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Il y a 2 ans et 325 jours

Spie Batignolles intervient dans la rénovation énergétique d'un gymnase universitaire à Poitiers (86)

Ce projet soutenu par l'Etat dans le cadre du plan France Relance, d'un montant de 1.880.000 euros, a pour première ambition d'améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d'énergie primaire de 60%, et d'énergie finale de 64% — au-delà donc des objectifs nationaux.Les solutions proposées par le groupement vont permettre de maintenir le gymnase en service durant les travaux et d'offrir à terme aux utilisateurs et à l'exploitant un équipement confortable, aux frais d'exploitation réduits.Les travaux réalisés sur l'enveloppe du bâtiment sont également l'occasion de donner une toute nouvelle image à cette salle multisports située en bordure du campus Est de Poitiers, et sa valorisation bénéficiera à l'image du quartier et de l'Université au sens large.L'achèvement de l'opération est programmé pour le mois de septembre 2022.Une démarche globale de durabilitéL'Université de Poitiers vise la réalisation d'un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l'un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l'expertise et la proximité de l'équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d'études Climat Conseil et la société d'ingénierie 3Ia.Le projet a été pensé dans une logique de durabilité, avec l'usage de matériaux biosourcés ou issus du réemploi et obtenus en filière courte, ainsi qu'une contribution à l'insertion professionnelle au travers du tutorat.Les travaux se caractérisent aussi par l'utilisation de technologies numériques avec la création d'une maquette BIM, l'emploi du programme de planification Teamoty, ou encore la réalisation d'un Plan d'Installation de Chantier digital et dynamique permettant de communiquer en temps réel avec les utilisateurs sur l'avancement des travaux.L'équipe débutera la réhabilitation par l'isolation des façades de l'édifice en béton érigé dans les années 1970. Elles recevront ainsi une isolation thermique par l'extérieur en laine de bois, réalisée à partir de matériaux biosourcés, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage.La couverture qui a bénéficié de travaux d'entretien récents et dispose déjà d'un bon niveau de performance, sera conservée en l'état, dans le cadre d'une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance.Du côté de l'équipement de ventilation, le complexe sera équipé d'une nouvelle VMC double flux afin de fournir un chauffage et une ventilation plus homogènes à l'intérieur des zones de sport (dojo et grand gymnase).Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d'un nouveau ballon d'eau chaude sanitaire électrique, le changement de l'armoire électrique et l'installation de centrales de traitement d'air double flux.Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d'une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur.Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial.Les opérations de maintenance se retrouveront facilitées par la création d'un local technique au rez-de-chaussée qui regroupera l'ensemble des installations.
Il y a 2 ans et 338 jours

Caparol lance sa nouvelle gamme de peinture intérieure mono-produit fabriquée en France PERFORM 2 en 1

Pour une qualité de finition et un rendu parfait en un minimum de temps, Caparol annonce le lancement de sa nouvelle gamme de peinture PERFORM 2 en 1, à base de résine alkyde en émulsion en phase aqueuse. La recherche de la qualité est ancrée dans l’ADN de la marque et c’est aujourd’hui à travers cette nouveauté qu’elle propose toute son excellence pour apporter praticité, confort de travail et rendu exceptionnel. Pour réaliser facilement et rapidement les travaux de peinture en intérieur, la nouvelle peinture PERFORM 2 en 1 est idéale : 2 couches peuvent suffire pour un rendu optimal. Sa facilité d’application est exceptionnelle : la peinture glisse sur le support. Elle peut être appliquée en primaire ET en finition sur les murs, les boiseries et les plafonds. Finies également les longues heures entre 2 couches : la peinture PERFORM 2 en 1 de Caparol est applicable « frais dans frais » dès matage de la première couche. 1 journée suffit pour terminer son chantier ! Pour embellir les murs, les plafonds et les boiseries, ou leur redonner une seconde vie, PERFORM 2 en 1 est l’allié parfait grâce à son excellente adhérence et à son haut pouvoir couvrant, le tout en seulement 2 couches. L’autre atout de PERFORM 2 en 1 : son temps d’ouverture et son effet de reprise limité qui permettent un travail en toute sérénité, agréable et soigné.  La peinture Caparol PERFORM 2 en 1 est lessivable, quelles que soient les teintes. Elle contient également un anti-flash rusting pour une action antirouille sur les têtes de vis des plaques de plâtre. Conforme à l’Ecolabel et classée A+ pour ses émissions de composés organiques volatils (COV), cette nouvelle gamme Caparol est respectueuse de l’environnement et de la santé. Elle est fabriquée dans l’usine française de Caparol.
Il y a 2 ans et 342 jours

Les plus gros consommateurs d'énergie très peu incités à l'efficacité énergétique

Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), principale aide financière des travaux d'économies d'énergie tant pour les particuliers que les professionnels, doit permettre à la France d'atteindre près de la moitié de ses objectifs européens. Mais il est largement sous-exploité par ces secteurs.Dès lors, l'augmentation significative du volume d'obligation des CEE, tant en CEE classiques qu'en CEE précarité, semble indispensable pour inciter les secteurs consommateurs d'énergie et émetteurs de CO2 à lancer des travaux d'économies d'énergie, atteindre les objectifs nationaux et européens et consolider les filières professionnelles dont la France a besoin. Le coût de cette mesure sur les prix de l'énergie serait limité. Calculs et éclairage du groupe Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et pionnier du dispositif des CEE depuis 2008.« Il est évident que la non rehausse du marché des CEE, ce dispositif d'aide privée qui pèse plus de 5 milliards d'euros annuels, en baisse de 25 % sur 12 mois, a aujourd'hui des répercussions sociales, économiques et environnementales majeures. Sa résolution doit être un des dossiers prioritaires de la Première ministre chargée de la planification écologique. L'atteinte de nos objectifs nationaux et européens, avec près de 40 % d'économies d'énergie à réaliser d'ici 2030, en dépend ! », soutient Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.Le transport, l'industrie, le tertiaire et l'agriculture plus gros consommateurs d'énergie devant le secteur résidentiel Selon le dernier bilan énergétique de la France en 2021 publié en avril 2022, la consommation d'énergie primaire de la France en 2021 est en hausse de 7,7 % (2 769 TWh).De son côté, la consommation finale d'énergie s'établit à 1 778 TWh en 2021, dont 1 627 TWh à usage énergétique. Cette dernière a augmenté de 9,1 % et revient à son niveau de 2019.Dans le détail, la consommation d'énergie du transport s'élève approximativement à 511 TWh, soit près de 32 % du total. En parallèle, celle de l'industrie s'élève à 312 TWh, soit près de 20 %. À cela s'ajoute la consommation des bâtiments tertiaires estimée à 275 TWh, soit 17 %, et celle de l'agriculture et de la pêche autour de 50 TWh, soit 3 %.En somme, les secteurs industriels et commerciaux représentent près de 72 % de la consommation totale ! Parallèlement, les émissions de CO2 liées à l'énergie rebondissent de 8,5 % sans retrouver leur niveau de 2019, les secteurs énoncés précédemment étant responsables de près de 90 % du total.Une sous-exploitation des CEE par ces secteurs aggravée par un marché en crise Paradoxalement pour ces secteurs industriels et commerciaux, le dispositif des CEE, instrument principal de la politique énergétique en matière d'incitation aux travaux d'efficacité énergétique et de réduction des consommations d'énergie, ne représente en moyenne que 33 % des CEE délivrés depuis le 1er janvier 2022, avec le même ordre de grandeur sur les quatre dernières années. Le secteur qui profite des 67% restants est le résidentiel, représentant 28 % de la consommation d'énergie.De plus, l'actualité du marché des CEE n'est pas incitatrice à l'efficacité énergétique : le cours accuse une baisse des incitations financières de l'ordre de 30 % sur ces deux dernières années causée par la surproduction des CEE par rapport à des obligations [2] devenues insuffisamment ambitieuses.En effet, la production de CEE bat tous les records (avec des moyennes de 83 TWhc de délivrances CEE et 72 TWhc de dépôts CEE sur le début d'année 2022) pour une obligation de volume pour la 5ème période critiquée pour être mal calibrée (43 TWhc en comptant la surproduction de la 4ème période estimée à 450 TWhc, 52 TWhc par mois hors surproduction).Cette situation du marché des CEE provoque de lourdes conséquences, tant sur le plan économique, social qu'environnemental : Une baisse des aides et une augmentation des restes à charge financiers pour les travaux d'efficacité énergétique pour les particuliers et les entreprises, dans un contexte inédit d'explosion des prix de l'énergie. Plusieurs sociétés décalent, annulent ou n'envisagent simplement pas de lancer leurs projets d'efficacité énergétique en raison de la faible incitation actuelle des CEE. Une confiance rompue dans le dispositif par les utilisateurs finaux qui se retrouvent avec un reste à charge doublé ou triplé par rapport à il y a quelques mois et ne peuvent plus lancer leurs travaux.Un manque d'ambition qui se traduira par la non atteinte des objectifs français et européens en matière de baisse des consommations énergétiques alors que l'objectif 2020 a été atteint sur le fil grâce, ou à cause, du contexte sanitaire de 2020. À rappeler également que la révision de la directive efficacité énergétique devrait être actée d'ici la fin d'année, avec une augmentation probable de l'objectif 2030 actuel de 32,5% à 36%-39%.Doubler l'obligation du volume des CEE de la 5ème période pour atteindre les objectifsÀ ce titre, étant donné une moyenne mensuelle actuelle de 83 TWhc de délivrance de CEE et 450 TWhc de stocks de CEE, il est projeté une obligation CEE totale pour la 5ème période de 4 500 TWhc, soit un quasi doublement de l'objectif actuel.Avec la probable augmentation de 11 % de l'objectif européen, aujourd'hui à 32,5 % d'économies d'énergie [3] à réaliser d'ici 2030, l'obligation potentielle pourrait même s'élever à plus de 5 000 TWhc si la volonté politique était d'utiliser le dispositif pour atteindre l'objectif européen et national.Plusieurs acteurs de la filière ont émis une recommandation similaire de doublement voire de triplement des aides financières dédiées aux économies d'énergie [4], de même que la Convention Citoyenne pour le Climat [5] a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à plus de 6 000 TWhc.Pour rappel, les forfaits des fiches d'opérations standardisées sont révisés régulièrement à la baisse, compte tenu de la réévaluation des références du parc et du marché pour mieux refléter l'économie d'énergie réelle : le montant d'incitations financières versées par opération sera donc limité.Si l'on souhaite atteindre l'objectif des 700 000 travaux de rénovation annoncés par le Président lors de sa campagne de réélection, une rehausse de l'obligation du volume des CEE est indispensable afin d'augmenter considérablement les incitations financières.Cette rehausse nécessaire aura pour première incidence de diminuer fortement les restes à charge et ainsi encourager les consommateurs et les acteurs de la filière à réaliser des travaux d'économies d'énergie.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent, Hellio insiste sur l'importance d'augmenter à la fois l'obligation classique et l'obligation précarité. En effet, une rehausse de l'obligation précarité permettra de lutter contre la précarité énergétique mais ne stimulera pas les travaux d'efficacité énergétique dans les secteurs cités précédemment, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique), et laissera donc de côté les secteurs industriels et commerciaux.[1] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-en-2021-donnees-provisoires-0 [2] emmy.fr ; Prix emmy spot CL Avril 2020 : 8,46 ; Prix emmy sport CL Avril 2022 : 5,93 ; Baisse de 29,9 % [3] https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/green-deal/fit-for-55-the-eu-plan-for-a-green-transition/ [4] https://www.fedene.fr/wp-content/uploads/sites/2/2014/09/20171003-PROPOSITIONS-BD.pdf [5] https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/pdf/rf/ccc-rapport-final-seloger.pdf
Il y a 2 ans et 345 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 2 ans et 352 jours

L'immobilier ancien, "refuge" face aux incertitudes, continue de grimper

Entre avril 2021 et mars 2022, l'immobilier ancien s'est renchéri de 7,3% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee qui fait référence. Un rythme comparable aux trimestres précédents.Les nuages qui s'accumulent sur l'économie mondiale, avec la guerre en Ukraine et la remontée des taux d'intérêt, ne sont pas encore visibles dans les chiffres des notaires, basés sur les ventes définitives du premier trimestre, lesquelles ont été décidées quelques mois auparavant.Mais ils n'ont pas relevé de signes laissant penser à une chute dans les mois qui viennent.De fait, le volume de ventes dans l'ancien, qui a explosé après la mi-2020, se stabilise à un niveau très élevé, avec 1.175.000 ventes en un an."On le comprend, les ménages ont considéré plus que jamais la pierre comme un refuge, une sécurité, dans un contexte anxiogène et difficile", a déclaré Marc Cagniart, président de la Chambre des notaires de Paris.Les familles déménagentLes tendances sont donc toujours celles à l'oeuvre depuis la sortie du confinement mi-2020 : les maisons ont plus de succès que les appartements et les prix augmentent plus vite à mesure que l'on s'éloigne de Paris.En un an, les prix des maisons ont augmenté de 9,2% en moyenne et ceux des appartements de 4,7%. Et l'écart ne fait que s'accentuer.Dans le neuf aussi, le succès des maisons ne se dément pas selon les chiffres déjà dévoilés par le ministère de la Transition écologique : +7,1%, contre 3,7% pour les appartements.En Ile-de-France, les prix dans l'ancien, maisons et appartements confondus, ont augmenté de 2,5%, contre 9,3% en province."C'est un phénomène de changement structurel de la demande", commente pour l'AFP Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleursagents. "Suite au Covid, avec la démocratisation du télétravail, le choix de localisation des ménages a été plus large", explique-t-elle.Cela peut également représenter un gain de pouvoir d'achat, première préoccupation des Français, dont le logement constitue l'un des principaux postes de dépenses."Quand on voit qu'à Paris il faut payer plus de 10.000 euros le mètre carré, que quand on passe en petite couronne on va déjà avoir un choix à moitié prix et si on va en grande couronne on va multiplier par trois la surface avec le même budget... réduire les dépenses, c'est le principal enjeu", ajoute Barbara Castillo Rico.En Ile-de-France, les ménages qui sautent le pas sont désormais plutôt des familles, note Thierry Delesalle, président de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris."Il leur a fallu deux ans pour aligner les planètes : télétravail monsieur, télétravail madame, et les enfants qui passent du primaire au secondaire...", a-t-il expliqué.AccélérationLa surface des maisons vendues en région parisienne a en outre augmenté. Non pas parce qu'elles sont plus grandes, a noté Me Delesalle, mais parce que les combles sont de plus en plus souvent aménagés en pièces à vivre, tout comme les garages.Pour les mois à venir, les notaires s'attendent, en Ile-de-France, à une nouvelle hausse des montants des ventes. Les prix des maisons, de 358.000 euros en moyenne, pourraient passer en juillet à 372.700 euros selon leurs projections.A Paris, le nombre de transactions est à nouveau élevé et la pause actuelle dans les prix -déjà stratosphériques, avec 10.520 euros le mètre carré en moyenne- risque de ne pas durer.L'augmentation rapide des taux d'intérêt, de nature à grever le pouvoir d'achat des primo-accédants, pourrait avoir un effet contre-intuitif sur le marché, a déclaré Me Delesalle."Est-ce que ça bloque le marché ? Eh bien pas du tout. Ça a même plutôt un effet d'accélérateur. Tous ceux qui essayent de déménager aujourd'hui se disent que les taux montent et donc il faut y aller rapidement."
Il y a 2 ans et 355 jours

