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Il y a 2 ans et 103 jours

Henry Lossier : Un ingénieur suisse sorti de l’ombre

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. [©DR] Henry Lossier (1878-1962) suit les cours de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dont il sort major de promotion en 1901. Sept ans plus tard, il s’associe avec l’ingénieur français Armand Considère pour travailler dans son bureau d’études. Il y développe les applications du béton armé. Ensemble, en 1908-1909, ils conçoivent notamment trois ponts en arc pour la ligne de tramway des Alpes-Maritimes vers Saint-Martin-Vésubie, à partir de Levens-Vésubie. Puis, le pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière (50). En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. Lire aussi : Armand Considère : Pionnier du béton, en mal de reconnaissance Comme ingénieur conseil Pont du Martinet à Lantosque, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR]Pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR] Et la Première Guerre mondiale éclate. Henri Lossier s’engage en 1914, il est blessé en 1916. En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. Ce hangar s’inscrit dans un rectangle de 150 m x 24 m, soit une surface au sol de 3 600 m2. En forme de voûte en plein cintre de 12 m de rayon, le bâtiment culmine à 32,50 m. Il est le troisième plus important ouvrage en béton armé du début du XXe siècle. Par la suite, l’ingénieur français Paul Séjourné prévoit la construction d’un pont routier au-dessus des voies ferrées à 2 km au Sud de Randan (63). Il y associe Henry Lossier, qui fait l’étude de ce pont en forme de poutre Vierendeel, de hauteur constante et à deux travées de 23 m et 17,80 m. Par la suite, il conçoit les cinq hangars aéronautiques de l’aéroport de Paris-Le Bourget, réalisés en 1921-1922. Ils sont agrandis en 1932. Endommagés en 1944, ils sont reconstruits à l’identique. Lire aussi : Le dernier hangar à dirigeables En 1921, la Compagnie de chemin de fer du Midi lui confie l’étude du pont de Castelnaudary (11) pour franchir ses voies sans appui intermédiaire. Le pont en arc sous-tendu de type bow-string est réalisé par l’entreprise Mallet en 1921-1922. Il a une portée de 41,40 m. Puis, il fait les plans du silo à céréales de la gare d’Arenc (13), comprenant 96 cellules de 100 t, réalisé entre février 1926 et août 1927. Lire aussi : Villa Hennebique : Le manifeste du béton armé Mise au point de la “précontrainte réglable” En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. [©AAHDE] En 1927, il dessine le pont Louis-Saint ou pont de Souk-el-Arba, sur l’oued Mellègue, à Jendouba, en Tunisie. C’est un pont bow-string de 92 m qui détient alors le record du monde de portée pour ce type d’ouvrages. En 1930, associé avec les Établissements Fourré et Rhodes, il présente un projet d’autostrade entre la porte Maillot et la porte de Vincennes, à Paris. En 1935-1937, il conçoit le pont de Pouilly-sous-Charlieu (42), qui comprend trois arches de 63 m de portée. Il remporte en 1935 le marché de reconstruction du pont de Villeneuve-Saint-Georges (94). En 1937, associé avec l’architecte Georges Wybo, il réalise les plans du pont Cornudet, pour franchir l’Oise entre Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier (95). Ce dernier est inauguré le 2 juillet 1939. Le 9 juin 1940, il est dynamité par le Génie français. Après les premiers brevets d’Eugène Freyssinet sur la précontrainte, Henri Lossier va mettre au point ce qu’il a appelé la “précontrainte réglable”, système proche de ce qui a été plus tard appelé la “précontrainte extérieure”. Le second pont de Villeneuve-le-Roi/Villeneuve-Saint-Georges en voit la première application, en 1948-1950. En 1950, il étudie le pont de Saint-Julien-sur-Garonne, permettant de franchir la Garonne en une seule arche de 101 m. Henri Lossier est aussi l’auteur de très nombreuses publications techniques de référence en France, dont certaines ont été traduites. M. C. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 104 jours

Sur la dune médocaine, la démolition du "Signal", symbole de l'érosion côtière

"Au travers de ce qui passe aujourd'hui", on voit "ce que la montée des eaux et l'érosion du trait de côte vont projeter dans plein d'autres endroits du littoral français", a déclaré sur place le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.D'ici 2100, 20% du littoral et "jusqu'à 50.000 habitations" sont "concernées" par le phénomène, a-t-il ajouté, tandis que les mâchoires d'une pelle hydraulique commençaient à croquer l'immeuble construit en 1967 à 200 mètres de l'océan, et désormais à flanc d'une dune à moins de 20 mètres des flots.Phénomène naturel à l'œuvre depuis 18.000 ans sur le littoral atlantique, le recul du trait de côte se caractérise par un déplacement massif de sédiments sous l'effet des vagues, des vents et des marées. Selon les scientifiques de l'Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, le littoral sableux du golfe de Gascogne pourrait ainsi reculer de 50 mètres, et les côtes rocheuses du Pays basque de 27 mètres, d'ici 2050.Le changement climatique, qui devrait engendrer ces 30 prochaines années une montée des eaux similaire à celle mesurée sur tout le siècle dernier, menace également d'accentuer le repli de 20 mètres supplémentaires par endroits, indique Nicolas Bernon, ingénieur en risques côtiers à l'Observatoire.Pour Vincent Duprat, 76 ans, l'un des 75 copropriétaires évacués dès 2014 après une série de tempêtes et de grandes marées, présent vendredi devant le chantier, "ce sont des souvenirs pour quatre générations" qui disparaissent, la mer ayant "repris ses droits"."Erreur humaine"L'immeuble a été l'unique bâtiment achevé d'un vaste projet "Grande Motte" de plus d'un millier d'appartements, avec un boulevard 2x3 voies en bord de plage, à une époque "où il fallait créer des villes nouvelles", raconte Jean-José Guichet, ex-président du syndicat des copropriétaires.Une "erreur humaine" que les autorités "n'assument pas", estime Danielle Duprat, amère et en colère, désignant de ses mains le front de mer et ses villas "inondées dans les années 1930", et la zone du Signal "où l'on a construit sans jamais prévenir les acheteurs du risque".Fin 2020, après six ans de feuilleton juridico-administratif, les copropriétaires ont obtenu une indemnisation à hauteur de 70% de la valeur originelle de leur logement.Un "accord one shot" voté au Parlement, qui "ne fera pas jurisprudence" pour éviter d'élargir le fonds "Barnier" - dédié uniquement aux risques naturels majeurs - aux milliers de propriétaires menacés par l'érosion dunaire, relèvent des spécialistes du dossier.Car dans la région Nouvelle-Aquitaine, selon le Groupement d'intérêt public (GIP) littoral, principal acteur local de la gestion de l'érosion, jusqu'à 6.700 logements et commerces pourraient être avalés par l'océan d'ici la moitié du siècle, si rien n'est fait.Pour Nicolas Castay, directeur de cette structure financée par l'État, la Région et les collectivités du littoral, "l'affaire du Signal a été un révélateur, un drame pour avancer. Les collectivités se sont équipées et outillées avec des spécialistes" pour lutter."Il faudra relocaliser"Aidées jusqu'en 2027 par un fonds européen de 38 millions d'euros et, pour plusieurs d'entre elles, par des soutiens de l'État, les collectivités de la région ont mis en place des stratégies "mixtes", allant de la protection "en dur", via des enrochements et des digues, jusqu'au déplacement futur des bâtiments menacés.Selon l'ingénieur Nicolas Bernon, "à long terme, il faudra relocaliser" car les ouvrages en dur, qui "protègent à court terme", intensifient le recul à leurs extrémités et devront être renouvelés régulièrement.Les maires, rassemblés au sein de l'Association nationale des élus du littoral, ont lancé vendredi "une alerte" en réclamant à l'État "des moyens, un fonds dédié et une écoute" pour financer ces projets.Le gouvernement qui a mis en place, via un "fonds vert", des co-financements au cas par cas pour l'année 2023 uniquement, mène actuellement une "concertation" avec les élus, a rappelé M. Béchu."Il faut des centaines de millions d'euros pour accompagner ce type de choses. Qu'on prenne quelques mois pour se demander quel est le meilleur mécanisme pour collecter cette somme, ça me semble plutôt rationnel", a déclaré le ministre.Dans la région, la station balnéaire de Lacanau (Gironde), pionnière pour relocaliser plus d'un millier de logements, a repoussé ce projet à l'après 2050, faute de moyens juridiques et financiers; elle privilégie désormais la construction d'une digue fixant temporairement le front de mer.
Il y a 2 ans et 104 jours

RER E : Aérolithys fait mousser la gare de Nanterre-la-Folie

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 104 L’Archipel, le nouveau siège de Vinci, surplombe en partie la gare RER E de Nanterre-la-Folie. [©ACPresse] L’Archipel, le nouveau siège de Vinci édifié à Nanterre, s’intègre pleinement dans les ambitions du groupe de BTP. L’une d’entre elles est la valorisation de sites urbains délaissés. D’où le choix d’implanter le bâtiment en bordure d’une ligne ferroviaire. Celui-ci surplombe même en partie les voies de la ligne E du RER, aujourd’hui en construction. En fait, l’Archipel abrite, au niveau de son rez-de-chaussée, l’entrée vers la future station Nanterre-la-Folie. A l’heure actuelle, les rails sont posés et les quais, en cours de réalisation. C’est dans ce contexte que vient d’intervenir Béton Mousse Technologie (BMT) pour permettre la mise à niveau des quais de la station. « Une des solutions envisagées au départ était Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Loire-Atlantique : aménagement de la porte de Gesvres sur l’autoroute A11

En périphérie de Nantes (Loire-Atlantique), le chantier de mise en 2x2 voies de la porte de Gesvres a...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 106 jours

GETOOLS :  Le spécialiste de l’équipement de Protection Individuel (EPI) made in France pour vos chantier

