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Résultats de recherche pour terrasses

(879 résultats)
Il y a 2 ans et 35 jours

moquette de pierre flowcrete un rev tement de sols murs d coratif et durable

La moquette de pierre s’utilise pour les terrasses, escaliers, plages de piscines, allées et parkings en neuf & rénovation en extérieur & intérieur.
Il y a 2 ans et 41 jours

clairer les espaces ext rieurs avec style

Les lumières extérieures illuminent les jardins, les allées, les terrasses, les entrées, les façades ou encore les parkings. Elles améliorent la sécurité en éclairant les zones sombres et en réduisant le risque de chutes. Elles mettent également en valeur les éléments décoratifs de l’extérieur de la maison ou du jardin, en créant des ambiances particulières grâce à des jeux d’ombres et de lumières.
Il y a 2 ans et 44 jours

souplethane 5 ate certification etanch it toitures balcons renouvel e par le cstb

SOUPLETHANE 5 ATE assure une ÉTANCHÉITÉ CONTINUE SANS JOINTS sur les toitures-terrasses, balcons, loggias, coursives et gradins à usage privatif ou public. Récemment reconduite dans sa certification par le CSTB et classée A+, sa mise en œuvre et son entretien sont simples et aisés.
Il y a 2 ans et 48 jours

toitures et terrasses v g talis es un r f rentiel lanc par adivet

Alors que les toitures et terrasses végétalisées offrent une réponse pour l’environnement et la santé l’association Adivet lance un référentiel.
Il y a 2 ans et 52 jours

Module Air X18, la 1ère dalle clipsable triangulaire pour des espaces extérieurs d’exception

MODULE CARRÉ présente MODULE AIR X18, sa nouvelle collection exclusive de revêtements de sols décoratifs pour l’aménagement des espaces extérieurs tels que les terrasses, les patios, les cours, les plages de piscines, les allées piétonnes et carrossables. Question de style et d’originalité, cette offre innovante de dalles clipsables n’en manque pas.
Il y a 2 ans et 59 jours

Économies d'énergie et confort thermique en toute saison : les atouts d'une isolation optimale

Face aux épisodes caniculaires récurrents et de plus en plus longs, et à l'augmentation du coût de l'énergie, il est désormais indispensable d'optimiser la performance thermique des bâtiments lors de leur rénovation ou de leur construction. En matière d'isolation, l'adaptation au changement climatique passe par le développement de techniques et de systèmes constructifs qui favorisent la réduction des gaz à effet de serre et offrent, quelle que soit la saison, un confort optimal aux usagers. D'après une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique, plus de 5 millions de résidences principales sont des passoires thermiques en France, soit environ 17 % du parc. À l'heure où les exigences envers les logements les plus énergivores sont de plus en plus élevées, renforcer leurs performances thermiques est primordial. Des solutions d'isolation adaptées Ponts thermiques, combles pas ou mal isolés, simples vitrages : ces éléments contribuent à des déperditions de chaleur importantes en hiver et induisent donc des dépenses d'énergie considérables. Outre l'isolation des combles perdus ou habitables, à réaliser en priorité pour une économie énergétique de 30 %, l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) améliore fortement les performances d'un bâtiment. De plus en plus répandue, et particulièrement adaptée à la rénovation de maisons individuelles, mais aussi d'immeubles d'habitation collectifs, l'ITE présente de nombreux avantages : elle favorise l'inertie du logement, réduit de façon significative les ponts thermiques et contribue à étanchéité à l'air. Elle permet ainsi de réduire les factures de chauffage, mais aussi de climatisation, en conservant la chaleur à l'intérieur de l'habitat en hiver et la fraîcheur en été. Autre solution d'isolation : isoler le bâtiment par l'intérieur (ITI). Cette technique offre aussi plusieurs avantages : l'ITI est plus accessible en termes de mise en œuvre et adaptée à une large variétés d'isolants. Elle favorise une montée en température plus rapide du chauffage grâce au rayonnement des parois et les déperditions de chaleur sont plus lentes. En plus d'améliorer le confort thermique, elle offre, par ailleurs, un meilleur confort phonique. Associée à une ventilation appropriée, l'ITI contribue à mieux réguler le taux d'humidité dans le logement, ce qui évite ainsi les risques de condensation sur les murs et les fenêtres. Elle permet enfin une intervention sans modification de l'architecture externe du bâtiment. Au-delà des actions réalisées sur le bâti, les fenêtres représentent également un élément essentiel dans le maintien du confort thermique. Plus performant qu'un double vitrage classique, le vitrage à isolation thermique renforcée, ou vitrage isolant, évite les déperditions de chaleur et atténue les surchauffes dues aux rayons du soleil. Améliorer le confort d'été En réponse aux effets du changement climatique et aux températures caniculaires, on assiste également à l'émergence de solutions d'amélioration du confort d'été qui ne relèvent pas de la seule performance de la conductivité thermique. La végétalisation des toitures, des toits-terrasses et des façades participent notamment à l'atténuation des îlots de chaleur urbains et au renforcement de l'étanchéité grâce à une meilleure gestion des eaux pluviales. Des solutions de toitures réfléchissantes font progressivement leur apparition sur le marché. Plus économique et plus facile à mettre en œuvre que la végétalisation du bâti, la peinture réfléchissante est par exemple conçue pour limiter l'élévation de température sur les surfaces exposées au rayonnement solaire. Des protections statiques, à poser sur les vitrages, ou intelligentes, pouvant être commandées à distance ou réglées en fonction des heures d'exposition au soleil, se développent aussi en faveur de l'amélioration du confort d'été et du bien-être des usagers. Le développement de solutions de plus en plus performantes, simples à mettre en œuvre et adaptées à chaque partie d'ouvrage participe au renforcement de la performance thermique des bâtiments, à la réduction des émissions de GES et ainsi à la lutte contre le changement climatique. Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 59 jours

les fixations premium pour terrasses bois

Pour les projets de terrasse en bois, sur plots ou dalle, Simpson Strong-Tie propose un large éventail de fixations conçues spécialement pour les terrasses bois !
Il y a 2 ans et 70 jours

MODULE AIR X18, la 1ère dalle clipsable triangulaire pour des espaces extérieurs d’exception.

MODULE CARRÉ présente MODULE AIR X18, sa nouvelle collection exclusive de revêtements de sols décoratifs pour l’aménagement des espaces extérieurs tels que les terrasses, les patios, les cours, les plages de piscines, les allées piétonnes et carrossables. Question de style et d’originalité, cette offre innovante de dalles clipsables n’en manque pas. Grâce à son immense… Lire la suite MODULE AIR X18, la 1ère dalle clipsable triangulaire pour des espaces extérieurs d’exception.
Il y a 2 ans et 78 jours

LE SNPU publie son nouveau guide de solutions techniques « sécurité incendie vis – à vis du feu intérieur des toitures – terrasses tan et bois »

 Pour télécharger le Guide   La sécurité incendie fait partie des sujets prioritaires dont se préoccupent le SNPU et ses adhérents, au-delà des performances thermiques, des économies d’énergie, de l’ergonomie de pose, de la formation des installateurs, ou encore du confort procuré aux occupants des bâtiments.  « Lorsqu’on parle de sécurité incendie dans les bâtiments, la […]
Il y a 2 ans et 80 jours

Plan sobriété, acte 2 : réunion de travail "Grands commerces et activités tertiaires"

Cette réunion a été l’occasion d’effectuer un premier bilan à la fois des consommations énergétiques et de l’effet des mesures mises en place cet hiver pour renforcer les économies d’énergie des activités et surfaces tertiaires. Cela a été tout l’objet des retours d’expériences demandés aux acteurs de la grande distribution, des centres commerciaux et d’autres surfaces tertiaires.La tenue de ce groupe de travail a été l’occasion de rappeler les enjeux singuliers liés à ces secteurs les activités marchandes représentant près de 45% des consommations du secteur tertiaire, soit 100 TWh (dont 30 TWh pour les grandes surfaces). Ce sont également des activités qui sont au cœur du quotidien des Français et qui peuvent permettre de faire évoluer les comportements.Dans ce cadre, il a été fait référence aux travaux menés durant l’hiver autour de l’association des enseignes de la grande distribution (PERIFEM), qui a organisé les discussions des grandes et moyennes surfaces, et qui a annoncé des mesures communes pour les enseignes de grande distribution, adoptées à leur tour par une quarantaine de fédérations représentatives du commerce. Ces mesures incluent notamment :L’extinction automatique des enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin ;La systématisation de la baisse d’intensité lumineuse :Avant l’arrivée du public : diminution de l’éclairage de la surface de vente de 50% ;Pendant la présence du public, diminution de l’éclairage de la surface de vente de 30% sur les périodes critiques de consommation.La gestion plus sobre des besoins en énergie via, par exemple, la coupure du renouvellement d’air la nuit ou le décalage de la production de glace.Ce protocole de mesures ont déjà eu des résultats importants et devraient permettre d’économiser 1 TWh sur l’année, soit 7% de la consommation énergétique du secteur des grandes enseignes de distribution.En complément, le 14 décembre 2022, à la suite d’un point d’étape avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, une grande campagne de sensibilisation en magasin, visant à encourager le public aux économies d’énergie a été lancée dans le prolongement de la Campagne du Gouvernement : « Chaque geste compte ».La réunion a également été l’occasion de présenter les travaux qui ont été lancés par le Plan bâtiment durable qui fédère un large réseau d’acteurs du bâtiment et de l’immobilier. Dans le cadre de ce groupe de travail, son action permet notamment :de rassembler des retours d’expériences et des données sur les mesures de sobriété, en coopération avec l’ADEME et l’IFPEB, pour objectiver l’efficacité réelle des mesures et identifier les meilleures pratiques ;de valoriser et communiquer autour des bonnes pratiques ;d’animer avec La Poste une task force sur les enjeux spécifiques du « petit tertiaire ».Les premiers résultats de cette action devraient être disponibles au premier semestre 2023. Ils permettront de faire connaître les meilleures pratiques et que l’information circule bien durant l’été pour assurer une préparation idoine de l’hiver. Ces initiatives ont pour objectif de communiquer au mieux auprès des commerces et des gestionnaires de surface tertiaire. Elles viendront s’ajouter au programme « baisse les Watts », lancé en novembre 2022 et dédié à l’accompagnement TPE/PME pour mieux maîtriser leur consommation d’énergie.Les deux ministres ont salué les efforts entrepris par les acteurs et ont appelé à inscrire cette mobilisation dans la durée, afin de tenir l’objectif de 10% de réduction de consommation d’énergie d’ici deux ans. Tous les participants ont indiqué partager avec conviction cette ambition. Ils ont fait état de leur volonté de le faire, à la fois par conviction, ainsi que pour répondre aux aspirations de nombreux de leurs salariés et de leurs clients.Cette réunion a également permis de revenir sur les règlementations, qu’elles soient en vigueur ou à venir, qui nécessitent un travail de tous les instants, de l’Etat comme des acteurs privés.Ainsi en est-il du « décret tertiaire » notamment, qui imposera une baisse de 40% de la consommation énergétique d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050. Ce dispositif fait l’objet d’un travail au quotidien entre les ministères et les représentants des secteurs tertiaires pour parvenir à des mécanismes à la fois ambitieux et opérationnels.Ainsi en est-il également des décrets qui imposent :la fermeture des portes des magasins climatisés ou chauffés sous peine d’une amende de 750 €.la fin des terrasses chauffées ou climatisées en extérieur, sous peine d’une amende de 1500€, voire 3000€ en cas de récidive.Au global, la réunion du groupe de travail « grands commerces et activités tertiaires » a été, pour les ministres et les participants, l’occasion de faire un triple constat : d’abord, celui de la mobilisation et du volontarisme des secteurs concernés, ensuite, celui de la nécessité d’anticiper les enjeux estivaux, comme la ventilation et la climatisation, et enfin, celui des marges de manœuvre qui restaient déployables pour rendre pérenne l’effort de sobriété énergétique.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Le plan sobriété mis en œuvre par les enseignes de grande distribution a permis d’économiser plus de 10% d’énergie cet hiver. Ces mesures très concrètes de maîtrise de l’éclairage et du chauffage ont été mises en œuvre de manière systématique dans les enseignes. Nous engageons la filière à pérenniser et amplifier ces mesures, pour que les Français aillent faire leurs courses dans des espaces respectueux de l’environnement et engagés pour la transition énergétique. »Pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : « L’engagement des grandes surfaces commerciales est fondamental pour parvenir à atteindre une réduction substantielle de notre consommation énergétique, et donner l’exemple pour le reste du commerce comme des activités tertiaires. Nous travaillons avec les acteurs au quotidien, aussi bien sur les règlementations que sur les moyens techniques et opérationnels qui permettront d’atteindre les objectifs d’efficacité énergétique. »
Il y a 2 ans et 84 jours