Giovanni Lelli : « Pier-Luigi Nervi a coulé les plus belles choses en béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Lelli Architectures] Si vous étiez un type d’ouvrages en béton ? N’importe quelle construction du moment qu’elle est issue du dessin ou de l’écriture architecturale. De fait, ce sera une réalisation en béton coulé en place, en opposition à la préfabrication, par définition industrielle. Ou au parement, répétitif à l’infini… C’est en ça que le béton français, mais aussi espagnol ou suisse se distingue. Un peu comme les ouvrages de Pier-Luigi Nervi, qui a coulé sans doute les plus belles choses en béton, qui opposeraient au viaduc de Millau, qui est un mix issu de la logique de performances ces matériaux. Si vous étiez une œuvre, une figure de l’histoire du béton ? Oscar Niemeyer, Lina Bo Bardi ou Marcio Kogan. Le premier, pour avoir poussé le béton à ses limites. La deuxième, qui en a exploré sa vérité primaire. Le dernier, pour le côté brutaliste de l’œuvre. Leurs réalisations sont aussi empreintes du climat local. On y sent le hasard et la main de l’homme… Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Le béton est à une bifurcation. Soit il va continuer à rester apparent, dévoilant ses qualités de résistance, de durabilité, bien plus que n’importe quel bardage. Soit il sera caché derrière un habillage et ne pourra plus se regarder que depuis l’intérieur des constructions. Alors, il faudra inventer de nouvelles formes d’expression. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? Les rubriques ayant trait aux bâtiments construits m’intéressent, car elles se situent au plus près de la vie de l’architecte. J’aime aussi les thèmes abordés par Esprit Béton, qui parlent des artistes et de leur travail sur le béton. C’est parfait pour montrer une image très positive du béton. Ce matériau n’en est qu’au début de son existence et en a encore beaucoup sous le pied ! Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 357 jours

Ragréage fin a prise et séchage rapides pour corriger les irrégularités de surface

Ce nouveau ragréage corrige les irrégularités de surfaces, les flaches éventuels. Le PRB PLANILIS permet les remises à niveau et rebouchages localisés, avant pose d’un revêtement de sol. Il rebouche et planifie également les supports muraux à base de ciment ou de plâtre. Son séchage rapide lui permet une ouverture rapide à la marche dès 1 h.Lissage facileSéchage rapide : ouverture à la marche dès 1 heureS’applique sans primaire sur différents supportsGranulométrie fine : se tire à zéroRebouche et élimine les flachesConditionnement en sacs de 5 et 25 kg.
Il y a 2 ans et 359 jours

ITE-SHOP lance sa peinture façade PROMUREX, conçue et fabriquée exclusivement en France

Après avoir lancé le premier site de vente en ligne dédié à l’Isolation Thermique par l’Extérieur (www.ite-shop.com), ITE-SHOP lance sa gamme de peintures professionnelles pour les façades. Entièrement élaborées en France, les peintures PROMUREX permettent : d’offrir des produits dédiés aux professionnels avec un excellent rapport qualité/prix ; de couvrir 80 % des besoins en peinture extérieur de façade avec une gamme réduite ; d’assurer une livraison en 72 heures partout en France depuis le stock local.   Exclusivement commercialisée via le site www.ite-shop.com, la gamme PROMUREX propose en effet un rapport qualité/prix sans équivalent, la vente en ligne permettant de réduire les frais généraux. Sa fabrication française permet d’alimenter un stock en local et de livrer, directement à l’adresse souhaitée, en un minimum de temps ! Développée par les pros pour les pros, PROMUREX c’est avant tout de la qualité. ‘’PROMUREX est une gamme de peintures façades et extérieurs développée grâce à l’expertise et au savoir-faire technique d’entreprises applicatrices disposant de plus de 20 ans d’expérience sur le terrain. Les essais sur chantiers et en laboratoire ont permis de formuler des peintures de façades de qualités exceptionnelles’’ témoigne Franck Porcel, Dirigeant ITE-SHOP. Pour répondre à la majorité des chantiers, la gamme PROMUREX se décline en 7 formulations seulement : Impression fixatrice à base de résine acrylique : pour toutes les surfaces en neuf comme en rénovation. Peinture pour façade film mince de classe D2, proposée à base de copolymères acryliques en phase aqueuse ou à base de résine siloxane : idéale pour décorer les façades tout en conservant l’aspect du support. Peinture pour revêtement semi-épais D3, proposée à base acrylique ou à base acrylique et siloxane : adaptée aux enduits à fort relief pour un rendu homogène des façades grâce à un grand pouvoir couvrant et opacifiant. Peinture Bois: peinture solvantée microporeuse haute technicité pour permettre au bois de respirer, tout en le protégeant. Cette peinture permet la protection et la décoration des supports bois dans de multiples couleurs. La dureté du film permet de résister aux épreuves du temps tout en étant souple lors de l’application. Peinture Fer: peinture solvantée antirouille 2 en 1. Elle a une fonction de primaire, pour protéger, et de finition, pour décorer les métaux ferreux, avec une forte opacité et une résistance aux chocs et aux abrasions.  
Il y a 3 ans et 0 jours

Saint-Gobain Ecophon lance deux solutions pour faire face à la problématique du bruit et des basses fréquences en milieu scolaire

Pourtant, la mise en œuvre de solutions de plafonds modulaires et de panneaux muraux adéquates permet de répondre aux différentes problématiques liées au bruit, pour rendre les établissements scolaires plus agréables et propices à l’apprentissage. Aujourd’hui, Saint-Gobain Ecophon lance deux nouvelles solutions permettant d’améliorer efficacement l’acoustique au sein des établissements scolaires :Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural dont les performances acoustiques répondent aux besoins de basses fréquences ;Super G Plus A, une solution de plafond modulaire acoustique particulièrement adaptée aux salles de sport grâce à sa résistance aux chocs.Le bruit en classe, une réalité qui impacte le quotidien des élèves comme des professeursSaint-Gobain Ecophon s’est penché sur les conséquences des nuisances sonores en milieu scolaire, en réalisant, en partenariat avec la Semaine du Son de l’UNESCO, deux sondages OpinionWay auprès des élèves1, puis des enseignants2. Les résultats sont sans appel. En effet, la première étude fait apparaître que la plupart des élèves (86%) considèrent qu’il y a trop de bruit dans leur établissement, notamment dans les espaces suivants :La cantine (89%)Le couloir (83%)Le hall d’entrée (83%)Le gymnase (79%)Les salles de cours (34%)Les salles d’études (33%)Ces nuisances ont inévitablement des conséquences sur le bien-être et la concentration des élèves. Ainsi, 3 élèves sur 4 déclarent éprouver des difficultés à se concentrer à cause du bruit. Pour 74% des élèves interrogés, le bruit empêche également d’entendre correctement la voix de leur professeur.Le constat est le même du côté des enseignants, pour qui le bruit a également un impact important sur la qualité de leur travail, voire leur santé. Ils sont en effet 66% à trouver leur classe trop bruyante, et 69% à déclarer que le bruit est difficilement supportable dans les couloirs. Sur le long terme, l’impact du bruit sur leur santé physique et mentale est considérable.« Les résultats des sondages démontrent que le bruit dans les établissements scolaires représente un véritable enjeu de santé publique. Ce n’est pourtant pas une fatalité : des solutions de traitement acoustique adaptées existent afin de réduire le niveau sonore tout en améliorant la clarté de la parole. Celles-ci favorisent à la fois l’apprentissage des élèves et le confort des enseignants. » Sylvain Coudret, Concept Developer Education & Bureau Ecophon.Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural adapté aux basses fréquencesSystèmes de ventilation, conversations, bruit du mobilier dans les classes, passage dans les couloirs sont autant de bruits du quotidien qui viennent perturber élèves et enseignants en milieu scolaire. Ces bruits sont majoritairement composés de basses fréquences, gênantes pour l’oreille. En effet, celles-ci se propagent facilement, y compris à travers les murs, et dégradent la capacité à entendre des fréquences plus élevées. La perception de la parole se fait alors plus difficilement.La nouvelle solution murale Akusto Wall C Extra Bass de Saint-Gobain Ecophon est un système unique sur le marché. Composé de la solution Ecophon Akusto Wall C et d’un absorbant Extra Bass supplémentaire, le panneau combine une absorption acoustique de classe A à une action ciblant particulièrement les sons à basses fréquences. Cela permet de les traiter pour mieux entendre des fréquences plus élevées, comme les consonnes.De plus, sa conception ingénieuse intègre une coulisse à joint creux ConnectTM dont le design crée un effet d’ombre, ce qui donne au panneau une apparence de 40 mm seulement.Le panneau est disponible dans une large gamme de couleurs et surfaces intemporelles, et en dimensions 2 700 x 600 x 40 mm. Il peut être posé à la verticale comme à l’horizontale, pour une installation modulable, au gré des besoins des espaces.Super G Plus A, une solution de plafond acoustique résistant aux chocsSaint-Gobain Ecophon étend également sa gamme de plafonds acoustiques Super G, consacrée aux environnements nécessitant des solutions d’absorption acoustique particulièrement robustes et capables de résister aux chocs.La solution Super G Plus A a été développée pour les espaces dans lesquels une résistance maximale aux impacts est requise, tels que les gymnases et salles de sport. Ce système dispose d’une ossature robuste composée de profilés semi-encastrés, fixés directement sur le plancher support ou sur une ossature suspendue.Cela permet de maintenir les panneaux en place et de mieux résister à des chocs mécaniques élevés. De classe 1A, Super G Plus A peut ainsi résister à des impacts jusqu’à 60 km/h.Par ailleurs, conscient des enjeux environnementaux actuels et engagé en faveur de bâtiments durables, Saint-Gobain Ecophon s’appuie sur des matériaux plus durables et une politique de transparence vis-à-vis de ses produits. Aussi, comme l’ensemble de ses panneaux absorbants acoustiques, ces nouvelles solutions contiennent au minimum 42% de matières recyclées. L’entreprise a également réalisé l’Analyse du Cycle de Vie de ces produits et les rend publics dans des Fiches de Données Environnementales et Sanitaires (FDES), disponibles en téléchargement sur la base INIES.1 Sondage réalisé du 4 au 6 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 506 élèves représentatif de la population des collégiens et lycéens de France.2 Sondage réalisé en ligne du 1er au 6 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 318 enseignants représentatif de la population des enseignants de primaire, collège et lycée.
Il y a 3 ans et 0 jours

Une piscine devient éco-responsable

Depuis septembre 2021, un groupement mené par Spie batignolles construction régions réalise la nouvelle piscine intercontinentale de Vernouillet. L’Agglo du Pays de Dreux a souhaité se doter d’une toute nouvelle infrastructure de loisirs pour moderniser son équipement d’origine, devenu vétuste, répondre aux nouveaux besoins de ses administrés et inscrire l’exploitation du bâtiment dans une démarche éco-responsable. La précédente piscine avait été mise en service en 1974, ne répondant donc plus aux normes de sécurité en vigueur, ni à la règlementation PMR. De surcroît, elle affichait des consommations énergiques trop élevées. Le groupement composé de Spie batignolles construction régions (mandataire), AP.MA (architecte), Sebat (BE) et Agir Acoustique (BE acoustique) a proposé une opération pour tenir compte des règlementations les plus actuelles en matière de construction, de sécurité et d’accès pour les PMR et éco-responsable. Le coefficient d’énergie primaire (Cep) est inférieur à 4 000 kWep/m2/bassin/an pour les installations rénovées (niveau C sur l’étiquette énergétique) et un Cep inférieur à 2 800 kWep/m2/bassin/an concernant l’extension (niveau B). Pour atteindre ces objectifs de performance, la nouvelle piscine sera dotée d’un nouvel équipement de chauffage avec l’installation d’une pompe à chaleur à eau chaude servant à la déshumidification et au préchauffage, et de 2 chaufferies à condensation au gaz. Des capteurs photovoltaïques, ont été positionnés sur le futur local à vélos pour réduire les divers coûts de consommation électrique. L’installation d’un nouveau système de filtration par diatomée permettra une meilleure maîtrise de la consommation d’eau, pour atteindre une consommation d’eau de 99,7 litres/baigneur. La piscine disposera d’un équipement dédié à sa propre production de chlore afin d’éviter les approvisionnements extérieurs, dans un objectif de réduction de son bilan carbone. Spie batignolles construction régions a proposé de s’associer au sous-traitant Les Bâtineurs, spécialisé dans l’instauration d’une démarche d’économie circulaire sociale et écologique (valorisation des éléments constructifs issus de la construction existante). Le partenariat avec Les Bâtineurs permet également à l’Agglo du Pays-de-Dreux et à Spie batignolles construction régions de valoriser l’insertion professionnelle puisque la société travaille exclusivement avec des personnes en état de fragilité sociaux-professionnelle dans le cadre de contrat de travail en insertion via une agence d’intérim d’insertion (ETTI). Les Bâtineurs sont en charge de la dépose, Satri de la logistique et du traitement. Ensemble, ils mettent en place la loi AGEC (Anti-Gaspillage et pour l’Economie Circulaire) et les décrets rentrés en vigueur depuis le 1er janvier 2022.Parmi les déchets qui seront valorisés figurent le métal, le verre, le plastique, le plâtre, le bois, tous les déchets électroniques, des faux-plafonds, des kayaks, optimistes, canoë et bateau… Cet article Une piscine devient éco-responsable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 8 jours

Ôm2c et Chablais Habitat lancent « Les Balcons du Lyaud » : un programme de 40 logements sur les hauteurs de Thonon-les-Bains

