Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour traitement dechets

(444 résultats)
Il y a 3 ans et 59 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 60 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 66 jours

Un spa chauffé au bois continue de repousser les limites du luxe durable

Construit avec Kebony, l’expert mondial en production de bois durable, le spa Tubmarine apporte la polyvalence et l’esthétique du bois norvégien à toutes les maisons, sans pour autant nuire à l’environnement. Simple d’utilisation, ce spa est prêt à l’emploi en moins de deux heures. Il ne nécessite aucune électricité puisqu’il est alimenté par son poêle à bois intégré. Le Tubmarine permet de profiter de l’extérieur en toutes saisons. Il offre un moment de détente dans le respect de l’environnement, grâce à des sources d’énergie naturelles et des matériaux avant-gardistes durables.Le Tubmarine est pensé dans une optique de durabilité : écologique, il est conçu pour avoir une longue durée de vie. Kebony a été le seul bois sélectionné pour habiller ce spa fabriqué au Royaume-Uni. Son design élégant est composé de pièces et de matériaux recyclés à 80 % et de haute qualité, avec un bois haut de gamme renforcé par un cadre en acier inoxydable. La rencontre d’une ingénierie exceptionnelle et d’une technologie révolutionnaire donne naissance à un spa durable, agréable à l’œil et qui se fond dans son environnement naturel.Le spa Tubmarine profite de la technologie pionnière de la marque Kebony en matière de traitement du bois. Celle-ci confère aux résineux provenant de sources durables une stabilité et une grande résistance à l’épreuve du temps, permettant au Tubmarine d’avoir un impact minimal sur l’environnement. Le bois Kebony résiste aux intempéries, conservant son aspect unique au fur et à mesure qu’il vieillit, jusqu’à acquérir une belle patine gris argenté. Le spa est facile à entretenir et durable dans le temps : livré avec une garantie de 10 ans, il ne nécessite aucun traitement du bois.Le Tubmarine est désormais disponible au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis et en Australie, offrant à de plus en plus de propriétaires l’accès à des spas luxueux et primés. Proposé à partir de 10 250 £ TTC., le spa est disponible en deux tailles : un module pour deux personnes et un module plus grand pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes. Révolutionnant le marché, ce spa durable ouvre la voie à une nouvelle approche du luxe, qui respecte l’environnement et répond directement à la nécessité d’opérer une transition vers des produits écologiques, autant pour la maison que pour les espaces extérieurs.Chris Gallez, fondateur de Tubmarine, s’exprime : « Lorsque j’ai créé le spa Tubmarine, j’ai réalisé que je devais utiliser un bois qui compléterait la robustesse de l’acier inoxydable. J’avais besoin d’un bois dur et durable. Après de nombreuses recherches, j’ai découvert Kebony, qui répondait à toutes les exigences : durable, stable, écologique et esthétique. Ce bois participe véritablement à l’élégance du spa et je suis ravi du résultat. »Nina Landbø, directrice des ventes internationales chez Kebony, ajoute : « La prise de conscience des impacts du changement climatique étant de plus en plus importante, la demande de produits respectueux de l’environnement ne cesse de croître. Le spa Tubmarine offre une solution parfaite aux propriétaires qui cherchent à s’assurer que leur style de vie soit aussi écologique que possible, tout en conservant cet esprit luxe et loisirs. »« Ce mouvement vers la durabilité est une tendance que nous avons observée l’année dernière et qui devrait encore s’accélérer en 2022, car de plus en plus de personnes se tournent vers des matériaux durables tels que le bois Kebony », conclut-elle.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 77 jours

Foncière Atland et PGGM annoncent le lancement des travaux de restructuration du 51 avenue Hoche à Paris

Cet ancien hôtel particulier situé en plein cœur du Quartier Central des Affaires de Paris fait l’objet d’un important programme de restructuration lui permettant de viser des labels environnementaux très exigeants. La livraison est prévue au 1er trimestre 2023, l’immeuble proposera 1 650 m² de bureaux et 350 m² d’espaces extérieurs.Luminosité, performance et élégance pour un actif primeEmblématique de l’architecture haussmannienne, cet immeuble a été réinventé, dans le respect de son élégance originelle avec l’ajout subtile d’éléments contemporains avec notamment :Un porche d’entrée repensé pour magnifier l’escalier d’honneur donnant accès au hall d’accueilLa construction de loggias, de paliers vitrés et d’une verrière au 5ème étage pour offrir une luminosité maximale des plateauxUne cour pavée prolongée d’un écrin de verdure pour profiter du cœur d’ilotLa création d’un espace événementiel flexible de 200 m² permettant de recevoir du public (classé ERP) ouvert sur le jardinÉléments environnementaux et traitement végétal Le 51 Hoche a entrepris une démarche environnementale exigeante en visant 3 certifications majeures :HQE rénovation : niveau très performantBREEAM : niveau Very GoodWIREDSCORE : niveau CertifiedUn intérêt particulier a été apporté au bilan carbone de l’opération avec un réemploi à 80% de la structure originelle de l’actif, un engagement de tri et de valorisation des déchets lors de la déconstruction et une performance cible conforme aux exigences fixées pour 2030 par le dispositif éco-énergie tertiaire.Le jardin paysagé accueille trois strates végétales - arbres, arbustes et plantes herbacées refuges à faune - qui participent au renforcement du patrimoine écologique et à la qualité de vie du lieu.Un actif idéalement situé à ParisSitué au cœur du QCA, prestigieux quartier d’affaire parisien, le 51 Hoche bénéficie d’une excellente desserte grâce au hub métro-RER de l’Étoile (Charles de Gaulle Étoile à 150 m, lignes de métro 1, 2 & 6 et RER A), facilitant l’accès à l’immeuble.Cette opération s’inscrit dans le cadre du partenariat établi entre Foncière ATLAND et PGGM en 2016. L’OPPCI géré par ATLAND Voisin (société de gestion réglementée, filiale d’ATLAND) a pour objectif d'investir dans des actifs de bureaux en Ile-de-France.Une opération imaginée avec le cabinet d’architecte BSTLL, réunissant l’agence Samuel Nageotte Architectures, l’Atelier Nicolas Salmeron pour l'architecture intérieure et JIGEN Interactive Studio pour les illustrations.
Il y a 3 ans et 80 jours

Rairies Montrieux fête 110 ans de savoir-terre au service d'une marque tournée vers l'avenir

Ce procédé a fait la renommée de RAIRIES MONTRIEUX qui conserve son savoir-faire ancestral malgré l’industrialisation du processus.RAIRIES MONTRIEUX produit aujourd’hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement des jardins.Feu sacré et esprit de familleLa région environnante des Rairies, située à la limite du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), dispose d’une argile dite rouge qui a fait sa renommée quant à la transformation de l’argile en terre cuite. Du XVIIe au XVIIIe siècle, la réputation du village est bien établie, mais c’est à partir de 1864 que la reconnaissance du savoir-faire des villageois des Rairies s’établie fortement.En dehors de l’argile, une briqueterie a besoin de deux éléments indispensables : un puit, un four. La halle de fabrication et la grange étant des constructions facultatives. La grange (ou le séchoir) est une construction en bois dont la charpente présente quatre pans bas couverts de tuiles dont la forme et la disposition assurent une bonne circulation de l’air sans laisser pénétrer la pluie. A ce jour, Rairies Montrieux exploite cette grange en lieu d’exposition.Assurer la transition entre procédé ancestral et industrialisationUne fois l’argile étirée, après trois semaines de séchage, les matériaux (briques, carreaux, plaquettes, etc.) sont méthodiquement disposés dans le four qui leur donne cette teinte spécifique. Après préchauffage du four, la cuisson dure environ trente-six heures sans discontinuer (la température du four oscillant entre 800°C et 1 200°C selon la météo). Une semaine s’écoule entre le début du remplissage du four et la fin du cycle de cuisson. Si la technique de fabrication des produits en terre cuite demeure inchangée, certains procédés se sont industrialisés depuis 1910 (date de création de RAIRIES MONTRIEUX par Ernest et Victor Montrieux) ; période où la demande de produits en terre cuite devient plus forte. On remplace alors l’homme par des machines puis la généralisation de l’électricité complète l’industrialisation de la production. Malgré cela, le processus de fabrication n’a pas fondamentalement changé. La cuisson se fait toujours en partie au four à bois, rien ne pouvant remplacer l’intervention humaine pour maîtriser parfaitement tous les paramètres.Pérenniser l'entrepriseIssu de la septième génération d’une famille de briquetiers, Rémy Montrieux prend la direction de la société en 1972. Il commence alors à moderniser les outils de production et oriente les produits de la marque vers les architectes en proposant des solutions de façades. Le pari s’avère aujourd’hui gagnant, l’entreprise étant présente sur tout le territoire et voit ses ventes à l’export progresser. Grâce à sa clientèle composée de 90% de professionnels ainsi qu’à sa renommée, RAIRIES MONTRIEUX participe à près de 300 chantiers par an dont de prestigieuses réalisations comme le conservatoire de Nantes, le Cité du cinéma à Paris, les Hexagones à Londres, le siège de l’Immobilière Podelhia à Angers...Une marque de reconnaissance, une reconnaissance de la marqueEn 2006, RAIRIES MONTRIEUX obtient le label “Entreprise du Patrimoine Vivant”. Véritable marque de reconnaissance octroyée par l’État, cette labellisation créée en 2005 lui offre une place de choix dans le peloton des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Délivré sous l’autorité du ministère de l’Économie et des Finances après une instruction rigoureuse, ce label a pour objectif de récompenser des petites et moyennes entreprises emblématiques de l’excellence française industrielle ou artisanale. Ses critères permettent de souligner nettement la haute valeur ajoutée d’une fabrication “made in France”. Ce label couronne ainsi le savoir-faire de RAIRIES MONTRIEUX valorisant une tradition, renommé et ancien, reposant sur la maîtrise de techniques ancestrales et lié aux origines d’un territoire.En 2020, RAIRIES MONTRIEUX reçoit également le label ”Produit en Anjou”, dont la vocation est de mettre en valeur et de faire connaître les nombreux savoir-faire du Maine-et-Loire. Dans un contexte de mondialisation des échanges, ce label est un signe de reconnaissance destiné à promouvoir les produits et services élaborés en Maine-et-Loire, en conjuguant énergie et transparence. L’obtention de cette marque territoriale repose sur deux critères cumulatifs : plus de 50 % de la valeur ajoutée du produit doit être acquis sur le territoire du Maine-et-Loire et les éléments constitutifs du produit doivent être issus ou élaborés dans le département.Un laboratoire R&D au service du sur-mesureLe laboratoire R&D et le bureau d’étude de RAIRIES MONTRIEUX sont à même de répondre à de nombreuses problématiques en apportant des solutions techniques inhérentes à chaque projet.Créateur de nouvelles tendances, RAIRIES MONTRIEUX peut s’appuyer sur un laboratoire de recherches où la compétence des employés performe au quotidien afin de garantir des réalisations de qualité irréprochable. Cette expertise autorise entre autres la création de nouvelles couleurs et une réponse sur mesure en coloris sur la base de teintes RAL. RAIRIES MONTRIEUX s’est ainsi positionné comme l’un des acteurs majeurs de l’émaillage couleur, pour des produits de caractère.La préoccupation de l'environnementProtection des ressources : de l’extraction des carrières au recyclage de la matière finale, la terre cuite s’inscrit dans le projet du développement durable et de la norme Haute Qualité Environnementale (H.Q.E.). L’entreprise s’engage dans la maîtrise des matières premières et la remise en état des sites d’extraction en fin d’exploitation.Économie d’énergie : grâce à la limitation des ressources énergétiques et des rejets dans l’atmosphère, le recours au bois pour la cuisson pour les tomettes et le séchage naturel permettent de réduire la consommation d’énergie fossile.Recyclage des eaux : le site de production intègre une station de traitement et de recyclage des eaux usées pour avoir une politique zéro déchet et être une entreprise respectueuse de l’environnement.Déchets écologiques : classés inertes (décret 2002), les déchets de terre cuite sont garantis non dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement.
Il y a 3 ans et 81 jours

Dubaï lance son "Musée du Futur"