Guide de la sécurité incendie pour le feu intérieur des toitures terrasses TAN et bois

Le SNPU publie un nouveau guide pour utiliser les solutions techniques visant à se protéger des incendies provenant de l’intérieur des toitures-terrasses en bois et tôle d’acier nervurée.
Il y a 2 ans et 88 jours

Issy Cœur de ville, le nouveau projet de quartier à Issy-les-Moulineaux

Le concept retenu consiste à construire les bâtiments autour d’un nouveau parc urbain. La vie s’organise autour de l’espace central, entièrement piétonnier et abondamment planté d’arbres de haute tige. Cette option a une double finalité, satisfaire le désir de contact avec la nature des résidents et des promeneurs mais également s’inscrire dans l’histoire même de la Ville d’Issy-les-Moulineaux, tel un prolongement.C’est une commune qui s’est développée sur un ensemble de parcs appartenant à des châteaux ou des communautés religieuses en partie disparus, mais dont il subsiste de vastes espaces verts qui constituent une trame végétale dans laquelle s’intègre la création de ce nouveau parc.Cette contextualité est essentielle car cette ville dispose d’une identité propre et l’objectif était de créer une véritable greffe urbaine.Alors que ce territoire se présentait comme une enclave, le projet Coeur d’Issy proposait de recréer la continuité du centre-ville. Celle-ci est assurée par la prolongation des rues adjacentes à travers le site mais également par la construction d’îlots bâtis de même dimension et de même forme que les îlots existants aux alentours. Enfin, la relation entre le nouveau parc et la ville est exprimée par la création de cinq portes urbaines qui mettent en scène ses accès et offrent des points de vues sur la ville (clochers des églises, arbres remarquables, patrimoine culturel de la ville...).Le parc constitue donc le centre du quartier. Les immeubles qui l’entourent ont été découpés en gradins successifs pour ouvrir largement cet espace planté vers le ciel et favoriser son ensoleillement. L’ensemble constitue une véritable vallée verte.Ce dispositif permet de fournir aux logements des prolongements extérieurs sous forme de terrasses ombragées par des pergolas. Dans le parc, un soin particulier est apporté au traitement des cheminements, des sols minéraux et végétalisés, au choix des espèces d’arbres et de couvre-sols.Ce projet se caractérise également par sa mixité : mixité fonctionnelle, générationnelle et sociale. Il associe des logements en accession et des logements sociaux, organisés en 5 îlots, à des immeubles de bureaux, répartis sur le site en 3 ensembles. Les RDC sont occupés par des commerces, des restaurants et des brasseries qui s’ouvrent sur le parc central. On y trouve également un groupe scolaire (écoles maternelle et primaire), une crèche, des hébergements pour personnes âgées, un atelier de création numérique et des cinémas.Il y a quelques années un tel programme aurait entrainé la réalisation d’un socle associant centre commercial et équipements. Ici, c’est exactement l’inverse qui a été fait. Le parc est un lieu de promenade arboré qui longe la totalité des équipements situés en pied d’immeuble.Les immeubles de bureaux sont répartis sur le site pour éviter tout effet de zoning, ce qui permet à leurs usagers de profiter de la vie et de l’animation du quartier.Ce projet illustre également que la densité urbaine peut être heureuse.Ce projet compte plus de 105.000 m2 de surface de plancher sur une parcelle de 3 ha ; il propose aux citadins un quartier à la fois dense et aéré par sa morphologie architecturale et son paysagement. Par des jeux de percées, de construction en gradins, d’échelle et de niveaux, la vision reste aérienne, offrant une grande variété architecturale. Cœur d’Issy a été imaginé dans la tradition historique de la ville où les espaces verts et la qualité architecturale ont toujours été un enjeu.La densité urbaine pour une opération située en centre-ville à proximité de deux stations de métro est une façon vertueuse de lutter contre l’étalement urbain et tous ses inconvénients.Enfin, ce nouveau quartier est exemplaire en termes de respect de l’environnement et d’économie d’énergie. Les immeubles de bureaux sont des bâtiments à énergie positive et l’ensemble du quartier est certifié « WELL COMMUNITY», il bénéficie du label BiodiverCity, son fonctionnement est assuré à 70% par de l’énergie renouvelable.Chiffres-clésLocalisation : Issy-les-Moulineaux, FranceUn nouveau quartier : caractérisé par une mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle, composé de 8 bâtiments ouverts sur la ville, autour d’une promenade piétonne de 7.250m2.Programme : 607 Logements répartis en 5 bâtiments (40.909m2 SDP)3 bâtiments de bureaux (40.903m2 SDP)34 Commerces et restaurants dont un cinéma de 7 salles (17.332 m2 SDP)Atelier de création numérique (1578m2)Équipements publics : crèche, école, salle polyvalente (6158m2 SDP)932 places de stationnement dont un parking public1 ha de surfaces végétalisées110 arbres de haute tige,235 arbres à petit développement3413m2 de pleine terre3247m2 de panneaux photovoltaïquesSurface : 105.000m2 sur un terrain de 3 haMaître d’ouvrage : ALTAREACalendrier : Concours 20161ere pierre 11 juin 2019Livraison en octobre 2022Labels et certifications : Au niveau du quartier Label BiodiverCityWELL Community StandardBâtiments de bureaux NF HQE Bâtiments tertiaires 2015« Passeport exceptionnel »BREEAM niveau Excellent référentiel 2016WELL « Core and Shell » niveau SilverLabel BiodiverCity niveau ABCCLabel BEPOS Effinergie 2013Commerces BREEAM « Shell and Core » niveau Excellent référentiel 2016Logements NF Habitat HQEIntervenants Valode et Pistre ArchitectesBuilders & Partners (Maîtrise d’Œuvre d’exécution)Raphia ( Paysagiste)SETEC (Structure et Fluides)EGIS (Fluides)CEEF (Façades)CEE (Economiste)Avel (Acousticien)Concepto (Eclairagiste)Terao (Conseil environnemental)Bureau Veritas ( Bureau de Contrôle)Bouygues Construction – Entreprise Générale
Il y a 2 ans et 90 jours

veritables sources d inspiration pour reussir son amenagement exterieur les 3 catalogues alkern 2023 sont disponibles

Revendiquant l’une des offres les plus exhaustives du marché de l’aménagement extérieur, Alkern s’impose comme le partenaire de tous les projets réussis, qu’il s’agisse d’allées, de terrasses ou bien encore de l’environnement piscine. Avec une palette riche de plus de 2 500 références aux inspirations régionales, l’éventail des solutions Alkern propose une large variété de formes, d’aspects de matières, de coloris comme de dimensions répondant à toutes les attentes pour concevoir son ambiance et ses abords de maison. Des solutions à retrouver dans leur intégralité au sein des nouveaux catalogues Alkern Aménagement Extérieur 2023.
Il y a 2 ans et 91 jours

Pietragalla : la cité troglodytique des fantastiques « Palmenti » en Italie

Le parc urbain des Palmenti de Pietragalla dans la Potenza, en Basilicate, est construit en son centre sur un court plateau en terrasses, à 839 m d’altitude, sur le côté gauche du ruisseau Cancellara. Visite d’une cité médiévale aux maisons troglodytiques si caractéristiques ! Le nom de la ville semble avoir son origine vers le […]
Il y a 2 ans et 92 jours

Toitures actives : deux solutions expertes Foamglas isolent le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (74)

Destiné aux aires de stationnement, le système sous enrobé FOAMGLAS® apporte une solution rapide et simple en termes d’exécution. Son incompressibilité et son étanchéité fiabilisent l’ouvrage ainsi que son exploitation.C’est cette solution qui a été retenue pour le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (Haute-Savoie), situé au-dessus d’un supermarché. La toiture du parking est composée d’un complexe isolant + étanchéité + protection et couche de roulement uniquement constituée d’enrobé, reposant sur un élément porteur en dalle béton. Ce complexe intègre une isolation en verre cellulaire FOAMGLAS® d’une fiabilité à toute épreuve. L’isolation thermique FOAMGLAS® READY F est associée à une étanchéité bicouche et deux couches d’enrobé (10 cm d’épaisseur au total). Permettant d’accéder à la rue, la rampe d’accès au parking est dotée d’une pente de 5 %. Cette pente a été réalisée dans la couche isolante avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F 5 %.Surmonter les contraintes d’économie et de planning a été un challenge réussi par l’équipe qui a conçu et réalisé l’ouvrage - l’agence AJ architecture (13), la maîtrise d’œuvre AQCIOM (42) et l’entreprise TISSOT Étanchéité (73).Un parking isolé en verre cellulaire, étanché et protégé par 2 couches d’enrobéTrois objectifs maîtrisésLe choix de l’isolation thermique FOAMGLAS® pour la toiture du parking a répondu aux 3 objectifs suivants, définis par une étude préalable :Apporter une solution économique,Assurer une rapidité d’exécution,Minimiser à près de zéro les risques d’infiltration d’eau en intégrant une réflexion sur l’analyse des risques. Un dégât des eaux dans un supermarché n’étant pas envisageableLa solution retenue intègre :Un pare-vapeur (climat de montagne),Une isolation thermique FOAMGLAS® READY F,Une étanchéité bicouche renforcée,Une couche de protection et de roulement constituée de deux couches d’enrobé de 5 cm.Le Cahier de Charges de cette solution « Enrobé FOAMGLAS® » est validé par SOCOTEC.Une solution économique : 10 cm d’enrobé forment la couche de protection et de roulement. Cela est possible grâce à la rigidité exceptionnelle du FOAMGLAS® READY F. Ce complexe isolant + étanchéité + protection est le moins épais et le moins lourd parmi toutes les solutions existantes en toitures terrasses accessibles aux véhicules légers. Ce système permet de supprimer la dalle traditionnelle de protection en béton et le drainage situé en-dessous. L’enrobé joue un triple rôle : couche de protection, couche de roulement et couche de finition. FOAMGLAS® READY F contribue ainsi à alléger les charges permanentes, et à diminuer l’altimétrie des niveaux finis de la surface du parking, des acrotères et des seuils.Une solution rapide en phase exécution. L’un des avantages de l’enrobé dans une telle configuration réside dans le fait que le temps d’attente avant exploitation, après la mise en œuvre de l’enrobé, est nettement plus court que dans le cas d’une dalle béton de protection (temps de séchage important). Après la pose de la première couche et de la seconde le lendemain, les voitures peuvent rouler dès le troisième jour !Réduire à presque zéro le risque d’infiltration afin d’éviter toute fuite dans le supermarché. Le verre cellulaire FOAMGLAS®, isolation 100 % étanche à l’eau et à l’humidité, présente une perméabilité nulle à la vapeur d’eau (EN 12086). Son absorption d’eau par immersion est également nulle (EN 1609 et 12087). Des caractéristiques physiques exceptionnelles pour une isolation thermique.Les joints entre les plaques isolantes sont également étanches. Ils sont constitués de bitume sur toute la hauteur des plaques. En effet, le faible coefficient de dilatation du FOAMGLAS® permet cette technologie de pose : le collage des plaques isolantes entre elles sur toute la surface des toitures. C’est une solution exclusive proposée par Owens Corning.La couche isolante réalisée en verre cellulaire FOAMGLAS® est ainsi étanche dans la masse. Analyse du premier risque : si, par accident, l’eau de pluie s’infiltre sous la membrane d’étanchéité, elle ne peut pas entrer dans le verre cellulaire. Analyse du second risque, très peu probable : si, au même endroit que l’accident sur l’étanchéité, il y a un joint de FOAMGLAS® et qu’il a été mal collé, l’eau pourra entrer à cet endroit dans la couche isolante. Mais, elle sera bloquée par le pare-vapeur spécial « climat de montagne » et ne pourra pas migrer dans la couche isolante qui est étanche. Analyse du troisième risque, d’une infime probabilité : si, également au même endroit, le pare-vapeur est défaillant, l’eau passera alors dans la dalle, mais la fuite sera localisée et facilement repérable par un découpage de l’enrobé, de l’étanchéité et de l’isolation et un recollage d’une isolation, d’une étanchéité et la mise en place d’un nouvel enrobé (réparation aisée que ne permet pas la solution de protection par dalle béton).FOAMGLAS® READY TAPERED F 5% isole et réalise la pente de la rampe d’accès au parking depuis la routeLa résistance à la compression du FOAMGLAS® F est très élevée (Rc= 1 600 kPa - EN 826) et elle est garantie dans le temps. Autre caractéristique unique pour un isolant thermique : le tassement du FOAMGLAS® READY TAPERED F est indépendant de son épaisseur : le verre cellulaire est incompressible jusqu’à sa valeur limite et son tassement est toujours inférieur à 5 mm. Ces données exceptionnelles ont incité la maîtrise d’œuvre à innover et à réaliser la pente de la rampe d’accès au parking avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F à pente intégrée de 5 %, en lieu et place d’une forme béton classique.
Il y a 2 ans et 94 jours

