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Résultats de recherche pour planning

(255 résultats)
Il y a 3 ans et 182 jours

À 24 mois de la livraison des ouvrages olympiques, "on est bien" assure le directeur de la Solideo

"On est bien", assure-t-il dans un entretien à l'AFP, lui qui a prévu "trois mois de blanc" pour faire face à des aléas que pourraient connaître ses chantiers complexes et ultra-sécurisés.QUESTION: "Il vous reste deux ans avant de livrer les principaux ouvrages olympiques, fin 2023, où en êtes-vous ?"REPONSE: "Depuis le début, on n'arrête pas de réfléchir à ce qui pourrait faire que les ouvrages ne soient pas livrés à temps. Dans le planning, on a prévu trois mois de blanc pour pouvoir anticiper, soit une inondation type 1910, soit une canicule majeure qui oblige à arrêter les chantiers pendant près d'un mois, soit une rupture d'approvisionnement, soit une grève type 1995. Ainsi, nous avons prévu que les plus gros chantiers soient finis en septembre 2023 (pour décembre 2023, ndlr). Aujourd'hui, on est dans les délais et dans les coûts."Q: "Les salariés de la Solideo expliquent que le compte à rebours, à la seconde près, est installé sur chaque ordinateur. C'est vous qui avez eu cette idée ?"R: "On ne peut pas l'enlever. Au début quand j'ai fait ça, il restait 72 mois. Je faisais rigoler tout le monde! Là à 24 mois, les sourires se crispent (rires). On est bien. On est capable de livrer le 31 décembre 2023, et Paris 2024 commencera à rentrer dans les murs."Q: "Que pensez-vous des opposants qui, pour certains, ont fait des recours juridiques, comme sur le village des médias ou la piscine d'Aubervilliers ?R: "On a toujours dit qu'on était dans un Etat de droit et que toute opposition pouvait s'exprimer. La question de fond posée par les opposants c'est qu'ils remettent en cause pas seulement le projet de la Solideo mais le projet politique. Ils nous disent aussi qu'on fait du +greenwashing+. Ce n'est pas vrai. Quand on travaille avec des associations d'environnement, celles-ci disent : ce que vous faites a dix ans d'avance sur ce qui se fera en France."Q: "Quels sont les chantiers dont on entend moins parler ?R : "Il y a Yves Du Manoir à Colombes. On l'oublie tout le temps ! C'est le site historique de 1924 (où s'est tenu la cérémonie d'ouverture en 1924, ndlr)! C'est un site de compétition de hockey sur gazon, il faut le sortir. Ce sont 90 millions d'euros d'engagés. Le site (actuel) sera rasé et reconstruit. Nous avons aussi le chantier de la voile à Marseille. Il y a également des projets d'innovations, comme à l'intérieur du village des athlètes pour les gens qui ont des troubles cognitifs et qui n'arrivent plus à lire, nous avons lancé un appel à projet pour développer de la signalétique et du mobilier urbain."Q: "Récemment une délégation de plusieurs syndicats, français et internationaux, s'est insurgée de ne pas pouvoir visiter les chantiers olympiques, que répondez-vous ?R: "Je suis tombé de ma chaise, et Bernard Thibault (ex-secrétaire général de la CGT, qui siège au comité d'organisation des JO, ndlr) est aussi tombé de sa chaise ! On a mis en place des conditions d'accès des syndicats aux chantiers. J'ai été extrêmement surpris, quand l'IBB (syndicat international des travailleurs du bois et de la construction basé à Genève) nous compare au Qatar, on a quand même pas le même droit social en France. Il y a des représentants syndicaux normaux des entreprises. Dire qu'il n'y a pas de syndicats sur les chantiers, c'est faux."Q: "Avez-vous des chiffres sur les accidents du travail ?"R: "On a des statistiques et nous avons une charte pour faire de la prévention, pour limiter le nombre d'accidents. Dans ceux qui nous sont remontés, nous avons enregistré 5 accidents graves, c'est-à-dire avec plus de 7 jours d'arrêt, et une trentaine d'accidents légers depuis le début des travaux. On est là pour que les ouvrages soient livrés et qu'il y ait le moins d'accidents possibles."Q: "Les chantiers olympiques sont très protégés, avez-vous eu des vols ou des intrusions ?"R: "Nous n'avons pas eu de vol, de dégradation, ni d'intrusion. Les chantiers sont surprotégés, on a rajouté 4,8 millions d'euros sur la sécurisation du village olympique. On a un point tous les mois avec la préfecture de police."
Il y a 3 ans et 188 jours

Farid, électricien partenaire Legrand, présente le pack de démarrage Drivia avec Netatmo

Pour contrôler son installation électrique connectée, vous pouvez rajouter des contacteurs connectés, télérupteurs connectés et les solutions Céliane with Netatmo.Farid installe le pack de démarrage Drivia with Netatmo de Legrand dans le tableau électrique. Il permet de mettre en place des scénarios automatiques d’ouverture et de fermeture du circuit (jour de la semaine/créneaux horaires) simplement via l'App. Home + Control Legrand. Grâce à cette installation connectée, vous pourrez remonter automatiquement la consommation du circuit auquel il est câblé avec le smartphone et/ou par la voix via un assistant vocal. Pour son client, Farid installe le contacteur connecté Legrand pour contrôler sa prise de recharge de véhicule électrique et créer des plannings de fonctionnement, via l'application Home + Control. Quels sont les bénéfices du pack de démarrage avec contacteur connecté Netatmo dans un tableau électrique ? Ce kit Drivia with Netatmo vous permet de connecter votre l'installation et de piloter tous type de charges pour votre éclairage ou vos prises, à distance ou en local Il ajoute différentes fonctions grâce au contacteur connecté : mode ON/OFF ou heures pleines / heures creusesVous pourrez ainsi mesurer automatiquement la consommation du circuit auquel il est câblé. L'installation est simple et rapide, tout comme la configuration via l'app Home + Control.
Il y a 3 ans et 195 jours

Auto Béton Contrôles – ABC recrute un Responsable Agence H/F en CDI

RESPONSABLE AGENCE H/F TEMPS PLEIN – CDI Vos missions : Gérer l’agence sur les aspects managérial et techniqueSuperviser l’équipe de collaborateursDévelopper et fidéliser la clientèle du secteur IDF / NormandieValider et rédiger les rapports techniques (convenances, radar, ferroscan…)Assurer le reporting et l’enregistrement des interventionsOrganiser le planning d’interventions de l’équipeÉtablir la préparation de facturation de l’agenceContrôler et valider les pointages de vos collaborateurs Votre profil : Formation BAC+2 minimumExpérience similaire de 3 ans minimum en laboratoire de contrôle dans le domaine du BTPExpérience réussie dans le management d’équipeSens du service à la clientèleRigoureux et organisé Localisation du poste : Conflans-Sainte-Honorine (78) Rémunération proposée : 28 à 35 K€ selon profil et expérience Si vous vous reconnaissez dans ce profil, n’hésitez pas à nous faire parvenir votre candidature à : admin@auto-beton-controles.fr
Il y a 3 ans et 214 jours

Travaux d’aménagement et nouvelle pelouse naturelle au stade Bauer

La Tribune Ouest a également bénéficié de travaux d’aménagement pour améliorer et sécuriser ses accès. Pour donner toujours plus d’ampleur aux événements, le stade Bauer a été équipé de trois plateformes caméra.Un planning serré mais tenuNouveau propriétaire du stade, le Groupe REALITES est fier de pouvoir permettre au club à l’étoile rouge de poursuivre son épopée sportive à Bauer pendant tout le temps des travaux. En mobilisant ses équipes sur place, le groupe démontre une nouvelle fois sa capacité à tenir ses engagements et à répondre aux besoins du club, de ses supporters et de la ville de Saint-Ouen pour réaliser un stade écologique et accessible à tous. REALITES compte bien poursuivre le projet de rénovation du stade BAUER sur le même rythme et avec la même exigence de qualité et de respect des délais.Les travaux se poursuiventLes travaux de construction de nouveaux locaux sportifs entre le gymnase Juliot-Curie et le terrain ont débuté depuis quelques semaines. Cette nouvelle construction, livrée au printemps 2022 permettra au club de maintenir son activité d’école de foot et d’installer son staff dans des locaux à proximité immédiate du stade Bauer pendant toute la durée de l’opération. Les travaux d’aménagement de la Tribune Sud ont débuté à l’automne avec, entre autres, le remplacement des mâts d’éclairage sud, prévu en fin d’année 2021. L’année 2022 verra le démarrage des travaux de reconstruction de la Tribune Est puis viendra le tour de la Tribune Ouest de connaître une réhabilitation importante en 2023. L’opération se terminera par la mise en œuvre de la Tribune Nord et de la Bauer Box, 30.000 m² d’espaces mixtes qui accueilleront des commerces, des restaurants, des services de santé, des bureaux et espaces collaboratifs ou encore des équipements culturels pour faire vivre et vibrer le quartier.
Il y a 3 ans et 215 jours

Seine-Maritime : Matrice et béton apparent pour un collège

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Voile matricé sur le futur collège Romain Rolland, au Havre. [©BSM] Dans le quartier d’Aplemont, au Havre, le collège Romain Rolland a été rasé pour être reconstruit à neuf, sur une superficie de 5 470 m2. Commencé en début d’année, le chantier s’étirera jusqu’en février 2023. Elément distinctif des lieux, des voiles texturés conçus par le cabinet d’architecte CBA et dont l’Allemand Noe a produit les matrices. Celles-ci répètent une forme géométrique précise et sont réutilisables cinq à six fois. Quant au béton nécessaire à la réalisation, il est sorti de la nouvelle centrale d’Axe Seine Béton. « Notre travail consistait à proposer un béton permettant de respecter cette matrice,explique Marc Perdereau, directeur général de la filiale de Béton Solutions Mobiles. Nous avons mis au point une formule qui se rapproche d’un Bap, même si ce béton a été vibré sur chantier. C’est une recette que nous maîtrisons au sein du groupe, mais que nous avons dû adapter aux granulats, dont disposait la centrale du Havre. » Lire aussi les autres actualités en région Pour ce faire, Axe Seine Béton a d’abord réalisé des tests en laboratoire, avant d’utiliser une matrice pour des essais en grandeur réelle. Des essais concluants dès la première tentative, même si, in fine, trois voiles tests ont été coulés.  « Au total, nous aurons produit 3 500 m3de béton, en comptant ceux destinés aux fondations. Le tout mis en œuvre par l’entreprise Gagneraud », reprend Marc Perdereau. Et de conclure : « C’est un chantier que nous avons préparé longtemps en amont, ce qui nous a permis d’avoir une formule adaptée et des plannings de coulage sans surprise ». Pour ce qui est du béton, il est laissé apparent et sera lasuré dans une teinte marron mat.   Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 224 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 224 jours

Master Builders Solutions lance Solunaut et Online Planning Tool

Solunaut est un moteur de recherche mis à disposition des professionnels de la construction par Master Builders Solutions. [©MBCC Group] Depuis le lancement de son centre de ressources Virtual Design Construction (VDC), Master Builders Solutions (ex-MBCC Group, dans le giron de Sika) a développé près de 700 objets BIM. Aujourd’hui, l’industriel propose deux solutions digitales : Solunaut et Online Planning Tool. Ces deux outils évolutifs reposent sur une base de données considérable. Ils seront enrichis et actualisés au fur et à mesure. Et sont accessibles gratuitement sur le site de Master Builders Solutions, identifiés dès la page d’accueil. A destination des professionnels de la construction Solunaut est un moteur de recherche au service des acteurs de la construction, apportant rapidité et logique de recherche. Il permet à l’utilisateur de trouver la solution Master Builders Solutions qui le concerne. De plus, il est richement illustré de schémas. Un tableau récapitulatif permettra au décideur de comparer les diverses propositions, leur conformité aux normes, leurs différentes variantes. Et ce, jusqu’à la fiche technique correspondant au produit. Lire aussi : Sika acquiert MBCC Group (ex-BASF CC) pour un montant de 5,2 Md€ Online Planning Tool est un outil de planification, de décision et de constitution du dossier technique. Il permet à chaque intervenant (architecte, concepteur, bureau d’études…) de matérialiser les solutions nécessaires à la réalisation du projet de construction. A partir d’un ouvrage précis à construire, l’utilisateur va pouvoir intégrer en amont ses exigences . A savoir les dimensionnements, les usages, les fonctionnalités… L’ensemble de ces informations techniques indispensables (réglementations existantes, Avis techniques, normes…), à constituer, sera ainsi coordonné et mis à disposition du professionnel dans un fichier personnalisé.
Il y a 3 ans et 286 jours

Les salaires du BTP devraient augmenter de 3,6% en 2022

Ce « retour à la normale » arrive après deux années marquées par l'empreinte de la crise COVID-19, et dans un contexte de taux d'inflation relativement bas, de tensions marquées sur le marché du recrutement et de difficultés significatives d'attraction et de rétention des meilleurs talents.Ce niveau d'augmentations salariales prévisionnelles pour l'année 2022 représente une augmentation de 0,7 point par rapport à 2020 (1,8% en moyenne) et de 0,4 point par rapport à 2021 (2,1% en moyenne). Prenant en considération le taux d'inflation, les augmentations salariales moyennes pour 2022 représenteront un gain de pouvoir d'achat de 1,4 point pour les salariés français, avec un taux d'inflation prévisionnel de 1,1% en 2022, tandis que ce gain de pouvoir d'achat ne représentait que 0,8 point en 2021, avec un taux d'inflation de 1,3% en 2021.Par ailleurs, il est important de noter que plus de 8% des entreprises interrogées déclarent avoir gelé les augmentations salariales en 2021 tandis que moins de 1% des entreprises prévoient un gel complet des augmentations salariales en 2022. La part d'entreprises qui avaient gelé leurs augmentations salariales en 2020 était de plus de 25% ; un effet direct de la crise COVID-19 ayant eu un impact significatif sur la santé financière des entreprises.La tendance vers la différenciation et la reconnaissance des plus performants est une réalité qui devrait encore s'accentuer en 2022 dans un double objectif d'attirer et de retenir les meilleurs talents. Le rapport met en lumière que les plus performants devraient bénéficier en 2022 d'augmentations salariales 2,5 fois supérieures à la moyenne. Ces talents se voient en moyenne attribuer 20% de l'enveloppe globale des augmentations salariales tandis qu'ils ne représentent que 10% des effectifs.Les augmentations salariales moyennes en 2022 devraient être plus significatives dans les secteurs des médias (3% en 2022 vs. 2,3% en 2021), des nouvelles technologies (2,6% en 2022 vs. 2,3% en 2021) et des fintech (2,6% en 2022 vs. 1,9% en 2021). Les salariés des secteurs de l'énergie et des ressources naturelles (2,1% en 2022 vs. 1,7% en 2021), de la banque et de l'assurance (2,2% en 2022 vs. 1,8% en 2021) et de la distribution (2,3% en 2022 vs. 2,1% en 2021) devraient, quant à eux, bénéficier d'augmentations moins significatives.« L'optimisme de ces derniers mois, couplé à une forte tension sur le marché de l'emploi, notamment pour les métiers de développement commercial et du digital, devraient encourager les entreprises à débloquer, en 2022, des budgets d'augmentations supérieurs à ceux observés en 2020 et 2021, tout en renouant avec les augmentations salariales, gelées depuis deux ans pour certaines. Néanmoins, une grande majorité d'entreprises devrait avancer prudemment sur ce sujet, sur la base des enseignements des multiples vagues et ralentissements économiques. La réalité des augmentations salariales effectivement attribuées en 2022 pourrait clairement différer selon l'évolution de la situation pandémique dans les prochains mois », observe Khalil Ait-Mouloud, Directeur de l'Activité Rewards Data & Software en France.L'étude met en lumière un certain optimisme sur l'évolution de la situation économique des entreprises. Plus de la moitié (55%) des entreprises françaises interrogées déclarent que leur situation est « meilleure » ou « bien meilleure » que leurs prévisions.Par ailleurs, près du tiers (32%) des entreprises prévoient un plan de recrutement renforcé dans les 12 prochains mois, tandis que seules 7% prévoient de réduire ces efforts. Les fonctions qui concentreront le plus de recrutements sont les fonctions commerciales et de développement (59%), d'ingénierie (40%), de techniciens (39%) et enfin du digital et de l'informatique (35%).« La reprise économique relative et progressive à la suite de la crise du COVID-19, et après plusieurs vagues de restructuration et de réduction ou de gel des recrutements, devrait pousser les entreprises françaises à se renforcer sur le court terme. Les fonctions commerciales, génératrices de croissance et de valeur ajoutée, devraient connaître une tension très particulière dans les prochains mois. Ceci sera également le cas pour les fonctions dont l'objectif est l'accompagnement de la transformation digitale des entreprises et le développement de stratégies de distribution multicanale », précise Khalil Ait-Mouloud.Notes1. Le rapport “Salary Budget Planning” est réalisé par Willis Towers Watson's Data Services. L'enquête correspondante a été menée en juin 2021. Environ 23 000 réponses ont été reçues d'entreprises de 130 pays à travers le monde. 540 organisations en France ont répondu.2. Le rapport résume les conclusions de l'enquête annuelle de Willis Towers Watson sur l'évolution des salaires et passe en revue les pratiques comme moyen d'aider les entreprises à planifier leur rémunération pour 2021 et au-delà.3. Les données d'inflation, datant de juin 2021, sont compilées par l'Economist Intelligence Unit (EIU).
Il y a 3 ans et 305 jours

Watts recrute sur son site de production Socla basé à Virey-le-Grand : plus de 30 postes à pourvoir en CDI !

