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Il y a 4 ans et 232 jours

Les professionnels de la construction de logements, entre attentisme et inquiétudes

POULS DU SECTEUR. Règles d'urbanismes, Zan, foncier, RE2020... Les professionnels de la maîtrise d'ouvrage et de l'aménagement ont fait part de leurs inquiétudes, à l'occasion de la présentation du "baromètre de la maîtrise d'ouvrage et de l'aménagement", qui a recueilli les attentes du secteur.
Il y a 4 ans et 232 jours

Nouveaux poêles à granulés de bois Qlima – Un mode de chauffage moderne, écologique et économique

Version moderne du poêle à bois, le poêle à granulés s’impose de plus en plus comme mode de chauffage principal dans les foyers français. À la fois respectueux de l’environnement, performant et facile à utiliser, il multiplie les avantages pour réaliser de significatives économies d’énergie au quotidien. La technologie équipant les nouveautés Qlima a tout pour convaincre. Fort d’un savoir-faire unique en matière de solutions fonctionnelles, Qlima met sa capacité d’innovation au service des particuliers qui souhaitent contrôler et optimiser la gestion de leur chauffage. Confort de chauffe, haut rendement, autonomie, design soigné… les poêles à granulés de bois Qlima séduisent à plus d’un titre. Cette rentrée 2020 ne déroge pas à la règle. Les modèles Qlima de l’année Poêle canalisable Ronda 110 S-Line Qlima Ce modèle peut être relié à un réseau de canalisations. Ainsi, la chaleur émise bénéficie à plusieurs pièces (zones secondaires) en plus de celle où l’appareil est installé (zone principale). Poêle Ronda 88 S-Line Qlima Avec sa façade en acier noir et son design blanc galbé, ce poêle sublimera tous les intérieurs, des plus classiques aux plus contemporains. Poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima Compatible avec la réglementation thermique, ce poêle étanche puise l’air servant à la combustion des granulés de bois à l’extérieur du logement via un conduit étanche. Il trouve naturellement sa place dans une maison neuve BBC, car il respecte les exigences d’étanchéité à l’air du bâtiment et réduit la consommation énergétique.   Des granulés de bois 100 % naturels Les granulés de bois favorisent la valorisation énergétique des sous-produits forestiers de l’industrie du bois comme les sciures, écorces ou autres copeaux. Tous ces déchets sains sont collectés et séchés en usine, puis compressés à haute pression. La production de 220 kg de granulés, à partir de 500 kg d’écorces, génère 1000 kW, soit 100 l de fuel*. Le chauffage aux granulés de bois offre  de multiples avantages : • Une efficacité thermique exceptionnelle de 90,4 à plus de 95 %. • Une gestion électronique du poêle : température et plages de fonctionnement se programment. • Une combustion générant un minimum de cendres, de suie ou de fumée. • Une manipulation facile et propre des sacs de granulés Qlima. * Valeurs indicatives de pouvoir calorifique.   Nouveaux poêles à granulés de bois Ronda Qlima Design, confort et économies assurés ! Design, performances, confort sans faille… sont les maîtres mots des nouveaux poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima. Outre un fonctionnement en toute simplicité, ces poêles utilisent des granulés de bois, un combustible économique et écologique. Ils garantissent des rendements très élevés à un coût plus bas que les combustibles traditionnels. Canalisable, le modèle Ronda 110 S-Line réchauffe la pièce où il est installé et envoie de l’air chaud dans d’autres pièces de la maison. À haut rendement, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima disposent d’un atout essentiel : une programmation efficace qui optimise leur fonctionnement et réduit la consommation de combustible. Les appareils adaptent automatiquement leur puissance en fonction de la température demandée, et se programment pour des mises en route ou des arrêts aux heures désirées (système de programmation sur 7 jours), pour une consommation de combustible parfaitement maîtrisée. Ils vont puiser tout seuls leur énergie, au pellet près, pour délivrer la puissance souhaitée au meilleur rendement, ce qui évite la surchauffe et le gaspillage. Pour une plus grande économie de combustible, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima sont équipés d’un « mode Save » qui permet d’arrêter automatiquement les appareils dès que la température de la pièce dépasse de 2° C la température programmée, et de les redémarrer à 2° C en dessous de celle-ci. Derrière leur design actuel et leur large vitre, qui permet de bien profiter des belles flammes, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima offrent une large autonomie.   Nouveau poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima Optimise la consommation d’énergie et assure l’étanchéité Les normes BBC et RT 2012 obligent à installer un poêle dit « étanche ». C’est le cas de Lindara 77 S-Line Qlima, qui va puiser l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur de la pièce (dehors ou dans un vide sanitaire, par exemple), plutôt que celui de la pièce. L’étanchéité du poêle offre plusieurs avantages : aucun risque d’émissions de polluants ou de fumées dans la pièce (puisque la prise d’air est à l’extérieur) et amélioration du rendement, en limitant la déperdition de chaleur. Certifié CSTB, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima peut être installé en toute sécurité en sortie de toiture (zones 1 et 2) ou en ventouse horizontale (zone 3). L’installation en zone 3 permet de placer le poêle en différents endroits tout en préservant l’étanchéité à l’air de la maison. Ce type de pose est plus économique car nécessitant moins d’accessoires de fumisterie et moins de temps, ce qui réduit les coûts en main-d’œuvre. Disposant d’une chambre de combustion hermétique qui fonctionne en circuit fermé, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima préserve la qualité de l’air ambiant (il n’y a ni arrivée d’air froid ni perte d’énergie, et aucun rejet de fumée dans la pièce). Hautement performant, le poêle Qlima consomme moins de combustible tout en apportant un confort thermique optimal. Le fait d’aller puiser l’air à l’extérieur permet d’augmenter significativement son rendement, soit 95 % en moyenne, pour une autonomie allant jusqu’à 28 heures. Pour une plus grande économie de combustible, le « mode Save », qui équipe cette nouveauté Qlima, apporte une régulation de la température confortable et économique : le régime de combustion diminue dès que la température programmée est atteinte, ou si elle est trop élevée, l’appareil s’éteint automatiquement. Lorsque la température ambiante baisse, le poêle redémarre pour atteindre la température désirée. La programmation du poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima (système sur 7 jours) contribue également à une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.   Installation et mise en service par un pro Engagé depuis de nombreuses années dans une démarche de qualité, la société PVG France, qui commercialise la marque Qlima, bénéficie du label RGE Qualibois. Ce dernier atteste de la qualité des services fournis par l’entreprise et offre une garantie supplémentaire à ses clients. À ce titre, Qlima propose l’installation et la mise en service de ses poêles à granulés par des professionnels RGE. Ceux-ci possèdent une solide expérience, gage d’un travail de qualité qui tient compte des contraintes de l’habitat dans le respect des normes de sécurité. Pour une installation conforme aux normes en vigueur (DTU 24.1 et 24.2), Qlima propose un forfait de mise en service de ses poêles à granulés de bois d’un montant de 169 euros TTC. Le professionnel agréé contrôlera l’installation effectuée par le particulier, procédera aux réglages optimaux de l’appareil pour sa mise en service, et délivrera les conseils nécessaires à son bon fonctionnement. Dans le cas d’une installation complète – pose et mise en service – Qlima propose 3 forfaits « Acheté c’est posé ». Ces offres clés en main (fumisterie + pose + mise en service par un professionnel RGE) permettent au particulier de bénéficier d’une garantie de 2 ans, d’une TVA réduite, d’un crédit d’impôt (si éligible) et de la prime énergie (si éligible). Bien installés, les poêles à granulés Qlima assureront un rendement optimal en toute sécurité, et feront réaliser au propriétaire des économies substantielles. Les forfaits varient selon la configuration • Installation d’un poêle à granulés de bois Qlima à partir d’un conduit de cheminée existant. Forfait de 1 319 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service. • Installation d’un poêle à granulés de bois Qlima avec la création d’un conduit extérieur en double parois isolées. Forfait de 2 233 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service. • Installation d’un poêle étanche à granulés de bois Qlima avec une sortie en ventouse. Forfait de 918 euros HT comprenant la fumisterie double flux, la pose et la mise en service.     Ronda 88 S-line     Puissance kW  ,20 – 8,70 Efficacité thermique % 94 Consommation en granulés de bois kg/h    0,7 – 2 Volume pièce m3     260 Autonomie h    7,3 – 20,7 Prix public indicatif    moins de 1890 € Point de vente  GSB, GSA et sites e-commerce Ronda 110 S-line Puissance kW   4,20 – 10,3 Efficacité thermique %   90,4 Consommation en granulés de bois kg/h    1 – 2,4 Volume pièce m3   295 Autonomie h  10,6 – 14,4 Prix public indicatif moins de 2090 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerce Lindara 77 S-line      Puissance kW  2,50 – 7,70 Efficacité thermique %   95 Consommation en granulés de bois kg/h   0,54 – 1,76 Volume pièce m3  225 Autonomie h  8,5 – 28 Prix public indicatif moins de 2259 €      Point de vente  GSB, GSA et sites e-commerce
Il y a 4 ans et 232 jours