OPÉRATION VISSERIE fischer : Une campagne qui donne vie aux différents projets bois

Que ce soit pour la construction en ossature bois (maison en bois, carport, charpente, abri de jardin…), la pose d’une terrasse, l’isolation de surtoiture, l’aménagement extérieur,… les vis fischer couvrent l’ensemble des besoins en matière d’assemblage bois. De grande qualité, elles permettent une fixation propre, sûre, rapide et facile, grâce à la combinaison de plusieurs innovations technologiques.Pour valoriser les performances, la polyvalence et la facilité d’utilisation de ses différentes vis auprès des bricoleurs comme des menuisiers, des charpentiers,… fischer lance au printemps une campagne dédiée à sa gamme visserie. À partir du 1er mars et jusqu’au 30 juin 2023, offres de remboursement, jeu-concours et outils de communication vont être déployés et relayés dans les points de vente partenaires et les réseaux sociaux de la marque pour offrir un maximum de visibilité aux vis terrasse, vis sarking, vis Power-Fast et vis de construction fischer. OPÉRATION VISSERIE – Faites le plein de visLa campagne de fischer se déroulera du 1er mars au 30 juin 2023 et s’adresse aussi bien à ses partenaires-revendeurs qu’à ses utilisateurs finaux. Pour booster les ventes de sa vis terrasse, fischer propose une offre de remboursement couplée à un jeu-concours. Des coupons détachables et des stop-rayons, disponibles dans les linéaires, permettront aux utilisateurs de découvrir l’offre. Pour chaque palier de 1000 vis terrasse fischer achetées, 20 euros TTC seront remboursés.De plus, les personnes ayant participé à l’offre de remboursement seront inscrites automatiquement pour le jeu-concours. Elles auront une chance de gagner par tirage au sort un four à pizza Ooni avec ses accessoires d’une valeur 1150 euros. fischer a également développé différents outils de communication tels que des affiches déclinées sous forme de saga. Didactiques, elles mettent en lumière les principales caractéristiques des vis terrasse, mais aussi des vis de construction, des vis sarking et des vis à bois.  Des outils promotionnels seront également proposés pour démarquer l’offre dans les rayons. Vis terrasse et Accessoires Terradec « 3765 jours plus tard, ma terrasse ne bouge toujours pas »Pour assurer la pérennité de sa terrasse en bois, et ainsi en profiter sur le très long terme, matériaux et mise en œuvre doivent être de grande qualité.  Pour garantir une fixation durable et simplifier la pose de terrasse en bois, fischer propose la vis terrasse FTS-ST A2P et la gamme d’accessoires Terradec.Et grâce à l’opération visserie, tous ceux qui ont un projet terrasse pourront profiter de l’offre de remboursement déployée.– Vis terrasse FTS-ST A2PExposées toute l’année aux aléas climatiques, les terrasses sont soumises à l’acide tannique du bois qui corrode l’acier des vis. En acier inoxydable, la vis terrasse FTS-ST A2P fischer assure une très grande résistance aux intempéries et garantit la durabilité des fixations.De diamètre 5,0 mm et 5,5 mm, elle allie rapidité et précision de mise en œuvre grâce à son filetage spécial et à la pointe tranchante qui évitent tout éclatement de la lame. Le filetage partiel permet de visser facilement mais fermement les lames à la structure, même dans les bois durs et exotiques.La vis de terrasse FTS-ST A2P offre une résistance plus élevée à la torsion et aux variations dimensionnelles du bois. Conforme au D.T.U 51.4, elle est idéale pour le vissage à fleur de la surface car la géométrie fine de la tête permet une finition de surface nette et sans éclats, même avec des fixations proches du bord.  Accessoires de terrasse TerradecAvec la gamme Terradec, fischer propose différents accessoires pour la protection des lambourdes, l’installation et la fixation des lames de terrasse.– Cale de réhausse caoutchouc FTA-UPPlacée entre le sol et la lambourde, la cale de réhausse FTA-UP fischer assure l’écoulement de l’eau, évite une stagnation qui dégradera le bois à moyen terme et assure une bonne isolation phonique. Imputrescible, elle protège le bois contre l’humidité.-Bande adhésive FTA-RT IILa bande de protection adhésive FTA-RT II fischer protège efficacement la lambourde contre l’humidité.Elle est plus résistante au déchirement (avec ses 1 mm d’épaisseur) que les autres produits du marché, mais aussi aux conditions atmosphériques, aux UV et à l’ozone.De 80 mm de largeur, elle adhère facilement aux lambourdes et recouvre la majeure partie de la surface.– Espaceur de lames FTA-SPPour faire face aux variations dimensionnelles du bois liées aux conditions climatiques, il est impératif de respecter un espacement entre les lames.Les espaceurs de lames terrasse FTA-SP fischer apportent un écartement uniforme entre les lames, quelle que soit la physionomie de la terrasse. Ils sont disponibles en 6 positions : de 3 à 8 mm.– Clip invisible FTA-IPWLe clip FTA-IPW fischer assure une installation rapide et invisible des lames car il n’y a pas de vis apparentes. Sa conception prend en compte le comportement de dilatation et de rétractation du bois. Doté d’ergots espaceurs, il convient à tous les types de platelages bois.Réglable de 120 à 150 mm, il s’adapte à toutes les largeurs de lame. Grâce à son effet réhausseur, il ventile la terrasse et assure un écartement automatique des lames. Il est proposé sous forme de kit de 50 clips avec les vis inox.– Espaceur réhausseur de la lame FTA-VL’espaceur réhausseur de la lame FTA-V fischer assure une bonne ventilation de la terrasse, évitant les effets de l’humidité lors du contact lame/lambourde, tout en permettant un écartement automatique entre les lames (ergot espaceur de 7 mm). Il se pose rapidement et sans outils.Découpable par simple pliage, il peut se positionner en 1ère lame contre une fondation pour apporter l’écartement nécessaire.– Foret fraisoir à butée FTA-CDWLe foret fraisoir à butée FTA-CDW permet de pré-percer les lames et d’effectuer un fraisage pour éviter l’éclatement du bois, et garantir un aspect visuel esthétique de la terrasse. Doté d’une butée ajustable, la profondeur de fraisage peut être définie selon le type de tête de vis utilisé.Il est conforme aux recommandations du D.T.U 51.4 « Platelages extérieurs en bois » qui préconise le pré-perçage et le fraisage des lames bois avant vissage.Vis Power-Fast II « 6 heures plus tard, mon cabanon de jardin est déjà installé »La vis à bois Power-Fast II fischer offre une accroche et une pénétration plus faciles et plus rapides, en un minimum d’efforts, grâce à son filetage spécial jusqu’à la pointe. Polyvalente, elle s’attaque à tous les bois (dur, tendre), agglomérés, contreplaqués… et couvre un large champ d’applications : assemblages bois sur bois, métal sur bois ou avec des chevilles nylon.Disposant du marquage CE et bénéficiant de l’Évaluation Technique Européenne (ETE), qui garantit un standard de qualité et des résistances en charge extrêmement élevées, la vis Power-Fast II offre d’excellentes performances et une grande sécurité d’utilisation.La tête de vis a été optimisée et son empreinte est profonde pour diminuer le risque de ripage. Les fraisoirs à facettes réduisent le fendage et n’altèrent pas les pièces métalliques.Grâce à la géométrie brevetée du filetage à angle asymétrique sans vrille de coupe, au moletage,  aux doubles filets sur les premiers pas de vis et au revêtement anti-frottement haute performance, le vissage est nettement plus rapide et sans effort.Par ailleurs, la Power-Fast II est parfaitement compatible avec des chevilles nylon telles que la Duopower.Enfin, son revêtement zingué blanc, sans chrome VI (Cr3) est plus respectueux de l’environnement et des utilisateurs. Vis Power Full ISO « 2 jours plus tard, l’isolation en sarking est déjà réalisée »L’isolation toiture en Sarking nécessite la fixation de l’isolant sur les chevrons. La vis Power Full ISO fischer évite l’écrasement de l’isolant (laine de verre, panneaux éco-isolants, polystyrène…) par la couverture. Elle empêche donc la détérioration de l’isolation et limite les ponts thermiques.Les charges agissant sur la couverture sont transmises par le filetage de la vis et non sur l’isolant.Le bon écartement entre la couverture et la charpente est maintenu par le double filetage de la vis. L’effet de soulèvement par le vent est également transféré sur la vis, qui est particulièrement résistante à l’arrachement.La vis Power Full ISO dispose d’une vrille de coupe sur chaque filet qui assure une bonne pénétration de la vis sans éclatement du bois, quelle que soit l‘essence. La géométrie de la pointe de vis permet un vissage sans pré-perçage.De haute qualité, elle détient une Evaluation Technique Européenne (ETE). Vis de construction « 5 jours plus tard, l’ossature bois est déjà montée »Les vis dédiées à la Construction Ossature Bois fischer sont faciles à visser. Dotées d’un filetage spécial jusqu’à la pointe, elles assurent une accroche rapide dans le bois et ne nécessitent pas de pré-perçage.– Vis de charpentier Power-Fast FPF-STIdéale pour les charpentes bois, elle dispose d’un filetage partiel qui permet de fixer solidement les éléments en bois les uns aux autres. La meule réduit la résistance au vissage, diminue les efforts pour l’utilisateur et protège les batteries. Sa tête autofraisante assure une finition parfaite. Son revêtement est sans chrome VI (Cr3). Elle bénéficie d’une Evaluation Technique Européenne (ETE).– Tirefond Power-Fast FPF-HT ZPPA tête hexagonal avec rondelle intégrée, il est une alternative au tirefond DIN 571. Son empreinte TX assure une transmission des forces maximale avec une grande stabilité de l’embout. Grâce à son filetage partiel, il peut relier solidement les éléments métalliques au bois. Il dispose d’une Evaluation Technique Européenne (ETE). – Vis Power-Fast spéciale connecteurs de charpenteElle remplace les pointes traditionnellement utilisées pour la fixation des connecteurs métalliques dans la construction bois tels que sabots et équerres métalliques. Sa tête cylindrique, avec renfort sous la tête, est adaptée aux perforations standards des connecteurs métalliques. Son empreinte TX permet une transmission des forces maximale et son filetage total offre une plus grande résistance à l’arrachement. Elle est dotée d’une Evaluation Technique Européenne (ETE 11/0027).– Vis de renfort PowerFull IIPour le renforcement des raccordements de poutres, d’entailles et d’appuis en compression, la vis de renfort PowerFull II garantit une mise en œuvre rapide et efficace, avec des reprises de charges très élevée et des distances aux bords et entraxes réduits. Sa géométrie spéciale permet un assemblage invisible et le renforcement des structures, sans avoir recourt à des connecteurs métalliques. La géométrie innovante de la pointe assure une pénétration rapide et sans éclats.Enfin, la PowerFull II dispose d’une Évaluation Technique Européenne ETA 21/0751. www.fischer.fr
Il y a 2 ans et 106 jours

Acorus réalise la réhabilitation énergétique de 32 logements pour RIVP Paris 14

L’éco-rénovation au service de la sobriété énergétiqueL’éco-rénovation est un mélange de deux procédés qui permet à la fois de proposer des produits techniques dont les performances permettent de limiter les déperditions thermiques et d’améliorer les consommations énergétiques d’un bâtiment (isolation, système de chauffage, de ventilation), tout en ayant des caractéristiques de fabrication peu émissives en carbone. Et également de prendre en compte le bien-être des habitants dans leur logement.Pour illustration, Acorus s’est occupé du chantier de la RIVP (deuxième bailleur social parisien avec plus de 60.000 logements sociaux en gestion), dans le 14e arrondissement de la capitale. Le bouquet de travaux consistait en la réhabilitation thermique Plan Climat en milieu occupé d’un immeuble d’habitation R+7 (et caves) constitué de logements et ateliers d’artistes, soit environ 70 locataires. Acorus a réalisé une rénovation globale et performante permettant d’obtenir des gains énergétiques considérables de l’immeuble, en actionnant tous les leviers de corps d’état possible : Une isolation thermique extérieure, majoritairement en laine de roche, a été mise en œuvre sur l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment (murs, toitures terrasses, rampants des toitures en pente et planchers sur le sous-sol). Objectif de consommations après travaux : Cep = 103 kWhep/m2shon.an (classe C), contre 206 kWhep/m2shon.an (classe D) avant travaux. Remplacement des menuiseries extérieures par des nouvelles en double vitrage et huisseries aluminium pour les parties courantes et en bois pour les balcons. La couverture des rampants a été entièrement remplacée en ardoise naturelle. Mise en place d’un système de ventilation plus performant. Installation d’un système de chauffage plus économique avec pilotage des radiateurs.Remplacement des luminaires moins énergivores et à extinction automatique. En parallèle, d’autres travaux ont été entrepris pour améliorer le confort des locataires : Les gardes corps des balcons ont été déportés pour ne pas perdre d’espace (pris par l’ajout d’isolant) Les menuiseries ont été mises au nu extérieur du bâtiment pour libérer de l’espace intérieur dans les logements Les entrées d’air de ventilation ont été renforcées pour affaiblir les nuisances acoustiques provenant de l’extérieurRemaniement des espaces verts (hôtels à insectes, perchoirs à oiseaux)En outre, Acorus avait un AMO Environnement qui notait, entre autres, l’organisation du chantier et son impact vis-à-vis de l’environnement (consommation d’eau, d’électricité, tri des déchets, kit antipollution...).Pour Philippe Benquet, Président du Groupe Acorus : « Nous sommes très fiers de cette réhabilitation thermique Plan Climat pour la ville de Paris, qui respecte l’existant tout en étant au service d’une amélioration de l’architecture et de la qualité d’usage. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements. »
Il y a 2 ans et 106 jours

