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Il y a 3 ans et 145 jours

À New York, un observatoire au sommet par Snohetta et Kenzo Digital

Les résultats du concours d’idées Europan 16 ont été annoncés mi-décembre. Cette 16e édition, intitulée « Villes vivantes, des projets-processus créatifs pour régénérer les milieux habités », a primé 127 équipes composées de professionnels de la conception urbaine, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 162 jours

Mort de l'architecte britannique Richard Rogers, co-créateur du centre Pompidou à Paris

Agé de 88 ans, lauréat du prix Pritzker en 2007, Richard Rogers "est décédé paisiblement", a déclaré Matthew Freud, président et fondateur de l'agence de communication Freuds, à l'agence de presse britannique PA. Selon le New York Times, son fils Roo Rogers a confirmé son décès, dont la cause n'a pas été précisée."Très émus d'apprendre la disparition de Richard Rogers, architecte de génie de notre bâtiment avec son complice Renzo Piano", a réagi sur Twitter le centre Pompidou."Immense tristesse", a quant à elle tweeté la maire de Paris Anne Hidalgo, "Richard Rogers était un visionnaire, un architecte, un artiste talentueux , libre et inspirant. Il aimait Paris. À sa famille, à ses proches j'adresse toutes mes condoléances".Le critique d'architecture américain Paul Goldberger a déploré une "nouvelle perte immense pour l'architecture en 2021" et salué sur la réseau social "un homme courtois et un talent formidable".Né à Florence en 1933 avant de fuir avec sa famille l'Italie de Mussolini pour s'installer à Londres, Richard Rogers est l'un des pionniers du mouvement "high-tech", qui se distingue par ses structures de verre et d'acier et ses tuyauteries apparentes.Outre le centre Pompidou dans le coeur de Paris, qu'il a créé en 1971 avec son ami Renzo Piano, il a dessiné le siège de la compagnie d'assurances des Lloyd's, un ovni architectural inauguré en 1986 dans la City de Londres.Il a également créé le bâtiment de la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg, les bureaux à Berlin sur la Potsdamer Platz, un terminal de l'aéroport international de Barajas à Madrid, le "Three World Trade Center" à New York, ainsi que le "Dôme du millénaire" à Londres, curiosité des festivités de l'an 2000 qui lui valut les foudres du Prince Charles.Devenu Lord Rogers of Riverside, l'architecte a siégé à partir de 1996 à la chambre des Lords, la chambre haute du Parlement britannique, dans les rangs travaillistes.
Il y a 3 ans et 167 jours

Dans le métavers, le marché immobilier a la cote

Cette semaine, l'entreprise Republic Realm, basée à New York, a annoncé avoir dépensé la somme record de 4,3 millions de dollars pour l'achat d'un terrain sur The Sandbox, une plateforme donnant accès à un monde virtuel où les participants peuvent discuter, jouer et même participer à des concerts.Sur le site concurrent Decentraland, la société canadienne Tokens.com, spécialisée dans les cryptomonnaies, avait déboursé 2,4 millions de dollars en novembre pour un achat immobilier.Quelques jours auparavant, la Barbade, un petit pays des Caraïbes, avait dit vouloir établir une ambassade dans le métavers, ce réseau d'espaces virtuels interconnectés, parfois décrit comme l'avenir d'internet.L'intérêt pour le métavers (contraction de méta et univers) a grimpé en flèche depuis octobre après la décision de Facebook de faire de cette idée son nouveau projet d'entreprise, le groupe allant jusqu'à renommer sa maison mère "Meta".Ce tournant stratégique a "fait découvrir le terme à des millions de gens bien plus rapidement que j'aurais pu l'imaginer", reconnaît Cathy Hackl, consultante tech pour des entreprises souhaitant entrer dans le métavers.Selon la base de données sur les cryptomonnaies Dapp, plus de 100 millions de dollars ont été dépensés lors de la semaine écoulée pour des achats immobiliers sur les quatre principaux sites du métavers que sont The Sandbox, Decentraland, CryptoVoxels et Somnium Space.Pour Mme Hackl, l'explosion du marché, qui fait interagir propriétaires, locataires et développeurs fonciers, n'est pas une surprise."On essaye de traduire dans le monde virtuel ce qu'on sait faire avec les biens physiques", indique-t-elle à l'AFP."5e Avenue" du métaversS'il faudra du temps avant que ces sites ne soient de vrais métavers, permettant aux utilisateurs d'explorer des mondes parallèles via des casques de réalité virtuelle, les terrains numériques fonctionnent déjà comme des actifs financiers, à l'instar de biens fonciers, explique Mme Hackl."On peut construire dessus, les louer ou les vendre", affirme-t-elle.Tokens.com a acquis une parcelle de choix sur Decentraland dans le quartier de Fashion Street que la plateforme veut transformer en destination pour les magasins virtuels des groupes de luxe."Si je n'avais pas fait de recherches et compris qu'il s'agit de propriétés de grande valeur, ça paraîtrait complètement fou", admet le patron de Tokens.com, Andrew Kiguel.Kiguel a travaillé pendant 20 ans comme banquier d'investissement dans le secteur de l'immobilier. Selon lui, les terrains virtuels représentent une opportunité semblable aux biens du monde réel: ils se situent dans un quartier en vogue très fréquenté."Ce sont des lieux pour la publicité et les événements où les gens vont se rassembler", explique-t-il, mentionnant un récent festival musical qui a attiré 50.000 visiteurs sur Decentraland.Les marques de luxe s'aventurent déjà dans le métavers: un sac à main Gucci s'est vendu sur la plateforme Roblox plus cher que sa version physique. M. Kiguel espère que Fashion Street deviendra l'équivalent de la 5e Avenue à New York.Quant à savoir comment dégager des revenus, "ça peut être aussi simple que de posséder un panneau publicitaire ou aussi complexe que d'avoir une boutique avec un vrai salarié", explique-t-il."On pourrait rentrer avec son avatar, regarder des modèles en 3D d'une chaussure qu'on pourrait tenir entre ses mains et poser des questions."Second Life 2.0Dès 2006, une promotrice immobilière avait fait parler d'elle après avoir vendu un terrain pour 1 million de dollars dans le monde virtuel de Second Life, site précurseur du métavers.Second Life est toujours en activité, mais les partisans de ses rivaux plus récents soulignent une différence majeure.Sur Decentraland, tous les achats, qu'il s'agisse d'immobilier ou d'oeuvres d'art virtuelles, se font via des jetons non fongibles (NFT).Certains internautes ont dépensé des dizaines de milliers de dollars pour ces objets numériques, le concept suscitant enthousiasme et scepticisme.M. Kiguel pense que la propriété numérique va devenir courante dans les prochaines années grâce à la technologie de la chaîne de blocs ("blockchain"), qui garantit la sécurité et la transparence des transactions."Je peux voir l'historique des propriétaires, ce que ça a coûté et comment c'est passé d'une personne à une autre", détaille-t-il.L'investissement comporte toutefois des risques, à commencer par la volatilité des cryptomonnaies utilisées pour acheter les NFT.Par ailleurs, si les concerts virtuels sur Roblox ou Fortnite ont attiré des dizaines de millions de curieux, la rareté des données sur le métavers suggère que la fréquentation de sites comme Decentraland est loin derrière celui de réseaux sociaux établis comme Facebook ou Instagram.La valeur des investissements immobiliers dans le métavers dépendra du nombre de personnes se rendant sur ces plateformes."Je sais que ça a l'air un peu absurde", reconnaît M. Kiguel. "Mais il y a une vision derrière tout ça."
Il y a 3 ans et 176 jours

Quel avenir pour le quartier d'affaires de Paris La Défense ?

« Paris La Défense : Should I stay or should I go ? »En essayant de répondre à la question malicieuse que posent les Clash, ULI France invite à confronter points de vue et expériences des plus grands acteurs de l’immobilier et de la ville face au grand défi de la réinvention des quartiers d’affaires dans le monde, et notamment celui de Paris La Défense, premier quartier d’affaires en Europe.Des axes d’amélioration pour augmenter l’attractivitéUnique en son genre par sa verticalité, son urbanisme et la densité de ses réseaux de transports, Paris La Défense est également un étonnant musée d’art contemporain à ciel ouvert et un espace urbain beaucoup plus divers et évolutif qu’il n’y parait. Malgré tout, le ralentissement de l’activité transactionnelle se fait sentir depuis plusieurs mois avec environ 15 % de taux de vacance (soit le triple de celui enregistré avant 2020). Même si Pierre-Yves Guice, Directeur Général Paris La Défense dit avoir constaté « un retour rapide de performances locatives dans la moyenne d’avant-crise », la crise COVID met en exergue les défauts structurels du quartier, peu compatibles avec les enjeux contemporains, et révèle de profondes mutations interrogeant les entreprises. La Défense, lieu central des activités des entreprises, bouscule les certitudes des aménageurs, promoteurs, investisseurs ou architectes qui conçoivent et gèrent les espaces : « Il faut donner envie aux utilisateurs de rester dans le quartier le soir pour accroître son attractivité » affirme François Trausch, CEO d’Allianz Real Estate. Il détaille ainsi cinq grand axes d’amélioration pour «se mettre à niveau» face à ses concurrents internationaux (Hudson Yards à New York, Marina Bay à Singapour, Shinjuku à Tokyo ou encore Canary Wharf à Londres) : créer un axe pour les vélos et les piétons afin de privilégier les mobilités douces ; verdir le quartier ; proposer davantage de mixité d’usages des bâtiments ; mettre en avant la culture et l’art et enfin, penser une nouvelle gouvernance privée des lieux.Des axes qui semblent faire écho chez les autres acteurs : « Nous souhaitons mettre les enjeux sociaux et environnementaux au cœur du développement du quartier. » confirme Pierre-Yves Guice, Directeur Général de Paris La Défense afin de « devenir le premier quartier d’affaires post-carbone ». Un avis partagé par Jade Francine, Co-fondatrice et Directrice des Opérations de WeMaintain : « D’ici 5 à 10 ans, La Défense aura opéré une transformation profonde centrée sur les démarches environnementales et les besoins des usagers ».Paris La Défense et les investisseurs : la mixité au cœur des futurs projetsTous les intervenants présents s’accordent à dire que les usages des bureaux vont évoluer, notamment sous l’effet d’une demande plus accrue en flex office venue de la jeune génération. « La prise à bail traditionnelle, dite 3-6-9, pourrait devenir obsolète » avance Christophe Burckart, Directeur Général d’IWG. Des surfaces plus petites, réduisant ainsi les coûts de loyers des entreprises locataires, pourraient être privilégiées dans le cas où le télétravail se généraliserait et les présences sur site s’échelonneraient afin de réduire la présence de l’ensemble des collaborateurs en simultanée simultanée : « Le télétravail est devenu une lame de fond qui nous oblige à revoir l’utilisation de nos surfaces tertiaires. Les usages par les utilisateurs guident nos réflexions et nous conduiront à réduire ces surfaces de 30% » ajoute Katayoune Panahi, Directrice SNCF Immobilier.D’où l’intérêt d’une plus grande mixité au sein des immeubles, associant le tertiaire à d’autres types de services : « Un immeuble vertical, c’est pertinent quand on sait y ajouter les bons services, qu’il y ait 5 ou 15 plateaux. » explique Xavier Musseau, Président de Hines. C’est le cas des Tours Sisters, ou encore du projet « Odyssey » emporté par le groupe Primonial REIM France : « Ce sont 3 bâtiments : 60% de bureaux et 40% d’usages mixtes. La mixité va s’exprimer également dans les commerces en pied d’immeubles et avec un rooftop » détaille Grégory Frapet, CEO Primonial REIM France.Pour Victor Carreau, Co-fondateur et Dirigeant de Comet Meeting : « Je pense qu’il faut prendre en compte trois éléments lorsqu’on parle de l’avenir de La Défense : il faut thésauriser sur ses forces (l’hyperconnectivité, la renommée mondiale), gommer ses faiblesses (côté déshumanisé, très minéral) et l’adapter aux nouveaux modes de travail afin de passer d’une zone rigide à une zone de collaboration intense. »La jeune génération, clé de la transformation ?Au moment où la vie reprend son cours, Paris La Défense et l’ensemble des quartiers d’affaires mondiaux prêtent à réfléchir sur les certitudes et les alternatives de leurs avenirs, tant au niveau inspirationnel, technologique, managériale ou même financier qui marqueront une nouvelle ère auprès de la génération à venir : « Il faut continuer à anticiper les besoins des travailleurs de la nouvelle génération, voir ce qui compose leur quotidien et les implanter dans les immeuble qui sont construits à Paris La Défense. » explique Tamara Brisk, Fondatrice et Directrice de Mökki. Si tous les intervenants durant la conférence ULI France ont consenti à la pérennité du quartier d’affaires national, il n’en ont pas moins insistés sur le besoin de transformer le quartier en portant de l’attention à cette génération montante : « Le plus important pour moi » confie Grégory Frapet, « c’est l’attractivité de ce territoire pour les jeunes actifs ».Un quartier et un territoire en devenir, Paris La Défense prône définitivement le « I should stay ».
Il y a 3 ans et 221 jours

