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Il y a 2 ans et 201 jours

Sitowie se dote de solides moyens pour révolutionner la maintenance prédictive des bâtiments

Sitowie annonce lever 1,7 million d’euros auprès du PRVF géré par Karista, de Paris Business Angels, de Femmes Business Angels ainsi que des sociétés d’investissement WinEquity et Unico pour accélérer son développement en France. La start-up francilienne a pour ambition de mettre à disposition des acteurs de l’immobilier et des gestionnaires de parc une solution innovante permettant de prédire la dégradation de leurs actifs et de prolonger la durée de vie des bâtiments tout en luttant contre les émissions carbone. Elle compte d’ores et déjà plusieurs clients : bailleurs sociaux, collectivités, foncières, directions immobilières sont en effet demandeurs de plus de rationalisation dans leur programmation.Créée en 2018 par Pauline Koch – architecte de profession et diplômée de l’École des Ponts ParisTech – Sitowie regroupe aujourd’hui une équipe d’une quinzaine de collaborateurs aux profils techniques et scientifiques de haut vol (docteurs en simulation numérique, matériaux, génie civil, développeur…). La direction scientifique est assurée par Yann Lefeuvre, disposant lui-même d’une expérience de 20 années dans le secteur de la construction.Vieillissement intelligent des bâtiments : un enjeu pour lequel se mobiliserBien vieillir est un enjeu essentiel qui ne touche pas seulement les humains : les bâtiments sont eux aussi concernés. Ainsi, de nombreux professionnels de l’immobilier en France prennent enfin la mesure du défi du vieillissement de leurs actifs immobiliers.Pour autant, de nombreux gestionnaires de parc se trouvent démunis lorsqu’il s’agit de lutter contre ce problème. Quel est le budget optimal pour bien entretenir mon parc ? Dans un budget contraint, comment s’y prendre ? Comment fiabiliser mes plans de travaux et réduire considérablement les dépassements budgétaires ? Est-ce que les travaux programmés vont apporter des économies substantielles et le ROI attendu ? Comment concilier augmentation des rendements et obtention du label ISR, très important pour la réputation de l’entreprise et les financements ?Autant de questions qui, jusque-là, ne trouvaient pas de réponses simples et directes notamment parce que les données disponibles sont souvent insuffisantes, les entreprises ne sont pas encore assez « data-driven » et ne savent pas où se procurer les données manquantes nécessaires, les maquettes BIM compliquées et trop onéreuses…La solution innovante apportée par SitowieFace à ce diagnostic, Sitowie apporte une solution concrète aux entreprises gérant un parc immobilier, quelle que soit leur maturité dans le domaine de l’utilisation des données, pour mettre en place une maintenance prédictive efficace, porteuse de sens et génératrice d’économies et de gains financiers.La start-up commercialise une plateforme SaaS nommée Predibat qui permet, à partir des données existantes chez le client, de générer automatiquement un référentiel technique structuré autour d’une maquette BIM simple mais suffisante en exploitation. Les jeux de données sont complétés par de l’open-data. Selon l’état des données, il est possible de générer en 1 minute la maquette BIM d’un bâtiment. A partir de ce référentiel fiable et structuré, l’utilisateur a accès à des scores de risques et de dégradation actuels et futurs pour chaque composant. Grâce à l’outil, il dispose d’une première stratégie de travaux optimisé en fonction d’un budget cible, stratégie qu’il peut amender au besoin. Il va pouvoir suivre l’avancée des travaux et comparer le prévisionnel avec la réalité.Les défis relevés par Sitowie sont cruciaux pour l’ensemble du secteur puisque prolonger la durée de vie des bâtiments permet de :Contribuer positivement à la lutte contre le réchauffement climatique : Sitowie permet de réduire jusqu’à 34% l’empreinte carbone des bâtiments et s’attèle maintenant à réduire la consommation énergétique. Allonger la durée de vie des composants d’un bâtiment permet de réduire son empreinte carbone, de consommer moins de ressources premières et de mieux contrôler la consommation énergétique. Alors que la réglementation se durcit sur ces points (décret tertiaire, label ISR…), la pénurie actuelle de matériaux et d’énergie renforce la pertinence de ces réflexions.Améliorer la rentabilité financière des actifs immobiliers : grâce à Sitowie, il est possible de passer d’une maintenance curative, purement réactive, à une stratégie prédictive et d’économiser jusqu’à 35% sur les budgets de maintenance et d’investissement.Sitowie offre également une solution pour digitaliser facilement et à moindre frais les données immobilières. D’après les premiers retours clients, la solution permet de gagner à minimum 25% sur les process internes en facilitant considérablement la génération d’un référentiel technique, la construction et le chiffrage des programmations de travaux ainsi que leur suivi.« Les professionnels de l’immobilier doivent impérativement se mobiliser pour la planète et pour eux-mêmes. Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie : il représente 43 % des consommations énergétiques françaises. Il produit chaque année plus de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, soit près du quart des émissions nationales, d’après le ministère de l’environnement. Il existe désormais des solutions fiables, économiques et performantes pour assurer une plus grande durabilité et rentabilité des bâtiments. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel de pénurie. Allons-y ! », explique Pauline Koch, CEO de Sitowie.« Le secteur de la construction est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre mais peu de solutions s’attaquent au parc existant et au cycle de vie du bâtiment post construction. La solution Sitowie est au coeur des préoccupations des acteurs de l’immobilier : rendre le bâtiment plus durable tout en maitrisant les coûts de maintenance pouvant représenter jusqu’à 80% des coûts d’un projet le long du cycle de vie. Nous sommes fiers d’accompagner Pauline et Sitowie dans ce projet ambitieux », conclut Benjamin Zerbib directeur d’investissement chez Karista.L’entreprise est par ailleurs entourée par des mentors comme :Christian Cleret, Président d’honneur de l’ADI, Co-président du Groupe RBR 2020-2050 Plan Bâtiment Durable ;Philippe Jouan, Président Jouan & Associés, Ancien Président RICS France ;Pierre Schoeffler, Global Asset Allocation & Sustainable Investing Advisor, Conseiller du Président La Française ;Thierry Thibaux, Ancien Directeur Technique d’EIFFAGE Travaux Publics ;Jean-Michel Torrenti, Chercheur à l'université Gustave Eiffel, Professeur à l'École des Ponts ParisTech.
Il y a 2 ans et 203 jours

Energies renouvelables : une nouvelle loi pour accélérer solaire et éolien

Des objectifs ambitieuxLa France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, a généré en 2021 le quart de son électricité avec des renouvelables, une part plus faible qu'ailleurs en Europe. Mais à l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Des mesures d'urgence, ou pérennesIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais de déploiement.Les sénateurs ont réécrit ce volet en commission en créant de nouvelles dérogations temporaires et en proposant des évolutions pérennes aux régimes de l'évaluation environnementale, de la participation du public et du contentieux administratif, pour accélérer la mise en oeuvre des projets.Planification et "droit de veto"Le rapporteur du texte au Sénat, Didier Mandelli (LR), a introduit un nouveau volet, instituant "un dispositif de planification territoriale" du déploiement des énergies renouvelables, "en partant des territoires". Ce serait d'abord les maires qui seraient "à la manoeuvre" pour définir des zones propices à l'implantation. Surtout, il a aussi prévu "un système à double détente" qui "donne aux élus le pouvoir de dire 'oui' ou 'non' à tout projet d'énergie renouvelable".Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux sur des friches. Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne.Le projet de loi imposait l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 2.500 m2 avec ombrières photovoltaïques et végétalisation. Les sénateurs ont revu la copie du gouvernement, substituant la notion de places de parking à celle de superficie. Les parkings extérieurs de plus de 80 emplacements devront être équipés, soit d'ombrières solaires, soit d'un autre procédé de production d'énergie renouvelable.Les sénateurs ont injecté des dispositions en faveur du développement "raisonné" de l'agrivoltaïsme, combinant exploitation agricole et production d'électricité.L'éolien prend la merLe projet de loi proposait de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement. Les sénateurs ont réécrit le dispositif pour "instituer une planification spatiale et temporelle spécifique". Il prévoit la réalisation d'une cartographie des zones destinées à accueillir des installations à l'échelle nationale, avec une concertation large associant l'ensemble des parties prenantes ainsi que le public sur les quatre façades maritimes. Surtout, le texte adopté en commission prévoit de privilégier les zones d'implantation situées à une distance minimale de 40 km du rivage.RistournesLe projet de loi institue un régime de "partage territorial de la valeur des énergies renouvelables" afin d'en faciliter l'acceptabilité. Alors que le texte du gouvernement prévoyait que les communes concernées, mais aussi les particuliers y résidant, puissent bénéficier d'un rabais sur leur facture d'électricité, les sénateurs ont recentré le dispositif sur les seules collectivités. Les ristournes concerneraient les communes d'implantation mais aussi les communes desquelles ces installations sont visibles. Le dispositif s'appliquerait à l'ensemble des installations d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 203 jours

Les menuiseries : Quels sont les enjeux environnementaux pour les fabricants ?

Aujourd’hui la question des impacts environnementaux se pose plus que jamais dans le monde, y compris en France, douzième pays ayant émis le plus de CO2 globalement entre 1850 et 2021, soit 35,5 milliards de tonnes de CO2. Pour lutter en faveur du développement durable, tous sont concernés, mais surtout dans le monde de la construction. En France, le secteur du bâtiment est responsable de près de  3 tonnes de carbone. Cela représente 25% de l’impact de “L’Hexagone”. Pour répondre à cet enjeu de taille, c’est en 2020 que la France a passé d’une réglementation thermique à une réglementation environnementale : il s’agit de la RE2020. Cette nouvelle réglementation, mise en vigueur le 1er janvier 2022, a pour vocation d’améliorer la performance énergétique et de réduire la consommation des bâtiments neufs.  Alors, quels sont les objectifs de cette RE2020 ? Quelles solutions mettre en place lorsque l’on est fabricant, et plus particulièrement en menuiseries ? Découvrons-le dans cet article, avec pour illustration l’approche adoptée par Actibaie pour répondre à ces enjeux. Les objectifs de la RE2020 Dans ce but de réduction de l’impact environnemental, quels sont les objectifs des acteurs du bâtiment, pour respecter cette réglementation ? Le premier objectif de la RE2020 est la réduction de l’impact carbone qu’ont les bâtiments neufs sur l’environnement.   La RE2020 introduit la notion de «performance environnementale». Cela propose de nouveaux indicateurs pour évaluer les impacts environnementaux du bâtiment, durant l’intégralité de son cycle de vie. Le «confort d’été» dans les logements est également introduit. L’objectif est de s’assurer que les habitants de logements neufs supportent bien les conditions climatiques futures. Ces notions visent une amélioration de la conception bioclimatique des bâtiments. Sans oublier le renforcement de la performance de l’enveloppement du bâtiment. Une fois cet impact carbone réduit pour les bâtiments neufs, l’objectif suivant est de continuer d’améliorer cette performance énergétique et la baisse des consommations.  Fabricants en menuiserie : les solutions concrètes Pour atteindre ces objectifs et réaliser des menuiseries de qualité, quelles sont les solutions concrètes que les fabricants en menuiserie peuvent mettre en place? Optimiser la durée de vie des matériaux Le cas des fenêtres Les fenêtres jouent un rôle important dans l’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment. « Le changement de fenêtres permet à lui seul de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 27% », d’après une étude menée par Pouget Consultants.  D’après la FDES, Fiche Déclaration Environnementale et Sanitaire, leur durée de vie est de 30 ans, qu’il s’agisse de fenêtres en aluminium, PVC ou bois. Une solution pour les fabricants en menuiserie est ainsi d’optimiser cette durée de vie des matériaux. Par exemple les fenêtres, en les fabriquant avec des composants qui soient remplaçables, tels que des joints, vitrage.  Soigner la pose des menuiseries et mise en place de protections extérieurs  Utiliser des matériaux remplaçables n’est pas suffisant pour assurer une qualité et une performance énergétique aux menuiseries. Il s’agit également de soigner leur pose, notamment leurs liaisons vis à vis des parois verticales. Sinon, cela créera des ponts thermiques ou encore des défauts d’étanchéité, créant des pertes de chaleur dans une pièce. Pour pallier ce problème, le fabricant peut par exemple passer par des membranes ou des adhésifs spécifiques pour frein vapeur. Si les liaisons permettent d’éviter d’avoir trop froid, les protections extérieures telles que les bandeaux latéraux ou avancées de toiture, permettent de limiter une surchauffe.  L’utilisation de matériaux biosourcés De nouveaux matériaux devront voir le jour pour s’adapter à la demande environnementale. C’est l’avis de Vladimir LUZHBIN-ASSEEV, Responsable Technique du Groupement Actibaie. Actibaie est un syndicat membre de la Fédération Française du Bâtiment et un groupement professionnel des portes, portails volets et stores.  D’après Vladimir LUZHBIN-ASSEEV, la RE2020, via les exigences carbones, va favoriser l’émergence des matériaux biosourcés : “Ce ne sont pas vraiment des nouveaux matériaux mais plutôt des “anciens nouveaux matériaux”. Tout ce qui est bois, argile, chanvre va beaucoup se développer dans les années à venir.  Pour la menuiserie d’une manière générale, on verra beaucoup de produits mixtes, par exemple bois/aluminium pour les fenêtres ou bois/acier. Pour le secteur de la fermeture on a déjà beaucoup de volets en bois. Mais, on pourrait peut-être revoir des volets roulants en bois. Ce sont des choses qui ont disparu depuis un certain nombre d’années et qui pourraient peut-être refaire surface.” Le passage au BIM, solution pour réduire son impact environnemental Le BIM, Building Information Modeling, permet de coordonner la planification des coûts, la conception, la construction et la production dans un projet de construction. Ayant les données de leurs produits digitalisées avant de passer à leur fabrication, cette méthodologie permet aux fabricants de créer des éléments précis, et donc d’éviter les erreurs. Ainsi, la quantité de déchets est réduite, évitant les commandes de produits exagérés. Le BIM permet d’autre part aux fabricants en menuiserie d’obtenir une spécification de leurs produits. Si les équipes de conception d’un bâtiment en BIM connaissent les données et la géométrie des produits d’un fabricant, ils auront plus tendance à choisir les produits de ce fabricant dans ce projet BIM. BIM&CO, de par sa plateforme bimandco.com, permet aux fabricants en menuiserie de réduire leur impact environnemental. C’est le cas des fabricants en menuiserie adhérents de Actibaie : “BIM&CO nous permet de mettre en avant nos produits auprès des prescripteurs, de les rendre visibles. Les bureaux d’études qui utilisent le BIM pour leurs projets peuvent ainsi trouver facilement le produit idéal de fenêtres par exemple. Pour nos adhérents, cela leur permet de personnaliser les objets génériques que l’on a créé pour mettre leur logo et les paramètres techniques qu’il faut.” Découvrez-en plus sur l’approche proactive du groupement Actibaie, syndicat membre de la Fédération Française du Bâtiment, pour répondre aux enjeux environnementaux dans notre article de blog. Vous êtes fabricant en menuiserie et souhaitez passer au BIM pour réduire votre impact environnemental ? Nous nous ferons un plaisir de vous accompagner dans votre transition digitale. 
Il y a 2 ans et 205 jours