Parution de la 2e édition du Guide Installations photovoltaïques en toiture et façade du CSTB Editions

Il s’applique aux installations photovoltaïques mises en œuvre en :toitures inclinées en petits éléments de couverture (tuiles ou ardoises) ;toitures inclinées en grands éléments de couverture (plaques nervurées en acier ou aluminium ou plaques ondulées en fibre-ciment ou feuilles métalliques) ;toitures avec étanchéité (toitures-terrasses ou toitures inclinées) ;façades ;verrières, ombrières ou pergolas.Après une description détaillée des types de procédés photovoltaïques, les auteurs présentent les méthodes de dimensionnement et les détails de mise en œuvre avec de nombreux schémas détaillés dans le respect des divers DTU (toitures et façades). Des listes de points de contrôle avant, pendant et après chantier sont aussi proposées.Basé sur la jurisprudence des Avis Techniques et des Appréciations Techniques d’Expérimentation (ATEX), ce guide a été rédigé par deux experts du CSTB : Jean-Charles Corbin, ingénieur études et évaluation de procédés photovoltaïques et David Le Bellac, rapporteur du Groupe Spécialisé n° 21 - Procédés Photovoltaïques.Pour en savoir plus, consulter l’extrait du guide et le commander.Parution : Janvier 2023Edition : 2eNb de pages : 130Format : 16 x 24 cmCouverture : BrochéIntérieur : Quadri
Il y a 2 ans et 115 jours

projecteurs led avec ou sans detecteur de mouvement theleda s

Les projecteurs LED theLeda S sont destinés à l’éclairage extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages).
Il y a 2 ans et 123 jours

IKO Insulations renforce ses services avec le nouvel outil digital Solutoit

IKO Insulations enrichit aujourd'hui cette palette avec SOLUTOIT. Disponible gratuitement sur le site, Aide à la définition de solution IKO enertherm application toiture-terrasse | IKO enertherm, cet outil est dédié aux artisans poseurs, bureaux d'études, économistes de la construction… Sa mission : les guider dans le choix des combinaisons pour les toitures-terrasses. Besoin d'un écran thermique ou pas ? Quels produits d'isolation choisir selon mon projet d'ERP ? Fini le casse-tête de ces questions récurrentes dans la conception des toitures-terrasses !La solution idéale préconisée après quelques clicsSimple, intuitif et régulièrement mis à jour, il propose de renseigner en quelques clics :le type d'ouvrage (code du travail, code de l'habitation, ERP…),la nature du support (tôle d'acier nervurée, bois et panneaux à base de bois, maçonnerie, béton cellulaire…),le mode de fixation du complexe d'étanchéité (en adhérence totale, en semi-indépendance, en indépendance…),le mode de fixation du panneau (fixé mécaniquement, collé à froid…).La page finale récapitule le descriptif du chantier et préconise le produit IKO Enertherm qui correspond aux caractéristiques du projet. L'utilisateur a accès aux informations techniques et peut télécharger directement les documentations liées (ATEx, FDES, ACERMI…).Le plan de calepinageDans sa démarche d'accompagnement pour faciliter le quotidien des professionnels, IKO Insulations propose également un outil en ligne gratuit pour demander un plan de calepinage détaillé : Demande de plan de calepinage | IKO enertherm. Un gain de temps et de gestion tant pour l'étancheur que pour le négoce de matériaux !Le principe est simple et rapide : il suffit de renseigner le questionnaire avec :les dimensions extérieures (périmètres) nécessaires et lisibles sur le plan de la toiture-terrasse,les emplacements précis des points singuliers (émergences, équipements…) présents sur la toiture-terrasse,le positionnement des EEP indiquées clairement sur le plan de la toiture-terrasse ainsi que le sens de pente.
Il y a 2 ans et 126 jours

securisez les acces et les plans de travail en hauteur

dani alu sécurise les toitures-terrasses inaccessibles et leurs moyens d’accès pour garantir la protection des opérateurs de maintenance.
Il y a 2 ans et 140 jours

Griffon lance l'imperméabilisant invisible IPS-300®

Les terrasses, les allées, les plages de piscines, les murets, les façades… sont soumis quotidiennement aux salissures, aux effets des éléments naturels (eau, gel, UV...), à la pollution atmosphérique, à l’invasion de mousses et d’algues... Ces surfaces poreuses sont moins imperméables, s’effritent et perdent rapidement leur beauté et leur aspect d’origine. Pour limiter ces phénomènes, dès la pose de ces aménagements, il est indispensable de les protéger.Fidèle à son esprit d’innovation au service des professionnels, Griffon lance IPS-300® : un nouvel imperméabilisant invisible au fort pouvoir hydrofuge pour toutes les surfaces verticales ou horizontales poreuses, absorbantes et minérales : brique, béton, brique silico-calcaire, grès, calcaire, pierre naturelle poreuse... Très performante, cette nouveauté GRIFFON protège pendant 10 ans la zone traitée de l’humidité, tout en laissant respirer le matériau, et améliore les performances des façades ou surfaces qui restent bien au sec. Son effet perlant limite l’encrassement des supports, l’apparition des algues et des lichens et retarde l’effritement dû à l’humidité des surfaces.NOUVEAU - Imperméabilisant IPS-300® Griffon Une barrière contre l’humidité qui préserve les performances et l’aspect esthétique de supportsVéritable barrière invisible et durable, l’imperméabilisant IPS-300® Griffon est une solution hydrofuge en phase aqueuse qui rend les surfaces étanches à l’eau, perméable à la vapeur et évite efficacement l’effritement et l’éclatement des supports. Cette nouveauté freine la pénétration des contaminants ainsi que l’apparition des taches noires causées par la pollution atmosphérique et facilite ainsi l’entretien des surfaces.Une solution durable pour les surfaces verticales et horizontalesL’imperméabilisant IPS-300® Griffon a été développé en phase aqueuse et ne dégage pas d’odeur incommodante. Il peut être utilisé en traitement préventif sur toutes les surfaces poreuses, absorbantes et minérales. Polyvalent, il peut s’appliquer sur :Surfaces verticales : murs, joints, fondations, façades, bordures, murets, piliers…Surfaces horizontales piétonnes : plages de piscines, terrasses, patios, allées…Prêt à l’emploi, l’imperméabilisant IPS-300® Griffon est très facile à appliquer. 2 couches (humide sur humide) suffisent pour assurer une protection efficace pendant 10 ans. Imperméabilisé, le support traité bénéficie d’un bouclier protecteur invisible qui ne modifie pas son aspect d’origine.IMPERMÉABILISANT INVISIBLE IPS-300®Rendement : 5 L = entre 13 et 17 m²*Tarif 5 L : 43,12 euros HTPoints de vente : distribution professionnelle uniquement*Le rendement varie selon la porosité de la surface, de la méthode d’application et des conditions météorologiques.
Il y a 2 ans et 141 jours

Nouveaux projecteurs à LED avec détecteur de mouvement theLeda S

Leur température de lumière est de 4 000 K pour délivrer un éclairage blanc neutre. Conçus pour un usage de confort de sécurité en extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages), les spots LED sont pivotables à l’horizontale et inclinables de 70° vers le bas. Le theLeda S8-100 permet un éclairage mural par la rotation à 180° de son projecteur.Conformément à sa signature « energy saving confort », Theben propose des appareils aux performances d’économie d’énergie optimisée avec ces nouveaux projecteurs à LED dont la consommation en veille est inférieure à 0,4 W ! Proposés en coloris blanc (WH) et noir (BK), les theLeda S8-100 et theLeda S17-100 sont discret et élégants grâce à leur design plat, épuré et sobre. Une détection de mouvement optimale signée ThebenLe détecteur de mouvement des theLeda S possède un angle de détection circulaire à 180° avec une portée de 10 mètres (pour une hauteur de montage mural de 2,5 m). La zone de détection peut être réduite selon les besoins.La commande de l’éclairage est automatique en fonction de la présence et de la luminosité, et le déclenchement manuel est possible par bouton-poussoir.La temporisation d’éclairage est réglable de 10 secondes à 30 minutes et la plage de réglage de la luminosité va de 2 à 500 lux.Le montage et la mise en service sont rapides et simples : le potentiomètre est facilement accessible sur la tête de capteur. La fonction « test » vérifie que l’endroit préalablement choisi est bien couvert.Conçus pour un usage extérieur, les theLeda S ont un indice d’étanchéité IP55.Pour la couverture de plus grands espaces à éclairer, les theLeda S peuvent être associés à des projecteurs LED de la même série, sans détecteur de mouvement, par un raccordement en mode maître/esclave.
Il y a 2 ans et 155 jours

GDG Investissements acquiert un immeuble de bureaux de 4.000 m² à Paris auprès de Fragonard Assurances du Groupe Allianz

A la lisière des Batignolles, du parc Martin Luther King et du boulevard des Maréchaux, l’immeuble bénéficie d’une situation privilégiée dans un environnement économique mixte, où la diversité est devenue très attractive avec une grande variété programmatique (logements, bureaux, commerces de proximité) et d’espaces publics avec les parcs.Le site est à la fois très accessible, tant en transports individuels que collectifs, depuis Paris et l’ensemble de l’Île-de-France grâce à son accès direct au boulevard périphérique et l’arrêt « Porte de Clichy » reliant les lignes du métro 13 et 14, le RER C ainsi que le tramway 3b.Réalisé en 1989, le bâtiment s’élève sur 7 étages, possède un niveau de sous-sol, une toiture terrasse ainsi que 40 places de parking (à proximité) et un local de stockage de 1.000 m2.Il sera entièrement restructuré et développera une surface de bureaux avec une capacité d’accueil de 500 personnes ou un « Campus by GDG » de 1.000 personnes, avec des plateaux fonctionnels et lumineux.Une des grandes forces de cet immeuble sera sa visibilité exceptionnelle, ses terrasses accessibles et végétalisées ainsi qu’un rooftop, l’ensemble parfaitement intégré à sa future conception architecturale reprenant les standards actuels.Grâce à son repositionnement de qualité, intégrant une forte dimension sociétale, cet ensemble immobilier séduira chaque usager afin qu’il puisse s’y épanouir tout en participant à la limitation de l’empreinte carbone. Il sera en effet labélisé avec les dernières normes environnementales et technologiques.Le projet sera conçu et réalisé par l’architecte Manal Rachdi-Agence OXO. La livraison est prévue pour le 3ème trimestre 2025.Pour cette opération, GDG INVESTISSEMENTS a été accompagné et conseillé par Haussmann Notaires. Le vendeur, FRAGONARD Assurances, a été conseillé et assisté par l’étude notariale SCREEB Notaires. Enfin, la transaction a été réalisée par BNP PARIBAS REAL ESTATE TRANSACTION et CUSHMAN & WAKEFIELD.Pour Rémi Gaston-Dreyfus, Président : « Nous sommes très heureux que le groupe Allianz, avec qui nous partageons un même niveau d’exigence, nous ait choisis pour l’acquisition de cet ensemble immobilier « entrée de ville », sur lequel nous pourrons exprimer nos ambitions, tant en matière de destination durable et flexible de l’immeuble à restructurer, qu’en matière d’intégration et de signal de ce nouvel objet dans le tissu urbain du 17ème arrondissement. »Date d'acquisition : 27 octobre 2022Surface : 4.000 m2Adresse : 2, rue Fragonard, Paris 17èmeAcquéreur : GDG INVESTISSEMENTSNotaire acquéreur : Haussmann NotairesVendeur : FRAGONARD AssurancesNotaire vendeur : SCREEB NotairesFinancement : BRED Banque PopulaireTransaction réalisée par : BNP Paribas Real Estate Transaction et CUSHMAN & WAKEFIELD
Il y a 2 ans et 156 jours