Il y a "une marge de progression considérable" pour le Télétravail

Question : Comment expliquer le recul du télétravail après le déconfinement ?Réponse : "La raison majeure me semble être la perception par la hiérarchie d'une perte de contrôle des travailleurs. C'est la résistance qu'oppose le système en général depuis l'avènement du télétravail. Avant le Covid, selon les enquêtes, on était entre 3 et 10% de télétravailleurs selon la fréquence de télétravail. On est passé à 30% pendant le confinement. Pourquoi tout d'un coup des activités sont-elles devenues télétravaillables ? Pourquoi n'y en aurait-il pas au-delà ?Aux États-Unis, après la première vague du Covid, 58% des actifs étaient en mode télétravail (33% en télétravail constant et 25% en partiel). La différence avec la France est énorme. La notion de télétravail est à géométrie variable. Cela veut dire que la marge de progression est considérable.Q : Cela vaut-il aussi bien pour les grandes entreprises que pour les PME ?R : "Je fais un rapprochement avec l'émergence de l'informatique personnelle au début des années 80 quand les travailleurs avaient leur micro-ordinateur sur le bureau. La perte de contrôle due à l'autonomisation des pratiques a fini par s'imposer parce que la productivité était au rendez-vous.Pourquoi les directions d'entreprise ne font pas aujourd'hui le même constat alors que toutes les études convergent pour faire valoir une intense productivité du télétravail ? PSA l'a compris. Facebook, Twitter ont un coup d'avance et voient aussi les économies considérables à réaliser dans le mobilier d'entreprise, etc.Les petites entreprises, en excluant les startups qui ont basculé depuis longtemps dans le télétravail, sont scotchées au lieu du travail parce qu'un certain nombre d'activités ne sont pas éligibles au télétravail et la notion de contrôle y est souvent plus prégnante. Mais ceux qui télétravaillent aujourd'hui le savent : il est assez facile de les contrôler à distance."Q : La résistance n'est-elle pas aussi du côté des travailleurs, le confinement ayant montré qu'il n'était pas facile pour tout le monde de travailler depuis chez soi ?R : "N'est-on pas en train de s'enfermer avec le Covid dans une notion très réductrice du télétravail à domicile dont le confinement a montré les difficultés que cela pouvait poser ? On continue de marteler que le travail à distance = travail à domicile, je pense que c'est une erreur. Le télétravail n'est vu par les entreprises et aussi les pouvoirs publics que comme un outil protecteur du Covid.Cela dit le système a une difficulté à voir que le télétravail n'est pas une commodité mais une rupture sociétale. L'opinion est prête, elle en a fait la démonstration : les chiffres montrent une appétence majoritaire des actifs pour le télétravail, de l'ordre de 80%.Le télétravail renvoie à l'idée d'un travail apaisé, maîtrisé, autonome. Cela instille surtout l'idée neuve d'une coexistence possible de la sphère du travail avec les sphères personnelle, familiale et sociale. Tout lieu connecté devient éligible au télétravail. Le télétravail demain renverra à un archipel de lieux de vie où pourront cohabiter des activités professionnelles ou non."
Il y a 4 ans et 232 jours