Loi "énergies renouvelables" : le Sénat prône la concertation avec les élus, la planification dans les territoires et la simplification des procédures

Les énergies renouvelables sont pourtant indispensables à la préservation de notre souveraineté énergétique et à l’atteinte de nos objectifs climatiques. Afin de renforcer l’ambition de ce texte, la commission a donc adopté 129 amendements, selon quatre objectifs.Renforcer la planification territoriale, améliorer la concertation des projets et favoriser la participation des collectivités territoriales à leur implantationAfin de passer d’une logique descendante à une approche ascendante, la commission a institué un dispositif global de planification territoriale du déploiement des énergies renouvelables mettant les élus locaux – au premier rang desquels les maires – à la manœuvre pour définir les zones propices à l’implantation des ENR. Ces zones bénéficieront ensuite de souplesses administratives afin d’accélérer le développement des projets. Dans la même logique, elle a proposé une planification spatiale et temporelle dédiée à l’éolien en mer. Les parties prenantes doivent, en effet, disposer d’une réelle visibilité à moyen terme sur l’implantation des projets.Simplifier les procédures applicables aux projets d’ENRPour réduire les délais de déploiement des projets, des mesures destinées à simplifier le cadre des autorisations administratives ont été introduites comme des dérogations procédurales temporaires supplémentaires et la mise en place d’un fonds de garantie pour couvrir les risques contentieux pesant sur les porteurs de projet.Libérer des surfaces disponibles, sans porter atteinte à la biodiversité ou aux sols, et stimuler l’autoconsommationLa commission a renforcé les obligations de couverture en énergie solaire des bâtiments non résidentiels existants et nouveaux et facilité l’installation d’ouvrages renouvelables sur les bâtiments, par exemple, en rendant les bâtiments neufs prêts à accueillir des énergies renouvelables.Sécuriser juridiquement des dispositions à forts enjeux pour les territoiresEnfin, elle a accru la sécurisation juridique des projets : par exemple, l’ensemble des énergies et techniques indispensables à l’atteinte de nos objectifs seront bien incluses dans le champ du texte et les conditions de concurrence équitables aux armateurs français opérant sur des sites éoliens offshore localisés dans la zone économique exclusive, mieux garanties.
Il y a 2 ans et 208 jours

Une étude dévoile l'impact de l’éolien terrestre en France

En se substituant au nucléaire et aux énergies fossiles, l’éolien terrestre a créé 1,1 Md€ de valeur ajoutée nette en 2021 et plus de 17.900 emplois nets sur dix ans. La valeur ajoutée directe et indirecte nette créée par le développement de la filière s’élève à 570 M€ en 2021, à laquelle s’ajoutent 568 M€ de valeur ajoutée créée par les effets d’entraînement sur le reste de l’économie. Le développement de la filière éolienne a également permis la création de presque 10.700 emplois directs et indirects entre 2012 et 2021. Les effets en chaîne ont permis de créer 7.200 emplois supplémentaires sur la période. Ces emplois et cette valeur ajoutée sont présents dans l’économie en 2021 et se sont déployés depuis dix ans.L’évaluation de l’impact économique net du développement de la filière éolienne sur les dix dernières années nécessite de prendre en compte les effets de substitution. La hausse de la production éolienne s’est réalisée au détriment d’autres sources d’électricité et l’impact économique de l’éolien doit intégrer ces effets de substitution. En outre, la perte de valeur dans les énergies substituées est différente lorsque la baisse repose sur des fermetures de centrales ou sur une baisse du facteur de charge de centrales toujours en activité. Asterès estime que depuis dix ans, 63% de la production éolienne supplémentaire s’est substituée à du nucléaire, dont 23% à la fermeture de Fessenheim, 27% s’est substituée au charbon, dont 27% à des fermetures de centrales, et 10% s’est substituée au fioul, dont 9% à des fermetures de centrales.Le développement de la filière éolienne a créé 889 M€ de valeur ajoutée directe et indirecte en France et plus de 16.000 emplois. En parallèle, 318 M€ de valeur ajoutée et 5.500 emplois ont été perdus dans les autres filières par effet de substitution. L’estimation de la valeur ajoutée directe et indirecte logée en France distingue trois cas de figure : l’installation d’éoliennes, la fermeture de centrales existantes et la baisse de charge des centrales qui restent ouvertes. Pour chaque source d’énergie électrique concernée (éolienne, nucléaire, charbon, fioul), des études et des données publiques permettent d’évaluer la part de valeur ajoutée directe et indirecte en France rapportée à l’investissement, au coût total d’exploitation ou aux coûts variables. Pour l’éolien, le taux de valeur ajoutée directe et indirecte en France s’élève à 36% de l’investissement et 66% des coûts pour la phase exploitation. Pour le nucléaire, la valeur ajoutée directe et indirecte représente 84% des coûts d’exploitation, utilisés comme référence pour les fermetures de centrales, et 67% des coûts variables, utilisés comme référence pour les baisses de facteur de charge. Ces mêmes indicateurs sont à 60% et 14% pour le charbon et à 60% et 9% pour le fioul. Ces taux de valeur ajoutée permettent d’évaluer un montant de valeur créée ou détruite en France et un nombre d’emplois créés ou perdus en France pour chaque énergie.Les effets d’entraînement nets du déploiement de l’éolien en France se chiffrent à 568 M€ en 2021 et plus de 7.200 emplois sur dix ans. La valeur ajoutée directe et indirecte nette logée en France implique des commandes auprès de fournisseurs et des consommations par les salariés. Ces deux stimuli créent des effets d’entraînement dans l’économie chiffrés grâce au Modèle d’Impact d’Asterès (MIA) qui permet de suivre l’ensemble des flux économiques générés par une entreprise ou un secteur.À horizon 2030, l’impact économique du développement de la filière éolienne devrait être à nouveau positif, à hauteur de 1,1 Md€ de valeur ajoutée nette et de 17.500 emplois. La méthode suivie pour évaluer l’impact économique du déploiement de l’éolien depuis dix ans peut être utilisée pour se projeter à 2030. La principale différence repose sur le coût futur de l’éolien, en baisse, et sur le type de substitution. En effet, d’ici 2030, une partie non-négligeable de l’électricité produite en plus sera de la création nette quand une partie se substituera au gaz et une autre à la consommation directe d’essence et de fioul (en plus des classiques nucléaire et électricité à base de fioul et de charbon comme pour la période 2012 – 2021). Dans le détail, le développement futur de la filière éolienne devrait créer 472 M€ de valeur ajoutée directe et indirecte nette pour l’économie française en 2030. Ces effets directs et indirects devraient eux-mêmes entraîner la création de 599 M€ de valeur ajoutée supplémentaire via les effets d’entraînement. La croissance de la filière éolienne devrait ainsi permettre de créer presque 9.900 emplois directs et indirects et plus de 7.500 emplois supplémentaires par effet d’entraînement entre 2021 et 2030, soit approximativement 17.500 emplois au total.Le cabinet ASTERES a été mandaté par CGN Europe Energy pour travailler sur l’impact économique de l’éolien en France. Les économistes d’ASTERES ont bénéficié d’une totale indépendance dans la conduite de cette étude. Les sources de l’ensemble des données utilisées sont disponibles dans l’étude.
Il y a 2 ans et 208 jours

ATLANTEM DEVOILE SA NOUVELLE IDENTITE ET REAFFIRME SON POSITIONNEMENT MULTIPRODUITS ET MULTIMATERIAUX

ATLANTEM AFFIRME SON ESPRIT D’INNOVATION ET APPROFONDIT SES ENGAGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX  Imaginer les ouvertures de demain, telle est la signature d’ATLANTEM qui dévoile sa nouvelle identité à l’occasion de BATIMAT. Le fabricant français s’inscrit résolument et durablement dans une démarche d’innovation, déjà illustrée à travers le développement de sa collection AM-X. Cette évolution place au coeur […]
Il y a 2 ans et 208 jours

Action cœur de ville à Brignoles : NGE Immobilier pose la 1ere pierre du projet Cours Liberté

Ces ouvrages sont édifiés dans une opération d’aménagement confiée par la Ville de Brignoles à la SEM Var Aménagement Développement (VAD), relevant du dispositif Action Cœur de Ville. Ils symbolisent le renouveau du centre-ville de la sous-préfecture varoise.Conçu par l’architecte toulonnais Thierry Ami (Agence Flex Architectes) et construit par NGE BATIMENT, cet ensemble immobilier d’environ 8.200 m2 labellisé NF Habitat HQE comportera à sa mise en exploitation en 2024 :une emblématique offre culturelle avec un complexe cinématographique de six salles (848 fauteuils), grand public et art et essai, exploité par Cinéwest – 8ème opérateur français ;un établissement pour personnes âgées dépendantes et une résidence pour séniors avec services (92 chambres/logements au total), exploité par le Groupe Korian ;des commerces et un parc de stationnement de 250 places accessible au public.Générateur d’emplois et d’insertion, le chantier mobilise le réseau d’entreprises locales avec 150 compagnons attendus pour sa réalisation et participe au développement économique du territoire. Une opération d’insertion professionnelle menée en collaboration avec les Apprentis d’Auteuil du Var est en cours pour une POEI (préparation opérationnelle à l'emploi individuelle) aides maçons coffreurs bancheurs est en cours. A l’issue de leur cursus, un contrat à durée indéterminée sera proposé aux 11 stagiaires.Pour David Taglioni, Directeur Général de NGE Immobilier : « Nous sommes particulièrement fiers de contribuer au rayonnement de Brignoles et tout particulièrement de donner vie au futur pôle culturel de son centre-ville. Voilà un projet immobilier démonstrateur des engagements patrimoniaux, sociétaux et environnementaux de NGE Immobilier : Avec la conservation du fronton historique de l’ancien collège Liberté, le projet s’insère dans un site particulièrement riche de bâtiments remarquables. Il contribue à son rayonnement touristique. Particulièrement engagé sur le volet environnemental, le projet est mené dans une démarche « chantier faible nuisance » avec un ambitieux objectif de réemploi. Il concrétise l’engagement de NGE Immobilier en matière d’opérations à faible impact environnemental. »
Il y a 2 ans et 208 jours

Kiloutou teste Ellectramobilys, un camion-benne 100% électrique

À l’occasion du Mondial de l’Automobile 2022, Ellectramobilys présente sa solution Muses dans sa version camion-benne, actuellement testée par Kiloutou.Au sein du parc de matériel de location actuel de Kiloutou, les camion-bennes sont les engins les plus émetteurs de CO2. Kiloutou explore ainsi des solutions qui pourraient réduire leur impact. Muses d’Ellectramobilys est un véhicule utilitaire à motorisation électrique qui pourrait répondre à cette problématique, notamment rencontrée par les majors du BTP, les artisans, collectivités ou même particuliers opérant déplacements et chargements de matériels et matériaux légers en zones urbaines.Muses, un véhicule électrique agile et performant qui ouvre un champ prometteur de co-développement avec KiloutouLe véhicule Muses dispose d’une autonomie allant de 138 à 260 km selon la puissance de batterie utilisée et d’une charge utile de 670 kg. Son format compact et son faible niveau d’émissions sonores (75 dB) en font un véhicule performant et agile.Le modèle testé par Kiloutou possède, à ce stade, de nombreux atouts dont :une benne triverse (un service complet, autorisant indifféremment les déchargements par l’arrière, par la droite ou la gauche),un seuil de chargement très bas ainsi qu’un poste de conduite central qui en fait aussi un allié de prévention et de sécurité pour ses utilisateurs.Sa très grande modularité ouvre aussi un terrain de co-développement en matière de carrosserie ou de solution de recharge, des perfectionnements aussi intéressants qu’indispensables pour Kiloutou dont l’objectif est d’accélérer le développement d’une solution particulièrement adaptée aux besoins de ses clients.Ellectramobilys, un fournisseur qui va au-delà de la charte fournisseur responsable définie par KiloutouKiloutou a fait le choix de se rapprocher d’Ellectramobilys pour la qualité de sa solution, notamment sur le plan environnemental : sa conception innovante avec 40% de matière en moins nécessaire à sa fabrication, dont deux fois moins de matière (lithium, cobalt et manganèse) dans sa batterie, réduit considérablement son impact sur les ressources naturelles en comparaison avec un véhicule électrique concurrent. Il en va de même de sa consommation d’énergie en utilisation, divisée par deux par rapport aux autres véhicules utilitaires électriques. Le véhicule Muses est un levier de réduction de l’impact environnemental des chantiers et interventions urbaines.Enfin, Muses est actuellement assemblé en France et sera intégralement produit à partir de 2023 en France.Pour Audrey Miclard, Directrice Développement Durable de Kiloutou : « Notre accélération en R&D s’appuie notamment sur le développement de collaborations étroites avec de nouveaux acteurs engagés comme Ellectramobilys, dont les solutions prometteuses peuvent être testées au sein de notre Centre d’Essai. Parmi les nombreux atouts de Muses, il y a la possibilité de remplacer une batterie vide par une batterie chargée en moins de 3 minutes. Cela favorise la recharge longue, moins gourmande en énergie et protectrice des batteries, sans interrompre l’utilisation du matériel. Ces simplifications d’utilisation sont des points-clés de nos ambitions en matière de R&D. Nous innovons au service de nos clients et pour une filière des matériels durables. »Pour Damien Biro, Président de Muses Europe : « Aujourd’hui, nous présentons un véhicule dédié à un usage utilitaire bien spécifique, qui maîtrise à la fois la masse, l’équation économique et l’équation environnementale. Nous sommes ravis de pouvoir co-développer cette solution avec un acteur comme Kiloutou, aussi engagé pour l'environnement et au réseau solide. »
Il y a 2 ans et 208 jours

