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Résultats de recherche pour maitrise

(3737 résultats)
Il y a 4 ans et 203 jours

Socotec recrute un ancien adjoint au maire de Lyon

CARNET-NOMINATION. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, a nommé un ancien adjoint délégué à l'urbanisme et l'habitat de la ville et la métropole de Lyon, directeur du développement du secteur public pour la construction, l'immobilier et les infrastructures.
Il y a 4 ans et 203 jours

La restauration du chemin de ronde des remparts de Carcassonne va être bouclée

Grâce à la dotation exceptionnelle prévue par le ministère de la Culture dans le cadre du plan de relance, le CMN peut envisager plus tôt la restauration du rempart médiéval de Carcassonne, de la porte Saint-Nazaire à la porte Narbonnaise. Ce sera l’achèvement d’un projet de grande ampleur mené depuis plusieurs années pour la restauration du monument, la modernisation des espaces d’accueil des publics et l’extension du parcours de visite. A la suite de la restauration de 2014 à 2015 du rempart médiéval ouest, le circuit de visite avait pu être enrichi à l’été 2015 d’un second circuit de remparts à l’ouest, du château comtal à la porte Saint-Nazaire, complétant le circuit des remparts gallo-romains, situés au nord, du château comtal à la porte Narbonnaise et restaurés en 2008. Le plan de relance vient contribuer par l’intermédiaire du ministère de la Culture à la restauration de la dernière partie du chemin de ronde des remparts, située à l’est et constituée de six tours et 300 mètres de courtines. Elle sera restaurée et sécurisée afin de répondre à un double enjeu de conservation et d’ouverture au public. Ce chantier sous la maîtrise d’œuvre d’Olivier Weets, architecte en chef des monuments historiques, comprendra la reprise des sols, la sécurisation du parcours et des escaliers par la mise en place de mains courantes, ainsi que l’aménagement des six tours. A l’issue de ces travaux les visiteurs auront la possibilité de parcourir la totalité du rempart intérieur (rempart gallo-romain, rempart médiéval ouest et rempart médiéval est) soit plus de 1500 mètres. L’important travail préparatoire a commencé, le diagnostic ayant déjà été réalisé. Le début des travaux est ainsi prévu dès octobre 2021 pour une livraison fin 2023. Visuel : CMN  
Il y a 4 ans et 203 jours

Restauration du massif occidental de la cathédrale Saint-Mammès de Langres

Le chantier de restauration du massif occidental de la cathédrale Saint-Mammès de Langres a débuté. D’une durée estimée à 37 mois, cette intervention, de 2,57 millions d’euros, est financée à 100% par l’État – DRAC Grand Est, maître d’ouvrage, et réalisée sous la maîtrise d’œuvre de Charlotte Hubert, Architecte en chef des monuments historiques. Cette nouvelle campagne de restauration intervient après deux importantes interventions menées sur les toitures du monument, celles du chœur en 2014/2015 et du déambulatoire et des chapelles absidiales en 2017/2019. L’état sanitaire du massif nécessite la reprise complète des éléments assurant l’étanchéité des parties saillantes, notamment les glacis des corniches éléments qui facilitent l’écoulement des eaux de ruissellement. Le massif occidental n’ayant connu que peu de modifications depuis sa construction, le parti de restauration propose la conservation des dispositions actuelles, purgées des bandeaux en ciment ; le traitement des éléments métalliques et la consolidation des maçonneries après nettoyage ; la restauration des sculptures ; la restauration des vitraux ; la révision et la remise en peinture des menuiseries ; la révision des couvertures des terrasses ; le remplacement des évacuations et descentes d’eaux pluviales ; la mise en œuvre de dispositifs anti-volatiles et la réfection de la cour Nord-Ouest. Photo : DRAC Grand Est  
Il y a 4 ans et 203 jours

Webinaire : Nicolas Valette, Manager BIM présentera le projet le Chai lors du Jeudi Prescription LIVE !

 Nicolas Valette, Manager BIM pour le compte de l’agence Rive Droite Architecture  à Bordeaux, sera notre invité et présentera :   » Le Chai, projet de réhabilitation lourde d’un ancien entrepôt maritime sur les quais de Bordeaux. «  Un chantier réalisé en open BIM pour le compte du Crédit agricole Aquitaine. Il accueille des bureaux, salles de réunion, espaces de services, salles partagées et multifonctions à vocation sportive, ainsi que des espaces de stockage, des garages… Pour ce programme, la maîtrise d’œuvre souhaitait conserver la typologie du chai. Les murs extérieurs en pierres ainsi que la charpente métallique existante ont été conservés tout comme les dalles et leur structure porteuse maçonnée. Il a cependant fallu effectuer de nombreux aménagements et renforcer la charpente existante… Des solutions ont été trouvées pour faire circuler un volumineux et complexe réseau de gaines pour alimenter et ventiler les différentes pièces du bâtiment. Le chantier est aujourd’hui terminé. La maquette BIM du projet a été utilisée des premières esquisses jusqu’à l’exploitation !  BIMobject, Polantis et Abvent sont ravis de vous convier au prochain Jeudi Prescription LIVE le 10 décembre de 9h00 à 10h30 : inscription en ligne !  Venez écouter comment s’est opéré ce chantier ! A propos de Nicolas Valette  « Manager BIM pour le compte de l’agence RDA à Bordeaux et formateur Archicad pour CAD Concept, Revendeur agréé Abvent pour la Région Nouvelle Aquitaine. J’ai entrepris des études artistico-techniques, et il y a une vingtaine d’année, j’ai découvert Archicad et entrevu le potentiel de travailler avec la 3D. A une époque où la notion de BIM n’existe pas encore, je commence à me former sur Archicad en autodidacte. En 2011, je développe en parallèle de ma carrière d’architecte, une activité de formateur sur Archicad pour accompagner les agences bordelaises dans leur entrée dans le BIM. Il y a un peu plus de 3 ans, une des agences que j’ai formées me contacte après avoir remporté un concours pour un projet BIM. Cette agence c’est RDA et le projet BIM, c’est LE CHAI. Aujourd’hui je continue ma carrière de formateur sur Archicad d’un côté et celle de Manager BIM pour RDA de l’autre. Je conseille et forme les équipes, le support technique, la supervision des maquettes BIM et l’interopérabilité, ainsi que la partie communication et tous les à cotés que permet aujourd’hui le BIM.«  Inscription en ligne 
Il y a 4 ans et 203 jours

« Avec MyPricer et l’EDI, la commande de nos clients part en fabrication en moins de 24h »

En novembre 2019, Picard Serrures, fabricant français de serrures et de portes blindées, a fait le choix de s’appuyer sur ELCIA pour déployer MyPricer et la commande dématérialisée (EDI) auprès de ses clients, pour gagner en efficacité et être plus réactif. L’objectif : leur offrir une solution de chiffrage 100% Web clé en main pour leurs devis, et simplifier le passage et le traitement des commandes. Mise en place, accompagnement, bénéfices : rencontre avec Julien MALIAR, Animateur Réseaux Installateurs agréés PICARD en France, Belgique et Suisse. Julien, voilà un peu moins d’un an que Picard Serrures a déployé MyPricer et l’EDI auprès de ses clients. Comment sont nés ces projets ? Cette décision est liée à la forte évolution des commandes de portes. Il y a 10 ans, nous recevions une cinquantaine de commandes de portes par mois pour la France. Aujourd’hui, rien que sur le mois de juin 2020, nous avons enregistré 650 commandes de portes ! Il fallait trouver une solution simplifiant le passage de commandes de nos clients, tout en nous permettant d’optimiser le traitement de ces commandes en interne. Avant MyPricer et l’EDI, nos clients nous transmettaient leurs commandes de portes par fax ou par e-mail. En interne, un traitement manuel était nécessaire pour enregistrer la commande sur le plan commercial, enregistrer et valider avec le client les données techniques de porte sur-mesure et enfin recevoir la confirmation de commande signée par le client. Tous ces échanges retardaient la mise en fabrication de plusieurs jours. Nous et nos clients pouvions perdre une semaine ! Avec MyPricer, notre objectif était d’accélérer ce process et de simplifier cette méthodologie pour éviter un goulot d’étranglement en interne. Pourquoi avoir choisi MyPricer et l’EDI ? Régis DIDIA, Chef de produit porte chez Picard Serrures, travaillait déjà avec ProDevis pour nos clients Menuisiers. Il a donc proposé ELCIA et sa solution MyPricer. La présentation de la solution de chiffrage nous a convaincu. Simple, pratique, qui puisse s’utiliser de partout : c’était vraiment la solution adaptée à notre cible de clientèle ! Justement, vous avez décidé de déployer MyPricer seulement auprès de certains de vos clients… Il faut savoir que nous avons trois grandes typologies de clients : notre réseau Installateurs Agréés PICARD (IAP), les Menuisiers et enfin les serruriers. Les Menuisiers utilisent déjà majoritairement ProDevis pour leur chiffrage. MyPricer s’adresse à tous nos clients mais principalement à notre réseau Installateurs Agréés Picard (IAP). Ils possèdent leur propre magasin sous enseigne Picard Serrures, nos serrures et produits sont présentés dans leur showroom, et certains produits Picard Serrures leur sont réservés. En tant que Responsable du réseau IAP, mon rôle est de m’assurer que leurs magasins fonctionnent bien, les aider à avancer tout en les formant. Les équiper de MyPricer entre dans cette logique. Est ensuite venu le moment de mettre en place MyPricer. Comment vous y êtes-vous pris ? Il y a d’abord eu un gros travail de la part de nos commerciaux. Aujourd’hui encore, beaucoup de nos clients nous passent commande par fax. Il a donc fallu les sensibiliser, leur faire comprendre que MyPricer est un outil pratique qui leur permet de gagner du temps, de faire leurs devis directement sur leur téléphone, d’être réactifs. Il y a ensuite eu une deuxième phase avec le Service Customer Success d’ELCIA. En novembre 2019, nous avons organisé un tour de France, avec trois rassemblements sur Marseille, Bordeaux et à Lyon, dans les locaux d’ELCIA. Marie-Anne FOSSIER, Customer Success Manager à ELCIA, était présente pour présenter MyPricer et faire des démonstrations en direct. Un vrai plus ! En complément de ces rendez-vous physiques, vous avez également mis en place un accompagnement de vos clients à distance… Oui, et la période de confinement a d’ailleurs été propice pour cela ! Nous en avons profité pour accélérer sur la formation à distance, en organisant notamment des webinars. Pas besoin de se déplacer, nous pouvions prendre le contrôle de leur PC à distance et leur expliquer clairement. Ensemble, nous avons créé leur compte sur MyPricer et simuler leur première commande de portes. L’idée était de leur montrer concrètement la simplicité d’utilisation de MyPricer. Certains de nos clients chiffrent des portes complexes. Ils ne trouvaient pas comment passer leur commande. Mais une fois la formation faite, ils ont reconnu que c’était très simple et pratique. C’est très important de prendre ces quelques minutes avec nos clients, car au final, cela leur permet de gagner un temps précieux. « Même s’il est 18h un samedi, que notre bureau d’étude est fermé et que le commercial n’est pas joignable, notre client a tout de suite ses informations sur MyPricer. Il n’attend pas et peut répondre à son client particulier ou prendre une décision sur son chantier » Avez-vous rencontré des freins du côté de vos clients ? Certains de nos clients ne maîtrisent pas bien l’outil informatique. Nos installateurs sont des professionnels, excellents techniquement, qui maîtrisent leur métier à la perfection. Mais, à l’inverse, qui sont aussi capables de faire des devis et des factures à la main. Or, aujourd’hui, quand un client particulier achète une porte, il veut que tout soit professionnel. Il ne fera pas forcément confiance à quelqu’un qui lui envoie un devis fait à la main sur un bout de papier. Un devis précis, bien organisé, détaillé sera plus vendeur ! En plus, il permet de rappeler point par point toutes les caractéristiques du produit, les notions importantes, les couleurs… et ainsi éviter les oublis. Pour pallier à ce manque de connaissance informatique, les formations personnalisées étaient nécessaires. En complément, nous leur avons également envoyé un book de formation. Une petite bible dans laquelle ils peuvent trouver les réponses à leurs besoins. Quels sont les bénéfices de MyPricer pour vos clients ? La facilité de chiffrage. Avec MyPricer, ils peuvent faire leurs devis de n’importe où, sans avoir besoin de retourner à leur bureau ou d’appeler leur secrétaire. Ils peuvent dupliquer leurs devis de manière très facile, personnaliser leurs documents avec leurs logos ou certifications. MyPricer, c’est vraiment un outil utile et pratique pour eux, nécessaire pour leur développement. Le côté 100% Web de la solution aussi ! Ils ont une solution accessible via une URL, sans installation nécessaire. C’est un avantage conséquent pour nos clients pas tous informatisés : même en 3G ou en données partagées, ils peuvent facilement utiliser leur solution et chiffrer depuis leur téléphone ou leur tablette. Enfin, la simplification de leurs commandes. Ils n’ont plus besoin d’aller vérifier leur commande dans leurs e-mails, de l’imprimer, de la tamponner et de nous renvoyer la fiche de validation pour mise en fabrication. Avec MyPricer et l’EDI, ils n’ont plus rien à faire, c’est un gros gain de temps et de simplicité ! Et du côté de vos équipes internes ? L’EDI nous permet d’éviter la ressaisie manuelle des commandes de nos clients. Nous avons gagné en praticité et en réactivité dans le traitement des commandes de nos clients. Une fois qu’un client nous a passé sa commande, cette dernière part en fabrication en moins de 24h. C’est un temps précieux qui est gagné au niveau de la fabrication, et donc pour nos clients. S’il fallait résumer MyPricer et l’EDI en quelques mots ? C’est vraiment la simplicité de l’outil pour nos clients ! Avec MyPricer et l’EDI, cinq minutes leur suffisent pour passer leur commande. Autre point important : ils vont avoir accès en direct à toutes les informations importantes. Par exemple, beaucoup de nos clients appellent notre bureau technique pour connaître la perte de passage lorsqu’ils commandent une porte en rénovation. Avec MyPricer, ils remplissent directement les dimensions et obtiennent instantanément leur compte-rendu, avec notamment cette notion de passage. Cela peut sembler pas grand-chose, mais ce sont des informations très précieuses et utiles pour nos serruriers. Même s’il est 18h un samedi, que notre bureau d’étude est fermé, que leur commercial n’est pas joignable, le client a tout de suite son information sur MyPricer. Il n’a pas à attendre et peut répondre directement à son client particulier ou prendre une décision sur son chantier. Cette réactivité est très importante ! Maintenant que la mise en place et la prise en main de vos clients sont lancées, quels sont vos objectifs ? Début 2020, 19% de nos commandes de portes ont été passées via MyPricer. Depuis que nous avons décidé d’accélérer le passage de commande via MyPricer, nous sommes passés à 36%. C’est une belle évolution ! Il faut continuer à promouvoir la solution auprès de nos clients, en poursuivant les formations, notamment sur le réseau IAP. L’objectif est d’avoir au moins 1 porte sur 2 commandées via MyPricer d’ici fin 2020, et 3 portes sur 4 d’ici 2021. MyPricer, la solution 100% web pour les devis et les commandes Destiné aux Industriels du secteur Menuiserie, Store et Fermeture, MyPricer leur permet de mettre à disposition de leurs clients Artisans non équipés, une solution « clé en main » pour créer leurs devis et passer leurs commandes. 100% Web, la solution est accessible grâce à une simple connexion Internet, depuis n’importe quel support (PC, tablette, Smartphone). Intuitif, MyPricer ne nécessite aucune installation ni formation. En rendant ses clients totalement autonomes dans leur chiffrage et le passage de commandes, l’Industriel gagne un temps considérable au quotidien, qu’il peut consacrer à son Service Clients et au développement de ses ventes. En plus de posséder un formidable outil de conquête et de fidélisation, l’Industriel bénéficie de la traduction en 7 langues (français, anglais, allemand, néerlandais, polonais, italien et espagnol) de MyPricer pour s’ouvrir à d’autres marchés internationaux. En savoir plus sur MyPricer : www.elcia.com/mypricer  
Il y a 4 ans et 204 jours

