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Comme chaque année, le château de Versailles convie dans ses jardins un artiste contemporain. Cette fois-ci, c'est au tour d'Anish Kapoor d'investir les jardins de ce lieu mythique. L'exposition est ouverte depuis le 9 juin et durera jusqu'au 1er novembre prochain.  Le château de Versailles invite l'artiste britannique Anish Kapoor pour une grande exposition d'art contemporain. En ce Tricentenaire de la mort de Louis XIV, Anish Kapoor apporte sa vision propre du dialogue entre l'architecture classique et la création contemporaine. La grande majorité des oeuvres de Kapoor sont installées dans les jardins : quatre au niveau de la Grande Perspective et une dans le bosquet de l'Etoile. Exceptionnellement, l'"uvre "Shooting into the Corner" a été choisie pour fugurer dans la salle du Jeu de Paume à l'intérieur du Château.  Catherine Pégard, Présidente de l'Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles commente l'exposition : "Pour Anish Kapoor, l'oeuvre n'existe pas seule mais par celui qui la voit. Le visiteur de Versailles se perd dans les dualités qui marquent le travail de l'artiste : terre et ciel, visible et invisible, dedans et dehors, ombre et lumière... Cet univers n'est lisible que par l'imaginaire. L'originalité de cette exposition, ce qui la rend unique, même aux yeux de ceux qui suivent depuis longtemps Kapoor de par le monde, c'est que cet imaginaire rencontre à Versailles celui que l'histoire a sédimenté. Ce paysage si maîtrisé est happé par l'instabilité. Les terrains sont incertains et mouvants. L'eau y tourbillonne. Les ruines, hier romantiques, s'emparent du tapis vert. Le pas bute sur de faux labyrinthes. Les miroirs, si liés à Versailles, le déforment. C'est un monde au bord du basculement peut-être. Ce n'est pas un hasard si Anish Kapoor, le premier, a voulu pousser la porte de la salle du Jeu de Paume qu'il regarde comme une oeuvre, pour y poser une installation. Anish Kapoor nous entraîne à Versailles, dans une histoire cachée. " Les jardins sont ouverts tous les jours (sauf exception) et sont gratuits (sauf les jours de Grandes Eaux musicales et de Jardins Musicaux).   Photographies : Tadzio et Fabrice Seixas Pour en savoir plus, visitez le site du Château de Versailles.       

L'agence Avant Première et le constructeur CAF ont imaginé un design chic et intemporel qui s'intègre à l'architecture historique et contemporaine de Luxembourg pour son futur tramway.

L'agence d'architecture Gardera-D a dessiné et installé les bureaux du siège de la Surfrider Foundation Europe au c"ur d'un projet de restructuration d'un double hangar à Biarritz. Les architectes ont imaginé un gigantesque élément de mobilier afin d'abriter l'ensemble du programme. Les hangars industriels ont été entièrement rénovés, le sol complètement libéré, ce qui a laissé la place au projet des architectes. Les volumes existants ont été épurés, l'enveloppe et la toiture, débarrassée de son amiante, ont été mises aux normes thermiques. Le programme est composé de deux entités : un espace libre dédié à des expositions et un autre espace occupé par les bureaux de la fondation. Le second offre des salles de réunion, un open space et quelques bureaux en boxes. Un gigantesque élément de mobilier sépare, dans le plan, les deux espaces. Les architectes inspirés par les mouvements de l'océan, chers aux surfeurs, ont imaginé une "uvre en forme de vague. Cet élément technique est composé d'un assemblage en ossature bois et d'un placage de panneaux de bois hautement performants permettant d'assurer le traitement acoustique du lieu. Pour en savoir plus, visitez le site de Gardera-D et de la Surfrider Foundation Europe

Ciguë a récemment réalisé, dans le premier arrondissement de Paris, une boutique pour Krisvanassche. L'aménagement intérieur du projet imprime à l'intérieur du volume, offert aux architectes, un nouveau plan anguleux qui donne au lieu une écriture résolument contemporaine. Les architectes du projet ont mis en "uvre une série de mobiliers et de parois aux angles vifs à l'intérieur du lieu. Une disposition offrant une image dynamique à la boutique. Ils mettent en scène une architecture incisive et organisée. Le sol est recouvert d'un plancher en bois clair, les murs existants ont étés peints en blanc. Les deux contrastent avec les surfaces grises et noires des parois ajoutées au projet. Minimaliste, le projet n'en ressort pas moins élégant et offre un cadre épuré aux expositions proposées par la boutique Krisvanassche. Pour en savoir plus, visitez le site de Ciguë

Dans l'arrière-pays héraultais, à Lodève, non loin de la maison de retraite l'Ecureuil, un équipement multi-accueil vient de voir le jour. C'est un programme conséquent qui se développe dans un joli écrin de verdure où toutes les générations se rencontrent.

