Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour methodes

(675 résultats)
Il y a 2 ans et 187 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 187 jours

Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent

Penser la biodiversité en ville passe par une approche globale de l’urbanisme dont découlent des outils techniques innovants afin de construire des infrastructures naturelles homogènes et harmonieuses. La biodiversité et, à plus forte raison, la question de la nature en ville sont des sujets encore émergents. Une science qui a débuté par des outils pratiques, plus que par une assise scientifique. Un tâtonnement dont l’exemple le plus représentatif n’est autre que les ruches qui, un temps, ont poussé comme des champignons sur les toits des villes. « Les ruches en milieu urbain sont un peu une fausse bonne idée, car elles peuvent avoir un effet négatif sur la biodiversité. Les abeilles à miel, très nombreuses, entrent en compétition avec d’autres pollinisateurs, les abeilles dites “solitaires”. Installer une seule et unique espèce de pollinisateur, ce n’est pas ça la biodiversité », développe Frédéric Madre, directeur associé de Topager et chercheur associé au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco/Muséum national d’histoire naturelle-CNRS-Sorbonne université). Les toitures végétales ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent de mieux en mieux, afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques.Photo : Soprema Entreprises Penser les trames et défragmenter Penser la biodiversité en ville, selon les experts, passe désormais par une approche globale, dont découlent des outils techniques de construction d’infrastructures naturelles. « Nous sommes de plus en plus sur une vision holistique de l’urbanisme pour la biodiversité », décrit Frédéric Madre. Cette approche se caractérise par une structuration de la nature en ville autour des trames vertes, bleues, brunes et noires et la communication entre lesdites trames. Cette approche « vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer », détaille le ministère de la Transition écologique dans un communiqué. Cette planification urbaine doit être réalisée à l’échelle des agglomérations, puis des quartiers et enfin des bâtiments, dernière échelle de l’aménagement urbain. Pour une intégration plus fine de la biodiversité. La trame verte correspond au végétal. Elle regroupe les parcs, jardins, arbres d’alignement, et, bien entendu, les très médiatisées toitures végétalisées. Ces dernières d’ailleurs, de plus en plus complexes, ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent sous de nombreuses formes (extensives, semi-extensives, etc.), afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques, notamment sur la question de la gestion de l’eau. En urbanisme, l’approche à travers la trame verte consiste aussi à éliminer les discontinuités en ville. L’idée ? Que les poumons verts soient reliés entre eux, à l’aide de pas japonais par exemple, afin de favoriser le déplacement des espèces. La trame bleue, elle, concerne toute la trame hydrique (zone humide, mare, rivière…). Trames vertes et bleues se superposent dans des zones dites « d’interface » (milieux humides et végétation de bords de cours d’eau par exemple). La trame brune, soit les sols, « constitue tout un réseau trophique (chaînes alimentaires reliées entre elles, ndlr) indispensable pour que les racines dialoguent avec les micro-organismes, que les déchets de végétaux se dégradent convenablement et nourrissent d’autres végétaux, etc. », décrit Sophie Rousset- Rouvière, déléguée générale de l’Asso­ciation des toitures et façades végétales (Adivet). Et enfin, la trame noire concerne les espèces nocturnes. À savoir, dessiner l’urbanisme en préservant des zones afin qu’animaux et insectes nocturnes puissent circuler sans être trop perturbés par l’éclairage artificiel par exemple. Sur le terrain, « il peut s’agir d’équiper une avenue d’un éclairage intelligent, qui ne s’allumera qu’en présence de piétons, favorisant ainsi la circulation des espèces nocturnes lorsqu’il est éteint », détaille Frédéric Madre.  Le pas japonais consiste en une succession de secteurs naturels ou semi-naturels, de surfaces réduites, reliant deux réservoirs de biodiversité, afin que certaines espèces puissent circuler de l’un à l’autre.Photo : Elisabeth Gruchmann (Adivet) Techniques et services écosystémiques Au-delà de la seule sauvegarde, la biodiversité en ville prend un caractère utilitaire. Ce sont les fameux services écosystémiques, soit la lutte contre les îlots de chaleur urbains, la gestion des eaux pluviales, ou, dans une moindre mesure, la gestion de ressources avec les fermes urbaines. Là encore, la conception des outils censés ramener de la biodiversité en ville est aussi pensée au travers de ces services rendus. « Les infrastructures vertes permettent de réaliser des économies grâce aux services écosystémiques rendus », assure Frédéric Madre. Sans oublier le besoin de vert toujours plus fort exprimé par les citoyens. D’après une étude NewCorp Conseil, 92 % des Français estiment qu’il n’y a pas suffisamment de nature en ville.  Lucien Brenet Le schéma de cohérence territoriale (SCoT) et le plan local d’urbanisme (PLU) jouent un rôle majeur dans la bonne application des trames.Photo : BMI Siplast Outil 1 : Une toiture végétalisée aux usages différenciés L’immeuble de bureaux Respiro est situé en zone urbaine dense, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ses deux toitures-terrasses (1 500 m2 au total) sont conçues comme un outil d’accueil de la biodiversité. Les deux espaces ont été végétalisés suivant deux méthodes distinctes. La végétalisation extensive en R + 3 repose sur le principe du WildRoof. Près de 650 m2 de bacs acier accueillent une flore sauvage qui colonise un substrat nu. « Au R+3, l’aspect service esthétique et bien-être n’était pas le plus important. Nous avons plutôt installé des substrats, des nichoirs, pour que le vent et les oiseaux amènent spontanément des espèces locales », indique Frédéric Madre. Au R + 2, cette terrasse accessible de 860 m2 repose sur un support béton. La végétalisation semi-extensive est compo­sée de plantes indigènes installées sur un substrat de 8 à 25 cm d’épaisseur. Les variations d’épaisseur de substrat permettent d’intégrer de petites buttes pour accueillir de petits arbustes. Son fonctionnement écologique s’inspire des prairies sèches : diversité des strates végétales, microhabitats (buttes, mares), ni fertilisation ni amendements, pas de traitements chimiques. Le renouvellement se fait naturellement. La toiture comprend un petit potager de 13 m2 à but pédagogique. Un suivi écologique de l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, dans le cadre de l’étude Grooves (Green Roofs Verified Ecosystem Services), a identifié 107 espèces d’invertébrés différentes. Le projet a été subventionné par l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN) au titre de la bonne gestion des eaux pluviales. Le bâtiment, lui, rend également des services écosystémiques de rafraîchissement et de gestion des eaux pluviales. Le programme a été élaboré en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle.  Sur ce projet, la microtopographie du substrat et la palette de plantes ont été travaillées afin d’accueillir des variétés locales et méditerranéennes, plus résistantes à la sécheresse en toiture. Ce qui permet aussi d’adapter la palette végétale aux changements climatiques.Photo : Respiro Outil 2 : Des jardins de pluie urbains pour gérer les eaux pluviales Les jardins de pluie urbains, réalisés et entretenus par Les Jardins de Gally en collaboration avec les start-up Source urbaine et Vertuo, sont présentés comme une solution de gestion des eaux pluviales en zones urbaines imperméabilisées. Cette installation hors-sol de faible emprise ne nécessite pas de travaux de réseaux. Il s’agit d’un stockage temporaire associé à une réserve utile et disponible d’eau de pluie en contact direct sous le substrat. L’installation récupère l’eau de pluie acheminée depuis les toitures. « Ces jardins contribuent au rafraîchissement urbain et à la diminution des îlots de chaleur. De plus, ils peuvent être colonisés par des animaux et des végétaux. Ces puits urbains peuvent être installés hors-sol, ou à la faveur de réfection de certains réseaux », détaille Pierre Darmet, directeur marketing et développement commercial Les Jardins de Gally. La technique peut accueillir une large palette végétale : des espèces mellifères, locales, et horticoles, des caduques et persistantes pour l’évapotranspiration, ou encore, des saules pour les plus grosses installations. Projet de l’Académie du climat à Paris, ancienne mairie du 4e arrondissement, avec Vertuo.Photo : Gally Vertuo Paris 2020 Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 194 jours

TotalEnergies vs Greenpeace : La comptabilité carbone sous le feu des projecteurs

L’épisode TotalEnergies s’ajoute à d’autres épisodes récents - Coupe du monde 2022 au Qatar, Apple, Amazon - lors desquels les calculs carbone publiés par les organisations sont remis en cause. Cela vient nous rappeler que la pratique de la comptabilité carbone a encore du chemin à parcourir en termes d’harmonisation et de transparence.Rappel des faitsAprès étude du bilan carbone de TotalEnergies et en le comparant à celui de son concurrent Shell (beaucoup plus élevé que celui de TotalEnergies) Greenpeace a décidé de recalculer le bilan carbone 2019 du pétrolier français.Résultat : 1637 millions de tonnes de CO2. 4 fois plus que les 469 millions de tonnes CO2 calculés par TotalEnergies.TotalEnergies déclare se conformer à la méthodologie du GHG Protocol. L’entreprise admet elle-même faire des exclusions, mais semble se défendre en disant qu’elles sont légitimes.Ce que ni Greenpeace ni TotalEnergies ne disent clairement, c’est que la différence de calcul est expliquée en grande partie par l’exclusion d’une activité de TotalEnergies du périmètre de calcul.En l’espèce, TotalEnergies déclare dans un article des Echos ne pas inclure l’activité de trading qui consiste à acheter et revendre sur le marché, des barils produits par d’autres. Total s’en était d’ailleurs bien sorti en 2020 en plein Covid grâce aux bénéfices de l’activité de trading : acheter des barils à prix bas, les stocker, puis les revendre sur des contrats futures au-dessus du prix d'achat.Ces émissions exclues par Total comptent théoriquement dans les catégories 1 et 11 du Scope 3 :Catégorie 1 : “Purchased goods and services”. On compte les émissions liées à la production de ces barils achetés.Catégorie 11 : “Use of sold products”. On compte les émissions liées à la combustion des barils vendus.La méthodologie est donc claire sur le fait que ces émissions rentrent dans le Scope 3 de TotalEnergies.En effet, l’entreprise achète des millions de barils produits par d’autres et les revend pour faire des bénéfices. TotalEnergies pourrait décider de faire du trading sur d’autres actifs. Mais en choisissant de développer une activité de trading massive sur le pétrole, TotalEnergies facilite les émissions liées à la production et consommation de ces barils. Ne pas l’inclure dans son bilan carbone reviendrait à occulter ce pan de son activité pourtant important dans son plan d’action pour le climat.Renforcer la crédibilité de la comptabilité carboneUn enjeu majeur se pose derrière cette guerre des chiffres : Comment renforcer la crédibilité de la comptabilité carbone ?Harmoniser les pratiquesIl existe aujourd’hui deux grandes méthodes de calcul des émissions carbone avec en l'occurrence la méthode française Bilan Carbone et la méthode internationale GHG Protocol. Ces méthodes, toutes deux qualitatives et se reposant sur des travaux de recherches importants, peuvent avoir des approches différentes selon les émissions analysées.Mais au-delà du choix de la méthode, l’exemple TotalEnergies le montre très bien ici, c’est la compréhension et l’usage de la méthode en elle-même (ici GHG Protocol) qui pose problème. Le même cas de figure a eu lieu récemment après la publication d’un rapport de Carbon Market Watch remettant en cause le bilan carbone calculé par les organisateurs de la coupe du monde de football 2022 au Qatar. Ou encore au sujet d’Apple qui oublie de comptabiliser une partie de son Scope 3.Face à ces polémiques, les professionnels de la comptabilité carbone se doivent d’agir collectivement et rapidement afin d’harmoniser les différentes pratiques. Le diable se cachant dans les détails, les méthodologies doivent évoluer vers un cadre pratico-pratique plus poussé pour éviter ce genre de situations.Ces professionnels, qu’ils travaillent dans les grands cabinets de conseil - EY, KPMG, Deloitte, dans les cabinets spécialisés - Carbone 4, South Pole, Ecoact - ou au sein d’éditeurs de logiciels de comptabilité carbone doivent venir en aide aux organismes en charge de mettre à jour et compléter ces méthodologies : l’ABC (L’Association pour la transition Bas Carbone) et le GHG Protocol.C’est précisément le sens de l’initiative d’Open Carbon Practice, communauté créée le mois dernier à l’initiative de Sami. Elle regroupe plus de 200 praticiens de la comptabilité carbone et focalise son travail autour d’un wikipedia de la comptabilité carbone - le Plan Carbone Général - pour détailler et harmoniser chaque méthode et sous-méthode de calcul par catégorie d’émissions.Apporter plus de transparence dans les calculsAutre problème soulevé par cet épisode : le manque de transparence dans les méthodes utilisées lors de la réalisation d’un bilan carbone. Il est en effet impossible de comparer des différences entre des résultats sans connaître les méthodes utilisées au préalable. Greenpeace et son cabinet partenaire (Facter X) ont par exemple dû se contenter d’hypothèses afin de calculer les émissions du groupe français.Il est essentiel que les acteurs de la comptabilité carbone se mettent en marche afin de rendre publiques les méthodes qu’ils utilisent ce qui permettrait une meilleure transparence des résultats des entreprises.Du côté des acteurs de la comptabilité carbone, certains l’ont bien compris. C’est par exemple le cas de la société française Sami qui a décidé de rendre sa méthodologie interne totalement open-source.Certaines entreprises font aussi le choix de la transparence dans le résultat de leur empreinte carbone et des méthodes utilisées. C’est par exemple le cas de la société Amazon qui détaille les émissions de ses différents scopes ainsi que la méthodologie utilisée.Le point de départ vers la réduction des émissionsIl est important de rappeler que l’objectif derrière la réalisation d’un bilan carbone est la réduction de ses émissions. Or sans une bonne mesure, il devient très difficile de se fixer les bons objectifs de réduction mais aussi de pouvoir s’étalonner par rapport aux autres entreprises de son secteur d’activité.Il est donc urgent que les acteurs de la comptabilité carbone travaillent de concert afin de rendre la pratique plus harmonieuse et surtout plus transparente, sans quoi les données carbone publiées par les entreprises seront accueillies avec de plus en plus de méfiance par les citoyens.Tribune de Tanguy Robert, CEO chez Sami (Linkedin).
Il y a 2 ans et 194 jours

LE RÉEMPLOI À L'ŒUVRE - Livre

À la fois théorique et pratique, cet ouvrage définit le réemploi et en présente les méthodes, précisant ses implications dans les processus de conception et de construction de l'architecture. Si le réemploi est promu face à l'urgence environnementale et l'indispensable transition écologique, démêler sa […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 195 jours

Équerre d'argent 2022: Les nommés de la catégorie Culture, jeunesse et sport

À la fois théorique et pratique, cet ouvrage définit le réemploi et en présente les méthodes, précisant ses implications dans les processus de conception et de construction de l'architecture. Si le réemploi est promu face à l'urgence environnementale et l'indispensable transition écologique, démêler sa […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 195 jours

DU BIOMIMÉTISME AU DESIGN VIVANT - exposition

À la fois théorique et pratique, cet ouvrage définit le réemploi et en présente les méthodes, précisant ses implications dans les processus de conception et de construction de l'architecture. Si le réemploi est promu face à l'urgence environnementale et l'indispensable transition écologique, démêler sa […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 198 jours