Naissance d'Enalia, E.T.I « Made in France », dédiée à l’efficacité énergétique

La naissance de ce groupe, annoncé ce jeudi 15 octobre par Gaëtan Thoraval, directeur général, correspond à un changement d’échelle important. Le groupe s’ouvre à de nouvelles activités (logement collectif, maîtrise d’œuvre, …) à de nouveaux clients et partenaires pour devenir un acteur global de la transition énergétique.Ce changement d’échelle est marqué par l’acquisition d’Abokine, société délégataire indépendante employant 35 salariés et implantée à Nantes. Abokine accompagne et forme près de 3.000 artisans ancrés dans le tissu local et dédiés à la rénovation énergétique.Ce rapprochement permet à Enalia de couvrir un territoire plus large et de cibler toutes les typologies d’artisans. De son côté, Abokine, en forte croissance, peut désormais s’appuyer sur l’expertise du groupe Enalia en matière de conseil et de financement.Avec trois implantations nationales (Paris, Lyon, Nantes), 135 collaborateurs et un chiffre d’affaires de plus de 160 millions d’€ en 2019, Enalia touche désormais l’ensemble des segments du marché de l’efficacité énergétique au travers de ses 5 filiales :Alto simplifie la rénovation énergétique des logements collectifs, en assurant la maîtrise d’œuvreNeutrali accompagne les grands consommateurs d’énergie vers la réduction de leur consommation, de l'audit au financementPass’Renov propose un service sur-mesure aux particuliers pour les aider à choisir, financer et réaliser leurs travaux d’économies d’énergieEnr’Cert appuie ses partenaires artisans dans le financement de leurs travaux, et leur propose des formations pour faire évoluer leurs offresAbokine accompagne ses partenaires artisans à rayonnement local en simplifiant la réalisation de leurs chantiers de rénovation énergétique« La réduction de notre empreinte environnementale fait désormais l’unanimité. Nous souhaitons y contribuer par notre expertise et notre capacité à créer, rassembler et réaliser. Nous sommes fiers de porter le groupe Enalia en tant que nouvel acteur de cette transition ; une ETI Made In France qui a triplé ses effectifs en deux ans. » Gaëtan Thoraval, Directeur Général Enalia« Enalia est la contraction d’« énergie » et d’alliance ». « Energie » car c’est notre métier de la rendre visible, de la comprendre et de l’optimiser. « Alliance » car nous sommes un groupe de 5 sociétés qui avancent dans le même sens, et qui sait aussi construire des partenariats forts avec d’autres professionnels de la rénovation, en premier lieu les artisans. Bastien Resse, Directeur de la stratégie et des relations extérieures
Il y a 4 ans et 205 jours

Palais d’Iéna : Un Parthénon en béton

Le palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental a été réalisé par Auguste Perret. [©ACPresse] L’édification du musée des Travaux publics a permis à Auguste Perret de pousser très loin l’élaboration d’un ordre du béton armé. Ce dernier est pour lui le matériau moderne par excellence : aisément disponible, économique et performant. Grâce à cette matière “miraculeuse”, le XXe siècle pourra se forger une expression monumentale qui le met sur un pied d’égalité avec l’Antiquité et le Moyen-Age. Perret est à la fois constructeur et architecte, il s’implique dans la conception des processus concrets. A savoir, de la fabrication à la maîtrise des coûts. Dès 1929, l’architecte établit, par une analyse de la technique du béton armé, les fondements théoriques d’un ordre classique contemporain. Sur une base réaliste, Perret propose de reconstruire le classicisme. Célébration du béton C’est sur un terrain en contrebas du Trocadéro, en forme triangulaire délimitée par les avenues d’Iéna, du Président Wilson et Albert de Mun, que va s’élever le musée des Travaux publics. Le plan de l’édifice est dicté par la parcelle : un triangle isocèle, dont l’un des sommets serait une rotonde et la base un arc de cercle. Perret met au point Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 208 jours

Lorenove et Lorebat fusionnent leurs services clients B to B, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, nouveau responsable service client diffus

Si durant de nombreuses années, service client rimait principalement avec accueil physique en magasin, appels téléphoniques et courriers promotionnels, aujourd’hui les nouveaux modes de communication, l’avènement du digital et la compétitivité croissante ont impulsé l’évolution de nouvelles manières de travailler. Soucieux de l’opinion et de la satisfaction de ses clients, le Groupe Lorillard a toujours intégré le service client dans sa stratégie relationnelle et commerciale. En aucun cas considéré comme un SAV, le Service Client Lorillard est, tout au contraire, un ensemble de services offrant un suivi rigoureux des différentes étapes de commandes et de la satisfaction des clients. Aujourd’hui le Groupe est amené à repenser sa stratégie, en mutualisant ses services clients afin de les professionnaliser davantage. Et, l’arrivée d’un Responsable Service Clients, en la personne d’Emmanuel de Rodellec, vient articuler le regroupement de l’ensemble du personnel autour d’un nouveau pôle.   EMMANUEL DE RODELLEC, NOMMÉ RESPONSABLE DU NOUVEAU POLE SERVICE CLIENTS Annoncée début 2020, la politique de recrutement, en parfaite concordance avec le développement du Groupe, était la chronique d’une croissance annoncée pour l’année. Et, Lorillard comptait bien poursuivre ses nombreux recrutements en recherchant de nouveaux talents pour renforcer ses équipes. La crise sanitaire nationale aurait pu freiner, voire inverser, cette tendance ; mais même durant la période de confinement, le Groupe Lorillard n’a jamais cessé d’œuvrer pour son développement. Emmanuel de Rodellec en fait la bénéfique expérience puisque son recrutement s’est effectué durant les mois de confinement. Arrivé fin mai 2020, il étrenne le poste de Responsable du nouveau Service Clients, pour les clients B to B du Groupe. Cet ingénieur Arts et Métiers (ICAM) qui a intégré dans la continuité de ses études, la société OTIS – en tant qu’ingénieur chargé d’affaires – fait rapidement évoluer sa carrière vers la relation client. Les 15 années passées au sein d’OTIS vont lui permettre de confirmer et d’acquérir des compétences clés autour du pilotage d’activités commerciales et stratégiques, du management d’équipes techniques et de la planification d’activités. Précédemment disséminés dans différents services clients, les 10 salariés qui composent la nouvelle équipe ont été rassemblés, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, afin de mutualiser les forces et compétences en un seul et même service. « Si Lorillard a choisi de mutualiser les compétences des services clients c’est dans le but d’offrir le meilleur des services à chacun de ses clients et de mettre en place une structure qui sera le socle de la performance de demain » précise Emmanuel de Rodellec.   LE SERVICE CLIENTS B TO B AU SEIN DU GROUPE LORILLARD Effectif depuis le mois de juillet ce nouveau pôle s’est structuré avec le service client Lorebat, rapatrié de Decazeville à Chartres et celui de Lorenove. Les 9 agences et 60 concessions Lorenove, les 600 clients artisans Lorebat, ceux du site Internet E-Lori, ainsi que les entités internes du groupe (HP Fermetures & Menuiseries, Molénat, Bourneuf, Plastibaie) sont les clients de cette nouvelle structure. « Le service client est parfois, à tort, assimilé à un SAV alors que dans nos métiers techniques, il fait référence à tout autre chose. Conseil, intégration, envoi en production et accompagnement pourraient être les mots clés qui nous définissent. Nous sommes au carrefour de la commande et de la mise en production. » explique Emmanuel de Rodellec. Ce nouveau service s’articule autour de 3 pôles : – Un pôle Support technique. 2 personnes, référents techniques, sont en charge de cette partie. Bien en amont des commandes, ils interviennent en tant que référents conseils pour les clients. Ils les aident dans la construction et la faisabilité technique du projet, le dimensionnement des produits, etc. A la disposition de l’artisan, du menuisier, du concessionnaire ou d’un commercial d’une entité Lorillard, les référents conseils sont sollicités pour examiner, ajuster ou valider les bonnes configurations des menuiseries d’un chantier. De formation technique, ils sont hautement qualifiés; ils sont également formés à l’écoute téléphonique et l’échange avec le client afin de posséder toutes les compétences relationnelles indispensables à leur rôle de conseil. Ainsi, leur consultation écarte tout risque d’un mauvais dimensionnement technique du chantier et favorise la conformité de la commande. – Un pôle Entrée de commande. 5 techniciens d’intégration des commandes sont en charge de ce pôle. A l’appui de leurs profils très techniques, ils ont pour mission de vérifier et d’intégrer les commandes des clients dans les systèmes de production. Qu’elles soient saisies à partir de Prodevis, reçues directement de CCS (leur outils configurateur de commande en ligne) ou issues du site de vente en ligne E-Lori, 100% des commandes produites passent entre les mains de ces techniciens. CCS est un outil qui assure autonomie, maitrise des délais, diminution des risques d’erreur aux clients qui choisissent de l’utiliser. – Un pôle Administration des Ventes 2 gestionnaires clients assurent cette partie et ont pour mission d’accompagner les clients au quotidien (suivi des commandes, livraison particulière, etc.). A la réception de tous les appels, ils aiguillent le client vers un contact spécifique selon sa demande et font le lien avec l’ensemble des services de l’entreprise. Cheville articulée entre la partie commerciale et la partie industrielle, le Service Clients est garant de toutes les spécificités qui constituent une commande. L’accusé de réception en est le document socle. Il engage l’entreprise et ses différents services dans la conformité de la définition technique du produit, du prix et du délai du produit commandé. Pas loin de 20 000 commandes, soit 55 000 configurations de produits sont intégrées par an par le pôle Entrée de Commande.   CULTIVER LA PERFORMANCE D’UN LEVIER RELATIONNEL Incontournable, le Service Clients est un levier relationnel stratégique capable d’amener un client à rester fidèle à une marque, voire même à la recommander ! Comme évoqué précédemment, la nécessité d’une haute qualité relationnelle engage le personnel du Service Clients Lorillard. Des formations seront déployées afin de mieux accompagner les clients dans leurs interrogations et sollicitations au travers de communications orales et écrites, concises et factuelles. Des projets, contribuants à la performance de la relation client, ont été mis en place ; notamment le nouvel outil CRM (Microsoft Dynamics) intégré en septembre dernier. Ce CRM, développé et adapté pour le Service Clients Lorillard, est actuellement déployé au sein de l’administration des ventes, pour être étendu par la suite aux 2 autres parties techniques. Il permet aux gestionnaires d’avoir une vision complète du compte : état du compte client, portefeuille de commandes, historique des devis, des communications, etc. Également, le service implémente des indicateurs chiffrés qui permettront de mesurer sa performance et sa qualité de service (nombre d’erreurs de saisie, le temps de traitement des sollicitations pour devis, délais d’intégration de commande ou encore les délais de livraison). « L’évolution et l’implémentation de ces indicateurs clés vont nous permettent de concevoir et mettre en place des plans d’actions dans une démarche d’amélioration continue » précise Emmanuel de Rodellec. « Nous mènerons également une enquête de satisfaction en ligne sur 15 jours afin de jalonner la perception de nos clients de manière factuelle. » « D’autres projets sur 2021 viendront renforcer nos capacités comme par exemple l’installation d’un système téléphonique connecté au CRM permettant un meilleur accueil en affichant instantanément la fiche client lors de la réception d’un appel » conclue Emmanuel de Rodellec. On le voit, le Groupe Lorillard se structure et modifie ses modes de fonctionnement de manière homogène et organisée afin de mieux densifier l’activité de son Service Client. Le sens du service et de la satisfaction client ont toujours été au cœur de la démarche du Groupe. Fidèle à ses principes, Lorillard est plus que jamais attentif à ses clients, à leurs besoins et tout particulièrement à leur satisfaction, parce que concevoir et vendre des menuiseries n’est pas leur seule finalité.
Il y a 4 ans et 208 jours

UNPG : « Favoriser la biodiversité fait partie des gènes des carriers »

