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Il y a 3 ans et 65 jours

Le gouvernement augmente les aides pour remplacer les chaudières à gaz ou au fuel par des solutions de chauffage renouvelable

"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie. "Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé."Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre.Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélérer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.
Il y a 3 ans et 66 jours

La filière de l'isolation des bâtiment réclame des mesures urgentes pour relancer le secteur

Pour le Symbiote : "Le bâtiment représente plus de 40% des consommations d’énergie et plus de 25% des émissions de GES. La massification des rénovations énergétiques est donc essentielle et indispensable pour réduire significativement les besoins en énergie du parc bâti existant. Dans ce contexte, l’isolation des bâtiments, notamment du secteur résidentiel, doit être LA priorité car c’est l’action la plus efficace sur le long terme. L’isolation est un « bouclier tarifaire permanent » contre la hausse du coût de l’énergie, elle permet de réduire massivement les émissions de GES et enfin elle permet également de renforcer notre indépendance énergétique en réduisant notre consommation.La filière de l’isolation des bâtiments est une filière jeune, qui a commencé à se professionnaliser il y a moins de 10 ans. Elle a bénéficié, de 2016 à 2020, d’un soutien massif des pouvoirs publics qui lui a permis de recruter, de former, de structurer … et d’isoler. Ainsi, plus de 150 millions de m2 de combles, 40 millions de m2 de planchers et 10 millions de façades ont été isolés ces trois dernières années, permettant aux Français de réaliser près de 500 millions d’euros d’économies de chauffage par an et de réduire massivement leurs émissions de GES dans l’atmosphère.Depuis près d’un an et demi, les pouvoirs publics (et notamment le Ministère de la Transition Énergétique et Solidaire) ont de fait abandonné la filière de l’isolation, en réduisant drastiquement les aides au bénéfice des ménages français. Compte-tenu du coût significatif d’une rénovation énergétique, nos concitoyens et notamment les plus précaires doivent être accompagnés financièrement. Pour cela, les pouvoirs publics s’appuient sur deux dispositifs distincts : les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et MaPrimeRénov’ (MPR). Or, les aides MaPrimeRénov ont été très peu fléchées vers l’isolation, avec plus de 65% du budget consacré à l’installation de pompes à chaleur et de poêles à bois. Pire, depuis juillet 2020, l’ANAH a acté une baisse de 25% des aides à l’isolation des façades accordées aux Français. Concernant les CEE, les pouvoirs publics ont successivement réduit le Coup de Pouce pour l’Isolation des planchers en septembre 2020, puis supprimé le Coup de Pouce pour l’Isolation des Combles au 30 juin 2021, avec six mois d’avance. Les chiffres du Ministère sont sans équivoque : le volume de combles et de planchers isolés a depuis baissé de plus de 80%. Alors qu’il s’isolait en moyenne 60.000 combles par mois en 2020, moins de 5.000 combles ont été isolés mensuellement depuis la fin du Coup de Pouce en juin 2021. En 2022, les Français n’isolent plus leur logement car il n’y a quasiment plus d’aides nationales. Prenons l’exemple d’un ménage aux revenus très modestes qui souhaite réaliser un chantier d’isolation performante (combles, planchers et façades) de sa maison individuelle de 100 m2, d’un montant global de 20.000 €. Son reste à charge, une fois les aides déduites, était de 1750 € en mars 2020. Il est, en mars 2022, de plus de 9.500€. L’impact des évolutions brutales et non concertées des schémas de subventions à l’isolation est considérable et funeste pour la jeune filière de l’isolation. En six mois, plus de 13.000 emplois ont été détruits. Des entreprises qui avaient investi dans un outil de production performant sont au bord du dépôt de bilan, les compétences qui commençaient à se structurer disparaissent au fil des licenciements. Même son de cloche du côté des industriels qui avaient développé massivement leur capacité de production et qui ont besoin de stabilité pour rentabiliser leurs investissements.Dans six mois, la filière de l’isolation aura sombré. Qui aura la capacité de réaliser la rénovation énergétique de demain ? Mais que font les pouvoirs publics ? Le Ministère, dans la plus grande discrétion, a décidé de privilégier le chauffage à l’isolation. Ainsi, les ventes de pompes à chaleur ont-elles cru de 50% en 2021, largement soutenues par MPR et l’un des rares Coups de Pouce CEE encore actif. Certes il s’agit d’un mode de chauffage plus écologique que le fioul mais améliorer le chauffage d’une maison non isolée ne change pas le fait que l’on chauffe essentiellement l’atmosphère. Cette politique, constatée mais non annoncée et encore moins assumée, est incompréhensible. En affaiblissant considérablement la filière isolation, les pouvoirs publics compromettent durablement la capacité de la France à atteindre ses objectifs de rénovation thermique des bâtiments et de réduction des émissions de GES. A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est au cœur de l’actualité, c’est aussi se priver d’un moyen efficace pour l’améliorer. 2022 doit être l’année de la relance de la filière de l’isolation en France. A l’heure de l’explosion des prix de l’énergie, il y a urgence à créer un contexte permettant aux ménages français, et notamment aux plus modestes, de renforcer la sobriété énergétique de leur logement. Cela passera impérativement par de l’isolation…"
Il y a 3 ans et 66 jours

En Finlande, des habitations vont être réchauffées par un centre de données

INSOLITE. Des logements et des entreprises de plusieurs districts du grand Helsinki bénéficieront de l'énergie issue d'un centre de données. La chaleur émise devrait permettre d'économiser environ 400.000 tonnes de CO2.
Il y a 3 ans et 66 jours

Le gouvernement présente son plan de résilience sans convaincre les professionnels du BTP

Les annonces du GouvernementAfin de faire face aux conséquences du conflit russo-ukrainiens, le Gouvernement a pris des dispositions immédiates pour soutenir les entreprises et secteurs directement impactés et des mesures pour renforcer la résilience énergétique de la France dans les prochains mois. Le but affiché est de sortir de la dépendance du gaz et du pétrole russes au plus tard d'ici 2027. Concernant les approvisionnements en gaz pour l'hiver prochain Sécuriser le remplissage des stocks de gaz dans les mois à venir. Renforcer les capacités d'importation du GNL par les 4 ports méthaniers français. Augmenter les capacités de production de biogaz. De nouvelles mesures de simplification sur les énergies renouvelables seront mises en place dans les prochaines semaines afin d’accélérer leur déploiement dans les territoires, par exemple la prise en charge accrue de 40 % à 60 % des frais de raccordement pour les installations de biogaz, effective depuis cette semaine.L'approvisionnement en produits pétroliers La dépendance européenne au pétrole russe étant moindre qu'avec le gaz, le pétrole étant plus facile à transporter et la France disposant de stocks stratégiques allant jusqu'à 90 jours, le pays dispose de plusieurs mois d'autonomie en cas de rupture d'approvisionnement. La réorganisation des flux observée actuellement à l’échelle européenne peut néanmoins induire localement des tensions logistiques, auxquelles le Gouvernement est vigilant, tout particulièrement dans l’ouest de la France.Réduire la demande en pétrole et gaz naturel, afin de limiter la dépendance française Le Gouvernement a déclaré mettre en place des outils adaptés à chaque consommateur qui désire accélérer sa transition énergétique et réduire sa facture à court terme. Des mesures à court terme ont déjà été annoncées : Dès cette année, accroître de 40% les crédits d'intervention du fonds chaleur. Ces 150 millions d’euros de moyens supplémentaires permettront par exemple de soutenir rapidement des projets de conversion de réseaux de chaleur à la biomasse, moyen efficace de réduire la demande en gaz naturel. Renforcer le dispositif MaPrimeRénov' afin d’accélérer le remplacement de chaudières à énergies fossiles par des solutions de chauffage renouvelables, comme les pompes à chaleur. Le Gouvernement a décidé d’augmenter de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, les aides MaPrimeRénov’ accordées pour l’installation d’un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fioul, comme les pompes à chaleur (y compris hybrides) ou les chaudières biomasse. Et pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés. En cumulant les aides MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie, il sera ainsi plus avantageux pour les ménages les plus modestes de choisir une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse et de se passer du gaz. Début avril sera lancé un appel à projets de France 2030 pour accélérer la décarbonation de l'industrie. Le Gouvernement souhaite cibler les entreprises les plus exposées à la hausse du prix des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent leurs projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse. Un plan de sortie accéléré des hydrocarbures est lancé pour les bâtiments de l'État et de ses opérateurs. Cette action s’accompagnera de la mise en place d’un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de consommation de gaz et de fioul, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables. Par souci d’exemplarité, le Premier ministre signera également dans les jours à venir une circulaire appelant l’ensemble des services publics à réduire d’1°C la température de chauffage afin d’économiser l’énergie et de réduire la facture.Le mécontentement des organisations professionnellesLa CNATP, l'organisation professionnelle des artisans des Travaux Publics et du Paysage, a annoncé via un tweet que les mesures du Plan de Résilience "ne correspondent absolument pas à la situation d'urgence que connaît" le secteur de l'artisanat du BTP. La CNATP bloque depuis mardi 15 mars le dépôt pétrolier du port de Lorient afin d'obtenir un gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).La FFB, la Fédération Française du Bâtiment, a annoncé dans un communiqué être globalement satisfaite des mesures annoncées telles que la révision des prix et le gel des pénalités de retard dans les marchés publics, ainsi que l’accélération du calcul des index BT, qui étaient des mesures attendues par le secteur ou encore la remise de 15 centimes sur les carburants pendant 4 mois et le report des charges fiscales et sociales.En revanche, la fédération regrette "que la prolongation des Prêts garantis par l’État (PGE) déjà signés n’ait pas été retenue, pas plus que la prise en charge de l’activité partielle provoquée par une pénurie de matériaux."Mais la principale critique faite au Plan de résilience annoncé est la suppression "quasi immédiate" du dispositif MaPrimeRénov' pour toutes les chaudières à gaz. Cette mesure est jugée incompréhensible par la FFB qui craint une fragilisation du secteur et demande à ce que cette partie du Plan soit retravaillée. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « ce plan constitue une première étape et a vocation à évoluer, selon les propos du Premier ministre lui-même. Eu égard à la gravité de la situation pour la profession, la Fédération continuera donc à travailler quotidiennement avec le gouvernement pour relayer les difficultés immédiates des entreprises, renforcer l’action en faveur du bâtiment et alertera les pouvoirs publics en cas de manquement à la solidarité de filière. »
Il y a 3 ans et 67 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.
Il y a 3 ans et 67 jours

Une enveloppe métallique de 3.000 mètres carrés pour la nouvelle station de métro à Rennes

Une fabrication sur mesure en maille métallique spiralée de Codina Architectural, en collaboration avec Maille Metal Design.La station Cesson-Via Silva de la ligne B du métro de Rennes (France) est la première station de la future éco-cité ViaSilva, actuellement en cours d'aménagement. Située sur une place urbaine, elle est surélevée de 9 mètres par le viaduc sur lequel passent les voies ferrées et sert également de point de vue.La station de forme ovoïde a été habillée de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s'enrouler autour du viaduc sans toucher l'infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l'espace intérieur de la gare destiné aux quais, guichets et espaces de circulation. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l'intérieur pour contrebalancer l'acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l'intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques.Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes; et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L'idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l'épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l'aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. Le résultat est une façade et un toit d'une surface totale de 2 758 m2 de rubans de mailles métalliques spiralées proposant une sensation de légèreté et un design unique et harmonieux.Fiche techniqueChantier : station de métro Cesson-Via Silva (ligne B Rennes).Localisation : Rennes (France).Promoteur : SEMTCAR.Architectes : Anthracite, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes.Maille métallique : Codina Architectural.Modèle de maille métallique : sur mesure.Technique de fixation : TF-60.Surface de maille métallique : 2 758 m2Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra.Distributeur France : Maille Metal Design.Photographie : Boreal Production. 2021
Il y a 3 ans et 68 jours

A l'aune de la crise ukrainienne, l'Etat veut plus que jamais soutenir la pompe à chaleur

ÉNERGIE. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a apporté un soutien franc et massif à la filière de la pompe à chaleur, lors d'un déplacement ce 15 mars 2022 dans les locaux du groupe Atlantic, dans le Val-de-Marne.
Il y a 3 ans et 69 jours

Vers une consommation plus responsable des Français pour l’équipement de leur logement ?