Les architectes Valia Foufa et Panagiotis Papassotiriou ont réalisé une maison de vacances sur la seule partie plane d'un site plongeant dans la Méditerranée en Grèce. Ils ont travaillé le lieu en douceur en limitant au maximum les travaux de terrassement. Les architectes se sont confronté à un site en pente raide mais face à une vue imprenable sur la mer. Afin de ne gâcher aucune partie du relief existant, ils ont travaillé avec des éléments architecturaux simples. La maison se compose de trois volumes, qui forment les trois parties de la maison. Un volume blanc est situé à l'arrière du terrain presque contre la pente, il accueille les chambres et les salles d'eau. Un second volume à deux pentes, construit en pierre abrite les pièces de jour. C'est ensuite une pergola en bois qui prolonge les pièces intérieures vers l'extérieur. Du sol au plafond, de l'intérieur à l'extérieur, les architectes se sont attelé à renforcer l'aspect monolithique de la maison sans affecter la perception globale du paysage. Le projet met d'ailleurs en "uvre des matériaux locaux, et rencontrés habituellement dans l'architecture traditionnelle grecque. Ces matériaux et procédés ancestraux permettent également de gérer la thermique du bâtiment. L'enduit de couleur blanche réverbère les rayons du soleil, et la masse de la pierre offre une inertie confortable. Photographies : Erieta Attali et Pygmalion Karatzas Pour plus d'informations visitez le site des architectes Valia Foufa et Panagiotis Papassotiriou

L'agence d'architecture Block Architects a réalisé une guest-house originale au c"ur d'une ancienne maison tube à Hô-Chi-Minh. Les architectes ont recouvert la maison de couleurs en réutilisant d'anciens volets, typiques de la ville. Le propriétaire, travaillant dans le tourisme, a souhaité concevoir en plus d'une guest-house un lieu culturel où les gens puissent se rencontrer et partagez une cuisine traditionnelle vietnamienne et végétarienne. La peau extérieure, qui caractérise le bâtiment, a été réalisée entièrement avec ce que le propriétaire avait amassé et collecté depuis des années. L'intérieur est lui aussi composé avec des meubles issus de la récupération. Outre son originalité colorée en façade, les architectes, soucieux des questions de lumière et de ventilation, ont ouvert un patio à l'intérieur de la maison existante. Le problème caractéristique des maisons tubes est souvent leurs épaisseurs, où les planchers filent sur toute la longueur de la maison. Ici les architectes placent la circulation verticale au milieu du patio. Il donne de l'air et de la lumière à tous les niveaux du rez-de-chaussée à la toiture-terrasse où a été placé un café sous l'ombre des volets. Pour en savoir plus, visitez le site de Block Architects

Le 24 juin, Habitat Toulouse et le centre hospitalier Gérard Marchant ont inauguré une opération mixte qui expérimente aux étages un mode d'accès via des coursives desservant des terrasses privatives puis les logements. L'ensemble dessiné par l'agence d'architecture toulousaine Projet 310 crée une proximité sociale innovante.

Le pavillon Serpentine 2015 a été imaginé par les architectes madrilènes José Selgas et Lucía Cano. Cette année la galerie Serpentine accueille un pavillon coloré Le pavillon dessiné par Selgascano est constitué d'une structure amorphe recouverte d'une double paroi de coussin ETFE. Les polymères translucides qui enveloppent la structure sont colorés et offre une architecture vive au pavillon. A l'intérieur la promenade se fait sous des reflets colorés. Les visiteurs peuvent entrer et sortir du pavillon à travers différentes entrées jusqu'au centre de l'exposition. Les architectes se sont inspiré de la manière de se déplacer que les gens ont à Londres au travers de flux à la fois structurés et chaotiques. A propos du pavillon, les architectes précisent :"When the Serpentine invited us to design the Pavilion, we began to think about what the structure needed to provide and what materials should be used in a Royal Park in London. These questions, mixed with our own architectural interests and the knowledge that the design needs to connect with nature and feel part of the landscape, provided us with a concept based on pure visitor experience. We sought a way to allow the public to experience architecture through simple elements: structure, light, transparency, shadows, lightness, form, sensitivity, change, surprise, colour and materials. We have therefore designed a Pavilion which incorporates all of these elements. The spatial qualities of the Pavilion only unfold when accessing the structure and being immersed within it. Each entrance allows for a specific journey through the space, characterised by colour, light and irregular shapes with surprising volumes. This is accomplished by creating a double-layered shell, made of opaque and translucent fluorinebased plastic (ETFE) in a variety of colours. At the heart of the Pavilion is an open space for gathering as well as a café. We are also very much aware of the Pavilion's anniversary in our design for the 15th annual commission. The structure therefore had to be " without resembling previous Pavilions " a tribute to them all and a homage to all the stories told within those designs." Photographies : Iwan Baan, NAARO, John Offenbach et Jim Stephenson Pour en savoir plus, visitez le site de la Serpentine Gallery et de Selgascano