L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] Quelle est la conjoncture des granulats en France ? Alain Plantier : La fin de 2019 et le mois de janvier 2020 laissaient augurer une année “correcte” au minimum. Depuis mars, nous avons eu des soubresauts énormes, avec un arrêt total de l’activité. Au plus fort de la crise sanitaire, cette dernière était descendue à 20 % de celle d’une année “normale”. Mais en moyenne, entre mars et mai, on était plutôt sur du 35 % à 40 %. Avec des disparités. La dégringolade a été très importante dans les métropoles, davantage que dans les zones rurales. Ce qui a aggravé les conséquences sur notre activité, étant donné le poids de ces marchés. Mais notre profession a joué le jeu. Le gouvernement avait décidé que la construction devait continuer à fonctionner. Aussi, même si la demande était faible – les grands travaux se sont arrêtés –, nous avons mis un certain nombre de choses en place pour que le bâtiment et les travaux publics puissent continuer à travailler. Et nous avons constitué des stocks en prévision du redémarrage. L’activité a-t-elle repris ? L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] A. P. : Elle a été plus longue à reprendre dans les métropoles. Mais on est loin d’avoir rattrapé ce qu’on a perdu. Aujourd’hui, nous sommes à un rythme comparable à celui de l’année dernière et nous risquons de terminer l’année sur une baisse de l’ordre de 15 %. La crise et les élections municipales reportées ont provoqué un arrêt total des commandes publiques. Nous redoutons que les entreprises, craignant pour leurs carnets de commandes, n’aillent pas trop vite dans la réalisation des travaux, afin de lisser leurs activités.   Comment les carriers se sont-ils organisés pendant la crise sur le plan sanitaire ? A. P. : Dès le début de la crise sanitaire, l’UNPG a travaillé sur la protection des salariés – qui est fondamentale pour nous. Nous avons été l’une des premières professions à sortir des protocoles sur l’équipement validés par l’Etat. Ces derniers ont été mis en place de manière très rapide. Même si les carrières comptent peu de personnels, il existe des lieux de concentration, qui ont nécessité des mesures adaptées : bureaux, réfectoires, vestiaires, sanitaires. Il y a aussi des tâches qui imposent une certaine proximité comme les phases d’entretien. Ou encore des moments particuliers comme les changements de postes, qui impliquent l’acheminement des personnels dans un véhicule. Dans les cas des engins, au changement de conducteur, il faut désinfecter la cabine. Je pense qu’un certain nombre des mesures vont rester pérennes. Qu’on ne reviendra jamais à la situation initiale. Par exemple au pont-bascule, nous avions éliminé les plexiglas entre les personnels et les clients. nous venons de faire marche arrière.  La crise a incité la société à s’interroger sur la protection de l’environnement. Où en est-on du recyclage des produits du BTP ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous travaillons sur ces sujets-là depuis plus de 30 ans. A présent, nous recyclons 80 % des matériaux issus du BTP – un chiffre reconnu par l’Ademe2. Nous sommes l’une des filières de recyclage, qui fonctionne le mieux. Seul, l’acier est devant nous, avec 90 %. Nous bénéficions d’une organisation qui met en œuvre des zones de transit. Nous transportons les matériaux vers des centres de retraitement où ils sont recyclés à 100 %. Ou dans des carrières où ils sont mélangés avec des matériaux de premier usage. Mathieu Hiblot : Les bonnes pratiques se sont mises en place sur les chantiers. Et nous avons une filière qui fonctionne très bien, avec des performances qu’il n’est pas facile de retrouver même si on peut toujours les améliorer. Mais nous craignons les conséquences du projet de REP3. Le texte de loi laisse entendre que les déchets en mélange pourraient être aussi considérés comme triés. Or, pour pouvoir recycler les produits de chantier dans le béton, il ne faut pas qu’il y ait d’éléments indésirables. Nous redoutons une perte de qualité à l’entrée et une atteinte à notre performance environnementale. Comment incluez-vous la biodiversité dans vos préoccupations environnementales ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Le réaménagement des carrières est intégré dès la phase projet des exploitations, car nous devons rendre les terrains à leur propriétaire ou à une collectivité. Cela nous incite à restituer la biodiversité d’origine, voire davantage. Depuis les années 1970, la profession a mené de nombreuses études de ce qu’on appelle aujourd’hui le génie écologique.  Avec l’Unicem et en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, nous venons de publier un guide fondé sur notre doctrine4 relative à l’impact de nos activités, afin de renforcer l’accompagnement de nos adhérents, des bureaux d’études et des services administratifs. Pouvez-vous nous citer des exemples concrets ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Dans une carrière, on n’exploite pas toutes les surfaces en même temps. On décape la terre à un endroit pendant qu’on exploite une autre partie. Et que l’on réaménage une troisième zone. On peut être conduit à déplacer des habitats, recréer des mares provisoire, afin que des espèces présentes là où elles sont puissent rester et se développer. Nous nous intéressons par exemple aux abeilles sauvages, des insectes pollinisateurs qui vivent dans des galeries creusées dans le sable, un habitat que l’on peut recréer. D’autres animaux colonisent les roches meubles, comme l’hirondelle des rivages. En roche massive, on va intéresser différents oiseaux qui viennent y nicher : hiboux, grands-ducs…  Ces dispositions peuvent être onéreuses !  A. P. : Depuis très longtemps, le monde des carriers sait que la réalisation d’une carrière n’est qu’une parenthèse dans le paysage et que les exploitations doivent servir à favoriser la biodiversité. Cela fait partie de nos gènes et notre métier ne se conçoit qu’avec une vision d’ensemble de la carrière. De sa création à son réaménagement, en concertation totale avec les parties prenantes : riverains, associations, élus. Il y a 25 ans, on créait beaucoup de bases de loisirs. A présent, nous réalisons davantage de réserves ornithologiques. Notre métier s’adapte à l’évolution sociétale et a même été précurseur. Nous avons mis en place la première des chartes pour labéliser nos réaménagements dans les années 1990. Ce système a été complété par une charte RSE. La carrière de demain intégrera-t-elle davantage les préoccupations environnementales ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous allons vers une certaine automatisation. Avec des installations de plus en plus informatisées, mais aussi un travail sur les nouvelles énergies. Aujourd’hui, nous travaillons sur l’automatisation d’un certain nombre de chaînes de façon à être plus vertueux, moins consommateurs d’énergie. Les installations de traitement sont électriques. Et l’on est aussi passé à l’électrification du transport avec les bandes transporteuses. Mais il reste les problèmes d’engins de chargement et de transport. Les constructeurs travaillent sur les énergies nouvelles, mais il manque encore des solutions pour les gros engins. Propos recueillis par Michel Roche 1Union nationale des producteurs de granulats.2Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 3Responsabilité élargie des producteurs. La loi impose de nouvelles obligations, en termes de collecte et de recyclage des matériaux sur les chantiers.4“Eviter, réduire, compenser : un guide de référence pour protéger la biodiversité”.
Il y a 4 ans et 208 jours

Le groupe drômois Sols élargit son champ de compétences en rachetant UrbaTP

Spécialiste du béton horizontal, le groupe Sols vient d’acquérir UrbaTP, une PME des Bouches-du-Rhône connue pour sa maîtrise du façonnage et de la mise en œuvre de la pierre. Le groupe drômois gagne ainsi une nouvelle compétence qui lui permet d’approcher son objectif d’une offre multimétiers dans l’aménagement des espaces publics.
Il y a 4 ans et 210 jours

Wizzcad s’allie à Upcyclea pour créer la 1ère solution de smartbuilding circulaire

Le secteur du bâtiment et de la construction est, avec les transports, l'un des plus mauvais élèves en matière d'empreinte carbone. Il représente à lui seul 25% des émissions de gaz à effet de serre et génère chaque année plus de 245 millions de tonnes de déchets, un chiffre qui représente 70% du volume total des déchets en France.Face à cet enjeu, Wizzcad propose une solution BIM qui permet de créer le jumeau numérique de n’importe quel bâtiment pour en optimiser la qualité et mieux maîtriser et prévoir les risques et l’impact environnemental du projet que ce soit en phase de construction comme d’exploitation du bâtiment.Quant à Upcyclea, l’éditeur est à l’origine d’une plateforme de gestion circulaire qui permet de construire des bâtiments ‘banque de matériaux’. Sa technologie vise à faciliter l’éco-conception et la gestion de bâtiments totalement déconstructibles et zéro déchet via des matériaux à impact positif.En associant leurs technologies au sein d’une même offre, les deux partenaires créent un outil puissant permettant d’industrialiser la conception, l’exploitation et la déconstruction de bâtiments zéro déchet, une première dans le secteur !A l’occasion de ce partenariat, Christine Guinebretière, cofondatrice d’Upcyclea déclare : « De plus en plus d’acteurs cherchent à digitaliser leurs parcs immobiliers et à concevoir, construire et exploiter des bâtiments qui respectent la santé, l’environnement, et qui sont source de revenus plutôt que déchets. Notre alliance avec Wizzcad offre la première réponse du marché pour répondre concrètement à de tels enjeux. »Cyril Perrin, cofondateur de Wizzcad, conclut : « Nous sommes ravis d’avoir noué ce partenariat technologique avec Upcyclea car sa proposition de valeur est totalement complémentaire de celle de Wizzcad. Ensemble, nous sommes dès aujourd’hui capable d’accompagner les acteurs du BTP dans la conception d’une nouvelle génération de bâtiments zéro déchet totalement en adéquation avec la vision WIZZCAD : construire mieux, plus vite et durablement. »
Il y a 4 ans et 210 jours

Demathieu Bard livre le Pôle d’Echanges Multimodal de Nantes

La naissance d’un Pôle d’Echanges Multimodal régionalUne gare modernisée pour plus de servicesSous la maîtrise d’ouvrage de SNCF Mobilités – Gares & Connexions, le projet comportait la construction d’une passerelle-mezzanine de 160 mètres de longueur et culminant à 18 mètres de hauteur afin de relier la gare Nord avec la gare Sud. Il comportait également la rénovation d’une partie des bâtiments voyageurs Nord et Sud de la gare ainsi que des espaces dédiés au public afin d’augmenter le confort des usagers. Ce projet est central pour le développement de la métropole et de la région.La gare de Nantes est la première gare régionale en termes de fréquentation et de trafic. Elle est également la porte d’entrée qui assure la desserte de l’ensemble de la région et est la sixième gare de France. En 2009, elle accueillait 11 millions de voyageurs par an : à l’horizon 2030, elle devrait en accueillir 25 millions.La mobilité est au cœur des défis du territoire des Pays de la Loire : recherche d’équilibre entre les territoires urbains et ruraux, raccordements aux dynamiques territoriales, amélioration de l’accessibilité, et des déplacements de seshabitants au quotidien.Le nouveau Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) dote la Métropole d’une infrastructure moderne de transport ferroviaire en mesure de répondre à tous ses futurs enjeux et ainsi, insuffler une nouvelle dynamique territoriale.Avant travauxUne gare Nord datant de 1967 et une gare Sud de 1989Reliées par deux souterrains avec des accès aux quaisAprès travauxUne gare unique et moderne avec une mezzanine surplombant les voies et assurant des accès aux quaisVolume d’accueil augmentéAjout de commercesUn projet architectural à la signature internationaleLa passerelle-mezzanine, pièce emblématique de la nouvelle gare, a été imaginée par Rudy Ricciotti, architecte de renommée mondiale (MuCEM de Marseille, Passerelle pour la Paix de Séoul, département des arts de l’islam au Musée du Louvre...).Le projet architectural repose sur une utilisation massive du béton, matériau signature des réalisations de Rudy Ricciotti. La passerelle est en forme de parallélépipède en béton posé sur d’immenses piles organiques de formes variables qui font office d’arbres qui portent la structure. Dans le prolongement de la charpente, à l’extérieur, se déploient des ombrières horizontales en Béton Fibré à Ultra-Haute Performance (BFUP), œuvres de Méditerranée Préfabrication, qui collabore régulièrement avec Rudy Ricciotti. Ces fines langues de dentelle renvoient à l’allégorie du branchage et font songer à celles du MuCEM de Marseille.Le projet architectural a été mené en collaboration avec un architecte associé, l’agence nantaise Forma6.Les synergies DEMATHIEU BARD au service d’un projet à haute technicitéLe projet de la gare de Nantes est une opération multi-métiers qui a combinél’ensemble des expertises et des savoir-faire DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION dans le domaine du Génie Civil et du bâtiment. En effet, le chantier a constitué un réel défi technique par sa conception, un ouvrage d’art couvert construit sur des bâtiments existants.Il a été supervisé par les équipes Infrastructures - Génie Civil et Bâtiment Ouest DEMATHIEU BARD, ainsi que par une filiale du Groupe, André BTP. Dès la phase conception, les équipes ont combiné leurs expertises en ingénierie et en travaux internes pour répondre aux multiples enjeux du projet. Le travail de conception a été réalisé en collaboration des Bureaux d’Études techniques, regroupant l’ensemble des compétences en bâtiment et ouvrages d’art : Lamoureux & Ricciotti Ingénierie (structure), BERIM (TCE) et AGID2D (HQE).Pour les missions de sous-traitance, les équipes DEMATHIEU BARD se sont appuyées sur l’expertise et le savoir-faire d’entreprises issues en majorité du tissu local.Chantier d’envergure, la construction de la nouvelle gare de Nantes a participé au dynamisme économique de la métropole nantaise et du marché de l’emploi. Ce sont 11.000 heures d’insertion professionnelle qui ont été réalisées sur ce projet.Elles ont permis à des personnes éloignées de l’emploi de se former aux métiers du Génie Civil et du bâtiment.Un environnement contraint pour une opération multi-métiersL’environnement du chantier a constitué l’un des enjeux principaux pour les équipes DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION. Située en cœur de ville, la gare accueille chaque jour 40 000 voyageurs. Durant les travaux, la gare a été maintenue en totale exploitation. Cela a concerné aussi bien le trafic ferroviaire que les services annexes (commerces, services...). Pour réaliser les phases de travaux spécifiques, telle que la pose des poutres du tablier de la future mezzanine, les équipes sont intervenues de nuit avec une consignation ferroviaire d’une courte durée (5 heures).Les principaux défis du chantier :Travaux réalisés en site occupé : utilisation de matériel limitant les encombrementsDésamiantage, gestion du plomb et de la dépollution des solsDémolition partielle et restructuration des Bâtiments VoyageursRespect de l’architecture : choix de bétons clairs ou bétons blancs avec de fortes exigences sur les élévationsDimensions hors normes de la charpente métallique et des murs rideaux de la mezzanineJeux de déplacement sur les piles arborescentes en béton blancConception sismique d’un bâtiment conçu comme un pont500 nuits de travail nécessaires durant les 3 ans de chantierLe projet en quelques chiffres :2015 : lancement du projet2016 : conception de l’ouvrage2017 : démarrage des travaux en juin2020 : livraison de la nouvelle gare132 M€ : montant du projet global du PEM36 mois : durée des travaux110.000 heures travaillées par les équipes DEMATHIEU BARD550.000 heures travaillées y compris travaux sous-traités60 collaborateurs : effectif de pointe500 nuits travaillées4.300 m3 de béton (hors préfabrication)18 piles de 10 mètres de hauteur10 mois de démolition et désamiantage4.000 m² : surface totale de la mezzanine
Il y a 4 ans et 210 jours

Optimiser la luminosité et l’éclairage dans les bureaux professionnels

Suite à nombreuses études, nous savons que l’environnement professionnel a un impact considérable sur la productivité des employés. Au cours des dernières années, les tendances en matière de conception de bureaux ont énormément changé. De nombreux facteurs ont donc un impact sur notre créativité, productivité et bien-être. C’est pourquoi les entreprises s’efforcent d’aménager leurs bureaux en fonction de ses critères pour tirer le meilleur parti de leurs équipes. Le lien entre luminosité et productivité au travail Des études récentes ont révélé un lien entre la luminosité et la productivité. D’après ces dernières, il apparaît que 68% des employés ne sont pas satisfaits de l’éclairage de leurs bureaux. C’est une statistique importante, car on peut imaginer qu’un plus grand nombre de personnes ne réalise même pas qu’une mauvaise gestion de la lumière peut impacter leur travail. Les normes d’éclairage en entreprise Il existe de nombreuses raisons autres que la productivité pour laquelle l’éclairage doit être maîtrisé dans une entreprise. En effet, un mauvais éclairage peut affecter la vue et fatiguer plus vite. Dans le Code du Travail, le décret N°83-721 du 2 août 1983 impose que « tous les locaux de travail doivent, autant que possible, disposer d’une lumière naturelle suffisante ». En ce qui concerne l’éclairage artificiel, celui-ci est également réglementé puisqu’il doit être « assuré de manière à éviter la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en résultent. » L’importance de la lumière naturelle La lumière naturelle est particulièrement importante dans la vie professionnelle. En effet, ce type de lumière a un effet stimulant sur notre organisme. Par exemple, le simple fait de regarder dehors quelque instant peut avoir un effet bénéfique et apaisant sur nous. En revanche, il est important de contrôler cette lumière naturelle. Si celle-ci est trop présente dans les locaux, elle peut devenir un gros inconvénient. La lumière naturelle implique une chaleur accrue, pour contrôler la température et la luminosité, il est donc important de mettre en place des solutions pour garder le bon côté de cette lumière. Il existe plusieurs solutions comme les stores anti-chaleur qui permettent à la fois de contrôler la lumière et isoler efficacement une pièce. En conclusion, il est important pour des dirigeants d’entreprises, petites ou grandes, de mettre en place des solutions efficaces pour permettre à tous les employés d’être à l’aise au travail et productif.
Il y a 4 ans et 211 jours

Grande Braderie des architectes… Tous doivent disparaître !