Tel est le principal enseignement de l’étude PROFIL 2022*, réalisée conjointement par Sofinco, marque commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance en France, et l’Institut de la Maison (IPEA), qui décrypte en profondeur les tendances de consommation dans l’équipement de la maison.Des consommateurs plus responsables43% des consommateurs se disent disposés à payer plus cher un produit qu’ils jugent plus écologique, sans pour autant augmenter leur investissement outre mesure. Ainsi, 40% d’entre eux ne seraient pas prêts à accepter une augmentation au-dessus de 5% du tarif initial, contre 55% qui accepteraient de payer un montant supplémentaire compris entre 5% et 10% du prix de base. La production française à prix égal est par ailleurs plébiscitée par 91% des ménages interrogés. L’indice de réparabilité des produits électroménagers est de plus en plus pris en compte : plus de la moitié des ménages déclarent le consulter avant de réaliser un achat, et 85% déclarent qu’un indice faible pourrait leur faire renoncer à l’achat d’un produit au profit d’un autre à l’indice plus élevé.Le marché de l’occasion se développe L’occasion séduit de plus en plus de consommateurs, tant à l’achat qu’à la revente. Le mobilier arrive en troisième position des produits achetés d’occasion, derrière la voiture et les vêtements. Ce sont ainsi près d’1 million de consommateurs qui ont acheté du mobilier d’occasion en 2021, et ils seront 1,5 million en 2022. Dans le même temps, les ménages n’hésitent pas à donner une seconde vie à leurs équipements : 21% d’entre eux ont donné ou revendu un produit en 2021, dont 37% pour favoriser la seconde main. Une tendance qui va s’accentuer avec la mise en place de la loi Agec en 2022 obligeant les enseignes de mobilier à reprendre les anciens meubles de leurs clients pour l’achat d’un produit neuf équivalent : 76% des ménages interrogés indiquent qu’ils y auront recours. Des systèmes de chauffage plus économiques et écologiques Le bilan énergétique des logements reste une préoccupation importante des Français : 21% des ménages se déclarent insatisfaits de leur système de chauffage, dont 64% qui le trouvent trop coûteux. La hausse constante des prix de l’énergie ces dernières années est en effet devenue une question centrale au moment du choix de son système de chauffage, qui doit être économe tout en étant écologique. La comparaison des déclarations des ménages sur leur équipement en chauffage entre 2020 et 2021 montre la percée des pompes à chaleur (16,8% en 2021 vs 13,2% en 2020). L’électricité, pour sa part, est en retrait (23,1% en 2020 vs 25,7% en 2021), alors que les équipements au gaz se maintiennent (29,4% en 2020 vs 29,6% en 2021). Le chauffage au bois progresse également (11,1% en 2020 vs 12,3% en 2021). Le photovoltaïque séduit de plus en plus : 8,5% des propriétaires de maison déclarent être équipés, et 4,3% souhaitent s’équiper en 2022. Enfin, 5,1% des propriétaires de maison prévoient des travaux d’isolation de leur logement cette année. Ces investissements importants nécessiteront une solution de financement pour près de la moitié des consommateurs. L’habitat continue son évolution Les projets d’aménagement et de réaménagement du logement auront encore été nombreux en 2021. 70% des ménages qui ne s’y sont pas encore attelés’ partiellement vont effectuer des achats en ce sens cette année. Les intentions d’achats se portent principalement sur les revêtements de mur et de sol (45,6%), la décoration (42,8%) et les meubles (29,8%). La cuisine reste au centre de l’attention (12% des ménages déclarent vouloir changer leur cuisine intégrée ou s’équiper en 2022), tout comme l’aménagement d’un espace de travail. En effet, même si le temps passé en télétravail a tendance à diminuer, 24% des Français en activité déclarent être en télétravail de manière ponctuelle au moins un jour par semaine (vs 23% en 2021). Devant cette situation qui dure, 30% des télétravailleurs comptent prochainement aménager ou réaménager leur espace de télétravail. Des comportements d’achat inchangés Le magasin reste le lieu privilégié par le consommateur pour ses achats d’équipement de la maison, même si plus du tiers des ménages interrogés déclarent que la crise sanitaire actuelle les a poussés à acheter plus régulièrement en ligne pour éviter d’aller en magasin. Comme l’an dernier, les Français sont nombreux à préparer leurs achats en ligne, mais moins à passer à l’acte.Pour Christian Fuchs, Directeur Partenariats Stratégiques et Prospection de Sofinco : « La crise sanitaire a accéléré les mutations des marchés et des attitudes des consommateurs vis-à-vis de la planète. Recyclable, éco-responsable, réutilisable, économe en énergie, sont les attentes des Français vis-à-vis de l’équipement de leur logement. La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises est au cœur des enjeux des années à venir pour répondre à ces attentes. »
Il y a 3 ans et 72 jours

Comment fonctionne la brumisation haute pression ?

La brumisation peut être utilisée dans de nombreux domaines de la société. La brumisation est une pratique courante dans de nombreux domaines de notre vie, notamment l’industrie, l’agriculture et l’hygiène, l’assainissement, la construction, l’éclairage et la sécurité, et d’autres secteurs. La brumisation désigne l’action de projeter une matière liquide, principalement de l’eau, en petites gouttelettes. Le plus souvent, cela crée un brouillard d’eau. Ce système innovant est mis en œuvre dans le dispositif de brumisation. Il s’adapte à tous les environnements et peut être utilisé dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne. Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte des nombreuses applications de la brumisation. Le brumisateur est un matériel qui reproduit le principe de la brumisation. Vous pouvez l’utiliser à l’intérieur ou à l’extérieur. Le brumisateur d’intérieur se raccorde à un réservoir d’eau, tandis que le brumisateur d’extérieur se raccorde à un tuyau d’arrosage. Pour de multiples usages, il est adopté par les professionnels et les particuliers. En raison de leurs nombreux avantages, les brumisateurs sont particulièrement appréciés en été. Le brumisateur haute pression fait désormais partie de la catégorie des équipements de confort. Il existe de nombreux types de brumisateurs en fonction de l’application. Le brumisateur haute pression Les brumisateurs haute pression font partie des nombreux brumisateurs qui peuvent être utilisés dans des domaines variés. Le brumisateur haute pression est similaire au brumisateur standard, mais possède de nouvelles capacités de diffusion à haute pression. Grâce à ses nombreuses fonctions, le brumisateur est idéal pour arroser le jardin ou rafraîchir l’air d’un lieu de vie. Il peut être utilisé à l’extérieur ou à l’intérieur. Il s’adapte à tous les types d’environnement. La pression de diffusion élevée du brumisateur permet de propulser des micro-gouttelettes d’eau dans l’air pour produire plus de fraîcheur sans mouiller les surfaces. Les jets d’eau fonctionnent sous haute pression pour évaporer l’eau dans l’air et l’humidifier. La brumisation haute pression peut réduire la température de votre pièce de 6 à 12 degrés Celsius. La brumisation haute pression peut également être utilisée à l’extérieur, sur votre terrasse ou dans votre jardin, pour rafraîchir immédiatement l’air et éliminer la chaleur de l’été. Vous pouvez réduire les pollens, les allergènes et autres polluants dans votre jardin ou votre espace intérieur en les plaçant sur le sol. Le fogger ne permet pas aux insectes, tels que les guêpes et les moustiques, de s’échapper. Le fogger haute pression peut diffuser une fine brume à l’intérieur et à l’extérieur. Il consomme très peu d’électricité et d’eau. Cela vous permettra d’économiser des sommes importantes sur vos coûts énergétiques. Caractéristiques du brumisateur haute pression L’appareil de brumisation haute pression contient un système de brumisation à haute pression. Ce système existe en deux versions. Il existe deux versions de ce système : le système de brumisation haute pression à 12 buses et le système de brumisation haute pression à 20 buses. La capacité de rafraîchissement du système à 12 buses est de 1L, tandis que le système à 20 buses a une capacité de 1,5L. Ce système permet au brumisateur de rafraîchir instantanément l’air ambiant et de réduire la température jusqu’à 12degC. L’unité de brumisation est connectée à un système d’eau et filtre les sédiments à travers un filtre à cartouche. Cela garantit que le fonctionnement de la pompe haute pression n’est pas affecté par les particules présentes dans l’eau. La pompe haute pression axiale fournit une pression de travail de 60 bars. Le régulateur de pression permet un refroidissement plus rapide et un fonctionnement plus efficace. Le nombre de buses détermine la capacité de refroidissement. Un tube en polyéthylène de 25 m et des raccords haute pression en acier inoxydable sont fournis par le brumisateur. Ces connexions peuvent être ajustées en fonction du nombre de buses. Une vanne anti-goutte avec électrovanne est montée sur le brumisateur. Elle active le dispositif anti-goutte s’il y a un arrêt de la diffusion. Ces éléments sont spécifiquement destinés à la nébulisation. Les buses sont le facteur principal de la diffusion. Elles ont un plus grand rendement grâce à leur nombre.
Il y a 3 ans et 73 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 74 jours

Hausse des tarifs de l’énergie et baisse des aides à la rénovation énergétique : où va la France ?