L’Equipement de Protection Individuel (EPI) peut comprendre des éléments tels que des casques de sécurité, des gants, des lunettes de protection, des combinaisons de protection, des vêtements à haute visibilité, des pantalons ,des vestes, des chaussures de sécurité, des harnais de sécurité, des bouchons d’oreille, des protections auditives et des équipements de protection respiratoire (EPR). Dans certaines situations, des EPI jetables peuvent être fournis, par exemple des combinaisons à usage unique.Les EPI sont classés en trois catégories : Les équipements de travail couvrant les risques mineurs (classe I) Les équipements de protection spécifique pour les risques importants (classe II) Les équipements de sécurité (classe III) pour les risques graves à effets irréversibles ou mortels. Les EPI sont classés en 8 familles : Protection de la tête : Protection de l’ouïe : Protection des mains : Protection du corps : Protection des pieds : Protection des yeux et du visage : Protection des voies respiratoires : Les protections contre les chutes de hauteur Les équipements de protection individuelle (EPI) sont des vêtements de protection, des casques, des lunettes de protection ou d’autres vêtements ou équipements conçus pour protéger le corps de l’utilisateur contre les blessures ou les infections. Les dangers auxquels l’équipement de protection s’attaque, comprennent les risques physiques, électriques, thermiques, chimiques, biologiques et les particules en suspension dans l’air. Le port de ces équipements (gants, gilets, combinaisons, chaussures, casques, harnais de sécurité, protections auditives, etc.) est toujours recommandé et parfois rendu obligatoire pour l’exercice de l’activité considérée Les EPI leur sont fournis par l’entreprise utilisatrice. Mais certains EPI personnalisés (notamment casques et chaussures) définis par voie de convention ou d’accord collectif peuvent être fournis par l’entreprise de travail temporaire. Un salarié qui ne respecte pas les règles de sécurité, par exemple en cas de non port de ses protections (EPI), peut être sanctionné. Les sanctions peuvent aller du simple avertissement au licenciement disciplinaire suivant la gravité de la faute. Parmi les exemples de protection , citons les blouses , les combinaisons, les gilets, les vestes, les tabliers, les blouses chirurgicales et les combinaisons intégrales. Les uniformes, casquettes ou autres vêtements portés uniquement pour identifier une personne en tant qu’employé ne sont pas considérés comme des EPI. Nous classons ces vêtements dans la catégorie des vêtements de travail personnalisés. Si les vêtements n’offrent aucune protection contre les dangers, ils ne sont techniquement pas classés comme EPI. La plupart des uniformes ont un point commun : le logo de l’entreprise peut être éventuellement brodé ou imprimé sur l’article (options possibles sur getools.fr Le port des EPI soit parfois assez inconfortable, voire contraignant pour bien faire son travail. La première façon de sensibiliser les employés est de leurs avoir procurer des vêtements de haute qualité Par exemple cela est possible chez getools.fr qui sait entourer des 3 plus grands fabricants mondiaux Quiconque travaille dans un environnement exigeant doit pouvoir compter sur un matériel adapté qui lui permettra de réaliser une prestation optimale. Profitez de votre visite sur getools.fr pour flâner dans nos rayons outillage électroportatif, outils manuels et consommables, forêt et jardin, accessoires débroussailleuses et tronçonneuses, vous constaterez la qualité de nos produits, nous travaillons en circuits courts avec des arques et fournisseurs de confiance, toujours en privilégiant le rapport qualité prix, la sécurité que ce couple offre aux professionnels mais également à tous les bricoleurs, jardiniers, passionnés des parcs, jardins, bois et forêts.
Il y a 2 ans et 108 jours

Eurobridge : Sécurité et entretien des ponts en Europe

Au programme de la conférence Eurobridge : l’entretien et la sécurité des ponts en Europe. [©Eurobridge] C’est à Bruxelles, en Belgique qu’aura lieu la conférence Eurobridge. Elle se déroulera le 14 avril 2023 à l’hôtel Le Plaza et portera sur l’entretien et la sécurité des ponts en Europe. Elle visera à mettre en avant les questions relatives à l’entretien des ouvrages d’art dans le respect de l’environnement. Ceci, avec un œil sur l’empreinte carbone, ainsi que sur la formation des nouveaux professionnels du secteur. Un événement placé sous la présidence de la Fédération de l’industrie européenne de la construction (Fiec). Trois tables rondes ponctuent la journée Les ponts sont les éléments essentiels des voies de communication, routières ou ferroviaires. Il est indispensable de les maintenir en bon état de service. La maintenance d’un pont commence toujours par la parfaite connaissance de son état. Le diagnostic permet d’établir les actions correctives. Les méthodes de surveillance et de gestions sont diverses. Trois tables rondes jalonneront cette journée de conférence avec, en filigrane, toutes ces problématiques. Lire aussi : L’AFGC met à l’honneur le pont de Plougastel – Albert Louppe Dans la 1e table ronde – L’inspection et la gestion des ponts – seront présentés quelques exemples originaux mis en place dans certains pays d’Europe. La 2e table ronde – Les impacts environnementaux des ponts – proposera de développer le Green Deal1. Et l’objectif de la neutralité carbone en 2050, en particulier dans le domaine de la maintenance des ponts. Des ouvrages mal entretenus, par les perturbations de trafic que provoque leur réparation ou leur reconstruction, sont des sources de dépense d’énergie et d’émission de carbone très importantes. Le bon entretien courant des ponts participe aussi à l’économie d’énergie et à la préservation des ressources. Ainsi, seront mis en avant des exemples de démarches originales, engagées par les gestionnaires de certains pays, afin de participer à l’objectif fixé pour 2050. La formation à de nouveaux métiers Dans la 3e table ronde – De nouveaux métiers pour la gestion des ponts – sera exposée la maintenance des ponts, par la surveillance, le diagnostic et l’études des actions correctives qu’elle génère. Cela va faire émerger de nouveaux métiers nouveaux. Il faudra adapter les formations actuelles des techniciens et ingénieurs vers ces nouvelles spécialités. L’apprentissage va sans aucun doute devenir la règle, dans tous les métiers. Grâce au dispositif Erasmus-Pro, les jeunes apprentis vont pouvoir, comme les étudiants, compléter leurs études à l’étranger. Quelques témoignages sur différents pays seront présentés. La recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques nécessite des personnels adaptés et compétents. La formation est un élément essentiel pour permettre cette recherche et la mise en œuvre de ces techniques. C’est en particulier pour les ponts, l’assurance d’une bonne gestion et de la pérennité des ouvrages. 1Le Green Deal européen est un ensemble d’initiatives politiques en faveur de l’écologie s’étalant sur un peu moins de 30 ans et conduit par un objectif principal de neutralité carbone à horizon 2050. Détails de l’inscription ici Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 108 jours

la vase issue des voies fluviales bientot recyclee dans le btp

Le ministère de la Transition écologique a signé ce vendredi un partenariat avec Voies Navigables de France (VNF) et d’autres entités, pour créer une filière de recyclage de la vase issue du dragage des voies fluviales et des ports dans les Hauts-de-France. Il s’agit d’une première expérimentation, avant d’étendre cette nouvelle filière industrielle à l’échelle nationale.
Il y a 2 ans et 115 jours

le tunnel du lyon turin epingle par le coi la transalpine reagit

Alors que le gouvernement français n'a toujours pas décidé des voies d'accès au tunnel du Lyon-Turin, le Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) doit rendre public son rapport d’actualisation des investissements de l'État dans le secteur des mobilités, dans lequel ce dernier propose trois scénarios visant à guider les choix du gouvernement sur ce sujet. Un document épinglé par la Transalpine, évoquant des propositions « pas à la hauteur » des enjeux du projet ferroviaire.
Il y a 2 ans et 115 jours

Nouveautés Fabemi Terrasse & Jardin 2023 – Des créations utiles au décor

L’hiver, mûrissent les projets d’aménagement extérieur qui feront honneur au printemps. Acteur majeur des matériaux de construction en béton, Fabemi répartit sa production entre trois métiers : Terrasse & Jardin, Voirie & Réseaux et Gros Œuvre. Cette année, l’offre de l’activité Terrasse & Jardin s’enrichit d’un parement de mur stylé et de deux pavés vieillis circulables, tandis que l’activité Voirie & Réseaux propose un pavé drainant circulable résistant et adapté à tous les concepts actuels de réalisations du domaine privé ou public. Des produits tous fabriqués en France. Pavé Tholet Parement de mur THOLET : Dehors ou dedans, il crée l’ambiance ! Les parements de murs ne cessent de se renouveler. Parfaitement imité de la pierre de l’Aveyron, le nouveau parement THOLET se distingue par son authenticité et son relief graphique qui s’adaptent à toutes les envies créatives. Conçu pour s’assembler à la perfection, le parement de mur THOLET se caractérise par un grain cuivré et chaleureux. En extérieur comme en intérieur, il habille et protège les murs avec élégance. La lumière, solaire ou électrique, sublime son relief irrégulier. Pavé Tolède Pavés TOLÈDE et MAUBEC : Le charme du vieilli martelé Le succès ne saurait tarder pour les nouveaux pavés carrossables TOLÈDE et MAUBEC qui viennent enrichir les collections déjà très variées de pavés multiformats, finition vieillis martelés. Les pavés martelés TOLÈDE et MAUBEC reproduisent sur leur surface une version moderne des coups de marteau que portait l’artisan pour vieillir le matériau. Utilisés pour tracer des voies circulables, ils s’intègrent avec une égale élégance dans un paysage urbain ou un parc arboré. TOLÈDE, avec ses 17 formats, se prête à un calepinage graphique et original. Réunissant 3 pavés grands formats, MAUBEC convient pour un pavage aux lignes sobres, dans un extérieur contemporain ou classique. Sa mise en œuvre est rapide grâce aux grands formats. TOLÈDE et MAUBEC affichent une Classe de résistance T5 : circulation de véhicules d’une charge totale inférieure ou égale à 3,5 tonnes, dans la limite de 25 véhicules par jour et par sens. Pavé Carus Pavé drainant CARUS : Un véritable atout  pour lutter contre l’imperméabilisation des sols Les perturbations climatiques qui se multiplient provoquent d’importants dégâts, notamment à cause de l’imperméabilisation des sols en milieu urbain. Celle-ci engendre de multiples problématiques liées à la gestion de l’eau et à des réseaux sous-dimensionnés : ruissellement, inondation…  En favorisant le cycle naturel de l’eau et en permettant son infiltration directe par l’ouverture des joints, le nouveau pavé drainant circulable CARUS Fabemi apporte une solution concrète pour rétablir la perméabilité des sols. Le pavé drainant CARUS Fabemi à écarteurs intégrés répond parfaitement aux contraintes urbaines et environnementales d’infiltration des eaux de pluie. Les ergots distanceurs intégrés répondent aux recommandations contenues dans le DP136 du Guide de mise en œuvre des revêtements drainants préfabriqués en béton (V3-sept2020). Le remplissage des ouvertures par gravillons nécessite l’utilisation d’un matériau de granulométrie 2/4, 2/6 ou 4/6 exempt de fine. Le pavé drainant CARUS Fabemi admet la circulation des voitures (Classe de trafic T3-4 – charge totale inférieure ou égale à 3,5 T), dans la limite de 150 véhicules par jour et par sens. www.fabemi.fr
Il y a 2 ans et 116 jours

La cité administrative d'Amiens : une nouvelle référence de construction bas carbone pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