Saint-Astier décroche le label EPV

Cette distinction atteste de la reconnaissance de l’excellence du savoir-faire traditionnel reconnu de Saint-Astier, qui fête également ses 110 ans d’existence en 2022. Une société attachée à son indépendance Au milieu du XIXème siècle, de nombreuses carrières de calcaires ont été identifiées sur le territoire. L’une d’entre elles, située à Saint-Astier (24), au sein du Périgord Blanc, s’est notamment distinguée par les propriétés exceptionnelles de son calcaire siliceux marneux, permettant d’obtenir la chaux hydraulique naturelle pure proposée encore aujourd’hui par Saint-Astier. L’histoire de l’entreprise familiale de chaufourniers commence alors en 1912 à l’endroit même de la commune du nom éponyme. Plusieurs familles se partagent alors l’exploitation et de nos jours, l’entreprise est l’héritage de chacune de ces lignées. Très attachée à son indépendance, elle est toujours dirigée par la quatrième génération (Auguste, René, Guy et Antoine). La cinquième génération est même rentrée cette année dans l’entreprise... Une certification exigeante Aujourd’hui, les sociétés souhaitant bénéficier de la distinction Entreprise du Patrimoine Vivant, sont rigoureusement analysées et soumises à des conditions strictes. Pour obtenir ledit label, elles doivent se distinguer en répondant a minima à deux critères de chacune des classifications suivantes : Posséder un patrimoine économique distinctif (détenir des équipements techniques rares ainsi que des droits de propriétés industrielles et mettre en place de procédures pour innover). Appliquer une expertise technique singulière s’appuyant sur des méthodes à haute technicité (excellence opérationnelle, détention de compétences exclusives, formations fortement qualifiées). Être profondément attachée à une zone géographique historique et détenir une renommée nationale ou internationale (garantir la production au sein de son cœur historique, se démarquer par sa notoriété, mettre en avant des actions RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)). Label EPV : Saint-Astier entre dans le patrimoine vivant Avec ses 110 ans d’expertise et la commercialisation de sa chaux hydraulique de qualité connue au-delà des frontières hexagonales, Saint-Astier affiche une nouvelle satisfaction en entrant dans le palais des entreprises reconnues par le label EPV. Cette reconnaissance a été clairement exprimée par l’association INMA, opérateur d’état et reconnu association d’utilité publique ; elle mène une mission d’intérêt général au service des métiers d’art et du patrimoine vivant. A cet effet, l’association est le seul organisme habilité à remettre cette unique distinction d’État associant la reconnaissance des savoir-faire d’exception. Ce dernier visant à valoriser les entreprises d’excellence française et leurs engagements sur des sujets phares comme la transmission, l’engagement RSE, l’expertise technique... Saint-Astier : plus qu'un héritage Saint-Astier aborde l’avenir avec confiance et compte bien continuer à se développer tout en s’appuyant sur ses valeurs profondément ancrées dans son ADN. Depuis l’origine, le fabricant français a toujours misé sur la production de chaux hydraulique naturelle haut de gamme en proposant des solutions de qualité, et adaptées aux différentes contraintes de chantiers. Valeurs gagnantes grâce à la reconnaissance des produits de Saint-Astier par les professionnels de la restauration des édifices du patrimoine, mais également par l’emploi de ses chaux dans l’éco-construction, dans les constructions neuves ou encore en décoration intérieure en France et à l’international.
Il y a 2 ans et 198 jours

Équerre d'argent 2022: Les nommés de la catégorie Espaces publics et paysagers

À la fois théorique et pratique, cet ouvrage définit le réemploi et en présente les méthodes, précisant ses implications dans les processus de conception et de construction de l'architecture. Si le réemploi est promu face à l'urgence environnementale et l'indispensable transition écologique, démêler sa […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 215 jours

Deux éco-organismes déjà rappelés à la règle sur les barèmes par le ministère

Deux des quatre organismes du bâtiment ont vu leurs méthodes critiquées par le ministère de la Transition écologique. En cause : des...-Négoce
Il y a 2 ans et 220 jours

Reims : Des logements collectifs en R+2 imprimés en 3D béton

Le bailleur social Plurial Novilia va édifier un immeuble collectif R+2 de 12 logements et 1 700m de surface habitable, à Bezannes. [©Hobo architecture] Après Viliaprint, le bailleur social Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, entend repousser une fois encore les limites de la construction. Installé au cœur de la Zac de Bezannes, à Reims (51), ce maître d’ouvrage va édifier un bâtiment d’habitation collectif en R+2 à haute performance énergétique. Douze logements sociaux seront proposés à la location. La particularité de ce nouveau projet, baptisé ViliaSprint2, est de s’appuyer sur l’impression 3D béton de ses voiles porteurs. Une impression sur site  Grâce à l’apport technique du coffreur allemand Peri, les façades de l’immeuble seront imprimées sur site. De marque Cobod, l’imprimante 3D est composée d’un portique mobile et équipée d’une tête d’impression multi-directionnelle Bod2. Elle permet d’empiler les couches de béton les unes sur les autres pour former les murs. Et peut atteindre 1 m/s en vitesse d’impression. « Nous voulons aller encore plus loin, en expérimentant l’impression sur site, déclare Johnny Huat, directeur général de Plurial Novilia. Nous pensons que l’automatisation de la phase de gros œuvre nous permettra de générer une vraie plus-value. Autant en amont sur la conception architecturale qu’en phase opérationnelle sur la productivité, la sécurité et l’ergonomie au travail. »  Avec le célèbre Bod2, imprimante 3D de construction Cobod, le groupe Peri imprime en 3D les murs en béton. [©Peri] Une période charnière  Face à la hausse des matières premières, du coût de l’énergie, ainsi qu’aux enjeux environnementaux, les professionnels de la construction sont à la recherche de nouveautés. « Aujourd’hui, il nous faut prendre le virage de la transition écologique. C’est pourquoi Holcim fournit un béton spécial peu carboné, souligne Bruno Arcadipane, président d’Action Logement. Mais nous devons garder des coûts raisonnables et augmenter la production pour faire face à la demande. Cela doit nous pousser à trouver d’autres manières de construire. Un projet audacieux comme celui de ViliaSprint2 intègre notre vision stratégique, qui est de ne pas subir les crises. Il est essentiel d’imaginer des solutions nouvelles, adaptées à un contexte complexe et fluctuant. » Une architecture qui tire profit du numérique L’apport de l’impression 3D sur ViliaSprint2 se ressent dès la visualisation du concept architectural imaginé par le cabinet bordelais Hobo. « Nous voulons faire de l’impression 3D une solution pour l’architecture bas-carboniste de demain, explique Frédérik Dain, directeur du cabinet Hobo. Pour ViliaSprint2, nous avons cherché l’efficience, l’économie de matière, l’adaptation et la justesse dans une forme de simplicité frugale. Le but est de maximiser le rendement des formes pour offrir la plus grande surface avec le moins de matière. » Avec ses formes arrondies, son recours aux matériaux biosourcés et son orientation pensée pour un ensoleillement optimal, ce projet offre la possibilité d’une bien plus grande créativité architecturale.  Comparer et mesurer 2 méthodes de constructions  En parallèle, un second bâtiment sera édifié sur la même parcelle, mais, cette fois-ci, de manière traditionnelle. Les deux procédés constructifs pourront être comparés. Ils seront mesurés aussi bien en phase de chantier (délais, nuisances, ergonomie/pénibilité pour les équipes…) qu’en phase d’occupation (performances du bâti, coûts…). Les résultats seront partagés avec l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement.
Il y a 2 ans et 222 jours

PERF-ACTEE : un nouveau guide interactif des solutions de pilotage énergétique et numérique des bâtiments

Disponible en ligne, ce guide pédagogique et intuitif permet aux territoires d’identifier les solutions d’économies d’énergie rapides et adaptées à leur contexte local. PERF-ACTEE est accessible gratuitement depuis le site Internet du programme national ACTEE.Une bibliothèque de solutions à gains rapidesPERF-ACTEE vient compléter la boîte à outils mise à disposition des gestionnaires de bâtiments publics par le programme ACTEE de la FNCCR.Sans équivalent, ce nouvel outil accessible en ligne a été conçu en lien étroit avec les acteurs de la filière du pilotage et de la gestion des bâtiments intelligents avec une approche spécifique de la rénovation énergétique, celle du pilotage énergétique et numérique. Il facilite grâce à un parcours intuitif, l’identification de méthodes et de solutions techniques adaptées aux différents types de bâtiments des collectivités.PERF-ACTEE recense plusieurs dizaines de fiches pratiques pour identifier les besoins, trouver des financements, cadrer les projets, lancer des travaux et conduire l’exploitation avec des résultats dans la durée. PERF-ACTEE demeure centré sur des solutions efficientes à gains rapides comme le souligne Danielle Mametz, Vice-présidente de la FNCCR en charge du programme ACTEE « L’urgence nous impose de privilégier des actions à faible investissement et dont les bénéfices sont immédiatement tangibles. Un simple système de pilotage ajustant le déclenchement du chauffage et de l’éclairage à l’utilisation réelle d’un bâtiment peut actuellement être amorti en quelques mois. »L’interface permet de filtrer et de prioriser les fiches proposées par niveaux de coût, temps d’implémentation et économies d’énergie. L’approche se veut pédagogique avec une prise en main de l’outil facilitée pour des non-experts.Un excellent support pour préfigurer son projet de rénovation énergétique en quelques clics, et disposer d’une première feuille de route à affiner ensuite avec l’aide d’un professionnel qualifié.
Il y a 2 ans et 229 jours

Méthodes contestables, voire indignes, dans les ENSA ? Témoignage

Fiona Meadows est architecte DPLG depuis plus de trois décennies et enseigne depuis 28 ans à l’ENSA Paris-La Villette. L’enseignante alerte sur la situation préoccupante des ambitions pédagogiques des ENSA au regard des enjeux auxquels seront confrontés les futurs professionnels. Lettre ouverte. Je suis architecte DPLG depuis 1990, lauréate de plusieurs prix et concours, ‘senior […] L’article Méthodes contestables, voire indignes, dans les ENSA ? Témoignage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 234 jours

Équipbaie-Métalexpo rejoint Batimat en 2024

Aujourd’hui, le salon ouvre une nouvelle page de son histoire et rejoint BATIMAT en 2024 afin de créer l’événement le plus important du secteur de la menuiserie et de la métallerie et de réunir les forces de chacun.Cette nouvelle dynamique, portée par RX et l’ensemble des organisations professionnelles partenaires du salon EQUIPBAIE-METALEXPO, sera effective en 2024.Une filière au cœur des enjeux du secteur de la constructionCette nouvelle dynamique permet à ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO d’être au cœur des nouveaux enjeux du secteur du bâtiment et de la construction (rénovation et sobriété énergétique, décarbonation des procédés et des modes constructifs…) et des évolutions des métiers comme des méthodes de travail.Son intégration au sein de BATIMAT lui donnera également la possibilité de toucher une cible de professionnels beaucoup plus large incluant les prescripteurs (ingénieurs, architectes, décorateurs…) tout en capitalisant sur son cœur de cible, les fabricants et les menuisiers installateurs spécialisés, les métalliers, venant en nombre à BATIMAT. En effet, BATIMAT attire déjà 1/3 des entreprises spécialisées en France ainsi que plus de 30.000 installateurs généralistes et artisans indépendants.ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO profitera aussi de la forte synergie existante entre les différents salons du Mondial du Bâtiment (BATIMAT, INTERCLIMA ET IDEOBAIN), véritable plateforme globale regroupant des univers spécialisés. Il renforcera, du fait de sa présence et sa notoriété, la puissance du Mondial du Bâtiment.Un salon dans le salonÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO disposera, au sein de BATIMAT en 2024 d’un hall dédié et de sa propre identité visuelle. Un programme spécifique sera développé afin de répondre aux attentes des professionnels spécialisés de la filière, exposants et visiteurs. Il comprendra des parcours de visite, des ateliers, des animations, des conférences… reflétant la richesse de ce secteur et l’offre particulièrement attractive des exposants.Comme lors des éditions précédentes d’ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO, ce programme sera co-construit par RX et l’ensemble des organisations professionnelles partenaires du salon.Pour Guillaume Loizeaud, Directeur Division Construction RX France : « C’est à nouveau grâce à la relation et au travail collaboratif avec les organisations du pôle fenêtres FFB, que nous allons ouvrir un nouveau chapitre au développement d’EQUIPBAIE-METALEXPO ; cette nouvelle stratégie, positionne le salon dans un nouvel ensemble plus large et nous permettra d’occuper une position unique en France comme en Europe. »Pour Christophe Bieber, Président Union des Métiers du Bois : « ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est l’opportunité de mettre en avant la fenêtre bois & mixte bois alu. C’est une solution privilégiée pour réduire l’impact carbone des constructions tout en apportant des performances AEVM, thermiques et acoustiques sans compromis en sur-mesure, neuf comme en rénovation. C’est une opportunité unique pour tous les acteurs du bâtiment. »Pour Bruno CADUDAL, Président UFME : « Le mariage d’ÉQUIPBAIE avec BATIMAT était une demande des organisations professionnelles partenaires du salon. La fenêtre est un composant indissociable du Bâtiment. Il est donc évident et logique qu’ÉQUIPBAIE rejoigne le Mondial du Bâtiment au travers de BATIMAT. La complémentarité de ces salons ne pourra que répondre aux attentes des visiteurs et des exposants. »Pour Bruno Léger, Président SNFA : « Une fois de plus, les organisations professionnelles du Pôle Fenêtre FFB ont œuvré ensemble, main dans la main, pour réfléchir à l’évolution d’ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO et trouver la meilleure solution garantissant l’avenir de ce salon spécialisé, tant prisé des pros. Nul doute que de rejoindre BATIMAT va créer une nouvelle dynamique et favoriser le développement du nombre d’exposants et de visiteurs pour ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. »Pour Yannick Michon, Président Groupement Actibaie : « Pour sa prochaine édition, le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO va joindre ses forces avec BATIMAT pour créer le véritable mondial du bâtiment où les métiers de la menuiserie et de la fermeture auront une place d’honneur. Cette nouvelle formule sera l’opportunité de réunir tous les acteurs du secteur : de l’architecte, jusqu’à l’installateur du produit, en passant par les fabricants. Nous avons hâte de vous y retrouver tous en 2024. »Pour Franck Perraud, Président Union des Métalliers : « Nous sommes très heureux que MÉTALEXPO rejoigne BATIMAT en 2024. Ceci illustre bien l’ampleur qu’à pris notre salon et sa nouvelle dimension. Nous sommes certains que ce nouveau format va permettre à la métallerie de participer pleinement à une nouvelle dynamique au sein de la filière du bâtiment. Ce sera également l’opportunité de rencontrer un public de professionnels plus large et de faire découvrir la richesse et la diversité de la métallerie aux prescripteurs et architectes. »
Il y a 2 ans et 234 jours

Quels sont les avantages d’isoler une toiture par l’intérieur ?