Située au cœur du village Le Lyaud – à deux pas de la mairie, de l’église, de la micro crèche, du cabinet médical et de l’école primaire – la résidence compte 40 logements (du T2 au T4) organisés en 2 bâtiments qui s’élèvent sur 3 étages pour une surface habitable totale de 2.805 m². Mitoyenne, mais sans vis-à-vis de la résidence Odelia pour seniors, que le Groupe em2c a livrée en 2021, elle bénéficie de la sérénité de son emplacement et tire parti d’un cadre naturel et d’une orientation favorable à un réel confort.La grande majorité des logements ont des vues dégagées soit sur les champs voisins soit sur le Lac Léman au lointain, ainsi que sur les collines environnantes. De larges ouvertures dans toutes les pièces permettent à la lumière naturelle d’irradier les intérieurs pour le bien-être des occupants. Ces espaces se prolongent tous sur des Rez-de jardin, des terrasses ou des balcons généreux.L’architecture, signée par Yohann Forel du cabinet Thononais 58 bis, est simple et traditionnelle dans le respect des codes architecturaux de la région. Les constructions sont couvertes de vastes toits en pente avec des débords qui protègent tant les balcons que les pieds de façade. Durables et d’entretien facile, les matériaux sélectionnés renforcent le caractère recherché et l’intégration de la résidence dans son environnement.Les extérieurs comptent une part importante d’espaces végétalisés, qu’ils soient des jardins privatifs ou des espaces communs à la résidence. Tous participent à la qualité visuelle générale du lieu mais aussi à la qualité de l’air et à la réduction des surchauffes estivales. Les prestations sont soignées, en termes d’esthétique, de confort thermique et d’usage. Chaque appartement offre des volumes fonctionnels et généreux où chaque m² est valorisé. Les équipements ont quant à eux et rigoureusement sélectionnés pour un quotidien confortable et facilité (volets roulants électriques, double vitrage, revêtement stratifié dans les chambres et carrelage dans les pièces de vie, serrure sécurisée des portes palières. Les stationnements sont en sous-sol (certains boxés).La commercialisation des logements vient de commencer. Cette opération est menée en co-promotion avec Chablais Habitat (promoteur à Thonon-les-Bains). Les travaux sont programmés en juin 2022 pour une livraison envisagée au 1er trimestre 2024.Avec Les Balcons du Lyaud, ôm2c propose un nouveau programme accessible et en phase avec les attentes et les nouveaux usages des familles en matière de logement. öm2c poursuit sa progression sur le marché de l’immobilier résidentiel.
Il y a 3 ans et 13 jours

Hérault : construction d’un collège dans le quartier Port-Marianne à Montpellier

À Montpellier (Hérault), une nouvelle école primaire est en construction dans le quartier de Port-Marianne.
Il y a 3 ans et 15 jours

SIPE, centrales à béton SELF pour la distribution en libre-service

En 2021 SIPE a lancé sur le marché sa toute dernière nouveauté : la centrale à béton en libre service SELF. Elle fonctionne exactement comme une station essence : le client positionne son camion-toupie ou sa camionnette, choisit la recette et la quantité du béton sur un écran tactile, paye et charge le béton en toute autonomie. La centrale SELF s’adresse à plusieurs protagonistes de la filière du béton : particuliers, carrières à agrégats et négoces de matériaux, fournisseurs de BPE, chantiers de grande taille, producteurs de blocs béton. Le service SELF est disponible sur plusieurs modèles de centrale à béton de la gamme SIPE: horizontale, verticale, fixe ou mobile. Cliquez le lien pour visionner la vidéo de présentation du SELF : https://www.youtube.com/watch?v=G3bW9GoUeUE SIPE, producteur de malaxeurs et de centrales à béton SIPE est un producteur italien de malaxeurs et centrales à béton, actif sur le marché depuis 1979. Dans son usine en Italie, près de Milan, SIPE produit des solutions pour toute l’industrie du béton : chantiers de toute taille, fournisseurs de BPE, préfabricants, laboratoires, producteurs de réfractaires et de pavés.  La gamme proposée par SIPE s’appuie sur la connaissance du béton et l’innovation technologique, qui mènent à l’objectif primaire – qui est aussi le slogan – de SIPE : permettre à ses clients de produire du béton de qualité.  Site internet : www.sipeitalia.com/fr/  
Il y a 3 ans et 17 jours

Gamme Bioalkyd : un système complet à base de résine biosourcée by Zolpan

Un système complet à base de résine biosourcéeBioalkyd Prim prépare le support à l’application de la peinture. Elle régule l’absorption des fonds et amène une première couche opacifiante pour offrir une très belle finition et un résultat final uniforme. Cette impression de qualité professionnelle offre un bon pouvoir couvrant, une belle blancheur et permet une polyvalence des usages en neuf ou en rénovation, sur les murs, plafonds et boiseries.Disponibles en aspect mat ou velours, les peintures Bioalkyd offrent un bel aspect décoratif, tendance et durable pour vos murs et plafonds.Une démarche environnementaleLes peintures de finition Bioalkyd Mat et Velours ainsi que le primaire Bioalkyd Prim sont formulés à partir d’une résine alkyde biosourcée à 97%, d’origine végétale. Cette résine issue de ressources renouvelables présente une empreinte carbone réduite par rapport à une résine conventionnelle.La marque BIOALKYD fait référence au caractère biosourcée de la résine utilisée comme ingrédient et en aucun cas à l’agriculture biologique. Le taux de carbone biosourcée mesuré selon la norme EN NF 16640 dans les produits BIOALKYD est supérieur à 52%.Impression Bioalkyd Prim - Blanc - Prix public TTC à partir de : 15,50 €/LFinitions Bioalkyd - Disponible en finition mate et velours. Blanc et plus de 500 teintes pastel - Prix public TTC conseillé à partir de : 17,56 €/L en blanc aspect matDes normes de qualité exigeantesLe système Bioalkyd est labelisé Ecolabel. Ce label garantie une réduction des impacts environnementaux, ainsi qu’un seuil de performance des produits. Ce sont des organismes indépendants qui vérifient la conformité des produits au référentiel Ecolabel.L’ensemble des produits de la gamme Bioalkyd sont classés A+ et émettent très peu de Composés Organiques Volatiles avec une teneur en COV
Il y a 3 ans et 20 jours

WICTOUCH : LA NOUVELLE GAMME DE POIGNÉES EN ALUMINIUM SIGNÉE WICONA

Un modèle, de multiples possibilités Ces nouvelles poignées s’intègrent parfaitement sur chacune des menuiseries de la gamme WICONA. Son design résolument moderne et minimaliste arbore des formes équilibrées qui répondent à toutes les exigences en matière d’esthétique tout en offrant confort et facilité de manipulation. Les poignées WICTOUCH apportent une cohérence à la fois visuelle et tactile dans tous les intérieurs. Le système est disponible dans 2 longueurs différentes : 140 mm pour les poignées de fenêtre et de porte et 219 mm pour les poignées de coulissant. Une version plus minimaliste, sans rosette est également proposée, offrant un design harmonieux et un aspect élégant à l’ensemble. Les poignées WICTOUCH, laquées ou anodisées sont commercialisées dans une palette de couleurs riches pour répondre aux besoins de chaque projet. Dans des environnements nécessitant une protection active, des revêtements antibactérien et/ou antiviraux peuvent également être appliqués. Côté sécurité toujours, WICONA a conçu un astucieux bouton-tirette impliquant une manipulation à deux mains afin que les enfants en bas âge ne puissent pas actionner le dispositif. Écoresponsables, les poignées de portes et de fenêtres jusqu’à 140 mm sont fabriquées en aluminium recyclé Hydro CIRCAL®, conforme aux normes EN 12020, EN 573-3, EN 515 et EN 775-1 à 9. Cet alliage est composé à 75% minimum à partir des profilés aluminium de menuiseries et de façades provenant de chantiers en déconstruction, ce qui lui permet de disposer d’une empreinte carbone parmi les plus faibles au monde, à savoir, 2,3 kg de CO2 par kilogramme d’aluminium. Une valeur 77% inférieure à la moyenne mondiale pour l’extraction d’aluminium primaire. Au-delà de 140 mm, les poignées WICTOUCH de WICONA sont proposées en aluminium bas carbone Hydro REDUXA. Certifiée par un organisme tiers indépendant, cette gamme d’aluminium est accompagnée d’une Déclaration Environnementale Produit (EPD) et affiche une empreinte carbone limitée à 4 kg de CO2 par kilogramme d’aluminium.
Il y a 3 ans et 24 jours

Airina, un nouveau purificateur d'air professionnel autonome et silencieux 100% Made in France

Les chiffres sont éloquents. Alors que nous passons près de 90% du temps dans des espaces clos (maison, travail, transports en commun...), l'air intérieur est 8 fois plus pollué que l'air extérieur. Une situation qui n'est pas sans conséquence sur notre organisme : 20 000 décès prématurés chaque année sont causés par les polluants présents dans l'air intérieur, qui provoque aussi 28% des AVC, 17% de cancers et de nombreuses pathologies (asthme, allergies respiratoires, fatigue, vertiges, maux de tête...). C'est pour cela que l'Anses considère aujourd'hui qu'il s'agit d'un véritable enjeu de santé publique (source) et que certains ERP ont l'obligation de surveiller la qualité de l'air intérieur (QAI). Oui mais... en pratique comment faire pour garantir un air pur et sain lorsque les surfaces sont importantes ? Les appareils actuels sont complexes à utiliser, souvent bruyants et fabriqués à l'autre bout de la planète. D'où l'innovation apportée par Airina, un purificateur d’air professionnel développé et produit en France, qui améliore en continu la qualité de l’air intérieur sur de larges superficies en détectant et filtrant 99.995% des particules fines, virus & bactéries, germes & moisissures, COV, allergènes & odeurs. Un concentré d'innovation pour purifier vite et bien jusqu'à 200m² Airina est le fruit de plus de 40 années d'expérience dans le traitement de l'air. Ce purificateur d'air "nouvelle génération" est d'ailleurs né bien avant la pandémie : il a été conçu à l'origine pour répondre à la réglementation édictée par le décret 2015 – 1000, relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l'air intérieur dans certains établissements recevant du public (en priorité les crèches, écoles maternelles et primaires). Le gouvernement souhaite en effet limiter les concentrations de polluants et impose aux ERP certains seuils à ne pas dépasser pour le Formaldéhyde, le Benzène et le CO2. Mais au-delà de cette obligation, offrir aux usagers, clients et collaborateurs une bonne qualité de l'intérieur doit être une priorité pour toutes les organisations, notamment dans le cadre de leur démarche RSE. Toutes les études montrent en effet un impact positif sur la santé et la réduction des maladies, le bien-être, l'attention et par conséquent sur le taux d'absentéisme. Aujourd'hui, Airina accompagne les écoles/lycées, restaurants, lieux de culture, entreprises, collectivités et établissement disposant de salles d'attentes et/ou de réception en leur permettant de les informer sur la qualité de l'air intérieur et de le purifier efficacement sur de grands espaces. "Airina peut réaliser jusqu'à 5 renouvellements d’air complets par heure (en lien avec la recommandation de la haute autorité de la santé) et donc 200 m2, ce qui en fait un purificateur à haute performance." Un appareil "plug & work" qui sait se faire discret Pour utiliser Airina, rien de plus simple : il suffit de le placer dans la zone à traiter, de le brancher et de l'allumer. Et c'est tout ! Grâce à sa petite taille (67 cm longueur, 69.1 cm largeur et 112.8 cm hauteur) et à ses roulettes, le purificateur est mobile et il se positionne sans problème à l'endroit souhaité. Avec une garantie de résultats : le renouvellement intégral de l'air est effectué en 15 minutes à peine, pour éliminer plus de 99,99% des virus et bactéries en mode "zéro prise de tête". Car Airina se fait facilement oublier. Ultra-silencieux (47 dB(A) à 1 m), il peut aussi être totalement personnalisé (couleurs, motifs, etc.) pour se fondre dans le décor. Un must pour ne pas perturber la concentration des équipes ou altérer le confort de la clientèle, ni nuire au design des lieux. Une utilisation intuitive qui simplifie le quotidien La troisième et dernière version d'Airina a été spécialement conçue pour mettre le meilleur de la technologie au service des utilisateurs. En quelques clics sur son interface tactile, il est ainsi possible de :Visualiser rapidement tous les indices de la qualité de l'air (indicateur visuel - selon ATMO)Mesurer la qualité de l'air intérieur : taux de CO2 en temps réel, informations sur les particules fines, quantité d'air traitée, évolution détaillée de la QAI sur 12h ;Contrôler le purificateur, en adaptant notamment sa vitesse de purification ;Sélectionner le mode auto pour que sa vitesse s'adapte à la qualité de l'air environnant ;Programmer les horaires de fonctionnement de l'appareil ;Choisir de recevoir des alertes SMS (maintenance & qualité de l'air) ; Airina, une marque française du groupe NEU-JKF Delta NEU Le purificateur d'air Airina est conçu et fabriqué en France, à La Chapelle-D'armentières, juste à côté de Lille. Cette marque dynamique appartient au groupe NEU-JKF Delta NEU, expert dans le captage et le traitement de l'air en milieu industriel depuis plus de 60 ans. "Airina est née de notre solide expérience industrielle à destination de tous les professionnels recevant du public et souhaitant les protéger." Le groupe représente aujourd'hui plus de 650 collaborateurs, 10 filiales dans le monde, 1 centre de formation, 1 station d’essai et accompagne plus de 35 000 clients. Il est membre de la French Lab qui regroupe les acteurs industriels français défendant le savoir-faire français et la fabrication française.
Il y a 3 ans et 41 jours

