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Il y a 2 ans et 343 jours

VIPros Connect : L’animation commerciale démultipliée

Avec VIPros CONNECT, les leviers promotionnels disponibles sur vipros.fr sont désormais synchronisables avec les sites e-commerce des distributeurs spécialisés. L’objectif : faciliter l’acte d’achat des entreprises artisanales qui souhaitent profiter des offres VIPros. De la prescription… à la promotion des ventes Depuis son lancement, VIPros innove en permettant aux marques adhérentes d’aller au-devant des utilisateurs professionnels de leurs produits grâce à un dispositif mutualisé et totalement inédit ! Les offres “Cashback”, valables chez tous leurs partenaires distributeurs, sont venues compléter le programme de fidélité avec une dimension “animation commerciale”. Ces leviers promotionnels sont ainsi gérés au sein d’un seul et même dispositif, et permettent de réaliser un gain de temps précieux. La mesure des résultats en temps réel et l’optimisation des expériences successives permettent, en outre, une meilleure appréhension du marché. VIPros Connect : Un nouveau cap franchi avec des avantages concrets pour tous les acteurs du marché Grâce à VIPros CONNECT, les marques VIPros vont désormais pouvoir relayer leurs offres VIPros sur les sites e-commerce des distributeurs partenaires. Elles vont ainsi démultiplier les effets, gagner de nouveaux clients et renforcer les liens entre les différents acteurs. Les entreprises artisanales inscrites sur vipros.fr bénéficient d’une plateforme centralisée, multi- marque et multi-enseigne, qu’elles peuvent facilement appréhender. Leurs démarches en sont simplifiées et leurs avantages en VIPoints de fidélité ou en cash sont crédités plus rapidement. Les distributeurs spécialisés peuvent, quant à eux, profiter de la dynamique des offres VIPros en l’intégrant pleinement à leurs sites e-commerce, sans modifier leurs accords commerciaux avec leurs fournisseurs. Conscientes de l’intérêt de cette nouvelle opportunité commerciale, plusieurs enseignes e-commerce ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour la plateforme vipros.fr et ont entrepris la phase opérationnelle qui conduit à la synchronisation des offres promotionnelles VIPros sur leurs propres pages produits. Une démarche que les marques VIPros espèrent déployer auprès du plus grand nombre de distributeurs spécialisés, dans une logique de partenariat et de dynamisation du marché.
Il y a 2 ans et 351 jours

Gree intègre ses données certifiées Eurovent dans ses objets BIM, grâce à son partenaire BIM&CO

Pour la première fois, un industriel intègre des données certifiées issues d’Eurovent à ses objets BIM. Gree, associé à BIM&CO, a travaillé en ce sens dans le but de booster la qualité des livrables de ses clients. En intégrant le jeu de données certifié Eurovent à ses produits HVAC, Gree permet à ses clients des gains de temps significatifs, et un accès à des données critiques de l’objet prenant donc un état certifié, ce qui permet de limiter les vérifications. Gree mise sur des objets BIM aux données certifiées Eurovent Gree, le plus grand fabricant de climatiseurs au monde, est passé au BIM car “Le monde digital des projets de construction avance vite et, sans outils permettant de simuler les projets, il n’y a pas d’espérance de survie.”, d’après Philippe Caron, Directeur Marketing chez Gree. Le fabricant innove aujourd’hui en misant sur des objets BIM aux données certifiées dans le but de faciliter la prescription de ses produits pour ses clients. En effet, ces derniers seront dotés de packages garantis par Eurovent sur leurs produits HVAC. Eurovent est reconnu comme le leader européen de la certification tierce partie des performances des produits dans les domaines du chauffage, de la ventilation, de la climatisation et de la réfrigération. Ses membres de toute l’Europe représentent plus de 1 000 fabricants. Pour Philippe Caron, l’intérêt des données certifiées Eurovent pour un fabricant HVAC se trouve dans “La qualité et la richesse des informations remises, la confiance du client, la simplification de son travail (car des contrôles par un organisme indépendant ont été faits en amont). À terme, des éditeurs vont également exploiter leurs données encapsulées et encore gagner en  temps.  Il n’y aura plus besoin d’aller fastidieusement chercher les informations sur les sites des bases actuelles.” Vous êtes fabricant HVAC et souhaitez que les données de vos objets soient certifiées Eurovent ? Échangez avec l’un de nos experts ! Découvrez la suite dans notre communiqué de presse ! 
Il y a 2 ans et 351 jours

C’est le moment de vous procurer le Reef et Bati CCTP

Grâce au Reef, disposez d’un référentiel technique et réglementaire du Bâtiment, complet et toujours à jour soit plus de 5400 références en vigueur dont plus de 4200 en texte intégral et comprenant plus de 1800 normes :L’essentiel des textes législatifs et réglementaires du secteur de la constructionTous les DTU en vigueur soit plus de 114 DTU-NF DTU en texte intégralPlus de 1800 normes en texte intégralTous les Cahiers des Prescriptions Techniques (CPT)etc.À l’aide de Bati CCTP vous pourrez contrôler ou générer en toute simplicité des CCTP complets et de qualité, à partir d'une bibliothèque de clauses préétablies, et ce pour les travaux neufs et de rénovation. Chaque lot de la bibliothèque précise les dispositions techniques et exigences nécessaires à l'exécution des prestations et le descriptif des ouvrages à mettre en œuvre. Les clauses de la bibliothèque sont établies à partir du référentiel technique et réglementaire en vigueur que votre Reef met à votre disposition (Normes, DTU CPT, etc.) et proposent différentes options pour s'adapter aux spécificités de votre projet.Quel est l'intérêt pour vous de vous abonner aux 2 services ? Au sein d'un seul et même environnement de travail, vous pourrez tout en créant vos CCTP, basculer dans votre Reef pour consulter simultanément les textes techniques et réglementaires cités dans les clauses et les descriptifs de vos projets. Vous aurez ainsi l'assurance de respecter la réglementation en vigueur et de trouver toutes les réponses à vos questions. Et vice versa, vous pourrez basculer de votre Reef vers Bati CCTP pour construire vos projets de CCTP. Profitez des remises exceptionnelles du CSTB Éditions avant le 30 juin 2022 : https://boutique.cstb.fr/
Il y a 2 ans et 357 jours

Co-Home avec l’Ameublement Français – Eurobois 2022

Avec Julie Millet, Responsable de marchés – L’Ameublement Français Stéphane Veron, Dirigeant – MSA France et Président des Équipementiers Denis Magnin, Directeur commercial – Sotexpro Yann Colfaux, Directeur national prescription – Pfleiderer Régis Blandin, Directeur ventes – 2020 Technologies
Il y a 2 ans et 364 jours

Bati-Journal et son plateau TV seront à Eurobois 2022 !

À l’occasion du salon Eurobois, qui se tiendra à Eurexpo Lyon du 14 au 17 juin, les équipes de Bati-Journal seront présentes avec une nouvelle édition de son plateau TV. Cet événement est organisé par Wood Surfer et Eurobois, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt. Ce plateau sera animé par Stéphane Miget (rédacteur en chef des magazines Planète Bâtiment et 5façades). Plus de 20 émissions seront organisées autours des grandes thématiques de l’événement : agencement & design, innovation, formation & emploi, outillage, construction bois, 1ère et 2nd transformation. Découvrez le programme du plateau TV Bati-Journal :  Mardi 14 juin : 10h00 – Pitch innovation Eurobois Awards 12h30 –Inauguration Eurobois 14h30 – La parole à Eco-Mobilier avec Dominique Mignon (Présidente – Eco-Mobilier) 16h45 – Usages du sapin en construction et aménagement avec Anaïs Laffont (Responsable pôle Auvergne – Fibois AuRa), Cyrille Ducret (Dirigeant – Scierie Ducret) et Gaëlle Goutadier (Architecte – Agence MTA)   Mercredi 15 juin : 09h30 – Emploi : quelles solutions pour recruter ? avec Bénédicte Muller (Chargée de mission emploi/formation – Fibois AuRa), Christelle Veyriere (Conseillère – Pôle Emploi) et Stéphanie Langlet (Directrice RH – Groupe Bois du Dauphiné) 10h30 – CO-HOME avec Julie Millet (Responsable de marchés – L’Ameublement Français), Stéphane Veron (Dirigeant – MSA France), Carole Péridier (Directrice Générale Adjointe – Servitex), Yann Colfaux (Directeur national prescription – Pfleiderer) et Régis Blandin (Directeur ventes – 2020 Technologies) 11h30 – La parole à Cadwork avec Denis Roblin (Directeur vente France – Cadwork) 12h00 – PRO-A : agenceurs et responsables avec Pascal There (Directeur – Grizard Agencement), Vincent Houot (Directeur – Houot Agencement) et Vincent Blécon (Responsable activité Agencement – Rousseau Agencement) 13h45 – Agenceurs PRO-A : acteurs et soutien de la formation à l’agencement avec Pierre Haesebrouck (Président – Groupe Hasap) 15h00 – Les scieries de service par Maurice Chalayer 16h00 – La parole au SECIMPAC avec Pierrick Auboiron (Président – SECIMPAC) 16h30 – Remise des Trophées Eurobois Awards   Jeudi 16 juin : 09h30 – Solutions bois en acoustique avec Benjamin Mermet (Prescripteur bois construction – Fibois AuRa) 10h45 – Renouveler nos forêts et promouvoir l’utilisation du bois pour lutter contre le changement climatique : une cause d’intérêt général ! avec Christian Lallia (Directeur de Finnso Bois et Mécène de Plantons pour l’Avenir), Jean-Philippe Bazot (Dirigeant de la scierie Bazot-Bongard, Président de Fibois Bourgogne Franche-Comté et administrateur de Plantons pour l’Avenir) et Tancrède Neveu (Directeur délégué de Plantons pour l’Avenir) 12h00 – Valorisation innovante du châtaignier avec Alain Feougier (Président des Communes Forestières de l’Ardèche) et Pierre Gay (Consultant – Ceribois) 14h30 –  La parole à BLUM avec Rachel Mugnier (Directrice générale de Blum France) 15h00 –  La formation SMARTISAN avec Diana Gonzalez (Présidente de ConstructeurvClub) et Ara Shahnazaryan (Fondateur de S.H. Conseil) 16h15 – La main et le numérique avec Mathieu Hugon (Responsable de l’Institut Européen de la Menuiserie, de l’Agencement et de l’Ébénisterie – Les Compagnons du Devoir) et Laurent Mazies (Directeur Général – Biesse France)   Vendredi 17 juin : 09h30 – Prévention sécurité au travail avec Frédéric Fayard (Ingénieur Conseil – Carsat), Chrystel Medina (Directrice des sites – Entreprise Minot) et Véronique Berraud (Responsable QSE & Amélioration – Entreprise Ossabois) 10h45 – La parole au SNAFOT avec Jérôme Henry (Président – SNAFOT) 12h00 – Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur avec Marc Vincent (Directeur de Xylofutur) 13h45 – Plateforme Dumetier.orgavec Mathieu Hugon (Responsable de l’Institut Européen de la Menuiserie, de l’Agencement et de l’Ébénisterie – Les Compagnons du Devoir) et Fabien Le Quellec (Coordinateur de projet – Les Compagnons du Devoir) Toutes les vidéos seront à retrouver dès le 14 juin sur bati-journal.com, woodsurfer.com et sur le site de franceboisforêt.fr > Obtenez votre entrée gratuite pour assister aux émissions et visiter le salon avec le code : PMSTP sur le site d’Eurobois. > Retrouvez le programme des animations d’Eurobois en intégralité.  
Il y a 2 ans et 364 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 3 ans et 4 jours