Bruno Le Maire prévoit une enveloppe de 24 milliards d'euros pour geler les prix du gaz et plafonner les tarifs de l'électricité mais, dans le même temps, un nouveau coup de rabot est annoncé dans les prochaines semaines sur les Certificats d'Economie d'Energie (ou prime énergie), qui représentent de loin le principal dispositif d'aide au financement de la rénovation énergétique des logements avec 4 milliards d'euros reversés aux Français chaque année (contre 2 milliards pour MaPrimeRenov’). Dans un contexte où les demandes d’aides sont plus nombreuses que jamais, les montants dont peuvent bénéficier les particuliers sont déjà à la baisse : -20% pour les pompes à chaleur, -50% pour les chaudières ou l’isolation... Face à l’enjeu climatique, face à la crise en Ukraine, quelle logique ?La rénovation énergétique des bâtiments coûte moins cher que la compensation des hausses des tarifs de l'énergie !Pour Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr, « il est essentiel que le gouvernement revoie à la hausse les ambitions fixées pour la période 2022-2025 dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economie d’Energie, qui reste aujourd’hui le nerf de la guerre de ce volet fondamental de la transition énergétique, a fortiori au moment précis où un quart de la population rencontre des difficultés pour payer ses factures de gaz ou d’électricité qui ne vont certainement pas baisser au regard de la situation géopolitique… Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui le financement des travaux de rénovation énergétique n’est pas à la hauteur des besoins. Peut-on espérer face aux enjeux climatique et géopolitique un engagement du type "quoi qu’il en coûte" pour la transition d’un secteur qui représente 40% des émissions de gaz à effet de serre ? Rappelons encore et toujours que l’énergie la moins coûteuse sur tous les plans est celle que l'on ne consomme pas ! ».Pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie, 88%* des Français estiment qu’il faut mettre la priorité notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments. Levier majeur aussi bien pour leur porte-monnaie que pour la transition énergétique du pays, la rénovation thermique est aujourd’hui indispensable pour atteindre nos objectifs environnementaux, le secteur du bâtiment représentant 44% de l’énergie consommée en France. C’est aussi un sujet majeur de l’élection présidentielle à venir, 71%* des Français souhaitant que la stratégie énergétique du pays soit soumise à référendum…* Étude OpinionWay pour PrimesEnergie.fr, janvier 2022
Il y a 3 ans et 74 jours

Interview Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements au CSTB depuis mars 2018. Je travaille principalement sur les revêtements de sols en PVC, mais je m'occupe également de la certification des revêtements linoléum et stratifiés. Avant d'intégrer l'entreprise, j'ai suivi un Master professionnel en Sciences et Chimie des Matériaux. Sur quels types d'essais travaillez-vous dans le cadre de vos activités de certification ? Les produits sur lesquels je travaille sont principalement issus de la plasturgie. Nous réalisons des essais dimensionnels (épaisseurs, dimensions des dalles et lames, …), des essais de résistance (comportement à la chaleur, à l'eau, …), ainsi que des essais performanciels (simulation d'une chaise à roulettes ou d'un pied de meuble sur un revêtement de sol, abrasion, …). En tant que gestionnaire de certifications, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes et les actions mises en place pour l'améliorer au sein de l'entreprise ? À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le CSTB a organisé un ciné-débat autour de vidéos sur le thème de l'égalité femmes/hommes. J'ai trouvé cette initiative très positive : elle a permis aux collaboratrices de bénéficier d'un temps d'information spécifique et d'échanger autour de problématiques communes à toutes. En entreprise, les différentes campagnes en faveur de l'égalité salariale font partie des fondamentaux. Mais, selon moi, il faut maintenant s'attaquer à la partie immergée de l'iceberg. Certaines situations que nous rencontrons au quotidien font encore partie de la norme, alors qu'avec un questionnement approfondi, on s'aperçoit qu'on a, en réalité, fait face à un événement discriminant. Ainsi, développer les temps d'échanges, comme celui qui a été organisé le 8 mars au CSTB, peut aider l'entreprise et, à plus grande échelle, la société, à évoluer vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Il est très important d'avoir une représentation féminine dans l'encadrement. Inconsciemment, si cette représentation n'existe pas, les femmes ne se projettent pas dans ces métiers encore considérés comme réservés aux hommes. Les femmes bien représentées dans l'encadrement permettent à d'autres femmes de développer leur potentiel et les conduisent à évoluer vers des postes à responsabilités. On entre alors dans un cercle vertueux au bénéfice de tous. Le milieu du bâtiment et de la construction est souvent perçu comme étant majoritairement masculin. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Pendant mes études, dans ma vie personnelle ou professionnelle, on m'a souvent interrogée pour savoir comment je le vivais. J'ai auparavant travaillé dans le monde de l'automobile, donc j'ai toujours évolué dans un milieu professionnel considéré comme masculin. N'ayant connu que cet environnement, je m'y suis habituée. Le plus dur, c'est lorsqu'il faut faire comprendre ses problématiques, ses besoins ou imprévus. En tant que femme, j'ai toujours l'impression que cela pourrait être mal interprété. J'ai le sentiment de devoir être irréprochable, de devoir montrer que, je dois dépasser les attentes et prouver que je suis à ma place. Le fait d'avoir une femme comme responsable hiérarchique, ce qui est mon cas aujourd'hui, permet d'éviter certaines situations gênantes, quand on doit, par exemple, s'expliquer sur un congé ou un imprévu. Cela permet de travailler dans un environnement plus serein. Pour autant, il reste important d'être vigilante sur toute réaction discriminante rencontrée. Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? C'est étonnamment la question la plus difficile pour moi. Je pense que toutes les femmes sont inspirantes. Chacune a ses qualités, ses défauts, ses valeurs, ses réflexions… Tout est bon à prendre car c'est le reflet de l'époque dans laquelle nous vivons. Une époque en pleine évolution où les femmes méritent d'être entendues pour continuer de faire valoir leurs droits. Quand on voit certaines actualités, on observe que ces droits peuvent nous être retirés dans un contexte défavorable. Le féminisme et les femmes inspirantes doivent donc continuer d'exister pour maintenir les droits acquis et militer pour en acquérir de nouveaux.
Il y a 3 ans et 74 jours

Nouveau ThinkTop d’Alfa Laval nettoie les vannes de vidange tout en permettant d’économiser jusqu’à 95 % de liquide NEP

Les vannes de vidange représentent environ 20 % de l’ensemble des vannes des usines de traitement classiques. Cependant, leur nettoyage est coûteux, difficile et long en raison des cycles de nettoyage étendus et du risque de chocs de pression. Le nouveau système de nettoyage du clapet par battements du boîtier ThinkTop d’Alfa Laval répond à tous ces problèmes. Il nettoie rapidement et efficacement les vannes de vidange tout en permettant d’économiser jusqu’à 95 % de liquide NEP. Le boîtier ThinkTop place une fois de plus la barre très haut en matière d’économies d’eau. La nouvelle technologie de nettoyage du clapet par battements pour les vannes de vidange est l’équivalent du nettoyage du clapet au jet pour les vannes mixtes lancé en 2019. Alors que le nettoyage du clapet au jet réduit jusqu’à 90 % la consommation de liquide de NEP pour les vannes mixtes, le nettoyage du clapet par battements réduit cette consommation jusqu’à 95 % pour les vannes de vidange. Plus d’économies, plus de temps de fonctionnement Le nettoyage automatique des vannes, déclenché par un signal de l’automate programmable et contrôlé par les boîtiers de détection et de commande Alfa Laval ThinkTop V50 et V70 vous permettra de réaliser des économies significatives. « Le nettoyage du clapet par battements ThinkTop permet aux propriétaires et aux opérateurs d’usines de traitement de réaliser des économies de liquide de NEP significatives par rapport au nettoyage conventionnel des clapets commandés par un automate programmable », déclare René Stietz, responsable du portefeuille de produits, vannes et automatisation, Alfa Laval. « Alfa Laval est le premier et le seul fournisseur de solutions d’automatisation des vannes à permettre des économies significatives de liquide de NEP pour les vannes de vidange. » Nettoyage par battements plus rapide et plus efficace De courts jets, ou battements, déclenchent le processus de nettoyage de la vanne, l’activant lorsque les forces de cisaillement atteignent leur maximum. Chaque battement basé sur la position prend moins d’une seconde, ce qui évite les chocs de pression dans le système. Le battement crée un flux turbulent élevé lorsque le liquide traverse l’espace étroit entre le corps et le clapet de la vanne, éliminant efficacement tous les résidus pour des vannes de vidange impeccables. Validation du nettoyage à 100 % des vannes de vidange Le nettoyage du clapet par battements facilite le contrôle et la validation des cycles de nettoyage des vannes. La position de la vanne n’est pas contrôlée par l’automate mais par le boitier ThinkTop d’Alfa Laval. En plus de réduire le volume de liquide de NEP utilisé, la programmation du capteur pour ouvrir et fermer rapidement le clapet assure un nettoyage et une hygiène plus rapides et plus rigoureux que le nettoyage commandé par minuterie. Le boîtier ThinkTop vérifie également que le nettoyage des vannes a été effectué. Destiné à être utilisé avec des vannes à clapet simple ou des vannes papillon servant de vannes de vidange, le système de nettoyage du clapet par battements est une caractéristique standard des boîtiers de détection et de commande ThinkTop V50 et V70 avec une électrovanne. Quel que soit le mode d’activation, la vanne de vidange peut être configurée comme une vanne d’arrêt ou d’inversion normalement ouverte ou normalement fermée. Le nettoyage du clapet par battements simplifie la mise en service de la vanne, évite les chocs de pression et réduit le liquide et le temps de NEP. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.alfalaval.fr/ThinkTop   Pour plus d’informations, merci de contacter : Virginie Nordmann Marketing & Communication Manager, Alfa Laval Tel : +33469167646   Nous sommes Alfa Laval Alfa Laval est actif dans les domaines de l’énergie, de la marine, ainsi que l’alimentation et l’eau, offrant son savoir-faire, ses produits et ses services à un large éventail d’industries dans une centaine de pays. L’entreprise s’engage à optimiser les processus, à créer une croissance responsable et à favoriser le progrès – en allant toujours plus loin pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs professionnels et de développement durable. Les technologies innovantes d’Alfa Laval sont dédiées à la purification, au raffinage et à la réutilisation des matériaux, favorisant ainsi une utilisation plus responsable des ressources naturelles. Elles contribuent à augmenter l’efficacité énergétique et la récupération de la chaleur, à améliorer le traitement de l’eau et à réduire les émissions. Alfa Laval accélère ainsi non seulement le succès pour ses clients, mais aussi pour les personnes et la planète. Pour rendre le monde meilleur, chaque jour. C’est tout cela, Advancing better. Alfa Laval compte 16 700 salariés. Ses ventes en 2020 se sont élevées à environ 4 milliards d’euros. La société Alfa Laval est cotée en bourse au Nasdaq OMX. www.alfalaval.fr
Il y a 3 ans et 74 jours

Le nouveau Center Parcs Les Landes de Gascogne va bénéficier d’une chaleur décarbonée à 90% grâce à la biomasse

Un engagement fort pour la transition énergétique Grâce au recours au bois énergie, une source d’énergie renouvelable et locale, l’Aqua Mundo de Center Parcs bénéficiera d’un mix énergétique décarboné à 90%. Cela représente une économie de 2.500 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 13.630 allers/retours entre Agen et Paris en avion. Sur le plan économique, le recours à la biomasse permet de garantir un prix stable de la chaleur car il est déconnecté du prix des énergies fossiles. Une contribution au dynamisme économique du territoire La chaufferie biomasse de Center Parcs sera doté d’une chaudière bois d’une puissance de 2,3 MW ainsi que d’une chaudière gaz d’une puissance de 4 MW. La chaudière gaz intervient en appoint du bois énergie pour 10% des besoins de chaleur lors des pics hivernaux. Par ailleurs, sa puissance est prévue pour sécuriser la production de chaleur en cas de défaillance de la chaudière biomasse ou lors des phases de maintenance en été. La chaufferie biomasse sera mise en service pour ses premiers essais en janvier 2022 pour une mise en service industrielle prévue au printemps 2022. Les investissements s’élèvent à 3,1 millions d’euros avec le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,1 million d’euros.
Il y a 3 ans et 75 jours

HEIWA présente son bilan de l’année 2021

 Franck Beauvarlet, Directeur de la marque Heiwa : « 2021 est un excellent cru pour notre marque »  La marque française de pompes à chaleur responsable présente d’excellents résultats sur l’année 2021. Malgré un marché capricieux lié à un été maussade et à une pénurie globale des composants, Heiwa a dépassé de 20% son objectif de […]
Il y a 3 ans et 75 jours