En cette période de rentrée, de nombreux secteurs et entreprises cherchent activement à recruter. C’est le cas de l’entreprise Socla, filiale du groupe WATTS Water Technologies, qui dans le cadre d’une réorganisation de son activité, recrute plus de 30 collaborateurs sur son site de production de Virey-le-Grand. Implantée à Virey-le-Grand (71), Socla est reconnue notamment pour son savoir-faire dans la conception de vannes papillon sur-mesure utilisées dans les secteurs de l’eau, de l’industrie et du bâtiment. D’une superficie de 20.600 m2, l’usine Socla compte aujourd’hui 181 collaborateurs et fabrique chaque année près de 9,5 millions de produits dédiés au contrôle des fluides (disconnecteurs, clapets, réducteurs de pression…). Après un plan d’investissements destiné à gagner en productivité et à renforcer la sécurité de ses équipes, le site Socla de Virey-le-Grand accompagne la réorganisation de son activité par des recrutements, avec plus de 30 postes en CDI à pourvoir dans les domaines suivants : • 25 personnes en Production et Logistique, travaillant principalement en 2/8, dont notamment 15 opérateurs (montage, poudrage, régleurs des machines d’usinage…), 4 magasiniers, 1 gestionnaire de planning…, • 7 salariés dans les fonctions Support (techniciens de bureau d’études, maintenance, méthodes et qualité…). « Dans les conditions actuelles, nous avons la chance que le groupe Watts investisse et développe notre site industriel assurant ainsi sa croissance. Nous espérons que le dynamisme de notre entreprise séduira les futures recrues qui rejoindront une équipe pluridisciplinaire au sein d’un environnement moderne situé dans un écrin de verdure, à proximité du Grand Chalon » souligne Guillaume Gerbron, Directeur du site. Afin de toucher un maximum de postulants en Saône et Loire et en Côte d’Or, Socla met en place une campagne de recrutements sous forme d’offres d’emploi non seulement sur les plateformes classiques telles que LinkedIn ou Facebook, mais aussi sur le célèbre site de petites annonces leboncoin. Des flyers sont également mis à la disposition des sociétés de recrutements et des agences Pôle Emploi de la région. Pour plus d’informations sur les missions détaillées de chaque poste et pour postuler, les candidats intéressés sont invités à contacter Audrey Maufroy, Responsable Ressources Humaines du site de Virey-le-Grand, par mail à audrey.maufroy@wattswater.com http://www.wattswater.fr
Il y a 3 ans et 354 jours

Sénéo réalise un chantier de grande ampleur pour l’extension du tramway T1 à Colombes

Pour mener à bien ce projet d’une grande envergure, Sénéo est entouré de partenaires de renom tels que EGIS Eau, assistant pour la maîtrise d’ouvrage Suez, Artelia ainsi qu’un groupement d’entreprises de travaux tels qu’Urbaine de Travaux et Travaux Publics Urbains. Un engagement important pour cet acteur puisque ce projet représente une part majeure de son budget global en 2022, et recense déjà à date 1 million d'euros.L’expertise de Sénéo pour accompagner en souterrain l’implantation du tramwayLe Conseil Département a lancé un programme d'extension de la ligne du Tramway T1 vers l’ouest, qui reliera le terminus actuel “Les Courtilles” sur la commune d’Asnières-sur- Seine, à la station Gabriel Péri à Colombes. Pour ce faire, Sénéo - acteur clé du cycle de l’eau - assure la maîtrise d’ouvrage de ce chantier très complexe dans les Hauts-de-Seine et est chargé de dévoyer ses réseaux sur les futurs tracés. Le projet est situé sur la ville de Colombes le long de ces artères principales, ce qui induit que tout type de canalisation sera concerné.Les travaux ont été amorcés par Sénéo en février 2021 - suite à trois années d’étude - et doivent se dérouler jusqu’en 2023 pour une mise en service opérationnelle à compter de 2025. L’objectif ? Réaliser un dévoiement de plus de 9 km de réseaux en milieu urbanisé pour acheminer l’eau potable, ce qui représente la création de 5,5 km de linéaire du tramway.Les 9 km de chantier sont subdivisés en 40 petits tronçons, prédéfinis en amont et qui disposent chacun de particularités techniques différentes (taille de réseau et de matériau, type de sol, etc.). Les réseaux Sénéo doivent être dévoyés pour deux raisons : d’une part pour laisser place à l’emprise du futur tramway, et d’autre part pour laisser la place à d’autres concessionnaires qui dévoieront leurs réseaux dans la même zone.Un projet ambitieux complexePour réaliser ce chantier, Sénéo n’est pas le seul à devoir dévoyer ses réseaux : une trentaine de concessionnaires historiques - comme Enedis ou GRDF par exemple - et privés interviennent sur ce projet.Le premier challenge à relever est donc la coordination de ces multi-concessionnaires afin de travailler le plus intelligemment possible. Par ailleurs, la gestion globale est assurée par l’OPCG, organisme d’ordonnancement, pilotage et coordination générale des travaux, qui organise le planning global.La seconde problématique rencontrée concerne les imprévus qui sont – par définition – impossibles à anticiper et qui peuvent provoquer un arrêt des travaux ou une reprise d’étude. Par exemple, il a fallu transférer certains travaux de nuit car ils bloquaient une partie de la voirie et généraient trop d'encombrement au niveau du trafic. Face à ces aléas, Sénéo a fait preuve d’une grande capacité d’adaptation en proposant des procédures ajustées pour permettre la continuité du chantier.Un investissement stratégique pour le développement du réseauA date, Sénéo a dévoyé 650 m de linéaire pour 1 million d’euros de budget. Il ambitionne d’atteindre un taux d’avancement avoisinant les 50% d’ici juin 2022. Financé à hauteur de 15 millions d’euros, ce chantier représente un investissement important pour le syndicat puisqu’il représente 70% de son budget global en 2022.En participant à ce projet d’extension, Sénéo souhaite obtenir une réelle plus value patrimoniale sur son réseau. “Nous poursuivons deux objectifs : assurer une parfaite exploitation en tant que distributeur d’eau potable sur ce trajet et avoir les matériaux les plus qualitatifs et les plus adaptés aux contraintes du Tramway pour prolonger l’espérance de vie de notre réseau”, précise Jean Francois, ingénieur conducteur d’opérations chez Sénéo. Le groupement d’entreprises constitué d’Urbaine de Travaux et de TPU, entreprises spécialisées dans les travaux publics et l’eau potable, accompagne Sénéo sur ce chantier.Son directeur de travaux, Nicolas Mordant, témoigne : “Au-delà des contraintes de réalisation liées à la localisation des travaux en zone urbaine dense, la complexité du projet réside en sa planification puisque nous devons travailler avec de multiples concessionnaires existants et futurs. Nous devons réaliser une multitudes de tronçons avec des configurations et contraintes très variées. Une vraie réflexion est nécessaire, c’est très formateur et stimulant pour l’équipe qui doit relever de nouveaux défis.”Concernant sa collaboration avec Sénéo, Nicolas Mordant ajoute qu’il y a “une très bonne communication entre Urbaine de Travaux et Sénéo pour aller de l’avant et faire en sorte que le chantier se passe le mieux possible pour tout le monde. Le syndicat est très impliqué et investi dans la réussite du projet. Il est présent sur place au quotidien et ne se met pas en retrait lorsque nous rencontrons des difficultés, bien au contraire”.
Il y a 3 ans et 361 jours

Groupe Sylvestre : « La Compagnie des Bétonniers permettra de challenger les groupes nationaux »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Rudy Sylvestre, gérant du groupe éponyme, devant l’iconique boule de toupie à l’entrée du site de Maubec, signée Namek. [©Groupe Sylvestre] Vous avez investi dans une nouvelle centrale et de nouvelles pompes. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces investissements ?  Rudy Sylvestre : Il nous fallait moderniser notre outil de production. Nous disposons de deux centrales sur notre site de Maubec, dans le Vaucluse. L’une d’elles datait des années 1970. Nous avons ainsi investi dans une centrale Liebherr, qui nous permet de produire plus et davantage “vertueux”. Nous aurons une capacité mensuelle comprise 2 500 et 3 500m3 de béton. Depuis la mise en service, nous sommes sur un cumul de près de 25 000 m3.  Nous avons aussi acquis deux nouvelles pompes à béton Schwing Stetter sur porteurs Mercedes Benz. Trois autres sont en commande. Cela va nous permettre d’être plus réactifs et de pouvoir gérer nos plannings de manière indépendante.  Vous avez aussi revu et corrigé votre site Internet ? En effet. Il s’agissait de moderniser l’image du groupe. Dans ce cadre, nous avons recruté un responsable communication. Une nouvelle identité graphique a été créée pour l’ensemble des sociétés du groupe. Puis, nous avons voulu améliorer notre présence sur Internet et les réseaux sociaux. En parallèle, nous développons une application qui permettra de présenter, dans un premier temps, l’étendue de nos services et la gamme de nos produits. Dans le futur, les clients auront accès à leur compte et pourront ainsi consulter leurs devis, régler leurs factures et communiquer avec les différents services en ligne.  Qu’est-ce que la Compagnie des Bétonniers et comment s’inscrit-elle dans le renouveau du groupe Sylvestre ? Par le passé, le groupe Sylvestre était à la tête de deux terminaux cimentiers et de treize centrales à béton. Ceci, en partenariat avec un grand bétonnier national. Mais tout s’est arrêté un jour… Aujourd’hui, nous ne sommes plus tenus par aucune clause. Nous pouvons donc repartir de l’avant. C’est pourquoi nous lançons la Compagnie des Bétonniers, afin d’unir des indépendants. L’idée est de leur proposer de devenir partenaires. Chacun apporte une part au capital, à la hauteur de ses capacités. En fédérant les indépendants, nous pourrons acheter du matériel ou des matériaux en commun. Mais aussi partager des équipements. J’ai aussi dans l’idée de créer un laboratoire aux moyens mutualisés. Un atout pour répondre à de plus gros chantiers. Nous avons déjà été rejoints par l’industriel Réseau Chape de Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône. Nous démarrons localement, mais l’idée est de créer une enseigne nationale…  Lire aussi : Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »… Malgré l’engouement pour la consommation locale, n’est-il pas compliqué d’être un indépendant dans le béton ?  Oui, c’est compliqué. Il y a de plus en plus de regroupements et de rachats d’indépendants. De toute façon, une centrale a un rayon de chalandise de 30 km. Mais il y a aussi les gros chantiers. Là, le plus souvent, ce sont les bétonniers nationaux qui interviennent. La taille compte, tout comme la force de communication. Nous devons nous affirmer face à eux et nous ne pouvons le faire qu’en nous unissant au sein d’une entité comme la Compagnie des Bétonniers. Qui peut vous rejoindre ? Quelles en sont les implications ?  Vient qui veut. Même si, au niveau local, deux indépendants ne s’entendent pas, nous pouvons jouer les intermédiaires et les aider à mutualiser leurs moyens… La seule règle est d’avoir une en-tête à l’effigie de la Compagnie des Bétonniers avec son propre nom en dessous.  A la fin de chaque année, nous partagerons les bénéfices, à hauteur de la participation au capital.  C’est un discours très militant… Tout à fait. Il est temps de taper du poing sur la table et de concurrencer frontalement les groupes nationaux. Ensemble, nous sommes toujours plus forts ou plus imposants. Nous pouvons rivaliser avec tout le monde et sur n’importe quel chantier.  Propos recueillis par Yann Butillon Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 95
Il y a 3 ans et 361 jours

Début de l’élévation des murs en impression 3D sur le chantier Empreinte

Une étape clé pour le collectif Empreinte qui regroupe, à l’initiative de la société ERB, plus de 20 entreprises qui explorent ensemble de nouvelles manières de construire pour gagner en performance environnementale et humaine, sans perdre en efficacité. Pour permettre au plus grand nombre de suivre et de comprendre ce projet hors-norme, Empreinte a mis en place, en plus d'un planning de visites, un espace vidéo, pour suivre en images les différentes étapes.Un premier chantier pour explorer l’habitat de demainFace aux défis de la construction, ERB, Entreprise générale du bâtiment de Chalonnes-sur-Loire (49) a réuni un collectif d’une vingtaine d’entreprises (constructeurs, startups du BTP, industriels, mais aussi architecte, paysagiste, bureau d’études…) pour explorer, dès aujourd’hui, l’habitat de demain.Ce projet, baptisé Empreinte, vise à explorer de nouvelles manières de construire, avec pour objectifs qu’elles permettent de :Réduire l’impact sur l’environnement, grâce à de nouveaux matériaux,Faciliter et sécuriser le travail sur les chantiers grâce à de nouveaux modes constructifs comme la construction additive (impression 3D) par exemple.Inclure l’usage et l’habitant à chaque étape de conception et de réalisationMiser sur la force de l’innovation collectiveLes travaux préparatifs du premier chantier Empreinte ont débuté il y a quelques jours dans l’écoquartier les Echats III à Beaucouzé (49). L’élévation des murs en impression 3D a débuté le 21 juin 2021.Un chantier ouvert à tousPour faire découvrir le concept Empreinte, un espace de visite est aménagé sur le chantier. Une terrasse en surplomb du chantier permettra d’observer la construction au plus près sans gêner le travail des hommes et des machines sur place.Plus de 200 créneaux de visites sont prévus. Cela représente plusieurs milliers de personnes qui viendront découvrir en direct cette nouvelle approche de la construction.Le chantier au jour le jourLe partage et le retour d’expérience sont au cœur du concept Empreinte. Pour permettre de suivre ce chantier hors-norme, Empreinte a lancé sa chaîne Youtube pour retrouver des captations, des interviews, des témoignages et autres contenus exclusifs pour observer la maison sortir de terre, comme si on y était.« Avec ce démonstrateur, nous souhaitons souligner qu’une autre manière de construire est possible. Les connaissances et les innovations nous permettent dès aujourd’hui de laisser une empreinte de la construction moins impactante pour l’environnement et les hommes, plus vertueuse. Si le chantier Empreinte, depuis Beaucouzé ou depuis un écran, peut montrer à tous les curieux que c’est possible et qu’il suffit de se lancer, l’objectif est atteint » conclut Thomas Grenouilleau, Président - Associé d’ERB, porteur du concept Empreinte.
Il y a 3 ans et 362 jours

Chantier Zac le Square : L’économie circulaire comme feuille de route

La Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Un éco-quartier sur près de 50 000 m2. [©Agyre] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Rencontre : Ipsiis Actualité : Naissance de Valobat La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Comment mêler efficacité énergétique et économie circulaire ? Avec son procédé innovant, Ipsiis tente de répondre à cette question. Rencontre avec le fondateur, Yves le Corfec. Quelque 26 entreprises de fabrication de matériaux de construction ont annoncé la naissance d'un éco-organisme, baptisé Valobat. A Dreux (28), la Saedel1 est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur crée un éco-quartier sur près de 50 000 m2. Il comprendra à terme, un îlot vert d’un ha, une parcelle pour la construction d’un groupe scolaire, une clinique ophtalmique et environ 400 logements répartis en 8 îlots. Pour ce chantier d’aménagement, la Saedel a voulu s’ancrer dans une démarche approfondie d’économie circulaire. « Nous avons déjà mis en place une logique d’économie circulaire sur plusieurs de nos chantiers, mais nous ne l’avons pas fait de manière structurée et à cette échelle, explique Nicolas Moreau, Dg de Saedel. Nous sommes portés par nos convictions. Et nous voulons faire en sorte d’avancer vers plus de responsabilités environnementales. D’autant plus que la thématique de la ressource en matériau est un sujet important pour nous. » Afin de passer à l’étape supérieure, pour non seulement mettre en place des actions concrètes, mais aussi créer des process applicables à d’autres opérations, la Saedel a fait appel à Agyre. Identifier les besoins et y répondre Pour Agyre, le but est de rencontrer tous les intervenants, afin de dégager les contraintes, et les besoins techniques et logistiques. Le hub s’occupe de la mise en relation entre les maîtres d’œuvre, les entreprises et les acteurs de l’économie circulaire identifiés. « Nous avons réalisé une analyse du territoire pour identifier les acteurs de l’économie circulaire, détaille Jean-Baptiste Le Menn, chef de projet chez Agyre. Nous avons ainsi échangé avec des professionnels du Centre – Val-de-Loire sans aller au-delà de 50 km. Sinon, il n’y a pas de sens environnemental et financier. » Plan de la future Zac le Square. [©La Fabrique Urbaine/Agence Ter /Soderef/Atelier d’architecture Tequi] Retrouvez l’ensemble du dossier par –> ici Et Nicolas Moreau de reprendre : « C’est une façon pour les entreprises de monter en compétence. D’associer ces principes et ingénieries dans les modalités de chantier pour que cela devienne une habitude. » Agyre s’est aussi occupé de l’élaboration de la feuille de route “économie circulaire”. Cette dernière se base sur des propositions de schémas opérationnels : accompagnement pour la déconstruction, identification des lieux de stockage, planning de disponibilité des gisements. Ou encore, l’analyse des méthodes et solutions techniques, la conformité des chiffrages, les éco-matériaux à privilégier et les pistes de valorisation… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 363 jours

Surveillance acoustique et visuelle du Pont Masséna

Le pont Masséna, mis en service en 1970, est un pont à haubans de 492m situé sur le périphérique parisien. Dans le cadre de la surveillance préventive de cet ouvrage, les 4 haubans composés de 19 câbles mono-toron chacun doivent faire l’objet d’une attention particulière.Ainsi, ces haubans ont été équipés d’un réseau de 120 capteurs vibratoires très haute fréquence raccordés à des centrales d’acquisition qui enregistrent en temps réel de potentielles anomalies. En cas d’événement anormal, l’amplitude de l’onde acoustique générée est détectée par les capteurs, déclenchant une alerte. Les signaux émis par chaque capteur sont analysés et permettent de localiser la rupture le long du hauban.Le système de surveillance acoustique est complété par un dispositif visuel infrarouge composé de caméras afin de faciliter l’analyse du phénomène surveillé. En post-traitement, une analyse des signaux est réalisée de manière semi-automatique pour localiser l’événement sur le haubans. Afin de centraliser les données et permettre de visualiser la temporalité des événements, les équipes de la Ville de Paris disposent d’un accès sécurisé à la plateforme web SIMon-e® développée par SITES.« Sur le Pont Masséna, pour répondre à la problématique de notre client (la surveillance renforcée des haubans) et aux enjeux d’intervention (le maintien de la circulation routière du Boulevard Périphérique Parisien, même de nuit), nous avons mobilisé une dizaine de personnes SITES pour mettre en œuvre un dispositif de surveillance visuelle et acoustique des haubans.La complémentarité de nos équipes (instrumentation, expertise en analyse et traitement de signaux, études, atelier de conception et fabrication, expertise génie civil, management de projet) a été une force qui nous a permis de mener à bien cette mission de grande ampleur dont la première phase d’installation s’est étalée sur 4 mois avant le démarrage d’une phase d’exploitation qui durera près de 3 ans.C’est une référence importante pour SITES qui montre notre capacité à répondre aux enjeux forts de la surveillance d’ouvrages d’art qui requièrent d’être à la pointe de la technique, tout en prenant en compte les enjeux grandissant de planning, de sécurité et de respect de l’environnement. »Géraldine CAMP, Responsable du projet Pont Masséna - SITES.
Il y a 4 ans et 5 jours

Wizzcad accélère la digitalisation des PME du BTP

Cette percée illustre à la fois le besoin grandissant de digitalisation du secteur mais aussi la capacité de l'éditeur à proposer une offre Plug and Play à des catégories d'entreprises encore insuffisamment digitalisées mais très agiles et en capacité de le faire.Depuis son lancement en 2013, la supériorité technologique de la suite WIZZCAD a déjà été reconnue par les grandes majors du secteur du BTP. Vinci Construction, Bouygues Construction, Colas, Eiffage, Engie Axima,Gecina,... ont ainsi adopté la technologie WIZZCAD sur plus de 13.000 projets en France et à l'international. Toutefois, dans le secteur du BTP, le marché le plus important est celui des petites et moyennes entreprises, très en attentes en matière de digitalisation. Ces entreprises ont besoin de solutions pour améliorer leur productivité et leur rentabilité, notamment par le suivi des process sur les chantiers, et répondre à des besoins en constructions de plus en plus importants. Fort de ce constat, WIZZCAD a développé une évolution de sa plateforme qui la rend encore plus adaptée aux spécificités et exigences des PME : plus mobile, plus intuitive, plus ergonomique, et surtout plus « Plug and Play ». La solution WIZZCAD améliore considérablement leurs performances en leur permettant de centraliser, simplifier et optimiser la gestion du personnel et des plannings, et de suivre l'évolution des opérations sur les chantiers. Grâce à ses derniers développements, la solution WIZZCAD a séduit une vingtaine de nouvelles PME du BTP depuis sa mise à jour. Cyril Perrin, co-fondateur de WIZZCAD, se félicite de ces nouvelles avancées : « Les attentes des PME du BTP ne sont pas exactement les mêmes que celles des grands groupes de la construction. Si notre technologie répondait déjà à leurs cahiers des charges techniques, elle n'était pas encore pleinement ajustée à leur fonctionnement. Les évolutions de WIZZCAD sont ainsi l'aboutissement de plusieurs années de R&D durant lesquelles nous avons essentiellement travaillé à concilier richesse fonctionnelle et simplicité d'utilisation et de mise en place. Notre solution permet aujourd'hui à tous les acteurs du BTP, quel que soit leur taille, de profiter pleinement des atouts du digital. »
Il y a 4 ans et 25 jours

Comment assurer une gestion professionnelle de ses chantiers de BTP?