Interview de Jean-Pierre Guallarano, Président de Créazur France

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter Créazur France ?Jean-Pierre Guallarano : CREAZUR France est concepteur-distributeur d’articles de salles de bain et de kitchenettes destinés à 3 canaux de distribution essentiels : la promotion immobilière par des prescriptions ou des référencements auprès de promoteurs immobiliers nationaux, la vente en ligne en B2C sur www.cuisibane.com et la vente en ligne en B2B sur www.creazurpro.com.Nous avons choisi d'être concepteurs en plus de distributeurs parce que plus de 80% de nos produits sont conceptualisés dans notre bureau R&D et disposent pour la plupart de brevets ou de propriétés industrielles.Nous distribuons de nombreuses familles de produits telles que les plans vasques et vasques en résine de synthèse, les receveurs de douche extra plat en résine allégée, les meubles de salles de bains, les miroirs éclairants à LED, les parois de douche, les DOUCH’ETANCH, concept de remplacement de baignoire par une douche en une journée, la robinetterie et les kitchenettes avec planiquartz (plan de travail monobloc avec évier moulé).Nous stockons nos produits dans nos dépôts 40.000 m3 et bientôt, fin 2022, 60.000 m3. Ce volume de stockage nous permet de répondre à un besoin de stocks permanents pour assurer des livraisons à nos clients sous 3 à 4 jours.Notre entreprise connaît des croissances importantes à deux chiffres chaque année et compte actuellement 30 salariés.Batinfo : Quelles sont les innovations faites par Créazur France ?Jean-Pierre Guallarano : Elles sont nombreuses et très différenciantes par rapport à la distribution classique. Forts d’une longue expertise de l’équipe dirigeante sur l’activité de « fourniture et pose » d’abord, et maintenant de distributeur uniquement, notre objectif a toujours été de concevoir des produits de qualité et de durabilité au meilleur prix avec des conceptions permettant des gains de productivité sensibles à la pose.Pour n’en citer que quelques-unes, nous avons par exemple imaginé il y a 10 ans le vidage du « trop plein moulé » pour nos vasques et certains éviers. Nous avons été aussi les précurseurs de l’augmentation sensible de 8 à 12 cm des vides sanitaires à l’arrière des meubles de salle de bain pour permettre un confort de pose.Nous avons également conçu il y a près de 10 années des meubles de salle de bain adaptés pour les PMR (les gammes ALTEA ou EPURE) qui rencontrent un grand succès. Ce concept est aujourd’hui repris pas d’autres fabricants.Nos receveurs de douche en résine, pourtant plus solides aux « crash test », pèsent environ 50% de moins que ceux qui sont sur le marché grâce une matière allégée « la créasine ». Les installateurs qui les posent savent que ces receveurs diminuent la pénibilité et se manipulent avec un poseur au lieu de deux, d’où encore un gain de pose.Le process breveté « STOP WATER » est adopté sur l’ensemble de nos parois de douche. Il permet une étanchéité mécanique entre le profilé mural vertical et le mur d’appui du profilé.La nouvelle gamme de meubles de salles de bain ROSINOX met sur le marché un meuble « tout en inox » avec des finitions « bluffantes » similaires au bois et aux laques. Ce meuble, offre une longévité « à vie » évitant les déposent et reposes dans les univers très humides des salles de bains.L’astucieux meuble KORA permet, dans un espace réduit, de positionner un meuble de salle de bain avec un espace lave-linge intégré.Les solutions « DOUCH’ETANCH » et « DOUCH’EXPRESS » permettent le remplacement d’une baignoire par une douche en un temps record de 24h sans réfection des faïences murales et des carrelages de sol.Batinfo : Pouvez-vous nous présenter vos projets à venir ?Jean-Pierre Guallarano : Nous démarrons dès début juin 2022 l’extension d’un dépôt de stockage de 2.000 m² pour agrandir notre dépôt actuel de 4.000 m². Notre capacité de stockage atteindra donc d’ici fin 2022 6.000 m² sur une hauteur de 10 m. Pour développer encore d’avantage nos actions environnementales, nous installons déjà près de 1.000 m² de panneaux photovoltaïques sur notre bâtiment actuel.Nous acquérons actuellement une réserve foncière de près d’un hectare en juxtaposition de notre structure actuelle en prévision des fortes croissances que nous attendons pour les futures prochaines années.Nous ouvrirons notre commercialisation à l’export en 2023 sur l’Allemagne, le Bénélux, la Suisse et l’Autriche.
Il y a 3 ans et 5 jours

La mise en demeure du locataire mauvais payeur ne sert à rien

La mise en demeure de payer, envoyée par un propriétaire à son locataire qui ne paie pas, n'a pas de véritable valeur juridique et n'interrompt pas notamment le cours de la prescription.
Il y a 3 ans et 8 jours

12 enseignements à retenir du rapport « Pompe à chaleur en rénovation » publié par l'AQC

Ce rapport est mis à la disposition de toutes les parties prenantes des opérations de rénovation.À l’heure où les réglementations françaises et européennes imposent la chasse aux dépenses énergétiques et la réduction des émissions de CO2, des bâtiments de plus en plus économes en énergie sont construits ou rénovés, avec la baisse des besoins de chauffage comme fer de lance.Les 12 principaux enseignements tirésLes enquêtes réalisées pour ce rapport s’appuient sur les programmes de rénovation comprenant différents types de pompes à chaleur avec une logique d’amélioration de la production de chaleur et, parfois, de froid. Les différentes situations de mise en œuvre rencontrées mettent en évidence 12 enseignements à prendre en compte pour respecter les principes réglementaires, assurer un confort aux occupants et garantir le bon fonctionnement des équipements dans le temps.Enseignement 1 : Dimensionner l’installation après une synthèse complète des données du projet.Enseignement 2 : Prendre en compte l’évolutivité du projet lors du dimensionnement de l’installation.Enseignement 3 : Contrôler l’adéquation des équipements livrés avec les prescriptions.Enseignement 4 : Vérifier la compatibilité entre la puissance électrique disponible et la puissance nécessaire à la PAC.Enseignement 5 : Prévoir des locaux techniques de taille suffisante.Enseignement 6 : Anticiper l’accessibilité aux différents éléments.Enseignement 7 : Calorifuger intégralement le réseau frigorifique.Enseignement 8 : Calorifuger intégralement le réseau hydraulique.Enseignement 9 : Afficher les informations concernant les fluides frigorigènes.Enseignement 10 : Identifier clairement les éléments de l’installation.Enseignement 11 : Caractériser et transmettre une installation.Enseignement 12 : Effectuer un entretien régulier et complet du système.Le rapport “Pompe à chaleur en rénovation” a fait l’objet d’un webinaire animé par Samuel Daucé, Responsable Technique du Dispositif REX Bâtiments performants et Cyrielle Leval, Chargée de mission bâtiment et aménagement durables au sein d’Envirobat Grand Est et est disponible à cette adresse.
Il y a 3 ans et 12 jours

Dossier détails : parements tuiles

    La prescription de la tuile dans l'architecture moderne s'est faite de plus en plus rare, à mesure que les toits devenaient des terrasses, parfois accessibles, et s'imposaient sous cette forme comme archétype sommital des bâtiments. Aujourd'hui, les concepteurs redessinent volontiers des toitures en pente et la tuile retrouve droit de cité, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 14 jours

Référence : Henri Gaudin et la faculté des sciences d'Amiens

    La prescription de la tuile dans l'architecture moderne s'est faite de plus en plus rare, à mesure que les toits devenaient des terrasses, parfois accessibles, et s'imposaient sous cette forme comme archétype sommital des bâtiments. Aujourd'hui, les concepteurs redessinent volontiers des toitures en pente et la tuile retrouve droit de cité, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 22 jours

Les Remparts de la Cité de Carcassonne se refont une beauté avec EdiliziAcrobatica

Les travaux ont été réalisés conformément aux règles de l'art et suivant les prescriptions particulières applicables aux travaux sur les édifices classés au titre des monuments historiques.Le premier défi fut de réaliser les travaux en un laps de temps très court : moins de UN MOIS.Coté technicité, une fois le désherbage réalisé, l’équipe EdiliziAcrobatica a dû reboucher les trous créés par les racines et les plus grosses cavités avec du mortier de chaux teinté dans la masse, mortier réalisé in situ pour adapter le dosage à chaque changement de teintes (rouge, jaune et terre de sienne).Enfin l’autre défi fut de réaliser des points d'ancrage pour les cordes sans dégrader les remparts, majoritairement fixées autour des crénelages, l’équipe EdiliziAcrobatica a cependant dû installer des tyroliennes.Implantée depuis 2019 en France, EdiliziAcrobatica a donné le coup d’envoi à une stratégie d’expansion avec l’ouverture de son activité commerciale dans 6 villes qui couvrent actuellement une grande partie du Sud de la France : Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier, Narbonne et Lyon.Parmi les 3000 chantiers honorés par les maçons cordistes EdiliziAcrobatica, d’autres projets ont marqué les esprits : nettoyage de la Forteresse de Salses, intervention sur la façade du Cube Orange (Lyon) (œuvre du cabinet d’architecture Jakob+ Macfarlane) et de la Gare de Perpignan, intervention au somment du monument historique de l’Alhambra à Nice, rénovation complète de la façade quartier historique Port Viguerie (Toulouse) pour les Bâtiment de France, ou encore le nettoyage du Pavillon 52 (Lyon) et du Monolithe (Lyon).Parmi les travaux demandés, on retrouve souvent la dévégétalisation, l’élagage, la réalisation de raccords d'enduits, la pose de pics et filets anti-pigeons, le nettoyage de chéneaux et descentes d'eaux pluviales ainsi que la réparation de toitures à l'accès difficile.Avec plus de 90 postes à pourvoir et une augmentation de son volume d'affaires de plus de 38%, EdiliziAcrobatica France connait un début d'année 2022 très positif à l'instar du Groupe et s'impose comme les spécialistes de la rénovation sur corde.
Il y a 3 ans et 28 jours

Estelle Breillat devient déléguée du SNBPE et du SNPB Grand Ouest

Portrait d’Estelle Breillat, nouvelle déléguée régionale Grand Ouest du SNBPE et du SNPB. [©SNBPE] Le SNBPE et le SNPB nomment Estelle Breillat, au poste de déléguée régionale Grand Ouest. Ainsi, elle sera en charge de l’animation syndicale pour les régions Bretagne, Centre – Val de Loire et Pays de la Loire. Avec 20 ans d’expérience dans le domaine du BTP, et particulièrement dans le béton acquise chez Edycem, Estelle Breillat aura pour mission de garantir les intérêts de la profession et de valoriser les engagements du secteur. Tout en continuant de renforcer les relations entre adhérents et syndicat. « Outre l’animation du réseau des adhérents, mes motivations vont se concentrer sur les enjeux, notamment environnementaux, qui concernent notre secteur d’activité. Et, dans cette optique, apporter conseils, prescriptions et outils d’accompagnement à nos professionnels, afin de relever et gérer ces défis », témoigne Estelle Breillat. Par ailleurs, elle a déjà participé à divers commissions techniques et groupes de travail pour le SNBPE. Son parcours Diplômée de l’Institut universitaire scientifique et technique, ainsi que d’un BTS Travaux publics, Estelle Breillat a terminé son parcours par une formation en management chez Audencia. En 2007, elle intègre le groupe Herige au poste de chef marché béton. Après 6 ans, elle rejoint Edycem en tant que directrice qualité développements produits. Elle y a coordonné les travaux d’une chaire de Recherche et Développement avec l’école d’ingénieurs Centrale Nantes. Depuis 2010, Estelle Breillat est membre d’un groupe d’experts au sein du CSTB, dont les travaux portent sur les procédés de mise en œuvre des revêtements.
Il y a 3 ans et 29 jours

Bétocib publie son glossaire des bétons apparents

Signé Bétocib, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. [©DR] Sous la direction de Claire Barbou, architecte et secrétaire générale de Bétocib, et Roland Merling, ingénieur et président de la commission technique Ciments Calcia, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. Il est issu d’une première version figurant dans le livre “Peaux de béton”, édité aux éditions Dunod en 2013, auquel avait participé Bernard Delabrèche, fidèle adhèrent de Bétocib, aujourd’hui disparu. Cette nouvelle version, toujours élaborée par les adhérents de Bétocib, complète et actualise la précédente. Plus de 300 définitions techniques et pratiques y sont recensées. Ce document a pour but d’aider les architectes, économistes et bureaux d’études devant rédiger un CCTP relatif aux bétons apparents. Il vient compléter les publications de Bétocib existantes et consultables gratuitement sur le site betocib.net. A savoir : le “Guide pour la protection des bétons apparents, coulés en place et préfabriquées”, le “Guide CCTP pour bétons apparents coulés en place” et les “Prescriptions techniques”. Téléchargeable gratuitement ici
Il y a 3 ans et 34 jours

EdiliziAcrobatica dévégétalise la Forteresse de Salses

Après avoir sublimé les remparts de la Cité de Carcassonne, EdiliziAcrobatica a de nouveau été choisie par le Centre des Monuments Nationaux pour l’opération de dévégétalisation de la Forteresse de Salses. Les travaux ont été réalisés selon les prescriptions particulières liées aux monuments historiques : arrachage de végétaux à racines vivaces tels que les figuiers, palmiers et autres plantes grimpantes suivi d’une consolidation de la surface, dans le but de redonner à la Forteresse son plus bel aspect. Implantée depuis 2019 en France, EdiliziAcrobatica développe son activité commerciale dans six villes du Sud de la France : Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier, Narbonne et Lyon. L’entreprise s’est récemment implantée dans la Principauté de Monaco grâce à son partenariat avec la société monégasque Engeco S.A.M., société historique de construction et de développement immobilier. Située dans un cadre naturel exceptionnel, entre les étangs de Salses et les Corbières, la forteresse de Salses offre aux visiteurs des points de vue remarquables et une atmosphère unique. Ils pourront découvrir au sein de ce monument du XVe siècle le dialogue surprenant entre le lieu et les installations d’artistes contemporains majeurs.
Il y a 3 ans et 39 jours

