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Résultats de recherche pour raccordement

(560 résultats)
Il y a 2 ans et 167 jours

Eolien en mer : un débat public organisé par façade maritime cette année

"Le gouvernement doit nous saisir très très prochainement pour qu'on puisse organiser ces débats", qui seront "simultanés" en Normandie, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Méditerranée, a-t-elle expliqué.Le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en cours d'adoption au Parlement, prévoit une planification du déploiement des parcs, qui devraient être au nombre d'une cinquantaine (40 gigawatts au total) en France d'ici 2050.Pour la présidente de la CNDP, le public réclame plus de "visibilité" quant au devenir de la mer et au partage de ses usages."Quand en 2019 nous avons fait le débat sur l'éolien en mer en Normandie, cette question ressortait: +c'est quoi le coup d'après? A quoi va ressembler la mer à terme, et si on accepte un parc ici, que va t-on devoir accepter par la suite?+ On avait dit qu'il fallait donner de la visibilité", a-t-elle souligné."Il va y avoir plusieurs (questions): combien de gigawatts par façade ? Fait-on un gros parc, plusieurs petits, quels sont les points de raccordement ? (...) L'objectif est bien de déterminer les zones potentielles, les grandes caractéristiques", a précisé Mme Jouanno."C'est tellement déterminant pour ce que va devenir la mer, il faut réussir à mixer un débat avec les parties prenantes et avec le grand public", a encore dit l'ancienne ministre, qui a aussi dressé mardi le bilan de ses cinq ans à la tête de la Commission.L'ancienne sénatrice, dont le mandat s'achève le 19 mars, ne postulera pas pour un second mandat, "pour des raisons personnelles". "J'ai plein de projets", a-t-elle dit sans les dévoiler. "Un bon président de la CNDP se doit d'être absolument neutre, on doit mettre de côté un peu ses convictions sur le fond, sur les questions d'environnement ou autre, et j'ai un peu envie de revenir sur les questions de fond", a-t-elle juste ajouté, précisant qu'il ne s'agissait pas de revenir en politique.
Il y a 2 ans et 169 jours

44ème édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque

L’édition complète et détaillée est disponible sur le site internet de France Territoire Solaire : www.franceterritoiresolaire.fr.On peut retenir les conclusions suivantes :Le volume de raccordement au 3ème trimestre 2022 s’établit à 572 MW*, en légère hausse par rapport au volume du 2ème trimestre 2022.* NB : les chiffres de cet Observatoire concernent la France continentale hors réseau de transport pour cette édition, ils sont légèrement différents des chiffres du CGDD, car l’Observatoire n’a pas accès aux données de raccordement et de file d’attente des entreprises locales de distribution (ELD), ces dernières n’étant pas publiées.Par rapport au 2ème trimestre, ce 3ème trimestre est marqué : par une très forte hausse du segment « autoconsommation » (totale ou partielle), avec presque 25.000 installations raccordées, ce qui constitue un record absolu,par une très forte hausse du segment des installations domestiques (
Il y a 2 ans et 174 jours

Loi d’accélération des EnR : le développement du solaire enfin reconnu comme une nécessité

Le législateur en reconnaissant les énergies renouvelables comme un intérêt public majeur envoie un signal fort de la nécessité d’accélérer les projets renouvelables dans notre pays.Cette loi permettra d’élargir les perspectives de développement pour le solaire, notamment en donnant un cadre à l’agrivoltaïsme, en simplifiant les installations solaires situées à proximité des autoroutes et des voies ferrées, ainsi que celles en toiture et les ombrières de parking. Ces avancées, si elles sont perfectibles, sont le fruit de l’équilibre à date de la représentation nationale. Le passage en CMP, nous l’espérons, viendra renforcer ces premières avancées, et si possible, gommer les freins résultant de divers amendements peu cohérents avec les objectifs poursuivis par le législateur.Instruit des expériences passées, Enerplan entend rester vigilant : les textes réglementaires devront rendre la loi efficace et « praticable ». Par ailleurs, les objectifs de la loi ne peuvent être atteints que si d’importants moyens humains sont déployés dans les administrations. Enfin, la nouvelle PPE pour le solaire devra être cohérente avec cette volonté nationale affichée.Cette loi doit permettre à la France de rattraper son retard eu égard à ses engagements européens et enclencher la dynamique d’ores et déjà prise par les autres pays européens. En 2022, le volume européen des raccordements des installations solaires s’élève à 41 GW soit une croissance de près de 50%, à comparer à un volume français de 2 GW en France avec une croissance nulle.... !2023 doit être l’année de lancement de ce mouvement en France. La filière solaire est prête et considère qu’un objectif de 4 GW est atteignable dès cette année.Pour Daniel Bour, Président d’Enerplan : « Le vote de la loi, en tant que tel, est une reconnaissance officielle de l’importance du solaire dans le futur énergétique français. Cette loi illustre la volonté du Ministère de la Transition Energétique, l’engagement du Gouvernement et l’approbation de la Représentation Parlementaire Nationale d’accélérer le solaire dans notre pays. C’est aussi un message très clair envoyé aux préfectures et aux différentes commissions intervenant dans la délivrance des autorisations administratives d’accompagner le mouvement. Enerplan souhaite que la loi soit un véritable catalyseur, pour la mobilisation de tous les acteurs. La filière solaire est prête et considère qu’un objectif de 4 GW est tout à fait atteignable dès cette année 2023. »
Il y a 2 ans et 175 jours

Solaire : "record absolu" de raccordements en autoconsommation à l'été 2022

FOCUS. Le volume d'installations photovoltaïques branchées au réseau national s'est stabilisé au 3e trimestre de l'année dernière, mais les professionnels ont constaté un niveau sans précédent des raccordements en autoconsommation, qu'elle soit totale ou partielle. La météo extrêmement ensoleillée a logiquement fait progresser la consommation.
Il y a 2 ans et 179 jours

Vendée : des travaux d’assainissement à L’Aiguillon-sur-Vie en vue d’un raccordement à la nouvelle station d’épuration de Givrand

Le Pays de Saint-Gilles Croix de Vie Agglomération prévoit de raccorder le réseau d’assainissement de L’Aiguillon-sur-Vie (Vendée) à...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 187 jours

Nouveaux projecteurs à LED avec détecteur de mouvement theLeda S

Leur température de lumière est de 4 000 K pour délivrer un éclairage blanc neutre. Conçus pour un usage de confort de sécurité en extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages), les spots LED sont pivotables à l’horizontale et inclinables de 70° vers le bas. Le theLeda S8-100 permet un éclairage mural par la rotation à 180° de son projecteur.Conformément à sa signature « energy saving confort », Theben propose des appareils aux performances d’économie d’énergie optimisée avec ces nouveaux projecteurs à LED dont la consommation en veille est inférieure à 0,4 W ! Proposés en coloris blanc (WH) et noir (BK), les theLeda S8-100 et theLeda S17-100 sont discret et élégants grâce à leur design plat, épuré et sobre. Une détection de mouvement optimale signée ThebenLe détecteur de mouvement des theLeda S possède un angle de détection circulaire à 180° avec une portée de 10 mètres (pour une hauteur de montage mural de 2,5 m). La zone de détection peut être réduite selon les besoins.La commande de l’éclairage est automatique en fonction de la présence et de la luminosité, et le déclenchement manuel est possible par bouton-poussoir.La temporisation d’éclairage est réglable de 10 secondes à 30 minutes et la plage de réglage de la luminosité va de 2 à 500 lux.Le montage et la mise en service sont rapides et simples : le potentiomètre est facilement accessible sur la tête de capteur. La fonction « test » vérifie que l’endroit préalablement choisi est bien couvert.Conçus pour un usage extérieur, les theLeda S ont un indice d’étanchéité IP55.Pour la couverture de plus grands espaces à éclairer, les theLeda S peuvent être associés à des projecteurs LED de la même série, sans détecteur de mouvement, par un raccordement en mode maître/esclave.
Il y a 2 ans et 194 jours

Le diagnostic des installations gaz évolue au 1er janvier 2023

Elle fait l’objet de l’arrêté de reconnaissance ministériel du 25 juillet 2022, publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2022 qui fixe son application à compter du 1er janvier 2023. Le diagnostic gaz est une prestation réglementée qui permet d'analyser les points-clés de la sécurité d’une installation intérieure de gaz afin de fournir un état de celle-ci. Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.Une nouvelle norme qui s’inscrit dans la continuité de l’existantCette nouvelle version s’inscrit dans la phase habituelle d’évolution des normes afin de tenir compte, selon le cas, de nouvelles dispositions normatives ou réglementaires, ou bien d’évolutions de son environnement et de pratiques des utilisateurs.Pas de rupture majeure pour cette nouvelle version mais plutôt la prise en compte des évolutions réglementaires impactant les installations de gaz, comme la parution de l’arrêté du 23 février 2018 ainsi que les évolutions technologiques avec le corpus normatif technique correspondant. Les retours des nombreux utilisateurs de la norme - administrations, diagnostiqueurs, contrôleurs, certificateurs de personnes et de produits, normalisateurs - ont été pris en compte et accompagnés d’améliorations de forme.4 questions pour tout savoir sur le diagnostic gazQuand réaliser un diagnostic gaz ?Lors de la vente ou de la location d’un logement. Un diagnostic gaz doit être fourni pour toute vente d'un bien immobilier équipé d'une installation gaz de plus de 15 ans. Il s'ajoute ainsi aux autres diagnostics obligatoires (plomb, amiante, performance énergétique, etc.) à fournir dans le dossier de diagnostic technique remis par le notaire lors de l'achat du logement. Lors d’une location, depuis la loi Alur de 2014, la vérification des installations intérieures de gaz pour les baux d'habitation (soumis à la loi du 6 juillet 1989) est devenue obligatoire.Quelles installations vérifiées ?Le diagnostiqueur examine :la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité. le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe et s’assure que le robinet qui est en place correspond aux exigences réglementaires. la combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils. la ventilation des locaux, le logement doit bénéficier de ventilations adaptées et la chaudière et/ou le chauffe-eau doivent être correctement raccordés au conduit d’évacuation des produits de combustion.Quel bilan pour l’installation de gaz ?Le diagnostiqueur établit le bilan de l’installation gaz et indique le cas échéant les anomalies décelées, classées en 3 catégories :A1 pour une anomalie mineure qui ne présente pas de danger immédiat. À faire réparer si possible. A2 pour une anomalie sérieuse qui représente un danger pour la sécurité des personnes et des biens et doit être traitée dans un délai imparti. DGI pour une anomalie majeure qui représente un Danger Grave Immédiat qui nécessite la mise hors service de l'appareil concerné jusqu’à sa remise en conformité.Quelle durée de validité pour le diagnostic gaz selon la norme NF P45-500 ? Le diagnostic gaz est valable 3 ans dans le cas de la vente d’un logement et 6 ans dans le cas d’une location.
Il y a 2 ans et 196 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 213 jours

Au Maghreb, des centaines de jours de soleil, mais un gros retard à rattraper dans l'exploitation de cette énergie

Face à un développement poussif des énergies renouvelables, la flambée des prix des hydrocarbures qui a suivi l'invasion russe de l'Ukraine a provoqué une prise de conscience, selon les experts."La pression extrême sur le gaz naturel, en particulier en Europe, a changé la logique pour ce type d'investissements", souligne auprès de l'AFP le professeur Michael Tanchum, un expert en énergie.Or, "l'Algérie, la Tunisie et le Maroc disposent d'abondantes ressources en énergies solaire et éolienne", rappelle-t-il.Omar Bey, un dirigeant de Qair, un producteur d'énergie renouvelable fondé en France, espère que son prototype de centrale flottante de 200 KW, la première de la zone Moyen-Orient et Afrique du nord, stimulera des projets plus ambitieux.La Tunisie, aux ressources en hydrocarbures très limitées, "n'a pas d'autre choix que miser sur les renouvelables", souligne-t-il.L'avantage d'une centrale flottante est de permettre un refroidissement naturel des panneaux, qui les rend plus efficaces, tout en réduisant l'évaporation et cela, sans accaparer de terres cultivables ou constructibles, explique-t-il.Ensoleillée des milliers d'heures par an, la Tunisie a le potentiel de produire pour ses propres besoins et d'exporter vers l'Europe située à quelques centaines de kilomètres.Mais aujourd'hui, seuls 2,8% de son électricité sont tirés des renouvelables, contre un objectif de 35% d'ici à 2030."Paralysie politique"Le professeur Tanchum, chercheur non résident au Middle East Institute, explique ce retard par une "paralysie politique", avec une dizaine de gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution qui a renversé le dictateur Ben Ali en 2011.Le pays est en outre très endetté ce qui mine le financement de grands programmes.Sans compter les obstacles juridiques et administratifs : les panneaux importés "restent parfois bloqués pendant un mois, un mois et demi à la douane. Il faut des lois plus flexibles, tout le processus doit être accéléré", plaide Ali Kanzari, président de l'Union des entreprises solaires.M. Bey évoque pour sa part des "malentendus" avec des syndicalistes qui, redoutant une privatisation du groupe public Steg, ont retardé le raccordement de centrales photovoltaïques.Une centrale de 10 MW, construite il y a plus de deux ans à Tataouine (sud) pour alimenter 10.000 foyers, a ainsi été mise en route en octobre seulement."Aujourd'hui, tous ces problèmes sont derrière nous", assure M. Bey.Pour l'heure, toutefois, "seul le Maroc a émergé comme un leader" dans la région, pointe M. Tanchum. Le Royaume qui a décidé en 2009 d'investir massivement dans les renouvelables pour les hisser à 52% de son mix énergétique d'ici à 2030, produit déjà un cinquième de son électricité à partir de cette ressource. Au total, 111 projets sont "terminés ou en cours de développement", selon le ministère de l'Energie.L'un des programmes phare est "X-links" combinant solaire et éolien, capable de générer plus de 10 gigawatts et de les expédier en Grande-Bretagne grâce à 3.800 kilomètres de câbles sous-marins, pour y alimenter 7 millions de foyers en 2030.La Tunisie s'est lancée dans un projet plus modeste : en octobre, elle a déposé une demande d'aide européenne pour un câble de 200 kilomètres la reliant à l'Italie, un projet de 800 millions d'euros, à horizon 2027."Si le câble était déjà en place, avec 4 ou 5 gigawatts provenant de centrales solaires dans le désert, on vendrait de l'électricité à l'Europe et on engrangerait déjà d'importants revenus", regrette M. Kanzari.L'Algérie voisine, consciente d'un possible épuisement de ses ressources, s'est fixé, elle aussi, l'ambitieux objectif d'installer 15.000 MW d'énergie solaire d'ici à 2035, dont un méga-projet de 1 GW (Solar 1000) qui entrera en service fin 2023 ou début 2024.Pour le moment, le pays n'en est qu'aux balbutiements avec 3% de son électricité provenant du solaire.Malgré des assouplissements législatifs, "des obstacles persistent pour les investissements étrangers, dont la fameuse bureaucratie algérienne", souligne Intissar Fakir, analyste au Middle East Institute.En outre, note-t-elle, même si les exportations de gaz génèrent des milliards de dollars, Alger va devoir les "injecter dans la modernisation d'infrastructures vieillissantes dans les hydrocarbures plutôt que dans les renouvelables".
Il y a 2 ans et 216 jours