Tout savoir sur le métier de plombier

Le plombier répare, monte  et est en charge d’entretenir les canalisations de nos maisons et bâtiments. Il se charge également de suivre de près l’état des appareils sanitaires et d’effectuer des réparations si besoin. Professionnel de nos fuites, le plombier intervient aussi bien auprès des particuliers que des professionnels. Les missions du plombier Généralement, nous connaissons le plombier comme le réparateur des fuites dans nos canalisations. Mais ce professionnel intervient sur de nombreux chantiers. Il est en charge des installations, réparations, mises en place, poses, vérifications de tout ce qui se rapporte aux canalisations d’eau et de gaz. Il est également connu sous le nom d’installateur sanitaire et veille à ce que tout fonctionne correctement. Outre ces missions de base, le  plombier intervient dans les structures même des installations. En se basant sur un plan, il revoit le parcours des canalisations et vérifie les dimensions des canaux et tubes. Il installe également les appareils sanitaires aux endroits adaptés. Quelles formations et études ? Le métier de plombier demande une parfaite maîtrise du domaine. Il est possible d’accéder au métier avec un CAP. Mais il faut suivre certaines formations et études pour accéder à des tâches plus complexes dans le domaine. Pour ce qui est des formations : Pour le niveau CAP, il y a le CAP MIS pour devenir monteur en installations sanitaires Pour ceux disposant d’un niveau BAC, le choix est large : Bac pro TFCA pour devenir technicien du froid du conditionnement de l’air Bac pro TMSEC pour être technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques BP métiers de la piscine En ce qui concerne les études, le choix est assez large : CAP installateur sanitaire BEP technique des installations sanitaires et thermiques MC zinguerie BTS fluides énergies environnement BP équipement sanitaire BMS bâtiment BM plombier sanitaire Les indispensables pour pratiquer le métier Le métier d’un plombier n’est parfois pas de tout repos. Il faut ainsi avoir une excellente condition physique. En effet, le plombier doit parfois travailler dans des postures inconfortables durant des heures. Il doit aussi avoir une bonne hygiène de vie. Le plombier peut faire face à des situations complexes. La concentration est ainsi importante pour votre sécurité mais aussi celle des clients. A l’instar des pompiers, les plombiers doivent aussi être disponibles à n’importe quelle heure. En effet, un problème peut survenir à n’importe quel moment. Et l’intervention doit se faire dans les plus brefs délais. Le plombier peut aussi être amené à travailler en hauteur et en extérieur peu importe les conditions climatiques. Ce qui oblige à posséder des nerfs d’acier et de la patience. Le salaire  d’un plombier Le plombier travaille environ au SMIC. Il est payé entre 1300 et 1425 euros par mois selon la personne. Cette grille salariale n’est toutefois pas généralisée. Les salaires diffèrent en fonction des régions, interventions et des compétences du plombier. Certains plombiers touchent jusqu’à 3500 euros par mois. L’expérience acquise sur le terrain joue toujours en faveur de l’expert car c’est ce qui lui permet de fixer un salaire élevé. Le métier de plombier est l’un des métiers qui proposent une large possibilité d’évolutions. Où trouver des professionnels certifiés ? Il est parfois difficile de trouver un plombier Toulouse par exemple, surtout lorsque l’on cherche des vrais professionnels. La recherche sur internet peut néanmoins être très efficace, à condition de bien vérifier les avis clients. Les grandes enseignes restent aussi de bonne source. Souvent, les plombiers se fournissent en outils auprès des celles-ci. C’est sans surprise qu’on y rencontre souvent des experts en la matière.
Il y a 4 ans et 232 jours

XtreeE remporte de nouveaux projets et accélère le développement de son réseau d'unités d'impression 3D

Un partenariat d'innovation pour la conception d'une passerelle en béton imprimé en 3D - une première mondialeEn prévision des Jeux Olympiques de 2024, Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim la conception et la réalisation d'une passerelle piétonne de 40 mètres dont le tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel.Ce projet, qui combine des expertises technologiques complémentaires, ouvre la voie à la réalisation d'éléments architecturaux et structurels complexes en béton et au développement de solutions personnalisées sur mesure, à coûts et délais maîtrisés.Pour cette première mondiale, avec l'impression en 3D de béton structurel, la construction entre pleinement dans l'ère de l'industrialisation 4.0. La conception numérique de l'ouvrage, la réalisation dans des conditions industrielles des éléments de la passerelle et leur assemblage rapide sur le chantier apportent agilité et frugalité : moins de transport, suppression des coffrages, donc moins de matière consommée (objectif de réduction de 60% comparé aux ouvrages en béton) et une grande liberté dans les formes pour les architectes, dans un budget maîtrisé.Cet ouvrage, qui combine la conception numérique et la construction par impression 3D, sera précurseur d'une nouvelle typologie de conception, pouvant être déclinée en France et dans le monde… et valide pleinement le procédé d'impression 3D mis au point par XtreeE depuis 2015, date de sa création.Une technologie d'impression 3D hors site éprouvée offrant de multiples débouchésContrairement à la grande majorité des systèmes existants, le système d'impression « ouvert » développé par la startup permet d'imprimer non seulement divers types de béton - lui ayant permis de collaborer étroitement avec divers partenaires industriels (LafargeHolcim, Vicat, Heidelberg…) - mais aussi d'autres matériaux tels que les plâtres, les argiles et les géopolymères.Combinée à la préfabrication hors site, cette technologie protégée par plusieurs brevets internationaux permet d'accroître de manière significative la qualité garantie du rendu, d'abaisser les coûts, de diminuer les nuisances pour les riverains, d'augmenter la sécurité sur les chantiers et de réduire la pénibilité pour les ouvriers. XtreeE a ainsi été en mesure de démontrer la viabilité de l'impression 3D en prenant part à plus d'une quarantaine de réalisations et projets en cours, qu'il s'agisse d'éléments architecturaux, d'infrastructures ou encore de mobilier intérieur et extérieur. Parmi les plus emblématiques, on pourra notamment citer les pylônes télécoms conçus sur mesure par Art & Fact Innovation, la conception des murs porteurs des cinq maisons individuelles du projet « Viliaprint© » porté par le bailleur social Plurial Novilia, ou encore celui d'aménagement et de mobilier urbain, piloté par le Groupe Saint-Léonard et réalisé pour le compte de la ville d'Istres.La somme de ces réalisations témoigne non seulement de la croissance du marché de l'impression 3D pour la construction - estimé à près de 40 milliards de dollars US en 2027 à l'échelle mondiale - mais aussi et surtout de la maturité de la technologie développée par XtreeE, qui démontre sa capacité à passer à une dimension industrielle et internationale.L'ouverture prochaine de deux nouvelles unités d'impression 3D connectées aux États-Unis et au Japon en est la matérialisation. Elles lui permettent en outre de consolider son modèle de développement et conforte l'objectif qu'elle s'est fixé : structurer un réseau de 50 unités à l'horizon 2025.Un réseau d'unités d'impression 3D connectées pour une meilleure collaborationEn effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l'École des Ponts ParisTech (France) et l'ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d'une deuxième unité de production, opérée par Concreative, XtreeE accélère son déploiement pour atteindre cinq unités opérationnelles d'ici fin 2020, et en prévoit l'ouverture de deux autres dès le 1er trimestre 2021, en France notamment.Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie. « En se dotant d'une unité d'impression 3D connectée, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi celle de maîtriser la chaine numérique de conception de leurs réalisations en collaborant au sein du réseau que nous sommes actuellement en train d'étendre », conclut Alban Mallet.
Il y a 4 ans et 233 jours