KKR rachète l'observatoire Edge à New York pour plus de 500 millions de dollars

Inauguré en 2020, Edge est une terrasse géante ouverte au public et située à 335 mètres de haut, soit plus haut que la pointe de l'antenne de la Tour Eiffel (324 m).Elle fait partie d'un immeuble de 395 m de haut, situé dans le nouveau quartier d'Hudson Yards, construit au-dessus de voies ferrées, dans l'ouest de Manhattan.Selon le site Traded, KKR a acquis 75% des parts de l'observatoire, dont une partie du plancher est en verre et à travers lequel les visiteurs peuvent voir le bas de la tour.Le siège de KKR, qui a réalisé l'acquisition via ses fonds d'investissement, se trouve au 30 Hudson Yards, bâtiment qui abrite Edge.Après la destruction du World Trade Center, New York n'a de nouveau compté, durant près de 15 ans, que deux points d'observation très élevés, à savoir l'Empire State Building et le 30 Rockefeller Plaza (initialement RCA Building), chacun datant des années 1930.Mais depuis 2015, ont successivement ouvert l'observatoire du One World Trade Center, immeuble construit sur le site du World Trade Center, Edge en 2020, puis le "Summit One Vanderbilt", qui sera accessible au public à partir de jeudi, dans le nouveau bâtiment adjacent à la garde de Grand Central.
Il y a 3 ans et 225 jours

Les "excès" de la location temporaire dénoncés devant le siège parisien d'Airbnb

La quinzaine de personnes représentant les différents collectifs ont brièvement déployé une grande banderole sur le trottoir, affichant "Airbnb partout, logements nulle part"."Il faut inverser la fiscalité" qui pèse plus sur la location longue durée que sur la location temporaire, a indiqué Franck Rolland, membre d'un collectif de Saint-Malo, "Saint-Malo, j'y vis j'y reste"."Il faut aussi que la loi autorise les communes de moins de 100.000 habitants qui ne sont pas en zone tendue à mettre en place des réglementations" restreignant les locations de courte durée, a-t-il également indiqué.Selon Emma Tosini, de l'association basque Alda, "il y a 6/7.000 meublés touristiques permanent sur 41.000 logements privés en location au Pays Basque", une situation qui réduit l'offre de logements pour les habitants de la région.Alda demande notamment que soit appliquée au Pays basque une "règle de compensation", obligeant les propriétaires à proposer un logement de longue durée pour chaque logement de courte durée.Parmi les associations représentées figuraient également Paris vs Airbnb et Droit au logement (DAL).Le DAL réclame de son côté "d'interdire les locations touristiques de logements qui ne sont pas la résidence principale du propriétaire, comme à New York".Il faut également "créer une police du logement, chargée de traquer et sanctionner lourdement la fraude aux rapports locatifs, qui s'est développé dans tous les champs du secteur locatif privé", a indiqué l'association.D'autres collectifs ont apporté leur soutien au rendez-vous de samedi, dont Ressac, un collectif de l'île de Groix ou BNB, un collectif du Val d'Europe en région parisienne où est implanté le parc Euro Disney.Par dérision, Alda a posé vendredi une fausse annonce sur Airbnb pour la location de la mairie d'Anglet, qui était toujours visible samedi après-midi sur le site de la plateforme.
Il y a 3 ans et 228 jours

General Electric double ses capacités de production de pales d'éoliennes en mer à Cherbourg

"Le site va recruter et former 200 nouveaux employés, portant l'effectif total de l'usine à 800", a annoncé la filiale énergies renouvelables de l'américain General Electric dans un communiqué.Ces recrutements sont prévus d'ici à 2022, a précisé le service communication de l'entreprise interrogé par l'AFP. Il n'y a pour l'heure pas d'autre vague de recrutement prévue en 2022, selon la même source.En septembre 2020, le président de GE Renewable Energy Jérôme Pécresse avait indiqué que "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".Au départ, GE prévoyait un effectif de "plus de 550 personnes" à terme à Cherbourg "en période de pleine production". La première pale est sortie de l'usine de Cherbourg en août 2019."L'augmentation des effectifs de production permettra (...) de répondre à la demande croissante de l'industrie éolienne en mer", précise l'entreprise dans son communiqué.Cette vague de recrutements correspond au lancement mardi d'une deuxième ligne de production à Cherbourg, selon le communiqué.Des travaux de construction en vue de l'agrandissement de l'usine vont en outre démarrer dans les prochaines semaines, selon le service de presse. Ils devraient s'achever au premier trimestre 2022 et permettront d'agrandir d'un tiers la surface de l'usine, selon la même source.Cet agrandissement représente un investissement de 14 millions d'euros dont 2,1 millions financés par les collectivités locales, selon GE Renewable Energy.A Cherbourg, GE produit des pales de 107 mètres de long destinées à son éolienne de 12 MW, l'Haliade-X.Les pales sont produites pour des parcs au large du Maryland et du New Jersey, aux Etats-Unis, ainsi que pour ce qui doit devenir le plus grand parc éolien offshore au monde aux large des côtes Yorkshire en Angleterre.GE Renewable Energy compte près de 40.000 employés dans plus de 80 pays, selon le communiqué, contre 22.000 mi-2018.
Il y a 3 ans et 232 jours

Nouvelle ligne de douches Hansgrohe Pulsify pour un confort maximal et un espace optimisé

Avec un design intemporel et fonctionnel, Pulsify se dote de la dernière technologie de jet PowderRain : un jet qui se démultiplie milliers de micro-gouttes ultra légères, plongeant le corps dans un véritable un cocon d'eau. Par son toucher soyeux, son extrême silence, et son rinçage efficace du shampoing, il offre une parenthèse de relaxation inédite au sein d'une journée souvent minutée.Un confort poussé à l'extrême avec son système de commande équipé du bouton Select pour piloter les jets, et sa technologie thermostatique pour une température constante maîtrisée au degré près.Une ligne de douche qui se fond dans l'espace. Sa tablette intégrée de 35cm de long offre un espace de rangement y déposer ses produits de douche. Enfin, la barre extra plate de la colonne de douche véhicule une impression de légèreté.Pour une salle de bains à son image, la solution Pulsify se décline en 3 finitions, chrome, blanc mat et noir mat. Le tout dans un style toujours moderne et élégant, style « Loft New Yorkais ».Les + PulsifyRelaxation : une douche effet cocon d'eau au toucher soyeux procuré par le jet PowderRainOptimisation de l'espace : design et look minimaliste avec tablette de rangement intégréePersonnalisation : 3 finitions au choix : Chrome, Noir Mat et Blanc Mat, version apparente ou encastrée
Il y a 3 ans et 237 jours

Entre climat et densité, les villes de plus en plus menacées par les chaleurs extrêmes

"En Afrique et en Asie du Sud, où vivent déjà des centaines de millions de pauvres en milieu urbain (...) sans investissements suffisants, sans intervention humanitaire et sans soutien des gouvernements, la chaleur extrême peut limiter de manière décisive la capacité des populations pauvres à réaliser les gains économiques associés à l'urbanisation", écrivent les auteurs de l'étude, parue dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences".En cause, les "îlots de chaleur" dus à la densité des villes, où le béton, l'asphalte et la moindre végétation tendent à enfermer la chaleur.Pour parvenir à leurs résultats, les chercheurs ont étudié plus de 13.000 villes, en fixant un seuil de chaleur extrême à 30°C en température au thermomètre-globe mouillé ("Wet Bulb Globe Temperature"), un indice qui prend en compte la chaleur et l'humidité.A partir de ce seuil, "même les personnes les plus saines ont du mal à rester longtemps à l'extérieur, et les personnes en mauvaise santé peuvent tomber très malades ou même mourir", explique l'Institut de la Terre de l'université de Columbia (New York), associé à l'étude.Sur 13.115 villes étudiées, le nombre de personnes/jours (le nombre de personnes concernées multiplié par le nombre de jours) est passé de 40 milliards en 1983 à 119 milliards en 2016, calculent les scientifiques des universités de Californie Santa Barbara, Minnesota Twin Cities, Arizona et Columbia.Parmi les villes les plus touchées figure Dacca, la capitale du Bangladesh, qui a connu une augmentation de 575 millions de personnes-jours de chaleur extrême pendant la période étudiée (1983-2016), une exposition accrue due à 80% à l'explosion de sa population (de quatre à 22 millions), selon l'Institut de la Terre.En 2016, 1,7 milliard de personnes ont été exposées à ces températures plus d'un jour par an, ajoute cet institut.La majorité des villes concernées sont "concentrées dans les basses latitudes", notamment en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh) et en Afrique subsaharienne (Nigeria), "mais couvrent une large gamme de climats", écrivent les auteurs de l'étude.
Il y a 3 ans et 241 jours

L'administration Biden mise gros sur l'énergie solaire aux États-Unis

En 2020, les panneaux photovoltaïques et les centrales solaires thermiques ont produit un peu moins de 80 gigawatts (GW) aux Etats-Unis, soit de quoi répondre à 3% de la demande en électricité du pays.Pour atteindre les ambitions présentées dans un rapport du ministère de l'Energie mercredi, il faudrait quadrupler le déploiement de l'énergie solaire en moins de dix ans: en l'augmentant de 15 GW en 2020 à 30 GW chaque année d'ici 2025, puis à 60 GW par an entre 2025 et 2030.Cela nécessite "des réductions de coûts importantes", "le soutien des politiques publiques" et "une électrification à grande échelle" de l'énergie solaire, a reconnu le ministère.Le réseau électrique, initialement plutôt conçu pour les centrales à charbon, à gaz ou nucléaire, doit notamment fortement évoluer pour s'adapter à l'énergie intermittente du soleil.Et les Etats-Unis doivent compter sur des panneaux solaires fabriqués en grande partie en Chine.Électricité propre en 2035L'administration de Joe Biden souhaite que l'électricité ne soit plus, dans son ensemble, une source d'émissions polluantes d'ici 2035 et mise pour ce faire sur les vastes plans d'investissement dans les infrastructures encore en discussion au Congrès.Dans son arsenal de mesures, le président américain compte aussi sur l'énergie du vent et a donné son impulsion à plusieurs grands projets d'éoliennes en mer.Mais le rapport diffusé mercredi "met en lumière le fait que l'énergie solaire, notre source d'énergie propre la moins chère et à la croissance la plus rapide, pourrait produire suffisamment d'électricité pour alimenter toutes les maisons aux Etats-Unis d'ici 2035 et employer dans le même temps jusqu'à 1,5 million de personnes", a commenté la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, dans un communiqué.Cela "nécessite un déploiement massif et équitable d'énergies renouvelables et de solides politiques de décarbonation - exactement ce qui est énoncé dans la loi soutenue par les deux partis sur l'investissement dans les infrastructures et l'emploi et dans le programme +Build Back Better+ ("Reconstruire en mieux") du président Biden", a-t-elle ajouté.Selon le scénario développé par ses services, l'énergie solaire représenterait 37% de l'électricité en 2035, le reste étant fourni par l'énergie éolienne (36%), l'énergie nucléaire (11%-13%), l'énergie hydroélectrique (5%- 6%), la biomasse et la géothermie (1%).Il s'agirait d'un tournant majeur par rapport au schéma actuel: en 2020, l'énergie renouvelable fournissait 21% de l'électricité aux Etats-Unis, le reste étant produit par le gaz naturel (40%), le nucléaire (20%) et le charbon (19%).Crédits d'impôtDans une lettre adressée aux responsables politiques, près de 750 entreprises du secteur de l'énergie solaire ont insisté sur la nécessité d'étendre les politiques de soutien en place et de les installer sur le long terme.Quadrupler le rythme actuel des installations d'ici 2030 représente "une course contre la montre", affirment-ils en demandant notamment un renforcement de l'actuel crédit d'impôt sur les investissements dans le solaire.En visite mardi dans le New Jersey et à New York pour évaluer les dégâts de la meurtrière tempête Ida, le locataire de la Maison Blanche a une nouvelle fois appelé à agir sans tarder contre le changement climatique, en particulier pour adapter les infrastructures vieillissantes à la multiplication redoutée d'événements météorologiques extrêmes.Pour le spécialiste du secteur énergétique Dan Pickering, les objectifs fixés mercredi par l'administration sont plus "une source d'inspiration" que des ambitions "pragmatiques"."Des milliers de milliards de dollars vont être dépensés pour tenter d'y parvenir. Il est absolument essentiel de fixer un cap de façon efficace", a-t-il estimé sur Twitter.L'ONG environnementale NRDC a pour sa part, sur le réseau social, "exhorté le Congrès à financer entièrement les investissements dans l'électricité propre dans le processus budgétaire actuel pour faire de ce plan une réalité".
Il y a 3 ans et 242 jours

En vingt ans, des progrès enregistrés dans la sécurité incendie des IGH

11 SEPTEMBRE. De quelle manière les attentats du World trade center, à New-York, ont fait évoluer les règles en matière de sécurité incendie dans les immeubles de grande hauteur ? Réponses avec Eric Guillaume, directeur général d'Efectis France.
Il y a 3 ans et 256 jours