Le confort thermique d’un logement tient en grande partie à la qualité de l’isolation du toit. Il est estimé que près du tiers des déperditions de chaleur que subit une habitation sont imputables aux failles dans la toiture. Il est donc essentiel de réaliser des travaux de qualité quand l’on souhaite maîtriser son budget énergétique. Et parmi les méthodes réalisables, une bonne isolation de la toiture par l’intérieur est le moyen d’éviter bien des désagréments et de profiter de bénéfices conséquents. Voici l’essentiel sur cette technique courante d’isolation. Comprendre le principe de l’isolation d’un toit par l’intérieur Cette technique consiste en la pose d’un matériau isolant directement sous la toiture de l’habitation. Pour ces travaux, l’artisan procède par le grenier de l’habitation ou par les combles. Lorsqu’elle est réalisée par des professionnels d’expérience, l’isolation d’une toiture par l’intérieur peut impacter de manière très significative la qualité de vie dans le logement concerné. Le confort thermique qui en découle s’apprécie en saison hivernale comme en été. Quels avantages pour cette technique d’isolation Procéder à l’isolation d’un toit par l’intérieur est une option prisée par bien des propriétaires, tout d’abord en raison de la nature des travaux à engager. Passer par les combles ou l’intérieur permet d’éviter la réalisation de gros travaux. L’isolation par l’intérieur revient pour cela bien moins chère que les travaux nécessaires lorsqu’il faut isoler depuis l’extérieur. La nature des travaux implique également une plus grande rapidité de mise en œuvre, pour moins de gêne pour les habitants.Au-delà de la question du budget, la pose d’un isolant par l’intérieur a des répercussions directes sur les performances acoustiques du logement. Cela peut être précieux dans les logements situés en zone urbaine ou en milieu bruyant.Une isolation de la toiture par l’intérieur permet par ailleurs de conserver à votre habitation son aspect initial, sans aucune répercussion sur l’apparence.Enfin, des combles aménagés sont très souvent un point positif par rapport à la surface habitable supplémentaire. L’importance de choisir des artisans experts Il existe différentes techniques d’isolation de toit par l’intérieur. Il sera important pour chaque projet de définir la méthode la plus adaptée. La forme du toit, le budget alloué à votre projet d’isolation toiture, ou encore l’existence de combles aménageables : ce sont autant de points qui aideront à définir la méthode d’isolation à retenir. On distingue notamment l’isolation sous rampant qui est appréciée pour sa simplicité de mise en œuvre, et pour le peu de place nécessaire sous les combles pour sa réalisation. L’isolation des combles et l’isolation des toitures-terrasses sont les deux autres techniques possibles pour optimiser votre confort thermique. Pour profiter de l’expérience d’un artisan en mesure de faire les bons choix, il vaut au préalable veiller à le choisir avec soin. Pour réaliser votre projet, il sera judicieux de prendre les renseignements nécessaires sur les différentes aides disponibles. Faire isoler sa toiture par l’intérieur est dans tous les cas un investissement qui est très rapidement rentabilisé, pour un confort accru et un habitat valorisé.
Il y a 2 ans et 236 jours

Mondial du Bâtiment : Un programme de conférences bien fourni

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. Côté conférences, le Mondial du Bâtiment voit les choses en grand. [©Mondial du Bâtiment] Côté conférences, le Mondial du Bâtiment voit les choses en grand. En effet, de nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui se tiendra sur 14 scènes ouvertes sur les 3 salons, dont Batimat. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations… « C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons », souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Le programme sera exceptionnel par son ampleur, par la qualité et la diversité des intervenants et le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur… » Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. Voici un aperçu non exhaustif de celles davantage axées sur les bétons : • Préserver l’environnement Lundi 3 octobre 11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ? 14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ? 16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation Mardi 4 octobre 9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment 11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux 16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Mercredi 5 octobre 9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géo-sourcés 11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Jeudi 6 octobre 9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 Mercredi 5 octobre 9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation 11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction 14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble 16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Jeudi 6 octobre 9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire 16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers Lundi 3 octobre 10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone 11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architecturale des cœurs de ville Mardi 4 octobre 9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ? 11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs 14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps 16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Mercredi 5 octobre 11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes Les interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Lundi 3 octobre A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Mardi 4 et mercredi 5 octobre A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Jeudi 6 octobre A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 240 jours

Un plateau TV Bati-Journal à Batimat 2022

Organisé par Éditions des Halles et Batimat, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt, les équipes de Bati-Journal vous retrouveront au cœur du salon Batimat pour une nouvelle édition de son plateau TV, animé par Stéphane Miget (rédacteur en chef de magazine 5façades et Planète Bâtiment). Véritable chaîne TV dédiée au monde du bâtiment, BATI-JOURNAL accompagne les grands événements du secteur afin de vous emmener au cœur de ces rencontres. Bati-Journal réunit dans une ambiance plateau TV des professionnels, des experts ou des politiques afin de débattre autour des enjeux du secteur. Autour des 4 grandes thématiques du salon : Préserver l’environnement Transformer les méthodes Bien vivre dans la ville de 2050 Valoriser les métiers Au travers de nos expertises sur les sujets : Construction bois Patrimoine & restauration Enveloppe du bâtiment Bâtiment durable Programme du plateau TV* (susceptible d’être modifié) : Lundi 03 octobre : 10h00 : Place et rôle des artisans et entreprises (Transformer les méthodes) avec Catherine Gillet (Pilote du Programme FEEBAT) 11h30 : Bois-fôret : concilier construction et préservation de la ressource (Préserver l’environnement) avec Aymeric Albert (Directeur commercial Bois – ONF) 13h30 : Quelles infrastructures pour nourrir la ville en 2050 ? (Bien vivre dans la ville en 2050)  14h45 : Développer l’intelligence de la main (Valoriser les métiers) avec Jérôme Carraz (Responsable de l’Institut de la charpente et de la construction bois – Les Compagnons du devoir) 15h45 : La parole à Piveteau Bois 16h15 : Retour d’expérience – Construction bois avec Benjamin Pirany (Architecte – HSP Architectes) 17h30 : Low Carbon – en partenariat avec Construction 21 avec Laetitia Belaube (Responsable de missions énergie-carbone – Artelia) Pierre-Yves Legrand (Directeur – Novabuild) et Christophe Rodriguez (Directeur général adjoint – IFEP)  Mardi 04 octobre : 09h30 : Préfabriquer avec le bois, pourquoi ? Comment ? Quelles innovations ? (Transformer les méthodes) avec Pierre Vaugoyeau (Directeur commercial – Maître Cube) 10h30 : La parole au CERIB avec Christophe Tessier (Directeur du Centre d’essais feu) 11h00 : Le bois, biosourcé par essence ? (Préserver l’environnement) 12h00 : La parole au SNBVI 13h30 : Patrimoine et centre-ville, moteurs de la revitalisation urbaine ?  (Bien vivre dans la ville en 2050) avec Etienne Bourdais (Head of innovation projects – Vinci) 15h00 : Les métiers et savoir-faire du patrimoine au service de la construction à plus faible impact carbone (Valoriser les métiers) avec Jérôme Carraz (Responsable de l’Institut de la charpente et de la construction bois – Les Compagnons du devoir) et Frédéric Letoffé (Vice-Président – GMH) 16h15 : Retour d’expérience – Patrimoine & Restauration avec Élodie Heberlé (Responsable d’études énergie et environnement – Cerema) 17h00 : La parole à Actis 18h00 : Émission spéciale sur Le Prix National de la Construction Bois Mercredi 05 octobre :  09h30 : Construction métallique, polyvalence et design : dernières évolutions (Transformer les méthodes) avec Pascal Bonaud (Délégué général – ConstruirAcier) et Peggy Schouller (Head of Business Development France – Arcelor Mittal) 10h30 : La parole Simpson Strong-Tie 11h00 : Bois, biosourcés et géosourcés (terre crue et pierre) : les matériaux des circuits cours ? (Préserver l’environnement) avec Yves Hustache (Associé-fondateur – Kiribati) 12h00 : La parole au SNBVI 13h15 : La parole à Hellio avec Arthur Bernagaud (Directeur des opérations BtoC) 14h00 : La parole à SADEV 15h00 : Focus Façadier (Valoriser les métiers) avec Vincent Bes (Directeur régional ouest – Wicona) 16h15 : Retour d’expérience – Enveloppe du bâtiment avec Myriam Humbert (Directrice de projets recherche et développement – Cerema) 17h30 : Low Tech – en partenariat avec Construction 21 avec Catherine Papillon (Directrice DD/RSE – BNP Real Estate), Anne Keusch (Directrice DD & Innovation – Groupama Immobilier) et Charlotte Girerd (Directrice Transition, RSE & Innovation) Jeudi 06 octobre : 09h30 : Audit : étape cruciale pour bien rénover (Transformer les méthodes) avec Xavier Bernard (Délégué régional Île-de-France – AQC) et Étienne Duhot (Responsable de projet – Hellio) 11h00 : Favoriser la réutilisation et la transformation des bâtiments existants (Préserver l’environnement) 12h00 : La parole au SNBVI 13h00 : Renaturer la ville (Bien vivre dans la ville en 2050) avec Sophie Rousse-Rivière (Déléguée générale de l’Advient) 14h15 : Focus Prescripteur bois (Valoriser les métiers) 15h15 : Retour d’expérience – Villes & constructions durables avec Laurent Arnaud (Directeur du domaine bâtiment – Cerema) Toutes les vidéos des émissions seront à retrouver dès le lundi 03 octobre sur la chaîne YouTube de Bati-Journal et sur les sites de nos partenaires institutionnels et médias. En partenariat avec les magazines 5façades, Atrium, Planète Bâtiment et Wood Surfer. Participez à l’événement et commandez votre badge d’accès gratuit avec le code BPA22ATCPR sur le site de batimat.com Cet article Un plateau TV Bati-Journal à Batimat 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 240 jours

Un plateau TV Bati-Journal à Batimat 2022

Organisé par Éditions des Halles et Batimat, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt, les équipes de Bati-Journal vous retrouveront au cœur du salon Batimat pour une nouvelle édition de son plateau TV, animé par Stéphane Miget (rédacteur en chef de magazine 5façades et Planète Bâtiment). Véritable chaîne TV dédiée au monde du bâtiment, BATI-JOURNAL accompagne les grands événements du secteur afin de vous emmener au cœur de ces rencontres. Bati-Journal réunit dans une ambiance plateau TV des professionnels, des experts ou des politiques afin de débattre autour des enjeux du secteur. Autour des 4 grandes thématiques du salon : Préserver l’environnement Transformer les méthodes Bien vivre dans la ville de 2050 Valoriser les métiers Au travers de nos expertises sur les sujets : Construction bois Patrimoine & restauration Enveloppe du bâtiment Bâtiment durable Programme du plateau TV* (susceptible d’être modifié) : Lundi 03 octobre : 10h00 : Place et rôle des artisans et entreprises (Transformer les méthodes) avec Catherine Gillet (Pilote du Programme FEEBAT) et Aristide Belli (Chef de projet senir programme OSCAR) 11h30 : Bois-fôret : concilier construction et préservation de la ressource (Préserver l’environnement) avec Aymeric Albert (Directeur commercial Bois – ONF) 13h30 : Quelles infrastructures pour nourrir la ville en 2050 ? (Bien vivre dans la ville en 2050) avec Angel Menendez (Architecte – Atelier Lame) 14h45 : Développer l’intelligence de la main (Valoriser les métiers) avec Jérôme Carraz (Responsable de l’Institut de la charpente et de la construction bois – Les Compagnons du devoir) 15h45 : La parole à Piveteau Bois 16h15 : Retour d’expérience – Construction bois avec Benjamin Pirany (Architecte – HSP Architectes) 17h30 : Low Carbon – en partenariat avec Construction 21 avec Laetitia Belaube (Responsable de missions énergie-carbone – Artelia) Pierre-Yves Legrand (Directeur – Novabuild) et Christophe Rodriguez (Directeur général adjoint – IFEP)  Mardi 04 octobre : 09h30 : Préfabriquer avec le bois, pourquoi ? Comment ? Quelles innovations ? (Transformer les méthodes) avec Pierre Vaugoyeau (Directeur commercial – Maître Cube) 10h30 : La parole au CERIB avec Christophe Tessier (Directeur du Centre d’essais feu) 11h00 : Le bois, biosourcé par essence ? (Préserver l’environnement) avec Ambre Le Ferrec (Reponsable pôle 2nde transformation et suivi de la normalisation – Fédération Nationale du Bois) et Jérôme Martinez (Responsable du label Bois de France) 11h00 : La parole à Cadwork avec Denis Roblin (Directeur vente France) 12h00 : La parole au SNBVI 13h30 : Patrimoine et centre-ville, moteurs de la revitalisation urbaine ?  (Bien vivre dans la ville en 2050) avec Etienne Bourdais (Head of innovation projects – Vinci) 15h00 : Les métiers et savoir-faire du patrimoine au service de la construction à plus faible impact carbone (Valoriser les métiers) avec Jérôme Carraz (Responsable de l’Institut de la charpente et de la construction bois – Les Compagnons du devoir) et Frédéric Letoffé (Vice-Président – GMH) 16h15 : Retour d’expérience – Patrimoine & Restauration avec Élodie Heberlé (Responsable d’études énergie et environnement – Cerema) 17h00 : La parole à Actis 18h00 : Émission spéciale sur Le Prix National de la Construction Bois Mercredi 05 octobre :  09h30 : Construction métallique, polyvalence et design : dernières évolutions (Transformer les méthodes) avec Pascal Bonaud (Délégué général – ConstruirAcier) et Peggy Schouller (Head of Business Development France – Arcelor Mittal) 10h30 : La parole Simpson Strong-Tie 11h00 : Bois, biosourcés et géosourcés (terre crue et pierre) : les matériaux des circuits cours ? (Préserver l’environnement) avec Yves Hustache (Associé-fondateur – Karibati), Alec Bickersteth (Chef de projet Filière, Emploi & Formation – Fibois Île-de-France) et Ghislain Moret de Rocheprise (Directeur marketing et commercial – ISOL’en Paille) 12h00 : La parole au SNBVI 13h15 : La parole à Hellio avec Arthur Bernagaud (Directeur des opérations BtoC) 14h00 : La parole à SADEV 14h30 : La parole à Eiffage avec Thomas Doyon (Directeur Eiffage Immobilier Solutions Industrialisées)  15h00 : Focus Façadier (Valoriser les métiers) avec Vincent Bes (Directeur régional ouest – Wicona) et Sandrine Bertin (Déléguée générale – SNFA) 16h15 : Retour d’expérience – Enveloppe du bâtiment avec Myriam Humbert (Directrice de projets recherche et développement – Cerema) 17h30 : Low Tech – en partenariat avec Construction 21 avec Catherine Papillon (Directrice DD/RSE – BNP Real Estate), Anne Keusch (Directrice DD & Innovation – Groupama Immobilier) et Charlotte Girerd (Directrice Transition, RSE & Innovation – SNCF Immobilier) Jeudi 06 octobre : 09h30 : Audit : étape cruciale pour bien rénover (Transformer les méthodes) avec Xavier Bernard (Délégué régional Île-de-France – AQC) et Étienne Duhot (Responsable de projet – Hellio) 11h00 : Favoriser la réutilisation et la transformation des bâtiments existants (Préserver l’environnement) 12h00 : La parole au SNBVI 13h00 : Renaturer la ville (Bien vivre dans la ville en 2050) avec Sophie Rousse-Rivière (Déléguée générale de l’Advient) 14h15 : Focus Prescripteur bois (Valoriser les métiers) 15h15 : Retour d’expérience – Villes & constructions durables avec Laurent Arnaud (Directeur du domaine bâtiment – Cerema) Toutes les vidéos des émissions seront à retrouver dès le lundi 03 octobre sur la chaîne YouTube de Bati-Journal et sur les sites de nos partenaires institutionnels et médias. En partenariat avec les magazines 5façades, Atrium, Planète Bâtiment et Wood Surfer. Participez à l’événement et commandez votre badge d’accès gratuit avec le code BPA22ATCPR sur le site de batimat.com
Il y a 2 ans et 247 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, sera disponible partout dans l’Hexagone

