prévention. Il s’agit donc de renforcer l’accompagnement des SCOP BTP, notamment les plus petites ou les plus éloignées du sujet prévention, afin que toutes disposent d’un Document unique et d’un plan d’action à jour.Pour cela, une nouvelle enquête relative au DU sera réalisée auprès de l’ensemble des adhérents de la Fédération des SCOP BTP afin d’identifier et pouvoir accompagner les SCOP BTP sans DU. La promotion des outils et solutions conçus par l’OPPBTP (MonDocUnique Prem’s, Mon DocUnique...) sera poursuivie de manière soutenue, avec un relai d’information dans les Fédérations SCOP régionales et les agences régionales de l’OPPBTP.Promouvoir et développer la culture prévention de tous les acteurs au sein de la Fédération des SCOP BTPPlusieurs enjeux seront poursuivis afin de promouvoir la prévention des risques professionnels :Identifier et prévenir les risques liés au métier, grâce à la poursuite d’études métiers déjà engagées (couvreur, électricien) et la mise en œuvre de nouvelles études afin de développer des solutions qui répondent aux besoins exprimés par les professionnels. Les résultats de ces études et travaux techniques feront l’objet de communications de la part des partenaires.Informer et proposer des solutions adaptées, selon des risques, des métiers ou des populations ciblés, en lien avec les priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP. Ainsi, ces actions porteront prioritairement sur les TMS, chutes de hauteur, l’hygiène, l’intérim, le risque routier professionnel, le risque chimique et le risque heurt engin-piéton. Les Fédérations régionales des SCOP BTP assureront un large relais d’information en contribuant à faire connaître les outils de l’OPPBTP pouvant aider les professionnels sur ces thèmes.Faire gagner en performance les SCOP BTP et les opérations sur lesquelles elles interviennent, en menant des études de cas Prévention & Performance.Mobiliser et davantage impliquer dans la promotion de la prévention les permanents et mandataires des Fédérations des SCOP BTPLa connaissance des enjeux liés à la prévention, des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP et leur implication dans la mise en œuvre effective de chaque action, sont des leviers essentiels pour développer la culture prévention des SCOP BTP.Pour y parvenir, les partenaires animeront conjointement des rencontres annuelles. Des formations issues de l’offre de l’OPPBTP ou spécifiquement adaptées leur seront également proposées pour les aider à s’approprier les messages de prévention, à s’engager dans les actions de l’OPPBTP ou à utiliser les ressources mises à leur disposition.
Il y a 3 ans et 70 jours

Début de restauration du grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris

Les 8 000 tuyaux du grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris répartis en 115 jeux en font le plus grand instrument de France en nombre de jeux. Lors de l’incendie, il n’a pas été inquiété par les flammes et a reçu très peu d’eau au cours de l’intervention des pompiers. Néanmoins, il a été recouvert de poussières de plomb et certaines parties ont souffert des variations thermiques subies par la cathédrale depuis l’incendie, notamment lors de la canicule de juillet 2019. Il nécessite donc un nettoyage approfondi et une restauration, qui ne peuvent être effectués sur place. Il a donc été déposé du 3 août au 9 décembre 2020. Un appel d’offres a été publié le 1er avril 2021. Le groupement attributaire des travaux de restauration de l’instrument – l’atelier Quoirin, à Saint-Didier (Vaucluse), l’atelier Cattiaux-Chevron, à Liourdres (Corrèze) et la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, à Lodève (Hérault) – a été désigné à l’été 2021. Réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sous la maîtrise d’œuvre de Christian Lutz (mandataire) et Eric Brottier, organologues, techniciens-conseils agréés par le ministère de la Culture pour les orgues protégés au titre des monuments historiques, les travaux de nettoyage et de restauration du grand orgue ont débuté l’automne dernier pour lui permettre de résonner dans la cathédrale lors de sa réouverture au culte et à la visite en 2024. L’ensemble des éléments déposés, stocké dans des entrepôts spécialement aménagés par l’établissement public, a ainsi été peu à peu transféré et réparti entre les trois ateliers : à la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, les 19 sommiers, préalablement décontaminés cet hiver par l’Atelier Quoirin,sont en train d’être restaurés. à l’atelier Cattiaux-Chevron, les travaux de décontamination et de révision de la console et des 8000 tuyaux, commencent, à l’atelier Quoirin qui, après avoir décontaminé les 19 sommiers, se chargera cet été de la pose des 850 électro-aimants qui permettront d’ouvrir les soupapes des sommiers (par lesquelles l’air alimentera les tuyaux et les fera sonner), ainsi que par la pose des 180 vérins pneumatiques qui actionneront les registres (planches trouées en bois). Concomitamment, dans la cathédrale, la décontamination du buffet du grand orgue, se termine. Il bénéficiera ensuite d’une restauration, qui débutera en avril et durera jusqu’à l’été. L’opération, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, sera réalisée par une restauratrice de peintures. La restauration des quatre grands soufflets se tiendra cet été. L’opération consiste à renouveler tous les joints d’étanchéité, confectionnés en peau de mouton et qu’il ne serait pas possible de décontaminer sans altérer leurs propriétés. Destinés à garantir une réserve suffisante d’air sous pression, quelle que soit la consommation qui en est faite suivant les registres tirés par l’organiste, ils devront être rigoureusement étanches. Pour que la colle chaude adhère bien, il faudra que le bois soit à une température supérieure à 20°C, de manière à ce qu’elle pénètre bien dans les pores et ne se fige pas trop vite. C’est pourquoi cette opération se fera durant les mois les plus chauds de l’été 2022. Dernière étape du chantier de restauration du grand orgue, dans la cathédrale, la restauration des tuyaux de façade, restés sur place car trop fragiles pour être transportés, aura ensuite lieu en octobre 2022. En 2023, à l’issue de sa restauration, le grand orgue sera remonté dans la cathédrale. Il sera alors harmonisé et accordé afin de lui permettre de résonner lors de sa réouverture au culte et à la visite, en 2024. L’opération, qui exige le silence le plus complet, sera effectuée de nuit.
Il y a 3 ans et 76 jours