Francis Kéré récompensé par le prix Pritzker 2022

Francis Kéré a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso. [©Kéré Architecture] Le prix Pritzker 2022 connaît son vainqueur. L’architecte germano-burkinabé Francis Kéré reçoit ainsi la précieuse distinction. Et c’est Tom Pritzker, le président de la Fondation Hyatt, qui a annoncé le lauréat de ce prix considéré, comme le plus prestigieux en matière d’architecture. Né au Gando au Burkina Faso, Francis Kéré transforme les sociétés à travers l’architecture. Ses méthodes de travail se connectent aux régions dans lesquelles il exerce grâce à l’utilisation de matériaux locaux, respectueux de l’environnement. Francis Kéré est à l’origine d’institutions scolaires contemporaines, d’établissements de santé ou encore de logements professionnels au Burkina Faso. Il s’intéresse aux territoires où les ressources sont fragiles. « Tout le monde mérite la qualité, tout le monde mérite le luxe et le confort, souligne Francis Kéré. Et les préoccupations liées au climat et à la rareté nous touchent tous. » Et Tom Pritzker d’ajouter : « Francis Kéré est un pionnier de l’architecture durable pour les habitants des terres d’extrêmes raretés. Il est à la fois architecte et serviteur. Améliorant la vie et les expériences d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée ». L’impact de Francis Kéré Tout a commencé en 2001, où la rénovation d’une école primaire du Gando, au Burkina Faso, a dévoilé les bases de la philosophie de Francis Kéré. En effet, l’architecte voulait bâtir un établissement pour répondre à un besoin essentiel de la communauté. Mais aussi, pour remédier aux inégalités sociales. Il voulait concevoir une infrastructure capable de lutter contre la chaleur extrême et les mauvaises conditions d’éclairages liées aux ressources limitées. Pour cela, il a collecté des fonds à l’échelle internationale. Tout en créant des opportunités pour les citoyens d’accéder à une formation professionnelle artisanale. Lire aussi : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021 Pour la réalisation de l’école, Francis Kéré a utilisé une argile locale renforcée par du ciment pour former des briques aux propriétés thermiques bioclimatiques. Retenant ainsi l’air frais à l’intérieur, tout en permettant à la chaleur de s’échapper à travers le plafond. Cela a permis une ventilation sans interventions mécaniques. Le succès de ce projet a fait passer le nombre d’élèves de l’école de 120 à 700 élèves. S’en est suivi ensuite la construction de logements pour les enseignants en 2004, une extension de l’école, en 2008 et d’une bibliothèque, en 2019. L’impact de Francis Kéré sur l’architecture du Burkina Faso a suscité l’intérêt du gouvernement burkinabé. En effet, il a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du pays. Après un soulèvement en 2014 qui a détruit l’ancienne structure, l’architecte a conçu un bâtiment pyramidal en gradins et en treillis. Le projet constitue l’un des plus ambitieux de Francis Kéré. Enfin, de nombreuses œuvres construites par Kéré se situent sur le continent africain. Certaines se situent dans des pays comme le Kenya, le Mali, le Mozambique, la République du Bénin ou le Soudan. Des pavillons ont aussi été imaginés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Parmi les réalisations importantes figurent Xylem au Tippet Rise Art Center (2019, Montana, Etats-Unis), le Parc national du Mali (2010, Bamako, Mali) et l’Opéra Village (Phase I, 2010, Laongo, Burkina Faso).
Il y a 3 ans et 44 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes
Il y a 3 ans et 44 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes Cet article Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 45 jours

KE au service de l’école avec la création d’un réfectoire en lumière naturelle à Nice

Un nouveau réfectoire de plein air A Nice, l’Institution Stanislas, école primaire et secondaire accueille de nombreux élèves entre huit et dix-huit ans. Ses bâtiments sont situés au coeur d’une villa historique et son espace extérieur méritait d’être mieux exploité. C’est la société KE, spécialiste des stores et pergolas sur mesure qui a été choisie pour apporter son expertise à ce projet de réfectoire “plein jour” utilisable toute l’année.ISOLA 3 ET KEDRY PRIME, le choix de la complémentarité et de la qualité d’accueilLe bureau de création KE en charge de cette réalisation a porté son choix sur deux pergolas : ISOLA 3 (pergola toile par empaquètement) et KEDRY PRIME (pergola bioclimatique à lames orientables) qui se complètent parfaitement (même structure de base).Leurs propriétés respectives se révèlent essentielles car elles marient confort et bien-être et fournissent aux élèves et aux enseignants une très large zone ombrée avec une protection solaire maximale, une régulation naturelle de la température pendant la saison chaude et un abri en période hivernale ou face à la pluie.Légèreté des lignes et des profilsLes profils de l’ISOLA 3 et de la KEDRY PRIME, ici en couleur Carbon, s’intègrent parfaitement avec l’architecture du bâtiment scolaire et valorisent le parc séculaire qui ceint l’établissement.Le système de vitrage panoramique LINE GLASS protège de la pluie et du vent. Posé également en intérieur, il sépare les élèves de la zone enseignants. Et pour répondre aux exigences d’accessibilité et de sécurité, trois portes avec poignée anti panique équipent également les pergolas.Avec ses solutions et concepts de protections solaire, KE offre de véritables espaces polyvalents et multifonctionnels, des espaces extérieurs inédits et confortables, intelligemment agencés et utilisables en toute saison.Fiche réalisation Nom du projet : Institution Stanislas Lieu : Nice – France Date de réalisation : décembre 2021 Projet par : bureau PMO de KE Donneur d’ordre : Institution Stanislas Surface couverte : 140 m² Produits installés : ISOLA 3 et KEDRY PRIME
Il y a 3 ans et 63 jours

Saint-Gobain Weber travaille sur la substitution de matières premières

Le site Weber de Sorgues vient de bénéficier d’un investissement de plus de 60 000 €. [©Saint-Gobain Weber] Les matières premières sont sous le feu des projecteurs depuis quelque temps. Que ce soit à cause de la crise économique que connaissent les différents secteurs industriels en ce moment. Ou dans la lutte pour la préservation des ressources. Saint-Gobain Weber mène plusieurs actions et projets dans ce sens. Et ce, dans la perspective de réduire son empreinte carbone (30 % en 2025). Mais aussi, sa consommation de matières premières (20 %). Lire aussi :Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical « Plusieurs technologies exclusives basées sur la réduction des matières premières primaires ont été développées par notre centre de R&D depuis 2012. Ceci, pour un certain nombre de produits finis, explique Lionel Raynaud, directeur recherche et développement chez Saint-Gobain Weber France. A date, nous estimons que cela a permis d’éviter 50 000 t de CO2, ce qui correspond à plus de 310 Mkm parcourus par une voiture de catégorie compacte. » Des matériaux recyclés et issus de la biomasse En 2021, les usines de Bonneuil-sur-Marne (94), de Ludres (54) et de Nemours (77) ont commencé à utiliser en substitut des cendres de biomasse issues de l’industrie locale du papier. Les ciments des mortiers-colles gris se composent désormais à 15 % de cendres de biomasse. Ce chiffre passe à plus de 30 % pour les mortiers et bétons d’usage courant. Lire aussi :Weber à la conquête de la France Cette année, Saint-Gobain Weber entend bien poursuivre ses ambitions. En effet, le site de Sorgues (84) compte substituer à 100 % son sable siliceux naturel dans certains mortiers par un sable de moulage recyclé. Ce dernier sera issu de l’industrie des céramiques, en provenance de Saint-Gobain Sepr, située à quelques kilomètres de l’usine de Sorgues. Des ajustements de process ont été réalisés, en décembre dernier, pour un montant de 60 000 €. Ainsi, les werbercol dur gris, webercol pro gris, webercol grès gris et weber mortier bénéficieront de ce nouveau sable. Enfin, en cette année 2022, le site de Bonneuil-sur-Marne passera aux granulats recyclés pour la conception du weber béton.
Il y a 3 ans et 64 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.
Il y a 3 ans et 65 jours

Les exigences RE2020 pour les bureaux, les locaux scolaires primaires et secondaires sont parues

Très attendue, l’extension de la RE2020 au bureaux et locaux scolaires primaires et secondaires neufs entrera en vigueur le 1er juillet. Voici les nouvelles exigences, brutes de fonderie.
Il y a 3 ans et 65 jours

Diébédo Francis Kéré, prix Pritzker 2022

L’architecte burkinabé a reçu le prix d'architecture Pritzker ce 15 mars 2022. Ancrés dans les techniques traditionnelles, ses projets se démarquent par la valorisation constante du vernaculaire. Diébédo Francis Kéré réalise son premier projet, une école primaire à Gando au Burkina Faso, en 2001, alors qu’il est encore étudiant. Il remporte à cette occasion le prix Aga Khan. Par la suite, il fonde son agence Kéré Architecture GmbH, à Berlin en 2005. En parallèle, il fonde...
Il y a 3 ans et 65 jours

JO-2024 : environ 300 personnes manifestent contre "le bétonnage" de la Seine-Saint-Denis

"Stop au bétonnage des terres fertiles agricoles, on ne peut plus tergiverser", a martelé Dolorès Mijatovic, membre du collectif des jardins ouvriers des Vertus.Ces jardins centenaires situés à Aubervilliers sont menacés par un vaste projet d'aménagement urbain. Environ 4.000 m2 ont été détruits en vue de la construction des annexes d'une piscine olympique, censée servir de bassin d'entraînement pour les Jeux et faciliter ensuite l'apprentissage de la natation dans cette ville populaire en manque d'infrastructures.Les opposants ont obtenu une victoire significative mercredi 9 mars. La cour administrative d'appel de Paris a ordonné l'interruption immédiate des travaux démarrés fin 2021, estimant qu'ils pourraient causer "des conséquences difficilement réversibles" pour ce "noyau primaire de biodiversité".Elle a demandé aux pouvoirs publics de revoir le plan local d'urbanisme sur lequel repose ce projet à 33 millions d'euros.Dans un département populaire et carencé en verdure, les défenseurs des jardins demandent que les parcelles soient restituées et sanctuarisées. "Je défends l'histoire et le travail des jardiniers qui sont là depuis si longtemps, la terre dont on a hérité et qu'on travaille avec amour", a souligné, couronne de lierre sur la tête, Marie Chouk, jardinière de 74 ans. Des manifestants ont ouvert une brèche dans les palissades du chantier de la piscine, mais ont été aussitôt repoussés par les forces de l'ordre. Certains ont également répandu du terreau devant l'entrée de l'Hôtel de ville d'Aubervilliers et ont projeté de la peinture sur la façade.Dans le cortège se trouvaient aussi des parents opposés à la création d'un échangeur autoroutier lié aux JO près d'une école à Saint-Denis, et des élus écologistes, Insoumis et communistes, a constaté l'AFP.Samedi des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en France pour réclamer que l'urgence climatique soit au cœur des débats de l'élection présidentielle.Les collectifs franciliens présents à Aubervilliers avaient décidé de tenir leur événement un jour plus tard pour "visibiliser les luttes locales". A travers le Grand Paris, la région vit une métamorphose urbaine incarnée par de grands projets immobiliers ou de transports en commun.
Il y a 3 ans et 66 jours

Durieu présente ses fixateur et peinture toitures Absolue

Lorsque l'on se penche sur la question de l'entretien ou de l'état de sa toiture il est souvent un peu tard… Et pour cause : ce poste représente un sérieux investissement en temps et en financement d'où le réflexe de procrastination avant de s'y attaquer vraiment… C'est aussi souvent pour cela que les produits protecteurs qui agissent en prévention sont boudés ! En résumé, le toit on monte dessus quand on a plus le choix… Mauvaise réponse…Quelques risques en cas de non entretien pour les toitures :Une fois qu'il est presque trop tard les tuiles sont très sales, voire encrassées et même fragilisées sous les verdissures et autres pollutions, la structure du toit peut alors aussi en pâtir.Les ardoises et les tuiles sont des matériaux poreux et sensibles aux conditions climatiques : elles accumulent tout ce qui tombe sur elles et subissent la pluie, le gel et les UV...Lorsqu'elles sont usées par l'eau et les UV, elles ne jouent plus leur rôle protecteur, peuvent se trouver déformées, fendues,… entraînant des poches d'humidité qui vont fragiliser la structure. Un entretien est donc indispensable pour éviter des rénovations majeures.Dans la mesure où une toiture ne comporte généralement aucune protection préventive, lorsque l'on décide de l'entretenir il faut le faire correctement et cela commence par le nettoyage puis l'application d'un fixateur ou primaire qui va garantir une bonne application et la tenue de la finition. Celle-ci peut prendre la forme d'une peinture technique qui apporte une solution performante pour pérenniser tout l'ouvrage.Entretien toiture : mode d'emploi1ère étape : nettoyageIl s'agit de débarrasser tuiles et ardoises de leur saleté incrustée et de toutes les pollutions accrochées, il faut ensuite réparer les parties déformées, abîmées afin de garantir une bonne étanchéité et enfin protéger.À noter : il faut toujours nettoyer du haut vers le bas afin d'éviter de faire entrer l'humidité sous le revêtement.2ème étape : protégerOxi propose avec FIXATEUR TOITURE ABSOLUE et PEINTURE TOITURES ABSOLUE, un protocole en 2 temps pour pérenniser durablement la toiture :Pourquoi un fixateur ne se réduit pas à du travail ou une dépense en plus ? Appliqué en amont, FIXATEUR TOITURE ABSOLUE permet de consolider les fonds, notamment quand les tuiles, ardoises, sont devenues friables, fragiles… Il renforce le matériau existant pour lui permettre de durer mieux et plus longtemps, il lui confère aussi une accroche et une adhérence optimales pour la finition ultérieure.Comment ? Très imprégnant, il pénètre dans les matériaux poreux, farinés, désagrégés pour ensuite durcir en surface et renforcer ainsi toute la structure. Le support est alors bien homogène et prêt à recevoir une finition.Les plus : son pouvoir fixant lui permet de retenir les particules et les poussières. Son fini microporeux laisse respirer les matériaux sans bloquer l'humidité.À savoir : sur toutes les toitures neuves, il permet aussi une meilleure accroche de la finition.En savoir plus sur Fixateur Toiture Absolue.Protéger son toit avec une peinture, c'est possible !Laissées à nues tuiles et ardoises vont vieillir, souvent mal, exigeant ensuite un entretien conséquent. Protéger avec une peinture technique dédiée prend alors tout son sens et PEINTURE TOITURES ABSOLUE d'Oxi permet de garder mieux et plus longtemps toutes les sortes de tuiles et ardoises, neuves ou anciennes !PEINTURE TOITURES ABSOLUE est un véritable concentré de technologie : formulée avec du Rustol, elle bénéficie aussi de qualités supplémentaires pour imprégner, adhérer et donc durer.En 3 mots :Imprégner : la finition emmène tous les agents protecteurs de la formule dans le support pour assurer une protection optimale de l'intérieur en offrant en parallèle une excellente isolation.Adhérer : enrichie au Rustol, PEINTURE TOITURES ABSOLUE épouse parfaitement chaque toiture et résiste donc durablement aux impacts et à l'usure des intempéries tout en offrant une excellente isolation.Résister : le film obtenu est souple, résistant aux variations hygrométriques et thermiques.Il est microporeux permettant aux tuiles ou aux ardoises de respirer et de ne pas garder l'humidité ou la condensation. La qualité des pigments sélectionnés garantit la tenue des couleurs tout en protégeant aussi la toiture des effets des UV.En savoir plus sur Peinture Toiture Absolue.
Il y a 3 ans et 66 jours