Lames et profil brise-soleil à base de matériaux naturels

TELLIER BRISE-SOLEIL spécialiste de la conception de brise-soleil architecturaux à lames fixes ou orientables, de stores à lames orientables de type BSO, de lames décoratives, de cadres d’entourage de baie, de bardages à ventelles, de grilles de ventilation, de brise-vue et de volets pliants ou coulissants. Composés majoritairement de lames en aluminium, l’entreprise poursuit le développement de son offre avec de nouvelles lames et un profil à base de matériaux naturels 100% recyclables pour offrir de nouvelles finitions aux façades des bâtiments avec un caractère plus naturel. Les trois nouvelles gammes éco-conçues, LORYZA (lame), MOSO (lame) et NEOLIFE (lame et profil), se destinent aux volets pliants-coulissants ou fixes, aux claustras et aux brise-soleil fixes. Elles sont disponibles sur mesure, selon les besoins des chantiers. La lame LORYZA est un produit totalement innovant par sa conception bi-matériaux. Composé de cosse de riz et de PVC 100% recyclable, la nouvelle lame dispose d’une excellente stabilité dans le temps. La lame MOSO est entièrement composée de bambou, elle est proposée en différentes sections avec une longueur maximale de 5 800 mm et pouvant être installée bout à bout sur les façades. Conçue selon un procédé unique de thermo-traitement, la lame est constituée de lamelles de bambou hautement comprimées. Ce procédé permet d’obtenir une lame parfaitement résistante dans le temps sans traitement chimique. NEOLIFE est disponible en lames (modèle Shadow) et en profils creux (modèle Space). TELLIER BRISE-SOLEIL propose ici des lames décoratives éco-conçues selon le procédé VESTA® (Vegetal Ecological Stable Timber Advantage) avec des matériaux biosourcés et, de facto, 100% recyclable. Le process VESTA® permet d’obtenir des matériaux contenant un taux élevé de fibres de bois – de plus de 70 % – provenant des déchets de scieries dont la matière première est issue de forêts européennes gérées durablement. Par conséquent, la fabrication de la lame et du profil NEOLIFE ne nécessite aucun abattage d’arbre. Cet article Lames et profil brise-soleil à base de matériaux naturels est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 209 jours

HDF Energy annonce un projet d'électricité solaire et hydrogène en Afrique du Sud

Ce projet, dont l'investissement total porte sur 3 milliards de dollars, est l'un des fers de lance de la transition énergétique du pays voué à abandonner à terme les centrales au charbon.Il a été attribué dans le cadre d'un appel d'offres public qui a également sélectionné les sociétés sud-africaines d'énergies renouvelables Red Rocket, Sola Group et Mainstream Renewable Power Developments.HDF Energy (Hydrogène de France) compte développer sur le site des centrales photovoltaïques capables de produire quelque 1.500 Megawatts d'électricité, avec plus de 3.500 MWh de stockage (pour la nuit lorsqu'il n'y a pas de soleil, NDLR) principalement sous forme d'hydrogène et de pile à combustible.Les centrales alimenteront ainsi en électricité stable et propre, de jour comme de nuit, toute l'année, plus de 1,4 million d'habitants, précise HDF Energy dans un communiqué.Eskom avait émis un appel à propositions en avril 2022, suivi d'un processus de sélection. Les sociétés retenues loueront au total plus de 6.000 hectares pour une période comprise entre 25 et 30 ans pour produire des énergies renouvelables."Les terrains appartiennent à Eskom et lui reviendront au bout de 30 ans, les projets recevront des financement des banques de développement qui portent des exigences sociétales et environnementales très poussées", a indiqué à l'AFP le patron de HDF Energy, Damien Havard.La province de Mpumalanga abrite 12 des 15 centrales à charbon de l'Afrique du Sud, qui fournissent plus de 80% de son électricité. Elle sont vouées au démantèlement dans le cadre d'un vaste plan de décarbonation du pays permis notamment par l'attribution de quelque 8,5 milliards de dollars de prêts et subventions reçus de pays riches via leurs banques de développement."En termes de puissance, notre projet remplacera une partie d'une des centrales à charbon", a commenté M. Havard.HDF Energy a également un projet en Namibie pour produire de l'électricité solaire, puis de l'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau dessalinisée. Le groupe, qui s'est introduit en Bourse en 2021 à Paris, mène aussi avec des investisseurs, comme le groupe Ruby ou le fonds Meridiam, des projets similaires en Guyane, à la Barbade, à Trinidad. Mercredi soir, il a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le ministère de l'Energie indonésien.
Il y a 2 ans et 209 jours

ONDULINE renforce sa présence à l’international et élargit son offre pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tous les temps

Depuis sa création en 1944, Onduline n’a cessé d’évoluer et d’étoffer ses gammes de produits. Son expertise et ses nombreuses innovations lui ont permis de devenir le leader mondial des solutions de toitures légères avec un éventail de produits performants : éléments de toiture, bardages, sous-toitures, écrans de sous-toitures, panneaux en polycarbonate… Qu’il s’agisse de maisons individuelles, de petits immeubles collectifs, de bâtiments publics ou privés, industriels ou agricoles, partout dans le monde, Onduline offre aux professionnels du bâtiment et aux bricoleurs un résultat de haute qualité avec des produits innovants, robustes et fiables très simples à mettre en œuvre. Autour d’Onduline, Ondura accélère sa croissance et son développement international Onduline France appartient au groupe international Ondura crée en 2021. Propriétaire d’alwitra, spécialisé dans les membranes hautes performances pour les toits plats et de l’entreprise polonaise CB, l’un des leaders européens des écrans de sous-toiture et d’accessoires de couverture pour toits en pente, Ondura dispose d’une grande expertise dans l’étanchéité à l’eau et à l’air des bâtiments et développe ses activités sur les cinq continents. Dirigé par Patrick Destang, Ondura est présent dans plus de 100 pays et emploie 1 600 personnes.S’appuyant sur la puissance d’Onduline sur les cinq continents, l’objectif du groupe est de renforcer sa présence à l’international. Ces 3 entités opèrent de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe Ondura assure la distribution des solutions alwitra. Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures COROTOP® et ONDUTISS®, les membranes d’étanchéité alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’ONDUCLAIR®, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et elle apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre de produits permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Ondura aborde aujourd’hui une nouvelle étape en rejoignant le groupe Kingspan, leader mondial de solutions hautes performances pour l’isolation et l’enveloppe du bâtiment. Le rapprochement, annoncé en février 2022 , vient en effet de recevoir la validation des autorités réglementaires. Le groupe entend accélérer les plans de croissance et d’investissement dans les pays à fort potentiel, et renforcer l’innovation des produits et services. Onduline : Une approche environnementale forte et visibleLes produits Onduline contiennent environ 50 % de matières premières recyclées et leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Certaines usines de production Onduline, dont ONDUCLAIR® à Comines, sont certifiées ISO 14001, avec une gestion environnementale claire et un système de production propre : matières premières recyclées, circuit d’eau fermé, faible consommation d’énergie, pas de déchets dangereux, système de traitement des émissions gazeuses… De plus, les émissions de CO2 sont considérablement réduites grâce au poids allégé des matériaux, qui limite l’impact lors du transport.Pour limiter son bilan carbone et développer une production respectueuse de l’environnement, Onduline a mis en place un processus de recyclage de haute technologie qui permet de récupérer 80 000 tonnes de fibres de cellulose chaque année.La cellulose est une ressource naturelle végétale et non fossile. La transformation de cette fibre est connue pour sa faible empreinte carbone, produisant ainsi 4 à 6 fois moins d’émissions de CO2 que le métal ou le plastique. C’est pourquoi Onduline a fait le choix de cette matière première pour la base de ses tôles et tuiles. Toutes ces initiatives ont permis à l’entreprise de réduire l’empreinte carbone à 4 066 g de CO2/m2, soit bien moins que tout autre fournisseur de solutions de toiture selon Pure Projet, une entreprise française spécialisée dans les questions environnementales, en particulier dans la lutte contre la déforestation.Onduline a également développé des Déclarations Environnementales de Produit (EPD) – ISO14025 & EN15804. L’EPD fournit des données quantifiées et requises pour réaliser l’ACV (analyse du cycle de vie) des produits et ainsi quantifier l’impact du produit sur l’environnement depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la sortie des usines.
Il y a 2 ans et 210 jours

Le plan Action cœur de ville a tenu ses engagements avec 5 milliards d’euros mobilisés en cinq ans

Elaboré en concertation avec les élus et les acteurs économiques des territoires dès 2017, le programme Action cœur de ville répond à une double ambition : améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire.Pour cela, cinq milliards d’euros ont été engagés à l’échelle nationale sur cinq ans grâce à la coopération de l’Etat, des élus locaux (par l’intermédiaire de l’association d’élus Villes de France) et des partenaires financeurs (Action Logement, Banque des territoires, Agence nationale de l’habitat), afin de faciliter le travail des collectivités, inciter les acteurs du logement et de l’urbanisme à réinvestir les centres-villes ou encore favoriser l’implantation d’activités en cœur de ville.Moins de cinq ans après, les cinq milliards d’euros ont déjà été mobilisés et les résultats sont concrets et nombreux. A titres d’exemples, 6.500 actions sont engagées, 79.000 logements ont été rénovés, et l’on constate par ailleurs une augmentation de 15% de fréquentation dans les villes bénéficiaires d’Action cœur de ville en 2021 par rapport à 2018.Le 7 octobre dernier, la ministre Caroline Cayeux a réuni les partenaires financeurs – un an après que le Président de la République ait confirmé la poursuite du programme jusqu’en 2026 – afin de préparer la seconde phase du programme. Les grandes orientations seront précisées dans les prochaines semaines.Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Grâce à Action cœur de ville, nos centres-villes sont plus attractifs ! Ce plan illustre la méthode et la vision que le Gouvernement souhaite accentuer lors de ce second quinquennat : celle d’un Etat accompagnateur et non prescripteur, pour permettre à chaque collectivité de développer ses propres projets. Action cœur de ville II nous permettra de poursuivre cette revitalisation, en intégrant cette fois les axes stratégiques des quartiers de gare et les entrées de ville dans la démarche. Il s’agira également de mettre l’accent sur la transition écologique, fil conducteur du quinquennat du Président de la République, afin d’accompagner les élus dans leurs démarches de sobriété foncière, de mobilité verte et de rénovation thermique. Poursuivons la dynamique ! »
Il y a 2 ans et 212 jours

Energies renouvelables : le Sénat lance le débat sur l'agrivoltaïsme

Le vote a été acquis par 251 voix contre 3.Examiné dans le cadre d'une "niche" réservée au groupe Les Indépendants, ce texte a donné un avant-goût des débats qui s'ouvriront dans moins de deux semaines dans l'hémicycle sur le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables (EnR).Une soixantaine d'amendements ont été âprement défendus."Le but de la proposition de la loi est bien d'ajouter un outil contre la catastrophe climatique", a indiqué son auteur, Jean-Pierre Decool. "Nos agriculteurs souffrent, l'agrivoltaïsme pourrait apporter un revenu complémentaire permettant de sauver des exploitations et d'améliorer les conditions de vie", a-t-il ajouté.Le texte comporte une dizaine de dispositions "visant à encourager les projets alliant véritablement production agricole principale et production électrique secondaire tout en prévenant (...) l'essor incontrôlé de projets alibis", a précisé le rapporteur Franck Menonville (Indépendants).Parmi les garde-fous, il prévoit un avis systématique de la Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) et la "réversibilité" des installations.Ce texte "prépare utilement les débats" sur le projet de loi EnR, a déclaré le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau. Un amendement gouvernemental à ce projet de loi devrait d'ailleurs favoriser l'agrivoltaïsme."Le gouvernement soutient déjà l'agrivoltaïsme", a-t-il souligné, "cependant il est nécessaire d'aller plus loin"."L'agrivoltaïsme suscite autant d'engouement qu'il ne divise puisque ce sujet se situe au coeur de deux enjeux majeurs, celui de la souveraineté alimentaire et celui de la souveraineté énergétique", a observé Guillaume Chevrollier (LR).Sans s'y montrer opposés, plusieurs orateurs ont insisté sur la nécessité d'entourer son développement de précautions. La proposition de loi "manque encore de quelques garde-fous", a estimé l'écologiste Daniel Salmon, dont le groupe s'est abstenu, de même que les groupes PS et CRCE à majorité communiste."Légiférer sur l'agrivoltaïsme c'est mettre un pied dans la porte (…) pour crédibiliser la compétition entre l'agriculture nourricière et la production énergétique", a mis en garde le socialiste Jean-Claude Tissot qui a voté contre."L'objectif principal doit rester l'alimentation", a insisté Fabien Gay (CRCE).L'agrivoltaïsme "ne doit pas être une artificialisation déguisée des sols", a affirmé le centriste Jean-Pierre Moga, tandis qu'Henri Cabanel (RDSE à majorité radicale) soulignait avec un jeu de mots qu'il "ne doit pas faire de l'ombre au photovoltaïque sur les toits et sur les friches".
Il y a 2 ans et 213 jours

Transition énergétique : les consommateurs européens pourraient économiser 71 milliards d’euros en 2030

L'étude "Flexibilité de la demande dans l'UE : quantification des avantages en 2030" vise à combler une lacune importante car aucune autre projection de cette envergure n'a été réalisée jusqu'à présent dans l’UE. Elle constitue une analyse puissante de l'ampleur des réductions d'émissions et des économies de coûts réalisables si les ménages et les entreprises sont autorisés et encouragés à jouer un rôle plus actif sur la flexibilité de la demande en énergie.Parmi les résultats présentés, il est notamment expliqué que dans l’hypothèse de la pleine activation de la flexibilité des bâtiments, des véhicules électriques et de l'industrie, la situation en 2030 serait la suivante :37,5 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre économisées ;11,1 à 29,1 milliards d'euros économisés en investissements dans le réseau de distribution ;71 milliards d'euros seraient directement économisés par les consommateurs ;15,5 TWh (61%) correspondraient à la réduction des énergies renouvelables évitée.2,7 milliards d'euros supplémentaires pourraient être injectés sur la capacité de production de pointe.Pour Michael Villa, Executive Director de smartEn : « Nous sommes très heureux que, parmi les interventions de conception du marché d'urgence, un objectif de réduction de la demande d'électricité de pointe ait été introduit pour stimuler la consommation flexible en fonction du temps. Comme le souligne l'étude de DNV, le rôle des consommateurs est extrêmement judicieux à la fois maintenant, pour cette situation d'urgence, et en 2030, pour aider à intégrer l'électricité renouvelable et atteindre notre objectif de réduction de 55GHG de manière rentable. »Pour Daniele Andreoli, Head of Demand Response, Enel X Global Retail : « L'étude représente une étape cruciale pour le développement futur des solutions de flexibilité de la demande, car elle révèle et quantifie clairement le rôle déterminant de la consommation flexible pour réussir de manière durable et rentable la transition énergétique. »Pour Seydou Kane, Vice President, Public Affairs, Corporate, EMEA, Eaton : « Cette étude montre comment les ménages et les entreprises - ceux qui ont traditionnellement payé pour l'énergie - peuvent économiser de l'argent, en gagner et réduire la pression sur le réseau si on les encourage à investir dans des technologies qui leur permettent d'accéder aux avantages de la flexibilité. »Pour Carmen Munoz, Head of downstream activities, EDF R&D : « La flexibilité de la demande représente d'énormes opportunités de réduction des émissions et de gestion de crises. Nous serons ambitieux et prudents dans la promotion et le déblocage des investissements nécessaires uniquement pour les ressources qui peuvent effectivement atteindre la neutralité climatique. »L'étude DNV est une source précieuse d'informations pour soutenir les prochaines négociations Fit for 55 afin de stimuler le déploiement de ressources énergétiques plus numériques et décentralisées, et l'activation complète de la flexibilité de la demande au profit des consommateurs et de l'ensemble du système énergétique.Vous pouvez accéder au rapport complet ici.
Il y a 2 ans et 213 jours