Après plus de quatre années de travail collaboratif mené sous l’impulsion de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C) et comme le prévoit le décret du 5 janvier 2022 – selon lequel les nouveaux équipements de type chaudière sont autorisés en fonctionnement exclusivement avec un biocombustible liquide tel que le biofioul[1] – le biofioul F30 alimentera dès la saison de chauffe 2022-2023 toutes les nouvelles chaudières (installées sur la base d’un devis engagé à partir du 1er juillet 2022).En effet, avec l’entrée en vigueur le 1er juillet dernier du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[2] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une cinquantaine de références d’équipements biocompatibles Biofioul F30 sont d’ores et déjà disponibles.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Les chaudières actuellement en service peuvent également fonctionner au biofioul F30, à condition d’une adaptation permettant la biocompatibilité du matériel.En conséquence, si le fioul traditionnel peut continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, toute installation neuve doit désormais fonctionner avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret. Du biofioul F30 en 2022 au F55 en 2028La distribution du biofioul F30 débutera d’ici quelques jours, avec la publication imminente d’un arrêté ministériel[3] « relatif aux caractéristiques du fioul domestique F30 », autorisant sa mise sur le marché. Elle s’appuiera sur un réseau de distribution d’ores et déjà en ordre de marche pour servir les usagers concernés sur l’ensemble du territoire. Plus de 300 points de vente couvrant tous les départements de l’Hexagone sont ainsi engagés dans la mise sur le marché du biofioul F30. Leur liste sera accessible dès publication de l’arrêté sur le site internet www.biofioul.info.La mise du marché du biofioul F30 s’accompagne de perspectives d’évolution ambitieuses : le biofioul a vocation à se généraliser progressivement, avec le lancement en 2028 d’un biofioul « F55 » contenant plus de 50% d’énergie renouvelable. Une démarche européenne qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route 2050 pour un chauffage décarboné inclusif et durable pour les zones rurales et hors réseaux, annoncée le 9 septembre 2022 par Eurofuel, association des acteurs européens du fioul et des combustibles liquides pour le chauffage domestique.Les consommateurs convaincus par le biofioul mais soucieux de leur budget énergieUn sondage a été réalisé́ par Opinion Way en juillet 2022 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide de chauffage. Parmi les principaux enseignements de ce sondage, marqué par le contexte de crise énergétique et d’inflation :96% des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace et procurant une chaleur confortable.61% souhaitent conserver leur mode de chauffage ; 27% réfléchissent à un changement d’ici 2 à 5 ans.Plus de 80% seraient prêts à opter pour du biofioul en remplacement du fioul domestique et 51% pourraient faire adapter leur chaudière dès à présent, en changeant le brûleur, pour pouvoir utiliser du biofioul F30. Mais dans le contexte actuel d’inflation, seuls 38% des utilisateurs de fioul se disent prêts à payer plus cher leur énergie.Les perspectives d’évolution du biofioul séduisent : 67% des utilisateurs de fioul domestique déclarent être prêts à utiliser les différents produits qui seront mis sur le marché dans les années à venir (F55 puis F100).Pour Eric Layly, Président de la FF3C :« Le décret du 5 janvier dernier signant la naissance du biofioul F30 et l’arrêté ministériel qui en autorise la mise sur le marché marquent l’aboutissement d’un long travail collectif de toute une filière – constructeurs de matériels de chauffage, agriculteurs producteurs de colza, installateurs, producteurs et distributeurs d’énergies.»« Ce travail, mené en lien avec les services de l’Etat, nourrit une ambition forte sur le plan environnemental, prenant en compte à la fois le libre choix et les contraintes des consommateurs des territoires périurbains et ruraux. »« Aujourd’hui, la filière est fin prête pour la nouvelle saison de chauffe et pleinement en mesure de livrer du biofioul F30 comme de continuer à distribuer normalement du fioul traditionnel. »Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C :« L’arrivée du biofioul est une solution concrète et immédiatement disponible pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel. Reste que pour inciter les Français à se tourner vers le biofioul, il faut que la fiscalité le rende attractif. »« En effet, les chaudières actuellement en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est une opportunité d’aller plus vite et plus loin sur le front de la décarbonation du chauffage au fioul. Et c’est au législateur d’en prendre l’initiative. »« Si le gain de consommation d’une chaudière neuve à haute performance énergétique, de 25 à 30 %, permet de gommer le surcoût lié à l’usage du biofioul, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe: 100.000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.Le fioul domestique, 3e énergie de chauffage en FranceLe fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes sur un total de 35.000 ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français et 20% de la population française (sources GRDF et Insee, 2018).[1] https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-adopte-decret-limiter-emissions-gaz-effet-serre-des-nouveaux-equipements-chauffage[2] La norme AFNOR publiée le 11 mai 2022 détermine les caractéristiques de ce nouveau biocombustible liquide: https://norminfo.afnor.org/norme/xp-m15-040/combustibles-liquides-fiouls-domestiques-f30-exigences-et-methodes-dessai/200017[3] Le code de l’énergie conditionne la mise sur le marché de tout produit énergétique à un arrêté ministériel dont la parution est imminente.
Il y a 2 ans et 249 jours

Guillaume Loizeau : « Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment »

Guillaume Loizeaud est le directeur du Mondial du Bâtiment. [©Florie Berger/Mondial du Bâtiment] Après une escapade à Villepinte, Batimat revient à la porte de Versailles. On reprend les bonnes habitudes et les recettes éprouvées ? Oui, mais pas uniquement. Depuis son départ de la porte de Versailles en 2013, beaucoup de choses ont changé dans le monde du bâtiment. Et cela a un impact sur l’organisation d’un évènement tel que celui-ci. Les attentes des exposants comme des visiteurs ont évolué et nous nous devons de leur apporter des réponses. Bien sûr, l’esprit demeure et nous voulons faire de ce rendez-vous un moment d’échange et de convivialité comme il l’est depuis toujours. Toutefois, c’est un Batimat – et, plus largement, un Mondial du Bâtiment – rénové qui ouvre ses portes ? Qu’est-ce qui change et qu’est-ce qui reste des anciennes formules ? L’édition 2022 passe à 4 j au lieu des 5 habituels. Dans l’organisation d’une entreprise, avoir ses équipes mobilisées pendant 4 j au lieu de 5 sur un salon peut avoir son importance. Et cela a évidemment un impact de coût. Par ailleurs, nous avons travaillé sur une proposition de stand qui ne dépasse pas 99 m2. Une manière de permettre à chacun d’avoir une meilleure visibilité, tout en optimisant les espaces. Enfin, l’impact environnemental étant un enjeu fort, un évènement comme Batimat ne pouvait pas l’ignorer. Nous nous sommes donc placés dans une logique de bilan carbone et de réduction des émissions avec différentes actions identifiées, grâce à un important travail d’analyse sur les transports, l’énergie, l’alimentation, l’hôtellerie. C’est contraignant, mais indispensable. Par ailleurs, le digital a dorénavant toute sa place. Nous avions déjà travaillé sur cette proposition et nous l’avons encore plus développée avec des outils, tels que Batiradio ou le site batiadvisor.fr. Et bien sûr, il n’y a pas de Mondial du Bâtiment sans ses Awards ! Un incontournable pour les exposants qui leur permet de présenter et de diffuser leurs innovations. Le gros œuvre reprend possession du hall 1. Comment sont organisés les espaces ? Quelle place le béton y occupe-t-il ? Nous avons une quinzaine d’exposants dans l’univers du béton, avec une vraie proposition de rupture chez certains. Ils sont regroupés dans l’espace dédié aux matériaux et à proximité immédiate du nouvel espace Low Carbon Construction. Y a-t-il quelques points forts “béton” à inscrire dans son agenda de visite (en dehors d’un passage obligé sur le stand Béton[s] le Magazine) ? La thématique “Bien vivre dans la ville de 2050” met en avant la décarbonation des matériaux. Dans ce cadre, le béton prend toute sa place avec des acteurs comme le Syndicat français de l’industrie cimentière et Cimbéton, qui représentent les industriels Ciments Calcia, Eqiom, Lafarge ou Vicat. Mais aussi des acteurs comme Cemex et encore Hoffmann Green Cement. L’espace Innovation est, lui, l’occasion de découvrir quelques belles solutions présentées aux Awards, comme le procédé CarbonCure, distribué par Edilteco. D’une manière plus large, quelles vont être les grandes thématiques abordées sur cette édition 2022 ? Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment à travers 4 thématiques fortes, déclinées dans les différents espaces et à travers les conférences qui auront lieu durant les 4 j. A savoir, la préservation du climat et de l’environnement, le bien-vivre dans la ville de 2050, la valorisation des métiers et la transformation des méthodes. La décarbonation est un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment. Nous avons vu beaucoup de propositions autour de cet enjeu parmi les participants aux Awards. Nous y consacrons même un espace spécifique pour la première fois. En 2019, nous avions mis à l’honneur la construction hors site. Cette année, c’est un espace trois fois plus grand qui est consacré à ce mode constructif, qui se place parmi les moments forts du Mondial du Bâtiment. La digitalisation reste plus que jamais un thème central qui est mis en valeur grâce à notre espace Construction Tech avec plus de 80 start-up présentes. Pour finir, combien d’exposants “Batimat” sont-ils inscrits sur cette édition ? Et combien de visiteurs sont-ils attendus ? Nous enregistrons la présence de 1 300 exposants sur Batimat et espérons recevoir 200 000 visiteurs durant les 4 j.
Il y a 2 ans et 250 jours

Cemex investit dans l’impression 3D

Cemex investit dans la technologie révolutionnaire d’impression 3D de Cobod. Via sa filiale de capital-risque, Cemex étend son partenariat avec Cobod, spécialiste des imprimantes 3D dans la construction. Une collaboration qui a débuté l’année dernière et qui s’accentue, afin d’innover dans le domaine de la construction additive. « En travaillant avec Cobod, Cemex a développé une expérience clients en matière de construction par impression 3D, qui est supérieure à tout ce qui a été fourni par le passé, déclare Gonzalo Galindo, responsable de Cemex Ventures. Nos efforts d’innovation nous positionnent à l’avant-garde des nouvelles technologies, qui contribuent à la construction d’un avenir meilleur. » Limiter les dépenses Grâce à ce partenariat, une nouvelle technologie a été présentée. Elle consiste à utiliser du béton prêt à l’emploi dans le processus d’assemblage.  Mise en œuvre dans plusieurs pays, cette solution permet de réaliser des économies considérables par rapport aux méthodes et aux matériaux de construction imprimés en 3D. Un investissement colossal qui permet à Cemex de proposer une nouvelle façon de répondre aux besoins en matière de logements. Innover davantage De plus, les deux partenaires ambitionnent d’améliorer la performance des bâtiments. « Nous avons l’intention de continuer à développer de nouveaux matériaux innovants pour construire un avenir meilleur. Ainsi que de réduire de manière drastique les coûts et le temps de construction »,conclut Henrik-Lund Nielsen, fondateur et directeur général de Cobod.
Il y a 2 ans et 254 jours

Architecture, écologie, patrimoine : les passions de Charles

ArchitectureDans les années 1980, Charles a lancé une croisade contre une architecture moderne qu'il jugeait "laide", comparant même à une "monstrueuse verrue" un projet d'extension de la National Gallery sur Trafalgar Square à Londres, finalement abandonné. Il a mis ses idées en pratique en soutenant la construction d'un village modèle appelé Poundbury sur ses terres du Dorset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, au début des années 1990.Le lotissement, construit dans un style géorgien néoclassique, a été jugé "sans âme" par certains critiques, mais a suscité l'intérêt des acheteurs.Charles a également aidé à revitaliser Nansledan, une extension de la ville de Newquay, dans une région pauvre, anciennement minière des Cornouailles, avec des logements colorés respectueux de l'environnement et des équipements locaux.Ecologie et agriculture bioSensible de longue date à la cause environnementale, Charles a créé un jardin et une ferme entièrement biologiques dans son domaine de Highgrove dans le Gloucestershire, dans l'ouest de l'Angleterre. Il a également lancé la gamme d'aliments et de boissons issu de l'agriculture biologique Duchy Originals, commercialisée par les supermarchés haut de gamme Waitrose.Passionné de jardinage, Charles a révélé dans une interview en 1986 qu'il parlait aux plantes, s'attirant des moqueries. Mais ses opinions en matière de défense de l'environnement sont devenues plus partagées au fil des ans.Lors du sommet du climat COP26 à Glasgow en novembre 2021, il a exhorté les responsables politiques à redoubler d'efforts dans la lutte contre le réchauffement.Sa voiture, une Aston Martin qu'il possède depuis plus de 50 ans, a été modifiée pour pouvoir rouler avec du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant du processus de fabrication du fromage. Elle fonctionne avec un mélange de 85% de bioéthanol et 15% d'essence sans plomb.TransylvanieCharles a acheté plusieurs maisons en Transylvanie, une région du centre-ouest de la Roumanie surtout connue comme terre d'origine de Dracula. Il les a restaurées en utilisant des méthodes et des meubles traditionnels. L'une a été transformée en maison d'hôtes.En 2015, il a lancé sa propre fondation caritative en Roumanie, qui vise à protéger le patrimoine culturel et naturel du pays et de promouvoir le développement durable.Charles se targue d'être un parent éloigné d'un prince du XVe siècle connu sous le nom de Vlad l'Empaleur ou Dracula et aurait, selon ses propres dires, "la Transylvanie dans (son) sang".
Il y a 2 ans et 261 jours

Évaluation immobilière et expertise immobilière : quelles différences ?