Le Musée du Futur, un nouveau centre mondial pour la pensée, les technologies et l'innovation du futur, sera lancé aujourd'hui aux Émirats. Le Musée, situé dans la ville de Dubaï, est une exposition permanente de visions inspirantes pour l'avenir de l'humanité et un centre mondial d'inspiration, d'innovation et de développement de solutions aux défis et aux opportunités du développement humain.Surnommé "le plus beau bâtiment du monde" et conçu par la Dubai Future Foundation, le Musée bouleverse le concept traditionnel de musée, qui consiste en une exposition statique d'objets historiques. Ce Musée sert d’expérimentation pour les nouveaux concepts, idées, visions et innovations qui transformeront nos vies, amélioreront la société et profiteront au monde entier. Il reflète l'évolution rapide de l'environnement intellectuel dans des domaines tels que : la science, l'intelligence artificielle, l'exploration spatiale, l'adaptation au climat, la vie urbaine et la mobilité. Par ailleurs, il intégrera les nouvelles idées, les derniers résultats de la recherche et les capacités émergentes dans ces domaines.Le Musée du Futur est un "musée vivant", qui “s'adapte et se métamorphose en permanence, car son environnement même entraîne des changements continus et itératifs dans ses expositions et ses attractions", a déclaré Mohammed Al Gergawi, ministre des Affaires du Cabinet des Émirats arabes unis et Président de la Dubai Future Foundation. "Le Musée rassemble des futuristes, des penseurs, des innovateurs et le public dans une expérimentation d'idées qui définissent le monde du futur et façonnent la façon dont nous interagissons avec notre monde à venir."Le Musée du Futur contribuera à créer un mouvement intellectuel mondial profond et étendu, dédié à l'exploration et à la prévision des changements futurs dans les domaines de l'innovation, de la science, du développement économique et culturel au service de l'humanité.En tant que centre mondial pour le développement de la pensée futuriste, il mettra en relation des penseurs, des spécialistes et des experts du monde entier en accueillant des forums, des recherches et des sessions de connaissances tout au long de l'année. Il diffusera également des connaissances et des recherches et mettra en lumière les changements technologiques les plus importants, les nouvelles découvertes scientifiques et les tendances émergentes.Pour S.E. Mohammed Al Gergawi : “C'est le plus beau bâtiment du monde. Il est beau en raison de sa conception, il est beau en raison de son message et il est beau en raison de son objectif. Nous pensons que les 50 prochaines années seront marquées par autant de nouveaux défis et de nouvelles opportunités, par autant de changements que les 500 dernières années, et même plus. C'est le centre mondial où le monde peut partager des visions pour ce changement à venir."Pour Khalfan Belhoul, PDG de la Dubai Future Foundation : "que le Musée est un centre nous permettant de définir notre avenir humain. L’ensemble de la structure représente l’humanité et se dresse sur une colline verte, caractérisant la Terre, et l’espace en son cœur signifie un avenir encore à découvrir. C’est la porte d’entrée de notre monde futur."Conçu par l'architecte Shaun Killa de Killa Design, le bâtiment a été pensé comme une icône architecturale et culturelle, et constitue un exploit remarquable de conception et d'ingénierie assistées par ordinateur. Sa conception paramétrique, créée par un processus de conception algorithmique qui prend en charge des géométries complexes, et l'utilisation innovante du Building Information Modelling (Bim), une technologie de conception basée sur des modèles tridimensionnels, ont donné naissance à une structure toroïdale de 77 mètres de haut et mise en œuvre sans utiliser une seule colonne.La façade du Musée s'étend sur une superficie de 17 600 mètres carrés. Réalisée en acier inoxydable, composée de 1 024 pièces d'art fabriquées à l'aide de robots capables de créer les formes les plus exigeantes, la façade a été construite sur une période de 18 mois et comprend un assemblage complexe de panneaux de matériaux composites à quatre couches nécessitant chacune plus de 16 étapes de traitement. Elle est éclairée par 14 000 mètres de lignes lumineuses, traçant une calligraphie arabe représentant trois citations sur l'avenir de Son Altesse Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-Président et Premier ministre des EAU et dirigeant de Dubaï. Les 1 024 panneaux ont été choisis pour représenter un kilobyte, soit 1 024 caractères.Les trois citations inscrites sur le bâtiment en calligraphie arabe sont les suivantes :"Nous ne vivrons peut-être pas pendant des centaines d'années, mais les produits de notre créativité peuvent laisser un héritage longtemps après notre disparition" ;"L'avenir appartient à ceux qui peuvent l'imaginer, le concevoir et l'exécuter. Ce n'est pas quelque chose que l'on attend, mais que l'on crée" ;"L'innovation n'est pas un luxe intellectuel. Elle est le secret de l'évolution et du rajeunissement des nations et des peuples".Le Musée du Futur est alimenté par 4 000 mégawattheures par an d'énergie solaire générée par un parc solaire dédié et répond aux plus hautes normes mondiales de durabilité.Le cœur du Musée est son hall polyvalent, qui peut accueillir plus de 1 000 personnes, ainsi qu'une salle spéciale pour les conférences et les ateliers interactifs, qui peut accueillir plus de 345 personnes. Le Musée comprend également des laboratoires d'innovation pour la santé, l'éducation, les villes intelligentes, l'énergie et les transports, une exposition permanente des innovations futures et des laboratoires pour générer et tester des idées, notamment dans les domaines de développement liés aux défis de la société.Le Musée intègre également une plateforme permettant de présenter et de tester les innovations de certains des leaders et entrepreneurs mondiaux en matière de technologie et d'innovation, un lieu de partenariat avec de grandes universités et des instituts de recherche internationaux, des cours de recherche avancée sur les dernières découvertes en sciences humaines ainsi que des ateliers spécialisés.Expositions expérientielles pour les visiteurs publicsLe Musée contient une série d'expositions expérimentales que le grand public peut visiter et s'inspirer des différents aspects de la pensée du futur. Réparties sur cinq niveaux du bâtiment de sept étages, elles comprennent, de haut en bas, OSS Hope, The Heal Institute, Al Waha, Tomorrow Today et Future Hereos.OSS Hope est une présentation de la maison de l'humanité dans l'espace, où les visiteurs pourront jouer leur propre histoire, rejoindre leur communauté et découvrir ce que pourrait être la vie à bord d'une immense station spatiale en 2071.The Heal Institute présente une expérience de forêt tropicale luxuriante, une recréation numérique d'une partie réelle de la forêt amazonienne à Leticia, en Colombie, décrivant l'écosystème avec un réalisme inégalé. Le simulateur de l'écosystème de la forêt tropicale aide les visiteurs à mieux comprendre la nature et leur responsabilité à son égard alors que nous sommes confrontés à des changements environnementaux.Al Waha est l'occasion pour les visiteurs de s'explorer dans un monde qui simule leurs sens, en s'embarquant pour un voyage privé dans un environnement centré sur la santé et le bien-être, détaché de la technologie, leur permettant de méditer, de se reconnecter avec eux-mêmes et de rétablir leur équilibre naturel.Tomorrow Today explore les manières contrastées dont la technologie peut façonner l'avenir et les réponses variées qu'elle peut apporter aux défis auxquels la planète et la société sont confrontées. Plus de 50 expositions présentent des prototypes et des produits actuels dans cinq domaines, dont la gestion des déchets, l'environnement, la sécurité alimentaire, l'agriculture et l'irrigation, et l'urbanisme.En bas des niveaux d'exposition publique, Future Heroes est un espace de jeu conçu pour les enfants de moins de 10 ans, qui encourage les jeunes esprits à faire de nouvelles découvertes sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure.
Il y a 3 ans et 84 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 89 jours

REP Bâtiment : une filière en attente

Cette avancée réglementaire dans la mise en place effective du dispositif nécessite de la part de la filière des produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment de se mettre en ordre de marche sinon d’accélérer le mouvement.Tant attendu par les professionnels du secteur, le décret d’application n°2021-1941 du 31 décembre 2021, publié au Journal Officiel le 1er janvier 2022, est venu mettre sur pied la nouvelle REP bâtiment. Prévue par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les déchets issus du bâtiment a pour objectif d’apporter des solutions concrètes et durables à la problématique de gestion de la production de déchets et des dépôts sauvages, émis par la filière. Chaque année, le secteur du bâtiment génère plus de 42 Mt/an de déchets, soit l’équivalent de la quantité totale de déchets produits annuellement par les ménages en France.Si la nécessité de réduire cette forme de pollution fait consensus auprès des professionnels de la filière, les moyens et les coûts de sa mise en œuvre font toutefois débat.Un dispositif centré sur la collecte et le traitement des déchets L’objectif est clair : collecter et revaloriser les déchets générés lors de la destruction et la rénovation des bâtiments. Tous les efforts sont donc concentrés sur le traitement des déchets, à défaut de pouvoir réduire efficacement leur émission.Le dispositif en tant que tel repose sur deux piliers que sont le développement des filières de réemploi et la lutte contre les dépôts sauvages.Le renforcement du maillage territorial des installations destinées à recueillir les déchets est indispensable. Or, ce dernier n’est pas directement fixé par le décret qui donne seulement compétence aux éco-organismes agréés. Ceux-ci auront donc la charge d’établir un projet de maillage. Ce projet devra respecter les standards fixés par le décret et retranscrits à l’article R. 543-290-5 du code de l’environnement. Par exemple, à l’échelle régionale, la distance moyenne entre le lieu de production des déchets et l’installation de reprise des déchets doit être, en principe, de 10 kilomètres.Ces standards ont été salués par les acteurs du bâtiment, comme la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), car ils permettraient de limiter les coûts de transport, sous réserve qu’un projet de maillage soit mis en œuvre incessamment. A défaut, les dépôts sauvages continueront de croître et les dispositifs comme l’obligation de reprise des déchets perdront de leur efficacité.Si ce décret ne permettra pas de résoudre à lui seul cette question majeure, son apport est indéniable. Il permet en effet de fixer l’étendue des nouvelles obligations de reprise des déchets. Par ailleurs, en définissant les matériaux et producteurs concernés par la REP, ce décret ajoute une pierre à l’édifice au régime de responsabilité élargie des producteurs.Des retards dommageables dans la mise en œuvre du dispositifPour autant, et bien que le texte ait été salué par l’ensemble de la filière, sa mise en œuvre s’avère plus complexe que prévu. En effet, les concertations engagées avec les parties prenantes de la filière n’ont pas abouti dans les temps impartis par la réglementation applicable. A ce jour, aucun éco-organisme n’a été agréé alors que cet agrément est indispensable à la mise en place de la REP.Alors que la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, prévoyait une mise en œuvre du dispositif au 1er janvier 2022, le gouvernement a annoncé un report pour partie au 1er janvier 2023. La filière du bâtiment se retrouve de fait dans une situation paradoxale où la REP a force obligatoire, nécessitant de se mobiliser afin d’être en conformité avec cette réglementation, alors que les moyens de traitement et de collecte des déchets n’ont toujours pas été précisément définis et déployés concrètement. Cela se traduira pour l’exercice 2022 par un rattrapage dont les modalités devront être ultérieurement précisées d’ici à 2023.Ainsi, bien que ce décret soit une avancée majeure, l’agrément d’un éco-organisme est encore indispensable. Plus la période entre la mise en vigueur de la REP et cet agrément sera longue, plus le rattrapage dans la structuration de la filière sera complexe à organiser.Tribune de Maître Adrien Fourmon, Counsel en Droit public, énergie et environnement au sein du cabinet Jeantet (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 102 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 110 jours

Le groupe Akiolis augmente ses capacités de traitement de l’air sur son site de Pontivy

Le groupe Akiolis a installé un nouveau purificateur d’air dans son usine de traitement de déchets d’abattoir à Pontivy.
Il y a 3 ans et 116 jours

Industrialisation de la fossilisation des déchets non-recyclables

Dans le cadre du développement à échelle industrielle de son procédé de fossilisation des déchets non-recyclables, Néolithe annonce la création de son site industriel de plus de 11 hectares à Beaulieu-sur-Layon (49). Accompagné par Alter Eco dans les différentes étapes de ce projet immobilier : de l’étude du besoin, à la gestion technique, juridique et opérationnelle jusqu’au portage financier, la première phase de 4 800m² de la première tranche de 9 500m2 devrait sortir de terre en septembre 2022 pour être livrée en juillet 2023. Ces premiers 4 800m2 sont dédiés à l’atelier d’assemblage, puis seront ensuite construits le laboratoire de 1 700m2 et le siège social de 3 000m2. Le procédé de fossilisation des déchets consiste à transformer les déchets non-recyclables, non-inertes et non-dangereux, en granulats minéraux normés utilisables dans le secteur de la construction. Outre la fabrication d’un liant bas-carbone, élément indispensable permettant la transformation des déchets en minéral, Néolithe conçoit et fabrique des fossilisateurs, unités de traitement des déchets, destinés aux opérateurs de traitement des déchets, aux industriels et aux collectivités territoriales. Dès cette année, l’entreprise prévoit de fabriquer et de vendre 4 fossilisateurs. Cet article Industrialisation de la fossilisation des déchets non-recyclables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 123 jours

Le projet de "label vert" européen pour le nucléaire montre ses limites

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE).Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément central de la chaîne de valeur, n'est pas mentionnée.Dates limitesLe projet de texte fixe une date limite à la reconnaissance du nucléaire, technologie bas-carbone mais considérée seulement comme solution "transitoire" au réchauffement climatique, au même titre que le gaz.Seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc.) sont classées dans la catégorie des investissements "durables" qui restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Pour les nouvelles centrales nucléaires, cette reconnaissance "transitoire" concernera des projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales existantes devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Une clause de revoyure est prévue: les dates limites devront "être revues selon les progrès dans le développement de ces technologies", est-il précisé.Meilleurs technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus dans la taxonomie de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à de nouveaux combustibles résistant aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain. Cette condition est susceptible de réduire à néant l'intérêt de la taxonomie pour la filière, selon certains experts.Gestion des déchets et démantèlementParadoxalement, bien que non reconnus dans les activités bénéficiant du "label vert", la prise en charge du traitement et stockage des déchets, tout comme du démantèlement des installations en fin de vie, figure parmi les critères exigés pour les projets de construction et renouvellement de centrales.Ces contraintes incluent pour les États membres abritant ces projets l'existence d'un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation de centrale existante devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité avec les critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceTous les investisseurs devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaires.
Il y a 3 ans et 165 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.  I – Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le “principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l’allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs, “d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d’application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II – Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.  La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ou recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.  Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l’environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4. 3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 175 jours

La "mafia des déchets" de la Côte d'Azur sur le banc de la justice

Prévu pour durer cinq jours, l'examen de ce dossier, où les prévenus encourent jusqu'à dix ans de prison et un million d'euros d'amende pour diverses infractions pénales et atteintes à l'environnement, fait suite à un retentissant coup de filet qui avait mobilisé plus de 200 gendarmes et agents de l'Etat du Var, lors d'une opération baptisée "Terres brûlées", en juin 2020.Les prévenus sont poursuivis pour abandon et gestion irrégulière de déchets en bande organisée, au titre du code de l'environnement. Mais aussi, au plan pénal, pour escroquerie en bande organisée, menace de mort, de crime ou de délit, ou encore extorsion par violence, entre autres. D'où ce qualificatif de "mafia des déchets" rapidement utilisé par les acteurs de ce dossier.Menée depuis plusieurs mois, l'enquête avait mis au jour, selon Patrice Camberou, procureur de la République de Draguignan, "un système organisé depuis plusieurs années" au cours desquelles "des centaines de milliers de mètres cubes de terre, de béton, de ferraille ou de goudron avaient été déversés sur une vingtaine de sites irrémédiablement défigurés, entre Fréjus, Le Luc et Trans-en-Provence, dans le Var, et jusqu'à Sospel dans les Alpes-Maritimes".Les entreprises obtenaient des marchés d'évacuation de gravats, les facturaient au tarif réglementaire mais écoulaient et entreposaient les déblais "sur des terrains privés ou publics, en trompant ou menaçant les propriétaires", le tout coûtant "environ cinq fois moins cher", toujours selon le parquet.Terre à l'arsenicSelon la Fédération nationale de l'environnement (FNE), partie civile aux côtés notamment de la Fédération du BTP du Var, "de nombreux propriétaires privés se sont laissés avoir par ce réseau mafieux: à la recherche de terre pour de petits aménagement sur leurs parcelles, ils répondaient à des annonces sur Le Bon Coin ou Facebook pour obtenir de la terre végétale": mais "alors qu'ils attendaient quelques camions, ce sont des centaines de camions qui venaient finalement déverser des déchets sur leurs propriétés"."Plusieurs personnes ayant essayé de s'opposer à ce flux incessant ont été menacées de mort", affirme la FNE.Parmi les espaces pollués, l'association pointe des zones Natura 2000, des espaces boisés classés, mais aussi un site projet de périmètre de protection d'une source de production d'eau potable. Parmi les zones impactées, la Réserve naturelle nationale de la Plaine des Maures, zone de sensibilité majeure pour la tortue d'Hermann, une espèce protégée.La FNE pointe aussi le cas de cette propriété polluée par 240 tonnes de terre à l'arsenic et au plomb, où depuis ont notamment été plantées des vignes.Le traitement des déchets de chantiers est problématique dans le Sud-Est et vire parfois, au-delà de ces atteintes à l'environnement, au drame humain. En août 2019, le maire du village varois de Signes, Jean-Mathieu Michel, 76 ans, était mort renversé par une camionnette dont il voulait verbaliser les occupants, après que ceux-ci avaient tenté de décharger des gravats dans la nature.
Il y a 3 ans et 175 jours