Les gratte-ciels ont toujours la cote en Europe

Avec 330 mètres de haut, ce sera le plus haut gratte-ciel d'Europe occidentale: la construction de la tour Madrid Norte doit débuter en 2025 dans la capitale espagnole, sans susciter de polémique. La "skyline" du nord de Madrid, déjà composée de cinq gratte-ciels très reconnaissables, y suscite plutôt la fierté.Loin des débats à Paris ou Berlin, où les projets de tours sont vivement combattus.A Paris, l'inauguration en septembre, sans grande pompe, des tours Duo, conçues par l'architecte-star Jean Nouvel, est symbolique du peu d'appétence pour les gratte-ciels.La maire Anne Hidalgo est confrontée à l'opposition de ses alliés écologistes et de la droite, qui jugent ces projets énergivores et inesthétiques, et l'ont forcée à abandonner ou redimensionner d'autres projets.Signe de la sensibilité du sujet, le quartier d'affaires de La Défense, où vient d'être inaugurée la tour Hekla - là encore dessinée par Jean Nouvel - a lancé début décembre des "Etats généraux de la transformation des tours" pour réduire leur impact carbone.A Berlin, riverains et personnalités politiques critiquent un projet de tour de bureaux de 140 mètres de haut, qui va abriter le siège allemand du géant Amazon, l'accusant entre autres de favoriser la gentrification.Polémiques"Si vous avez des débats en Allemagne, ils sont davantage sociologiques et politiques que liés à la planification", souligne Hermann Horster, responsable ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez BNP Real Estate."On va discuter sur le mode +voulons-nous encore ces tours aussi énormes issues des fantasmes d'architectes masculins ?+", détaille M. Horster."L'acceptation, aujourd'hui, des projets qui ont un impact urbain fort par les populations, est de plus en plus difficile. Et plus le projet est impactant, plus il va y avoir des oppositions, des polémiques...", juge Olivier Estève, directeur général délégué de la foncière française Covivio.Mais les gratte-ciels, ou "IGH" pour "immeubles de grande hauteur" dans le jargon de l'immobilier d'entreprise, continuent de se multiplier dans les quartiers d'affaires européens."Il n'y a qu'à voir ce qui peut se passer à Londres, où les tours sont plébiscitées, toujours parce qu'elles sont dans le centre de Londres, à la City, et parce qu'il y a un niveau de services qui est poussé à son maximum", tranche Vincent Bollaert, directeur France de Knight Frank, société britannique spécialisée dans l'immobilier d'entreprise.Restauration, salles de sport et surtout balcons, terrasses et autres espaces à l'air libre, sont particulièrement demandés."Ça, c'est une vraie révolution, parce qu'avant, le seul espace extérieur, c'était le pied de tour. Vous aviez 80 fumeurs en permanence devant", raconte Yannis de Francesco, directeur de l'agence Bureaux Ile-de-France du spécialiste de l'immobilier d'entreprise JLL.Arguments verts"On pense aussi bien-être: ce sont les services, c'est la lumière, c'est la taille des plateaux, la hauteur libre, intégrer tout ce qui est mobilités douces...", énumère Vincent Bollaert.Car les tours, malgré leur caractère énergivore, font également valoir des arguments écologiques: elles sont souvent proches des centres-villes et donc bien desservies par les transports en commun, contrairement aux "campus" en vogue dans les années 2000.Dans une époque marquée par le traumatisme des attentats du 11 septembre 2001 à New York, "il y avait vraiment la panique des grandes tours, donc on était plutôt sur la sécurité accrue et plus trop sur la tour la plus haute", se souvient Ingrid Nappi, professeure à l'Ecole des Ponts.Plus récemment, la pandémie a accru les craintes vis-à-vis des ascenseurs. "Toutes les crises remettent en cause les tours", dit-elle.Les gratte-ciels limitent aussi l'artificialisation des sols, nocive pour la ville et le climat, et les plus emblématiques collectionnent des labels de qualité environnementale plus ou moins reconnus: Leed, Well, Breeam, HQE...Ils se veulent aussi pionniers dans la mixité d'usages.Ainsi la future - et contestée - Tour Triangle au sud de Paris, qui inclut, en plus des bureaux, un hôtel, une crèche et des commerces, est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.C'est aussi le cas du projet FOUR Frankfurt dans la métropole allemande, dont quatre tours incluront aussi des logements, y compris aidés, pour donner de la vie au quartier d'affaires.
Il y a 2 ans et 157 jours

Cemex recycle 100% des matériaux minéraux de démolition de l'immeuble Lightwell à La Défense afin de les réutiliser pour sa reconstruction

Les 7000 m3 de matériaux minéraux issus de la démolition du bâtiment sont totalement revalorisés par CEMEX et transformés en granulats recyclés. Une partie de ces matériaux secondaires est destinée à la production du béton prêt à l’emploi qui sera mis en œuvre dans le cadre de certains travaux de restructuration du même édifice.Un exemple remarquable d'économie circulaireDepuis mai dernier, CEMEX reçoit les matériaux de démolition sur sa plateforme dédiée à l'économie circulaire et située sur le port de Gennevilliers. Une fois réceptionnés, ils sont scrupuleusement triés puis transformés en granulats. Ces granulats recyclés sont ensuite directement acheminés vers l'unité de production CEMEX de Nanterre où ils entrent dans la composition du béton prêt à l'emploi livré sur le chantier Lightwell.La proximité du site de production est un réel atout pour la gestion du chantier. Les matériaux continueront d’être réceptionnés à Gennevilliers jusqu'à début 2023, tandis que les livraisons de béton prêt à l'emploi, pour un total de 6.000 m3 , se feront jusqu'en octobre 2023.Le recyclage et la valorisation des matériaux de construction sont des leviers essentiels de la stratégie Future in Action de CEMEX, le programme de l'entreprise visant à atteindre l'excellence en matière de développement durable par le biais de l'action climatique, de l'économie circulaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans toute sa région EMEA*, CEMEX recycle et récupère chaque année plus de 10 millions de tonnes de déchets, de matériaux de construction et de sous-produits d'autres industries.Une offre « gagnant-gagnant-gagnant »Un partenariat entre les entreprises Lesueur TP, Petit et CEMEX a naturellement pris forme devant la volonté de chaque partie prenante de concrétiser une démarche circulaire. L'entreprise de démolition souhaitait en effet disposer d'un exutoire garantissant la revalorisation de la matière, l'entreprise de construction voulait utiliser un béton prêt à l'emploi fabriqué à base de granulats recyclés, tandis que CEMEX, fournisseur de matériaux, disposait d'une solution de proximité pour répondre à l’ensemble des attentes.Pour Janina Baigus, responsable des solutions durables chez CEMEX France : «Nous avons su adapter notre offre commerciale aux spécificités du chantier, notamment pour l’enlèvement du béton, qui sera réalisé par des camions-malaxeurs abaissés spécialement conçus par l'entreprise Petit, du fait des contraintes d'accès au chantier.»Cette offre circulaire de produits et services adaptés aux spécificités du chantier contribue à l'atteinte des hauts niveaux de performance environnementale visés par le projet Lightwell : certifications HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent », et BBC-Effinergie Rénovation RT – 40%.Une fois restructuré, cet immeuble de 10 étages proposera 35.000 m² d'espaces de travail et de services dont un business center avec un auditorium modulable de 200 places ainsi qu’un espace Wellness Center ouvert sur l’extérieur, dédié au sport et au bien-être. Lightwell offrira également 1.000 m² de terrasses extérieures végétalisées et aménagées, dont un rooftop de 500 m².*EMEA : Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie
Il y a 2 ans et 158 jours

Wardian Londres, un programme résidentiel au sommet

Dominant le quartier financier prestigieux de l’Isle of Dogs sur le quai de Canary Wharf de Londres, le programme résidentiel de luxe, Wardian, s’ancre toute en transparence. Le complexe construit par EcoWorld Ballymore se compose de deux tours résidentielles de 50 et de 55 étages qui abritent au total 768 logements,ce qui en fait l’un des programmes les plus haut de Grande Bretagne.   Immédiatement reconnaissables à leurs balcons généreux et à leurs profils élancés, les deux tours sont situées au-dessus d’un podium, qui abrite un grand hall, des installations communes, des commerces, une salle de cinéma et un café au bord de l’eau.  Le complexe a été habillé de façades vitrées de haute technicité signées WICONA, participant directement au confort thermique et acoustique des usagers. Pour répondre aux besoins particuliers des immeubles de grande hauteur soumis à une forte exposition (vent, pluie) WICONA a développé pour ce projet la fenêtre à translation WICSLIDE 150 « Pull and Slide », depuis commercialisée en gamme. Une première mise en œuvre spectaculaire. Crédit photo : John Kees  Inspiré par l’explorateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward Wardian London a été inspiré par le grand explorateur et innovateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward, responsable de la création du Wardian Case, utilisé pour transporter des plantes autour du monde à l’apogée de l’Empire britannique.  Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. Le renommé cabinet de design Glenn Howells Architects a été chargé d’élaborer non seulement le concept global et la conception détaillée, mais aussi une grande partie de l’aménagement intérieur. Le choix d’utiliser des portes WICLINE 75 de WICONA, des vitrages coulissants WICSLIDE 150 PS sur mesure et des fenêtres WICLINE 90 SG, tous intégrés dans la solution de façade à éléments personnalisée, a été défini par le constructeur de façade tchèque Sipral.  Les installations techniques contribuant de manière significative à la consommation d’énergie d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie, la gestion des apports solaires et la volonté d’éviter le recours à la climatisation ont été des principes majeurs dans la philosophie de conception du Wardian. Par conséquent, en plus d’aménager des jardins sur le toit avec des arbres matures pour tempérer l’air entrant, la conception des tours fait un usage impressionnant de mesures passives pour protéger les espaces de vie contre les apports solaires.  Crédit photo : John Kees  « Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables inventées par Nathaniel Bagshaw Ward, tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. La conception du complexe Wardian avec des terrasses en saillie permet de limiter les apports solaires et ainsi de réduire de 42% la charge de refroidissement par rapport à des tours dont les façades sont moins ombragées. Cette réduction devrait atteindre 55% d’ici 2050 face au réchauffement climatique.   Au lieu de miser sur des systèmes de climatisation, les jardins de toit du Wardian rafraîchis-sent l’air entrant tout en offrant à chaque logement un grand espace ombragé. La végétalisation contribue également à la qualité de l’air, tout en créant un environnement relaxant et convivial. Nous avons aussi étroitement collaboré avec Sipral pour mettre au point les spécifications du vitrage et satisfaire aux exigences en matière d’apport solaire mais avons également dû investir beaucoup d’efforts pour relever les défis d’isolation acoustique. Les niveaux inférieurs qui font face à ligne de métro léger DLR ont été dotés d’une seconde couche de vitrages alors qu’une grande partie de la façade orientée vers l’aéroport de Londres City a été équipée de vitrages insonorisants. »  Porte-parole de Glenn Howells Architects. Ouverture maximale et confort optimal  Spécifiés en fonction de leur position sur les façades des deux tours, les systèmes de fenêtres et de portes WICONA installés par Sipral assurent une réduction sonore de 35 dB ou de 41 dB, obtenue à la fois par le soin apporté aux détails des châssis et par l’utilisation de verre acoustique. La majorité des fenêtres, y compris les éléments de balustrade peints en arrière, affichent une valeur de 1,0 W/m2K.  Les appartements et les penthouses sont équipés de fenêtres WICLINE 90 SG, avec plus de mille unités installées sur les deux bâtiments. Le contrat de Sipral incluait l’installation de 3 525 m2 de façade rideau dotés de plus de 50 éléments sur mesure tels que des capots.  Crédit photo : John Kees  Crédit photo : John Kees  Le système WICLINE offre à la fois une flexibilité esthétique et un haut niveau de fonctionnalité, permettant ainsi au spécificateur d’optimiser la performance énergétique, l’isolation acoustique et la sécurité. Comme tous les autres systèmes WICONA, il est compatible avec les différents types de façade WICTEC, des assemblages classiques à montants et traverses aux grandes façades à éléments, voire même aux façades à vitrage structurel. WICTEC satisfait pleinement aux exigences des essais de résistance aux intempéries et au feu définies par la norme EN 13830 et s’adapte facilement à presque tous les styles architecturaux grâce à la disponibilité de différents types de profilés.  « Le Wardian a été un projet difficile face aux défis acoustiques et d’autres exigences technologiques qui ont nécessité une solution de façade à éléments sur mesure. Notre client Sipral a fourni à cet effet des portes de balcon WICLINE 75, des fenêtres WICLINE 90 SG et des portes coulissantes WICSLIDE 150 PS, alors que la façade à éléments même a nécessité la mise au point de 54 nouveaux profilés. » Tim Rook, concepteur de projet pour Wicona  Parties-prenantes Projet: Wardian  Lieu: London, Royaume-Uni  Architecte: Glenn Howells  Façades par: SIPRAL  Solutions WICONA: WICTEC EL evo (solution personnalisée), WICLINE 75, WICLINE 90 SG, WICSLIDE 150 PS (solution personnalisée)  Photographe: John Kees 
Il y a 2 ans et 172 jours