L'agence SCAPE, livre une maison privée aux volumes généreux dans les hauteurs du lac de Lugano, en Suisse. La maison s'ouvre vers la forêt qui l'entoure, l'architecture se mue en cadre sublimant l'environnement alentour. Située à Sorengo, le quartier résidentiel de Lugano, la maison est entourée d'un jardin aux abords de la forêt alpine. Les architectes de SCAPE ont conçu la maison comme une alternance d'espaces libres et de volumes pleins, hébergeant les zones d'accueil et les locaux de service. Dès l'entrée, située à deux mètres de hauteur depuis la route, un long couloir dessert l'étage principal, le séjour et la salle à manger, en se prolongeant jusqu'aux chambres. Un patio central amplifie davantage la relation entre les espaces intérieurs et extérieurs. Composés de cloisons portantes, les volumes de différentes hauteurs ressortent au R+2 en démaquant la maison comme une construction d'un paysage artificiel en opposition au paysage naturel des montagnes. La maison est conçue pour que tous les espaces s'ouvrent vers la forêt qui l'entoure : l'architecture devient ainsi un filtre de l'environnement. Pour en savoir plus, visitez le site de SCAPE    

Elle est spécialement adaptée à la variété des climats et des architectures du Nord de la France et de la Belgique...

Une tour qui joue un important rôle dans la redéfinition du plan d'urbanisme d'Anvers vient d'être réalisée par l'agence d'architecture Studio Farris. Un bâtiment qui sert de symbole et marque l'entrée de la ville a ainsi vu le jour. Avec un total de 360 logements pour accueillir 800 personnes, la nouvelle tour de la ville belge se transforme en une vitrine de la société.

Les architectes de l'agence japonaise FORM viennent de livrer une maison entièrement orientée sur sa cour intérieure. Depuis l'extérieur, la maison est presque muette. Elle semble renfermer l'intimité de la famille qui y vit. Seules quelques ouvertures dialoguent avec l'extérieur. Le quartier où est implantée la maison est un cas classique au Japon, il s'agit d'une banlieue où de petites maisons, parfois en bois, se sont installées agrandissant ainsi la banlieue de la préfecture de Shiga. La maison est entièrement orientée sur la cour que les architectes ont aménagée au premier niveau de la maison, ce dernier surplombant légèrement la chaussée. Le patio, et la baie vitrée de la grande pièce à vivre, sont axés sur la vue offerte à la maison. Une murette, assez haute pour préserver l'intimité, clos le patio et cadre, par le bas, une vue sur un champ de fruitiers au premier plan et des montagnes bousculant l'horizon. A l'intérieur de la maison, les architectes ont joué sur le contraste entre deux couleurs et deux textures de matériaux. La majorité des murs et des plafonds sont blancs et semblent lisses, un enduit ayant un peu plus de grain, et de couleur grise, vient souligner certains éléments importants de l'architecture intérieure. Pour en savoir plus, visitez le site de FORM-Kimura

Jean-Michel Wilmotte a réhabilité la ferme auberge du domaine de château Mentone dans le Var. Le projet mêle l'affirmation d'une nouvelle architecture au c"ur des murs d'une ancienne bâtisse riche de son histoire. Le projet porté par sa propriétaire, Marie Pierre Caille, a été de valoriser un domaine viticole en favorisant son accès aux voyageurs par le développement d'un concept oeno-touristique. La rencontre avec l'architecte s'est déroulée le long des murs de l'ancien bâtiment, presque à l'état de ruine. L'enjeu principal a été de transformer le lieu en un lieu de restauration et de réception de qualité, où un chef cuisinier opère depuis peu, tout en constituant une nouvelle porte d'entrée au domaine château Mentone. Jean-Michel Wilmotte est un habitué de ce genre de sujet d'architecture, son agence se distingue par de nombreux exemples de cohabitations harmonieuses entre ancien et contemporain. L'architecte a choisi, ici, d'installer un nouvel intérieur au c"ur des murs en pierre. Privilégiant les matériaux simples et nobles, l'intervention contemporaine est discrète mais reste visible ponctuellement sur la façade extérieure. A l'intérieur les murs ont étés chemisés pour garantir leur intégrité. Le reste a entièrement été reconstruit. L'élément principal du lieu est le grill imposant de la cuisine ouverte, il donne directement sur la salle de restaurant et est un véritable appel à la convivialité. Les matériaux qui habillent les intérieurs ont été finement choisis par l'agence d'architecture, de longues briques en terre cuite aux teintes grises font écho à certains matériaux utilisés dès la construction du lieu. Les sols utilisent une pierre gris perle qui contraste avec le blanc des cloisons et des murs. Pour des raisons acoustiques et esthétiques, le plafond a été recouvert de fins tasseaux de bois. Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Michel Wilmotte et du Domaine du Château Mentone