Macron inaugure l'Arc de Triomphe empaqueté, le "rêve fou" de Christo

"On a une pensée pour Christo et Jeanne-Claude. Ils auraient été extrêmement émus (...) car c'est l'aboutissement d'un rêve de 60 ans", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours sur le toit du monument en présence notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo et de l'ex-maire de New-York, Michael Bloomberg."C'était un rêve fou et vous l'avez accompli, Vladimir (Yavachev, neveu de l'artiste, ndlr), merci infiniment", a ajouté le chef de l'Etat, arrivé sur les lieux peu après 17H00 avec son épouse Brigitte.M. Macron a loué "un chef d'oeuvre" qui "ne coûte rien aux contribuables" et qui "contribue au rayonnement" du pays, remerciant "les mille bras" qui ont permis la réalisation du projet.Fruit de plusieurs semaines de travail, l'empaquetage de ce haut lieu des commémorations françaises a nécessité 25.000 m2 de tissu recyclé argent bleuté, maintenu par 3.000 mètres de corde rouge. Il durera jusqu'au 3 octobre.Oeuvre soutenue par le Centre Pompidou, approuvée par la Ville de Paris et par l'Elysée, "+L'Arc de triomphe, Wrapped+" ("enveloppé", ndlr), est la concrétisation du "rêve" de l'artiste et de son épouse Jeanne-Claude.Dès 1962, le couple avait signé un photo-montage avec l'Arc de Triomphe empaqueté, une idée qu'ils ont eue en regardant le monument depuis leur premier appartement parisien, avenue Foch."Réveil de Paris""Ce sera comme un objet vivant qui va s'animer dans le vent et refléter la lumière. Les plis vont bouger, la surface du monument devenir sensuelle. Les gens auront envie de toucher l'Arc de triomphe", disait-il.D'un coût de 14 millions d'euros, le projet est entièrement autofinancé, sans subvention publique, grâce à la vente d'oeuvres originales de Christo, dessins préparatoires, souvenirs, maquettes et lithographies.Le monument et sa terrasse resteront accessibles au public pendant toute la durée du projet. Et la flamme du Soldat inconnu continuera à brûler.Plus tôt dans la journée, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait estimé que l'oeuvre était "un formidable présent aux Parisiens, aux Français et au-delà, à tous les amateurs de l'art"."Je reçois ce geste monumental comme un appel à la liberté. L'empaquetage de l'Arc de Triomphe introduit dans notre espace des métamorphoses douces pendant quelques jours", a-t-elle poursuivi lors d'une conférence de presse."Christo a toujours dit que le plus difficile était d'obtenir les autorisations administratives", a rappelé Vladimir Yavachev, qui supervise le projet.Pour l'Arc de Triomphe, les autorisations sont arrivées assez vite depuis 2017, date à laquelle le projet a été imaginé.A la conférence de presse, la maire de Paris et candidate déclarée à la présidentielle a reconnu que la précédente expérience de l'artiste avec la ville de Paris --celle du Pont-Neuf en 1985-- avait été un élément décisif dans le choix de procéder à l'empaquetage de l'Arc de Triomphe."Lorsqu'il a empaqueté le Pont-Neuf, pour moi, ça a été une façon d'y voir un réveil de Paris", a-t-elle dit, louant un artiste "qui a bouleversé l'art contemporain".L'oeuvre a été autant applaudie qu'elle a suscité la controverse. Samedi, dans le quotidien Le Monde, l'architecte Carlo Ratti, l'un des amis de Christo, a cependant appelé à abandonner "l'esthétique des emballages à haut gaspillage".C'est aussi un projet "très écologique", s'est défendu le neveu de l'artiste, arguant que le tissu était complètement recyclé.
Il y a 3 ans et 262 jours

One WTC, gratte-ciel symbole de la résilience new-yorkaise

Dès les origines, la tour, surnommée Freedom Tower, se devait de témoigner de la résilience new-yorkaise, tournée vers l'avenir malgré le désastre, évoque Kenneth Lewis, un des architectes du projet réalisé par le cabinet SOM, bâtisseur de gratte-ciel dans le monde entier.Aussi tragiques que furent les images des tours en flammes, personne ne remit en question l'idée d'ériger un autre gratte-ciel à leur place.Pour les architectes, c'était l'occasion de concrétiser des concepts auxquels ils songeaient depuis des années: "C'était le début du millénaire, il fallait incarner une nouvelle génération de bâtiments, en termes de sécurité comme d'impact sur l'environnement", estime Ken Lewis. "Blinder le cœur"Les images de gens sautant dans le vide pour échapper au brasier sont parmi les plus cauchemardesques du 11-Septembre: après les attentats, de nouvelles idées furent lancées pour évacuer les gens autrement que par les escaliers, comme une espèce de toboggan géant ou encore un câble auquel on s'accrocherait avant de sauter dans le vide, raconte-t-il.Une parachutiste fit une démonstration de cette dernière solution. Ken Lewis en sourit encore: "ça faisait vraiment peur, c'était inimaginable que quelqu'un un peu en surpoids, ou un peu timoré, saute par la fenêtre".Au final, la seule solution était de "blinder le cœur du bâtiment, avec un béton renforcé, suffisamment large pour que les gens puissent sortir de là". Une série d'adaptations des normes de sécurité furent étrennées au "One WTC", avant de devenir standard: de l'élargissement des cages d'escaliers pour permettre une évacuation rapide de cette tour de 104 étages, à l'installation d'une signalisation lumineuse au sol comme dans les avions, en passant par le déploiement de caméras et outils de communication résistants au feu à chaque étage, permettant aux sauveteurs de suivre la situation à tout moment. Avec pour objectif d'"évacuer tout le bâtiment en une heure maximum".Les pompiers furent invités aux réunions de travail. "Ils avaient connu un tel traumatisme, ils devaient faire partie de la solution", estime l'architecte.Ce sont notamment eux qui ont demandé un système capable de pallier une défaillance des générateurs de secours, comme le 11 septembre 2001. Afin de maintenir l'électricité assez longtemps pour évacuer le bâtiment".L'incendie n'était pas la seule inquiétude: il y eut, à l'automne 2001, plusieurs lettres anonymes mêlées d'anthrax envoyées à certains médias, et cinq décès liés à ce poison mortel. "On a commencé à penser au système de filtrage et à la qualité de l'air, pas seulement en cas d'incendie mais aussi de telles attaques. Il fallait identifier toutes les menaces avec lesquelles un bâtiment doit travailler" sans transformer la tour "en une forteresse où plus personne ne voudrait venir travailler"."Bien-être"Près de 20 ans plus tard, la pandémie est passée par là. Télétravail oblige, One WTC et la plupart des prestigieuses tours de Manhattan sont restées vides des mois durant."On pensait que les gens reviendraient au bureau beaucoup plus vite", reconnait Ken Lewis. "Tout de suite, on a regardé la filtration de l'air, comment il circule (...) la plupart des bâtiments récents ont des filtres très efficaces, à particules, qui opèrent aussi sur les virus".Mais si les tours de bureaux n'ont pas encore retrouvé leur taux d'occupation pré-pandémie, la prééminence des gratte-ciel dans le ciel new-yorkais ne semble pas remise en cause.Une tour de quelque 600 appartements est en construction à Brooklyn, appelée à devenir d'ici 2022 le premier "super gratte-ciel" hors de Manhattan. Et une vingtaine d'autres tours sont en gestation à travers New York.A la priorité environnementale, déjà très présente, s'est ajoutée celle du bien-être, assure Ken Lewis."Nous sommes en 2021, on parle de santé et de bien-être, de créer des espaces extérieurs où les gens puissent travailler, de terrasses comme lieux de travail, de réunion... Nous sommes vraiment à un tournant".En attendant, le One WTC s'est fait une place parmi les images icôniques de New York. Alors que le Memorial symbolise "le vide" créé par les attentats, selon Lewis, la tour "représente le positif", "un lieu d'innovation et de réflexion, porteur de concepts modernes de sécurité."
Il y a 3 ans et 264 jours

Décès de Dominique Imbert, créateur français d'iconiques cheminées suspendues

Né en 1940 à Montpellier, Dominique Imbert a d'abord été ethnologue en Alaska avant de décrocher un doctorat en sociologique à l'université parisienne de la Sorbonne, puis d'enseigner dans un lycée parisien.Il change radicalement de vie en 1967, renouant avec une passion de jeunesse."Quand j'étais adolescent, à la campagne, en vacances, je passais mon temps à me faire des meubles en fer chez le forgeron du village, à faire des formes en acier que je n'osais pas appeler sculptures. Et cette maladie m'a repris à 27 ans, brutalement. Alors, j'ai quitté Paris et j'ai créé mon atelier dans le sud de la France", dans le petit village de Viols-le-fort, dans l'Hérault, racontait-il sur le site de son entreprise."Il faisait très froid en 1967 dans ma ruine. Avec des bouts de métal récupérés à droite et à gauche, j'ai fabriqué une forme pour y faire du feu", se souvenait-il.Le jeune homme s'en inspirera un an plus tard pour créer son premier modèle commercialisé, le Gyrofocus.Le succès de ces cheminées, aux formes arrondies, modernes et douces à la fois, et qui semblent flotter au-dessus du sol, sera d'abord modeste, puisqu'il faudra attendre 1980 pour que le 100e exemplaire soit produit.La consécration internationale s'esquissera en 1988 lorsque la PME française coiffe des concurrents américains et suédois pour équiper quelque 300 résidences de luxe au Japon.Dorénavant identifiable au premier coup d'oeil, la gamme, enrichie de foyers au gaz et où le blanc a fait son apparition, compte aujourd'hui une soixantaine de modèles et le seuil des 50.000 exemplaires a été franchi en 2014.Les cheminées de Dominique Imbert ont été exposées dans les musées, dont le prestigieux Guggenheim de New-York, souligne la société."Pour moi le design est l'expression d'une tension entre la poésie et le besoin, entre l'art graphique et la fonctionnalité, entre l'affectif et le rationnel. Mais suis-je un designer, la question reste toujours posée...", disait Dominique Imbert.Son entreprise, dont il avait confié les rênes à deux collaborateurs en 2019, réalise quelque 60% de son chiffre d'affaires à l'exportation et emploie près de 100 personnes, réparties entre Viols-le-Fort et l'atelier de production de Cavaillon (Vaucluse).
Il y a 3 ans et 265 jours

Construire mieux, rénover plus: le bâtiment face au défi du bas carbone

Le bâtiment "est le secteur le plus mauvais" dans ses impacts sur l'environnement, en prenant en compte sa construction et ses usages, estime Hélène Chartier, directrice du développement urbain zéro carbone du C40, un réseau de métropoles mondiales.En France, il pèse près de 45% de la consommation d'énergie finale et génère plus de 25% des émissions de gaz à effets de serre, rappelle l'Observatoire de l'immobilier durable (OID).Son poids est même plus important à l'échelle des seules villes. "Il représente 50% en moyenne des émissions, et ça peut monter à 70% dans des métropoles comme New York", développe Mme Chartier."L'enjeu est d'abord colossal sur le parc immobilier existant", assure Walid Goudiard, directeur du département conseil et assistance à maîtrise d'ouvrage au cabinet de conseils JLL.Lisser le bilan carbone passe par "le réemploi" des matériaux, notamment dans la période de rénovation, "plus vertueux que le recyclage" assure-t-il."Aujourd'hui, la filière (du réemploi) fait perdre de l'argent", notamment car les circuits de stockage et de logistique sont encore balbutiants mais, "quand elle aura atteint une taille suffisante, ce ne sera plus le cas", selon lui.Par exemple, "sur une tour de la Défense, on a constaté que les réseaux de chaleur et de froid étaient en bon état, on a prolongé leur durée de vie, alors qu'on a retiré tous les ascenseurs, qui étaient obsolètes. Ce n'est pas un grand effet de manche, mais c'est une approche globale qu'on a besoin de rendre plus visible", décrit-il."Faisable et déjà fait"Les efforts sont plus quantifiables lors de la phase de construction. "Quand on regarde le cycle de vie d'un bâtiment, les émissions de carbone connaissent un pic lors de la construction, puis sont lissées lors de l'usage. Face à l'urgence, c'est le meilleur moyen d'aller vite", défend Mme Chartier.En France, la construction représente 25% des émissions émises par un bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie, selon l'OID.Dans ce domaine, "le matériel le moins carboné est celui qu'on n'a pas besoin de mettre", a déclaré lors du salon de l'immobilier Mipim Loïc Daniel, directeur général délégué sur l'immobilier d'entreprise du promoteur Nexity.Une bonne construction permet également de réduire les émissions pendant la phase d'utilisation. "On est capable de créer un immeuble de bureau qui peut se passer pratiquement de chauffage, de ventilation mécanique. C'est faisable et déjà fait", avec une première réalisation sortie de terre en Autriche, a souligné M. Daniel.Reste à le développer à plus large échelle. Devant les acteurs de l'immobilier français, la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, a défendu une "législation exigeante", dans le domaine de la construction durable.Le ministère a publié durant l'été les très attendus et maintes fois repoussés décrets pour la réglementation écologique (RE 2020) dans la construction de logements. Ces nouvelles règles sont applicables pour les permis de construire à usage d'habitation à partir du 1er janvier 2022, avant un élargissement des bâtiments concernés, comprenant les bureaux, l'année suivante.Les constructeurs vont donc systématiquement devoir calculer les impacts environnementaux des ouvrages et vérifier qu'ils atteignent les objectifs en termes de performance énergétique et environnementale, de qualité sanitaire ou de confort thermique."En principe, les promoteurs réfléchissaient sur deux dimensions: les mètres carrés et le coût. On a besoin d'en intégrer une troisième, la notation carbone", assure M. Goudiard.Les habitations existantes vont aussi être concernées par des durcissements de la règlementation, avec l'interdiction de location des logements ayant la pire performance énergétique à partir de 2028.
Il y a 3 ans et 266 jours

À Issy comme à New York pour les habitants des tours Loci Anima ?