L'évaluation immobilièreL’estimation immobilière est une opération cruciale qui permet de connaître la valeur vénale précise d'un bien immobilier. Elle est importante puisqu'un vendeur n’a pas intérêt à proposer un prix trop élevé, ni à sous-évaluer son bien si il veut le vendre rapidement. Pour cette évaluation, deux possibilités existent :Réaliser son estimation immobilière en ligne avec un professionnel via une plateforme spécialisée.Depuis la loi Hoguet, cette méthode est gratuite quand elle est réalisée via une plateforme en ligne et souvent quand elle est faite par une agence immobilière. Elle évite de sous-évaluer ou de surévaluer la valeur de son bien immobilier en l'évaluant soi-même.Évaluer son bien soi-même.Avec cette méthode, pas de frais ou d'honoraires mais un risque de mauvaise évaluation. En effet, un propriétaire peut être biaisé dans son estimation par l'avis qu'il se fait de son bien.Trois méthodes existent pour calculer la valeur de son bien immobilier soi-même :La méthode par comparaison : La plus simple des trois, elle est aussi la plus prompte aux erreurs. En effet, il faut mettre en place des critères de comparaison précis pour déterminer la valeur du bien. On peut se baser sur la valeur d'un bien similaire ou avec des caractéristiques proches. Les critères peuvent inclure la localisation, la superficie, le nombre de pièces, etc... La méthode par capitalisation de revenu : Pour cette méthode il faut calculer la valeur du bien concerné par rapport aux revenus qu'il peut dégager. Il faut pour cela diviser le montant des revenus dégagés par le taux de rendement du marché.La méthode par le coût de remplacement : cette méthode est adaptée pour l'estimation des immeubles. La valeur du bien est défini en calculant les coûts impliqués par son remplacement à l'identique.L'expertise immobilièreSelon la FNAIM, le premier syndicat d'agences immobilières de France, « l'expertise consiste à apprécier la valeur vénale ou locative d’un bien ».La valeur vénale étant le prix pouvant être obtenu par le jeu de l'offre et de la demande dans un marché réel et la valeur locative, le loyer auquel un bien pourrait être loué dans des conditions réelles.L'expertise est par exemple nécessaire pour évaluer la valeur vénale d'un bien dans le cas des droits de succession ou de l'impôt sur la fortune immobilière.Cette expertise peut être demandée par un propriétaire, un assureur, un juge ou même les services fiscaux. L'expertise est évidemment payante et est réalisée par un expert immobilier. Ses honoraires sont libres mais se calculent souvent sur la base de la vacation horaire et des frais engagés pour mener à bien la mission, comme les frais de déplacements. À noter que la profession d'expert immobilier n'est pas une activité réglementée mais qu'il existe la certification européenne REV qui reconnaît la compétence et le sérieux des experts.Les méthodes d'évaluation de la valeur sont bien plus complexes que l'évaluation immobilière et prennent en compte de multiples paramètres, tant sur le plan juridique que sur le plans financiers, techniques, urbanistiques, etc... Comme l'estimation immobilière, la superficie, la localisation et l'état du bien sont pris en compte mais l'architecture, les matériaux utilisés pendant la construction, l'état des risques naturels, l'analyse des diagnostics, l'état du marché et d'autres critères sont également à rajoutés à la liste pour une expertise. De plus, la valeur fixée par une expertise varie dans le temps, à la hausse comme à la baisse.
Il y a 2 ans et 262 jours

RÉNOSTANDARD : des solutions intégrées et innovantes pour la rénovation des maisons individuelles

Issu du programme PROFEEL, RénoStandard a permis de développer et tester sur le terrain des méthodes et outils innovants destinés à accompagner et optimiser le développement de la rénovation globale pour des gammes de maisons individuelles « standardisées ». Accompagné par des experts du CSTB sur une dizaine de domaines techniques – procédés spéciaux d'isolation, structure, humidité, étanchéité, sécurité incendie, confort, carbone, etc. –, ce travail collectif a permis de faire émerger de nombreuses innovations, de l'échelle du composant à celle du bâtiment et de son usage. Le dispositif RénoStandard se poursuivra jusqu'en 2025 dans le cadre de PROFEEL 2, via le projet RESTORE. Lire la suite En savoir plus : Les 11 projets de référence RÉNOSTANDARD Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 284 jours

Cohabitation ou éradication : à Paris, le sort des rats divise les élus

Le dernier épisode a débuté par un vœu proposé par Paul Hatte, élu d'opposition (LR) du XVIIe arrondissement, lors du Conseil de Paris du 7 juillet. Rejeté par la majorité, ce vœu demandait un audit des mesures mises en place par les bailleurs sociaux pour lutter contre la prolifération des rats dans les parties communes des logements."La dératisation est totalement oubliée par la mairie de Paris", souligne M. Hatte auprès de l'AFP. Depuis 2018, les élus du XVIIe, dans le nord-ouest de la capitale, sont particulièrement mobilisés sur la lutte contre les rongeurs, avec la création de brigades citoyennes et le lancement d'un site de signalement."L'exécutif ne met pas les moyens politiques et techniques nécessaires", ajoute M. Hatte, reprochant à la mairie centrale de ne pas laisser assez de liberté aux maires d'arrondissement dans la politique de dératisation.La Ville de Paris défend quant à elle "un plan d'action à grande échelle lancé en 2017 pour limiter le nombre de rats bruns". Le plan se traduit en deux axes : une lutte directe pour en réduire la population (pièges, raticides...) et des actions pour limiter leur accès aux déchets (nouveaux conteneurs et poubelles, campagne de sensibilisation auprès du public).La politique de dératisation de la Ville a également fait l'objet de critiques de la part de Douchka Markovic, élue du Parti animaliste dans le XVIIIe arrondissement. Lors du Conseil du 7 juillet, elle a regretté l'emploi de méthodes létales contre les rats.Sa prise de parole, lorsqu'elle a tenu à désigner les rats par leur nom - réel - de "surmulot" et à "légitimer leur place dans les villes", a entraîné critiques et railleries sur les réseaux sociaux.L'Académie nationale de médecine a dénoncé "l'ingénuité de ces propos", rappelant que le rat reste une menace pour l'homme en raison "de nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures".Ces risques sanitaires sont nuancés par la Ville de Paris qui rappelle que "le rat, très peureux, n'est pas un prédateur par nature". Elle estime que les transmissions sont réduites car "il faut en effet qu'il y ait un contact direct ou indirect entre l'homme et l'animal, et les contacts directs sont rarissimes".Garder le rat sous terre"L'humain a toujours essayé d'éradiquer les rats mais c'est impossible. Il faut réfléchir à d'autres méthodes", expose à l'AFP Douchka Markovic qui pointe également le coût de la dératisation. En 2017, la Ville de Paris avait estimé le coût annuel à 1,5 million d'euros ; un coût englobant l'ensemble des mesures (campagnes de dératisation, actions de propreté, changement de mobilier urbain, etc.)"C'est un sujet très sensible politiquement", juge Grégory Moreau, adjoint (EELV) dans le XIe arrondissement, qui regrette "la frilosité de l'Hôtel de Ville" où la question est tiraillée entre plusieurs délégations (propreté de l'espace public, santé, condition animale...)."On essaie de développer des méthodes non létales en parallèle des techniques traditionnelles", assure Christophe Najdovski, adjoint en charge de la végétalisation de l'espace public, des espaces verts, de la biodiversité et de la condition animale.M. Najdovski insiste sur la nécessité d'agir en amont, "pour faire en sorte que les rats n'aient pas accès à la nourriture", et sur le "civisme" nécessaire pour réduire les déchets dans l'espace public.Des expérimentations sont également prévues dans les XIe et XIIe arrondissements. Parmi les pistes d'essai, "les nettoyages seront effectués sur quelques sites en fin de journée plutôt que le matin", précise M. Moreau, à l'initiative de ce projet mené en partenariat avec des chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle.Le but est de limiter les sorties nocturnes des rongeurs alors que leur présence permet de réduire la quantité de déchets dans les égouts.Parmi les raisons de la remontée à la surface des rats se trouvent les (nombreux) travaux engagés dans la capitale. A deux ans des JO de Paris, le feuilleton politique devrait donc se poursuivre.
Il y a 2 ans et 286 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres bas carbone

Cette approche de développement durable, le Groupe la mène un pas plus loin en annonçant une nouvelle gamme de verres qui se distingue par une empreinte carbone significativement moindre, et qui sera lancée fin 2022. Les détails de la nouvelle offre seront communiqués lors d’une conférence de presse au salon glasstec 2022 qui aura lieu à Düsseldorf en septembre.La feuille de route vers la neutralité carbone d’AGC prévoit une réorientation vers de nouvelles technologies fondamentales, le recours à des matières premières durables, des énergies alternatives et un recyclage accru du verre afin de réduire, voire d’éliminer, les émissions à la fois indirectes et celles liées directement à la fabrication. Suite à un cycle de tests approfondis et des essais en production réussis, AGC pourra ainsi proposer une nouvelle gamme de verres bas carbone, les premières commandes devant être satisfaites fin 2022.La feuille de route d’AGC vers la neutralité carboneAGC a déjà fait connaître son engagement pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, accompagné d’un objectif intérimaire de réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2 de 30% d’ici 2030*. La feuille de route menant à la réalisation de ces buts, comprenant la réduction des émissions indirectes de CO2 , prévoit toute une série d’actions au cours des prochaines années sur la base d’une approche intégrée – allant de la recherche-développement au sourçage et à la production, en passant par toute la chaîne d’approvisionnement et du transport, pour fermer le cercle de la démarche Cradle to Cradle.« Parvenir à la neutralité carbone demande une transformation holistique de notre production de verre », indique Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC. « C’est une démarche qui va du sourçage et de l’utilisation de matières premières durables et de l’augmentation de la teneur en groisil aux méthodes de fusion du verre, par le recours à de nouvelles technologies, d’énergies alternatives et d’un accroissement de la part d’électricité renouvelable dans le processus de production – sans oublier la conception et les usages utiles de nos produits en vue d’optimiser leurs avantages climatiques pendant leur cycle de vie. »Une première gamme de verres bas carboneLa mise en œuvre d’un ensemble combiné de mesures sur plusieurs fours récemment rénovés a permis de réduire l’empreinte carbone d’une bonne part de la production du Groupe. « Je suis très heureux d’annoncer que, grâce à nos progrès constants sur la voie de la décarbonisation, AGC pourra lancer sa première gamme de verres bas carbone d’ici fin 2022.Pour Davide Cappellino : « C’est un jalon de première importance sur notre feuille de route vers la neutralité carbone. »* Emissions scope 1, 2 et 3 par comparaison avec 2019. Plus d’info ici.Contexte : AGC s’engage pour la construction durableDepuis maintenant de longues années, AGC Glass Europe consacre 50% de son budget de R&D à l’étude de produits et de solutions durables, susceptibles de donner à l’entreprise une empreinte climatique positive à l’avenir. Pour cela, AGC évalue le caractère durable de sa gamme très étendue de produits en recourant à une approche holistique, reposant sur trois piliers éprouvés :Déclarations environnementales de produit (FDES) et Analyses de cycle de vie : le parcours d’AGC Glass Europe en matière de qualité environnementale certifiée a débuté en 2009 avec la première FDES pour son verre float. Aujourd’hui, la plupart des produits AGC disposent d’une FDES.Empreinte carbone des activités de l’entreprise : le premier calcul d’empreinte carbone d’AGC a eu lieu en 2009 et a été répété tous les trois ans jusqu’en 2020. Aujourd’hui, l’empreinte est calculée tous les ans, pour une plus grande transparence des progrès sur la feuille de route de décarbonisation qu'AGC s'est tracée. Actuellement, pour chaque tonne de CO₂ émise par les activités d’AGC Glass Europe, plus de neuf tonnes de CO₂ sont économisées grâce à l’utilisation de produits à haute efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 300 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 305 jours

Débouchage canalisations : 5 astuces pour réussir l’opération !

Une canalisation bouchée peut entraîner de multiples désagréments (remontée de mauvaises odeurs, toilettes qui débordent, eau stagnante). En utilisant les bonnes méthodes, vous n’aurez pas besoin de recourir aux services d’un professionnel dans l’immédiat. Découvrez ici 5 astuces pour venir à bout des bouchons dans vos tuyauteries. Nettoyer le siphon Une solution efficace pour déboucher les canalisations est de nettoyer le siphon. En effet, cet élément joue un rôle essentiel dans le système de tuyauterie. Il retient les résidus solides afin qu’ils ne se déposent pas dans les conduits. Alors, lorsqu’il est plein, les amas de cheveux (dans la baignoire ou la douche) ou les restes de nourriture (dans l’évier) se déversent dans les canalisations et créent des bouchons. Ainsi, pour le nettoyer, vous aurez besoin de vous munir d’une paire de gants et d’un seau ou d’une bassine. Mettez le récipient sous le siphon afin de recueillir l’eau et les déchets avant de le dévisser. Pensez à maintenir correctement la partie supérieure pendant que vous dévissez la région inférieure, surtout, lorsque le siphon est en plastique. En revanche, si le dispositif est en métal, vous devez vous servir d’une clé à molette. Utilisez une brosse à dents usée, un écouvillon ou un cintre pour avoir l’assurance de retirer toute la saleté. Faites couler de l’eau pour rincer la tuyauterie avant de tout revisser. Assurez-vous que vous avez remis tous les éléments à leur place initiale, principalement le joint qui peut tomber dans le seau. Cependant, si l’eau a toujours du mal à couler librement, cela voudra dire que le dysfonctionnement est plus grave et nécessite l’intervention d’un expert. En faisant appel à une entreprise spécialisée dans le domaine comme Proxi-Débouchage, vous pourrez bénéficier d’un travail de professionnel et de conseils pour mieux entretenir vos canalisations. Utiliser des recettes naturelles Au fil du temps, les déchets (résidus alimentaires, matières grasses, cheveux ou poils) s’entassent dans vos canalisations de manière à former un bouchon qui empêche l’eau de s’écouler. De ce fait, à défaut d’utiliser des produits chimiques pour régler la situation, vous pouvez vous servir de recettes naturelles sans danger pour vous et pour l’environnement. La casserole d’eau bouillante Généralement, une canalisation bouchée peut être le résultat de la présence de gras ou de savon dans la tuyauterie. Ainsi, pour la désencombrer, vous pouvez simplement y verser une casserole d’eau bouillante. Pour un meilleur résultat, il convient de répéter l’opération au moins deux fois. Par ailleurs, il faut faire attention à ne pas vous ne brûler, car l’eau doit être portée à ébullition et versée aussitôt dans la canalisation. Le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude Parmi les solutions écologiques qui s’offrent à vous pour résoudre vos problèmes de canalisations bouchées, vous avez également le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc. La procédure d’utilisation est relativement simple. Tout d’abord, versez le bicarbonate de soude (environ 200 g) directement dans votre évier, votre lavabo ou encore vos toilettes. Par la suite, ajoutez une quantité égale de gros sel et 20 cl de vinaigre blanc. Laissez le tout agir une demi-heure avant de verser de l’eau bouillante et le tour est joué. Si vous n’avez pas du bicarbonate de soude sous la main, vous pouvez utiliser du soda. À cet effet, mélangez dans un récipient une quantité égale de soda, de vinaigre blanc et de gros sel. Versez ensuite le mélange dans votre canalisation et attendez quelques minutes, le temps que ça agisse avant d’ajouter l’eau bouillante. La réaction acide que produit le soda au contact des autres ingrédients permet de tuer les bactéries et d’éliminer les bouchons. La soude caustique L’hydroxyde de sodium, encore appelé soude, constitue également un moyen efficace pour déboucher les canalisations. Toutefois, cet élément est à manipuler avec beaucoup de précautions : vous devez vous munir d’une paire de gants et de lunettes. Une fois les mesures de sécurité prises, versez dans un récipient trois tasses de soude caustique dans ¾ de litre d’eau froide. Servez-vous d’un bâton ou de tout autre objet en bois que vous n’utilisez plus et remuez le contenu du récipient jusqu’à l’émulsion. Versez ensuite le mélange dans la canalisation et laissez-le agir pendant trente minutes approximativement avant d’ajouter de l’eau bouillante. Cependant, si vous constatez que l’eau a toujours du mal à s’écouler, répétez l’opération. Se servir d’un furet de plomberie Le furet est un instrument de la plomberie qui se présente sous la forme d’un fil métallique qui peut dépasser trois mètres de longueur avec un foret à son extrémité. Cet outil est très efficace pour venir à bout des bouchons dans la tuyauterie. De plus, son utilisation est relativement simple. Pour commencer, vous devez verser de l’eau dans la canalisation et y introduire le bout de l’instrument. Faites-le progresser en actionnant la manivelle. Dès que le furet atteint l’amas de résidus, il peut facilement la transpercer grâce à la mèche à son extrémité. Toutefois, si l’opération semble un peu complexe, vous pouvez effectuer des mouvements de va-et-vient pour faciliter le processus. L’eau versée dans la tuyauterie va permettre une meilleure évacuation des débris. Utiliser une ventouse L’utilisation de la ventouse constitue un moyen à la fois économique et écologique pour déboucher une canalisation. Pour vous en servir, il faut d’abord mettre de l’eau dans votre lavabo ou votre évier. Placez ensuite la cloche en caoutchouc de l’accessoire à l’entrée de la tuyauterie après avoir retiré la bonde. En vous appuyant sur la manche en bois de l’outil, effectuer des mouvements du bas vers le haut pour aider l’eau à s’écouler. Poursuivez l’opération jusqu’à ce que toute l’eau s’écoule. Utiliser un nettoyeur à haute pression Si la canalisation reste toujours bouchée en dépit de tous vos essais, vous pouvez essayer de régler le problème avec un nettoyeur à haute pression avec flexible de vidange. Pour cela, vous devez placer le tuyau sur l’appareil afin de propulser la pression à travers le conduit pour enlever et désintégrer le bouchon. Ensuite, mettez l’embout à l’intérieur de l’ouverture de la canalisation et envoyez l’eau sous pression. Normalement, cette astuce devrait régler le problème, mais s’il persiste, vous devez faire appel à un professionnel.
Il y a 2 ans et 314 jours