RE2020 : le Conseil d'État rejette le recours pour inconstitutionnalité déposé par les filières du béton et de la terre cuite

Fin décembre 2021, plusieurs fédérations industrielles de la construction ont déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation « pour excès de pouvoir » des premiers décrets et arrêtés publiés en 2021 concernant les exigences et les méthodes de calcul de la RE2020. Ces organisations estimaient qu'une forme de favoritisme du recours au bois pour la construction de bâtiment était contraire à « la liberté d'entreprendre » et au « principe d'égalité ».« S'il est soutenu que les dispositions contestées établissent une différence de traitement entre la filière bois, qui présenterait de bons résultats en matière de stockage de carbone pendant la durée de vie des bâtiments, et les autres filières et matériaux, il résulte des termes des articles L. 171-1 et L. 171-2 du code de la construction et de l'habitation que les dispositions contestées s'appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Par suite, et en tout état de cause, il ne peut être sérieusement soutenu que ces dispositions porteraient atteinte au principe constitutionnel d'égalité devant la loi. »Avec la RE2020, « le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans un but de protection de l'environnement » en imposant une attente de résultats en termes de limitation de l'impact sur le changement climatique et calculée sur l'ensemble de la vie du bâtiment et en prenant compte du stockage de carbone durant le cycle de vie du bâtiment. Mais le Conseil d'État précise que « cette obligation n'impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériau, et ne fixe aucune prescription quantitative imposant directement une proportion de matériaux identifiés dans le bâti. L'atteinte ainsi portée à la liberté d'entreprendre des acteurs de la construction par le législateur n'est donc pas manifestement disproportionnée au regard de l'objectif d'intérêt général de protection de l'environnement ».Le Conseil d'État a donc déclaré dans sa décision du 29 mars « que la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions contestées ne présente pas un caractère sérieux. Il n'y a, dès lors, pas lieu de la renvoyer au Conseil Constitutionnel ».
Il y a 3 ans et 57 jours

Le nouvel ouvrage de référence "Mon Katalogue" de Knauf est disponible

Dignes reflets de cette évolution et de l’Offre Globale Knauf, les 6 nouvelles éditions des catalogues Knauf 2022 abordent différentes applications : Aménagement Intérieur (728 pages), Isolation du Gros Œuvre (216 pages), Isolation des Planchers (224 pages), Isolation Thermique par l’Extérieur (180 pages), Isolation-Étanchéité des Toitures (184 pages) et Remblais Allégés (56 pages). Knauf renforce encore plus le lien de proximité avec ses clients dès la page de couverture avec la dénomination « Mon Katalogue » pour une appropriation aisée. « La nouvelle identité graphique avec le symbolique K de la marque assure une reconnaissance immédiate des supports » précise Stéphanie Freitag Delizy, Responsable Référentiel Marketing Produits Knauf.Si les codes couleurs sont toujours présents pour distinguer en un clin d’œil son édition (jaune, rouge, verte, bleue…), un travail de réflexion a été mené tant sur le guide de choix (voulu plus proche, plus accompagnateur tout au long du process) que sur la facilité à trouver son information, identifier le bon produit en fonction de ses applications.Le rubriquage visuel aide rapidement à se repérer et le sommaire détaillé offre une vue d’ensemble des applications, mais aussi une mise en exergue des nouveautés. Ces éditions 2022 sont très complètes avec des fiches produits détaillées, des conseils et astuces mais encore un guide de mise en œuvre pratique et un rappel des informations réglementaires.Knauf a su conserver la qualité technique reconnue de ses éditions en les complétant également de valeurs de réchauffement climatique ; une démonstration de son engagement environnemental qu’il met à disposition de toutes ses cibles (prescription technique, négoces, entreprises de pose).Disponibles sur demande en version papier auprès des négoces partenaires, des commerciaux ou sur knauf.fr, ces ouvrages 2022 sont également consultables en ligne dès le 30 mars, avec une version interactive proposant la possibilité d’extraction et de téléchargement : www.knauf.fr/documentation/demande-de-catalogue
Il y a 3 ans et 61 jours

Tuiles pour toutes les pentes

Les trois tuiles expertes d’Erlus Karat®, E58 RS® et la nouvelle tuile Level RS® sont fabriquées à partir d’argile naturelle. Elles absorbent l’humidité et la restituent rapidement. Elles ont un double ou triple emboîtement latéral et de tête. Cette conception permet une parfaite évacuation de l’eau sur la surface de la tuile. Désormais, il n’est plus nécessaire de mettre en place des solutions d´étanchéité complémentaire qui sont coûteuses et contraignantes. Une toiture en pente avec ces tuiles ne nécessite pratiquement pas d’entretien, se met en œuvre facilement et résiste à la pénétration des eaux pluviales. Dans le cas d’une inclinaison de toiture inférieure à la pente réglementaire, les contraintes imposées à la sous-construction augmentent. Il convient dès lors de se référer aux prescriptions de pose détaillées dans les documentations de chacun des modèles pour une fonctionnalité de toiture parfaite.
Il y a 3 ans et 64 jours

Nouvelle plate-forme “Bâtiment & Prescription” de l’Untec Services

Logo de l’Untec Services qui vient de lancer sa plate-forme “Bâtiment & Prescription”, à destination des maîtres d’œuvre. [©Untec Services] L’Untec Services a conçu et pensé la plate-forme “Bâtiment & Prescription”, afin de créer plus de proximité entre la maîtrise d’œuvre et les entreprises du BTP. Cette plate-forme propose aux premiers, sous format interactif, la mise en lumière technique des matériaux. Et, pour les secondes, des solutions constructives. Elle diffuse de l’information qualifiée à forte valeur ajoutée à travers des “Capsules techniques” en libre accès. Ces capsules qui comptent jusqu’à 6 modules donnent toutes les clefs et les bonnes pratiques sur les solutions et produits des marques référencées sur la plate-forme. Un module intègre aussi une vidéo d’une durée de 2 à 6 mn, un quiz et des fiches techniques et des documents complémentaires.
Il y a 3 ans et 68 jours

Les producteurs de matériaux minéraux présentent leurs propositions pour maintenir une industrie locale et durable

1er axe : favoriser les filières localesLes sites de l’UNICEM (carrières, usines de transformation, unités de production de béton prêt à l’emploi, ateliers de taille de pierres…), répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, permettent une grande réactivité, favorisent les circuits courts et contribuent de façon positive à diminuer l’empreinte carbone liée au transport. Ce maillage de proximité participe également à la création et au maintien de l’emploi dans de nombreux territoires ruraux. La crise sanitaire a mis en évidence les limites de la mondialisation et le conflit actuel en Europe montre, tragiquement, la nécessité d’assurer un approvisionnement en matières premières locales, y compris en matériaux.Afin de maintenir la capacité de la France à s’approvisionner localement et durablement, la filière demande que des mesures soient prises pour :Valoriser davantage, dans les appels d’offres, les productions en boucles courtes et nationales ainsi que les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE ;Utiliser le levier de la commande publique qui représente 10% du PIB, soit environ 200 milliards d’euros, pour atteindre ces objectifs.2ème axe : soutenir une industrie mobilisée et engagée pour la transition écologiqueLa lutte contre le changement climatique nécessite de favoriser l’emploi du bon matériau au bon endroit et à la juste quantité en ayant notamment recours à la mixité des matériaux.L’UNICEM souhaite que soit reconsidérée la méthode de l’ACV dynamique simplifiée qui sert de base aux calculs du poids carbone des ouvrages. Cette méthode, imposée contre l’avis du secteur du bâtiment, de la société et des experts scientifiques, minore les émissions prévues dans 50 ans, et donne ainsi un avantage aux produits biosourcés et au bois en particulier.Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, la filière développe le béton « bas carbone » qui offre des performances de qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique, tout en émettant moins de gaz à effet de serre, avec pour objectif de concourir avec les autres matériaux de construction, et l’ensemble des acteurs de la construction, à l’offre d’ouvrages décarbonés.Par ailleurs, la filière poursuivra les efforts engagés depuis de nombreuses années en matière de recyclage des déchets inertes issus de la déconstruction. L’objectif est d’atteindre 90% des déchets inertes recyclés en 2028 (contre 76% aujourd’hui). Néanmoins, ni le recours à des matériaux alternatifs, ni le recours aux matériaux recyclés ne permettra de couvrir la totalité des besoins de la construction et des travaux publics dans les années à venir. Il sera toujours nécessaire d’avoir dans l’ensemble des territoires des carrières pour assurer leurs approvisionnements en matériaux. Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement, soumis à un régime particulier puisque la durée de leurs autorisations d’activités est limitée à 30 ans par le code de l’environnement et, concrètement dans la majorité des cas, à 15 ans par les DREAL. Afin d’apporter aux entreprises davantage de sécurité juridique, de permettre une optimisation des investissements et un allègement des contraintes administratives, la filière demande que les autorisations de carrières soient accordées pour la durée nécessaire à la complète exploitation des gisements, sans préjudice pour les autorités préfectorales d’adapter les prescriptions.3ème axe : accompagner la modernisation de l'industrie de la pierre de constructionLa France est riche d’un sous-sol très varié qui permet à près de 500 carrières d’extraire des roches ornementales et de construction sur l’ensemble du territoire : pierres calcaires, granits, schistes, marbres, grès, laves, gneiss… La filière extractive et de transformation de la pierre, constituée essentiellement de TPE de PME, alimente tous les secteurs du bâtiment, de la voirie, de l’aménagement urbain, du funéraire et aussi du patrimoine. Elle a permis, à travers le temps, la construction d’un patrimoine architectural riche et propre à chaque région, un patrimoine qui contribue à l’attrait touristique de la France. Tout ceci avec un impact climatique et environnemental très réduit : peu de consommations énergétiques, des qualités environnementales intrinsèques, la possibilité d’un recyclage ou d’une réutilisation quasi infinie.Or, pour de nombreux chantiers, ce sont des produits d’importation qui sont choisis pour des raisons de coûts et de délais. Les importations ont entraîné entre 2010 et 2018, la disparition de 20 % des entreprises de la profession de la pierre.Pour la survie de l’industrie française, l’UNICEM demande la mise en place d’un grand plan d’investissement au niveau national, qui permettra aux PME et TPE de la filière, de se doter d’usines de transformation au meilleur état de l’art. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : « A l’occasion des élections présidentielles, l’UNICEM interpelle les candidates et candidats sur la nécessité de maintenir une industrie française des matériaux minéraux forte, dans une double perspective économique et écologique. Notre objectif est de sensibiliser les futurs exécutifs. Le soutien à l’industrie des matériaux minéraux est déterminant pour maintenir la capacité de la France à s’approvisionner en matériaux locaux et durables. »
Il y a 3 ans et 70 jours