A Issy-les-Moulineaux, (Hauts-de-Seine), dans la ZAC du Pont d’Issy, les travaux de la tour Keiko conçue par l’architecte Françoise Raynaud ont débuté en 2021. L’ouvrage de 69 mètres de haut sur 14 étages comptera, en 2023, 25 000 m² de bureaux qui offriront une vue imprenable sur la Seine et la Tour Eiffel. Et personne […] L’article À Issy comme à New York pour les habitants des tours Loci Anima ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 267 jours

Avec la tempête Ida, les sous-sols new-yorkais transformés en pièges mortels

Les célèbres "basements" de Manhattan, Brooklyn ou Queens sont parfois très rudimentaires, partagés en co-location - illégale ou non - entre des travailleurs ou étudiants à faibles revenus.Au contraire, ce que des agents immobiliers français appellent "souplex" peut être typique du charme de New York, prisé par des résidents aisés qui veulent toutefois réduire le coût exorbitant des loyers.Riches ou pauvres, onze personnes, dont un enfant de deux ans, sont mortes noyées chez elles dans le déluge qui s'est abattu mercredi soir. En pleine ville, elles ont été englouties dans leur logement, parfois sans fenêtre, avec une seule porte de sortie sur la rue. Coincées par la très soudaine et rapide montée des eaux qui ne leur a laissé aucune chance.La star de l'aile gauche du parti démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez, élue de New York à la Chambre des représentants a dénoncé dès mercredi soir le risque d'habiter dans un sous-sol, en cas d'intempéries.Loués au noir"Ceux qui vivent dans des +basements+ d'habitation loués au noir et dans de mauvaises conditions de sécurité, sont parmi LES PLUS exposés aux inondations soudaines", a tweeté cette figure politique. Elle a enfoncé le clou en soulignant que les plus à risque étaient "les travailleurs, les immigrés et les familles à faible revenu".D'ailleurs, l'agence américaine de protection de l'environnement a dénoncé dans un rapport, révélé jeudi par le Washington Post, le fait que les minorités ethniques aux Etats-Unis seraient les plus affectées par le changement climatique, notamment en cas d'inondations soudaines.D'après le New York Times, qui a travaillé sur le parcours des victimes, une femme de 86 ans, morte chez elle mercredi soir, vivait dans un immeuble de Queens visé par des plaintes pour exploitation illégale de son sous-sol.Ce quartier du nord-est de New York abrite une forte population immigrée, souvent des travailleurs sans-papiers d'Amérique latine. L'un d'eux y est décédé mercredi soir dans les mêmes circonstances.A Brooklyn, un Equatorien de 66 ans s'est noyé dans une pièce sans fenêtre, a raconté le journal.OmertaIls seraient 114.000 à New York à vivre dans des "basements" illégaux selon une étude de 2008 du centre Pratt pour le développement des quartiers, dans une ville de 8,8 millions d'habitants qui a gagné 629.000 résidents en dix ans, d'après le dernier recensement américain en août. Les sous-sols loués au noir seraient aujourd'hui bien plus nombreux, pensent des chercheurs qui dénoncent une forme d'omerta."Le problème, c'est que ces logements sont illégaux, qu'il y a potentiellement de grosses amendes, que les locataires ont besoin de se loger et que les propriétaires ont besoin de revenus. Résultat, personne ne veut en parler", explique à l'AFP Rebekah Morris du centre Pratt.Pour sa collègue Nicole Gelinas, économiste au centre de recherche du Manhattan Institute, "il faudrait que les propriétaires qui louent illégalement des appartements à la découpe rendent des comptes".Mais "il y a une telle crise ici, il n'y a pas assez de logements", déplore Mme Morris qui ne croit pas à une répression contre les propriétaires peu scrupuleux et autres marchands de sommeil.Pour les défenseurs des mal-logés, c'est l'absence de conditions de sécurité minimale, notamment d'issues de secours, qui pose vraiment problème.Une campagne a été lancée - "Appartements en sous-sol sécurisés pour tout le monde" (Base en anglais) est en cours pour la création de quelque 200.000 souplex abordables et sûrs.Le maire de New York, Bill de Blasio, un démocrate en fin de mandat, a plaidé vendredi sur la chaîne MSNBC pour un "programme de relogement des gens qui vivent en sous-sol, en cas de forte pluie et d'inondation".
Il y a 3 ans et 273 jours

Les sites végétalisés fleurissent dans les grandes villes du monde entier

En hauteur sur un toit de New York ou un immeuble de Milan, au ras du sol dans le désert à Ryad ou les rues de Medellin: les sites végétalisés ont fleuri dans des grandes villes...
Il y a 3 ans et 274 jours

Du modulaire à New York : entretien avec Eric Bunge

Rien n’est impossible pour les New-Yorkais. Sauf peut-être de vivre dans moins de 37 m2 – ...More about Cet article Du modulaire à New York : entretien avec Eric Bunge est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 315 jours

Matterport franchit le cap des cinq millions d’espaces gérés

Matterport, Inc., l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde du bâtiment, a annoncé que ses centaines de milliers de clients à travers le monde ont mis en ligne cinq millions de bâtiments et d’espaces via sa plateforme leader du marché, afin de pouvoir y accéder, les gérer et les utiliser plus efficacement.Près de 1,5 milliard de mètres carrés, soit plus de cinq fois le nombre de bâtiments dans la ville de New York, ont été transformés en jumeaux digitaux Matterport – qu’il s’agisse de maisons, de bureaux, d’écoles, d’usines, de magasins, d’hôtels, d’appartements, de locations de vacances, de musées, de galeries, de bateaux de plaisance et même d’avions. L’implication du numérique ne cesse de croître, avec plus de 2 milliards de vues de jumeaux digitaux provenant du monde entier. Le nombre de jumeaux digitaux Matterport a plus que doublé depuis mai 2020, alimenté par une série d’innovations et de solutions plus accessibles à tous, notamment l’application gratuite Matterport pour iPhone.Matterport permet à tout un chacun de capturer un espace physique facilement et rapidement et de le transformer en un jumeau digital précis et immersif, ouvrant ainsi une nouvelle voie aux entreprises et autres utilisateurs pour gérer leurs espaces, collaborer virtuellement entre collègues et interagir avec des clients sans se déplacer. Grâce à Matterport :Des bureaux d’architecture, d’ingénierie et de construction comme Burns & McDonnell réduisent de plusieurs mois la durée de leurs projets en accélérant la prise de décision et la gestion de projet.Des grandes enseignes comme Herman Miller créent des expériences immersives qui impliquent les clients et augmentent les ventes.Des sociétés d’immobilier résidentiel comme Engel & Volkers fournissent un accès virtuel à toutes leurs annonces. Dans une étude récente avec Redfin, 78 % des acquéreurs ont choisi de visiter des biens avec des visites 3D et 71 % ont déclaré qu’ils pourraient acheter un bien sans le voir en personne.Des musées étonnants comme le Handel & Hendrix à Londres ou des sites historiques comme le spectaculaire tombeau du pharaon Ramsès VI en Égypte permettent aux visiteurs du monde entier de les explorer à tout moment et à leur rythme, avec un niveau de précision et de détails impressionnant.Des établissements scolaires comme le Van Maerlant offrent aux étudiants et aux parents un moyen virtuel de comprendre comment l’école se prépare à la réouverture post-COVID, rassurant et réconfortant ainsi les intéressés.Des entreprises en charge des travaux comme ATI et Belfor peuvent estimer un sinistre quatre fois plus rapidement avec un jumeau digital hautement fidèle, donnant les dimensions précises de l’espace endommagé.Des sociétés internationales d’immobilier commercial comme Savills ne se contentent pas de présenter les biens de manière plus efficace, elles aident aussi leurs clients à les aménager et à les optimiser dans la perspective du retour au travail. Des espaces de bureaux comme la Freedom Tower à New York peuvent être aménagés virtuellement en respectant les règles de distanciation sociale.« Les jumeaux digitaux Matterport sont fascinants et facilitent les échanges entre les parties prenantes des différentes régions, » déclare Patrick McGrath, CIO chez Savills. « Même lorsque tout le monde est dans la même région, Matterport réduit le temps nécessaire à la compréhension d’un bien - passant de plusieurs jours et de multiples visites sur place à seulement quelques heures par téléphone. » McGrath ajoute que ces avantages ne prendront pas fin avec la pandémie, Savills continuera à utiliser Matterport de différentes façons pour rendre service à ses clients. « Dans notre environnement actuel, je ne vois pas comment un conseiller pourrait avoir un échange efficace en termes d’immobilier sans Matterport. »« Matterport est en train de changer fondamentalement notre façon d’appréhender les bâtiments et les espaces dans lesquels nous vivons, travaillons et nous divertissons, en les transformant en données. Numériser un espace ouvre de nouvelles voies pour s’y intéresser, y accéder, le gérer et l’utiliser, même s’il se trouve à l’autre bout du monde, » déclare RJ Pittman, CEO de Matterport. « L’immobilier, sous toutes ses formes, est le plus grand catalogue d’actifs au monde, avec une valeur estimée de 230 mille milliards de dollars, mais il reste encore largement hors ligne. L’étape d’aujourd’hui constitue une avancée majeure qui reflète le travail réalisé ces dix dernières années. La numérisation du bâtiment avec la rapidité et la précision qui sont les nôtres requiert une science et des données sans précédent pour être menée à bien. Nous sommes poussés par les grandes innovations qui nous attendent et par la formidable ampleur du monde hors ligne, dont nous ne faisons encore qu’effleurer la surface. Cela pourrait être la plus grande opportunité des dix années à venir. »Avec plus de deux milliards de vues virtuelles de jumeaux digitaux et des dizaines de millions de mesures numériques effectuées à ce jour, l’adoption des technologies Matterport continue de se développer dans le monde entier. Les propriétaires d’un logement peuvent ainsi vérifier si les nouveaux meubles peuvent convenir avant de les acheter, et les planificateurs peuvent collaborer en ligne pour réorganiser l’espace avant un retour au bureau ou à l’école en toute sécurité par exemple. Les temps et les coûts de déplacements sont réduits et le confort pratique renforcé avec les puissants outils de Matterport pour visualiser, mesurer, personnaliser, aménager l’espace et collaborer – le tout accessible en ligne depuis n’importe quel appareil, partout dans le monde.La semaine dernière, l’application Matterport Capture est devenue disponible pour des milliards d’utilisateurs Android dans 175 pays, augmentant ainsi considérablement la portée du marché de Matterport. Désormais, ce sont 85 % de plus du parc de smartphones dans le monde qui peuvent connecter leurs appareils à la caméra Matterport Pro2 et aux nombreuses caméras 360 de Ricoh et d’Insta360. En outre, l’entreprise a annoncé avoir étendu les capacités de Matterport Capture Services™, une plateforme de services en ligne qui offre une solution pratique clé en main pour les entreprises qui ont besoin de numériser simultanément et très rapidement des dizaines de milliers d’actifs immobiliers à l’échelle mondiale. Toutes ces innovations accélèrent encore l’expansion de Matterport dans le monde et confirment l’entreprise à sa place de fournisseur incontournable de solutions de capture 3D.
Il y a 3 ans et 325 jours

Un monument dédié aux travailleurs essentiels à la pointe de Manhattan

Le monument, appelé "Circle of Heroes" (le cercle des héros), forme un cercle qui aura, en son centre, une flamme, symbolisant la contribution des travailleurs essentiels, selon des illustrations.Situé dans le jardin public de Battery Park, au bord de l'Hudson, il sera entouré de 19 érables rouges représentant tous les corps de métier "qui ont porté (l'Etat de) New York durant la pandémie", a indiqué le gouverneur dans un communiqué.Le site a été conçu avec la participation de travailleurs essentiels, a expliqué Andrew Cuomo."Nous ne pourrons jamais rendre intégralement à nos travailleurs essentiels" ce qu'ils ont fait pour nous, a-t-il commenté, "mais nous pouvons leur rendre hommage grâce à ce monument.""Ces héros continuent de nous inspirer chaque jour et nous serons à jamais reconnaissants de leur engagement et leur sacrifice", a poursuivi le gouverneur.Le coronavirus a fait près de 43.000 morts dans l'Etat de New York, dont plus de 33.000 à New York.Parmi les travailleurs essentiels, le Covid-19 a entraîné la mort de plus de 150 agents de la régie des transports publics (MTA), et fait aussi de nombreuses victimes parmi les personnels soignants ou les livreurs.
Il y a 3 ans et 334 jours

Sentiers, avenues, végétaux... Cinq projets d'architectes pour revitaliser La Défense