Nul besoin de « disrupteur » ou de géant d’Internet pour mettre à terre la maîtrise d’œuvre, un secteur économique qui aurait pourtant toutes les raisons de bien se porter. Il suffit juste de quelques mauvaises décisions politiques prises au bon moment… Dans son article Control C/Control V, François Scali expose la manière dont sont construits et […] L’article Grande Braderie des architectes… Tous doivent disparaître ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 211 jours

Avec Skywater® Soprema rend utile l'eau des toits terrasses

La nécessité de doter les villes de solutions permettant de réduire les risques s’impose. Comment ? En favorisant les îlots de fraîcheur urbains et en apportant aux bâtiments la capacité de tempérer leur environnement.SOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux de pluie au sein de la gamme Skywater® qui a vocation à rendre utile l’eau des toits terrasses :Des solutions à installer en toiture pour profiter de la pluie là où elle tombeFondées sur la nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent les villesConformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelleEn France, le bâtiment est responsable de 45% de la consommation énergétique et 25% des gaz à effet de serre. La construction durable est la voie à privilégier dès aujourd’hui et dans les années à venir. Le dérèglement climatique est bien là, inondations et canicules en sont les manifestations. Nous devons donc agir et réinventer le bâti ! La solution : construire mieux et durable en limitant au maximum notre impact sur l’environnement pour contrer ces effets dévastateurs.L’eau est le bien le plus précieux que nous ayons mais aussi l’un des plus destructeurs, nous le voyons bien lorsque des pluies diluviennes s’abattent sur la France, avec des épisodes d’une grande soudaineté et violence. Aujourd’hui, la gestion des eaux de pluie se place au cœur des enjeux des territoires. Elle devient l’affaire de tous : collectivités, aménageurs, entreprises et même particuliers.La crise sanitaire, que la France connaît depuis mars 2020, a modifié le rapport de chaque individu avec son quotidien, son environnement, ses habitudes. Dans ce contexte, les entreprises du bâtiment ont plus que jamais des responsabilités à la fois environnementales et sociétales. La relance doit se faire en faveur de la transition écologique et énergétique.Chez SOPREMA, nous concevons et proposons des solutions concrètes assurant efficacité et amélioration de notre cadre de vie. Nous mettons à la disposition de nos clients une gamme de solutions qui répond aux enjeux environnementaux, à travers une maîtrise des eaux de pluie en milieu urbain. Nous l’avons baptisée Skywater®.Ces solutions s’appliquent en toiture, domaine d’expertise de SOPREMA.15 à 35% de la surface d’une ville est recouverte de toits ce qui veut dire que le potentiel d’action est grand ! Les systèmes de végétalisation des toitures Sopranature®, solutions fondées sur la nature, contribuent à favoriser la biodiversité et rafraîchir la ville. Elles sont aussi parfaitement conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). Pour dimensionner ces toitures végétalisées et leurs performances hydrauliques (abattement et régulation de débit), nous avons même mis au point le logiciel Privilège. Il fonctionne à partir des données locales de météo et de réglementation du projet.La gamme Skywater® permet de gérer les eaux de pluie que ce soit par abattement pluvial - évapotranspiration et/ou régulation de débit. Nous n’avons rien à perdre à changer nos habitudes en utilisant ce type de solutions qui contribuent à l’évolution de notre profession et sont à la fois vertueuses et efficaces.Pierre-Étienne Bindschedler,Président Directeur Général du groupe SOPREMA.Le dérèglement climatique nécessite de réinventer le bâtiSelon les experts du GIEC(1), il ne semble plus faire de doute que l’activité humaine soit la cause du réchauffement climatique. Ces mêmes experts reconnaissent également que le grand cycle de l’eau est lui aussi directement impacté par cette même activité.Le dérèglement climatique est à l’origine de phénomènes environnementaux sévères tels que les inondations des villes et les îlots de chaleur urbains (ICU) causés par les canicules.Leur point commun ? L’eau. Dans le premier cas un trop-plein, dans le second un trop peu.Faire de l'eau de pluie une ressource pour la villeLes recommandations des agences de l’eauLes 6 agences de l’eau françaises (Rhône-Méditerranée et Corse, Rhin-Meuse, Artois-Picardie, Seine-Normandie, Loire-Bretagne, Adour-Garonne) ont pour mission de protéger la qualité de l’eau des 6 bassins métropolitains.En tant qu’établissements publics du ministère chargé du développement durable, elles émettent des recommandations de surveillance, de gestion et de maîtrise de l’eau. Elles contribuent à réduire la pollution, et favorisent : une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau, l’alimentation en eau potable, la régulation des crues et le développement durable des activités économiques.Actrices de la mise en œuvre de la politique publique de l’eau, elles exercent leurs missions dans le cadre de programmes d’actions pluriannuels avec pour objectif final l’atteinte du bon état des eaux (directive cadre sur l’eau d’octobre 2000).Dans le cadre du traitement des eaux pluviales, elles encouragent les collectivités à mettre en œuvre des techniques alternatives.La maîtrise d’ouvrage, exposée et responsable de la gestion de l’eau au niveau de la parcelleLa réglementation locale sur les eaux pluviales est décrite dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) ou les règlements d’assainissement : Limitation de débit en sortie de parcelle dès 1L/s/Ha. Consigne d’abattement à partir de 4 mm/j, se généralisant à 10 mm/j. C’est pourquoi, le maître d’ouvrage à la responsabilité d’intégrer la gestion des eaux pluviales dès la conception du bâtiment et des espaces verts (infiltrants ou pas).L’intégration de solutions, de préférence en toiture pour libérer du foncier au sol, participe à l’obtention du permis de construire. La délivrance de celui-ci se fait sur remise de documents justifiant la mise en place de systèmes de gestion des eaux pluviales.Grâce à son expertise et son savoir-faire en matière de gestion des eaux pluviales et végétalisation, Sopranature® est en mesure d’accompagner le projet dès ses prémices pour son bon développement.Les collectivités territoriales intègrent les recommandations dans les PLUSous l’influence des actions menées par les agences de l’eau et de leurs recommandations, les villes, communes et grandes métropoles se dotent progressivement de législations locales permettant une meilleure gestion des eaux de pluie.Skywater®, gamme de solutions pour rendre utile l'eau des toits terrassesSOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux pluviales au sein de la gamme Skywater®.Elle réunit un ensemble de solutions à installer en toiture, pour pouvoir profiter de la pluie là où elle tombe et la rendre utile.Fondées sur la Nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent la ville.Conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme, elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelle, une limitation de débit dès 1 L/s/ha et/ou un abattement de 4 à 16 mm/j selon les consignes actuelles.
Il y a 4 ans et 211 jours

Une solution de smartbuilding circulaire

WIZZCAD, solution digitale pour la construction, la réhabilitation et la maintenance de bâtiments, et Upcyclea, la plateforme de gestion circulaire des bâtiments, annoncent aujourd’hui avoir noué un partenariat exclusif pour lancer une offre commune de smartbuilding circulaire. Wizzcad propose une solution BIM qui permet de créer le jumeau numérique de n’importe quel bâtiment pour en optimiser la qualité et mieux maîtriser et prévoir les risques et l’impact environnemental du projet que ce soit en phase de construction comme d’exploitation du bâtiment. Upcyclea est à l’origine d’une plateforme de gestion circulaire qui permet de construire des bâtiments ‘banque de matériaux’. Sa technologie vise à faciliter l’éco-conception et la gestion de bâtiments totalement déconstructibles et zéro déchet via des matériaux à impact positif. En associant leurs technologies au sein d’une même offre, les deux partenaires créent un outil permettant d’industrialiser la conception, l’exploitation et la déconstruction de bâtiments zéro déchet. Visuel : WIZZCAD  
Il y a 4 ans et 212 jours

L'enveloppe des bâtiments : des perspectives concrètes pour une démarche de qualité globale

De nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation.Après avoir pointé du doigt les aspects à considérer et à approfondir concernant la qualité de l’enveloppe, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, dans ce 3ème volet, à proposer des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité et ce, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning », de l’apport du numérique et de l’automatisation des mesures et des vérifications.Le commissioning, un suivi de qualité depuis la programmation jusqu’à l’exploitationLe commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. De plus, il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels.Le GTQE déplore des freins au développement de cette méthodeLe cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitationLe facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultatEnfin, trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualitéPar ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction2), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Rappelons à ce titre qu’une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory3 estime que si les gains en économie d’énergie s’échelonnent de 0,21 à 2,05 $/m², les gains indirects (économies en travaux modificatifs ou curatifs, coûts de maintenance…) peuvent s’élever jusqu’à 74,9 $/m² !« Le commissioning s’impose dans le cadre de la démarche de qualité du PROJET. La démarche représente un investissement en amont pour prévenir des non-qualités en aval et pour assurer une période de garantie fluide ainsi qu’une valeur perçue élevée du PROJET.Le commissioning doit être interprété comme la mise en œuvre d’un outil de management de la qualité totale, reposant sur des processus de validation intégrée durant tout le cycle de vie du bâtiment, et pour le moins, sur toute la durée du PROJET, depuis la programmation initiale jusqu’à sa livraison, avec l’intégration en option de la phase d’exploitation sur les premières années. Par voie de conséquence, les attendus du commissioning et la création de valeur qui en découle sont la délivrance d’une validation d’un bâtiment, basée principalement sur l’évaluation en continu de la performance et de la conformité de son enveloppe et de ses équipements techniques. » Edward WOODS, Directeur du Pôle Technique - Immobilier d’Entreprise au sein de Bouygues Immobilier.Le numérique, l’automatisation de la mesure et de la vérification au service de la qualitéPour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique.« Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. » Et de conclure : « Le numérique représente une formidable opportunité pour analyser et partager les expériences dont les réussites continueront à faire progresser l’ensemble de la filière. » Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-ÉnergivieÀ titre d’exemple, mentionnons que la société CMDL - MANASLU Ing. développe une solution innovante de mesure automatisée qui permettra de réaliser, lors de la réception des bâtiments, une vérification exhaustive des conditions de confort des occupants nécessaires aux opérations préalables de réception, et de mesurer la performance de l’éclairage artificiel, suivant un maillage des zones conforme à la norme EN 12464.Le GTQE milite activement sur 4 fondamentaux à respecter pour une RE2020 garante d’une qualité de l’enveloppeLa RE2020 doit être ambitieuse pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, avec une exigence toute particulière sur l’indicateur Bbio positionnée à RT2012-40%. Le niveau moyen des bâtiments collectifs produits entre 2012 et 2018 présente un Bbio RT2012-20%, une RE2020 avec une exigence de Bbio à RT2012-10% représenterait un recul.La consommation d’énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20%Il est nécessaire de traiter correctement les ponts thermiques. L’aspect doit être non dérogatoire au risque que le recours à la dérogation ne devienne systématique. Les avantages du traitement des ponts thermiques ne se limitent pas seulement à lutter contre le risque de condensation. Ils engendrent diminution des consommations énergétiques, des charges de chauffage, des émissions de GES, tout en améliorant le confort été comme hiver, la qualité de l’air et, enfin, la prévention des sources de désordres structurels.Il devient nécessaire d’actualiser les bibliothèques des outils de calcul réglementaire. En effet, les performances thermiques ayant évolué favorablement avec des résistances thermiques des parois courantes en hausse, l’influence des ponts thermiques devient prédominante.Les membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe : Pôle ALEARISQUE, DRABER-NEFF, courtier en assurances, cabinet d’ingénierie énergétique MANASLU, société MEDIECO, Groupement du MUR MANTEAU, bureau d’études POUGET Consultants, société SCHÖCK France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (SNBVI), Pôle FIBRES-ÉNERGIVIE.
Il y a 4 ans et 212 jours

Non-qualités dans l’enveloppe : la solution du commissioning

Le secteur du bâtiment a connu ces dernières années une augmentation des non-qualités sur les chantiers. Outre les non-qualités sur les fondations, l’ossature, les réseaux… de nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation. Pour remédier à ça, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, propose des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning ». Le commissioning d’un bâtiment est une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. Il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels. Le GTQE déplore encore un certain nombre de freins au développement de cette méthode : – Le cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitation ; – Le facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultat ; – Trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualité. Par ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Pour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique. Selon Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-Énergivie : « Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. »
Il y a 4 ans et 214 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 214 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h ! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 214 jours

Extension-Restructuration du Lycée Nadar de Draveil, par Ropa & Associés

L’agence Ropa & Associés Architectes a été désignée en octobre 2020 lauréate du concours de maîtrise d’œuvre lancé par la Région Ile-de-France pour l’extension de capacité du Lycée Nadar à Draveil (Essonne). Un projet de 4 000 m² SHON (hors restructuration) pour un budget travaux de 13 M€ HT. Livraison prévue en Septembre 2024. Communiqué. […] L’article Extension-Restructuration du Lycée Nadar de Draveil, par Ropa & Associés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 215 jours

Complicité de fabrication pour Capremib et Chapsol

Les murs de soutènement du tronçon Hausmann Saint-Lazare du prolongement du RER E ont été produits par Capremib et Chapsol. [©Demathieu Bard] Le prolongement de la ligne E du RER dans sa partie Ouest permet de relier la gare d’Hausmann Saint-Lazare à Mantes-La-Jolie, en passant par les sites importants que sont La Défense et Poissy. Cela permet notamment de désengorger le RER et d’améliorer l’accessibilité à la Seine-Aval, tout comme aux gares du Nord et de l’Est. Ainsi qu’à l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. Un axe tout à fait stratégique. Pour réaliser cette liaison, de très nombreux chantiers connexes sont mis en œuvre. Comme les murs de soutènement du tronçon Ouest. Ainsi, pour concevoir et construire ces éléments, les industriels Capremib et Chapsol se sont constitués en groupement. Capremib apportant sa maîtrise du “sur mesure” et des produits de grande dimension, alors que Chapsol a fait valoir son ingénierie dans le dimensionnement des murs de soutènement. Au total, les deux entreprises ont produit pas moins de 353 éléments de murs, d’une hauteur variant entre 5 m et 12 m. Ce qui représente 6 000 m2 de murs préfabriqués. A noter que les pièces les plus lourdes (jusqu’à 28 t) et les plus hautes (12 m) ont été fabriquées par Capremib dans son usine de Cormicy (51). Les livraisons de murs sur le chantier ont débuté en août 2018, alors que la fabrication s’est étendue sur toute l’année 2019, sur les sites de production des deux industriels. Ceci, à un rythme de deux unités/j. La mise en service du tronçon n’est pas prévue avant 2022.
Il y a 4 ans et 215 jours

Rénovation globale du logement : Coût, aides, freins ?