La rentrée confirme le redressement en cours pour le marché des matériaux de construction

Au troisième trimestre, les volumes produits dépassaient de +4% ceux de l'an passé pour les granulats et de +6% pour le BPE (données CVS-CJO), preuve qu'un rattrapage est bien à l'œuvre compte tenu de la décélération de l'activité qui était “normalement” attendue au second semestre 2020. Mais l'assèchement graduel des nouvelles prises de commandes, dans le gros œuvre comme dans les travaux publics, devrait modérer ce mouvement dans les prochains mois. Et la décision du re-confinement à fin octobre, même si cette fois le secteur du BTP n'est pas directement concerné, éloigne un peu plus encore la perspective d'un retour aux niveaux d'activité d'avant crise, d'ores et déjà hors de portée avant 2022.Un mois de septembre meilleur qu'en 2019Après trois mois d'été particulièrement vigoureux, le mois de septembre tempère la tendance. En repli par rapport au mois précédent, l'activité demeure néanmoins plus soutenue que celle de septembre 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle menée dans l'industrie des granulats, la production aurait baissé de -2,9% par rapport à août mais serait supérieure de +2,5% par rapport à celle de l'an passé (données CVS-CJO). Ainsi, au troisième trimestre,l'activité des granulats bondit de près de +35% par rapport au deuxième trimestre et de +4,3% au regard du troisième trimestre de 2019. En glissement sur les douze derniers mois,la chute d'activité se chiffre à -7,5% tandis que,en cumul sur les neuf premiers mois de l'année, la contraction atteint -9,5%. Du côté du BPE, les livraisons du mois de septembre, bien qu'en retrait de -2,9% sur août, sont 3% plus élevées que celles de septembre 2019. Sur les trois mois de juillet à septembre, la production de BPE a grimpé de +45,8% par rapport aux trois mois précédents et s'inscrit en hausse de +6% par rapport à la même période de l'an passé. De janvier à septembre, l'activité du béton prêt à l'emploi recule encore de -13,4% sur un an, tandis que, en glissement sur douze mois, le repli atteint -11,5% (CVS-CJO), des évolutions qui s'inscrivent pour le moment dans la trajectoire de nos estimations pour 2020.Notre indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois de septembre, enregistre également un rebond au cours du troisième trimestre (+7,1% sur un an, données CJO) après le plongeon du premier et deuxième trimestre d'environ -15% et -19% respectivement. Ce redressement, bien que plus marqué pour certains produits, est généralisé. Sur les neuf premiers mois de l'année, l'activité du panier de matériaux suivie par l'indicateur ressort à -9,4% en glissement annuel.Des enquêtes aux tonalités diversesLa dernière enquête menée par l'INSEE auprès des professionnels du bâtiment en octobre traduit à la fois un rebond de l'activité passée mais aussi une certaine stabilisation de l'activité prévue. Cette stabilité recouvre en fait deux configurations distinctes avec d'un côté le logement neuf pour lequel les perspectives sont bien orientées et, de l'autre,le non-résidentiel où la tendance est plutôt baissière même si les soldes d'opinion demeurent encore largement au-dessus des moyennes de long terme. En tout état de cause, les carnets de commandes culminent à leur point haut historique, dépassant 9 mois dans le segment du gros œuvre. Il faut sans doute y voir le résultat des retards accumulés pendant le confinement dans un contexte où l'activité des entreprises reste actuellement bridée par les contraintes sanitaires, d'une part, et les tensions sur les capacités de production, d'autre part. En effet, en octobre, près de 42% des entreprises du bâtiment ne pouvaient accroître leur production, pour des raisons liées principalement au manque de personnel (19% d'entre elles), le manque de matériel ou de matériaux ne concernant que 1% du total.Pour autant,le jugement des chefs d'entreprise sur leurs carnets de commandes continue de se dégrader, preuve que,au-delà du stock de travaux à finaliser,ils perçoivent la raréfaction des flux de nouveaux chantiers. Pour le moment, l'activité est toujours alimentée par la purge des commandes qui devraient assurer encore plus d'un semestre de travail. Pendant ce temps, du côté des promoteurs, l'opinion sur la demande de logements neufs se dégrade et les taux de désistement progressent. De fait, en octobre, leurs perspectives de mises en chantier pour les trois prochains mois accusent un nouveau repli, le solde d'opinion correspondant repassant sous sa moyenne de longue période.Dans un contexte de hausse du prix moyen des logements neufs,les promoteurs sont plus nombreux qu'en juillet à anticiper une baisse à venir des moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs. Il faut sans doute y voir l'illustration d'une tendance au resserrement des conditions d'octroi de crédit qui se confirme, notamment auprès des primo-accédants les plus modestes, en liaison avec les recommandations du HCSF* de fin 2019.Bâtiment / TP : rebond et perspectives contrastésPour l'heure, la construction de logements a repris de la vigueur, affichant une hausse de +42% (CVS-CJO) entre le deuxième et le troisième trimestre et un rebond de +6,3% par rapport à la même période de l'an passé (soit 386 500 unités sur un an à fin septembre).S'agissant des permis,si le redressement est très net aussi sur le trimestre (+43,6%), le niveau reste en deçà de celui de l'an dernier (-11,5%) à 393 300 autorisations. Quant aux locaux, le redémarrage est plus poussif. Les surfaces commencées restaient près de -13% en deçà du niveau du troisième trimestre de 2019 et les surfaces autorisées à -2,6%. Tous les secteurs accusent des replis marqués, notamment l'hébergement hôtelier,les bureaux,le commerce, les services publics. Seuls les entrepôts semblent tirer leur épingle du jeu, portés il est vrai par la récupération tardive de gros permis et l'ouverture, fin 2019, des chantiers du parc logistique e-valley, destiné à devenir le plus grand parc logistique d'Europe. Enfin, du côté des travaux publics, après une récupération estivale moins marquée que prévue, les perspectives pour les prochains mois s'assombrissent. En octobre, les professionnels des TP pointaient certes un net redémarrage des chantiers, notamment sous maitrise d'ouvrage privée, mais l'absence de rebond de la commande publique pèse sur leurs carnets de commandes jugés peu garnis. La chute des marchés conclus se poursuit (-16,2% en cumul sur les huit premiers mois de l'année et -9% sur un an au cours des trois mois d'été),laissant craindre un véritable trou d'air pour la fin 2020.* Haut Conseil de stabilité financière (HCSF)
Il y a 4 ans et 233 jours