Dulux Valentine dévoile le Blanc Recyclé, une nouvelle peinture à base de peinture recyclée

Face à ces enjeux de mieux produire et de mieux consommer, et inspirée par l’engagement d’AkzoNobel à innover des produits ayant un impact positif sur l’environnement, la marque Dulux Valentine lance le Blanc Recyclé.En partenariat avec InterCheM, groupe néerlandais spécialiste du traitement des déchets, Dulux Valentine dévoile sa dernière innovation : le Blanc Recyclé, une nouvelle peinture à base de peinture recyclée.Le Blanc Recyclé est une peinture blanche fabriquée à partir de 35% de peinture recyclée collectée en déchetterie.Côté utilisation, cette nouvelle référence offre une excellente couvrance et une finition mate de haute qualité. Facile à appliquer, elle est idéale pour la réalisation de tous les travaux d’intérieur.Avec cette innovation, Dulux Valentine franchit une étape vers une économie circulaire avec une réduction des déchets de peinture destinés aux déchetteries et une réduction des émissions de CO² lors de la production grâce à l’utilisation de matières premières recyclées.
Il y a 3 ans et 179 jours

GCC et Knauf signent un accord pour la gestion des déchets de démolition d’isolants en polystyrène expansé

Ce partenariat débute avec le chantier de réhabilitation de plus de 550 pavillons individuels, réalisé pour le maître d’ouvrage ICF La Sablière, dans le quartier de la cité Cheminote située dans les communes de Chelles et Brou-sur-Chantereine (77).Ce chantier pilote d’ampleur innove à bien des égards et constitue une première française. GCC, en charge des travaux, récupère les déchets de PSE issus de la dépose de l’isolation par l’extérieur, les sépare des impuretés (enduits, fixations…) avant de les compacter puis de les palettiser sur le site même. Ensuite, KNAUF IDF Ouest stockera ces palettes de déchets, effectuera les démarches réglementaires complexes de leur transfert transfrontalier avant de les faire acheminer jusqu’à l’usine de démonstration de la PolyStyreneLoop, située à Terneuzen aux Pays-Bas.Le projet européen Life PolystyreneLoop est mené par la coopérative du même nom qui rassemble plus de 70 membres dont l’Association Française de l’Isolation en Polystyrène Expansé dans le Bâtiment (AFIPEB) au sein de laquelle KNAUF est un adhérent majeur. Ce projet vise à démontrer la faisabilité technico-économique d’un procédé unique de traitement, basé sur la technologie CreaSolv®, permettant de séparer les composants dont l’ignifugeant HBCD. Celui-ci sera ensuite détruit, dans le respect de la réglementation, tout en récupérant le brome. Le polystyrène récupéré pourra ainsi être recyclé.Précurseurs, GCC et KNAUF, au travers de ce partenariat, permettront de réaliser une première livraison française, de plusieurs tonnes, à la PolyStyreneLoop.Pour Nicolas MINARD, Chef de Groupe GCC Réhabitat : « Nous sommes fiers de relever le défi de ce chantier atypique. Il illustre pour la première fois notre label "Objectif 100% valorisation" qui nous permet de démontrer notre savoir-faire en matière d’économie circulaire grâce au réemploi, à la réutilisation et au recyclage des matériaux récupérés directement sur les lieux mêmes des chantiers. »Pour Nicolas PERRIN, Président de KNAUF IDF Ouest : « Avec ce partenariat et ce chantier d’importance, nous faisons un grand pas en avant dans le recyclage des déchets de PSE issus de la démolition. Si à ce jour en France, peu de bâtiments isolés sont déconstruits, dans les prochaines décennies, les solutions de recyclage seront maîtrisées grâce au programme pilote PolyStyreneLoop, mais aussi à une mobilisation et une organisation éprouvée des acteurs en amont, comme GCC. KNAUF est un acteur majeur mais aussi local des isolants en PSE. Dans ce partenariat, nous apportons nos ressources logistiques de proximité, notre expérience du recyclage du PSE, acquise sur nos sites KNAUF Circular® dans la valorisation de chutes de chantiers neufs, et surtout notre engagement et notre conviction à mettre en œuvre une économie circulaire des PSE de construction. »
Il y a 3 ans et 180 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 185 jours

"Un gros travail à faire" pour développer le chauffage urbain, selon les professionnels du secteur

Sur les 671 térawatt-heures de chaleur produite en 2020 en France, seuls 25 le sont par des réseaux de chaleur, systèmes de production centralisée qui desservent plusieurs usagers grâce à des fluides caloporteurs, selon une étude du Syndicat National du Chauffage Urbain (SNCU).Cette part "stagne" alors que ce mode de chauffage est à plus de 60% produit à partir d'énergies renouvelables contre 23% pour l'ensemble, ont indiqué les représentants du secteur lors de la présentation de l'étude mardi."Il y a un gros travail à faire", a déclaré Aurélie Lehericy, présidente du SNCU, rappelant que l'objectif est de tripler la part des renouvelables (biomasse, géothermie, traitement des déchets) d'ici à 2030.Entre 2019 et 2020, la part des renouvelables a grappillé un petit point, quand le gaz continue d'alimenter plus d'un tiers des réseaux.Plus tôt mardi, lors du décryptage RTE sur les scénarios énergétiques, Thomas Veyrenc, directeur exécutif chargé de la stratégie, a rappelé que le chauffage urbain allait notamment devoir se développer pour abandonner les énergies fossiles.Un quart des réseaux de chaleur, qui représentent 39% des livraisons, n'auront pas le choix puisqu'ils ne respectent pas les normes (RE2020) en matière d'émissions carbone.Les nouveaux bâtiments seront par ailleurs obligés à partir de 2022 d'envisager cette solution ou d'en adopter une "au moins aussi vertueuse", selon Alexandre Dozieres de la direction générale de l'énergie et du climat.Pour atteindre les objectifs, les représentants du secteur estiment qu'il faut décarboner et densifier les réseaux existants mais aussi en créer de nouveaux.Mais l'un des obstacles majeurs selon Nicolas Garnier, délégué général de l'association Amorce, partenaire de l'étude, est le "tropisme" pour l'électricité en France alors que les prix de celle-ci sont volatils.Idem du côté du gaz, dont les cours ont explosé, faisant des réseaux de chaleur la plus compétitive et la plus stable des options, selon l'étude.Selon la Cour des comptes, ces réseaux constituent "une contribution efficace à la transition énergétique insuffisamment exploitée" en France.Pour y remédier, deux mots selon les représentants du secteur: "subventions" et "sensibilisation" des élus et du public.
Il y a 3 ans et 189 jours

Travaux de plomberie : Comment réparer votre tuyau d’évacuation?

Dans la pratique, diverses causes peuvent être à l’origine d’un problème de tuyauterie et qui nécessite la réalisation de travaux de plomberie. Dans ce cas, faire appel à un plombier constitue le meilleur réflexe pour vous permettre de réparer votre circuit. En effet, avant de pouvoir intervenir efficacement, il est primordial de détecter la source de vos ennuis. Autrement, il peut s’agir d’un souci engendré par la pente ou un défaut d’installation de la conduite de drainage. Raison pour laquelle, vous devez solliciter un professionnel pour lui permettre d’inspecter l’état de votre dispositif, avant de proposer le traitement adapté. Diagnostic En effet, c’est une étape indispensable pour réussir à détecter le fond de votre problème et trouver les solutions qui s’imposent. Ainsi, le niveau de la pente de votre tuyau d’évacuation permet de déterminer précisément si l’eau arrive à acheminer correctement vos déchets vers l’égout. S’il est trop fort, l’écoulement rapide des eaux usées empêche la vidange des résidus et ces derniers finissent par former un blocage dans votre paroi. Le cas échéant, s’il est trop faible, l’eau ainsi que les dépôts stagneraient dans votre canalisation et leur accumulation obstruera la sortie vers les dalles publiques. De la même manière, il est impératif de procéder à la vérification de l’ouverture de votre tuyau de ventilation donnant sur le toit. Il arrive effectivement que des oiseaux ou divers animaux y élisent domicile, bloquant ainsi le fonctionnement de cette installation. Par la suite, vous devez contrôler la vanne placée sous votre évier qui permet au gaz d’égout de refluer dans votre intérieur tout en laissant passer l’air. Si vous sentez une odeur persistante d’eaux usées dans votre maison, c’est le signe qu’il est indispensable de remplacer immédiatement cet accessoire. Traitements spécifiques Pour éliminer un blocage dû à problème de pente, vous pouvez vous servir d’un serpent de plombier avant de rincer votre canalisation à l’eau. Par la suite, vous devez penser à rectifier le tir en installant de nouvelles plomberies en veillant à ce que l’inclinaison soit correcte. Cette précaution reste indispensable pour assurer une meilleure évacuation des eaux usées. Autrement, la constatation d’une obstruction ou la lenteur des écoulements amènera un professionnel à entreprendre des opérations dédiées, telles que : Assainissement, Débouchage, Dégorgement, Vidange… Si besoin, il peut recourir à un matériel spécifique comme un camion pompe par exemple pour faire quelques tâches, à l’instar de : Inspection avec une caméra de la canalisation, curage et détartrage des parois. Lors d’une panne, en attendant l’intervention de ses spécialistes, il est préférable d’arrêter l’utilisation de votre installation pour ne pas causer davantage de dommages. Dans certains cas, des petites astuces peuvent vous soulager temporairement, mais ces problèmes chroniques peuvent se reproduire sans traitement efficace. C’est pourquoi le concours d’un expert vous sera d’une grande utilité pour réparer une bonne fois pour toutes vos soucis de plomberie. Bref, des travaux de plomberie restent toujours indispensables même si des solutions pratiques peuvent résoudre vite fait les éventuels blocages de votre canalisation. En effet, il vaut mieux faire appel à un expert en plomberie pour détecter la source qui a causé cette panne et appliquer en conséquence le traitement requis. Dans certains cas, des réparations s’imposent pour réussir à remettre votre installation en état de marche.
Il y a 3 ans et 189 jours

Evacuation en banlieue parisienne de 240.000 tonnes de déblais

Contactée, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (Drieat) a confirmé une information du journal Le Parisien.Ces terres de chantier, censées être inertes, ont été apportés progressivement depuis 2019 sur une zone de stockage située à Saint-Martin-la-Garenne, près de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines.C'est le groupe LafargeHolcim qui exploite cette carrière, où sont acheminés les déchets liés aux travaux du tunnelier du projet Eole, qui creuse sous terre le prolongement de la ligne E du RER à l'ouest de Paris, jusqu'à Nanterre puis Mantes-la-Jolie."Nos services ont été contactés par Lafarge en début d'année 2021 après le constat d'une coloration rouge, caractéristique de la présence d'oxydation, sur les déchets", a indiqué la Drieat à l'AFP.Ces déblais contiennent de la pyrite, une pierre "qui peut s'oxyder en présence d'eau et d'oxygène, ce qui créé notamment des sulfates, des oxydes de fer de couleur rouge, et de l'acide sulfurique".La pyrite n'est donc pas un déchet inerte (qui ne produit aucune réaction chimique) et sa présence sur la carrière pouvait créer une pollution des nappes phréatiques et un danger pour l'alimentation en eau potable du secteur."Les résultats des analyses et études commandées aussitôt auprès d'organismes indépendants confirment clairement l'absence de risques à court terme pour l'environnement", a rassuré Lafarge, contacté par l'AFP. La préfecture des Yvelines a pris un arrêt en avril avant d'imposer le 3 août 2021 le retrait sous six mois de ces déblais.Ces déchets sont évacués depuis octobre vers un site spécialisé de Seine-Maritime pour y être rendus inertes, a indiqué Lafarge."Cette évacuation sera achevée avant la fin de l'année", a précisé le cimentier."SNCF Réseau s'interroge maintenant sur la chaîne de responsabilité alors que ces mêmes terres sont actuellement déposées sur plusieurs autres sites exploités par des concurrents de Lafarge-Holcim, sites sur lesquels cette situation n'a pas été constatée", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.En Île-de-France, l'excavation et le traitement des déchets des différents projets liés au Grand Paris provoque la grogne de nombreuses associations environnementales ou d'habitants, qui dénoncent des risques de pollution malgré l'encadrement du tri des déblais.
Il y a 3 ans et 200 jours