Nouveau mois record pour le Livret A en septembre

La collecte nette, c'est-à-dire la différence entre les dépôts des épargnants et les retraits, s'est établie à près de 2,7 milliards d'euros, plus de dix fois le montant de septembre 2021.Si c'est un niveau historique pour septembre, il s'agit cependant d'un ralentissement après les 4,49 milliards du mois précédent, eux aussi historiques, pour un mois d'août. Juillet ayant également été historique, c'est donc le troisième mois d'affilée que le Livret A enregistre une collecte record pour la période.Pour comparaison, la collecte nette du Livret A en septembre 2021 était de 240 millions d'euros.Celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a, pour sa part, atteint 470 millions d'euros en septembre 2022, contre une collecte nette négative de 260 millions en septembre 2021, les retraits ayant alors été supérieurs aux dépôts.Les deux livrets ont collecté ensemble plus de 3,1 milliards d'euros en septembre, et 30,60 milliards d'euros depuis le début de l'année.Si le relèvement du taux du Livret A et du LDDS à 2% à partir du 1er août, contre 1% précédemment, a pu encourager les Français à y déposer leur épargne, il est toutefois important de noter que leur rendement reste négatif en tenant compte de l'inflation. Cette dernière a atteint 5,6% sur un an en septembre selon l'Insee.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.L'encours des deux livrets a par ailleurs dépassé la barre symbolique de 500 milliards d'euros, à 500,3 milliards d'euros très précisément (+5,9% sur un an).
Il y a 2 ans et 213 jours

bigmat devoile sa campagne bigmat family pour soutenir ses 400 recrutements

Engagé dans une forte dynamique de développement, BigMat, première enseigne européenne de distribution de matériaux et produits pour la rénovation et la construction du bâtiment, se mobilise pour répondre aux enjeux de recrutement de ses adhérents et donner un coup de projecteur sur les métiers porteurs du négoce. Avec 400 postes à pourvoir d’ici fin 2023 dans toute la France, l’enjeu est de taille. Alors que le secteur déjà en tension peine à recruter, les métiers du négoce, qui font la part belle aux relations humaines et offrent de véritables opportunités de carrière, restent encore trop souvent méconnus, en particulier des jeunes. En cause : les idées reçues qui freinent les vocations.
Il y a 2 ans et 213 jours

Madrid veut inciter les Espagnols à installer des panneaux solaires

"Il y a un intérêt important" pour l'autoconsommation, qui "constitue une façon intéressante de réduire notre facture" énergétique, a souligné la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera à l'issue du Conseil des ministres.Or, l'autoconsommation peut être encouragée, en mettant en place "une régulation simplifiée", a ajouté Mme Ribera en présentant cette série de mesures intégrées au plan énergétique adopté, conformément aux directives européennes, pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de Moscou.Le plan du gouvernement de gauche espagnol simplifie les démarches administratives à effectuer pour la mise en service d'installations d'une puissance inférieure à 500 kilowatts/heure, et encourage l'installation de panneaux photovoltaïques dans les bâtiments publics.Il prévoit enfin d'encourager l'"autoconsommation collective", en soutenant l'installation de panneaux solaires dans les immeubles et résidences – un choix décisif, alors que près des deux tiers des Espagnols vivent en appartement.L'autoconsommation d'électricité connaît un fort développement en Espagne depuis 2018, année où Madrid a supprimé un décret obligeant les particuliers reversant leur énergie au réseau national de payer une taxe, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses opposants.Selon l'Union photovoltaïque espagnole (Unef), la puissance installée destinée à l'autoconsommation a atteint 1.203 mégawatts (MW) en 2021, soit deux fois plus qu'en 2020 (596 MW). Ce chiffre devrait par ailleurs être largement battu en 2022.Le plan énergétique de Madrid, qui intègre des mesures d'économie d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, étend par ailleurs jusqu'à décembre 2023 le plafonnement du prix du gaz utilisé pour la production d'électricité.Ce mécanisme dit d'"exception ibérique" a été instauré en juin en Espagne et au Portugal, avec l'aval de Bruxelles, en raison du manque d'interconnexions électriques entre la péninsule et le reste de l'Union européenne. Il devait initialement prendre fin en mai 2023.Ce régime dérogatoire a permis aux prix de l'électricité de refluer fortement ces derniers mois dans ces deux pays. Plusieurs pays européens comme la France réclament désormais sa généralisation à l'ensemble de l'Europe.
Il y a 2 ans et 214 jours

PAP.fr lance un nouvel outil gratuit d’estimation immobilière qui se veut être le plus fiable du marché français

Il permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement, pour une adresse, une ville, un quartier, un département et une région à l’aide de tableaux, d’une cartographie dynamique (allant jusqu’à la vue satellite) avec des exemples de ventes réalisées dans les trois dernières années. Il est complété par un outil d’estimation personnalisé pour les appartements et les maisons.Il s’appuie sur des millions de données issues de la base DVF du ministère des Finances qui sont retraitées grâce à l’intelligence artificielle et des algorithmes ayant nécessité près de deux ans de développement et le recrutement d’une data-scientist.Le retraitement des données permet d’intégrer l’ensemble de la data de PAP.fr grâce au contenu des 180.000 annonces de ventes publiées annuellement. Parallèlement, les données issues des recherches des acheteurs (alertes mail, recherches, demandes de contacts) permettent d’analyser les dynamiques de marché et d’actualiser mensuellement le niveau des prix pour coller à la réalité.Un nouveau service, simple à utiliser, extrêmement complet et… transparent !Le nouvel outil d’estimation immobilière en ligne, accessible gratuitement, via l’onglet « Prix immo » du site PAP.fr permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement de tout type de bien partout en France (sauf dans les départements d’Alsace et en Moselle), y compris en Corse et dans les Dom-Tom.Les données sont accessibles sous plusieurs formes (cartographie dynamique et tableaux) et couvrent tous les types de logements. Les périmètres géographiques vont du quartier, selon la norme IRIS de l’INSEE, à la région en passant bien entendu par la commune et le département.Pour chaque commune, les prix sont également consultables par type de bien avec les surfaces moyennes et le poids respectif de chaque type dans le total.Particularité du service proposé par PAP, la transparence, puisqu’il est possible de consulter, à une adresse donnée, des ventes réelles réalisées, dans les trois dernières années, à proximité, avec les caractéristiques suivantes : adresse exacte, date de la transaction, type de bien, surface et prix.Chaque point bleu sur la carte représente une vente réelle. Les points rouges identifient des annonces publiées sur PAP.fr.Enfin, un outil d’estimation personnalisé accessible en un clic permet de connaître la valeur d’un bien immobilier en intégrant ses caractéristiques.Des données complémentaires sont également accessibles pour éclairer sur la structure d’habitat d’une commune ou d’un quartier : nombre de logements, taux de propriétaires et de locataires, part de logements sociaux.L’outil permet également de suivre l’évolution des prix sur 5 ans pour chaque commune française (hors départements d’Alsace et de Moselle) avec des indicateurs intermédiaires à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans.DVF : une base exhaustive, mais dont l’exploitation ne permet pas d’obtenir des données fiables et actualiséesLes données publiées par PAP.fr utilisent, après un puissant retraitement algorithmique, les données brutes contenues dans la base de données DVF du ministère des Finances. Cette base, disponible en open data, se distingue par son exhaustivité puisqu’elle recense l’ensemble des transactions immobilières enregistrées sur le territoire national (à l’exception notable des deux départements alsaciens et de la Moselle), soit plusieurs millions de transactions.Mais son exploitation brute se révèle délicate en raison de plusieurs écueils :Les données disponibles sont assez sommaires et ne permettent pas, par exemple, de connaître l’état d’un bien immobilier.Les données souffrent d’un décalage temporel de 6 à 9 mois, du fait qu’elles sont publiées à deux reprises chaque année et qu’elles sont basées sur les actes authentiques de vente, qui surviennent en moyenne trois mois après le compromis de vente. Or, c’est au compromis de vente que les parties s’entendent sur la chose et sur le prix.Les données ne tiennent pas compte, lorsque c’est le cas, des éléments meubles qui pourraient être cédés (cuisines équipées, etc..) et qui ne rentrent pas dans l’assiette des droits d’enregistrement.Pour l’ensemble de ces raisons, cette excellente base par son exhaustivité nécessite d’être retraitée et complétée avec rigueur pour coller davantage à la réalité.Ajouter la précision à l’exhaustivité : l’art du retraitement des données par PAPPubliant en moyenne 180.000 annonces de vente par an, PAP dispose parallèlement d’une base de données. Contrairement à la base DVF, celle-ci n’est pas exhaustive mais dispose de nombreuses informations issues du contenu des annonces, des modifications de prix opérées par les particuliers vendeurs, des délais de parution en ligne, du texte descriptif des biens et des photos qui les agrémentent. Toutes ces variables permettent d’avoir des informations d’une précision dont ne dispose par la base DVF.Grâce à un algorithme permettant des recoupements de précision, toutes les annonces publiées sur PAP.fr sont réidentifiées a posteriori au sein de la base DVF qui est ainsi enrichie des données issues de PAP, telle que :L’état du bien, son étiquette énergie et de nombreuses autres variables (jusqu’aux charges de copropriété). Mais également la présence d’équipements pouvant être cédés hors droits d’enregistrement (cuisine équipée, etc. ) grâce notamment aux contenus des annonces.Les délais moyens de publication des annonces ainsi que les variations de prix pendant la parution.L’ensemble de ces retraitements procure, in fine, une base combinant exhaustivité et précision. Elle permet également, sur des redondances de caractéristiques par type de bien et/ou par zone géographique, d’extrapoler des données manquantes dans la base DVF pour des biens qui n’auraient pas transité par la plateforme PAP.fr.Les acheteurs font les prix…La base DVF, enrichie des données issues de PAP et des retraitements algorithmiques, en dépit de sa précision, souffre d’un décalage temporel puisqu’elle est basée sur des données ayant entre 6 et 9 mois d’ancienneté. Elle est donc extrêmement fiable, mais à un instant T qui n’est pas le moment présent.Il est donc nécessaire de réactualiser toutes ces données en tenant compte des dynamiques de marché insufflées par les acheteurs. Pour ce faire, PAP.fr, qui enregistre entre 8 et 9 millions de visites chaque mois, utilise les données relatives des candidats à l’achat issues des alertes mail, des visites du site, mais également des contacts générés par chaque annonce sur le site.Pour chaque type et caractéristique de bien, mais aussi chaque territoire, en compilant les données issues de l’appétence des acheteurs, il est possible d’établir des dynamiques du marché qui permettent de réactualiser les prix en fonction de la demande sur le dernier mois écoulé. Ces données actualisées, qui tiennent compte de l’état actuel du marché, sont disponibles :Dans la base actualisée qui permet d’obtenir l’évaluation personnalisée d’un bien immobilier.Sous forme de tableaux de prix par commune et par quartier.Sous forme de cartes dynamiques à l’échelle nationale ou départementale.
Il y a 2 ans et 214 jours

Le Qatar inaugure sa première centrale solaire avec TotalEnergies

Située à Al Kharsaah, à l'ouest de Doha, cette ferme solaire de plus 1,8 million de panneaux solaires s'étend sur 10 km2, ce qui en fait l'une "des plus grandes de la région", selon le ministre de l'Energie et président de Qatar Energy, Saad Sherida al-Kaabi.D'une capacité de 800 mégawatts, le projet lancé en 2016 et opérationnel depuis juin vise à couvrir 10% de la consommation du pays en électricité.D'après les organisateurs du Mondial-2022 au Qatar, qui promettent un tournoi neutre en carbone, la centrale alimentera les stades en électricité. Lors d'une conférence de presse, M. Al-Kaabi a toutefois indiqué ne pas disposer d'information sur ce point.Outre TotalEnergies (19,6%), l'entreprise japonaise Marubeni (20,4%) est partenaire de la centrale d'Al Kharsaah.Le géant gazier et pétrolier français a par ailleurs signé cette année deux importants contrats avec le Qatar pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde, le North Field."Le fait que TotalEnergies soit devenu récemment le premier partenaire international du Qatar est un signe fort", a commenté le PDG Patrick Pouyanné, interrogé par l'AFP."C'est le résultat de beaucoup de travail depuis plusieurs années, mais je pense que ça tombe bien au moment où la question de la sécurité d'approvisionnement de l'Europe se pose à nous tous", a-t-il ajouté."On dirait que c'est la seule entreprise qui travaille au Qatar!", s'est pour sa part amusé Al-Kaabi. "Nous avons la même mentalité: être à la pointe de la technologie, essayer d'aller dans des zones d'exploration reculées et aussi vers les énergies renouvelables", a-t-il expliqué."Je pense que notre partenariat va encore se solidifier mais ça ne veut pas dire qu'on n'a pas d'autres partenaires très importants et, bientôt, vous nous verrez signer avec d'autres", a glissé le ministre, alors que le pays doit encore dévoiler le nom d'autres entreprises étrangères engagées sur le North Field.Le Qatar, qui vise une capacité de 5 gigawatts d'énergie solaire d'ici 2035, a annoncé fin août deux autres grands projets de centrales photovoltaïques devant lui permettre de plus que doubler sa production d'ici deux ans.La ferme solaire d'Al Kharsaah, elle, devrait être "étendue" d'ici 2035, a précisé le ministre.L'émirat est toutefois en retard sur ses voisins du Golfe. L'Arabie saoudite a annoncé cette année son intention de dépasser le seuil des 5 GW d'ici 2030, et des centrales solaires existent aux Emirats arabes unis depuis près d'une décennie.
Il y a 2 ans et 214 jours

