Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour prets

(1310 résultats)
Il y a 1 ans et 239 jours

un rapport parlementaire appelle faire de la r novation nerg tique une priorit

Un rapport parlementaire appelle à faire de la rénovation énergétique des bâtiments une priorité. Piloté par les députées Julie Laernoes et Marjolaine Meynier-Millefert, le rapport appelle à massifier les aides publiques, à faciliter le recours aux prêts dédiés et à « changer de paradigme » en privilégiant l’isolation et la rénovation globale des logements.
Il y a 1 ans et 239 jours

Un rapport parlementaire préconise un "changement de paradigme" en matière de rénovation énergétique

Un rapport parlementaire appelle mercredi 4 octobre à faire de la rénovation énergétique des bâtiments un "chantier prioritaire" en massifiant les aides publiques, en facilitant le recours aux prêts dédiés, et à "changer de paradigme" en privilégiant l'isolation et la rénovation globale des logements.
Il y a 1 ans et 244 jours

La CDC présente un plan de "transformation écologique" à 100 milliards d'euros

INVESTISSEMENTS. 100 milliards : c'est le montant que l'opérateur public mettra à disposition, sous forme de prêts et de subventions, pour transformer le pays dans les cinq ans. Quatre axes ont été définis.
Il y a 1 ans et 259 jours

Les Arches du Passage Carnot à Pau, une prouesse technique signée Siniat Design®

Depuis plus de 20 ans, Siniat Design® conçoit et fabrique en France des éléments sur-mesure prêts à poser en plaques de plâtre standards ou techniques. Quels que soient les volumes ou les formes imaginées, Siniat Design® conjugue créativité et haute qualité pour créer des solutions adaptées aux demandes les plus exigeantes et réaliser des projets […]
Il y a 1 ans et 259 jours

Prêts immobiliers : le retour à la normale, enfin ?

CRÉDITS. Le pire serait-il derrière nous ? Certains courtiers le pensent, après avoir entendu la Banque centrale européenne avancer ses éléments de langage. L'institution a néanmoins augmenté, une fois de plus, ses taux directeurs.
Il y a 1 ans et 300 jours

Crédit immobilier : chute vertigineuse du nombre de prêts accordés en un an

CONJONCTURE. Selon l'Observatoire du crédit logement/CSA, les taux moyens de crédits immobiliers poursuivent leur hausse au mois de juillet. De son côté, la production de nouveaux crédits et le nombre de prêts accordés ont reculé drastiquement en un an.
Il y a 1 ans et 336 jours

Le taux maximum des crédits immobiliers pour un emprunt sur 20 ans dépassera 5% au 1er juillet

Le taux plafond pour les nouveaux crédits immobiliers va dépasser 5% au 1er juillet pour les prêts à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus, soit un record depuis 2014, ce qui pourrait contribuer à soutenir un marché à la peine.
Il y a 1 ans et 338 jours

les reconversions professionnelles un vivier d emploi pour le btp

Des salariés en quête de sens, de meilleures conditions de travail, une plus grande autonomie… Les reconversions intéressent de plus en plus les Français, prêts à tout changer pour retravailler. Parmi les secteurs qui bénéficient grandement de ces reconversions, celui du BTP se distingue comme un véritable vivier d'emploi, alors que le secteur peine encore à recruter de nouveaux talents.
Il y a 1 ans et 345 jours

Combien les Français sont-ils prêts à dépenser pour réduire le budget énergie de leur logement et agir pour l’environnement ?

Alors que le budget mensuel moyen consacré à l’énergie a sensiblement augmenté en un an (229 euros ; +15% vs février 2022), les Français tentent de limiter leurs dépenses énergétiques et sont de plus en plus nombreux à envisager d’effectuer des travaux d’éco-rénovation ou les ont déjà entrepris : changement des portes et fenêtres (79%), isolation des combles (56%)…
Il y a 1 ans et 350 jours

thermozell une nouvelle gamme de mortiers chapes et agr gats all g s durables et tr s performants

HIRSCH Isolation, spécialiste de l’isolation pour un habitat durable, propose une nouvelle gamme de mortiers et de chapes prêts à l’emploi, ainsi qu’un agrégat, fabriqués à 100 % à partir de billes de polystyrène expansé recyclées.
Il y a 1 ans et 356 jours

Economiser l'énergie tout en électrifiant le pays : un "défi" sociétal majeur, selon RTE

Vivre en colocation, réduire la taille de la voiture ou partager la machine à laver ? Économiser l'énergie tout en électrifiant les usages afin de lutter contre le réchauffement climatique constitue un "défi sociétal" majeur auquel tous les Français ne sont pas prêts, prévient une enquête du gestionnaire de réseau RTE.
Il y a 1 ans et 358 jours

Transition énergétique : ce que les Français sont prêts à faire... ou pas

ANALYSE. Dans une étude consacrée aux changements que les Français sont prêts à accepter dans leur vie pour réaliser la transition écologique, RTE prévient que la consommation d'électricité risque d'augmenter beaucoup plus fortement que prévu d'ici 2035. Le gestionnaire du réseau haute tension estime certes que le défi peut être relevé, mais à plusieurs conditions.
Il y a 2 ans et 6 jours

Les investissements dans le solaire prêts à dépasser ceux de l'extraction pétrolière, selon l'AIE

Le "couronnement" du roi soleil : les investissements dans les énergies bas carbone s'accélèrent, avec le solaire prêt à dépasser en 2023 les montants consacrés à l'extraction pétrolière, indique jeudi 25 mai l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui entrevoit cependant aussi un "rebond" des financements des combustibles fossiles.
Il y a 2 ans et 7 jours

2 milliards d'euros de prêts pour rénover 10.000 établissements scolaires

La Banque des Territoire annonce un plan d’accélération pour la rénovation des établissements scolaires : 2 milliards d’euros de prêts sera mis à disposition des communes, départements et régions d’ici 2027.
Il y a 2 ans et 8 jours

Affaire Helvet Immo : "aucune intention de tromper", assure le DG délégué de BNP Paribas