Gage d'économies d'énergie réelles, combinée à une sensibilisation des ménages sur les éco-gestes pour diminuer leur consommation d'énergie, cette démarche permettrait d'éviter à la France l'« échec » allemand [2]. De quelles aides bénéficie un ménage pour ce type de travaux aujourd'hui ? Quels freins subsistent ? Hellio, spécialiste des économies d'énergie, fait le point...La rénovation globale, la garantie d'un confort et d'économies durablesLa rénovation globale se définit par la réalisation de travaux d'économies d'énergie réalisés globalement sur l'ensemble des postes énergivores d'un logement.Dans le cadre du plan de relance, et dans une volonté de massification de la rénovation énergétique de l'habitat, le gouvernement fait émerger ce cap en annonçant une nouvelle « aide à la rénovation complète du logement ». Deux aides cumulables ont été annoncées:Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) [3] : Coup De Pouce Rénovation globale d'une maison individuelle [4]Ma Prime Rénov' Rénovation globale [5]Quelles sont les conditions d'éligibilité ?Maison chauffée au charbon ou fioul ou gaz hors condensationDes travaux réalisant un gain énergétique d'au moins 55% versus la consommation initialeTous les équipements de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire doivent être remplacés.Travaux réalisés via un audit énergétique, contrôlés par un « bureau de contrôle indépendant »Si le bénéficiaire le souhaite avec l'aide d'une assistance à maîtrise d'ouvrageLes français veulent réaliser une rénovation globale de leur maison, combien ça coûte ?Pour aider le particulier à appréhender le reste à charge d'une rénovation globale, Hellio a réalisé plusieurs simulations de cas concrets, en prenant en compte les différents critères qui impactent le montant des aides (type de ménage et localisation géographique) :La rénovation globale : un cap à tenir car les freins persistent !Un coût des travaux trop important pour les ménagesSelon une étude de l'Ademe [6], la démarche de rénovation globale est encore très faible : seulement 418 personnes sur une population de 260.000 propriétaires en maison individuelle s'y sont engagées. Le coût est le premier frein : un projet de rénovation globale représente en moyenne 35.000 € à 70.000 € de dépenses pour un ménage aisé, pour une surface d'au moins 135 m² [7]. Et force est de constater que les travaux tels que l'isolation des murs sont les moins financés par les aides [8]…Cette démarche est encore plus loin d'être acquise pour les ménages en situation de précarité qui privilégient les frais pour se déplacer ou les produits de consommation de première nécessité… Un constat accentué par la crise économique et sanitaire du Covid-19.L'organisation des travaux et le manque d'artisans qualifiésPlusieurs corps de métiers sont nécessaires pour mener à bien un tel projet. L'organisation et l'optimisation des travaux sont un deuxième frein : les artisans capables de gérer une rénovation globale ou de travailler en groupements sont rares. Sans compter que peu sont aujourd'hui qualifiés pour réaliser ce type de travaux (RGE Offre globale ou CERTIBAT Offre globale). Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), sur les 49.000 entreprises qualifiées RGE en 2020, seulement 200 sont labellisées RGE Offre globale.Un réel savoir-faire dans l'optimisation des artisans s'avère nécessaire : les variables de temps, pour coordonner l'intervention sur ce type de chantiers, et de coûts, pour la réalisation des travaux, peuvent être affinées.Le secteur peine à se structurer, faute de financements et de maturité pour proposer une rénovation multiposte.La sous-information du grand publicEnfin, les avantages d'un projet de rénovation globale pour les ménages restent très peu connus : valorisation du bien immobilier, économies réalisées sur la facture qui, souvent, compensent l'investissement réalisé sur le long terme, ou encore la qualité de vie à l'intérieur de son logement (confort, humidité, qualité de l'air…).En résumé, pour devenir une réalité et être massifiée, la démarche de rénovation globale devra s'affranchir de l'ensemble de ces obstacles !« Que ce soit côté ménages que côté entreprises de travaux, le marché n'est aujourd'hui pas encore mûr. Il faut tenir ce cap de la rénovation globale car la situation devrait évoluer par le volontarisme de certains acteurs : Hellio en fait partie. Une solution à court terme serait de poser des premiers jalons, comme passer par un bouquet de travaux – isolation des combles, planchers, murs et équipement de chauffage – avec garantie de gain énergétique, et permettre aux artisans de travailler ensemble sur ces lots »Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio[1]Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020[2]Article Le Monde – En Allemagne, les rénovations énergétiques des bâtiments n'ont pas fait baisser la consommation – 4 octobre2020 [3]Retrouvez plus d'information sur les CEE sur le site du Ministère de l'Ecologie ici[4]https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000039001462/2020-10-27/[5]https://www.economie.gouv.fr/particuliers/prime-renovation-energetique[6]Étude de l'Ademe sur la typologie des ménages ayant réalisé des travaux de rénovation – octobre 2019 – P. 43[7]Idem P. 44[8]Guide des aides financières de l'ADEME – 2020
Il y a 4 ans et 215 jours

Exxia : Eazzy, une autre vision des logiciels métiers

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine David Ortolan est le président de l’Exxia, éditeur de logiciels métiers pour le secteur de la construction. [©ACPresse] « Nous sommes partis d’une page blanche. »D’entrée de jeu, David Ortolan annonce la couleur. Tout aussi neuve est l’entreprise Exxia, à l’origine du projet. A peine une année d’existence. David Ortolan en est le dirigeant, après un passage chez des éditeurs de logiciels.  Exxia se définit comme un éditeur de logiciels métiers pour la construction. Son premier développement s’appelle Eazzy. « Ce nom évoque la simplicité d’utilisation, la fluidité, la rapidité. »Il s’agit d’un ERP, c’est-à-dire un progiciel de gestion intégré. Exxia en lance aujourd’hui les deux premiers modules. Disponible depuis quelques mois, Eazzy Laboratoire se destine au contrôle de la qualité des matériaux en laboratoire. « C’était là une des principales demandes de notre réseau », indique David Ortolan. Ce module, qui fait déjà le bonheur du producteur de BPE Béton Solutions Mobiles, se veut en même temps une plate-forme web et une application mobile. Compatible en particulier avec les presses 3R, il sait en récupérer les données, de manière simple et rapide. Orienté France et international « Nous avons beaucoup travaillé l’ergonomie. Par exemple, le temps nécessaire pour la maîtrise de l’outil est trois fois moindre en comparaison aux solutions existantes sur le marché. »Le tactile et la reconnaissance vocale sont disponibles dans le système. De même, les données de production peuvent être récupérées pour assurer leur traitement normatif. Plus en amont, la formulation des bétons s’intègre de manière naturelle dans le contrôle qualité, bien qu’Exxia annonce, d’ores et déjà, l’arrivée prochaine du module Eazzy Prédictive.  Tout juste finalisé et déjà acquis par un premier utilisateur, Eazzy ADV est le deuxième module du système. Sa mission : l’administration des ventes, comme son acronyme le laisse deviner. Là, Exxia se positionne plutôt sur l’export. A l’inverse d’Eazzy Laboratoire, bien orienté sur la France qui est « demandeuse de nouveaux acteurs et de nouvelles solutions de suivi de la qualité ». De plus, toute la suite est disponible en anglais et en espagnol, en plus du français… Durant l’année 2021, Exxia poursuivra les lancements. Le CRM (gestionnaire de la relation clients), le module stock/logistique ou encore celui dédié aux ressources humaines sont déjà sur les rails. D’autres, plus spécialisés, compléteront le système. « Nous savons développer de petites applications particulières », indique David Ortolan.   Référencé chez Canon Business Solutions Côté déploiement, Exxia a imaginé quelque chose de simple, bien dans l’air du temps : le mode locatif. On ne parle pas ici d’un nombre d’utilisateurs connectés, mais plutôt du nombre de sites reliés au système. « C’est beaucoup plus facile à administrer pour une entreprise possédant plusieurs sites de production. » Toujours dans le cadre de son développement et malgré son jeune âge, Exxia a réussi à intéresser un grand nom de la distribution cloud de solutions métiers. « Nous venons de valider la mise en place d’un partenariat avec Canon Business Solutions », dévoile David Ortolan. Cherchant à développer son offre en direction de la construction, Canon semble avoir trouvé ici son partenaire idéal. « Nous sommes référencés chez eux et nos solutions sont destinées à être distribuées via leur plate-forme. Nous bénéficions aussi de leur force de frappe. Sans compter la crédibilité et l’assurance vis-à-vis des grands comptes », résume David Ortolan. Et de conclure : « De plus, Canon Business Solutions va mettre à notre disposition une partie de sa force en back-office ». Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine  
Il y a 4 ans et 215 jours

A Mantes-la-Jolie, l’agence Devillers reconduite pour Innovaparc

Suite à la consultation de maîtrise d’oeuvre urbaine lancée en avril 2020 pour la ZAC Mantes Innovaparc (Yvelines), la commission consultative d’attribution des marchés de l’EPAMSA a désigné l’agence Devillers et Associés (D&A) – avec Tugec ingénierie – pour poursuivre la transformation de ce quartier d’activités. Situé à Buchelay, au cœur de l’agglomération mantoise, Mantes […] L’article A Mantes-la-Jolie, l’agence Devillers reconduite pour Innovaparc est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 215 jours

Projet Eole Ouest : Le “saut-de-mouton” de Bezons

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le “saut-de-mouton” de Bezons se développe sur près de 1 km de long et compte six ouvrages d’art. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Au sortir de Paris, la Seine s’étire en une succession de méandres. Son parcours essaime nombre d’îles naturelles. Saint-Martin est l’une d’entre elles, rattachée à la commune de Bezons, mais regardant encore la ville de Nanterre. C’est là que le prolongement Ouest de la ligne RER Eole doit venir se connecter sur les voies du réseau ferré existant. Le programme est ambitieux : franchissement de la ligne reliant Paris à Cergy-Pontoise (95). Puis, passage au-dessus des deux bras de la Seine, ceinturant l’île Saint-Martin. Un “saut-de-mouton” se développant sur près de 1 km de long.  L’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. Au centre, on distingue la pile portique Est. [©ACPresse] Destiné à enjamber les voies ferrées, le pont bow-string est sans doute l’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet mené par Eiffage Génie Civil.  « Entièrement métallique, d’un poids de 1 600 t, il a été assemblé au sol. Puis translaté et levé jusqu’à son emplacement définitif »,explique Matthieu Carry, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil. Particularité, sa pile Est (P 10) aurait dû se situer au milieu des voies existantes qui tangentent la ligne nouvelle. Une contrainte qui a obligé à la diviser en deux pour créer un portique.  Le béton est omniprésent sur le projet, mais y cohabite en harmonie avec l’acier. “Le bon matériau au bon endroit” : la maxime est ici une vérité absolue. Ainsi, tous les ouvrages verticaux – fondations, piles, culées et autres murs de soutènement – s’affichent en béton. Quant aux éléments horizontaux, ils intègrent l’acier comme structure porteuse. Mais le béton n’est pas loin, venant s’insinuer entre les poutres métalliques. Afin de former les tabliers, les dalles de compression, les coques d’habillage.  Des bétons fournis par Eqiom Sur le site, sept formules principales sont mises en œuvre, dont quatre “génie civil”. Qui sont déclinables en version “temps froid” par utilisation d’eau chaude. Deux d’entre elles peuvent aussi inclure un retardateur de prise pour les pompages grandes distances (400 m). C’est une des contraintes du site, pour laquelle une explication s’impose. Le franchissement de la Seine nécessite la construction d’un viaduc de 348 m de long. Posé sur neuf piles : six dans l’eau et trois sur l’île Saint-Martin. Ces piles s’inscrivent dans l’exact alignement de celles supportant les voies ferrées de la ligne existante. Dans ce contexte, le groupement a pu profiter du pont SNCF comme cheminement piétons entre les deux rives de la Seine et vers l’île centrale. « Nous avons eu aussi l’autorisation d’utiliser le pont comme support des tuyaux de pompage nécessaires au bétonnage des piles », reprend Matthieu Carry. Une aubaine qui a beaucoup simplifié la logistique.  Bétonnage à la pompe de l’un des neuf piles du viaduc en Seine. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Les piles du viaduc en Seine supporte aussi une passerelle de circulation douce, maintenue en porte-à-faux. A gauche, la ligne ferroviaire existante. [©ACPresse]Des goujons sont disposés la structure métallique du tablier du viaduc en Seine pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. [©ACPresse] Les piles en Seine rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partie arrière. Les structures porteuses d’une passerelle de circulation douce y sont fixées. [©ACPresse] « L’ensemble des bétons fournis répond au cahier des clauses techniques particulières remis par l’entreprise au moment de l’appel d’offres », détaille Tayeb Ferroudj, responsable marché secteur Nord-Ouest pour Eqiom Ile-de-France. CCTP affiné avec le service technique d’Eiffage. « Outre les caractéristiques intrinsèques des bétons, nous avions besoin de connaître les contraintes de mises en œuvre. Mais aussi les spécificités de certaines phases de travaux pour affiner les rhéologies. »L’introduction d’un retardateur de prise sur les bétons pompés est le résultat de ces échanges.  Trois profils de piles différents Aux formules “génie civil” s’ajoutent deux bétons pour la réalisation des pieux de fondation et un béton immergé, pour les coulages en Seine. « La maîtrise d’ouvrage a validé la totalité des formules de béton. A savoir, la SNCF », confirme Tayeb Ferroudj. L’une des originalités du “saut-de-mouton” de Bezons est la variété architecturale des piles. Trois profils différents s’y côtoient. Celles en Seine (piles P 15 à P 23) rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partir arrière. Une nécessité géométrique liée à la proximité avec les piles du pont ferroviaire existant. En même temps, le fût devait rester vertical sur sa partie supérieure et au niveau du chevêtre. En effet, la structure porteuse métallique d’une passerelle de circulation douce doit y être fixée [lire plus bas].  D’une largeur de 5 m, la passerelle de circulation douce (droite) présente une ossature métallique comparable à celle du viaduc, mais allégée. [©ACPresse]Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. [©ACPresse]Le tablier du viaduc de transition s’articule autour de huit poutrelles métalliques HEM 900, contre sept pour l’estacade Est. [©ACPresse]Les fûts des piles de l’estacade Est présentent des hauteurs variables, passant de 3,80 m à 5,21 m, avant de finir à 25 cm.Le chevêtre des piles de l’Estacade Est rappelle un berlingot géant L’élément consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site. [©Eiffage] Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. Elle prend place sur la berge, côté Nanterre. Elle est un marqueur qui permet le passage du tablier à méga-poutres métalliques franchissant le fleuve. Vers celui, habillé de béton assurant la continuité au-dessus de la terre ferme.  Entre pré-assemblage et préfabrication En poursuivant le trajet vers la culée C0, les piles arborent un 3e profil, plus simple : un fût rectangulaire avec bossage, surmonté d’un chevêtre rappelant un berlingot géant (la comparaison reste audacieuse, mais l’image est assez juste, la couleur acidulée en moins). L’élément est conséquent, puisqu’il affiche une hauteur moyenne de 2,75 m. Il consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site, avant d’être posées sur les fûts. Ces derniers présentent des dimensions variables, passant de 3,80 m (P 13) à 5,21 m (P 9) avant de finir à 25 cm (P 1). Le tablier de l’estacade d’accès Est vers le pont bow-string bénéficie d’une conception s’articulant autour de sept poutrelles métalliques de type HEM 900 de 1 m de haut. Ces dernières sont reliées entre elles à l’aide de croix de Saint-André. En partie inférieure, des panneaux en fibres-ciment font office de fond de coffrage perdu. Enfin, un habillage préfabriqué en béton constitue les joues latérales du tablier. Ces éléments ont été réalisés par l’industriel ardennais Acciome 08. « Nous avons pré-assemblé au sol le tablier par demi-travées, avant d’installer chaque segment en haut des piles », explique Matthieu Carry. L’estacade Est se développe sur une longueur de 227 m et se divise en trois travées hyper-statiques de 69 m, complétées par une travée isostatique de 20 m (à gauche). [©ACPresse] Sur trois travées à chaque fois, le tablier de l’estacade est hyper-statique, soit 3 x 69 m. A cela s’ajoute la travée isostatique de liaison (20 m) avec le pont bow-string. Le tablier du viaduc de transition reprend le même principe constructif. La seule différence réside dans le nombre de poutrelles métalliques HEM 900 : huit dans le cas présent, contre sept pour l’estacade… Une passerelle piétonne en porte-à-faux Pour sa part, le tablier du viaduc en Seine prend une forme assez différente. Le métal y est dominant. Deux méga-poutres latérales inclinées de 1,76 m de haut en constituent l’ossature porteuse. Elles sont connectées entre elles par une série de pièces de pont de 29 cm de haut, en partie courante. Entre chacun de ces éléments sont disposés des panneaux en fibres-ciment. Un lit d’armatures habille la partie basse du tablier et les relevés latéraux, le long des âmes des méga-poutres. Des goujons sont aussi disposés dans ces zones pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. Celui-ci est mis en œuvre à la pompe : d’abord sur le radier, puis au niveau des relevés latéraux.  Vue en grande partie, une structure en “U” en béton armé assure le soutènement de la voie ferrée existante et bénéficie d’un traitement architectonique matricé. [©ACPresse] Installée en porte-à-faux sur les piles du viaduc en Seine, une passerelle de circulation douce est dédiée aux piétons et aux cyclistes. Côté Bezons, le cheminement se poursuit sur une plate-forme qui s’inscrit sur un remblai maintenu en place à l’aide d’un double mur. En fait, une structure en “U” de 155 m de long, dont l’une des missions est de maintenir le talus de la voie ferrée existante. En fin de parcours, elle s’en éloigne peu à peu pour permettre l’insertion d’une route d’accès réservée aux équipes de maintenance du réseau ferroviaire. Ce qui oblige à la création complémentaire d’un mur de soutènement arrière de près de 54 m de long. Un ouvrage en béton armé de 8 m de haut au maximum, pour 80 cm d’épaisseur… Vue en grande partie, la structure en “U” bénéficie d’un traitement architectonique. En l’occurrence, un matriçage du béton en forme des cannelures aspect éclaté, issu du catalogue Reckli. Classique et efficace. Repère Maîtrise d’ouvrage : SNCF RéseauMaîtrise d’œuvre : SNCF RéseauConception architecturale : Strates-OAGroupement : Eiffage Génie Civil - Eiffage - ETMF - Spie FondationsArmatures : Lambda et FerreliaBétons : EqiomCoffrages : Coffrage&quipage et CMLDélai : fin 2017 - fin 2021 Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 216 jours