Après le projet de réhabilitation de la Cité administrative de Rouen, le groupement mené par Bouygues Bâtiment Grand Ouest a remporté la construction d'une nouvelle Cité Administrative, celle d'Amiens. Ce Marché Public Global de Performance d'un montant total d'environ 46,5 M€ est un projet exemplaire de 20 000 m² répartis sur 3 bâtiments qui allie qualité énergétique, environnementale, fonctionnelle et d'usage. La future Cité intégrée à la ZAC Gare-La Vallée accueillera 1100 agents à l'automne 2023.La Cité Administrative d'Amiens est l'une des 4 cités administratives françaises qui font l'objet d'une construction neuve. Implantée au coeur d'Amiens, la future Cité, dite du XXIème siècle, va intégrer le nouveau quartier de La Vallée aussi nommé « Gare La Vallée », un projet urbain qui s'étend sur 170 hectares entre les voies ferrées de la gare d'Amiens et les berges de la Somme. Il a été validé dans le contrat de développement territorial de l'Amiénois et vise à moderniser les services publics et à assurer l'attractivité du territoire. Le Groupement de conception – réalisation – exploitation - maintenance, mené par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, compte 9 sociétés cotraitantes aux expertises complémentaires, contribuant ainsi à la dynamique économique du territoire picard. Après 9 mois et demi de conception, les travaux ont démarré en octobre 2021 et s'achèveront à l'automne 2023.Un projet de construction bas carboneLa future Cité a été pensée pour être exemplaire en termes de construction durable, c'est-à-dire à la fois peu consommatrice d'énergie en phase d'exploitation, tout en garantissant le confort des agents et du public. Elle vise la labellisation Passivhaus, un niveau 3 Bâtiment biosourcé et un niveau bas carbone E2C1.Pour atteindre ces objectifs, le projet repose sur plusieurs axes forts :Une conception bioclimatique qui favorise les économies d'énergie, permet de réduire les dépenses de chauffage et de climatisation tout en améliorant le cadre de vie. Ainsi les volumes ont été pensés pour favoriser la lumière naturelle et bénéficier des apports solaires. De plus, la gestion de l'énergie sera optimale grâce au raccordement au réseau de chaleur urbain et au futur réseau de froid urbain ;Des solutions constructives préfabriquées en filières sèches : le projet intègre du bois à hauteur de 95 dm3/m2 de plancher avec notamment la mise en oeuvre de 9500m² de planchers bois CLT (Cross Laminated Timber), soit au total 1700m3 de bois pour les planchers. Ce projet est l'un des chantiers bois majeurs de Bouygues Bâtiment France, et les équipes chantier Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui en assurent la pose bénéficient de l'accompagnement de WeWood, le pôle d'expertise en construction bois de Bouygues Bâtiment France.Une enveloppe thermique très performante (laine de roche de 220 mm d'épaisseur pour les façades, isolant polyuréthane en toiture terrasse, fibrastyrène pour le parking, isolation performante des longrines et dalles portées…) et des menuiseries mixtes bois/alu dotées de triple-vitrage.La mise en œuvre de matériaux naturels comme, par exemple, les revêtements de sol Marmoleum ou la peinture Algo à base d'algues.Un projet misant sur le confort et le bien-être des agents et du publicD'une superficie totale de 20000 m2, les 3 bâtiments accueilleront 18 services administratifs, soit 1 100 agents, un restaurant inter-administratif de 900 m2 ainsi qu'une crèche de 15 berceaux avec un jardin attenant. Les flux seront bien identifiés pour optimiser l'accueil du public et l'environnement de travail des agents.L'architecture des 3 bâtiments se veut flexible, avec des aménagements intérieurs modulables : la structure en poteaux poutres et les cloisons amovibles ont ainsi été pensées pour permettre une flexibilité des espaces de travail.Elle repose en outre sur le concept de biophilie, c'est-à-dire l'intégration du vivant dans l'environnement bâti, ce qui se traduit par une valorisation du bois dans les espaces de travail, la végétalisation des passerelles de liaison entre bâtiments et des espaces extérieurs, etc.Enfin, le projet s'intègrera harmonieusement dans le quartier grâce à une large partie des façades des bâtiments revêtues de tuiles émaillées.Ce matériau fait écho, de manière contemporaine, à la brique omniprésente à Amiens. Ces tuiles sont produites localement, en Picardie, à Saint-Germer-de-Fly, par la société EDILIANS. Les 7000 m² de façades en bardage tuiles émaillées seront intégralement réalisés en part propre, par les équipes polyvalentes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest.
Il y a 2 ans et 119 jours

De Notre-Dame-des-Landes à Bure, les projets contestés par les défenseurs de l'environnement

Voici quelques cas emblématiques :Cigéo à BureEn 2000, le projet Cigeo est implanté à Bure dans la Meuse. Il vise à enterrer à 500 mètres sous terre 85.000 m3 des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire français d'ici 2035-2040.Différents collectifs écologistes et anti-nucléaires combinent occupation, manifestations et batailles juridiques.En juillet 2022, le gouvernement signe la déclaration d'utilité publique pour le projet, mais des opposants déposent en septembre un recours devant le Conseil d'État.SivensLe 26 octobre 2014, le corps d'un militant écologiste de 21 ans, Rémi Fraisse, est retrouvé sur le chantier du barrage de Sivens (Tarn), après des affrontements d'opposants au projet avec les forces de l'ordre.Cinq mois plus tard, le projet est abandonné au profit d'une retenue d'eau réduite de moitié. Le gouvernement fait évacuer le site occupé pendant seize mois par des "zadistes".LGV Lyon-TurinVieux de plusieurs décennies, le chantier de LGV Lyon-Turin et son tunnel de 57,5 km, est toujours en cours et en France, la question des voies d'accès de 150 km entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne n'est toujours pas tranchée.A l'hiver 2018-2019, plusieurs manifestations réunissent successivement à Turin des dizaines de milliers de partisans et d'opposants au projet.Le projet de LGV du Sud-Ouest (GPSO), dont le chantier est prévu entre Bordeaux, Dax et Toulouse, est également critiqué par des élus et des militants en Nouvelle-Aquitaine.Europacity dans le Val-d'OiseLe projet Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs prévu à Gonesse (Val d'Oise) qui hérissait défenseurs de l'environnement, syndicats agricoles et petits commerçants, a été enterré fin 2019 par Emmanuel Macron.Mais, le devenir de 280 hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse avec notamment le projet de gare de métro du Grand Paris et l'extension du marché de Rungis restent un point de crispation entre les élus locaux et militants écologistes.Center ParcsFace aux interminables procédures judiciaires et à l'occupation du terrain par des "zadistes", le groupe Pierre et Vacances renonce à son projet de construction d'un Center Parcs dans la forêt de Chambaran (Isère) en 2020.En 2022, la justice bloque un projet du même type à Poligny (Jura) et refuse celui d'extension du Center Parcs Les Bois-Francs (Eure).Toujours en court, le projet du Rousset (Saône-et-Loire) est également contesté localement.Projet minier Montagne d'Or en GuyaneLe projet Montagne d'Or, porté par le consortium russo-canadien Nordgold-Orea mining, prévoit une exploitation minière de 8 km2 à ciel ouvert en forêt équatoriale.Le collectif Or de Question, qui rassemble 30 associations guyanaises et 120 ONG opposées au projet, dénonce la déforestation et les millions de tonnes de déchets générés.En février 2022, le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution une partie de l'ancien code minier, qui ne tenait pas suffisamment compte des conséquences environnementales du projet, ouvrant ainsi une voie de recours."Méga-bassines" des Deux-SèvresA l'automne 2022, plusieurs milliers d'opposants se mobilisent contre des chantiers de retenue d'eau dans les Deux-Sèvres (à Mauzé-sur-le-Mignon puis Sainte-Soline).Le vaste projet compte 16 retenues visant à stocker plusieurs centaines de milliers de m3 d'eau pour l'irrigation durant l'été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver, lorsque la ressource est abondante.Le remplissage de la réserve de Mauzé-sur-le-Mignon a démarré à la mi-décembre.
Il y a 2 ans et 120 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 126 jours

Avant les JO, de nombreux chantiers pour Anne Hidalgo

Pour ses voeux mardi à l'Hôtel de Ville, l'ex-candidate du PS à l'Elysée a voulu montrer, avec humour, que la page de son échec à la présidentielle (1,75%) était tournée : "l'essentiel, c'est de participer", "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts", a-t-elle dit en citant Coubertin et Nietzsche.Son rebond porte un nom: les JO, à l'été 2024, sont censés donner un coup d'accélérateur à tous les chantiers parisiens. Malgré l'échéance, certains restent en souffrance.Urbanisme : nouveau plan...Le début d'année doit voir l'issue des négociations, au sein de la majorité de gauche, sur le futur PLU. Il y a divergence entre les communistes, qui veulent pouvoir continuer à construire, et les écologistes, qui souhaitent préserver des espaces non bâtis et s'opposent à la densification.Pour l'adjoint PCF au logement Ian Brossat, le PLU est une opportunité de créer du logement social par la coercition, pour les logements neufs, les nouveaux immeubles de bureaux ou ceux convertis en logements.L'opposante Maud Gatel (MoDem) craint que "l'obligation de consacrer une part du bien tel qu'il est à du logement" décourage les propriétaires et entraîne une "dévalorisation du bâti"....et blocages"Paris restera la plus belle ville du monde grâce aux projets d'urbanisme qui verront le jour", promet Anne Hidalgo.Ce ne sera pas, dans l'immédiat, grâce au projet "One" qui promettait de végétaliser et piétonniser l'axe majestueux entre Trocadéro et Tour Eiffel. Après l'abandon des constructions au pied de la Dame de Fer, face à l'émoi provoqué par l'abattage prévu d'une vingtaine d'arbres, c'est l'opposition de la préfecture à la fermeture de certaines voies qui bloque.Les chantiers n'ont donc pas débuté et "pour la mise en oeuvre avant les JO, ça paraît difficile", a reconnu l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire en décembre. "Nous continuerons à nous battre" sur ce dossier, a assuré mardi Anne Hidalgo, la Ville s'étant pourvue en cassation.Dans l'Est parisien, le chantier de la porte de Montreuil s'écrit aussi en pointillés, les écologistes refusant le projet décidé sous l'ancienne mandature.La réfection d'une autre porte, celle de La Chapelle où s'édifie l'Arena, seul nouvel équipement construit intramuros en vue des JO, doit en revanche débuter prochainement.ZTL a minima ?Dans le centre, la mise en place de la zone à trafic limité (ZTL), visant à interdire la circulation automobile de transit, avait été reportée de 2022 à 2024. La préfecture a sorti le frein à main, évoquant de "fortes réserves".Jeudi, l'adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard a affirmé à l'AFP qu'il n'y aurait "pas de nouveau report: la ZTL se fera avant les JO". Mais son périmètre "dépendra en partie de la préfecture de police", reconnaît-il. Les pistes cyclables, elles, sont plébiscitées. En 2023, 45 nouveaux kilomètres de pistes verront le jour à Paris, a indiqué Anne Hidalgo, annonçant des "olympistes" pour relier les sites des JO.Première "forêt urbaine"Lors de la campagne de 2020, Anne Hidalgo avait promis des "petites forêts urbaines" derrière l'Opéra Garnier, gare de Lyon et devant l'Hôtel de Ville. Exit les deux premières, face aux contraintes techniques et budgétaires. La troisième reste à l'étude.En revanche, celle en cours d'aménagement place de la Catalogne (XIVe) "sera inaugurée cette année", tandis que les travaux débuteront pour une autre dans le XXe arrondissement, selon Anne Hidalgo.En 2022, l'élue PS affirme avoir fait planter "18.000 arbres autour du périphérique, 12.000 dans les bois et 8.000 dans nos rues et nos jardins". Un bilan régulièrement contesté pour son aspect quantitatif mais pas qualitatif."Anne Hidalgo abat plus de 1.000 arbres par an (...). Le premier geste écologique est de préserver nos arbres, pas de les couper et d'en replanter après", a fustigé sur Twitter le groupe LR et apparentés."Il faut donner la priorité à l'entretien de l'existant", abonde Maud Gatel (MoDem), approuvant en revanche les "rues aux écoles" piétonnisées et végétalisées. En 2023, Anne Hidalgo prévoit d'en aménager 20 nouvelles, pour arriver à cent en fin de mandat.
Il y a 2 ans et 127 jours

Loi d’accélération des EnR : le développement du solaire enfin reconnu comme une nécessité