"Aucune intention de tromper qui que ce soit": Thierry Laborde, directeur général délégué de BNP Paribas et ancien patron de sa filiale crédit à la consommation, a assuré mardi devant la cour d'appel de Paris que l'évolution délétère des prêts Helvet Immo était en 2008 "imprévisible".
Il y a 2 ans et 16 jours

Affaire Helvet Immo : début du procès en appel d'une filiale de BNP Paribas

Le procès en appel pour pratique commerciale trompeuse de la société BNP Paribas Personal Finance, connue en France sous la marque Cetelem, dans l'affaire des prêts Helvet Immo s'est ouvert lundi à Paris.
Il y a 2 ans et 17 jours

Le solaire photovoltaïque à BePositive

BePositive à Lyon devient l’un des premiers salons français pour le photovoltaïque. On y trouve des distributeurs, des panneaux photovoltaïques, des kits de montage en toiture et en façade, du stockage d’électricité physique et virtuel. A BePositive, enphase montrait deux nouveautés sur plusieurs stands : d’une part, les IQ8 Series Microinverters, très puissants et prêts pour […]
Il y a 2 ans et 21 jours

La Banque des Territoires annonce des prêts de 2 milliards d'euros pour rénover 10.000 écoles

Une enveloppe de 2 milliards d'euros de prêts sera mise à disposition des communes, départements et régions pour financer les travaux de rénovation de 10.000 écoles, collèges et lycées d'ici à 2027 via un "plan d'accélération", a annoncé mardi 9 mai la Banque des Territoires.
Il y a 2 ans et 27 jours

L'immobilier, une valeur refuge pour des millennials soucieux de se constituer un capital retraite et prêts à des compromis pour devenir propriétaires

L’immobilier constitue une valeur refuge pour les 18-34 ans, en particulier dans le contexte économique et social que nous connaissons. C’est la conclusion du sondage mené en avril 2023 par Yougov pour Pretto, spécialiste du courtage en crédit immobilier en ligne.
Il y a 2 ans et 28 jours

rep pendant que les co organismes se lancent la capeb s inqui te

Après de nombreux reports successifs, la Responsabilité Élargie du Producteurs (REP) est enfin opérationnelle dans le secteur du bâtiment. Entrée en vigueur le 1er mai 2023, elle va permettre aux entreprises du bâtiment de se débarrasser de leurs déchets inertes sur l’ensemble du territoire national. Les éco-organismes Écominéro et Valdelia sont fin prêts, avec à eux deux, un déploiement de 1 151 points de reprise à travers tout le pays. De son côté, la Capeb estime que de nombreux manquements subsistent dans cette REP.
Il y a 2 ans et 33 jours

Assurance chômage : les partenaires sociaux pas prêts à négocier sur la gouvernance, selon Borne

La Première ministre Elisabeth Borne a indiqué jeudi que les partenaires sociaux "ne souhaitent pas se saisir" du sujet de la gouvernance de l'assurance chômage, qui figurait initialement dans les chantiers du ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 44 jours

Les prix de l'immobilier baissent dans les grandes villes

Les prix de l'immobilier commencent à baisser dans les grandes villes et même nationalement selon certains réseaux d'agences, du fait de prêts nettement moins accessibles.
Il y a 2 ans et 46 jours

Bande HP – Haute Performance

A VOS BANDES, PRÊTS ? PARTEZ ! Nouvelle bande Haute Performance HP SEMIN pour une réalisation au top des joints de plaques de plâtre. Il s’agit là d’une bande à joint haut de gamme qui a été développée pour les spécialistes de la réalisation de joints de plaques de plâtre.
Il y a 2 ans et 47 jours

L'Autorité des marchés financiers requiert 300.000 euros d'amende contre un gérant d'actifs immobiliers

L'Autorité des marchés financiers (AMF) a requis vendredi 14 avril à Paris 300.000 euros d'amende contre le gérant d'actifs Foncière Magellan qui a été auditionné par l'institution pour des prêts qui n'auraient pas été autorisés et des manquements liés à un conflit d'intérêt.
Il y a 2 ans et 59 jours

Besoin d'un sol prêt-à-couler sur chantier ? La solution : weberfloor service

Weberfloor service, la solution de sols prêts-à-couler sur chantiers (construction et rénovation). Destinée aux entreprises du bâtiment, elle comporte l’approvisionnement et le malaxage-pompage de mortiers de sols fluides sur site grâce à l’utilisation d’un camion weber truck.
Il y a 2 ans et 64 jours

Lafarge lance un béton et deux mortiers prêts à l’emploi

Lafarge booste son offre de bétons et de mortiers conditionnés en sac, avec 3 nouveaux mélanges prêts à l’emploi.
Il y a 2 ans et 65 jours

Weber lance une nouvelle offre d’imperméabilisation

Weber lance une nouvelle offre d’imperméabilisation Prêts à l’emploi, gages de gain de temps (puisque ne nécessitant aucun mélange), ils sont formulés à schilling mar 28/03/2023 - 10:17 En savoir plus sur Weber lance une nouvelle offre d’imperméabilisation Partager
Il y a 2 ans et 69 jours

Lafarge étoffe sa gamme de bétons et de mortiers conditionnés en sac

OFFRE. Le géant des matériaux de construction, filiale du groupe Holcim, a annoncé le lancement de 3 nouveaux produits, 1 béton et 2 mortiers, prêts à l'emploi, ce jeudi 23 mars. Ces nouvelles références seront disponibles dans les négoces et GSB, partout en France, aux côtés des gammes de ciments et de chaux en sac.
Il y a 2 ans et 85 jours