Le diagnostiqueur immobilier, pivot de la relance

Une démarche dont le diagnostiqueur devient le pivot incontournable pour évaluer les chantiers, optimiser leurs coûts et aboutir aux meilleures performances. Mais le diagnostiqueur immobilier est-il un métier de rappel à l'ordre, de sanction, de contrainte ou bien un allié de la transformation des bâtis et des mentalités de leurs occupants ?En première ligne de tout chantier de rénovation, le diagnostiqueur immobilier doit être considéré comme un « passeur » vers la transition énergétique. Moteur, facilitateur et conseil, il n'est pas régulateur, encore moins redresseur de tort. Son travail consiste à produire pour ses clients une information technique et objective quant à l'état de santé d'un logement ou d'un bâtiment. Une telle information sert à éclairer les décisions prises par les ménages, les bailleurs privés ou publics, les syndics de copropriété s'agissant des chantiers de rénovation notamment. À ce titre, le diagnostiqueur doit endosser et assumer la responsabilité d'orienter les travaux de rénovation énergétique vers une meilleure performance et durabilité. Ce qui permettra d'éviter les effets d'aubaine financiers et in fine de proposer aux ménages comme aux gros bailleurs, un accompagnement positif et concret, faisant de chaque contrainte réglementaire (en cours ou à venir) une opportunité d'améliorer ses factures mais aussi son confort et sa qualité de vie.Une alerte en provenance d'AllemagneDans ce domaine, d'ailleurs, s'oriente-t-on dans la bonne direction en privilégiant les travaux d'amélioration de la seule performance énergétique ? Ne devrait-on pas aussi destiner ces travaux à limiter des émissions des gaz à effet de serre des bâtiments et logements et lutter ainsi contre le dérèglement climatique ? L'expérience et le recul de ce qui a été mené en Allemagne depuis 2010 devraient nous interpeller : la rénovation énergétique massive des bâtiments, à grands renforts d'aides publiques, n'a pas fait diminuer la consommation d'énergie. Elle a incité une partie de la population à consommer plus, à coûts constants, pour satisfaire un plus grand confort. Seuls les ménages les plus modestes ont réellement subi la facture des rénovations dans l'alourdissement de leurs charges locatives, sans disposer ensuite du revenu disponible pour ajuster leurs consommations à leur confort. Des inégalités sociales concrètes ont été générées par une politique pourtant généreuse et innovante.Adopter une approche globaleNous devons rester mobiliser fortement pour réussir ce plan de relance via la rénovation énergétique du bâtiment et ceci en appréhendant systématiquement ces rénovations selon une approche globale. Considérer conjointement les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre d'un bâtiment permet d'aboutir à une stratégie de rénovation durablement efficace et rentable. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de bâtiments anciens, conçus en leur temps en mode ouvert, avec des systèmes d'aération naturelle ou construits avec des matériaux, tels de vieux granits, qui ont besoin de respirer pour durer et sur lesquels il serait inepte de plaquer un isolant extérieur. Le remède peut s'avérer être pire que le mal !Cette démarche globale, qu'il nous faut insuffler, va au-delà du seul diagnostic technique sur le bâti. Elle passe aussi par l'écoute des occupants et des ménages pour comprendre leurs attentes contemporaines et anticiper celles de demain, dans 25 ans, si on les met à l'échelle du cycle de vie d'un bâtiment. À quoi bon modifier les éléments d'isolation, de chauffage et tout autre levier de performance énergétique sans tenir compte des évolutions des normes de confort des habitants qui évoluent avec leur environnement, leur mode de vie, leur génération ? L'exemple allemand démontre cependant que cette équation n'est pas si simple à résoudre…Compréhension, écoute, conseil et accompagnement sont les rôles du diagnostiqueur moderne, par le décryptage des enjeux, des techniques et des solutions techniques disponibles tout en conservant une dimension humaine et sociale. Apporter au propriétaire (actuel ou futur), au bailleur privé ou social, au syndic de copropriété une information qualifiée, fiable, experte, intégrée dans le rapport de diagnostic, c'est oser s'engager et se projeter grâce à un Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) plus complet. Le DPE de demain doit préciser de quelle manière et avec quelle ampleur les travaux envisagés amélioreront la performance énergétique mais aussi indiquer ses émissions de gaz à effet de serre. C'est ouvrir de nouveaux champs au métier de diagnostiqueur immobilier qui deviendrait ainsi un « assistant à maitrise d'usage » (AMU).Penser local et renforcer la filièrePour réussir, premièrement, adaptons nos pratiques au sein de nos filières lorsque l'on évalue un projet de rénovation d'un bâtiment ou d'un logement.Sur des chantiers complexes et coûteux, le retour sur investissement se mesure aujourd'hui sur le temps long grâce à des calculs d'amortissement tenant compte quasi-exclusivement de la soutenabilité des travaux, même aidés. Ne faut-il pas aller plus loin en intégrant mieux les gains de performance réalisés en termes économiques, énergétiques, climatiques et même sociaux ? Mieux penser son investissement et comment le répartir, avant même le début du chantier, peut s'avérer plus efficace sur le moyen et long terme tant individuellement que collectivement.La relance économique par la performance énergétique est œuvre de salut public et climatique. À condition toutefois que sa mise en œuvre nationale permette de considérer toutes les particularités : le type et la nature des bâtiments, et des logements, leur localisation, leur emplacement, leur orientation, leurs matériaux de construction, etc. Cet esprit planificateur et centralisé ne doit pas entraver l'expertise, le bon sens, l'analyse et par conséquent l'élaboration concertée de solutions sur mesure, issues du terrain. Nous devons pour ce faire, prendre le temps nécessaire.Deuxième condition du succès, la qualité des analyses et des expertises produites par les diagnostiqueurs immobiliers est centrale. Le nombre de DPE réalisé chaque semaine en France s'élève à 35.000 : un chiffre énorme, pourtant loin de satisfaire les besoins. Une insuffisance qui n'est pas vouée à se résorber malgré sa réforme prévue pour 2021. D'où l'impérieuse nécessité d'accélérer la professionnalisation et l'extension du métier : en développant des formations initiales de bac +2 à bac +5 ; avec des passerelles entre les filières de l'immobilier et du BTP pour devenir diagnostiqueur en validant ses acquis professionnels ; en ouvrant des formations croisées avec les métiers de l'ingénierie du BTP, de la data, de l'informatique et des nouvelles technologies. Une professionnalisation d'autant plus indispensable lorsque l'on a conscience des millions de données traitées par les diagnostiqueurs à l'année. Des données qui peuvent aujourd'hui être modélisées, stockées et partagées avec tous dans le cadre du carnet numérique du bâti et grâce aux technologies du BIM appliquées en gestion-exploitation maintenance.Cette pluridisciplinarité mérite que nous tous, acteurs du diagnostic immobilier, du logement, de l'énergie, du BTP et pouvoirs publics, travaillions de concert à rendre concret ce plan de relance gouvernementale et à le traduire rapidement en résultats tangibles. Nous le devons à nos concitoyens, pour leur santé, pour leur qualité de vie, leur droit à un logement décent et enfin pour transmettre aux générations futures un avenir plus radieux et plus apaisé.
Il y a 4 ans et 237 jours