Un lycée en bois paré de céramique

Implanté au pied de la colline de Gignac dans la vallée de l’Hérault, le lycée Simone Veil reprend les dominantes de ce paysage rural, camaïeux de bleus et de verts des vignes, et des premiers reliefs du massif du Haut-Languedoc en toile de fond. Pour réaliser un bâtiment biosourcé et respecter un délai de chantier très court, l’agence Hellin-Sebbag a choisi le bois pour la structure des bâtiments : poteaux en bois massif, poutres et planchers en CLT d’épicéa, murs à ossatures bois. Les façades ont été revêtues de terre cuite vernissée pour sa pérennité, son inertie et sa facilité d’entretien. Le bois est aussi présent à l’intérieur : parois des circulations habillées de panneaux de bouleau et, pour le Centre de Documentation et le restaurant, plafonds acoustiques aux lames ondulantes. 
Des panneaux photovoltaïques recouvrent les toits des deux bâtiments d’enseignement et de l’internat tandis qu’une verrière photovoltaïque, placée en surélévation du bâtiment d’entrée, rappelle aux usagers et aux visiteurs que cet ouvrage est à énergie positive en partie grâce aux énergies renouvelables. L’agence Hellin-Sebbag a conçu une organisation lisible autour d’une grande cour, avec les deux bâtiments d’enseignement en R+2 orientés nord-sud et le centre de documentation et restaurant – orientés est-ouest. Les toitures des bâtiments les plus bas sont des jardins soulevés en courbe douce telles des collines, comme si le sol naturel remontait sur les toits pour les modeler en formes libres et offrir au lycée un « cœur vert ». Maître d’ouvrage : REGION OCCITANIE Pyrénées-Méditerranée Mandataire : ARAC Occitanie Architectes : HELLIN-SEBBAG Architectes Associés (Montpellier-Paris) Bureaux d’Etudes Techniques : BET Structure TERRELL (Toulouse), BET Fluides ADRET (La Seyne-sur-Mer), Economiste EGIS Bâtiments Sud-Ouest (Montpellier), BET VRD UNDERGROUND Ingenierie (Montpellier), Cuisiniste INGECOR (Montpellier), Paysagiste GUILLEMET (Salon-de-Provence), OPC ARTEBA (Montpellier) Surface de planchers : 14 514 m2 sur une assiette foncière de 5,35 ha Effectifs : 1100 lycéens Photo : Jean-Pierre PORCHER
Il y a 3 ans et 81 jours

A Romainville, Cité Maraîchère signée ilimelgo et secousses

Les agences ilimelgo (mandataire) et secousses (associé) ont livrée en mars 2021 à Romainville (Seine-Saint-Denis) la Cité Maraîchère. L’ouvrage de 2 060 m², construit pour un coût de 5.1 M€, se veut un nouvel équipement municipal d’agriculture urbaine et d’alimentation durable autant qu’un lieu d’innovation agronomique, sociale, architecturale et technique. Communiqué. Au sein d’un quartier […] L’article A Romainville, Cité Maraîchère signée ilimelgo et secousses est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 89 jours

Colas Rail remporte un contrat de 760 millions d’euros sur la première ligne souterraine du métro de Manille

Colas Rail, mandataire d’un groupement comprenant Thales et Egis, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la construction clé en main du système ferroviaire de la première ligne souterraine du métro de Manille. Le montant total du projet s’élève à environ 1 milliard d’euros, dont 760 millions d’euros(1) pour Colas Rail. Ce […]
Il y a 3 ans et 92 jours

Colas Rail, Thales et Egis remportent un contrat d'un milliard d'euros aux Philippines

"Colas Rail, mandataire d'un groupement comprenant Thales et Egis, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la construction clé en main du système ferroviaire de la première ligne souterraine du métro de Manille", a indiqué la société dans un communiqué."Le montant total du projet s'élève à environ 1 milliard d'euros", a-t-il précisé, dont 760 millions d'euros pour le seul Colas Rail.La ligne de métro doit desservir 15 stations sur 35 kilomètres, entre East Valenzuela, dans le nord de la capitale des Philippines, et l'aéroport Ninoy-Aquino, au sud de la capitale. Elle devrait ainsi permettre de gagner "plus d'une heure sur la totalité du tracé par rapport à un trajet identique en voiture", a assuré Colas Rail.La phase d'étude doit commencer en 2022 et la fin des travaux est prévue en 2027.Il s'agit du premier contrat remporté par Colas Rail aux Philippines. La société a indiqué qu'elle réaliserait "l'ingénierie et l'intégration système, les voies ferrées, la signalisation CBTC (Communication Based Train Control), la distribution d'énergie, la caténaire ainsi que les équipements du dépôt".Colas, qui appartient au groupe Bouygues, a affiché en 2021 un carnet de commandes record de 10,7 milliards d'euros, a indiqué jeudi Bouygues lors de la publication de ses résultats annuels. Cela est notamment lié à ce contrat aux Philippines, intégré dans le bilan du quatrième trimestre à hauteur de 680 millions d'euros, ou encore au contrat d'entretien de l'autoroute Area 9 au Royaume-Uni, d'un montant de 400 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 96 jours

Un contrat de 760 millions d’euros pour Colas aux Philippines

Colas Rail, mandataire d’un groupement comprenant Thales et Egis, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la construction clé en main du système ferroviaire de la première ligne souterraine du métro de Manille.
Il y a 3 ans et 98 jours

Bouygues Bâtiment lance la rénovation thermique de l'Université Rennes 1

GRANDS PROJETS. Pour la rénovation énergétique de l'ensemble de son parc, l'Université Rennes 1 a désigné un ensemble de 16 bâtiments comme pilote de la rénovation. Bouygues Bâtiment Grand Ouest est mandataire du groupement qui aura pour mission de "répondre aux enjeux de massification".
Il y a 3 ans et 116 jours

Encadrement des loyers: plus de transparence sur les annonces immobilières

"Pour les biens situés dans les zones soumises à l'encadrement des loyers, ce texte prévoit que les professionnels fournissent désormais obligatoirement dans les annonces immobilières les informations financières essentielles pour éclairer les consommateurs dans leur choix de location", indique le ministère dans un communiqué.Ces informations sont le loyer de référence, fixé par arrêté en fonction des caractéristiques du bien (quartier, date de construction, meublé ou non meublé); ce loyer majoré de 20%, soit la limite autorisée par l'encadrement des loyers; et, si nécessaire, le complément de loyer, qui permet de dépasser la limite si le bien possède certaines caractéristiques de localisation ou de confort.L'obligation "sera également bientôt étendue aux annonces publiées par les particuliers", souligne la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, citée dans le communiqué.Les agents, mandataires, etc., qui doivent aujourd'hui afficher le tarif de leurs honoraires, devront désormais préciser qu'il s'agit d'un tarif "maximum", afin d'ouvrir aux clients la possibilité de le négocier à la baisse.L'encadrement des loyers s'applique à Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et dans 18 communes de Seine-Saint-Denis. Bordeaux et Montpellier doivent s'y ajouter en 2022.
Il y a 3 ans et 117 jours

Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La gare des Ardoines, à Vitry-sur-Seine fait la part belle au béton architectonique. [©Gérard Rollando/Eqiom] Bien que les lots T2A et T2B de la ligne 15 du Grand Paris Express soient réalisés par des groupements d’entreprises distincts, ils ont un point en commun. Tous deux profitent du même fournisseur de bétons. En l’occurrence Eqiom. Mais l’industriel n’est pas seul dans cette aventure, s’étant associé à Lafarge et à la Société Francilienne de Béton (SFB, groupe Nivet). Toutefois, il est le mandataire de l’opération. « Ces deux lots nécessitent un total de 760 000 m3 de bétons, à livrer sur des chantiers répartis sur près de 14 km entre Villejuif et Champigny-sur-Marne, au Sud-Ouest de Paris », résume Fateh Kichah, responsable coordination grands chantiers d’Eqiom. Et de poursuivre : « Au total, nous avons mobilisé neuf unités de production ». Dans le détail, Eqiom a dédié ses centrales d’Alfortville et de Lagny-sur-Marne. Lafarge a mis à disposition son installation de Bercy et une unité mobile à Villiers-sur-Marne. Quant à SFB, il a réservé ses deux unités de Valenton et celle de Bonneuil. A quoi s’est ajoutée une centrale mobile installée sur le site des Ardoines, à Vitry-sur-Seine et une autre, à Villiers-sur-Marne.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 117 jours

Cap Leeuwin, mise à flots à Bordeaux par Hessamfar & Véron + Moon Safari

Conçu par les agences d’architecture Marjan Hessamfar & Joe Véron (mandataire), avec Moon Safari (associée), et livré à l’été 2021, Cap Leeuwin (15 119 m² ; 21,8 M€ HT ; Fayat Immobilier + Pitch Promotion, maîtres d’ouvrage) se veut la figure de proue du nouveau Quai des Caps à Bordeaux (Gironde). De brique et de métal. Communiqué. […] L’article Cap Leeuwin, mise à flots à Bordeaux par Hessamfar & Véron + Moon Safari est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 117 jours

Bekaert : Retour d’expérience du lot 16-1

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Eiffage Génie Civil était le mandataire du lot 16-1 du Grand Paris Express. [©Bekaert] Début 2020, en France, les voussoirs en béton renforcé de fibres métalliques ont vocation à être mis en place en phases provisoires (rôle sacrificiel) ou dans le cadre d’expérimentation. Ainsi, à cette époque et six mois après l’attribution du lot 16-1, la Société du Grand Paris demande à Eiffage Génie Civil, mandataire des travaux, s’il serait prêt à réaliser une étude de faisabilité pour la réalisation de voussoirs exclusivement renforcés en fibres métalliques. Ceci, dans le cadre d’une variante économique, sachant que le CCTP de ce lot prévoyait un renfort traditionnel des voussoirs (cages métalliques sans mise en place de fibres). C’est ainsi qu’Eiffage Génie Civil s’engage dans une phase colossale de tests, sur 18 mois. Afin de vérifier l’adéquation avec la matrice béton, des fibres de différents producteurs font l’objet d’essais, dont les Dramix 3D et Dramix 4D de Bekaert. A l’issue de cette première phase de caractérisation et de consultation, ces dernières sont déclarées les plus performantes pour les formulations présentées… Essais au feu réalisés au Cérib Les essais au feu des voussoirs ont été opérés par le Cérib. [©Bekaert] Les voussoirs sont fabriqués dans l’usine Bonna Sabla (groupe Consolis) à Conflans-Sainte-Honorine (78) pour permettre la poursuite de la campagne expérimentale. A commencer par les essais à l’échelle 1 : l’université de Tor Vergata de Rome et le professeur Alberto Meda sont désignés comme conseils d’Eiffage Génie Civil. Puis, des essais sur chant pour vérifier la tenue des voussoirs fibrés à la poussée des vérins hydrauliques. Et de flexion, pour valider la résistance à la rupture. A ce niveau, un dosage de 40 kg/m3 de fibres métalliques est finalement retenu. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 131 jours

Soprema Entreprises signe l'enveloppe forte hygrométrie du nouveau centre aqualudique l'Odyssée d'Aulnay-sous-Bois

Il s’étend sur 7 000 m2 et possède une surface de plan d’eau atteignant 2 600 m2, avec neuf bassins dont un olympique couvert, un espace balnéothérapie, une salle de fitness... 460.000 clients par an en moyenne y sont attendus. L’équipement sportif sera également l’un des centres d’entraînement des JO Paris 2024. Il a été construit, en lieu et place de l’ancien complexe de Coursaille devenu obsolète, par Spie batignolles Ile-de-France, mandataire d’un groupement de conception/réalisation aux côtés de l’agence Chabanne Archi/Ingé. Il est géré par Espacéo (Groupe Spie batignolles) dans le cadre d’une délégation de service public (financement, conception, construction et exploitation) signée avec la mairie d’Aulnay-sous-Bois.Entre mi-juillet et fin novembre 2020, les équipes SOPREMA Entreprises Paris Acier ont entrepris la mise en œuvre d’une enveloppe répondant à la problématique de forte hygrométrie du bâtiment avec 4.500 m2 de couverture acier, dont une membrane PVC blanche collée pour supprimer les ponts thermiques, et 2.200 m2 de bardage triple et simple peau.4 500 m2 de couverture acierElle se compose de bacs acier (74SPA 150 microns laqués sur les deux faces) visibles depuis l’intérieur ; de laine de roche dans les ondes pour optimiser l’acoustique ; de bandes de pontages aluminium ; d’une isolation thermique en verre cellulaire de 180 mm d’épaisseur caractéristique de ce type de bâtiment en milieu humide ; et d’un pare-vapeur soudé en plein (Elastovap) destiné à recevoir la membrane PVC (FLAGON SFC 12). Les étancheurs, entre 6 et 8 en moyenne sur le chantier, ont réalisé la mise en œuvre du complexe en moins de trois mois, de mi-juillet à début octobre 2020.Au niveau de la toiture, le point spécifique résidait dans le système de pose de cette membrane. Afin de supprimer les phénomènes de condensation liés aux ponts thermiques, il était en effet impossible de la fixer mécaniquement. SOPREMA Entreprises a effectué une pose par collage, rare pour ce type de membrane en PVC. La prise étant rapide, elle a requis un travail de précision pour garantir une exécution en une seule fois. De couleur blanche, la membrane PVC se fond dans l’esthétique globale du bâtiment habillé d’un bardage blanc irisé. Cool roof, elle joue également un rôle dans le rafraîchissement du Centre Aqualudique, essentiel pour le confort des occupants et l’empreinte environnementale. La toiture est pliée avec des pentes d’environ 30 %. Lorsque l’équipe SOPREMA Entreprises intervenait sur ces pentes, elle devait faire preuve d’encore plus de minutie.Une centaine de plots auto-adhésifs, type SOPRASOLAR FIX EVO, sans percement, ont également été mis en œuvre sur une membrane bitume pour accueillir une moquette solaire qui produit l’eau chaude sanitaire de l’établissement. La liaison entre la membrane PVC et la bitume a été réalisée à l’aide d’un joint SIKA BR500.2 200 m2 de bardageLes plateaux de bardage (150 microns laqué sur les deux faces) ont été installés à la verticale, comme exigé par l’Avis Technique pour les ouvrages en milieux à très forte hygrométrie.Ils atteignaient 10 m de hauteur. Ils étaient ensuite recouverts d’un isolant thermique en verre cellulaire de 180 mm d’épaisseur, d’une deuxième peau métallique pour l’étanchéité, puis de lames pliées décoratives en acier (ST 300 - l. 300 x h. 4 000/5 000 mm) pour les 700 m2 de bardages triple peau. 1 500 m2 de lames pliées décoratives étaient posées en simple peau sur support béton. Une équipe de 2 à 4 bardeurs a travaillé entre mi-juillet et fin février 2021 au fur et à mesure des zones libérées par les lots menuiserie extérieures, VRD...
Il y a 3 ans et 135 jours