TH industrialise des bâtiments modulaires en bois en série prêts à poser

TH (pour Technologies et Habitats) s'est associé à WeWood, pôle construction bois de Bouygues, pour construire des salles de classe modulaires de 55 m². À partir de matériaux biosourcés, l'entreprise Annécienne fabrique en usine des modules prêts à être assemblés sur site. Pour ces constructions de petite taille – jusqu'à un habitat de 2e famille en R+2 –, TH promet un gain de temps sur chantier et une réduction de 35% des gaz à effet de serre.
Il y a 2 ans et 90 jours

le marche immobilier poursuit sa decrue

Dans sa dernière conjoncture à fin février, MeilleursAgents fait état d’une nouvelle dégradation du marché immobilier en ce début d’année 2023, avec une remontée des taux d’intérêt, et une baisse des prêts immobiliers, des ventes, et des prix.
Il y a 2 ans et 93 jours

Le Paris de 2040, objet de rudes négociations dans la majorité d'Hidalgo

L'actuelle version de ce document technique, texte de référence pour accorder ou non un permis de construire et guider l'aménagement d'une ville pour une décennie minimum, date de 2006.L'équipe de la maire PS Anne Hidalgo veut voir sa nouvelle version, baptisée "PLU bioclimatique" en ce qu'elle doit permettre l'adaptation au changement climatique, entrer en vigueur en 2024.Pour cela, l'adjoint socialiste à l'urbanisme, Emmanuel Grégoire, doit rassembler les alliés écologistes et communistes autour d'un accord, étape préalable pour se présenter comme le candidat légitime à la succession d'Anne Hidalgo en 2026.Le compromis doit être entériné lors d'un Conseil de Paris extraordinaire mi-avril, même si le cabinet du premier adjoint se laisse "le premier semestre". Ce dernier ne veut pas s'épancher sur des négociations qui "avancent bien".Ecologistes et communistes, en revanche, affichent leurs propositions et concessions afin de faire monter les enchères.Les hauteurs en questionAinsi, les écologistes, adversaires d'une densification trop poussée comme d'une ville verticale, "ont accepté les principes des surélévations pour faire du logement social", indique à l'AFP l'élu EELV Emile Meunier.Dans la ville façonnée par le bâti haussmannien de six étages, les immeubles pourront atteindre "neuf étages dans les rues les plus larges", selon M. Meunier, président de la commission urbanisme.L'adjoint PCF à la construction, Jacques Baudrier, se veut rassurant. "On ne souhaite pas surélever partout: souvent c'est d'un étage, ce qui n'est pas énorme, et que pour du logement".Les écologistes veulent en échange ancrer "la limite de 37 m" de hauteur "et nos partenaires de la majorité ne veulent pas", déplore Emile Meunier, qui pense à la dernière grande friche de Bercy-Charenton (XIIe).Les écologistes sont "assez conservateurs", tacle le président du groupe communiste, Nicolas Bonnet-Oulaldj, pour qui "il faut continuer à construire la ville", grâce aux dents creuses et aux surélévations, afin d'atteindre l'objectif fixé de 40% de logement public en 2035.Les deux alliés s'écharpent également sur le réaménagement de la porte de Montreuil (XXe), pour lesquels les écologistes viennent de proposer un contre-projet sans nouveau bâtiment."On est prêts à un certain nombre de concessions, mais Montreuil cristallise notre colère", bouillonne Jacques Baudrier, favorable aux bâtiments du promoteur Nexity, notamment un hôtel au-dessus du périphérique qui suscite l'ire des écologistes. Tout comme les projets d'"immeubles-ponts" de la porte Maillot (XVIe), retoqués par la justice en raison des risques de pollution.Bureaux : stop ou encore ?Les Verts, opposés aux autres grands projets urbains remontant au premier mandat d'Anne Hidalgo, quand Jean-Louis Missika était adjoint à l'urbanisme (Tour Triangle, gare d'Austerlitz), réclament aussi une diminution de 20 à 15 millions de m2 des surfaces de bureaux dans la capitale.Alors que les communistes souhaitent encore en créer "là où il y a des besoins, dans le nord et l'est", afin de rééquilibrer l'offre avec l'ouest parisien, explique Jacques Baudrier.Les deux alliés s'accordent sur les préemptions, moyen pour les écologistes de créer du logement social sans densifier la ville. Les communistes demandent que le budget alloué passe de 200 à 500 millions par an. Et les espaces verts ? Là aussi, plusieurs pierres d'achoppement : outre les constructions aux abords du périphérique, la petite ceinture, cette ligne ferroviaire désaffectée et aménagée pour la promenade sur certains tronçons, revient dans le débat.Les écologistes exigent son classement en zone urbaine verte afin de protéger ses 50 hectares qu'ils considèrent comme "la principale réserve de biodiversité de Paris". Mais les communistes y voient un "risque d'irréversibilité" pour une infrastructure potentiellement réutilisable pour le fret.Pour autant, les communistes ne veulent pas passer pour "le groupe qui soutient la bétonisation" et proposent une liste de 40 sites - dont de nombreux parkings aériens - à végétaliser. Un accord est-il possible d'ici avril ? "Il faut y arriver", dit Emile Meunier.
Il y a 2 ans et 93 jours

L'attrait pour les biens immobiliers en bord de mer plus puissant que la montée des eaux