Bosch Thermotechnologie conforté dans sa stratégie multi-énergies

Le fabricant de solutions de chauffage affiche des résultats en forte hausse. Si le fioul n’est plus d’actualité, les pompes à chaleur, air-eau comme air-air, portent une offre désormais complète.
Il y a 3 ans et 76 jours

Des pompes à chaleur solaires pour la production d’eau chaude sanitaire

Le français Heliopac vient de moderniser son offre de pompes à chaleur solaires qui utilisent désormais du R513A. Depuis 2021, cette solution est éligible au fond chaleur géré par l’Ademe.
Il y a 3 ans et 79 jours

Rapport du GIEC : la France rappelle la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d'accélérer l'adaptation des territoires vulnérables

A cette occasion, la France rappelle la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d’accélérer l’adaptation des territoires. Elle s’y est fortement engagée, notamment au travers de la loi Climat et Résilience, mais aussi avec ses partenaires européens en appui aux pays les plus vulnérables.Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) publie aujourd’hui le volume 2 de son 6ème rapport d’évaluation, intitulé « Changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité ». Fruit d’une collaboration internationale de 270 scientifiques issus de 67 pays, il présente l’état actuel des connaissances sur les impacts perceptibles du changement climatique sur les humains et les écosystèmes. Le rapport présente ainsi les impacts et risques à court, moyen et long termes en fonction des niveaux de réchauffement, ainsi que les moyens de s’y adapter.Le rapport du GIEC est inquiétant : les événements climatiques extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, inondations, cyclones tropicaux intenses, sécheresses, incendies), effets du changement climatique causés par l’homme, ont déjà des impacts importants sur les populations, les écosystèmes et les infrastructures. Les conséquences sur l’accès à l’eau et la sécurité alimentaire, la santé, le fonctionnement des économies et la biodiversité sont très graves.Les risques s’aggraveront avec l’augmentation du réchauffement climatique, dans toutes les régions du monde. Le rapport souligne qu’au-delà de 1,5°C de réchauffement, le changement climatique aura des impacts irréversibles, notamment sur la biodiversité. Pour le GIEC, des solutions d’adaptation existent mais elles nécessitent une transformation systémique. Parmi ces solutions, il y a notamment la mise en place de systèmes d’alerte précoce ou encore des solutions fondées sur la nature, qui ont des co-bénéfices pour la biodiversité, le climat et les populations. Retarder ces actions et les politiques nécessaires à leur mise en œuvre compromet leur efficacité, diminue leur potentiel et augmente leur coût.Par ailleurs, le GIEC présente la notion de « développement résilient au climat ». Il s’agit d’un développement durable, qui nécessite la mise en œuvre, de manière intégrée, des politiques d’adaptation au changement climatique, des politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes, et des politiques de réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.Ce rapport conforte la France dans sa détermination à poursuivre son action pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment grâce à la loi Climat et résilience, mais aussi pour se préparer aux impacts inéluctables du changement climatique, avec le deuxième plan national d'adaptation au changement climatique.Il conforte également le rôle moteur de la France et de l’Union européenne pour atteindre ses objectifs climatiques avec le paquet Fit For 55 tout en aidant les pays les plus vulnérables à faire face aux effets du changement climatique. Le Président de la République s’est engagé à porter la finance climat de la France en faveur des pays en développement à 6 milliards d’euros par an, de 2021 à 2025, dont un tiers pour l’adaptation.Pour Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : « Ce rapport du GIEC confirme, pour tous les pays du monde, l’urgence d’agir pour mettre en œuvre les objectifs de l’accord de Paris, tant en matière d’adaptation que de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A ce titre, la France appelle les pays qui ne l’ont pas encore fait à rehausser leur ambition climatique avant la COP27 de Charm el-Cheikh. Alors que ce rapport confirme également que les crises du climat et de la biodiversité sont intrinsèquement liées, la diplomatie française est mobilisée pour adopter un nouveau cadre stratégique mondial ambitieux pour la protection de la biodiversité, à la COP15 de Kunming, qui se tiendra dans les prochains mois. » Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Les constats du GIEC sont sans appel et confirment la nécessité d’agir à la fois sur la cause du changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre mondiales, et sur ses conséquences pour essayer d’en limiter les impacts. La France prend toute sa part de l’effort et les travaux sur la nouvelle stratégie française énergie climat permettront de renforcer nos actions en ce sens. Dans le cadre de sa Présidence du Conseil de l’Union européenne, la France est mobilisée pour mettre en œuvre les engagements européens à travers le paquet « Fit For 55 ». La conférence ministérielle sur le climat que j’organise à Nantes les 7 et 8 mars permettra de contribuer à la mobilisation vue l’urgence pointée par le GIEC. » Pour Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : « La communauté internationale de chercheurs est engagée dans la production de connaissance sur l’origine, les conséquences et les réponses à apporter face au changement climatique en cours. Je tiens à exprimer ma reconnaissance à la communauté scientifique française pour l’immense travail d’intégration et d’analyse conduit dans le cadre de la préparation et de l’édition de ce volume 2 du 6ème rapport du GIEC. D’une part, il est capital de poursuivre nos efforts d'atténuation des effets du changement climatique par la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre, pour atteindre la neutralité carbone. D’autre part, il est essentiel de préparer nos sociétés aux impacts qui ne pourront être évités en renforçant notre stratégie d'adaptation, avec des politiques ambitieuses pour réduire les vulnérabilités et augmenter la résilience au changement climatique. Le rapport du groupe II du GIEC montre la nécessité de mieux appréhender les dimensions socio-économiques de l’adaptation et des impacts du changement global. Les communautés scientifiques sont pleinement mobilisées et soutenues pour développer des solutions d’adaptation opérationnelles, en particulier celles fondées sur la nature, et pour accompagner les capacités de réponse des individus et des territoires, dans un souci d’équité. »
Il y a 3 ans et 79 jours

Nouvelle gamme de PAC Aquarea ultra silencieuses

Même si les dernières générations de Pompes à Chaleur affichent d’ores et déjà de bonnes performances en matière sonore (les PAC Aquarea Panasonic revendiquent en moyenne une puissance sonore de 67 dB(A) maximum, soit le bruit d’un environnement de travail habituel), il reste encore des environnements sensibles au bruit (unité extérieure proche d’une autre maison, installation en toiture pour du résidentiel collectif) pour lesquels il est souhaitable de recourir à des matériels encore plus silencieux. C’est pour répondre à ce besoin spécifique que Panasonic a mis au point une nouvelle gamme de PAC encore plus silencieuses.Une technologie unique, ultrasilencieuse et ultraperformanteL’unité extérieure de la T-CAP SQ utilise un châssis différent, couplé à une isolation avancée du compresseur. Cette particularité permet à chaque modèle d’être « automatiquement » plus silencieux de 5 à 7 dB(A) par rapport à des produits similaires. De plus, les modèles SQ, comme les autres Aquarea, bénéficient de 3 niveaux de bruit qui peuvent être activés via la télécommande.L’autre intérêt majeur de cette technologique c’est que l’unité extérieure affiche un confort sonore inégalité sans aucune perte de puissance ni de performance. Les PAC Aquarea T- CAP SQ revendiquent donc les mêmes performances énergétiques que les autres solutions de la gamme avec un confort renouvelé.Aquarea T-CAP, le plus du maintien de puissanceLes PAC Aquarea T-CAP sont équipées de la technologie Total CAPacity, une exclusivité Panasonic. Cette dernière, via une réinjection de fluide avant l’aspiration du compresseur, permet de maintenir une puissance constante, ce qui évite les surdimensionnements. La PAC maintient ainsi sa puissance et sa température sans appoint électrique même par -20°C. Fortes de COP élevés même à basse température extérieure, les PAC T-CAP délivrent une température de sortie d’eau jusqu’à 60° ce qui en font une solution idéale en remplacement d’une ancienne chaudière voire d’une Pompe à Chaleur.Pour les nouvelles installations, les modèles de la série T-CAP peuvent également être combinés sans problème avec un chauffage au sol, des radiateurs ou des ventilo-convecteurs
Il y a 3 ans et 80 jours

Sochaux optimise la consommation énergétique de 18 bâtiments communaux avec ENGIE Solutions

Dès la première année du contrat, l’ensemble des travaux prévus dans le cadre de ce CPE a pu être réalisé assurant ainsi rapidement l’atteinte de l’objectif d’économies de CO₂ fixé. Conclu pour une durée de dix années, ce contrat répond à l’ambition de la ville de Sochaux de réduire la consommation énergétique de la ville tout en assurant un meilleur confort des occupants de ces bâtiments. ENGIE Solutions s’est engagé, dans le cadre de ce CPE, à réduire de 20% les émissions totales de CO2 des bâtiments concernés, soit 831 tonnes de CO₂ évités par an. C’est principalement par le renouvellement des installations de production d’énergie de ces bâtiments et différentes solutions digitales d’optimisations des consommations que les économies ont pu rapidement être constatées, atteignant déjà l’objectif annuel d’économie fixé. Les bâtiments concernés par ces travaux et ces optimisations énergétiques sont : la Halle des sports, l’école élémentaire Simone VEIL et l’école de musique, les bâtiments des services techniques, le centre aéré et le restaurant scolaire du Petit Bois et la Cité Administrative.Une optimisation énergétique guidée par le digital pour la Cité Administrative Une attention particulière a été apportée à la Cité Administrative, l’un des sites les plus énergivores de la ville, qui a pour particularité d’être composée de 19 zones aux usages variables. Simple à installer et à exploiter, la solution Vertuoz Control est un dispositif digital permettant d’optimiser la performance énergétique des bâtiments en pilotant à distance la diffusion de chaleur, zone par zone, grâce aux objets connectés et à l’Intelligence Artificielle. Cette solution parfaitement adaptée aux problématiques de ce bâtiment permet d’une part à l’énergie de n’être diffusée que lorsque cela est nécessaire (en fonction de l’occupation réelle des zones), et d’autre part, d’améliorer et d’uniformiser le confort des occupants à travers l’ensemble du bâtiment. La mise en service de Vertuoz Control, c’est l’installation de 108 IoT/objets connectés comprenant :86 vannes connectées (une par radiateur).22 capteurs de température et de présence. Labellisée par la Fondation Solar Impulse, Vertuoz fait d’ailleurs partie des solutions reconnues comme ayant un impact positif sur la planète, à la fois en termes économique et environnemental.Pour Albert MATOCQ-GRABOT, maire de Sochaux : « Les enjeux de transition écologique doivent devenir des automatismes dans les collectivités. S’entourer de professionnels « éclairés » est un gage de réussite ! »Pour Matthieu BONVOISIN, Directeur du territoire Nord Est ENGIE Solutions : « Nous nous réjouissions d’accompagner la ville de Sochaux dans la réduction pérenne de ses consommations énergétiques et de son empreinte carbone grâce à nos solutions qui combinent digital et technicité. »Pour Damien Térouanne, Directeur Général Délégué ENGIE Solutions : « Agir sur la réduction des consommations des bâtiments est un levier crucial pour tendre vers la neutralité carbone »
Il y a 3 ans et 80 jours