L’hôtellerie réinvente ses espaces outdoor

Hôtel Adlon en Italie, un espace bien-être face à la merCet hôtel 4 étoiles en bord de mer est situé dans la ville de Jesolo Lido près de Venise. L’hôtel Adlon est reconnu pour la qualité de ses services haut de gamme et pour son très grand niveau de confort. Situé dans le quartier Piazza Drago, près de la mer Adriatique, à quelques pas du musée d’histoire naturelle de Jesolo, il abrite en plus de ses 70 chambres, une salle de fitness, un restaurant ultra lumineux et une terrasse avec piscine extérieure ouverte en hiver. Piscine et terrasse surplombent la mer offrant un superbe panorama pour se baigner et se relaxer.Propriétaire : Rizzante HotelsDate des travaux : début juillet 2021Savoir-faire KE Outdoor DesignKE a été sollicitée par l’établissement pour créer une zone protégée dans l’espace extérieur du restaurant et dans l’espace piscine. Ont été installés 8 Stores KE avec coffre QUBICA LIGHT, teinte 9006 Aluminium Mat, dans les dimensions : largeur 512 cm x avancée 210 cm, toile Tempotest Starlight resinato 6079/200, avec anémomètre, capteur soleil/vent et télécommande moteur.Hôtel-restaurant Les Sables Blancs en Bretagne, une terrasse de restaurant confortable et accueillante... en toutes saisonsSitué à Concarneau et surplombant l’une des plus belles plages de Bretagne, l’établissement 4 étoiles Les Sables Blancs bénéficie d’un cadre privilégié pour accueillir une clientèle en recherche de quiétude et de services haut de gamme. L’établissement conjugue haut standing et dépaysement avec ses 18 chambres et balcons dominant la mer, 3 suites, terrasse avec jacuzzi, restaurant panoramique avec double terrasse, accès direct à la mer, etc.Propriétaire : Les Sables BlancsDate des travaux : mai 2022Savoir-faire KE Outdoor DesignKE a été choisie par l’établissement pour couvrir et agrandir la terrasse du restaurant afin de pouvoir accueillir davantage de clients sur les demi-saisons. Ont été installées en quinconce 3 pergolas bioclimatiques KEDRY SKYLIFE à lames rétractables (80 m2 de couverture totale), en version autoportante, équipées de fermetures en vitrages panoramique Line Glass.Falkensteiner Hôtel & SPA Jesolo, une salle de relaxation panoramique baignée de lumièreNiché en plein cœur de la riviera vénitienne, ce complexe balnéaire 5 étoiles au design épuré et contemporain porte la signature de l’architecte américain Richard Meier, spécialiste d’une architecture abstraite reliée à son environnement. Colossal, l’hôtel propose 102 chambres double et 52 suites ultra-modernes, avec vue sur la mer. L’établissement accueille également 3 restaurants aux influences du monde, un SPA avec piscines (espace sauna, de relaxation, plusieurs espaces de bien-être, salle de sport...). La station bénéficie également d’une plage de sable privée et préservée pour une plus grande intimité et un séjour sur-mesure.Propriétaire : Falkensteiner Hotels & ResidencesSavoir-faire KE Outdoor DesignEn partenariat avec l’architecte d’intérieur Bea Mitterhoffer, KE a été chargée de protéger avec discrétion et efficacité la terrasse extérieure de l’espace détente du Spa, via la mise en place d’une couverture lumineuse. Un choix qui a permis de masquer la vue des chambres des étages supérieurs donnant sur la terrasse. Ont été installées côte à côte 3 voiles d’ombrage KHEOPE (80 m2 de couverture) motorisées et équipées d’un anémomètre pour assurer une fermeture automatique en cas d’intempéries.Dans l’univers de l’hôtellerie, les espaces extérieurs de détente et de restauration reflètent la qualité du lieu. C’est pourquoi ils font l’objet de plus en plus d’attention de la part de professionnels parfaitement conscients de la plus-value qu’ils représentent en termes d’attractivité et de fidélisation. L’un des équipements clés pour valoriser ces espaces réside dans les systèmes d’ombrage qui doivent garantir la protection solaire de manière esthétique.KE Outdoor Design accompagne les professionnels de l’hôtellerie et plus largement des cafés et restaurants partout dans le monde. La marque dispose d’une ligne de produits parfaitement adaptée au marché du CHR avec des protections solaires qui font dialoguer formes architecturales, attentes esthétiques et exigences du chantier.Lumière sur trois solutions KE dédiées aux professionnelsLes pergolasParmi les solutions KE les plus plébiscitées sur ce marché, la pergola toile ISOLA 3 avec sa double toiture* spéciale CHR et la pergola bioclimatique KEDRY SKYLIFE et son toit à lames orientables et rétractables, figurent en bonne place. Elles bénéficient d’un large choix de couleurs et d’options personnalisées : éclairage par leds, fermetures latérales, automatisation... Avec une configuration sur mesure, ces structures fixes s’intègrent dans leur environnement et assurent une protection maximale tout en offrant le prolongement de la saison en extérieur, un atout à haute valeur ajoutée. Ces pergolas participent à créer des cadres de réception exceptionnels et à assurer le confort.* Toile rétractable en PVC sur le dessus et toile micro-perforée sur le dessous.Les storesAutre solution KE appréciée par les professionnels du secteur de l’hôtellerie, café restauration : le store banne coffre QUBICA imaginé par le Designer italien à la renommée internationale, Robby CANTARUTTI. Ce store haut de gamme aux performances techniques élevées s’adapte à tous les types d’architecture. Il est doté de lignes géométriques, d’un coffre bicolore, de dimensions généreuses avec notamment une inclinaison importante qui permet de bien ombrager balcons et terrasses aux heures les plus chaudes de la journée. Il est également entièrement personnalisable en termes d’automatisation, d’éclairage, de coloris (coffre et toile), de technologie (pour les bras mécanisés du store)... autant d’atouts pour valoriser les terrasses.Les voilesLes voiles tendues élégantes et aériennes sont de plus en plus recherchées par les établissements haut de gamme pour aménager leurs espaces extérieurs : terrasses, aires de repos, de bien-être... KE propose plusieurs modèles de voile d’ombrage parmi lesquels KHEOPE dont les lignes fluides peuvent couvrir environ 20 m2 et près de 50 m2 avec le système motorisé. Confectionnée sur mesure, elle allie protection solaire efficace, raffinement, confection de qualité supérieure et installation simple. Composée de matériaux d’origine nautique comme le Dacron, elle est résistante à l’usure et au vent. Pratique à utiliser, simple à manœuvrer, elle permet de modifier librement l’inclinaison de la voile depuis le sol, de jouer avec les hauteurs pour adapter la zone ombrée aux besoins. KHEOPE se décline aussi en version adossée au mur pour limiter l’utilisation de poteaux de soutien et souligner le panorama environnant, tout en préservant l’esthétique du lieu.
Il y a 2 ans et 175 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 184 jours

Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent

Penser la biodiversité en ville passe par une approche globale de l’urbanisme dont découlent des outils techniques innovants afin de construire des infrastructures naturelles homogènes et harmonieuses. La biodiversité et, à plus forte raison, la question de la nature en ville sont des sujets encore émergents. Une science qui a débuté par des outils pratiques, plus que par une assise scientifique. Un tâtonnement dont l’exemple le plus représentatif n’est autre que les ruches qui, un temps, ont poussé comme des champignons sur les toits des villes. « Les ruches en milieu urbain sont un peu une fausse bonne idée, car elles peuvent avoir un effet négatif sur la biodiversité. Les abeilles à miel, très nombreuses, entrent en compétition avec d’autres pollinisateurs, les abeilles dites “solitaires”. Installer une seule et unique espèce de pollinisateur, ce n’est pas ça la biodiversité », développe Frédéric Madre, directeur associé de Topager et chercheur associé au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco/Muséum national d’histoire naturelle-CNRS-Sorbonne université). Les toitures végétales ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent de mieux en mieux, afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques.Photo : Soprema Entreprises Penser les trames et défragmenter Penser la biodiversité en ville, selon les experts, passe désormais par une approche globale, dont découlent des outils techniques de construction d’infrastructures naturelles. « Nous sommes de plus en plus sur une vision holistique de l’urbanisme pour la biodiversité », décrit Frédéric Madre. Cette approche se caractérise par une structuration de la nature en ville autour des trames vertes, bleues, brunes et noires et la communication entre lesdites trames. Cette approche « vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer », détaille le ministère de la Transition écologique dans un communiqué. Cette planification urbaine doit être réalisée à l’échelle des agglomérations, puis des quartiers et enfin des bâtiments, dernière échelle de l’aménagement urbain. Pour une intégration plus fine de la biodiversité. La trame verte correspond au végétal. Elle regroupe les parcs, jardins, arbres d’alignement, et, bien entendu, les très médiatisées toitures végétalisées. Ces dernières d’ailleurs, de plus en plus complexes, ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent sous de nombreuses formes (extensives, semi-extensives, etc.), afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques, notamment sur la question de la gestion de l’eau. En urbanisme, l’approche à travers la trame verte consiste aussi à éliminer les discontinuités en ville. L’idée ? Que les poumons verts soient reliés entre eux, à l’aide de pas japonais par exemple, afin de favoriser le déplacement des espèces. La trame bleue, elle, concerne toute la trame hydrique (zone humide, mare, rivière…). Trames vertes et bleues se superposent dans des zones dites « d’interface » (milieux humides et végétation de bords de cours d’eau par exemple). La trame brune, soit les sols, « constitue tout un réseau trophique (chaînes alimentaires reliées entre elles, ndlr) indispensable pour que les racines dialoguent avec les micro-organismes, que les déchets de végétaux se dégradent convenablement et nourrissent d’autres végétaux, etc. », décrit Sophie Rousset- Rouvière, déléguée générale de l’Asso­ciation des toitures et façades végétales (Adivet). Et enfin, la trame noire concerne les espèces nocturnes. À savoir, dessiner l’urbanisme en préservant des zones afin qu’animaux et insectes nocturnes puissent circuler sans être trop perturbés par l’éclairage artificiel par exemple. Sur le terrain, « il peut s’agir d’équiper une avenue d’un éclairage intelligent, qui ne s’allumera qu’en présence de piétons, favorisant ainsi la circulation des espèces nocturnes lorsqu’il est éteint », détaille Frédéric Madre.  Le pas japonais consiste en une succession de secteurs naturels ou semi-naturels, de surfaces réduites, reliant deux réservoirs de biodiversité, afin que certaines espèces puissent circuler de l’un à l’autre.Photo : Elisabeth Gruchmann (Adivet) Techniques et services écosystémiques Au-delà de la seule sauvegarde, la biodiversité en ville prend un caractère utilitaire. Ce sont les fameux services écosystémiques, soit la lutte contre les îlots de chaleur urbains, la gestion des eaux pluviales, ou, dans une moindre mesure, la gestion de ressources avec les fermes urbaines. Là encore, la conception des outils censés ramener de la biodiversité en ville est aussi pensée au travers de ces services rendus. « Les infrastructures vertes permettent de réaliser des économies grâce aux services écosystémiques rendus », assure Frédéric Madre. Sans oublier le besoin de vert toujours plus fort exprimé par les citoyens. D’après une étude NewCorp Conseil, 92 % des Français estiment qu’il n’y a pas suffisamment de nature en ville.  Lucien Brenet Le schéma de cohérence territoriale (SCoT) et le plan local d’urbanisme (PLU) jouent un rôle majeur dans la bonne application des trames.Photo : BMI Siplast Outil 1 : Une toiture végétalisée aux usages différenciés L’immeuble de bureaux Respiro est situé en zone urbaine dense, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ses deux toitures-terrasses (1 500 m2 au total) sont conçues comme un outil d’accueil de la biodiversité. Les deux espaces ont été végétalisés suivant deux méthodes distinctes. La végétalisation extensive en R + 3 repose sur le principe du WildRoof. Près de 650 m2 de bacs acier accueillent une flore sauvage qui colonise un substrat nu. « Au R+3, l’aspect service esthétique et bien-être n’était pas le plus important. Nous avons plutôt installé des substrats, des nichoirs, pour que le vent et les oiseaux amènent spontanément des espèces locales », indique Frédéric Madre. Au R + 2, cette terrasse accessible de 860 m2 repose sur un support béton. La végétalisation semi-extensive est compo­sée de plantes indigènes installées sur un substrat de 8 à 25 cm d’épaisseur. Les variations d’épaisseur de substrat permettent d’intégrer de petites buttes pour accueillir de petits arbustes. Son fonctionnement écologique s’inspire des prairies sèches : diversité des strates végétales, microhabitats (buttes, mares), ni fertilisation ni amendements, pas de traitements chimiques. Le renouvellement se fait naturellement. La toiture comprend un petit potager de 13 m2 à but pédagogique. Un suivi écologique de l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, dans le cadre de l’étude Grooves (Green Roofs Verified Ecosystem Services), a identifié 107 espèces d’invertébrés différentes. Le projet a été subventionné par l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN) au titre de la bonne gestion des eaux pluviales. Le bâtiment, lui, rend également des services écosystémiques de rafraîchissement et de gestion des eaux pluviales. Le programme a été élaboré en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle.  Sur ce projet, la microtopographie du substrat et la palette de plantes ont été travaillées afin d’accueillir des variétés locales et méditerranéennes, plus résistantes à la sécheresse en toiture. Ce qui permet aussi d’adapter la palette végétale aux changements climatiques.Photo : Respiro Outil 2 : Des jardins de pluie urbains pour gérer les eaux pluviales Les jardins de pluie urbains, réalisés et entretenus par Les Jardins de Gally en collaboration avec les start-up Source urbaine et Vertuo, sont présentés comme une solution de gestion des eaux pluviales en zones urbaines imperméabilisées. Cette installation hors-sol de faible emprise ne nécessite pas de travaux de réseaux. Il s’agit d’un stockage temporaire associé à une réserve utile et disponible d’eau de pluie en contact direct sous le substrat. L’installation récupère l’eau de pluie acheminée depuis les toitures. « Ces jardins contribuent au rafraîchissement urbain et à la diminution des îlots de chaleur. De plus, ils peuvent être colonisés par des animaux et des végétaux. Ces puits urbains peuvent être installés hors-sol, ou à la faveur de réfection de certains réseaux », détaille Pierre Darmet, directeur marketing et développement commercial Les Jardins de Gally. La technique peut accueillir une large palette végétale : des espèces mellifères, locales, et horticoles, des caduques et persistantes pour l’évapotranspiration, ou encore, des saules pour les plus grosses installations. Projet de l’Académie du climat à Paris, ancienne mairie du 4e arrondissement, avec Vertuo.Photo : Gally Vertuo Paris 2020 Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