Naissance de Tersen, filiale de Colas et acteur engagé de la valorisation

Les sociétés Cosson, Picheta et SMS fusionnent pour donner naissance à “Tersen”. [©Colas] Depuis plus de 30 ans, les sociétés Cosson, Picheta et SMS accompagnent les acteurs du BTP. Elles s’unissent aujourd’hui sous l’entité Tersen. Ceci, pour renforcer leur capacité à relever les défis de la valorisation des déchets de construction. En effet, les chantiers de déconstruction et d’aménagement génèrent plusieurs Mt/an de déchets et de terre en France. Leur extraction et leur traitement sont un véritable casse-tête pour les entreprises et les collectivités. Qui luttent contre les décharges sauvages. Tersen : Pour la préservation des ressources naturelles Tersen exerce ainsi des activités d’extraction et de valorisation des matériaux. Ainsi que de gestion des déchets du secteur du BTP. Ainsi, elle compte plus de 50 installations sur le territoire francilien. A savoir, installations de stockage de déchets (ISDI et ISDND), plates-formes de recyclage et négoces de matériaux. Ansi que déchetteries professionnelles EcoTri, installations de concassage mobiles, carrières. Cette entité a pour ambition de réinventer les cycles de vie des matériaux de chantiers. Ceci, en s’appuyant sur un processus global d’économie circulaire, le renforcement de son maillage territorial et une stratégie d’innovation. Ceci, pour préserver les ressources naturelles. « Nous avons toujours été convaincus que les matériaux issus des chantiers d’aménagement et de la déconstruction constituaient une opportunité de repenser notre modèle. Et ce, dans une approche plus vertueuse pour la société et pour la planète. Avec Tersen, nous passons un nouveau cap pour amplifier l’impact positif de nos actions sur le territoire »,explique Didier Manseau, directeur général Colas France – territoire Ile-de-France – Normandie, maison-mère de Tersen.
Il y a 3 ans et 202 jours

ACM Equipements lance le Bac à Béton Relevable

Le Bac à Béton Relevable d’ACM Equipements.[©ACM Equipements] Revenir à la base avec la trémie de la pompe encore remplie de béton n’est pas du tout une bonne idée. Mais nettoyer cette trémie sur le chantier n’est pas toujours très simple. Avec son tout nouveau Bac à Béton Relevable (BBR), ACM Equipements apporte aujourd’hui une véritable réponse à cette problématique. S’inscrivant dans la gamme TriSystem, le BBR permet simplement le nettoyage des pompes à béton sur les chantiers. « Ce dispositif s’intègre sur la zone de lavage de n’importe quel site de construction », indique Alcides Ferreira, président d’ACM Equipements. D’autant plus que les dimensions du BBR restent compactes pour ce type d’installations : 5,30 m de long, 1,75 m de large et 2,50 m de haut en version repliée. Hauteur qui passe à 5,25 m au moment de la vidange du bac de réception, d’une capacité de 680 l. Le poids du BBR à vide est de 850 kg.  Recycler ses déchets et protéger l’environnement Comment ça marche ? Tout d’abord, la pompe vide le contenu de sa trémie (résidu de béton, eau de lavage) dans le bac de réception. Puis, elle quitte le chantier. En parallèle, le bac est relevé hydrauliquement, afin de déverser son contenu dans un big bag, d’une capacité maximale de 1 000 l. L’opération prend à peine 1 mn 30. Le big bag est positionné sur un support posé sur un bac de rétention des eaux, d’une capacité de 1 000 l aussi. Ceci, pour éliminer tout risque de pollution. Après décantation et durcissement du béton dans le big bag, ce dernier peut être placé dans une benne de recyclage.  Avec cet équipement, le chantier peut aussi bien maîtriser le traitement de ses déchets que protéger l’environnement. Enfin, côté pratique, une simple prise 220 V suffit pour alimenter l’équipement.
Il y a 3 ans et 209 jours

Recycler le béton au fil de la Seine pour freiner le réchauffement de la planète

La France, où sont basés plusieurs géants mondiaux du bâtiment et des routes, est "en tête des pays européens en termes de recyclage des déchets de la construction", indique à l'AFP Mathieu Hiblot, secrétaire général de l'Union nationale des producteurs de granulats, lors de la visite d'une ancienne usine en démolition.Le tiers des granulats consommés dans le pays vient du recyclage, qui fournit surtout des ouvrages routiers.Sur le chantier de "demol", les pelleteuses s'activent. 20.000 tonnes de caillasse de béton doivent sortir du site, l'équivalent d'une petite carrière de pierres.Cette pratique, qui permet d'économiser des ressources naturelles extraites de carrières, est encouragée par l'Association mondiale du ciment et du béton (GCCA) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.Le besoin de recyclage est d'autant plus fort que la fabrication du ciment - ingrédient essentiel du béton - génère trois fois plus d'émissions au niveau mondial que le transport aérien.Depuis 200 ans, pour en fabriquer, on cuit du calcaire dans des fours à 1.400°C, une cuisson qui dégage presque une tonne de CO2 par tonne de ciment fabriqué.La France s'est fixé des normes ambitieuses: à partir du 1er janvier 2022, une nouvelle réglementation intègrera l'impact carbone des bâtiments sur les trois phases de leur cycle de vie: construction, exploitation mais aussi fin de vie.Logistique des gravatsEn Ile-de-France, le recyclage est grandement facilité par le fait que la région densément urbanisée connaît de nombreux programmes de rénovation urbaine.Il bénéficie surtout d'un facteur unique: la Seine facilite le transport et la logistique des gravats. Ce qui réduit le nombre de camions sur les routes et permet de limiter le bilan carbone de la démolition.Sur le fleuve, d'immenses barges plates charrient chaque jour des milliers de tonnes de déchets de construction venus de toute la région parisienne.Des mini-ports répartis sur les berges d'est en ouest de la capitale servent de points de tri.A Saint-Denis, on charge. A Gennevilliers, on décharge. Sur le port, le site de recyclage de la filiale française du géant mexicain Cemex dispose d'une capacité de traitement de 200.000 tonnes de béton par an. Il y a 25 ans, ce recyclage a été impulsé par les géants des routes, les Vinci, Eiffage ou Colas (Bouygues).Toutes les barges ne vont pas au recyclage. Certaines filent jusqu'en Normandie, où elles sont déchargées... dans d'anciennes carrières de pierres.Mais "l'avenir, c'est démolir et réutiliser", juge le directeur adjoint de Cemex France, Francisco Aguilar, dans un nuage de poussière blanche.La "demande" en béton recyclé devient "de plus en plus forte" du côté du bâtiment, ajoute M. Hiblot.Derrière lui, une énorme concasseuse rouge avale et déchiquette les blocs qui arrivent sur un tapis roulant. Surnommé le "caviar", ce béton est issu des excédents de centrales à béton: celui qui a "pris" (séché) avant d'avoir eu le temps d'être utilisé.Le tout ressort en fin granulé. Il produira un béton très honorable.Sous son casque vert, le responsable de la centrale à béton du site Fodil Zemani affiche ses performances: son béton recyclé représente 60% de sa production totale.Le reste, pour 30%, est à base de granulat extrait de carrières, et pour 10%, un béton "ultra zéro carbone", où le liant du ciment, le clinker, particulièrement émetteur, est remplacé par des déchets de sidérurgie venant de Dunkerque.Pour l'instant, la part du béton recyclé dans les constructions neuves n'excède pas 5% en France, admet François Petry, patron du cimentier Lafarge Holcim France. Il demande une évolution des normes permettant l'incorporation de volumes plus importants de béton recyclé. L'ambition serait d'arriver à 20% pour certains types de béton.Pour Benoit Perez, responsable du concasseur de Cemex, "il y a aussi des progrès à faire côté démolition, mieux trier, enlever le bois, le plastique, le plâtre, afin de pouvoir faire du béton de qualité avec du vieux béton".
Il y a 3 ans et 214 jours

Gestion des menuiseries en fin de vie

Présentation d’une étude régionale sur la fin de vie des menuiseries dans les Pays-de-la-Loire, les industriels de la région produisant 1/3 des menuiseries françaises. Elle concerne les fabricants, les poseurs et les professionnels du recyclage et du traitement des déchets… Artibat 2021 / Intervenants : Denis Gouy, Président – Menuiserie Avenir / Cécile Henriat, Secrétaire Générale Adjointe / Développement Economique et Durable – CAPEB Vendée Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 228 jours

Les solutions Rector en Maisons Individuelles pour des planchers RE 2020

Spécialiste de la fabrication d’éléments de plancher en béton précontraint et béton armé, RECTOR s’engage aux côtés de ses clients dans la réduction de l’impact environnemental en proposant, dès à présent, des solutions pensées pour répondre aux exigences de la RE2020. Ces dernières seront présentées sur le stand de RECTOR au salon ARTIBAT qui se tiendra à Rennes du 13 au 15 octobre 2021.Des solutions concrètes pour répondre aux principaux enjeux de la RE2020 en maisons individuellesPartenaire privilégié des Cmistes (Constructeurs de Maisons Individuelles) et leader sur ce marché depuis près de 70 ans, Rector propose la gamme la plus complète de solutions préfabriquées innovantes et optimisées, du soubassement aux toitures terrasse.Grâce à la pertinence de ses systèmes préfabriqués, Rector répond d’ores et déjà aux trois principaux enjeux de la RE2020 :Isolation et traitement des ponts thermiques pour chaque niveau de la maisonAvec sa gamme de planchers Equatio avec entrevous isolants (vide sanitaire, sous-sol, étage, toitures terrasses) associée à ses Box de rupteurs de ponts thermiques et leurs accessoires, Rector est l’un des seuls industriels à être capable de traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100% intégrée.Pour le vide sanitaire, Rector propose des combinaisons (planchers Equatio VS et entrevous isolants Rectosten) pour être au plus juste du PSI conforme à la réglementation RE2020, quelle que soit la zone climatique. Le département Recherche et Développement Rector a ainsi revu l’ensemble des calculs pour ajuster les performances des planchers aux nouvelles exigences de Bbio et proposer une gamme élargie d’entrevous à languette allant de l’up 40 à l’up 11.Les systèmes de planchers bas et à étage Rector avec isolation intégrée sont à privilégier par rapport à ceux avec isolation rapportée. En effet, en plus du gain de temps et de surface, ce type d’isolation permet l’application d’un revêtement directement sur la table de compression ou encore l’intégration d’un plancher chauffant/rafraîchissant directement sans chape.«Parce que nous avons pris en compte toutes les zones climatiques de France lors de nos études, nous sommes en capacité d’apporter des solutions pertinentes et standardisées, et d’accompagner tous nos clients lors de leur mise en œuvre pour des maisons conformes. Grâce à l’ajustement de nos solutions calculées au juste psi, l’atteinte des performances thermiques des planchers selon les seuils envisagés de la RE2020 est beaucoup plus simple», explique Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique.Maîtrise du bilan carboneNécessitant moins de béton pour leur fabrication et moins de transport pour les livrer sur les chantiers, les planchers préfabriqués Rector sont naturellement plus sobres en matière et bénéficient d’un impact environnemental réduit. Ils sont, en plus, dotés d’une durée de vie quasi-illimitée.Pour obtenir un bon bilan carbone, un plancher constitué de poutrelles précontraintes et d’hourdis Rector est une solution optimisée comparée à d’autres solutions telles que le dallage porté ou la dalle sur terre-plein.Enfin, Rector commercialise une gamme d’entrevous légers, en plastique 100% recyclé, en bois, pour le vide sanitaire ou les planchers en étage dont les formulations ont été pensées pour réduire l’impact carbone sur les chantiers. « Nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », ajoute Côme Lesage.Au-delà de la composition de ses produits, Rector met au cœur de sa démarche l’économie circulaire, l’optimisation des transports, la gestion des ressources et des déchets en usine comme sur les chantiers de ses clients.Enfin, toutes les solutions de planchers préfabriqués Rector font l’objet de Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour assurer aux constructeurs et bureaux d’étude la qualité et les performances de systèmes.Prise en compte du confort d’étéRector lance une nouvelle gamme de plancher Equatio® chauffant rafraîchissant, issue de son partenariat avec Rehau.Tout en préservant l’inertie thermique du plancher, ce système, intégré dans la dalle, permet aux constructeurs de maisons individuelles d’offrir le confort à leurs clients, été comme hiver, tout en répondant à la RE2020.Avec l’ensemble de toutes ces solutions durables de planchers préfabriqués Rector, les professionnels de la maison individuelle ont l’assurance de faire le choix de la performance à coûts maîtrisés et de la conformité à la nouvelle réglementation.Pour en savoir consultez la page Rector sur Batinfo ou le site internet.
Il y a 3 ans et 229 jours

REP PMCB : Valdelia a organisé un colloque avec les professionnels du bâtiment pour lancer sa campagne d'adhésion

Réunissant les metteurs sur le marché et l'ensemble des parties prenantes du bâtiment, cet événement a permis aux équipes de Valdelia de faire le point sur la filière du traitement des déchets de produits et matériaux de construction du bâtiment avec les experts du secteur, et de lancer sa campagne d'adhésion en attendant la publication prochaine d'un décret officiel.Créé en 2012 sous l'impulsion de metteurs sur le marché de l'ameublement, Valdelia est un éco-organisme agréé par le ministère de la Transition écologique depuis 2013 qui organise la filière de collecte et de recyclage des déchets d'éléments d'ameublement (DEA) professionnels. Dans le prolongement naturel de ses activités reconnues, Valdelia postule pour l'agrément de la responsabilité élargie du producteur(REP) pour les « déchets de chantiers » (produits, matériaux de la construction et du bâtiment) créée par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage pour économie circulaire.Cette nouvelle REP chargée de collecter, recycler et valoriser les déchets de chantiers entrera en vigueur le 1er janvier 2022 avec la désignation d'un ou plusieurs éco-organismes. Le décret sur les modalités d'attribution de l'agrément étant toujours en attente, Valdelia avait à coeur de tenir son rôle d'acteur du recyclage partenaire des pouvoirs publics en éclairant lors de son colloque les TPE et ETI du bâtiment, de la construction et des matériaux (bois, béton, sols…), les élus locaux, la société civile sur les conditions de mise en oeuvre opérationnelle de cette nouvelle filière de recyclage.Arnaud Humbert-Droz, Président exécutif de Valdelia, a insisté sur la philosophie du système de la REP et l'approche de Valdelia vis-à-vis des metteurs sur le marché, mettant l'accent sur la liberté de choix qui doit être laissée aux producteurs pour remplir leurs obligations de façon responsable.« Le principe directeur de notre action auprès des metteurs sur le marché est de proposer une démarche avant tout coopérative car Valdelia a toujours été dans la co-construction avec ses partenaires. Chez Valdelia, nous sommes des spécialistes du déchet et nous mettons notre expertise reconnue au service des professionnels du bâtiment pour faire de la REP PMCB une opportunité business et non une contrainte réglementaire. »Valdelia lance ainsi sa campagne d'adhésion pour les entreprises des produits et matériaux de chantier et de la construction en vue d'être agréé pour cette nouvelle REP. Opérateur historique des déchets d'ameublement, Valdelia qui en prend déjà en charge en mélange avec des déchets d'ameublement se tient prêt à opérer les déchets de chantiers dès début janvier 2022.« La mise en place de la REP PMCB, c'est déjà demain ! C'est pourquoi toutes nos équipes se tiennent prêtes à accompagner dès maintenant les professionnels du bâtiment afin de leur faciliter la vie en anticipant au mieux cette période de transition », a précisé Arnaud Humbert-Droz.
Il y a 3 ans et 238 jours