Le législateur en reconnaissant les énergies renouvelables comme un intérêt public majeur envoie un signal fort de la nécessité d’accélérer les projets renouvelables dans notre pays.Cette loi permettra d’élargir les perspectives de développement pour le solaire, notamment en donnant un cadre à l’agrivoltaïsme, en simplifiant les installations solaires situées à proximité des autoroutes et des voies ferrées, ainsi que celles en toiture et les ombrières de parking. Ces avancées, si elles sont perfectibles, sont le fruit de l’équilibre à date de la représentation nationale. Le passage en CMP, nous l’espérons, viendra renforcer ces premières avancées, et si possible, gommer les freins résultant de divers amendements peu cohérents avec les objectifs poursuivis par le législateur.Instruit des expériences passées, Enerplan entend rester vigilant : les textes réglementaires devront rendre la loi efficace et « praticable ». Par ailleurs, les objectifs de la loi ne peuvent être atteints que si d’importants moyens humains sont déployés dans les administrations. Enfin, la nouvelle PPE pour le solaire devra être cohérente avec cette volonté nationale affichée.Cette loi doit permettre à la France de rattraper son retard eu égard à ses engagements européens et enclencher la dynamique d’ores et déjà prise par les autres pays européens. En 2022, le volume européen des raccordements des installations solaires s’élève à 41 GW soit une croissance de près de 50%, à comparer à un volume français de 2 GW en France avec une croissance nulle.... !2023 doit être l’année de lancement de ce mouvement en France. La filière solaire est prête et considère qu’un objectif de 4 GW est atteignable dès cette année.Pour Daniel Bour, Président d’Enerplan : « Le vote de la loi, en tant que tel, est une reconnaissance officielle de l’importance du solaire dans le futur énergétique français. Cette loi illustre la volonté du Ministère de la Transition Energétique, l’engagement du Gouvernement et l’approbation de la Représentation Parlementaire Nationale d’accélérer le solaire dans notre pays. C’est aussi un message très clair envoyé aux préfectures et aux différentes commissions intervenant dans la délivrance des autorisations administratives d’accompagner le mouvement. Enerplan souhaite que la loi soit un véritable catalyseur, pour la mobilisation de tous les acteurs. La filière solaire est prête et considère qu’un objectif de 4 GW est tout à fait atteignable dès cette année 2023. »
Il y a 2 ans et 133 jours

Hérault : enquête publique pour le projet de doublement de la RD 600 entre l’A9 et Frontignan-la-Peyrade

L’enquête publique portant sur le projet de mise à 2x2 voies de la RD 600, dans le département de l’Hérault, va durer jusqu’au 26...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 133 jours

Près de 80 panneaux acoustiques posés dans les bureaux tertiaires de la gare de Nantes

De l’acoustique à grande vitesseLes collaborateurs ont emménagé récemment dans ces locaux fraichement rénovés. Dans ce style très industriel et moderne, les panneaux TEMPO ont une vue privilégiée sur les chemins de fer.Dans cette ambiance feutrée, on entend à peine la valse des trains qui prend vie derrière ces grandes fenêtres.“Nous avons remporté l’appel d’offre lancé par EIFFAGE pour la pose des plafonds suspendus acoustiques dans des bureaux. Le projet était particulièrement intéressant du fait des plafonds métalliques ondulés et des contraintes feu et acoustique à respecter. La pose s’annonçait donc méticuleuse et nécessitait une réflexion sur le meilleur support structurant. Ce dernier devait répondre aux exigences d’alignement et devait porter les éléments électriques, CVC et acoustiques.Pour ce projet, notre choix s’est porté naturellement vers les produits TEMPO de chez DIGITEX car ils sont faciles à suspendre, s’alignent aisément grâce aux systèmes d’accroche suggérés par Matthieu LETELLIER. Par ailleurs, cette gamme propose un large panel de coloris. Aujourd’hui, l’alliance des rails de type Mupro® (rappelant les voies de chemins de fer) et des panneaux acoustiques DIGITEX, offre une cohérence architecturale tout en assurant un confort acoustique. »Claire BOUCHER et Jean-François CANFRERE - Société DUFISOL - Plafonds suspendus et solutions acoustiques.
Il y a 2 ans et 147 jours

Grève SNCF : le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réclame une solution "dans les prochaines heures"

"Ce que nous attendons de la direction de la SNCF aujourd'hui, c'est qu'elle trouve une solution dans les prochaines heures, je dis bien dans les prochaines heures. C'est ça la responsabilité de la direction de la SNCF, elle a le soutien de l'Etat, elle doit trouver les voies et moyens de sortir de ce conflit", a déclaré M. Le Maire sur Sud Radio."C'est un mouvement qui me met en colère, en colère pour les clients qui sont privés de vacances de Noël", a insisté le ministre. Selon la SNCF, la grève des contrôleurs entraînera samedi 24 et dimanche 25 décembre la suppression de deux TGV sur cinq, ce qui affecterait quelque 200.000 voyageurs.Depuis novembre, la compagnie ferroviaire publique peine à nouer le dialogue avec le collectif de contrôleurs à l'origine de ce mouvement social. Ils réclament une meilleure reconnaissance. Indépendants des syndicats, ils ont quand même dû s'appuyer sur ces derniers pour déposer des préavis. La direction a déjà proposé d'augmenter la "prime de travail" des chefs de bord (nom officiel des contrôleurs) de 600 euros par an, ainsi qu'une indemnité supplémentaire de 600 euros brut par an. Des propositions que les grévistes ont jugées insuffisantes."Nous devons être dans un pays où les règles sont respectées. Les règles c'est qu'il y a un président de l'entreprise publique qui doit discuter avec les représentants des salariés légitimes, responsables, qui s'appellent les syndicats", a insisté Bruno Le Maire."Je dis à un moment donné, assez avec ces grèves à répétition alors même qu'il y a eu des augmentations de salaires, assez avec les blocages alors même qu'il y a eu des ouvertures qui ont été faites vis-à-vis des grévistes, et assez avec ces difficultés pour nos compatriotes qui sont déjà en pleine crise inflationniste, (...) qui vivent leur premier Noël sans Covid, et qui ont droit à du repos et à de la sérénité."
Il y a 2 ans et 150 jours

Toulouse Métro B, Demathieu assure la connexion

Demathieu Bard Construction vient de remporter le lot 1 de la connexion ligne B du métro de Toulouse. [©Demathieu] Le groupe Demathieu Bard Construction vient de remporter le lot 1 de la connexion ligne B du métro de Toulouse. Ce projet consiste à relier cette ligne à la future 3e ligne, en la prolongeant. Ainsi, les villes de Ramonville et de Labège seront desservies par le métro. Ce lot présente des difficultés topographiques. Le prolongement traversera des zones urbaines et agricoles, des voies de circulation et même un lac. C’est ce dernier environnement qui pose la plus grande problématique. Une partie fondamentale du projet repose sur le respect de l’environnement. La préservation des berges et des espaces verts autour du lac est une priorité. Quant aux installations nécessaires à la construction, elles seront adaptées pour protéger les plantations. Demathieu, génie (civil) en extension Lire aussi : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France Avec ce nouveau projet, Demathieu Bard Construction continue d’affirmer sa position d’acteur fort du génie civil. Le groupe de BTP est aujourd’hui engagé sur de nombreux projets du Grand Paris Express. Il participe aux chantiers des lignes 11, 15, 17, tout en continuant à être mobilisé pour la gare d’Orly. Enfin, il vient d’achever le prolongement de la ligne B du métro de Lyon. La connexion du métro B toulousain permet à Demathieu Bard Construction d’élargir son rayon d’activités. Le groupe affirme ainsi son ambition d’agir pour la dynamique des territoires et les accompagner dans leur transformation durable et environnementale. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 154 jours

Cem’In’Eu : Nouveaux wagons

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] Engagé pour une logistique à faible impact, Cem’In’Eu innove, en mettant en service de nouveaux wagons pour le transport de ses matières premières au départ du port de Sète. Développés en partenariat avec le spécialiste du transport ferroviaire VTG, ces wagons sont plus légers, permettent un chargement optimal et la mise en place de trains plus longs. Ce nouveau choix logistique renforce la performance du modèle logistique multimodal de Cem’In’Eu, tant en termes économique qu’environnemental. Lire aussi&nbsp;: Rhône Ciments monte en puissance «&nbsp;Cem’In’Eu est le premier industriel en France à faire ce choix plus efficace pour la rentabilité du transport ferroviaire&nbsp;», explique Romain Sudour, technico-commercial VTG. Cem’In’Eu est le premier industriel français à utiliser ces nouveaux wagons fabriqués en Europe. Toujours tractés par RégioRail, ces wagons dits de “80’” sont plus légers que deux wagons de 40’. Une évolution qui permet d’augmenter la charge utile par wagon. Mais aussi de rallonger les trains qui passent de 23 à 27 équivalents wagons de 40’. Transportant ainsi plus de 20 % de marchandises supplémentaires. Cela a pour conséquence directe de réduire de 38 par an le nombre de trains nécessaires au transport du clinker depuis sa filiale logistique Cem’In’Log , basée à Sète. Un changement de wagon sans rupture d’approvisionnement Le développement spécifique mené par VTG pour Cem’In’Eu a exigé une année de tests. Avec en particulier, la mise en circulation d’un prototype, qui a permis d’affiner les réglages. Et de bien valider le rayon de courbure compatible avec la circulation sur les voies françaises. Une fois cette phase de test terminée, le changement des wagons a été organisé par Cem’In’Log en une seule opération. Entre deux livraisons, sans aucune rupture des approvisionnements. La combinaison de l’augmentation de la charge utile par train et de la diminution du nombre de trains par an amène une réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges) de 334 t par an, soit – 13 %. Le gain en intensité carbone par tonne de marchandise transportée est ainsi de 1 kg, passant de 7,8 kg eqCO2 à 6,8 kg eqCO2. Ce nouveau wagon renforce encore la pertinence environnementale du modèle logistique développé par Cem’In’Eu. Lequel permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions par an grâce au choix du ferroviaire. Et donc d’émettre trois fois moins de Ges qu’un dispositif routier. Soit une économie d’environ 5 000 t eqCO2 par an. « Cet important travail d&rsquo;optimisation logistique s’inscrit très légitimement dans le cadre de l’engagement pris auprès de Fret 21 pour réduire les émissions de CO2 liées au transport de Cem’In’Eu », explique Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 155 jours

Bas-Rhin : le nouveau pont du Tramway à Eschau élargi à deux voies routières

Les usagers du pont du Tramway à Eschau (Bas-Rhin) peuvent désormais franchir le canal du Rhône au Rhin en toute...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 156 jours

A Paris le réaménagement du Trocadéro avant les JO compromis

"Nous avons désormais un blocage en contentieux administratif (...). Pour la mise en œuvre avant les JO, ça paraît difficile", a dit l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire lors d'une rencontre avec les journalistes avant le conseil municipal dédié au budget 2023.Mi-octobre, le nouveau préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait indiqué devant cette assemblée maintenir l'avis défavorable de son prédécesseur Didier Lallement au projet de la mairie de réaménagement des abords de la Tour Eiffel.Ce dernier vise notamment à la réduction de la place de la voiture de part et d'autre du pont d'Iéna, appelé à devenir "le premier pont végétalisé de Paris", avec le réaménagement de la place du Trocadéro, où la circulation doit être réorganisée en demi-lune sur le modèle de la place de la Bastille.Dans un courrier daté de mai, M. Lallement avait mis en avant ses craintes liées à des "reports de circulation importants" et "des retenues" qui pourraient gêner l'intervention des secours.Malgré des "relations excellentes" avec son successeur, M. Nuñez, "nous avons clairement un différend" avec le gouvernement qui "a changé d'avis" après avoir "dit oui à toutes les phases" d'instruction, a affirmé M. Grégoire.Fin octobre, la justice administrative avait rejeté la requête en référé de la Ville contre la décision de l'ancien préfet de s'opposer aux travaux.La Ville s'est pourvue en cassation "avec peu d'espoir de changer cette décision première", a reconnu M. Grégoire, pour qui ce blocage autour d'un nouveau projet de réduction de la circulation automobile rappelle le bras de fer finalement remporté en 2018 par Anne Hidalgo pour la piétonisation des voies sur berge de la rive droite de la Seine."Il avait fallu deux ans et demi pour sortir de la procédure", a rappelé M. Grégoire.Début octobre, la mairie avait déjà dû renoncer aux petits bâtiments prévus aux pieds de la Tour Eiffel pour les touristes et les employés, après la polémique suscitée par l'abattage d'arbres qu'impliquaient ces constructions.
Il y a 2 ans et 161 jours