Géographe à l'Université de Bretagne occidentale (UBO), Eugénie Cazaux a commencé à s'intéresser au sujet en 2015-2016, lors d'une mission au Bureau des risques inondation et littoraux au ministère de l'Écologie.La problématique de l'érosion côtière prend alors un caractère imminent avec le cas de l'immeuble Le Signal à Soulac-sur-Mer (Gironde), menacé par l'avancée de la mer. "J'avais appris que des gens avaient continué à acheter au prix du marché dans cette résidence jusqu'en 2011-2012", raconte-t-elle à l'AFP.L'immeuble sera évacué quelques années plus tard, en janvier 2014, par arrêté de péril imminent, avant d'être détruit en février 2023."Les atouts offerts par la mer sont tellement grands qu'il y a des gens qui trouveront toujours un intérêt à faire l'acquisition de ces biens, quel que soit le degré d'exposition aux risques côtiers", assure Mme Cazaux."Achat plaisir"Pour vérifier cette intuition, la géographe a exploité la base de données nationales des transactions foncières immobilières entre 2010 et 2016, dans le cadre de sa thèse, soutenue en octobre 2022. Elle a ensuite comparé ces données aux cartes de risques d'érosion et de submersion marine, avant de compléter ses recherches par des entretiens avec des agents immobiliers, élus et responsables de collectivités locales."Un travail sans précédent à l'échelle nationale", salue Didier Vye, maître de conférences en géographie à l'Université de La Rochelle.La chercheuse a ainsi découvert toute une série de "profils d'acquéreurs" prêts à acheter "des biens immobiliers menacés à très court terme par l'érosion".Cela va des investisseurs qui font de la location saisonnière et "savent qu'ils vont rentabiliser le coût d'acquisition de leur bien sur des temps très courts", en passant par les retraités soucieux de réaliser leur rêve d'une vie en bord de mer, sans oublier les acheteurs plus aisés "qui fonctionnent à l'achat coup de coeur", décrit-elle."Aujourd'hui, il y a un très fort décalage entre l'offre et la demande sur le littoral. Si un acheteur se rétracte, il y en a dix derrière prêts à acheter au prix", raconte-t-elle en décrivant le "biais d'optimisme" d'acheteurs qui "mettent à distance le risque".Agent immobilier à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), Hervé Pinson (Côtes West Immobilier) ne dit pas autre chose: "Aujourd'hui, le problème, c'est pas de vendre, c'est de trouver le produit.""On a une bonne partie de la clientèle qui achète en connaissance de cause.Ils disent : ça sera inondé dans 30 ou 40 ans, on s'en fiche, on prend quand même", observe-t-il à l'AFP, en parlant d'"achat plaisir" pour des maisons dont le prix peut atteindre 3 millions d'euros.Pas d'effet XynthiaMême après le passage de Xynthia en février 2010 (53 morts), Mme Cazaux n'a pas réussi à trouver d'influence de la tempête sur les prix de l'immobilier dans les zones touchées de Charente-Maritime."Les prix n'ont jamais baissé", dit-elle. "Le désir de rivage reste plus fort."Certains quartiers frappés par la tempête ont même gagné en attractivité depuis la catastrophe, grâce aux travaux de reconstruction.La persistance de prix immobiliers élevés dans des zones menacées à terme par le réchauffement climatique pose la question des éventuelles indemnisations futures.En cas de submersion marine, le régime "Catastrophe naturelle", payé par chaque Français sur son assurance habitation, prend en charge les réparations.Dans d'autres cas, des fonds publics peuvent être engagés. Ainsi, les copropriétaires du Signal ont été indemnisés par l'État à hauteur de 70% de la valeur de leur logement, pourtant devenue négative."On a créé une forme de précédent", pointe la chercheuse, qui estime que cela peut empêcher l'émergence d'une "culture de la responsabilité" chez les résidents du littoral.
Il y a 2 ans et 97 jours

L'exécutif prêt à modifier le texte de la réforme des retraites et "écouter" LR au Sénat, selon Véran

Interrogé sur France Inter, il a fait "le constat" que le parti Les Républicains au Sénat a "déjà voté plusieurs années consécutives" des "dispositions qui ressemblent bigrement" au projet gouvernemental actuel de report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ."Donc nous considérons que la base d'un accord est sur la table", a-t-il ajouté."Ensuite, nous sommes à l'écoute des sénateurs, comme nous avons été à l'écoute des députés, prêts aussi à amender, à modifier, à améliorer notre texte", a assuré Olivier Véran alors que la réforme, qui n'a pu être votée en première lecture à l'Assemblée dans les courts délais impartis par l'exécutif, arrive la semaine prochaine au Sénat.Le porte-parole a pris l'exemple de l'index censé favoriser l'emploi des seniors dans les entreprises, rejeté à l'Assemblée avec les voix défavorables de LR notamment, mais que le gouvernement veut réintroduire devant les sénateurs."Je considère que les sénateurs ont vocation à aller dans le sens d'améliorer l'emploi des seniors dans l'entreprise et s'ils ont des propositions à faire, qui partent de l'index seniors ou qui sont différentes, nous les écouterons bien sûr", a-t-il expliqué.Certains sénateurs de la majorité composée de la droite et des centristes dans la chambre haute veulent proposer un système de bonus/malus pour favoriser l'emploi des seniors.
Il y a 2 ans et 97 jours

Crise historique du logement neuf : face à l'urgence, les professionnels réclament un "bouclier logement"

Le marché de la maison neuve en secteur diffus chute violemment de 31,3% en 2022 et même de 38,2% au dernier trimestre (en glissement annuel). Avec 96.000 ventes brutes, il s’agit du pire exercice des seize dernières années. L’habitat individuel groupé s’écroule également de 22,2%, à 6.100 ventes, pire millésime des vingt-deux dernières années. Quant au logement collectif, les ventes aux particuliers se contractent de 14,1% sur 2022 et même de 30,4% au dernier trimestre (en glissement annuel). Avec 96 000 ventes, elles reculent au niveau de 2020, marquée par les confinements dû au Covid-19. Les ventes en bloc en collectif enregistrent pour leur part un nouveau recul de 21% sur 2022. Ainsi, tout segment confondu, 71.000 logements neufs ont été perdus en l’espace d’une année.Pouvoir d’achat immobilier des Français et logement neuf sont victimes d’un cocktail explosif: inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, qui engendrent des prix de sortie intenables, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif, et hausse rapide et brutale des taux d’intérêts. Ces ingrédients, cumulés aux contraintes du HSCF, aux limites fixées par les taux d’usure et à la nette contraction de l’offre de prêts immobiliers, ont fait plonger de 19,6% la production de crédits immobiliers aux particuliers pour le neuf en 2022 (-44,6% sur les trois derniers mois en glissement annuel).Face à la gravité de la situation, le Pôle Habitat FFB appelle les établissements de crédit à se remobiliser autour de la production de prêts immobiliers pour les particuliers, et appelle industriels et distributeurs de la construction à plus de transparence et de tempérance dans l’évolution des prix des matériaux. Il appelle également le Gouvernement à instaurer un « bouclier logement » pour soutenir le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Celui-ci repose sur 5 piliers : la prolongation du prêt à taux zéro, son rétablissement à 40% sans discrimination territoriale, le rehaussement de 25% des plafonds d’opérations pris en compte pour son calcul, l’instauration d’un crédit d’impôt de 15% sur les cinq premières annuités d’emprunt pour compenser l’impact de la RE2020, ainsi que la restauration du dispositif Pinel dans sa version 2022 jusqu’à la mise en place du statut du bailleur privé.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « Cette crise aigüe, face à laquelle nos entreprises adhérentes s’adaptent, exige un sursaut et nécessite des réponses urgentes avant qu’elle ne se propage au détriment de l’appareil de production. Il en va de la satisfaction des besoins en logements abordables, qui ne cessent de croître, et de la sauvegarde d’une part importante des emplois de la filière. »
Il y a 2 ans et 98 jours