L'initiative est totalement privée, financée par Groupama Immobilier, mais le but est d'influencer les pouvoirs publics, une stratégie déjà testée par d'autres avec le projet de rénovation des Champs Elysées.Les inspirations? La High Line dans Manhattan à New York, ou le Silk Road Corridor dans le quartier d'affaires de Qianhai à Shenzen.Résultat: les architectes décollent de la "dalle", pour "remédier à la pauvreté du sol" selon l'expression de l'architecte Anne Démians, et imaginent des espaces de circulation et de vies en hauteur."La verticalité n'est plus seulement l'apanage des tours", souligne Frédéric Chartier, de l'agence Chartier Dalix.Les architectes imaginent des "piles", des structures légères, végétalisées, pour connecter les tours et les "sentiers" qui les rejoindraient, parfois ponctués de "places de village" ou de marchés comme chez Maud Caubet.Ils installent des "portes" bien identifiées pour faciliter l'ouverture vers les villes voisines. Réinvestissent les toits les plus bas des tours, créent des espaces extérieurs pour celles-ci.Pour Christian de Portzamparc, c'est une avenue de 30 mètres de large, dans le prolongement de la Grande Arche, bordée d'immeubles résidentiels bas.Le cahier des charges du promoteur avait été de ne pas détruire, mais de connecter les tours entre elles et le quartier avec les villes voisines, avec qui il y a pour l'instant peu d'échanges.Avec en plus l'ambition de faire de la Défense un site de tourisme majeur.Pour aider à définir ce projet baptisé "Le Chemin", la filiale de l'assureur Groupama a fait appel à la géographe et anthropologue urbaine Sonia Lavadinho et au sociologue Jean Viard.Il faut "créer un passage entre (la) ville fonctionnelle du passé et (la) ville relationnelle du futur", a expliqué Sonia Lavadinho: relation à soi-même mais aussi à la nature et aux autres.Comme le dit Brice Piechaczyk, du cabinet Enia Architectes, "le modèle construit pour une vision rêvée de la ville du 20e siècle n'est plus la ville rêvée d'aujourd'hui".Pour Jean Viard, la Défense doit "rentrer dans les nouvelles attentes de la société", en termes de télétravail, de bien-être, de respect et de la sécurité des femmes, et doit "se poser la question de l'air, de la plante, du soleil, des arbres"."Ne cherchons pas l'hypermodernité mais l'esprit des lieux", a plaidé le sociologue.
Il y a 3 ans et 337 jours

La Fondation Luma inaugure un vaste campus artistique et une tour Gehry à Arles la Romaine

Concepteur du musée Guggenheim de Bilbao enrobé de titane ou du Walt Disney Concert Hall à Los Angeles, Frank Gehry, 92 ans, a enveloppé de 11.000 panneaux d'inox cette tour ceinte à sa base d'un vaste rotonde en verre, le "drum". Elle abrite des expositions d'art contemporain, une bibliothèque, des bureaux...De loin, l'édifice torsadé reflète les lumières changeantes de cette ville qui inspira le peintre Van Gogh et prend les teintes calcaire du massif des Alpilles. Sa structure, rappelant un amas de bloc rocheux, s'embrase d'orangé au soleil couchant."C'est une ville qui connaît la monumentalité architecturale depuis qu'elle a été fondée", rappelle le directeur de Luma Arles Mustapha Bouhayati en évoquant les arènes et le théâtre antique romains. La tour Luma est "une continuité de cette monumentalité architecturale (...) on construit ici un peu le patrimoine de demain".Comme souvent, lorsque l'architecture moderne rencontre le patrimoine ancien, les discussions sont allées bon train entre partisans et détracteurs de la tour, même si après des années de construction, elle semble désormais "entrée dans le paysage" arlésien."Le désir est que les gens viennent s'emparer de ce lieu et que les récalcitrants puissent venir voir aussi ce qui s'y passe", déclare à l'AFP Maja Hoffmann, mécène suisse, qui voit l'édifice comme un "phare" de son complexe Luma Arles qu'elle inaugure samedi sur onze hectares d'une friche industrielle située sur les anciens ateliers SNCF du XIXe siècle."On franchit une étape importante dans ce projet (...) c'est un chantier de sept ans et dix ans, même plus, d'années de réflexion", ajoute-t-elle.Outre sa tour, Luma compte des espaces d'exposition et de performance dans les anciens ateliers des Forges, de la Mécanique générale ou au "magasin électrique". Mais aussi un skatepark phosphorescent, créé par l'artiste coréenne Koo Jeong A, et un vaste parc public conçu par le paysagiste belge Bas Smets et réalisé en partenariat avec la ville d'Arles."Arles m'a choisie"Richissime co-héritière du géant pharmaceutique suisse Roche, Maja Hoffmann navigue depuis des années dans le monde de l'art contemporain, dans la lignée de sa grand-mère. "Productrice" d'oeuvres, collectionneuse, elle détient des archives des photographes Annie Leibovitz ou Diane Arbus, des oeuvres de la peintre et écrivaine libanaise Etel Adnan, raconte avoir côtoyé Jean-Michel Basquiat à New York.Une partie de sa collection est présentée de manière "éphémère" dans une des salles de la tour, dont un amusant "Théâtre d'ombres" de l'Allemand Hans-Peter Feldmann associant aussi bien un fouet de cuisine qu'un canard ou une statue de la liberté en plastique.Combien lui a coûté la création de lieu où elle voudrait que se croisent "l'écologie, les droits de l'homme et l'art"? "Je ne parle pas d'argent dans cette interview", élude-t-elle.Pourquoi à Arles, ville de 53.000 habitants? "Ce n'est pas moi qui ai choisi Arles, c'est Arles qui m'a choisie", dit celle qui a pu compter sur le soutien indéfectible de l'ancien maire communiste Hervé Schiavetti et qui rappelle être arrivée dans la ville "à l'âge de 15 jours" avec sa famille.Son père, l'ornithologue Luc Hoffmann, co-fondateur du Fonds mondial pour la nature (WWF), y a créé une réserve destinée à préserver la biodiversité de la Camargue, ce delta formé entre les bras du Rhône et la Méditerranée, connu pour ses flamants roses. Elle a grandi là et, dans la tour, le sel de Camargue est utilisé en panneaux muraux et les algues du delta en tuiles ou teinture textile.Son père avait protégé l'habitat pour préserver les espèces, Maja Hoffmann a voulu créer un "écosystème pour la création", estime Mustapha Bouhayati.Elle affirme vouloir par le projet Luma "augmenter le nombre de visiteurs l'hiver" dans cette ville de contrastes sociaux où près d'un quart des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Cet été environ 190 personnes travailleront à Luma, selon son directeur, une partie en contrat saisonnier.Le secteur culturel offre depuis longtemps une bouffée d'oxygène à la ville, des Rencontres de la photographie, un des festivals les plus réputés au monde depuis 1970, à la maison d'édition Actes Sud.
Il y a 3 ans et 343 jours

Le chiffre d'affaires de Nexans en hausse de 15,2% au premier trimestre

De janvier à mars, les ventes de Nexans ont atteint 1,756 milliard d'euros, contre 1,614 md EUR au 1er trimestre 2020, selon un communiqué diffusé jeudi. Sur une base comparable, hors effet de variation des cours des métaux, la hausse a été de 1,4%, à 1,5 milliard d'euros.Le cours du cuivre, qui frise les 10.000 dollars la tonne sur les marchés mondiaux, au plus haut depuis dix ans, n'a "aucun impact sur la rentabilité" car la hausse est intégralement répercutée aux clients, a indiqué le directeur général de Nexans Christopher Guérin au cours d'une présentation téléphonique, en soulignant néanmoins le "risque" constitué par la "rareté" du cuivre et de l'aluminium pour l'achèvement des contrats.Nexans qui a annoncé en février un virage stratégique, avec un recentrage sur ses activités liées à l'électrification - quitte à abandonner des secteurs comme les télécoms ou l'industrie afin d'améliorer sa rentabilité - a salué le "dynamisme de la demande" au 1er trimestre.Depuis le 4e trimestre 2020, l'ensemble des activités sont en croissance, sauf le secteur haute tension. Le secteur construction et territoires en particulier connaît un "fort rattrapage des commandes" après l'interruption des chantiers durant la pandémie. Le chiffre d'affaires progresse de 3% à 615 M EUR par rapport au 4e trimestre 2020. Mais recule de 2% sur un an, essentiellement à cause de la fermeture d'une usine à Chester aux Etats-Unis en juin 2020.Au 1er trimestre, le groupe a notamment électrifié 41 communautés rurales en Côte d'Ivoire. Le chiffre d'affaires du secteur construction a crû de 8% en Afrique sur un an.La division Industrie et Solutions progresse de 5,8% sur un an, à 344 M EUR à cours des métaux standard. Le bond est de +10,9% par rapport au dernier trimestre 2020, porté par un trimestre record dans le domaine des harnais automobiles pour habitacles, grâce à la croissance de la part de marché sur les véhicules électriques.Nexans a signé le trimestre dernier un contrat d'approvisionnement pluriannuel pour fournir les câbles aéronautiques d'Airbus et un autre contrat (de deux ans) avec la RATP pour des câbles ferroviaires.L'activité télécoms et données progresse de 2,2% par rapport au dernier trimestre 2020, mais recule de 4,2% sur un an, le segment infrastructures télécoms étant pénalisé par des retards de projets et la stabilité de la demande de fibre optique à domicile. Les télécommunications sous-marines sont en hausse de 12,1% par rapport au dernier trimestre 2020.Le secteur haute tension et projets, à 147 M EUR, baisse de 14,7% par rapport au 4e trimestre 2020, et de 24,7% par rapport au 1er trimestre 2020 qui était alors exceptionnellement élevé.Le groupe a souligné avoir été choisi comme fournisseur préférentiel pour l'électrification de l'Etat de New York par le raccordement des fermes éoliennes offshore Empire Wind au réseau terrestre.Enfin, les ventes de fil de cuivre ont affiché une hausse de 25,9% à 323 millions d'euros sur un an (hors effet de cours), reflétant surtout "la forte demande de fils de cuivre en Amérique du Nord".
Il y a 3 ans et 350 jours

Nouvelle étape pour la création d'un parc urbain à Dakar au Sénégal

La réalisation du "parc forestier urbain de Dakar-Yoff", promise en 2020 par le président Macky Sall, reste cependant bien loin de satisfaire ceux qui rêvaient d'une vaste étendue où s'oxygéner dans la capitale envahie par le béton.Seuls 10 des 600 hectares de l'aéroport Léopold-Sédar-Senghor, rare trouée dans le tissu urbain de Dakar, vont être consacrés à ce nouvel espace "de sport, de loisirs, d'éducation et de service", selon le cahier des charges.Reconverti en aérodrome militaire depuis la mise en service fin 2017 d'une nouvelle infrastructure à une cinquantaine de kilomètres de Dakar, le lieu est sous-exploité et en cours de réassignation, pour notamment abriter des projets immobiliers.Cette réserve de terrains avait donné à un collectif l'idée de transformer le site en "Central Park" local, en référence au parc qui s'étend sur plus de 300 hectares à New York.Le collectif avait recueilli des milliers de signatures et signifié sa déconvenue devant les dimensions retenues par la présidence, équivalant à une vingtaine de terrains de football.Sur les 15 projets soumis lors d'un concours international, c'est celui du cabinet Atelier d'architecture Djellali, basé à Marseille, dans le Sud-Est de la France, qui a été retenu, a indiqué lors d'une cérémonie officielle le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, sans dévoiler les détails financiers du projet.Le futur parc comprendra "un bois, un aménagement paysager, un plan d'eau, un promenoir, un parcours sportif, une piste cyclable, une piste piétonne, un bar-restaurant, un cybercafé, un poste de sécurité, une infirmière, une guérite d'accès, entre autres", a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Urbanisme. Selon cette source, les travaux dureront "dix mois".Métropole de plus de 3,5 millions d'habitants en constante expansion, Dakar n'abrite que de rares espaces verts que lorgnent des promoteurs immobiliers.
Il y a 3 ans et 362 jours

A New York, "Little Island", le nouveau parc en lévitation sur l'Hudson

"Little Island", accessible gratuitement par deux passerelles piétonnes, a été construite le long de l'endroit où se trouvait jadis le quai 54 de la compagnie maritime White Star, où débarquèrent, en avril 1912, 705 survivants du naufrage du Titanic.Coût de cette île artificielle, environ 260 millions de dollars, financés pour l'essentiel par la fondation de l'entrepreneur Barry Diller et de son épouse, la créatrice Diane von Furstenberg. Le milliardaire a indiqué au New York Times qu'il prendrait en charge les coûts d'entretien du parc durant les 20 premières années.Au total, sa contribution pourrait ainsi atteindre 380 millions de dollars, a-t-il estimé, du jamais-vu à New York pour un don privé à destination d'un jardin public."Little Island" a failli ne jamais être achevée, paralysée par une série de recours judiciaires sans fin, avant que le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, ne parvienne à trouver un accord entre les parties, en 2017.Construites à des hauteurs différentes, de 5 à 18 mètres, pour créer du relief, les tulipes, de 68 tonnes chacune, ont été remplies de terre, comme des pots de fleurs géants. Des fleurs de plus de 350 espèces différentes, arbustes et arbres ont été installés sur le site, qui sera ouvert de 06H00 à 01H00 tous les jours.Le projet, situé entre la 13ème et 14ème rue, comprend également un amphithéâtre de près de 700 places. Il fait partie du Hudson River Park, projet d'aménagement des quais de l'Hudson entre la 59ème rue et Battery Park City, à l'extrême sud de Manhattan."Je suis incroyablement heureuse d'être ici et d'avoir survécu à la pandémie", a réagi l'une des premières visiteuses du lieu, Barbara Kenner, qui a perdu son emploi de responsable du personnel durant la crise sanitaire, qui a fait plus de 30.000 morts à New York. "Nous célébrons ici ce qu'est New York."Au ras de l'eau, on aperçoit encore les restes des vieux piliers de bois du quai 54, conservés pour préserver l'habitat sous-marin.La paysagiste Signe Nielsen, qui a conçu la surface de Little Island, voulait que les visiteurs "quittent la ville, la circulation, pénètrent dans un espace et soient surpris", a-t-elle expliqué à l'AFP. "J'espère qu'ils repartiront plus calmes et plus heureux qu'ils ne sont entrés.""C'est un endroit vraiment sympa pour couper un peu avec la ville, en particulier à +downtown+", la pointe sud de Manhattan, "où nous n'avons pas beaucoup d'espaces verts", s'est réjouie Lauren Moon Fraser, allongée sur la pelouse avec son bébé.
Il y a 4 ans et 3 jours