Rhône : les nouvelles voies ferrées prolongeant la ligne B du métro de Lyon vers Saint-Genis-Laval sont en place

Le chantier de prolongement de la ligne B du métro de Lyon en direction de Saint-Genis-Laval (Rhône) a franchi une étape avec le lancement...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 161 jours

nidagrass dalles pre engazonnees

Les dalles nidagrass sont idéales pour la création de surfaces engazonnées stables et durables. Elles permettent de circuler sur le gazon sans apparition d’ornières, de trous ou de flaques d’eau. Très résistantes, elles sont utilisées pour la création de voies carrossables, parkings, accès pompier...
Il y a 2 ans et 170 jours

L’Ecosoil, un liant bas carbone au laitier d’aciérie

Le laitier d’aciérie constitue la matière première du liant Ecosoil, utilisé ici pour stabiliser les “éco-voiries du Mont-Saint-Michel. [©ANT] Le laitier de hauts fourneaux provient de la transformation du minerai en fer en fonte. De son côté, le laitier d’aciérie est, lui, issu de l’étape suivante, c’est-à-dire de la transformation de la fonte en acier. Co-produit de l’industrie métallurgique, il se caractérise aujourd’hui par une empreinte carbone limitée à 17 kg/t, liée à son traitement et son transport. L’autre particularité intéressante est son abondance, à travers un très important stock disponible. En effet, jusqu’à présent, l’industrie cimentière et bétonnière ne s’est pas vraiment concentrée sur ce matériau. La faute, sans doute, à la présence d’un taux de chaux libre assez important. Ce qui n’exclut pas de mener des recherches. «&nbsp;Je me suis toujours intéressé aux produits “orphelins”, pour finir par devenir, en quelque sorte, le plus petit fabricant de liants hydrauliques de France&nbsp;», explique Philippe Dhervilly, directeur de ARD Normandie Technologies (ANT). Un mélange de laitier d’aciérie et de hauts fourneaux Philippe Dhervilly, directeur de ARD Normandie Technologies, à l’origine du liant Ecosoil. [©ANT] Cet ingénieur mécanique de formation a ainsi réussi à trouver des utilisations pour ce laitier particulier. Ceci, en mettant sur le marché l’Ecosoil, un liant hydraulique routier élaboré sur la base d’un mélange d’au moins 60 % laitier d’aciérie (de type LD1), d’un complément de laitier de hauts fourneaux (dit HF) et d’activateurs… Résultat&nbsp;: un liant affichant une empreinte CO2 inférieure à 50 kg/t&nbsp;! «&nbsp;Le laitier d’aciérie LD entrant dans la composition de l’Ecosoil est inscrit comme constituant principal des liants hydrauliques routiers dans la norme européenne NF EN 13282-2 consacrée à ces matériaux.&nbsp;» Grâce à son innovation, Philippe Dhervilly a réussi à concevoir des formules de sols stabilisés pour le traitement de surfaces horizontales, tels des allées piétonnes, des parkings ou des voiries à faible circulation. Bas carbone et résistant à l’abrasion «&nbsp;L’Ecosoil a permis de réaliser l’essentiel des “éco-voiries” du Mont-Saint-Michel. Entre 2005 et 2015, ce sont plus de 180 km de voies qui ont ainsi été traitées partout en France&nbsp;», confirme Philippe Dhervilly. Les allées à faible trafic du château de Versailles profitent aussi de cette solution. Lire aussi : Le laitier de hauts fourneaux, émetteur de 83 kg éq. CO2/t L’Ecosoil s’emploie avec des matériaux minéraux (sable et granulats) d’une taille allant de 0/4 mm à 0/60 mm. Ce qui représente un champ d’application assez large. «&nbsp;Ce liant permet de stabiliser durablement les sols et de garantir d’excellentes résistances à l’érosion hydraulique comme éolienne. La prise du béton est lente, mais évolutive assurant la tenue sur le long terme et une semi-porosité du revêtement final.&nbsp;» Aujourd’hui, l’Ecosoil est disponible auprès d’un réseau de distributeurs du Grand Ouest de la France. Plusieurs BPE indépendants du même secteur géographique proposent aussi des réponses sur la base de ce liant bas carbone. 1Le laitier d’aciérie LD est issue de convertisseurs à oxygène. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 172 jours

A Nancy, les Architectures Impossibles

Comment l’architecture, gouvernée par des règles strictes et des dogmes intangibles, pourrait-elle être impossible ? Partant de cette contradiction, Architectures Impossibles, au musée des Beaux-Arts de Nancy (Meurthe-et-Moselle) explore les multiples voies empruntées par les artistes, de la Renaissance à aujourd’hui, pour faire « déraisonner » l’architecture. Jusqu’au 19 mars 2023. Affranchie des codes rigides [&#8230;] L’article A Nancy, les Architectures Impossibles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 172 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux&nbsp;». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties&nbsp;: la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L&rsquo;organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… «&nbsp;Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème&nbsp;», indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage&nbsp;(malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites&nbsp;&#8211; Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura &#8211; sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. «&nbsp;Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables&nbsp;, comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir &nbsp;adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux&nbsp;: utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 174 jours

Saône-et-Loire : Kronimus embellit Paray-Le-Monial

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Le boulevard Dauphin Louis, axe important de la ville de Paray-Le-Monial, a été rénové avec les produits Kronimus. [©Kronimus] Lire aussi : Kronimus lance City Linea Verde Située au cœur du Charolais, la ville de Paray-Le-Monial (71), autrement connue sous le nom de la “cité du Sacré-Cœur”, a entrepris plusieurs travaux de réaménagement ces dernières années. Au printemps 2021, le boulevard Dauphin-Louis, l’un des principaux axes touristiques, a été rénové. Auparavant caractérisé par un grand terre-plein central et des voies de chaque côté, l’espace a été réaménagé. A présent, une voie de circulation et des places de stationnement sur les côtés de la chaussée constituent le boulevard renouvelé. Les travaux concernent aussi des trottoirs partagés entre piétons et espaces verts. « La réorganisation de ce lieu était la suite logique d’un projet plus grand, précise Pascal Davoust, responsable des services techniques de la ville. Les objectifs premiers étaient d’offrir des aménagements de qualité, faciliter l’accessibilité des commerces et permettre à ces derniers de rester dans le centre-ville. Sans oublier l’intérêt touristique. » Des aspects techniques et esthétiques Plusieurs solutions Kronimus ont ainsi été mises en place pour rénover le boulevard. Plus de 2 600 m2 de pavés Barretto (épaisseur de 10 cm) et 1 000 m2 de pavés K4 ont été posés. Les raisons de ces choix ? Des aspects techniques et esthétiques qui répondent aux attentes du projet. &nbsp;« Les contraintes de stationnement nous ont poussé à choisir les pavés K4 pour leur grande résistance,&nbsp;déclare Roch Dury, directeur d’Ingérop. Ces choix apportent ainsi une diversité unique sur le projet et évitent l’uniformité.&nbsp;» Autre particularité, ils ont été sélectionnés grâce à leurs modularités afin de les déposer et reposer sans reconstituer les sols. De plus, avec des dimensions, de couleurs et des traitements différents, Krominus a permis à la ville de positionner sur des pavés de teintes anthracite, blanche et jaune clair. Un design unique qui permet au centre-ville historique de conserver sa couleur initiale tirant sur le jaune. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 174 jours

L’art urbain montre les voies d’une transition désirable

L’art urbain peut rendre désirable la transition écologique. Cette conviction rassemblera les participants à la remise des prix nationaux...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 175 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 184 jours

Au théâtre, Ralph Fiennes joue Robert Moses, le "baron Haussmann" de New York

Surnommé parfois le "baron Haussmann" new-yorkais pour avoir transformé la "ville-monde" comme le préfet du Second Empire l'avait fait pour Paris, le "maître bâtisseur" Robert Moses (1888-1981) reste omniprésent dans la plus grande ville des Etats-Unis.Ponts, tunnels, parcs, stades, grands ensembles de logements et d'équipements sociaux, aménagement de banlieues, autoroutes urbaines: il a laissé son empreinte sur des dizaines de réalisations architecturales et urbanistiques à New York et dans ses banlieues est et nord de Long Island, Rockland et Westchester.New York - incroyable mosaïque culturelle et socio-économique de neuf millions d'âmes - entretient un souvenir ambivalent de cet architecte urbaniste jamais élu et qui a tenté une seule fois dans les années 1930 d'être gouverneur, sous l'étiquette du parti républicain.Toutes les facettes de New YorkToutes les facettes de Robert Moses, et donc du New York des années 1920 aux années 1970, sont explorées dans la pièce "Straight Line Crazy" qui triomphe cet automne au centre culturel The Shed, dans l'ouest de Manhattan. Dans le rôle-titre: Ralph Fiennes, deux fois nommé aux Oscars et star mondiale pour "La Liste de Schindler", "Le Patient anglais", les séries de films "Harry Potter" et "James Bond", mais aussi "Hamlet" au théâtre à Broadway.Avec l'étendue, la force de son jeu et son caractère parfois inquiétant, le Britannique de 59 ans campe un Moses qui cajole les politiciens, trompe ses adversaires et affiche son ambition démesurée pour imposer sa vision de la ville."Diriger" et ne pas suivre"Notre boulot, c'est de diriger, pas de suivre", lance sur scène Fiennes/Moses, convaincu que "les gens ne savent pas ce qu'ils veulent tant qu'ils ne l'ont pas".Ecrite par le Britannique David Hare, la pièce "Straight Line Crazy" avait d'abord été montée et jouée à Londres.Elle dissèque la carrière de ce fonctionnaire bâtisseur, professionnel de l'urbanisme respecté mais controversé et qui a marqué la municipalité pendant 40 ans.Impossible de citer tous ses ouvrages d'art et constructions dans cette ville à la géographie si particulière, baignée par l'Atlantique: Moses est derrière les célèbres ponts Triborough (rebaptisé Robert F. Kennedy, RFK), Throgs Neck, Whitestone ou Verrazano qui relient les cinq arrondissements de New York.Il est aussi l'architecte -- au prix de nombre de destructions de quartiers dans le Bronx notamment -- d'immeubles de dizaines de milliers de logements sociaux, d'autoroutes et voies rapides en pleine ville, aujourd'hui en piteux état et sources de pollutions atmosphérique et sonore.Siège de l'ONUNew York lui doit aussi le siège monumental de l'ONU à Manhattan, au bord de l'East River, et l'impressionnant lieu culturel Lincoln Center. Mais la statue de Robert Moses a commencé à se fissurer dans les années 1960 avec l'abandon de deux projets d'autoroutes à Manhattan.En 1974, un journaliste, Robert Caro, dénonce dans une biographie de Robert Moses son règne impérial et autocratique sur New York et sa folie des grandeurs. "The Power Broker: Robert Moses and The Fall of New York" remporte un prix Pulitzer.Il dépeint un homme sans foi ni loi, avec ses alliés comme avec ses ennemis, dictatorial et corrompu. Robert Caro décrypte une machine à orienter les fonds publics vers les élites aisées blanches des banlieues au détriment des minorités noires pauvres de quartiers de Manhattan, de Queens et du Bronx.Moses a aussi imposé la voiture contre les transports publics, selon son biographe."Caro pensait que le pouvoir avait corrompu Moses et qu'il en était en quelque sorte devenu fou", a expliqué lors d'un débat après une représentation l'auteur David Hare.Pour Dan Doctoroff, ancien adjoint municipal pour le développement économique et membre du centre culturel The Shed, Moses doit servir d'exemple aux décideurs des villes d'aujourd'hui: "Il a fait des choses magnifiques et des choses terribles. Mais au bout du compte, son mépris pour les gens ordinaires a terni son héritage pour toujours".
Il y a 2 ans et 189 jours