Terreal, Bouyer Leroux et Edilians s’allient pour la valorisation des terres de chantier du métro de Toulouse

Possédant des sites à proximité immédiate du chantier, les trois sociétés unissent ainsi leurs efforts au sein d’un Groupement Momentané d’Entreprises (GME) afin de proposer l’expérimentation de la valorisation des matières excavées par intégration au processus de fabrication de matériaux en terre cuite.TISSEO-INGENIERIE, maître d’ouvrage délégué représentant le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération toulousaine, a lancé cette procédure collaborative en vue du lancement d’appels d’offres pour la valorisation de 2,8 millions de m3 de terres excavées des ouvrages souterrains dans le respect de la réglementation environnementale.Face aux enjeux environnementaux de ce chantier de taille, les sociétés BOUYER LEROUX, EDILIANS et TERREAL ont groupé leurs capacités d’accueil pour proposer :la valorisation de la matière par son introduction dans les matériaux de construction en terre cuite pour le gros-œuvre et la toiture, en cohérence avec la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020) ;la valorisation en remblais de carrière.La distance maximale de 10km de ces sites (tuilerie et briqueteries) à la gare de Colomiers permettra également d’assurer un bilan carbone limité en matière de transport.Pour Martin Piotte, Mandataire du Groupement : « Ancrées dans leur territoire et fortement engagés dans une démarche d’économie circulaire, nos entreprises participent à leur niveau à la conservation et la gestion responsable des ressources naturelles, notamment en se mobilisant afin de réduire l’impact de leurs activités sur les écosystèmes. »
Il y a 3 ans et 138 jours

Le groupe Oryx lève 100 millions d'euros

Deux fonds d'investissement, Tikehau et Abénex, entrent au capital de l'entreprise, et les fondateurs d'Oryx, Michel Le Bras et Christine Cadrot, ont également apporté des fonds pour devenir actionnaires majoritaires du réseau. L'apport de chacun des trois protagonistes n'a pas été dévoilé.Contrairement aux réseaux d'agences immobilières, les réseaux de mandataires n'ont pas pignon sur rue et leurs services sont dématérialisés. La plupart des mandataires ont un statut d'indépendants."Ce nouvel investissement permettra au Groupe Oryx de développer encore sa plateforme technologique afin que ses consultants indépendants en immobilier puissent encore accentuer leur avantage compétitif sur le marché", se félicite l'entreprise dans un communiqué.Oryx revendique un chiffre d'affaires de 75 millions d'euros fin 2021, avec une croissance de 35% par an depuis cinq ans, et 3.500 conseillers. Outre des réseaux de mandataires, il propose des services de gestion locative et de courtage et rachat de crédits.
Il y a 3 ans et 140 jours

Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudières

Il fixe un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter de 300gCO2eq/KWh pour le remplacement des équipements de chauffage. En France, 3,5 millions de foyers français se chauffent au fioul aujourd'hui. Concrètement, à partir du 1er juillet 2022, si leur chaudière tombe en panne et ne peut être réparée, ils seront contraints de changer leur mode de chauffage.Hellio révèle les résultats d'une enquête réalisée conjointement avec FioulReduc, site internet indépendant de vente de fioul à prix bas.Conscient que ce changement va impacter bon nombre d'utilisateurs et soucieux de proposer à chaque ménage le système de chauffage le mieux adapté, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie a souhaité s'intéresser au comportement des consommateurs de fioul ainsi qu'à leurs attentes. Cette étude, à laquelle 1.018 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 8 et le 26 mars 2021, dévoile que près d'1 consommateur de fioul domestique sur 2 souhaite conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. De manière générale, le décret portant sur l'interdiction de remplacement de chaudières fioul suscite de l'inquiétude et du mécontentement chez 68 % des consommateurs.Le choix de rester au fioul guidé par la satisfaction de son équipement en place Selon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul est le suivant : leur foyer est composé de 2,3 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans. Le revenu moyen de leur foyer est de 37 343 € et ils dépensent en moyenne 1 632 € en fioul chaque année. Ces consommateurs apprécient le fioul avant tout pour son confort de chauffe (36 %), sa simplicité dans la gestion au quotidien (27 %) et sa fiabilité (20 %). Selon eux cependant, le principal inconvénient du fioul est son prix variable à 36 %. L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités. Face à cette mesure réglementaire ne portant que sur les nouvelles installations, près d'un répondant sur deux déclare que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir. La principale motivation invoquée par les consommateurs est le bon fonctionnement de leur installation avec 47 % des réponses exprimées. Autre réponse significative, 17 % répondent ne pas avoir les moyens de changer d'énergie de chauffage. Ils sont également 17 % à déclarer que, selon leur situation (géographique, raccordement…), le chauffage fioul est la solution la moins coûteuse pour eux.“À l'heure actuelle, ma chaudière fonctionne correctement avec une révision régulière faite par un plombier. De plus, habitant à la montagne, je ne vois pas quel autre moyen de chauffage je pourrais adopter, l'électricité est trop onéreuse”, indique cet utilisateur du Puy-de-Dôme lors de l'enquête.Cette décision gouvernementale suscite de l'inquiétude pour 36 % des consommateurs et du mécontentement pour 32 % d'entre eux, comme en témoigne ce consommateur de Haute-Garonne : “J'ai bénéficié d'aides pour mettre une chaudière fioul à condensation. Cela paraît incohérent que cet équipement soit maintenant bientôt interdit.” Les perspectives de l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul Pour 15 % des répondants se chauffant au fioul, l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul va les pousser à changer d'équipement de chauffage, à plus ou moins court terme. Leur choix se porterait à 52 % vers une pompe à chaleur, 32 % pour une chaudière à granulés de bois et 12 % pour une chaudière gaz.La possibilité d'utiliser du biofioul (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une majorité de consommateurs (51 %). Les réserves évoquées à ce sujet concernent la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.Les aides financières : un élément déclencheur Afin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières. Celles-ci semblent jouer un rôle déclencheur dans la volonté de changement de systèmes de chauffage des ménages. Sur les 15 % de répondants déclarant vouloir changer de chaudière pour passer du fioul à une autre énergie, les aides financières actuelles représentent la plus grande motivation (41 %). Pourtant, si ces dernières sont citées comme un outil essentiel dans la volonté de changement de mode de chauffage, 69 % des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul souhaitent avoir davantage de moyens financiers et plus d'un tiers attendent plus d'informations et de conseils (28 %). Rappel des aides au changement de chaudière MaPrimeRénov' Cette aide publique permet de financer les travaux d'isolation, de chauffage, de ventilation ou d'audit énergétique d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent avoir été effectués par des entreprises labellisées RGE. Depuis le 1er octobre 2020, MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu'ils occupent leur logement ou qu'ils le mettent en location. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés). Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020. Le Coup de Pouce chauffage Les dispositifs “Coups de pouce” sont des primes financières forfaitaires allouées à la réalisation de travaux d'économie d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le Ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement à haute performance énergétique ou utilisant des énergies renouvelables. Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements.Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéroPour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques pour Hellio : “Cette tendance conforte l'idée selon laquelle les aides financières sont un instrument essentiel des politiques publiques sur l'efficacité énergétique. Une visibilité sur le long terme de ces aides est indispensable à la fois pour les ménages et pour les professionnels de la rénovation énergétique. C'est particulièrement le cas pour les entreprises de fourniture de fioul dont l'activité va devoir être réorganisée. Outre cette stabilité, on dénote également un besoin d'écoute, d'information et de compréhension des citoyens des évolutions liées à la transition énergétique. Le remplacement des équipements fioul en 10 ans ne se fera pas sans les ménages qui veulent être conseillés, informés mais aussi libres dans le choix de l'énergie et de l'équipement ! Hellio revendique depuis plusieurs années une stabilité des aides financières, et développe les compétences de ses conseillers en rénovation énergétique dans cette perspective. ”Pour Hervé Degrève, fondateur de FioulReduc : “Après une phase de surprise et d'agacement face à des déclarations politiques et médiatiques parfois un peu stigmatisantes et imprécises, nos clients commencent à intégrer les mesures annoncées par le gouvernement. Une majorité considère cependant avec pragmatisme qu'il n'y a pas d'urgence à tout changer puisque leur chaudière fonctionne encore bien mais envisage volontiers une transition vers le biofioul. Ceux qui sont contraints ou décidés à quitter le fioul souhaitent aujourd'hui plus d'aides financières et un meilleur accompagnement pour ne pas sacrifier le confort et la simplicité qu'ils ont toujours connu avec le fioul. ”
Il y a 3 ans et 141 jours

Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone

Spie batignolles outarex, en groupement avec GCC Habitat, réalise actuellement 12 bâtiments des lots D1 et D2 du Village des Athlètes, aménagé pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Si dans un premier temps ces ouvrages sont destinés à loger plus de 2000 athlètes, ils accueilleront à terme, pour la phase Héritage, et ce, dès la rentrée 2025, des logements, commerces et de nombreux services. Sur ce projet, le groupe Spie batignolles s’est lancé plusieurs défis avec, notamment, l’installation de sa première centrale béton bas carbone pour produire les 30 000 m3 nécessaires à l’ensemble du projet. Les équipes Spie batignolles ont travaillé pendant plusieurs mois sur les caractéristiques du béton à employer, pour qu’il puisse présenter un impact carbone faible fixant à 157 kg eq CO2/m3 maximum la quantité d’émissions carbone du béton à produire. Avec le support du bureau d’études EGIS, Spie batignolles a identifié 10 formulations de béton, qui ont toutes été retenues. Elles correspondent aux différentes spécificités techniques du projet, intègrent les facteurs météorologistes et les cadences/rotations de production. Spie batignolles a utilisé du laitier de haut-fourneau issu des déchets sidérurgiques pour remplacer une partie du ciment, dont la cuisson à haute température génère une forte pollution. Les équipes ont privilégié des fournisseurs détenant des carrières en France, en maximisant les apports par voie fluviale (Ciments Calcia, Lafarge Granulats, Ecocem et Master Builders). Afin de s’assurer de sa stratégie d’exécution et de ses choix de matériaux pour rester dans la limite des 740 kg eq CO2/m² de plancher imposés sur le secteur D par le maître d’ouvrage, le groupe a lancé un processus de vérification de sa performance. Cette réflexion a conduit l’entreprise à produire 43 fiches de déclaration environnementale et sanitaire. Le projet fait également la part belle au bois, matériau par ailleurs favorisé sur l’ensemble du Village des Athlètes, pour une construction mixte bois/béton. Celui-ci sera acheminé depuis des forêts gérées durablement et certifiées PEFC ou FSC avec 30% de bois structurel issus des forêts françaises. Les travaux débutés en mai 2021 s’achèveront, au cours d’une première mise à disposition, au 31 décembre 2023 en faveur de P2024 pour le Village des Athlètes. Les travaux reprendront dès novembre 2024 pour lancer la reconversion des bâtiments, jusqu’à la phase de livraison aux clients au 3ème trimestre 2025. Maître d’ouvrage : SCCV Quinconces représentée par Icade Promotion, co-investisseur avec la Caisse des Dépôts et CDC Habitat Maître d’œuvre : – UAPS Architecte coordonnateur – Atelier Pascal Gontier – Atelier Architecture Brenac Gonzalez associés – NP2F – Fagart & Fontana Conception/construction : Groupement Spie batignolles outarex (mandataire) et GCC Habitat Cet article Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 162 jours

Vinci met en service le Contournement Ouest de Strasbourg (A355)