Pour se chauffer, penser aux réseaux de chaleur

6.500 km aujourd'huiLe pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.Les réseaux ont livré 29,8 térawattheures (TWh) de chaleur en 2021, à près de 45.000 bâtiments raccordés; c'était encore 22 TWh il y a dix ans. Les destinataires sont pour la moitié des bâtiments résidentiels.Ces réseaux ont en 2021 été alimentés en moyenne à 62,6% par des énergies locales renouvelables et de récupération (biomasse, géothermie, déchets non recyclables incinérés...), le gaz complétant.Avec des émissions de CO2 réduites pratiquement de moitié en dix ans, ils émettent désormais 45% de gaz à effet de serre en moins que ne le ferait un chauffage au gaz naturel, selon leurs gestionnaires, qui promettent d'accélérer (avec 73% de sources renouvelables d'ici 2030)."Nous sommes de plus en plus vertueux, et nous augmentons nos livraisons, mais pas assez vite", résume Yann Rolland, président du Syndicat national du chauffage urbain (SNCU)."Nous ne représentons que 4-5% des besoins de chaleur des Français. C'est d'autant plus dommage qu'on est plutôt moins cher", la stabilité des renouvelables ayant "un effet amortisseur sur les prix des énergies fossiles".AmbitionsDans l'immédiat, le secteur vise la création de 1.600 réseaux supplémentaires, ou leur extension, d'ici 2030.Et d'ici 15 ans, le réseau urbain pourrait assurer 20% du chauffage national, un objectif "à la fois ambitieux et raisonnable", dans la moyenne européenne."On est sûrs de notre coup", dit le président de la Fedene, Pierre de Montlivault. "On a la demande des villes, et l'offre de sources renouvelables".Pour lui, le retard est "le fruit de l'histoire: la politique énergétique française s'est focalisée depuis des décennies sur l'électricité et le chauffage a toujours été vu comme un sujet un peu moins important"."On a développé après-guerre les infrastructures électriques et gazières et on a considéré que c'était réglé. De ce fait, il n'y a pas eu de volonté de planification des réseaux de chaleur", contrairement à l'Europe du nord, précise-t-il.Un milliard annuelAujourd'hui ces projets sont soutenus en France par le Fonds chaleur, instrument principal de leur essor, dont le montant est de 520 millions d'euros pour 2022. Pour accélérer, il faudrait un milliard d'euros, estime la filière.Pour l'instant, l'Ademe, qui gère le Fonds, a enregistré 190 demandes de dossiers de création de réseaux.Sur fond de flambée des prix du gaz, "nous sommes dans une dynamique nouvelle", observe Yann Rolland qui dirige Engie Solutions: "on n'a jamais eu autant de demandes de raccordement".Ce développement bénéficie aussi de dispositifs réglementaires, dont le texte "raccordement express" permettant aux copropriétés près d'un réseau de profiter d'aides pour se raccorder.Et le froid !Le premier réseau de froid est arrivé dans les années 1990 à Paris où il rafraîchit, grâce à la Seine, hôpitaux et musées. A Annecy c'est grâce au lac, à Marseille grâce à la mer.La France compte 33 réseaux de froid, qui permettent d'éviter les climatiseurs, économisant fluides frigorigènes et énergie. Ils ont livré en 2021 quelque 0,8 TWh de froid. Avec le réchauffement climatique, selon l'Ademe, les besoins de froid dans le résidentiel et le tertiaire pourraient dépasser 28 TWh en 2050.Il est donc "essentiel de développer des solutions vertueuses et décarbonées", insiste la Fedene, relevant que le soutien au froid manque encore en France.
Il y a 2 ans et 216 jours

Place à la couleur au nouvel Espace Social Commun de Rennes grâce aux tuiles émaillées d’EDILIANS

Porté par la volonté commune du Département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la Caisse d’Allocations Familiales, le nouvel Espace Social Commun (ESC) finit de voir le jour au nord de Rennes, dans le quartier de Maurepas. Celui-ci vise à centraliser dans un lieu unique un ensemble de services publics destinés à soutenir les habitants et à faciliter leurs démarches administratives. Lauréate du concours lancé par le département, l’agence d’architecture Beal & Blanckaert a souhaité conférer à ce nouvel établissement une échelle humaine. L’objectif est double : marquer le quartier de Maurepas d’une nouvelle institution majeure, tout en reflétant l’ambition publique initiale, synonyme d’accueil et d’accompagnement. Un pari réussi grâce à une décomposition de l’ensemble en quatre grandes maisons, rythmées en toiture et en façade par des tuiles émaillées Stretto Huguenot d’Edilians. UN PROJET COMPLEXE FIDÈLE À LA DIVERSITÉ ARCHITECTURALE DU QUARTIER Pour Beal & Blanckaert, l’enjeu majeur était de « donner une échelle humaine à cette réalisation afin d’éviter l’effet d’un établissement trop imposant » dans un quartier emblématique du renouvellement urbain rennais. D’où l’idée de « décomposer le programme en plusieurs maisons pour lui donner un caractère résidentiel tout en unifiant le tout à l’aide d’un matériau que nous souhaitions vibrant » explique Antoine Beal. Répartis sur une parcelle de 2.000 m2, les quatre pavillons de 2 à 5 étages, symbolisant la pluralité des services de l’ESC Simone IFF, se composent d’une structure poteau- poutre béton avec des façades à ossature bois revêtues de tuiles terre cuite. Au-delà de répondre à l’une des exigences du cahier des charges du département qui souhaitait une construction bas-carbone, le choix de l’architecte d’intégrer de la tuile en bardage et en toiture permet de jouer sur une colorimétrie bâtiment par bâtiment et ainsi de « concilier en même temps unité et diversité ». LA STRETTO HUGUENOT ÉMAILLÉE POUR CRÉER UNE MATÉRIALITÉ CHATOYANTE Ayant déjà expérimenté la tuile terre cuite en bardage, c’est tout naturellement que l’agence Beal & Blanckaert s’est intéressée une nouvelle fois à ce matériau. Par sa grande dimension (265 x 370 mm) et sa compatibilité de mise en œuvre sur tous les types de toiture y compris en faible pente (environ 75% à l’ESC Rennes), ainsi qu’en bardage, la tuile Stretto Huguenot s’est imposée. « Mais plus encore ce sont la large palette de teintes personnalisables ainsi que la qualité des émaux développés par Edilians qui ont définitivement séduit aussi bien l’architecte que le maître d’ouvrage », souligne Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription. En effet, pour différencier les maisons, chacune possède une tonalité légèrement différente. Cette variation chromatique, réalisée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel spécifique paramétré de manière fine par les architectes, s’exprime au travers de 13 coloris parmi lesquels 3 nuances de verts, 4 rouges, 3 bleus. Afin d’éviter une uniformité totale en toiture et de respecter les contraintes budgétaires du chantier, à cela s’ajoute une déclinaison de 3 blancs à raison de : 20% de tuiles émaillées monocuisson, en Blanc Platine, fabriquées dans l’usine Edilians de St Germer de Fly, et 80% de tuiles double cuisson de la gamme Ultra dans une variation de blanc chaud et froid. Placées principalement en couverture, ces tuiles émaillées blanches présentent un avantage certain en termes de luminosité et de pouvoir réfléchissant en ayant un impact positif global sur le confort et l’efficacité énergétique du bâtiment.Assurant une continuité d’une façade à l’autre, cet effet de pixellisation, qui part d’une teinte très foncée au sol pour se dégrader progressivement vers les blancs, offre ainsi cette matérialité chatoyante à l’échelle du piéton voulue par l’architecte. UNE GESTION MAÎTRISÉE DE L’ÉNERGIE GRÂCE À UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE SOLAIRE MAX Pour contribuer à atteindre l’objectif de performance énergétique de -30% attendu par l’ESC Rennes, 100 tuiles Solaires Max 16 cellules ont été installées directement sur les liteaux d’un pan de toiture de l’un des pavillons. En coloris rouge, elles s’intègrent en toute discrétion aux tuiles Stretto Huguenot et permettent une production énergétique optimale à raison de 59 Wc par tuile, soit près de 6000 Wc. De quoi contribuer à rendre l’espace social plus autonome en énergie ! UNE PROUESSE TECHNIQUE DE L’ÉTUDE À LA MISE EN ŒUVRE Si l’ESC Rennes constituait un véritable défi au niveau esthétique quant au choix des couleurs, il l’était également d’un point de vue dimensionnel. Raison pour laquelle, afin d’éviter toute mauvaise surprise sur le chantier, un important travail d’approche technique et de calepinage a été réalisé très en amont par l’agence Beal & Blanckaert et sa cheffe de projet Hélène Verniers, en fonction de la spécificité de chacune des façades. En étroite collaboration, l’architecte, l’entreprise de pose Loire Atlantique Toiture et Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians, ont ainsi étudié : l’implantation précise des tuiles en façades afin de faciliter leur mise en œuvre et de minimiser le travail de coupe en jouant sur les tuiles et demi-tuiles, l’habillage de la façon la plus discrète possible autour des menuiseries, le traitement des points singuliers pour répondre notamment à la demande de l’architecte en ce qui concerne l’écoulement des eaux pluviales. Une fois achevé cet accompagnement personnalisé, la mise en œuvre des 2.700 m2 de tuiles émaillées Stretto Huguenot dont 1.100 m2 en façade s’est effectuée sans encombre grâce au plan de calepinage minutieusement préparé par l’architecte imprimé en très grand format. Ainsi, pour chaque façade, Loire Atlantique Toiture a trié les tuiles par coloris puis, rangée par rangée dans le bon ordre, avant de les poser à joints croisés, avec un pureau de plus ou moins 14 cm. Quant aux tuiles Solaire Max, même si leur installation constituait une première pour l’entreprise « cela s’est très bien passé. La pose est très simple, de même que le raccordement électrique Plug & Play. C’est presque un jeu d’enfant finalement ! Et ce d’autant plus que nous avions bénéficié au préalable d’une formation technique d’Edilians sur le site pour nous expliquer le fonctionnement », détaille Romain Rouaud qui a repris l’entreprise familiale depuis 5 ans. Le résultat est à la hauteur des enjeux : « l’entreprise Loire Atlantique Toiture a vraiment effectué un travail impeccable. Une mise en œuvre aussi soignée d’un produit noble tel que la tuile, c’est véritablement de l’art » déclare Eric Martinat, enthousiaste. Une composition artistique tant dans la palette de coloris que dans la qualité de finition qui interpellent les habitants du quartier de Maurepas qui confient « trouver cela vraiment très beau ». A propos d’EDILIANS : Leader français de la toiture en terre cuite (9 appellations terroir, 96 modèles et 380 coloris de tuiles) et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée des solutions toitures innovantes au coeur de l’éco-habitat. Edilians fait partie d’Edilians Group : 1700 collaborateurs 400 M€ de CA en 2021 16 sites industriels (France et Europe) 7 marques commerciales edilians.com
Il y a 2 ans et 217 jours

Inquiets face à la hausse des prix de l'énergie, 55% des maires envisagent de jeter l'éponge aux prochaines élections