JO-2024 : noyée sous les recours en justice, la piscine d'Aubervilliers prend l'eau

Le futur centre aquatique de cette ville en lisière de Paris pourra-t-il être livré à temps pour permettre aux athlètes de s'y entraîner, quelques semaines avant les JO ?La cour administrative d'appel de Paris a mis mercredi un nouveau coup de frein à ce projet au calendrier ultra serré en ordonnant l'arrêt "sans délai" des travaux, près d'un mois après avoir jugé qu'il ne respectait pas certaines dispositions en matière d'urbanisme.Plaine commune, la structure qui regroupe neuf communes dont Aubervilliers, présidée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, est sommée de revoir son plan local d'urbanisme, modifié pour bâtir l'infrastructure sur un parking et quelques parcelles de jardins centenaires attenantes.La municipalité d'Aubervilliers, maître d'oeuvre, a indiqué que cette décision de justice faisait l'objet d'une "analyse" et qu'elle ne communiquerait pas avant qu'une "position commune" soit trouvée entre les différentes parties.Les pelleteuses étaient à l'arrêt sur le chantier jeudi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.Une réunion entre les opposants et la municipalité, qui devait se tenir dans l'après-midi, a été reportée par la ville."Biodiversité"La disparition d'une partie de cette enclave de verdure au pied des tours a cristallisé les oppositions de certains jardiniers, militants et associations environnementales locales. Elle est devenue un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie les zones urbaines, à rebours selon eux à l'urgence écologique.Pas opposés à la piscine en elle-même, ils fustigent ses annexes - solarium, plage minérale - qui doivent empiéter sur 4.000 m2 de parcelles vivrières - déjà détruites par les travaux - sur les 2,5 hectares (25.000 m2) du site. La justice administrative a validé d'autres projets liés aux JO comme le Village des médias à Dugny, aux confins d'un parc départemental, ou la création d'un échangeur autoroutier à proximité d'une école à Saint-Denis. Mais elle a cette fois-ci changé de ton."Ces travaux, par leur nature, sont susceptibles de causer des conséquences difficilement réversibles sur les parcelles de jardins des Vertus alors même qu'il s'agit d'un noyau primaire de biodiversité", estimait le juge des référés dans l'ordonnance rendue mercredi.C'est la seconde fois en six mois que le chantier est interrompu sur décision de justice.Il avait déjà été interrompu brièvement de septembre à novembre 2021 pour un litige autour du permis de construire, que la ville avait dû modifier. Ce volet doit encore être jugé au fond.Le projet est en réalité un serpent de mer qui fraie depuis longtemps dans les cartons de la mairie.Aubervilliers en rêve depuis 2005, alors que Paris, qui espérait décrocher les JO dès 2012, lui avait assuré qu'elle aurait son centre aquatique. Une aubaine pour cette ville populaire qui manque de bassins pour l'apprentissage de la natation.Sur la selletteLe projet, finalement calibré comme site d'entraînement ensuite rendu aux habitants, avait été enfin mis sur les rails en 2017, sous la houlette de Mériem Derkaoui la maire (PCF) de l'époque.Dès les premiers recours juridiques toutefois, le comité d'organisation de Paris-2024, piloté par Tony Estanguet, a expliqué que si la piscine ne voyait pas le jour, un autre site d'entraînement serait trouvé. Il a réaffirmé cette position jeudi.Mais alors quid des quelque 10 millions d'euros que la Solideo est censée investir dans le centre aquatique, soit un tiers du budget ? La société chargée des ouvrages olympiques "étudie les conséquences sur le calendrier" du jugement, a-t-elle fait savoir à l'AFP."La question du maintien du projet de centre aquatique en l'état, ainsi que son soutien financier par les Jeux olympiques est clairement posée", a déclaré le collectif de défense des jardins.Quant au conseil départemental, il soutient la création d'une piscine supplémentaire en Seine-Saint-Denis mais se garde de s'exprimer plus avant sur cet imbroglio.D'autant que d'autres nuages s'amoncellent sur le département, qui doit urgemment trouver une solution pour le Terrain des Essences, où les épreuves de tir olympique seraient trop à l'étroit.
Il y a 3 ans et 70 jours

Modénatures de façade sur mesure, sur ITE, pour une reconstruction à l'identique

La grande maison du 5 rue de l'Abbé Lemire, à Strasbourg, a connu une période tourmentée et a bien failli disparaître. Construite à la fin du XIX siècle, elle fut autrefois une école puis accueillit jusqu'en juin 2008 un service municipal d'accueil pour la petite enfance. Elle reste ensuite inoccupée quelques années avant qu'un nouveau projet voie le jour en 2013. Il s'agit d'intégrer ce bâtiment au centre d'hébergement et de réinsertion sociale de l'association Home Protestant, nouvellement construit juste à côté. L'opération est menée par le bailleur social Domial avec l'agence S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes qui obtient un permis de construire pour réaménager la bâtisse en quatre logements et une micro-crèche.Démolir et reconstruireMais au moment de démarrer les travaux, le bâtiment s'avère infesté par la mérule. Ce champignon a dévoré une grande partie du bois de la structure et la démolition s'impose. La mairie exige que la maison soit reconstruite avec un rendu esthétique identique. L'agence S&AA obtient en 2016 un nouveau permis de construire pour un bâtiment neuf qui respecte cette exigence, à l'exception de quelques nouvelles fenêtres créées en pignons et l'ajout d'un volume à l'arrière pour abriter l'escalier. Le projet reproduit notamment l'ornementation de la façade sur rue. Les chaînages d'angles, les encadrements de fenêtres et les décors des allèges du premier étage sont reproduits fidèlement et la niche de la façade avant est toujours là, même si elle a perdu sa profondeur. Isolation par l'extérieur, enduit taloché et étiquette B à la clé Le bâtiment est construit en béton et enveloppé d'un système d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) afin de répondre aux attentes de la réglementation RT 2012. Il obtiendra une étiquette énergétique B (consommation de 51 à 90 kWh d'énergie primaire par m2 et par an).Les travaux de façade sont confiés à la société Les Peintures Réunies qui travaille régulièrement avec les produits Sto. L'entreprise propose le système d'ITE StoTherm Vario 1 avec un enduit de finition organique Stolit K 1.5. Les panneaux de polystyrène expansé de 20 cm d'épaisseur sont collés sur le support en béton puis revêtus d'un sous-enduit mince StoLevell Uni armé d'un treillis en fibre de verre. La finition est assurée par l'application de l'enduit organique à base de résine acrylique Stolit K, d'aspect taloché. Sa teinte blanc cassé est la même que celle du bâtiment d'origine. L'architecte Patrick Schweitzer est satisfait : « Puisque l'exigence était de reconstruire le bâtiment à l'identique, nous devions choisir un enduit de finition lisse qui ressemble à l'enduit à la chaux de l'ancien bâtiment démoli. Le Stolit K1.5 remplit parfaitement cette mission ».Des modénatures fidèlement reproduitesLes modénatures de la façade ont été étudiées en amont du projet. Le service prescription de Sto prend très tôt contact avec le maître d'œuvre puis l'entreprise pour proposer de réaliser l'ensemble des éléments décoratifs avec les produits StoDeco. Fabriqués sur mesure dans un matériau minéral imputrescible et ininflammable à base de perlite expansée, le Vérolith, ces profils présentent une meilleure tenue dans le temps que les éléments en polystyrène revêtu de résine. Avec l'aide d'un géomètre, l'entreprise a au préalable réalisé des relevés et des moulages des décors d'origine. Puis, Sto l'accompagne dans le chiffrage de ces travaux peu courants. Après vérification des cotes sur le bâtiment construit, les modénatures sont fabriquées sur mesure et un technicien d'application assiste l'entreprise au démarrage de leur mise en œuvre. « Le chantier s'est ainsi très bien passé, souligne Patrick Schweitzer. Aucune reprise n'a été nécessaire ». Pour sa part, Barbara Boch, chargée d'opérations à la Direction de la Maîtrise d'Ouvrage de Domial, attendait une solution qui dure dans le temps : « Nous avons fait confiance à l'entreprise pour le choix des encadrements de fenêtres et des modénatures rapportées sur les façades. Il nous semble que les éléments StoDeco répondent à notre exigence de durabilité ».Profils collésLes profils sont collés sur la façade à l'aide du mortier-colle StoDeco Coll à base de liant hydraulique amélioré de résines synthétiques présenté sous forme de poudre à diluer.Ces éléments décoratifs ne restent pas à l'état brut. Ils sont recouverts de deux couches d'Irtop S V Mat, un revêtement souple d'imperméabilité. « Sa teinte a été choisie un peu plus soutenue que celle de l'enduit de façade afin de mieux souligner les motifs décoratifs », précise l'architecte.En juillet 2020, Domial a remis les clés du bâtiment terminé à l'association Home Protestant qui y accueille désormais des femmes isolées en grandes difficultés.Fiche technique Type de bâtiment : immeuble neuf à vocation mixte logements et crèche Localisation : 5 rue de l'Abbé Lemire, 67200 Strasbourg Surface de façade traitée : 300 m2 Maître d'ouvrage : Domial Maître d'œuvre : S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes Entreprise applicatrice : Les Peintures Réunies Date de livraison : juillet 2020 Solutions utilisées : Système d'ITE StoTherm Vario 1 finition Stolit K1.5, modénatures et encadrements de fenêtres StoDeco
Il y a 3 ans et 70 jours

Un manifeste commun pour le patrimoine

Le G7 Patrimoine réunit les 7 grandes associations du patrimoine, reconnues d’utilité publique et agréées au titre de l’environnement. Poursuivant chacune un objet large, elles sont unies par une même vision du développement durable et de la valeur éducative du patrimoine. À l’occasion des élections présidentielles de 2022, elles publient un manifeste commun dont les revendications précises pourraient permettre aux différents candidats d’appréhender les principaux enjeux patrimoniaux des cinq prochaines années. Renouveler la gouvernance du patrimoine Engagement n° 1 : Une protection renforcée La protection du patrimoine recevra une reconnaissance constitutionnelle, comme en Italie. La Charte de l’Environnement, déclinée dans une loi organique du patrimoine, en sera le modèle. La priorité attachée à la protection du patrimoine sera garantie par une loi-programme. Les architectes des bâtiments de France retrouveront le pouvoir d’autorisation qui était le leur avant l’intervention de la loi ELAN. Engagement n° 2 : Une société civile mieux associée Redonner vie aux consultations de la société civile d’une manière générale, ratifier sans délai la Convention de Faro, renforcer l’indépendance des commissions départementales de la nature, des paysages et des sites prouveront la volonté réelle d’associer la société civile. Engagement n° 3 : Des droits de recours pleinement restaurés Quelle que soit la date de leur création, les associations doivent pouvoir agir en justice pour défendre le patrimoine. Ecorné par des restrictions récentes, ce droit fondamental sera restauré et renforcé par l’institution d’un référé protection du patrimoine, sur le modèle du référé-liberté. Assurer la protection effective du patrimoine Engagement n° 4 : Un moratoire national de l’éolien pendant 2 ans La transition écologique qui s’impose à tous ne peut se faire contre les populations. Répondant aux votes de nombreuses collectivités, un moratoire national de l’éolien d’une durée de deux ans sera décrété. Il permettra de refonder la transition écologique sur des bases transparentes. Nulle installation ne pourra être décidée en passant outre l’avis majoritaire des populations et de leurs élus. Sur terre, la distance minimale des installations aux habitations sera égale à 10 fois leur hauteur ; l’avis des ABF et des inspecteurs des sites s’imposera pour toute installation projetée dans un rayon de 10 kms autour d’un monument ou d’un site protégé. En mer, l’avis rendu en juin 2021 par la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages servira de guide aux futures installations1 : ainsi, l’éolien flottant à grande distance sera privilégié. Le bilan économique des installations en projet intégrera tous les coûts ainsi que l’impact sur le bien- être des populations. Les subventions au prix d’achat du kWh éolien seront supprimées pour toutes les installations. Le contentieux éolien sera désormais soumis aux règles de droit commun. Engagement n° 5 : La reconnaissance de la valeur du patrimoine de proximité Insuffisamment reconnu en dépit de sa richesse, le patrimoine de proximité sera inventorié, en vue d’être labellisé puis protégé autant que de besoin. Les communes et les intercommunalités auront l’obligation de le répertorier dans les documents d’urbanisme (PLU et PLUI). En matière de logement, le réemploi et la restauration de ce patrimoine seront privilégiés. Engagement n° 6 : Priorité à l’éducation et à la formation L’éducation au patrimoine bâti et paysager dans chaque école donnera une leçon d’histoire concrète et favorisera l’insertion de la jeunesse ainsi que la citoyenneté. Dans les programmes scolaires, les actions d’éducation au patrimoine seront systématisées. Dans les classes primaires, une demi-journée par mois sera consacrée à découvrir le patrimoine de proximité. Les collaborations entre culture et éducation seront renforcées. 10 % des lycées professionnels, à comparer à 3 % actuellement, proposeront une formation à la restauration du bâti ancien. Protéger le patrimoine dans la durée Engagement n° 7 : Stabiliser les moyens budgétaires sur le temps long Entretenir régulièrement le patrimoine est la meilleure manière de le préserver : les bonnes dépenses d’entretien éviteront demain de coûteux sauvetages. L’entretien sera une priorité durable au sein d’une enveloppe budgétaire globale, consolidée au niveau actuel. La part du patrimoine monumental privé dans les crédits de restauration sera portée à 20 %. Pérennisé, le Loto du Patrimoine privilégiera le patrimoine rural. L’assistance à maîtrise d’ouvrage sera généralisée. Engagement n° 8 : Accompagner la transition énergétique du patrimoine ancien Plus vite encore que les ravages du temps, une rénovation thermique inadaptée peut saper le patrimoine ancien. Respecter les matériaux anciens, former les accompagnateurs rénovation au bâti ancien, doter les DRAC de référents transition énergétique, mobiliser des moyens dédiés éviteront cette erreur en servant pleinement la cause du développement durable. Engagement n°9 : Conforter le modèle économique du patrimoine protégé Une révision des valeurs locatives, aux effets mal évalués, pourrait ruiner les efforts d’une fiscalité des monuments historiques qui a fait ses preuves par sa pérennité : les taux esquissés pour 2026, déconnectés de la réalité économique, devront être abaissés. La protection du patrimoine mobilier sera mieux assurée tandis que la notion d’ouverture au public s’adaptera aux pratiques actuelles. De nouvelles incitations faciliteront la transmission et la sauvegarde des monuments historiques.     Les associations qui composent le G7 Patrimoine : La Demeure Historique. Association nationale fondée en 1924, reconnue d’utilité publique en 1965. Comptant 3 000 adhérents, propriétaires gestionnaires, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine historique privé. Les 3 000 monuments et jardins protégés qu’elle accompagne et conseille accueillent chaque année 9 millions de visiteurs. Maisons paysannes de France. Association nationale créée en 1965, reconnue d’utilité publique en 1985. Comptant 7 000 adhérents, elle œuvre à la préservation du patrimoine culturel rural et des paysages ruraux en accompagnant, par le partage de son savoir-faire, la restauration du bâti ancien13 non protégé. Son centre de formation au bâti ancien, certifié qualiopi, propose un programme adaptable à la demande des acteurs du patrimoine. Patrimoine-Environnement. Fédération nationale née en 2013 de la fusion de la Ligue urbaine et rurale (1928) et de la FNASSEM (1967). Reconnue d’utilité publique en 201314 et agréée pour la protection de l’environnement. Regroupant 200 associations et 600 membres, elle représente 40 000 adhérents indirects (hors membres du G7). Elle se consacre à la défense juridique du patrimoine et à la sauvegarde du patrimoine de proximité. Sauvegarde de l’Art français. Née en 1921 sous forme d’association nationale, reconnue d’utilité publique en 1925 et transformée en fondation en 2019, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine religieux (églises et chapelles rurales notamment) ainsi qu’à la restauration des œuvres d’art du patrimoine français. Sites & Monuments (SPPEF). Association nationale créée en 1901, reconnue d’utilité publique en 1936 et agréée pour la protection de l’environnement. Elle mène devant les tribunaux, les enceintes politiques et médiatiques le combat pour la préservation du patrimoine naturel, bâti et mobilier. Union Rempart. Union nationale d’associations locales et régionales. Créée en 1966, reconnue d’utilité publique en 1982. Réunissant près de 200 associations, 10 000 citoyens engagés, 4 000 bénévoles et 20 000 jeunes scolaires, elle promeut la sauvegarde et la transmission du patrimoine par l’éducation populaire. VMF Patrimoine (Vieilles Maisons Françaises). Association nationale fondée en 1958, reconnue d’utilité publique en 1961. Comptant 17 000 adhérents propriétaires ou passionnés, elle se mobilise pour faire connaître, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager.
Il y a 3 ans et 70 jours