Show-room : Cemex hisse son Pavillon

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le Pavillon by Cemex n’est pas une matériauthèque, mais un véritable lieu d’échanges. [©Philippe Castano] Au 26 quai d’Issy-les-Moulineaux, dans le XVe arrondissement de Paris, en bord de Seine, s’élèvent plusieurs unités de production de bétons, dont celle de Cemex France. La plus importante de France. Avec son ballet incessant de camions-toupies, d’hommes munis d’EPI, de silos qui pointent vers le ciel, de marquages au sol, de barges qui acheminent leur chargement, de zones sécurisées… Et, dans les bureaux administratifs, Le Pavillon by Cemex, un tout nouvel espace dédié au matériau béton et à ses solutions constructives. Qu’est-ce qui se cache derrière cette appellation ? « Dans cet espace de découverte, d’échange et de créativité autour de la construction, installé au cœur de notre dispositif industriel et logistique francilien, nous proposons un parcours initiatique sur nos solutions et notre expertise », explique Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France. Un cadre propice à la discussion Le Pavillon by Cemex est un lieu moderne et convivial, situé à proximité immédiate de la Seine, axe stratégique et emblématique des activités franciliennes du groupe et de son origine en France. Son nom fait référence à un lieu d’accueil, au monde du bâtiment et à celui de la navigation. « Le Pavillon by Cemex a pour vocation d’accueillir décideurs, prescripteurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, afin de les soutenir dans leurs projets de construction et de rénovation. Mais aussi, les écoles qui veulent se documenter », indique Michel André, directeur général Cemex Matériaux Europe de l’Ouest. Et de préciser : « Nous avons créé un cadre propice à la discussion, à la réflexion et à la créativité. Les équipes prescription et promotion y conseilleront les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire sur les solutions les plus adaptées à leurs ambitions ». « Dans cet espace de découverte, d’échange et de créativité autour de la construction, installé au cœur de notre dispositif industriel et logistique francilien, nous proposons un parcours initiatique sur nos solutions et notre expertise », explique Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France. [©Philippe Castano]Le Pavillon by Cemex n’est pas une matériauthèque, mais un véritable lieu d’échanges. [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Le Pavillon by Cemex est un show-room divisé en trois zones. Tout d’abord, l’espace “réflexion”. [©Philippe CastanoUn autre secteur reprend les chantiers marquants de la marque. [©Philippe Castano] Plusieurs espaces Le Pavillon by Cemex est un show-room divisé en trois zones. Tout d’abord, l’espace “réflexion”. « C’est ici que l’on identifie les besoins des acteurs du bâtiment. A l’aide d’un tableau digital, d’un tableau noir et d’un écran-vidéos qui abordent toutes les problématiques que l’on veut soulever. Nous les aidons de la conception à la réalisation d’un projet. Une fois les besoins identifiés, on passe dans un autre espace, celui-ci dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… Le tout, avec des échantillons de matériaux et des QR-codes qui permettent d’accéder à des documents, à des fiches de produits et à des vidéos. Tous ces éléments sont transmis aux participants à la fin de la visite. Enfin, la dernière partie du show-room est plus conviviale et permet un débriefing. Les visiteurs font le point sur ce que l’on leur a proposé », explique Dominique Sestillange. Et de poursuivre : « Ce pavillon n’est pas une matériauthèque, mais un véritable lieu d’échanges, qui apporte une vraie réflexion sur les matériaux et les services, et répond à un besoin précis ». Le Pavillon by Cemex a aussi vocation à évoluer. Au fur et à mesure de l’avancée de l’année, vont y être proposés des événements ponctuels autour de l’économie circulaire, de la RE 2020 ou encore du bas carbone. Et Dominique Sestillange, de conclure : « Nous avons de plus créé Le Pavillon Virtual Tour, permettant aux porteurs de projets de s’immerger à distance à 360° dans Le Pavillon by Cemex ». Pour prendre rendez-vous pour une visite en présentiel et pour accéder à une visite virtuelle Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

Le gouvernement dévoile son Plan antichute des personnes âgées

Ce plan a pour objectif la réduction de 20 % des chutes mortelles ou invalidantes des personnes de 65 ans et plus d’ici 2024. Le plan national antichute s’articule autour de cinq grands axes :savoir repérer les risques de chutes et alerter ;aménager son logement pour éviter les risques de chutes ;des aides techniques à la mobilité faites pour tous ;l’activité physique, meilleure arme antichute ;la téléassistance pour tous. Des outils de prévention et de sensibilisationCe plan passe par l’information et la sensibilisation de tous les publics, personnes âgées, aidants, professionnels, élus et société civile aux risques de chute et à leurs conséquences : en luttant contre la banalisation des chutes, le déni ou la peur de tomber, on réduit le risque de chute et ses conséquences fatales.La chute des personnes âgées doit être replacée comme un problème de santé publique majeur. Les ministères des Solidarités et de la Santé et le ministère délégué chargé de l’Autonomie mettront en avant les actions participant à la volonté de réduction des chutes, que ce soit des initiatives locales ou des moyens de faciliter l’accès à l’information et à l’instruction des demandes comme des guichets uniques qui permettront de simplifier la vie des Français.Une carte géolocalisée sera par ailleurs développée afin que tout citoyen (bénéficiaires, professionnels ou aidants) puisse identifier les services et actions près de son domicile concourant à la réduction des chutes.Cinq présidents de la filière du bâtiment réagissentDans un communiqué, Yves Daniélou, Président AFISB (Association Française des Industries de la Salle de Bains), Jean-Christophe Repon, Président CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), José Prétot, Président FDME-FNAS (Fédération des Distributeurs de Matériel Électrique Fédération Française des Négociants en Appareils Sanitaires, Chauffage, Climatisation et Canalisations), Emmanuel Gravier, Président FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et Benoît Coquart, Président IGNES (Industriels des solutions électriques et numériques du bâtiment) déclarent : " Véritable problème sanitaire et économique majeur, la chute est la première cause de mortalité chez les personnes de plus de 65 ans. Chaque année, 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans sont victimes de chutes accidentelles, entraînant plus de 130 000 hospitalisations et 10 000 décès.C’est la raison pour laquelle, nous tenons tout d’abord à saluer la volonté du gouvernement de prendre les devants et d’exposer un plan d’action national pour lutter contre les chutes des personnes âgées en se fixant pour objectif une réduction de 20% d’ici 2024.Toutefois, en tant que professionnels du bâtiment, nous déplorons vivement de ne pas avoir été consultés et ce bien en amont de la sortie de cette campagne. Nous sommes intimement convaincus que c’est grâce à un travail en totale synergie entre les acteurs des secteurs du bâtiment et du médico-social que le gouvernement pourra espérer atteindre ses objectifs chiffrés et, plus largement, réussir une réelle adaptation du logement des seniors.Nos entreprises qualifiées sont quotidiennement au contact de ce public fragile et elles sont légitimes à proposer des solutions qui permettent de prévenir les chutes, les détecter et également de capter les temps d’inactivité, signes avant-coureurs de l’avancée de la perte d’autonomie.Nous tenons à rappeler qu’il existe un vrai savoir-faire français porté par des entreprises françaises aux compétences éprouvées, souvent valorisé et salué par le ministère de l’économie. Par ailleurs, bien que toutes ces solutions paraissent parfois simples, elles nécessitent l’intervention de professionnels qualifiés en termes de prescription et d’installation, pour qu’elles assurent pleinement leur rôle avec un gage de pérennité, de sécurité et de maintenance dans le temps.Nous constatons aussi que le plan antichute, porté par le ministère de la Santé, renseigne uniquement sur les possibilités de financement proposées par la sécurité sociale ou des aides locales. Pourquoi ne pas être allé au bout de cette démarche d’information, en offrant une vision globale des aides publiques existantes et notamment le crédit d’impôt autonomie ?Par ailleurs, indiquer un ordre d’idée du coût de solutions est intéressant dans la mesure où celui-ci a vocation à délivrer une information réaliste quant aux coûts réels (produits et installation). De plus, il aurait été tout aussi essentiel d’accompagner cette information d’un message de vigilance sur la qualité et la mise en œuvre des solutions choisies, ainsi que de tenir compte des enjeux de souveraineté économique. En effet, ces solutions doivent être capables de tenir leur promesse et d’assurer leur rôle préventif ou d’alerte le moment venu, et ce sur la durée.A titre d’exemple, quelle sera la pérennité de fonctionnement du « chemin lumineux à 25 € » ? Quel sera son impact environnemental ou son éventuelle dangerosité électrique ? Et combien de temps faudra-t-il avant que ce type de système ne se détache du mur pour devenir lui-même l’objet d’une chute ? Qu’en serait-il également d’une barre d’appui dont le système de fixation serait défectueux ?Nous regrettons l’absence dans ce plan de solutions telles que les capteurs de chute ou d’inactivité qui peuvent fonctionner indépendamment de la téléassistance, alors même qu’elles avaient d’ailleurs été mentionnées par le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran à l’occasion de la clôture du Ségur de la Santé de juillet 2020. Et bien que nous saluions l’attention portée sur les dispositifs de téléassistance, nous sommes surpris de voir une marque citée dans le dossier de presse.Nous nous étonnons également de l’absence dans ce plan, de solutions plus globales pour l’adaptation de la salle de bains et des sanitaires, comme l’installation de toilettes suspendues ou d’un espace douche sécurisé et adapté en remplacement des baignoires.Aussi nous regrettons qu’en l’état, ce plan antichute, qui partait certes d’une bonne intention, n’ait finalement été perçu que sous un angle social.Nous espérons que les futurs travaux autour du dispositif MaPrimeAdapt’ soient bien le fruit d’un travail collaboratif associant l’ensemble des parties prenantes des secteurs de la santé et du bâtiment, capables d’apporter leur expertise respective, y compris sur le plan environnemental et économique, pour garantir l’atteinte d’un parc de logements adaptés aux personnes âgées et favoriser de manière effective le bien vieillir à domicile."
Il y a 3 ans et 89 jours

Modénatures de façade sur mesure, sur ITE, pour une reconstruction à l'identique

La grande maison du 5 rue de l'Abbé Lemire, à Strasbourg, a connu une période tourmentée et a bien failli disparaître. Construite à la fin du XIX siècle, elle fut autrefois une école puis accueillit jusqu'en juin 2008 un service municipal d'accueil pour la petite enfance. Elle reste ensuite inoccupée quelques années avant qu'un nouveau projet voie le jour en 2013. Il s'agit d'intégrer ce bâtiment au centre d'hébergement et de réinsertion sociale de l'association Home Protestant, nouvellement construit juste à côté. L'opération est menée par le bailleur social Domial avec l'agence S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes qui obtient un permis de construire pour réaménager la bâtisse en quatre logements et une micro-crèche.Démolir et reconstruireMais au moment de démarrer les travaux, le bâtiment s'avère infesté par la mérule. Ce champignon a dévoré une grande partie du bois de la structure et la démolition s'impose. La mairie exige que la maison soit reconstruite avec un rendu esthétique identique. L'agence S&AA obtient en 2016 un nouveau permis de construire pour un bâtiment neuf qui respecte cette exigence, à l'exception de quelques nouvelles fenêtres créées en pignons et l'ajout d'un volume à l'arrière pour abriter l'escalier. Le projet reproduit notamment l'ornementation de la façade sur rue. Les chaînages d'angles, les encadrements de fenêtres et les décors des allèges du premier étage sont reproduits fidèlement et la niche de la façade avant est toujours là, même si elle a perdu sa profondeur. Isolation par l'extérieur, enduit taloché et étiquette B à la clé Le bâtiment est construit en béton et enveloppé d'un système d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) afin de répondre aux attentes de la réglementation RT 2012. Il obtiendra une étiquette énergétique B (consommation de 51 à 90 kWh d'énergie primaire par m2 et par an).Les travaux de façade sont confiés à la société Les Peintures Réunies qui travaille régulièrement avec les produits Sto. L'entreprise propose le système d'ITE StoTherm Vario 1 avec un enduit de finition organique Stolit K 1.5. Les panneaux de polystyrène expansé de 20 cm d'épaisseur sont collés sur le support en béton puis revêtus d'un sous-enduit mince StoLevell Uni armé d'un treillis en fibre de verre. La finition est assurée par l'application de l'enduit organique à base de résine acrylique Stolit K, d'aspect taloché. Sa teinte blanc cassé est la même que celle du bâtiment d'origine. L'architecte Patrick Schweitzer est satisfait : « Puisque l'exigence était de reconstruire le bâtiment à l'identique, nous devions choisir un enduit de finition lisse qui ressemble à l'enduit à la chaux de l'ancien bâtiment démoli. Le Stolit K1.5 remplit parfaitement cette mission ».Des modénatures fidèlement reproduitesLes modénatures de la façade ont été étudiées en amont du projet. Le service prescription de Sto prend très tôt contact avec le maître d'œuvre puis l'entreprise pour proposer de réaliser l'ensemble des éléments décoratifs avec les produits StoDeco. Fabriqués sur mesure dans un matériau minéral imputrescible et ininflammable à base de perlite expansée, le Vérolith, ces profils présentent une meilleure tenue dans le temps que les éléments en polystyrène revêtu de résine. Avec l'aide d'un géomètre, l'entreprise a au préalable réalisé des relevés et des moulages des décors d'origine. Puis, Sto l'accompagne dans le chiffrage de ces travaux peu courants. Après vérification des cotes sur le bâtiment construit, les modénatures sont fabriquées sur mesure et un technicien d'application assiste l'entreprise au démarrage de leur mise en œuvre. « Le chantier s'est ainsi très bien passé, souligne Patrick Schweitzer. Aucune reprise n'a été nécessaire ». Pour sa part, Barbara Boch, chargée d'opérations à la Direction de la Maîtrise d'Ouvrage de Domial, attendait une solution qui dure dans le temps : « Nous avons fait confiance à l'entreprise pour le choix des encadrements de fenêtres et des modénatures rapportées sur les façades. Il nous semble que les éléments StoDeco répondent à notre exigence de durabilité ».Profils collésLes profils sont collés sur la façade à l'aide du mortier-colle StoDeco Coll à base de liant hydraulique amélioré de résines synthétiques présenté sous forme de poudre à diluer.Ces éléments décoratifs ne restent pas à l'état brut. Ils sont recouverts de deux couches d'Irtop S V Mat, un revêtement souple d'imperméabilité. « Sa teinte a été choisie un peu plus soutenue que celle de l'enduit de façade afin de mieux souligner les motifs décoratifs », précise l'architecte.En juillet 2020, Domial a remis les clés du bâtiment terminé à l'association Home Protestant qui y accueille désormais des femmes isolées en grandes difficultés.Fiche technique Type de bâtiment : immeuble neuf à vocation mixte logements et crèche Localisation : 5 rue de l'Abbé Lemire, 67200 Strasbourg Surface de façade traitée : 300 m2 Maître d'ouvrage : Domial Maître d'œuvre : S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes Entreprise applicatrice : Les Peintures Réunies Date de livraison : juillet 2020 Solutions utilisées : Système d'ITE StoTherm Vario 1 finition Stolit K1.5, modénatures et encadrements de fenêtres StoDeco
Il y a 3 ans et 97 jours