Samir Guerouali, nouveau président de la Commission développement du SNBPE

Samir Guerouali est le nouveau président de la Commission développement du SNBPE. [©SNBPE] Samir Guerouali a été nommé nouveau président de la Commission développement du SNPE. Fondée en 1964, le SNBPE constitue 85 % de l’activité globale de la production de béton en France. En tant que président, il aspirera à une politique en préférence à la transition écologique portée par la décarbonation du béton. Et à la protection des ressources naturelles par une incorporation des granulats recyclés dans les bétons. Son parcours Depuis 2013, Samir Guerouali est directeur technique des activités béton prêt à l’emploi (BPE) et préfabrication de Saint-Gobain avec la double culture technique et commerciale.« Cette nouvelle responsabilité au sein du SNBPE est le fruit d’un engagement constant au sein du syndicat. Je suis honoré de la confiance que me témoignent ses instances en me portant à cette fonction, déclare Samir Guerouali. Je souhaite aussi saluer le travail réalisé par mon prédécesseur Sébastien Yafil. » Et de poursuivre : « Les missions qui me sont confiées en tant que président de la Commission développement sont pour moi un moyen d’accompagner au mieux nos adhérents à réussir leur transition écologique. Mon objectif sera de mettre en avant les atouts uniques un béton Il répond à la réglementation feu, à la réglementation acoustique tout en étant disponible sur l’ensemble du territoire. Cette approche multi-critères du matériau béton fera partie des axes de travail de la Commission développement ». Ingénieur des Mines d’Alès, Samir Guerouali a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur dans le domaine des adjuvants chez Axim. Il a aussi fait du commerce de produits béton. Et a occupé le poste de responsable des activités BPE préfabrication en région Paca. Ceci, au sein du groupe Saint-Gobain.
Il y a 2 ans et 214 jours

La construction modulaire a désormais sa certification dédiée : QB Modulaire

Conçue avec et pour les professionnels de la filière, répondant aux attentes des assureurs et des contrôleurs techniques, cette nouvelle certification accompagnera le développement de la construction modulaire, valorisant et structurant les bonnes pratiques, tout en fournissant aux prescripteurs et Maîtres d’ouvrages un repère de qualité, de performance et de fiabilité.La construction modulaire : un secteur en développementLa construction modulaire, reposant sur la conception et l’assemblage de bâtiments à partir de modules préfabriqués en usines, présente différents atouts, notamment en termes :D‘environnement : limitation des déchets et des nuisances, facilitation du réemploi... ;De productivité : accélération de l’installation et de la transformation ;De qualité : réduction des aléas de mise en œuvre ;De contribution à la réindustrialisation de territoires.Ces atouts font de la construction modulaire une technique pertinente face aux défis que doit relever le secteur du bâtiment : changement climatique, mutations technologiques, évolutions d’usages, etc.Pour accompagner son développement, valoriser les réalisations, encourager et structurer les bonnes pratiques, le CSTB a développé, en concertation avec la filière, une certification dédiée : QB Modulaire.QB Modulaire : mettre en lumière les forces et atouts de l’approche modulaire et accompagner le développement de la filièreQB Modulaire est la nouvelle application de QB – Qualité pour le Bâtiment, marque de certification unique du CSTB, au service de la construction.Sur la base d’une démarche volontaire, QB Modulaire s’adresse à tous les industriels de la construction modulaire : elle atteste et certifie leurs compétences, méthodologie et organisation, au regard d’un référentiel d’exigences qualité encadrées et contrôlées par le CSTB.Son périmètre couvre :Tous les types d’ouvrages dits « définitifs » ou de « longue durée » (bureaux, établissements scolaires, établissements de santé, logements, etc.), soumis à une assurance Dommage-Ouvrage, impliquant la présence d’un bureau de contrôle et respectant les exigences réglementaires ;Toutes les étapes de la chaine de vie de la construction :1. Conception2. Fabrication des modules3. Mise en œuvre sur chantier4. Reconditionnement / reconfigurationPlusieurs niveaux de performances sur chacune des 4 étapesDeux parcours de certification possibles :En certification complète, couvrant les 4 étapes de la chaine de vie de la construction modulaire ;Pour les industriels n’intervenant pas à l’échelle de l’ouvrage, un droit d’usage de la certification uniquement pour la partie fabrication des modules.Le niveau d’exigences et la surveillance, par le CSTB, de la maitrise des risques sur l’ensemble de ces quatre étapes permettront de recourir à de nouveaux modes constructifs en toute sécurité.Ainsi conçue, répondant aux attentes des assureurs et des bureaux de contrôle, la certification QB Modulaire constitue :Un vecteur de différenciation, de reconnaissance et ainsi, de développement économique pour les industriels ;Une solution d’évaluation du domaine d’emploi des modules et de leur durée maximale d’utilisation en lien avec leurs performances ;Un outil d’accompagnement du marché, structurant les pratiques et facilitant l’assurabilité des réalisations ;Un signe de qualité, de fiabilité et de performances pour guider et conforter les prescripteurs et Maîtres d’ouvrage dans leur choix, en confiance.
Il y a 2 ans et 214 jours

Alpes-Maritimes : une nouvelle école à Auron devrait être un projet s’appuyant sur la filière bois de la région.

La nouvelle école à Auron (Alpes-Maritimes) est vouée à être un projet pilote pour le développement de la construction écologique...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 214 jours

Bouches-du-Rhône : le projet « Verger » dans le IXe arrondissement de Marseille se concrétise.

Dans le cadre du développement de la ZAC de Vallon Régny (Bouches-du-Rhône), le projet « Verger » a obtenu son permis de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 214 jours

Les Trophées Placo récompensent deux bâtiments historiques

La 17e éditions des Trophées Placo vient de couronner sept lauréats pour des chantiers d’exception. Parmi eux, deux chantiers concernent des bâtiments historiques. Reconstruction technique de l’hôtel de ville de la Rochelle, bâtiment classé En juin 2013, le monument historique classé de l’Hôtel de Ville de La Rochelle était partiellement détruit par un incendie, alors qu’il venait d’être restauré. Si le mobilier avait pu être sauvé, les salles d’apparat et certains salons étaient endommagés. La rénovation spectaculaire de ce bâti, au long cours, au cœur du centre historique, répond à un double objectif. À la fois la restauration des parties classées, et la restructuration des espaces contigus afin d’offrir un bâtiment plus accessible et plus fonctionnel tout en préservant ses caractéristiques patrimoniales si singulières. Une reconstruction de l’édifice comme à son origine, intégrant des nouveautés telles que la création d’un puits central et d’une nouvelle Salle du Conseil Municipal au dernier étage. Le chantier a été piloté par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques, Philippe Villeneuve, qui dirige la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Durant deux ans, des études préalables ont permis de finaliser les plans d’exécution avec les bâtiments historiques et d’exécuter ensuite le chantier en 18 mois. Le bâtiment a été entièrement bâché et l’approvisionnement, complexe, s’est opéré par une trappe de visite coulissante au centre de l’édifice pour dispatcher les matériaux. Cet ouvrage présente la particularité de ne jamais avoir été hors d’eau avant sa finalisation, avec la couverture de la trappe par une verrière. Tout un panel de solutions techniques a été déployé : l’ensemble des plafonds sont sur ossature Stil Prim® Tech, tous les couloirs et les coursives du hall en Rigitone® Activ’Air® 8-15-20 Super, les cloisons de distribution monoparement en Placoplatre® BA 18S et les doublages en Placoplatre® BA 25, tous de grande hauteur (12 m). Hôtel de Ville, La Rochelle (17) Maître d’ouvrage : Ville de La Rochelle Entreprise du Club Placo® : Douzille (22 salariés) Architecte : Philippe Villeneuve Dates de début et fin de chantier : septembre 2018 – février 2020 Photo : Raphaël Demaret Restauration du retable de l’église Saint-Vincent de Cabrières-d’Avignon Construite vers 1787, Saint-Vincent de Cabrières-d’Avignon a subi des dégradations importantes ayant endommagé les ornements intérieurs, les moulures et les décors en gypserie. L’Atelier Zambelli, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant, a été missionnée pour restaurer à l’identique le retable datant du XVIème siècle. Ce dernier se compose de sculptures en plâtre, en partie teintées par le biais d’une technique traditionnelle de stuc-marbre, qui consiste à mélanger le plâtre aux pigments naturels pour reproduire l’aspect du marbre. Un savoir-faire unique, détenu par quelques entreprises d’excellence, qu’il est essentiel de préserver. Ce type de chantier requiert une préparation minutieuse selon son état de conservation. Le projet a ainsi nécessité un travail préalable d’analyse et de compréhension de l’ouvrage à restaurer. Un travail de recherche a été effectué dans un ouvrage italien spécialisé afin d’identifier les teintes des pigments du type de marbre. Un relevé des ouvrages à reconstituer a été réalisé, des gabarits créés pour le travail in-situ, le plâtre Molda® 3 Normal mélangé aux pigments naturels, et les ouvrages restant en place consolidés. Les travaux ont ensuite consisté à « curer » les parties abîmées, à reconstituer des moulures et des sculptures en plâtre, puis à reboucher et à façonner les parties en stuc-marbre à l’aide du mélange réalisé au préalable. L’intervention s’est opérée progressivement du haut (6 m) vers le bas pour sécuriser la réalisation. Une restauration de qualité réalisée selon une technique traditionnelle, gage de longévité de l’ouvrage, et un savoir-faire exemplaire de l’entreprise au service de la sauvegarde du patrimoine. Église Saint-Vincent, Cabrières-d’Avignon (84) Maître d’ouvrage : Commune Cabrières-d’Avignon Entreprise du Club Placo® : Atelier Zambelli Patrick (1-3 salariés) Dates de début et fin de chantier : avril – juin 2020 Le Club Entreprises Placo® rassemble une communauté unie d’entreprises passionnées qui s’engagent pour porter et valoriser le savoir-faire de la filière. C’est en 1989 qu’il lançait ses Trophées Placo® qui restent uniques dans l’univers du bâtiment par leur pérennité, la qualité des ouvrages présentés et l’excellence des entreprises participantes. Ce concours bisannuel met à l’honneur l’expertise des entreprises et la noblesse des métiers du plâtre. Cette année, sept prix ont été décernés : Prix Innovation & Développement Durable : Fondation Luma, Arles (13). Entreprise du Club Placo® : Ile-de-France Plâtrerie Prix Non Résidentiel et Prix Presse : Pouponnière, Fleury-sur-Orne (14). Entreprise du Club Placo® : Orquin Prix Patrimoine et Monuments Historiques : Hôtel de Ville, La Rochelle (17). Entreprise du Club Placo® : Douzille Prix Résidentiel : Villa Guyvonney, Royan (17). Entreprise du Club Placo® : Mandon Fils Prix du Jury : Église Saint-Vincent, Cabrières-d’Avignon (84). Entreprise du Club Placo® : Atelier Zambelli Patrick Prix du Public : Maison individuelle, création d’un escalier sur voûte sarrasine. Entreprise du Club Placo® : SARL Bonnin Dugué
Il y a 2 ans et 214 jours

« Une fabrique d'initiative publique qui valorise les terres d'excavation du Grand Paris et forme aux métiers », Silvia Devescovi, urbaniste, ville de Sevran

Grâce au développement de nouvelles techniques - brique de terre compressée ou extrudée, terre coulée dans des banches -, la mise en œuvre des matériaux géosourcés devient accessible à un plus grand nombre d'entreprises. Une filière de fabricants et de formateurs se constitue progressivement et la […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 214 jours

Budget vert : +4.5Md€ pour l'environnement en 2023, hors impact exceptionnel de la hausse des prix de l'énergie

Le budget vert permet d’identifier, selon une méthodologie rigoureuse, les dépenses budgétaires et fiscales favorables et défavorables à l’environnement. La France a été le premier pays au monde, dès 2020, à mesurer ainsi l’impact du budget de l’Etat sur l’environnement.En 2023, hors impact exceptionnel de la hausse des prix de l’énergie (boucliers tarifaires et soutien aux énergies renouvelables) et hors relance, les dépenses du budget de l’Etat favorables à l’environnement de l’Etat s’élèvent à 33,9 Md€, soit une hausse de 4,5 Md€ par rapport à 2022, et les dépenses brunes sont globalement stabilisées.Synthèse des résultats du budget vert 2023, hors relance et hors dispositifs de soutien pour faire face à la hausse des prix de l’énergieCette hausse significative des dépenses « vertes » reflète l’ambition environnementale du Gouvernement, et notamment :La montée en puissance du plan d’investissement France 2030 ;La poursuite d’un haut niveau d’ambition en matière de rénovation énergétique des bâtiments (Ma Prime Rénov’, rénovation des bâtiments publics, taux réduit de TVA pour les travaux d’amélioration énergétique, etc.) et en matière de soutien à l’acquisition de véhicules propres (prime à la conversion, bonus pour l’achat de véhicules électriques ou hybrides) ;Le financement des mobilités propres (ferroviaire, transports en commun, plan vélo, etc.),L’appui à la transition écologique des collectivités territoriales (« fonds vert »).Par ailleurs, plus de 3,6 Md€ de dépenses favorables à l’environnement sont financées par la mission plan de relance en 2023. Dans l’urgence et pour faire face à la crise de l’énergie liée à la guerre en Ukraine, le gouvernement a mis en place au cours de l’année 2022 différentes mesures de boucliers sur l’énergie (gaz, électricité, carburants). L’outil du budget vert ne permettant pas d’inclure des dépenses décidées en cours d’année, une présentation complémentaire a été ajoutée pour détailler ces mesures de soutien sur le prix des énergies.Ainsi, pour l’année 2022, le coût brut des boucliers tarifaires sur l’électricité et le gaz est respectivement estimé à 18,7 Md€ et 8,1 Md€. Celui de la remise carburant s’élève à 7,6 Md€.Certains de ces mécanismes sont prolongés en 2023 comme l’a annoncé la Première ministre le 14 septembre. Conformément à l’engagement du Gouvernement pour la transition écologique, les mesures de bouclier intègrent les enjeux de transition écologique en devenant plus ciblées, notamment grâce au renforcement du chèque énergie. Pour l’année 2023, la remise carburant n’est pas prolongée et les boucliers gaz et électricité sont prolongés, permettant de limiter à 15% la hausse des prix, avec un renforcement des aides ciblées sur les ménages les plus modestes.Pour l’année 2023, les coûts bruts des boucliers tarifaires pour l’électricité et le gaz sont respectivement estimés à 33,8 et 11,1 Md€ en comptabilité nationale.Par ailleurs, le contexte actuel des prix de l’électricité a un effet significatif sur les dépenses associées aux énergies renouvelables. Alors que les années précédentes le prix des ENR était généralement supérieur aux prix de marché, l’Etat apportait une contribution nette au développement des ENR, de l’ordre de 6 milliards d’euros par an. En 2022, les prix de marché étant plus élevés que les prix des ENR, celles-ci sont devenues contributrices nettes au budget de l’Etat pour un montant de 9,6 Md€. Cette diminution des financements publics n’a toutefois pas d’impact sur le rythme de développement des énergies renouvelables qui reste dynamique.En incluant les soutiens exceptionnels liés à la crise de l’énergie, les dépenses vertes relevant du budget de l’Etat sont globalement stables pour le PLF 2023 (cette stabilité masquant les effets inverses entre le renforcement des dispositifs de transition écologique et les effets des prix élevés de l’énergie sur les dépenses de soutien aux producteurs d’énergies renouvelables), tandis que les dépenses défavorables augmentent de 9,3 Md€, dont 8,9 Md€ du fait de la contribution nette du budget de l’Etat au titre des « boucliers tarifaires » gaz et électricité inscrite au PLF 2023. Au global, les dépenses défavorables à l’environnement restent néanmoins très inférieures aux dépenses favorables.Enfin, le « budget vert » met désormais en regard les recettes environnementales perçues par l’État (26,1 Md€), notamment celles assises sur les énergies fossiles (22,9 Md€), avec les dépenses favorables à l’environnement du budget de l’Etat (33,9 Md€).
Il y a 2 ans et 215 jours

Layher, leader européen de l’échafaudage, innove en alliant sécurité et rendement.