Vinci remporte 4 milliards d'euros de contrat pour le nouveau métro de Toronto

Vinci Construction Grands Projets (50%) en groupement avec Ferrovial (50%) ont été retenus par Metrolinx, l'autorité responsable des transports dans la région de Toronto, "pour réaliser en conception-construction-financement une section significative du nouveau métro Ontario Line", a dévoilé le groupe dans un communiqué."Le contrat, d'une valeur de 6 milliards de dollars canadiens (4,4 milliards d'euros), porte sur le financement, la conception et la construction du génie civil - hors équipements ferroviaires - d'un tunnel bitube de 2 x 6 km, et la réalisation tous corps d'état de 7 nouvelles stations", détaille Vinci, selon le communiqué.Vinci annonce "plus de 1.500 emplois directs créés pendant la construction", prévue pour durer 89 mois avec une réception de l'ouvrage en 2030.Le financement sera "pour partie mobilisé par le constructeur" grâce notamment à une "facilité bancaire mobilisant un pool international de onze banques, dont trois canadiennes".Selon Vinci, "227.000 habitants se retrouveront à proximité du métro, qui accueillera 388.000 usagers quotidiens en 2041" et permettra d'éviter 28.000 véhicules chaque jour, assure le groupe."Vinci Construction confirme son ancrage au Canada", se félicite le groupe, qui exécute déjà un "contrat de conception-construction-financement en cours à Ottawa, pour l'extension de la ligne de la Confédération, couvrant 27,5 km de voies nouvelles, 16 gares et les ouvrages associés".
Il y a 2 ans et 191 jours

Eva Kmentová et Olbram Zoubek : Icônes du béton à la mode tchèque 

Les deux sculpteurs tchèques Eva Kmentová et Olbram Zoubek ont conçu leur art autour du béton. Ici, des sculptures d’Olbram Zoubek. [©Museum Kampa/Ondřej Polák] La sculpture transcende les frontières. Icônes tchèques et européennes de la seconde moitié du XXe siècle, Eva Kmentová (1928-1980) et Olbram Zoubek (1926-2017) ont conçu leur art autour du béton. Auteurs de sculptures expressives et réalistes, où l’être humain et sa position dans le monde et dans le temps sont représentés avec le matériau béton. L’expérience intime de l&rsquo;existence humaine a joué un rôle important dans leurs créations. Pas l’un sans l’autre L’expérience intime de l&rsquo;existence humaine a joué un rôle important dans leurs créations. Ici, une sculpture d’Olbram Zoubek. [©Museum Kampa/Ondřej Polák]Eva Kmentová et Olbram Zoubek sont les auteurs de sculptures expressives et réalistes, où l’être humain et sa position dans le monde et dans le temps sont représentés avec le matériau béton. Ici, une sculpture d’Olbram Zoubek. [©Museum Kampa/Ondřej Polák]Ce n&rsquo;est qu’une fois leurs études terminées qu&rsquo;Eva Kmentová et Olbram Zoubek absorbent peu à peu les influences des sculpteurs modernes européens. Ici, une sculpture d&rsquo;Eva Kmentová. [©Museum Kampa/Ondřej Polák]Ils étaient aussi “partenaires dans la vie”, se mariant juste après avoir obtenu leur diplôme. Ici, une sculpture d&rsquo;Eva Kmentová.[©Museum Kampa/Matěj Bárta] Eva Kmentová et Olbram Zoubek étaient camarades de classe dans l&rsquo;atelier du professeur Josef Wagner à l&rsquo;Académie des arts, de l&rsquo;architecture et du design de Prague. C’est là que la sculpture tchèque de l&rsquo;après-guerre a connu une véritable renaissance. Ils étaient aussi “partenaires dans la vie”, se mariant juste après avoir obtenu leur diplôme. Ces artistes considéraient que les liens de famille et d&rsquo;amitié étaient des stimuli importants dans la recherche de leurs propres voies artistiques et comme défense contre la démagogie de l&rsquo;ère totalitaire. Ce n&rsquo;est qu’une fois leurs études terminées qu&rsquo;Eva Kmentová et Olbram Zoubek absorbent peu à peu les influences des sculpteurs modernes européens comme Lynn Chadwick, Kenneth Armitage, Giacomo Manzú, Henry Moore, Henri Laurens ou Pablo Picasso. La construction de leurs figures se simplifient, avec une plus grande importance accordée au geste et à la composition des formes. La plus grande œuvre d’Eva Kmentová, Femme au soleil (1958), porte aussi l&rsquo;influence manifeste de Fernand Léger. M. C.
Il y a 2 ans et 193 jours

Dernière ligne droite pour la Nouvelle Route du Littoral de La Réunion

Grâce à un viaduc de 5,4 km, le premier tronçon de la Nouvelle Route du Littoral surplombe à une trentaine de m de haut, l’océan Indien, en offrant une vue incroyable sur la mer et les falaises de la côte. [©Région La Réunion] «&nbsp;La volonté de la Région est de répondre sans attendre davantage, sans prendre encore plus de retard, à l’impérative nécessité d’en finir avec ce chantier inachevé et de sécuriser définitivement l’axe Saint-Denis &#8211; La Possession&nbsp;», insiste Huguette Bello, présidente de la Région La Réunion. Les 12,5&nbsp;km de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) ne seront pas terminés avant 2028. Donc avec plus ou moins dix ans de retard, pour un budget final dépassant les 2,2&nbsp;Md€. Une première inauguration Nombre d’automobilistes et de motards étaient venus emprunter pour la première fois, dimanche 28&nbsp;août dernier, à midi (heure locale), la NRL, reliant le Nord et l’Ouest de l’île. Grâce à un viaduc de 5,4&nbsp;km, un premier tronçon surplombe à 30 m de haut, l’océan Indien, en offrant une vue incroyable sur la mer et les falaises de la côte. Cette ouverture en août dernier ne s’est réalisée toutefois que sur deux voies, uniquement dans le sens Saint-Denis &#8211; La Possession et sur 8,7&nbsp;km, alors que la NRL doit être longue dans sa totalité de 12,5 km, avec deux fois trois voies, dont deux couloirs de bus. La dernière portion du chantier entre la Grande Chaloupe et La Possession est à l’arrêt depuis 2019. Un second viaduc est désormais prévu pour terminer la route. Un second viaduc Initialement, la NRL se composait d’un grand viaduc et d’une longue digue en mer. Ce choix de la digue en mer, retenu en 2011 par l’ancien président du conseil régional, Didier Robert, devait être moins onéreux et avait l’avantage de faire travailler des entreprises locales. Mais, faute de ressources suffisantes dans l’île en roches massives et face à l’impossibilité d’ouvrir de nouvelles carrières pour des raisons environnementales, le groupement Vinci-Bouygues et ses filiales réunionnaises ont négocié la résiliation du marché de 298&nbsp;M€. Le résultat est qu’à la place de cette digue en mer, il existe un trou de 2,5&nbsp;km pour relier La Grande Chaloupe à La Possession, la partie Ouest de l’ouvrage. Devant l’impossibilité de finir la NRL avant des années, la solution a été de construire une bretelle de raccordement avec l’actuelle route du littoral pour mettre en circulation les 8 premiers km terminés. «&nbsp;Ce chantier comporte un nombre incalculable de problèmes. Les élus qui composent la nouvelle majorité régionale ont à cœur de le faire avancer. C&rsquo;est un projet hors norme, dont la complexité est sans précédent. Les choix qui ont été faits dès le départ avec la portion en digue, montrent aujourd’hui leurs limites puisque cette partie du chantier est remise en question depuis 2019. Malgré les difficultés de chantier, la réalité est qu’aujourd’hui la partie viaduc est, elle livrée, alors que la partie en digue n’a jamais pu démarrer. Les difficultés d’approvisionnement en enrochements ne sont pas des faits nouveaux, ils sont connus depuis des années […] Alors qu’il manque encore 2,5 km de linéaire pour livrer la totalité de la route, près de 1,6 Md€ ont déjà été dépensés. Il nous faut mobiliser encore entre 560 et 760 M€ pour finir le chantier. Une facture finale qui dépasse les 2,2 Md€ ! C’est titanesque », conclut Huguette Bello. M. C. La NRL en quelques chiffres : 12,5 km : C’est la distance de la Nouvelle Route du Littoral entre Saint-Denis et La Possession.5 409 m : C’est la distance du viaduc entre Saint-Denis et La Grande Chaloupe. C’est le plus long viaduc en mer de France.90 km/h : C’est la vitesse à respecter sur la Nouvelle Route du Littoral.133 M€ : C’est le prix de la Nouvelle Route du Littoral au kilomètre.Entre 5 et 11 m : C’est la profondeur de la mer au niveau de la Nouvelle Route du Littoral.4 500 : C’est le nombre d’emplois créés par la Nouvelle Route du Littoral.6 : C’est le nombre de voies de la Nouvelle Route du Littoral dont 2 seront réservées aux bus.
Il y a 2 ans et 198 jours

Kronimus lance City Linea Verde

Kronimus propose un pavé avec 51 % d’ouverture, pour des voies carrossables plus vertes. [©Kronimus] Le fabricant de produits en béton manufacturés Kronimus ajoute un nouveau produit à sa gamme de pavés écologiques : City Linea Verde. Ces derniers permettent de réaliser des surfaces engazonnées. Avec 51 % d’ouverture et de perméabilité, ces dernières intègrent non seulement un aspect environnemental, parce qu’elles permettent à l’eau de s’infiltrer. Mais en plus, elles peuvent être recouvertes à plus de 51 % par des végétaux. Cette performance est possible grâce à la conception du produit, avec ses évidements et joints longitudinaux, respectivement de 5,5 cm et 3,3 cm de large. City Linea Verde : Un pavé ultra drainant « City Linea Verde est né de notre envie de continuer à développer notre gamme vers des produits plus aptes à répondre aux défis environnementaux. Nous avons investi du temps dans le développement de ce pavé, pour concevoir un produit résistant qui permet de rendre les voies plus vertes », explique Martin Kronimus, directeur du groupe éponyme. Tout comme les autres produits de la gamme, City Linea Verde est muni de saillies d’emboîtement qui garantissent la caractéristique auto-bloquante du pavage et ainsi sa stabilité. Par ailleurs, son épaisseur atteint 12 cm. Le nouveau pavé s’adresse donc en priorité aux projets d’aménagement qui concernent l’espace public. City Linea Verde convient bien aux zones de stationnement automobile et aux voies d’accès pompiers. Parmi les autres avantages du pavé : une pose facilitée. En effet, le format 30 cm x 18 cm pour un poids inférieur à 9 kg est à la fois manuportable et adapté à la pose mécanique.
Il y a 2 ans et 206 jours

Héraut : la réalisation de la trémie routière à Agde engendre une coupure du passage à niveau n° 288.