Une peinture pour façade à base de coquille Saint Jacques

La pollution intérieure est devenue un véritable enjeu de santé publique. Parmi les solutions il existe les peintures écologiques et saines qui ne rejettent que très peu de composés organiques volatils. Si toutefois il existe des peintures non polluantes pour les intérieurs, on trouve encore très peu de peintures du même type pour les extérieurs. Algo est l’une des premières entreprises à proposer des peintures non toxiques pour ces deux espaces.Après 2 ans de recherches et un dépôt de brevet, l’entreprise bretonne a mis au point une formule permettant de valoriser la coquille Saint-Jacques, un bio-déchet pêché en très grande quantité chaque année et pourtant inexploité.Algo est le premier fabricant à utiliser la poudre de coquilles Saint-Jacques dans ses peintures et a ainsi structuré une nouvelle filière de traitement de déchets. La coquille Saint-Jacques possède de nombreuses vertus Résistance et durabilité : Grâce à la poudre de coquilles Saint-Jacques, la peinture dispose d’une résistance mécanique accrue aux intempéries, aux aléas chimiques et aux agressions du temps. Testée en laboratoire, cette peinture destinée aux façades extérieures apporte une protection de 10 ans aux ouvrages extérieurs.Opacité : la coquille de la Saint-Jacques donne une poudre blanche et rosée une fois broyée qui renforce la couleur de la peinture.La gamme façade est aussi une peinture de qualité, facile à appliquer, avec un séchage rapide qui peut être lessivée.Aucune odeur ni émission nocive par rapport aux peintures classiques. La peinture Algo répond aux normes environnementales les plus exigeantes et bénéficie des certifications les plus strictes comme l’Ecolabel Européen.Comme les peintures issues de la pétrochimie, les peintures de la gamme façades Algo propose des coloris classiques de façade, mais sans éléments polluants. Les consommateurs ont ainsi accès à un large choix de produits sains, de qualité et respectueux de l’environnement pour embellir leur maison.Informations pratiques : Prix : 40,90€ - 2 Litres / 129,90€ - 10 LitresNuancier : 10 teintesDisponible sur le site www.peinture-algo.fr
Il y a 3 ans et 263 jours

Les solutions Rector en Maisons Individuelles pour des planchers RE2020

Applicable dès janvier 2022, la RE2020 a pour but de diminuer l’empreinte carbone des bâtiments neufs et d’en améliorer leurs performances thermiques. Cette nouvelle réglementation va engager une transformation profonde dans la manière de produire, de concevoir et de construire les bâtiments. Spécialiste de la fabrication d’éléments de plancher en béton précontraint et béton armé, RECTOR s’engage aux côtés de ses clients dans la réduction de l’impact environnemental en proposant, dès à présent, des solutions pensées pour répondre aux exigences de la RE2020. Ces dernières seront présentées sur le stand de RECTOR au salon ARTIBAT qui se tiendra à Rennes du 13 au 15 octobre 2021. Des solutions concrètes pour répondre aux principaux enjeux de la RE2020 en maisons individuelles Partenaire privilégié des Cmistes (Constructeurs de Maisons Individuelles) et leader sur ce marché depuis près de 70 ans, Rector propose la gamme la plus complète de solutions préfabriquées innovantes et optimisées, du soubassement aux toitures terrasse. Grâce à la pertinence de ses systèmes préfabriqués, Rector répond d’ores et déjà aux trois principaux enjeux de la RE2020 : • Isolation et traitement des ponts thermiques pour chaque niveau de la maison Avec sa gamme de planchers Equatio avec entrevous isolants (vide sanitaire, sous-sol, étage, toitures terrasses) associée à ses Box de rupteurs de ponts thermiques et leurs accessoires, Rector est l’un des seuls industriels à être capable de traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100% intégrée. Pour le vide sanitaire, Rector propose des combinaisons (planchers Equatio VS et entrevous isolants Rectosten) pour être au plus juste du PSI conforme à la réglementation RE2020, quelle que soit la zone climatique. Le département Recherche et Développement Rector a ainsi revu l’ensemble des calculs pour ajuster les performances des planchers aux nouvelles exigences de Bbio et proposer une gamme élargie d’entrevous à languette allant de l’up 40 à l’up 11. Les systèmes de planchers bas et à étage Rector avec isolation intégrée sont à privilégier par rapport à ceux avec isolation rapportée. En effet, en plus du gain de temps et de surface, ce type d’isolation permet l’application d’un revêtement directement sur la table de compression ou encore l’intégration d’un plancher chauffant/rafraîchissant directement sans chape. « Parce que nous avons pris en compte toutes les zones climatiques de France lors de nos études, nous sommes en capacité d’apporter des solutions pertinentes et standardisées, et d’accompagner tous nos clients lors de leur mise en œuvre pour des maisons conformes. Grâce à l’ajustement de nos solutions calculées au juste psi, l’atteinte des performances thermiques des planchers selon les seuils envisagés de la RE2020 est beaucoup plus simple », explique Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique. • Maîtrise du bilan carbone Nécessitant moins de béton pour leur fabrication et moins de transport pour les livrer sur les chantiers, les planchers préfabriqués Rector sont naturellement plus sobres en matière et bénéficient d’un impact environnemental réduit. Ils sont, en plus, dotés d’une durée de vie quasi-illimitée. Pour obtenir un bon bilan carbone, un plancher constitué de poutrelles précontraintes et d’hourdis Rector est une solution optimisée comparée à d’autres solutions telles que le dallage porté ou la dalle sur terre-plein. Enfin, Rector commercialise une gamme d’entrevous légers, en plastique 100% recyclé, en bois, pour le vide sanitaire ou les planchers en étage dont les formulations ont été pensées pour réduire l’impact carbone sur les chantiers. « Nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », ajoute Côme Lesage. Au-delà de la composition de ses produits, Rector met au cœur de sa démarche l’économie circulaire, l’optimisation des transports, la gestion des ressources et des déchets en usine comme sur les chantiers de ses clients. Enfin, toutes les solutions de planchers préfabriqués Rector font l’objet de Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour assurer aux constructeurs et bureaux d’étude la qualité et les performances de systèmes. • Prise en compte du confort d’été Rector lance une nouvelle gamme de plancher Equatio® chauffant rafraîchissant, issue de son partenariat avec Rehau. Tout en préservant l’inertie thermique du plancher, ce système, intégré dans la dalle, permet aux constructeurs de maisons individuelles d’offrir le confort à leurs clients, été comme hiver, tout en répondant à la RE2020. Avec l’ensemble de toutes ces solutions durables de planchers préfabriqués Rector, les professionnels de la maison individuelle ont l’assurance de faire le choix de la performance à coûts maîtrisés et de la conformité à la nouvelle réglementation. http://www.rector.fr
Il y a 3 ans et 285 jours

Quelles solutions efficaces existe-t-il pour faire évacuer ses déchets de chantier ?

La majorité des professionnels et des particuliers œuvrant dans le secteur du bâtiment connaissent la complexité de la gestion des déchets de chantier. Entre manque d’information, prix variant du simple au double et propositions frauduleuses sur le net, s’y retrouver peut vite devenir compliqué. Il existe pourtant des méthodes économiques, pratiques et écoresponsables pour gérer ses déchets ! Quelles sont les règles et les enjeux entourant les déchets de chantier ? Pour avoir une vision plus précise du secteur, il faut savoir qu’en France, plus de 227 millions de déchets sont produits chaque année par le secteur du BTP, soit 5 fois plus que les ordures ménagères. Les enjeux liés à leur recyclage et leur valorisation sont nombreux. Les orienter vers des structures écoresponsables et surtout éviter qu’ils ne se retrouvent déposés illégalement dans la nature s’avère donc d’une importance capitale. C’est pour cette raison que depuis 2020, les sanctions entourant les dépôts sauvages de déchets ont été durcies. En effet, pour un abandon sauvage de déchets par un particulier motorisé, l’amende peut s’élever à 1 500 €, voire 3 000 € en cas de récidive. Si c’est un professionnel, l’amende peut monter jusqu’à 75 000 € et s’accompagner d’une peine de prison allant jusqu’à 2 ans. Mieux vaut-il donc éviter de prendre ces risques, surtout lorsqu’on sait que les solutions de gestion de déchets de chantier sont nombreuses. Une solution de gestion pour chaque type de déchets Il existe une grande variété de déchets de chantier possédant des propriétés spécifiques et des règles de gestion particulières. Pour simplifier leurs évacuations, ils ont été regroupés dans 3 grandes catégories distinctes : Les déchets inertes : ils composent à plus de 70% la part totale des déchets de chantier. Le terme inerte signifie qu’ils ne se décomposent pas, qu’ils ne dégradent pas les matières avec lesquelles ils sont en contact et qu’ils ne représentent pas un danger pour l’environnement ou pour l’Homme. Dans cette catégorie, on trouve par exemple le béton, le verre, les parpaings ou les gravats. Ils peuvent être déposés en déchetterie par les sociétés et les particuliers. Les déchets dangereux : ils sont classés comme dangereux puisqu’ils peuvent porter atteinte à la santé des Hommes et également dégrader l’environnement. Leur gestion est fortement encadrée et il est nécessaire de posséder une agrémentation pour les déposer dans une déchetterie, qui elle aussi doit être spécialisée. On peut donner comme exemple l’amiante, les solvants, le plomb ou encore les produits phytosanitaires. Les déchets industriels banals, également appelés DIB : ils n’entrent ni dans la catégorie inerte, ni dans la catégorie dangereuse. Représentant plus de 25% des déchets du bâtiment, ils ont la particularité de souvent pouvoir être réutilisés ou transformés. On parle par exemple du papier, du carton, du bois ou encore du mobilier. Tous les acteurs du bâtiment ont la possibilité de déposer ce type de produits dans des déchetteries communes. Les services de collecte de déchets directement sur chantier : un gain de temps assuré Lorsque des déchets sont produits soit sur des chantiers, soit chez des particuliers, il est nécessaire de trouver un moyen afin de s’en débarrasser efficacement et légalement. Pour ce faire, plusieurs solutions efficaces et s’adaptant aux besoins de chaque client existent : Lorsque de petites ou moyennes quantités de déchets industriels banals ou de déchets inertes sont produites, la collecte en camionnette est généralement le service le plus adapté. Pouvant contenir entre 6 et 20m3 de matériaux, les camionnettes offrent généralement des délais très courts, avec une intervention possible dans les 2 heures. L’enlèvement de sacs à gravats et de Big bags est un service pratique pour les personnes ne possédant que peu d’espace sur les lieux des travaux pour entreposer leurs déchets. Il est possible d’y mettre des déchets mélangés (DIB) ou des gravats. Un retrait rapide est également possible en moins de 24 heures. La location de bennes est l’un des services les plus demandés par les professionnels du BTP. Extrêmement flexible, cette méthode d’évacuation convient aussi bien aux clients pressés et souhaitant un enlèvement rapide, qu’aux personnes voulant garder une benne plusieurs jours sur les lieux. Pour être certain de choisir une entreprise sérieuse, demandez automatiquement un BSD (bordereau de suivi des déchets) après chaque opération effectuée. Bien que ce document ne soit obligatoire que pour les déchets dangereux, il permet une traçabilité sur chaque opération et vous donne la possibilité de justifier du traitement légal des différentes matières. Cela vous assure également que l’entreprise que vous avez choisie n’a pas jeté vos détritus sur le bord d’une route. La société Ecodrop remet systématiquement un BSD à ses clients après chacune de ses prestations et oriente les déchets vers des structures pratiquant le recyclage et la valorisation. Pour faire appel à eux, rendez-vous sur leur site internet : ecodrop.net .
Il y a 3 ans et 315 jours

Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment

Les représentants des 26 entreprises signataires de l’éco-organisme Valobat, pour le recyclage des déchets du bâtiment. [©Valobat] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Rencontre : Ipsiis Reportage : Zac le Square La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Comment mêler efficacité énergétique et économie circulaire ? Avec son procédé innovant, Ipsiis tente de répondre à cette question. Rencontre avec le fondateur, Yves le Corfec. A Dreux (28), la Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur a souhaité s’engager pleinement dans une logique d’économie circulaire. Une loi de 2020 rendra obligatoire la mise en place d’une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment à partir du 1er janvier 2022. Mais, 26 entreprises du secteur ont, d’ores et déjà, annoncé la naissance d’un éco-organisme, baptisé Valobat. Ce dernier sera chargé de développer le recyclage des déchets du bâtiment pour lutter, entre autres contre les décharges sauvages. Cet éco-organisme offrira aux entreprises une solution multi-matériaux de reprise des déchets collectés séparément dans les points de collecte de proximité. Et développera les filières de recyclage. Toutes les parties prenantes sont concernées. A savoir, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises de travaux, déconstructeurs. Mais aussi, collectivités territoriales, bricoleurs, gestionnaires de déchets et industriels. Retrouvez l’ensemble du dossier par –> ici Le dispositif visera à responsabiliser les producteurs et distributeurs sur le marché de produits ou matériaux de construction. Ceci, sur la gestion de déchets du secteur du bâtiment, en versant une éco-contribution.  Une démarche collective volontariste Valobat a pour ambition d’accélérer l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment. En demandant l’agrément pour la prévention et la gestion des déchets du bâtiment. Son objectif final : sortir du schéma “extraire, fabriquer, consommer et jeter”. Et ainsi éviter les situations de dépôts sauvages, dont les coûts d’évacuation et de traitement pèsent lourd sur le budget des collectivités territoriales. Parmi les 26 partenaires ayant fondé Valobat, on trouve Aliaxis, Briand, Elydan, Etex, Etex France Exteriors, Fayat, Forbo, Gerflor. Ou encore, Hansgrohe, Isover, Knauf, Knauf Insulation, Legrand, Monier (groupe BMI), Nexans, Placoplatre, PrysmianGroup. Mais aussi, Rexel, Rockwool, Schneider Electric, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France. Enfin, le SNFA, L’Enveloppe Métallique du Bâtiment, Soprema, Tarkett et l’UFME. Du plâtre aux isolants, en passant par les canalisations en PVC, le bois ou encore le métal, Valobat ambitionne de couvrir un périmètre multi-matériaux. Le maillage territorial des points de collecte  Mais se rendre dans un point de collecte de proximité, sur son territoire, reste encore complexe pour les artisans. A qui dois-je apporter mes déchets ? Où se trouve le point de collecte le plus proche de mon chantier ? Dois-je contribuer financièrement ?… Autant de points sur lesquels ils s’interrogent. L’enjeu réside dans le maillage territorial des points de collecte. Valobat va proposer un service de points de collecte aux détenteurs de déchets et aux déchèteries gérées par les collectivités qui le souhaitent. Il organisera ainsi, dès son agrément, une concertation à l’échelle de chaque territoire, avec les acteurs concernés, collectivités, artisans et professionnels de la gestion des déchets, pour déterminer les solutions les mieux adaptées localement. Cet éco-organisme reposera sur un modèle de gouvernance ouverte à la diversité des acteurs de la filière. Il disposera d’un Comité des parties prenantes et de neuf Comités de secteurs (par produits à base de laines minérales, à base de bois…), afin que l’éco-organisme prenne en charge la complexité de la filière. 
Il y a 3 ans et 318 jours