REXEL FRANCE DISTRIBUE LES APPLICATIONS DE CONCEPTION D’INSTALLATIONS ELECTRIQUES ET SOLAIRES DE L’EDITEUR TRACE SOFTWARE

St Romain (76), le 19 novembre 2020. Trace Software annonce la signature d’un contrat de distribution avec REXEL France, expert mondial pour le domaine de l’énergie. Le contrat concerne l’ensemble de l’offre de l’éditeur français : elec calc , elec calc EP, elec calc BIM et la suite archelios. Ces applications, permettent de dimensionner et d’exploiter des installations électriques basse et haute tensions ainsi que tous types d’installations solaires. Le contrat de distribution s’inscrit dans la stratégie de Rexel France d’offrir à ses clients les outils et les services associés à l’achat des équipements électriques. La gamme elec calc est une offre multi fabricants moderne et unique sur le marché, largement utilisée par les bureaux de contrôles, elle dispose de la marque ELIE BT et est indépendante de tout fabricant. Les produits distribués par Rexel France nécessitent une application pour être dimensionnés. Avec l’arrivée de la maquette numérique, Rexel France souhaite accompagner ses clients depuis la prescription jusqu’à l’exploitation des installations. Les applications de Trace Software ont été intégrées à l’écosystème Rexel et sont directement connectées au site web Rexel.fr. Cette intégration offre des gains de temps importants et une prise en compte des contraintes prix et délai très en amont des projets. « Trace Software propose aujourd’hui au marché des produits modernes très pédagogiques qui seront des outils essentiels pour nos clients. Nous avons avec Trace Software un ADN commun, le métier de l’électricien, l’innovation et la proximité avec le client. Cet éditeur de 30 ans d’existence possède une agilité remarquable qui est complémentaire au fonctionnement de Rexel France. Sa vision produit lui a permis de figurer parmi les principaux éditeurs de logiciels électrotechniques dans le monde. Collaborer avec Trace Software est parfaitement en ligne avec notre stratégie qui est d’accompagner nos clients et de leur apporter de la valeur de façon pérenne. » Indique Julien Neuschwander, Directeur Innovation et Services Rexel France. « Nos équipes et moi-même sommes extrêmement fiers de travailler avec Rexel France. Nous sortons d’une période intense de R&D qui nous permet de proposer des solutions de calcul modernes sans aucun doute les plus élaborées sur le marché. Notre offre multi fabricants et notre solution Open BIM unique ont vraiment été déterminantes dans la décision de Rexel France. Ce contrat est pour nous une belle récompense et une reconnaissance de nos travaux de R&D et de notre vision des outils de conception d’installations électriques. La signature de ce contrat s’inscrit dans notre volonté de prendre le leadership des outils de conception et calcul d’installations électriques en Europe. » indique Etienne Mullie, Président fondateur et responsable R&D de Trace Software. A propos de REXEL Rexel, expert mondial de la distribution professionnelle multicanale de produits et services pour le monde de l’énergie, est présent sur trois marchés : résidentiel, tertiaire et industriel. Le Groupe accompagne ses clients pour leur permettre de gérer au mieux leurs activités en leur offrant une gamme adaptée et évolutive de produits et services de maîtrise de l’énergie pour la construction, la rénovation, la production et la maintenance. Présent dans 26 pays, à travers un réseau de plus de 1 900 agences, Rexel compte plus de 26 000 collaborateurs. Son chiffre d’affaires a atteint 13,74 milliards d’euros en 2019. A propos de Trace Software Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des applications pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine.
Il y a 4 ans et 216 jours

Nouveaux poêles à granulés de bois Qlima

Fort d'un savoir-faire unique en matière de solutions fonctionnelles, Qlima met sa capacité d'innovation au service des particuliers qui souhaitent contrôler et optimiser la gestion de leur chauffage. Confort de chauffe, haut rendement, autonomie, design soigné... les poêles à granulés de bois Qlima séduisent à plus d'un titre. Cette rentrée 2020 ne déroge pas à la règle.Les modèles Qlima de l'annéePoêle canalisable Ronda 110 S-Line QlimaCe modèle peut être relié à un réseau de canalisations. Ainsi, la chaleur émise bénéficie à plusieurs pièces (zones secondaires) en plus de celle où l'appareil est installé (zone principale).Poêle Ronda 88 S-Line QlimaAvec sa façade en acier noir et son design blanc galbé, ce poêle sublimera tous les intérieurs, des plus classiques aux plus contemporains.Poêle étanche Lindara 77 S-Line QlimaCompatible avec la réglementation thermique, ce poêle étanche puise l'air servant à la combustion des granulés de bois à l'extérieur du logement via un conduit étanche. Il trouve naturellement sa place dans une maison neuve BBC, car il respecte les exigences d'étanchéité à l'air du bâtiment et réduit la consommation énergétique.Des granulés de bois 100 % naturelsLes granulés de bois favorisent la valorisation énergétique des sous-produits forestiers de l'industrie du bois comme les sciures, écorces ou autres copeaux. Tous ces déchets sains sont collectés et séchés en usine, puis compressés à haute pression.La production de 220 kg de granulés, à partir de 500 kg d'écorces, génère 1000 kW, soit 100 l de fuel*.Le chauffage aux granulés de bois offre de multiples avantages :Une efficacité thermique exceptionnelle de 90,4 à plus de 95 %.Une gestion électronique du poêle : température et plages de fonctionnement se programment.Une combustion générant un minimum de cendres, de suie ou de fumée.Une manipulation facile et propre des sacs de granulés Qlima.Valeurs indicatives de pouvoir calorifique.Nouveaux poêles à granulés de bois Ronda QlimaDesign, confort et économies assurés !Design, performances, confort sans faille... sont les maîtres mots des nouveaux poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima. Outre un fonctionnement en toute simplicité, ces poêles utilisent des granulés de bois, un combustible économique et écologique. Ils garantissent des rendements très élevés à un coût plus bas que les combustibles traditionnels. Canalisable, le modèle Ronda 110 S-Line réchauffe la pièce où il est installé et envoie de l'air chaud dans d'autres pièces de la maison. À haut rendement, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima disposent d'un atout essentiel : une programmation efficace qui optimise leur fonctionnement et réduit la consommation de combustible. Les appareils adaptent automatiquement leur puissance en fonction de la température demandée, et se programment pour des mises en route ou des arrêts aux heures désirées (système de programmation sur 7 jours), pour une consommation de combustible parfaitement maîtrisée. Ils vont puiser tout seuls leur énergie, au pellet près, pour délivrer la puissance souhaitée au meilleur rendement, ce qui évite la surchauffe et le gaspillage. Pour une plus grande économie de combustible, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima sont équipés d'un « mode Save » qui permet d'arrêter automatiquement les appareils dès que la température de la pièce dépasse de 2° C la température programmée, et de les redémarrer à 2° C en dessous de celle-ci.Derrière leur design actuel et leur large vitre, qui permet de bien profiter des belles flammes, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima offrent une large autonomie.Nouveau poêle étanche Lindara 77 S-Line QlimaOptimise la consommation d'énergie et assure l'étanchéité Les normes BBC et RT 2012 obligent à installer un poêle dit « étanche ». C'est le cas de Lindara 77 S-Line Qlima, qui va puiser l'air nécessaire à la combustion à l'extérieur de la pièce (dehors ou dans un vide sanitaire, par exemple), plutôt que celui de la pièce. L'étanchéité du poêle offre plusieurs avantages : aucun risque d'émissions de polluants ou de fumées dans la pièce (puisque la prise d'air est à l'extérieur) et amélioration du rendement, en limitant la déperdition de chaleur.Certifié CSTB, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima peut être installé en toute sécurité en sortie de toiture (zones 1 et 2) ou en ventouse horizontale (zone 3). L'installation en zone 3 permet de placer le poêle en différents endroits tout en préservant l'étanchéité à l'air de la maison. Ce type de pose est plus économique car nécessitant moins d'accessoires de fumisterie et moins de temps, ce qui réduit les coûts en main-d'œuvre.Disposant d'une chambre de combustion hermétique qui fonctionne en circuit fermé, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima préserve la qualité de l'air ambiant (il n'y a ni arrivée d'air froid ni perte d'énergie, et aucun rejet de fumée dans la pièce). Hautement performant, le poêle Qlima consomme moins de combustible tout en apportant un confort thermique optimal. Le fait d'aller puiser l'air à l'extérieur permet d'augmenter significativement son rendement, soit 95 % en moyenne, pour une autonomie allant jusqu'à 28 heures.Pour une plus grande économie de combustible, le « mode Save », qui équipe cette nouveauté Qlima, apporte une régulation de la température confortable et économique : le régime de combustion diminue dès que la température programmée est atteinte, ou si elle est trop élevée, l'appareil s'éteint automatiquement. Lorsque la température ambiante baisse, le poêle redémarre pour atteindre la température désirée.La programmation du poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima (système sur 7 jours) contribue également à une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.Installation et mise en service par un proEngagé depuis de nombreuses années dans une démarche de qualité, la société PVG France, qui commercialise la marque Qlima, bénéficie du label RGE Qualibois. Ce dernier atteste de la qualité des services fournis par l'entreprise et offre une garantie supplémentaire à ses clients. À ce titre, Qlima propose l'installation et la mise en service de ses poêles à granulés par des professionnels RGE. Ceux-ci possèdent une solide expérience, gage d'un travail de qualité qui tient compte des contraintes de l'habitat dans le respect des normes de sécurité.Pour une installation conforme aux normes en vigueur (DTU 24.1 et 24.2), Qlima propose un forfait de mise en service de ses poêles à granulés de bois d'un montant de 169 euros TTC. Le professionnel agréé contrôlera l'installation effectuée par le particulier, procédera aux réglages optimaux de l'appareil pour sa mise en service, et délivrera les conseils nécessaires à son bon fonctionnement.Dans le cas d'une installation complète - pose et mise en service - Qlima propose 3 forfaits « Acheté c'est posé ». Ces offres clés en main (fumisterie + pose + mise en service par un professionnel RGE) permettent au particulier de bénéficier d'une garantie de 2 ans, d'une TVA réduite, d'un crédit d'impôt (si éligible) et de la prime énergie (si éligible).Bien installés, les poêles à granulés Qlima assureront un rendement optimal en toute sécurité, et feront réaliser au propriétaire des économies substantielles.Les forfaits varient selon la configurationInstallation d'un poêle à granulés de bois Qlima à partir d'un conduit de cheminée existant. Forfait de 1 319 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service.Installation d'un poêle à granulés de bois Qlima avec la création d'un conduit extérieur en double parois isolées. Forfait de 2 233 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service.Installation d'un poêle étanche à granulés de bois Qlima avec une sortie en ventouse. Forfait de 918 euros HT comprenant la fumisterie double flux, la pose et la mise en service.Ronda 88 S-line Puissance kW : ,20 – 8,70 Efficacité thermique % : 94 Consommation en granulés de bois kg/h : 0,7 – 2 Volume pièce m3 : 260 Autonomie h : 7,3 – 20,7 Prix public indicatif : moins de 1890 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerceRonda 110 S-line Puissance kW : 4,20 – 10,3 Efficacité thermique % : 90,4 Consommation en granulés de bois kg/h : 1 – 2,4 Volume pièce m3 : 295 Autonomie h : 10,6 – 14,4 Prix public indicatif : moins de 2090 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerceLindara 77 S-line Puissance kW : 2,50 – 7,70 Efficacité thermique % 95 Consommation en granulés de bois kg/h : 0,54 – 1,76 Volume pièce m3 : 225 Autonomie h : 8,5 – 28 Prix public indicatif : moins de 2259 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerce
Il y a 4 ans et 216 jours

Ouverture de l’école de cuisine d’Alain Ducasse

Le nouveau Campus Alain Ducasse vient d’ouvrir à Meudon. Pour imaginer cette nouvelle opération, Covivio, maître d’ouvrage, s’est appuyé sur les compétences d’Artelia pour la maîtrise d’oeuvre d’exécution, l’agence d’architecture Arte Charpentier, et le constructeur Spie batignolles ile-de-france dans le cadre d’un marché en TCE (tous corps d’état). Ce marché spécifiait l’obligation pour les équipes de Spie batignolles ile-de-france de libérer des espaces, au fur et à mesure de leur achèvement, avant la livraison finale des travaux pour permettre la réalisation de travaux d’aménagement pour le preneur. Le bâtiment érigé sur une surface totale de 5 000 m², en R+1 avec un parc de stationnement d’une cinquantaine de places disposé en sous-sol, comprend des salles de formation, 9 ateliers culinaires, 2 restaurants et des locaux techniques. L’architecte a imaginé un bâtiment à la fois sobre et élégant, par les formes et couleurs apportées par la façade cintrée donnant l’impression d’avoir traversé le temps, pour se fondre dans un environnement verdoyant, en lisière de forêt. Le béton a été privilégié pour sa durabilité et ses capacités de portance, au regard du flux important d’occupants, du poids des équipements. Le premier étage repose sur un socle en béton apparent lasuré, réhaussé par un bardage en cassettes aluminium cintrées. En partie extérieure pour la périphérie de structure, Spie batignolles ile-de-france a privilégié l’emploi de prémurs isolants en rez-de-chaussée et classique en partie haute, pour gagner en temps de réalisation notamment. 6500 m2 de planchers de moyennes et grandes hauteurs en prédalles et dalles alvéolaires ont été réalisés.
Il y a 4 ans et 218 jours