L’investissement dans un matériel d’échafaudage est fait pour durer, nous le savons. C’est pourquoi notre service de recherche et développement, a conçu les différentes gammes de matériel Layher, en faisant en sorte qu’elles soient systématiquement compatibles. Cela permet, en plus de l’optimisation des parcs de matériel, d’être assuré de posséder un matériel qui ne deviendra pas obsolète dans quelques années. Elles sont également ergonomiques pour répondre aux problématiques actuelles du marché telles que : réduire les TMS, en privilégiant un montage plus rapide, avec moins d’efforts à produire et des matériaux plus légers. En d’autres termes, la prévention est un pré-requis pour innover. Nous n’investissons pas dans la recherche sur un produit s’il n’a pas d’intérêt en prévention.  L’autre facteur clé de succès est la formation. En effet, les métiers liés à l’échafaudage ont connu une évolution importante ces dernières années. Comme l’innovation permanente aboutit à des matériels de plus en plus performants et techniques, la sécurité est maintenant une préoccupation constante des chantiers et des organismes officiels.
Il y a 2 ans et 215 jours

Schindler installera les escaliers mécaniques et les ascenseurs dans neuf gares de la future ligne 18 du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, a annoncé le 17 octobre avoir remporté le marché pour la fourniture des escaliers mécaniques et ascenseurs de la future ligne 18 du Grand Paris Express.Ligne 18 : Aéroport Orly - Versailles en 30 minutesCette ligne automatique, qui reliera l’aéroport Paris-Orly à Versailles, en passant par la Communauté d’agglomération Paris-Saclay, sera réalisée en trois phases : le tronçon Massy Palaiseau – CEA Saint-Aubin en 2026, le tronçon Orly Aéroport – Massy Palaiseau en 2027 et enfin le 3ème et dernier tronçon CEA Saint-Aubin – Versailles Chantiers en 2030.Longue de 35 km, la ligne 18 permettra notamment d’accompagner le développement du cluster Paris-Saclay par sa mise en relation avec la région, les aéroports et les TGV, et de garantir l’attractivité des centres de recherche publics et privés, tout en assurant la liaison avec Paris-centre, via les correspondances à Massy et Versailles avec les réseaux existants et la correspondance avec la ligne 14 à l’aéroport Paris-Orly.Les ascenseurs et escaliers mécaniques signés Schindler, permettront le transport vertical des usagers dans 9 gares de la ligne 18. Les équipements seront livrés en 3 temps : en 2026, 2027 et 2030.La Société du Grand Paris a des attentes bien précises vis-à-vis de ses prestataires. En premier lieu, la sécurité sur le chantier de la ligne 18 du Grand Paris doit répondre aux mêmes exigences que sur l’ensemble des autres sites de ce projet d’envergure. De même, le respect de l’environnement reste une composante majeure de son cahier des charges comme la réduction des nuisances du chantier pour les riverains.Pour Philippe Boué, CEO chez Schindler France : « Nous sommes heureux et fiers que la Société du Grand Paris nous ait renouvelé sa confiance et de poursuivre notre collaboration sur le projet du Grand Paris Express. Car, chez Schindler, nous avons bien compris et respecté la contrainte de maîtrise des coûts de ce marché. De plus, de même que pour la ligne 15 et la ligne 16, notre capacité à gérer les interfaces avec les autres lots a été distinguée. »Les ascenseurs Schindler : confort, robustesse et designLa Société du Grand paris a opté pour des ascenseurs haut de gamme, conçus pour le transport public alliant confort, robustesse et design. Les ascenseurs Schindler série 5000 largement installés dans le Transport Public (gare, aéroports, métros…) ont fait leurs preuves auprès des acteurs majeurs du transport collectif.Une identité uniqueAttentifs à leur identité visuelle, Schindler a conçu en collaboration avec Henri Gagnaire, designer chez Patrick Jouin ID, une cabine à la décoration unique alliant le respect du design, la conformité pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et la résistance aux actes de vandalisme.De la boite à boutons à l’éclairage de la cabine, tout a été conçu dans les moindres détails pour une identité visuelle « Grand Paris Express » destinée au bien-être des usagers. L’attribution de ce nouveau marché vient récompenser le travail de conception et l’investissement de notre bureau d’études.L’organisation études et travaux de la direction des Grands projets dédiée au Grand Paris a également été un point déterminant pour l’attribution de ce marché. Notre savoir-faire dans la gestion des Grands Projets garantit à nos clients un accompagnement de A à Z.Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnementTout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maitres mots. La sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la Société du Grand Paris de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier.Les escaliers mécaniques que Schindler sont conçus et fabriqués en Europe de même que 75% de leurs composants.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 215 jours

Retour sur le succès du SIBCA 2022

Le SIBCA a été le lieu de rencontres d’affaires, de démonstrations de savoir-faire pour concevoir, construire et rénover bas carbone les bâtiments, les quartiers, les villes et les grands projets urbains de demain. C’est au Grand Palais Éphémère – Paris, sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron, Président de la République, que la toute première édition du SIBCA, 1er salon de l’Immobilier bas carbone a eu lieu. Co-organisée par l’association BBCA et France Conventions, le salon s’est déroulé du jeudi 22 au samedi 24 septembre 2022.                 SIBCA 2022 EN QUELQUES CHIFFRES: 6575 participants au lieu de 3500 participants attendus 120 exposants 112 speakers 60 grands débats et conférences 108 journalistes présents 600 étudiants présents pour la journée dédiée au recrutement 20 partenaires écoles et associations Férielle Deriche, Directrice du Sibca à déclaré « Nous sommes très fiers du succès de cette première édition qui a pleinement répondu aux attentes des professionnels de l’Immobilier. Sélectionnées sur dossier, les meilleures solutions en matière de bas carbone étaient au rendez-vous. Les visiteurs et exposants ont ainsi pu échanger autour de réalisations exemplaires et ont participé activement aux nombreuses annonces et appels à projets »   Les thématiques engagées durant cette éditions 2022 sont « Concevoir, construire, rénover bas carbone » Le défi de la nouvelle réglementation RE2020 et la neutralité carbone 2050, la maîtrise du bilan carbone devient la priorité et l’affaire de tous les intervenants du secteur immobilier urbanisme, aménagement des territoires, énergie Bas Carbone, stockage carbone… sont les nouvelles thématiques qui révolutionnent la ville et les bâtiments. DES ENGAGEMENTS POUR L’AVENIR – GA Smart Building a dévoilé en avant-première sa nouvelle marque de logements bas carbone construits hors-site : Rooj by GA. – La Métropole Aix-Marseille-Provence et l’EPA Euro méditerranée se sont engagés, avec la Caisse des Dépôts et Consignations, à bâtir une ville méditerranéenne durable via la signature de la Convention « France 2030 ».   – La signature du partenariat entre Bouygues Bâtiment France x Linkcity x l’Institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois Ameublement), acteur incontournable de la filière forêt-bois pour accélérer le développement de la construction bois en France en s’appuyant sur un partage de connaissances techniques et de retours d’expériences, participer à des appels à projets innovants, et anticiper les évolutions normatives et réglementaires (ex : incendie). – La signature du Contrat cadre entre Bouygues Immobilier et Algo Paint pour poursuivre la mise en œuvre de solutions décarbonées comme leur peinture écologique à base d’algues (gamme Algo). – Quartus et l’IFPEB ont officialisé l’adhésion du groupe Quartus au Booster du Réemploi ! – Appel à candidature la Ville de Demain pour rejoindre l’écosystème Station F. – Lancement du mouvement Unisson(s) pour rassembler tous les métiers de l’architecture décarbonée revisitant le rapport à la Nature et aux besoins de chacun, dans la lignée du New European Bahaus. REMISE DES TROPHEES BBCA ET LANCEMENTS DE NOUVEAUX LABELS L’Association BBCA a dévoilé les Trophées BBCA 2022 qui mettent en lumière les maîtres d’ouvrage, territoires et opérations immobilières exemplaires en matière de bas carbone. 450 opérations pour 3 millions de m2 – 67 opérations immobilières labellisées – le palmarès BBCA 2022 des maîtres d’ouvrage et territoires récompensés pour leur performance bas carbone – deux nouveaux labels lancés BBCA Quartier et BBCA Exploitation – un label BBCA Commerces pour 2023. LA «JOURNEE TALENTS» CONSACREE AU RECRUTEMENT Le samedi 24 septembre a été dédié au recrutement et à la formation, cette journée a réuni plus de 600 étudiants et une vingtaine de grandes écoles de commerce, d’architecture, d’urbanisme et d’ingénieurs. Au cours des présentations métier, les exposants ont pu échanger de façon concrète avec les étudiants présents auxquels ils ont pu présenter les opportunités d’emploi dans leur structure. Pour plus d’informations n’hésitez pas à cliquer sur les liens de renvoie ci-dessous : – Retrouvez l’intégralité du programme des grands débats et conférences du Sibca – Revivez l’évènement en vidéo
Il y a 2 ans et 215 jours

"Si on ne remet pas en cause nos processus, on va péricliter", Fabrice Bonnifet (Bouygues)

ÉDITION SPÉCIALE. Face à l'urgence des enjeux climatiques, la construction doit rapidement négocier un virage important. Lors des Éditions Spéciales de Batiactu depuis le Mondial du Bâtiment, le directeur du développement durable de Bouygues, Fabrice Bonnifet, également lanceur d'alerte sur ces sujets, a appelé le BTP à se mobiliser pour préserver l'environnement et la biodiversité.
Il y a 2 ans et 216 jours

En France, il ne peut pas être établi de lien entre l'extraction en mer et l'évolution du trait de côte

Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État. La publication d’une étude récente (2021) indique que, grâce au respect de critères* établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.L’amélioration et le partage des connaissances : une ambition forte pour la professionDepuis plus de 40 ans, les professionnels de l’extraction de granulats en mer se sont engagés dans des partenariats scientifiques afin de mieux connaître et maîtriser les impacts de leur activité sur l’environnement. Plus spécifiquement, dès les années 1980, ils ont co-financé des études confiées au Laboratoire Central d’Hydraulique de France (LCHF), portant sur l’effet d’une cavité d’extraction sur le trait de côte. Celles-ci ont conclu à la nécessité d’interdire toute concession à l’intérieur de la zone littorale comprenant les espaces dunaires, les plages et les avant-plages sous-marines.Plusieurs projets de recherche européens et internationaux ont permis à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) de généraliser les conclusions précédentes et d’initier la rédaction d’un premier guide paru en 2007 émettant des recommandations nationales pour limiter les effets des extractions sur le trait de côte. Ces éléments ont été appliqués par la profession au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques et ils sont aujourd’hui repris dans des modélisations numériques qui permettent de quantifier l’effet des extractions par comparaison entre l’état de référence des sites et l’état après exploitation. En outre, des suivis périodiques des fonds de la concession et de ses abords sont prescrits dans les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux miniers.Un focus nécessaire sur l’activité d’exploitation de granulats en mer et érosion côtièreLa profession s’est aussi engagée depuis 2012 dans les discussions portant sur la «Stratégie nationale de gestion durable des granulats marins et terrestres et des matériaux et substances de carrières» et a participé au groupe de travail sur les granulats marins qui a rédigé un guide méthodologique pour l’élaboration des Documents d’Orientation pour une Gestion Durable des Granulats Marins (DOGGM) publié en novembre 2016 par le ministère en charge de l’Environnement.À la lecture de ce guide, il apparaissait que le sujet de l’impact de l’activité d’exploitation de granulats en mer sur l’érosion du trait de côte méritait un focusL’Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), au travers de la commission granulats marins, a souhaité mettre à la disposition de tous un document scientifique, technique et pédagogique qui fait le point sur le lien entre extractions de granulats marins et évolution du trait de côte.L’UNPG s’est rapprochée de l’établissement public Cerema et de la société de conseil et d’ingénierie Artelia pour réaliser un état des connaissances disponibles.Le rapport en résultant est organisé en quatre chapitres : Évolution du trait de côte : présentation générale du sujet, Synthèse des connaissances sur certaines provinces sédimentaires des façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique, Synthèse des connaissances scientifiques sur les différents processus hydrosédimentaires pouvant amener un impact des extractions de granulats marins sur le trait de côte, Retours d’expérience en France.Cette étude réalisée en 2021 par Artelia et le Cerema indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement dans les années 80 pour éviter les impacts potentiels sur le trait de côte, les concessions exploitées en France ces quarante dernières années ont été positionnées correctement. De ce fait, on ne constate pas aujourd’hui d’impact avéré des sites existants sur l’évolution du littoral français.L’UNPG a souhaité aller plus loin après la publication de cette étude et, s’est rapprochée du ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion Territoriale (MTECT) pour la compléter par la rédaction et la publication d’un guide méthodologique soumis à la validation d’un comité de lecture composé d’experts sur le sujet. Il s’agit de mettre à disposition une méthodologie unifiée d’évaluation des impacts potentiels sur l’évolution du trait de côte, transposable à tous types de concessions, en fonction de leur contexte (côtier, estuarien, secteurs de falaises…). Cette méthodologie permettra aux porteurs de projet de mieux cibler leurs études, aux services instructeurs de vérifier la conformité des études d’impact à ce référentiel et aux parties prenantes de disposer en toute transparence d’un outil d’évaluation reconnu collégialement par des experts du sujet.L’étude complète est à retrouver ici.Pour Amélie Roche, directrice de projet en gestion des territoires littoraux : « Le Cerema est le seul établissement public à embrasser l’ensemble des enjeux littoraux, maritimes et fluviaux, pourvoyeur d’expertise et de solutions au niveau national et territorial. Nous avons apporté dans le travail avec l’UNPG notre expertise sur le trait de côte et l’impact des activités sur le milieu marin. Nous participons au comité d’experts sollicités par le MTECT pour suivre la rédaction du guide méthodologique d’évaluation des impacts de l’extraction de granulats sur le trait de côte. Cela rejoint nos missions en faveur de la planification spatiale maritime, qui doivent permettre de concilier les usages et de limiter les pressions sur l’environnement. »Pour Luc HAMM, consultant en hydraulique maritime, ancien directeur technique d’Artelia Branche Maritime : « Ce travail de synthèse a permis de rassembler et diffuser l’ensemble des connaissances actuellement disponibles au niveau national et européen. Il met en évidence la mise en place précoce en France de recommandations pratiques permettant d’éviter tout impact sur le trait de côte qui ont servi de base depuis 40 ans aux projets de concessions en France. Ces recommandations ont ensuite régulièrement évolué pour suivre les progrès scientifiques et notamment le développement des simulations numériques toujours en cours. »Pour Laëtitia Paporé, présidente de la commission granulats marins de l’UNPG : « Cette étude vient clarifier l’implication de la profession dans l’acquisition de connaissances sur l’impact potentiel de l’extraction en mer sur le trait de côte. Elle montre l’évolution du traitement du sujet dans les études d’impacts des dossiers de demande d’exploitation de granulats marins en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques. Il s’agit d’une première étape importante en matière de partage de données et de connaissances suivi par l’élaboration en cours du guide méthodologique. »
Il y a 2 ans et 216 jours