Tension locative : les locataires prêts à dépenser encore plus pour vivre à Paris

Crise sanitaire, sobriété énergétique et prix de l’essence qui s’envole, le quotidien des Français a été drastiquement chamboulé ces dernières années, et tout particulièrement en 2022. Les locataires parisiens prêts à allouer une part encore plus grande dans leur budget pour se logerLa part du loyer dans le budget des Parisiens est déjà très haute : 6 points de plus à Paris VS hors de l’Ile-de-France. Néanmoins les locataires seraient prêts à allouer une part encore plus importante pour vivre à Paris. En moyenne la part du budget que seraient prêt à allouer les locataires est de 39,26%. La part du loyer dans le budget des Parisiens ne semble donc pas être prête de diminuer.Pour Mathieu Giard, porte-parole de Flatlooker : « Ces chiffres montrent la forte tension locative qui persiste à Paris et traduisent une réelle difficulté à se loger dans la capitale. »Le loyer pèse (légèrement) plus en 2022 qu’en 2021 dans le budget des ménages parisiensEntre 2021 et 2022, le loyer est passé de 34,52% à 34,63% dans le budget des ménages parisiens, soit une hausse de 0,11 points. Une mauvaise nouvelle pour les locataires dont la plupart des charges ont augmenté.Pour Mathieu Giard, porte-parole de Flatlooker : « Dans un contexte de forte inflation et d’une raréfaction des logements en location, cette hausse modérée laisse penser que l’encadrement des loyers ou le plafonnement de l’IRL ont eu un impact positif sur le budget des ménages. »[1] Évolution du loyer dans le budget des ménages parisiens : étude menée sur plus de 1.500 locataires à Paris.Différence entre la part de loyer pour les locataires et les candidats : étude menée sur plus de 14.000 candidats locataires à Paris.
Il y a 2 ans et 101 jours

Le Portugal met fin aux "visas dorés" pour freiner la spéculation immobilière

Ces permis de séjour controversés ne seront renouvelés que si les investisseurs ayant acheté des biens immobiliers y résident de façon permanente ou s'ils le louent à des résidents, a précisé le chef du gouvernement socialiste.Le Portugal octroie ces "autorisations de résidence pour investissement" depuis fin 2012, quand il se trouvait sous perfusion financière de l'Union européenne et recherchait des capitaux étrangers.Le dispositif, qui existe également dans d'autres pays d'Europe, a subi plusieurs révisions. La dernière en date excluait les investissements réalisés à Lisbonne et à Porto, grande ville du nord.En dix ans, le Portugal a capté près de 6,8 milliards d'euros en échange de quelque 11.600 permis de résidence accordés à des candidats prêts à débourser au moins 500.000 euros pour un achat immobilier, investir au moins un million d'euros ou créer dix emplois.Pour faire face à la crise de l'immobilier, le gouvernement a dévoilé jeudi un train de mesures dont l'objectif est d'augmenter les logements disponibles."Au cours de ces dix dernières années, les loyers ont connu une hausse très supérieure à l'inflation... Les prix actuels sont beaucoup trop élevés pour le marché portugais", a fait valoir M. Costa.Selon l'office européen des statistiques Eurostat, le prix d'achat des logements a bondi au Portugal de plus de 75% entre 2010 et 2022, tandis que les loyers ont augmenté de près de 25%.Par ailleurs, le pays compte quelque 730.000 logements vacants ou délabrés, selon le gouvernement.Le programme dévoilé jeudi, doté d'une enveloppe de 900 millions d'euros, prévoit notamment une fiscalité plus favorable au marché de location de longue durée, une simplification des autorisations de construction ou encore des mesures pour aider les familles à faire face à la hausse des loyers et des mensualités des prêts immobiliers.Ce paquet de mesures "sera en consultation publique pendant un mois" afin d'être définitivement adopté par le gouvernement le 16 mars, a précisé M. Costa.Ce plan prévoit également de nouvelles restrictions à la location de courte durée ou l'hébergement de touristes, avec notamment la suspension de l'octroi de nouvelles licences dans les grandes villes.Le gouvernement a aussi annoncé des avantages fiscaux pour les propriétaires acceptant de placer ces locations saisonnières sur le marché résidentiel.
Il y a 2 ans et 103 jours

Le Maire et Klein mettent en place un bouclier financier de soutien aux bailleurs sociaux afin d'amplifier leurs efforts de construction et de rénovation du parc social