L’A355 a été inaugurée à Ittenheim le 11 décembre 2021 par M. Jean Castex, Premier ministre, et Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes et directeur général adjoint de VINCI, en présence de Xavier Huillard, président-directeur général de VINCI et de nombreux élus du territoire.VINCI Autoroutes, maître d’ouvrage du projet, a financé celui-ci pour un montant de 561 millions d’euros, et assurera l’exploitation, l’entretien et la maintenance de la nouvelle autoroute dans le cadre d’un contrat de concession d’une durée de 54 ans.Cette mise en service marque l’aboutissement d’un chantier lancé en octobre 2018, après trois ans d’études et de travaux préparatoires, qui aura mobilisé 6 000 personnes et plus de 300 entreprises, dont un tiers sont alsaciennes. La conception et la construction ont été confiées au groupement constitué de VINCI Construction (Dodin Campenon Bernard, mandataire, VINCI Construction Terrassement, VINCI Construction France, Eurovia), de VINCI Energies (Cegelec Mobility) et d’Ingerop Conseil & Ingénierie.En délestant l’ex-autoroute urbaine A35 de son important trafic de transit, l’A355 fluidifiera le trafic au sein de l’Eurométropole de Strasbourg et de son territoire - avec à la clé 10 millions d’heures gagnées chaque année - et facilitera le développement des mobilités partagées et décarbonées, contribuant ainsi à la réduction de la pollution atmosphérique et sonore, et à l’amélioration de la qualité de vie des habitants.Par sa conception, sa construction, et son mode d’exploitation, l’A355 constitue une réalisation sans précédent en France parmi les infrastructures de transport routier, en matière de transparence écologique et d’intégration environnementale. 1 315 hectares de compensations environnementales ont ainsi été mises en œuvre – soit plus de 4,5 fois la surface de l’emprise définitive de l’autoroute – et 130 passages à faune ont été aménagés, soit en moyenne un ouvrage tous les 200 mètres – une densité 20 fois supérieure aux autres réseaux autoroutiers en France.Dans le même temps, un rassemblement d'opposants à cette autoroute s'est tenu près d'une autre portion, rassemblant "une centaine" de personnes selon les organisateurs, dont plusieurs maires des communes alentours.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a boycotté, comme d'autres élus métropolitains, la cérémonie d'inauguration, qualifiant le projet d'"inutile" et de "catastrophe écologique", dans des déclarations au quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace.En juillet, le tribunal administratif de Strasbourg, saisi par l'association Alsace Nature, avait reconnu des "insuffisances" dans le dossier de demande d'autorisation du chantier, notamment sur les effets de l'A355 "sur la santé humaine", la "qualité de l'air" ou l'impact "sur les sols et sous-sols".Le juge avait imposé la suspension de la mise en service, mais l'Etat avait formulé un recours, et la Cour d'appel avait annulé cette suspension, sans se prononcer sur les insuffisances.
Il y a 3 ans et 163 jours

FOAMGLAS prend de la hauteur sur la Tour WATT

La Tour WATT, propriété d'ICF Habitat Novedis, fait l'objet d'une restructuration et d'une surélévation de 4 étages conçue et menée par le Groupement A&B Architectes, Vincent Lavergne Architecture et Urbanisme et Eiffage Construction, mandataire du Groupement.
Il y a 3 ans et 169 jours

"40% des CEE sont produits par des mandataires", S. Benisty (mandataires CEE)

ENTRETIEN. Rôle des mandataires dans le dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE), entrée en vigueur de la cinquième période, lutte contre les fraudes... Steeve Benisty, président de l'association des mandataires CEE, répond aux questions de Batiactu.
Il y a 3 ans et 173 jours

Remise des prix du palmarès architecture aluminium Technal

Tous les projets architecturaux, français ou francophones (Afrique, Amérique du Sud, Caraïbes), réalisés avec des clients TECHNAL, ALUMINIERS AGRÉÉS du Réseau ou fabricants installateurs, ont pu concourir. Au total, plus de 180 candidatures ont été déposées, témoignant du rayonnement de la marque au-delà des frontières de l’hexagone.Maisons, logements collectifs privés ou sociaux, établissements recevant du public..., les ouvrages neufs ou réhabilités primés contribuent à la promotion de l’architecture, de l’innovation et du design. Nés de la collaboration entre un architecte, un maître d’ouvrage et un professionnel des menuiseries et façades Technal, ces programmes mettent en lumière le matériau aluminium noble, durable et esthétique. Ils ont été primés par un jury de six experts indépendants à travers sept catégories :Prix Habiter Logements IndividuelsPrix Habiter Logements CollectifsPrix RéhabiliterPrix Réhabiliter XXLPrix Étudier & DécouvrirPrix TravaillerPrix Jeunes ArchitectesCe Prix JEUNES ARCHITECTES a été instauré pour la première fois cette année. À l’initiative de Jean-Christophe MASNADA, Président du jury et architecte associé de l’atelier d'architecture King Kong, il a pour volonté d’encourager l’éclosion des jeunes talents de demain.Un « Prix 4114 », en référence au Club TECHNAL du même nom, a distingué également deux projets qui ont recueilli le plus de votes auprès de la communauté « 4114 ». Une reconnaissance pour les architectes primés par leurs pairs.Pour Jean-Christophe MASNADA, Président du jury et architecte associé de l’atelier d'architecture King Kong : « L’architecture, celle qui nous porte, est avide de local, de spécifique, d’unique, d’onirique... Elle est par essence un territoire de recherche et d’expérimentation. Ce sont ces aspects là qui ont été distingués. L’architecture située, économe, généreuse, celle qui répond au-delà du programme, c’est celle que nous avons essayé de défendre et de mettre en avant lors de ce jury. Nous avons découvert des équipes qui se retroussent les manches et nagent à contre-courant. Comme des saumons en quête d’essentiel. Ce palmarès, que j’ai le plaisir de présider, est l’expression de cette résistance. Il est exquis de voir un nombre si important de projets naviguer sur cette trajectoire de découverte à force de labeur et de persévérance. »Tous les lauréats vont participer au concours international Technal « WATA 2022 » (World Architecture Technal Awards) et s’envoleront dans quelques mois pour un voyage architectural aux Émirats Arabes Unis. Ils sont également mis à l’honneur dans la collection des ouvrages du Palmarès, publiés en 3 000 exemplaires, et à travers des vidéos présentant leur réalisation.PRIX ET MENTIONS DÉCERNÉSPRIX HABITER LOGEMENTS INDIVIDUELSMaison individuelle, Fontcouverte (17)AGENCE D’ARCHITECTURE FÉLIX BIRON ARCHITECTE (17)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL BIRON SAS (16)PRIX HABITER LOGEMENTS COLLECTIFSTrois Tours Black Swans, Strasbourg (67)AGENCE D’ARCHITECTURE ARCHITECTURES ANNE DÉMIANS (75)FABRICANT INSTALLATEUR BLUNTZER (88)PRIX RÉHABILITERMaison Hippodrome, Marcq-en-Barœul (59)AGENCE D’ARCHITECTURE CLÉMENT BERTON ARCHITECTE (59)FABRICANT INSTALLATEUR CONSTRU (59)PRIX RÉHABILITER XXLLa Cité, Toulouse (31)AGENCES D’ARCHITECTURES TAILLANDIER ARCHITECTES ASSOCIÉSPIERRE-YVES CAILLAULT, ARCHITECTE DES MONUMENTS HISTORIQUESALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL LABASTÈRE 31 (31)MENTION RÉHABILITER XXLEcolodge Almières, Saint Rome de Dolan (48)AGENCE D’ARCHITECTURE CABINET RICHARD ARCHITECTE (34)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL ETS CANAC MENUISERIES ET SERRURERIES (48)PRIX ÉTUDIER & DÉCOUVRIREspace Jeunesse Guy Môquet, Cabestany (66)AGENCE D’ARCHITECTURE OECO ARCHITECTES (31)FABRICANT INSTALLATEUR SPM (66)MENTION ÉTUDIER & DÉCOUVRIRLycée Jean d’Ormesson, Châteaurenard (13)AGENCES D’ARCHITECTURE MARCIANO ARCHITECTURE (13 - MANDATAIRE)JOSÉ MORALES ARCHITECTE (MAMBO ARCHITECTURE - 13 - ASSOCIÉ)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL (SPÉCIALISTE FABRICANT) FIMAT (13)POSEUR DÉMATHIEU BARD (38)PRIX TRAVAILLERMairie et Siège de la Communauté de Communes, Pechbonnieu (31)ATELIER D’ARCHITECTURE BENJAMIN VAN DEN BULCKE ARCHITECTES ASSOCIÉS (31)FABRICANT INSTALLATEUR SMAP (31)MENTION TRAVAILLERHalle de Marché Charras, Courbevoie (92)AGENCE D’ARCHITECTURE CROIXMARIEBOURDON ARCHITECTES ASSOCIÉS (92)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL FRANCE 2000 (10)PRIX JEUNES ARCHITECTESMaison Lille-Moulins, Lille (59)AGENCE D’ARCHITECTURE CLÉMENT BERTON ARCHITECTE (59)FABRICANT INSTALLATEUR CONSTRU (59)PRIX 4114L’Atrium, Cesson-Sévigné (35)AGENCE D’ARCHITECTURE BARRE LAMBOT ARCHITECTES (44)FABRICANT INSTALLATEUR ALU RENNAIS (35)MENTION 4114Villa Akila, Talloires-Montmin (74)AGENCE D’ARCHITECTURE ARCHIDOMO (74)FABRICANT INSTALLATEUR FM ALU (69)
Il y a 3 ans et 181 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 182 jours