Toitures terrasses vitrées conformes au décret du 30 Mars 2022 – Salon EquipH tel – Stand C77 pavillon 7.3

Le marché des extensions est en pleine croissance. La thématique du confort et du bien-être poussent les maitres d’ouvrages à investir dans la création des espaces recevant du public confortables, modulables, ouverts sur l’extérieur et utilisables toute l’année. Le dérèglement climatique et le coût de l’énergie s’imposent à nous avec l’obligation de construire des espaces […]
Il y a 2 ans et 191 jours

Quel revêtement choisir pour une terrasse ?

Lieu privilégié pour profiter de l’extérieur d’une maison au printemps, la terrasse crée un lieu convivial ouvert sur un jardin, une piscine ou simplement sur un balcon. De nombreux matériaux sont disponibles pour sa construction, comme le carrelage, la pierre, les pavés, le béton, le gazon synthétique et le bois. Découvrez quels sont les revêtements adaptés pour tous vos espaces extérieurs.  Le bois : intemporel et traditionnel Choisir le bois pour construire une terrasse, c’est avant tout choisir un matériau chaleureux, écologique, durable et facile à travailler. Cependant, tous les bois ne peuvent pas être utilisés. Pour une terrasse, il est d’usage d’opter pour du bois résineux ou des bois exotiques.  Le bois résineux fait partie des essences de bois les moins chères du marché. Pin, mélèze ou cèdre rouge, les bois résineux sont très résistants, mais nécessitent toutefois un traitement insecticide et fongicide et un entretien régulier. Nettoyez votre terrasse en bois régulièrement.  Les bois exotiques forment le haut de gamme des essences de bois pour la réalisation d’une terrasse. Extrêmement denses et naturellement imputrescibles et résistants aux intempéries, ces bois ont une durabilité intrinsèque incomparable, c’est pourquoi ils sont si appréciés pour une utilisation en terrasse.  Le bois composite : l’alternative durable Très différent du bois naturel, on peut dire que le bois composite est un hybride entre le bois et le plastique, parfois de fibres végétales comme le chanvre ou le bambou. Contrairement aux planches en bois naturel qui peuvent être vissées, les bois composites ont des fixations avec clips. Ils peuvent être considérés comme une alternative au bois exotique, victime d’une déforestation massive.  Le bois composite semble réaliste, mais demande beaucoup moins d’entretien que le bois naturel. Il se nettoie facilement avec de l’eau et du savon noir. En prime, le bois composite est résistant au feu, de sorte que votre famille reste en sécurité. La pierre naturelle : unique et authentique Choisir la pierre naturelle, c’est choisir un matériau durable, écologique, et facile à entretenir. Fondamentalement, la pierre naturelle pour l’extérieur doit aussi être robuste, résistante aux intempéries et antidérapante.  Pierre de Bourgogne, ardoise, granit ou pierre bleue, privilégiez la pierre brossée, sablée ou striée qui sera moins glissante. Les pierres naturelles à surface rugueuse sont très appréciées pour les espaces extérieurs, notamment car il est agréable de marcher pieds nus dessus.  Pour profiter longtemps de votre sol en pierre, imperméabilisez votre terrasse pour protéger la pierre. Nettoyer régulièrement à l’eau tiède savonneuse à l’aide d’un balai-brosse, sans oublier de rincer à l’eau claire.  Le carrelage : chic et élégant La pose de carrelage sur votre terrasse améliorera non seulement l’apparence de votre espace extérieur, mais donnera également l’avantage d’un revêtement de sol durable. Pour garantir cela, il convient de respecter certaines normes.  Le classement UPEC qui correspond à la résistance à l’usure à la marche (U), au poinçonnement et chocs (P), à l’eau (E) et aux agents chimiques (C).  La norme PEI comprise entre 3 et 5 qui indique la résistance à l’abrasion, mais surtout la solidité face au gel et aux intempéries.  Norme de glissance pieds chaussés. Elle définit le degré d’adhérence des carreaux. Moins ça glisse, moins il y a de risques de chutes. Petits ou grands, en imitation pierre, en céramique (grès cérame, faïence ou tomettes) ou en ciment, il existe des carreaux de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Attention, certains carrelages comme la faïence, restent fragiles.  Le béton : moderne et résistant Le béton est un matériau polyvalent et peu coûteux. Désactivé, drainant, fibré, imprimé ou précontraint, le béton est privilégié dans la construction des terrasses, car il résiste très bien aux conditions météorologiques extrêmes. Le béton est fait pour supporter un trafic intense, et conserve sa fière allure au fil du temps qui passe.   Son principal avantage réside dans sa pose qui ne nécessite pas de joints, ce qui empêche les mauvaises herbes de s’y installer. Et vu qu’une terrasse en béton peut se couler, les possibilités d’aménagement peuvent se faire sur mesure. Vous pouvez même changer l’apparence de la surface de votre béton, pour donner l’illusion que votre terrasse est composée de grandes dalles bétonnées. 
Il y a 2 ans et 192 jours

Toitures terrasses vitrées conformes au décret du 30 mars 2022

Les toitures vitrées SDL Atrium plus et SDL ACUBIS associées aux parois verticales de la gamme SOLARLUX sont spécialement conçues pour créer des espaces publics protégées et utilisables en toute saison conformément aux dispositions du décret n°2022-452 du 30 mars 2022. Le toit de terrasse SDL Atrium plus permet d’aménager tous les types de terrasse : la profondeur du toit, pouvant aller jusqu’à 6,37 m, permet une protection étendue. Avec une portée maximale pouvant aller jusqu’à 5,72 m, le système est à la fois léger et robuste. Adapté à l’architecture de la maison et des lieux recevant du public, le toit SDL Atrium plus est disponible comme toit en appentis, toit à pignon ou aussi comme construction spéciale présentant une inclinaison de 5 à 45 degrés. SDL ACUBIS est une toiture de terrasse vitrée en aluminium de 2° de pente qui permet de créer des espaces design autonomes ou adossés à la construction existante, tels des toitures de terrasses fermées, ainsi que des vérandas non isolées. Afin de limiter au maximum les apports lumineux, SOLARLUX propose ses systèmes de stores de protection intérieurs pour la toiture et les parois verticales. SDL ACUBIS peut recevoir un large panel de parois verticales de la gamme des menuiseries SOLARLUX telles que le coulissant SL20 E, le coulissant pivotant SL25 ou le système de parois vitrées servant de garde-corps SL25 R. Salon EquipHôtel – Stand C77 pavillon 7.3 Cet article Toitures terrasses vitrées conformes au décret du 30 mars 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 192 jours

Solarlux à EquipHôtel 2022: TOITURES TERRASSES VITRÉES CONFORMES AU DÉCRET DU 30 MARS 2022

Salon EquipHôtel – Stand C77 pavillon 7.3 Le marché des extensions est en pleine croissance. La thématique du confort et du bien-être poussent les maitres d’ouvrages à investir dans la création des espaces recevant du public confortables, modulables, ouverts sur l’extérieur et utilisables toute l’année. Le dérèglement climatique et le coût de l’énergie s’imposent à […]
Il y a 2 ans et 206 jours

Atelier du Pont livre 70 logements sociaux et commerces à Saint-Denis

Portée par Immobilière 3F, la transformation du Fort de l’Est à Saint-Denis en parc habité est répartie en 5 lots. Atelier du Pont a réalisé l’un de ces projets avec la construction de 70 logements sociaux et 4 commerces.Pour comprendre l’essence même du projet du nouveau quartier, il faut parcourir une partie de l’histoire de Paris et de son enceinte de Thiers. Créée en 1841 sous Louis-Philippe et son ministre Adolphe Thiers pour protéger la capitale des armées étrangères, le Fort de l’Est faisait partie d’une série de forts, judicieusement placés pour renforcés l’enceinte de Thiers, rendant ainsi la ville imprenable.Cette zone militaire a longtemps été mise de côté. Aujourd’hui, elle prend une nouvelle direction avec des logements et des commerces ayant pour objectif de développer cette partie de la ville.Anticipant la densification le long du chemin de Crèvecœur, le projet s’implante à l’alignement des rues et ouvre deux larges percées visuelles entre le futur Parc du Glacis et l’espace paysager côté rue.Le projet est organisé en trois petits bâtiments dont deux sont reliés au rez-de-chaussée par les halls d’entrée et les commerces. Au rez-de-chaussée, un passage planté chemine.D’abord privatif, il sera ensuite rétrocédé à la ville et permettra d’accéder au nouveau parc du Glacis à l’arrière du projet. Dans cette partie, une noue paysagère prend place.À l’entrée du quartier et face à la station de tramway, une émergence à R+8 marque l’angle et se distingue comme un signal.Le projet propose une architecture modeste, élégante et pérenne, et offre à chaque habitant des qualités d’usages qui font la force de l’opération : des vues, du soleil et un espace extérieur privatif ou partagé agréable.Sur rue, la façade en briques et plaquettes foncées forge l’identité du projet. Côté parc, la façade est sobre et rythmée par les balcons filants et le béton lasuré. Chaque logement est muni d’un balcon, d’une loggia ou d’un petit jardin. Sur les toitures, de grandes terrasses accessibles et partagées dotées d’espaces de détente et de potagers apportent des sas de respirations, contribuant notamment à créer du lien entre les habitants.La majorité des logements offre une double-orientation permettant d’apporter de la lumière à l’espace de vie. Au dernier niveau, des duplex offrent une vue sur tout Paris.Fiche Technique :Programme : 70 logements sociaux et 4 commerces, Saint-Denis Fort de l’Est (93)Maître d’ouvrage : Immobilière 3FMO déléguée : BatiplaineAdresse : chemin de CrèvecœurPerformances environnementales : Certification NF Habitat HQE Profil d’entréeSurface : 5.214 m2 SDPCoût travaux : 10.350.000 € HTBureaux d’études : EVP (Structure), WOR (Fluides & Environnement), AXIO (économie)Entreprise générale : Bouygues ConstructionLivraison : 2021
Il y a 2 ans et 210 jours

Rhône : l’aménagement des « Terrasses de la Presqu’île » à Lyon se poursuit.