Le Quadrilatère Beauvais : DENFC, opacité et acoustique

Pour l’anecdote, c’est d’ailleurs ce dernier qui édicte, au sein d’un service à la création artistique, une commission appelée, entre autres, à soutenir les artistes vivants. Projet ponctué pour l’exemple d’une commande du plafond de l’Opéra de Paris à Marc Chagall en 1962 et de lois permettant l’affiliation à la sécurité sociale des artistes du spectacle en 1967, puis des peintres, sculpteurs et graveurs… Ces innovations ont permis des avancées dans le monde des musées et autres architectures dédiées au patrimoine vivant. Données qui alimentent encore aujourd’hui de très beaux projets de réhabilitations.C’est dans ce contexte politique et sociétal que la réalisation d’une galerie nationale de la tapisserie est confiée en 1969 à l’architecte André Hermant, assisté de Jean-Pierre Jouve. La proximité directe de la cathédrale Saint-Pierre et du rempart antique oriente le projet vers une architecture horizontale très contemporaine. La galerie nationale de la tapisserie est inaugurée en 1976. Propriété de l’État, la Galerie est reprise par la Ville de Beauvais en 2013. C’est en 2016 qu’elle devient « Le Quadrilatère ». Aujourd’hui, le projet culturel et artistique s’articule autour d’une identité « Patrimoine et Création ».Le quadrilatère : comme un carré en toiture « LE QUADRILATERE, ce polygone à quatre côtés, fait écho aux premiers plans tracés par André Hermant. » Cf. culture.beauvais.fr Par une vision oblique, on se rapproche aussi des lanterneaux de désenfumage carrés qui couvrent la toiture actuelle. Quasi invisibles au public, ils sont néanmoins des témoins réglementaires et horizontaux en adéquation, dans les faits, avec l’architecture des lieux. Voici pour la parenthèse historique au sujet d’un site chargé de mémoire, qui ne pouvait qu’engendrer une petite synthèse dans un communiqué qui n’en est pas moins professionnel.Année 2020 : feedback de travauxEn 2020, des travaux sont réalisés. Il s’agit, entre autres, de rénover une partie de la toiture de ce bâtiment ayant aujourd’hui plus de 40 ans. Intervenir dans le cadre d’un musée impose certains critères comme :Un désenfumage réglementaire,Une performance acoustique,Une maîtrise de la lumière naturelle (afin de privilégier une lumière artificielle propre à l’éclairage des expositions).Lanterneaux avec remplissage Pearl Inside : l'efficience d'un choixVia le CCTP, le choix de la maîtrise d’œuvre se porte entre autres sur des lanterneaux permettant de concilier lumière artificielle et expositions. Ils sont donc prévus en version opaque. L’entreprise Ramery Enveloppe agence Oise, chargée du projet, rajoute néanmoins une option avec un Pearl Inside intégré dans un PCA de 20 mm. Cette technologie Bluetek de remplissage polycarbonate intégrant des microbilles de verre permet une performance acoustique intéressante de l’ordre Rw = 28 (0 ;-2) Db et valeur Lia = 65 dB (impact du bruit de la pluie – réduction de l’effet peau de tambour).Le choix se porte aussi sur des lanterneaux de la gamme Therm, soit avec amélioration thermique, d’une valeur Urc de 2 à 2,1 W/m².K.Dans leur ensemble, les 23 lanterneaux Bluetek qui couvrent actuellement la tranche 1 du Quadrilatère sont composés comme suit :Bluesteel Therm Pneu 100/100,Remplissage Pearl Inside 20 mm opaque,Version standard (sans spoilers),Ouverture-fermeture par thermo-déclencheur calibré à 93° C,Costière biaise isolée 25 mm compris tôle d’accroche colaminée PVC ht. 350 mm (intérieur laqué blanc pur RAL 9010),Grille 1200 joules fixe (laquée blanc pur RAL 9010). Costière et grille 1200 joules sont laquées blanc, et complétées aussi d’un équipement supplémentaire. Il s’agit d’un barreaudage disposé dans la trémie existante. Les travaux du groupe Ramery Enveloppe – Agence Oise Forte d’environ 40 personnes, l’agence Ramery, située à Beauvais, est une inconditionnelle des travaux dédiés au bâtiment sur le secteur. En effet, le groupe Ramery, créé en 1972, s’articule autour de cinq métiers : les travaux publics, le bâtiment, l’environnement, les énergies & second œuvre et l’immobilier. Le Groupe représente actuellement près de 3 000 collaborateurs. Trois mois de travaux ont été dédiés à la rénovation du Quadrilatère par les équipes du Groupe Ramery. La rénovation de la toiture a tenu en la dépose totale du complexe d’étanchéité, et la repose d’une membrane soudée hybride EVALON® 3T France. La mission s’est déroulée entre mai et août 2020, incluant la pose des lanterneaux de toiture. « Un beau chantier. Tout s’est bien passé, y compris avec la Ville de Beauvais et le Responsable Régional Bluetek, Franck Bourdon, avec qui nous travaillons régulièrement » confirme Guillaume Tournant, Conducteur de Travaux du Groupe Ramery Enveloppe – agence Oise.MOA : Ville de Beauvais / Le Quadrilatère / Amiens (FR-80) / Contacts : Nathalie Peltier – Directrice du Service Patrimoine Bâti, Lucy Hofbauer – Directrice Le Quadrilatère et Anthony Monnier – Pilote TravauxCouverture : Ramery Enveloppe agence Oise / Amiens (FR-80) / Contacts : Guillaume Tournant et Romain Corrège – Conducteurs de Travaux et Mickaël Suys – Technicien ÉtudesFournitures : Bluetek / Luynes (FR-37) / Contacts : Franck Bourdon - Responsable Commercial et Olivier Grongnet – Responsable Prescription
Il y a 3 ans et 106 jours

Eau potable : concilier performance et innocuité

Côté magazine Côté magazine Eau potable : concilier performance et innocuité Les débats de la dernière décennie ont fait avancer le sujet de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments. Pour preuve, la directive sur l’eau de décembre 2020. Comme tous les lots techniques du bâtiment, la distribution de l’eau se complexifie. Les raisons sont multiples : meilleure connaissance scientifique, prise en compte de nouveaux paramètres, retours d’expériences sur les installations… Au cours des années 1990, les débats portaient sur le plomb, les nitrates ; dans les années 2000, l’éclairage a été braqué sur les légionelles… Alors que la directive européenne de 1998 (98/83/CE) a connu plusieurs modifications, Parlement et Conseil européens ont refondu les textes dans une nouvelle directive adoptée le 16 décembre 2020. Évolution de la surveillance plomb Pour ce qui concerne l’eau au point de puisage, ce texte demande aux États membres de renforcer dans leur réglementation le contrôle des agents entéropathogènes (zéro germe…) et de la bactérie légionelle. La surveillance du plomb va évoluer : de 10 µg/l, la concentration doit être abaissée à 5 µg/l en 2036. À la suite des débats sur les perturbateurs endocriniens, seul le bisphénol A est retenu ; la limite admissible en 2026 est fixée à 2,5 µg/l. Deux autres devraient suivre dans une liste attendue en 2022 : le nonylphénol et le bêta-œstradiol. En 2024, d’autres listes indiqueront les microplastiques à rechercher, ainsi que des substances toxiques (alkylées, per- et poly-fluorées).  De manière générale, ce texte appelle à une remise à plat de la gestion européenne des aspects techniques, scientifiques et administratifs sur les matériaux entrant en contact avec les eaux destinées à la consommation humaine. Bernard Reinteau Une réglementation renforcée « Le sujet de la qualité de l’eau dans les bâtiments est d’actualité. La directive européenne du 16 décembre 2020 sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine prend en compte de nouveaux paramètres de qualité, renforce les mesures sur le plomb et les légionelles, suit les recommandations de l’OMS sur les perturbateurs endocriniens et souligne que le contact avec les matériaux ne doit pas altérer l’eau, ni compromettre la santé humaine. L’arrêté du 25 juin 2020 sur les matériaux et produits métalliques pour les réseaux de distribution d’eau potable améliore les installations, mais crée des contraintes. En réduisant la part de plomb dans les alliages comme le laiton, il oblige les industriels à travailler des métaux moins ductiles et à adapter les outils de décolletage. Les professionnels ont suivi toutes ces avancées. Le Costic* a rassemblé les spécialistes de l’hydraulique pour rédiger un guide technique sur la conception des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire**. Par ailleurs, se pose la question de la désinfection des réseaux. Avec Patrick Paris, président de Capris, nous avons mis sur pied un comité de travail sur ce sujet. Le but est de produire une annexe au DTU 61.11 sur les installations de plomberie sanitaire. » Roland Meskel physicien, professeur de génie thermique à l’université Claude-Bernard Lyon I, directeur technique , Caleffi France     Solution n° 1 Adoucisseurs : mieux gérer leur fonctionnement Les adoucisseurs réduisent la charge en calcaire et magnésium des eaux de ville afin de maîtriser l’entartrage des réseaux d’eau chaude sanitaire et des circuits de chauffage. Le constat est cependant souvent dressé : leur entretien et leur consommation d’eau peuvent peser sur les charges. Pour réduire ces postes de tâches et de dépenses, le constructeur d’adoucisseurs BWT s’est associé à deux sociétés pour compléter son matériel d’outils de pilotage efficaces : la start-up française Semlink, créée par le bureau d’études thermiques Enera Conseil ; et le développeur suisse de matériels de contrôle et de supervision Sauter. En 2019, BWT et Semlink ont procédé à une démonstration de leurs technologies sur un bâtiment de 69 logements de l’office HLM de Montreuil (93) pour offrir aux exploitants la maîtrise de l’installation. L’adoucisseur – BWT propose sa gamme Perla Pro XL conçue pour réduire les consommations de sel de 70 % et celles d’eau de rinçage de 50 % – est complété de capteurs pour mesurer la présence de sel dans le bac, la température de l’eau de ville et la présence de chlore dans le réseau pour traiter les légionelles. Ces données sont adressées sous protocole radio LoRaWAN (Long Range Wide Area Network) vers une page internet de supervision. Pour le bailleur social et l’exploitant, l’intérêt principal est de caler les interventions techniques au strict nécessaire. L’office HLM de Montreuil va lancer des appels d’offres pour étendre ce mode d’exploitation sur son parc. BWT et Sauter ont aussi proposé une solution similaire aux hôpitaux de Paris (APHP). Les données recueillies sur l’adoucisseur sont affichées en temps réel et stockées pour une analyse ultérieure du fonctionnement de l’équipement de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Les appareils Perla Pro de BWT ont été conçus pour consommer moins de sel et d’eau de rinçage de la résine.         Solution n° 2 Réacteurs anticalcaire : les adapter aux nouvelles règles Dans la foulée de la publication du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de janvier 2019 sur les procédés antitartre non conventionnels, Expertima Technologies, entreprise provençale qui fabrique ce type d’équipement depuis 2006, a fait évoluer ses produits. L’analyse des experts a publiquement révélé que le relargage de zinc par les anodes sacrificielles contenues dans ces réacteurs, additionné à celui des réseaux d’eau chaude en acier galvanisé, posait un réel problème de concentration à un niveau qui pouvait modifier le goût de l’eau. Les éléments en zinc ont été remplacés par des disques en matériaux de synthèse aux propriétés électrostatiques. Même s’ils restent controversés, ces systèmes antitartre répondent au besoin de sites où l’on souhaite que les propriétés minérales de l’eau soient respectées. Sans traitement chimique et sans consommation d’énergie, leur technologie est réputée modifier la structure du calcaire pour le rendre non incrustant aux canalisations. Ces solutions sont exploitées par des gestionnaires de parcs immobiliers, des services techniques d’hôpitaux et en industrie. Cependant, à la différence des adoucisseurs qui peuvent être installés par tous les plombiers, la prescription, le dimensionnement et la mise en œuvre des réacteurs demandent une expérience que les fournisseurs conservent jalousement. La pose est généralement accompagnée d’un contrat d’entretien. Ces réacteurs anticalcaire s’installent sur les réseaux sanitaires et de chauffage pour éviter l’entartrage. Leur durée de bon fonctionnement est de 10 à 12 ans. Les nouvelles versions de réacteurs anticalcaire sans zinc sont proposées en capacité de 660 l/h à 500 000 l/h (500 m3/h). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 106 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 123 jours