14 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation)Yannik Beix , Président d’ADVIVET (Association des Toitures et Façades Végétales)Gérald FAURE, Président de la CSFE (Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité) [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 216 jours

12 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation). [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 216 jours

Les industriels de la prescription aussi accélèrent sur la transition écologique

DÉVELOPPEMENT DURABLE. À l'occasion de la célébration de ses 35 ans, le Groupement des industriels de la prescription (Gip) a réaffirmé sa volonté de s'inscrire dans la transition écologique et la sobriété énergétique. Pour ce faire, l'organisation crée une commission interne dédiée à l'environnement, et vient de publier un livre blanc consacré à l'économie circulaire.
Il y a 2 ans et 216 jours

K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2

La cimenterie de Lumbres, dans la Pas-de-Calais, est l’un des sites phares de la recherche de la neutralité carbone. [©Eqiom] Le programme K6 d’Eqiom bénéficie d’une subvention de 150 M€ en provenance de l’Union européenne. Il a pour objectif de faire de la cimenterie de Lumbres, dans le Pas-de-Calais, la première cimenterie européenne neutre en carbone. Elle sera ainsi un exemple à l’échelle européenne, voire mondiale. La mise en service est prévue en 2028. « Le captage-séquestration du CO2 est indispensable pour atteindre, à terme, la neutralité carbone de nos cimenteries. Le CO2 est piégé avant, pendant ou après l’étape de combustion, afin d’éviter sa libération dans l’atmosphère, détaille Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. Le CO2 issu du site de Lumbres sera ensuite liquéfié, puis transporté par bateau sous cette forme vers des sites de stockage permanent, aujourd’hui en cours de développement en mer du Nord. »  Air Liquide comme partenaire Dans les grands principes, la technique n’est pas nouvelle. Le captage, le transport et la séquestration du CO2 sont déjà mis en œuvre dans l’industrie depuis plus de 30 ans. Ils reposent sur des technologies issues de l’industrie pétrolière, utilisées depuis les années 1970 pour le forage et l’extraction du pétrole. A son niveau, le projet K6 constitue l’un des 7 projets de dimension industrielle à avoir été sélectionné pour un financement par la Commission européenne. Ceci, dans le cadre de l’édition 2021 de son Fonds consacré à l’innovation. Ceci, parmi plus de 300 candidatures à subventions. Partenaire de ce programme, Air Liquide, contribue à ce nouveau processus de production, par le biais de sa technologie dite “Cryocap Oxy”. Qui capte, puis liquéfie les émissions de CO2. Cette technologie est reconnue comme étant très adaptée à la décarbonation d’activités, telles que la production de ciment. Car elle permet de capter un niveau élevé de CO2 sur des installations industrielles. Arriver à 8 Mt de CO2 captés Principe du captage et de la séquestration du CO2. [©Eqiom] A Lumbres, l’objectif du programme K6 est d’arriver à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation. la mise en service devrait intervenir en 2028. Grâce à la mise en œuvre de ces technologies innovantes. D’une manière plus large, la réalisation de ce projet à proximité immédiate du port de Dunkerque pourra aussi contribuer au développement d’un nouvel éco-système de captage et de stockage du CO2 en Europe. En effet, le projet K6 constitue une étape clef dans le développement d’un Projet d’intérêt commun (PCI). Qui vise à créer une plate-forme multimodale d’exportation de CO2, à partir du bassin industriel de Dunkerque et de sa zone élargie. Gérard Guérit
Il y a 2 ans et 216 jours

L’ANRU lance la démarche « Quartiers résilients »

Lors de son dernier conseil d’administration, l’ANRU a détaillé la démarche « Quartiers résilients » annoncée, le 12 septembre 2022, par le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein. En finançant l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments ou des dispositifs d’innovation grâce à des fonds du SGPI, l’ANRU a fait du développement durable un objectif intrinsèque du NPNRU. Cela permet de baisser la consommation énergétique des logements (divisée par 2 pour des logements rénovés et par 4 pour des logements neufs). Ces actions ont permis à 80% des habitants de logements rénovés dans le cadre du NPNRU de sortir de la précarité énergétique ; le taux passe à 100% des ménages en ce qui concerne les constructions neuves. C’est dans ce contexte que la démarche « Quartiers résilients » est née, avec l’ambition de s’assurer que les 14 milliards du NPNRU soient résilients. Pour cela, l’ANRU propose d’intervenir spécifiquement sur deux volets. Tout d’abord, un dispositif transversal pour l’ensemble des quartiers du NPNRU pour permettre la montée en qualité des projets mis en œuvre dans tous les quartiers du NPNRU. Le dispositif prévoit notamment un catalogue de ressources mobilisables, des webinaires thématiques dédiés, une journée nationale annuelle. L’objectif de résilience sera par ailleurs inscrit dans toutes les lettres d’objectifs des Préfets de département pour l’année 2023. Ensuite, un accompagnement renforcé pour 50 quartiers : les quartiers sélectionnés devront être en phase opérationnelle et présenter des fragilités territoriales significatives au regard des enjeux climatiques et énergétiques notamment. Un comité de sélection sera chargé d’examiner les projets afin d’établir la liste des 50 territoires qui seront accompagnés de manière renforcer. Ces derniers pourront bénéficier de missions d’appui territorialisées, mais également de financements d’investissements complémentaires par l’ANRU, ses partenaires (Action logement, USH, la Caisse des dépôts) ou d’autres agences et services de l’Etat, engagées pour la résilience des quartiers (ADEME, ANAH, ANCT). L’ANRU a pour sa part réservé une enveloppe de 100 millions d’euros pour accompagner ces projets. Cet accompagnement permettra de renforcer la résilience des quartiers en renouvellement urbain en travaillant par exemple sur le traitement des îlots de chaleur urbain, la gestion du cycle de l’eau, la dépendance aux énergies fossiles des immeubles de logement social, la promotion de l’économie circulaire, etc… Cet article L’ANRU lance la démarche « Quartiers résilients » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 216 jours

RE2020 et coûts de construction : "une montée en cloche puis un retour à la normale"

ÉCONOMIE. Lancé à l'occasion du 50e congrès de l'Union nationale des économistes de la construction (Untec) à La Rochelle, l'Observatoire permanent des coûts de la construction a consacré sa première étude à l'impact de la Réglementation environnementale 2020 sur l'équilibre économique du secteur et des opérations. Le vice-président de l'Untec chargé de la Recherche et du Développement, Ludovic Jean, détaille la raison d'être et le fonctionnement de cette nouvelle structure.
Il y a 2 ans et 217 jours

INOHADAYS 2022 Jeudi 1er décembre 2022 « S’engager, ensemble, pour l’avenir » Une journée de réflexion stratégique consacrée aux enjeux de la RSE

INOHA, Les Industriels du Nouvel Habitat, organise les INOHADAYS le jeudi 1er décembre 2022 à Paris, à l’espace Saint-Martin. Rendez-vous incontournable de la filière, cette journée de réflexion stratégique et d’échanges, placée sous la thématique « s’engager, ensemble, pour l’avenir », mettra à l’honneur les enjeux de la RSE. Elle sera suivie de la Nuit By INOHA. INOHADAYS, une journée riche en partageS’inscrivant dans les orientations stratégiques 2025 d’INOHA pour engager et accompagner la filière du Nouvel Habitat dans sa démarche RSE, cette journée de conférences a pour but d’éclairer les industriels et de prendre de la hauteur sur les problématiques et les enjeux du secteur. Les distributeurs seront invités cette année comme intervenants pour faire part de leur vision sur le sujet mais aussi comme participant pour s’engager, ensemble, pour l’avenir. Cette journée sera rythmée par trois keynotes et trois tables-rondes :• Stratégie de décarbonation : une réalité pour la filière,• Économie circulaire : des entreprises qui réussissent,• Réindustrialisation : entre responsabilité et attentes. Des personnalités et des experts du secteur interviendront durant toute la journée, notamment :• Nathalie Boyer, Déléguée Générale d’OREE et Vice-présidente du Conseil National de l’économiecirculaire,• Nicolas Dufourcq, Directeur Général de la BPI France,• Louis Gallois, Co-Président de la Fabrique de l’Industrie,• Jean-Marc Jancovici, Président de The Shift Project,• Christophe Mistou, Directeur Général du groupe Mr Bricolage,• Alain Rabec, CEO de Kingfisher France. La Nuit by INOHA, une soirée d’échanges autour des 7ème Trophées d’INOHACette journée de réflexion et de partage sera suivie par la Nuit by INOHA organisée à l’Atelier des Lumières, lieu d’histoire et centre d’art numérique à Paris. Mêlant convivialité et échanges, cette soirée, réunissant industriels et distributeurs du secteur, sera ponctuée par la remise des 7ème Trophées INOHA. Cette cérémonie est l’occasion pour les adhérents d’INOHA de mettre en lumière leurs actions dans les catégories suivantes :• Prix de l’innovation,• Prix de la communication,• Prix de la RSE et de bénéficier d’une grande visibilité devant l’ensemble des acteurs de la filière du Nouvel Habitat. La sélection des lauréats aura lieu le 9 novembre par les membres du jury suivants : Jérôme Bedier, Président de l’Agence du Don en Nature,Pierre Dieuzeide, Rédacteur en chef de Zepros Habitat,Arnaud Disdero, Rédacteur en chef de Système DGuillaume de Bodard, Président de la Commission Environnement et Développement Durable de la CPME,Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA,Dominique Mignon, Directrice Générale d’Eco-MobilierAnne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design. « Les débats qui seront menés tout au long de la journée par des personnalités et experts du secteur permettront, j’en suis sûr, de mieux appréhender les enjeux et l’étendue de la RSE et ainsi de mieux accompagner les adhérents d’INOHA à développer des offres durables. Travaillons ensemble pour une industrie responsable, engagée et durable ! » Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA. Programme : https://www.inoha.org/actualites_tendances/inohadays-et-la-nuit-by-inoha/ A propos d’INOHAAssociation professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat, INOHA fédère, depuis 1978, les fabricantsde produits manufacturés destinés à l’entretien, au bricolage, à l’aménagement extérieur, au jardinage, àl’amélioration de l’habitat et à la construction résidentielle neuve. INOHA les fédère pour les aider à accélérer leur développement dans une approche multi-canal et s’engage auprès d’eux à les éclairer, à construire et à peser dans un esprit de partage, d’engagement et de respect. INOHA et ses adhérents sont au service des Français qui font de leur habitat une valeur refuge, source de leur bien-être. INOHA10 rue de Sèze75009 ParisTél. : 01 53 42 36 42 www.inoha.org
Il y a 2 ans et 217 jours

Vinci Energies poursuit sa stratégie de croissance externe en Finlande

ACQUISITION. Vinci Energies a annoncé avoir racheté deux sociétés finlandaises, afin de poursuivre son développement dans cette géographie et de renforcer un peu plus sa présence dans les infrastructures d'énergie et des télécommunications.
Il y a 2 ans et 219 jours

Aux Etats-Unis, les normes de reconstruction après un ouragan sont celles du "climat du passé"