Copropriétés : quel est l'impact des nouvelles réglementations en matière de performance énergétique ?

Quel impact ces lois vont-elles avoir sur les propriétaires ? Comment ces derniers doivent-ils s’organiser ? Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point et explique les étapes à suivre pour être en phase.A quoi correspond la RE2020 ?La RE2020 vise une meilleure maîtrise des coûts de construction et une montée en compétence des professionnels via une transformation progressive des techniques de construction, des filières industrielles et des solutions énergétiques. Ses principales mesures :Ajout de critères de mesure de performance : en plus de l’isolation thermique des bâtiments et de la consommation énergétique (chauffage et eau), elle régulera la production d’énergie de ceux-ci et leur impact sur l’environnement (état et consommation des appareils installés) ;Objectif de performance énergétique rehaussé : la dépense énergétique des bâtiments neufs construits sous la RE 2020 devra être de 0 kWh/m²/an (contre 50 kWh/m²/an actuellement) ;Prise en compte de l’impact environnemental des matériaux qui seront utilisés pour la construction.Son but principal reste une meilleure performance énergétique et un confort accru des constructions, afin de diminuer leur impact carbone. Les énergies renouvelables ont donc une place toute particulière au sein de cette réglementation.La RE 2020 s’articule autour de trois axes principaux : améliorer la performance énergétique et diminuer la consommation des bâtiments neufs, notamment grâce à l’isolation, et ce quel que soit le mode de chauffage installé ;diminuer l’impact sur l’environnement des bâtiments neufs, en tenant compte de l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, de la phase de construction à la fin de vie ;adapter les bâtiments aux conditions climatiques extrêmes, notamment aux canicules que l’on prévoit de plus en plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.Quelles conséquences pour les copropriétaires et les syndics ?Deux nouveautés majeures en ressortent en matière de diagnostic de performance énergétique : À partir du 1er septembre 2022, les propriétaires vendant un logement appartenant aux classes énergétiques D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kilowattheures par m² et par an devront réaliser un audit énergétique.La loi ÉLAN rend opposable le DPE pouvant servir de base à la réalisation de travaux de rénovation. ll s’agit d’inciter les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux d’amélioration de la performance énergétique au sein de leur logement ou de leur copropriété.Dans ce contexte, les syndics de copropriété vont de plus en plus jouer le rôle de conseil et d’information auprès des copropriétaires. Ils auront également à leur charge la mise en place des travaux de rénovation énergétique nécessaires au sein des copropriétés.Réalisation du DPE : que faire s’il n’est pas bon ?Un diagnostic de performance énergétique (DPE), document qui permet d’estimer la consommation d’énergie et les taux d’émission de gaz à effet de serre d’un logement, devra être réalisé en cas de vente ou de location d’un logement et doit être intégré au dossier de diagnostic technique (DDT) remis à l’acquéreur ou au locataire.Si les conclusions du DPE ne sont pas bonnes, il faudra entreprendre des travaux dans le logement ou les parties communes concernées. Un logement ayant une classe énergie comprise entre E et G est considéré comme un logement énergivore, il est donc recommandé de procéder à des travaux, par exemple pour isoler des combles, des planchers, des murs ou de la toiture ou remplacer une chaudière, des fenêtres ou réaliser d’autres aménagements du logement.“En cas de travaux dans les parties privatives, c’est le copropriétaire, seul décisionnaire en la matière, qui devra en assumer la charge. A contrario, pour des travaux affectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, le coût sera réparti, après le vote - et la validation - de ces travaux en assemblée générale des copropriétaires”, mentionne Luigi Del Moral, Directeur Général chez Cotoit.Des exceptions sont toutefois prévues pour louer un bien en DPE E, F ou G. Si un copropriétaire souhaite faire des travaux mais que le reste de la copropriété ne le suit pas, il ne sera pas pénalisé. En revanche, il devra tout de même montrer patte blanche, en prouvant notamment qu’il a fait tous les travaux qui lui était possible de faire en parties privatives et en apportant les éléments démontrant qu’il a voté le projet de travaux collectif en AG ou qu’il a proposé ces travaux au syndic ou au conseil syndical.Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ?Le syndic de copropriété doit être présent pour conseiller les copropriétaires, les informer voire gérer la plupart des étapes pour tout ce qui concerne la réalisation du DPE, l’organisation des travaux, les votes en AG ou encore l’amélioration des performances énergétiques d’un logement…Il doit notamment :prendre en charge la réalisation du bilan énergétique (DPE ou audit énergétique) d’un logement, du vote de sa réalisation à sa présentation aux copropriétaires lors de l’assemblée générale, en passant par la mise en concurrence des prestataires ;si besoin, faire voter la réalisation des travaux d’économies d’énergie préconisés dans le DPE lors de l’AG ;trouver toutes les aides au financementfaire réaliser les travaux d’économies d’énergie qui ont été votés en AG et suivre le bon déroulé de l’ensemble du chantierassurer la réception des travaux d’économies d’énergie.
Il y a 3 ans et 75 jours

Parution du décret concernant la RE2020 dans le tertiaire

Ce décret prenant effet à partir du 1er juillet 2022 concerne les « constructions de bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire » premièrement puis dans un second temps, à partir du 1er janvier 2023, « aux extensions de ces constructions et aux constructions provisoires. »Ce décret fixe « fixe les niveaux d'exigence de performance énergétique et environnementale » que doivent respecter les bâtiments concernés en France métropolitaine selon cinq exigences de résultat :l'optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, la limitation de la consommation d'énergie primaire,la limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations,la limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale.Ce décret était passé devant le conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) en septembre 2021, récoltant des avis favorables malgré quelques réserves de la part d'acteurs importants du la filière du bâtiment, demandant des modifications du texte comme la suppression du test de perméabilité à l'air pour les bâtiments de bureaux et d'enseignement ou la modulation des exigences énergétiques en fonction du débit de ventilation.
Il y a 3 ans et 83 jours

Weber investit dans les matières premières de substitution

La RSE toujours au cœur de sa stratégie de développement et en droite ligne de son programme #VertEtFier, Weber continue d’agir activement dans la perspective de réduire de 30 % son empreinte CO2 d’ici 20251 et de 20 % sa consommation de matières premières primaires. C’est ainsi que l’industriel a déjà intégré, sur plusieurs sites […]
Il y a 3 ans et 84 jours

Les inscriptions pour le concours Architendance sont ouvertes

L’appel à projets pour la 6ème édition est ouvert jusqu’au 30 juin 2022.Qui peut s’inscrire ? Tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France, inscrits à l’Ordre. Inscriptions sur le site dédié.Quels types de projets ?Ouvrages de moins de 4 ans ou en cours d’achèvement au 30 juin 2022Constructions neuves, opérations de réhabilitation, extension ou rénovation4 catégories : logement individuel, logement collectif, habitat Intermédiaire, équipement & bâtiment tertiaire Critères d’appréciation par le juryMise en valeur de la tuile terre cuite et originalité dans le traitement du toit et/ou de la façade Qualité du projet architectural Pertinence du programme et intégration dans le contexte. Jury et prix Le jury, présidé par Anne-Sophie Kehr, Présidente du rma (réseau des maisons de l’architecture), est constitué par des architectes lauréats des éditions précédentes, d’enseignants en Ecole d’architecture et de journalistes spécialisés. Outre les lauréats de chaque catégorie désignés par le jury, un Prix du public sera attribué par un vote sur Instagram. AgendaClôture des inscriptions : 30 juin 2022 Jury : 15 septembre 2022 Remise des prix : 21 octobre 2022 lors de la Biennale du réseau des maisons de l’architecture. La Tuile Terre Cuite Architendance 2012-2022 : le concours fête ses 10 ansEn 10 ans, la tuile est devenue matériau d’architecture Pour Jean-Baptiste Fayet, Président du Groupement des Tuiliers de la Fédération Française des Tuiles et Briques : «Le Grand Prix la Tuile Terre Cuite Architendance a été créé en 2012 à l’initiative de la Fédération Française des Tuiles et Briques, soutenue par le Réseau des maisons de l’architecture. Son ambition est de donner tous les deux ans de la visibilité à des réalisations architecturales contemporaines exemplaires mettant en œuvre de la tuile terre cuite en toiture ou en façade. En cinq éditions, ce sont près de 400 agences qui ont proposé des réalisations. »Pour Anne-Sophie Kehr, Présidente du Jury depuis 2018 et Présidente du Réseau des maisons de l’architecture : « Depuis l’origine, les réalisations primées par le jury partagent à travers le temps des valeurs communes : elles s’inscrivent dans une quête d’innovation, sont porteuses de valeurs d’usage nobles, en dialogue avec leur environnement et leur histoire. » «Pour les fabricants de tuiles, le Concours est un moment d’échanges précieux avec les architectes dont le regard et les attentes sont des sources de réflexion, de recherche et d’innovation » ajoute Jean-Baptiste Fayet.Un concours pour mettre avant la diversité d’usage et la modernité de la Tuile Terre Cuite « Le temps d’une décennie, de nouveaux usages se sont développés : davantage de faibles pentes, passage du toit vers la façade, formes complexes… La palette de teintes est désormais très large, depuis des coloris naturels et nuancés jusqu’à des rendus des blancs ou noirs en mat ou brillant, émaillés et vernissés, sans compter les créations sur mesure… » note Jean-Baptiste Fayet qui poursuit : « La modernité de la terre cuite, c’est aussi de répondre aux enjeux durables qui s’imposent aux bâtisseurs : elle est pérenne dans le temps, fabriquée avec une matière première naturelle, géo-sourcée, renouvelable, recyclable ». 10 ans et 5 palmarès qui reflètent l’évolution de nos façons de vivre Les palmarès reflètent également les évolutions de nos façons de vivre chez soi et ensemble, avec notre famille, nos voisins, nos liens avec le paysage, avec l’environnement, avec le présent et le passé. « Les projets récompensés sont tous créateurs d’une nouvelle harmonie et de lien avec leur environnement, gage d’intégration dans un site. Au fil des années, c’est moins le geste architectural fort qui séduit le jury que des projets qui affirment quelque chose de très symbolique rappelant que la fonction primaire de l’architecture, c’est de nous abriter » conclut Anne-Sophie Kehr.
Il y a 3 ans et 86 jours

Réalisation Façade

TERREAL dote l’école primaire Jean Zay à Toulouse (31) d’une façade minimaliste et vibrante en briques MAAX  TERREAL, acteur de référence des matériaux de construction en terre cuite, a été sélectionné par la mairie de Toulouse pour habiller de sa brique MAAX la façade de la nouvelle école élémentaire Jean Zay. Première école labellisée E+C- […]
Il y a 3 ans et 86 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 96 jours

JO-2024 : la justice demande de préserver les jardins d'Aubervilliers

"Il est enjoint au président de l'établissement public territorial Plaine commune d'engager la procédure de modification du plan local d'urbanisme intercommunal en ce qu'il classe en zone urbaine une partie de la frange ouest des jardins des Vertus", le nom de ces jardins centenaires en Seine-Saint-Denis, a décidé la cour dans son arrêt consulté par l'AFP.L'intercommunalité, dirigée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, a quatre mois pour proposer une nouvelle mouture, a-t-elle précisé.La cour administrative d'appel de Paris estime que "l'urbanisation de la frange ouest des jardins des Vertus", pour la piscine mais aussi une future gare de métro, "portera également atteinte à la préservation d'un noyau de biodiversité primaire et accroîtra les discontinuités écologiques existantes".Dans son arrêt, cette instance compétente en matière de litige autour des projets olympiques a rappelé que le document contesté présentait des "incohérences" avec ses propres obligations, notamment environnementales.Le futur centre aquatique dispose d'un solarium, qui doit se construire sur environ 4.000 m2 de parcelles vivrières."Il n'y a pas de conséquence immédiate sur la question des travaux, le permis de construire reste valable. Ça ne remet pas en cause le projet", a réagi Mathieu Hanotin auprès de l'AFP, assurant que Plaine commune se mettrait en conformité.Sollicitée, la ville d'Aubervilliers a déclaré ne pas vouloir réagir "à ce stade"."On a toujours dit que le projet était illégitime, maintenant c'est illégal. Pour la première fois la justice nous donne raison en leur disant +vous n'avez pas le droit de faire ce que vous avez fait+", a réagi Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine de la requête.Une bataille juridique s'est engagée autour du projet. Les opposants, qui l'estiment à contre-courant de l'urgence écologique, ont également attaqué le permis de construire et ont occupé les lieux pendant quatre mois en 2021.Brièvement suspendus par décision de justice, les travaux ont finalement pu se poursuivre. Ce qui n'a pas empêché le 2 février des militants de s'accrocher à une bétonneuse jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.D'un montant de 33 millions d'euros dont un tiers financé par la Solideo (la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024), le centre aquatique doit servir de bassin d'entraînement pour les nageurs lors des JO, avant d'être accessible aux habitants.
Il y a 3 ans et 98 jours