D'Houndt + Bajart architectes viennent de livrer la restructuration d'un groupe scolaire à Tourcoing. Par une peau inspirée par les roches des falaises ils créent une architecture singulière dédiée à l'imaginaire des enfants. Le groupe scolaire était constitué de deux bâtiments séparés. Le projet de restructuration prévoyait la création d'un nouveau réfectoire commun aux deux entités. Les architectes ont choisi de créer un nouveau bâtiment, affirmant ses traits contemporains, et créant un lien entre les deux. Le nouveau bâtiment offre au groupe scolaire une nouvelle identité au lieu, et affirme sa présence au c"ur du quartier de Tourcoing. Les architectes ont créé un bâtiment prenant les allures d'un rocher, qui porté par des poteaux aux formes arborescentes, semble en lévitation au-dessus du vide. L'objet architectural est à la fois massif et aérien. L'aspect rocailleux de la façade contraste avec la blancheur des murs du rez-de-chaussée. La façade "rocailleuse", a été réalisée en béton projeté, moulé, puis sculpté à la main par un artisan. La teinte choisie évoque celles des murs de briques des façades existantes de l'école.Les architectes ont créé un hybride entre la grotte et la cabane dans les arbres, un terreau fertile pour l'imaginaire des enfants. Les architectes ont fait le choix de citer un extrait de Into the Wild de John Krakauer, pour parler de ce qui les avait inspiré :"Je n'avais emporté ni cordes, ni tente, ni matériel, à l'exception de mes piolets. Je voulais être léger et rapide pour atteindre le sommet et en redescendre avant que le temps ne se gâte. Me dépêchant, toujours à bout de souffle, je me ruai vers le haut sur la gauche, traversant des plaques de neige reliées par des fissures pleines de glace et par de petites marches dans le roc." Pour en plus d'informations visitez le site de D'Houndt + Bajart architectes

Le monde et les espaces virtuels peuvent-il être imaginés par des architectes ? C'est la question à laquelle le groupe Seat a invité 40 étudiants à répondre lors d'un événement exceptionnel à Barcelone. Architon a été un concours d'idée, de 48 heures, autour du défi de concevoir le musée digital de la marque. Nous sommes tous connectés de plus en plus à de multiples interfaces permettant d'explorer un des plus importants prolongements de notre univers physique : le monde virtuel. Depuis nos ordinateurs, nos tablettes, nos téléphones, et récemment nos montres, nous pouvons explorer de nouveaux horizons qui paraissent infinis. De multiples chemins sont encore à inventer, à dessiner, les architectes ont sans doute beaucoup de choses à apprendre et à offrir à ces nouveaux espaces numériques. Première difficulté : celle d'imaginer une architecture sans contexte, sans contrainte territoriale ou physique, presque sans limite. La marque espagnole Seat voulait offrir un musée dédié à ses voitures, et à son histoire. Séduite par les nouvelles technologies, elle a pensé à créer un musée digital accessible sans limites depuis n'importe où dans le monde. Pour la conception d'un espace pareil, Seat a réuni 40 étudiants en architecture allemands et espagnols pendant 48 heures autour d'un défi : celui de présenter le concept de musée digital à la fin de la charrette. Par petits groupes, les idées se sont formées, à la fin 12 équipes présentaient chacune une idée innovante. Les 48 heures se sont déroulées à la manière d'un "hackaton", concept emprunté aux développeurs informatiques, baptisé pour l'occasion "Architon". L'événement a récompensé 3 équipes, dont un premier prix dont le groupe a été invité à prolonger le séjour afin de développer leur concept auprès des équipes de Seat. Le musée virtuel sera inauguré à l'automne, à l'occasion du salon automobile de Frankfort. Les lauréats ont imaginé un musée se déplaçant librement et avec poésie, de ville en ville, d'utilisateur en utilisateur, et inspiré par la forme d'un nuage, et du concept informatique du "cloud". A propos du projet lauréat, Christian Stein, directeur marketing du groupe précise :"The winning project is based on a cloud that can travel freely from one city to another. We think it's a very international concept that perfectly matches our brand values and explains the history of SEAT in a very original manner." Pour en savoir plus, visitez le site de Seat