Effondrement sans précédent de la commande publique

Sous le double effet de la crise sanitaire et de la séquence électorale prolongée du printemps, les achats publics, en investissement et en services, connaissent un effondrement préoccupant. Au regard de la même période en 2019 (janvier à septembre), la commande publique des communes a chuté de 7 milliards (-37%) et celle des intercommunalités à fiscalité propre (communautés et métropoles) d’environ 2 milliards (-23%).C’est pour autant indiscutablement à l’échelle des communes et intercommunalités que se jouera l’essentiel de la relance en termes d’appels d’offre et de travaux. En concentrant 55% de l’ensemble des achats – poids inchangé depuis 2012 -leur rôle est déterminant dans la relance engagée par le gouvernement, tant en ce qui concerne la passation de marchés de prestations et de services, la poursuite des travaux de renouvellement, que des projets nouveaux portés par les équipes élues au printemps et au début de l’été.Tous les secteurs sont concernés : travaux neufs et surtout travaux de renouvellement sont durement touchés par la crise : respectivement -24% et -35% pour l’ensemble des acheteurs. Le secteur des services, qui était en forte progression ces dernières années, est également en repli en 2020.Engager le plan de relance au plus vite dans les territoiresDans ce contexte, l’AdCF se félicite des instructions enfin données par le gouvernement aux préfets de région et de départements (circulaire du 23 octobre 2020) pour engager les mesures du plan de relance dans les territoires, en combinant actions de court terme et mesures à plus longue échéance. Le mode d’emploi du plan était largement attendu par les intercommunalités de France.A l’occasion de son assemblée générale qui s’est tenue le 5 novembre à Paris, et au cours de laquelle ont été renouvelées ses instances nationales et sa présidence, les élus de l’AdCF ont réaffirmé leur volonté de s’engager activement dans la rel. L’AdCF va ainsi inciter l’ensemble des adhérents à accentuer leur mobilisation sur le terrain à travers leurs plans de relance locaux, si possible co-construits avec les acteurs économiques locaux (entreprises du BTP, industriels, agriculteurs, entreprises de proximité, délégataires de services publics, milieux associatifs, secteurs culturels et sportifs, professions du tourisme…)L’AdCF constate que nombre de plans de relance locaux sont déjà adoptés ou en cours d’adoption. Ils seront décisifs pour redonner de la visibilité aux acteurs économiques et faciliter les coordinations entre investissements publics et privés. Par leurs compétences opérationnelles de maîtrise d’ouvrage et leurs ingénieries, les métropoles et communautés ont un rôle majeur à jouer au plus près du terrain. Il leur reviendra notamment de porter des projets structurants en matière de développement économique et de réindustrialisation, d’équipement et d’usages numériques, d’efficacité énergétique et de transition écologique, de mobilités et de logement, de revitalisation du commerce et de l’artisanat …L’AdCF appelle également ses adhérents à aider leurs communes à relancer leurs propres politiques d’investissement et d’achat. Ces aides peuvent passer par des concours budgétaires mais aussi des appuis en ingénierie pour accélérer les passations de marché et la concrétisation des projets. C’est ensemble, en se coordonnant étroitement dans des plans d’investissement pluriannuels de territoires, que communes et intercommunalités contribueront le plus efficacement à la résilience des économies locales.
Il y a 4 ans et 219 jours

« On peut et on doit continuer à construire, mais pas n'importe où », Pierre Hurmic, maire (EELV) de Bordeaux et premier vice-président de Bordeaux Métropole

Végétalisation, matériaux biosourcés, maîtrise du foncier : le maire bordelais indique ses priorités pour l'aménagement et l'immobilier.
Il y a 4 ans et 219 jours

Plan de relance : un amendement pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics

Pour gagner de précieux semestres dans les travaux de rénovation énergétique des bâtiments publics, un amendement introduit un article dans le PLF qui consiste à autoriser les acheteurs publics – dans le cadre de la mise en œuvre des crédits ouverts sur la mission Plan de relance et jusqu’au 31 décembre 2022 – à déroger aux conditions fixées par le code de la commande publique pour recourir aux marchés de conception-réalisation. La loi de 1985 sur la maîtrise d’ouvrage publique, désormais codifiée dans le code de la commande publique, oblige de confier à des opérateurs économiques différents les études de conception et la réalisation des travaux. Cette disposition conduit à différer la réalisation des opérations de 1 à 3 semestres alors que, dans des marchés de conception-réalisation, ces prestations peuvent être menées en concomitance partielle, ce qui concourt à réduire le délai global, en sus de la suppression d’un délai de plusieurs mois nécessaire à la passation d’un marché. La modification temporaire de la disposition du code de la commande publique permettra d’accélérer la mise en œuvre de la mesure de relance.
Il y a 4 ans et 222 jours

Freud, 1er fabricant de lames de scies circulaires à développer une gamme complète dédiée aux machines filaires et sans-fil

La société Freud, fabricant italien d’outils de coupe haut de gamme complète son offre de lames de scies circulaires en lançant une nouvelle gamme pour machines portatives et semi-portatives filaires et sans-fil. Avec cette nouvelle catégorie de lames, Freud entend devenir LA référence sur son marché en couvrant un maximum d’applications tout en étant compatible avec les plus grandes marques d’outillage.  L’innovation, le fer de lance Depuis sa création en 1962, l’entreprise Freud ne cesse de développer des technologies innovantes pour ses lames et d’investir dans ses usines, notamment dans de nouveaux moyens de production, afin de s’adapter aux évolutions du marché. Elle dispose ainsi d’une offre large avec plus de 1000 références de lames de scies circulaires, et couvre toutes les applications de la seconde transformation du bois, avec une présence jusqu’à aujourd’hui particulièrement marquée sur les machines stationnaires et semi-stationnaires. Plus de performance pour le portatif Riche de plus de 250 références, la nouvelle gamme de lames de scies circulaires, optimisées pour les machines portatives, est la plus complète du marché. Compatible avec toutes les grandes marques d’outillage, elle propose des diamètres de 120 à 355 mm et couvre 8 applications : bois, bois de construction, panneaux mélaminés, panneaux sandwich, HPL, fibrociment, aluminium et multi-matériaux. Pour chaque application, Freud a développé de nouvelles fonctionnalités afin d’améliorer les performances et la durée de vie des lames et de la batterie des outils. – La géométrie des dents et les nuances de carbure ont été optimisées pour chaque application afin de garantir la meilleure qualité de coupe et d’assurer une grande robustesse et résistance aux chocs. – Le revêtement anti-adhésif PermaShield sur toute la gamme. De haute technologie, ce revêtement rouge garantit une grande précision et des performances de coupe durables. Il réduit les frottements et protège la lame de la corrosion. – De nouvelles fentes anti-vibrations : pour une coupe plus silencieuse, fluide avec un minimum de vibrations. Une optimisation de la batterie L’innovation majeure de cette nouvelle gamme de lames de scies circulaires est la distinction faite entre les lames pour scies filaires et sans-fil. Freud a, en effet, mis au point des lames spécialement conçues pour les machines à batterie afin d’améliorer leur autonomie. Contrairement aux lames standards, elles disposent d’un corps de lame plus fin et d’une denture adaptée facilitant la coupe et réduisant considérablement les frottements avec la matière et les à-coups pour la batterie. Résultat, l’autonomie de la batterie est optimisée. Avec un marché de l’outillage sans-fil encore en développement mais qui ne cesse de croître, Freud ambitionne de faire de la distinction filaire/sans-fil une référence du marché. Un packaging qui facilite le choix Cette nouvelle gamme bénéficie d’un packaging entièrement revisité, avec pour objectif d’offrir plus de lisibilité et de faciliter le choix de l’utilisateur. Sur chaque emballage, il est indiqué le matériau, le type de machine et toutes les informations techniques nécessaires pour choisir la lame la plus adaptée. Chaque packaging bénéficie également d’un QR code qui renvoie l’utilisateur sur un micro-site dédié à la gamme. Un « Guide de choix » unique sur le marché est disponible sur le site www.freudtools.fr. Cet outil digital regroupe toutes les références de lames. Il offre différentes clés d’entrée : par type de machine (sans-fil, filaire, stationnaire…), alésage, matériaux… Les nouvelles lames de scies circulaires Freud sont disponibles auprès des revendeurs Freud (liste accessible sur www.freudtools.fr). Une production « Made in Italy » Les lames Freud sont intégralement produites dans l’usine de Fagagna située dans la région d’Udine, au Nord-Est de l’Italie. Sa capacité de production fait de Freud le premier fabricant mondial de lames de scies circulaires. Une des grandes particularités de Freud est son usine de carbure de Martignacco. Il est ainsi le seul fabricant d’outils à produire son carbure en interne ce qui lui permet d’en maîtriser et d’en contrôler la qualité tout au long du cycle de production, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’aux outils finis.
Il y a 4 ans et 222 jours

«Le Pacte pour la construction durable réunit le cœur du réacteur du logement neuf», Emmanuelle Wargon, ministre du Logement

A l’initiative de la ministre du Logement, un « Pacte pour la relance de la construction durable » réunit à partir du 13 novembre les maillons clés dont dépend la production neuve. En bas du document de 11 pages, les signatures traduisent un consensus rare : on y trouve les trois grandes associations du bloc local, les trois organisations de la maîtrise d’ouvrage du logement et de l’aménagement, l’ordre des architectes et la fédération du bâtiment. Une circulaire ministérielle détaillera les modalités d’application locale, autour du couple maire préfet.
Il y a 4 ans et 223 jours

Grand Prix Entreprise catégorie « Toiture – Couverture » : le savoir-faire Edilians distingué au concours du Geste d’Or 2020

La 10ème édition du concours du Geste d’Or*, association mettant à l’honneur les actions valorisant le patrimoine bâti, s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale à Paris fin Octobre. Le Jury a attribué à EDILIANS, leader en France de la tuile terre cuite et créateur de solutions durables pour la toiture, le Grand Prix Entreprise dans la catégorie « Toiture – Couverture » pour trois de ses réalisations. Chaque année, le concours du Geste d’Or, ouvert aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises, récompense les réalisations remarquables du patrimoine sur plusieurs critères tels que le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Il met en valeur non seulement « l’héritage », mais aussi son adaptation au présent, et les constructions à venir. Lors de la dernière édition, EDILIANS a reçu le Grand Prix Entreprise, dans la catégorie « Toiture – couverture » pour trois de ses réalisations : . Village Alzheimer à Dax (Landes) Le premier village Alzheimer en France s’inspire de l’architecture landaise et privilégie les matériaux typiques de la région. Pour y parvenir, l’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise, composée de Champagnat & Grégoire Architectes et Nord Architects, a recréé un véritable village landais dans lequel la tuile Aquitaine Poudenx d’EDILIANS contribue à rappeler les bastides à l’ancienne typiques de la région. Tous les bâtiments du village font en effet écho au style architectural landais tant au niveau des couleurs que des matériaux choisis. Cette volonté conjointe du Conseil Départemental et des architectes d’utiliser des produits locaux se retrouvent aussi bien dans le bardage que dans l’ossature bois des maisonnées et de la Bastide réalisés en pin des Landes. Mais elle se voit surtout dans les toitures recouvertes de tuiles Canal traditionnelles. Caractéristique de la région, le coloris Paysage a aussi été une évidence car cette teinte référence de la tuile Aquitaine Poudenx se retrouve souvent dans les constructions locales. De la Bastide aux 16 maisons en passant par les locaux techniques, 12.000 m2 de tuiles Aquitaine Poudenx ont été posées à joints droits avec rives à rabat, à raison de 11 tuiles au m2, avec une pente de toiture de 35%. Au préalable, toutes les toitures ont été protégées par un écran de sous- toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS. . Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux (Vaucluse) Pour mieux accueillir les fidèles, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine ont fait réaliser des travaux de rénovation et d’extension. La couverture de ces nouveaux bâtiments a été réalisée en tuiles Canal traditionnelles et en tuiles Canal Réabilis Domitia d’EDILIANS reproduisant les effets du temps et offrant ainsi une homogénéité avec les toitures existantes. . La Cité des Chambelles à Nantes (Loire Atlantique) En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles à Nantes. Construits dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet d’architecture HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce. En toiture et en façade, la tuile apporte une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Cette distinction illustre la capacité d’EDILIANS à s’inscrire, grâce à une large gamme de solutions toiture, dans la valorisation du patrimoine de tous les types de projets architecturaux en neuf comme en rénovation. * Geste d’Or est une association indépendante et transversale, intervenant pour la valorisation du Patrimoine Bâti. Présente partout en France, elle est composée de six collèges et regroupe des personnalités qualifiées, représentatives des différentes parties prenantes du secteur : architectes, ingénieurs, compagnons, entreprises de toutes tailles, élus… http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 225 jours

L’Ile-de-France signe pour plus de bois et de biosourcé

L’Hester, Rosny-sous-Bois. [©Sergio Grazia] Pour arriver à la neutralité carbone d’ici 2050, la route est longue… Dans l’état, le bâtiment fait toujours partie des activités les plus émettrices de carbone. Le choix des matériaux de construction, la performance globale du bâtiment sont autant de paramètres, qui pèsent dans la balance. Comme l’avait souligné l’association BBCA en 2018, 60 % du bilan carbone d’un bâtiment sont liés à sa construction. La Stratégie nationale bas carbone prévoit la réduction de 49 % (par rapport à 2015) de l’empreinte du secteur d’ici 2030. Si la rénovation est un axe important dans cet objectif, la construction neuve est aussi un enjeu majeur. La RE 2020 devrait engager le processus et ainsi éviter de construire les passoires thermiques de demain. Pourtant certains professionnels du secteur s’inquiètent de l’efficacité de la nouvelle réglementation. Et si la révolution environnementale venait d’ailleurs ? Comme le dit si bien Julien Vidal dans son ouvrage éponyme « Ça commence par moi » ! C’est le message que semble aujourd’hui porter la Région Ile-de-France. Appuyé par l’interprofession FIBois Ile-de-France, le Pacte Bois-Biosourcés rassemble près de 28 aménageurs et maîtres d’ouvrage. En créant de nouveaux marchés dans la région, le pacte a pour but d’accompagner la structuration des filières des matériaux biosourcés sur tout le territoire national. « Il incarne la solidarité entre les territoires, via la mise en place de relations vertueuses entre nos villes et nos forêts », explique Paul Jarquin, président de FIBois Ile-de-France. Près de 28 signataires au Pacte Bois-Biosourcés Ainsi, les signataires1 s’engagent à réaliser en 4 ans, entre 10 % et 40 % de constructions neuves ou réhabilitations en bois et/ou biosourcés. La moitié des bâtiments devra intégrer du bois en structure. Ils devront mettre tous les moyens en œuvre pour atteindre un objectif de 30 % de bois et matériaux biosourcés français. Et utiliser impérativement du bois issu de forêts gérées durablement. Enfin, les parties prenantes devront garantir l’atteinte de ces engagements via des référents bois. Ou encore, la formation des équipes de maîtrise d’ouvrage et le partage des connaissances avec les autres signataires… De son côté, la FIBois Ile-de-France compte soutenir de manière active les 28 engagés depuis le début. D’ailleurs, l’interprofessionnel a annoncé la mise en place d’un Observatoire de la construction bois et biosourcés en Ile-de-France dès 2021. Elle met en avant 4 axes de suivi : la traçabilité des matériaux pour favoriser les circuits courts, la régénération de la forêt francilienne, la valorisation de la ressource forestière locale. Et un accompagnement sur la complémentarité et les ponts avec des labels et certifications. Tels les labels BBCA, Bâtiment biosourcé ou E+C-… De plus, les signataires pourront bénéficier du regard des partenaires de la filière forêt-bois. A l’image de l’association BBCA, Collect’if Paille, Construire en Chanvre Ile-de-France. Ou encore, l’UICB et Ekopolis… 1Les signataires aménageurs : EPA Marne, EPA Sénart, EPA Paris-Saclay, EPFIF, Grand Paris Aménagement, EPA Orly Rungis Seine Amont, Paris et Métropole Aménagement, Semapa, Société du Grand Paris, Solideo.Les signataires bailleurs sociaux : Elogie-Siemp, CDC Habitat – Grand Paris Habitat, Groupe 3F, Paris Habitat, RIVP.Les signataires promoteurs immobiliers : Aventim, Bouygues Immobilier, CDU Immo, Continental Foncier, Icade, Kaneah, Linkcity, Marignan, Redman, REI Habitat, SemParisSeine, Woodeum.Les collectivités : La Région Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 225 jours