Les chefs d’entreprises qui œuvrent dans le BTP ont intérêt à assurer la gestion des chantiers de construction qui leur sont confiés. C’est primordial pour garantir un résultat de qualité répondant aux attentes des clients et surtout pour maîtriser les coûts. De nombreux indicateurs doivent particulièrement attirer l’attention des entrepreneurs. De plus, il existe différents outils à leur disposition pour assurer un suivi rigoureux. Les solutions ne manquent alors pas. Contrôler les ressources matérielles et humaines Pour qu’une infrastructure soit viable, il est nécessaire d’avoir le matériel adéquat pour la construire. En plus des matériaux qui vont directement constituer le bâtiment, il y a aussi différents outils. Pour que les travaux puissent se dérouler correctement, tout doit être complet selon les plans et selon les tâches à réaliser. Il est donc important de gérer le matériel de manière rigoureuse, sous peine de prendre du retard ou de perdre de l’argent. Les entrepreneurs ont donc intérêt à effectuer des inventaires réguliers. Par ailleurs, pour se faciliter le travail, autant avoir un responsable du matériel attitré. Son assistance sera d’une grande aide lorsqu’il faudra savoir la localisation exacte de chaque outil. Par ailleurs, aucun mur ne pourra se dresser non plus sans les efforts des équipes de travailleurs. Chaque corps de métier possède un rôle précis et une zone d’intervention claire. Le chef de chantier se doit de les mener à la baguette tel un orchestre. Il est conseillé de répartir les tâches à l’avance et de donner des instructions précises. Des réorganisations peuvent être faites en cours de route, en fonction des priorités. Cependant, l’anticipation est de mise pour éviter les ralentissements trop importants. Si ces deux types de ressources (matérielles et humaines) sont gérés en harmonie, l’entreprise de BTP devrait limiter ses pertes et optimiser ses profits. Ne pas négliger le côté administratif Il est vrai que le domaine de la construction et des travaux publics est un secteur assez technique. De nombreux entrepreneurs négligent alors certaines opérations administratives, pourtant essentielles au bon suivi des travaux. C’est en réalisant des contrôles comptables réguliers qu’il est possible de mieux gérer son budget. Il faudra aussi penser à l’état des stocks ou la réalisation des prévisions pour anticiper les commandes auprès des fournisseurs. Les chefs d’entreprises du BTP peuvent être débordés en voulant maîtriser tous ces éléments. C’est pour cette raison que recruter des employés supplémentaires, comme des comptables ou des logisticiens, peut être une solution. Néanmoins, augmenter ses effectifs n’est pas toujours faisable par manque de trésorerie. L’utilisation des outils numériques spécialisés constitue une solution fiable et surtout moins coûteuse. Cependant, les concepteurs sont nombreux à se concurrencer de ce côté-là. Il sera nécessaire de prendre le temps de bien prospecter. Le meilleur logiciel suivi de chantier BTP doit être ergonomique et aussi polyvalent. Certains programmes permettent même la mise en place d’un ERP complet ou Enterprise Resource Planning. Attention à ne pas trop compter sur des produits low-cost. Effectivement, tout dépend également des besoins de chaque entrepreneur.
Il y a 4 ans et 32 jours

Toulouse : la troisième ligne de métro entre en phase opérationnelle

Tisséo a approuvé à la quasi-unanimité les études d’avant-projet de la troisième ligne du métro toulousain. Une étape cruciale qui confirme le planning de réalisation et permet de lancer la phase de rédaction des DCE.
Il y a 4 ans et 34 jours

Ouverture de la Biennale d'architecture de Venise sur le thème du "vivre-ensemble"

"La question la plus difficile c'est comment résoudre les problèmes qui nous ont amenés à la pandémie. Comment nous allons régler le changement climatique, la pauvreté, les différences politiques énormes entre la droite et la gauche", explique-t-il.L'architecte né à Beyrouth en 1964 est convaincu que la ville du futur naîtra du consensus, qu'il faudra partager des espaces collectifs, pour moins consommer et créer - ou susciter - de nouvelles formes de solidarité."Chaque salle est conçue comme si c'était un dialogue entre différentes manières de penser l'architecture. Le visiteur entre dans les salles, voit le dialogue et commence à formuler une position. Et c'est grâce à ce dialogue qu'on va revenir à la conversation".Autour de lui à Venise, Hashim Sarkis, à la tête de la School of Architecture and Planning du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), a réuni 112 architectes et cabinets, dont 96% assistent pour la première fois à la Biennale et quasiment la moitié ont entre 35 et 55 ans.Une nouvelle génération venue du monde entier qui remet en question les modèles existants, qui parle plusieurs langues, maîtrise les dernières technologies et expose sa diversité. La fin des stars?"Quand j'ai posé la question, j'ai regardé partout quelles étaient les solutions les plus innovantes et créatives. Avec ce critère j'ai choisi les participants. Ce n'est pas une question de stars", assure-t-il.Comme un de ses prédécesseurs, le Chilien Alejandro Aravena, Sarkis considère que la ségrégation raciale, les inégalités, la submersion des régions côtières, la pauvreté appellent des approches inédites, des disciplines inexplorées.De ces approches doivent naître "des lieux pour se rassembler, où les gens en passant voient la vie quotidienne des autres (...). C'est le début du dialogue. En cela l'architecture peut aider à transformer" la société, même si seule elle ne peut rien, explique le Libanais.Un dialogue indispensable destiné à contourner la brutalité, la violence du monde, selon lui."L'architecture a toujours été la cible des conflits. On détruit l'architecture. Mais finalement la reconstruction c'est le premier signe de la résolution des conflits et si on essaye de créer des moyens de créer des espaces de rencontre, où les gens se voient en passant et qu'ils rencontrent les gens que d'habitude ils ne voient pas, où s'exposent les différences économiques, les différence ethniques, c'est le début du dialogue et c'est là où l'architecture peut aider"."Comment vivrons-nous ensemble?" est le titre et le fil conducteur de la Biennale, ouverte jusqu'au 21 novembre. L'exposition, qui avait été annulée en 2020, reste soumise aux règles strictes de distanciation sociale même si l'Italie, dont Venise, a récemment retrouvé ses terrasses et, peu à peu, ses touristes.
Il y a 4 ans et 38 jours

Cemex : Bas carbone pour un collège

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur collège Voltaire alimenté en bétons par Cemex. [©Cemex] GARD. Accueillir 720 collégiens, en 2022, dans un nouveau bâtiment moderne et durable, telle est la volonté du conseil départemental du Gard pour le collège Voltaire de Remoulins. Le futur établissement remplacera l’ancien collège construit dans les années 1960. En partie situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis. Il met en scène les matériaux bois et béton. Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences allant dans ce sens : labels Bepos et E3C1, Démarche Bâtiments durables Occitanie (niveau Or) et Bâtiments NoWatt. Pour cela, Eiffage Construction a fait appel à Cemex et à sa gamme de bétons bas carbone. Des bétons architectoniques Depuis son unité de production de Montfrin, le bétonnier a fourni près de 5 000 m3de bétons à faible teneur en carbone. Dont près de 3 000 m3de Vertua classic et 2 000 m3de Vertua plus. Affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 %. De plus, Cemex a livré des bétons architectoniques gris et blanc. Ceci, pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment, conçus comme de grandes avenues. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui a produit les 200 m3de chape anhydrite destinés aux 4 800 m2de planchers. Et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnement. Afin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, Cemex a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier.  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 46 jours

Changement de culture industrielle au SIAAP : DuPont Sustainable Solutions guide le site de Seine Aval vers l’excellence

Paris, le 19 mai 2021 – DuPont Sustainable Solutions (DSS), cabinet de conseil international leader dans la sécurité et la performance opérationnelle accompagne le SIAAP dans un projet de transformation majeure de sa culture industrielle, de son pilotage et de sa performance sécurité sur 3 ans. Organisme créé en 1970, le SIAAP / Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne transporte et dépollue chaque jour les eaux pluviales et industrielles ainsi que les eaux usées de 9 millions de franciliens de 4 départements (Paris, Seine Saint-Denis, Val de Marne et Hauts de Seine). Le SIAAP emploie 1700 agents de la fonction publique dans les 6 usines de dépollution de la région parisienne dont la plus importante d’Europe, Seine Aval dans les Yvelines. Sur 800 hectares, ce site historique du SIAAP, inauguré en 1940, fonctionne sur le principe des boues activées et fabrique du biogaz par méthanisation des boues. Malgré une modernisation récente de l’usine, le site de Seine Aval a connu quelques incidents industriels. Le dernier en date, un incendie dans l’unité de clarifloculation en juillet 2019, a conduit M. Jacques Olivier, Directeur Général du SIAAP, sous l’impulsion de la Secrétaire d’Etat, à lancer un appel d’offres pour réaliser un audit de sécurité industrielle indépendant. Remporté par DuPont Sustainable Solutions, ce dernier vise à maîtriser les risques liés à l’activité de l’usine afin d’assurer la continuité et la qualité de service de Seine Aval.   Seine Aval, un site industriel sensible Compte-tenu de l’évolution de ses process de fabrication, le site de Seine Aval, basé à Achères (78), a été classé Seveso Seuil haut en 2010. Outre les dangers classiques de toute industrie, cette décision a été motivée par deux raisons essentielles : • la présence de biogaz susceptible de créer des atmosphères explosives, • et l’utilisation de réactifs chimiques qui, mélangés, génère parfois un nuage de chlore pouvant se disperser jusqu’à 2 kilomètres depuis son point de départ. « Disposant déjà d’une culture sécurité professionnelle, nous nous sommes efforcés d’améliorer notre sécurité industrielle suite à ce passage en Seveso seuil haut » souligne Jacques Olivier, Directeur Général du SIAAP. Le SIAAP a ainsi déployé à l’échelle du site une politique sécurité renforcée, encadrée par un plan particulier d’intervention protégeant les populations et l’environnement. Grâce à cette première démarche, des progrès ont été constatés mais ceux-ci n’étant pas suffisants, un audit de sécurité industrielle a été engagé.   Un audit de sécurité industrielle mené par DSS autour de 5 thèmes majeurs Afin de cibler les risques et dimensionner les actions correctives, l’audit de sécurité industrielle mené par DuPont Sustainable Solutions a été décomposé en cinq thèmes majeurs qui ont fait l’objet de diagnostics approfondis : 1. prévention des risques d’incendie et d’explosion (ATEX /atmosphère explosive), 2. canalisations et capacités de fluides dangereux, 3. sécurité des installations électriques, 4. sécurité fonctionnelle, 5. gestion des interventions. « Pour nous permettre de définir les causes mais surtout d’engager les actions nécessaires pour progresser et se mettre à un niveau qui garantisse la sécurité de nos agents et des riverains de l’installation, nous avons décidé de changer de braquet » explique Jacques Olivier, Directeur Général SIAAP. « Nous voulions nous comparer aux meilleures pratiques industrielles et existantes dans le monde et l’offre de DSS nous a paru la plus pertinente » ajoute également Pierre Hodot, Directeur de la Sécurité SIAAP. Fondée sur l’héritage industriel de DuPont, l’approche de DSS s’appuie sur plus de 200 ans d’activité qui ont été codifiées sous forme de bonnes pratiques. Indépendant depuis un an, DSS met ainsi son savoir-faire au service de ses clients pour les aider à améliorer la sécurité des personnes au travail et viser l’excellence opérationnelle tout en s’adaptant à leurs besoins. Son approche intègre l’audit, le diagnostic, la formation, l’accompagnement et le coaching. « Nous créons, avec nos clients, de la résilience industrielle : moins d’accidents, plus de sécurité, et amélioration des performances opérationnelles par un meilleur management des actifs et des unités. Nous les conduisons vers un changement et des résultats durables à l’image de notre mission auprès du SIAAP, engagé dans cette dynamique » détaille Mathieu Leduc, Directeur DSS Europe.   Un audit mené en toute transparence Malgré les conditions spécifiques dues à la crise sanitaire sur l’année 2020, l’audit s’est déroulé dans le planning initialement prévu en trois phases ; la première répondant aux objectifs du SIAAP à court terme et les suivantes présentant les actions à mener ultérieurement : • identifier les opportunités d’amélioration, s’aligner et s’engager sur la feuille de route sécurité développée par DSS, • la mettre en œuvre et renforcer le management de la sécurité industrielle pour un impact rapide, • maîtriser et ancrer les nouvelles pratiques pour garantir un changement durable. DSS a réalisé sur site plus de 150 interviews, sans compter l’analyse documentaire, la production des synthèses et des rapports. « L’audit s’est déroulé par une série d’interviews, de rencontres sur le terrain, d’observation de tâches, d’examens d’un certain nombre de documents au cours de comités de pilotage et de projets. Des ateliers de restitution par thématique étaient également organisés » précise Yann Bourbon, Directeur Seine Aval, SIAAP. De l’avis unanime de toutes les personnes impliquées à tous les niveaux de la hiérarchie de Seine Aval et de DSS, l’audit s’est déroulé dans un climat de confiance et de partage essentiel à sa réussite. « Choisir un partenaire bénéficiant d’une reconnaissance internationale a d’ailleurs facilité l’accueil des auditeurs par les agents de Seine Aval qui ont bien compris notre volonté d’obtenir, par tous les moyens, une lecture la plus objective possible de notre niveau de culture sécurité » estime Jacques Olivier, Directeur Général SIAAP. Grâce à un audit aussi approfondi, le SIAAP a pu prendre conscience de sa situation actuelle et des leviers sur lesquels il allait devoir travailler.   Une prise de conscience collective qui ouvre la voie à un programme de transformation tourné vers l’excellence Véritable révélation pour l’ensemble des équipes de Seine Aval, cet audit a permis une prise de conscience collective et d’inscrire la sécurité au cœur de toutes les instances de pilotage. Le SIAAP a ainsi décidé d’initier avec son partenaire DuPont Sustainable Solutions une transformation couvrant à la fois le renforcement de la sécurité industrielle et la mise en oeuvre des recommandations issues de l’audit, et conduisant à une évolution profonde de sa culture managériale industrielle. Ce projet de transformation se déroulera sur 3 ans, adressera principalement le site de Seine Aval et certaines fonctions support au siège, et couvrira les axes suivants : • le développement de l’excellence industrielle via la refonte du Système de Gestion Opérationnelle du Site et de toutes ses interfaces, • le renforcement du Plan de Continuité de Service du SIAAP, adressant les causes majeures d’arrêt d’activité et leurs scénarios d’anticipation, de prévention et de reprise d’activité, • La mise en œuvre de changements organisationnels visant à renforcer le pilotage industriel des activités de Seine Aval et de toutes ses interfaces, • l’amélioration de la conscience des risques industriels de l’ensemble du personnel de Seine Aval, en s’appuyant sur les dernières recherches en neuro sciences relatives notamment à la prise de décision, • le développement de la culture managériale industrielle de l’ensemble des encadrants du Site et de ses interfaces, • l’amélioration de la gestion des risques et de la performance sécurité du site, en renforçant notamment la conformité de certains équipements techniques, processus et procédures sécurité associées « Les conclusions de l’audit sont à la hauteur du travail effectué conjointement par le SIAAP et DuPont Sustainable Solutions. Nous avons désormais un socle solide pour parvenir à l’excellence en matière de gestion des risques et de sécurité. Nous comptons atteindre cet objectif rapidement pour pouvoir renforcer la sécurité des salariés et des riverains du site. Ainsi, nous affichons clairement notre engagement de ce que le SIAAP doit être en tant qu’industriel responsable vis-à-vis de toutes les parties prenantes, à commencer par les franciliens. Renforcer le pilotage industriel, développer la conscience des risques, décliner de façon opérationnelle le Plan de Continuité de Service, améliorer la gestion des risques, voilà autant de défis qui vont prendre forme notamment au travers d’un changement de culture sécurité ainsi que d’une évolution managériale industrielle significative au sein du site de Seine Aval » déclarent Jacques Olivier, Directeur Général du SIAAP et Philippe Leininger, Directeur DSS France. Pour lire le cas détaillé de l’audit industriel et écouter le témoignage des dirigeants du SIAAP, veuillez consulter le site www.consultdss.fr
Il y a 4 ans et 69 jours

Le futur collège de Remoulins affiche de fortes ambitions environnementales

Agir face au changement climatiqueLe futur établissement remplacera l’ancien collège Voltaire construit dans les années 60, aujourd’hui dépassé en termes de normes et de capacité d’accueil. Partiellement situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis et met en scène les matériaux bois et béton.Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences en ce sens : labels BEPOS et E3C1, Démarche Bâtiments Durables Occitanie (niveauOr), Bâtiment Nowatt. D’où la pertinence d’utiliser des bétons bas carbone pour sa construction.Un besoin ? Un bétonCEMEX, depuis son unité de production de Montfrin située à seulement 7 kms du chantier, a fourni à son client Eiffage Construction, entreprise générale, près de 5 000 m³ de bétons à faible teneur en carbone, dont près de 3 000 m³ de Vertua® classic et 2 000 m³ de Vertua® plus, affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 % ; un apport non négligeable dans l’atteinte des ambitions environnementales du maître d’ouvrage. De plus, CEMEX a livré des bétons architectoniques gris et blancs pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment conçus comme de grandes avenues. Pour ces bétons esthétiques, atteindre à la perfection la teinte exigée par l’architecte a nécessité plusieurs formulations et échantillons peaufinés par les équipes techniques. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui produit les 200 m³ de chape anhydrite destinés aux 4.800 m² de planchers et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnementPas de compromis sur la santé et la sécuritéAfin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, CEMEX a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier. Autre illustration de l’engagement de CEMEX dans la santé et la sécurité de ses parties prenantes : sa plateforme 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux et le suivi des livraisons en temps réel. CEMEX Go a effectivement contribué à améliorer les performances sécurité (distanciation physique), environnement (0 papier) et productivité (facilité et souplesse d’utilisation, gain de temps) d’Eiffage Construction ; un atout appréciable dans la gestion de ce chantier devant être livré d’ici au second semestre 2021 pour permettre, dès janvier 2022, de recevoir les collégiens de Remoulins et de ses environs, et ce dans le plus grand respect des hommes et de l’environnement.
Il y a 4 ans et 76 jours