Gavin Smith, professeur de planification environnementale à l'université de Caroline du Nord, a travaillé pour plusieurs Etats américains après le passage d'ouragans, dont Katrina au Mississippi et Matthew en Caroline du Nord.Selon lui, les normes de reconstruction actuelles ne sont pas à la hauteur des défis posés par le changement climatique, mais les corriger réclamera une réelle "volonté politique".Question : Quelles sont les règles pour reconstruire après un ouragan, et sont-elles adaptées au changement climatique ?Réponse : Les villes doivent respecter les normes en place localement avant que la tempête ne frappe.Aux Etats-Unis, nous avons un programme national d'assurance pour les inondations (géré par l'agence fédérale chargée des catastrophes naturelles, la Fema, NDLR). Pour qu'une localité rejoigne le programme, elle doit adopter certaines normes de réduction des risques d'inondation. Cela inclut des normes de construction et d'aménagement du territoire.Ensuite, si une maison est endommagée par une tempête à plus de 50% de sa valeur, elle doit être reconstruite en respectant ces codes.La norme est de reconstruire dans l'optique d'une inondation tous les 100 ans, soit un risque de 1% par an. Mais à l'ère du changement climatique, cette "inondation centenaire" arrive de plus en plus souvent. La plupart des normes de réduction des risques reflètent souvent le climat du passé.Par exemple, nous avons dépensé 14 milliards de dollars pour reconstruire le système de digues à La Nouvelle-Orléans (en Louisiane, NDLR) après l'ouragan Katrina. Il a été reconstruit selon le risque d'inondation de 1% par an. Donc on pourrait dire, à l'ère du changement climatique, que ces digues sont déjà obsolètes.Q : Qu'attendez-vous des responsables politiques ?R : Les désastres peuvent représenter des opportunités pour reconstruire de façon plus sûre.Si nous continuons à dépenser des centaines de millions de dollars pour reconstruire ces villes, nous devons réclamer qu'elles adoptent de meilleures normes. Mais cela demande de la volonté politique, à la fois chez les membres du Congrès et chez les responsables locaux.Ce sont des questions difficiles, se chiffrant à des milliers de milliards de dollars.Vous aurez le secteur privé qui dira: "Il faut éviter ces réglementations, car nous devons reconstruire vite". Cela demande du courage politique pour un maire ou un gouverneur de dire: "Non, nous devons faire ce qui est judicieux sur le long terme".Malheureusement, les gens ne sont pas élus en disant: "Je vais imposer des standards plus contraignants". Ce n'est pas un slogan gagnant. Il faut la volonté politique pour dire, ça suffit, nous devons adopter de meilleures normes, cela va prendre du temps, coûter plus cher, et les gens pourraient avoir à mettre la main au porte-monnaie.Cela dit, nous devons aussi inclure de l'équité dans le développement de ces normes. Les pêcheurs de crabes, qui vivent dans de modestes maisons sur l'eau, si on adopte des normes plus contraignantes, pourront-ils payer ?Q : A quoi ressembleraient de meilleures normes ?R : Un moyen simple de réfléchir à cela est de parler du "où" et du "comment" construire face aux catastrophes naturelles, y compris celles exacerbées par le changement climatique.Le "comment" inclut l'élévation des structures, des normes plus strictes de résistance au vent, comme de meilleures tuiles, le renforcement d'infrastructures --systèmes de communication, ponts, routes, digues... On peut aussi protéger les dunes naturelles.Le "où" est ce que l'on appelle l'aménagement du territoire. Doit-on construire un hôpital ou une école dans une zone sujette à la montée des eaux ? Probablement pas.Une ville peut choisir d'interdire de construire à moins de 200 mètres de la plage. Ou adopter une stratégie de désinvestissement dans les zones à fort risque. C'est très difficile politiquement, mais cela se fait à petite échelle. La résilience, c'est une série de mesures protectrices. Si une digue est votre seule protection et qu'elle échoue, pour moi ce n'est pas de la résilience.
Il y a 2 ans et 220 jours

Cosentino présente son rapport RSE

Dans ce nouveau cadre, l'entreprise continue de remplir son engagement de transparence et de responsabilité en matière de durabilité économique, sociale, environnementale et éthique envers ses employés et les autres parties prenantes. De plus, conformément au standard international de la Global Reporting Initiative (GRI), le document prend également en considération la performance de l’entreprise dans sa contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030.L’engagement majeur de Cosentino, est d’avoir le meilleur impact possible sur les personnes et le minimum d'impact sur la planète. Cosentino expose dans le rapport les leviers stratégiques, les jalons et ses réalisations dans les domaines sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Ces piliers sont dirigés par un modèle d'entreprise bien établi avec une solidité financière - comme en témoignent les résultats financiers 2021 - et basé sur l'innovation et la R&D, une production efficace, l'économie circulaire, la formation, l'action sociale et surtout, la force et le haut professionnalisme des équipes qui constituent l'entreprise.Environnement : Durabilité et gestion environnementaleCosentino démontre son engagement en faveur de l'économie circulaire et la réduction de son empreinte carbone à travers une série d’actions tels que l'utilisation de 99% d'eau réutilisée, zéro perte d’eau (traitement et recirculation quotidiens de 800 000 m3 d'eau), l'utilisation de 100% d’énergie électrique renouvelable et le développement de produits durables tels que Dekton®, un produit neutre en carbone sur l'ensemble de son cycle de vie, et la technologie HybriQ+® pour les produits Silestone®.Rien qu'en 2021, Cosentino a investi près de 30 millions d'euros dans des actifs environnementaux et des coûts d'amélioration environnementale.Parmi les actions complémentaires mises en place, citons la production de plus de 3 millions de m2 de dalles à partir de matériaux recyclés ou récupérés (près d'un tiers de la production totale de l'entreprise) uniquement pour 2021. Cela a été rendu possible grâce à l’usine de traitement des déchets du groupe, qui a permis à l'entreprise de gérer 400 000 tonnes de déchets solides en 2021, dont 13% ont été récupérés, augmentant ainsi la part de matières premières recyclées utilisées à 26%.L'année dernière, Cosentino a mis en place un nouveau modèle énergétique industriel basé sur les sources d'énergie renouvelables et l'autoconsommation, qui couvre également la gestion des ressources en eau. Durant les prochaines semaines, Cosentino mettra en place la plus grande centrale photovoltaïque d'autoconsommation au sol en Espagne. La centrale aura une puissance crête de 20 MW et une capacité de production d'énergie d'environ 34 GWH/an, qui sera complétée par l'installation de panneaux solaires sur les toits des usines. Dans le même temps, Cosentino construit sa propre usine de récupération des eaux usées. Cette usine, qui devrait être opérationnelle cette année, réutilisera les eaux usées rejetées par les communes voisines.Social : Création d'emplois et contribution à la sociétéOutre l'innovation et la durabilité, l’engagement humain est la valeur fondamentale de Cosentino. Pour l'entreprise, le capital humain est son atout le plus important. En 2021, Cosentino reste attaché à l'emploi de qualité et a créé près de 700 nouveaux postes, terminant 2021 avec un effectif de 5 425 employés. L'effectif de l'entreprise est composé de 76 nationalités différentes et le pourcentage de CDI est de 91%.Cet engagement envers la prospérité et la croissance s'étend également aux communautés où Cosentino est présent, en particulier dans son environnement immédiat, dans les régions d'Almanzora et d'Almería en Espagne. Cosentino apporte une contribution pionnière à l'éducation et à la formation en faisant la promotion de programmes de formation professionnelle en alternance menés dans ses installations et à travers les activités menées par sa Fondation Eduarda Justo. L'entreprise soutient également les domaines de l'architecture, du design, du sport et de la gastronomie à travers une série de partenariats et de parrainages, et promeut l'art et la culture à travers la Fondation d'art Ibáñez Cosentino. Enfin, l'entreprise a fait de multiples dons directs à diverses organisations et associations pour un total de plus d'un million d'euros, soit 20% de plus qu'en 2020.Gouvernance : Gestion responsable et transparenteLa feuille de route de Cosentino est basée sur des critères ESG et avance sur la base d'une intégration et d'une communication transparente avec ses employés et toute sa chaîne de fournisseurs, clients et collaborateurs. Une instance de gouvernance responsable qui encourage le développement des talents à travers des programmes de recrutement et de management comme Acelera, Ingenia ou Impulsa, qui investit de plus en plus dans la santé et la sécurité et qui promeut l'égalité et la diversité, avec 22% de femmes dans les postes de direction et 50% dans son Conseil d'administration en 2021.Cette année encore, cette performance a contribué de manière proactive à l'atteinte de certains Objectifs de Développement Durable (ODD) majeurs, primaires et secondaires, tels que l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être), l'ODD 8 (Travail décent et croissance économique) , ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Action pour le climat) ou ODD 17 (Partenariats pour les objectifs), entre autres.
Il y a 2 ans et 220 jours

Var : Bandol, poursuite des travaux de requalification du bord de mer

Dans le département du Var, le développement des mobilités douces continue sur le littoral...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 220 jours

Pour des rénovations énergétiques qui intègrent le confort et la santé

Dispositif de mesure standardisée de la qualité de l'airLe projet de recherche QSE propose une méthode simple pour évaluer, avant et après rénovation, la performance globale énergie-santé-confort des bâtiments. La méthode QSE constitue une première étape afin de sensibiliser et d'impliquer le plus grand nombre d'acteurs possible. Le projet QUARTET, lancé en 2022 dans le cadre du programme PROFEEL 2, s'inscrit dans la continuité du projet QSE et propose d'accompagner la filière du bâtiment dans le déploiement de cette méthode. Il prévoit notamment la mise en place d'un centre de ressources, en lien avec les outils déjà à disposition des professionnels. En parallèle, le développement des connaissances se poursuit avec la fin des instrumentations engagées via le projet QSE dans des écoles et bâtiments de bureaux. Lire la suite En savoir plus sur QSE/QUARTET En savoir plus sur l'expertise qualité de l'air intérieur du CSTB
Il y a 2 ans et 220 jours

Les fédérations des producteurs concernés par la filière de reprise des déchets des Articles de bricolage et de jardin interpellent le Gouvernement sur la nécessité de rendre visible l’éco-contribution

INOHA, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, le SECIMPAC, Syndicat des entreprises internationales de l’outillage portatif et des consommables, et le S.I.O., Syndicat de l’Industrie de l’Outillage, attirent l’attention du Gouvernement sur la mise en place de la Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) d’Articles de Bricolage, de Jardin et de bâtiment ainsi que sur la nécessité d’une contribution visible de l’éco-contribution pour ne pas fragiliser la filière. REP ABJ / BATIMENT et éco-contribution La loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire, a créé la filière « Responsabilité Élargie des Producteurs Articles de Bricolage et de Jardin » (REP ABJ) qui se met en place progressivement depuis le 1er janvier 2022. La filière à Responsabilité Élargie des Producteurs pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment a également été initiée pour une mise en place en 2023. Les producteurs, telles les entreprises représentées par INOHA, sont responsables de la prise en charge de la fin de vie de leurs produits et doivent verser une éco-contribution. Dès le lancement en 2019 de la Feuille de Route Economie Circulaire du gouvernement, INOHA et le SECIMPAC se sont engagés aux côtés des éco-organismes (Ecologic, Ecomaison et EcoDDS) pour préparer au mieux la création de cette nouvelle filière, avec la volonté qu’elle soit performante et adaptée aux réalités du terrain en termes d’éco-conception, de collecte, de recyclage et valorisation, de réemploi et de réparation. Un secteur fragilisé Constitué majoritairement de PME (qui emploient 50 000 salariés sur près de 500 sites en France et dont le chiffre d’affaires s’élève en moyenne à 35 ME), le secteur du Nouvel Habitat est aujourd’hui fragilisé par un très fort ralentissement de la consommation ainsi que par une hausse importante des coûts des matières premières et de l’énergie. Cette situation conjoncturelle s’ajoute à une tendance d’appauvrissement de la filière comme en témoigne l’étude du cabinet ASTERES révélant que l’Excédent Brut d’Exploitation des entreprises du secteur du bricolage a été divisé par plus de 2 en 10 ans, passant de 9% à 4%. Dans ce contexte, l’éco-contribution pour la prise en charge de la fin de vie des produits, évaluée à 2% du chiffre d’affaires des entreprises, sera préjudiciable pour l’industrie française. Elle viendra fragiliser encore un peu plus les entreprises françaises par rapport aux entreprises étrangères qui vendent aux distributeurs ou aux consommateurs directement de leur pays d’origine. INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O appellent à une éco-contribution visible Pour permettre à la filière d’atteindre les objectifs du gouvernement sans fragiliser davantage la rentabilité des entreprises et le pouvoir d’achat des Français, INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O. demandent que l’éco-contribution soit visible pendant les six premières années (durée du 1er agrément des éco-organismes par le Gouvernement), le temps du démarrage de la filière. Cette éco-contribution visible présente plusieurs avantages : • Maîtrise de l’inflation. En effet, la reproduction à l’identique de l’éco-contribution sur la facture remise au client final empêchera la pratique de marges par les intermédiaires de la chaîne de commercialisation, évitant ainsi un doublement du montant de cette contribution supporté par le consommateur. • Lutte contre les fraudes de vendeurs qui entendraient se soustraire à cette obligation et qui, avec le développement des places de marché, sont difficiles à identifier. • Gestion des stocks existants. La filière REP Articles de Bricolage et de Jardin fait face à une problématique spécifique relative au stock de déchets historiques issus de certaines catégories de produits à la durée de vie très longue (jusqu’à 30 ans selon l’étude préalable à la mise en place de la filière menée par l’ADEME en 2020). Ainsi, les premières années, les industriels devront supporter le coût de la collecte de ces déchets mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de la filière. Pour sécuriser un financement du stock des déchets historiques, il est donc indispensable de mettre en place un affichage visible. • Information transparente pour le consommateur sur l’existence de la filière de collecte des articles de bricolage et de jardin et sur les coûts associés pour l’inciter à acheter des produits éco-conçus dont l’éco-contribution est plus faible. • Permettre aux industriels de se préparer dans de bonnes conditions pour travailler sur la conception de leurs produits et ainsi réduire leurs coûts de fin de vie pendant la durée du 1er agrément, ceci afin d’être prêt à en assumer la prise en charge en 2028. Il est ainsi cohérent et nécessaire pour la filière d’avoir un affichage similaire de la contribution tel qu’il a déjà été mis en place dans d’autres secteurs comme l’ameublement et les équipements électriques et électroniques et notamment l’outillage. « Nous sommes convaincus que la contribution visible de l’éco-participation entraînera dans un cercle vertueux tous les acteurs de la filière et qu’elle permettra une maîtrise de l’inflation, ce qui dans le contexte actuel sera un plus pour les Français qui font du bricolage et du jardinage, le moyen le plus économique d’améliorer leur habitat. Nous espérons que notre demande sera entendue par le Gouvernement et que cette mesure de transparence sera adoptée » indique Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. « L’éco-participation à toute sa place, mais il nous semblerait plus pertinent d’avoir une contribution visible de tout utilisateur qu’il soit bricoleur et/ou jardinier en herbe. En effet, nous sommes à un tournant ou de nombreux enjeux nous font face et la sensibilisation par la transparence nous parait la mieux indiquée ! En espérant vivement que cette mesure de transparence soit entendue par le gouvernement et adopté » ajoute Pierrick AUBOIRON, Président du SECIMPAC. https://www.inoha.org/