L'Ifop a mené pour Hellio, en partenariat avec Acteurs Publics, une étude à laquelle 609 maires représentatifs de l'ensemble des collectivités de France ont répondu entre le 20 octobre et le 10 novembre 2022 [1].[1] La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille de la commune, région). Les données ont été redressées lors du traitement sur la base des variables suivantes : le sexe, l'âge, la région et la taille de l'unité urbaine de la commune.Une vision morose de l'avenirPour l'Ifop, c'est un résultat jamais vu depuis 20 ans ! 55% des maires n'ont pas l'intention de briguer un nouveau mandat aux prochaines élections municipales de 2026.Dans le contexte actuel, leur moral est en berne. Hausse des prix de l'énergie, surmenage, responsabilités croissantes, indemnités trop faibles, projets à mener avec un budget de fonctionnement réduit, l'ensemble de ces facteurs concordants amplifient la morosité des maires.Une tendance exacerbée dans les communes de 2.000 à 9.999 habitants (59%), où les élus locaux se retrouvent en prise directe avec leurs administrés et doivent gérer des situations de plus en plus conflictuelles.Pour contenir l'hémorragie et éviter de payer le surcoût aux fournisseurs d'énergie, la mutualisation des approvisionnements énergétiques avec d'autres collectivités est l'une des solutions envisagées par un peu plus de la moitié des élus locaux (55%). Hellio précise que c'est déjà le cas pour certaines communes qui se sont associées par le biais des syndicats départementaux d'énergie. Cette majorité est davantage prononcée dans les communes de plus de 10.000 habitants.L'action du Gouvernement pour aider les communes jugée par les mairesLa satisfaction à l'égard de la politique du Gouvernement33% des maires se montrent satisfaits de l'accompagnement du Gouvernement pour lutter contre la hausse des prix. L'État doit intensifier ses efforts pour soutenir les collectivités territoriales, les élus en attendent plus ! Depuis cette étude, les annonces faites viennent apporter quelques réponses mais celles-ci restent insuffisantes au regard des moyens nécessaires pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics :Pour Pierre-Marie Perrin, directeur des affaires publiques et juridiques de Hellio : « Signal positif, le Gouvernement vient d'annoncer, depuis la réalisation de cette étude, un engagement de 1,5 milliard d'euros supplémentaires pour la rénovation énergétique au sein des collectivités. Cette mesure a été votée dans le cadre du projet de loi de finances 2023. »L'approbation des mesures et dispositifs financiers annoncésPour réduire les consommations d'énergie et éviter les coupures cet hiver, le Gouvernement a appelé les collectivités à prendre un certain nombre de mesures. Parmi elles, la réalisation de travaux de rénovation énergétique fait l'unanimité auprès de 89% des sondés. Viennent ensuite les actions de sobriété telles que la réduction ou la coupure de l'éclairage public la nuit (84%) et la baisse du chauffage dans les établissements publics (mairie, école, etc.), des décisions pourtant mal perçues par les administrés.Les communes rurales de moins de 2.000 habitants sont un peu moins enclines à baisser le chauffage, laissant apparaître un clivage entre petites (77%) et grandes collectivités (95%). Cet écart s'explique notamment par le fait que la proportion de passoires thermiques dans le patrimoine géré par les communes rurales est globalement plus élevée que sur la moyenne des collectivités. Réduire le chauffage ne fait qu'aggraver la sensation de froid. Pour limiter l'impact de la hausse des prix de l'énergie, plusieurs dispositifs ont été mis en place ou sont envisagés par l'État. Perçu comme indispensable par 29% des maires, le bouclier tarifaire mérite cependant d'être prolongé et intensifié pour une écrasante majorité, de manière uniforme quelle que soit la taille des collectivités. Du côté des financements d'aides à la transition énergétique des bâtiments publics, même son de cloche, avec encore plus d'insatisfaction : 73% des élus estiment qu'ils sont insuffisants. Ce résultat reste cependant à nuancer : l'annonce du budget supplémentaire de 1,5 milliard d'euros, faite après ce sondage, devrait contribuer à rassurer les élus. Seul bémol, cette enveloppe reste largement inférieure aux 100 milliards alloués lors du plan de relance.La mise en place d'un dispositif financier comparable à MaPrimeRénov' remporte une nette adhésion : 90% des maires souhaitent en bénéficier. Bien compris par le grand public depuis la transformation du crédit d'impôt en une prime forfaitaire, ce levier présente également un intérêt pour les collectivités.Les décrets pris pour l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments peu connusPhénomène jugé inquiétant par Hellio, 60% des élus locaux interrogés ont indiqué ne pas connaître le décret tertiaire, aussi appelé dispositif Éco Énergie Tertiaire, alors que celui-ci existe pourtant depuis 2019, avec une proportion accentuée chez les élus des communes rurales (75%).Pour rappel, les échéances de réduction des consommations d'énergie sont les suivantes : – 40% d'ici 2030, – 50% d'ici 2040 et – 60% d'ici 2050.Les collectivités ont jusqu'au 31 décembre 2022 pour déclarer les consommations énergétiques de leur parc immobilier tertiaire concerné sur la plateforme OPERAT de l'Ademe. Ce décret arrivera-t-il à atteindre les objectifs définis ? Telle est la question qui peut se poser. Autre échéance réglementaire encore plus largement ignorée par une écrasante majorité (86%) : le décret BACS (pour « Building Automation & Control Systems ») impose de mettre en place un système d'automatisation et de contrôle dans certains bâtiments tertiaires d'ici le 1er janvier 2025.Pour Augustin Bouet, directeur Grands Comptes de Hellio : « Ces résultats laissent apparaître un besoin de formation et un travail de sensibilisation et d'information encore plus accru, notamment auprès des élus des communes de petites tailles. Les collectivités sont pourtant un des publics les plus concernés par ces décrets. »90% des maires inquiets vis-à-vis de la hausse des prix de l'énergieC'est unanime ! Une majorité écrasante des maires (90%) se montrent inquiets face à la hausse des prix de l'énergie (gaz, électricité et carburant) pour leur budget de fonctionnement. Ils sont même 55% à se dire très inquiets. Un sentiment partagé par tous les types de collectivités, qu'elles soient petites ou grandes.En moyenne, la part relative de l'énergie dans le budget de fonctionnement des maires a augmenté de 4 points en un an, passant de 10% en décembre 2021 à 14% en novembre 2022. Mais ce résultat est à pondérer selon Hellio.Pour Augustin Bouet : « Ce n'est que le début, cette hausse devrait s'aggraver dans les mois à venir puisque un grand nombre de collectivités bénéficient encore sans doute de tarifs négociés avant la hausse et font appel à des fournisseurs institutionnels, comme EDF ou des établissements locaux de distribution, ayant moins impacté leurs prix. »Les mesures envisagées pour faire face à la hausse des prix de l'énergie Pour contrer la hausse des coûts de l'énergie, les maires privilégient en premier lieu des actions de sobriété énergétique, comme chauffer moins les locaux et équipements (85%) ou couper l'éclairage la nuit (82%). Des mesures moins contraignantes et plus rapides à mettre en place, mais qui ne résoudront pas les problèmes à long terme.Plus difficiles à mettre en oeuvre, les travaux de rénovation énergétique n'arrivent qu'en 3e position, avec 11 points de moins (74%), alors qu'ils représentent une solution pour consommer moins et mieux, de manière plus durable, avec à la clé des économies d'énergie bien plus importantes.Pour Augustin Bouet : « Pour préserver l'environnement, les leviers de sobriété énergétique ne suffiront pas. »Le quatuor de tête des travaux de rénovation énergétique les plus plébiscités par les élus correspond à celui pour lequel Hellio est le plus sollicité par les collectivités: l'isolation thermique (56%), le remplacement des menuiseries (45%), la pose de panneaux solaires / photovoltaïques (44%) et le changement de chauffage (42%).Des résultats décevants pour le raccordement au réseau de chaleurHellio regrette que le raccordement à un réseau de chaleur arrive loin derrière, avec seulement 10% des intentions. Une solution pourtant intéressante en termes d'indépendance énergétique, de recours aux énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de réduction réelle sur le long terme des consommations.Ce résultat révèle qu'il y a un travail à faire de la part de l'État sur la formation et la sensibilisation auprès des collectivités sur le sujet des réseaux de chaleur. Beaucoup de collectivités pensent que ce système de chauffage est réservé aux grandes villes, alors qu'il y a beaucoup de réseaux de chaleur en milieu rural.Pour Augustin Bouet : « Il est primordial de développer de nouvelles unités de production de chaleur car la capacité de chauffer en amont fait défaut aujourd'hui, le seul raccordement ne suffit pas. Il y a beaucoup à faire auprès des acteurs de l'industrie et de l'agriculture sur la récupération de chaleur fatale, souvent non utilisée, qui pourrait servir à alimenter les réseaux de chaleur. C'est un sujet qu'il faut remettre au goût du jour et qu'il faut aider. Le raccordement bénéficie déjà d'une aide financière, via le Coup de pouce Chauffage des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), mais on peut aller encore plus loin en mettant en place des leviers supplémentaires dédiés aux unités de production de chaleur. »Constat rassurant, la fermeture des services publics, comme les crèches ou les piscines, n'est pas envisagée par les collectivités, ils sont seulement 9% à y songer.Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Dans un contexte de crise énergétique jamais connu jusqu'alors, et une inquiétude grandissante des maires de France dans l'exercice de leurs fonctions, les acteurs privés comme Hellio doivent accentuer leur soutien auprès des élus dans la rénovation et l'efficacité énergétique de leurs bâtiments publics. Accélérer cette transition énergétique permettra d'apporter rapidement un confort pour les usagers du service public, mais également de redonner de nouvelles marges de manœuvre pour les élus. C'est ce à quoi nous nous attelons ! »
Il y a 2 ans et 219 jours

Diam industries : Des disques, mais pas que

Diam Industries propose la ponceuse portative EBS 1802. [©Diam Industries] Diam Industries propose deux machines destinées à la préparation des sols. L’EBS 1802 est une ponceuse portative qui égalise les surfaces, enlève les vieilles peintures et les restes de colles, et gomme les imperfections. L’avant du carter est amovible pour faciliter le ponçage au ras des murs, qui est l’une des activités pour laquelle la ponceuse a été conçue. Elle est équipée d’un système anti-vibrations, de deux poignées parallèles pour une meilleure préhension, et d’un raccordement direct à l’aspirateur. Proposée en deux modèles, elle peut présenter une puissance de 1 800 W et de 2 500 W. La marque a aussi conçu la PB-E250, une ponceuse à sol qui permet de régler la hauteur de travail. Elle possède un raccordement à l’eau, et à l’aspirateur, et intégre un niveau bulle. Son bras est repliable pour une plus grande facilité de stockage. La PB-E250 offre une puissance unique de 2 200 W. Bien entendu, le cœur du savoir-faire de Diam Industries se situe dans les solutions d’abrasifs que propose la marque et qui équipe la plupart des machines détaillées dans ce présent dossier. Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 221 jours

Solaire : hausse des raccordements de petites centrales et de la production à l'été 2022

ANALYSE. Les derniers chiffres compilés par le ministère de la Transition énergétique sur la filière photovoltaïque montrent un ralentissement de la puissance raccordée sur la période juillet-septembre, du fait des très nombreux nouveaux branchements de petites centrales. En revanche, la production d'électricité d'origine solaire s'envole sur un an.
Il y a 2 ans et 222 jours

La pompe à chaleur en pleine heure de gloire

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) elle-même y voit "une technologie critique pour décarboner le chauffage". Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le monde devrait passer de 190 millions d'unités aujourd'hui à 600 millions d'ici 2030, couvrant 20% des besoins de chaleur, préconise-t-elle.Alors, tenons-nous là une solution miracle ?Comment ça marche ?"Ce n'est pas un miracle, mais de la thermodynamique utilisant des calories disponibles et gratuites," dit David Bonnet, de l'Association française pour la pompe à chaleur (Afpac).Ces calories sont récupérées dans le sol (géothermie de surface), les nappes phréatiques, ou l'air extérieur, transportées via des fluides frigorigènes. Un compresseur relève leur niveau de température pour les céder ensuite au circuit de chauffage du bâtiment.Ces équipements fonctionnent quasiment tous à l'électricité. On distingue les "PAC" air-eau, pour radiateur standard ou plancher chauffant-rafraîchissant. Et la version air-air, qui transmet la chaleur via un système de ventilation; réversible, elle peut rafraîchir.Le procédé, mis au point par un Américain dans les années 1930, a fait florès aux Etats-Unis dès après la guerre, pour le chaud et le froid.Décennie florissanteLe secteur en France se réjouit de voir son heure venue, car "l'environnement devient la préoccupation de tous et on comprend que les énergies fossiles vont être plus chères".Les dernières années ont été florissantes. Désormais la France compte 5 millions de PAC, dont plus d'un million vendues en 2021, selon l'Afpac.Cela avait commencé timidement au choc pétrolier, raconte David Bonnet, qui a construit en 1975 en France la première machine issue d'un brevet de General Electric.Mais la demande a longtemps stagné, variant au gré des prix du fioul, des aides, des opérations de promotion tentées par EDF, pâtissant aussi d'acteurs peu fiables attirés par l'effet d'aubaine.In fine, les trois fabricants nationaux ont été rachetés par des marques étrangères. Ce n'est que ces dernières années que le pays voit revenir des usines, assemblant des machines aux composants plus ou moins hexagonaux.AmbitionsLe secteur se verrait bien accélérer, notamment sur l'habitat collectif, dans un pays plutôt favorable à l'électricité et comme le permet la dernière réglementation sur les constructions neuves.Plus sélective, l'agence publique de l'environnement Ademe, qui soutient collectivités et entreprises dans l'essor de la chaleur "verte", souhaite accélérer les projets de géothermie de surface, "au vaste potentiel encore inexploité", explique Bénédicte Genthon, sa directrice adjointe pour la bioéconomie.Quelque 200.000 PAC géothermiques produisent 4,7 TWh de chaleur par an en France, soit moins de 1% de la chaleur consommée en 2021.Leur "grand atout est d'exploiter l'inertie thermique du sous-sol, à environ 10-15°C toute l'année (...) Cela permet aussi le rafraîchissement l'été sans contribuer aux îlots de chaleur urbains", souligne Mme Genthon, ajoutant que cette option offre une meilleure performance qu'une PAC puisant dans l'air, en particulier par grand froid.Et limitesPour l'Ademe, "pour le chauffage des bâtiments, l'idée est d'étudier les meilleures sources disponibles en fonction du contexte local", résume Mme Genthon, "en privilégiant le raccordement à un réseau de chaleur, puis la chaleur de récupération (par exemple sur des unités de valorisation énergétique des déchets), la géothermie et enfin le bois-énergie".Les obstacles à la PAC, le secteur les voit surtout dans l'intégration des éléments extérieurs sur le bâti, et parfois le temps de rentabilisation de certains projets. La majorité des pompes à chaleur sont aussi dotées d'un chauffage d'appoint, y compris parfois le maintien parallèle des chaudières au fioul, admet M. Bonnet.Avec la montée du prix de l'électricité, Julien Guillemoto, infirmier dans l'Isère, mise aujourd'hui sur un poêle à bois.Mais il reste content de sa pompe à chaleur, rentabilisée en cinq ans. "Il vaut mieux avoir une maison bien isolée", dit-il. Il lui a aussi fallu un temps d'apprentissage: "au début je visais 20°C, c'était trop chaud. On s'est finalement fixé à 17°C. Et j'ai ajouté une couche de carrelage sur le plancher chauffant".
Il y a 2 ans et 224 jours

Pour Isover, « déchets » rime avec « ressources »

Ce contexte de nécessité du recyclage va aussi fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Isover Recycling répond parfaitement à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issue du BTP.* Sources FFBLa laine de verre Isover est recyclable à 100% et à l'infiniEn remplaçant le sable par du calcin dans la composition de sa laine de verre, Isover permet de faire des économies d’énergie conséquentes puisque fondre du calcin nécessite des températures de fusion nettement plus faibles que celles nécessaires pour le sable.Isover investit 10 millions d'euros dans un prototype industriel de refonte de la laine de verre : le SBM, un four de recyclage nouvelle générationUne technologie piloteLe projet vise à construire un four qui transformera des rebuts de laine de verre en calcin (verre recyclé), qui sera ensuite réintroduit en totalité dans les fours de fusion électrique en tant que matière première afin de créer de la nouvelle laine de verre.Avec ce procédé, Isover permet un cycle de vie optimal à la laine de verre.Cette technologie aura vocation à être dupliquée par la suite sur d’autres sites européens du groupe, en Allemagne et en Suède. Pour ces trois fours, Isover a obtenu de l’Union européenne 4,1 millions d’euros de subvention. Isover a également reçu une aide financière de l’ADEME Pays de Loire pour ce projet vertueux.Le projet représente un investissement total de 10 millions d’euros en incluant les bâtiments, installations techniques et raccordements. Le four est en cours de construction à l’usine de Chemillé en Anjoux, lieu stratégique afin de permettre une large occupation du territoire avec Orange (et son four de recyclage Oxymelt).Isover Recycling, la première filière au monde de recyclage des déchets de chantier en laine de verre pour éviter les enfouissements et favoriser un cycle de vie du produit en boucle ferméeLa démarche responsable d’Isover répond par anticipation aux enjeux de collecte des déchets de la laine de verre qui représentera :Isover Recycling et l'Oxymelt en chiffresPour Lucie Charbonnier, directrice Développement durable d’Isover : « Nous disposions déjà d’un four sur le site d’Orange (Vaucluse), le principe de faire entrer la laine de verre en fusion est le même mais ce nouveau four sera différent, permettant un calcin de meilleure qualité, une consommation énergétique et des émissions de CO2 bien moindres. Il permettra également de recycler de plus grande quantités. »
Il y a 2 ans et 230 jours

Parution du Guide CSTB "Intégrer les énergies renouvelables - 3e édition"

Du besoin à l’exploitation, cette nouvelle édition du guide analyse les différents enjeux énergétiques, environnementaux et sociétaux des prochaines décennies en abordant les points suivants :contexte législatif et réglementaire national et européen ;caractéristiques des systèmes utilisant les énergies renouvelables : systèmes solaires,systèmes de chauffage au bois ou à biomasse,systèmes éoliens,raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains,pompes à chaleur,chaudières à condensation,systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité,système hybrides (pompes à chaleur et chaudières performantes).réalisation de l’étude de faisabilité réglementaire,intégration de ces systèmes dans le cadre bâti,chaînes d’acteurs en jeu.Le guide détaille aussi l’économie des projets : coût global, mesures incitatives, modes de financement possibles et formes de contrats envisageables.Auteur(s)Alain Filloux, est ingénieur du Conservatoire des Arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.SommaireLa réglementation et les mesures incitatives Les systèmes énergétiques Le choix de solutions énergétiques L’intégration dans le cadre bâti Le rôle des acteurs Le financement et l’économie des projets Réglementation et autres documents de référence
Il y a 2 ans et 231 jours