26 industriels créent une filière de recyclage des déchets du bâtiment pour lutter contre les décharges sauvages

La naissance de cet éco-organisme collectif, structure privée à but non lucratif, est imposée par la loi AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire) de février 2020, qui rend obligatoire à partir du 1er janvier 2022 une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment.Comme par exemple Citeo qui encourage depuis 1992 le recyclage des emballages ménagers avec notamment l'industrie agroalimentaire, les fabricants d'emballage, les centres de tri et les collectivités locales, Valobat vise à "responsabiliser" les entreprises qui produisent et mettent sur le marché des matériaux de construction.Les 26 entreprises fondatrices et les adhérents ultérieurs verseront une éco-contribution qui financera la reprise gratuite des déchets collectés séparément, la collecte et le traitement des déchets sauvages du bâtiment, le développement de filières de recyclage et le renforcement du maillage territorial des points de collecte, indique un communiqué commun vendredi.Valobat devra gérer 46 millions de tonnes de production de déchets par an, du plâtre aux isolants en passant par les canalisations, le bois ou encore le métal et les produits à base de laines minérales, issus des revêtements, bardages, charpentes métalliques, de la quincaillerie-robinetterie, les parquets, charpentes, les parois vitrées, plâtres et mortiers, revêtements de sols ou plastiques rigides comme le PVC.Valobat gérera aussi les matériaux minéraux "inertes" comme la terre cuite, la terre crue, le ciment, la pierre, la céramique, l'ardoise, les granulats, le béton, pour lesquels une autre filière REP de récupération et de recyclage, spécialisée dans le gros oeuvre du bâtiment, est en cours de constitution aussi.Principal avantage de cette nouvelle filière, les artisans de la construction pourront bénéficier d'une reprise gratuite de leurs déchets collectés séparément, ce qui devrait éviter les problèmes de décharges sauvages dénoncés régulièrement dans les médias.Outre Saint-Gobain et Placo Saint-Gobain, les fondateurs de Valobat sont Aliasis, BMI Monier, Elydrn, Etex, L'enveloppe métallique du bâtiment, Fayat, Forbo, Gerflor, Groupe Briand, Hansgrohe, Knauf, Knauf Insulation, Isover, Legrand, Nexans, Prysmian, Rockwool, Rexel, Schneider Electric, Siniat, Soprema, Tarkett, SNFA et UFME."Ils se fixent pour défi d'industrialiser localement le recyclage afin d'intensifier les boucles d'économie circulaire et d'accueillir plus de tonnes", précise leur communiqué.
Il y a 3 ans et 332 jours

La filière des matériaux de construction propose une feuille de route aux futurs exécutifs régionaux

L’UNICEM souhaite ainsi interpeller les futurs Conseils régionaux pour qu’ils inscrivent dans leur feuille de route des engagements forts vis-à-vis de la filière afin de renforcer ses leviers d’actions.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités des production Béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, favorisant les circuits courts en permettant une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande. Situées en amont de la filière du BTP, nos entreprises contribuent à maintenir et à attirer une activité industrielle au cœur des territoires. Le prix de certains de ces produits, comme les granulats, sont très sensibles au coût du transport, et la proximité de l’approvisionnement est un élément clé pour la compétitivité des entreprises situées en aval de notre activité.Par ailleurs nos implantations participent à la création et au maintien de l’emploi en dehors des villes et des métropoles, permettant ainsi la préservation, en complément de l’activité agricole, d’une population active et de villes et villages dynamiques dans les zones rurales. Elles financent également, par leur participation à la fiscalité locale, l’économie et le développement des communes. Afin de consolider le rôle de nos entreprises dans le développement de leurs territoires, les Régions, qui disposent de leviers permettant de soutenir le développement économique, doivent les soutenir par des mesures tangibles et ambitieuses. Pour ce faire, l’UNICEM sollicite les futurs conseils régionaux sur quatre thématiques prioritaires. Le transport des matériaux Les sites de proximité de la filière alimentent les chantiers de construction régionaux, et les véhicules des entreprises de la filière doivent pouvoir accéder au cœur des agglomérations. Conscients, en accompagnement de la mise en place des ZFE, de la nécessité de limiter encore davantage les émissions de CO2 liées au transport, nous demandons le soutien financier des Régions pour accompagner nos entreprises à s’équiper en nouveaux matériels et développer le maillage en réseaux de distribution d’énergies alternatives. Nous demandons que, si la mise en place d’une écotaxe régionale sur les poids lourds devait être décidée, elle ne s’applique pas aux transports de courte distance afin de ne pas pénaliser les transports de marchandises quotidiens comme les livraisons sur les derniers kilomètres qui ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’un report modal. Le respect du principe d’équité entre matériaux dans la commande publique Au vu de leur durabilité, de leurs performances thermiques, de leur capacité à intégrer des solutions alliant divers matériaux, le béton ou la pierre, matériaux locaux par excellence, sont les partenaires des solutions constructives bas-carbone. Nous plaidons pour un traitement équitable avec les matériaux biosourcés. C’est grâce à la complémentarité, la mixité que nous parviendrons collectivement à atteindre l’objectif de la neutralité carbone dans la construction. Les Régions sont maîtres d’ouvrage et apportent leur financement sur nombre de constructions ou entretiens de bâtiments ou infrastructures. Nous demandons que les Régions soutiennent les entreprises de notre filière comme elles peuvent soutenir les filières biosourcées, en utilisant le levier de la commande publique pour encourager le recours à des matériaux locaux et mieux-disants. En ce qui concerne le soutien à l’industrie de la pierre de construction, nous demandons que les Régions favorisent la commande directe en développant un allotissement adapté pour les matériaux. La formation Attirer des jeunes et des talents dans nos filières est l’une de nos priorités. En effet, le secteur recrute 1 400 collaborateurs chaque année. L’UNICEM gère trois campus de formation d’apprentis qui accueillent 1000 jeunes par an et permet aux salariés de faire évoluer leurs compétences tout en élevant leur niveau de qualification par l’obtention de plusieurs CQP dédiés aux activités des entreprises du secteur. L’UNICEM attend le soutien indispensable à ses structures de formation afin que ses entreprises puissent disposer de collaborateurs performants et adaptés à leurs évolutions technologiques. Nous souhaitons que les Régions accompagnent de nouveau les apprentis dans leur mobilité (entre le CFA et le domicile, entre le domicile et l’entreprise) et les accompagnent également dans la recherche et dans le financement de leur logement. Sur l’information et l’orientation, les Régions doivent faciliter la mise en relation des jeunes avec les CFA de la région, associer les branches professionnelles aux campagnes d’orientation, et ouvrir davantage les portes des lycées aux branches et aux entreprises afin que l’apprentissage puisse y être présenté. L’économie circulaire Le secteur bénéficie d’une large expérience dans la gestion des déchets inertes du BTP et dispose d’une expertise reconnue en faveur d’une économie circulaire. L’UNICEM souhaite être systématiquement intégrée, via les UNICEM régionales, à l’élaboration ou la révision des différents documents de planification : plan de gestion des déchets du BTP et plan d’action régional en faveur de l’économie circulaire. Elle demande également à être associée ou consultée lors de la révision des SRADDET. La filière sollicite le soutien des Régions pour accompagner la réalisation par nos entreprises d’investissements novateurs permettant d’améliorer le tri et ainsi d’augmenter les volumes et la qualité de matériaux recyclés. En matière d’environnement, les réaménagements des sites de carrières sont une véritable opportunité pour les territoires. La réhabilitation d’un écosystème qui préserve la biodiversité doit être soutenue par les Régions. Nous souhaitons que les UNICEM régionales soient associées aux travaux des offices régionaux de la biodiversité. « En amont du secteur de la construction, la filière des matériaux minéraux de construction représente une activité 100 % locale, qui extrait, transforme et met en œuvre des matériaux dans une même région économique. L’UNICEM demande aux futurs exécutifs régionaux de soutenir, par des mesures tangibles et ambitieuses, les entreprises de la filière, qui contribuent fortement à la vie économique locale et sont des acteurs-clés de la dynamisation des territoires », déclare Alain Boisselon, le président de l’UNICEM.
Il y a 3 ans et 339 jours

Les industriels des produits minéraux de la construction créent un éco-organisme pour valoriser les déchets inertes du bâtiment

Afin de répondre à cette nouvelle orientation, les entreprises membres des syndicats et fédérations professionnelles représentant les industries de la pierre de construction, du béton, prêt à l’emploi ou préfabriqué, du granulat et du ciment, ainsi que des enrobés (FIB, Routes de France, SFIC, SNBPE, SNROC, UNICEM, UNPG), se sont coordonnées afin d’étudier la création d’un éco-organisme pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes.Plus de 20 entreprises adhérentes de ces syndicats mènent des actions pour créer cet éco-organisme chargé de financer le traitement des déchets inertes issus des produits minéraux de la construction et de la déconstruction, et d’améliorer les performances de la filière de recyclage. Son actionnariat sera ouvert à l’ensemble des entreprises de la filière minérale. Dans une perspective d’optimisation continue de l’économie circulaire, des entreprises d’autres secteurs pourront également rejoindre cette démarche.Un objectif clair : recycler plus et partout Les déchets inertes issus des produits minéraux de la construction du secteur du bâtiment représentent chaque année 33 millions de tonnes. Avec un taux de performance de 76%, cette filière de valorisation est la plus performante après celle des métaux. Le futur éco-organisme a pour ambition de porter ce taux de performance à 90% d’ici 2028. Pour y parvenir, il s’appuiera sur le maillage du réseau existant de 1 500 sites (déchèterie privée, plateforme de tri ou de recyclage) implantés sur l’ensemble du territoire et auxquels s’ajoutent 500 usines d’enrobés qui recyclent des matériaux récupérés sur les chantiers routiers ou de VRD (voiries et réseaux divers). Ce réseau privé et dédié aux déchets inertes des professionnels du bâtiment est en outre complété par un réseau de 4 000 déchèteries publiques qui réceptionnent les déchets inertes des particuliers.Il s’agira de soutenir financièrement : Les maîtres d’ouvrage exemplaires dont le tri des déchets inertes sur leurs chantiers répond aux standards de collecte séparée permettant leur réemploi ou recyclage. Les collectivités territoriales leur permettant une reprise sans frais des déchets inertes provenant des particuliers, sur les points d’apport volontaire qu’elles exploitent. La mise en place d’un système de traçabilité permettant de soutenir la lutte contre les dépôts sauvages et de distinguer les matériaux destinés au secteur du Bâtiment (soumis à la REP) des matériaux destinés au secteur des Travaux Publics (non soumis à la REP). Cette traçabilité devra s’appuyer sur la transparence de l’éco-contribution pour éviter toute mutualisation des coûts de fonctionnement de la filière REP avec les activités de Travaux Publics explicitement hors du champ d’application de la REP.Les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’éco-organisme sont, en lien avec les pouvoirs publics, en cours de définition et seront précisées au début du mois de juillet.
Il y a 3 ans et 343 jours

Tunnel de rétention et d’infiltration pour les eaux pluviales

FonctionLes tunnels de rétention et d’infiltration permettent de favoriser l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle. L’infiltration permet la dépollution des eaux chimiques et/ou bactériologiques par filtration dans le sol et assure la recharge des nappes phréatiques. Elle régule également les rejets dans les milieux superficiels pendant les forts épisodes pluvieux.CompositionLes kits de rétention et d’infiltration des eaux pluviales sont composés de tunnels, de boîtes et d’accessoires. Une boîte de collecte, placée en amont de la zone d’infiltration, permet à la fois la distribution des eaux pluviales et leur prétraitement en assurant le piégeage de matières en suspension et des macro-déchets. Une boîte de bouclage permet de contrôler le dispositif. Les boîtes sont fournies de base avec une rehausse surmontée d’un couvercle ventilé assurant l’aération du système et sa décompression.3 ApplicationsInfiltration partielle couplée à un rejet calibré et à une sortie trop-plein vers un exutoireInfiltration totale ciblée mais avec une sortie trop-plein vers un exutoireInfiltration totale après stockage temporaire dans les tunnel Caractéristiques Fabriqué en polypropylèneRésistant aux agents chimiques des eaux d’écoulement • Recyclable9 diamètres de raccordement : 60 - 70 - 80 - 90 - 220 - 260 - 280 - 300 - 320 mmPoints forts Vendu en kit prêt à poser Grande capacité d’infiltration Faible coût d’utilisation Peu d’entretien Installation sans équipement lourd, ni outillage spécifique
Il y a 3 ans et 348 jours