Avis Techniques pour sols résilients et sols coulés

Procédé dit « granito » - Photo : AdobeStockLes revêtements de sol innovants sont évalués au sein du Groupe Spécialisé n°12 « Revêtements de sol et produits connexes » de La Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT). Ils font aussi l'objet d'Appréciations Techniques d'Expérimentation (ATEx). Dans le domaine des revêtements de sols résilients, l'innovation est tout particulièrement portée par la rénovation et la prise en compte des critères environnementaux et sanitaires. Pour les locaux à sollicitations faibles à moyennes, les sols modulaires en lames ou dalles destinés à la pose libre par assemblage rainure et languette se multiplient. L'enjeu porte sur la maitrise de la dilatation thermique de ces produits, mais aussi sur des prescriptions de dimensionnement des surfaces ou encore sur les jeux de dilatation qui en résultent. On trouve aussi des produits à bords droits destinés à la pose jointive en mode poissé. Pour les locaux à sollicitations moyennes, la pose de lés collés en plein cède de plus en plus le terrain à la pose semi-libre et à la pose libre de produits en lés qui doivent atteindre des performances mécaniques suffisantes, malgré ces modes de pose particuliers. Dans le domaine des sols coulés, l'innovation porte essentiellement sur l'introduction de fonctions dites « embarquées », comme l'étanchéité ou l'acoustique, avec les revêtements de sols coulés à base de résine de synthèse. La proportion d'Avis Techniques pour des revêtements de sol coulés à base de liants hydrauliques ou de liants spéciaux augmente avec, d'une part, le développement des enduits de sols décoratifs imitant le béton ciré, et d'autre part, avec le grand retour des procédés dits « granito », complètement renouvelés en termes de décors et de performances. Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 238 jours

Covid-19 : Macron a pris sa décision, un reconfinement est l'hypothèse la plus probable

Le chef de l'État a "ouvert le conseil des ministres en insistant sur la dégradation massive, générale et largement inattendue que connaît l'Europe depuis plusieurs jours", a rapporté le porte-parole Gabriel Attal.Le porte-parole, qui avait énuméré mardi soir les mesures "possibles" -"un élargissement du couvre-feu, "un confinement" soit "territorialisé", soit "national"- a précisé qu'Emmanuel Macron avait tranché définitivement à l'occasion d'un conseil de défense précédant le conseil des ministres.L'hypothèse qui semble la plus probable serait un confinement d'une durée de quatre semaines, c'est-à-dire jusqu'à la fin novembre, éventuellement renouvelable. Il serait moins strict que celui de mars puisque les crèches, écoles et collèges, ainsi que des commerces essentiels, resteraient ouverts, à l'image de celui imposé en Irlande. L'incertitude demeure sur l'ouverture des lycées et des universités.Ces derniers mois, Emmanuel Macron avait répété que la stratégie était de "tout faire pour éviter" un nouveau confinement national."Risque de submersion"La crainte des autorités est avant tout la saturation des services de réanimation: le nombre de patients s'y élevait mardi à 2.900, soit la moitié des 5.800 lits de réa disponibles dans toute la France, où l'épidémie a déjà fait plus de 35.000 morts. Le gouvernement a fait état mardi de 288 morts à l'hôpital pour les dernières 24h00 et 235 en Ehpad sur les quatre derniers jours."Même avec le reconfinement, on arrive à la mi-novembre à un risque de plus de 1.000 morts par jour", s'est alarmé la députée LREM Aurore Bergé mercredi."On a beaucoup plus de malades et on s'attend à en avoir beaucoup plus qu'en mars-avril, et beaucoup moins de personnes pour y faire face", témoigne le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (Hauts-de-Seine).Les responsables économiques s'alarment des conséquences d'un nouveau confinement sur l'économie, qui risque "l'écroulement", selon le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.Preuve de cette inquiétude, la Bourse de Paris a débuté la journée en dévissant de plus de 3%, avant de réduire ses pertes, dans l'attente des annonces d'Emmanuel Macron mais aussi venues d'Allemagne, où un nouveau tour de vis est en préparation.La crise sanitaire et la crise économique et sociale "sont les 2 faces d'une même pièce", a souligné Gabriel Attal: "Ceux qui opposent crise sanitaire et crise économique et sociale on tort. Nous ne réglerons pas la crise économique sans maîtriser la crise sanitaire (et), nous ne réglerons pas la crise économique en feignant d'ignorer son impact de l'épidémie sur les vies humaines et sur nos hôpitaux".Avant même les annonces du chef de l'État, la ministre du Travail Élisabeth Borne a assuré les partenaires sociaux mardi soir de la prolongation au-delà du 1er novembre du reste à charge de 15% lorsqu'une entreprise n'a d'autre choix que de mettre tout ou partie de ses salariés en chômage partiel.Par ailleurs, une prime exceptionnelle de 1.500 euros va être attribuée à 5.000 entrepreneurs installés dans les Quartiers prioritaires de la ville (QPV) pour leur permettre de faire face aux conséquences de la crise.
Il y a 4 ans et 238 jours