Ventilation double flux en rénovation

Douze enseignements pour garantir la performance et la qualité de l’air Si la pandémie confirme le rôle clé des systèmes de ventilation double flux pour garantir la sécurité sanitaire des occupants, encore faut-il que l’installation soit performante. D’où l’intérêt de suivre ces recommandations issues de retours d’expériences qui concernent principalement la conception.   Des registres motorisés et asservis au taux de CO2 modulent les débits de la ventilation selon l’occupation et favorisent la qualité de l’air et les économies d’énergie. Enseignement 5 : tester et contrôler l’asservissement de la ventilation au taux de CO2.Photos : AQC L’atout d’une VMC double flux est d’apporter un air neuf filtré, voire purifié grâce à différentes technologies, et d’extraire l’air vicié, avec une optimisation du confort thermique et une réduction des consommations énergétiques par la récupération de calories au niveau de son échangeur. Un système très efficace, dont les ventes sont en forte croissance (+ 48,7 % en maison individuelle et + 16,3 % en logements collectifs et tertiaire en 20211), mais complexe et trop souvent mal dimensionné, installé et entretenu. Des dysfonctionnements qu’il est pourtant possible de résoudre dès la conception, comme le démontre le rapport VMC double flux en rénovation de la collection « 12 enseignements à connaître ». Réalisé dans le cadre du dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC), après des audits terrain menés par des enquêteurs en France métropolitaine avec l’appui du centre de ressources CD2E, il relève les malfaçons et les non-conformités majeures, précise les impacts sur le bâti et la santé des occupants, indique leur origine et propose des solutions correctives. Bien positionner les prises d’air et de rejet Le premier conseil est de bien déterminer l’emplacement de la prise d’air extérieur. Il s’agit de l’éloigner des sources de pollution (fumées…) et de proscrire un positionnement proche du sol (poussières, obstruction…). De même, la bouche de rejet d’air vicié ne doit pas se situer à moins de 60 cm de la prise d’air neuf, de façon à éviter les risques de recirculation. En cas d’impossibilité technique, la pose d’un déflecteur entre les deux peut résoudre le problème. Revoir le dimensionnement C’est un sujet récurrent. Très souvent, les hypothèses d’occupation prises en phase de conception ne correspondent plus à l’occupation réelle ou aux volumes des pièces modifiées lors de travaux de rénovation. Les conséquences ? Dans les deux cas, un renouvellement d’air insuffisant pouvant entraîner des atteintes au bâti (humidité, moisissures) et une dégradation de la qualité de l’air. La solution corrective est d’intervenir, si possible, sur les réglages de la centrale de traitement d’air pour équilibrer les vitesses d’air d’insufflation et les débits d’extraction, de redimensionner les réseaux aérauliques ou encore de remplacer ou de repositionner les bouches d’insufflation pour adapter la portée des flux à l’usage. Piloter les débits d’air selon le taux de CO2 Compte tenu de l’importance de la qualité de l’air intérieur sur la santé, la préconisation complémentaire est d’installer des capteurs et des registres motorisés pour ajuster en continu les débits d’air neuf soufflés au taux de CO2. Le dioxyde de carbone étant un bon indicateur du risque de confinement et donc de l’ensemble des polluants de l’air, il s’agit de ne pas dépasser la valeur maximale de concentration de sécurité de 600 ppm, dans les locaux sans port de masque, indiquée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Cette régulation intelligente permet également, selon l’occupation, de booster l’apport d’air neuf si nécessaire ou de mettre en place une programmation horaire ou journalière. Il s’agit de bien définir le nombre et le positionnement des capteurs et d’en assurer l’entretien en les incluant dans les contrats de maintenance. Autre bonne pratique pour éviter les pertes de charge et la surconsommation électrique : mettre en place une mesure de pression différentielle sur la filtration de la centrale de traitement d’air, reliée à une alarme ou à la GTC (gestion technique centralisée) afin d’optimiser le changement des filtres. En dirigeant le flux d’air le long du plafond, cette bouche de soufflage à effet Coanda n’entraîne aucune gêne pour les occupants. Enseignement 4 : assurer une bonne diffusion de l’air. Limiter au maximum les passages hors volume chauffé Autre recommandation : éviter de positionner l’échangeur de la CTA (centrale de traitement d’air) à l’extérieur et limiter au maximum la longueur des gaines de soufflage et de reprise de la ventilation hors volume chauffé, source de déperditions énergétiques. En cas d’impossibilité, il s’agit de respecter la résistance thermique réglementaire pour le calorifugeage des gaines et de privilégier un calorifugeage double peau avec un capotage aluminium protecteur. Gérer les nuisances sonores Dernier enjeu de la conception et non des moindres : maîtriser le bruit de l’installation. Parmi les bonnes pratiques soulignées : installer un piège à son en sortie de CTA pour abaisser les bruits de transmission, dimensionner les bouches de soufflage et les sections des gaines en fonction du débit maximal ou encore limiter les points singuliers pour éviter les sifflements. Mise en œuvre et contrôle : quelques vérités bonnes à dire Enfin, le rapport met en évidence les malfaçons et les erreurs relevant directement de la méconnaissance des règles de l’art par l’entreprise et du manque de contrôle de la maîtrise d’œuvre. Citons le non-raccordement du réseau d’évacuation des condensats de l’échangeur au réseau d’eaux pluviales ou d’eaux usées, la multiplication des coudes inutiles des réseaux et l’écrasement des gaines souples, l’absence de protection des gaines et des terminaux de ventilation en phase chantier entraînant la présence de poussières et d’humidité ou encore la difficulté d’accéder à la CTA et le manque de place pour changer les filtres. Téléchargement du rapport complet sur le site www.qualiteconstruction.com L’écrasement des gaines souples au niveau de la CTA engendre des pertes de charge et une surconsommation énergétique. Enseignement 11 : réaliser une mise en œuvre soignée du réseau aéraulique et de la CTA. Dix ans de retours d’expériences Lancé en 2010, le dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC) aide les professionnels à s’inscrire dans la transition énergétique et environnementale. Il se base non seulement sur un audit de bâtiments précurseurs et des mesures in situ, mais aussi sur un entretien avec les acteurs qui les ont conçus ou construits. En dix ans, l’AQC a ainsi audité 1 600 bâtiments et rencontré plus de 4 000 acteurs. Objectif : identifier les dysfonctionnements et bonnes pratiques, puis restituer les enseignements à travers différents supports sur www.rexbp.qualiteconstruction.com. Pour ce qui concerne le confort d’été, le rapport dont cet article fait la synthèse propose douze enseignements à connaître, observés sur le terrain et analysés par des experts. Avec pour chacun : le constat, les impacts, les causes et les bonnes pratiques.Le tout accompagné de photos et schémas illustrant les non-qualités et bonnes pratiques.   Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Ventilation double flux en rénovation est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 232 jours

Equiper sa pompe avec des accessoires adaptés

Spécialiste du décolletage, BOUTTÉ répond à tous les besoins de raccordement en eau de la maison et du jardin. Le fabricant français dispose d’une gamme complète de raccords et d’accessoires pour tous types de pompes : • de surface – avec ou sans surpresseur -, • immergées, • et d’évacuation. Les pompes de surface Le […]
Il y a 2 ans et 236 jours

Solaire, pompes à chaleur : l'UE veut simplifier et accélérer les autorisations

Dans le cadre de l'ambitieux plan climat européen, un projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables avait déjà été présenté par la Commission en juillet 2021, et fait actuellement l'objet de négociations serrées entre les eurodéputés et les Etats membres.En attendant l'accord final sur ce texte et sa transposition dans les droits nationaux, Bruxelles propose donc des mesures provisoires applicables dès leur approbation par les Etats et sans consultation du Parlement européen, en vue de "remédier au +goulet d'étranglement+ des procédures d'autorisation qui entravent le déploiement accéléré des projets".L'objectif est de cibler "les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d'impact sur l'environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique" à l'heure où l'UE cherche tous azimuts à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.L'exécutif européen propose que les infrastructures d'énergies renouvelables soient "présumées d'intérêt public supérieur", permettant aux nouvelles procédures d'autorisation de bénéficier d'une "évaluation simplifiée" et des dérogations prévues dans les réglementations environnementales.Par ailleurs, afin d'accélérer le déploiement des pompes à chaleur, Bruxelles veut accélérer les procédures d'octroi de permis, qui ne pourront plus excéder trois mois. Les connexions au réseau seront automatiquement autorisées pour les pompes jusqu'à 12 kW.La Commission propose également de restreindre à un délai maximum d'un mois le processus d'autorisation pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes, et pour leur connexion au réseau. Ces installations solaires seraient exemptées d'évaluation d'impact environnemental. Et pour les petites installations, Bruxelles suggère même que l'approbation soit tacite, via la notion de "silence administratif positif".Enfin, pour toute augmentation de la puissance des infrastructures d'énergies renouvelables existantes (solaire, parcs éoliens, géothermie...), l'octroi du permis devra prendre au maximum six mois, en incluant les évaluations environnementales, lesquelles seraient restreintes.Dans ce cadre, la procédure d'autorisation pour des raccordements aux réseaux d'électricité de toutes les infrastructures d'énergies renouvelables sera limitée à un mois et drastiquement simplifiée, dans les cas où l'augmentation de la capacité totale ne dépasse pas 15%.Gonfler la puissance des sites existants "offre un potentiel important pour augmenter rapidement la production d'électricité à partir de toutes les sources renouvelables", selon la Commission.D'ici juillet 2023, Bruxelles pourra proposer de prolonger l'application de ces mesures d'urgence si elle le juge nécessaire, notamment "en fonction de l'évolution de la sécurité d'approvisionnement et des prix de l'énergie".Avec cette proposition, "d'une durée et d'une portée limitées", "nous pourrons débloquer une myriade de projets d'énergies renouvelables dès les douze prochains mois", a fait valoir la présidente de la Commission Ursula von der Leyen devant le Parlement européen."D'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), nous pourrions déjà remplacer 14 milliards de m3 de gaz l'an prochain (...) rien qu'en accélérant les procédures d'autorisation de ces projets", a-t-elle indiqué.Les capacités des énergies renouvelables dans l'UE devraient gonfler de plus de 50 GW en 2022, une année record, dont un accroissement de 40 GW pour les seules installations solaires photovoltaïques, principalement des panneaux sur toiture, selon la Commission. Mais le déploiement du solaire doit s'accélérer à 60 nouveaux GW/an pour atteindre les objectifs de renouvelables pour 2030, avertit-elle.
Il y a 2 ans et 239 jours

600.000 installations photovoltaïques en France, +20% en un an

A fin septembre, le pays comptait près de 600.000 installations, dont un tiers en autoconsommation individuelle, l'ensemble représentant une production solaire totale de plus de 13 gigawatts (GW), selon l'Open Data d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution électrique en France.Ce boom, sur fond de crise de l'énergie, intervient alors que la France accuse de grands retards dans le déploiement des énergies renouvelables, son objectif officiel dans le solaire restant très éloigné, soit 20 GW en 2023.Le pays compte presque 90.000 installations de plus que l'an dernier à la même période, soit une hausse de +20%.Rien qu'au 3e trimestre de 2022, Enedis indique avoir enregistré des demandes de raccordement au réseau pour une puissance totale de près de 1,1GW : un chiffre en hausse ces deux dernières années (0,8 GW sur le troisième trimestre de 2021, 0,6 GW sur celui de 2020).En particulier, le nombre d'installations en autoconsommation individuelle a quasiment doublé en 18 mois sur le territoire métropolitain, avec près de 208.000 clients autoconsommateurs individuels raccordés au réseau public à fin septembre. Ils étaient 108.664 à fin mars 2021 et... 3.000 en 2015.Ces clients sont pour l'essentiel équipés d'installations de moins de 36 kilovoltampères (kVa)."Enedis constate une nette accélération du nombre d'autoconsommateurs", souligne l'entreprise, relevant que cette autoconsommation concerne quasi uniquement du photovoltaïque, "et pas uniquement dans les régions les plus ensoleillées".
Il y a 2 ans et 239 jours

CEE : pluie de textes réglementaires pour accélérer la transition énergétique en France

Décret d'obligation : augmentation à 3.100 TWhcLe décret n°2022-1368 du 27 octobre 2022 portant augmentation des obligations d'économies d'énergie dans le cadre du dispositif des CEE augmente l'obligation pour la 5e période des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) : elle passe de 2.500 à 3.100 TWhc, soit une augmentation de 600 TWh cumac, comprenant une obligation CEE précarité augmentée de 400 TWh cumac, représentant 38 % de l'obligation totale au lieu de 29 % précédemment. Le volume de CEE pouvant être délivré au titre des programmes au cours de la 5e période des CEE est porté de 288 TWh cumac à 357 TWh cumac.“Cette hausse de l'obligation est un signal positif qui va permettre de redynamiser le marché et encourager à accélérer les travaux permettant des réductions de consommation. Toutefois, nous sommes encore très loin des moyens à mettre en place pour accélérer significativement la transition écologique. Les efforts devront être à nouveau renforcés à moyen terme afin de respecter les ambitions européennes mais aussi notre indépendance énergétique nationale”, souligne Pierre Maillard, PDG Hellio.Assouplissement du Coup de pouce Chauffage avec l'intégration du remplacement des chaudières gaz à condensationL'arrêté du 22 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 24 décembre 2014 relatif aux modalités d'application du dispositif CEE vient apporter des changements majeurs pour le changement de système de chauffage.Concrètement, il assouplit de manière assez attendue l'application des bonifications Coup de Pouce qui sont désormais éligibles y compris lorsque l'installation d'une PAC, d'une chaudière biomasse ou le raccordement à un réseau de chaleur vient en remplacement d'une chaudière gaz à condensation, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors.Cet assouplissement, qui entre en vigueur pour les opérations engagées à partir du 29 octobre 2022, fait écho au renforcement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments à usage résidentiel collectif et tertiaire mis en place cet été et dont Hellio est signataire. Il rend d'autant plus intéressant et facile d'accès le recours à ce Coup de pouce.Résidentiel : réhausse de la prime Coup de pouce Chauffage jusqu'à 1.500 € supplémentaires pour le remplacement d'une chaudière fioul par certains équipementsLe nouvel arrêté évoqué précédemment vient également apporter des aides renforcées pour le remplacement dans le secteur résidentiel d'une chaudière au fioul par une pompe à chaleur, un système solaire combiné, une chaudière biomasse ou un raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.Ainsi, en ce qui concerne les PAC air/eau, eau/eau et hybrides, les chaudières biomasses et systèmes solaires combinés : l'incitation CEE serait de 5.000 euros pour les ménages modestes (au lieu de 4.000 actuellement), 4.000 euros pour les ménages dits "classiques" (au lieu de 2.500). Enfin, concernant le raccordement à un réseau de chaleur, l'aide atteindrait 1.000 euros pour les ménages modestes, 900 euros pour les autres.« En apparence très motivant ! Mais attention aux aides encourageant les mono-gestes. En effet, pour rénover correctement son logement pour des économies durables, et changer significativement de classe énergétique, il faut avant tout réaliser un audit énergétique et opter pour les meilleures préconisations de travaux.Ce coup de boost est une bonne nouvelle pour les ménages afin d'accélérer la rénovation énergétique en France, espérons que les consommateurs de fioul en profiteront pour se lancer dans un projet de rénovation globale. Selon notre étude réalisée en juillet 2022 conjointement avec FioulReduc, 40 % souhaitent conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. », Pierre Maillard PDG Hellio.Tertiaire : bonification majeure pour la Gestion Technique du Bâtiment (GTB)Rendue obligatoire pour un grand nombre de bâtiments tertiaires dans le cadre du Décret BACS à partir du 1er janvier 2025, l'acquisition ou l'amélioration d'un système de GTB pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire, le refroidissement/climatisation, l'éclairage et les auxiliaires des bâtiments tertiaire va pouvoir bénéficier d'une augmentation conséquente de l'incitation financière CEE.Pour toutes les opérations engagées entre le 29 octobre 2022 et le 31 décembre 2023, le volume CEE associée à cette fiche CEE va ainsi pouvoir :être multiplié par un coefficient 2 pour l'acquisition d'un système de gestion technique du bâtimentêtre multiplié par un coefficient 1,5 pour l'amélioration d'un système existant de gestion technique du bâtiment“Dans un contexte de tension sur les marchés de l'énergie et d'accélération de la politique de réduction des consommations énergétiques, associée à une volonté de gagner en indépendance énergétique pour assurer sans privation le bon fonctionnement de nos sites tertiaires et résidentiels, le ministère en charge de l'Energie a décidé la mise en place de nouvelles mesures ambitieuses adossées au dispositif CEE”, soutient Pierre Maillard, PDG de Hellio.Création d'une nouvelle fiche transport bonifiéeL'arrêté du 21 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 22 décembre 2014 définissant les opérations standardisées et créant une bonification pour une fiche d'opération standardisée avec une entrée en vigueur au 29 octobre 2022 et une fin au programmée au 1er janvier 2028.Cet arrêté porte sur la création de la fiche d'opération standardisée "Fret ferroviaire" (TRA-SE-116) et la création d'un article 3-7-3 définissant une bonification quadruplée pour les opérations de cette fiche.
Il y a 2 ans et 239 jours