Les bailleurs sociaux sont toutefois confrontés à une hausse de leurs charges d’exploitation tirée par la dynamique d’inflation généralisée. C’est ce qui a mené le Gouvernement à modérer la hausse du livret A à 3% au 1er février, afin d’accompagner les bailleurs dans la poursuite de leurs investissements.Le Gouvernement prend des mesures supplémentaires afin de renforcer la capacité d’investissement du secteur HLM tant dans la production que dans la rénovation.Un « bouclier financier » est mis en place pour les opérations nouvelles financées en 2023 : la Banque des territoires remboursera ainsi aux bénéficiaires de ces prêts 100 points de base des intérêts relatifs à leur première échéance. Cette mesure concernera les trois catégories principales de prêts aux bailleurs sociaux : le prêt locatif aidé d’intégration (PLAI), le prêt locatif à usage social (PLUS) et le prêt locatif social (PLS).De plus, l’éco-prêt au logement social, qui finance les travaux de rénovation énergétique, va être renforcé. Son enveloppe atteindra 6 Md€ sur 2023-2027, soit une hausse de 50% par rapport à la précédente enveloppe. Les détails de ce dispositif seront prochainement présentés.Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « Malgré cette période d’inflation, il est indispensable de poursuivre l’investissement pour mieux loger nos concitoyens. Le Gouvernement prend toute sa part à cet effort d’investissement dans le logement en assurant un bouclier financier exceptionnel aux bailleurs sociaux, afin qu’ils puissent continuer de soutenir la construction et la rénovation des logements. »Pour Olivier Klein, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargé de la Ville et du Logement : « Dans la période d’inflation, de crise énergétique et d’urgence écologique, les investissements des bailleurs sociaux sont plus que jamais nécessaires, pour produire de nouveaux logements et pour rénover les logements existants. Le bouclier financier accompagne les bailleurs face à l’inflation, et s’ajoutera aux 500 M€ de subventions du Fonds national des aides à la pierre. Nous soutenons également l’effort de financement historique de la Banque des Territoires pour le financement de la transition écologique du logement social, avec une enveloppe inédite de 6 Md€, qui constitue un premier pas du pacte de confiance que nous conclurons avec les bailleurs sociaux pour poursuivre dans la direction d’engagements réciproques. »
Il y a 2 ans et 121 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche
Il y a 2 ans et 126 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 126 jours

Le rééchelonnement des PGE pour les TPE-PME finalement prolongé en 2023

ÉCONOMIE. L'État, les acteurs financiers et les banques ont décidé de proroger jusqu'au 31 décembre 2023 l'accord permettant de restructurer les prêts garantis par l'État pour les très petites, petites et moyennes entreprises rencontrant des difficultés. La Médiation du crédit pilote cette procédure simplifiée, gratuite et confidentielle.
Il y a 2 ans et 127 jours

Eolien et solaire : la France ne devrait pas atteindre ses objectifs à fin 2023

Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées qui avait été fixé en 2020 pour la fin de l'année 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022. "La progression actuelle n'est pas en phase avec le rythme demandé par la programmation pluriannuelle de l'énergie" sur la période 2019-2023, note ce rapport de référence qui pointe la complexité administrative, la contrainte spatiale ou encore le défaut d'"acceptabilité" des projets.Du côté du photovoltaïque, malgré un rebond en 2021 "partiellement confirmé en 2022", le sursaut arrive tard et "le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire".La France comptait 15,8 GW de capacités solaires en septembre 2022 et pourrait atteindre 19 GW fin 2023. Elle raterait les 20,1 GW attendus, et, à ce rythme, s'éloignerait toujours plus des ambitions déjà fixées pour 2028 (entre 35 et 44 GW), selon ce baromètre annuel réalisé en partenariat avec la Fédération des collectivités FNCCR et l'Ademe, l'agence de la transition écologique."La crise de l'approvisionnement en électricité, exacerbée par le conflit à l'Est de l'Europe, a révélé une prise de conscience générale du besoin d'indépendance énergétique nationale", souligne Pascal Sokoloff, directeur général de la FNCCR.Pour autant, cette édition du baromètre "démontre une fois encore le fossé entre les ambitions affichées, les déclarations et la réalité du terrain", déplore-t-il.Aujourd'hui, plus de 15 GW de projets prêts à se concrétiser sont bloqués en attente de validation des services de l'Etat, selon l'Ademe.500 millions d'euros d'amendeCe constat intervient au moment où le Parlement débat d'un projet de loi d'accélération des procédures administratives pour faciliter le déploiement des énergies renouvelables.Le contenu actuel du texte est accueilli avec circonspection par les acteurs, qui craignent au contraire une complexification et placent plutôt leurs espoirs dans une consigne gouvernementale d'accélération récemment transmise aux préfets."Le vote de cette loi montre le chemin qui reste à faire: en 2022, on pouvait s'attendre à plus d'ambition au Parlement français", a regretté mardi Vincent Jacques Le Seigneur, président d'Observ'ER, qui publie le baromètre sur la base de chiffres officiels (EDF, Enedis, etc).Cette année, le Parlement devra aussi définir, au plus tôt cet été, les nouveaux objectifs énergétiques nationaux à l'horizon de 2033, sur fond de lutte contre le réchauffement climatique et de besoins d'électricité accrus. Or toutes les projections sur la neutralité carbone promise en 2050 montrent que, relance du nucléaire ou pas, les renouvelables électriques devront être déployées massivement, pour représenter au moins 50% du total. S'ajoutent les obligations européennes. "On n'est pas dans le bon rythme pour réaliser tant les objectifs que nous nous sommes fixés, que ceux que nous avons inscrits dans le marbre européen en décembre 2022", souligne encore M. Jacques Le Seigneur.La France a déjà été condamnée à une amende de 500 millions d'euros pour n'avoir pas respecté en 2020 son engagement de parvenir à 27% d'électricité d'origine renouvelable. Selon les derniers chiffres, elle n'y arrive toujours pas, atteignant tout juste 24,2% à fin 2021.A fin 2022, le pays affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 128 jours

Passoires thermiques : Est-ce atteignable ?