Strohm Teka, entreprise spécialisée dans les solutions globales pour la salle de bain, fait confiance à BIM&CO

Strohm Teka, marque axée sur des solutions intégrales pour les salles de bains,  fait confiance à BIM&CO pour la modélisation, diffusion et publication de ses objets sur la plateforme publique BIM&CO. L’entreprise souhaitait que ses différentes parties prenantes aient la possibilité de collaborer de manière plus efficace. Accompagner les parties prenantes dès le début du processus Aussi agréables à vivre que propices à la détente, les salles de bain de la marque transforment les routines d’hygiène quotidiennes en moments privilégiés, et ses collections de salles de bain s’adaptent aux différents styles de vie de ses clients. Ayant ainsi pour valeur la bienveillance de ses clients, Strohm Teka cherche également à faciliter le travail d’équipe de ses collaborateurs internes et parties prenantes. Sachant que l’interaction de toutes les parties impliquées dans les différentes phases du projet minimise le risque de conflits entre les différentes phases d’exécution, c’est pour cela que l’entreprise a fait appel à BIM&CO. Juan José Rodríguez, architecte de Strohm Teka et responsable du canal Construction, commente : “En tant que fabricant, nous voulions donc faire partie, et nous le faisons, de cette solution à l’origine du processus, en accompagnant toutes les personnes impliquées et en leur apportant un soutien lorsqu’elles en ont besoin.” Un partenariat au déroulement rythmé BIM&CO a marqué le rythme de ce partenariat avec des réunions hebdomadaires,  permettant à Strohm Teka de comprendre ce que signifie un objet BIM et l’enjeu de structurer leur équipe en interne pour avancer plus vite et construire leur patrimoine de données. Les deux entreprises ont défini au préalable la liste des produits prioritaires à modéliser en fonction de la demande des clients et de la stratégie commerciale de Strohm Teka. En ce sens, cette première phase de projet se constitue de 76 objets qui correspondent à 153 références différentes. Prochainement, Strohm Teka a l’intention d’agrandir cette bibliothèque et ainsi de continuer son pari digital. C’est par le biais du groupe privé sur la plateforme publique que BIM&CO a pu échanger de manière collaborative avec Strohm Teka, qui a pu suivre l’évolution et la définition de sa bibliothèque. Grâce au viewer en ligne, Strohm Teka avait accès à la géométrie de l’objet sans passer par un logiciel natif, et pouvait également consulter en ligne l’ensemble des paramètres et valeurs associées à chaque objet. Tri d’objets et mise en relation des parties prenantes : les défis rencontrés Le principal obstacle rencontré en ajoutant ses objets sur bimandco.com a été pour Strohm Teka de comprendre quelles sont les informations essentielles et nécessaires, utiles pour toute phase de projets ou pendant l’exécution des travaux. Le fait de devoir rassembler toutes ces informations et de « dire » ce que sont leurs produits s’est alors donc être un défi. D’autre part, il n’était pas évident au premier abord de comprendre comment mettre en relation les différents départements et leurs besoins dans le cadre de cette méthodologie. Au-delà d’identifier et de définir les paramètres nécessaires pour la bibliothèque de Strohm Teka, une des problématiques et difficultés du projet a été de compiler l’ensemble de l’information 3d et 2d pour lancer les objets en modélisation. C’est là ou Strohm Teka a pris l’initiative de lancer en parallèle son projet PIM (Product Information Management), pour faire l’inventaire de l’ensemble de la data et nourrir les objets BIM. D’ailleurs aujourd’hui, il est difficile de dire quel projet a été moteur de l’autre : en effet, les objets BIM ont permis aussi de dicter les informations utiles à recenser dans le PIM. Une expérience positive pour les deux entreprises Au cours de ce projet, Strohm Teka a appris que le processus de numérisation est essentiel pour appartenir à un groupe de travail spécialisé et hautement professionnel. Pour l’entreprise, cette méthodologie est désormais devenue une nécessité, et leur équipe a appris à l’adopter rapidement et efficacement. Pour Strohm Teka et BIM&CO, la simplification des projets grâce à la plateforme fait de ce partenariat un succès : “Comme tout projet, il y a des phases plus complexes dans lesquelles le soutien de spécialistes comme chez BIM&CO est nécessaire, qui permettent d’avancer et de tout terminer à temps. L’expérience a été positive et nous allons continuer à aller de l’avant.”, dit Juan José Rodríguez. Quant au choix de BIM&CO, Juan José ajoute : “Plus qu’une solution, nous avons opté pour une équipe qui nous a dit que ce projet était aussi important pour elle que pour nous, qui s’est impliquée et a veillé à ce que nos besoins soient couverts…”. Un dernier conseil pour les autres fabricants Lorsque Juan José souhaite conseiller les autres fabricants qui ont pris la décision de faire le saut numérique, il est préférable de ne pas attendre : “Tout saut ou changement dans un processus de production implique un effort et un dévouement total, mais il est surtout important d’établir un planning raisonnable et réaliste et une communication constante, une feuille de route qui nécessitera cette numérisation, mais le conseil est que le plus tôt sera le mieux.” Si vous êtes fabricants et voulez vivre la même expérience que Strohm Teka, cliquez ici pour en savoir plus sur la digitalisation de votre catalogue produits avec des outils et services intégrés.
Il y a 4 ans et 82 jours

MRO reprend l’importation des solutions Reimer

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Les solutions Reimer sont désormais importées par MRO. [©MRO] Charente-Maritime. Déjà présente à travers le réseau d’Abo Distribution, le Canadien Reimer est désormais distribué en France par Matériels Routiers de l’Ouest (MRO). Depuis renommé ProAll Reimer Mixers, l’industriel propose toujours des malaxeurs mobiles capables de produire du béton à la norme BCPN (Béton à composition prescrite dans une norme) sur place, à la qualité et à la quantité souhaitées. « Nous avons repris cette carte en juillet 2020, explique Sylvain Augeraud, gérant de MRO. Nous sommes les distributeurs uniques de ProAll Reimer Mixers pour la France. Nous avons aussi un stock d’environ 38 000 € de pièces détachées, qui nous permet de répondre aux besoins les plus urgents de nos clients. Nous avons mis en place un SAV, qui n’existait plus. » Ce service s’appuie sur un responsable technique qui réalise le suivi des machines, le dépannage à distance et les mises en route des machines. Un second technicien est en cours de recrutement. Il aura en charge les déplacements pour réparation.  « A l’origine, MRO distribue des centrales à enrobé pour les entreprises de travaux publics. A travers cette activité, j’ai été amené à croiser les solutions Reimer. Et j’ai tout de suite été convaincu par ce véritable service offert aux entreprises, ce gain en indépendance et cette liberté de planning. Quand on m’a proposé de reprendre l’importation et la distribution, je n’ai pas hésité. » MRO reprend aussi le carnet de clients déjà établi de Reimer en France, tout en le développant, vers les entreprises de travaux publics.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 88 jours

« Lean Construction : une démarche favorable à la prévention », le nouvel ouvrage de l’OPPBTP

Ce nouvel ouvrage en présente les résultats, qui démontrent la large convergence entre Lean et prévention et leur contribution positive conjointe à la performance des opérations de construction.Le Lean Construction, un atout à ne pas négligerNé dans les années 1980 aux Etats-Unis, le Lean se fonde sur un certain nombre de principes visant à améliorer la qualité de production, réduire le gaspillage et répondre aux nécessités de délais et de coûts.L'OPPBTP a souhaité mettre en œuvre et observer le déploiement du Lean dans le domaine de la construction et apporter sa contribution sur des chantiers. Il s'agissait d'anticiper par une étude méthodique, concertée, évolutive et évaluée, tous les engrenages du chantier dès sa conception. L'objectif était de mettre en adéquation les ressources disponibles et les moyens alloués au projet pour atteindre une qualité maximale, en s'attachant à la performance globale, à l'équilibre entre les acteurs, à la sécurité et la préservation des conditions de travail des opérateurs et encadrants.Ce nouvel ouvrage complète le rapport d'étude paru en 2018, « Lean Construction - démarche d'optimisation de la production et de réduction des gaspillages sur chantier », édité par la FFB Nouvelle Aquitaine et l'OPPBTP à la suite de la mise en place d'un programme d'observation sur chantiers. Ces chantiers expérimentaux menés par l'OPPBTP et ses partenaires ont démontré tout l'intérêt du Lean sur les opérations de construction et son rôle majeur pour permettre aux entreprises d'allier prévention et performance.Un ouvrage pédagogique et complet pour les professionnels de la constructionCet ouvrage regroupe toutes les clés pour faciliter l'appropriation et la mise en œuvre du Lean Construction par tous les acteurs d'un chantier. L'OPPBTP souhaite ainsi aider ces derniers à s'en emparer et à découvrir ce nouveau mode de travail collaboratif. Il s'agit de réunir tous les intervenants dans une démarche préventive, coopérative et performante.L'ouvrage revient sur l'historique du Lean et retrace son développement et son évaluation sur divers chantiers expérimentaux. Il propose également des outils pour un déploiement équilibré. L'OPPBTP aborde ainsi le Lean sous l'angle de la prévention des risques professionnels afin de favoriser la montée en compétence de tous les acteurs.L'OPPBTP propose une vision du Lean Construction reposant sur 8 principes fondamentaux:La transparence : formuler clairement et précisément des objectifs permettant leur acceptation et leur application par tous.Les enjeux : créer une synergie autour des enjeux des différents acteurs engagés sur un chantier pour atteindre un niveau de performance optimale.L'engagement des acteurs : inciter les acteurs à s'engager au respect des objectifs assignés.L'anticipation : maîtriser les événements grâce à une analyse multifactorielle.La participation de tous : améliorer la qualité, réduire les délais, diminuer les risques professionnels et augmenter la performance grâce au partage et à la mutualisation des informations entre tous les acteurs.La valeur ajoutée : identifier les tâches vectrices de désorganisation et de perte de temps pour proposer les solutions adaptées.L'amélioration continue : mettre en place des indicateurs fiables pour suivre les progrès réalisés en tenant compte des erreurs commises et des remèdes trouvés.Le management visuel : créer des supports visuels permettant de rendre les réunions de chantiers concrètes et opérationnelles.Ces principes s'accompagnent d'un certain nombre d'outils. L'OPPBTP détaille les avantages et les moyens de mise en pratique de chacun d'entre eux et donne de nombreux exemples d'application concrets :Le last planner system : ce planning collaboratif est un outil de pilotage de chantier exhaustif basé sur la participation et la concertation de tous les acteurs.Les indicateurs de suivi : il s'agit de la liste des objectifs à atteindre, présentée de manière simple, rapide et visuelle et accessible à tous. Chaque activité importante est liée à un indicateur pertinent dans le but de vérifier son avancement et son pourcentage de réalisation par rapport à ce qui était prévu.La méthode des 5S : cette approche a pour objectif d'améliorer la propreté et l'ordre dans l'environnement du travail selon cinq règles : Trier (Seiri) ; Ranger (Seiton) ; Nettoyer (Seiso) ; Standardiser (Seiketsu) et Respecter (Shitsuke).Le Plan d'Installation Dynamique du Chantier (PIDC) en phase de finitions : ce plan attribue des zones de rangement à chaque entreprise en fonction du poids des matériaux, des surfaces nécessaires à leur stockage, suivant des modalités de livraison prédéfinies avec les fournisseurs.Le Lean Construction au service d'une meilleure préventionCes bases établies, l'OPPBTP propose à tous les acteurs du chantier une aide précieuse pour les aider à s'approprier la démarche Lean Construction. Pour cela, l'ouvrage fournit une liste de 13 déterminants fondamentaux. Concrets et pratiques, ils couvrent la chronologie d'une opération.L'OPPBTP s'appuie sur eux pour apporter sa vision de l'acte de construire en Lean Construction, dans une optique de performance globale. Ce regard constitue une réelle innovation dans le domaine et rend son application opérationnelle en associant les principes philosophiques et les outils :La conception : elle aborde les problématiques de choix constructifs, les stratégies du projet, les définitions de missions des acteurs, l'implémentation Lean sur des problèmes particuliers et les délais que se fixe le maître d'ouvrage pour atteindre ses objectifs.Le référentiel Lean Construction : il regroupe les descriptions qualitatives, quantitatives et les attendus du projet.Les outils du Lean Construction : la démarche s'adopte progressivement et évolue au cours du temps en mettant en place, au fur et à mesure, les outils nécessaires.La concertation : cette phase doit permettre la mise en place d'un climat propice à l'échange et à la communicationÉquilibre préventif/curatif : ce déterminant vise à établir le meilleur compromis entre préventif et curatif en tenant compte des caractéristiques du chantier.Environnement du chantier : il s'agit d'un aspect très contraignant car notamment lié à des règlementations. Il doit faire l'objet d'une formulation précise pour ne pas compromettre le chantier et la sécurité des personnes.Qualité : la concertation et l'anticipation permettent de mieux équilibrer niveaux de prix et qualité de réalisation des prestations.Modes opératoires : mieux élaborer et transcrire les différentes phases nécessaires à la réalisation d'un chantier.Gestion des équipes : créer une véritable valeur ajoutée en constituant des équipes expertes et impliquées.Management : créer un nouveau mode de management capable de transmettre les bonnes pratiques et de les faire appliquer.Gestion des flux : l'étude de la gestion des flux (véhicules, engins, matériaux entrants et sortants, opérateurs) permet de dégager des marges de performance et de sécurité, et de limiter le port manuel de charges.Sécurité et propreté : l'analyse de l'environnement de travail (encombrements, accès difficiles…), des facteurs de risques physiques (rythme de travail, postures contraignantes, efforts physiques…) permet d'ajuster les mesures de prévention en lien avec une production efficace et équilibrée.Implication des fournisseurs : les process industriels des fournisseurs impactent les chantiers, notamment à travers les modalités de livraison, de colisage et de dimensionnement des véhicules. Il est donc primordial de les inclure dans la réflexion.Ces déterminants fondent un langage commun entre différents acteurs impliqués tout au long de l'acte de construction. Ils fixent un certain nombre d'objectifs clairement définis et créent une véritable dynamique de projet pour tous.Grâce à ses observations, l'OPPBTP peut aujourd'hui tirer de nombreux enseignements et préciser comment le Lean Construction déployé de manière équilibrée peut aider efficacement à une meilleure prévention.« Grâce aux études menées sur les chantiers, nous avons pu constater qu'une bonne gestion des flux a une incidence très forte sur les accidents tels que chute de hauteur et de plain-pied. Sécuriser ces flux en prenant en compte les déplacements des hommes, des matériels et des matériaux concourt considérablement à la diminution de l'accidentologie du BTP. Et c'est notamment cela que permet le Lean Construction. Avec ces cas concrets, nous avons pu mettre en évidence les répercussions positives du Lean Construction si les déterminants sont bien respectés. » Yves Chassagne, ingénieur prévention de l'OPPBTPTout l'enjeu de cet ouvrage édité par l'OPPBTP est de permettre aux différents acteurs de mettre en place une démarche Lean Construction à sa mesure, en tenant compte de ses besoins, de ses capacités et de ses enjeux. Et cela, afin de faire en sorte que les situations à risque diminuent sur les chantiers au fur et à mesure que les principes du Lean Construction seront adoptés.L'ouvrage « Lean Construction : une démarche favorable à la prévention » est disponible en téléchargement ici.
Il y a 4 ans et 100 jours

Tekla Structures pour la construction en béton

Trimble propose sa solution Tekla Structures pour la construction en béton. Vous disposez d’outils faciles à utiliser, à n’importe quel stade du projet, pour concevoir des modèles réalistes. Avec Tekla Structures, il est possible de réaliser plus rapidement les métrés. Toutes les informations étant intégrées au modèle 3D, il est plus facile de s’adapter aux modifications apportées au cours de l’appel d’offres. Vous réalisez ainsi des devis quantitatifs et des plannings avec la même solution. Toutes vos estimations sont donc des informations fiables. Avec Tekla Structures, vous pouvez modéliser et visualiser très facilement les armatures. La fonction de détection rapide des collisions vous permet de détecter et de corriger les défauts avant la mise en œuvre du chantier. Il est possible de créer des plans d’exécution (ferraillage) et des plannings précis, en évitant ainsi des difficultés lors de l’installation. Regarder la vidéo En savoir plus sur Tekla Structures 2021 Logiciel Tekla de Trimble  Trimble produit les solutions logicielles Tekla, qui font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés, dotant ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.tekla.com/2021
Il y a 4 ans et 111 jours

Gérez vos chantiers depuis votre Smartphone avec Sage e-chantier Alobees

Synchronisée avec le logiciel Sage Batigest Connect, cette application vous offre des fonctionnalités innovantes pour optimiser toutes les facettes de la gestion chantier : planning, alertes, stockage de documents… Explications.Un outil de gestion de chantier tout-en-unCompatible avec Sage Batigest Connect, l'application Sage e-chantier Alobees vous permet de gérer toutes les facettes de votre activité depuis votre téléphone mobile et en temps réel.Suivez vos chantiers en direct : les renseignements intégrés dans Batigest Connect et e-chantier Alobees sont automatiquement synchronisés, sans ressaisie. Les utilisateurs peuvent consulter et modifier les informations à tout moment, mais également y ajouter des documents (photo, vidéo, commentaire, etc.). Tous les acteurs peuvent ainsi participer à la vie du chantier en temps réel ;Centralisez toutes les informations : grâce à un stockage illimité en volume et en durée, vous pouvez centraliser toutes les informations relatives à vos chantiers sur une interface unique. En tant qu'administrateur, vous définissez les droits d'accès pour chaque utilisateur. Ceux qui sont rattachés à un projet peuvent ainsi consulter les documents relatifs et recevoir une notification lorsqu'un nouvel élément est publié ;Planifiez vos chantiers : depuis e-chantier Alobees ou Batigest Connect, les administrateurs et conducteurs de travaux peuvent définir et modifier les plannings des équipes. Vos compagnons peuvent ainsi consulter leurs horaires depuis leur Smartphone en temps réel et sont directement informés en cas de modification ;Gérez les horaires de vos collaborateurs : les collaborateurs désignés (conducteur de travaux, chef de chantier, etc.) peuvent déclarer les heures travaillées par les équipes depuis leur Smartphone. Vous disposez ainsi d'une feuille d'heures déclarative, remplaçant les feuilles de présence, que vous pouvez transférer automatiquement vers Batigest Connect. Le suivi des horaires et la gestion de la paie s'en voient ainsi facilités.Un suivi des chantiers innovant et optimiséSimple d’utilisation et polyvalente, l’application Sage e-chantier Alobees a été pensée pour tous les professionnels du BTP et vous offre des fonctionnalités innovantes pour mieux gérer vos chantiers.Pour tous les professionnels : à la fois simple et performante, l’application Sage e-chantier Alobees peut être utilisée par un artisan indépendant, une PME ou même une grande entreprise. Elle s’adresse également à tous les professionnels du bâtiment, à l’image des conducteurs de travaux, des chefs de chantier ou encore des ouvriers ;Une interface web et mobile : accessible sous Android et iOS, cette application peut être utilisée facilement depuis votre Smartphone. Mais vous pouvez également vous en servir sur votre ordinateur, au moyen de votre navigateur web. L’idéal pour gérer votre activité sur le terrain, mais également depuis vos bureaux ;Des fonctionnalités performantes : communication en temps réel avec les équipes, suivi en direct de l’avancement du chantier, localisation des collaborateurs… autant de fonctionnalités qui simplifient votre gestion de chantier.Des mises à jour automatiques : l’application mobile et web Sage e-chantier Alobees s’actualise automatiquement dès qu’une mise à jour est disponible. Tous les utilisateurs disposent ainsi de la même version au même moment, évitant ainsi les éventuels problèmes de compatibilité.En savoir plus sur Sage e-chantier Alobees
Il y a 4 ans et 116 jours