Dernière ligne droite pour la Nouvelle Route du Littoral de La Réunion

Grâce à un viaduc de 5,4 km, le premier tronçon de la Nouvelle Route du Littoral surplombe à une trentaine de m de haut, l’océan Indien, en offrant une vue incroyable sur la mer et les falaises de la côte. [©Région La Réunion] « La volonté de la Région est de répondre sans attendre davantage, sans prendre encore plus de retard, à l’impérative nécessité d’en finir avec ce chantier inachevé et de sécuriser définitivement l’axe Saint-Denis – La Possession », insiste Huguette Bello, présidente de la Région La Réunion. Les 12,5 km de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) ne seront pas terminés avant 2028. Donc avec plus ou moins dix ans de retard, pour un budget final dépassant les 2,2 Md€. Une première inauguration Nombre d’automobilistes et de motards étaient venus emprunter pour la première fois, dimanche 28 août dernier, à midi (heure locale), la NRL, reliant le Nord et l’Ouest de l’île. Grâce à un viaduc de 5,4 km, un premier tronçon surplombe à 30 m de haut, l’océan Indien, en offrant une vue incroyable sur la mer et les falaises de la côte. Cette ouverture en août dernier ne s’est réalisée toutefois que sur deux voies, uniquement dans le sens Saint-Denis – La Possession et sur 8,7 km, alors que la NRL doit être longue dans sa totalité de 12,5 km, avec deux fois trois voies, dont deux couloirs de bus. La dernière portion du chantier entre la Grande Chaloupe et La Possession est à l’arrêt depuis 2019. Un second viaduc est désormais prévu pour terminer la route. Un second viaduc Initialement, la NRL se composait d’un grand viaduc et d’une longue digue en mer. Ce choix de la digue en mer, retenu en 2011 par l’ancien président du conseil régional, Didier Robert, devait être moins onéreux et avait l’avantage de faire travailler des entreprises locales. Mais, faute de ressources suffisantes dans l’île en roches massives et face à l’impossibilité d’ouvrir de nouvelles carrières pour des raisons environnementales, le groupement Vinci-Bouygues et ses filiales réunionnaises ont négocié la résiliation du marché de 298 M€. Le résultat est qu’à la place de cette digue en mer, il existe un trou de 2,5 km pour relier La Grande Chaloupe à La Possession, la partie Ouest de l’ouvrage. Devant l’impossibilité de finir la NRL avant des années, la solution a été de construire une bretelle de raccordement avec l’actuelle route du littoral pour mettre en circulation les 8 premiers km terminés. « Ce chantier comporte un nombre incalculable de problèmes. Les élus qui composent la nouvelle majorité régionale ont à cœur de le faire avancer. C’est un projet hors norme, dont la complexité est sans précédent. Les choix qui ont été faits dès le départ avec la portion en digue, montrent aujourd’hui leurs limites puisque cette partie du chantier est remise en question depuis 2019. Malgré les difficultés de chantier, la réalité est qu’aujourd’hui la partie viaduc est, elle livrée, alors que la partie en digue n’a jamais pu démarrer. Les difficultés d’approvisionnement en enrochements ne sont pas des faits nouveaux, ils sont connus depuis des années […] Alors qu’il manque encore 2,5 km de linéaire pour livrer la totalité de la route, près de 1,6 Md€ ont déjà été dépensés. Il nous faut mobiliser encore entre 560 et 760 M€ pour finir le chantier. Une facture finale qui dépasse les 2,2 Md€ ! C’est titanesque », conclut Huguette Bello. M. C. La NRL en quelques chiffres : 12,5 km : C’est la distance de la Nouvelle Route du Littoral entre Saint-Denis et La Possession.5 409 m : C’est la distance du viaduc entre Saint-Denis et La Grande Chaloupe. C’est le plus long viaduc en mer de France.90 km/h : C’est la vitesse à respecter sur la Nouvelle Route du Littoral.133 M€ : C’est le prix de la Nouvelle Route du Littoral au kilomètre.Entre 5 et 11 m : C’est la profondeur de la mer au niveau de la Nouvelle Route du Littoral.4 500 : C’est le nombre d’emplois créés par la Nouvelle Route du Littoral.6 : C’est le nombre de voies de la Nouvelle Route du Littoral dont 2 seront réservées aux bus.
Il y a 2 ans et 243 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
Il y a 2 ans et 243 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) Cet article Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 251 jours

Face à la crise énergétique, France Chaleur Urbaine présente une solution économique et écologique pour tous les ménages français

Pour Elisabeth Borne, Première Ministre : « Nous vivons une période de bascules. La guerre en Ukraine bouscule l’ordre international et nous n’avons pas fini d’en mesurer les conséquences. La crise énergétique nous pousse à revoir nos habitudes et à accélérer pour sortir, plus vite, de la dépendance aux énergies carbonées. »France Chaleur Urbaine contribue à cet objectif en facilitant le raccordement des bâtiments aux réseaux de chaleur. Alimentés par des sources d’énergies renouvelables ou de récupération comme la géothermie, la biomasse ou la chaleur issue de l’incinération des déchets, les réseaux de chaleur offrent un mode de chauffage à la fois écologique et économique. Le raccordement aux réseaux de chaleur est particulièrement adapté pour des bâtiments actuellement chauffés au gaz ou au fioul collectif, et représente une excellente option pour sortir des énergies fossiles.La plupart des métropoles françaises disposent de cette possibilité de raccordement. Entièrement financé par l’Etat, France Chaleur Urbaine se porte en tiers de confiance entre les copropriétaires ou les acteurs du secteur tertiaire souhaitant adopter ce mode de chauffage, et les gestionnaires de réseaux de chaleur pouvant offrir ce raccordement.Aujourd'hui, 2,4 millions d’équivalent-logements sont déjà raccordés et environ 5,6 millions de tonnes de CO2 sont évitées chaque année grâce à l’utilisation de ces réseaux de chaleur.Le raccordement aux réseaux de chaleur, mis en avant dans le plan de sobriété énergétique du gouvernement, est soutenu par des aides financières importantes, au titre du nouveau Coup de pouce chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires. Le reste à charge moyen pour le raccordement d’une copropriété est estimé à 250 € par logement seulement ! Le coût de la chaleur est également compétitif, avec un taux de TVA réduit à 5,5% (le plus bas du marché), et des prix plus stables que ceux des énergies fossiles.Se raccorder à un réseau de chaleur, c’est ainsi diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et maîtriser son budget de chauffage, qui aujourd’hui explose tous les records.
Il y a 2 ans et 253 jours

Les solutions chauffage de Cheminées Poujoulat pour toutes les énergies et tous les bâtiments, en neuf comme en rénovation