Pigmentation des bétons : L’émotion de la couleur

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine La teinte rouge des bétons de ce stade de tennis, à Paris, renvoie à la couleur des briques utilisées pour la construction des immeubles bordant les boulevards des Maréchaux. [©ACPresse] Certaines villes ont un charme fou. Soit grâce à leur unité architecturale, comme Paris, Venise ou New York. Soit grâce à leur unité “matériale“, celle apportée par les matériaux de construction utilisés. Telle la brique pour Ferrare (Italie) et Patan (Népal). Tels les colombages pour Dinan ou Ochsenfurt (Allemagne). Tel le grès des Vosges pour Strasbourg…  Si l’unité architecturale d’une ville est le plus souvent difficile à réaliser ou même à reconstruire, compte tenu des aléas de l’Histoire, ceci n’est pas vrai de l’unité “matériale”. Cette dernière est accessible partout, et au moindre coût, grâce au béton. Ce matériau est si facile à teinter… Aujourd’hui, il existe des “chartes locales de pigmentation” des bétons. Les ouvrages significatifs doivent les respecter. La coloration est opérée avec des pigments qui correspondent aux sources géologiques locales des granulats. Celles-là même dans lesquelles les Anciens ont puisé pour construire les premiers ouvrages de la ville et qui lui ont donné sa “couleur” originelle. Et dont les monuments – ceux qui sont en pierre de taille – portent l’empreinte et la teinte. Issue de la même origine, de la même roche En même temps, ces pigments complètent la performance des constructions en termes de durabilité, puisqu’un béton ainsi teinté n’a pas besoin d’être ravalé (tout au plus nettoyé). Il faut aussi avoir à l’esprit que le principal secret des bétons modernes se situe dans la continuité de la distribution granulaire. Autrement dit, ces bétons doivent contenir une petite partie de particules fines. Particules qui donnent sa couleur au béton. Du coup, les matériaux retrouvent une logique locale, qui associe à la fois la dimension culturelle – l’histoire – et écologique. Pour ce second cas, ils cumulent la réduction du coût du transport et de l’empreinte carbone qui y est liée. De quoi calmer certains opposants, puisqu’une telle utilisation permet aussi bien de relancer l’emploi dans une région, que de justifier la réouverture de certaines carrières locales pour la bonne cause. En effet, pour encore mieux marier les nouvelles constructions avec les ouvrages en pierre qui existent dans la ville, la meilleure solution est d’utiliser une poudre fine issue de la même origine, de la même roche, de la même carrière. De quoi permettre l’utilisation de produits fins, souvent délaissés.  En reprenant la coloration des pierres locales, le béton “disparaît” pour s’intégrer en totalité dans son environnement immédiat. [©ACPresse] Savoir jouer sur les textures pour nuancer les teintes Comme le rappelle le designer coloriste Jean-Philippe Lenclos, dans une interview accordée au site bybeton.fr : « Le rendu de la peau du bâtiment est plus valorisant, lorsqu’on teint le béton dans sa masse ». L’homme travaille sur la couleur depuis 1959 et a enseigné l’école des Arts décoratifs de Paris. La Corée du Sud lui a demandé de définir une charte couleur d’une ville nouvelle proche de Séoul. La Chine a utilisé son concept de “Géographie de la couleur” pour de nombreuses villes, dont Canton, Hanghzou et Pékin…  Un autre moyen de marier le béton et la pierre de taille est d’utiliser les diverses techniques de traitement de surface disponibles. On peut parler de sablage, de bouchardage, de désactivation, solutions très populaires pour les sols des espaces piétonniers, des places de village. Ces traitements permettent aussi de jouer sur la perception des teintes, donc de multiplier les nuances des bétons, d’en sortir du champ chromatique choisi ou imposé. La beauté vient de l’émotion. Et l’ancrage dans le local est un émoi profond, pour les autochtones comme pour les visiteurs occasionnels que sont les touristes. Après tout, ne viennent-ils pas découvrir une ville, un village pour ressentir cette émotion ?   1https://bybeton.fr/jean-philippe-lenclos-donner-des-couleurs-au-beton-des-villes Retrouvez l’ensemble du dossier : Que seront les bétons de demain ? Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 94
Il y a 4 ans et 20 jours

A Londres, Illuminated River et pollution lumineuse font le pont

Illuminated River est une collaboration de l’artiste new-yorkais Leo Villareal avec des architectes locaux (Lifschutz Davidson Sandilands) pour illuminer les ponts sur la Tamise. Idée lumineuse ? Chronique d’Outre-Manche. Peu importent les signes du zodiaque, il n’y a pas de constellation d’étoiles plus grande que l’Emeu céleste. Cette forme longue comme un oiseau gracieux en vol […] L’article A Londres, Illuminated River et pollution lumineuse font le pont est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 25 jours

A New York, une tour de 30 étages signée Françoise Raynaud

EN IMAGES. Le premier gratte-ciel réalisé par une architecte européenne vient de voir le jour à New York. À l'origine de ce projet, Françoise Raynaud a pensé le building comme une partie intégrante du paysage et de la nature environnants.
Il y a 4 ans et 32 jours

Addition française à la skyline new-yorkaise

Construire une tour à New-York ? Le rêve de beaucoup d'architectes. C’est aujourd’hui chose faite pour ...En savoir plus Cet article Addition française à la skyline new-yorkaise est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 33 jours

Coûts de construction : sur 100 métropoles mondiales, Lyon, Paris et Nice maintiennent leur compétitivité

Car au-delà des comparaisons relatives entre métropoles, on constate que les coûts de construction dans le monde n’ont que faiblement évolué en 2020, démontrant le caractère atypique de la crise et la grande résilience du secteur. « En France à fin 2020, l’activité s’était largement contractée mais les prix ne se sont pas effondrés pour autant, démontrant des effets complexes entre fluctuation de l’offre et de la demande et surcoûts liés aux mesures sanitaires. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis. « Jusqu’ici la situation a donc été maîtrisée, mais les effets indirects commencent à se faire sentir depuis le début de l’année 2021, en particulier sur les matières premières. » poursuit-il.Depuis plusieurs mois, les professionnels du secteur alertent sur les difficultés d’approvisionnement et la hausse du prix des matières premières. En raison de la crise sanitaire, leur production a chuté ou a été stoppée, et la reprise a conduit à un rebond de la demande générant par exemple une pénurie de plastique ou d’acier dont les prix se sont envolés. Afin de soutenir les entreprises qui ne peuvent subir de plein fouet ces augmentations importantes, le gouvernement réfléchit à des mesures d’accompagnement, comme la possibilité systématique de revoir les termes initiaux du contrat concernant les prix et les délais, et cela même lorsque le contrat a été négocié à prix ferme.Face à un risque important de pénurie des matières premières et donc d’augmentation des coûts de construction, l'économie circulaire et le réemploi des matériaux semblent les solutions à privilégier. Outre les effets bénéfiques pour la planète, le recyclage et la réutilisation des matériaux le sont tout autant pour le portefeuille. « Alors que le gouvernement saisit l’opportunité de la crise pour faire la part belle à la transition bas carbone avec son plan de relance, c’est le moment d’accélérer le réemploi et de mettre sur le devant de la scène les filières de valorisation, qui sont parfaitement en ligne avec cette stratégie. » conclut Nicolas Boffi.Les 10 villes où le coût de construction est le plus élevé sont :GenèveLondresCopenhagueOsloZurichNew YorkSan FranciscoHong KongDublinMacaoLe rapport complet est téléchargeable à cette adresse.
Il y a 4 ans et 42 jours

Décryptage d'expert : Le BIM, un levier pour améliorer le bilan carbone des bâtiments

Plus qu'une technologie, il s'agit d'une méthode de travail reposant sur le partage d'informations fiables tout au long de la durée de vie d'un bâtiment ou d'infrastructures, autour d'une maquette numérique en 3D.Parmi ses nombreux atouts, le BIM devrait aussi permettre d'améliorer le bilan carbone des bâtiments et de favoriser la rénovation énergétique. Le point sur ces enjeux avec Matthieu FERRUA, directeur de la BIM Factory chez ENGIE Solutions.Pouvez-vous rappeler en quoi consiste concrètement le BIM ?Le BIM est une technologie de maquette 3D qui intègre des données sur tout le cycle de vie du bâtiment, de la conception jusqu'à la déconstruction, en passant par la construction, l'exploitation et la maintenance.Conceptualisé depuis les années 70/80, le BIM a pris son essor dans les années 2000 dans le domaine de la construction industrielle et via certains architectes novateurs comme Frank Gehry, pour faciliter la création de formes architecturales complexes. Ce type de modélisation existait déjà dans l'industrie aéronautique et automobile, mais n'a été utilisé que tardivement dans le secteur du bâtiment, où il s'impose progressivement depuis le milieu des années 2010.Le principal avantage du BIM est qu'il permet de coordonner les données de différents corps de métiers intervenant sur un même bâtiment, qu'il s'agisse de l'architecture, de la plomberie, du génie climatique, de l'électricité...C'est tout l'enjeu du « BIM Management » de s'assurer que ces données, géométriques et d'informations, soient cohérentes, bien ordonnées et partagées le plus en amont possible. Cette mise en commun permet d'anticiper, de mieux visualiser et de s'approprier les ouvrages.Pour le secteur du bâtiment, le BIM est la porte d'entrée dans l'ère de la digitalisation. Il s'agit de rattraper un certain retard car, en comparaison à d'autres secteurs industriels, le monde du bâtiment s'est peu transformé depuis les années 1950. Le BIM est en effet un immense atout pour améliorer la rapidité, la qualité et la modularité des constructions. C'est aussi une composante clé des jumeaux numériques de demain. Nous commençons seulement à en mesurer les bénéfices.En quoi le BIM peut-il améliorer le bilan carbone d'un bâtiment ?Le BIM est un formidable outil pour calculer le bilan carbone d'un projet.Concrètement, la technologie BIM permet de modéliser des « objets BIM », comme une prise, une vanne ou un pan de mur, en y intégrant de l'information, notamment la quantité de carbone associée.Chez ENGIE Solutions, nous avons commencé à utiliser cette technique, au travers de l'offre ValoBIM©, pour optimiser le potentiel de réemploi des composants de bâtiments existants et enrichir les écosystèmes d'économie circulaire.En amont de la phase de déconstruction, un diagnostic des ressources est effectué et intégré dans un modèle BIM, ce qui nous permet de réaliser un rapport exhaustif incluant une mesure du bilan carbone de chaque objet/ressource, afin les valoriser au mieux : réemploi, recyclage, ou récupération d'énergie par incinération. Cette qualification des composants, localisés et quantifiés, nous permet d'élaborer des scénarios de réemploi et d'optimiser le bilan carbone total du projet. Par exemple, sur le projet ENGIE Campus, des économies de 41 tonnes de CO2, soit 304 allers-retours entre Paris et New York, ont été identifiées sur une partie de la phase déconstruction, et plus de 7 372 tonnes d'économies potentielles sur le projet futur, soit 28 424 allers-retours Paris-Londres en avion.Nous utilisons également cette technologie en phase de conception des ouvrages, pour déterminer les gains carbone liés au choix des composants (béton bas carbone plutôt que béton classique, par exemple), de manière à la fois rapide et précise. Pour le dire autrement, le BIM nous aide à identifier les gisements d'économies carbone possibles et donc à faire les choix les plus pertinents d'un point de vue économique et environnemental.Tout ceci est encore très récent. Nous travaillons actuellement avec le SERCE[1] sur l'intégration de cette donnée carbone à l'ensemble de la chaîne BIM. Doit-on calculer le carbone du composant tel qu'il est vendu par le fournisseur ? après transport ? Quid de sa mise en œuvre, de son cycle de vie et de son potentiel de recyclage ? Autant de questions qui méritent des réponses harmonisées entre les différents acteurs du bâtiment.Qu'en est-il de la rénovation énergétique ?C'est un autre atout du modèle BIM pour la transition énergétique du bâtiment. Il permet de réaliser de manière très précise le bilan thermique d'un bâtiment existant ou projeté, à partir de calculs thermiques dynamiques alimentés par le modèle. En les intégrant à la maquette 3D, nous pouvons identifier facilement les travaux les plus pertinents pour améliorer les performances d'un bâtiment. Il s'agit par exemple d'identifier une zone de défaillance thermique ou bien une pièce où l'isolant est mal réparti.Cette méthode d'optimisation énergétique est encore en phase de recherche et développement. Nous l'avons pour le moment testée sur des bâtiments tertiaires d'ENGIE Solutions et les résultats sont prometteurs. Le développement de cette technologie à grande échelle devra prendre en compte les contraintes et spécificités propres à chaque bâtiment et la nouvelle réglementation thermique. Le BIM ouvre de belles perspectives pour l'avenir de la rénovation énergétique !
Il y a 4 ans et 61 jours