Suppression du trafic à Agde (Héraut) pour cause de travaux sous les voies...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 211 jours

Voies ferrées, villas, plages... En Californie, l'océan avale la côte

"Tous les jours, je viens ici et ça me donne envie de pleurer", confie à l'AFP ce surfeur de 68 ans, aux premières loges depuis sa luxueuse maison avec vue sur l'océan à San Clemente.Dans cette ville du sud de la Californie, l'océan gagne inexorablement du terrain. Devant la digue ferrée où passe notamment le "Pacific Surfliner", ce train réputé pour son panorama exceptionnel, la plage qui s'étendait sur une centaine de mètres il y a encore quelques années s'est évaporée.Sans ce tampon naturel, les vagues de la tempête tropicale Kay en septembre ont fait bouger le sol sous les rails. La voie, qui permet chaque année à 8,3 millions de passagers de circuler entre San Diego et San Luis Obispo, est désormais fermée pour des travaux d'urgence.Changement climatiqueEn surplomb, l'inquiétude règne au sein de la résidence "Cyprus Shore", enclave sécurisée d'une centaine de villas cossues, où l'ex-président américain Richard Nixon a longtemps possédé un manoir. Car sans la plage pour soutenir le quartier, le glissement de terrain sur lequel il a été construit pousse lentement certaines maisons dans la mer. Le parking en bord de falaise s'effondre et deux villas aux murs fissurés sont désormais officiellement inhabitables."Elles valaient au moins 10 millions chacune", soupire M. Lang. "Cela fait des années que nous sonnons l'alarme, en vain."La zone constitue un véritable "microcosme" des enjeux à venir le long des 2.000 kilomètres de côtes californiennes, résume le maire adjoint de San Clemente, Chris Duncan. "Toute la côte en Californie est menacée par le changement climatique et l'érosion."Ce phénomène naturel est aggravé par la montée des eaux, provoquée par la fonte des glaciers, et l'augmentation de la puissance des vagues due au réchauffement des océans."Bataille perdue d'avance"D'ici 2050, entre 8 et 10 milliards de dollars d'infrastructures pourraient se retrouver sous l'eau en Californie, et d'autres constructions évaluées entre 6 et 10 milliards seront en zone de risque à marée haute, selon une étude publiée fin 2019 par le bureau de l'Assemblée de l'Etat.A San Clemente, les autorités de transport locales tentent de stabiliser les rails. Chaque jour, des tonnes de rochers sont déversées pour renforcer la digue sous la voie ferrée. Ces travaux doivent durer 45 jours et coûter 12 millions de dollars.Mais "c'est une bataille perdue d'avance", soupire M. Duncan. La ligne a déjà fermé en septembre 2021 pour ajouter 18.000 tonnes de rochers, sans résoudre le problème. "Ils aident à stabiliser la voie temporairement, mais provoquent une perte exponentielle de sable", selon lui, lorsque les vagues rebondissent violemment dessus.L'élu démocrate réclame l'aide des autorités fédérales pour ravitailler massivement sa ville en sable."Nous avons besoin d'un réapprovisionnement en sable et de techniques de rétention du sable pour s'assurer de reconstruire nos plages", martèle-t-il. "Il nous faut des digues, des récifs vivants, des épis là où cela pourrait être approprié."Reculer, un défi immenseA long terme, "la meilleure solution serait de reculer (les rails) loin de la côte", explique à l'AFP Joseph Street, géologue de la California Coastal Commission. "Mais cela représente évidemment un énorme effort, très cher", sans régler le sort des habitations."Beaucoup de nos décideurs ont traîné des pieds", déplore Stefanie Sekich-Quinn, de Surfrider Foundation. L'ONG de défense de l'environnement milite pour éloigner la ligne de la côte, une option préconisée dès 2009 dans un rapport fédéral.Mais ce concept de "retraite supervisée" reste très polémique. "Les gens ne veulent pas en entendre parler", admet la militante. La Californie ne compte qu'une poignée d'initiatives de ce genre. Sur la même voie ferrée que San Clemente, les autorités de San Diego, à une centaine de kilomètres au sud, viennent ainsi d'annoncer en juillet un vaste projet à 300 millions de dollars, pour relocaliser la portion des rails sous leur contrôle à l'intérieur des terres.Mais à San Clemente, pas question d'en débattre."Cela ne peut être qu'une option de dernier recours", lance M. Duncan, le maire adjoint. "Les gens attendent des élus comme moi qu'ils travaillent pour sauver nos maisons et notre voie ferrée, pas qu'ils abandonnent."
Il y a 2 ans et 211 jours

Évolution des troubles musculo-squelettiques chez les salariés du BTP en France

Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est particulièrement concerné par les troubles musculo-squelettiques (TMS). Comme dans l’ensemble des secteurs, les TMS représentent la première cause de maladies professionnelles (MP) dans le secteur du BTP en 2019, avec plus de 86% de MP reconnues liées aux TMS1.Dans ce contexte, et dans le cadre de ses missions, Santé publique France mène des travaux spécifiques sur ce secteur à risque comme l’étude publiée sur l’évolution des facteurs de risques de troubles musculo-squelettiques chez les salariés du bâtiment et des travaux publics, en collaboration avec l'équipe Ester (dirigée par le Professeur Roquelaure, Université d'Angers – lnserm-lrset). Réalisée à partir des données de l'enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (Sumer), cette étude analyse l’évolution entre 2010 et 2017 de la prévalence des expositions des salariés du BTP, par sous-secteurs d’activité, aux facteurs de risque de TMS. Ces derniers incluent l’exposition aux contraintes biomécaniques, psychosociales et organisationnelles ; ceci afin de contribuer aux éventuels ajustements nécessaires des orientations de la prévention de ces affections dans le secteur du BTP.Les troubles musculo-squelettiques en FranceLes troubles musculo-squelettiques représentent la première cause de maladies professionnelles indemnisées avec 88% des maladies professionnelles reconnues par le régime général : 44.492 cas en 2019*.Les chiffres-clés des troubles musculo-squelettiques Quels sont les résultats clés de l’étude et que montrent-ils ?En 2017, comme en 2010, les salariés du BTP sont plus exposés aux contraintes biomécaniques que les salariés des autres secteurs, et sont moins exposés aux facteurs de risques psychosociaux et aux contraintes organisationnelles.La co-exposition à des contraintes biomécaniques et à des contraintes de rythme dans le travail est en légère baisse mais touche encore plus d’un salarié sur trois (35%).Comme en 2010, l’exposition aux contraintes biomécaniques concerne davantage les hommes et les ouvriers en 2017.En 2017, les salariés de la construction de routes et voies ferrées sont plus exposés qu’en 2010 à la position en torsion ou accroupie (construction de routes et autoroutes) ainsi qu’à la contrainte industrielle et au « job strain » (construction de ponts et tunnels).Les salariés des travaux de revêtement des sols et des murs sont particulièrement exposés à la position en torsion ou accroupie et bénéficient d’une marge de manœuvre moindre concernant la possibilité d’interrompre le travail, avec des évolutions statistiquement significatives entre 2010 et 2017.Les expositions professionnelles aux différentes contraintes dans le sous-secteur des travaux d’installation électrique et de plomberie tendent vers une amélioration de l’exposition aux contraintes biomécaniques, organisationnelles et psychosociales pour les salariés concernés.Quels enseignements peut-on tirer de cette étude ?Les résultats de cette étude encouragent à orienter les actions de prévention notamment vers les sous-secteurs de la construction de routes et voies ferrées (construction de routes et autoroutes, construction de ponts et tunnels) et des travaux de revêtement des sols et des murs, mais également vers les salariés des petites entreprises du BTP.*Cnam. Rapport annuel 2019 [Internet]. Paris: L’Assurance Maladie - Risques Professionnels; 2020, 168 p.
Il y a 2 ans et 211 jours

Nouveau décret pour l'extinction des publicités lumineuses lors des périodes de forte tension électrique

Toutes les publicités lumineuses sont concernées : les publicités supportant des affiches éclairées par projection ou transparence, les publicités numériques, les publicités en agglomération comme hors agglomération. La mesure concerne les publicités lumineuses se trouvant sur les voies ouvertes à la circulation publique ainsi que dans les aéroports, les gares ferroviaires et routières et les stations et arrêts de transports en commun de personnes. Elle s'applique également aux publicités situées à l'intérieur d'un local lorsque leur emplacement les rend visibles depuis la voie publique. Les publicités sur mobilier urbain sont également concernées.Les gestionnaires de publicité seront avertis des périodes de tension grâce au dispositif Ecowatt.Grâce à cette mesure, la réduction de la puissance appelée sur le réseau électrique est estimée à 125 MW.Le décret applicable immédiatement pour les publicités numériques et les équipements pilotables à distance, et au plus tard le 1er juin 2023 pour l’ensemble des publicités lumineuses, fait suite à l’article 31 de la loi n°2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Cette mesure d’urgence permettra de soulager notre réseau électrique en cas de fortes tensions cet hiver, au signal Ecowatt rouge. C’est un dispositif complémentaire du plan de sobriété énergétique qui, lui, doit nous permettre de transformer nos habitudes pour réduire durablement notre consommation d’énergie. C’est notamment le sens de l’interdiction des publicités lumineuses chaque jour entre 1h et 6h du matin, partout en France, que j’ai annoncée cet été et qui est mise en œuvre depuis le 7 octobre dernier. Chaque geste compte pour économiser l’énergie. »
Il y a 2 ans et 220 jours

Seine et Marne : Lieusaint se dote de nouvelles pistes cyclables

Dans la commune de Lieusaint (Seine-et-Marne), de nouvelles voies vertes ont vu le jour en septembre...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 221 jours

Colas réalise dans l'Oise une piste cyclable avec un enrobé innovant à l’empreinte carbone réduite

La réalisation de cette nouvelle section s’intègre dans le projet de liaisons Véloroutes et voies vertes entre Compiègne (Oise) et Villers-Cotterêts (Aisne) ; ce projet est destiné à encourager les circulations douces, à développer le vélotourisme et à favoriser l’écomobilité dans cette région touristique.Vegecol est un enrobé innovant conçu par le laboratoire de recherche de Colas. Il est fabriqué localement à partir de granulats et d’un liant à base de résine végétale dérivée du pin, produit en France. Ce liant permet une réduction d’émissions de gaz à effet de serre estimée à 60% comparé aux solutions traditionnelles. Vegecol fait également partie de la gamme des enrobés à température abaissée, ce qui limite la consommation d’énergie lors de sa fabrication.Composé d’un liant translucide, Vegecol a la particularité de mettre en valeur la couleur naturelle des granulats et permet ainsi de réaliser un revêtement esthétique adapté aux sites touristiques. Cette solution a su convaincre l’Architecte des Bâtiments de France qui a validé son utilisation à proximité du château de Pierrefonds, classé au titre des monuments historiques. Pour Jérôme Corman, chef d’établissement Colas de Senlis : « Nous sommes fiers d’avoir obtenu la confiance de la communauté de communes des Lisières de l’Oise ainsi que celle de l’Architecte des Bâtiments de France pour ce projet situé à proximité du site remarquable qu’est le Château de Pierrefonds. Cela confirme qu’outre ses qualités environnementales, Vegecol est aussi un produit très qualitatif. » Après plusieurs opérations menées avec succès depuis l’an dernier, il s’agi d’une nouvelle référence d’envergure pour Vegecol qui poursuit ainsi son déploiement, avec un prochain chantier déjà programmé dans le Jura et des projets à venir à l’international.
Il y a 2 ans et 230 jours