Elle visent à donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, tout en diminuant l’impact carbone de la construction des bâtiments, avec en ligne de mire la disparition progressive des énergies fossiles.Innovation, performance, personnalisation, c’est sur ce triptyque que Cheminées Poujoulat s’appuie pour développer ses produits afin d’offrir des solutions de qualité en adéquation avec les besoins du marché.Le leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques place la mixité énergétique au cœur de sa stratégie et propose un éventail complet de solutions de chauffage pour toutes les énergies – bois, gaz, électricité - et tous les bâtiments - maisons individuelles, habitat collectif - en neuf comme en rénovation.L’ensemble des produits mis au point par Cheminées Poujoulat bénéfi cient du CÉRIC Label délivré par le Laboratoire CÉRIC, référent en Europe dans les domaines de la cheminée et des énergies durables.Preuve de la reconnaissance de son expertise, Cheminées Poujoulat vient d’être récompensée par un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 pour sa toute dernière solution unique sur le marché RÉNO VMC-GAZ.Au-delà de la performance énergétique, Cheminées Poujoulat a également à cœur de proposer des équipements personnalisables qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des bâtiments.À chaque projet de fumisterie ou problématique de chauffage correspond une solution de chauffage Poujoulat ! Tour d’horizon.Des solutions bas carbone pour la maison individuelleLa récupération et la distribution d’air chaud avec AIRWOODLa dernière version d’AIRWOOD avec un nouveau système d’appoint électrique breveté, BOOSTY, offre, pour la première fois, la possibilité de faire de l’énergie bois la seule source de chauffage principal. Le système AIRWOOD récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet air dans le conduit échangeur et le redistribue dans toute la maison de façon homogène et efficace, par des bouches de soufflage. Lorsque l’appareil de chauffage au bois n’est plus alimenté, BOOSTY prend le relais.La gamme AIRWOOD permet de réaliser jusqu’à 25% d’économies sur la facture selon l’énergie de chauffage, comparée aux énergies fossiles (fi oul, gaz, électricité) et se décline en 2 solutions pour répondre à toutes les configurations : AIRWOOD Confort+ compatible avec tous les appareils de chauffage au bois en neuf et en rénovation : foyer fermé, poêle à bois bûches ou poêle à granulés, AIRWOOD Alliance en neuf pour les poêles à granulés et la VMC double-fl ux. La gamme est valorisable dans les calculs réglementaires grâce au TITRE V Système-Conduit échangeur.EFFICIENCE, le conduit de cheminée nouvelle générationPour répondre aux exigences thermiques actuelles et à venir, et accompagner les performances des appareils labellisés Flamme Verte, Cheminées Poujoulat a innové en développant EFFICIENCE, un conduit de cheminée triple paroi « nouvelle génération » isolé en laine de roche.Solution inédite sur le marché, EFFICIENCE optimise la circulation des flux en assurant l’amenée d’air nécessaire à la combustion et l’évacuation des fumées sur un même conduit.À l’intérieur de son conduit, EFFICIENCE possède une isolation de 20 mm en laine de roche haute densité et haute température. Grâce à cette isolation, EFFICIENCE peut réchauffer l’air prélevé à l’extérieur, nécessaire pour la combustion, et optimise ainsi le rendement de l’appareil de chauffage bois. L’isolant en laine de roche favorise également l’évacuation des fumées par tirage naturel.De plus, en prélevant l’air comburant dans la partie supérieure du conduit, EFFICIENCE évite de percer le mur où est installé le poêle pour aller chercher l’air. Grâce à cette propriété, EFFICIENCE est la solution idoine pour participer à l’étanchéité à l’air de la maison neuve mais également en rénovation lorsque l’installation ne permet pas de percement ou de dépassement de faîtage.EFFICIENCE offre ainsi une grande souplesse d’installation pour tout appareil de chauffage à bois, poêle à bois bûches, poêle à granulés, insert ou foyer fermé. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison et s’adapte à toutes les configurationsEFFICIENCE permet ainsi un positionnement sur le toit en fonction de l’emplacement de l’appareil sans avoir nécessairement à dépasser le faîtage (en principe, la loi prévoit un dépassement de 40 cm au-dessus de la ligne la plus haute de la toiture).PGI, un conduit spécifiquement développé pour les poêles à granulésLe système PGI a spécialement été développé par Cheminées Poujoulat pour l’installation des poêles à granulés. Le marché des poêles à granulés ne cessant de progresser, PGI rencontre un vif succès.Le système PGI est un conduit de fumée double paroi inox. Ce conduit haute technologie optimise la performance de l’appareil de chauffage et s’intègre parfaitement dans un habitat neuf ou existant.Sa technologie concentrique (deux tubes l’un dans l’autre) crée une lame d’air qui permet l’arrivée de l’air comburant et l’évacuation des fumées dans un même conduit.La gamme PGI offre une solution pour toutes les situations de raccordement du poêle. Le système peut être installé en conduit vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.Ce système a été conçu avec les plus grands fabricants de poêles européens pour s’adapter à tous les appareils à granulés et assurer un fonctionnement simple en toute sécurité.Opter pour ce système unique permet de réaliser jusqu’à 10% d’économies d’énergie, soit 200 à 400 kg de granulés de bois par an (selon les régions).Le plein d’accessoires pour la personnalisation des conduitsAutre marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation avec des conduits de cheminée et sorties de toit qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des maisons et à la décoration intérieure des pièces de vie.Pour répondre aux attentes des consommateurs en quête de personnalisation, Cheminées Poujoulat a déjà franchi une étape en permettant aux particuliers de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (tous les RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés, un régulateur de tirage design (RÉGUL’ART), une pièce de départ pour une jonction parfaite et esthétique entre le conduit THERMINOX et la buse du poêle à bois (DÉCO’START).Dernière innovation en date, la collection d’habillages ventilés DESIGN’UP combine sécurité, récupération de calories, esthétique et facilité d’installation. DESIGN’UP a été spécialement conçu pour permettre au consommateur de monter lui-même l’habillage sur son conduit de raccordement existant sans démontage préalable par simple emboîtement, au gré de ses envies et des aménagements décoratifs de son intérieur.La gamme se décline en 9 couleurs avec DESIGN’UP COLOR et en 3 décors avec DESIGN’UP DÉCO, pour satisfaire toutes les envies. Et pour un effet encore plus prononcé, ces nouveaux habillages ventilés se combinent avec des plaques de finition murales.La qualité de l’air avec VENTÉLIAAvec l’entrée en vigueur de la RE2020 depuis le 1er janvier 2022, la ventilation est devenue un élément-clé pour assurer le confort thermique été comme hiver ainsi qu’une bonne qualité de l’air intérieur.La sortie de toit spéciale ventilation VENTÉLIA se distingue par ses performances aérauliques exceptionnelles de 4 Pa qui favorisent la qualité de l’air intérieur Solution universelle, elle peut être raccordée à une VMC, une hotte de cuisine, un chauffe-eau thermodynamique, un sèche-linge...Disponible dans plusieurs fi nitions pour s’adapter à tous les types de toits et de pentes (tuiles, ardoises, toit terrasse, bac acier et toitures ondulées), VENTÉLIA s’intègre aisément dans son décor et s’installe avec la plus grande simplicité.Design d’extérieur : l’intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisationOUTSTEEL : la solution de personnalisation des unités extérieures de pompes à chaleur et climatisationAvec sa nouvelle marque OUTSTEEL, lancée en mai 2021, Cheminées Poujoulat a étendu son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur et de la climatisation, plus précisément à son habillage et à sa protection.Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise a mis à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures.Cache intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Déjà composée de 5 modèles (Brousse, Bubbles, Colors, Cap et Cover), la gamme s’enrichit d’un tout nouveau design « Vénitian » lancé en septembre 2022.Des systèmes de raccordement pour la chaudière biomasse en maison individuelle et logement collectifDUALIS EI : une solution adaptée à tous types de chaudières à granulés étanchesParticulièrement adapté pour le remplacement de chaudière fioul, DUALIS EI est un conduit concentrique en inox polyvalent associant l’amenée d’air comburant et l’évacuation de fumée des chaudières à granulés étanches.Équipé de joints, l’assemblage se fait par emboîtement sécurisé par un collier de jonction entre chaque élément. Simple à mettre en œuvre, il s’intègre dans l’habitat neuf comme dans l’existant.Sous avis technique, le système a fait l’objet d’une série d’essais fonctionnels pour valider toute la connectique en fonction des différentes marques de chaudières étanches sous avis technique proposées sur le marché. Il optimise le rendement des chaudières basse température ou à condensation.THERMINOX pour les chaudières à bois bûches et granulés de boisTHERMINOX est un conduit double paroi isolé polycombustible adapté à tous les appareils de chauffage bois bûches ou granulés.À la fois performant et esthétique, le conduit de fumée THERMINOX convient aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur des bâtiments, en maison individuelle et logements collectifs, en création comme en rénovation.Côté performance énergétique, THERMINOX garantit un fonctionnement optimal en toute sécurité, optimise le rendement de l’appareil de chauffage et réduit ainsi la consommation d’énergie. Conçu pour la traversée des murs et des planchers, il permet tous les types de montages.Les équipements pour le raccordement en habitat collectif3CE THERMO-D pour le raccordement des chauffe-eaux thermodynamiques dans le logement collectifParfaitement adaptés à la RE2020, les chauffe-eaux thermodynamiques sont en plein essor. Cet équipement destiné à produire de l’eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d’appoint permet de réduire jusqu’à 3 fois la consommation électrique en comparaison d’un chauffe-eau électrique classique.Pour permettre leur raccordement, Cheminées Poujoulat a développé le système concentrique étanche 3CE THERMO-D sous ATEx spécialement adapté aux immeubles de logements.Cette solution, rapide et facile à installer, assure l’amenée et l’évacuation d’air et optimise les performances de 1 à 6 appareils.3CE P Multi + Intérieur, le conduit collectif pour le raccordement des chaudières gaz individuelles étanchesLe 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR est un conduit concentrique collectif permettant l’amenée d’air et l’évacuation des produits de combustion de 2 à 20 chaudières gaz individuelles étanches. Ce système allie performance, sécurité (étanchéité du système, résistance au feu et aux condensations) et installation rapide (simple emboîtement).L’étanchéité du système, assurée par des joints à lèvres, permet l’évacuation des fumées en légère pression, ce qui réduit considérablement l’encombrement du conduit (plus de 50%).Le conduit collectif est installé à l’intérieur des bâtiments, dans une gaine technique générale, regroupant également les autres réseaux.Le 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR peut être équipé de deux terminaux verticaux différents : un terminal circulaire ou une sortie de toit, assurant ainsi une finition soignée et personnalisée en toiture.Les chaudières compatibles sont de type C4p, équipées d’un clapet antiretour sur le circuit air-fumée.RÉNO VMC-GAZ : pour le remplacement d’un appareil VMC-Gaz par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifsLauréat bronze d’un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 dans la catégorie « Génie climatique » et récompensé par une mention spéciale dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 », RÉNO VMC-GAZ est la dernière innovation signée Cheminées Poujoulat.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMCGaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d’énergie.Il est constitué de conduits de fumée individuels en acier inoxydable et d’un terminal monté en toiture sur chaque colonne d’évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l’extraction d’air nécessaire à la ventilation des logements. RÉNO VMC-GAZ est une solution brevetée (validation d’ATEx en cours). Elle sera disponible à partir de fi n 2022.Cette innovation vient compléter l’éventail de solutions permettant la rénovation et l’adaptation des conduits collectifs et individuels, qu’il s’agisse de l’évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (AIRFLUE RÉNOVATION, RÉNOSHUNT, 3CE P MULTI+).RÉNOSHUNT pour la rénovation des conduits Shunt ou AlsaceLa solution RÉNOSHUNT présente de nombreux avantages pour la rénovation du système de chauffage dans le bâti ancien en permettant d’installer facilement, rapidement et en toute sécurité, des chaudières à condensation sur les conduits de fumée existants.Ce conduit collectif concentrique, réalisé grâce à la mise en œuvre d’un tubage dans le conduit de fumée existant, permet la rénovation et la réutilisation de conduits Shunt, lorsque ceux-ci n’assurent que l’évacuation des fumées. Jusqu’à 6 chaudières gaz à condensation peuvent être raccordées. L’air comburant circule, depuis l’extérieur, dans l’espace annulaire résiduel.Le tubage permet de canaliser les fumées vers l’extérieur, en préservant le conduit existant des condensats auxquels il ne résisterait pas. Fabriqué en acier inoxydable, RÉNOSHUNT répond à la réglementation incendie dans les immeubles de logements collectifs.Le système RÉNOSHUNT est facile à mettre en œuvre et, de ce fait, particulièrement adapté à une rénovation aux délais serrés. Le système mis au point par Cheminées Poujoulat limite les travaux par la réutilisation du conduit existant.L’action se fait par un simple tubage, réalisé essentiellement depuis la toiture, limitant de manière considérable l’intervention dans les logements.DUALIS RENODENS : une solution de rénovation pour individualiser l’évacuation des fumées en logements collectifsPour un meilleur confort thermique, des économies et un moindre impact environnemental, de plus en plus de chaudières gaz, souvent vieillissantes, doivent être remplacées par des chaudières gaz à condensation.Offre alternative à sa solution collective RENOSHUNT, le dernier né de la famille DUALIS, RENODENS est une nouvelle solution de rénovation individuelle des conduits collectifs maçonnés existants de type Shunt ou Alsace.Ce système, qui permet une évacuation individualisée des fumées pour chaque chaudière gaz à condensation, est performant et simple à mettre en œuvre grâce au « plus » Cheminées Poujoulat : le petit diamètre de son flexible en polypropylène (Ø 50 cm). Conscient que la place disponible dans un conduit maçonné de type SHUNT ou ALSACE est assez limitée, Cheminées Poujoulat a privilégié un diamètre étroit. Une différence notable en comparaison des autres flexibles disponibles sur le marché, plus gros.Ainsi, grâce à ses tubages individuels qui canalisent les fumées vers l’extérieur, DUALIS RENODENS permet à chaque chaudière gaz à condensation de fonctionner de façon indépendante. L’air comburant circule alors, depuis l’extérieur, dans l’espace résiduel. Une solution de plus en plus plébiscitée par les bailleurs sociaux notamment, pour supprimer toute interaction entre les chaudières grâce au circuit de combustions séparé.Le conduit de fumée flexible DUALIS RENODENS offre la possibilité de raccorder jusqu’à 6 chaudières individuelles gaz à condensation.Côté pratique, l’installation de DUALIS RENODENS se fait par un simple tubage réalisé essentiellement depuis la toiture. Très rapide, elle limite fortement l’intervention dans les logements et donc la gêne occasionnée auprès des occupants.Les conduits d’évacuation des produits de combustion éligibles à l’aide financière des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif mis en place par l’État. Il oblige les fournisseurs d’énergie (Engie, EDF, Total, etc.) à inciter leurs clients à réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière à réduire leurs dépenses énergétiques.Plus concrètement, les CEE se traduisent sous forme de primes qui permettent de réduire le montant des travaux.Cette prime est notamment octroyée pour remplacer, dans un bâtiment résidentiel collectif, un conduit d’évacuation des produits de combustion « incompatible avec des chaudières individuelles au gaz à condensation ». Il est en effet difficile de remplacer une chaudière ancienne par une à condensation si le conduit de fumée n’est pas adapté.Elle relève de la fiche d’opération standardisée CEE « BAR-TH-163 » (Conduit d’évacuation des produits de combustion). Plusieurs familles de conduits peuvent bénéficier de l’aide des CEE, selon certains critères :Dans le cas de la mise en place d’un conduit individuel, sa longueur doit être supérieure ou égale à 10 mètres ;Dans le cas de la mise en place d’un conduit collectif, ce dernier remplace un ou plusieurs conduits de fumée collectifs de type Shunt, Alsace, alvéole technique gaz pour chaudières non étanches, ou remplace des conduits collectifs pour chaudières étanches à tirage naturel (type 3CE).
Il y a 2 ans et 256 jours

Fibre optique : des plans de reprise des infrastructures pour réduire les incidents

NUMÉRIQUE. Le régulateur des télécoms, l'Arcep, a demandé à 3 opérateurs d'infrastructure d'établir des plans de reprise de certains réseaux de fibre optique, là où les pannes et problèmes de raccordement sont les plus nombreux. Ils avaient jusqu'au 20 octobre 2022 pour les soumettre.
Il y a 2 ans et 256 jours

Des économies d’énergie réelles pour le site de Cémoi à Perpignan

Un Contrat de Performance Energétique a été mis en place afin de garantir des économies d’énergie réelles. 3 ans après la fin des travaux, les économies sont au rendez-vous avec un engagement sur une réduction annuelle de 78.000 euros. Améliorer les performances énergétiques du site de Cémoi Perpignan En 2018, Cémoi a conclu un partenariat avec CertiNergy & Solutions pour concevoir un projet d’efficacité énergétique pour son site de production de chocolat de Perpignan. CertiNergy & Solutions a ainsi proposé un projet de refonte de l’installation de production de froid intégrant la mise en place de récupération de chaleur. "La production d’eau glacée représente 30% de la consommation électrique du site soit 400.000 euros par an. Le marché favorable des CEE, la proposition technique novatrice de CertiNergy & Solutions, nous ont permis de remplacer la totalité de notre installation frigorifique tout en réalisant 20% d’économies » précise Stéphane Joubert, responsable des projets techniques chez Cémoi.Ce projet d’un montant de 2.990.000 euros a été pris en charge par les Certificats d’Economies d’Energie.Des économies d’énergie au rendez-vous Afin de garantir des économies d’énergie réelles, CertiNergy & Solutions s’est engagée sur une durée de 5 ans dans le cadre d’un Contrat de Performance Energétique. L’engagement de CertiNergy & Solutions portait sur les économies réalisées grâce à la refonte de la production de froid, la récupération de chaleur pour chauffer l’eau chaude sanitaire et la récupération de chaleur pour chauffer les réseaux à 60°C. Une solution de régulation OCP a également été installée et devrait permettre au site d’économiser environ 15.000 euros par an supplémentaires.Les bilans annuels effectués en septembre montrent que les économies d’énergie sont au rendez-vous.Pour Antoine Fauchère, ingénieur suivi des performances chez CertiNergy & Solutions : « Nous nous appuyons sur le protocole IPMVP pour le suivi et la vérification des économies d’énergie. Sur l’année qui vient de s’écouler, nous avons pu constater des économies de 670 MWh » Un projet qui s’inscrit dans la politique RSE du Groupe Cémoi Cémoi produit du chocolat français depuis 1814 et compte aujourd’hui 9 sites industriels en France qui produisent du chocolat. Le Groupe développe plusieurs actions afin de contribuer à la protection de l’environnement et réduire l’impact de son activité notamment liée à ses sites industriels. Après le succès de ce premier projet, Cémoi n’a pas hésité à le démultiplier sur ses autres sites industriels. Aujourd’hui, 7 sites du groupe ont vu leurs installations frigorifiques rénovées et des économies d’énergie significatives ont été réalisées.Cette démarche vient rejoindre les autres initiatives menées par Cémoi dans le cadre de ses engagements RSE comme la mise en place d’ombrières et toitures photovoltaïques, le raccordement à des réseaux collectifs alimentés par de la chaleur fatale afin d’éviter l’utilisation de gaz naturel ou encore l’alimentation d’usine de méthanisation par leurs rejets d’eau industrielle issus de leurs laveries.
Il y a 2 ans et 260 jours

Modules de comptage d’énergie GE550 de Giacomini avec vanne de régulation et d’équilibrage dynamique prêt à monter dans les gaines palières

Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Spécialiste dans la production de composants et de systèmes hydrauliques, GIACOMINI est l’acteur incontournable des éléments dédiés aux solutions de chauffage et au plancher chauffant basse température et/ou rafraîchissant. Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Conçus pour s’installer dans les gaines palières, les modules sont équipés d’une vanne d’équilibrage pour une distribution hydraulique optimale tout en assurant des réelles économies d’énergie et sont également dotés d’une manchette d’attente pour le raccordement d’un compteur.Des kits faciles à installerImaginé pour optimiser la gestion et le comptage d’énergie du chauffage collectif des copropriétés et des logements locatifs neufs ou rénovés, GIACOMINI a développé sa solution de distribution hydraulique GE550. Proposé en kits prêts à monter pour faciliter leur installation par les professionnels dans les gaines palières, la gamme de modules GE550 se décline en 5 références pour alimenter de 2 à 6 logements :Réf. GE550Y392 : 2 sortiesRéf. GE550Y393 : 3 sortiesRéf. GE550Y394 : 4 sortiesRéf. GE550Y395 : 5 sortiesRéf. GE550Y396 : 6 sortiesDes modules tout équipésLes modules de comptage d’énergie GE550 de GIACOMINI se composent de deux collecteurs - un départ 1’’ et un retour 1’’ avec raccordements 3⁄4’’ - chacun d’eux étant dotés d’un filtre, d’un bouchon de terminaison 1’’ Type R592 présent au catalogue de GIACOMINI, de vannes d’isolement dont une équipée d’une prise M10 femelle pour la connexion d’une sonde immergée, nécessaire au comptage au départ et à la sortie des collecteurs pour un calcul précis des calories consommées dans chaque logement. En outre, les modules sont également équipés d’une manchette d’attente en laiton, emplacement dédié au compteur d’énergie (non fourni).L’assurance d’un débit d’eau constantLe collecteur de départ est équipé, en série, de la vanne de régulation et d’équilibrage dynamique R206A du fabricant. Celle-ci assure un débit constant grâce à son piston qui maintient une pression constante après réglage manuel à aide de sa bague prévue à cet effet. Motorisable, la vanne peut également réguler le débit automatiquement avec le moteur K281 ou le micromoteur R473 proposé en option par GIACOMINI.Caractéristiques techniques des modules GE550 de GIACOMINIPression nominale : 16 barPression différentielle minimum : 25 kPaPlage de débit : 35 à 520 L/hPression différentielle maximum : 400 kPa (avec micromoteur R473)800 kPa (avec moteur K281)
Il y a 2 ans et 265 jours

Photovoltaïque : les raccordements stagnent mais les projets en attente restent nombreux

ANALYSE. Avec 536 mégawatts raccordés au réseau au 2e trimestre 2022, les capacités de production du solaire photovoltaïque mises en service se stabilisent, confirmant la tendance du début d'année. La filière se réjouit néanmoins d'une file d'attente de projets conséquente.
Il y a 2 ans et 272 jours

Dans les Alpes-maritimes, deux ans après une tempête dévastatrice, la reconstruction bien avancée