Les entreprises du SERCE prônent l’autoconsommation

L’autoconsommation est un levier efficace pour réduire la consommation énergétique et répondre aux exigences du nouveau décret du 23 juillet 2019 relatif aux obligations d’actions de réduction de la consommation d’énergie finale dans des bâtiments à usage tertiaire. La mise en oeuvre de projets d’autoconsommation implique des compétences en ingénierie, en études, la réalisation des travaux, la maintenance et l’exploitation de ces solutions. Les entreprises de la transition énergétique et numérique regroupées au sein du SERCE ont une réelle valeur ajoutée dans ces nouveaux modes de consommation de l’électricité. Elles mènent depuis plusieurs années une réflexion sur des modèles énergétiques décentralisés et bénéficient déjà de retours d’expériences concrets. Intégrateurs de solutions, elles accompagnent les maîtres d’ouvrage sur toute la durée du projet en proposant des montages financiers innovants (leasing, Contrat de Performance Énergétique, Certificat d’Economie d’Energie, tiers financement…). Des nouvelles boucles locales d’énergie électriques associant producteurs et consommateurs vont émerger avec la multiplication des opérations d’autoconsommation collective. Celles-ci devront s’appuyer sur des logiciels de supervision et de management de l’énergie, conçus et mis en oeuvre par des experts aux compétences multitechniques (courants forts, courants faibles, etc.). La capacité des entreprises du SERCE à s’engager sur le long terme, leur expertise technique, leur présence territoriale et leur maîtrise du risque leur donnent la légitimité pour piloter ces projets dans leur ensemble et dans la durée.
Il y a 4 ans et 226 jours

Socotec se renforce dans le monitoring des infrastructures

ACQUISITION. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, vient de racheter un acteur spécialisé dans le monitoring des infrastructures afin de se muscler dans le secteur.
Il y a 4 ans et 226 jours

Maîtrise des risques : Apave acquiert l'Espagnol Eurocontrol

L'acquisition du n°3 du marché espagnol de la maîtrise des risques techniques, environnementaux et humains est la plus importante opération de l'histoire d'Apave, et pose les premières fondations de son futur plan stratégique.
Il y a 4 ans et 228 jours

Green Handan Manifesto pour Dominique Perrault en Chine

Dominique Perrault Architecte (DPA) a été en octobre 2020 désigné lauréat pour la conception du masterplan du secteur “Hangang District” à Handan, en Chine, un projet qui s’inscrit sur le site industriel de l’usine Hansteel East de Handan. Communiqué. Ce projet sera réalisé sous l’égide d’une maîtrise d’ouvrage multiple qui compte :– Hebei Provincial Department of […] L’article Green Handan Manifesto pour Dominique Perrault en Chine est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 229 jours

Bulldozair lève 4 millions d'euros pour démocratiser sa solution de collaboration digitale dans le BTP

Bulldozair propose une solution de suivi de chantier qui permet à tous les corps de métiers d'un projet de construction de se connecter : ingénieurs, conducteurs de travaux, mais aussi architectes, bureaux d'études et maîtrise d'ouvrage. Concrètement, les équipes sur le chantier ont accès à toute l'information liée au projet, peuvent gérer avec simplicité tâches, plans, planning, collecter la donnée et émettre des rapports automatisés directement depuis leurs smartphones. En parallèle, le management - grâce à la centralisation et l'analyse de ces informations par Bulldozair - est alerté sur les risques et les retards, et facilité dans sa prise de décision. A la clé, la revalorisation des métiers présents sur les chantiers, et l'amélioration significative de la gestion des projets, pour un gain de productivité de 25%.« PRO BTP est heureux de s'associer via PRO BTP Innovation à la levée de fonds de Bulldozair: "Nous sommes fiers d'accompagner cette solution de digitalisation du suivi des chantiers qui sert l'ensemble de la profession, de la TPE au grand groupe international. Ce faisant, PRO BTP montre encore une fois son attachement au service d'une profession et sa capacité à accompagner les innovations majeures de ce secteur. » Hervé Naerhuysen, Directeur Général de PRO BTP et Président de PRO BTP InnovationDes fondations solides pour s'attaquer au marché des petites entreprises... Forte de la transversalité de son modèle, la startup a rapidement séduit les donneurs d'ordres d'industries hétéroclites dont le potentiel de développement reste soutenu à l'instar de Carrefour, RATP, CHANEL, TOTAL, EDF, EIFFAGE APRR ou encore Bouygues Immobilier. Selon l'industrie et ses besoins, la plateforme est déployée pour la gestion de projet (comptes rendus, planning, process, collaboration documentaire) et le pilotage des chantiers (gestion des tâches, qualité, conformité, formulaires), ou encore l'audit de sites de production et opérations de maintenance.Avec ce nouveau tour de table, Bulldozair s'attaque au segment des petites et moyennes entreprises, avec pour objectif de tripler le nombre de ses clients d'ici 2 ans. Simple, universelle et collaborative, la solution de Bulldozair est aussi conçue pour accompagner la digitalisation des quelques 40 millions de PME des divers métiers du BTP à travers le monde.Nous avons été séduits par la vision transformative de Bulldozair qui arme les entreprises du secteur pour relever les défis opérationnels et financiers actuels et futurs et oeuvre en faveur de la collaboration de terrain et de la valorisation de ses métiers. Bulldozair est donc en totale adéquation avec les entreprises Proptech accompagnées et financées par Anaxago.” affirme Alexandre Heraud Investment Director chez Anaxago.… et lancer un chantier technologique ambitieux. Bulldozair double ses effectifs R&D et renforce son offre produit pour accélérer son avance technologique et étendre l'usage de la plateforme vers un outils de pilotage de projet de construction à 360°. Une accélération qui repose sur 3 piliers : Amélioration en continu de la simplicité d'usage et de l'ergonomie de la plateforme, en collaboration avec des utilisateurs sur le terrain et au bureau (chef de chantier, responsable travaux, managers...). Développement de nouveaux modules en self-service et d'intégrations étendues pour une expérience client optimisée, en fonction des besoins. Lancement d'une offre conçue pour les petites équipes.« Avec cette levée nous allons renforcer une équipe produit déjà sénior pour développer les fonctionnalités complémentaires demandées par des utilisateurs chez qui nous voyons une très grosse adoption. Notre plateforme sera encore plus simple, plus modulable et plus ouverte. Nous construisons un outil de pilotage à 360° des projets de construction utilisable par toute la chaîne de valeur et sur toute la durée d'un projet. »Maxence Lerigner, CTO et co-fondateur de BulldozairBulldozair, l'architecte d'une nouvelle approche de la collaboration dans le BTPEn outre, la solution mobile-native de Bulldozair dessine une nouvelle approche de la collaboration dans le BTP et permet à ses métiers - héritiers d'un savoir-faire traditionnel transmis oralement - de prendre le virage du numérique. Fer de lance de la Proptech, Bulldozair remplace les archaïques carnets de notes, rapports papier et aller-retours inutiles par des outils technologiques, au service de l'humain et de son savoir-faire, compatibles avec le travail de terrain.« La crise de la covid-19 intervient après plusieurs années de marges faibles, de productivité en baisse, et de difficultés à recruter dans le secteur de l'immobilier et de la construction. L'industrie est enjointe à se transformer. Pour cela il est nécessaire de porter un coup de marteau à la conception traditionnelle de son organisation. C'est précisément la mission de Bulldozair. »« Cette levée de 4 millions va nous permettre d'accélérer dans cette voie, tant d'un point de vue commercial que technologique »Ali El Hariri, CEO et co-fondateur de Bulldozair
Il y a 4 ans et 230 jours

A Paris, 35 logements signés MAO réécrivent l’histoire

En août 2020, l’agence parisienne MAO – Mobile Architectural Office (Fabien Brissaud, Aurélien Ferry) a livré rue Charrière à Paris (XIe) une opération de construction neuve de 35 logements libres et sociaux. Une double maîtrise d’ouvrage : Emerige + Ogic. Surface : 2 419 m². Coût des travaux (HT) : 4.8 M€.   Un projet imprégné de […] L’article A Paris, 35 logements signés MAO réécrivent l’histoire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 231 jours

zehndercomfoShop.fr : nouvelle boutique de vente en ligne de filtres et de grilles pour bien entretenir les systèmes de ventilation double flux Zehnder

La qualité d’air intérieur a un effet essentiel, à la fois sur le confort, mais également sur la santé, surtout durant la période de crise sanitaire actuelle où chacun passe beaucoup plus de temps enfermé à la maison, notamment avec le télétravail. Les systèmes de ventilation double flux de Zehnder assurent une bonne qualité d’air intérieur. Ils garantissent un air neuf et sain, notamment grâce à l’action de filtration. Ces filtres protègent les occupants en débarrassant l’air extérieur des pollens, des bactéries et de la poussière. L’air est également renouvelé de façon maîtrisé, et le système de distribution d’air est entièrement nettoyable. Parce qu’il est primordial d’entretenir régulièrement les systèmes de ventilation double flux pour maintenir une qualité d’air intérieur optimale et la bonne performance énergétique du système, Zehnder a totalement repensé l’ergonomie de sa boutique de vente en ligne Zehnder ComfoShop. Plus intuitive, elle permet aux particuliers de commander l’ensemble des filtres et grilles de ventilation de la marque en quelques clics, 24h/24 et 7j/7. zehndercomfoShop.fr : pour commander facilement les accessoires nécessaires à l’entretien des systèmes de ventilation double flux Zehnder Bénéficiant d’une totale refonte ergonomique, la nouvelle boutique de vente en ligne Zehnder ComfoShop, accessible depuis le site internet https://zehndercomfoshop.fr permet aux particuliers de commander facilement et sans risque d’erreur : • les filtres, à changer en moyenne tous les 6 mois pour éviter l’encrassement des réseaux de ventilation et protéger les occupants en débarrassant l’air extérieur des pollens, des bactéries et de la poussière. En cliquant sur le système de ventilation double flux installé (Zehnder ComfoAir Q, Zehnder ComfoAir 200, …), l’internaute accède directement aux modèles de filtres adaptés. Il n’a alors plus qu’à ajouter les produits dans son panier pour finaliser sa commande et la recevoir en 5 jours ouvrés en moyenne. • les grilles de ventilation, en fonction de l’esthétique recherchée. Développée en responsive design, la boutique Zehnder ComfoShop offre au client une expérience similaire sur tous les écrans. La nouvelle boutique de vente en ligne Zehnder ComfoShop s’inscrit dans la volonté du fabricant de proposer toujours plus de services aux particuliers pour garantir la performance de leurs systèmes de ventilation double flux et une bonne qualité d’air intérieur. http://www.zehnder.fr
Il y a 4 ans et 231 jours

La Bourse de Commerce à Paris, nouveau musée de François Pinault

La Bourse de Commerce—Pinault Collection, nouveau musée parmi le réseau de lieux et d’initiatives développés depuis 2006 par François Pinault, va ouvrir ses portes au public, le samedi 23 janvier 2021, au cœur de Paris. La Bourse de Commerce a été restaurée et transformée par l’architecte japonais Tadao Ando (TAAA –Tadao Ando Architect & Associates), l’agence NeM / Niney et Marca Architectes, l’agence Pierre-Antoine Gatier et Setec Bâtiment. Commencé en juin 2017, ce grand chantier s’est achevé en mars 2020 après un peu plus de trois ans de travaux. S’en suit, depuis lors et jusqu’à la fin de l’année 2020, une période de levée des réserves, de finitions, d’aménagements techniques, mobiliers et muséographiques, tandis qu’à l’extérieur du bâtiment sont conduits les travaux des abords du site, dont la Ville de Paris assure la maîtrise d’ouvrage. Le bâtiment de la Bourse de Commerce témoigne de quatre siècles de prouesses architecturales et techniques. Il associe la première colonne isolée de Paris, édifiée au 15e siècle pour l’hôtel de Catherine de Médicis, les vestiges d’une halle au blé à l’impressionnant plan circulaire du 18e siècle, couverte dès 1812 par une spectaculaire coupole de métal et de verre. Il a été recomposé en 1889 pour devenir la «Bourse de Commerce». Situé au centre de Paris, dans le jardin des Halles et s’ouvrant sur la rue du Louvre, ce bâtiment est emblématique de l’histoire de Paris et de son architecture. Après une restauration exemplaire qui en a sauvegardé toutes les beautés, il se tourne désormais vers la création contemporaine. Le bâtiment est aujourd’hui revivifié par le geste architectural contemporain deTadao Ando. L’architecte japonais crée les conditions d’un dialogue entre l’architecture et son contexte, entre le patrimoine et la création contemporaine, entre le passé et le présent, entre la collection et le visiteur. La Bourse de Commerce est, à ce jour, la plus importante réalisation confiée à Tadao Ando en France. Les designers français Ronan et Erwan Bouroullec ont été conviés à concevoir le mobilier du bâtiment. Le restaurant de la Bourse de Commerce, baptisé «La Halle aux Grains» a été confié aux chefs aveyronnais Michel et Sébastien Bras. La Bourse de Commerce proposera un point de vue sur la collection d’œuvres contemporaines que constitue François Pinault depuis plus de quarante ans. Comme dans les musées vénitiens (le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana), la collection sera rendue visible au travers d’un programme permanent d’accrochages temporaires et «éditorialisés» : expositions thématiques et monographiques, mais aussi commandes, cartes blanches et projets in situ, avec la volonté d’accompagner les artistes dans leur création. La programmation d’une quinzaine de projets par an articulera ces expositions dans les espaces modulables. La première saison d’expositions et d’événements est intitulée «Ouverture». «Je me réjouis que l’ouverture de la Bourse de Commerce vienne enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à la présentation de l’art de notre temps et contribue, après la dure année 2020 que traversent notre pays et le monde, à la renaissance de la vie culturelle à Paris.» François Pinault   Bourse de Commerce — Pinault Collection © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, Agence Pierre-Antoine Gatier Photo 1 Patrick Tourneboeuf Photo 2 Marc Domage