Alkern : Une politique de prévention qui a fait ses preuves

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Des formations régulières sensibilisent les équipes évoluant sur les zones de chargement/déchargement. [©Alkern] Tout commence en 1972 avec la création dans le Pas-de-Calais de l’entreprise Hecquet, qui deviendra Tarmac en 1990, puis Alkern après un rachat en 2010. L’expansion se fait pour l’essentiel par l’acquisition externe de petites structures, le plus souvent à l’occasion du départ en retraite de leurs dirigeants. Ces unités possèdent chacune leur histoire et leur mode de fonctionnement. Mais ont en commun la fabrication de composants en béton, des produits pondéreux nécessitant d’être fabriqués à proximité de leur zone de chalandise. Les marchés d’Alkern concernent pour moitié le bâtiment, avec les blocs béton sous toutes leurs déclinaisons, et les planchers. L’autre moitié de l’activité englobe les travaux publics, avec les bordures, les pavés de voirie, l’assainissement, les regards, le mobilier urbain, les margelles de piscine, les chapeaux, les poteaux… Au total, les 55 unités de production emploient 1 000 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 250 M€. Pour les dirigeants, la contrainte première est de mettre en place, et surtout de faire respecter dans la durée, des procédures identiques sur tous les sites de production. Les résultats obtenus prouvent que les méthodes choisies sont efficaces. Les mesures de prévention se situent à plusieurs niveaux. En premier lieu, elles concernent la gestion du risque d’écrasement, du port des charges ou de la mécanisation (qui ne peut être totale). Puis, viennent la surveillance de la co-activité entre piétons, chargeurs et véhicules sur les zones de stockage et de chargement. Sans oublier, la gestion du risque routier, pour les commerciaux qui parcourent l’Hexagone. La problématique des interventions sur machines Différents dispositifs de protection interdisent toute intervention sur une machine en marche. [©J. B. Vetter/Alkern] En temps normal, les différents systèmes de sécurité mis en place, sur et autour des machines, qu’il s’agisse des barrières physiques ou des procédures de consignation, interdisent toute possibilité d’intrusion auprès de mécanismes en mouvement. Néanmoins, l’expérience montre que le cerveau humain, pour de multiples raisons, ne fonctionne pas toujours de façon rationnelle et amène à des prises de risques inconsidérées. Les causes sont variées : l’envie d’aller plus vite, de brûler les étapes, de penser que l’accident n’arrive qu’aux autres… Pour supprimer ces comportements à risques, l’équipe en charge de la prévention et de la sécurité (4 personnes au niveau du siège) multiplie les formations, insiste sur le respect absolu des procédures de consignation et sur la nécessité de prendre le temps de se mettre en sécurité. L’expérience dans l’entreprise est aussi prise en compte. Les nouveaux arrivants et les intérimaires n’interviennent jamais sur les machines. Les statistiques démontrant, assez logiquement, que les incidents et accidents sont majoritaires chez ce profil de personnel. Grâce à un turn-over limité, la mise en place progressive d’une culture de groupe est une réalité, que seules des formations et informations dans la durée permettent de cultiver et d’ancrer dans les esprits. Dans ce contexte, l’accueil, l’information et la formation des nouveaux arrivants comme des intérimaires est une priorité permanente. Chacun prenant en charge un nouveau poste avec ses propres expériences, bonnes ou moins bonnes, il importe d’apporter aux personnels venus de l’extérieur une culture de prévention qui doit être identique pour tous les salariés. Cette démarche vaut aussi auprès des chauffeurs extérieurs à l’entreprise, qui bénéficient à leur arrivée sur chaque site de production, d’un accueil les informant des règles de sécurité, avec vérification du port des EPI prévus pour cette fonction. Transmettre “la bonne parole” Les performances en termes de prévention et de sécurité sont mises en valeur par l’organisation de moments festifs. [©Alkern] Le partage d’information (accidents, bonnes pratiques…) est un élément essentiel de pédagogie permanente. Ainsi, tout incident ou accident est de manière systématique remonté et analysé. A la clef, des décisions en rapport avec l’évènement, qui peuvent se situer au niveau de l’information, des formations auprès du personnel, voire de l’ergonomie des postes concernés. Afin d’identifier au maximum tous les risques existants, et donc sources potentielles d’accidents, Alkern favorise la contribution de tous ses collaborateurs au travers des remontées de “presqu’accidents”. Pour faciliter ce processus, l’industriel a ainsi développé sa propre application mobile spécifique pour plus de simplicité et de réactivité. Chaque risque identifié doit faire l’objet d’une action correctrice. Tous les managers de l’entreprise, quelles que soient leurs fonctions, participent à ce processus, avec un œil “neuf”. Une autre difficulté consiste à faire passer les messages, sans déperditions, auprès des salariés et intérimaires. Pour cela, d’une part, l’équipe “hygiène/santé/sécurité” se déplace sur les différents sites pour assurer la transmission des différents messages et réaliser des audits ponctuels. Environ chaque mois, les collaborateurs en charge de la prévention définissent des problématiques et des campagnes de prévention spécifiques. Ceci, pour éviter la routine et les messages trop répétitifs, dont l’impact diminue dans la durée. D’autre part, tous les responsables d’usine organisent une réunion sécurité hebdomadaire. En complément et deux fois par an, lors d’une demi-journée sécurité, ils rassemblent leur personnel pour des réunions de sensibilisation. Ces dernières se veulent à la fois ludiques et renouvelées, au travers de documents écrits, de dessins et de vidéos, mettant en exergue les différents risques et les moyens de les éviter. Enfin, Alkern tient à mettre en avant les bons résultats, en termes de sécurité. Dès qu’une unité de production atteint 1 000 j sans accident, l’évènement est valorisé par un moment festif et un arrêt de la production. Port de charges, poussières et bruits Les différentes zones de circulations piétons/engins/camions sont matérialisées, afin d’éviter toute co-activité. [©J. B. Vetter/Alkern] Malgré l’automatisation poussée des lignes de production, les opérateurs doivent toujours gérer quelques interventions manuelles. Par exemple, lors des opérations de tri sur ligne. Pour ces manutentions incontournables et quelques autres, les gestes et postures sont analysés, avec un travail, poste par poste, d’optimisation ergonomique. L’arrivée sur le marché des exosquelettes est vue comme une piste possible par les dirigeants d’Alkern, sachant que ces systèmes doivent encore s’affiner pour “coller” aux besoins spécifiques de chacun. Chez l’industriel, les responsables de la prévention en sont au stade d’observation, pour comprendre et imaginer quels équipements peuvent aider et dans quelles configurations. Sous cet angle, Alkern intègre aussi la problématique des chantiers, la réduction de la fatigue et les risques de TMS à moyen et long terme. A titre d’exemple, depuis 10 ans, les blocs béton rectifiés permettent de réduire les volumes de mortiers-colles fabriqués et manutentionnés. Ceci, avec l’atout d’une mise en œuvre plus précise. Par ailleurs, les unités de béton préfabriqué doivent prendre en compte les contraintes des émissions de poussières et de bruits. La captation des poussières est réalisée à la source, grâce à des systèmes d’aspiration sur machine, le nettoyage des postes étant permanent. De plus, des expérimentations sont en cours concernant les espaces extérieurs de stockage et de chargement, pour procéder à un arrosage à intervalles réguliers à l’aide d’eau non potable. En fonction des zones de bruits et des désirs de chacun, le personnel est équipé de casques et/ou de bouchons d’oreille, personnalisés ou non. Enfin, les espaces de stockage et de chargement intègrent plusieurs procédures de prévention et de sécurité. Tout risque de co-activité est écarté par une séparation complète des circulations piétons/camions/chargeurs. Gérard Guérit Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 317 jours

Le confort d’été et la RE 2020 selon le Filmm

Le Filmm décrypte des solutions constructives pour assurer le confort d’été. [©Filmm] Le Syndicat national des fabricants d’isolants en laines minérales manufacturées (Filmm) a édité une nouvelle brochure sur le thème du confort d’été. La RE 2020 a intégré une évolution importante avec l’introduction d’un nouvel indicateur dans les bâtiments : les degrés-heures d’inconfort (DH), exprimés en °C.h. Désormais, les hausses des températures et les vagues de chaleur provoquées par le réchauffement climatique ont été prises en compte avec une nouvelle méthode de calcul. Et afin que cette notion soit plus concrète, le Filmm illustre le principe de cet indicateur avec un graphique. Les solutions contre l’inconfort Pour faire simple, pour prendre en compte la durée de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de bien-être est dépassée. Pour effectuer ensuite la somme, heure par heure, des écarts de degrés entre la température mesurée dans le bâtiment et celle maximale dite de “confort”. Une fois le résultat obtenu, il est essentiel de savoir quelles solutions à mettre en œuvre. Pour déterminer cela, le Filmm a mandaté le bureau d’études “Bastide et Bondoux”, afin de réaliser une étude de sensibilité sur le confort d’été en lien avec la RE 2020. Lire aussi : Filmm : La RE 2020 plus aboutie que la RT 2012 ? Cette étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec des combles aménagés. Chacune possède une structure maçonnée, puis une structure en ossature bois. Le bureau d’études a pris en compte les méthodes de calcul des DH. Ainsi, la brochure fait la synthèse, donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été optimal. La brochure synthétise des informations essentielles à connaître pour s’orienter vers les bons choix techniques lors de la construction. L’étude est en accès libre sur le site du syndicat ici   
Il y a 2 ans et 317 jours

Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure

La RE 2020 a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. La nouvelle brochure du FILMM (syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées) explique que la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. https://www.filmm.org/filmm-syndicat-national-laine-minerale/brochures  
Il y a 2 ans et 317 jours

Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure

La RE 2020 a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. La nouvelle brochure du FILMM (syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées) explique que la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. https://www.filmm.org/filmm-syndicat-national-laine-minerale/brochures   Cet article Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 317 jours

Changing models : smart buildings et smart finance

La rénovation énergétique des logements privés et des bâtiments publics est donc une cible privilégiée pour les initiatives d’efficacité énergétique, notamment le plan France Relance qui lui consacre 6,2 milliards d’euros sur deux ans[2], et contribuera largement à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050.Afin d'atteindre ces objectifs, il convient d'accorder une plus grande attention au parc immobilier commercial et public existant. En Europe, par exemple, près de 75% du parc immobilier est inefficace sur le plan énergétique.[3] Cela signifie qu'une grande partie de l’énergie consommée est en fait gaspillée. La rénovation des bâtiments existants pourrait réduire la consommation totale d’énergie de l'UE de 5 à 6% et diminuer les émissions de dioxyde de carbone d'environ 5%. Pourtant, en moyenne, moins de 1% du parc immobilier national est rénove chaque année. Pour atteindre les objectifs en matière de climat et d’énergie, les experts affirment que les taux de rénovation actuels devraient au moins doubler.[4]Sur l'ensemble du territoire de l'UE, l’amendement de la directive sur la performance énergétique des bâtiments[5] encourage une accélération de la transition vers des bâtiments écoénergétiques. La politique gouvernementale commence à faire avancer la réforme des bâtiments publics.Par exemple, la directive sur l'efficacité énergétique exige un taux de rénovation annuel de 3% pour les bâtiments dont les administrations centrales nationales sont à la fois propriétaires et locataires. [6]Au niveau local, il existe également des exigences obligatoires pour mettre à niveau les systèmes de gestion des bâtiments. Parmi les exemples, citons la loi ELAN en France, qui oblige les bâtiments commerciaux à atteindre certains objectifs d'efficacité énergétique. De plus, depuis 2021, le décret tertiaire oblige les acteurs du tertiaire français (propriétaires et locataires de bâtiments hébergeant des activités tertiaires) à réduire progressivement la consommation énergétique de leurs bâtiments en trois échéances : une réduction de 40% d’ici 2030, de 50% d’ici 2040, et de 60% d’ici 2050.[7]L'Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que pour atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici à 2050, les émissions directes de CO2 des bâtiments doivent diminuer de 50% et les émissions indirectes du secteur du bâtiment de 60% d'ici à 2030.En particulier, une annonce de l'Alliance mondiale pour le bâtiment et la construction a note "Le rythme de la rénovation dans tous les pays concernes est insuffisant, restant bien en deca du potentiel. En effet, la rénovation annuelle doit passer dans les pays industrialisés a une moyenne de 2 % du parc existant par an d'ici 2025, et a 3% d'ici 2040."[8]Toutefois, une étude plus récente de Siemens Financial Services[9] calcule les volumes financiers de cet objectif d'investissement global jusqu'en 2040. La question émergente abordée dans cette étude consiste toutefois à estimer le déficit entre le taux actuel d'investissement dans les bâtiments intelligents à haute efficacité énergétique et le taux accéléré qui, selon les experts, doit être atteint pour respecter les objectifs de durabilité et de changement climatique. C'est dans ce déficit que la finance intelligente peut intervenir pour permettre l'investissement qui devrait être réalisé mais qui ne l'est pas encore.Pour combler le déficit d'investissement estimé dans cette étude, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent envisager de modifier le mode de fonctionnement de leurs bâtiments, leurs modèles économiques et la manière dont ils vont financer les mises à niveau nécessaires.En ce qui concerne la technologie opérationnelle, les bâtiments commerciaux et publics vont devoir devenir plus intelligents pour faire face à ces nouvelles demandes de décarbonation. Les bâtiments intelligents permettent de travailler de manière flexible, que ce soit du point de vue du bureau nomade (hot desking), des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, d'une plus grande efficacité et flexibilité ou de l'adaptation à des circonstances volatiles. S'il existe un large consensus sur la nécessité de rendre les bâtiments plus intelligents, tous les pays et tous les secteurs ont besoin d'un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Mais comment le faire dans la pratique ? Le point de départ est l'utilisation de technologies intelligentes pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des mécanismes de financement intelligents, peuvent être exploitées pour subventionner de manière significative la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans certains cas, les économies d'énergie peuvent même payer l'ensemble de la conversion. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes progressives, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement. Les économies typiques d'efficacité énergétique des bâtiments sont généralement d'au moins 20% [10] (souvent bien plus), ce qui représente des économies d'exploitation très importantes.De nouveaux modèles pour un financement intelligentLe financement intelligent prend diverses formes, en fonction des processus opérationnels qui doivent être activés. Au niveau des composants technologiques, des outils de financement sont disponibles pour aider les vendeurs et les distributeurs à ajouter de la valeur grâce à des capacités de trésorerie pour leurs acheteurs. Pour les installations ou les systèmes de plus grande envergure, des modalités de financement intelligentes peuvent être adaptées et ajustées afin d'aligner les coûts sur le taux de bénéfice tiré de la technologie d'efficacité énergétique. Au niveau le plus complexe, les bâtiments intelligents en tant que services (Smart Buildings as a Service) fournissent la solution de financement, les économies futures attendues de l'efficacité énergétique étant exploitées et utilisées pour payer l'investissement en capital et plus encore. ConclusionsLes projets de rénovation visant à décarboner les bâtiments en les transformant en environnements intelligents et économes en énergie prennent du retard par rapport aux objectifs climatiques établis par les gouvernements du monde entier. De nombreux experts ont déclaré que le taux d'investissement annuel devrait être multiplié par trois ou plus pour atteindre les objectifs fixés.Afin de combler le déficit entre les taux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligentes sont proposées par le secteur privé. Elles cherchent toutes à rendre abordable pour les propriétaires la conversion vers des bâtiments décarbonés, économes en énergie et intelligents. Au minimum, ces outils de financement facilitent le flux de trésorerie et alignent les coûts sur le taux des avantages obtenus. Dans le meilleur des cas, le financement intelligent rend la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (LinkedIn).[1] Ministère de la Transition écologique, La Rénovation énergétique, 22 juin 2021[2] Ibid[3] European Commission, In focus: Energy efficiency in buildings, 17 Feb 2020[4] Ibid[5] Directive UE 2018/844/UE[6] Parlement Europeen, Boosting Building, 2016[7] Siemens Financial Services, Combler le déficit d'investissement: Le financement intelligent pour la décarbonation des bâtiments, Sept 2021[1] Global ABC, COVID-19 response: Global ABC is encouraging massive renovation wave, 24 Sep 2020[2] Siemens Financial Services, Batiments intelligents : piloter l’ajout de valeur dans l’adoption de la ≪nouvelle norme≫, 2020[3] IPF Research Programme, Costing Energy Efficiency Improvements in Existing Commercial Buildings, Oct 2017
Il y a 2 ans et 318 jours