Plastor présente une nouvelle gamme : Fond dur et Huile parquet Effet bois nu

Un résultat totalement invisible pour préserver la beauté naturelle et brute du boisChaleureux, le parquet en bois est très tendance. Chaque essence dispose d’une couleur, d’un veinage et d’un rendu qui lui est propre et qui apporte une authenticité unique aux lieux. Pour perdurer, ce revêtement a besoin d’être protégé contre le trafic, les taches et l’humidité. Mais bien souvent les vitrificateurs et les huiles réhaussent la teinte du bois et jaunissent fortement à cause des remontées de tanins. Pour tous ceux qui souhaitent préserver l’aspect brut du bois, Plastor, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication de finitions pour la protection de sols, a développé une nouvelle gamme avec 2 produits pour parquet, totalement invisibles : le Fond dur et l’Huile Effet bois nu.Fabriquées en France dans le Jura, ces nouveautés Effet bois nu Plastor conservent et protégent la beauté naturelle du bois, sans réchauffer ni blanchir le bois d’origine. Simples et rapides à appliquer, elles limitent les contraintes de chantiers pour les professionnels du parquet.PréparationNouveau - Fond dur effet bois nu - Sous-couche d’accrochagePour assurer une finition parfaite aux parquets clairs ou bruts, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor imprègne le bois en profondeur, bloque les remontées de tanin tout en conservant complètement sa couleur pour lui laisser un aspect totalement naturel. Cette sous-couche d’accrochage s’utilise en système avec tous les vitrificateurs en phase aqueuse PUR-T® Plastor. Il est conseillé de l’appliquer avec le vitrificateur PUR-T®3 DUO mat pour garder un rendu totalement invisible.Prête à l’emploi et facile à utiliser, sa formulation fluide permet une application uniforme et sans traces de reprises. Ainsi, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor offre des conditions de travail agréables aux artisans parqueteurs. Il sèche très rapidement, en 1 à 2 h entre couches, et ne nécessite pas d’égrenage. Il est conseillé d’appliquer 2 couches de sous-couche et 1 couche de vitrificateur.Rendement : 10 m2/L par coucheExiste en 1L et 5L FinitionNouveau - Huile parquet effet bois nu - Protège la nature du boisTotalement invisible, l’Huile Effet bois nu Plastor préserve efficacement les parquets tout en mettant en valeur l’authenticité et le toucher naturel des essences de bois. En phase aqueuse, sa formulation haute qualité nourrit en profondeur le bois et protège durablement tous les parquets neufs ou anciens des agressions quotidiennes, des taches et de l’humidité.Prête à l’emploi, cette nouveauté assure le huilage complet d’un parquet en 1 journée, avec un seul égrenage entre la 2ème et la 3ème couche et un séchage de 1 à 2 h entre 2 couches. Cette application sans lustrage permet ainsi aux parqueteurs d’effectuer 3 couches dans la journée, un véritable gain de temps, appréciable sur les chantiers. Sans odeur gênante, cette huile pour parquet qui dégage seulement 25 g/L de COV est très agréable à appliquer.Excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense, l’Huile pour parquet Effet bois nu Plastor leur confère une excellente résistance à l’usure et facilite leur entretien.Rendement : 15 m2/L par coucheExiste en 1L et 5L
Il y a 3 ans et 81 jours

Un rapport sur le réchauffement climatique pointe la nécessité de rénover et adapter les bâtiments

Au chapitre des villes et infrastructures, le rapport dresse un tableau alarmant de l’intensification des sécheresses et vagues de chaleur et de l’impact sur la population et le confort thermique, si les bâtiments ne sont pas rénovés. Les vagues de chaleur deviendront une menace majeure en France, avec des vagues de sécheresse récurrentes sur le littoral méditerranéen. Selon le rapport : « si le niveau de réchauffement planétaire est de 2 °C et que la trajectoire socio-économique commune n° 3 (SSP3) est respectée, la moitié de la population européenne sera exposée à un risque très élevé de stress thermique en été. »« Les bâtiments très isolés, conformes aux normes de construction actuelles, seront vulnérables à la surchauffe, notamment en cas de réchauffement climatique élevé, à moins que des mesures d’adaptation adéquates ne soient appliquées. ». En effet, le rapport poursuit que les pays d’Europe occidentale sont d’autant plus vulnérables car les installations de protections solaires restent encore limitées.Un constat que partage le Groupement Actibaie, syndicat affilié à la FFB notamment sur les métiers de la protection solaire. « Les stores et volets ne sont pas valorisés dans les dispositifs d’aide à la rénovation alors qu’ils permettent de réduire la température intérieure d’un bâtiment de 3 à 5°C, voire plus si le système est automatisé », précise Hervé Lamy Délégué Général du Groupement Actibaie. En effet, face aux vagues de chaleur, le rapport alerte sur l’augmentation de la consommation d’énergie de refroidissement dans les bâtiments, estimée pour les bâtiments d’Europe du nord de 31 à 73 % d’ici 2050 et de 165 à 323 % d’ici 2100 par rapport à 1996-2005.Pour Hervé Lamy, Délégué Général du Groupement Actibaie : « En France, le recours à la climatisation dans les logements est passé de 14 % en 2016 à 25 % en 2020 selon l’ADEME. La climatisation est aujourd’hui responsable de près de 5 % des émissions d’équivalent CO2 du secteur bâtiment. Le rapport du GIEC ne fait que confirmer que cette tendance va s’accentuer si nous n’adaptons pas l’architecture de nos bâtiments. Il est urgent d’intégrer systématiquement ces solutions vertueuses à la rénovation des bâtiments comme ils le sont déjà dans le neuf »
Il y a 3 ans et 82 jours

Changement climatique : bâtiments et infrastructures seraient en première ligne

ADAPTATION. Les bâtiments et infrastructures, et plus largement le milieu urbain, seraient frappés de plein fouet par les vagues de chaleur amenées à se multiplier avec le réchauffement planétaire, selon le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. C'est notamment sur l'isolation et la régulation de la température des bâtiments que devront se concentrer les efforts en la matière.
Il y a 3 ans et 83 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le marché des pompes à chaleur a bondi en 2021, notamment grâce aux aides gouvernementales

ECONOMIE. La croissance du marché des pompes à chaleur, ainsi que celui des chaudières biomasse a été particulièrement marquée en 2021. L'ensemble du secteur se félicite des aides gouvernementales qui dopent les activités de rénovation mais se questionne encore sur les conséquences de la réglementation environnementale 2020 pour le tertiaire.
Il y a 3 ans et 88 jours

Les grandes ambitions de Bosch Thermotechnologie en pompes à chaleur et climatisation

Pompes à chaleur, climatisation à détente directe en tertiaire, en maison individuelle et en logement collectif, préparation de l’après-gaz naturel, … voici les objectifs de Bosch Thermotechnologie.
Il y a 3 ans et 88 jours

BOOSTHEAT et le CETIAT signent un contrat de collaboration annuel la performance de sa pompe à chaleur thermique en production d’eau chaude sanitaire (ESC) est confirmée

 BOOSTHEAT (FR0011814938 / ALBOO), acteur industriel français de l’efficacité énergétique, et le CETIAT (Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques) annoncent avoir signé un contrat de collaboration d’un an renouvelable dans le but d’accompagner la mise au point de la Pompe à Chaleur Thermique (PAC) BOOSTHEAT dans différentes applications. Une deuxième campagne de mesure s’est […]
Il y a 3 ans et 88 jours

L'éclairage architectural Delta Light au cœur d'un espace de travail d'architectes

Le cabinet w : Architeckten s'est lancé pour objectif de construire son propre univers de travail dans lequel les employés partagent un environnement ouvert et aéré, laissant place à la convivialité et la collaboration. Entre des matériaux bruts et un intérieur baigné de lumière naturelle, les différentes gammes de luminaires apportent la touche finale de modernité au bâtiment. Des espaces ouverts délimités par la lumièreAu sein du bureau d'architecture, la sensation de grandeur de l'espace central est renforcée grâce à une façade Ouest complètement vitrée et l'absence de frontières entre les bureaux. En harmonie avec la lumière naturelle traversante, des plafonniers Delta Light subliment l'étage ainsi que le toit à double pente, typique de la région. Les luminaires délimitent les espaces en se concentrant sur les postes de travail, et apportent une lumière chaleureuse et conviviale. Les matériaux mis en lumièreDes projecteurs éclairent les couloirs, les galeries et les escaliers et diffusent la lumière en se reflétant contre les parois de béton, de vitre et de bois. L'objectif est d'embellir les matériaux et de réchauffer la froideur du béton brut tout en apportant une atmosphère plus enveloppante. Le toit plat offre un accès à la terrasse extérieure dont les lattes en bois verticales sont révélées après le coucher du soleil grâce à des projecteurs extérieurs fixés au niveau du sol.
Il y a 3 ans et 89 jours

GAMME EFFET BOIS NU

Chaleureux, le parquet en bois est très tendance. Chaque essence dispose d’une couleur, d’un veinage et d’un rendu qui lui est propre et qui apporte une authenticité unique aux lieux. Pour perdurer, ce revêtement a besoin d’être protégé contre le trafic, les taches et l’humidité. Mais bien souvent les vitrificateurs et les huiles réhaussent la […]
Il y a 3 ans et 90 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 90 jours

Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante

Côté magazine Côté magazine Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante À l’indispensable travail d’isolation de l’enveloppe – toitures, parois et changement des fenêtres – s’ajoutent les problématiques liées aux équipements techniques : chauffage individuel et collectif, régulation et ventilation. L’efficacité des travaux d’amélioration énergétique est conditionnée par une approche la plus globale possible de la rénovation, l’idéal étant de viser le niveau BBC rénovation, soit une consommation maximale de 80 kWh/m2/an en moyenne (variable selon les zones climatiques). Cela implique que les travaux soient parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan technique. La première étape consiste donc, après audit du bâtiment, à bâtir le projet, et la seconde à recourir à des systèmes et à des équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étapes ou de façon globale, il est toujours recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins et sur le recours, vivement conseillé, aux énergies renouvelables et de récupération  (EnRR) : capteurs solaires, chaudière à granulés, géothermie, récupération sur eaux grises… Malheureusement, aujourd’hui encore, les EnRR restent souvent le parent pauvre des rénovations. Cela s’explique aussi bien par la persistance de freins culturels que par des problématiques liées aux coûts et à la réalisation de l’entretien et de la maintenance. S’il y a des retours négatifs, notamment en logements collectifs, il convient de les dépasser en agissant sur la formation des prestataires et sur la sensibilisation des maîtres d’ouvrage. Autre point indispensable, et ce quelles que soient les solutions techniques retenues : le rééquilibrage des réseaux hydrauliques et aérauliques. Pour que les travaux répondent aux attentes – confort et performance énergétique –, la maîtrise de la distribution des fluides est aussi importante que le choix de la production de chaleur ou que celui du système de ventilation. Dimensionné en fonction de l’enveloppe Au chapitre équipements techniques – chauffage et eau chaude sanitaire (ECS) –, l’audit pointe souvent des chaufferies anciennes qui, même si elles fonctionnent encore bien, sont énergivores. Lorsque des travaux d’isolation ont été réalisés, elles s’avèrent également souvent surdimensionnées par rapport aux besoins. L’autre intérêt d’utiliser un matériel de dernière génération est la possibilité d’affiner l’efficacité de l’installation. Ce qui veut dire au minimum des chaudières équipées d’une régulation avec sonde extérieure et de systèmes de régulation à l’intérieur des logements, un détail important pour une gestion fine à la demande. En outre, pourquoi ne pas profiter du changement pour installer une chaudière à granulés bois, une PAC gaz et/ou des panneaux solaires thermiques, pour l’eau chaude sanitaire par exemple ? Dans le cas du chauffage individuel se pose la question du remplacement des convecteurs électriques ou des chaudières, lesquelles fonctionnent en général au gaz de ville. Là aussi, il importe de prendre en compte le travail réalisé sur l’enveloppe de façon que l’ensemble soit correctement dimensionné. Point essentiel pour le portefeuille des copropriétaires : le matériel retenu devra être éligible aux aides de l’État et des collectivités locales. Autre poste à ne pas oublier : la ventilation. Celle-ci garantit un air intérieur de qualité indispensable à la santé et à la sécurité des occupants. Il s’agit d’éviter l’accumulation d’humidité et de mauvaises odeurs, tout en diminuant la concentration de polluants et de gaz toxiques. Son efficacité sera assurée en diffusant l’air dans toute la zone occupée, en évitant les zones de stagnation et l’écoulement de l’air soufflé dans l’extraction. En rénovation, deux cas de figure se présentent : le système de ventilation existe déjà, ou pas. Dans les deux cas, après des travaux d’isolation, tout est à revoir soit en utilisant et en modernisant le système existant, soit en créant un système neuf. Calorifugeage évolution réglementaire Jusqu’à maintenant, l’obtention de la prime des Certificats d’économies d’énergie (CEE) était conditionnée à l’utilisation d’un isolant de classe 3 pour les travaux de calorifugeage. Dans le cadre du 39e arrêté des CEE à paraître d’ici à la fin de l’année, cette caractéristique évoluera en 2022 : il deviendra impératif d’avoir recours à un isolant de classe supérieure ou égale à 4. Une exigence renforcée afin d’obtenir de meilleurs résultats et de réduire plus efficacement les consommations d’énergie de la résidence collective. Il s’agit là d’une évolution réglementaire importante dans le cadre d’une rénovation énergétique, notamment en copropriété. (Source : Hellio) Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 90 jours

Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco

Côté magazine Côté magazine Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco Angle Pierre grenier apres. Photo : A&M Architecture Nombre de copropriétés sont des immeubles avec une identité forte et une architecture remarquable. C’est le cas de cet ensemble résidentiel datant de 1932, situé à Boulogne (92), qui s’inscrit dans le mouvement Art déco des années 1930. Autrement dit, des immeubles particulièrement difficiles à rénover : « Jusqu’à quel point peut-on envisager la rénovation respectueuse de tels trésors du patrimoine, tout en optimisant les performances énergétiques et la réduction des gaz à effet de serre ? », questionne Philippe Alluin, dirigeant de ReeZome qui a accompagné cette copropriété tout au long du processus. Les travaux réalisés ici ont permis de résoudre cette équation. Non seulement l’ensemble affiche aujourd’hui une performance remarquable en termes de consommations, mais il a aussi retrouvé sa façade Art déco mise à mal par des rénovations hasardeuses dans les années 1990. Cette performance a été possible grâce à un travail méthodique au préalable : dans l’ordre un diagnostic technique et un audit énergétique, un montage juridique et financier, une synthèse des lots techniques et l’économie de projet pour la partie assistance maîtrise d’ouvrage assurée par ReeZome, et enfin la mission de maîtrise d’œuvre assurée par A&M Architecture. Photo : A&M Architecture 1/ Façades et toiture Abîmées, les façades sont quasiment toutes isolées par l’extérieur après réparation, mais les traitements sont différenciés pour ne pas dégrader l’architecture Art déco de l’ensemble. Ce qui a conduit à la mise en œuvre sur les parties les plus emblématiques d’un enduit extérieur innovant thermo-isolant : à base de chaux et d’agrégats d’aérogel très fins, il permet de combiner isolation et respect de l’architecture. D’autres solutions d’ITE plus conventionnelles ont été mises en œuvre, y compris un système mince avec panneau en mousse résolique pour certaines parties avec modénatures. En toiture, la principale problématique portait sur le confort d’été, notamment pour les appartements situés dans les combles. Une opération délicate sur le plan technique pour insérer l’isolant dans une toiture traditionnelle zinc et brisis en ardoise. Photo : A&M Architecture 2/ Équipements techniques Original, le bâtiment avait autrefois été équipé d’un chauffage par géothermie, abandonné dans les années 1990, car peu performant. ReeZome a proposé de revenir à cette solution pour chauffer les 205 logements. Les forages ont été remis en service et une nouvelle pompe à chaleur installée, avec une chaudière gaz en relais. « Calculée pour 80 % des besoins, elle en couvre en réalité 100 %. Nous n’aurions jamais obtenu cette performance si nous n’avions pas isolé correctement l’enveloppe », précise Philippe Alluin. La ventilation a aussi été totalement repensée avec un procédé de ventilation naturelle assistée. 3/ Performances Diminution de 52 % des consommations énergétiques, soit 92 kWhep/m2/an contre 195 kWhep/m2/an avant rénovation, soit un passage de D à C sur l’étiquette énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 60 %, notamment grâce à la remise en service du chauffage par géothermie. « En copropriété, le plus important et le plus délicat est de définir un programme de travaux et un budget. Ce n’est pas un projet, mais bien un programme. Lequel comprend un audit global (DTG entre autres), qui inclut les problématiques énergétiques et celles du bâtiment, y compris dans ses caractéristiques architecturales. Petit à petit, nous agglomérons des choix consensuels avec les copropriétaires pour un programme coconstruit. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous faisons appel à un maître d’œuvre. » Philippe Allun Ingénieur et architecte, fondateur du réseau d'ingénieries, architecture et le développement durable ReeZome « L’analyse que nous réalisons comprend plusieurs phases. En premier lieu, la recherche des plans existants et de l’histoire du bâtiment : ce sont des données techniques qui nous permettent de trouver des solutions. Ensuite, l’analyse de l’architecture, les points forts, les points faibles, les éléments ordinaires et remarquables, puis l’analyse des pathologies (fissures, détérioration en façades…). Il faut réussir à faire comprendre aux copropriétaires que c’est par là que l’on commence pour faire un bon projet. Enfin, hypothèse de traitement, échange et concertation avec les copropriétaires pour définir le programme de travaux. » Véronique Javelle architecte, A&M Architecture Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 90 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 90 jours

Equipements techniques et énergie

Côté magazine Côté magazine Equipements techniques et énergie Naturels ou mécaniques, les systèmes de désenfumage des bâtiments cumulent les fonctions. Au désenfumage, il faut désormais ajouter l’éclairage naturel et la ventilation. Une conception à prévoir en intégrant les nombreuses contraintes réglementaires. Désenfumer, éclairer et ventiler Les fumées sont la cause principale de décès lors d’un incendie. Les évacuer vers l’extérieur le plus rapidement possible est donc vital. C’est la fonction dévolue aux systèmes de désenfumage. Appelés « dispositifs d’évacuation naturelle de fumée et de chaleur » (DENFC), ils remplissent trois missions : rendre praticables les circulations pour l’évacuation ; faciliter l’accès des secours ; maintenir un taux d’oxygène correct dans les locaux le temps de l’évacuation. Pour le désenfumage, les options possibles sont de deux natures : naturel ou mécanique. Les deux méthodes étant combinables – naturel/naturel, naturel/mécanique, mécanique/naturel et mécanique/mécanique – en fonction des locaux. En effet, les exigences – et donc les matériels – ne seront pas les mêmes selon qu’il s’agit de désenfumer une gare, une cage d’escalier ou encore un IGH. Il existe, par exemple, une grande diversité d’exutoires : à vantaux pour les toitures à faible pente, dotés de lames à commandes mécanique, pneumatique ou électrique, ou encore ouvrants de façade. Ces deux systèmes étant eux-mêmes liés à deux grands principes de désenfumage : balayage de l’espace sinistré par de l’air neuf pour faciliter l’extraction des fumées et mise en dépression du local sinistré. Réglementation complexe La réglementation relative au désenfumage diffère selon l’utilisation et la fréquentation du bâtiment. Il y a lieu de distinguer les obligations légales – règlement de sécurité dans les ERP, Code du travail, Code de la construction… – et les règles d’ordre privé, comme les règles APSAD R17, qui relèvent d’un accord spécifique entre les parties. Première chose : le marquage des produits. L’arrêté du ministère de l’Équipement et du ministère de l’Industrie, datant du 2 juillet 2004 et publié au JO du 5 août 2004, rend obligatoire le marquage CE des DENFC. Ces derniers, toiture et façade, sont couverts par la norme NF EN 12 101-2. Le marquage « CE » permet de juger des performances et de la qualité du DENFC. En revanche, il ne permet pas de garantir sa capacité à s’intégrer dans le SSI (Système de sécurité incendie) régi par la NF S 61 937-1. La réglementation ERP impose, en effet, au fabricant de prouver la capacité des appareils à s’intégrer au SSI, avec les essais correspondants pour les exutoires et des PV d’essais pour les ouvrants en façade dans le cadre du marquage NF. Cas 1 Lanterneaux et exutoires Avec leur positionnement idéal sur le toit des bâtiments, les lanterneaux et exutoires de fumée dédiés au désenfumage sont les premiers d’entre eux : apportant l’indispensable lumière naturelle à l’intérieur des bâtiments, ils jouent également un rôle important dans le renouvellement d’air, ventilation naturelle. Ces dispositifs permettent de réaliser de 30 à 60 % d’économies d’énergie (éclairage et chauffage), dès lors qu’ils apportent un seuil minimal de 300 lux d’éclairage naturel pendant 50 % du temps d’utilisation du bâtiment, selon le Groupement des fabricants et fabricants-installateurs de matériel coupe-feu et d’évacuation des fumées (GIF). Les exutoires peuvent avoir une triple fonction : désenfumage, apport de lumière naturelle et ventilation. Photo : Bluetek Il n’existe pas de système unique, mais une diversité de matériels, adaptés au cas par cas et en fonction de la configuration des locaux à désenfumer. Photo : Souchier Cas 2 Ouvrants de désenfumage en façade En façade, la principale contrainte consiste à intégrer les ouvrants de désenfumage dans un projet architectural avec des produits réglementaires. Et ce, d’autant plus lorsque l’ouvrant à une double fonction, ventilation naturelle et désenfumage. Dans ce cas, il convient d’utiliser des châssis et des coffrets adaptés, qui permettent de ventiler selon le paramétrage défini à l’avance, mais qui gardent la priorité au risque. Ainsi le pilotage électrique des ouvrants de confort doit pouvoir s’effacer devant l’urgence, en cas d’incendie. Les châssis de désenfumage disposent généralement d’un moteur plus imposant permettant d’ouvrir en grand et rapidement alors que, en ventilation naturelle, ce même moteur peut ouvrir seulement partiellement ou en grand, à vitesse normale. Cas 3 Maintenance prédictive L’obligation de résultat est de rigueur pour le fonctionnement des installations de sécurité incendie. Pour prévenir les pannes se développe, comme avec les ascenseurs, la maintenance prédictive. Laquelle consiste à connecter l’ensemble des objets pour en suivre en direct le fonctionnement. Les outils développés exploitent l’intelligence importée dans les systèmes en surveillance. La maintenance prédictive vise à déterminer les facteurs de défaillance, à analyser l’évolution des installations et à diagnostiquer les besoins. Cela peut se concevoir dès le début avec des solutions « bimisées » qui intègrent dans la maquette numérique les données essentielles et permettent ainsi leur suivi en exploitation avec, comme maître mot, l’anticipation. Avec la maintenance prédictive, tous les éléments d’une installation – sprinkler, détecteur, écran de cantonnement, ouverture en façade, lanterneaux – peuvent être surveillés et analysés. Photo : Kingspan Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 90 jours