Début des travaux de raccordement du parc éolien marin du Calvados

Il s'agira du 4e parc offshore à entrer en France, en retard dans ce domaine. Le premier doit être mis en service en 2022 au large de Saint-Nazaire. Suivront, en 2023, ceux de Fécamp et de Saint-Brieuc.Dans le Calvados, le chantier a démarré la semaine dernière. Il prévoit notamment l'installation de 15 km de liaison sous-marine à haute tension (creusée pour les deux tiers dans un fond rocailleux) et 24 km de liaison terrestre souterraine, afin de relier le parc au poste électrique de Ranville, agrandi pour l'occasion.Le budget de ce chantier de raccordement s'élève à 210 millions d'euros, a indiqué Jacques Frémaux, le directeur du projet, lors d'une conférence de presse.Fourniture de béton (1.600 camions toupies), aménagements paysagers, terrassement... RTE souligne les retombées économiques pour les entreprises de la région: 25 millions d'euros (12% du budget).Le gestionnaire du réseau insiste sur la concertation avec les riverains, pêcheurs, agriculteurs, tant sur le tracé que sur le planning: pas de chantier pendant la saison touristique ni pendant la période de pêche à la coquille Saint-Jacques et un tracé terrestre le plus court, suivant des chemins agricoles.In fine, le parc de 64 éoliennes, porté par EDF Renouvelables et l'européen wpd, aura une puissance installée de 450 mégawatts (MW), ce qui est l'équivalent approximatif de la moitié d'un réacteur nucléaire, ou l'équivalent de la consommation domestique de 630.000 personnes.En dépit de sa vaste façade maritime, la France accuse du retard dans l'éolien marin, lié à un mélange de difficultés réglementaires et de recours juridiques: sept projets offshore "posés" (sur le plancher marin) ont été attribués, certains depuis 2012, mais aucun encore réalisé.En Normandie, outre le Calvados et Fécamp, un 3e site est prévu au large de Dieppe. Un 4e, dans le Cotentin, doit être attribué en 2022.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili doit annoncer prochainement la localisation du premier parc flottant, au sud de la Bretagne.La France prévoit 40% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030. Mais le rythme d'installation reste insuffisant.
Il y a 4 ans et 118 jours

Simplifiez ses tâches d’implantation et de relevés – Leica Geosystems

PUBLI-INFORMATION Simplifiez ses tâches d’implantation et de relevés Relever et implanter n’a jamais été aussi simple avec les méthodes numériques. Les solutions d’implantation Leica Geosystems de la gamme Leica iCON et le scanner laser 3D Leica BLK360 ont été spécialement conçues pour le bâtiment. Des outils accessibles pour permettre un retour sur investissement rapidement. Pourquoi utiliser une solution numérique pour l’implantation et le relevé ? Pour baisser ses coûts : Ne plus externaliser auprès d’un prestataire de services, ne plus avoir besoin de plusieurs personnes pour effectuer une tâche spécifique sur un chantier ; Pour ne plus commettre d’erreurs : Gagner en précision, ne plus se tromper sur des côtes relevées à l’occasion d’un projet ; Pour devenir autonome : Disposer d’outils simples, ne plus rencontrer de difficultés de planning ; Pour augmenter sa productivité : Ne plus reporter sur un plan papier, ou effectuer des mesures avec des rubans, fils à plomb et traits à la craie, ne pas retourner sur le chantier en cas d’oubli, tenir les délais. Découvrir le témoignage de deux sociétés : FAVRE-FELIX, construction de chalets, charpentes et maison en bois, a fait l’acquisition d’une solution d’implantation robotisée Leica iCON ; Soraetec, bureau d’ingénierie construction charpentes, qui s’est équipé d’un scanner laser 3D Leica BLK360.   >> TÉLÉCHARGER L’ÉTUDE DE CAS Mickael ANDUJAR, Président de FAVRE-FELIX  « La raison principale de notre investissement était d’éviter les intermédiaires. Déjà sur le plan financier : parce qu’à chaque relevé cela avait un coût : entre 300€ et 1500€. Il faut aussi que tout le monde arrive à s’accorder en termes de planning et ça c’est ce qu’il y a de plus compliqué. Aujourd’hui, le but c’est d’être autonome dans ce travail. Nous avons acquis cet outil pour gagner en précision aussi. Le mètre et le crayon ne sont pas ce qu’il y a de plus précis ! » William Amberg | Ingénieur structure bois et métal chez Soraetec  « Le problème c’est lorsque la charpente est à 10 / 15 m de haut où nous devons faire intervenir une entreprise avec une nacelle. Il manque également systématiquement des informations. L’utilisation du BLK360 nous permet d’avoir toutes les informations dans un temps équivalent à celui d’un relevé avec nacelle avec des informations partielles. En 15 minutes on est capable d’avoir relevé l’intégralité d’un bâtiment. S’il y a des informations, des photos qu’on a oublié de prendre dans 99% des cas, on trouve ce dont on a besoin sur le nuage de points. »  Pour plus d’informations >> Contact Leica Geosystems Avec plus de 200 ans d’histoire, Leica Geosystems, part of Hexagon, est le fournisseur de capteurs, de logiciels et de services haut de gamme. Fournissant chaque jour de la valeur aux professionnels de la topographie, de la construction, des infrastructures, de l’exploitation minière, de la cartographie et d’autres industries dépendantes du contenu géospatial, Leica Geosystems est à la tête de l’industrie grâce à des solutions innovantes qui permettent d’assurer notre avenir autonome.
Il y a 4 ans et 126 jours

Barrage Hoover : Une superstructure dans le désert

Le barrage Hoover en février 1934. On remarque les différentes sections qui s’élèvent indépendamment les unes des autres. [©DR] D’interminables négociations entre Etats commencèrent dans les années 1920 pour aboutir finalement au début des travaux du barrage Hoover en mars 1931. Avec 6 mois d’avance, grâce au président Herbert Clark Hoover. Qui donnera plus tard son nom au barrage. La construction du barrage employa plus de 5 251 hommes (112 morts). Dans la situation géographique difficile du désert de Mojave, à 50 km au Sud-Est de Las Vegas, à la frontière du Nevada et de l’Arizona. Boulder city, la nouvelle ville ouvrière du chantier, y fut construite.  3,4 Mm3 de béton Défi technologique, le barrage Hoover repoussa les limites de l’ingénierie. Il régula les crues dévastatrices du Colorado. Et maîtrisa la puissance du fleuve, en produisant de l’électricité pour des milliers de foyers. Il créa un “bouchon” entre les parois de 244 m du Black Canyon, retenant les eaux du fleuve. D’une hauteur de 221 m sur 220 m d’épaisseur à sa base, il nécessita 3,4 Mm3 de béton. Le béton n’avait jamais été utilisé dans de telles quantités. Qu’aux dires de certains, elles auraient permis de réaliser une autoroute à deux voies reliant San Francisco à New York ! Frank Crowe, ingénieur en chef du projet (à droite) releva le défi en pleine crise économique et soutint un rythme de forçats. [©Bureau of Reclamation] Frank Crowe, ingénieur en chef du projet, releva le défi en pleine crise économique. Il soutint un rythme de forçats. Car les délais ne devaient pas excéder 7 ans, avec 3 000 $ de pénalités par jour de retard. En avril 1931, afin d’établir une zone sèche pour le barrage, les travaux commencèrent par la création de 4 tunnels de 17 m de diamètre et 1 219 m de longueur. Pour une déviation provisoire du Colorado. Les tunnels devaient supporter un débit de 850 m3/s. Un mois plus tard, le chantier tournait 24 h/24, 7 j/7. A ces conditions infernales, s’ajouta un été 1931 caniculaire. Proche de 50 °C, avec 60 °C dans les tunnels, il y eut 15 décès. Dans le même temps, les cordistes (high scalers) travaillaient avec de la dynamite et des marteaux-piqueurs au nettoyage des blocs de rochers instables sur les parois du canyon. En tout, 1,15 Mm³ de gravats furent retirés. Deux batardeaux de furent montés sur 29 m de haut et 230 m. De base pour un volume de 500 000 m3 bloquant le cours du Colorado, l’obligeant à s’écouler dans les dérivations provisoires. Cette première phase fut terminée en 18 mois, soit 10 mois d’avance sur le planning. Un ouvrage colossal La construction du barrage proprement dite commença en novembre 1932. Ce dernier de type poids/voûte s’appuie sur 2 principes architecturaux. Le poids du béton enfonce la structure dans le sol. Et son dessin en arc dévie la pression de l’eau vers les parois du canyon. Deux centrales à béton furent construites pour acheminer le béton. Frank Crowe opta pour une structure en colonnes trapézoïdales. Imbriquées et rainurées verticalement pour la précision des assemblages, de 1,50 m de hauteur. Avec des largeurs et profondeurs adaptées et traversées par des canalisations réfrigérées pour une cure plus rapide. Le barrage Hoover est la structure artificielle la plus colossale de son époque. Sa mise en eau créa le lac Mead. [©Bureau of Reclamation] On injecta ensuite du mortier dans les interstices. Un réseau de câbles aériens transportait les bennes à béton. Descendant auprès des équipes qui coulaient jusqu’à 8 000 m3/j de béton. En 1934, tout était coulé, le barrage allait-il tenir face aux tumultes du Colorado ? Il fallut encore 12 ans de travaux plus ou moins “secrets” pour réellement terminer l’ouvrage. A la structure du barrage s’ajouta sa décoration. L’architecte Gordon Kaufmann redessina les extérieurs dans un style Art déco. L’artiste de Denver Allen Tupper True fut chargé de concevoir le design. Et la décoration des murs et des sols, assisté du National Laboratory of Anthropology. Il incorpora des motifs amérindiens de la région. Puis, le sculpteur Oskar J.W. Hansen réalisa plusieurs œuvres. Tous ces éléments concoururent à faire du barrage Hoover un important site touristique des Etats-Unis. Pour preuve, le lieu accueille près de 1 M de touristes par an. Extraordinaire promontoire  Située au pied du barrage, côté aval, la centrale électrique assure une production moyenne annuelle de 4 200 GWh. [@ACPresse]Cette vue en amont du barrage montre le faible niveau du réservoir d’eau, qui a perdu plusieurs dizaines de mètres au fil des ans… [@ACPresse] Vue sur le barrage depuis l’Arizona, montrant les tours d’entrée d’eau destinées à alimenter les turbines de production d’électricité. [@ACPresse] Par rapport au lit du Colorado, le barrage Hoover présente une hauteur de 221,40 m, pour une épaisseur à sa base de 200 m. [@ACPresse]De type voûte, le barrage Hoover se développe sur une longueur de 379 m en son sommet. A ce niveau, il n’a plus qu’une épaisseur de 14 m. [@ACPresse]La construction du barrage Hoover a nécessité quatre ans de travaux, entre 1931 et 1935. [@ACPresse]Le fleuve Colorado marque la frontière entre le Nevada et l’Arizona. Mais aussi la limite entre deux fuseaux horaires. En été, c’est la même heure des deux côtés. Mais en hiver, il y a une heure de différence. [@ACPresse]Le Côté Est du barrage Hoover est en Arizona, comme le rapporte l’horloge qui indique aussi le fuseau horaire. [@ACPresse]Le viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge se développe sur une longueur de 579 m et surplombe le fleuve Colorado de près de 275 m. [@ACPresse] Avec la mise en service du viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge, sur l’Interstate 11, reliant Las Vegas (Nevada) à Phoenix (Arizona), la petite route franchissant le barrage Hoover a perdu son statut d’axe stratégique… Et, en toute logique, s’est transformée en un simple chemin touristique. De quoi continuer à s’approcher au plus près du barrage.  L’autre possibilité d’admirer l’ouvrage d’art est de profiter du cheminement piétonnier aménagé sur le viaduc surplombant le fleuve Colorado de plus de 275 m ! La vue est ainsi imprenable et vertigineuse depuis cet extraordinaire promontoire.  Durant l’escapade, il est bon de prévoir une bonne gourde d’eau. Car, sur l’ouvrage, en été, les températures avoisinent tranquillement les 40 °C… Mais le jeu en vaut la chandelle.  Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 137 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. « Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage. » Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30 000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1 500 m2 de coworking et 3 000 m2 de bureaux. « Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme. » De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. « L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. « Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes. » Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. « Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité », détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d’utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de : – L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), – Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), – La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier…), – Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, – L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 137 jours

Logiciels : Donner vie à la centrale

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Les logiciels d’aide à la production des bétons ne se limitent plus à piloter les automatismes des centrales. De la gestion des flottes en direct à la digitalisation des bons de livraison, en passant par l’analyse prédictive, ils sont un puits, encore sans fond, de gain de productivité. Amis : Une solution globale pour la préfabrication Arcade : Nouvelle version Command Alkon : Large choix Delta Automation : Pour toutes les installations d’un site Exxia : Nouveau venu Marcotte Systems : Solution complète RSAI : Nouvelle mouture Amis propose à ses clients Prefamis. Cet automatisme pour centrales à béton de préfabrication associe la robustesse sur les postes de production, à la puissance de l’informatique sur les postes de gestion déportés, à travers le logiciel Datamis. Dans les ateliers, les postes de production sont équipés d’automates programmables avec écrans tactiles industriels de marques réputées et internationalement distribuées. Dans les bureaux, Datamis est installé sur les postes de gestion (PC, serveur…) en réseau avec la production. Cette organisation permet la formulation des bétons, l’analyse complète de la production, mais aussi la traçabilité des alarmes de maintenance. Le logiciel Datamis est conçu pour s’intégrer pleinement avec les systèmes d’information (ERP). De son côté, Prefamis intègre la totalité des composantes de l’usine de production. Comme l’ensilage des granulats, les sécurités remplissages des silos, mais aussi la livraison béton par tout type de bennes-bus. Sans oublier, la maintenance, avec prise en main à distance par tablette. La solution globale Prefamis est aujourd’hui utilisée à la fois par des entreprises indépendantes et par des grands groupes de l’industrie du béton. La solution globale Prefamis permet la gestion de la production des sites de préfabrication.[©Amis] Le successeur du logiciel de laboratoire Wil se nomme Massia-Laboratoire.[©Arcade] Après le succès de Wil, Arcade a présenté son successeur Massia-Laboratoire, au cours de l’année dernière. Pour l’éditeur, 2020 a été remplie de projets. Qui ont enrichi ce logiciel de nouveautés fonctionnelles importantes. En collaboration avec Delta Automation, il propose désormais une solution clefs en main : de la conception des formules bétons jusqu’à la livraison sur chantier. En passant par le suivi production, le contrôle qualité et le suivi livraison. La gamme de logiciels Massia, c’est aussi Massia Labo Mobilité, l’application mobile qui permet de saisir les prélèvements et essais sur smartphone ou tablette. Massia #Portail qui partage les documents avec les clients et partenaires, et peut s’interfacer avec les logiciels et matériels. Le logiciel Wil continue cependant d’être maintenu et commercialisé, tout en gagnant en facilité avec son application “Mobilité”. Les progiciels Command Alkon s’appuient sur plusieurs modules, dont Conactive Process Control (CP) et Conactive Quality Control (CL). La solution d’automatisation Command Alkon CP a été, il y a peu, revue et modernisée. Permettant de gérer l’ensemble d’une centrale BPE, elle offre la possibilité d’améliorer la qualité de production et l’efficacité des opérations. Ceci, grâce à la visibilité constante offerte sur toutes les opérations de production. Le module CL est, lui, l’assistant intelligent du technicien de contrôle qualité. En un seul endroit, ce dernier pourra retrouver tous les outils nécessaires à la gestion des matériaux, les mélanges, les tolérances. Le tout avec les tests et les analyses disponibles sur une seule plate-forme. Et ce, afin d’optimiser les formulations en fonction des besoins de chaque coulée. Quant au Conactive Materials Manager, il permet de gérer l’approvisionnement en matériaux à travers la gestion des automates de transport. De son côté, et comme son nom l’indique, Maintenance Manager planifie les interventions de maintenance pour limiter les arrêts de centrales. Il offre aussi la possibilité de consulter le journal des tâches effectuées et l’ensemble de statistiques sur la centrale. Le BPE monégasque EMT vient d’opter pour la suite de logiciels Command Alkon. [©Command Alkon] Parmi les derniers arrivés sur le marché, Delta Automation cherche à se démarquer. Ceci, à travers son système Delta Mix. Ce sytème permet de suivre la production du béton, de l’édition du devis à l’inscription dans la comptabilité. En passant par la génération des bons de production, la fabrication de produits et la facturation. « Nos solutions évoluent en permanence, explique Pascal Parrain, gérant de Delta Automation. Nous proposons à nos clients un module générique, qui fonctionne pour toutes les entreprises. Si besoin, nous développons des solutions spécifiques à leurs problématiques. Nous nous demandons alors si cette réponse peut leur être utile. Dans ce cas-là, nous l’intégrons directement à notre logiciel général. » Pour se démarquer, Delta Automation embarque de l’intelligence artificielle pour l’analyse prévisionnelle des productions. Tout en intégrant des modules destinés aux silos, aux matériaux et aux bassins de décantation. Permettant de gérer l’ensemble des installations d’un site de production. Enfin, l’industriel travaille main dans la main avec Arcad [Lien]. Le but est d’inclure des solutions Delta dans la suite Arcade. Le logiciel Eazzy d’Exxia utilise l’intelligence artificielle pour réaliser des analyses prédictives. [©Exxia] Exxia est une société créée fin 2019, spécialisée dans la conception de progiciels pour la production et le contrôle du BPE. « Notre plate-forme web se nomme Eazzy et fonctionne pour les professionnels des granulats, du BPE, de la préfabrication ou de la construction routière, explique David Ortolan, président de l’entreprise. Il dispose d’un socle commun à toutes les entreprises, qui englobe le pilotage, l’administration des ventes, la gestion de la production, le contrôle qualité et la gestion de la logistique. En fonction des besoins, nous activons ou désactivons ces options. » Adopté en particulier par Béton Solutions Mobiles, Eazzy dispose de fonctionnalités de navigation spécifiques. « Nous intégrons la reconnaissance vocale, des interfaces tactiles mobiles, une messagerie interne, les plannings dynamiques ou encore le traitement graphique des données internes ou externes en temps réel. » Tout en projetant une grosse mise à jour en cours d’année, « nous travaillons à l’incorporation d’intelligence artificielle pour optimiser les coûts de nos clients. Grâce à l’analyse prédictive, nous pourrons orienter la production en temps réel, en jouant simultanément sur plusieurs variables comme la qualité, les ressources humaines, les ventes prévisionnelles, les disponibilités logistiques, l’anticipation du trafic ou encore la météo ». L’ensemble des solutions Marcotte Systems permet la gestion des centrales à béton, de leur flotte de véhicules et de leurs activités commerciales. Ainsi, le module Marcotte Batch permet d’ajuster la quantité de chaque constituant d’une formulation, même en pleine exécution de ce lot. Le tout, en préservant ses ratios clefs. Ensuite, Marcotte Dispatch comprend un ensemble de caractéristiques, qui allège beaucoup la tâche des agents techniques de production. Le contrôle de charge des centrales et d’occupation des véhicules, en temps réel, permet aux répartiteurs d’agir de suite sur leurs livraisons et d’assurer une qualité de service optimale. Puis vient Marcotte GPS & eTicket, qui donne un relevé des statuts et du positionnement, en temps réel, des camions, grâce à une simple application. Dans le même temps, la plate-forme web permet la digitalisation des bons de livraison. Enfin, avec Marcotte Insights, les utilisateurs ont accès à une plate-forme offrant des données clefs pour l’analyse des performances de livraison et d’exécution de la production. Ceci, pour effectuer d’éventuelles corrections ou prédire les futurs besoins, en lien avec le carnet de commandes. Les logiciels Marcotte Systems permettent la gestion et l’anticipation des besoins des centrales BPE.[©Marcotte Systems] Le logiciel RSA Dispatch vient s’ajouter à la suite de solutions de RSAI. [©RSAI] L’année 2020 a été celle du renouveau du site Internet de RSAI. Et du lancement d’une nouvelle mouture de son logiciel phare. Profitant d’une interface revue, le nouveau site Internet permet de composer rapidement le menu de ses besoins. Quant à la nouvelle version du logiciel, elle améliore la navigation de la suite, qui a déjà convaincu des entreprises dans huit pays francophones, en Europe et en Afrique. « Notre solution s’organise autour de plusieurs modules, dont le principal est RSA Beton, explique Rémi Gueugneau, responsable commercial BTP et carrière. Il s’agit là de la gestion complète des automatismes de la centrale, le tout via une interface épurée. RSA Gestion Commerciale permet d’éditer les devis, offres, factures avec des termes et des pratiques adaptés aux métiers de la construction. RSA Qualité centralise les choix en matière de formulation, de paramétrage et de gestion des droits, pour l’ensemble des centrales d’une même entreprise. RSA Demat permet aux chauffeurs d’envoyer des informations en direct sur leurs actions, aux clients d’obtenir des statistiques sur leurs différentes livraisons. Enfin, RSA Dispatch, complètement repensé avec une interface graphique intuitive, est un module de prise de commande pour le BPE et les granulats. Planifiant au passage les livraisons et la charge de travail des différents sites. » Sur la même base, RSAI propose des solutions pour la préfabrication et les carrières. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 142 jours