Le gouvernement fait la chasse aux passoires thermiques. [DR] Xerfi Canal est l’un des leaders en France des études économiques sectorielles. Vincent Desruelles a effectué, pour le compte de l’entreprise, une étude poussée sur la rénovation de l’habitat, et notamment des passoires thermiques. Si l’ensemble de l’étude est disponible sur le site de la société, son communiqué en retrace les grandes lignes et nous en apprend un peu plus sur les perspectives du secteur. Portée par les subventions MaPrimeRénov’ et les aides directes comme les CEE ou les dispositifs complémentaires des collectivités locales, la rénovation énergétique tirera le marché de l’entretien-rénovation de bâtiments. Estimé à 114 Md€ (résidentiel et non résidentiel, avec les petits travaux), ce dernier bondira en moyenne de plus de 4 %/an de 2024 à 2025, après un ralentissement en 2023 lié au recul des ventes dans l’ancien et aux pressions sur le pouvoir d’achat, d’après les experts de Xerfi Precepta. Une forte croissance du secteur de l’entretien-rénovation Les dépenses en entretien-rénovation pour le seul habitat devraient augmenter de 4,3 %/an en moyenne d’ici 2025 pour s’établir à 100 Md€. Cette hausse est 2,5 fois supérieure à celle de la décennie 2010. Le marché profite donc bien d’un coup de pouce lié à la transition énergétique. Déjà, quelque 50 000 biens en étiquette G et dont la consommation dépasse 450 kWh/m²/an doivent sortis du marché locatif. Au total, près de 150 Md€ seront nécessaires d’ici 2034 pour supprimer les passoires thermiques du parc locatif, dont 35 à 40 Md€ avant la première grande échéance de 2025 (interdiction à la location de tous les biens étiquetés G). Les moteurs pour la rénovation des bâtiments tertiaires, industriels et commerciaux (36 Md€ en 2022) resteront, eux aussi, puissants à moyen terme. Face aux difficultés à construire des projets neufs, les opérations de reconversion-réhabilitation auront en effet la cote. Celles-ci sont d’ailleurs encouragées par les collectivités et peuvent se traduire par des associations entre promoteurs et investisseurs. Un objectif inatteignable ? Toutefois, les objectifs ambitieux d’éradication des passoires thermiques pourraient bien ne pas être atteints. De nombreux propriétaires bailleurs pourraient s’abstenir d’engager une profonde rénovation faute de rentabilité suffisante (coût des travaux par rapport à la valeur du bien). De la même façon, les opérations en copropriété seront difficiles à mener (règles de décision et de priorisation des travaux curatifs ou d’urgence). En clair, un programme associant aides directes (nationales et locales), propositions de financement du reste à charge et innovation en matière d’ingénierie patrimoniale et financière semble le seul moyen d’accélérer les opérations de rénovation de l’habitat en France. Dans le logement, les ménages sont les principaux donneurs d’ordre avec 90 % des dépenses (contre 10 % pour les bailleurs sociaux). Ils mobilisent surtout des fonds propres pour financer les travaux et ont recours aux prêts, aidés ou non, à hauteur d’un tiers des dépenses engagées. Et alors que le cadre réglementaire s’oriente vers davantage d’obligations de rénovation, les entreprises du bâtiment vont devoir pallier le manque de main-d’œuvre pour atteindre l’objectif de massification des opérations ou au moins répondre aux besoins croissants des prochaines années. Aides et accompagnements sont nécessaires Dans le même temps, il serait judicieux d’adapter les dispositifs d’aide aux besoins. Le chemin s’apparente de fait à un véritable parcours du combattant administratif et les solutions disponibles pour le reste à charge restent insuffisantes. A tel point que les dysfonctionnements recensés sur le dispositif de MaPrimeRénov’ ont conduit de nombreux ménages à renoncer aux aides. Une tendance qui a d’ailleurs fait émerger un marché de l’accompagnement. Le recours à des options alternatives de type tiers financement pourrait aussi être une piste à creuser. Parmi les différents acteurs du marché de la rénovation, plusieurs lignes directrices se dégagent, en termes de stratégies de croissance. L’accompagnement des ménages dans leurs démarches techniques et administratives est l’une d’entre elles. Les plates-formes d’intermédiation tentent ainsi de se faire une place entre les artisans et les porteurs de projet de rénovation. Les délégataires de CEE cherchent aussi à accompagner les particuliers et les entreprises. Les grands groupes de construction veulent rationaliser Pour faciliter les parcours clients désireux d’accéder aux aides, les collaborations entre acteurs et distributeurs voient également le jour. Les négoces essaient pour leur part d’apporter des solutions aux artisans en appui de leur prospection commerciale, permettant à ces derniers d’offrir une gamme complète (des travaux à leur financement). Les fabricants de matériaux et autres acteurs de la construction investissent pour se renforcer sur le marché de la rénovation. Cela passe notamment par des capacités de production étoffées, en particulier dans les produits isolants ou sur des offres destinées à la rénovation. De leur côté, les groupes de construction proposent des solutions pour gagner en efficacité dans les travaux, à travers l’industrialisation. Vinci Construction ou Bouygues Construction ont ainsi conçu des offres pour réaliser des opérations d’envergure dans des délais très courts, en ayant recours à la préfabrication de panneaux isolants. Basées sur des référentiels faciles à dupliquer, ces démarches ouvrent la voie à un financement par contrats de performance énergétique. Et constituent alors une option sérieuse pour répondre aux objectifs de massification des rénovations. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 128 jours