ARCHLine.XP, un nouvel outil BIM complet pour la maquette numérique

ARCHLine permet de modéliser et structurer une maquette 3D intelligente. Ce logiciel prend en charge tous les éléments inhérents à la réalisation d'un projet architectural, de la conception jusqu'à la collaboration avec une grande rapidité de réalisation.Des caractéristiques techniques nombreusesIl existe un grand nombre de fonctionnalités qui font d'ARCHLine.XP un logiciel complet permettant de réaliser des projets d'architecture et d'agencement dans leur intégralité.1. Certification IFC : ARCHLine propose l'import et export au format IFC 2x3 et offre des performances inégalées dans la qualité des échanges, notamment avec les logiciels les plus courants du marché tels que Revit et ArchiCAD. 2. Conception en 2D ou en 3D : Murs, portes, fenêtres et surface paramétriques... Tous les outils de dessin et de paramétrage d'objet intelligents sont disponibles avec import/export DWG, SKP, RVT/RFA.3. Un gestionnaire de niveau permet de maîtriser un projet dans son ensemble. Les hauteurs globale d'un bâtiment, les épaisseurs de dalles, les composants internes et les hauteurs de planchers, sont entièrement paramétrables dans un module complet.4. Modélisation du terrain : Import des points de géomètres, import du DWG en altimétrie, réglages du niveau NGF, modélisation des limites de terrain et des voies de circulation.5. Module MEP : ARCHLine, en version Pro intègre un module MEP (Mecanique, Électricité, Plomberie) pour vous permettre d'aller encore plus loin dans la conception de vos projets. Les outils MEP dans ARCHLine XP permettent aux ingénieurs de modéliser et de visualiser facilement tous les systèmes mécaniques, électriques et de plomberie, directement en 3D. Le tout au sein d'une maquette de bâtiment, en 3D également.6. Bibliothèque d'éléments : en plus de sa propre bibliothèque, ARCHLine fournit un accès direct gratuit et illimité à 3D Warehouse de Sketchup et à BIMObject.Rendu temps réel avec ARCHLine LiveARCHLine.XP peut être utilisé avec ARCHLine.XP Live, un logiciel indépendant d'animation immersif en 3D, permettant de se déplacer au sein de l'environnement d'un projet, et d'en faire le tour en profitant des textures, des effets du vent et de la lumière qui donne vie au projet.Plus de détails et d'informations, vidéos & tutoriels PDF sur notre nouveau site internet dédié : www.archline.fr
Il y a 4 ans et 238 jours

Jean-Michel Talazac, nommé Directeur Commerce et marketing chez AC Environnement

Jean-Michel Talazac a été nommé, le 1er octobre dernier, Directeur commerce et marketing chez AC Environnement. Basé au siège régional à Lyon, sa zone d'action s'étend sur tout l'hexagone.Diplômé en licence de commerce et fort d'une formation en management des forces de ventes, il a débuté sa carrière en tant qu'ingénieur technico-commercial avant d'intégrer la division AUTOMATION du groupe Bosch au poste de Directeur des ventes sur la région Nord. Il a ensuite travaillé chez Apave Groupe, expert de la maîtrise des risques où il a fait ses armes dans le domaine de l'inspection réglementaire avant d'intégrer la Direction commerciale chez Bureau Veritas. Il passera ensuite une partie de sa carrière chez Dekra Industrial où il occupera le poste de Directeur national des comptes stratégiques. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Jean-Michel Talazac aura la charge de la structuration et du management de la direction commerciale, de la diversification de l'offre de service et du développement du portefeuille clients B to B.Depuis le début de l'année, le groupe AC Environnement a engagé une démarche de professionnalisation de son organisation et de transformation numérique complète de ces process afin de poursuivre son développement et mieux accompagner ses collaborateurs dans l'exercice de leur métier. Pour cela, il s'est doté d'une nouvelle direction composée d'experts, aux côtés de Denis Mora son président, que sont Bruno Afresne, directeur général exploitation et commerce, Gilles Simionesco, directeur général administratif et financier, Jean-Baptiste Sebag, directeur général opérations et transformation. Ce nouveau comité de direction sera chargé de mettre en œuvre un nouveau plan stratégique à 4 ans.La parole à Jean-Michel Talazac« Fort de mon background industriel ainsi que de mes expériences dans le domaine du Testing, de l'Inspection et de la Certification (TIC), ma mission sera de mettre à profit mon expertise du développement commercial pour conquérir les grands comptes privés, ce qui constitue l'un des objectifs d'AC Environnement. Intégrer ce groupe fait sens pour moi car il s'agit d'une ETI à dimension humaine qui favorise la proactivité, l'agilité ou encore la rapidité de prise de décision, valeurs aujourd'hui qui sont grandement plébiscitées par le marché. Dans ce cadre-là, AC Environnement a une carte évidente à jouer en conservant trois axes qui sont selon moi majeurs : la qualité des prestations, l'innovation en lien avec la gestion de la data et le positionnement au cœur du dispositif de l'importance du service Client. Aujourd'hui c'est le match qui se joue et se jouera pour les années à venir. S'agissant de la digitalisation des systèmes l'un des enjeux principaux étant, comment inscrire la data dans la chaîne de valeur de l'entreprise dans l'objectif de générer de la valeur ajoutée pour satisfaire et pérenniser nos Clients.»Jean-Michel Talazac, nouveau Directeur Commerce et marketing chez AC Environnement
Il y a 4 ans et 238 jours