L'EPR, fleuron du nucléaire français aux multiples déboires

Lancée en 1992, cette technologie présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française a été co-développée par le français Areva et l'allemand Siemens au sein de leur filiale commune, dont Siemens s'est depuis retiré.EDF a finalement pris le contrôle de cette activité lors de la réorganisation de la filière nucléaire française orchestrée par l'État.Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l'"European Pressurized Water Reactor" se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde.Il offre une puissance très élevée (1.650 mégawatts) et bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde pour refroidir le cœur du réacteur en cas de défaillance, d'une coque de protection en béton et acier et d'un récupérateur de corium censé réduire les conséquences en cas d'accident grave.Retards en France et FinlandeLe premier chantier a été lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, pour le compte de l'électricien TVO, avec Areva et Siemens comme maîtres d'œuvre. Mais les contretemps et dérapages budgétaires se sont accumulés.Le chargement du combustible n'est prévu désormais que l'an prochain, avec plus de dix ans de retard, pour une production d'électricité en février 2022.Le deuxième EPR, en chantier depuis 2007 à Flamanville (Manche) en France, a également accumulé les déboires, à cause notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve.L'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a exigé que le couvercle de la cuve soit remplacé avant la fin 2024.EDF s'est aussi heurté à des problèmes de soudures et le groupe vise maintenant un chargement du combustible à fin 2022. Un planning que le président de l'ASN vient de qualifier de "très serré" mais "possible".En service en Chine, surcoûts en AngleterreDeux autres EPR ont été commandés par la Chine. Taishan 1 a été le premier au monde à fonctionner, bien que le chantier ait commencé en 2009, après celui de Flamanville. Le deuxième réacteur de Taishan est aussi entré en service commercial.L'EPR a aussi été retenu pour un projet de deux réacteurs à Hinkley Point en Angleterre, qui a dernièrement été affecté par la pandémie de Covid-19.Le début de production d'électricité par le premier réacteur est à présent prévu en juin 2026 au lieu de fin 2025 comme annoncé initialement, a annoncé mercredi EDF.Les coûts du projet ont aussi été rehaussés: entre 22 et 23 milliards de livres désormais, contre 21,5-22,5 milliards auparavant.Il reste par ailleurs toujours un "risque" de retard de respectivement 15 et 9 mois sur les deux réacteurs, qui se traduirait par un nouveau surcoût.Le gouvernement britannique a aussi engagé des discussions pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C, dans le Suffolk sur la côté Est de l'Angleterre. Elle doit être une quasi réplique de Hinkley Point C.Malgré tous ces déboires, EDF a bon espoir de vendre de nouveau l'EPR à l'étranger, tablant sur la volonté de certains pays d'améliorer leur bilan climatique et notamment de moins dépendre du charbon.En Inde, EDF et son homologue indien ont signé un accord portant sur le schéma industriel d'un projet de centrale à Jaitapur, un projet géant de six réacteurs EPR qui n'est pas finalisé."Les discussions techniques continuent", a précisé mercredi une source gouvernementale française avant un déplacement de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en Inde. EDF discute aussi avec des pays européens comme la Pologne ou la République Tchèque.Le groupe travaille aussi sur une nouvelle version de l'EPR, pour réduire ses coûts et ses délais de construction. En France, le gouvernement veut avoir tous les éléments en main à la mi-2021 mais la décision sur d'éventuels nouveaux chantiers a été renvoyée au prochain quinquennat.
Il y a 4 ans et 156 jours

Service, travail hors site et technologie : les grands changements de paradigme pour le secteur de la construction en 2021

La pandémie ayant entrainé une baisse du nombre de projets de construction, l’heure est à la réinvention des business models, étape cruciale pour l’avenir des entreprises.Il est prouvé que de nombreuses entreprises profitent de cette période d'accalmie pour s'armer d'outils qui leur permettront de revenir en force une fois la crise terminée. Une étude récente menée par IFS démontre en effet que 70% des entreprises ont augmenté ou maintenu leurs dépenses liées à la transformation numérique, malgré le contexte sanitaire. Dans les secteurs de l'ingénierie, de la construction et de l'infrastructure, ce chiffre s'élève à plus de 75%.L'année qui s'annonce sera tout aussi imprévisible que 2020 au regard des défis et opportunités qui se présenteront. Voici cependant les tendances qui se dessinent sur le secteur, pour 2021 et au-delà.Constructeurs et services : quand le cycle de vie des ressources devient une prioritéEn 2020, le secteur de la construction a redoublé d'efforts pour assurer des flux de revenus stables et faire face aux difficultés. Plusieurs entreprises de construction traditionnelles se sont ainsi transformées en de véritables fournisseurs de services pour leurs clients, capables de s'adapter à chaque étape du cycle de vie des ressources, mais aussi de gérer les infrastructures et la maintenance.Les coûts sont désormais définis pour le cycle de vie dans son ensemble, et non pour chaque étape séparément. Les entreprises en charge de la construction de ces ressources matérielles font donc face à un réel changement de paradigme car pour assurer un service de bout en bout, il convient de se concentrer davantage sur la qualité, la longévité et la facilité de maintenance.La plupart des acteurs de la construction et de l'ingénierie fonctionnent toujours sur la base de deux contrats distincts : l'un pour la construction, l'autre pour le service. En 2021 cependant, la tendance sera à la fusion de ceux-ci en un seul contrat, reprenant le cycle de vie de la ressource dans son ensemble.Les matériaux et processus opérationnels devront être standardisés pour favoriser la construction hors siteLa construction hors site suscite un intérêt croissant et a acquis de plus en plus d'importance. Traditionnellement, dans le cas de la construction d'une maison, l'ensemble des matériaux étaient disponibles sur le chantier. De plus en plus d'entreprises délocalisent désormais les projets vers des espaces couverts, où différents modules sont fabriqués séparément, puis expédiés et assemblés sur le chantier.Les entreprises de construction étant par conséquent amenées à manier des procédés logistiques de plus en plus complexes pour chaque projet, de bonnes pratiques de gestion de la supply chain verront le jour. La plupart des entreprises traditionnelles admettent en effet avoir très peu d'expérience en matière de références ou d'inventaires, et l'exemple d'entreprises comme Amazon, dont la supply chain est au cœur de la stratégie, ne reflète pas vraiment leur réalité. Elles devront donc s'approprier assez vite certains concepts afin de pouvoir jongler avec les multiples modules préfabriqués à expédier, au bon moment et dans le bon ordre, sur les chantiers.Il y a de fortes chances que nous constations une accélération des investissements réalisés par les entreprises de construction dans des logiciels capables de les accompagner sur le contrôle de la supply chain. Celles-ci vont peu à peu changer d'état d'esprit et adopter cette approche de fabrication standardisée, impliquant le recours à des numéros de série pouvant être réutilisés sur plusieurs projets.En d'autres termes, 2021 sera l'année où la construction hors site entrainera les entreprises traditionnelles dans sa course effrénée, s'appuyant sur un besoin urgent de standardisation des matériaux et processus.Le BIM en 5D ayant atteint son stade de maturité, place à la 6DLa plupart des connaisseurs du secteur savent ce qu'est le BIM et en connaissent les avantages. Cette technologie autonome de conception en 3D facilite considérablement le développement et la construction de ressources complexes. De nombreux acteurs du secteur parlent à présent du BIM en 4D, capable d'assimiler la planification d'un projet, et de fournir une vidéo de simulation détaillant les étapes et la manière par lesquelles une ressource devrait être idéalement construite.Le BIM et l'ERP (Enterprise Ressource Planning), ne forment cependant pas encore un duo gagnant, alors que cette combinaison est pleine de potentiel, la plupart des données importantes pouvant y être stockées. Celle-ci est connue sous le nom de BIM en 5D. Cette cinquième dimension symbolise les revenus, c'est la raison pour laquelle les défis rencontrés en 2020 vont probablement pousser les entreprises à combler le fossé entre BIM et ERP.Sachant que le BIM en 5D est en train de gagner du terrain et dans le but de simplifier les processus, il est fort probable que 2021 soit l'année où les entreprises de construction transféreront, de manière automatisée, leurs modèles BIM vers leur ERP. Cela permettra une circulation libre de la donnée entre les différents systèmes. L'équipe chargée de répondre aux appels d'offre devra cependant être en mesure de trier et structurer la donnée afin d'automatiser le pricing.Les entreprises avant-gardistes, qui en sont déjà au stade d'implémentation de solutions BIM et ERP en 5D, seront assez vite à même d'explorer le BIM sous sa sixième dimension, dédiée à la maintenance des projets.Continuer à aller de l'avantMême dans des conditions optimales, la construction est un secteur exigeant, qui requiert l'exécution et la maîtrise de projets complexes. Investir à long terme dans des technologies adaptées reste le meilleur moyen de s'assurer de la valeur commerciale et de la résilience d'une entreprise.Malgré le lot de surprises qu'elle réserve, 2021 sera une année d'opportunités pour les secteurs de la construction, de l'ingénierie et de l'infrastructure. Cependant, une bonne dose de stratégie et de ténacité, ainsi qu'une vision claire de ce que servicisation et technologie peuvent apporter seront de mise pour pouvoir les saisir.
Il y a 4 ans et 165 jours

Manehome : un site unique de 22.400 m² pour regrouper 180 agents Enedis à Blois

Le lieu, à la Chaussée Saint-Victor près de Cap Ciné, a été choisi pour son potentiel en termes d’espace (22 400 m²) et de proximité avec l’autoroute A10. C’est clairement le choix de l’efficacité et de l’optimisation qui a été fait, choix qui se décline sur l’ensemble des points clés de ce projet.Réunir activités industrielles et tertiairesLe site a été conçu en arc de cercle, pour masquer l’intérieur, la cour et les équipements.La mixité des activités se traduit dans le concept même du bâtiment : une structure béton pour les bureaux et l’accueil du public, associée à une ossature métallique pour les locaux techniques. Un concept créé par Apside Architecture, qui allie les dimensions esthétiques et fonctionnelles, et qui a mis le cabinet de maîtrise d’œuvre du chantier, Manehome, face à des défis techniques de taille.3 défis techniques majeurs à releverSi le maître d’œuvre a un important rôle de coordination des équipes et d’organisation du chantier, il a en amont une mission délicate : apporter des solutions techniques qui vont permettre de concrétiser le concept architectural.La “signature” de ce bâtiment : une façade de 13 m de haut en béton apparentL’entrée principale donne sur un immense mur en béton gris, brut et épuré. Ce type de finition impose une solution technique innovante, le bétomur pour un rendu parfait. Ce sontdes murs béton préfabriqués avec isolation intégrée ce qui les rends ultra-performantsrépondant aux exigences de la RT 2012 et anticipant les futures réglementations de laRT 2020. Anticorrosion et étanche à l’air, le mur est également adapté à toute zone de sismicité 1 à 5. Les différents éléments, fabriqués hors site, sont assemblés sur place. Le coulage du béton vient consolider l’ensemble. Un assemblage qui demande une manipulation pointilleuse des différents modules, mais permet un important gain de temps sur le chantier et d’être moinstributaire des intempéries. Ces éléments, préfabriqués en région parisienne par SORIBA,sont en effet produits en intérieur, dans des conditions de travail optimales. Chaque élément est composé de deux parois béton préfabriquées servant de coffrage, d’une paroi isolante assurant l’isolation thermique par l’extérieur et d’un vide central permettant le coulage d’un noyau béton tout en limitant fortement les pertes thermiques.Faire cohabiter la structure béton et la structure à ossature métalliqueDifférentes solutions de jonction des structures en béton et en métal ont été étudiées enamont pour permettre d’assurer la jonction entre ses deux matériaux. C’est un véritabledilemme : l’évolution dans le temps des deux types de matériaux est très différente, ce qui ne permet pas de les lier. Pour autant, l’étanchéité doit être parfaite. Assurer la jonction entre l’ossature métallique bardée et les bétomurs doit donc être réalisé avec la plus grande rigueur afin d’assurer le calfeutrement entre les diverses zones. Pour optimiser cette jonction, bureaux d’études et entreprises intervenantes ont travaillé ensemble et choisi de mettre en attente les deux structures pour se coordonner et les achever simultanément, et non l’une avant l’autre. Finir l’une avant l’autre aurait pu créer des ponts thermiques et des défauts d’étanchéité.Pour prendre ce type de décision et coordonner les parties prenantes, il faut un véritable esprit collectif sur le chantier, une exigence qualité commune et un bon chef d’orchestre. C’est la mission du maître d’œuvre, Manehome, cabinet créé par Anthony Conte en 2014 qui relève quotidiennement ce type de défis : optimiser les solutions techniques, coordonner les intervenants sur les chantiers et assurer un véritable suivi sur le terrain.Aménagement modulaire des cloisons avec un haut niveau de traitement acoustiqueLe bâtiment est réalisé avec un niveau d’isolation acoustique élevé, rarement misen œuvre dans des locaux tertiaires. Ce qui a nécessité une étude préalable complexe.Le défi est cette fois de combiner un haut niveau d’isolation acoustique, avec des cloisons mobiles en verre qui permettent de redistribuer totalement les espaces de bureau et de réunion en cas de besoin et les réseaux électriques et informatiques qui passent en faux-plafond et faux-plancher.Il n’y a pas de cas préexistant auquel se référer. La solution a donc été tout d’abord calculée de manière théorique, puis mise en œuvre et testée dans une salle témoin. Les tests acoustiques ont validé la solution technique qui a alors été déployée sur les 3 450 m² de la partie tertiaire.Favoriser l'emploi local, les matériaux et les équipements françaisEnedis n’a pas vocation à être propriétaire de ses locaux. C’est donc un investisseur privé qui en est propriétaire et a délégué la construction au promoteur Essor. Essor a confié une partie de la maîtrise d’œuvre à Manehome, qui a piloté le chantier et coordonné les intervenants. Une vigilance toute particulière a été apportée au choix des prestataires, aussi bien pour les travaux que les équipements et matériaux. Sur le rapport qualité / prix de leur prestation, mais également sur leur proximité. Dans une logique responsable, les intervenants étaient des entreprises locales, de Blois ou des alentours, sauf pour deux prestations très spécifiques (faux-plancher et charpente couverture). Les matériaux et équipements made in France ont été privilégiés. Plus d’une centaine de personnes ont travaillé sur ce chantier pendant un an et demi, apportant une belle dynamique à l’emploi local et aux emplois induits.La maîtrise d'œuvre en univers incertainLe contraste est toujours saisissant entre la rigueur dont doit faire preuve une équipede maîtrise d’œuvre sur un projet de cette dimension et la diversité des aléas qui vontvenir perturber le chantier. Malgré une organisation méthodique et précise, le maître d’œuvre est amené à s’adapter sans cesse à des circonstances extérieuresinattendues. Un métier qui nécessite des nerfs en acier, surtout en 2020. Ainsi ce chantier a, tour à tour été : interrompu par un obus découvert sur site et qu’il a fallu désamorcer ; bouleversé par un accident quia fait quatre blessés avec arrêt immédiat des travaux par sécurité puis réorganisation ;ralentit par des intempéries ; et finalement bloqué par le confinement de mars-avril 2020.La crise sanitaire a nécessité une réinvention totale de l’organisation du travail sur siteManehome a pu reprendre les travaux dès la fin avril, en réorganisant totalement lesinterventions et le planning. Le respect des gestes barrière a limité le nombre d’intervenants en simultané sur le site. Pour optimiser une nouvelle organisation dans un contexte totalement inédit, il fallait : - bien connaître les spécificités des métiers de chacun pour proposer une organisation agileet efficace,- savoir conjuguer les impératifs du maître d’ouvrage et les contraintes multiples de laconstruction,- savoir parler le langage du client et celui du bâtiment, être la passerelle entre ces deuxunivers et maintenir le chantier dans un délai raisonnable sans compromis sur la qualité deréalisation.“Face à la crise Covid, il a été salvateur d’avoir des intervenants de proximité. Le planning est au cœur de leur métier et tout était à repenser. Cela les a amenés à prendre plus de responsabilités et d’initiatives, en relais avec nous qui avions une mobilité limitée en raison des restrictions de déplacement. La confiance a été primordiale.” Benoit Leroux, Directeur Travaux de la Maîtrise d’Ouvrage, groupe Essor
Il y a 4 ans et 168 jours