Carrier achète l’activité climatisation, froid et pompes à chaleur de Toshiba Carrier Corporation

L’annonce du rachat de TCC (Toshiba Carrier Corp) par Carrier clarifie le paysage mondial de l’industrie de la climatisation et du froid. En France, Carrier gère un important portefeuille de marques.
Il y a 3 ans et 92 jours

Nouveautés : Fond dur et Huile parquet Effet bois nu PLASTOR

Chaleureux, le parquet en bois est très tendance. Chaque essence dispose d'une couleur, d'un veinage et d'un rendu qui lui est propre et qui apporte une authenticité unique aux lieux. Pour perdurer, ce revêtement a besoin d'être protégé contre le trafic, les taches et l'humidité. Mais bien souvent les vitrificateurs et les huiles réhaussent la teinte du bois et jaunissent fortement à cause des remontées de tanins. Pour tous ceux qui souhaitent préserver l'aspect brut du bois, Plastor, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication de finitions pour la protection de sols, a développé une nouvelle gamme avec 2 produits pour parquet, totalement invisibles : le Fond dur et l'Huile Effet bois nu.
Il y a 3 ans et 93 jours

Une station de métro à Rennes entièrement enveloppée de mailles métalliques

La station de métro aérienne Cesson-Via Silva, de la ville de Rennes, de forme ovoïde a été habillée de 2 758 mètres carrés de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s’enrouler autour du viaduc sans toucher l’infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l’espace intérieur de la gare. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l’intérieur pour contrebalancer l’acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l’intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques. Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L’idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l’épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l’aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. . Promoteur : SEMTCAR. Architectes : Anthracite Maille métallique : Codina Architectural Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra Distributeur France : Maille Metal Design Entreprise générale : Cardinal Structure métallique : ACML Photographie : Boreal Production. 2021    
Il y a 3 ans et 93 jours

Plastor Fond dur et Huile parquet Effet bois nu

Un résultat totalement invisible pour préserver la beauté naturelle et brute du bois Chaleureux, le parquet en bois est très tendance. Chaque essence dispose d’une couleur, d’un veinage et d’un rendu qui lui est propre et qui apporte une authenticité unique aux lieux. Pour perdurer, ce revêtement a besoin d’être protégé contre le trafic, les taches et l’humidité. Mais bien souvent les vitrificateurs et les huiles réhaussent la teinte du bois et jaunissent fortement à cause des remontées de tanins. Pour tous ceux qui souhaitent préserver l’aspect brut du bois, Plastor, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication de finitions pour la protection de sols, a développé une nouvelle gamme avec 2 produits pour parquet, totalement invisibles : le Fond dur et l’Huile Effet bois nu. Fabriquées en France dans le Jura, ces nouveautés Effet bois nu Plastor conservent et protégent la beauté naturelle du bois, sans réchauffer ni blanchir le bois d’origine. Simples et rapides à appliquer, elles limitent les contraintes de chantiers pour les professionnels du parquet. PRÉPARATION NOUVEAU – FOND DUR EFFET BOIS NU – Sous-couche d’accrochage Pour assurer une finition parfaite aux parquets clairs ou bruts, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor imprègne le bois en profondeur, bloque les remontées de tanin tout en conservant complètement sa couleur pour lui laisser un aspect totalement naturel. Cette sous-couche d’accrochage s’utilise en système avec tous les vitrificateurs en phase aqueuse PUR-T® Plastor. Il est conseillé de l’appliquer avec le vitrificateur PUR-T®3 DUO mat pour garder un rendu totalement invisible. Prête à l’emploi et facile à utiliser, sa formulation fluide permet une application uniforme et sans traces de reprises. Ainsi, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor offre des conditions de travail agréables aux artisans parqueteurs. Il sèche très rapidement, en 1 à 2 h entre couches, et ne nécessite pas d’égrenage. Il est conseillé d’appliquer 2 couches de sous-couche et 1 couche de vitrificateur.   Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 1L et 5L FINITION NOUVEAU – HUILE PARQUET EFFET BOIS NU – Protège la nature du bois Totalement invisible, l’Huile Effet bois nu Plastor préserve efficacement les parquets tout en mettant en valeur l’authenticité et le toucher naturel des essences de bois. En phase aqueuse, sa formulation haute qualité nourrit en profondeur le bois et protège durablement tous les parquets neufs ou anciens des agressions quotidiennes, des taches et de l’humidité. Prête à l’emploi, cette nouveauté assure le huilage complet d’un parquet en 1 journée, avec un seul égrenage entre la 2ème et la 3ème couche et un séchage de 1 à 2 h entre 2 couches. Cette application sans lustrage permet ainsi aux parqueteurs d’effectuer 3 couches dans la journée, un véritable gain de temps, appréciable sur les chantiers. Sans odeur gênante, cette huile pour parquet qui dégage seulement 25 g/L de COV est très agréable à appliquer. Excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense, l’Huile pour parquet Effet bois nu Plastor leur confère une excellente résistance à l’usure et facilite leur entretien. Rendement : 15 m2/L par couche Existe en 1L et 5L
Il y a 3 ans et 93 jours

Tout Faire 2022 : une nouvelle ère se dessine pour le 1er groupement indépendant de négoce

Retransmis en direct auprès de plus de 500 personnes et de 1000 personnes présentes lors de la soirée, il a été l’occasion de présenter ses ambitions et ses grands axes stratégiques de développement pour cette nouvelle année qui s’annonce pleine de promesses.Cette année sera l’année de l’innovation, du changement et de la transformation pour le groupement de négoces qui souhaite se restructurer sur différents points.Une nouvelle identité graphique simplifiée et épurée, mais qui conserve son authenticitéTout Faire Matériaux réalise une refonte de sa charte graphique, et devient désormais Tout Faire ! Depuis sa création, le groupement a fortement évolué et s’est diversifié. Au-delà de leur qualité de négociant, les adhérents proposent à leur client particulier et pro tout un éventail de solutions pour la maison. Puisque chaque adhérent est unique, Tout Faire souhaite que chacun conserve son indépendance et sa personnalité qui lui est propre. Pour cela, le nom du point de vente sera également davantage mis en avant sous le logo du groupement.Les couleurs symboliques jaune et noir, ainsi que le symbole de la maison propre à Tout Faire sont conservés mais le logo a été simplifié, épuré et modernisé.Un nouveau concept magasin pour être encore plus proche de ses clientsTout Faire a conçu, avec un cabinet d’architecte, de nouveaux aménagements pratiques et intelligents pour ses magasins afin de répondre aux nouvelles attentes des professionnels et des particuliers. Ils ont été pensés à l’image du groupement pour être encore plus accueillants et chaleureux. Chaque magasin sera organisé sous forme de module pour clarifier les offres et les services proposés pour un parcours client plus facile et plus compréhensif. Ce nouveau concept sera flexible et adaptable à toutes les situations pour que chaque adhérent s’y retrouve et s’y sente bien. Les magasins ne sont pas seulement la vitrine des produits, ils sont aussi l’incarnation même des valeurs du groupement et de chacun de ses adhérents.Et le service a une place toute particulière puisqu’elle fait partie de l’ADN de Tout Faire. C’est pourquoi, ce nouveau concept magasin met particulièrement l’accent sur des outils simples et pratiques qui ont pour but de simplifier la vie des clients : un système de box collect sera mis à la disposition devant les magasins pour retirer ses commandes plus facilement et plus librement. Le comptoir d’accueil sera réaménagé pour une meilleure prise de contact, et des espaces de travail seront mis à la disposition des particuliers et des professionnels afin de construire ensemble, leurs projets futurs.Ces premiers concepts magasins seront mis en place à Angoulême et à Valence.Des magasins qui passent au vert pour devenir des acteurs écologiques actifs et dynamiquesLe vert : une troisième couleur à intégrer au nouveau Tout Faire. Pour cela, le groupement veut dépasser les attentes réglementaires pour devenir une référence dans la réduction de leur impact écologique et de la rénovation écologique.La consommation d’énergie des bâtiments sera réduite avec la révision des systèmes de chauffage et de luminaires. Une énergie verte sera créée avec la disposition de panneaux voltaïques sur les toits des 480 points de vente et sur les parkings.Pour accompagner ses adhérents dans cette nouvelle ère plus verte, Tout Faire a identifié un bureau d’études expert pour les aider à entreprendre les démarches administratives, les études techniques, les déclarations diverses et le montage du dossier de financement.L’empreinte plus verte du groupement passera également par la valorisation des produits Made in France, du savoir-faire français et des valeurs de ruralité et de proximité auprès des locaux. L’empreinte carbone est ainsi réduite. Il prône également la réduction de son impact environnemental en choisissant des matériaux biosourcés.L’école Tout Faire valorise, forme et accompagne ses talents de demainL’école Tout Faire fait son grand retour ! Le groupement souhaite ainsi assurer la transmission des savoir-faire des métiers de négoce. Ces formations assureront ainsi aux fournisseurs et aux partenaires que leurs produits et leurs innovations seront mis en valeur auprès de la clientèle. Elles permettront d’accueillir les nouveaux collaborateurs et de les familiariser avec les valeurs du groupement. Plusieurs formations, reconnues et certifiées par l’État, seront proposées à partir de mars, dont celle pour devenir chef d’agence de niveau Bac+2 ou bien la formation commerciale, de niveau Bac.Ce sera l’occasion pour les collaborateurs actuels et futurs de partager leurs meilleures pratiques et de développer leur expertise. Ces formations garantissent ainsi aux fournisseurs et aux partenaires que leurs produits et leurs innovations soient mis en valeur auprès de la clientèle. Elles seront sous forme de classrooms, soit en physique, soit en e-learning digitale ou en mode mixte.Après ces annonces, place à l’action ! Ces dispositifs seront pour certains à découvrir dans les prochains mois et progressivement pour l’ensemble des adhérents Tout Faire.
Il y a 3 ans et 94 jours