La piscine d’Orléans-La Source bénéficie d’une technique nouvelle d’isolation FOAMGLAS

Caractérisé par une toiture légère avec forte pente et une façade en bois et métal, le grand bassin de la piscine d’Orléans-La Source a été entièrement isolé en verre cellulaire FOAMGLAS® T3+. Les nombreux sinistres observés dans le passé montrent à quel point les contraintes constructives sont importantes en milieu humide. Le verre cellulaire FOAMGLAS®, isolant étanche à l’eau et à l’air, pare-vapeur dans la masse, permet d’isoler avec efficacité les toitures et les façades des piscines. L’isolation thermique du clos et couvert de la nouvelle piscine d’Orléans-La Source fut un véritable défi. Afin de respecter l’esprit de la première piscine réalisée par l’architecte Olivier-Clément Cacoub en 1972, Arcos Architecture et GL Architecture ont conçu une œuvre avec des toitures fortement inclinées et une façade à ossature bois. Celle-ci supporte différents parements, dont des coques en polyester en forme de losange. L’isolation thermique FOAMGLAS® en toiture de piscine sur bacs acier bénéficie d’un retour d’expérience exceptionnel de plus de 50 ans en Europe. L’isolation thermique FOAMGLAS® en ITE sur élément porteur en bois en milieu humide est, quant à elle, une technique nouvelle, sous Cahier des Charges validé par le Bureau de Contrôle Alfa Contrôle. La piscine d’Orléans-La Source est la première piscine ainsi isolée. Les plaques isolantes, collées sur le bois, collées entre elles et fixées mécaniquement au bois avec des pattes spécifiques PC ancrage F, forment une couche isolante parfaitement étanche qui protège efficacement le bois. Maîtrise d’ouvrage : ville d’Orléans Assistance maîtrise d’ouvrage : Solon avocats, H3P, Aemco, Sogeti Maîtrise d’œuvre Architectes : Arcos Architecture et GL Architecture BET structure : 3IA BET fluides : Artelia BET VRD : INCA Acousticien : Roland Starace Paysagiste : Brigitte Barbier Marché global de performance Mandataire : BFC Maintenance : IDEX Couverture et façade : Braun Étanchéité Infos projet Surface : 6 119 m² Surface de plan d’eau : 1 770 m² Bassin olympique extérieur avec sas 8 lignes : 1 035 m² Bassin de natation intérieur 25 x 15 m : 375 m² Bassin polyvalent intérieur : 270 m² Bassin de plongée intérieur – 6,5 m de profondeur : 30 m² Lagune de jeux extérieurs : 60 m²  
Il y a 3 ans et 189 jours

Agent immobilier, négociateur et mandataire : quelle différence ?

Particularités de l’agent immobilierL’agent immobilier est titulaire d’une carte professionnelle, remise par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale (CCI). Il agit pour le compte du propriétaire ou du bailleur et dispose pour cela d’un mandat écrit, l’autorisant à négocier et à s'engager au nom de son client.Les négociateurs, agents commerciaux et mandataires immobiliersLes professionnels de l’immobilier non encartés peuvent réaliser la plupart des démarches qui accompagnent la transaction, à condition qu’ils aient eux même été mandatés par un agent titulaire de la carte professionnelle. Concrètement, cela leur laisse deux possibilités :offrir leurs services à une agence immobilière classiqueou rejoindre un réseau de mandatairesLa première solution est aussi la plus historique. Les agences bien établies continuent à faire appel à des agents commerciaux pour compléter leur force de vente. Mais l'attractivité de la manœuvre auprès des travailleurs non salariés (TNS) tend à décroître au profit des réseaux.En plein essor, les réseaux de mandataires s'organisent autour d’un dirigeant titulaire de la carte professionnelle. Ces professionnels indépendants deviennent alors les mandataires du porteur et sont autorisés à réaliser les missions qui auraient pu leur être confiées en agence (plus d'information sur le salaire mandataire immobilier).Concurrence ou complémentarité ?Les agents immobiliers encartés et les mandataires ont un positionnement légèrement différent sur le marché. L’agent immobilier tire sa légitimité de son parcours lui conférant une expertise ciblée sur les aspects techniques et juridiques du métier. Si le mandataire n’est pas nécessairement issu d’une formation spécifique au secteur de l'immobilier, il est généralement un professionnel aguerri de la vente, comme le sous-entend le terme « agent commercial immobilier ».
Il y a 3 ans et 197 jours

Barbara Pompili et Bérangère Abba lancent le fonds d'amorçage du Label Bas-Carbone