Le FILMM édite une nouvelle brochure sur le confort d’été dans la RE 2020

Le FILMM détaille les solutions pour un confort d’été efficient. La Réglementation Environnementale – RE 2020 – a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. Ainsi, comme l’explique la brochure du FILMM, la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. À la disposition des professionnels et des particuliers, en accès libre de téléchargement sur son site Internet, cette nouvelle brochure du FILMM permet de mieux comprendre le confort d’été dans le cadre de la RE 2020, synthétise des informations essentielles à connaître, pour s’orienter vers les bons choix techniques à faire, en matière de confort d’été. L’étude distingue les paramètres importants du confort d’été et souligne qu’une combinaison de solutions est la clé de voûte du confort d’été.
Il y a 2 ans et 320 jours

Configurateur Plancher dalle, un logiciel développé par RECTOR pour accompagner les architectes

Pour anticiper la transformation des bâtiments dès leur conception et réduire leur impact environnemental, RECTOR lançait, en 2020, Caméléo®, une structure révolutionnaire de plancher dalle préfabriquée en béton sans mur porteur, intégrant tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Cette nouvelle approche impactant la manière de construire, RECTOR crée, aujourd’hui, le configurateur Plancher dalle pour accompagner les architectes dans le pré-dimensionnement de leurs projets. Caméléo®, un système constructif révolutionnaire Le système Caméléo® de Rector est une structure en béton sur-mesure et préfabriquée en usine pour s’affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Il a été développé pour concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs. Avec Caméléo®, RECTOR exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Configurateur Plancher dalle, un outil pour accompagner le changement des méthodes, des pratiques et des modes constructifs Utilisé par le Bureau d’Etudes de Rector, le nouveau configurateur a été développé pour accompagner les architectes dans la création et le pré-dimensionnement de leur projet en y intégrant une structure Caméléo®. Chaque projet étant unique, il permet d’indiquer des informations techniques (type de béton et éléments d’armature mis en œuvre), et de valider la structure globale du bâtiment. En s’appuyant sur le BIM, Rector livre ainsi à l’architecte une maquette IFC 3D vérifiée en terme de structure, des notes de calcul, un quantitatif et une évaluation du poids carbone de son projet ainsi que le volume béton nécessaire à son ouvrage. Toutes ces informations pourront être intégrées dans sa maquette générale. Avec le nouveau configurateur Plancher dalle qui simplifie les méthodes de calcul, le Bureau d’Etudes Rector répond rapidement et avec précision aux sollicitations des architectes. http://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 320 jours

Renoptim : Le CSTB lance un AMI sur des solutions de confort thermique

Dans la cadre du programme PROFEEL et du projet Renoptim, le CSTB lance un appel à manifestation d'intérêt auprès des industriels et des start-up pour identifier, tester et mettre en œuvre des solutions innovantes en matière de confort thermique facilitant la rénovation énergétique des bâtiments existants. Cet Appel à Manifestation d'Intérêt est lancé dans le cadre de PROFEEL, programme financé par les CEE porté par 16 organisations professionnelles du bâtiment et visant à développer des outils innovants facilitant la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans un contexte où les épisodes de forte chaleur et les périodes de canicules sont et seront de plus en plus fréquents, la problématique de l'inconfort thermique d'été risque de générer une croissance des consommations d'énergie et d'émissions de CO2 par le recours systématique à la climatisation. Nous pensons que l'une des clés de la modération de cet usage est la bonne mise en œuvre de vos technologies, qu'elles soient actives ou passives, afin d'activer tous les leviers. Dans ce contexte, le projet RENOPTIM se positionne sur la modération de l'usage de climatisation en fournissant des outils qui aideront des bailleurs sociaux et des foncières privées en logement collectif métropolitain, à identifier au cas par cas les meilleures solutions pour la maîtrise du confort thermique d'été sans pour autant exclure totalement le recours à la climatisation. Ce projet prévoit, dans l'une de ces étapes, de mettre en œuvre des expérimentations de solutions techniques. Ce projet se déroule de 2022 à 2023. Il est copiloté par l'USH et le CSTB. Renoptim vise à équiper les bailleurs sociaux et les foncières privées en outils numériques dédiés à la maîtrise du confort thermique d'été de leur parc de logements collectifs existants en France métropolitaine. L'objectif est de modérer l'usage de la climatisation, tout en garantissant un niveau de confort acceptable. D'ici à 2024, le projet produira au bénéfice des bailleurs et des foncières : Des fiches de description unitaire de solutions technologiques : les descriptions seront génériques, qualitatives et présentées par famille de solution (ex. : ITE, toiture végétalisée, sur ventilation etc…) Des outils numériques d'aide à la décision pour les professionnels qui permettront d'identifier, au sein d'un parc, les bâtiments présentant les situations les plus critiques a priori et de proposer des pistes de solutions au cas par cas pour maîtriser le confort thermique d'été lors des prochains travaux et donc limiter les consommations d'énergie. Des méthodes pour favoriser l'appropriation des bonnes pratiques par les locataires. Dès l'été 2023, une démarche expérimentale sur une centaine de logements sera déployée en appui à la construction de ces outils. Dans ce cadre, votre contribution consiste à mettre à disposition du projet votre technologie d'amélioration du confort thermique d'été. Cet AMI constituera une opportunité de démontrer expérimentalement l'intérêt des technologies développées pour la maîtrise du confort d'été et la réduction de la consommation énergétique. Les concepteurs bénéficieront ainsi d'une mise en visibilité de la famille à laquelle leur technologie appartient via les fiches solutions et les outils numériques Renoptim qui seront diffusés gratuitement aux professionnels de la gestion de parcs résidentiels en bâtiment collectifs. En savoir plus : Consulter l'AMI complet et candidater RENOPTIM PROFEEL
Il y a 2 ans et 324 jours

Félicitations à Wenjuan Wei, direction Santé-Confort du CSTB, lauréate du prix du meilleur jeune chercheur sur la Qualité de l'Air Intérieur

Ce prix, le Yaglou Award, lui a été décerné à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la conférence INDOOR AIR 2022 qui s'est tenue en Finlande du 12 au 16 juin, et récompense l'ensemble de ses travaux dédiés à la qualité des environnement intérieurs. Un prix international très sélectif décerné tous les 2 ans par l'Academy of Fellows de l'ISIAQ, International Society for Indoor Air Quality and Climate. Docteure en génie civil de la prestigieuse université chinoise Tsinghua à Pékin (2014), Wenjuan a mené une thèse sur le développement de méthodes pour évaluer les émissions de composés organiques volatils (COV) par les matériaux de construction et de décoration. Elle a réalisé une partie de ses travaux au NIST (National Institute of Standards and Technology) aux Etats-Unis en 2011 et 2012. En 2014, elle a rejoint le CSTB en tant que chercheure invitée pendant deux ans. Elle a alors engagé des travaux sur la prise en compte de la qualité de l'air intérieur dans les certifications « bâtiments durables » dans le monde et a publié un article qui fait référence aujourd'hui1. Lauréate d'une bourse de recherche du programme européen Marie Curie, elle conduit un post-doctorat au CSTB de 2016 à 2018. Elle a alors développé un modèle prédictif des concentrations dans l'air intérieur et les poussières déposées sur les surfaces dans les bâtiments pour les composés organiques semi-volatils. Cette famille de polluants intérieurs fait l'objet d'un intérêt tout particulier du fait des expositions importantes dans les bâtiments et de leur toxicité. Depuis 2018, elle est ingénieure « Recherche et Expertise » au sein de la Division Qualité des Environnements Intérieurs du CSTB. Elle poursuit ses travaux de modélisation des concentrations intérieures et des expositions humaines associées, par inhalation, ingestion et contact cutané. Elle travaille également au développement d'indices de qualité de l'environnement intérieur et aux effets du changement climatique sur la qualité des ambiances intérieures. En savoir plus : Prix du meilleur jeune chercheur Indoor air quality requirements in green building certifications.
Il y a 2 ans et 332 jours

ClimaverR®, le premier conduit aéraulique pré-isolé rigide de la marque Isover

CLIMAVER® est adapté au marché neuf et à la rénovation des réseaux aérauliques pour les bâtiments tertiaires, ERP, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, bâtiments techniques… comme les bâtiments résidentiels et logements collectifs.Avec le système CLIMAVER®, ISOVER répond aux problématiques des professionnels en offrant une solution :Plus agile pour une gestion simplifiée des chantiers avec un produit sur-mesure et façonnable sur place,Plus performante thermiquement et acoustiquement grâce à la laine de verre reconnue pour ses hautes qualités d’isolation,Plus économique dans son coût de revient,Plus écologique grâce à la recyclabilité à 100% de la laine de verre et son moindre coût de transport. CLIMAVER® est conçu avec a minima 65 % de matériaux recyclés.Avec CLIMAVER®, ISOVER de se positionne en spécialiste des conduits aérauliques pré-isolés et contribue à professionnaliser la filière.La laine de verre, l’atout performance n° 1 de CLIMAVER®La laine de verre est reconnue pour ses hautes propriétés isolantes. Elle assure une isolation à la fois thermique (λ0,032 W/m.K) et phonique (α) des conduits, notamment pour pallier au bourdonnement des flux d’air dans les conduits de ventilation. Les panneaux pré-isolés CLIMAVER® bénéficient d’une réaction au feu A2-s1,d0, qui répond aux exigences en matière de sécurité. Ils assurent également une étanchéité optimale de classe C, identique à celles des meilleurs conduits métalliques, limitant au maximum les fuites d’air.Réalisés en laine de verre, un matériau constitué a minima 65 % de verre recyclé, ces conduits sont également recyclables à l’infini.CLIMAVER® bénéficie d’une faible empreinte carbone, environ 10 kg/m².Tous les conduits pré-isolés CLIMAVER® ont une surface intérieure lisse, induisant de faibles pertes de charges et est résistant aux méthodes de nettoyage classiques.Atout n° 2 : polyvalence et adaptation à tout type de configurationCLIMAVER® est un panneau de laine de verre haute densité ultra résistant et léger, qui permet de construire des conduits de ventilation sur-mesure, quel que soit le type de chantier.Les outils CLIMAVER® conçus spécifiquement permettent des découpes très faciles. La finalisation du conduit se fait par agrafage de la languette de recouvrement, renforcée par une bande adhésive en aluminium. Le marquage du revêtement extérieur guide et facilite la découpe pour les pièces singulières.Réalisé sur place et adaptable au millimètre près, CLIMAVER® répond ainsi avec précision aux contraintes des chantiers – coudes, angles, déviations, piquages, embranchement, réductions…).Atout n° 3 : rapidité et fiabilité des installationsCLIMAVER® est un produit adaptable qui peut être façonnable sur place. Il n’est pas nécessaire de commander chaque pièce pour qu’elle soit installée comme c’est le cas pour les conduits traditionnels. CLIMAVER® permet de façonner directement sur place chaque pièce du conduit pour un rendu parfait et sur-mesure. Un tronçon droit se réalise en moins de 10 minutes chrono !Atout n° 4 : facilité de transport et de manipulationUltra légers, les conduits pré-isolés CLIMAVER® sont au moins 2 fois plus légers que les conduits métalliques. Ils offrent une rigidité parfaite et à toute épreuve, tout en assurant une manipulation aisée grâce à leur moindre densité, un atout important qui réduit la pénibilité du travail des poseurs.Beaucoup moins volumineux que des conduits métalliques, les panneaux CLIMAVER® sont compacts, plus faciles à transporter, nécessitant donc moins de camions de livraison. Conditionnés à plat, ils génèrent un gain de place considérable sur les chantiers impliquant une plus grande facilité de stockage.Atout n° 5 : une solution économiqueCLIMAVER® est une solution économique qui permet de réduire les coûts en termes de fournitures et de pose grâce à la rapidité d’exécution des travaux.Coût fourni posé : 60 à 85 €/m².Accompagner les professionnels et développer de nouvelles compétences grâce aux formations CLIMAVER®ISOVER a développé un nouveau module de formation dédié et un système d’accompagnement pour l’apprentissage et la conception des conduits pré-isolés CLIMAVER®.Cette formation est accessible sans prérequis pour les artisans afin de devenir installateurs spécialisés de conduits CLIMAVER®.La formation ISOVER peut être réalisée dans les centres de formation ISOVER ou sur site. ISOVER a pour ambition de former les poseurs à ce nouveau métier en développant la pose de conduits pré-isolés.
Il y a 2 ans et 334 jours

Préparation de surface des sols : Husqvarna Constructions France entre dans une nouvelle dimension