Milliken signe le projet de rénovation des bureaux du groupe Adecco

Le nouveau site devait être situé dans le prestigieux quartier de la Défense.Approche designLe cahier des charges exigeait la création d’un environnement de bureau unifié, qui permette aux différentes marques d'Adecco installées dans l'espace de refléter leurs identités individuelles. Le client souhaitait également que l'aménagement de l'espace de travail comprenne une série de zones de réunion, de collaboration et de travail flexible. Pour répondre à cette demande, plusieurs espaces de style différent ont été conçus, notamment des espaces contemporains, vintage, biophiles et scandinaves. Grâce à une sélection minutieuse du mobilier et des finitions, le projet fini offre un nouvel environnement de travail exceptionnel pour les employés d'Adecco.Flexibilité modulairePour une zone de collaboration d'inspiration vintage, la collection de dalles de moquette primée Artistic Liberties est apparue comme le choix idéal pour apporter une touche sophistiquée. Les volutes décoratives de Outspoken Tradition dans les tons mats de Masquerade sont combinés avec le design de Inset et l'uniformité douce de Without Reserve dans les teintes dorées de Charmed. Ces couleurs riches s'accordent parfaitement avec les revêtements muraux art-déco et le mobilier élégant. En résulte un espace de réunion et de relaxation élégant et informel.La flexibilité de la moquette modulaire Milliken a permis à Tétris de faire preuve d’audace dans cet espace, en séparant la zone d’assise du reste de la pièce avec des couleurs et des motifs qui évoquent parfaitement l'aspect vintage que l'équipe de conception souhaitait obtenir. Avec son dossier Comfort Lite, la moquette a également apporté une touche de confort et de luxe supplémentaire sous les pieds des utilisateurs de cet espace.Design biophilique Pour la zone de réception de l’une des marques d’Adecco, la moquette Field Study de la collection modulaire Tracing Landscapes de Milliken a été choisie pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante. Inspiré par les couleurs et les textures du monde naturel, ce design s'accorde parfaitement avec l'esthétique biophile des finitions en bois naturel de la réception. Field Study a été installé dans les tons pierre de Etched Valley tout autour du bureau de réception. Les références biophiliques se poursuivent dans les salles de réunion, où l'esthétique douce et sculpturale du revêtement de sol Field Study complète les motifs graphiques des papiers peints à feuilles, les plantes vertes naturelles et les tissus d'ameublement d’un vert subtil. La teinte neutre et l'esthétique douce et sculpturale de la surface de la moquette, associées au support Comfort Lite des dalles, confèrent à ces espaces de réunion une atmosphère de confort et de calme. Fabriquée à partir de fils de nylon teintés dans la masse, la collection Tracing Landscapes offre une couleur uniforme et saturée, ainsi qu'une haute résistance aux taches. Pour les couleurs plus claires, avec une valeur de réflectance de la lumière supérieure à 20, comme Etched Valley, Milliken fournit une protection supplémentaire StainSmart®. Des designs neutres en carbone Les collections Artistic Liberties et Tracing Landscapes sont toutes deux fabriquées en nylon régénéré 100 % Econyl®. Avec leur support Comfort Lite fabriqué à partir de 90 % de matériaux recyclés, ces collections sont certifiées Carbon Neutral (2021), tout comme l’ensemble des gammes Milliken. Pour le projet d'Adecco, elles offrent d'excellentes références en matière de durabilité et de bien-être, avec la certification BRE, la vérification EPD, ainsi que la certification GuT et CRI Green Label Plus pour la qualité de l'air intérieur.
Il y a 3 ans et 95 jours

La RE2020 en maison individuelle, tout simplement avec les solutions bio’bric

Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de limiter les consommations d’énergie. Plus la résistance thermique de l’enveloppe de la maison (murs de structure) est élevée et les ponts thermiques traités grâce à des accessoires isolants, plus le bâtiment gardera la chaleur produite en hiver. C’est le double objectif du Pack maison individuelle :Gamme de briques de murs alvéolées avec une résistance thermique allant de 0,75 à 1,50 m².K/W (contre 0,23 m².K/W pour une maçonnerie traditionnelle non isolante).Planelles en terre cuite pour réduire les déperditions d’énergie en about de plancher.Les coffres de volet roulant et les briques à bancher-acrotères viennent compléter le Pack pour garantir une façade homogène 100 % terre cuite.La forte inertie des briques bio’bric permet une régulation de la température intérieure. La brique agit comme un climatiseur naturel, pour un confort d’été optimal.Quant à la limitation de l’impact environnemental du bâtiment, la brique en terre cuite bio’bric présente un impact carbone limité rapporté à l’ensemble de son cycle de vie. Ses bons résultats environnementaux sont consignés dans les FDES (Fiches de déclaration environnementale et sanitaire) mises à disposition par bio’bric dans la base Inies.Par ailleurs, fabriqués en France à partir d’une matière première géosourcée, l’argile, les produits bio’bric ne se dégradent pas dans le temps et les moisissures ne s’y développent pas, ce qui permet d’assurer la pérennité des ouvrages.La haute performance thermique des solutions bio’bric permet d’optimiser les prestations d’isolation et/ou des choix techniques sur les équipements de la maison. En limitant l’épaisseur d’isolation, la surface habitable est préservée.bio’bric accompagne les constructeurs et maîtres d’œuvres dans la définition et l’optimisation de leur système constructif RE2020 ; en partenariat avec les bureaux d’études thermiques.
Il y a 3 ans et 96 jours

Après la RE2020, le gaz a-t-il encore un avenir dans le bâtiment ?

Aux côtés de Jean-Luc Fugit, député du Rhône, président du Conseil national de l’Air, Vice-Président de l’OPECST (Office Parlementaire d’Évalutation des Choix Scientifiques et Technologiques), Joël Pedessac, directeur général de France Gaz Liquides et Aurélie Picart, déléguée générale du Comité Stratégique de Filière Nouveaux systèmes énergétiques, les 22èmes rencontres de l’énergie étaient l’occasion pour Bernard Aulagne de revenir sur les idées reçues concernant l’avenir du gaz dans le bâtiment, au lendemain de l’entrée en vigueur de la RE2020.Le gaz a-t-il encore un avenir ? Oui, bien sûr !Pour Bernard Aulagne, Président de l’Association Coénove : « Il y a une confusion volontairement entretenue concernant l’interdiction du gaz dans la RE2020. Celle-ci fixe seulement un seuil carbone difficilement accessible au gaz naturel, mais tout à fait à portée du biométhane, par exemple, dont le contenu carbone est dix fois inférieur à celui du gaz naturel. »Le gaz est indispensable dans le bâtiment, qui, du fait du poids du chauffage électrique, contribue fortement à la pointe hivernale. Le gaz est essentiel pour soulager le réseau électrique dans ces moments de tension, grâce notamment à la pompe à chaleur hybride, l’une des solutions des moins onéreuse pour décarboner le parc de logements et continuer à satisfaire les 12 millions d’utilisateurs de gaz pour leur chauffage...
Il y a 3 ans et 96 jours

Présidentielles 2022 : le syndicat des Énergies Renouvelables présente ses propositions pour la transition énergétique

L’urgence climatique impose en effet de mettre en place un véritable plan de bataille pour respecter la trajectoire fixée par l'accord de Paris. Les mesures transversales et sectorielles détaillées par le SER dans le second volet de son Livre Blanc 2022 permettraient ainsi de répondre à ces objectifs de décarbonation tout en pérennisant des industries créatrices d’emploi et d’économie durable dans les territoires.A l’heure de la révélation des programmes des candidats à la Présidentielle, le SER souhaite porter ses propositions auprès de l’ensemble des acteurs de la campagne et partager l’énergie d’un nouvel élan pour la France.Agir pour la transition énergétique à tous les échelonsL’Ademe et le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité français (RTE) l’ont désormais rappelé : pour garantir notre sécurité d’approvisionnement et permettre à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050, près de 75% de notre consommation d’énergie devra être satisfaite par des énergies renouvelables à cet horizon. Un projet qui nécessite d’agir aux niveaux international et européen mais aussi à l’échelle des territoires. En première ligne pour planifier et participer à la concertation autour des projets d’énergies renouvelables, ils en sont les acteurs majeurs mais aussi les premiers bénéficiaires d’un point de vue socio-économique. Pour Jean-Louis Bal, Président du SER : « Pour être au rendez-vous en 2050, la France doit dès à présent passer à la vitesse supérieure en matière de renouvelables. C’est aussi un enjeu de responsabilité et de crédibilité par rapport aux jeunes générations, qui attendent une mobilisation forte de toutes les parties-prenantes. Dans ce contexte, les candidats doivent se saisir des outils déjà existants et être en capacité d’en faire émerger de nouveaux pour accélérer et accompagner le formidable projet rassembleur qu’est la transition énergétique. »Les clés pour déployer nos énergies dans les filières renouvelablesAprès avoir livré une vision de ce que la France peut retirer du développement massif des renouvelables, le second volet du Livre blanc du SER présente une série de 10 mesures transversales et concrètes pour passer à l’action dans le cadre du quinquennat à venir : 01. Un « Fonds social pour le climat » pour accompagner les plus vulnérables et permettre une transition énergétique pour tous.02. Un « Parcours renouvelable » pour décrocher un emploi dans la transition énergétique.03. Une « étude d’impact climatique » sous l’autorité du Premier ministre pour une meilleure cohérence des politiques publiques.04. Une ambition énergétique cohérente avec celle de l’Union Européenne et assise sur une fiscalité allégée pour les énergies renouvelables.05. Un nouveau programme industriel « France Renouvelables » pour renforcer la souveraineté de la France dans les technologies stratégiques de la transition énergétique.06. Un pacte « Investir en confiance » pour renouveler les modes de financement des énergies renouvelables.07. Un programme national de sortie des énergies fossiles dans les secteurs encore dépendants.08. Un renforcement des ressources humaines et des capacités de pilotage de la politique de développement des énergies renouvelables pour respecter les objectifs fixés.09. Un programme national d’information sur les énergies renouvelables pour un débat éclairé et fondé sur des faits.10. Une France exemplaire en Europe et dans le monde pour se positionner comme une nation leader de la transition énergétique.En complément de ces propositions, près de 50 mesures sectorielles ont été élaborées afin de répondre aux enjeux des 12 filières du renouvelable français et ainsi générer des retombées environnementales et économiques significatives.Les biocarburants. Objectif : pérenniser les industries et les emplois liés à la production de biocarburants conventionnels et développer les emplois liés à la production de biocarburants avancés.Le bois-énergie individuel. Objectif : améliorer la qualité de l’air grâce au remplacement d’appareils anciens et polluants par des équipements labellisés, tout en participant à la stabilité du réseau électrique.Le bois-énergie collectif. Objectif : pérenniser et développer des emplois ancrés dans les territoires et souvent générés par des PME pour renforcer et structurer l’ensemble de la chaîne de valeur.L’éolien terrestre. Objectif : permettre à chacun de disposer des clés pour en comprendre les enjeux et participer au débat, accélérer les instructions des projets et faire bénéficier les communes d’implantation des retombées directes des parcs à travers la mise en place d’un nouveau fonds.L’éolien en mer. Objectif : lancer un exercice de planification maritime dès 2022 et conclure un Pacte de filière pour formaliser des engagements relatifs à sa pérennisation et demander un engagement de l’État sur le rehaussement des ambitions de développement, à moyen et long-terme.Les énergies marines renouvelables (EMR). Objectif : doter la France d’un objectif de développement pour tirer parti de ces ressources en métropole comme en Outre-mer.Les gaz renouvelables. Objectif : produire et injecter 12 TWh de biométhane dans les réseaux gaziers à horizon 2023 et créer près de 16 000 emplois directs et indirects d’ici la fin de la décennie.La géothermie. Objectif : doubler la production de chaleur par géothermie en dix ans, soit une économie de 1,1 million de tonnes équivalent pétrole.L’hydroélectricité. Objectif : optimiser la production des installations existantes et en développer de nouvelles.Le solaire photovoltaïque. Objectif : créer de nouvelles implantations industrielles innovantes pour positionner la France comme un véritable acteur du solaire, crédible en Europe et dans le monde.Le solaire thermique. Objectif : accélérer son développement pour diversifier les solutions de production de chaleur renouvelable, en particulier pour l’industrie et les réseaux de chaleur.La valorisation énergétique des déchets. Objectifs : tendre vers 100 % de valorisation des déchets en complément du recyclage.