Le Sénégal lance un concours international pour un parc urbain à Dakar

Le président Macky Sall a ordonné en juillet 2020 de réserver 10 hectares, sur les 600 que compte l'ancien aéroport de Dakar en cours de réaffectation, à la création d'un tel parc. C'est beaucoup trop peu, disent ceux qui aspirent à plus d'oxygène dans la capitale mangée par le béton.Les ministères de l'Urbanisme et de l'Environnement ont installé mercredi le jury de 17 membres, qui supervisera le concours pour l'aménagement du "parc forestier urbain de Dakar-Yoff" et sélectionnera les meilleures œuvres à soumettre à la décision des autorités, dit un communiqué ministériel.Le projet proposera un "aménagement paysager durable" et la création de "nouveaux équipements structurants de sport, de loisirs, d'éducation et de service".Le vainqueur sera choisi en fonction de son originalité, de son esthétique, de son insertion dans le paysage urbain et de son coût. Le communiqué ne précise aucune échéance.Métropole de plus de 3,5 millions d'habitants, soit près du quart des plus de 16 millions de ce pays pauvre, Dakar, en constante expansion, n'abrite que de rares espaces verts que lorgnent des promoteurs immobiliers à l'appétit féroce. Les Dakarois disposent des côtes de l'Atlantique, mais celles-ci sont en voie de bétonisation et de privatisation, et l'accès y est de plus en plus restreint.Autrefois appelée Cap-Vert en raison de la luxuriance de sa végétation, la presqu'île et ses alentours sont de plus en plus congestionnés et pollués.Les 600 hectares de l'aéroport Léopold-Sédar-Senghor représentent une rare trouée dans le tissu urbain. Reconverti en aérodrome militaire depuis la mise en service fin 2017 d'une nouvelle infrastructure à une cinquantaine de km de Dakar, le lieu est sous-exploité et en voie de réassignation.Cette réserve de terrains avait donné à un collectif l'idée de transformer le site en Central Park local, en référence au parc qui s'étend sur plus de 300 hectares à New York. Le collectif avait recueilli des milliers de signatures et signifié sa déconvenue devant les dimensions retenues par la présidence, équivalant à une vingtaine de terrains de football.
Il y a 4 ans et 65 jours

Une fresque géante du duo espagnol PichiAvo inaugurée au Quartier Latin

Réalisée sur la façade de l'ancienne librairie Boulinier, boulevard Saint-Michel, cette oeuvre, commandée aux deux artistes par Quai 36, société spécialisée dans la promotion de l'art dans l'espace public, s'étend sur 23 mètres sur 7 m (160 m2).Achevée au bout de douze jours au spray et à la peinture acrylique sous l'oeil des passants, cette oeuvre éphémère devrait rester visible six mois.Le thème de Poséidon, divinité des flots, fait référence aux fleuves, et à la Seine qui coule tout près.Duo formé en 2007, Juan Antonio Sánchez (Pichi) et Álvaro Hernández (Avo) alternent hyperréalisme et étrangeté, mêlant graffitis sauvages, références urbaines et classicisme, qu'il s'agisse de peindre sur le Houston Bowery Wall de New York ou de participer à une sculpture géante à Valence (Espagne).Le duo s'intéresse davantage au dialogue entre courants artistiques qu'à la critique sociale à la différence de street artists comme Banksy.Pichi et Avo sont particulièrement connus aux Etats-Unis et au Royaume-Uni: "nous travaillons presque toujours hors d'Espagne", a expliqué Pichi à l'AFP, soulignant que souvent les artistes sont plus appréciés quand ils viennent d'ailleurs. "Comme quand Le Greco est venu en Espagne!", a observé Avo.La fresque accompagne la période de travaux pour la mise en conformité du local de l'ancienne librairie Boulinier.Quai 36 a obtenu le concours de Groupama pour cette opération. En septembre 2020, elle avait lancé un vaste projet dans la ville de Versailles: dix artistes avaient réalisé dix fresques monumentales, créant un véritable musée à ciel ouvert.
Il y a 4 ans et 77 jours

Avec Greenwich West, Françoise Raynaud fait la tour de New York

Greenwich West, la toute première tour de New York conçue par une architecte française, Françoise Raynaud, a été livrée en 2021. Elle compte 30 étages et 170 logements de type loft aménagés par l’architecte d’intérieur parisien Sébastien Segers. Communiqué du (fier) maître d’ouvrage. Situé au 110 Charlton Street dans le quartier en plein essor d’Hudson […] L’article Avec Greenwich West, Françoise Raynaud fait la tour de New York est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 83 jours

thyssenkrupp Elevator devient TK Elevator et lance sa nouvelle marque TKE

« La nouvelle marque TKE permet à la société indépendante de poursuivre son expansion. C'est une excellente occasion de renforcer notre positionnement sur le marché et notre leadership technologique dans le domaine des services de mobilité de nouvelle génération. Avec MAX notre service de maintenance prédictive compatible sur tous types d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques récents, nous avons fait un pas important vers la digitalisation de nos produits et services. Cela a permis d'établir une nouvelle norme de qualité dans les solutions de mobilité urbaine », déclare Peter Walker, PDG de TK Elevator. « D'autre part, la marque TKE nous permet de consolider des décennies de tradition, de savoir-faire et de succès en ingénierie ».Conçue pour fonctionner facilement sur tous les supports numériques et physiques, la nouvelle identité de la marque fait référence à l'énergie et l'optimisme qui émane d'un lever de soleil. La palette de couleurs chaudes et énergiques, la typographie et le logo transmettent une idée de vitesse, de mouvement et de positivité. Cela crée un environnement idéal pour développer l'esprit de responsabilité, d'autonomie et d'excellence technologique.La nouvelle marque TKE reflète l'engagement de la société à transformer la vie des personnes grâce à des solutions de mobilité intelligentes et sans faille. Présente dans le monde entier et employant plus de 50 000 personnes, TK Elevator s'appuie sur l'héritage réussi de thyssenkrupp Elevator, qui a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 8 milliards d'euros au cours de l'exercice 2019/2020. Le secteur d'activité le plus important de TK Elevator restera celui des services, qui assure actuellement la maintenance d'environ 1,4 million d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques avec l'aide de 24 000 techniciens de service dans le monde entier.Le portefeuille de produits de TKE couvre une large gamme de produits : des ascenseurs pour les immeubles résidentiels et commerciaux aux solutions de pointe et hautement personnalisées pour les immeubles de grande hauteur - comme le One World Trade Center à New York. Outre les ascenseurs, son portefeuille comprend également des escaliers mécaniques et des trottoirs roulants, des passerelles d'embarquement pour les passagers, des monte-escaliers et des plates-formes élévatrices ainsi que des solutions de service sur mesure pour tous les produits - couvrant ainsi un large spectre de la mobilité urbaine.« Au cours de l'année dernière, TK Elevator a réussi à diversifier et à élargir son offre de services tout en élargissant sa présence mondiale », déclare Peter Walker. « Notre nouvelle identité de marque reflète encore mieux notre solide héritage de réalisations. Elle souligne également de manière significative notre objectif en tant que marque de service centrée sur les personnes, leader du secteur des ascenseurs et agit comme un précurseur en matière de solutions numériques ».
Il y a 4 ans et 92 jours

Barrage Hoover : Une superstructure dans le désert

Le barrage Hoover en février 1934. On remarque les différentes sections qui s’élèvent indépendamment les unes des autres. [©DR] D’interminables négociations entre Etats commencèrent dans les années 1920 pour aboutir finalement au début des travaux du barrage Hoover en mars 1931. Avec 6 mois d’avance, grâce au président Herbert Clark Hoover. Qui donnera plus tard son nom au barrage. La construction du barrage employa plus de 5 251 hommes (112 morts). Dans la situation géographique difficile du désert de Mojave, à 50 km au Sud-Est de Las Vegas, à la frontière du Nevada et de l’Arizona. Boulder city, la nouvelle ville ouvrière du chantier, y fut construite.  3,4 Mm3 de béton Défi technologique, le barrage Hoover repoussa les limites de l’ingénierie. Il régula les crues dévastatrices du Colorado. Et maîtrisa la puissance du fleuve, en produisant de l’électricité pour des milliers de foyers. Il créa un “bouchon” entre les parois de 244 m du Black Canyon, retenant les eaux du fleuve. D’une hauteur de 221 m sur 220 m d’épaisseur à sa base, il nécessita 3,4 Mm3 de béton. Le béton n’avait jamais été utilisé dans de telles quantités. Qu’aux dires de certains, elles auraient permis de réaliser une autoroute à deux voies reliant San Francisco à New York ! Frank Crowe, ingénieur en chef du projet (à droite) releva le défi en pleine crise économique et soutint un rythme de forçats. [©Bureau of Reclamation] Frank Crowe, ingénieur en chef du projet, releva le défi en pleine crise économique. Il soutint un rythme de forçats. Car les délais ne devaient pas excéder 7 ans, avec 3 000 $ de pénalités par jour de retard. En avril 1931, afin d’établir une zone sèche pour le barrage, les travaux commencèrent par la création de 4 tunnels de 17 m de diamètre et 1 219 m de longueur. Pour une déviation provisoire du Colorado. Les tunnels devaient supporter un débit de 850 m3/s. Un mois plus tard, le chantier tournait 24 h/24, 7 j/7. A ces conditions infernales, s’ajouta un été 1931 caniculaire. Proche de 50 °C, avec 60 °C dans les tunnels, il y eut 15 décès. Dans le même temps, les cordistes (high scalers) travaillaient avec de la dynamite et des marteaux-piqueurs au nettoyage des blocs de rochers instables sur les parois du canyon. En tout, 1,15 Mm³ de gravats furent retirés. Deux batardeaux de furent montés sur 29 m de haut et 230 m. De base pour un volume de 500 000 m3 bloquant le cours du Colorado, l’obligeant à s’écouler dans les dérivations provisoires. Cette première phase fut terminée en 18 mois, soit 10 mois d’avance sur le planning. Un ouvrage colossal La construction du barrage proprement dite commença en novembre 1932. Ce dernier de type poids/voûte s’appuie sur 2 principes architecturaux. Le poids du béton enfonce la structure dans le sol. Et son dessin en arc dévie la pression de l’eau vers les parois du canyon. Deux centrales à béton furent construites pour acheminer le béton. Frank Crowe opta pour une structure en colonnes trapézoïdales. Imbriquées et rainurées verticalement pour la précision des assemblages, de 1,50 m de hauteur. Avec des largeurs et profondeurs adaptées et traversées par des canalisations réfrigérées pour une cure plus rapide. Le barrage Hoover est la structure artificielle la plus colossale de son époque. Sa mise en eau créa le lac Mead. [©Bureau of Reclamation] On injecta ensuite du mortier dans les interstices. Un réseau de câbles aériens transportait les bennes à béton. Descendant auprès des équipes qui coulaient jusqu’à 8 000 m3/j de béton. En 1934, tout était coulé, le barrage allait-il tenir face aux tumultes du Colorado ? Il fallut encore 12 ans de travaux plus ou moins “secrets” pour réellement terminer l’ouvrage. A la structure du barrage s’ajouta sa décoration. L’architecte Gordon Kaufmann redessina les extérieurs dans un style Art déco. L’artiste de Denver Allen Tupper True fut chargé de concevoir le design. Et la décoration des murs et des sols, assisté du National Laboratory of Anthropology. Il incorpora des motifs amérindiens de la région. Puis, le sculpteur Oskar J.W. Hansen réalisa plusieurs œuvres. Tous ces éléments concoururent à faire du barrage Hoover un important site touristique des Etats-Unis. Pour preuve, le lieu accueille près de 1 M de touristes par an. Extraordinaire promontoire  Située au pied du barrage, côté aval, la centrale électrique assure une production moyenne annuelle de 4 200 GWh. [@ACPresse]Cette vue en amont du barrage montre le faible niveau du réservoir d’eau, qui a perdu plusieurs dizaines de mètres au fil des ans… [@ACPresse] Vue sur le barrage depuis l’Arizona, montrant les tours d’entrée d’eau destinées à alimenter les turbines de production d’électricité. [@ACPresse] Par rapport au lit du Colorado, le barrage Hoover présente une hauteur de 221,40 m, pour une épaisseur à sa base de 200 m. [@ACPresse]De type voûte, le barrage Hoover se développe sur une longueur de 379 m en son sommet. A ce niveau, il n’a plus qu’une épaisseur de 14 m. [@ACPresse]La construction du barrage Hoover a nécessité quatre ans de travaux, entre 1931 et 1935. [@ACPresse]Le fleuve Colorado marque la frontière entre le Nevada et l’Arizona. Mais aussi la limite entre deux fuseaux horaires. En été, c’est la même heure des deux côtés. Mais en hiver, il y a une heure de différence. [@ACPresse]Le Côté Est du barrage Hoover est en Arizona, comme le rapporte l’horloge qui indique aussi le fuseau horaire. [@ACPresse]Le viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge se développe sur une longueur de 579 m et surplombe le fleuve Colorado de près de 275 m. [@ACPresse] Avec la mise en service du viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge, sur l’Interstate 11, reliant Las Vegas (Nevada) à Phoenix (Arizona), la petite route franchissant le barrage Hoover a perdu son statut d’axe stratégique… Et, en toute logique, s’est transformée en un simple chemin touristique. De quoi continuer à s’approcher au plus près du barrage.  L’autre possibilité d’admirer l’ouvrage d’art est de profiter du cheminement piétonnier aménagé sur le viaduc surplombant le fleuve Colorado de plus de 275 m ! La vue est ainsi imprenable et vertigineuse depuis cet extraordinaire promontoire.  Durant l’escapade, il est bon de prévoir une bonne gourde d’eau. Car, sur l’ouvrage, en été, les températures avoisinent tranquillement les 40 °C… Mais le jeu en vaut la chandelle.  Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 97 jours

New York va prolonger jusqu'à mai 2021 son moratoire sur les expulsions locatives