Concrètement, des entreprises, acteurs publics ou citoyens peuvent financer des projets locaux de réduction d’émission de gaz à effet de serre ou de séquestration de CO2 avec des méthodologies fiables et reconnues qui font désormais référence. Le Label Bas-Carbone permettra notamment de financer des projets de boisement ou de reconstitution de forêts dégradées qui ont un impact positif sur la biodiversité.À l’occasion de son déplacement en Ardèche, le jeudi 26 août dernier, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, avait annoncé son ambition de mobiliser des financements d’ici la fin de l’année 2021 auprès d’acteurs volontaires pour constituer un fonds d’amorçage d’1 MtCO2 évitées. Le 1er septembre 2021, Barbara Pompili a rencontré plusieurs entreprises ayant déjà financé des projets ou volontaires pour s’inscrire dans la démarche, afin leur présenter le dispositif et les inciter à s’engager ou à se réengager. L’objectif annoncé par la ministre est d’atteindre d’ici fin 2021 un volume d’au moins 1 MtCO2 évitées et ainsi développer et consolider une offre de projets pérennes.Ce fonds d’amorçage est désormais en place. Il est proposé à toute structure déterminée à s’engager dans les trois prochaines années à financer des projets labellisés, de remplir un manifeste d’engagement qui est disponible sur la page internet du Label Bas-Carbone. Cet engagement permettra à ces structures de recevoir des actualités sur les méthodes approuvées et les projets nouvellement labellisés et disponibles au financement, mais aussi d’être mises en relation avec des mandataires ou porteurs de projet dans les secteurs qui les intéressent, et enfin d’être valorisées dans la communication du Ministère de la Transition Ecologique.Les financements qui seront générés permettront d’accélérer le développement des projets labellisés Bas Carbone en France afin de répondre à plusieurs ambitions récentes fixées par la Loi Climat et Résilience dans le domaine de la compensation des activités émettrices de gaz à effet de serre.C’est particulièrement le cas de l’article 147 de cette même loi qui vise à donner un cadre robuste d’intégrité environnementale aux projets de compensation qui pourront être mobilisés par les compagnies aériennes pour remplir leurs obligations de réduction d’émissions. La loi prévoit de donner la priorité aux projets européens et français afin de générer un effet levier sur le développement de ces projets sur notre territoire. Il s’agit également d’orienter ces nouveaux financements pérennes vers des projets dans les secteurs agricole et forestier tout en incitant les compagnies aériennes à financer des projets favorables à la biodiversité.Le Ministère de la Transition Ecologique va initier dans les prochains jours, une concertation avec les acteurs de la filière en vue d’affiner la rédaction du décret en Conseil d’Etat permettant la mise en œuvre de cette obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre des vols aériens intérieurs introduite par l’article 147 de la loi Climat Résilience.L’ensemble des détails pratiques est à retrouver sur la page internet du Label Bas-Carbone.
Il y a 3 ans et 228 jours

A Sceaux, chez soi comme à la maison, par CoBe

A Sceaux (Hauts-de-Seine), CoBe (mandataire) et SPLAAR (co-traitant) ont livré en 2019 respectivement une résidence étudiante de 118 logements répartis dans cinq maisons (3440 m²), et deux structures multi-accueil (1450 m²) de 40 berceaux chacune. Pour un coût de 10.1 M€ HT, un environnement aimable ? Communiqué. Deux programmes Le projet regroupe deux programmes distincts, une […] L’article A Sceaux, chez soi comme à la maison, par CoBe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 237 jours

Première mondiale : le béton ultra bas carbone sur le Grand Paris Express

Les premiers voussoirs en béton Exégy Ultra Bas Carbone de Vinci pour le lot 1 de la ligne 18 du Grand Paris Express. [©Vinci] Au fur et à mesure que la construction des différentes lignes de métro du Grand Paris Express avance, chaque chantier peut devenir un champ d’expérimentation. Ainsi, après les voussoirs en béton fibré métallique, sur la ligne 16 – lots 1 et 2, voici qu’arrive le béton ultra bas carbone. Cette fois-ci, c’est le lot 1 de la ligne 18 qui est concerné par cette première mondiale, annoncée par la Société du Grand Paris et Vinci Construction, mandataire des travaux. Ceci, dans la cadre d’un test à l’échelle 1. Le pilote a pour objet de confirmer la formulation d’un béton à très faible impact environnemental. Mais aussi de vérifier sa capacité de coulage en moules dans un cadre de cadencement industriel. Puis, de contrôler le comportement du produit fini dans sa phase de stockage et d’exploitation.  Une réduction de 70 % de l’empreinte carbone Pour cette opération, Vinci Construction a fait le choix de la solution Exégy, sur laquelle il travaille depuis plusieurs années déjà. L’Exégy Ultra Bas carbone (UBC) est formulé sur la base du liant alcali-activé Ecocem Ultra. Ce béton permet une réduction significative de l’impact carbone, de l’ordre de 70 % par rapport à un béton traditionnel. Et de 50 % en comparaison à un béton dit “très bas carbone”. Soit un impact de 90 kg CO2/m3 pour l’ExégyUBC, versus 170 kg CO2/m3 pour le “très bas carbone” et 330 kg CO2/m3 pour le traditionnel. L’ExégyUBC fait l’objet d’un brevet conjoint détenu par Ecocem et Vinci Construction.  Une phase de test a eu lieu chez CDB, filiale préfabrication de Vinci Construction, afin d’élaborer la formulation spécifique aux voussoirs. Aujourd’hui, l’opération entre dans sa phase d’industrialisation chez Stradal, sous-traitant industriel du béton retenu par Vinci Construction pour assurer la préfabrication des voussoirs. Elle va permettre de réaliser 5 anneaux complets, soit un équivalent de 40 voussoirs, aux dimensions du projet. Les premiers exemplaires, à l’échelle 1, serviront aux essais de la qualification du produit : résistance au feu ISO, épreuves de charges.  Rentrer en conformité avec la norme NF EN 206/CN La mise en œuvre de voussoirs préfabriqués définitifs en béton ultra bas carbone dans une section de tunnel de métro en service sera une première mondiale. Mais surtout, l’opportunité de procéder à une étude de référence de l’application d’un matériau nouveau, plus respectueux de l’environnement dans les tunnels. Lancée dès 2019, une Evaluation technique européenne (ETE) est d’ailleurs en cours d’instruction. Elle doit permettre de faire agréer l’Ecocem Ultra, afin d’autoriser les formules de bétons intégrant ce liant alternatif de rentrer en conformité avec la norme NF EN 206/CN. « Nous sommes très fiers de pouvoir permettre à nos partenaires de tester de nouvelles solutions sur nos chantiers, qui pourront profiter à l’ensemble de la filière du BTP par la suite, conclut Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris. Depuis le début du projet, nous encourageons toutes les initiatives qui permettent, entre autres, de réduire l’impact carbone de nos chantiers. Nous serons donc très attentifs aux résultats de l’expérimentation. »