Cet automne 2022 marque le lancement des travaux d’aménagement du jardin fluvial, prévus dans le cadre du projet « Terrasses de la...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 213 jours

14 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation)Yannik Beix , Président d’ADVIVET (Association des Toitures et Façades Végétales)Gérald FAURE, Président de la CSFE (Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité) [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 213 jours

12 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation). [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 218 jours

Végétalisation, cool roof… Les solutions innovantes de Sika pour les toitures terrasses

Rendez-vous à l’espace Low Carbon Construction pour découvrir les solutions de toitures durables proposées par Sika. (Photo : toiture végétalisée par Sika. © Sika)
Il y a 2 ans et 220 jours

Sunlight : la pergola toit en verre qui fait tomber les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

La nouvelle pergola toit en verre Sunlight s’avance sur le marché comme étant la première structure fixe, certifiée à la charge de neige aussi légère. Avec son design cubique, elle pousse le concept d'osmose avec le paysage à l'extrême. Son aspect tout verre, au charme absolu, permet une vue étendue à 360 degrés sur l'extérieur. Adossée ou autoportante, elle est la solution adaptée pour les terrasses mal exposées ou pour ceux qui souhaitent créer un espace fait de chaleur et de lumière naturelle, un jardin d’hiver, une extension de salle à manger ou un abri de piscine par excellence. Sa principale nouveauté : un toit en panneaux de verre feuilleté blanc stratifié et durci de 10 ou 12mm, transparent ou opaque, soutenu par des traverses (pannes) en aluminium, renforcés au moyen de profilés acier. Tant de caractéristiques qui ont permis de créer une surface tout verre avec le moins d’éléments d’encadrement possibles pour gagner en luminosité et en légèreté. Le pas moyen entre ces pannes est de 80 ou 95cm. Pour maintenir une protection solaire, la pergola toit en verre Sunlight peut également être équipé du store horizontal à toile enroulable Tensionata au-dessus et en-dessous du toit en verre. Dans la version ROOF TENS, la toile est complètement protégée dans un coffre moderne, en harmonie avec la structure.Comme pour nos autres produits, Sunlight peut être équipée de fermetures latérales type Vertika ou Line Glass.Elle dispose également d’un éclairage interne grâce à un système de bandeaux LED intégrés dans les traverses (pannes) du toit en verre comme sur le périmètre supérieur, qui rendent Sunlight fonctionnelle à toute heure.Son installation s’adapte à tous les types d’environnement grâce à 3 systèmes différents de fixation au sol. Son toit plat (incliné à seulement 2% pour un écoulement de l’eau à l’avant de la structure) et sa hauteur standard de 2500mm permettent d’adosser facilement la structure à la maison.Ses différences avec les pergolasSunlight est une pergola au toit en verre fixe, plus cosue. Les profils supérieurs sont, en effet, plus importants et les dimensions d’un module réalisables en 4 poteaux plus restreintes. Cela s’explique par un toit en verre plus lourd et la possibilité d’intégrer, sans dénaturer l’esthétique de base du produit, un store vertical Vertika et/ou vitrage panoramique Line Glass pour fermer complétement la pergola et assurer à son nouvel espace une protection au vent, au soleil latéral ou vis à vis.Structure principalement fixe et certifiée à la charge de neige, elle nécessite une demande d’autorisation. Pourquoi choisir la pergola toit en verre Sunlight ?Sa structure fixe en aluminium présente des performances exceptionnelles pour un usage annuel même en cas d’intempéries, assurant une résistance à la charge et une structure étanche. En effet, le toit étant fixe, des joints en dessous et au dessus du verre sont posés tout le long du périmètre et des systèmes anti-goutte, égouttoir et anti éclaboussures permettent un acheminement régulier de l’eau vers les gouttières, intégrées en façade. L’évacuation de l’eau est ensuite assurée par une colonne tubée de 80mm. L’ajout de joints et de profils spécifiques verrouillent les verres.Ce toit en verre fixe certifie la structure à la charge de neige et améliore le confort thermique par rapport à une pergola classique, limitant le passage de l’air.En cela, Sunlight se présente comme la première structure fixe modulable et évolutive. Sunlight est une pergola toit en verre qui peut être fermée par les systèmes de fermetures latérales habituelles comme le vitrage panoramique coulissant Line Glass ou le store Vertika. La grande variété de tissus (transparent, filtrant et occultant) permet d'obtenir le niveau de protection/intimité souhaité. Une fois fermée, Vertika disparaît complètement à l'intérieur de la structure, soutenant un design linéaire.Ce qui en fait l’intermédiaire idéal entre la pergola et la véranda, répondant à un besoin de luminosité et de confort thermique.Une réponse à une forte demande du marchéEn effet, ouvrant à 360° sur le panorama, sa structure fixe et son toit en verre, constitué de panneaux conçus dans les plus grandes dimensions techniquement possibles, permettent une haute résistance et une perception importante de luminosité. Ce qui en fait l’aménagement adapté pour créer une extension de maison sur une terrasse mal exposée ou encore un abri de piscine économiquement plus fiable. Le toit en verre, laissant passer les rayons du soleil, permet de maintenir efficacement la chaleur de l’air ou de l’eau.La protection solaire et l’intimité sont également des points importants conservés par l’intégration du store horizontal et verticaux en toile micro perforée dans la structure de la pergola au toit en verre.
Il y a 2 ans et 226 jours

Les Toitures Terrasses durables Sika

Et si on parlait de la Loi Climat et Résilience : les nouveaux bâtiments industriels et commerciaux doivent renforcer leur caractère environnemental par la mise en place, en toiture, de systèmes de production d’énergie renouvelable et/ou de végétalisation. La ville de demain mérite des solutions de toitures fiables, durables et respectueuses de notre environnement.
Il y a 2 ans et 228 jours

Conjuguer construction et rénovation : le double défi des HLM

"Comment conjuguer qualité et quantité" ? En congrès à Lyon, les bailleurs sociaux n'ont pas caché mercredi la difficulté qu'ils auront pour construire massivement du logement tout en faisant en sorte que les quelque 5 millions de logements HLM répondent aux objectifs d'un parc entièrement rénové aux normes BBC (bâtiment basse consommation) en 2050.Avec moins de 180.000 nouveaux logements sociaux sortis de terre en 2021 et 2022, contre un objectif gouvernemental de 250.000, les bailleurs sociaux ratent déjà leurs objectifs actuels de construction.En cause notamment, selon eux, un désengagement de l'Etat qui réalise des économies au détriment du logement social depuis 2017, mais aussi la remontée du taux du Livret A, principal outil de financement du logement social, qui leur ferait perdre 2 milliards d'euros par an.A cela s'ajoutent des difficultés croissantes pour obtenir des permis de construire, l'envolée des prix du foncier dans les zones tendues et le renchérissement des prix des matériaux de construction."Le logement sera certainement la prochaine bombe sociale, l'Etat s'en désintéresse complètement alors qu'il faut un plan Marshall pour faire repartir la machine", avertit Hervé Legros, président d'Alila, promoteur de logements sociaux.Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat, qui représente les bailleurs sociaux, "il faudrait aujourd'hui faire environ 150.000 logements sociaux par an, qu'ils soient neufs ou repris sur des bâtis anciens, pour vraiment améliorer l'offre de logements abordables".Si l'Etat a perdu en ambition sur la production, selon les bailleurs, la demande n'a jamais été aussi haute."Elle a augmenté de plus de 20% en dix ans du fait de l'envolée des prix du privé, de la décohabitation des ménages ou du vieillissement", constate Marianne Louis, directrice générale de l'USH."Faire mieux et plus"Pour elle, il n'y a pas pour autant d'arbitrage à faire entre qualité et quantité "puisqu'il faut arriver à tenir les deux bouts de la chaîne", faute de quoi "on devrait choisir entre les demandeurs et les locataires".De fait, la loi oblige les bailleurs à améliorer la qualité énergétique des HLM pour éviter que les plus énergivores (classes E, F et G) ne soient interdits à la location entre 2025 et 2034.Si tous sont globalement optimistes sur la perspective d'atteindre l'objectif de 2034, ils sont plus sceptiques sur le "zéro émission nette" en 2050 voulu par la stratégie nationale bas carbone."Nous serons au rendez-vous de 2034 parce que nous n'avons qu'un million d'étiquettes E, F et G mais on aura plus de trois millions de logements D en 2034 et ce ne sera pas possible de les transformer en C en 2050 car les capacités de la filière de rénovation et les dispositifs de prêts ne sont pas là", prévient Marianne Louis.Côté financier, les bailleurs trouvent aussi la marche trop haute. "C'est un mur d'investissement qui est infranchissable aujourd'hui", assure Marcel Rogemont, président de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH), qui représente la moitié des bailleurs sociaux.Selon lui, la FOPH devrait dépenser 3 milliards d'euros par an aujourd'hui pour la rénovation, alors qu'elle n'y consacre qu'un milliard.Depuis la pandémie, qualité rime aussi avec nouvelles attentes, dont la prise en compte du bien-être des occupants, avec des bâtiments plus agréables à vivre, un environnement plus vert, ou plus d'espace pour pouvoir travailler chez soi."On est dans l'obligation de faire plus et mieux. Aujourd'hui, on a une demande de mettre des terrasses sur des immeubles qui n'en ont pas, ça coûte une blinde. On a besoin d'îlots de fraîcheur, ça coûte une blinde et pourtant il faut le faire", souligne Bruno Arcadipane, président d'Action Logement, principal bailleur social.Pour lui, la solution réside dans "plus d'argent pour le logement et plus d'ingénierie".
Il y a 2 ans et 232 jours

Quels sont les avantages d’isoler une toiture par l’intérieur ?

Le confort thermique d’un logement tient en grande partie à la qualité de l’isolation du toit. Il est estimé que près du tiers des déperditions de chaleur que subit une habitation sont imputables aux failles dans la toiture. Il est donc essentiel de réaliser des travaux de qualité quand l’on souhaite maîtriser son budget énergétique. Et parmi les méthodes réalisables, une bonne isolation de la toiture par l’intérieur est le moyen d’éviter bien des désagréments et de profiter de bénéfices conséquents. Voici l’essentiel sur cette technique courante d’isolation. Comprendre le principe de l’isolation d’un toit par l’intérieur Cette technique consiste en la pose d’un matériau isolant directement sous la toiture de l’habitation. Pour ces travaux, l’artisan procède par le grenier de l’habitation ou par les combles. Lorsqu’elle est réalisée par des professionnels d’expérience, l’isolation d’une toiture par l’intérieur peut impacter de manière très significative la qualité de vie dans le logement concerné. Le confort thermique qui en découle s’apprécie en saison hivernale comme en été. Quels avantages pour cette technique d’isolation Procéder à l’isolation d’un toit par l’intérieur est une option prisée par bien des propriétaires, tout d’abord en raison de la nature des travaux à engager. Passer par les combles ou l’intérieur permet d’éviter la réalisation de gros travaux. L’isolation par l’intérieur revient pour cela bien moins chère que les travaux nécessaires lorsqu’il faut isoler depuis l’extérieur. La nature des travaux implique également une plus grande rapidité de mise en œuvre, pour moins de gêne pour les habitants.Au-delà de la question du budget, la pose d’un isolant par l’intérieur a des répercussions directes sur les performances acoustiques du logement. Cela peut être précieux dans les logements situés en zone urbaine ou en milieu bruyant.Une isolation de la toiture par l’intérieur permet par ailleurs de conserver à votre habitation son aspect initial, sans aucune répercussion sur l’apparence.Enfin, des combles aménagés sont très souvent un point positif par rapport à la surface habitable supplémentaire. L’importance de choisir des artisans experts Il existe différentes techniques d’isolation de toit par l’intérieur. Il sera important pour chaque projet de définir la méthode la plus adaptée. La forme du toit, le budget alloué à votre projet d’isolation toiture, ou encore l’existence de combles aménageables : ce sont autant de points qui aideront à définir la méthode d’isolation à retenir. On distingue notamment l’isolation sous rampant qui est appréciée pour sa simplicité de mise en œuvre, et pour le peu de place nécessaire sous les combles pour sa réalisation. L’isolation des combles et l’isolation des toitures-terrasses sont les deux autres techniques possibles pour optimiser votre confort thermique. Pour profiter de l’expérience d’un artisan en mesure de faire les bons choix, il vaut au préalable veiller à le choisir avec soin. Pour réaliser votre projet, il sera judicieux de prendre les renseignements nécessaires sur les différentes aides disponibles. Faire isoler sa toiture par l’intérieur est dans tous les cas un investissement qui est très rapidement rentabilisé, pour un confort accru et un habitat valorisé.
Il y a 2 ans et 238 jours

MOSO Bamboo N-durance équipe les terrasses de la tour Higher Roch

France, 20 septembre 2022 – 4000 m2 de lames de terrasse en bambou MOSO® Bamboo N-durance® habillent les terrasses et balcons de la tour d’habitation Higher Roch, pierre angulaire de l’ilot mixte City Roch, réalisé par l’agence d’architecture Brenac &Gonzalez &Associés. La solution MOSO® Bamboo N-durance® s’est imposée pour sa résistance, sa densité, sa tenue […]