Les nouvelles éditions des catalogues SFA sont disponibles

Que l’on soit professionnel (prescripteur, artisan plombier, entreprise et acteur du TP et de l’assainissement) ou bien particulier, SFA propose en effet à chacun une édition propre qui cristallise les solutions de l’industriel tricolore, synonymes de performances comme de simplicité et facilité de mise en œuvre. Catalogue SFA Domestique 2022 Enrichie encore de 12 pages cette année (124 pages), la référence historique auprès des professionnels (négoces et professionnels de la plomberie sanitaire) constitue une découverte de l’ensemble des réponses SFA pour des utilisations domestiques. Et force est de constater que de nombreuses innovations viennent compléter les offres 2022 en WC équipés de broyeur, pompes de relevage domestiques, pompes vide-cave, stations de relevage à poser ou à enterrer, mais aussi en pompes de relevage de condensats de climatiseurs et de chaudières ou encore bacs et séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et tirage en 19 000 exemplaires).SFA Projets 2022 Dévolue à la prescription (architectes, bureaux d’études…) comme aux professionnels du TP et de l’assainissement, cette édition prend elle aussi de l’ampleur avec, cette fois, pas moins de 16 pages complémentaires (112 cette année). Une offre particulièrement exhaustive (eaux grises, eaux-vannes ou eaux pluviales) qui concerne tant les stations de relevage à poser, que les stations de relevage à enterrer, les pompes, les accessoires ou encore les séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 25 000 exemplaires).Catalogue SFA GSB 2022 Au sein de cette documentation de 12 pages sont rassemblées toutes solutions SFA dédiées aux problématiques du particulier bricoleur. Créer de nouveaux WC, une nouvelle salle d’eau, une cuisine, n’importe où et sans gros travaux, s’avère un véritable jeu d’enfant. Dans la même logique de facilité d’installation, SFA leur met également à disposition ses Sanipompe Condensats et Sanicondens Clim Déco pour qu’ils puissent compléter leur installation de climatiseur ou de chaudière. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 20 000 exemplaires).SFA Pocket 2022 Résolument dévolu aux artisans et entreprises pour l’avoir toujours à disposition, que ce soit sur chantier ou bien en clientèle, cette bible de poche, enrichie des 8 nouveautés 2022, ouvre le champ des possibles pour dévoiler toutes les solutions SFA envisageables, performances à la clé. (imprimé en 50 000 exemplaires).
Il y a 3 ans et 124 jours

Välinge Flooring annonce la classification d’usage 33 de ses revêtements de sol en bois densifié

Ces dix premiers mois de présence sur le territoire français ont permis à l’entreprise suédoise de mieux appréhender le marché via la rencontre d’intervenants référents et influents de la sphère professionnelle (distributeurs, architectes, poseurs...). L’entreprise a eu à cœur de prendre en compte les remarques entendues et de mettre à profit son savoir-faire pour adapter rapidement son offre.Jusqu’alors la collection de revêtements de sols en bois densifié Välinge Flooring qui se décline en 2 largeurs XL & XXL (respectivement 206 & 271 mm) – ici pas de changement prévu dans l’immédiat – et sa technologie Woodura combinée avec la vitrification extra-mat en 7 couches permettait d’atteindre une classification d’usage 23/31, donnant la possibilité d’accéder aux locaux résidentiels avec un usage ou passage intensif (classe 23) et un accès aux locaux commerciaux avec un usage faible.Désormais, toutes les fabrications 2022 atteindront la classification 23/33 ouvrant de nouvelles perspectives à la marque suédoise.Une nouveauté qui élargit le champ des possiblesLa classe d’usage 33 donne accès à de nombreux locaux ou destinations auxquels aspire Välinge Flooring avec en priorité les hôtels, restaurants et bureaux.L’entreprise a également prévu d’aller plus loin dans la démarche de classification en lançant un dossier pour l’UPEC, l’objectif étant de donner encore plus de poids et de légitimité dans l’accès au marché professionnel français, que ce soit en termes de distribution ou de prescription.Parmi les autres nouveautés à venir qui seront annoncées prochainement : le lancement d’une nouvelle gamme brossée à destination du marché résidentiel.Focus sur WooduraLa technologie Woodura s’inscrit dans la continuité de l’engagement éco-responsable de Välinge. Alternative plus responsable grâce à l’optimisation importante de la matière première, 10 fois plus de revêtements de sol peuvent être produits à partir de la même quantité de bois.La matière première est recueillie dans des forêts gérées de manière responsable labellisées FSC où le bois est transformé localement, dans le respect de l’environnement et de normes sociales et éthiques. Une méthode durable de récolte et de production qui assure la pérennité de la forêt pour les générations à venir.
Il y a 3 ans et 133 jours

La Métropole du Grand Paris vote son Scot à une très large majorité

URBANISME. Objectif de 30% de pleine-terre, mixité fonctionnelle à partir de 5.000 mètres carrés de projet, fortes restrictions à l'artificialisation... Les prescriptions du schéma de cohérence territoriale adoptées lundi fixent, "pour les 10 à 15 ans à venir", les grandes orientations d'aménagement de la Métropole du Grand Paris, qui s'imposeront aux PLUI de ses 11 Territoires.
Il y a 3 ans et 133 jours

Frédéric Plasseraud élu nouveau directeur commercial et marketing de Wienerberger France

Frédéric PLASSERAUD, 50 ans, est diplômé d’un Master marketing de l’IFAG de Toulouse.Il débute sa carrière, en 2000, comme responsable marketing du Groupe V33, fabricant de peinture et de produits d'entretien et de traitement du bois. En 2015, il intègre le Groupe Siniat comme Directeur Marketing. Pendant six ans, il est chargé, pour la France, de la stratégie marketing produits et innovation, de la communication, de l'assistance technique et de la prescription. Fort de son expérience marketing dans l'aménagement intérieur et l'enveloppe du bâtiment, et de sa forte orientation clients, du prescripteur au poseur, Frédéric PLASSERAUD a la volonté de poursuivre la stratégie de croissance de Wienerberger France en réponse aux enjeux du monde de la construction : RE2020, REP, transformations digitales ...Pour Frédéric PLASSERAUD, nouveau Directeur Commercial et Marketing : " Mettre le client au cœur de notre stratégie pour gagner en proximité et préférence, innover pour proposer un habitat sain et durable, sont des enjeux essentiels pour l'entreprise que continueront à porter l'ensemble des équipes commerciales et marketing de Wienerberger France."Wienerberger commercialise aujourd’hui des marques à forte notoriété : Koramic pour la tuile terre cuite, Aléonard pour les tuiles pour bâtiments historiques, Terca pour la brique apparente et Porotherm pour la brique de structure.
Il y a 3 ans et 147 jours

Inauguration du Pavillon by Cemex à Paris

Le Pavillon by Cemex est le nouveau showroom de l’industriel, situé sur son site de production de Port-Victor, à Paris dans le XVe arrondissement. [©Cemex] Fin novembre dernier s’est déroulée l’inauguration virtuelle du Pavillon by Cemex. Cet évènement a été l’occasion de visiter ce lieu innovant. Et d’assister à la démonstration de l’outil digital “Le Pavillon Virtual Tour”. Ce dernier étant destiné à la découverte des bétons et des solutions constructives Cemex en lien avec la ville durable. « Le Pavillon by Cemex a pour vocation d’accueillir décideurs, prescripteurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. Ceci, afin de les soutenir dans leurs projets de construction et de rénovation », indique Michel André, directeur général Cemex Matériaux Europe de l’Ouest. Et de poursuivre : « Nous avons créé un cadre propice à la discussion, à la réflexion et à la créativité. Les équipes prescription et promotion y conseilleront les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire. Sur les solutions les plus adaptées à leurs ambitions ». A la découverte du Pavillon Virtual Tour La visite guidée par Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France, a permis aux invités de découvrir les différents espaces du show-room. Mais aussi les technologies phares du groupe. Ainsi que des références de chantiers innovants. « L’objectif est de co-construire des solutions sur mesure directement avec les maîtres d’ouvrage. Et ce, en présentant les différentes technologies que nous mettons à leur disposition comme la durabilité, l’économie circulaire, la perméabilité, le confort ou encore l’esthétique », ajoute Dominique Sestillange. Et de conclure : « Pour les porteurs de projets qui ne pourraient pas venir nous rencontrer sur place, nous avons créé Le Pavillon Virtual Tour, qui leur permet de s’immerger à distance dans Le Pavillon by Cemex ». Retrouvez prochainement l’intégralité du reportage-vidéo sur notre site www.acpresse.fr et de “l’Esprit Béton” dans Béton[s] le Magazine n° 100.
Il y a 3 ans et 188 jours

L'Etat valide la légalité d'une partie des travaux d'une "bassine" d'irrigation dans les Deux-Sèvres

"A ma demande, les services de l'Etat ont procédé à une mission de contrôle et d'expertise sur site en lien avec un expert écologue. Il en ressort que les travaux de canalisation réalisés respectent bien les prescriptions de l'arrêté préfectoral" autorisant le chantier, écrit le préfet Emmanuel Aubry dans un communiqué.Selon lui, la Coop de l'Eau, coopérative d'agriculteurs qui porte le projet, a bien procédé aux modifications de tracé demandées avant le début des travaux et visant à "éviter deux parcelles (...) présentant de forts enjeux environnementaux (prairie temporaire humide et arbres têtards)"."Toutes les zones humides sont épargnées et préservées", ajoute-t-il, assurant que les travaux engagés "peuvent se poursuivre en toute légalité" à Mauzé-sur-le-Mignon.Le représentant de l'Etat en Deux-Sèvres voulait s'assurer que des "travaux en milieu humide, donc irréguliers en cette période de l'année", n'étaient pas en cours sur le chantier de cette retenue d'eau géante, également appelée "bassine".Mardi, sous l'oeil de la presse et d'un important dispositif de 70 gendarmes appuyés par un hélicoptère, une trentaine de militants du collectif d'opposants "Bassines Non Merci" ont arpenté la campagne pour constater l'avancement rapide de la réalisation de tranchées et de pose de canalisations de vidange dans la vallée du Mignon, des travaux pourtant "interdits" selon eux.Il s'appuient sur un arrêté, consulté par l'AFP, qui stipule qu'"aucune intervention n'est possible entre le 1er novembre et le 31 juillet (....) en cas de croisement avec un habitat humide ou un cours d'eau".Julien Le Guet, porte-parole de Bassines Non Merci, s'est dit "plus déterminé que jamais" à faire stopper le projet, géré de manière "absurde" par l'Etat.Ces dernières années, l'opposition aux "bassines" s'est cristallisée dans les Deux-Sèvres, notamment à Mauzé-sur-le-Mignon où est creusée la première des seize retenues prévues sur le bassin de la Sèvre niortaise, crucial pour l'alimentation du marais poitevin.Ces dernières semaines, la tension est montée d'un cran, comme le 6 novembre, en marge d'une manifestation d'opposants, lorsque des militants avaient saccagé une retenue d'eau en Charente-Maritime, qualifiée de "bassine de la honte", en raison d'irrégularités. Ces dégradations ont été unanimement condamnés par les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et de l'Agriculture Julien Denormandie et les deux premiers syndicats agricoles, la FNSEA et la Coordination rurale.Ces réserves - sorte de cratères recouverts d'une membrane plastifiée - doivent être alimentées par les cours d'eau et nappes phréatiques en hiver, et servir l'été à des agriculteurs irrigants quand la ressource manque, ce qui fait dire à leurs détracteurs qu'elles constituent une "privatisation de l'eau".
Il y a 3 ans et 189 jours