Top départ pour le chantier du premier immeuble d'habitation bois R+6, en Bretagne

Le premier immeuble d'habitation bois de 6 étages Dans le cadre de la dernière tranche opérationnelle de la ZAC Beauregard-Quincé, l'aménageur Territoires a lancé une consultation en 2018 pour la réalisation de logements en accession libre intégrant une démarche de développement de la filière locale de construction bois. L'appel à manifestation d'intérêt (AMI) « Construction Bois pour Tous » initié par Rennes Métropole, avec Fibois Bretagne (la filière bois en Bretagne), a retenu ATARAXIA Promotion pour le plus ambitieux des 11 programmes immobiliers. Premier immeuble d'habitation de cette hauteur en Bretagne, il se compose de 111 logements en accession à la propriété, 72 en collectif (R+6, soit 25m de haut) et 39 maisons individuelles. Tout en construction à ossature bois (poteaux, poutres, planchers, refends, façades) ils sont répartis sur trois îlots fonciers distincts, qui feront l'objet de trois copropriétés.Un engagement précurseur pour la construction bois en BretagneConscient que la construction est un élément qui pèse dans l'activité carbonée, la volonté d'ATARAXIA Promotion est d'être le plus éco responsable possible dans son rôle de promoteur et acteur de la ville. Avec la construction bois, de plus en plus plébiscitée par les citoyens et encouragée par Rennes Métropole, il s'agit de démontrer qu'une nouvelle voie est possible. Le projet impose de penser « bas carbone » et d'apporter des solutions pertinentes pour produire les logements de demain, à coûts maîtrisés. Avec Île Ô Bois, ATARAXIA Promotion souhaite ouvrir la voie au développement de la construction bois en Bretagne en se donnant les moyens d'être au rendez-vous de cette expérimentation. « Ce projet pionnier s'inscrit dans une vision urbaine ambitieuse et responsable de la Ville de Rennes, souligne Philippe Clément, chef de projet chez Territoires. Ce type de construction demande un engagement et un investissement humain, financier très fort. Tout est encore à construire avec la filière bois. L'idée est d'avancer collectivement dans une démarche de pédagogie et de reproductibilité. »L'écosystème, un réseau d'experts performantPour relever ce challenge, ATARAXIA Promotion s'est entourée de partenaires expérimentés dans la construction bois : architectes, constructeur, bureaux d'études spécialisés (bois, acoustique, environnement) et paysagiste, accompagnée par Fibois Bretagne, cette équipe pluridisciplinaire a consacré plus de 3 ans à la conception du projet dans une approche ouverte et transparente. Malgré les aléas et les contraintes dus au contexte sanitaire, l'ensemble des équipes a gardé le cap ! Une opération qui permet à ATARAXIA Promotion d'acquérir une grande connaissance sur ce type de construction, de plus en plus demandé par les collectivités, et d'avoir un temps d'avance pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.« Nous cherchons à être audacieux et responsables, dans une démarche environnementale que l'on se doit d'adopter, explique Dominique Feuvrier, directeur agence Bretagne ATARAXIA Promotion. Notre société évolue très vite : alimentation, mobilités, qualité de l'habitat sont des enjeux majeurs… Il était important d'être pionnier en s'entourant de partenaires, qui comme nous s'engagent, dans une voie nouvelle avec des savoir-faire et des compétences complémentaires. »Un projet bas carbone qui répond aux enjeux de santé environnementaleÎle Ô Bois a été conçu comme un projet résolument bas carbone. En réponse aux problématiques climatiques, environnementales et de santé, et aux nouvelles normes réglementaires telles que la RE 2020 qui s'impose depuis janvier, ATARAXIA Promotion a mis au coeur de ses priorités les enjeux de transition énergétique et de qualité sanitaire, en faisant la part belle aux matériaux biosourcés. « C'est pour ATARAXIA Promotion une opportunité d'innover sur les modes de vie, sur l'habitat et sur les procédés constructifs pour diminuer l'impact environnemental de la construction » souligne Dominique Feuvrier.Le bois et tous les matériaux biosourcés répondent aux attentes d'un habitat sain : ils régulent naturellement la température et l'humidité intérieures des bâtiments, permettant ainsi de conserver une atmosphère saine, sans développement de moisissures, de bactéries ou de virus.Le bois, matériau-roiPour Île Ô Bois, l'ossature et la structure primaire de l'ensemble des constructions sont intégralement en bois. Matériau isolant, il émet peu de carbone pour sa transformation contrairement au béton et à l'acier. Le bois stocke le carbone absorbé durant la croissance de l'arbre : 1 m3 de bois séquestre 1 tonne équivalent CO2 alors que la fabrication de 1m3 de béton en émet 471 kg ! « Pour Île Ô Bois, on a utilisé le bois lamellé croisé (CLT) qui offre de nombreux avantages comme sa flexibilité, sa légèreté et son aspect naturel très esthétique. Il permet également une rapidité incomparable d'exécution en matière d'assemblage et de construction qui réduit le temps de chantier. Les panneaux sont découpés et préassemblés directement chez le constructeur, Belliard. C'est un chantier sec, plus propre, moins bruyant. » précisent les architectes Christine Tanguy et Patrick Liard, du cabinet Liard et Tanguy à Rennes.
Il y a 3 ans et 99 jours

RE2020 : les experts Rockwool décryptent la nouvelle réglementation environnementale à travers des vidéos pédagogiques

Le secteur du bâtiment qui représente 46% de la consommation énergétique nationale et 19% des émissions de gaz à effet de serre se doit ainsi de participer à l'effort de lutte contre le réchauffement climatique en réduisant ses consommations d'énergies.Une démarche déjà initiée depuis de nombreuses années par ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche, à travers ses process de décarbonation notamment grâce aux évolutions progressives de ses lignes de production vers des fours électriques performants et moins émetteurs de CO2. Cette démarche est complétée par son service de recyclage des déchets de chantiers Rockcycle qui permet de réduire l'utilisation de ressources et donc l'impact environnemental de la laine de roche.De plus, la laine de roche est un isolant naturel et durable dont les performances thermiques permettent de réduire les dépenses énergétiques des bâtiments et donc les émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant également des performances acoustiques et de protection contre l'incendie. De la pédagogie pour mieux comprendre les enjeux de la RE2020La réglementation RE 2020 s'applique aux maisons individuelles et logements collectifs depuis le 1er janvier. Elle sera appliquée pour les bureaux et bâtiments d'enseignement primaire et secondaire dès le moins de juillet. Quant aux bâtiments tertiaires (EHPAD, commerces, gymnases, restaurants…), constructions provisoires et extensions, la mise en application est programmée à partir de 2023.Dans ce contexte, afin de familiariser l'ensemble de son écosystème à la RE2020 - artisans, clients et particuliers - ROCKWOOL a imaginé une série de 7 vidéos « l'instant ROCKWOOL – tout sur la RE2020 ». Animées par ses experts Julien Molinier Expert Performance Energie ROCWOOL France et Vincent Marcolla, Chef de produit ROCKWOOL France, qui expliquent à travers des séquences concises et pédagogiques les enjeux de cette nouvelle réglementation, les différences avec la RT 2012 et le fonctionnement des indicateurs de performance énergétique et environnementale qui seront mis en œuvre. Les experts de ROCKWOOL prodiguent également des conseils pour les maisons individuelles en termes de niveaux d'isolation et apportent des premiers retours d'expériences de cas d'études, à travers des cas réalistes.Trois objectifs principaux de résultats pour la RE 2020 auxquels répondent les solutions ROCKWOOLDonner la priorité à la sobriété énergétique : les solutions en laine de roche permettent d'atteindre des hauts niveaux de performance thermique des bâtiments et donc la réduction des gaz à effet de serre générés par les consommations énergétiques de ces derniers.Diminuer l'impact carbone des énergies et de la construction des bâtiments : c'est le cas chez ROCKWOOL qui œuvre pour une meilleure performance énergétique des process et leur décarbonation notamment en faisant évoluer progressivement ses lignes de production vers des fours électriques performant et moins générateurs de CO2.Garantir le confort thermique des bâtiments en cas de forte chaleur : à ce titre ROCKWOOL propose une large palette de solutions participant à l'amélioration du confort d'été dans les bâtiments tout en innovant constamment pour valoriser la robustesse et durabilité des performances des produits dans le temps.Outre ce dispositif diffusé sur le site internet www.rockwool.fr et les réseaux sociaux de ROCKWOOL France youtube -Twitter et Linkedin – un service d'assistance téléphonique est à disposition des professionnels pour tout avis technique ou question de mise en œuvre.
Il y a 3 ans et 106 jours

Encadrement des loyers, nucléaire... les premières propositions de Christiane Taubira

PRÉSIDENTIELLE. A l'occasion de déplacements ou d'interviews, avant et après sa victoire à la primaire populaire, Christiane Taubira a laissé entrevoir quelques éléments programmatiques.
Il y a 3 ans et 106 jours

La consommation de biomasse solide dans l'UE

Les principaux enseignements du baromètre biomasse solide 2021 d'EurObserv'ERL'énergie issue de la biomasse solide est principalement valorisée pour produire de la chaleur et de l'électricité. La consommation d'énergie primaire issue de biomasse solide a augmenté de 0,3 % en 2020, atteignant 94,4 Mtep au sein de l'UE27. La production a quant à elle légèrement diminué pour atteindre 92 Mtep. La production électrique a augmenté tandis que celle de chaleur a diminué, notamment dans un contexte de climat hivernal plus doux. La consommation a diminué dans la plupart des principaux pays consommateurs de biomasse solide, seules la Suède (9,9 Mtep) et la Pologne (7,0 Mtep) ont vu leur consommation augmenter de manière significative. Les Pays-Bas, plus petit consommateur, ont quant à eux progressé sensiblement (+ 45 %) pour atteindre une consommation de près de 2,3 Mtep. La production d'électricité à partir de biomasse solide du pays a doublé sur l'année.Croissance de la production d'électricitéLa production d'électricité à partir de biomasse dans l'Union Européenne des 27 est estimée à 82,6 TWh en 2020 (contre 80,6 TWh en 2019). La chaleur consommée s'élève à 76,4 Mtep (77 Mtep en 2019), dont 11,2 Mtep issue du secteur de la transformation et distribué via des réseaux de chaleur (11,4 Mtep en 2019). Ce recul s'explique en parti par des températures particulièrement douces. La Suède reste le premier producteur de chaleur dans le secteur de la transformation bien que sa production ait subit une baisse de 14 % tandis que la consommation direct chez les usagers, notamment industrielle, a été en forte hausse (+ 16 %). Enfin, la consommation de granulés de bois dans l'UE27 en 2020 a continué de croître, pour atteindre 19,3 millions de tonnes (Mt), soit 0,8 Mt de plus qu'en 2019 (+ 4,3 %).
Il y a 3 ans et 108 jours

Des primaires de l’apprentissage

Dans la perspective de l’élection présidentielle, la Fédération nationale des directeurs de CFA (Fnadir) a lancé une consultation auprès des acteurs de l’apprentissage dont l’objectif est de faire émerger des propositions et interroger les candidats sur leur vision de l’apprentissage pour les cinq ans à venir. Préalablement, la FNADIR a mené une consultation de ses adhérents. Plus de 200 directrices et directeurs de CFA se sont positionnés sur 4 grands enjeux pour l’avenir de l’apprentissage : créer un secrétariat d’État à l’orientation, assurer un financement pérenne de l’apprentissage, qui concourt aux objectifs éducatifs de la nation, en le considérant comme un investissement dévolu par l’État aux CFA, aux entreprises formatrices et aux MA, maintenir durablement les aides actuelles aux entreprises et prescrire l’apprentissage comme une voie choisie par les candidats à l’apprentissage. Accès à la consultation https://primaires-apprentissage.fr/lenquete/    
Il y a 3 ans et 109 jours