Sto innove avec StoArmat Classic HD, un nouveau sous-enduit d'ITE bi-composant

La technologie HybridDrying (HD) pour un temps de séchage le plus court du marchéInnovation signée Sto, unique sur le marché, le nouveau sous-enduit organique StoArmat Classic HD intègre la technologie HybridDrying (HD) qui accélère le temps de prise et de séchage à coeur, même par temps humide et froid. La finition peut ensuite être appliquée après environ 2 jours (contre 5 jours en temps normal).StoArmat Classic HD est une solution constituée de 2 composants : un seau contenant le sous-enduit StoArmat Classic HD et un berlingot d'additif StoAdditiv HD dans le couvercle. Pour lancer le procédé chimique qui active le processus de séchage, il suffit d'incorporer l'additif au seau. Et le tour est joué !StoArmat Classic HD s'utilise de manière optimale lorsque les températures sont situées entre +1 et +10° C et résiste aux gelées nocturnes jusqu'à -5° C.Une saison hivernale plus productiveAvec StoArmat Classic HD, Sto minimise les obstacles de l'automne et de l'hiver et pose un nouveau jalon dans la mise en œuvre de systèmes ITE durant les périodes froides et humides.Cette indépendance vis à vis des conditions météorologiques facilite l'établissement des plannings de chantier et prolonge le temps consacré aux projets. La possibilité de commencer la saison plus tôt dans l'année et de la finir plus tard permet aux applicateurs de maximiser le nombre de chantiers à traiter dans l'année et de minimiser la perte de chiffre d'affaires en période hivernale.« Le principal frein pendant la période hivernale, c'est la productivité. Les produits hiver de Sto nous permettent de continuer à travailler même dans des conditions météo plus extrêmes et d'augmenter notre nombre de chantiers annuel […]. Avec StoArmat Classic HD, nous sommes rassurés car on voit que le produit sèche vraiment à cœur par tout temps »Xavier Deschamps, conducteur de travaux chez Moyse 3D, qui a pu tester en avant-première ce nouveau produitAprès la colle pour polystyrène Sto-TurboFix Mini, la peinture de façade StoColor Dryonic applicable à l'Airless et la cheville StoFix Iso-Dart pour fixer sur ITE les colliers de gouttières, StoArmat Classic HD est le 4ème produit lancé par Sto dans le cadre de sa campagne de productivité pour soutenir et accompagner les professionnels de la façade dans la reprise de leur activité après la crise sanitaire du Covid-19.
Il y a 4 ans et 188 jours

L’État va débloquer des crédits pour moderniser la ligne ferroviaire Paris-Toulouse

L'État va concrètement consacrer 257 millions d'euros, sur un total de 385 millions, le solde devant être apporté par les collectivités locales, pour des travaux de modernisation qui permettront "de gagner 22 minutes de temps de trajet, afin de mettre Limoges à 2 heures 49 de Paris en 2025", selon le ministère.Cette enveloppe s'ajoute aux 2,2 milliards d'euros qui "ont déjà été sanctuarisés afin de régénérer la ligne et réaliser de premières améliorations", a-t-il noté dans un communiqué.Il s'agit notamment de régénérer les voies d'ici 2025 (1,6 milliard), d'acheter de nouveaux trains au groupe espagnol CAF (450 millions) et d'améliorer la fiabilité et la sécurité de la ligne (140 millions)."Malgré la crise et le contexte sanitaire, le planning des travaux est tenu et les nouvelles rames seront bien disponibles dès 2023", a assuré le ministère.Un plan de modernisation similaire a été lancé pour la ligne reliant Paris à Clermont-Ferrand.
Il y a 4 ans et 198 jours

La crise sanitaire modifie le programme de concertation du projet d’extension de la zone d’activités des Hauts Reposoirs

Le planning de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise est perturbé par la Covid-19.
Il y a 4 ans et 200 jours

5 étapes cruciales pour la rénovation d’appartement

Vous avez enfin réalisé votre rêve en devenant propriétaire d’un appartement, toutefois votre dernière acquisition aura besoin de quelques travaux de rénovation si vous souhaitez l’aménager comme vous voulez. C’est un autre défi qui vous attend, car même si vous faites appel à un architecte, cela aura un impact considérable sur le budget. Alors, pourquoi ne pas réaliser les travaux vous-même ? Vous ferez des économies, cependant il est préférable de confier les travaux les plus complexes à des spécialistes déclarés. Dans tous les cas, la rénovation de votre appartement passera par les 5 étapes qui vont suivre. Se préparer pour les travaux de rénovation Avant de commencer votre projet, vous devez lister les travaux nécessaires à la rénovation de votre appartement étant donné qu’il existe de nombreux types de travaux. En effet, les rénovations les plus simples consistent en un coup de peinture ou au changement de revêtements tandis que celles plus complètes nécessitent de rénover l’installation électrique, d’aménager la plomberie ou encore de refaire l’aménagement intérieur. Dans tous les cas avant d’entreprendre vos travaux de rénovation, il est conseillé de : faire le tour de l’appartement pour lister les travaux nécessaires, pièce par pièce ; vérifier les installations pour l’électricité et la plomberie afin d’être certain de leur conformité ; prévoir un budget indicatif ; réaliser un planning avec l’ensemble des travaux et leur durée approximative pour la rénovation de l’appartement. Étant donné que les travaux de remise à neuf peuvent être très coûteux, vous ne devez absolument pas sous-estimer le budget et anticiper les frais supplémentaires qui pourraient survenir au cours des travaux. Pour prévoir le coût, vous pouvez toujours demander un devis en ligne pour la rénovation d’appartement à Boulogne. Effectuer les travaux de démolition Si vous avez pour projet de refaire l’aménagement intérieur de votre appartement, vous devez effectuer les travaux de démolition. C’est la première étape à effectuer étant donné que ces travaux sont très salissants et peuvent abîmer les revêtements des murs ou du sol. Après tout, il faudra : casser les murs porteurs ; abattre les cloisons ; cassée la cuisine aménagée ; détruire la cheminée s’il y en a une ; retirer les anciens revêtements muraux. Afin de ne pas déranger vos voisins, il est conseillé de faire ce type de travaux de 10 à 16 heures, car il serait dommage de débuter vos relations avec le voisinage par un conflit. Refaire le gros œuvre et les installations Suite aux travaux de démolition, vous devrez vous débarrasser des décombres avant de passer à l’étape suivante à savoir refaire le gros œuvre et les installations de l’appartement. Cette étape concerne les différents types de travaux comme : la remise en état des murs ; la pose des cloisons ; la réalisation de tranchées ou de saignées ; la rénovation de l’installation électrique et de la plomberie ; la pose d’enduit sur les murs ; la réalisation d’une chape sur les sols. Pour certains travaux, vous aurez sûrement recours à des spécialistes tels que des maçons, un plombier et/ou un électricien. C’est une solution plutôt coûteuse, mais elle vous garantit une construction dans les normes pour tout ce qui concerne le gros œuvre. Investir dans l’isolation Profitez de cette occasion pour poser des isolants dans votre appartement, car en plus d’augmenter l’isolation phonique et thermique, ils garantissent votre confort. Pensez également à changer les fenêtres de votre appartement si vous n’êtes équipé que d’un seul vitrage. Bien que ce soit une opération coûteuse, en passant au double vitrage vous diminuerez considérablement vos factures de chauffage ainsi que le bruit de la circulation. Terminer les travaux par les revêtements et la peinture Vous pourrez finalement passer à la pose de revêtements de sol, de revêtements muraux et à la réalisation des peintures ainsi que des tapisseries. C’est le moment d’ajouter votre touche personnelle pour vous sentir chez vous et quand cette étape sera réalisée, la rénovation de votre appartement est pratiquement finie. Il ne reste plus que les derniers détails comme l’aménagement, le choix des éclairages et la décoration intérieure.
Il y a 4 ans et 214 jours

L'industrie des matériaux de construction représente un potentiel de 1.400 recrutements par an

Dans un contexte économique et social perturbé par la crise sanitaire, ces travaux ont le mérite d'apporter un éclairage sur l'état du marché du travail du secteur des matériaux avant l'arrivée de la pandémie. On y découvre une industrie pourvoyeuse d'emplois stables, riche en métiers variés, présente dans tous les territoires, et offrant des carrières professionnelles évolutives et pérennes.L'industrie des matériaux de construction en France : les grandes lignesL'industrie de matériaux de construction couvre un large spectre d'activités, allant de l'exploitation de carrières pour l'extraction de matière première à la fabrication de produits tels que le béton prêt à l'emploi (BPE), les mortiers et ciments, produits préfabriqués en béton, mais aussi la taille et le façonnage de pierres.Selon la dernière enquête annuelle de l'UNICEM*, en 2018, l'industrie de matériaux de construction représentait 2.888 entreprises, réparties sur 5.861 sites, générant un chiffre d'affaires de 9.210 millions d'euros. Cette production, essentiellement destinée au bâtiment (46%) et TP (44%), concentre plus de 73.500 emplois, un chiffre relativement stable sur ces 4 dernières années (72.189 en 2015 vs 73.576 en 2019).La majorité des salariés du secteur des matériaux travaille dans des métiers liés à la production (44%), un quart dans des emplois administratifs et commerciaux, tandis que moins d'un cinquième occupe des fonctions techniques et d'encadrement. Les emplois de chauffeurs/conducteurs d'engins et de maintenance représentent respectivement 9 % et 5 % des emplois totaux.96 % des salariés de l'industrie des matériaux sont employés en CDI soit 8 points de plus que pour l'ensemble des industries. Le salaire brut médian annuel dépasse les 30.000 euros.Si le secteur reste encore très masculin, il attire cependant aussi des femmes. Elles représentent 17% des salariés.L'étude fait également ressortir que 52% des salariés ont 45 ans et plus. Cette constatation amène une évidence. Le secteur va devoir faire face aux départs à la retraite et reconquérir des vocations chez les plus jeunes. C'est l'une des missions que s'est fixée l'UNICEM en promouvant notamment la formation et l'apprentissage via ses CFA, mais aussi en multipliant des rencontres d'information sur les différents métiers de l'industrie.Carrières et matériaux : une industrie qui forme et qui recruteDes métiers et savoir-faire diversifiésDu niveau CAP au diplôme d'ingénieur, de l'extraction des roches et minéraux jusqu'à leur transformation et leur mise en œuvre, l'industrie des matériaux de construction propose un large éventail de métiers aux savoir-faire diversifiés et offre de nombreuses opportunités professionnelles.Cependant, un constat demeure : malgré les enjeux d'avenir que le secteur représente, très souvent les entreprises peinent à recruter le personnel qualifié nécessaire au bon développement de leur activité et des territoires. Or, les défis environnementaux couplés aux enjeux de la construction de demain font de ce secteur l'un des plus dynamiques et des plus attractifs en termes d'évolution de carrière, de pérennité de l'emploi et d'innovation.L'UNICEM estime que les entreprises de la filière « carrières et matériaux » auront besoin de recruter 1.400 collaborateurs chaque année, et ce pendant 20 ans.Les entreprises adhérentes à l'UNICEM offrent une grande diversité de métiers (quelques exemples) :Sur une carrière : conducteur d'engins, pilote d'installation de traitement, chef de carrière…Sur une unité de production de béton prêt à l'emploi : conducteur de camions toupies, pilote d'installation automatisée, agent de planning…Métiers de la pierre et atelier de transformation : tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et décoration, usinage, découpe…Métiers transverses : technicien de laboratoire, maintenance, fonctions administratives, comptabilité, gestion ressources humaines, foncier et environnement, commercial, animateur santé sécurité…Près de 2 500 stagiaires en alternanceSur l'année 2018-2019, 2.429 jeunes ont suivi une formation initiale en alternance. Un chiffre qui, même s'il reste encore inférieur à celui d'il y a 5 ans (2.545 pour 2013-2014), se révèle assez stable, sur les 4 dernières années. La formation en alternance concerne essentiellement les métiers de conducteurs (913) et mécaniciens d'engins (1.008). Les métiers de la pierre et du marbre attirent quant à eux 341 apprentis.Plus d'un million d'heures de formation engagées en un anAfin de mobiliser les compétences professionnelles et de les adapter à l'évolution des métiers, les collaborateurs sont formés tout au long de leur carrière. En 2019, 2.012 entreprises de l'industrie des matériaux ont déployé des actions de formation représentant 1.002.364 heures auprès de 44.876 bénéficiaires. Ces derniers se répartissent entre les ouvriers (41%), les techniciens et agents de maitrise (27%), les ingénieurs et cadres (18%) et les employés (14%). Les formations continues les plus suivies sont la conduite d'engins et la sécurité, représentant respectivement 14% et 13% des stagiaires.Des CFA UNICEM dédiés pour une meilleure approche des métiersLes CFA UNICEM (Centres de formation d'apprentis gérés par l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) situés en Bretagne, en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes, forment chaque année plus de 600 jeunes de 15 à 25 ans, dans les différents métiers des industries de carrières et matériaux.Accédez à l'étude complète*L'enquête annuelle UNICEM porte sur le champ : granulats, béton prêt à l'emploi, pierres de construction et produits pour l'industrie et n'intègre pas les mortiers, le ciment, et le béton préfabriqué.
Il y a 4 ans et 224 jours

Comment bien faire construire sa maison ?

Posséder sa propre maison demeure le rêve de nombreuses personnes. Mais entre choisir son constructeur, son terrain et la forme de sa maison, ce n’est pas toujours évident. Sans préparation, nous ne sommes jamais certains quelles étapes il faut suivre exactement. De plus, outre les contraintes matérielles et l’appel à des professionnels, il faut aussi se charger des démarches administratives. Tout cela sans oublier vos moyens de financement. Choix de l’emplacement et du terrain L’emplacement est un choix primordial. Une étape toujours avancé même sur un blog immobilier ou les forums d’immobilier en ligne. Il faut choisir un bon endroit où vous allez construire votre maison sans rencontrer trop de problèmes. L’emplacement vous aidera dans votre vie quotidienne : proximité des écoles, commerces, transports, etc. Mais vous pouvez aussi choisir un emplacement calme ce qui est surtout très recherché pour les résidences secondaires. C’est par la suite que l’on regarde le terrain. Il faut qu’il s’adapte à vos besoins et envies tout en respectant le budget dont vous disposez. Vérifiez aussi si c’est un terrain constructible. Pour s’en assurer, il faut faire appel au service d’un géotechnicien pour un examen du sous-sol du terrain. Tout cela en prenant en compte les règles d’urbanisme local. Le plan de construction Vous pouvez passer par un constructeur pour disposer d’un plan prédéfini. Il dispose souvent de catalogues. Mais si vous voulez un peu personnaliser et si vous disposez de moyens alors faites appel à un architecte. D’ailleurs c’est une obligation pour une maison dépassant les 172 m2. Il faut bien miser sur cette étape pour un tracé de plan parfait. Si vous ne faites pas appel aux services d’un constructeur alors il faut passer par des démarches pour obtenir un permis de construire. A noter qu’il est interdit de commencer le chantier de construction si on ne dispose pas de ce permis. Une visite régulière du chantier Il est toujours préférable d’effectuer une descente sur terrain régulièrement. N’y allez pas tous les jours tout de même ! Voir de vos propres yeux l’avancement des travaux permet une surveillance plus accrue. Cela permet aussi de vérifier que le planning est respecté. Si vous avez fait appel à un constructeur alors vous ne pouvez visiter l’avancement des travaux qu’avant chaque appel de fond ce qui correspond à une étape de la construction. Si les travaux n’avancent pas comme vous le voulez soyez rassuré car vous disposez du contrat qui vous protège. Devenez propriétaire Une fois que les travaux sont terminés et que vous avez votre maison, vous êtes maintenant propriétaire. Mais ce n’est pas une raison de se laisser aller car il faut passer par une dernière vérification. Il faut  que le constructeur livre une maison en tous points conformes à votre demande et ce qui a été prévu. Si ce n’est pas le cas alors vous êtes en droit d’émettre des réserves. De ce fait, une retenue de garantie de 5% du prix s’appliquera jusqu’ à ce que les réserves soient levées. Dans cette démarche faites en sorte à ce que vous soyez assisté par un expert pour vérifier dans les détails tous les points. L’assurance de votre maison Une fois devenu propriétaire, vous devez assurer votre maison. Ainsi le propriétaire doit disposer de la garantie « dommage-ouvrage ». Mais aussi les garanties essentielles (qui servent principalement à protéger le propriétaire) suivantes : Une garantie décennale obligeant le constructeur à réparer les dommages qui pourraient compromettre la solidité de la maison. Elle dure 10 ans Une garantie de parfait achèvement qui concerne les malfaçons survenues au cours de l’année suivant la réception des travaux. La garantie biennale imposant le remplacement des équipements défectueux durant deux ans.
Il y a 4 ans et 226 jours