En Corse, plus de fouilles archéologiques en quatre ans qu'en 100 ans

"Il y a eu depuis 2018 environ 70 diagnostics et une trentaine de fouilles qui en ont découlé. Il n'y en avait pas eu autant depuis 100 ans et ce qu'il y a eu depuis 100 ans n'était déjà pas négligeable", s'est félicité le président de l'Inrap, Dominique Garcia, de passage pour un séminaire au musée archéologique de Lucciana (Haute-Corse)."C'est lié à la dynamique de l'aménagement territorial dans l'île et aussi à une politique volontariste de prescription de l'Etat pour mieux connaître l'histoire archéologique de la Corse", a-t-il avancé pour expliquer la forte augmentation des fouilles préventives qui consistent à explorer les terrains pour voir s'il y a du patrimoine historique avant toute construction."Nationalement, l'Inrap en moyenne annuelle c'est 2.200 diagnostics et plus de 200 fouilles par an. Sur les 4 dernières années en Corse, c'est une centaine d'opérations, la densification des opérations en Corse s'est décuplée", a insisté le directeur général de l'Inrap, Daniel Guérin."C'est parce qu'il y a ce dynamisme que nous avons fait le choix en 2018 d'ouvrir un centre de recherche à Vescovato (Haute-Corse) et d'y implanter une équipe pérenne d'une dizaine d'agents permanents, épaulée d'une dizaine d'autres personnes en CDD", a ajouté M. Guérin, évoquant "une dynamique presque inégalée ailleurs sur le territoire national".Parmi les découvertes les plus notables ces dernières années dans l'île figurent celle d'une nécropole antique en avril à l'Ile-Rousse (Haute-Corse) et d'une tombe étrusque à Aléria en mars 2019 qui a eu "des retombées internationales", notamment italiennes, selon M. Garcia.L'Inrap a été créé en 2001 par l'Etat qui a institué, en même temps, l'obligation de diagnostics et, si nécessaire de fouilles, sur tout aménagement (construction de parkings, routes, supermarchés, etc.) dans une zone sensible sur le plan archéologique.L'institut a une double activité: d'un côté les diagnostics préventifs subventionnés par les pouvoirs publics, de l'autre les fouilles proprement dites, ouvertes au privé et donc soumises à concurrence depuis 2003.
Il y a 3 ans et 209 jours

Antique plateforme en bois sur les quais de Rezé

En amont d’un projet immobilier porté par Bati-Nantes, au cœur de la ville de Rezé (Loire-Atlantique), l’Inrap vient de fouiller sur prescription de la Drac des Pays de la Loire, deux emprises, de part et d’autre de l’avenue de Lattre de Tassigny. Les découvertes de nombreux vestiges antiques, médiévaux et modernes s’inscrivent dans un secteur déjà exploré au XIXe siècle. La parcelle fouillée cet été se situe en bordure d’un ancien bras de la Loire aujourd’hui disparu, d’un coteau rocheux et de la plaine alluviale. Les structures portuaires les plus anciennes, datées du courant du Ier siècle après J.-C., renvoient à des aménagements de berges rares en Gaule Lyonnaise. Il s’agit notamment de constructions en terrasse proches de celles déjà reconnues dans la zone portuaire de Saint-Lupien. Elles apparaissent sous la forme de murs et de caissons de poutres de bois et de dalles de schiste qui constituent des plates-formes techniques de chargement et déchargement. La conservation remarquable des matériaux organiques révèle une architecture exceptionnelle. Elle se caractérise par un assemblage de poutres de chêne pouvant atteindre jusqu’à 10 m de longueur et supportant des poteaux et des contre-fiches. Leur démontage minutieux a permis de relever les multiples techniques d’assemblage (tenon et mortaise, mi-bois, clous…), mais également d’observer les nombreuses traces laissées par les charpentiers (traces d’outils, marques, estampilles…). Cette architecture de bois est renforcée par un blocage aménagé de dalles de schiste, ainsi que par la construction d’un mur dans lequel une partie des poutres vient s’insérer. Ce dispositif de caissons est complété en arrière par la construction de murs de terrasses délimitant un espace de circulation. Après de multiples réaménagements, ces constructions sont peu à peu abandonnées vers le IIIe siècle et font place à une vaste cale en pente douce qui témoigne de la continuité de la fréquentation des berges. Au sud des plates-formes, un bâtiment antique chauffé par un système d’hypocauste, un four à chaux et divers creusements témoignent par ailleurs de l’urbanisation et de la vie du quartier. Cette découverte sera suivie d’importantes études et analyses, notamment xylologiques (études des bois), en partenariat avec le CNRS (UMR 7324, « Laboratoire Archéologie et Territoires »), qui apporteront des informations complémentaires sur Rezé et sur les aménagements portuaires en Gaule romaine.   Intervenants : Marie-Laure Hervé Monteil, inrap. Crédit photo : Inrap.    
Il y a 3 ans et 224 jours

Artibat 2021 conforte son positionnement de salon de référence pour la filière

Côté répartition, ARTIBAT conforte son positionnement habituel, avec l’accueil de tous les corps de métier au travers de ces 5 pôles d'activité synonymes d’offre globale.Ainsi, les entreprises de moins de 20 salariés représentent 45% du visitorat et les entreprises de plus de 20 salariés 18%. La prescription n’était pas en reste puisque 17% de profils d’architectes et maîtres d’œuvre se sont déplacés sur le salon pour y découvrir les nouveautés, millésime 2021. Notons que le visitorat était également composé de 7% de fabricants, 5% de distributeurs et 4% de sociétés de services.Enfin, soulignons une particularité pour cette édition 2021 : la forte fréquentation des apprentis, notamment des CFA de Bretagne et Pays-de-Loire. Ces futurs professionnels (4% du visitorat) sont en effet venus nombreux, comme s’en félicite Valérie Sfartz, Directrice du Salon : « A l'heure où le recrutement constitue une vraie problématique pour l'ensemble du secteur, ARTIBAT s'est imposé cette année comme lieu incontournable de rassemblement de toute la filière, avec une forte mobilisation des professionnels de demain venus échanger avec leurs pairs et futurs fournisseurs. »Au-delà d’une convivialité reconnue et appréciée de tous, ce salon d’affaires s’est à nouveau inscrit en véritable temps fort incontournable pour les professionnels français du BTP, appréciant découverte des innovations, qualité des échanges et business, comme en témoignent ces exposants.EDYCEM : Olivier Collin, Directeur Général« L’édition Artibat 2021 aura été une très belle occasion de retrouver l’ensemble de nos partenaires professionnels, un rendez-vous de qualité tant par son contenu que par sa fréquentation. Nous avons eu le plaisir de présenter au public nos innovations, et tout particulièrement notre gamme de bétons bas carbone Vitaliss, l’obtention du DTA pour notre chape sans pellicule Kalkiss SP Evolution, et le Vertical Bloc qui connaît un grand succès auprès de nos clients. »MALERBA : Lydie Chastan, Responsable Communication & Marketing« Artibat 2021 était une très belle édition placée sous le signe du soleil et de la bonne humeur. Au-delà du plaisir de se rencontrer à nouveau et d’échanger de vive voix, c’était aussi la vitrine parfaite pour présenter les nombreuses nouveautés mises au point au cours de ces longs mois de confinement. Salon après salon, ARTIBAT confirme qu’il est un RDV attendu et incontournable pour les professionnels du bâtiment. »SCHÖCK : Daniel Costa, Directeur Commercial et Marketing« Les 3 jours passés au salon Artibat ont répondu à nos attentes, tant en termes d’organisation que de qualité du visitorat et des échanges que nous avons pu avoir au fil de nos rencontres. Notre participation au salon nous a notamment permis de présenter notre nouveau logiciel Open BIM Schöck, avec la présence de notre partenaire et développeur CYPE France sur notre stand qui a réalisé des démonstrations en avant-première ! Résultat : une approche interactive pour présenter nos nouveautés, obtenir de premiers retours et échanger de manière constructive sur les défis auxquels doit faire face le secteur du bâtiment en matière de sobriété énergétique et décarbonation avec nos partenaires maîtres d’ouvrages, architectes, bureaux d’études thermique et structure. »WEBER : Frédéric Sevestre, Chef de Projet Communication« La richesse des échanges avec nos clients et le plaisir de nous retrouver dans un cadre convivial confirment plus que jamais l’importance de la proximité et du contact humain dans nos métiers. Année après année, Artibat continue de s’imposer comme un lieu de rencontre et de partage incontournable pour les professionnels du bâtiment. »
Il y a 3 ans et 224 jours

Les règles d’or à retenir pour réussir votre ramonage de cheminée

Quel que soit le type de votre appareil de chauffage (insert, granulés ou poêle à bûches), le ramonage de cheminée reste une intervention obligatoire. Pour ce faire, il est important les règles essentielles, afin de garantir la sécurisation et la performance de votre dispositif. Dans cette optique, le mieux est de faire appel à un ramoneur professionnel pour vous assurer la réussite de cette opération. De plus, il saura vous donner des conseils avisés sur la fréquence idéale pour programmer le nettoyage de votre conduit. De la même manière, il vous indiquera le meilleur moment de l’année pour l’exécuter et les risques encourus en cas de manquement aux prescriptions règlementaires. Planifier un ramonage périodique pour votre sécurité Négliger le ramonage de votre cheminée revient effectivement à exposer votre installation ainsi que votre santé à des risques de danger potentiel. A savoir : Les incendies qui surviennent en période de chauffe, engendrées par l’accumulation de suie et d’autres particules le long de votre conduit. En effet, si ces dépôts n’ont pas été débarrassés au préalable, ils peuvent s’embraser. Le feu commence ainsi par consumer votre canal avant de se propager dans le reste de votre maison. Les intoxications au monoxyde de carbone qui sont causées par l’obstruction de votre dispositif par des branchages, des résidus de chauffage… Raison pour laquelle il est judicieux de nettoyer votre cheminée avant son utilisation. Autrement, les émanations gazeuses ainsi que les rejets toxiques ne seront pas évacués correctement. De plus, ce gaz a la particularité d’être à la fois inodore et incolore ce qui peut facilement surprendre les habitants et causer une centaine de victimes par an. Outre ces dommages irréversibles, vous devrez vous acquitter d’une contravention de 3è catégorie qui peut vous couter jusqu’à 450 euros. Parallèlement, d’autres préjudices financiers s’ajouteront à votre déboire, car votre compagnie d’assurance a le droit de refuser votre indemnisation. En effet, un mauvais entretien et l’absence d’un certificat de ramonage délivré par un professionnel agréé vous privera des remboursements prévus à cet effet. Respecter les étapes indispensables Pour connaître la fréquence idéale pour préserver au mieux le bon fonctionnement de votre appareil de chauffage, il est recommandé de vous adresser auprès de votre mairie. Vous y trouverez effectivement le nombre de ramonage imposé selon les stipulations du Règlement Sanitaire Départemental (R.S.D.). En général, vous avez l’obligation d’effectuer cette opération une à deux fois par an, en fonction de votre mode de combustion (fioul, charbon, bois). Si vous disposez d’un appareil à gaz, un seul entretien périodique suffit largement. En notant au passage que cette intervention devrait être prise en charge par un professionnel certifié. Ce qui ne vous empêche pas de passer quelques coups de brosse de temps en temps, pour optimiser le rendement de votre système de chauffage. Bref, un conduit mal entretenu faute de ramonage de cheminée diminue sensiblement la performance de votre installation. Sans parler des dangers potentiels auxquels vous vous exposez, que ce soit en termes financiers ou par rapport à votre bien-être. Dans tous les cas, même si vous estimez que votre poêle à bois ne rejette que très peu de résidus, vous devez obligatoirement faire appel à un ramoneur agréé  pour garantir son bon fonctionnement.
Il y a 3 ans et 225 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 231 jours

Béatrice Vila, directrice communication et marketing d’Edycem

Béatrice Vila est la nouvelle directrice marketing, communication, prescription, communication et digital d’Edycem. [©Charles Marion] A l’heure actuelle, la volonté d’Edycem est d’affirmer son positionnement en tant que bétonnier indépendant. Cela passe notamment par une série de création de postes annoncée par Olivier Collin, le directeur général. Ainsi, depuis le 11 octobre dernier, Edycem a accueilli Béatrice Vila au poste de directrice communication, marketing, prescription et digital. Proche du terrain, elle s’appuiera sur 20 ans d’expériences au sein de Lafarge. Sa mission sera de faire évoluer la démarche de digitalisation de l’entreprise. Accompagner Edycem dans les enjeux du marché et de sa transformation sera aussi dans les objectifs de Béatrice Vila et de ses équipes. « La trajectoire est claire : il y a une véritable volonté de se donner les moyens et l’énergie de se transformer et de s’adapter »,témoigne Béatrice Vila. Pour Edycem, son arrivée va permettre de garantir la satisfaction de ses clients.  Son parcours  Béatrice Vila est diplômée de l’Insa Toulouse. Cette ingénieure en génie civil a soutenu un doctorat pour Lafarge, en 2006, sur le thème des matériaux et des structures. Elle intègre ensuite Lafarge Bétons en tant que chargée de développement produits spéciaux. En 2009, elle devient chargée de développement bâtiment toujours pour Lafarge Bétons, dans l’agence du Languedoc-Roussillon. Elle prend par la suite le poste de responsable régional prescription. En 2018, elle devient responsable marché bâtiment et industrie. Jusqu’à son entrée chez Edycem, Béatrice Vila était responsable de la prescription pour Lafarge France.
Il y a 3 ans et 235 jours

Journée nationale de la qualité de l'air : isoler son logement pour mieux respirer ?