Chauffage, mobilité, électricité, Europe… : les propositions d’Équilibre des Énergies pour le climat

Pour Brice Lalonde, président d’Équilibre des Énergies : « Nous avons à rester concentrés sur notre devoir d'êtres humains : mettre fin à la double malédiction de la guerre et du changement climatique. Les mesures que la guerre nous impose ne doivent pas ralentir ou contrecarrer celles que réclame la protection du climat. En fait, ce sont les mêmes. » La position d’Équilibre des Énergies reste donc centrée sur l’objectif fondamental de décarbonation des activités, principal moyen de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane etc.). Équilibre des Énergies prône des mesures fortes qui, à court terme, sont de nature à réellement orienter la société française vers une véritable décarbonation de sa consommation tout en sauvegardant l’activité économique et le niveau de vie des Français. L’urgence sociale justifie les aides auprès des plus précaires mais les décisions de soutien à la consommation des produits fossiles ne vont pas dans le bon sens. Le signal prix reste essentiel et une augmentation du pouvoir d’achat pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie serait plus efficace et ne fausserait pas les arbitrages en faveur de la décarbonation. Dans la période de crise que nous traversons, l’activité économique doit être soutenue et beaucoup de nos entreprises sont en péril. Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposée par la Commission pour contenir les prix de l’énergie mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Il convient dès que possible de prendre des dispositions qui permettent d’éviter les fluctuations erratiques des prix et de faire en sorte qu’ils soient représentatifs des coûts d’approvisionnement. En parallèle les mutations structurelles telles que celles vers la pompe à chaleur et la mobilité électrique doivent être accélérées.C’est dans ce contexte qu’Équilibre des Énergies présente les cinq grandes priorités pour le climat, qui, selon elle, sont autant de chantiers à mener de front dès aujourd’hui.Les 5 grandes priorités pour le climat selon Équilibre des ÉnergiesEn préambule, s’il est primordial de se fixer des objectifs, Équilibre des Énergies souligne la nécessité de faire preuve d’efficacité et non de volontarisme de papier. Selon l’association, il faut accélérer la sortie des énergies fossiles mais ne pas, à nouveau, resserrer les objectifs déjà irréalistes de réduction des consommations d’énergie fossile qui faussent complétement la lecture des efforts faits par la société française. Sans pour autant s’abstenir de donner un signal fort sur la nécessité de développer tous les moyens pour faire face au défi climatique, il est souhaitable de s’en tenir à des calendriers et à des mesures crédibles. Il est plus contraignant mais plus efficace de se donner des objectifs atteignables que des cibles irréalistes.Les pompes à chaleur (PAC) : Pour le lancement d’un grand plan PAC !Les PAC sont encore trop peu répandues puisque qu’en 2020, seules 7% des résidences principales étaient chauffées en France grâce à des PAC. Or, cet équipement est le premier à pouvoir immédiatement réduire les consommations d’énergie fossile en s’appuyant sur un tissu industriel national. Équilibre des Énergies préconise le lancement d’un grand plan PAC, allant au-delà des objectifs avancés par la Commission européenne et visant à un triplement de son rythme de déploiement. Mais il y a encore des freins économiques et réglementaires à lever et, sur le plan économique, il faut améliorer le dispositif d’aide en élargissant les bénéficiaires et en indexant la prime consentie par MaPrimRénov’ sur le résultat en termes de performance énergétique mesurée par le DPE. Un obstacle réglementaire majeur subsiste avec ce classement qui, établi en énergie primaire, pénalise l’électricité et ne traduit pas l’effet réel des efforts consentis. Il faut que ces critères tiennent compte de l’énergie consommée, seule traduction tangible des changements énergétiques réalisés.La mobilité électrique : le développement des bornes et des infrastructures de recharge et l’élargissement aux poids lourds La migration vers l’électrique ne doit pas être ralentie. Beaucoup d’actions ont été engagées mais d’autres restent à parachever :finaliser le dispositif permettant, enfin, d’équiper les copropriétés en bornes de recharge ;lancer un grand programme d’équipement des voies rapides en infrastructures de recharge au-delà de 2023 et allant jusqu’à 2030 ;soutenir le développement de bornes de recharge pilotables afin de disposer, le moment venu, du moyen de flexibilité dont on aura besoin ;élargir la transition vers l’électrique aux poids lourds, notamment en accélérant l’étude des solutions de recharge en continu (les ERS : Elecric Road Systems).La décarbonation de l’aérien : les SAF, la mise en place d’un nouvel écosystème industrielLes études d’Équilibre des Énergies, comme celle de la profession, le montrent : la décarbonation du secteur aérien est possible mais difficile. Elle implique des efforts à mener dans les trois décennies qui viennent pour parvenir en 2050 à la neutralité climatique du secteur. Ces efforts se répartissent en plusieurs directions, en continuant à augmenter l’efficacité des aéronefs. Mais le défi majeur est incontestablement celui de passer du kérosène fossile à des carburants durables pour l’aviation. Ces carburants, qu’on appelle SAF, sont fabriqués en combinant de l’hydrogène au carbone, l’un et l’autre étant issus de filières neutres en carbone : électricité bas-carbone et carbone issu de la biomasse voire de la récupération directe du CO2 dans l’air. Il faut pour cela identifier et collecter les ressources primaires décarbonées (les feedstocks), mettre en place les filières industrielles, organiser les circuits de distribution et faciliter l’incorporation des SAF au kérosène classique, dans des proportions de plus en plus importantes, sans porter atteinte à la compétitivité des compagnies aériennes. L’Europe s’y attelle mais la France se doit d’être aux avant-postes. C’est une mutation majeure qui doit être menée comme un grand projet industriel.La production d’électricité décarbonée : autant le nucléaire que les énergies renouvelablesLes difficultés actuellement rencontrées montrent que les efforts dans ces deux domaines doivent s’intensifier. Concernant le nucléaire, la remise en production du parc de centrales est une priorité absolue. L’ASN a donné son accord sur les orientations à suivre. Le problème est à présent un défi industriel et, pour y faire face, il faut donner aux entreprises toutes les libertés d’horaires, de rémunération et d’accompagnement pour faire face le plus rapidement possible aux difficultés rencontrées ou qui pourraient surgir. On le fait à juste titre pour les énergies renouvelables dans le cadre du projet de loi qui arrive au Parlement. On doit le faire également pour le nucléaire, nouveau et existant, dans le respect bien sûr des règles de sécurité.C’est à ce prix que notre production d’électricité décarbonée reprendra toute la place qui doit lui revenir et pourra peser sur les coûts globaux d’alimentation énergétique.Les règles européennes de formation du prix des énergies : une réforme de fond est nécessaireLa très forte hausse des prix du gaz naturel, liée notamment au conflit ukrainien, a eu un effet de ricochet considérable sur le marché européen de l’électricité et sur les prix rendus consommateur. La préservation des tarifs réglementés de l’électricité a permis de faire bénéficier les consommateurs domestiques français d’un bouclier tarifaire efficace, mais au prix de surcharges considérables pesant sur l’opérateur historique et sur les finances publiques.Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour stabiliser les prix mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Une réforme de fond reste à construire qui passe vraisemblablement par un encadrement du marché de gros de l’électricité et une régulation des prix pratiqués pour tous ceux qui n’y ont pas accès. L’objectif doit être que les prix reflètent les coûts d’approvisionnement, en assurant de façon stable le financement des investissements plus que jamais nécessaires.
Il y a 2 ans et 232 jours

Rhône : phase de concertation pour la réalisation de cinq nouvelles lignes de voies cyclables lyonnaises.

La métropole de Lyon (Rhône) a engagé des procédures de concertation publique concernant la création de cinq nouvelles lignes cyclables...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 232 jours

Rhône : phase de concertation pour la réalisation de cinq nouvelles lignes de voies cyclables lyonnaises.

La métropole de Lyon (Rhône) a engagé des procédures de concertation publique concernant la création de cinq nouvelles lignes cyclables...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 234 jours

Cannes veut "réinventer" sa Croisette en rouge

"La Croisette réinvente sa légende, et s'attaquer à la Croisette, ce n'est pas rien, c'est un objectif d'intérêt général majeur parce que c'est la quintessence d'un certain esprit de la Côte d'Azur", a indiqué le maire LR David Lisnard, lors d'une conférence de presse vendredi 23 septembre."La baie est sublime mais elle n'était plus au niveau" tant pour le revêtement du sol, l'éclairage public, les bordures ou sous terre avec un réseau vieux de plus d'un siècle, a-t-il ajouté.L'équipe retenue est emmenée par l'Atelier d'urbanité Roland Castro, du nom de l'urbaniste et architecte français, mandataire de l'opération, et compte notamment en son sein le cabinet d'architecture norvégien Snohetta, auteur notamment de l'entrée du Mémorial du 11 septembre à New York ou du nouveau siège du groupe Le Monde à Paris.Ils devront rénover l'ensemble de la voirie et du mobilier urbain de ces 170.000 m2, avec le parti-pris fort d'une pierre rouge sur le sol, censée rappeler la couleur du tapis des marches du Palais des festivals et la roche du massif de l'Esterel voisin.Des touches de laiton viendront signaler les grands hôtels et les flux de circulation.La voirie, dont l'asphalte sera lui aussi rouge, réservera deux voies aux véhicules, avec une piste cyclable.Sur les trottoirs seront disposés des bancs en béton semblant sortir de terre avant d'y disparaître.Sur ces 2,6 km qui courent du Palais des festivals jusqu'au Palm Beach, sera aussi construit un "théâtre de la mer", face au soleil qui se couche derrière le massif de l'Esterel."C'est un projet sobre et élégant qui vise à sublimer la Croisette et à la rendre appropriable par tous", a résumé Gérald Heulluy, président de l'Atelier d'urbanité Roland Castro.La livraison de la première tranche est prévue pour 2025, selon la mairie.Le budget total, à la charge de la ville et de l'agglomération, est de 160 millions d'euros, comprenant une phase préliminaire sur les réseaux souterrains pour près de 40 millions d'euros."Il y a 150 ans, la Croisette n'existait pas, c'était des dunes et des marécages, ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que les 27 copropriétaires des lieux ont tracé un chemin de cinq mètres de large avant que la Croisette elle-même n'apparaisse à la fin du 19e siècle", a rappelé M. Lisnard.Depuis 1960, elle n'avait bénéficié d'aucun aménagement majeur.Pour lui, il était "plus que temps" de rénover "la vitrine de Cannes, qui a le record d'enseignes de luxe devant l'avenue Montaigne à Paris et la 5e avenue à New-York", et dont il veut aussi garder le "côté populaire" avec les kiosques et les manèges pour enfants.