"Fin 2022 ou début 2023, 80% de la reconstruction aura été réalisée", a indiqué cette semaine le préfet délégué à la reconstruction de ces vallées de l'arrière pays-niçois, Xavier Pelletier.Nommé quelques jours après la catastrophe, il est toujours à pied d'oeuvre aujourd'hui sur ce chantier titanesque et participera aux cérémonies de commémorations qui auront lieu dimanche, dans plusieurs des localités touchées."Quand on se souvient de l'ampleur des dégâts occasionnés par cette tempête, qui je le rappelle ont été considérés comme les plus importants qu'ait connus la France métropolitaine depuis 1945 (fin de la Deuxième Guerre mondiale), on se rend compte du travail exceptionnel réalisé", insiste-t-il auprès de l'AFP.Après cette catastrophe consécutive à un "épisode méditerranéen" --phénomène régulier dans le Sud-Est de la France se traduisant par des pluies très fortes et très soudaines parfois accompagnées de grêle et de vents violents--, les dégâts sur les infrastructures publiques (routes, ponts...) avaient été estimés à 720 millions d'euros dans trois vallées de l'arrière-pays niçois, la Vésubie, la Tinée et la Roya, proche de l'Italie."Le restant des travaux sera réalisé dans les deux prochaines années", a précisé Xavier Pelletier, en indiquant que l'enveloppe de l'Etat s'élève au total à 615 millions d'euros. Si l'on ajoute les investissements réalisés par les collectivités locales, dont 215 millions d'euros à ce jour à la charge du département des Alpes-Maritimes, plus d'un milliard d'euros auront au final été engagés par les pouvoirs publics pour cette reconstruction hors normes."Miraculeux""Aujourd'hui, que ce soit en Vésubie ou en Roya, les travaux de reconstruction sont bien avancés, avec une mobilisation qui a été très forte et très efficace", reconnaît Eric Ciotti, conseiller départemental LR, tout en déplorant selon lui un retour aux "affres de la technocratie et du blocage français" sur certains chantiers.Au total, quelque 250 bâtiments, représentant un total de 317 propriétaires, sont éligibles au fonds Barnier, un dispositif qui permet à l'Etat d'acquérir puis de détruire des bâtiments considérés en zone à risques, moyennant indemnisation de leur propriétaire au prix de la valeur vénale de leur bien avant la tempête."La moitié des acquisitions ont d'ores et déjà été réalisées, de même que 60% de la centaine de démolitions à effectuer", a indiqué le préfet Pelletier. Selon lui, les personnes ayant refusé d'entrer dans ce dispositif et qui doivent être expropriées se comptent sur "les doigts d'une main".Dans certaines localités, comme à Fontan (environ 350 habitants), dans la Roya, le fonds Barnier a été utilisé non pour détruire mais pour "reconstruire en mode village Potemkine", note M. Pelletier. "Cela signifie que certains immeubles, sans qu'ils ne deviennent habitables pour autant, seront reconstruits à l'identique pour conforter les immeubles voisins et préserver l'esthétique", explique-t-il."C'est miraculeux ce qui été fait, les travaux ont été gigantesques, on circule maintenant normalement jusqu'à Nice ou Menton et nous allons même sauver la saison d'hiver avec le raccordement routier de la station de Casterino", un hameau longtemps resté uniquement accessible à pied, reconnaît le maire de Tende (2.200 habitants), Jean-Pierre Vassallo.Quelques points noirs subsistent, estime-t-il néanmoins. "Il y a des travaux de confortement des berges qui tardent et cela empêche une cinquantaine de familles de Tende de disposer de leurs habitations qui avaient été frappées d'un arrêté d'évacuation", signale-t-il.Le village de Tende va aussi devoir patienter encore un an avant la réouverture du tunnel routier vers l'Italie dont les travaux, à la charge des Italiens, sont toujours en cours. La réouverture de cet ouvrage, vital pour cette ville frontalière, est prévue en octobre 2023.
Il y a 2 ans et 273 jours

Réseau de chaleur et de froid géothermique à Nice

Une véritable technopole en développement à l’ouest de la ville, pensée dès sa conception dans une dimension environnementale avec le raccordement de l’ensemble des bâtiments à un réseau de chaleur et de froid géothermique. L’éco quartier Nice Méridia s’inscrit ainsi dans la politique de transition écologique de la métropole qui continue de gagner en autonomie énergétique grâce à la chaleur renouvelable.
Il y a 2 ans et 278 jours

Réalisation des courbes de régression pour évaluer la résistance hydrostatique à long terme des tubes multicouches à base de matériaux de synthèse

Le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. Cette méthode, basée sur la réalisation des courbes de régression, s'appuie sur des essais hydrostatiques sur les canalisations multicouches (métalliques, polymères dont PPR renforcé de fibre de verre) combinés à de la simulation numérique. Elle consiste à estimer, pour chaque type de matériau, la résistance des tubes à une température et une contrainte hydrostatique donnée, c'est-à-dire le temps qui s'écoule jusqu'à sa rupture. La résistance hydrostatique à long terme des tubes à 50 ans est alors obtenue par exploitation statistique des résultats de mesure. Réalisés dans les laboratoires du CSTB accrédités Cofrac, ces essais valident la durée de vie minimale de 50 ans et attestent la conformité des tubes multicouches aux exigences des normes ISO 9080 et ISO 17456. Ils permettent également d'optimiser la conception des produits pour les améliorer tout en préservant leurs performances. Résistance chimique des canalisations Après plus de 10 années de travaux R&D, le CSTB a mis en place plusieurs outils expérimentaux permettant d'étudier le comportement des tubes et autres produits en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine face aux agressions chimiques des produits de désinfection. Le vieillissement des produits en milieu hospitalier conduit à de nombreux sinistres. Pour répondre à ces remontées de terrain, le CSTB a développé un protocole d'essai permettant d'évaluer la résistance des matériaux aux attaques chimiques des produits désinfectants sur les canalisations, notamment sur les matériaux polymères et élastomères utilisés dans les réseaux de distribution d'eau potable. Les produits certifiés QB08 pourront être évalués selon ce protocole et faire l'objet d'un classement, à l'instar de la robinetterie sanitaire certifiée NF 077, qui bénéficie depuis 2019 du classement « M ». Complémentaire au classement ECAU, il certifie une utilisation en milieu médical. Des essais sont également menés afin d'adapter ce protocole aux flexibles de raccordement certifiés QB10. Révision du Guide Technique pour l'évaluation des flexibles de raccordement Le Guide Technique n°3813 a été révisé. Les modifications concernent les exigences d'essais pour l'évaluation des flexibles de raccordement, qui, sous Avis Techniques, sont utilisés pour diverses applications telles que le sanitaire, le chauffage ou le refroidissement. Les exigences pour l'évaluation des flexibles de raccordement évoluent. Selon la précédente version du guide, le demandeur était libre de revendiquer ou non une conformité à la norme européenne NF EN 13618 pour les applications sanitaires. Dorénavant, la conformité à cette norme est exigée. Le GS14.1 a également décidé que le terme « climatisation » devait être remplacé dans les Avis Techniques par « refroidissement » pour éviter toute ambiguïté entre les transports de flux et d'air. L'ensemble du guide a été modifié en conséquence. PVC biosourcé dans les réseaux de distribution d'eau potable : une réponse aux attentes de performance environnementale ? Le PVC biosourcé, matière plastique élaborée en partie ou en totalité à partir de ressources renouvelables, semble de plus en plus utilisé dans la conception des matériaux de construction. Produit non traditionnel dans le domaine de la plomberie, le PVC biosourcé doit présenter, à l'instar de tous les produits, des conditions d'aptitude à l'usage afin de prouver que ses performances techniques et sa durabilité sont équivalentes à celles des matériaux traditionnels. Le CSTB est également prêt à accompagner les industriels dans l'évaluation la plus juste des performances environnementales de ces produits biosourcés, à l'heure où la méthode d'évaluation n'est pas encore stabilisée à l'échelle européenne et fait encore débat. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 278 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 278 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 278 jours

Réalisation des courbes de régression pour évaluer la résistance hydrostatique à long terme des tubes multicouches à base de matériaux de synthèse

Le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. Cette méthode, basée sur la réalisation des courbes de régression, s'appuie sur des essais hydrostatiques sur les canalisations multicouches (métalliques, polymères dont PPR renforcé de fibre de verre) combinés à de la simulation numérique. Elle consiste à estimer, pour chaque type de matériau, la résistance des tubes à une température et une contrainte hydrostatique donnée, c'est-à-dire le temps qui s'écoule jusqu'à sa rupture. La résistance hydrostatique à long terme des tubes à 50 ans est alors obtenue par exploitation statistique des résultats de mesure. Réalisés dans les laboratoires du CSTB accrédités Cofrac, ces essais valident la durée de vie minimale de 50 ans et attestent la conformité des tubes multicouches aux exigences des normes ISO 9080 et ISO 17456. Ils permettent également d'optimiser la conception des produits pour les améliorer tout en préservant leurs performances. Résistance chimique des canalisations Après plus de 10 années de travaux R&D, le CSTB a mis en place plusieurs outils expérimentaux permettant d'étudier le comportement des tubes et autres produits en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine face aux agressions chimiques des produits de désinfection. Le vieillissement des produits en milieu hospitalier conduit à de nombreux sinistres. Pour répondre à ces remontées de terrain, le CSTB a développé un protocole d'essai permettant d'évaluer la résistance des matériaux aux attaques chimiques des produits désinfectants sur les canalisations, notamment sur les matériaux polymères et élastomères utilisés dans les réseaux de distribution d'eau potable. Les produits certifiés QB08 pourront être évalués selon ce protocole et faire l'objet d'un classement, à l'instar de la robinetterie sanitaire certifiée NF 077, qui bénéficie depuis 2019 du classement « M ». Complémentaire au classement ECAU, il certifie une utilisation en milieu médical. Des essais sont également menés afin d'adapter ce protocole aux flexibles de raccordement certifiés QB10. Révision du Guide Technique pour l'évaluation des flexibles de raccordement Le Guide Technique n°3813 a été révisé. Les modifications concernent les exigences d'essais pour l'évaluation des flexibles de raccordement, qui, sous Avis Techniques, sont utilisés pour diverses applications telles que le sanitaire, le chauffage ou le refroidissement. Les exigences pour l'évaluation des flexibles de raccordement évoluent. Selon la précédente version du guide, le demandeur était libre de revendiquer ou non une conformité à la norme européenne NF EN 13618 pour les applications sanitaires. Dorénavant, la conformité à cette norme est exigée. Le GS14.1 a également décidé que le terme « climatisation » devait être remplacé dans les Avis Techniques par « refroidissement » pour éviter toute ambiguïté entre les transports de flux et d'air. L'ensemble du guide a été modifié en conséquence. PVC biosourcé dans les réseaux de distribution d'eau potable : une réponse aux attentes de performance environnementale ? Le PVC biosourcé, matière plastique élaborée en partie ou en totalité à partir de ressources renouvelables, semble de plus en plus utilisé dans la conception des matériaux de construction. Produit non traditionnel dans le domaine de la plomberie, le PVC biosourcé doit présenter, à l'instar de tous les produits, des conditions d'aptitude à l'usage afin de prouver que ses performances techniques et sa durabilité sont équivalentes à celles des matériaux traditionnels. Le CSTB est également prêt à accompagner les industriels dans l'évaluation la plus juste des performances environnementales de ces produits biosourcés, à l'heure où la méthode d'évaluation n'est pas encore stabilisée à l'échelle européenne et fait encore débat. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 293 jours

Avant première INTERCLIMA 2022 : ROLUX MULTIFLEX, le nouveau système de rénovation pour conduit Shunt et Alsace

À ce jour, le marché du remplacement des chaudières est en forte croissance. L’évolution des réglementations impose un niveau de performance énergétique et environnementale que seules les chaudières à condensation peuvent atteindre. Cependant, les conduits maçonnés existants sont incompatibles avec les chaudières hautes performances condensation. Il convient alors de prévoir un raccordement adéquat. Pour répondre […]
Il y a 2 ans et 299 jours

Acova Vuelta, le radiateur caméléon

Par la multiplicité de ses formes, de ses dimensions, de ses nombreuses références en sur-mesure, et du vaste choix de couleurs, la gamme de radiateurs de chauffage central Acova Vuelta offre des possibilités infinies de composition. Ses caractéristiques techniques et son design en font une gamme particulièrement adaptée à la rénovation basse température. Un design rétro au service du confort Acova Vuelta se caractérise par son design rétro rappelant celui des radiateurs en fonte multicolonnes. Offrant une grande capacité de chauffe grâce à une forte inertie, il procure le confort thermique d’un radiateur en acier de haute qualité. Des possibilités infinies de composition Acova Vuelta se décline en modèle vertical, horizontal, étroit ou plinthes et peut être réalisé en claustra, cintré ou en angle. La variété de ses formes et de ses dimensions lui permette de s’adapter aux besoins et aux configurations de toutes les pièces, quelle que soit leur superficie. En version sur-mesure, Vuelta ouvre ainsi le champ des possibles. Grâce au nouveau nuancier Acova riche de 46 couleurs divisées en tons chauds et froids et en finitions mates, brillantes ou métalliques, les radiateurs de chauffage central Vuelta s’intègrent harmonieusement dans tous les styles d’intérieurs, des plus contemporains au plus anciens. Pour une personnalisation dans les moindres détails, Acova propose la robinetterie chromé, blanche ou en couleur. Un radiateur idéal pour les installations basse température Afin de compenser le régime d’eau du circuit hydraulique d’une installation basse température (se situant entre 35 et 55°C contre 70 et 90°C pour une installation traditionnelle de chauffage central), le choix de radiateurs adaptés délivrant suffisamment de puissance est primordial pour garantir le confort thermique dans les pièces. Vuelta offrant une forte contenance en eau et une compacité remarquable, le rendement thermique du radiateur est de ce fait exceptionnel : il émet une forte puissance avec des dimensions réduites. Associé à une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation, Vuelta est idéal pour les installations basse température et participe aux économies d’énergie. Une conception pour faciliter la pose Comme Vuelta est installé par des professionnels, Acova a pensé à tout pour faciliter sa pose : – Des consoles magiques dotées d’un système de fixation pour une pose rapide, – 6 connexions universelles de base : Vuelta est livré pré-équipé de 6 manchons de raccordement pour limiter la tuyauterie apparente à l’installation et pour éviter tout risque d’erreur à la commande ou sur le chantier. http://www.acova.fr
Il y a 2 ans et 300 jours

Alpes-Maritimes : les travaux de raccordement de la voie Mathis à l’autoroute A8 continuent

La métropole Nice Côte d’Azur et Vinci Autoroutes annoncent que le raccordement de la voie Mathis à l’autoroute A8, à Nice (Alpes-Maritimes), ne sera pas retardé
Il y a 2 ans et 306 jours