Affaire Helvet Immo : le procès en appel fixé en mai-juin

BNP Paribas Personal Finance, connue en France sous la marque Cetelem, est accusée d'avoir dissimulé les risques induits par ces prêts en francs suisses mais remboursables en euros, commercialisés en 2008 et 2009, au détriment de 4.600 emprunteurs.Quand après la crise financière, l'euro avait décroché par rapport à la devise helvète, ces prêts destinés à l'investissement locatif défiscalisé étaient devenus toxiques: les emprunteurs avaient vu flamber les montants à rembourser.A l'issue d'un premier procès pénal, l'entreprise a été condamnée le 26 février 2020 pour pratique commerciale trompeuse et recel de ce délit à l'amende maximale de 187.500 euros et à payer environ 127 millions d'euros en dommages-intérêts.L'entreprise avait immédiatement fait appel."Mes clients se félicitent de l'audiencement en appel du procès pénal en mai 2023", a déclaré à l'AFP Me Charles Constantin-Vallet, avocat d'environ 1.300 parties civiles sur les 2.300 constituées au procès."Ils souhaitent que cela mette un coup d'arrêt à la fuite en avant judiciaire de BNP PPF qui refuse contre l'évidence de leur faire une proposition sérieuse de règlement amiable du litige ou de reconnaitre sa responsabilité", a-t-il ajouté.Sollicité par l'AFP, l'avocat de la banque n'a pas souhaité faire de déclaration.Après le procès, l'entreprise avait demandé la suspension de l'exécution provisoire ordonnée par le tribunal, une mesure qui imposait le versement immédiat, même en cas d'appel, des dommages-intérêts aux emprunteurs.En septembre 2020, cette demande a été rejetée par la cour d'appel.Autre décision intervenue depuis le premier procès, la Cour de justice de l'union européenne (CJUE) a donné raison aux emprunteurs le 10 juin 2021, en concluant que les contrats comportaient des "clauses abusives".Le tribunal d'instance de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) et le tribunal de grande instance de Paris avaient demandé à la CJUE de statuer sur ce sujet.En parallèle du procès pénal, les emprunteurs ont en effet engagé individuellement des procédures devant la justice civile à travers la France afin de faire annuler leur contrat.Après la décision de la CJUE, la Cour de cassation a rendu en mars et avril 2022 plusieurs décisions favorables aux emprunteurs sur le plan civil. Cours d'appel et tribunaux se prononcent désormais au fil des mois dans ces milliers de dossiers.
Il y a 2 ans et 128 jours

Marché de l'immobilier : analyse de l'année 2022 et prévisions pour 2023

2022 Le début du retour à la normal Après une année 2021 à près d'un million deux cent mille transactions immobilières, l'année 2022, considérée encore comme exceptionnelle, marque cependant le début d'un rééquilibrage du marché de l'immobilier. En effet, pour 2022, le nombre d'unités vendues en termes de volume est estimé à un peu plus d'un million d'unités, soit une potentielle baisse entre 12% et 16% par rapport à 2021. Une année 2022 marquée par une augmentation En 2022, la hausse des prix atteint les 6% sur l'année. Les maisons continuent à surperformer pour atteindre une hausse de 8% en moyenne et les appartements de 5% en moyenne. Selon les réseaux du groupe Digit Re, le prix moyen d'une transaction en France avoisine les 250.000€ environ. Cependant, la fin de l'année 2022 est marquée par un ralentissement de l'augmentation des prix. Les grandes métropoles voient même leurs prix baisser, comme à Paris, au profit des villes périphériques qui attirent de plus en plus. Le désir de la pierre toujours présent Malgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16% d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois*.Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « On constate sur la plateforme Drimki un fort trafic ce qui vient soutenir un certain appétit des Français pour l'achat et/ou la vente d'un bien immobilier. » Si la hausse des taux des crédits et le taux d'usure a un impact fort sur les Français, elles ont modifié le profil des acheteurs en faisant chuter les primo-accédants (33% novembre 2022 en contre 44% en mars 2022) et en augmentant le nombre d'investisseurs (24% ; + 9 points en novembre 2022 vs. Mars 2022).Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « Il n'est pas rare lors des périodes de crise de voir des investisseurs réduire leur exposition en bourse pour se tourner vers l'immobilier qui reste toujours un investissement rentable, ce qui peut ainsi expliquer le changement des profils des acheteurs en cette fin d'année 2022. »2023 La continuité du rééquilibragePour Olivier Colcombet : « L'année 2023 devrait suivre la tendance des trois derniers mois glissants, c'est-à-dire une légère baisse en termes de volumes. Ce qui finalement est plutôt cohérent : plus de 3 millions de biens ont changé de mains ces trois dernières années sur environ 37 millions de logements en France, soit environ 10% des logements qui ont changé de propriétaire. Ce constat vient ainsi soutenir davantage la rareté de l'offre car généralement, on ne vend pas son appartement ou sa maison tous les deux ans. » Rénovation énergétique, le challenge Depuis fin août 2022, les propriétaires des logements classés F et G selon le DPE ne peuvent plus augmenter les loyers et depuis le 1er janvier 2023, la location des pires passoires classées G (qui consomment plus de 450 kilowattheures au mètre carré par an) est interdite. Cette dernière sera étendue à tous les logements G en 2025, puis aux F en 2028. Face à ces nouvelles réglementations, de nombreux propriétaires, notamment ceux dont le loyer perçu est un revenu, auront plutôt intérêt à vendre leur bien car les parcours de rénovation énergétique sont souvent longs (plusieurs mois sans locataire), complexes et coûteux. A l'inverse, si l'on compare avec la crise de 2007, l'épargne des Français est plus élevée. On constate ainsi que les propriétaires ne sont pas dans l'urgence d'une vente et donc dans la nécessité de baisser leur prix rapidement. La dureté du financement La problématique du financement et des règles bancaires, mêlée aux conditions économiques et donc à la confiance des ménages, seront les gros freins au désir d'acheter des Français. En novembre 2022, le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers s'est établi à 2,25%** alors qu'il s'élevait à 1,06% un an plus tôt. Il s'agit du plus haut taux depuis 7 ans et rien ne laisse présager, à date, que cette tendance va s'inverser. Concernant le taux d'usure, ce dernier est passé à 3,57% pour les prêts à taux fixe de 20 ans et plus depuis janvier 2023.Pour Olivier Colcombet : « Finalement pour 2023, nous ne craignons pas la tempête, que ce soit en termes de volumes ou de prix, mais la visibilité sur l'année est incertaine. D'un côté, nous avons la rareté de l'offre qui vient tendre le marché, et côté acquéreur, nous avons les conditions financières difficiles qui sont un frein. Est-ce qu'une porte ne serait pas ouverte pour le régulateur afin que ce dernier soutienne les projets des Français en cette période tendue ? » *Étude réalisée par BVA pour DRIMKI, du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. **observatoire Crédit Logement/CSA, novembre 2022