Urbanisme sauvage et érosion à Kinshasa : quand la rue devient ravin

Dans la commune populaire et déshéritée de Mont-Ngafula, construite sur les hauteurs, cette érosion spectaculaire a remplacé une rue asphaltée par un gouffre d'au moins 15 mètres de profondeur.En haut de la falaise, de grosses canalisations d'eau, hors d'usage, sont suspendues dans le vide. Pour traverser ce qui fut la rue séparant Ngansele du quartier voisin de Ngalasi, les riverains se fraient tant bien que mal un chemin à l'intérieur de ce ravin au sable mouvant.L'érosion a coupé net l'avenue de l'Université dans son tronçon qui relie l'université de Kinshasa (Unikin) à Kimwenza-mission, agglomération abritant plusieurs établissements scolaires et l'une des plus grandes bibliothèques d'Afrique centrale, tenue par les Jésuites.Veuve et mère de sept enfants, Espérance Tsimba, 57 ans, a vu sa boutique engloutie un jour de pluie. "J'ai perdu mon business. Depuis, il m'est difficile de scolariser" mes enfants, dit-elle, en réclamant "la construction de caniveaux" pour canaliser les eaux.Pour tenter de protéger leur domicile, les riverains construisent des digues en empilant des sacs remplis de sable, dans l'espoir de ralentir l'éboulement.Au fond de la vallée, cinq hommes placent également des sacs de sable censés dévier la trajectoire des eaux de pluie, tandis qu'en aval, à une centaine de mètres, à la surface, un véhicule de chantier aplanit et égalise le sable sur la chaussée. L'engin appartient à une entreprise chinoise, dont les responsables congolais sur le terrain ne souhaitent pas parler à la presse.L'érosion a commencé il y a environ six ans. "Ce n'est pas la première fois que des travaux de réhabilitation de la route sont lancés. Cela s'est fait à plusieurs reprises, mais sans jamais aboutir", déclare à l'AFP Sylvain Nsumbu, directeur d'une école primaire menacée par l'érosion.Retour des pluiesCe nouveau démarrage des travaux intervient après des manifestations organisées pour interpeller les autorités, racontent les riverains. "Nous avons fait des marches jusqu'à bloquer la route nationale 1 qui traverse notre commune", explique Magloire Kangondi."Nous demandons cette fois-ci que ça aille jusqu'au bout", implore Sylvain Nsumbu, qui a vu le mur de clôture de son école tomber dans le ravin et dit vivre avec "un danger permanent" depuis.Ici, "c'est la cour, les enfants y jouent pendant la recréation. Avant que l'érosion n'arrive, nous avions un portail ici, la clôture était là, il y avait même des mamans qui vendaient juste devant", dit-il en montrant le vide, là où se trouvait l'entrée de cet établissement de 170 enfants.Cette situation "nous fait très mal, nous avons aussi une école maternelle où les tout petits ont 4 ans, 5 ans, et doivent traverser ce ravin", ajoute-t-il, la mort dans l'âme. "Cette année, il y a même des parents qui ont préféré ne pas envoyer leurs enfants à l'école", ajoute M. Nsumbu.Il faut une vraie "urbanisation", plaide-t-il.Kinshasa, troisième ville la plus peuplée d'Afrique, avec quelque 12 millions d'habitants, a vu sa population doubler en 20 ans. La ville s'est étendue de manière souvent anarchique, des quartiers ont poussé sans viabilisation correcte, notamment sur les collines de la périphérie.Dans le quartier de Ngansele, un groupe de jeunes, réunis autour de Christel Bulembi, qui se présente comme un acteur de développement et leader communautaire, sensibilise pour une gestion responsable des "eaux de pluie sur un terrain fragile", combinaison expliquant selon lui l'ampleur de l'érosion.Spécialiste en gestion de l'environnement, M. Bulembi, né dans ce quartier, appelle les habitants à construire dans chaque parcelle au moins un puits de rétention des eaux de pluie, afin de minimiser les dégâts causés par les ruissellements sur la chaussée.Il estime cependant que "l'État congolais, garant de la chose publique, doit prendre ses responsabilités en urbanisant le quartier". "Et la population va accompagner les efforts du gouvernement", assure-t-il.En attendant, avec le retour des pluies, les habitants disent craindre le pire. En novembre 2019, une quarantaine de personnes avaient trouvé la mort à Kinshasa, victimes de pluies diluviennes qui avaient provoqué inondations et glissements de terrains. Mont-Ngafula avait été l'une des communes les plus touchées.
Il y a 3 ans et 111 jours

L’OPPBTP présente son nouveau plan stratégique @Horizon 2025

Le 8 octobre 2021, le Conseil du Comité national, instance paritaire de gouvernance de l’Organisme, a adopté à l’unanimité son nouveau plan stratégique quinquennal, @HORIZON 2025, qui fixe les ambitions et orientations de l’OPPBTP jusqu’en 2026 afin d’accompagner les entreprises à relever avec succès les défis qui les attendent en prévention. Ce plan est structuré en cinq priorités stratégiques, et est construit en cohérence et complémentarité avec le Plan Santé au Travail 4.Un contexte marqué par d’importantes rupturesLe nouveau plan stratégique de l’OPPBTP s’engage dans un contexte radicalement différent du précédent, marqué par d’importants bouleversements qui ont déjà commencé à impacter le monde du BTP.Premièrement, la crise de la Covid a mis brutalement le monde à l’arrêt en mars 2020. Bien que chamboulé, le BTP a fait preuve de résilience. Les acteurs se sont organisés et sont parvenus à reprendre rapidement leurs activités, grâce au guide de préconisations sanitaires et au soutien de l’OPPBTP qui ont permis d’assurer la sécurité des acteurs de la construction. Les répercussions de cette crise sont néanmoins durables : la Covid a bouleversé les circuits économiques et sociaux, l’organisation du travail, les relations entre les personnes, le sentiment collectif de sécurité et la capacité à se projeter dans l’avenir.La crise sanitaire a également démontré la puissance et l’impact du digital, avec par exemple l’irruption des mots « présentiel » et « distanciel » dans notre quotidien. Sans le digital, l’OPPBTP n’aurait pas pu remplir sa mission au plus fort de la crise. Celui-ci a pris une place incontournable dans les vies de chacun, et constitue un puissant vecteur d’opportunités et d’innovations, dont le BTP, la prévention et l’OPPBTP commencent à tirer tous les avantages.Enfin, les bouleversements liés à la crise climatique et écologique marquent également une rupture profonde et durable, dont les premiers effets se font déjà sentir. Une profonde transformation des modes de construction et des chaînes économiques est à prévoir, avec des conséquences directes sur la prévention.Une ambition alignée avec le Plan Santé au Travail 4Depuis 2010, l’OPPBTP a choisi de caler sa planification stratégique sur celle des Plans Santé au Travail et de coordonner ses actions avec les priorités données par les pouvoirs publics. Le PST 4 a été dévoilé en décembre dernier. Il se compose d’un axe transversal et de quatre axes stratégiques principaux :Lutter contre les accidents du travail graves et mortelsRenforcer la prévention primaire au travail et la culture de préventionStructurer, développer la prévention de la désinsertion professionnelle, la prévention de l’usure, le maintien dans l’emploi et accompagner les salariés et les entreprises concernéesAdapter la politique de santé au travail aux défis d’aujourd’hui et de demainConsolider le pilotage et la gouvernance de la prévention des risques professionnels et de la santé au travailAujourd’hui, le PST 4 et le plan stratégique @HORIZON 2025 partagent donc une ambition commune : donner la priorité à la prévention, à la qualité de vie et aux conditions de travail comme leviers de performance de l’entreprise et de bien-être des salariés.Cinq priorités stratégiques pour relever ces défisDans le contexte décrit précédemment et prenant en compte les orientations du PST4, l’OPPBTP présente une stratégie pour 5 ans dont l’objectif est de répondre aux trois enjeux fondamentaux de la prévention dans le BTP, retenus lors du plan Horizon 2020 :Poursuivre la mobilisation des entreprises et de leurs salariésFaire baisser les accidents graves et mortelsRelever le défi des conditions de travail et de leur améliorationPour cela, @HORIZON 2025 s’articule autour de 5 priorités stratégiques.Programme Stratégique 1 : Maintenir une présence forte de l’Organisme sur le terrainDans un univers bousculé par le digital et l’irruption de relations virtuelles, il est essentiel pour l’Organisme de marquer sa présence sur le terrain, d’assister les chefs d’entreprises et les salariés qui en font la demande, d’expérimenter in situ les solutions adaptées aux différents métiers et situations de travail. C’est un facteur de permanence dans un monde marqué par les ruptures.Programme Stratégique 2 : Offrir une assistante technique et des parcours de prévention à toutes les entreprises grâce au digital Fort de ses premiers succès avec le digital et grâce à la nouvelle architecture du site Internet, l’Organisme peut viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP, en particulier pour les TPE, en mettant à leur disposition des outils digitaux simples, efficaces et accessibles à tous, complémentaires de la présence terrain. Cette démultiplication des capacités de l’Organisme sera poursuivie principalement avec deux services aux entreprises : information technique et parcours d’accompagnement.Programme Stratégique 3 : Réaliser l’ingénierie prévention des métiers de demain, avec l’objectif d’une prévention intégrée dès la conception, portée par l’innovationL’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail.L’expertise technique de l’OPPBTP doit donc continuer à être renforcée et les études poursuivies, pour imaginer et construire les solutions de prévention pour les chantiers.Programme Stratégique 4 : Former les jeunes, les nouveaux dirigeants, et les intérimaires et assurer ainsi un haut niveau de compétences prévention des personnels du BTPPour induire des changements durables dans une société, la formation des jeunes générations est une étape incontournable. Aussi, l’OPPBTP souhaite garantir les compétences indispensables en prévention des risques professionnels dès l’entrée dans la vie active et tout au long du parcours professionnel.Programme Stratégique 5 : Contribuer au changement de paradigme de la prévention, en s’appuyant sur Prévention et Performance et la culture de prévention, en vue d’une approche résolument positive et incitative en prévention des risques professionnelsEn présentant les résultats des premiers travaux sur la dimension économique de la prévention en décembre 2012, l’OPPBTP a ouvert la voie à une approche renouvelée de la prévention, établissant le lien entre prévention et performance. En poursuivant ces travaux et le changement de paradigme de la prévention, l’Organisme vise une approche en prévention résolument positive et incitative, intégrée par tous les acteurs du BTP.Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « Nos nouvelles priorités ont été envisagées à l’aune d’une crise qui a rendu le monde instable, afin qu’elles répondent aux ruptures actuelles et futures et soutiennent une haute performance en prévention dans le BTP. Préparer les entreprises à cet avenir doit être notre priorité. Il faut renforcer la résilience du BTP et sa capacité à s’adapter rapidement aux changements à venir. En tant que partenaire, l’OPPBTP doit accompagner les entreprises face à ce futur complexe qui s’annonce, porteur d’opportunités autant que de bouleversements, et contribuer ainsi à une performance prévention en progression constante. »
Il y a 3 ans et 112 jours

L’aile est de l'aéroport international de Genève fait peau neuve

L’Aile Est remplace le pavillon gros-porteur, construit à titre provisoire en 1975, aujourd’hui aussi dépassé sur les plans technique et environnemental.Intégralement financé par Genève Aéroport, ce projet comporte un bâtiment à haute performance énergétique de verre et d’acier sur deux niveaux principaux et 520 mètres de longueur.Une approche collaborativeConçue par le groupement RBI-T composé du bureau londonien d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners (RSHP), de l’atelier d’architecture Jacques Bugna à Genève et des bureaux d’ingénierie Ingérop à Paris et T-Ingénierie à Genève, l’Aile Est illustre la collaboration étroite et intense entre architectes et ingénieurs afin de livrer une vision intégrée et claire, rendant imperceptible la frontière entre le travail des uns et des autres. Dans la droite lignée du Centre Pompidou à Paris, l’Aile Est donne à lire l’ensemble des éléments qui la composent et l‘articulation entre eux. Tout ici est architecture. Le nouveau bâtiment permet d’accueillir près de 2.800 passagers par heure au départ et 3.000 à l’arrivée. Il abrite principalement la nouvelle salle d’embarquement, desservant six postes avions existants grâce à de nouvelles passerelles télescopiques, ainsi que les circulations des arrivées, des transferts et les contrôles aux frontières.Un projet au long cours Le projet de RBI-T a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures international et a été le lauréat d’un mandat d’études en parallèle lancé en 2010. Le bâtiment Aile Est a été réalisé entre 2012 et 2021 et a fait l’objet de quatre chantiers spécifiques, à savoir : Les travaux « Préparatoires » de novembre 2012 à juillet 2013 comprenant notamment la sécurisation du périmètre de chantier Aile Est, le déplacement d’un séparateur à hydrocarbure « tarmac », l’installation d’une sonde géothermique test d’une profondeur de 300 mètres et l’adaptation des réseaux eaux usées et eaux de surface.Les travaux « Route Douanière » d’août 2013 à mai 2015 comprenant notamment la construction d’une tranchée couverte au droit de la future Aile Est avec une circulation routière reliant le secteur France de l’aéroport à Ferney-Voltaire (F), une galerie technique avec des réseaux nouveaux et des locaux techniques, un volume en attente destiné à une affectation ultérieure et la réalisation d’une plate-forme pouvant soutenir un bâtiment futur.Les travaux « BAT 1 », d’avril 2016 à décembre 2017 comprenant notamment la déconstruction de bâtiments et d’équipements, la déviation et/ou le maintien de réseaux existants ainsi que la construction du solde de l’infrastructure de l’Aile Est.Les travaux « BAT 2 », d’avril 2017 à juillet 2021 comprenant notamment la construction du bâtiment.hors-sol (processeur et salle d’embarquement des Portes N° 14 à 19) pouvant accueillir des avions codes C à F, l’aménagement des sous-sols (déjà partiellement réalisés lors des chantiers précédents) ainsi que des liaisons avec des bâtiments et infrastructures environnants.Liberté et légèreté, pérennité et couleur Répondant aux contraintes du site, l’Aile Est est un parallélogramme extrudé, aux façades principales entièrement vitrées et inclinées à 26°, semblant flotter au-dessus de la route de service située au niveau tarmac. L’inclinaison des façades préserve les distances et l’accès à la lumière naturelle des bâtiments avoisinants situés au Sud, dégage le volume dédié au couloir des arrivées au niveau supérieur et, côté piste, crée une protection contre le rayonnement solaire direct. L’Aile Est libère au maximum le volume intérieur de tout élément porteur afin d’assurer une très grande transparence et offrir aux passagers une vue imprenable sur l’activité « tarmac », les avions ainsi que le massif du Jura. Sa structure porteuse est constituée d’un exosquelette métallique de 7.000 tonnes d’acier, comprenant des planchers réticulaires mixtes d’une portée de 20 x 20 mètres et de 135 pièces de fonderie. Le volume intérieur est baigné de lumière naturelle grâce aux 20.000m2 de façades précitées. Les matériaux choisis accentuent le sentiment de fluidité et de légèreté. L’ossature primaire est peinte en gris clair, alors que les éléments structurels secondaires sont de couleur anthracite. Les sols sont habillés de pierre naturelle, les gardes corps et les parois verticales sont en verre. La couleur accompagne le déplacement et l’orientation des passagers le long de l’Aile Est et marque chaque module de 80m de longueur du bâtiment. La palette des matériaux a été choisie pour sa durabilité, son faible entretien et pour servir d’écrin aux flux des passagers. La rénovation énergétique comme pierre angulaire du projet Le projet du groupement RBI-T est conçu pour devenir un bâtiment exemplaire au niveau énergétique. Ainsi, grâce à la mise en œuvre de technologies de pointe, le bâtiment peut s’appuyer sur une stratégie environnementale durable. L’isolation thermique de l’Aile Est est garantie par le déploiement de façades à triple vitrage de haute performance, assorties de protections solaires spécifiques en période estivale permettant de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel et la production de froid et de chaud. L’électricité est produite par une installation solaire composée de 7 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture. La réduction très importante de l’empreinte énergétique est assurée en sus par une isolation thermique performante de l’enveloppe du bâtiment, la récupération et l’utilisation de l’eau pluviale et l’utilisation de pompes à chaleur à haut rendement. Ces dernières produisent et stockent dans un premier temps l’énergie thermique de 110 sondes géothermiques d’une profondeur de 300 mètres et pourront se raccorder au futur réseau hydro-thermique genevois GeniLac qui complétera la panoplie des sources d’énergie renouvelables.