Vicat : sur terre comme en mer

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. #1 – RécifLab – Cachette béton Seaboost, Vicat et XtreeE ont réalisé 32 récifs artificiels déployés à Agde. [©Service des aires marines protégées de la Ville d’Agde/ Renaud Dupuy de la Grandrive] Pour nager en toute sécurité, les plages accueillent, souvent, des zones de baignade balisées. Les bouées de balisage sont parfois lestées par des éléments pouvant bouger sous l’effet des courants marins et en abîmer les fonds. Depuis 2019, la plage d’Agde (34) dispose de 32 récifs artificiels déployés à cet effet. Baptisés XReef, les modules du projet RécifLab ont été réalisés en impression 3D béton. « Le but était de faire des supports de biodiversité qui n’altèrent pas le milieu avoisinant. » Une façon de créer des lieux d’habitat pour les juvéniles de certaines espèces. Ici, l’impression 3D a permis de créer des formes particulières. Ainsi, les récifs disposent de cavités de tailles différentes. « Nous n’aurions pas eu la possibilité de les faire avec un moule. » Un béton spécifique et compatible au milieu agressif a été formulé pour l’occasion. Enfin, la cadence de fabrication complète tournait à 2 à 3 XReef par jour. « Au bout de 2 semaines, les différentes espèces avaient déjà pris possession des récifs. » Intervenants : Seaboost (groupe Egis), Vicat et XtreeE #2 – BathyReef – Comme une éponge de mer BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. [©D. Guillemain] Qu’est-ce qu’il y a dans le fond de nos océans ? BathyReef, porté par le Mio, le CNRS et l’Ifremer tentent de répondre à cette question. « Le projet consiste à immerger un colonisateur à 2 400 m de profondeur, au large de Toulon. » Cet élément servira, d’une part, de support de biodiversité. Et d’autre part, de support pour le robot BathyBot, chargé de prendre des clichés sous l’eau et ainsi, d’étudier la biodiversité et la bioluminescence. « A cette profondeur, le sol est recouvert de sédiments. Pour éviter de les soulever et de perturber les clichés, le robot pourra monter sur le récif et laisser les sédiments retomber. » La liberté de forme qu’offre l’impression 3D a permis de réaliser un élément biomimétique. En effet, BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. « Nous avons utilisé notre Bfup SmartUp qui réduit de manière considérable la quantité de béton grâce à ses performances élevées. Nous avons fait une quinzaine de modules assemblés sur une dalle en béton. » La technique d’impression de Soliquid est innovante. Ici, les matériaux sont “imprimés” dans un bloc de gel qui lève certaines contraintes. « Cette technique oblige la matière à rester en place. Nous pouvons faire des cordons de matière très fines qui défient les lois de la gravité ! » Si BathyReef a déjà un peu pris l’eau en phase de test, il sera immergé en mer lors d’une expédition de l’Ifremer en 2021. A suivre… Intervenants : CNRS, Fondation Jacques Rougerie, Institut méditerranée d’Océanologie (Mio), Ifremer, Soliquid, Tangram Architectes, Treex, Vicat #3 – Viliaprint – Les nouveaux logements sociaux Viliaprint intègre la technologie d’impression 3D. [©Agence Coste Architecture] Lauréat du concours “Structure de la transformation 2018”, Viliaprint a pour ambition de faire évoluer le logement social en France. Et ce, en y intégrant de nouvelles technologies à l’image de l’impression 3D. Le programme comprend ainsi 5 maisons de plain-pied. « Tous les murs sont différents et aux formes arrondies. L’idée est de proposer un nouveau système constructif à mur creux. » Une façon de réduire la quantité de matière utilisée, et par conséquent, l’empreinte environnementale du bâti. « Le béton formulé est à haute performance et dispose d’un bilan carbone moindre. » La crise sanitaire a quelque peu bousculé le planning de construction. Et donc, le chantier (hors site pour les murs) qui se déroulera courant 2021. Les équipes du projet sont encore en attente d’une Atex B du CSTB pour l’assurabilité des bâtiments. En juillet dernier, 2 murs ont été réalisés dans les mêmes conditions que le chantier. Intervenants : Plurial Novilia (groupe ActionLogement), Agence Coste, Demathieu Bard, , Vicat et XtreeE Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 228 jours

Toute la filière bâtiment se mobilise pour favoriser les travaux de rénovation énergétique et garantir leur efficacité

Les 9 projets qui le composent s'appuient sur l'innovation, qu'elle soit technique ou numérique, afin de mieux outiller les professionnels du bâtiment et d'améliorer les pratiques.Officiellement lancé au printemps 2019, le programme arrive aujourd'hui à mi-parcours. Les premiers outils mis gratuitement à disposition des professionnels seront disponibles dès cet automne sur le site web www.programmeprofeel.fr. Les autres publications seront mises à disposition tout au long de l'année 2021.PROFEEL : une réponse collective forte pour accélérer la rénovation énergétiqueLes objectifs du Plan de Rénovation Énergétique des bâtiments, lancé par l’État en avril 2018, sont ambitieux : rénover 500 000 logements par an et éradiquer sous 5 à 10 ans les « passoires énergétiques ». Ils appelaient donc à une réponse forte et collective de la filière bâtiment. C’est ainsi que PROFEEL a été initié, fruit de la réflexion de 16 organisations professionnelles de la filière Bâtiment. En 2020, le plan France Relance confirme la place de la rénovation énergétique au cœur des priorités nationales.« La crise et le confinement nous ont fait repenser notre façon de vivre dans nos logements. La rénovation va devenir plus que jamais un enjeu de société. Elle va non seulement générer de la valeur, mais aussi être une source d’activité non délocalisable. À ce titre, PROFEEL est à la fois au cœur de la transition écologique et de notre relance économique, et les mesures du plan France Relance soutiendront cet effort collectif de toute la profession. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEEL9 projets innovants pour accompagner toutes les étapes de la rénovationComplémentaires, les 9 projets PROFEEL s’adressent à de nombreux acteurs : artisans et entreprises, maîtres d’œuvre, architectes et bureaux d’études mais également maîtres d’ouvrage, particuliers comme bailleurs et promoteurs. Ils ont pour objectif de développer des outils innovants et opérationnels, accessibles sous la forme d’applications, de plateformes digitales, de guides techniques, de vidéos ou encore de fiches pratiques. Ces outils permettront d’accompagner les acteurs durant toutes les étapes de la rénovation : en amont, pendant et après les travaux.Chacun des 9 projets, dont 6 sont portés par l’Agence Qualité Construction (AQC) et 3 par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), a son propre planning de déploiement. Les outils attendus seront tous produits d’ici à la fin de l’année 2021 et seront accessibles progressivement et gratuitement via le site web www.programmeprofeel.fr.Pour préparer la mise en ligne des premiers outils qui seront disponibles dès cet automne, PROFEEL diffuse depuis début octobre une campagne de communication.Favoriser le déclenchement de travaux de rénovationNUMÉRISER L’EXISTANT est un challenge entre start-up. 3 lauréats, désignés en juillet 2020, bénéficient désormais d’un soutien financier et technique pour adapter leurs solutions de numérisation 3D du bâti existant au marché de la rénovation. Les artisans et entreprises du bâtiment pourront mieux appréhender les contraintes du bâti et préparer leur devis, tandis que les clients se projetteront plus facilement.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/numeriser-lexistant/GO RÉNOVE est un service web public en ligne qui permettra de visualiser en quelques clics les éléments techniques décisionnels d’un futur projet de rénovation d’un bâtiment résidentiel, en amont de sa conception. Cet outil s’adresse aux bailleurs sociaux, aux particuliers et aux copropriétés. Il rentre aujourd’hui dans sa phase de développement informatique. Une première version de l’application web est attendue à la fin du 1er semestre 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/go-renove/STRATÉGIES RENO prévoit plusieurs outils et bénéficiaires. Un des objectifs est de permettre aux artisans et entreprises de mieux orienter leurs clients dans la mise en place d’une stratégie globale de rénovation adaptée à leur bâti. Un outil sur le web, pour mieux comprendre la globalité des travaux à entreprendre afin d’optimiser le projet de rénovation. Une application et des fiches techniques, sont en cours de développement. Un outil complémentaire, qui porte sur les problématiques de confort d’été, et une boîte à outils pour es collectivités sont également en cours de réalisation. Ils seront disponibles à l’été 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/strategie-reno/RENOSTANDARD propose le développement de solutions globales de rénovation reproductibles pour des maisons individuelles standardisées. Ces solutions sont conçues selon une démarche de préfabrication, afin d’optimiser les coûts. Neuf groupements de concepteurs ont été sélectionnés et sont aujourd’hui accompagnés techniquement par le CSTB. Les solutions en développement couvrent 11 typologies de maisons individuelles.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/reno-standard/Garantir la qualité des travaux réalisés et consolider la relation de confiance entre professionnels et clientsPROCÉDURES INTERNES développe un outil numérique pour faciliter les démarches d’autocontrôle des professionnels et celles de la réception des travaux avec leurs clients. Cet outil proposera plus de 50 fiches d’autocontrôle et de réception, ces dernières ayant vocation à être également diffusées auprès des particuliers. Les premières fiches seront mises à disposition gratuitement sur le site PROFEEL dès novembre 2020. Les publications se poursuivront jusqu’à la fin du premier semestre 2021. L’outil numérique sera testé au printemps pour une diffusion avant l’été 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/procedures-internes/SEREINE a un objectif : permettre la mesure de la performance énergétique intrinsèque d’un bâtiment à réception des travaux de rénovation. Le projet travaille à l’élaboration d’un outil inédit et très attendu. Ce dispositif complet a pour objectif de sécuriser les professionnels et de rassurer les clients sur l’efficacité réelle des travaux menés. Le principal défi scientifique de SEREINE est de parvenir à réduire le temps de mesure à moins de 24 heures. Le dispositif est déjà en phase d’expérimentation auprès des professionnels.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/sereine/QUALITÉ SANITAIRE ET ÉNERGÉTIQUE a pour but la mise en place d’une méthode simplifiée pour évaluer la performance globale « Energie-Santé-Confort » de bâtiments rénovés. À destination des maîtres d’ouvrage et opérateurs de mesure, elle s’appuie sur la collecte de données avant et après travaux sur plus d’une centaine d’opérations et permettra de documenter l’impact d’une rénovation sur le confort sanitaire des bâtiments, dont la qualité de l’air.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/qualite-sanitaire-et-energetique/REX RÉNOVATION met à disposition des professionnels et des formateurs des contenus pédagogiques multimédias (vidéos, photos commentées, rapports) issus de retours d’expériences du terrain. Ces ressources seront notamment compilées dans une nouvelle version de la mallette pédagogique du Dispositif REX bâtiments performants qui sera mise en ligne d’ici la fin du mois de novembre 2020. Un MOOC, en cours de réalisation, valorisera également les enseignements de ces retours terrain. La première session sera diffusée à l’automne 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/rex-renovation/BONNES PRATIQUES a pour objectif de mettre à disposition des professionnels du bâtiment une collection de 14 outils pratiques, sous la forme de référentiels techniques ou d’applications numériques, pour les guider dans la réalisation de leurs projets de rénovation. Les outils seront publiés progressivement, du mois de janvier à la fin 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/bonnes-pratiques/PLUS D’INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME PROFEELSUR LE SITE WEB : PROGRAMMEPROFEEL.FR
Il y a 4 ans et 234 jours

Lorenove Grands Comptes participe au salon virtuel de l’ARC

C’est en distanciel que se tiendra la 12ème édition du salon indépendant de la copropriété. Du lundi 16 novembre en après-midi au lundi 20 novembre au matin, les visiteurs et adhérents de l’ARC pourront déambuler dans les allées virtuelles de l’Espace Charenton pour se rendre dans les salles de conférences, d’atelier et de débat, dans la librairie ou sur les stands des exposants. Dans ce contexte particulier, les équipes de Lorenove Grands Comptes ont préparé les outils nécessaires à ce rendez-vous digital. Une landing page a notamment été conçue : http://bit.ly/Lorenovecopro  Entité du Groupe Lorillard, entièrement dédiée à la copropriété, Lorenove Grands Comptes possède une expertise unique en matière de rénovation d’immeuble de copropriété. En qualité d’expert, au fait des nombreuses problématiques que peuvent rencontrer les copropriétaires, Lorenove Grands Comptes proposera une conférence en ligne le mercredi 18 novembre 2020 à 15 h pour présenter sa solution d’achats groupés de menuiseries en copropriété. L’accès à cette conférence se fait un clic via le portail du salon :  https://salon-copropriete-arc.fr/ Le programme d’achats groupés est un service que propose Lorenove Grands Comptes à l’ensemble des copropriétaires afin de faciliter leurs démarches liées au changement des menuiseries et volets roulants. Ce programme comprend l’étude du projet, la fabrication et la pose des fenêtres, des portes-fenêtres et/ou des volets roulants. Le principe de l’achat groupé est simple : les copropriétaires souhaitant changer leurs fenêtres, s’unissent derrière leur conseil syndical, afin de bénéficier d’une étude personnalisée permettant d’obtenir de la part de Lorenove Grands Comptes, des prix très attractifs. Les produits proposés, en parfaite adéquation avec les besoins identifiés et spécifiques à la copropriété, sont ensuite validés par le conseil syndical. En pratique, Lorenove Grands Comptes intervient en lien avec le conseil syndical en initiant le projet de concert : définition du programme, élaboration du cahier des charges des produits, options individuelles, type de pose etc. Une fois le cahier des charges validé, les équipes de Lorenove Grands Comptes génèrent un bordereau unitaire, correspondant à un prix unitaire pour chaque typologie de fenêtre, prix valable pour toute la copropriété. Puis, ils élaborent un recensement précis permettant de dégager le volume de fenêtres à poser, tout en assurant le relai de communication et en fédérant les copropriétaires autour du projet. Par la suite, ils se chargent de la transmission du planning, la gestion de l’ensemble des devis, la facturation, les rendez-vous et la relation directe avec les copropriétaires. Contractuellement, un accord individuel est conclu directement avec chaque copropriétaire participant à l’achat groupé, sans autre intermédiaire. Le conseil syndical se décharge ainsi de toute la dimension opérationnelle, ou peut faire le choix, s’il le souhaite (ce qui est très rare dans la pratique), de s’impliquer dans la gestion de la facturation. Le contexte sanitaire actuel tend à faire naître de nouvelles manières de travailler et de communiquer. Pour cette édition inédite du salon de l’ARC, Lorenove Grands Comptes s’est équipé d’un tout nouveau site de présentation où il est désormais possible de prendre contact avec l’équipe pour un étude gratuite et personnalisée. Lieu d’échange où la marque a toujours été sollicitée pour ses conseils et les services qu’elle propose, le salon de l’ARC reste le rendez-vous privilégié des responsables de copropriétés, des prestataires et fournisseurs de biens et de services liés à la copropriété.
Il y a 4 ans et 241 jours

Bulldozair lève 4 millions d'euros pour démocratiser sa solution de collaboration digitale dans le BTP

Bulldozair propose une solution de suivi de chantier qui permet à tous les corps de métiers d'un projet de construction de se connecter : ingénieurs, conducteurs de travaux, mais aussi architectes, bureaux d'études et maîtrise d'ouvrage. Concrètement, les équipes sur le chantier ont accès à toute l'information liée au projet, peuvent gérer avec simplicité tâches, plans, planning, collecter la donnée et émettre des rapports automatisés directement depuis leurs smartphones. En parallèle, le management - grâce à la centralisation et l'analyse de ces informations par Bulldozair - est alerté sur les risques et les retards, et facilité dans sa prise de décision. A la clé, la revalorisation des métiers présents sur les chantiers, et l'amélioration significative de la gestion des projets, pour un gain de productivité de 25%.« PRO BTP est heureux de s'associer via PRO BTP Innovation à la levée de fonds de Bulldozair: "Nous sommes fiers d'accompagner cette solution de digitalisation du suivi des chantiers qui sert l'ensemble de la profession, de la TPE au grand groupe international. Ce faisant, PRO BTP montre encore une fois son attachement au service d'une profession et sa capacité à accompagner les innovations majeures de ce secteur. » Hervé Naerhuysen, Directeur Général de PRO BTP et Président de PRO BTP InnovationDes fondations solides pour s'attaquer au marché des petites entreprises... Forte de la transversalité de son modèle, la startup a rapidement séduit les donneurs d'ordres d'industries hétéroclites dont le potentiel de développement reste soutenu à l'instar de Carrefour, RATP, CHANEL, TOTAL, EDF, EIFFAGE APRR ou encore Bouygues Immobilier. Selon l'industrie et ses besoins, la plateforme est déployée pour la gestion de projet (comptes rendus, planning, process, collaboration documentaire) et le pilotage des chantiers (gestion des tâches, qualité, conformité, formulaires), ou encore l'audit de sites de production et opérations de maintenance.Avec ce nouveau tour de table, Bulldozair s'attaque au segment des petites et moyennes entreprises, avec pour objectif de tripler le nombre de ses clients d'ici 2 ans. Simple, universelle et collaborative, la solution de Bulldozair est aussi conçue pour accompagner la digitalisation des quelques 40 millions de PME des divers métiers du BTP à travers le monde.Nous avons été séduits par la vision transformative de Bulldozair qui arme les entreprises du secteur pour relever les défis opérationnels et financiers actuels et futurs et oeuvre en faveur de la collaboration de terrain et de la valorisation de ses métiers. Bulldozair est donc en totale adéquation avec les entreprises Proptech accompagnées et financées par Anaxago.” affirme Alexandre Heraud Investment Director chez Anaxago.… et lancer un chantier technologique ambitieux. Bulldozair double ses effectifs R&D et renforce son offre produit pour accélérer son avance technologique et étendre l'usage de la plateforme vers un outils de pilotage de projet de construction à 360°. Une accélération qui repose sur 3 piliers : Amélioration en continu de la simplicité d'usage et de l'ergonomie de la plateforme, en collaboration avec des utilisateurs sur le terrain et au bureau (chef de chantier, responsable travaux, managers...). Développement de nouveaux modules en self-service et d'intégrations étendues pour une expérience client optimisée, en fonction des besoins. Lancement d'une offre conçue pour les petites équipes.« Avec cette levée nous allons renforcer une équipe produit déjà sénior pour développer les fonctionnalités complémentaires demandées par des utilisateurs chez qui nous voyons une très grosse adoption. Notre plateforme sera encore plus simple, plus modulable et plus ouverte. Nous construisons un outil de pilotage à 360° des projets de construction utilisable par toute la chaîne de valeur et sur toute la durée d'un projet. »Maxence Lerigner, CTO et co-fondateur de BulldozairBulldozair, l'architecte d'une nouvelle approche de la collaboration dans le BTPEn outre, la solution mobile-native de Bulldozair dessine une nouvelle approche de la collaboration dans le BTP et permet à ses métiers - héritiers d'un savoir-faire traditionnel transmis oralement - de prendre le virage du numérique. Fer de lance de la Proptech, Bulldozair remplace les archaïques carnets de notes, rapports papier et aller-retours inutiles par des outils technologiques, au service de l'humain et de son savoir-faire, compatibles avec le travail de terrain.« La crise de la covid-19 intervient après plusieurs années de marges faibles, de productivité en baisse, et de difficultés à recruter dans le secteur de l'immobilier et de la construction. L'industrie est enjointe à se transformer. Pour cela il est nécessaire de porter un coup de marteau à la conception traditionnelle de son organisation. C'est précisément la mission de Bulldozair. »« Cette levée de 4 millions va nous permettre d'accélérer dans cette voie, tant d'un point de vue commercial que technologique »Ali El Hariri, CEO et co-fondateur de Bulldozair