A l’occasion de la journée mondiale de la qualité de l’air, ROCKWOOL, leader mondial des solutions d’isolation par laine de roche dresse le bilan des solutions pour mieux construire tout en préservant la santé.Si la nécessité d’une meilleure qualité de l’air intérieur ne date pas de la crise sanitaire et mobilise depuis de nombreuse années les acteurs du bâtiment, il est désormais indispensable d’y associer des solutions efficaces, mais aussi plus durables. Selon la dernière enquête « DIAGNOSTIC BÂTIMENT SANTÉ » réalisée par l'association Bâtiment Santé Plus, avec la collaboration du Conseil national de l’Ordre des Architectes, 55 % des acteurs interrogés considèrent que la santé est la préoccupation numéro 1 à intégrer dans les projets et la conception des produits.«La qualité de l’air intérieur est maintenant reconnue comme un enjeu majeur de santé publique, car les concentrations de divers polluants 5 à 10 fois plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur. Aussi, est-il important que les produits de construction ne soient pas des sources d’émission de polluants dans l’air en répondant aux exigences de la classe A+ de l’étiquetage obligatoire. Les laines minérales utilisées doivent avoir la certification EUCEB d’exonération de la classification cancérogène. Les produits en laine de roche ROCKWOOL satisfont à ces critères sanitaires. En outre, en raison de leur composition minérale, ils ne favorisent pas le développement de moisissures » souligne Suzanne Déoux, docteur en médecine, spécialiste ORL, Présidente de Bâtiment Santé Plus, fondatrice de MEDIECO et initiatrice de l’ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain.Santé et durabilité au cœur des solution ROCWOOLCes deux dimensions, santé et durabilité, sont le cœur des préoccupations de ROCKWOOL fabriquant des solutions en laine de roche engagé pour des bâtiments durables qui protègent la santé. En effet, la laine de roche est issue d’un matériau naturel, inépuisable et recyclable à l’infini, le basalte. « Il s’agit de l’une des solutions les plus efficaces et les plus durables en matière d’isolation thermo-acoustique. Des essais réalisés par des laboratoires indépendants ont pu ainsi démontrer que des laines de roche ROCKWOOL installées sur des bâtiments depuis plus de 55 ans ont conservé toutes leurs performances thermiques et mécaniques. Par ailleurs, les produits d’isolation en laine de roche ROCKWOOL sont très faiblement émetteurs de composés organiques volatils ce qui se traduit par une étiquette sanitaire A+ pour la grande majorité de nos produits d’isolation par l’intérieur » explique Colas Lévêque, Responsable Prescription Nationale chez ROCKWOOL France. Associés à une bonne ventilation, les matériaux isolants durables, tels que la laine de roche, contribuent à améliorer la qualité de l’air intérieur et donc à préserver la santé et le bien-être des occupants des bâtiments isolés avec ces matériaux. En effet, une bonne isolation contribue à réguler notamment l’humidité des pièces, dont le niveau à l’intérieur des bâtiments doit se situer entre 40 et 60 % pour que l’on observe une amélioration de la santé des personnes. La qualité de l'air intérieur arrive d’ailleurs en tête des préoccupations des acteurs du bâtiment (86 %) suivi de près par le confort thermique (65%) toujours selon l’enquête « DIAGNOSTIC BÂTIMENT SANTÉ ».Le recyclage des déchets participe aussi à la santé, car il permet de réduire les émissions de gaz à effet de serreLa laine de roche, étant recyclable à l’infini, ROCKWOOL va encore plus loin avec son programme ROCKCYCLE qui permet de collecter les chutes de laine de roche sur des chantiers neufs ou de rénovation ainsi que les plastiques d’emballage et les palettes ayant servi à livrer les produits. Les chutes de laine de roche sont utilisées en tant que matière première secondaire pour fabriquer de la laine de roche neuve. Les plastiques d’emballage sont transmis à des filières spécialisées pour leur recyclage et les palettes sont, soit réutilisées en l’état soit réparées dans un atelier dédié au sein de l’usine en vue de leur réutilisation.
Il y a 3 ans et 237 jours

Une directrice marketing, prescription, communication et digital pour Edycem

CARNET-NOMINATION. Béatrice Vila vient de se voir confier la direction marketing, prescription, communication et digital d'Edycem, spécialiste du béton (groupe Herige).
Il y a 3 ans et 245 jours

Produit de démoussage pour toiture : lequel choisir?

Le démoussage du toit fait partie des travaux d’entretien de la maison que nous devons réaliser chaque année. Il consiste à éliminer les champignons parasitaires et les résidus qui se sont accumulés sur sa surface avec le temps. Pour ce faire, on peut recourir à différentes techniques. À côté du nettoyage à haute pression de la toiture, on peut également envisager l’utilisation de produit de démoussage spécifique. Mais lequel choisir ? Nous répondons à cette question dans l’article. Pourquoi recourir au produit de démoussage pour toiture ? Les mousses et les lichens présents sur la toiture de notre maison n’affectent pas seulement son esthétique. Ces éléments sont à l’origine des rétentions d’eau sur sa surface et, de ce fait, des infiltrations. Pour éviter la dégradation prématurée de cette structure, il est donc essentiel de les éliminer. Pour cela, nombreux sont ceux qui choisissent d’utiliser un produit de démoussage que l’on connait généralement sous l’appellation « produit anti-mousse ». Son usage reste facultatif. Malgré cela, il importe de souligner les avantages qu’il offre. En effet, le nettoyage est facilité par le produit anti-mousse, car il rend plus aisé le décrochage des saletés sur les tuiles. De plus, il freine la prolifération et l’apparition des végétaux parasites. La propreté de la toiture sera donc préservée plus longtemps. Quel type de produit de démoussage pour toiture choisir ? Au moment de choisir votre produit anti-mousse, n’hésitez pas à requérir les conseils d’une entreprise de demoussage de toiture. En effet, votre choix sera conditionné par quelques paramètres. En l’occurrence, il s’agit de la composition du produit, de son mode d’emploi et des particularités du revêtement de votre toit. En effet, tous les anti-mousses disponibles sur le marché ne sont pas forcément adaptés au type de matériaux de couverture que vous avez. En outre, il est à noter que ces produits s’utilisent différemment. Dans tous les cas, l’opération est à la portée de tous. Elle requiert néanmoins l’usage de quelques outils, à savoir un nettoyeur à haute pression et un racloir. Dans tous les cas, privilégiez le produit de démoussage qui vous parait le plus facile à utiliser. Toutefois, rappelez-vous que certains produits peuvent nuire à votre santé et à votre toiture. Avant d’appréhender la moindre chose, munissez-vous des protections adéquates et suivez à la lettre les prescriptions de la notice du produit. Quels sont les paramètres à considérer dans le choix son produit de démoussage pour toiture ? Outre les particularités de votre toit, certains paramètres vous permettront de fixer votre choix. En l’occurrence, il s’agit de : Du coût de l’anti-mousse Le facteur prix est un facteur déterminant. Néanmoins, il ne témoigne pas de l’efficacité du produit. C’est pourquoi nous vous conseillons d’acheter un anti-mousse dans les limites de votre budget. De la composition du produit Certains anti-mousses sont composés d’agents chimiques très agressifs. Ces derniers peuvent même entrainer la décoloration et la dégradation de vos tuiles. Ainsi, vous devez vous assurer que le produit que vous vous apprêtez à utiliser n’altèrera pas votre toiture. Du mode d’utilisation du produit Il faut lire attentivement la notice du produit pour savoir comment l’appliquer sur votre toit. Dans tous les cas, sachez qu’il est plus judicieux de laisser sa manipulation aux soins d’un professionnel. Des avis des utilisateurs Avant l’achat d’un produit de démoussage spécifique, faites un tour sur la toile pour voir sa notation. En consultant l’avis des autres internautes, vous aurez une idée sur le prix de l’anti-mousse en question, sa méthode d’application sur le toit et son efficacité.
Il y a 3 ans et 254 jours

Des boîtes d’attente pas si basiques que ça

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine DMA Industries : Simple et efficace Boîte d’attente DMA Box de DMA Industries [©Groupe DMA] Comme son nom le laisse entendre, l’armature industrielle pour béton est le métier de DMA Armatures. Né en 1980, dans l’Eure, le groupe familial est aujourd’hui à la tête de dix usines en France, dont DMA Industries, sise à Saint-Georges-sur-Eure (28). Ainsi, à sa gamme de produits sur plan et autres solutions standards, l’entreprise a naturellement intégré une offre d’accessoires de reprise de béton, à la tête de laquelle figurent les boîtes d’attente. Leur fabrication est assurée par l’entité DMA Industries. Quant à l’identité des boîtes, elles ont été appelées DMA Box. Simple et efficace.  A support incorporé, cette gamme de boîtes d’attente existe en trois largeurs et en deux longueurs. Elle utilise des aciers NF B500A, aptes aux pliage et dépliage. Ceux-ci sont déclinés du diamètre 6 au 12 mm. DMA Industries précise que son service étude peut aussi proposer des boîtes sur mesure selon les besoins des chantiers. Conformément aux normes applicables en matière d’engravures pour reprise de bétonnage, DMA Industries respecte les prescriptions et propose une profondeur de boîtier de 30 mm. Armabox Fimurex : Une offre bien définie La Novabox d’Armabox Fimurex est une boîte d’attente à support intégré. [©Fimurex] Le catalogue Armabox Fimurex est riche de deux grandes familles de boîtes d’attente, certifiées Afcab. La ligne Gammbox2 est la première d’entre elles. Le support recevant les armatures est en polypropylène recyclable. Il est dit amovible. Il est donc impératif de l’ôter en intégralité, afin de garantir une reprise béton contre béton.  La ligne Gammbox2se décline en plusieurs variantes. A la classique “B”, pour les usages standards, s’ajoute la “BPR”, dédiée à une utilisation avec des prémurs. Les autres références techniques prennent les noms de “BA”, “BAB”, “BB” et “BG”, et dépendent de la configuration des armatures en attente. L’offre est complétée par la Gammbox2BPS. Il s’agit de la boîte d’attente spécifique pour assurer les liaisons planchers à prédalles et voiles avec engravure (LPPVE). Cette boîte répond à toutes les exigences du Fascicule de documentation FD P 18-720. Ainsi, l’ensemble (boîte d’attente et dispositif de maintien aimanté) permet de générer une indentation verticale de 12 mm de profondeur, en conformité avec l’Eurocode 2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 258 jours

L'équipe Prescription d' ACTIS renforcée grâce à l'arrivée d'une nouvelle recrue

Le Plan de relance, mis en place par le gouvernement, a comme priorité la rénovation énergétique des bâtiments publics. Parallèlement, la RE2020 vise à réduire l'empreinte carbone et améliorer les performances techniques des bâtiments neufs.
Il y a 3 ans et 263 jours

Un nouveau contrat pour renforcer les relations entre les producteurs de gaz vert, leurs partenaires et les territoires

Cette initiative est portée par sept acteurs du monde agricole et de l'énergie - l'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France (AAMF), l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA), le club biogaz ATEE, France Gaz Renouvelables (FGR), la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), CH4 Process (bureau d'étude spécialisée sur l'exploitation /maintenance) et GRDF. Elle sera proposée aux exploitants des sites de méthanisation et aux futurs porteurs de projet d'ici un an.Un nouveau contrat pour une exploitation toujours plus vertueuse des sites de méthanisationPlus de 1 000 sites de méthanisation sont en fonctionnement, la grande majorité en lien avec des activités agricoles et territoriales. Il existe aujourd'hui un label Qualimétha® né de la volonté de fiabiliser les installations de méthanisation en capitalisant les bonnes pratiques de conception et de construction. De même, la Charte de l'AAMF permet à ses adhérents de démontrer leur engagement sur des pratiques agricoles durables et raisonnées.Une démarche volontaire et évolutiveLe futur contrat « progrès méthanisation » sera un dispositif ouvert à tous les porteurs de projet et exploitants volontaires : elle les inscrira dans une optique d'amélioration continue de l'exploitation de leurs sites. Les axes de progrès pourront concerner par exemple la thématique des digestats, les pratiques autour des cultures intermédiaires, la communication aux parties prenantes externes, la formation du personnel... Dans un esprit de transparence et de clarté, les exploitants engagés présenteront chaque année un bilan des actions mises en place et leurs impacts afin de rendre compte des améliorations et de l'avancement de leurs engagements. Ce nouveau contrat aura également vocation à améliorer la compréhension des enjeux liés à cette activité.Un contrat pour accompagner durablement les acteurs de la filièreCette initiative illustre la volonté de la filière d’aller plus loin pour accompagner de façon durable l’essor de la méthanisation. Aujourd’hui, la réglementation française encadre déjà l’exploitation des sites de production de biogaz, notamment via les dispositions relatives aux Installations Classées Protection de l'Environnement (ICPE), renforcées par de nouvelles prescriptions début juillet.Le contrat « progrès méthanisation » permettra aux exploitations qui le souhaitent de s’engager sur des actions spécifiques, adaptées à leur site et à leur contexte local.