Un éco-organisme pour recycler les déchets inertes

Un éco-organisme pour le développement de la filière de recyclage des matériaux de construction a été créé par les syndicats et les fédérations des industriels de la construction. [©ACPresse] Dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), le régime de la responsabilité élargie du producteur (Rep) sera étendu aux produits et aux matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Pour y répondre, les entreprises membres des divers syndicats et fédérations professionnelles du bâtiment se sont coordonnés. Ceci, afin d’étudier la création d’un éco-organisme pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. Les industries représentées sont celles de la pierre de construction, du béton, prêt à l’emploi ou préfabriqué, du granulat et du ciment, ainsi que des enrobés. C’est-à-dire la Fib, Routes de France, le Sfic, le SNBPE, le SNRoc, l’Unicem et l’UNPG. 33 Mt de déchets inertes Plus de 20 entreprises adhérentes de ces syndicats mènent des actions pour créer cet éco-organisme. Ce dernier sera chargé de financer le traitement des déchets inertes issus des produits minéraux de la construction et de la déconstruction. Et d’améliorer les performances de la filière de recyclage. Son actionnariat sera ouvert à l’ensemble des entreprises de la filière minérale. Dans une perspective d’optimisation continue de l’économie circulaire, des entreprises d’autres secteurs pourront aussi rejoindre cette démarche. Les déchets inertes issus des produits minéraux de la construction du secteur du bâtiment représentent chaque année 33 Mt. Avec un taux de performance de 76 %, cette filière de valorisation est la plus performante après celle des métaux. Lire aussi :Recyclage, la réponse des industriels Le futur éco-organisme aura pour ambition de porter ce taux de performance à 90 % d’ici 2028. Pour y parvenir, il s’appuiera sur le maillage du réseau existant de 1 500 sites (déchetteries privées, plates-formes de tri ou de recyclage) implantés sur l’ensemble du territoire. Auxquels s’ajoutent 500 usines d’enrobés qui recyclent des matériaux récupérés sur les chantiers routiers ou de VRD (voiries et réseaux divers). Un éco-organisme en cours de définition Ce réseau privé dédié aux déchets inertes des professionnels du bâtiment est complété par un réseau de 4 000 déchetteries publiques, qui réceptionnent les déchets inertes des particuliers. Pour l’éco-organisme, il s’agira aussi de soutenir financièrement plusieurs acteurs. En premier lieu les maîtres d’ouvrage exemplaires, dont le tri des déchets inertes sur leurs chantiers répond aux standards de collecte séparée, permettant leur réemploi ou recyclage. Mais aussi les collectivités territoriales en leur offrant une reprise sans frais des déchets inertes provenant des particuliers, sur les points d’apport volontaire qu’elles exploitent. Ainsi que la mise en place d’un système de traçabilité permettant de soutenir la lutte contre les dépôts sauvages. Et de distinguer les matériaux destinés au secteur du bâtiment (soumis à la Rep) des matériaux destinés au secteur des travaux publics (non soumis à la Rep). Les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’éco-organisme sont, en lien avec les pouvoirs publics, en cours de définition et seront précisées au début du mois de juillet.
Il y a 3 ans et 350 jours

Val-d’Oise : un coup de neuf pour la déchetterie Tri-Or de Champagne-sur-Oise

Le centre de traitement des déchets Tri-Or aura un nouveau visage d’ici l’été 2021.
Il y a 3 ans et 364 jours

Quand effectuer une vidange et un nettoyage de la fosse septique ?

Les développements sans égouts, les propriétés éloignées et les maisons plus anciennes dépendent souvent de l’utilisation de fosses septiques pour éliminer les eaux usées ménagères. Bien que certaines zones ne permettent plus l’installation d’un système septique, si les systèmes d’évacuation des eaux usées ne sont pas disponibles, les fosses septiques sont le système de traitement des eaux usées le plus couramment utilisé. Un mauvais entretien d’une fosse septique peut entraîner des problèmes de santé et financiers. Pour minimiser les problèmes, les propriétaires doivent savoir quand faire vidanger leur fosse septique. Qu’est-ce qu’un système de fosse septique? Un système de fosse septique est une installation de stockage et de traitement des eaux usées de base que l’on trouve couramment dans les développements domestiques sans égouts. Les eaux usées ménagères évacuées d’une cuisine, d’une salle de bain ou d’une buanderie passent dans la fosse septique située sous la propriété. La fosse septique stocke les eaux usées et décompose les solides par décantation et processus anaérobie.   Pourquoi avez-vous besoin de pomper une fosse septique? Au fur et à mesure qu’une fosse septique accumule des déchets, le volume de la fosse est réduit. Les égouts stockés dans votre réservoir peuvent produire des parasites et des micro-organismes pathogènes qui peuvent nuire à votre santé et à votre sécurité. Pour que votre système septique puisse traiter efficacement et en toute sécurité les déchets ménagers et empêcher la propagation des maladies, il est essentiel que les fosses septiques soient régulièrement pompées et entretenues. Quels sont les signes avant-coureurs d’une fosse septique malsaine? Bien qu’elle ne puisse pas être vue de l’intérieur de votre maison, de nombreux signes peuvent indiquer que votre fosse septique peut nécessiter un entretien planifié ou d’urgence. Ceux-ci inclus: Odeurs fortes et désagréables (les gaz pourris ressemblant à des œufs sont courants). Les toilettes et les drains ont du mal à se nettoyer. L’herbe autour de la zone de la fosse septique est d’un vert plus foncé et se développe bien. Débordements de déchets liquides. Zones humides à proximité ou au-dessus de la fosse septique. Si vous avez remarqué l’un des signes d’avertissement ci-dessus ou si votre fosse septique n’a subi aucun entretien au cours des 12 derniers mois, vous devez contacter vos professionnels locaux de l’élimination des déchets liquides pour un contrôle de santé. À quelle fréquence une fosse septique doit-elle être vidangée? En moyenne, les fosses septiques à domicile devraient être vidangées tous les deux à cinq ans pour s’assurer que le système fonctionne dans des conditions optimales. Cependant, un vidage de la fosse septique peut être nécessaire plus souvent en fonction du nombre de litres de votre fosse septique et du nombre de personnes dans votre ménage. Au fil du temps, il est courant que la fosse septique de votre maison déborde ou se bloque. Le pompage périodique de la fosse septique aidera à résoudre les problèmes suivants: Élimine les mauvaises odeurs. Empêche les obstructions des égouts et des drains . Minimise le rejet des eaux usées brutes. Empêche les dommages aux pompes et / ou le colmatage des filtres à sable. Empêche les douches et les éviers à vidange lente et les toilettes qui ne tirent pas. Comment une fosse septique est-elle pompée? Les systèmes septiques se composent généralement d’un seul réservoir ou de deux réservoirs reliés par un tuyau. Ce dernier est conçu pour être utilisé par jusqu’à dix personnes. Cependant, toutes les fosses septiques ont des ensembles de récipients de drainage appelés puits de trempage ou drains en plomb. La défaillance des fosses septiques signifie généralement que les récipients de drainage sont défectueux. Les fosses septiques font l’objet d’un contrôle sanitaire en mesurant la couche de boue et d’écume. Étant donné que de nombreux systèmes sont enterrés, vous pouvez localiser votre système grâce aux permis de réservoir d’origine ou en faisant appel à un professionnel comme Tunnel Vision qui peut vous aider à exposer les réservoirs de votre maison et à inspecter vos niveaux de boues. Une fois les niveaux enregistrés, la fosse septique est vidée. Le temps et les coûts de ce processus varient en fonction de la taille et de l’emplacement de votre réservoir. Les fosses septiques sont ensuite pompées, un technicien examinera pour tout dommage et votre fosse septique sera refermée lorsque tout l’entretien sera terminé. Comment entretenez-vous une fosse septique? Un entretien régulier peut vous aider à éviter les débordements de déchets et les urgences de fosses septiques. Pour éviter que de petits problèmes ne dégénèrent en problèmes majeurs, assurez-vous de disposer correctement des déchets et de mettre en œuvre les conseils suivants: Ne mettez pas de produits chimiques agressifs ou de peinture dans les égouts. Évitez de planter des arbres et des arbustes aux racines profondes près de votre système de fosse septique. Utilisez un technicien qualifié pour pomper le système. Ne jetez pas d’articles dans les toilettes. Économisez l’eau grâce aux appareils, en réparant les robinets qui fuient et en réparant les toilettes en marche pour maintenir un système efficace. Permet aussi peu de graisse et de graisse dans les égouts. L’entretien et le pompage réguliers de vos fosses septiques à domicile sont primordiaux pour prévenir les problèmes d’égouts à long terme. Pour organiser un bilan de santé ou pour en savoir plus sur les vidanges de fosses septiques, contactez les professionnels de ETS debouchage 94 qualifiés dès aujourd’hui.
Il y a 4 ans et 3 jours

Restauration du centre de traitement des déchets ménagers de Romainville-Bobigny

Le Syndicat mixte central de traitement des ordures ménagères (Syctom) modernise son centre de traitement des déchets de Romainville-Bobigny.
Il y a 4 ans et 31 jours

Tomra Sorting Recycling et Stadler UK ont été retenus pour le recyclage des déchets de chantiers

Ayant déjà travaillé sur plusieurs projets dans le monde, STADLER et TOMRA ont planché ensemble dès le début pour s'assurer que les installations et les équipements répondraient aux exigences spécifiques de VIRIDOR.Avec sa nouvelle usine, VIRIDOR a pu passer sa capacité de 65.000 tonnes/an à 75.000 tonnes/an (soit 17 tonnes/heure). L'usine fonctionne à pleine capacité. La qualité de la production a été considérablement améliorée grâce aux nouveaux équipements TOMRA.Les matériaux traités arrivent en mélange, ils sont fournis par le Comté de Suffolk. Ils passent d'abord par un process de séparation mécanique, comprenant un tambour de dosage, un séparateur balistique STADLER PPK, un tambour de criblage, des séparateurs balistiques STADLER STT 2000, des aimants overband et des séparateurs à courants de Foucault. Après cette étape de séparation mécanique, vient l'étape de séparation par air, puis le tri avec les capteurs optiques, les machines TOMRA AUTOSORT® tout nouvellement installées.Auparavant, trois trieurs optiques TOMRA étaient déjà en place. Ils ont été remplacés par 11 nouvelles unités TOMRA AUTOSORT®. Sauf une, relativement récente (4 ans), qui a juste nécessité une mise à jour logicielle.Les lignes de production ont été programmées pour séparer les fibres en mélange (matières de type carton, papier en mélange, journaux et brochures) et trier les plastiques par type de polymère (PET, HDPE, plastiques durs, films, pots, bacs et plateau...).Le système AUTOSORT® inclut les toutes dernières technologies de TOMRA pour offrir une précision avancée des tâches de tri complexes à cadence élevée. AUTOSORT® apporte une précision constante pour toutes les fractions de matériaux ciblés, même au sein de flux complexes, là où les technologies conventionnelles sont généralement mises en échec.Le résultat du tri est soumis à un contrôle qualité final avant d'être mis en balles prêtes à être transportées vers les clients finaux basés au Royaume-Uni. Les rebuts sont envoyés à l'incinération, ou en décharge.Grâce à la mise en place de ce nouvel équipement, VIRIDOR bénéficie d'avantages opérationnels tangibles :Augmentation du débit (10.000 tonnes supplémentaires par an)Pureté des fractions obtenues. A titre d'exemple, on obtient un taux quasi parfait, à 98,5%, sur les journaux et les brochures, et à 95% sur les polymères, tels que le PET, le PEHD et les plastiques mixtesGains de rentabilité, résultant du fonctionnement à pleine capacité de l'usineRéduction du risque d'arrêt des installationsFlexibilité de la production, permettant de s'adapter aux évolutions du marché, et des flux de matériaux entrantsBaisse des coûts, grâce au tri du PET et du PEHD effectué sur place, au lieu d'être envoyé dans une autre usine du groupe comme auparavant.Steven Walsh, Ingénieur Commercial chez TOMRA Sorting Recycling, commente : " Nous avons très bien travaillé avec STADLER sur ce projet, ayant déjà collaboré ensemble tant au niveau national et international. Avant la rénovation, ce site de VIRIDOR ne pouvait trier automatiquement que des plastiques et il dépendait du tri manuel pour le carton et le papier. Aujourd'hui, nous avons l'une des usines les plus automatisées du Royaume-Uni. En intégrant les équipements de TOMRA et son expertise technique, VIRIDOR peut produire des matériaux de qualité supérieure prêts à être réintégrés dans l'économie circulaire".Benjamin Eule, Directeur de STADLER UK Limited, ajoute : " Nous avons géré le projet d'ensemble, de la mise à l'arrêt de l'usine à la fourniture d'une solution clé en main plus moderne. Ce fut l'un des délais les plus courts de notre histoire ! Il n'aura fallu que trois mois entre la discussion initiale et la signature des contrats, puis 5 mois encore pour démarrer le projet sur site. En deux semaines de mise à l'arrêt, nous avons tout refait à neuf, à l'exception d'une des trieuses optiques de TOMRA sur laquelle a simplement été téléchargé la dernière version du logiciel. Le projet – y compris la démolition des anciens équipements – a pris 80 jours au total. Nous avons installé une nouvelle charpente métallique, des convoyeurs et tous les composants électriques nécessaires au processus. Nous avons également géré les processus de mise en service. "Derek Edwards, directeur de VIRIDOR RECYCLING, a déclaré : " C'est de loin l'investissement le plus important réalisé sur un site de traitement des déchets de chantiers, en Angleterre, ces dernières années. VIRIDOR se concentre sur le développement d'opportunités pour réintroduire des matériaux issus du recyclage dans le circuit productif. Nous considérons les déchets comme une ressource et, grâce à l'engagement de Suffolk en faveur du recyclage, nous sommes bien placés pour tirer le meilleur parti du recyclage des déchets du Comté du Sufolk, et pour vendre ces matériaux aux clients finaux basés au Royaume-Uni. Le plan d'investissement visait à augmenter la capacité de l'usine, mais aussi à adapter la qualité aux exigences du marché. L'usine dispose des mêmes matières premières qu'auparavant, mais peut désormais traiter 10 000 tonnes de plus par an. Nous sommes ravis de ses performances. "
Il y a 4 ans et 32 jours

Sika teste en France sa première génération de mortiers “durables”