La bonne préparation de surfaces des sols en béton est essentielle à la réussite d’un projet et à l’application ultérieure d’un revêtement. En fonction de l’état de surface souhaité et du revêtement à poser, il existe plusieurs méthodes – ponçage, grenaillage, fraisage, rabotage – nécessitant l’utilisation de différentes machines. Grâce à l’intégration de l’offre Blastrac […]
Il y a 2 ans et 335 jours

Des enseignants et formateurs de CFA testent les deux premiers modules de formation initiale du programme FEEBAT

Une session pilote a ainsi été organisée fin mai, à Dijon. Trois journées en immersion pour une dizaine d’enseignants et formateurs de CFA, confirmant l’adéquation des ressources avec leurs besoins, attentes et contraintes, dans l’intérêt de leurs élèves, apprentis et étudiants.Pour que la rénovation énergétique, fondamentale dans la dynamique de transition écologique, soit mieux et plus efficacement traitée dans les enseignements délivrés aux futurs professionnels, la formation initiale est depuis 2018 un volet clé de FEEBAT, programme national* de Formation aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment.En lien avec le ministère de l’Éducation nationale et le CCCA-BTP, FEEBAT a ainsi développé des ressources pédagogiques spécifiquement dédiées à ce sujet, à destination des enseignants en lycée et formateurs en OFA**, pour qu’ils forment à leur tour, les futurs professionnels du bâtiment.Fin mai, une dizaine d’enseignants et formateurs de 4 établissements*** de Dijon, exerçant au sein de plusieurs filières professionnelles, du CAP au BTS, a pu découvrir l’environnement de formation et tester ces ressources pédagogiques innovantes. Ils ont, pour ce faire, participé à une session pilote de formation, spécifiquement conçue pour les enseignants et formateurs, animée par les concepteurs des ressources et dispensée en format multimodal, avec une classe virtuelle puis 3 jours en présentiel.Ces « bêta-testeurs » ont ainsi pu mettre à jour ou rafraîchir leurs compétences et connaissances, avant de découvrir les deux premiers modules, « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique », ainsi que des ressources de cours ou travaux dirigés adaptés aux différents niveaux de formation, qu’ils pourront utiliser dans leurs enseignements.* Métropole et Outre-mer éligible aux CEE** Organisme de Formation par l’Apprentissage*** Lycée Hippolyte de Fontaine, Lycée St Joseph, Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté, Lycée Les Marc d'OrQuels retours ?L’un des principaux enjeux, pour les représentants du programme FEEBAT présents, était de s’assurer que le parcours de formation destiné aux enseignants et formateurs était pertinent et que les contenus et outils développés pour la formation initiale étaient à la fois :Adaptés aux besoins et contraintes des enseignants et formateurs ;Pédagogiques, précis, cohérents et accessibles en termes de contenus ;Attrayants pour les élèves et les apprentis.Objectif atteint et confirmé par les enseignants et formateurs « bêta-testeurs », comme l’ont notamment souligné trois d’entre eux :Pour Matthieu, formateur Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté - DIJON : « Une très belle ambiance lors de cette session qui aura permis de beaux échanges entre professeurs, formateurs et porteurs du programme FEEBAT. Le travail accompli est remarquable. Nous voilà avec du contenu adapté, adaptable et évolutif. Vivement le déploiement du dispositif ! Hâte de l’exploiter avec mes apprentis ! »Pour Nicolas, formateur Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté – DIJON : « Merci à vous pour cette formation de 3 jours, très riche en échanges sur les méthodes pédagogiques, et bravo à toute l'équipe pour cette production de cours de qualité ! »Pour Olivier, enseignant lycée Les Marcs d'Or : « Enfin un outil bien conçu qui propose des ressources mises à destination aussi bien des enseignants que des apprenants et qui permet d'aborder concrètement la fameuse rénovation énergétique dont on nous parlait jusqu'ici sans réelle cohérence. Merci FEEBAT ! »Fort de ces premiers retours et de ceux des sessions pilotes de novembre et février dernier, FEEBAT confirme la cohérence et le positionnement ad hoc de son dispositif de formation initiale à destination des élèves, apprentis et étudiants du secteur du bâtiment.Un enseignement initial, au service du bâtiment durable, que FEEBAT réinvente en termes de :Contenus, avec des ressources pédagogiques dédiées à l’enjeu majeur qu’est la rénovation énergétique, ressources clé en main, accessibles, cohérentes, modulables ;Formats, avec des solutions innovantes, multimodales (vidéo, 3D, quiz...), favorisant l’interactivité, l’attrait et donc l’attention des jeunes, et qui permet l’adaptabilité aux différentes configurations de cours et aux besoins des enseignants et formateurs.Déploiement volet Formation initiale FEEBAT – Prochaines étapes :Le déploiement des modules de formation « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique » débutera progressivement à partir d’octobre 2022, auprès des enseignants en lycée et formateurs en CFA.Ces derniers pourront alors utiliser ces ressources dans leurs enseignements, auprès de leurs élèves, apprentis et étudiants, futurs professionnels du bâtiment.
Il y a 2 ans et 335 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.
Il y a 2 ans et 335 jours

Préparation de surface des sols : Husqvarna Constructions France entre dans une nouvelle dimension

La bonne préparation de surfaces des sols en béton est essentielle à la réussite d’un projet et à l’application ultérieure d’un revêtement. En fonction de l’état de surface souhaité et du revêtement à poser, il existe plusieurs méthodes – ponçage, grenaillage, fraisage, rabotage – nécessitant l’utilisation de différentes machines. Grâce à l’intégration de l’offre Blastrac et HTC sous la marque Husqvarna, Husqvarna Construction France propose, aujourd’hui, la plus large gamme d’équipements pour la préparation de surface en s’appuyant sur le meilleur savoir-faire du marché. Cette triple expertise technique, associée à de nombreux services, permet à Husqvarna Construction France de répondre aux besoins des professionnels quels que soient les marchés (décontamination, sols industriels, sols décoratifs, routes et aéroports…). Avec sa nouvelle gamme élargie de machines et équipements dédiée à la rénovation, à la préparation et au polissage de surface des sols en béton, Husqvarna Construction France offre une réponse adaptée à toutes les demandes. Des rectifieuses pour niveler les sols irréguliers et enlever les revêtements minces De différentes tailles, la large gamme de ponceuses/ rectifieuses mono-disque d’Husqvarna Construction France (BG 250, BGS 250, PG 280, PG 400, HTC 270 EG et BB 700) convient aux supports en béton, pierre, asphalte et matériaux souples. Elles utilisent des disques à rotation horizontale pour effectuer une multitude de tâches, de la texturation légère pour ouvrir les pores de la surface à l’élimination des peintures et des revêtements. Compactes, faciles à transporter et à manœuvrer, elles sont idéales pour des chantiers de petite et grande taille. Véritable référence dans le désamiantage, la ponceuse mono- disque BG 250 est dotée d’un faible niveau de vibrations (moins de 2,5 m/s2) pour un confort idéal d’utilisation. Equipée d’un système d’entraînement spécial pour une répartition optimale de la charge, elle dispose aussi d’un système de captation à la source pour une extraction optimisée des poussières. Husqvarna Construction France propose, en option, différents disques de ponçage de diamètre 250 mm pour des applications spécifiques. Des surfaceuses pour le ponçage et le polissage de grandes surfaces La préparation, le ponçage et le polissage des sols en béton, ainsi que la réparation et le polissage du terrazzo et d’autres pierres naturelles, constituent des tâches exigeantes. Que ce soient pour les sols industriels et décoratifs ou pour les marchés de la décontamination (retrait d’amiante ou de peinture au plomb) et de la démolition, la large gamme de surfaceuses à trois têtes, de différentes tailles, d’Husqvarna Construction France garantit des résultats parfaits, reconnus des professionnels. Elles sont, pour certaines, équipées de trois plateaux porte- outils, ce qui permet à la tête de ponçage de suivre en douceur les irrégularités des sols. Conçue pour réaliser la finition de surfaces horizontales de grandes dimensions, la surfaceuse à trois têtes BMG 780RC est télécommandée. Elle est équipée en standard d’un variateur de vitesse. La poignée de direction réglable (4 positions) comprend un panneau de commande indiquant toutes les informations pertinentes (Ampères, Volt, …). Elle possède un pack batterie 24 V et deux moteurs électriques intégrés pour un déplacement autonome sur le chantier. Des raboteuses pour niveler les grandes surfaces ou enlever des revêtements épais Pour la mise à niveau de surfaces inégales en béton, asphalte et pierre ou pour enlever d’anciens revêtements épais, la gamme est composée de 8 raboteuses de différentes tailles dont une scieuse rainureuse électrique, première machine télécommandée du marché. Le principe de fonctionnement des raboteuses est simple : l’utilisation d’un tambour rotatif sur lequel une variété de différents outils (molettes, fraises) sont fixés sur des axes. Situé à l’intérieur du châssis, le tambour génère, une fois la machine en marche, une force centrifuge qui «projette l’outil sur la surface à traiter induisant ainsi une action coupante mécanique. Manuelles ou télécommandées, toutes les raboteuses Husqvarna Construction France sont équipées d’un système de réglage précis de la profondeur de rainurage. La BMP 335 est une nouvelle fraiseuse électrique à usage intensif. Elle est parfaitement adaptée aux besoins de rabotage les plus exigeants. Son poids élevé (430 kg sans le tambour) lui permet de générer une meilleure efficacité de travail. Grâce à un système d’entraînement électrique, elle évite à l’opérateur d’avoir un contact permanent avec la poignée, ce qui la rend facilement manœuvrable. De plus, le carter du tambour, cerné de joints anti-poussière, est monté dans le châssis par des silent blocs pour réduire le niveau de vibration (3,1 m/s2). Des décolleuses de sol pour l’enlèvement de revêtements posés ou collés Husqvarna Construction France propose une gamme complète de 4 machines, dont 3 modèles totalement électriques (BS 75, BS 110, BSM 150) et 1 avec batterie (BMS 220ADB), ainsi que des outils de curage pour la dépose des revêtements de sol collés et souples (linoléum, moquette, dalles vinyle, carrelage, parquet, revêtement bitumineux, …). De la petite mais puissante décolleuse à pied à l’unité autoportée à usage intensif, il existe une solution Husqvarna pour répondre à tous les besoins des locaux commerciaux, industriels ou privés. Toutes les lames Husqvarna sont fabriquées à partir de matériaux et de composants de la meilleure qualité pour assurer une durée de vie et des performances optimales aux décolleuses. La décolleuse de sol BMS 150 autoportée est parfaitement adaptée aux chantiers de taille moyenne à importante. Totalement électrique, elle est dotée d’un câble d’alimentation auto-rétractable de 25 mètres et dispose d’un bras porte-câble rotatif. Facile à manœuvrer grâce à un joystick de contrôle à portée de main, un réglage de l’angle de la lame et des pneus non marquants, elle est en plus très compacte. Des chantiers propres et sûrs Afin de garantir un chantier propre et réduire l’exposition des opérateurs à d’éventuelles substances nocives telles que la silice cristalline, toutes les machines dédiées à la préparation de surface des sols peuvent être raccordées à un aspirateur Husqvarna qui capte la poussière à la source. Des services associés Partenaire de confiance des professionnels de la préparation de surface des sols, Husqvarna Construction France met à leur disposition, en complément de sa gamme élargie d’équipements, une série de services destinés à faciliter leur quotidien : • Husqvarna Fleet ServicesTM, système de connectivité embarquée qui collecte et affiche des analyses de données détaillées sur l’état de la machine : temps d’utilisation, suivi entretien, … autant d’indicateurs permettant de gérer facilement et à distance la maintenance de l’appareil. • Upcare, contrat d’entretien à prix fixe. • TotalCare, combine les solutions Husqvarna Fleet Service et Upcare avec une solution de financement Husqvarna Financial Services pour être certain de travailler en toute tranquillité. Grâce à ses centres services Husqvarna et son réseau de partenaires distributeurs réparateurs agréés sur l’ensemble du territoire national, Husqvarna Construction France assure, en plus, la mise en service, l’assistance technique et la maintenance. Avec cette nouvelle offre étendue dédiée à la préparation de surface des sols qui inclut également des solutions pour le grenaillage, Husqvarna Construction France entre dans une nouvelle dimension en proposant la plus large gamme de solutions et services et le meilleur savoir-faire du secteur. http://www.husqvarnacp.com/fr
Il y a 2 ans et 338 jours

Quels sont les salaires des professionnels du BTP par fonction et par région ?

En Ile-de-France : la reprise des recrutements se fait sentir depuis le début de l’année et le marché de l’emploi reste actif en particulier à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis. Tous les métiers en MOE/ Travaux sont en tension, en bureau d’études comme en entreprise de travaux. Les profils de techniciens maintenance CVC, dessinateurs-projeteurs et ingénieurs travaux TCE sont particulièrement recherchés.En Ile-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 35 et 40 K€ par an.En Auvergne-Rhône-Alpes : région extrêmement dynamique, avec des grandes villes très attractives comme Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy et Saint-Etienne, des projets de moyenne à grande envergure et beaucoup de projets neufs. La plupart des entreprises sont représentées et recherchent de nouveaux profils, en particulier des conducteurs de travaux, chargés d’affaires, dessinateurs-projeteurs, pilotes OPC. Le bâtiment recrute tous secteurs confondus (gros œuvre, second œuvre, aménagement …), en entreprise comme en maitrise d’œuvre, énergies renouvelables ou encore lots techniques (électricité, CVC, plomberie).En Auvergne-Rhône-Alpes, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 31 et 36 K€ par an.Hauts-de-France : région très dynamique également, principalement à Lille, Roubaix et Tourcoing. Les secteurs du gros et second œuvres, travaux publics et béton recrutent de façon assez importante. Les entreprises recherchent des conducteurs de travaux, des ingénieurs et des techniciens d’étude.Dans les Hauts-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.Provence-Alpes-Côte d’Azur : région dynamique et attractive, les villes de Marseille et d’Aix-en-Provence sont en tête des bassins d’emploi. Le BTP recrute majoritairement dans les secteurs de la voirie et des réseaux divers (VRD), les travaux publics, les entreprises générales de bâtiment, le secteur des lots techniques (notamment chauffage, ventilation et climatisation, maîtrise d’œuvre sur les profils ingénieurs/projeteurs spécialisés). Les dessinateurs-projeteurs, ingénieurs d’études, conducteurs de travaux, de BIM modeleur, d’ingénieurs méthodes, ou encore de techniciens BE sont des profils très recherchés.En PACA, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.« La crise du COVID avait provoqué un ralentissement du marché avec des retards sur les chantiers qui doivent maintenant être rattrapés. Le marché est donc extrêmement tendu actuellement, les entreprises ont du mal à trouver des candidats disponibles » explique Jérémy Randoing consultant senior chez Fed Construction. « Cependant, du fait de la crise en Ukraine et de ses conséquences sur les prix des matériaux et de l’énergie, on commence à voir apparaitre une certaine prudence chez les recruteurs. Elle pourrait se renforcer dans les prochains mois, en fonction du contexte économique et géopolitique, notamment avec des entreprises plus exigeantes dans le choix des candidats. » conclut-il.Pour télécharger l'étude complète, cliquez ici.[1] Les données ont été recueillies entre mars et mai 2022 par les consultants de Fed Construction dans les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.