Le texte met en pause les procédures d'expulsion déjà en cours pour 60 jours supplémentaires et interdit toute nouvelle expulsion jusqu'au 1er mai 2021."Nous voulons que ça soit simple, nous ne voulons pas que des personnes se fassent expulser", a justifié dans une conférence de presse le gouverneur de l'État, Andrew Cuomo.Le moratoire devait expirer à la fin de l'année. Mais les États-Unis, le pays le plus endeuillé par le Covid-19 en valeur absolue, souffrent encore des ravages de la pandémie.De nombreux commerces ont dû baisser à nouveau le rideau cet automne, face à la multiplication de contaminations.Et des millions de chômeurs, privés de leur emploi à cause de la pandémie, ne savent pas quand ils recevront leurs prochaines allocations, et donc comment payer leur loyer.Le gouverneur n'a pas exclu de prolonger encore ce moratoire, si la situation sanitaire ne s'améliorait pas."Nous verrons ce qu'il se passe en mai, mais nous voulons protéger les locataires", a détaillé Andrew Cuomo.
Il y a 4 ans et 101 jours

Le nouveau catalogue Collections d'extérieurs de Bradstone et Carré d'Arc est disponible

Fabemi a déjà sorti son catalogue Collections d’extérieurs 2021, qui offre des idées originales à celles et ceux rêvant d’aménager leur jardin pour les beaux jours.L’hiver est l’occasion idéale de réfléchir à un nouvel aménagement extérieur, en s’inspirant des riches collections BRADSTONE et CARRÉ D’ARC fabriquées par Fabemi. Élégamment présentés au fil des pages, les dallages, pavages et accessoires des deux marques feront le bonheur des paysagistes comme des particuliers. Les précisions techniques sur le calepinage et le montage des éléments complètent par leur aspect pratique les photos et les mises en scène esthétiques. Avec Collections d’extérieurs 2021, les idées prennent forme pour que les projets prennent vie.Un vert clair séduisant anime les onglets et les à-plats du catalogue Collections d’extérieurs. Cela apporte une note printanière bienvenue au sortir d’un confinement hivernal inédit. En ouverture, la ligne Béton Design BRADSTONE expose ses six célèbres collections, dont l’incontournable dallage Manoir, toujours très prisé en plage de piscine ou en terrasse. Les cinq autres membres de la famille – Bastide, Hadrien, Schistone, Armorique et New York –révèlent leur personnalité au travers de photos de décors extérieurs et de zooms sur chaque élément employé. Autant de sources d’inspiration avec, à la fin du chapitre Béton Design, des conseils pratiques sur les possibilités de calepinage, illustrés de schémas et accompagnés d’un nuancier des teintes disponibles.Puis vient le tour de CARRÉ D’ARC dont les généreuses collections se répartissent en quatre grandes catégories de matériaux : lignes Béton Design, Pierre Naturelle, Céramique et Béton Décoratif. Chaque partie est développée selon la même maquette avec, à la fin, conseils de pose, schémas et nuanciers. L’impressionnante variété des produits proposés offre au lecteur, professionnel ou particulier, toutes les informations susceptibles de l’aider à définir un projet d’aménagement extérieur. Pas seulement, car le décor intérieur est, lui aussi, très bien servi par les collections Eygalières, Avallon et Vaugelas CARRÉ D’ARC, des parements de mur qui conjuguent des qualités techniques et esthétiques remarquables, en extérieur comme dans un salon ou une chambre. Quant aux astucieux chaperons de mur, chapeaux et blocs de pilier, ils sont détaillés en fin de chapitre. Ainsi, l’ensemble des pages consacrées à CARRÉ D’ARC invitent à la découverte de solutions classiques, modernes, atemporelles, dont fait partie l’indémodable et généreuse gamme de pavés et autres pavages drainants, dans la ligne Béton Décoratif.Produits complémentairesLes produits de traitement et d‘entretien occupent une place à part, affirmant leur rôle indispensable pour assurer la pérennité d’un ouvrage. Ils intègrent le chapitre « Produits complémentaires », aux côtés des plots réglables polymères, des bordures de délimitation, des mortiers, joints et colles. Des précisions sur les produits côtoient les mises en scène photographiques.Cahier techniqueEn fin de catalogue, le cahier technique très fourni apporte tous les éléments nécessaires à la réussite de la pose. Photos, schémas, tableaux sur chaque gamme de produits, gestes de pose et explications détaillées garnissent ce chapitre structuré selon une logique rigoureuse.
Il y a 4 ans et 116 jours

Le nouveau siège d'Amazon à Washington : un monumental colimaçon habillé de nature

L'immeuble de 22 étages en colimaçon monumental, qui surplombe un plan d'eau près du fleuve Potomac à Arlington (Virginie), sera émaillé de jardins suspendus, une métaphore pour "un espace physique favorisant la pollinisation d'idées et la collaboration", dit Amazon dans un communiqué.Il constitue le bâtiment principal d'un ensemble de trois immeubles appelés "PenPlace" et constituant le deuxième siège du groupe, initialement basé à Seattle dans l'Etat de Washington (ouest).L'ensemble de 260.000 mètres carrés de bureaux représente un investissement de 2,5 milliards de dollars et devrait apporter 25.000 nouveaux emplois dans la région sur les dix prochaines années.Selon le vice-président du groupe pour les installations immobilières, John Schoettler, avec son architecture "à double hélice", "cette construction unique comportera deux sentiers pédestres de terrain paysager qui s'enrouleront à l'extérieur du bâtiment, avec des plantations qu'on peut retrouver lors d'une randonnée dans les Blue Ridge Mountains de Virginie".Le nouveau siège, conçu par le cabinet américain d'architecture NBBJ, accueillera aussi des artistes en résidence. Pour le personnel, il "favorise le bien-être et l'exercice physique", affirme encore le dirigeant.Le bâtiment sera chauffé et climatisé 100% à l'énergie solaire.Amazon avait choisi ce site pour sa nouvelle base en 2017 au terme d'un long suspense et d'une surenchère d'avantages fiscaux offerts par les villes candidates, qui avait suscité la polémique.Outre la Virginie, le groupe de Seattle avait aussi choisi un site à New York, finalement abandonné après des divergences politiques.
Il y a 4 ans et 122 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 122 jours

La crise du coronavirus tuera-t-elle les grandes villes ?

"L'urbanisation généralisée du globe et sa métropolisation planétaire sont le creuset de la crise sanitaire", affirmait en avril l'urbaniste Guillaume Faburel dans une tribune au journal Marianne.C'étaient les premiers mois de la crise du coronavirus. Un strict confinement - le premier - venait d'être décrété en France et de nombreux citadins avaient fui à la campagne pour passer plus à l'aise cet enfermement à domicile.C'était aussi l'époque des premières analyses sur la crise et M. Faburel, porteur d'une vision radicale en faveur du retour à la campagne contre des métropoles jugées "barbares", regrettait que le rôle des villes ne soit pas assez dénoncé.Depuis, il l'a été. Les grandes villes ont d'abord été présentées comme un terreau idéal à l'essor du coronavirus, à commencer par la métropole chinoise de Wuhan où il est apparu."Par leur densité, (les) nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de vitalité", assuraient dans Le Monde l'épidémiologiste Didier Sicart et le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, peu avant l'été 2020.Mais les mois suivants ont nuancé ce type d'analyse. M. Fromantin, qui envisage un "monde débarrassé des métropoles", et M. Sicart, évoquaient ainsi la supposée transmission du virus du pangolin à l'homme, une hypothèse depuis largement écartée.Surtout, l'épidémie a fini par se développer à grande vitesse hors des métropoles, comme aux Etats-Unis où, après une première vague violente pour les grandes villes comme New York, des Etats très peu habités comme le Dakota du Nord ont connu un automne difficile.Contacts spontanésCette phobie des villes n'a en fait pas attendu la crise actuelle. Elle est aussi vieille que les villes elles-mêmes, comme le souligne l'historien britannique Ben Wilson qui, à rebours de cette tendance, vient de publier un livre vantant les cités comme la "plus belle invention" de l'humanité."A travers l'Histoire, les gens ont toujours prédit la destruction des villes, comme si elles étaient sur le point de s'effondrer parce qu'elles sont trop compliquées, pas assez hygiéniques, gangrenées par le crime...", souligne-t-il auprès de l'AFP, faisant remonter ces craintes jusqu'à la Bible."La Bible a largement été écrite par des prisonniers hébreux que l'on avait emmenés à Babylone, cette ville tentaculaire, et qui la voyaient comme une punition divine et vouée à la destruction", note-t-il.Bien plus récemment, au XIXe siècle, l'essor du Londres pauvre et pollué de la Révolution industrielle, immortalisé par les romans de Charles Dickens, a poussé nombre d'intellectuels de l'époque à imaginer de recouvrir l'Angleterre de "cités-jardins" verdoyantes et au nombre limité d'habitants.La crise actuelle n'est cependant pas sans une nouveauté de taille: l'essor des nouvelles technologies a permis de largement généraliser le travail à domicile pendant les époques de confinement.Faut-il pour autant imaginer, comme M. Fromantin, qu'en donnant à chacun la possibilité de (télé)travailler où il le souhaite, on fera perdre le lustre des immenses cités au profit des villes moyennes?Dans une telle vision, les villes n'ont de l'intérêt que parce qu'elles concentrent beaucoup de gens dans les mêmes bureaux.Mais pour l'urbaniste Alain Bertaud, c'est mal comprendre le véritable attrait des métropoles: elles multiplient par essence les rencontres spontanées."C'est très important dans le marché de l'emploi, cette éducation permanente qui vient de contacts imprévus", note-t-il auprès de l'AFP. "Et la ville y est plus propice.""Cette stimulation peut arriver sans qu'il y ait une très haute densité", nuance M. Bertaud. "Silicon Valley, c'est une banlieue pas très dense, comme la petite couronne parisienne. Mais il faut quand même que les gens se rencontrent face à face."L'urbaniste ne s'inquiète pas pour autant de l'essor des discours anti-villes, même aussi tranchés que chez M. Faburel, car il n'en attend guère d'influence majeure."En Asie, personne ne dit que les villes sont inutiles. Ils se rendent compte que l'urbanisation a créé des richesses extraordinaires", tranche M. Bertaud. "Ils se souviennent de ce qu'étaient l'Inde ou la Chine il y a cinquante ans."
Il y a 4 ans et 131 jours

Roman and Williams : Ace Hotel Brooklyn

L’agence new-yorkaise Roman and Williams vient de livrer le nouvel hôtel de l’Ace Hotel Group. Situé à Brooklyn (New York), cet hôtel branché au luxe discret ouvrira ses portes à la fin du printemps 2021. Après Manhattan (New York) et La Nouvelle-Orléans (Louisiane), l’Ace Hotel Group s’implante à Brooklyn (New York) avec une nouvelle adresse tendance signée par l’agence Roman and Williams. Pour cet établissement branché, les architectes ont pensé l’architecture et l’intérieur de l’Ace Hotel Brooklyn dans un style brutaliste revisité faisant écho au borough. Robin Standefer et Stephen Alesch, les fondateurs du studio Roman and Williams, ont puisé leur inspiration dans l’histoire et l’ambiance de Brooklyn pour créer le décor sophistiqué et arty de l’hôtel. Spacieux et accueillant, l’Ace Hotel Brooklyn comprend 287 chambres minimalistes où se côtoient des meubles dessinés sur mesure, des beaux matériaux et des œuvres d’art. Dotées de grandes baies vitrées, celles-ci offrent des vues sur Manhattan, Staten Island et la Statue de la Liberté. Avec sa décoration et son esprit authentique, l’Ace Hotel Brooklyn sera le spot incontournable de ce printemps. Ace Hotel Brooklyn252 Schermerhorn St, Brooklyn, New York 11217Pour en savoir plus, visitez les sites de l’agence Roman and Williams et de l’Ace Hotel Brooklyn. Visuels : © Stephen Kent JohnsonLa rédaction
Il y a 4 ans et 144 jours

New York a perdu 70.000 habitants et 34 milliards de dollars de revenus

Depuis le début de la pandémie, des milliers de ménages aisés se sont installés en banlieue de New York, voire beaucoup plus loin, jusque dans le Vermont ou la Pennsylvanie.Selon le cabinet de recueil et d'analyses de données liées à la mobilité Unacast, environ 3,5 millions de personnes se sont installées dans la métropole new-yorkaise, quand 3,57 millions en sont partis entre le 1er janvier et le 7 décembre.Ces chiffres s'appuient sur des données recueillies sur des smartphones avec le consentement de leurs propriétaires. Une fois récoltées, les informations sont agrégées et anonymisées.L'analyse des données fait apparaître que si le revenu agrégé des 3,5 millions de personnes qui se sont installées dans la région depuis le début de l'année était de 264 milliards de dollars, celui des 3,57 millions d'habitants qui en sont partis était, lui, de 298 milliards.Cela représente une différence de 34 milliards de dollars en net, qui montre que le revenu moyen des partants (83.473 dollars par an) était bien supérieur à celui des arrivants (75.428)."Les nouveaux résidents gagnent considérablement moins que ceux qui sont partis", analysent les auteurs de l'étude. "Cela signifie qu'ils peuvent se permettre moins en termes de prêts immobiliers, de loyers, de restaurants ou de commerces."Selon des chiffres publiés par le site d'annonces immobilières Streeteasy, les loyers à Manhattan ont baissé de 7,8% au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente.Le loyer médian (la moitié au-dessus, la moitié en dessous) s'est établi à 2.990 dollars, le niveau le plus bas depuis 2011.