Sika France lance cinq nouveaux mortiers de réparation plus “durable”. [©Sika] « Plus de valeur, moins d’impact » constitue le leitmotiv de la stratégie de Sika. Le but ? S’ancrer dans une démarche environnementale, tout en garantissant des solutions techniques. « Nous nous sommes fixé six cibles stratégiques à atteindre d’ici 2023 », explique Virginie Guittard, responsable développement durable chez Sika France. Parmi ces objectifs, l’industriel s’attaque à la performance climatique et énergétique. Ainsi, Sika souhaite réduire sa consommation d’énergie par l’utilisation de nouvelles technologies et la pratique opérationnelle. Le groupe compte diminuer aussi de 12 % ses émissions de CO2/t vendues d’ici 2023. D’autre part, le traitement des déchets et de l’eau constitue un axe majeur. Avec comme ambition la réduction de 15 % de quantité d’eau par tonne vendue et l’augmentation de 25 % de part de déchets recyclés. L’engagement sociétal et la sécurité au travail font partie du programme de cette stratégie environnementale. Enfin, outre ces mesures impactant son process de fabrication et ses pratiques, l’industriel suisse développe des solutions plus en adéquation avec cette philosophie.  Une méthode dotée de critères techniques et environnementaux Afin d’évaluer cette dernière démarche, Sika s’est basé sur la méthode PSA1 du World business council for sustainable development (WBCSD). Une organisation mondiale regroupant près de 200 entreprises engagées dans la transition écologique. La méthode comprend six catégories pour la partie technique et une douzaine pour les bénéfices environnementaux [voir tableau]. Chaque critère comprend une note pour classer le produit. Des preuves, tests, essais, analyse du cycle de vie et Fdes sont nécessaires afin d’appuyer la notation.  « Nous ne voulons pas dissocier la performance et le développement durable, détaille Nicolas Chaignon, chef de marché gros œuvre. La France est la filiale pilote pour la mise sur le marché de cinq produits allant dans ce sens. » Sika France a lancé une nouvelle gamme de mortiers “développement durable” dans le domaine de la réparation des bétons. Ces solutions viendront remplacer les équivalents moins écologiques déjà présents sur le marché et dans la gamme Sika. Elles répondent toutes aux exigences de la certification environnementale Leed v4.  Une nouvelle gamme de mortiers Sika MonoTop-1010 est une protection anti-corrosion des armatures. Il a pour équivalent le Sika MonoTop 910 N. Le nouveau mortier bénéficie d’une empreinte carbone réduite de 25 %. Le mortier de réparation structurale et de surfaçage Sika MonoTop-3020 enregistre une empreinte carbone de – 15 % et – 44 % d’émissions de poussières. Il s’ancre dans la norme NF EN 1504-3 (R3) et son équivalent est le Sika MonoTop 723 N.Sika MonoTop-4012 F est l’équivalent du Sika MonoTop 412 N. Il se caractérise par une empreinte carbone de – 21 % et répond à la norme NF EN 1504-3 (R4). Le mortier de scellement et de calage SikaGrout-234, ex-Sika Grout 217, voit son empreinte carbone diminuée de 38 %.SikaWall-180 Viscorep, ancien Sika Viscorep, est un mortier de ragréage ultra fin pour murs, plafonds, utilisable en intérieur comme en extérieur. Il est caractérisé par de faibles émissions de COV (A+/Excell +) et une réduction des poussières de – 67 %. Si la nouvelle formulation de ces produits n’a pas été dévoilée, l’équipe de Sika France évoque les pistes d’amélioration. « Nous avons travaillé au cas par cas, conclut Nicolas Chaignon, chef de marché gros œuvre. Nous avons joué sur la part des matériaux recyclés, les additifs que nous avons modifiés, réduits ou substitués par d’autres. »  1Portfolio Sustainability Assessment = Evaluation développement durable du portefeuille produits.
Il y a 4 ans et 66 jours

Comment entretenir une toiture-terrasse?

L’entretien de la toiture est une tâche que de nombreux propriétaires de maison omettent. En effet, il ne suffit pas de passer un coup d’aspirateur ou de balai pour la nettoyer. En raison de l’importance de son rôle, cet élément de la maison mérite une plus ample attention. En effet, le nettoyage du toit est une opération incontournable, et ce, qu’importe sa forme (pentu ou plat). Dans cet article, nous allons nous pencher sur l’entretien d’une toiture plate que l’on appelle également « toiture-terrasse ». Pourquoi entretenir sa toiture-terrasse ? Il faut rappeler que la toiture remplit une fonction protectrice. En effet, c’est la partie de la maison qui garantit son bon état et les autres éléments qui la composent (charpente, façade, fondation, etc.). En outre, la toiture peut être transformée en un espace de vie. C’est le cas de la toiture — terrasse. En général, on peut accéder à ce type de toit. Il est donc plus facile de l’entretenir. Encore faut-il utiliser le bon matériel pour obtenir un résultat impeccable. Au même titre que les autres sortes de toiture, la toiture-terrasse finit par être envahie par les mousses, les lichens et les algues à mesure que le temps passe. D’ailleurs, ces végétaux parasites ont tendance à se développer sur ce type de toit, et cela s’explique. À la différence de la toiture en pente, la forme plate de celle-ci favorise la stagnation des eaux de pluie du fait que leur évacuation s’opère difficilement. C’est une conséquence de la faible inclinaison de sa pente. Un toit humide est cependant un environnement favorable au développement et à la prolifération des champignons. Ces derniers n’affectent pas seulement le revêtement. Ils peuvent occasionner de sérieux problèmes d’infiltration d’eau. Il est donc primordial de les éradiquer pour que l’intégrité et la longévité de la toiture soient préservées. Pour cette tâche, vous pouvez vous adresser à une entreprise de couverture comme https://www.entreprise-couverture-60.fr/. Comment procède-t-on à l’entretien d’une toiture-terrasse ? Comme vous l’aurez compris, il faut nettoyer la toiture-terrasse à un intervalle régulier. Pour assurer sa propreté, il faudra : Nettoyer la toiture plate Les travaux de nettoyage se matérialisent par le retrait des impuretés présentes à sa surface. C’est le cas des débris de végétaux, des poussières et des champignons. Pour la mise en œuvre de cette opération, on peut se servir d’une brosse dure ou d’un nettoyeur à haute pression. Appliquer un traitement hydrofuge Après l’avoir nettoyé, il est vivement conseillé de pulvériser un produit hydrofuge sur la surface du toit. Cette opération est avantageuse sur différents plans. Elle empêche la formation et la propagation des pollutions vertes (mousses, lichens, algues). L’hydrofuge rend également le support plus étanche et moins sensible à l’encrassement. Toutefois, nous vous recommandons de solliciter les conseils d’un couvreur professionnel afin de savoir quel type d’hydrofuge convient le mieux aux caractéristiques de votre toit. Régénérer la membrane d’étanchéité Quand la membrane d’étanchéité n’a pas été entretenue depuis longtemps, des boursouflures finissent par apparaitre et l’altérer. Dans ce cas, il faut envisager sa rénovation complète ou partielle. Cette opération implique la mise en place d’un revêtement spécial sur les zones concernées. Il peut s’agir d’une feuille bitumée ou de l’asphalte. Ici encore, nous vous incitons à requérir les conseils d’un expert en travaux de toiture. Ce professionnel peut vous diriger dans votre choix du revêtement. Il peut même s’occuper de son installation. Nettoyer les gouttières Pour empêcher les stagnations d’eau, il est crucial de débarrasser les gouttières des saletés qui se longent dans leurs parois. L’idéal est de ramasser à la main les déchets qui sont vulnérables de les obstruer. Quant aux parties difficilement accessibles, un nettoyeur à haute pression sera utilisé pour leur nettoyage.
Il y a 4 ans et 67 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 73 jours

L'UFME accélère la mise en place du réseau de collecte et de démantèlement des fenêtres en fin de vie

Après avoir lancé en 2019 sa Charte d'engagement présentant les bonnes pratiques nécessaires à la collecte et à la maîtrise du traitement des déchets, elle intègre depuis octobre 2020 deux nouveaux chargés de mission environnement. Mathilde Crenn-Sutter (en charge des régions Ouest et Nord de la France) et Laurent Suet (en charge du Sud et de l'Est) renforcent ainsi le Groupe de Travail Environnement.Ils accompagnent les signataires de la Charte UFME dans l'atteinte de leurs engagements. Leurs premières missions visent à mettre en place des outils dédiés à la traçabilité et à la consolidation des volumes collectés et traités. Ces actions incluent des interventions sur le terrain auprès des acteurs de la Filière pour les aider à progresser quantitativement et qualitativement. La densification du réseau figure également parmi leurs priorités. En moins de quatre mois, plusieurs concrétisations ont déjà eu lieu : la liste des signataires volontaires est passée à 46, soit une augmentation de plus de 30%. Restant en veille sur les sujets environnementaux, leur mission est évolutive et s'adaptera aux futures révisions règlementaires et normatives.Créer et faire vivre une synergie entre les métiers et les régions : la clé de la réussiteDans un esprit collectif et collaboratif, Mathilde Crenn-Sutter et Laurent Suet se positionnent comme des facilitateurs dans l'identification et la mise en relation entre les différents maillons de la chaîne afin de préserver un circuit vertueux en boucle fermée.« L'enjeu principal repose sur la complémentarité des métiers concernés pour susciter une émulation. Nous sommes ouverts à tous les acteurs. Nous rencontrons des recycleurs, des entreprises spécialisées dans le vitrage, le PVC ou encore la quincaillerie, des points de collecte, des déchetteries, des communes et régions, afin de construire un maillage de l'ensemble du réseau sur tout le territoire. Une carte nationale est en cours d'élaboration et sera enrichie au quotidien pour identifier les points de collecte rapprochés. Ce réseau pérenne participera à l'augmentation des volumes de récupération. », s'accordent à l'unisson les deux chargés de mission.Regards croisés de signataires de la Charte UFMENelly Philipponnat, Directrice Bâtiment Durable Saint-Gobain Glass Bâtiment France« Le Groupe Saint-Gobain étant très impliqué dans les questions environnementales, et notamment celle de l'économie circulaire en matière de vitrage, notre adhésion à la Charte UFME était une évidence. C'est une démarche profonde, intelligente et pédagogique ancrée dans cet ADN dont nous partageons les valeurs. Au-delà de la signature, il est essentiel d'être présent dans la filière baie vitrée et de développer un recyclage complémentaire fenêtre et verre plat. Cela passe nécessairement par tout un travail de sensibilisation et de mobilisation des acteurs. La mise en relation est fondamentale pour faire connaître cette jeune filière dans chaque région auprès des lieux de collecte et de démantèlement. ».Yann de Bénazé, Président Profine France SAS« Profine a été l'un des premiers signataires de la Charte UFME. Le volet environnemental et recyclage fait historiquement partie de nos valeurs. En témoigne par exemple notre rôle précurseur de premier extrudeur gammiste à avoir inventé en 1994 le PVC stabilisé sans plomb. La valeur ajoutée de la filière animée par l'UFME réside dans l'impulsion qu'elle donne au recyclage des matières en fin de vie. L'enjeu est de taille, sa réussite repose sur la massification et la généralisation. La déconstruction des grands chantiers est lancée. Le défi sera donc d'élargir au maximum la collecte des matières en fin de vie jusqu'aux petits chantiers, sur l'ensemble du territoire. ».François Picart, Directeur Valorsol Environnement« Valorsol Environnement propose une traçabilité intégrale, du dépôt des déchets jusqu'à leur valorisation dans les filières certifiées. Nous avons développé plusieurs filières de valorisation des déchets qui peuvent bénéficier d'une seconde vie. Les menuiseries en font partie. Elles sont porteuses de matériaux à forte valeur, tels que le PVC, l'aluminium et le verre. Et c'est en cela aussi que leur recyclage s'avère compliqué. Il est indispensable de collecter les déchets entiers au plus près de la source afin de leur offrir la meilleure revalorisation grâce au travail de précision mené par les unités de démantèlement. La mise en relation entre les différents opérateurs constitue la grande force de la filière développée par l'UFME. ».Les dernières informations et la liste actualisée des signataires de la Charte sont disponibles à cette adresse. Dans la continuité du relooking de son site Internet, l'UFME mettra prochainement en ligne les fiches d'identité des signataires ainsi qu'une carte de France pour illustrer le maillage territorial. L'UFME travaille également sur une identité visuelle qui permettra aux signataires de rendre visible leur engagement.
Il y a 4 ans et 73 jours

Eiffage Génie Civil et Chantiers Modernes Construction décrochent le record mondial du plus long coffrage glissant réalisé en une fois

Choisie pour sa rapidité par rapport à un bétonnage classique, la technique du coffrage glissant a permis aux équipes de construire la nouvelle fosse de réception et de stockage des ordures ménagères résiduelles de la future Unité de Valorisation Énergétique en 19 jours seulement (du 18 février au 13 mars 2020).L'ouvrage se distingue surtout par ses dimensions : 62 mètres de long, 22 mètres de large et 31,5 mètres de haut, pour un total de 212,78 mètres réalisé en coffrage glissant. 3 634 m3 de béton, 671 tonnes d'acier et 278 vérins hydrauliques auront été nécessaires à sa construction.« Confiants dans le savoir-faire de nos équipes, nous avions fait il y a plusieurs années le pari audacieux de recourir au coffrage glissant pour réaliser cet ouvrage majeur du projet. Nos collaborateurs ont su relever ce défi grâce à leur professionnalisme et leur capacité à aller toujours plus loin. Ce record nous incite à continuer à repousser les limites de la technique », explique Benoît Lapostolle, directeur d'exploitation chez Eiffage Génie Civil.« Cette réussite est le fruit de l'audace et de l'esprit d'innovation et d'adaptation dont nos équipes ont su faire preuve face aux défis rencontrés pendant les phases de préparation et réalisation. Nous sommes fiers d'avoir obtenu ce record qui rend hommage au travail des équipes études et travaux. En tout, 160 personnes ont été mobilisées sur cette opération », explique Karim Rahbani, directeur délégué Travaux Publics Île-de-France de VINCI Construction France.Réalisé pour le compte du Syctom, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, premier opérateur public européen de traitement et de valorisation des déchets ménagers, le chantier consiste en la transformation du centre actuel, qui arrive en fin de vie, en un équipement de pointe apportant notamment de meilleures performances sur le plan environnemental. A horizon fin 2023, l'incinérateur existant sera remplacé par une unité de valorisation énergétique (UVE) qui traitera 350 000 tonnes d'ordures ménagères résiduelles chaque année.