Une rentrée chargée pour le secteur de la rénovation énergétique

Menace de coupure d'approvisionnement en gaz russe, projet de loi de finances et nouveaux montants d'aides financières allouées aux travaux de rénovation énergétique et aux énergies renouvelables, annonces sur la stratégie climatique du prochain quinquennat, plan de sobriété, nouveau report de l'audit énergétique des logements mis en vente, interdiction d'augmentation des loyers pour les passoires thermiques…Hellio acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les nombreux enjeux de la rentrée.Audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une passoire thermique : un nouveau report au 1er avril 2023Initialement prévu par la Loi Climat et résilience pour le 1er janvier 2022, puis reporté une première fois au 1er septembre 2022, l'audit énergétique obligatoire des maisons et appartements en mono propriétés classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique va faire l'objet d'un nouveau report par décret. Il deviendra obligatoire pour toute vente au 1er avril 2023. Réaction Hellio :Défendu par la plupart des fédérations du secteur de l'immobilier, le report de l'audit énergétique s'explique par le manque de formation et de préparation des professionnels chargés de la réalisation des audits qui pourrait entraîner une défaillance dans les résultats et obliger à réaliser des rénovations inadaptées aux réelles problématiques du logement.En effet, la fiabilité des audits est indispensable puisqu'ils visent à déterminer le prix de vente et à informer le futur acheteur du bien sur les travaux de rénovation énergétique à entreprendre ainsi que les frais à engager[1]”.[1] Cela concerne les DPE réalisés à partir du 1er janvier 2018. Si le DPE date d'avant cette date, il doit être refait.Passoires thermiques : le blocage des loyers depuis le 24 août 2022 pour les logements classés F ou G au DPESelon la loi du 22 août 2021[2] portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, les loyers des logements classés F et G au DPE, qualifiés de “passoires énergétiques”, ne peuvent plus être augmentés depuis le 24 août 2022. Cette mesure concerne les nouveaux contrats de location et les contrats en cours, renouvelés ou tacitement reconduits, pour lesquels aucune hausse ne pourra être appliquée.[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Aides financières aux travaux d'économies d'énergie: vers une hausse des budgets ?Prochaine loi de finances 2023 : vers une refonte de MaPrimeRénov' et un budget en hausse ?Pour rappel, le projet de loi de finances voté au dernier trimestre par le Parlement vise à déterminer chaque année l'ensemble des recettes et dépenses de l'État pour l'année suivante. Ce projet de loi contient le montant, la nature et l'affectation des ressources et des charges de l'État, il est présenté chaque année à l'automne par le Gouvernement.Il devrait figurer dans le projet de loi de finances pour 2023 :Le niveau du budget de MaPrimeRénov', de MaPrimeRénov'Sérénité, du chèque énergie si reconduit, etc. Ainsi que celui des autres aides dédiées aux économies d'énergie ;Le niveau de budget et de ressources humaines dédiées aux administrations compétentes en matière de transition énergétique : Ademe, Anah, France urbaine, etc.Réaction Hellio : « Afin d'atteindre les objectifs du Gouvernement en matière de rénovation énergétique des bâtiments et de diminuer drastiquement leur consommation d'énergie, outre l'augmentation du budget dédié à MaPrimeRénov', il serait pertinent de prioriser les financements dédiés aux bouquets de travaux et aux rénovations très performantes afin de garantir l'efficacité de l'opération. Hellio souligne également l'importance de renforcer certains effectifs d'agences d'État indispensables à la distribution de ces aides. »Une augmentation des montants des primes énergie versées pour les travaux d'économies d'énergieDans le cadre du plan de sobriété et de l'objectif de réduction de la consommation d'énergie de 40% d'ici 2050, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé un renforcement dès la rentrée du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Première aide financière dédiée aux économies d'énergie en France, elle est estimée aujourd'hui à près de 5 milliards d'euros par an versés sous forme de primes aux travaux par les énergéticiens (chauffage, isolation des murs, etc).Dispositif CEE d'aides aux travaux : une réhausse de l'objectif prévue pour septembre pour plus d'1,5 milliard d'euros de primes énergie par anUn projet de décret prévoit ainsi une réhausse de l'objectif de plus de 25%, correspondant à peu près à 1,5 milliard d'euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour des ménages en situation de précarité[3].Enfin, dans le but de mieux encadrer le prix du marché issu du dispositif des CEE, le ministère de la Transition énergétique lancera, dès septembre 2022, une concertation avec les acteurs de la rénovation énergétique.Extension de la prime énergie Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs :L'arrêté du 12 juillet 2022[4] prévoit une extension de l'aide existante Coup de pouce Chauffage aux logements collectifs financée par le dispositif des CEE pour tous les travaux de remplacement de chauffage par des équipements à énergies renouvelables en habitat collectif – chaudière biomasse, pompe à chaleur collective et surtout raccordement aux réseaux de chaleur – pour tous travaux signés au 1er septembre 2022.Hellio fait partie des signataires de la charte d'engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.[3] https://www.ecologie.gouv.fr/agnes-pannier-runacher-annonce-renforcement-des-dispositifs-soutien-aux-projets-defficacite[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Exemple : Dans le cadre du raccordement d'un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n'a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l'opération ;Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération. Dans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m² s'élève à 49.500 €.La mise en exécution du plan de sobriété énergétique dès la rentrée pour faire face à la menace d'un hiver sans gaz russeAfin de faire face à la menace d'une rupture des approvisionnements de gaz en Europe, la Commission européenne a présenté en urgence, le 20 juillet 2022, un plan de réduction de 15% de la consommation de gaz dans l'Union européenne. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un plan de sobriété visant à réduire la dépendance de la France aux importations de gaz russe – même si celles-ci ne représentent que 17% -, favoriser les économies d'énergie et accélérer le déploiement des énergies renouvelables.Parmi les mesures arrêtées :Réduire de 10% la consommation d'énergie d'ici deux ans, par rapport à 2019 ;Faire appliquer les règles déjà en vigueur, notamment le respect des consignes de température : 19°C maximum pour le chauffage et 26°C pour la climatisation.Exécuter le volet du plan de sobriété dédié aux grandes surfaces commerciales à partir du 15 octobre 2022 : extinction des enseignes lumineuses et réduction de l'éclairage dans les surfaces de vente…Lancement de la concertation quinquennale sur la stratégie Énergie Climat du GouvernementLe 6 juillet 2022, Elisabeth Borne avait annoncé, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le lancement d'une concertation large dès le mois de septembre en vue de la préparation de la loi d'orientation énergie-climat.Cette concertation s'inscrit dans le cadre de l'élaboration de la loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat, prévue pour 2023, et qui viendra fixer les priorités d'action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte des objectifs du plan climat européen.Réaction Hellio :« Cette loi d'orientation permettra de donner de la visibilité aux professionnels de la filière de l'efficacité énergétique pour investir, former et anticiper : Hellio appelle à ce que cette législation fixe un volume d'aides financières dédiées à la rénovation énergétique sur les 5 ans. »MonAccompagnateurRénov' : des modalités encore à préciser avant son extension au 1er janvier 2023Le décret MonAccompagnateurRénov' a été publié le 23 juillet 2022 au Journal officiel[5] et vient rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2023, l'accompagnement par l'organisme MonAccompagnateurRénov' pour les travaux de rénovation énergétique bénéficiant des aides de l'Anah conditionnées à une amélioration de la performance énergétique globale du logement.Le décret a d'ores et déjà précisé le contenu de la mission d'accompagnement. Les nécessaires conditions d'indépendance de l'accompagnateur au regard de l'exécution des travaux ainsi que les possibilités de sous-traitance seront détaillées dans un prochain arrêté.[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046081405Projet de loi sur les énergies renouvelables : une présentation au Conseil des ministres prévue pour septembreLe projet de loi sur les énergies renouvelables vise à permettre l'accélération d'installation d'énergies renouvelables sur le territoire. Selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, le texte est construit autour de trois enjeux : l'accélération des procédures, la libération du foncier et la planification[6].Cette future loi s'inscrit dans le sillon du plan européen RepowerEU. Emmanuel Macron, président de la République, avait annoncé, dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2022, la présence de mesures relatives à l'accélération du déploiement des pompes à chaleur et du photovoltaïque dans le cadre de ce projet de loi[7].[6] http://videos.senat.fr/video.2967284_62df191b6eb96.audition-de-mme-agnes-pannier-runacher-ministre-de-la-transition-energetique?timecode=7691000[7] REPLAY – Interview d'Emmanuel Macron : “La France doit continuer d'investir pour son armée” : https://youtu.be/w6g054tLxgQEurope : La République Tchèque prend la présidence du Conseil de l'Union européenneLa Présidence française de l'Union européenne (PFUE) a pris fin le 30 juin 2022 et la République Tchèque a pris cette présidence tournante le 1er juillet dernier.Bouleversée par le conflit sur le territoire ukrainien, la PFUE a été marquée par une réelle prise de conscience des enjeux de la sobriété énergétique puisque la Russie a engagé un conflit énergétique, menaçant l'Union européenne de rompre ses approvisionnements en gaz.À l'agenda politique de la présidence Tchèque figurent des priorités centrées sur l'Ukraine et sur la préservation de la sécurité énergétique de l'Union, en s'affranchissant de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes.Les directives efficacité énergétique (DEE) et performance énergétique des bâtiments (DPEB) devraient être adoptées au cours de cette présidence.Les révisions de ces directives prévoient :La réhausse des objectifs de réduction de la consommation énergétique primaire et finale à 39% et à 36% d'ici 2030 pour la DEE ;La mise en place d'une stratégie pour une vague de rénovation multipliant au moins par deux le taux annuel de rénovation énergétique d'ici à 2030 dans le cadre de la DPEB.
Il y a 2 ans et 308 jours

Les nombreux changements réglementaires de l'été synthétisés

À venir : un projet de décret à l’étude. Il prévoira une réhausse de l’objectif de la 5e période de plus de 25 %, correspondant à près d’1,5 milliard d’euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour les ménages en situation de précarité*.Remplacement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiairesUn arrêté, paru le 3 août 2022**, est venu remplacer le Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires. Ce nouvel arrêté transfère désormais le raccordement des bâtiments résidentiels collectifs aux réseaux de chaleur du Coup de pouce Chauffage vers le nouveau Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires. Le Coup de pouce Chauffage n’inclut maintenant plus que le raccordement des maisons individuelles aux réseaux de chaleur.Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur pour toutes les opérations engagées, le 1er septembre 2022.Hellio est signataire de la charte d’engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.Exemple : Dans le cadre du raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n’a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l’opération,Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.* Source** SourceDans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m2 s’élève à 49.500 €.De nouvelles modifications concernant l’arrêté contrôlesL’arrêté du 20 juillet 2022***, paru le 4 août dernier, vient modifier l’arrêté du 28 septembre 2021 relatif aux contrôles dans le cadre du dispositif des CEE****. Deux fiches d’opérations standardisées sont ainsi modifiées :La BAR-TH-104 - pompe à chaleur de type air/ eau ou eau/ eau : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur.La BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur, le taux de couverture, par la pompe à chaleur hors dispositif d’appoint, des besoins de chaleur pour le chauffage du logement et la vérification du mode de régulation.Une autre modification est apportée à la BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle: le taux de couverture de la PAC pour couvrir les besoins de chauffage du logement (hors dispositif d’appoint) doit être d'au moins 70 %. Ce taux de couverture est calculé pour le mode de régulation choisi par le professionnel réalisant l’opération. La note de dimensionnement inclut le calcul de ce taux.Ces nouvelles modifications entreront en vigueur à compter du 1er novembre 2022 pour toutes les nouvelles opérations engagées.Création, abrogation et révision de certaines fiches d’opérations standardisées dans le cadre du 46e arrêtéDans le cadre du 46e arrêté, l’arrêté du 25 juillet 2022***** vient créer, abroger et réviser certaines fiches d’opérations standardisées.La BAR-TH-169 - pompe à chaleur collective de type air / eau ou eau / eau pour l’eau chaude sanitaire est créée et vient mettre en place un système centralisé constitué d’une ou plusieurs pompes à chaleur associées à un ou plusieurs ballons de stockage et de puissance thermique nominale inférieure ou égale à 400 kW pour la production d’eau chaude sanitaire collective. La date d’entrée en vigueur de cette nouvelle fiche est prévue pour le 5 août 2022.*** Source**** Source***** SourceLa BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois et la BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire font l’objet d’une révision :BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois : modification de la date d’abrogation de la fiche (1er octobre 2027), modification des paragraphes concernant l’artisan RGE et modification des conditions de l’appareil à installer.BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : ajout des spécifications suivantes sur la partie “dénomination et modification dans les conditions de délivrances”.Ces révisions entreront en vigueur le 1er octobre 2022.À compter du 1er septembre 2022, trois fiches d’opérations standardisées sont abrogées :La BAR-EQ-102 - lave-linge ménager de classe A++ ou A+++La BAR-EQ-103 - appareil de réfrigération ménager de classe A++ ou A+++La IND-UT-123 - moteur prémium de classe IE3
Il y a 2 ans et 309 jours

Ouverture partielle à la Réunion de la nouvelle route du littoral construite sur la mer

Construit sur la mer en plein océan Indien à l'issue d'un chantier titanesque commencé en 2015, cet axe de circulation qui fera 10,5 kilomètres de long une fois achevé en 2028, a déjà coûté plus de deux milliards d'euros, alors qu'il devait être livré en 2020-2021 et que le montant des travaux initialement prévu était de 1,6 milliard.L'actuelle route du littoral est connue pour ses nombreuses fermetures en raison des conditions climatiques et des risques d'éboulements de la falaise qui la surplombe, alors que 60.000 véhicules l'empruntent chaque jour.La nouvelle route, qui relie le chef-lieu Saint-Denis au site de la Grande Chaloupe, n'ouvrira dans un premier temps que dans le sens nord-ouest sur une portion de 8 kilomètres, et dans les deux sens avant fin 2022. Un premier pas avant l'ouverture totale du tronçon d'ici 2023."L'urgence était d'ouvrir le premier tronçon de la route et le viaduc (...) C'est un évènement attendu par les Réunionnais. On leur a tant promis", a déclaré Huguette Bello dans une conférence de presse.Mais l'ouverture totale de ce tronçon ne représentera qu'une première étape pour ce chantier hors normes.La Région Réunion devra ensuite entamer la seconde partie des travaux: un nouveau viaduc financé en partie par l'Etat, à hauteur de 420 millions d'euros, pour un coût total de 840 millions d'euros.Un nouveau marché a été lancé par la Région pour la fabrication de cet ouvrage qui reliera la Grande Chaloupe à la commune de La Possession, et permettra de fermer totalement l'ancienne route du littoral.Ce second viaduc devait initialement être une digue. Un projet contesté devant les tribunaux par des militants écologistes, en raison de l'énorme quantité de roches nécessaire à sa réalisation, supposant l'ouverture de nouvelles carrières dans l'île pour mener à bien ces travaux.Le tribunal s'est finalement opposé à l'ouverture de ces carrières.C'est dans ce contexte qu'il a été décidé d'ouvrir le premier tronçon du viaduc, menant à la construction d'un raccordement entre l'ouvrage et la Grande Chaloupe.
Il y a 2 ans et 309 jours

La France accélère l'éolien mais sans rattraper son retard dans les énergies renouvelables

Près de la moitié de cette augmentation de capacités provient de la mise en service au printemps 2022 du premier parc d'éoliennes en mer en France, au large de Saint-Nazaire, selon les statistiques du ministère de la Transition énergétique, publiées vendredi sur son site.Au 30 juin 2022, le parc éolien français atteint ainsi une puissance de 20,0 gigawatts (GW), loin derrière l'objectif du pays de produire 24,1 GW d'électricité éolienne d'ici fin 2023.Le secteur de l'éolien, qui déplore notamment la lenteur de délivrance des autorisations, n'avait gagné qu'un GW sur toute l'année 2021.Par ailleurs, la production d'électricité éolienne, qui représente 7,8% de la consommation électrique française, a fortement chuté par rapport au deuxième trimestre 2021 (- 11 %), "du fait de conditions de vent plus défavorables", d'après le service des données et études statistiques du ministère.Du côté du parc solaire photovoltaïque, seulement 1,098 GW d'électricité a été raccordée au cours des six premiers mois de 2022, contre 1,534 GW au cours de la même période en 2021."Ce ralentissement de la puissance nouvellement raccordée s'explique par une proportion plus élevée de raccordements de centrales de faibles puissances ce semestre", explique le service.Au total, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 15,2 GW, contre un objectif inscrit dans la loi de 20,1 GW fin 2023.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021, représentant sur la période 3,8% de la consommation électrique française.