Extension-Restructuration du Lycée Nadar à Draveil

Le Lycée Nadar va quasiment doubler sa capacité d'accueil à partir de 2024 en passant de 700 à 1.300 élèves. Cet objectif nécessite divers types d'interventions sur le bâti, allant de la construction de nouvelles surfaces à l'agrandissement et la restructuration de fonctions existantes, notamment la demi-pension.À la diversité programmatique du projet : salles de sciences, laboratoires, salles de secourisme, enseignement général, salles de sport, réfectoire, administration relocalisée, l'architecture répond par une image iconique et renouvelée du lycée.L'intervention de l'agence ROPA&ASSOCIÉS Architectes va essentiellement s'attacher, au-delà d'une réponse optimale aux demandes fonctionnelles, à conférer au cœur d'îlot une identité nouvelle reposant sur l'ouverture, la lumière et l'ombre, le confort et le calme conférés par une grande simplicité formelle, la lisibilité constructive et la matérialité chaleureuse du bois.Afin de s'intégrer le plus en douceur au lycée existant et à l'environnement très boisé du site avec la proximité de la forêt de Sénart, l'extension se développe en gradins, avec les planchers dans le prolongement des niveaux existants.De larges débords horizontaux soulignent, en les protégeant efficacement de l'ensoleillement, chaque niveau accessible, libérant ainsi en les magnifiant les vues sur le paysage.Ces casquettes filantes viennent homogénéiser tout en le renouvelant le paysage architectural du cœur d'îlot, en reconfigurant au plus près des besoins de la population lycéenne la relation intérieur/extérieur. La notion de préau accompagne tout le linéaire bâti donnant sur la cour paysagère, offrant un abri continu, aux ambiances différenciées.L'intervention en site occupé sera phasée et impliquera l'adaptation des modes constructifs. Ils seront écoresponsables en mettant majoritairement en œuvre des matériaux biosourcés privilégiant la filière sèche et la préfabrication.Enfin, les toitures et casquettes seront largement végétalisées, afin de proposer aux usagers un environnement proche agréable visible depuis les espaces intérieurs.Fiche chantierMaîtrise d'ouvrage :Région Île-de-FranceIle-de-France Construction Durable - mandataireLocalisation :Lycée Professionnel Nadar - DRAVEIL (91)ROPA&ASSOCIÉS Architectes :Djamel Kara, Laurent Blondel,Bernard Ropa, Fabien BurgeatCotraitants : OTE Ingénierie (BET TCE et économiste)BEGC (Cuisiniste)OTELIO (HQE)Missions :Base Loi MOPSignalétiqueCDPGFDIAGES-QEProgramme : Extension de capacité et restructurationSHON :4 000 m² (hors restructuration)Budget travaux :13 M€ HTCalendrier :Livraison prévue en Septembre 2024Démarche environnementale :Label E3C1Bâtiment biosourcé à ossature bois
Il y a 4 ans et 240 jours

Les innovations majeures sur les climatisations

Représentant un grand enjeu dans le domaine de la transition énergétique, la climatisation représente un risque pour l’environnement, et ce, à cause des fluides frigorigènes qu’elle utilise. En effet, l’émission importante de gaz à effet de serre des climatisations pousse l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie et les constructeurs à trouver des solutions innovantes majeures en termes de climatisation. Les climatisations à technologie Inverter améliorée La technologie Inverter des climatisations est principalement connue pour sa capacité à régler automatiquement la vitesse et la puissance du climatiseur en fonction de la température d’une pièce. Cette technologie entraîne, dans ce sens, une optimisation de la consommation d’énergie. En effet, l’utilisation d’un climatiseur doté de cette technologie réduit la consommation énergétique de 20 à 25 %. Ainsi, comme le redémarrage du moteur ne se fait plus, il n’y aura pas de consommation d’énergie supplémentaire. Par conséquent, la technologie Inverter empêche la dérivation de la température intérieure en l’équilibrant. Ainsi, lorsque la température extérieure est élevée, le climatiseur Inverter fournit plus de puissance et quand la température extérieure est plus basse, le climatiseur fournit moins de puissance. Cela est possible grâce à l’adaptation de la vitesse de rotation du climatiseur. En plus, bien que ces climatisations soient assez chères à l’achat, elles sont, à la base, conçues avec des matériaux solides qui garantissent leur pérennité. Les climatisations solaires Actuellement, le souci environnemental se trouve au cœur de tous les problèmes. Ainsi, pour pouvoir lutter contre le changement climatique, les marques commencent aujourd’hui à s’intéresser de plus en plus aux énergies renouvelables. En plus, user de ce type d’énergie permet de profiter d’un air frais tout en économisant. C’est alors là que l’idée des climatisations solaires est née. En utilisant l’énergie du soleil pour rafraîchir, la facture énergétique peut être nettement réduite. Le principe de la climatisation solaire est simple. Il consiste à produire du froid en usant de la chaleur. De manière plus explicite, les climatisations solaires sont dotées de capteurs solaires. Ces derniers vont chauffer l’eau pour l’amener à évaporation avant que celle-ci soit convertie en froid. C’est une solution écologique et économique qui peut s’adapter à toute entreprise et à tout foyer. En effet, comme la climatisation solaire n’utilise pas de fluide frigorigène, elle réduira considérablement son impact sur le réchauffement climatique. Les climatisations au gaz R32 Le gaz R32 est un fluide frigorigène qui consomme trois fois moins d’énergie que les fluides frigorigènes classiques R410A. Mais même en consommant moins, le gaz R32 reste performant. Comparé au R410A, le gaz R32 serait même encore plus performant. Les appareils fonctionnant avec du gaz R32 appartiennent généralement à la classe énergétique A+++. De ce fait, en optant pour ces climatisations, les utilisateurs bénéficient de plus de 80 % d’énergie gratuite. En plus, généralement conçues avec un design sobre, une façade lisse et une faible épaisseur, les climatisations au gaz R32 s’harmonisent parfaitement avec n’importe quelle décoration d’intérieur. En outre, ce nouveau gaz offre également un fonctionnement avec un faible niveau sonore, soit de 19 décibels. En somme, cette innovation permet donc aussi de concevoir des climatiseurs de plus en plus silencieux, adéquats pour un environnement de travail. Voilà donc toutes les innovations majeures sur les climatisations. Toutes ces solutions ont été étudiées et élaborées de manière à réduire l’impact des climatiseurs sur le changement climatique. Certaines marques conçoivent même aujourd’hui des climatisations fonctionnant uniquement avec l’eau. En somme, ce sont, toutes, des solutions à la fois économiques et écologiques. Ces innovations majeures sont principalement issues d’une décision et d’un choix écoresponsables. Par conséquent, elles méritent amplement d’être prisées tant au niveau des foyers qu’au niveau des entreprises.
Il y a 4 ans et 241 jours

3 nouvelles publications signés FCBA pour la filière forêt-bois

FCBA, l’Institut technologique des filières forêt-bois et ameublement, a lancé 3 nouveaux outils pratiques : 2 guides et 1 site pour tout savoir et comprendre autour de la durabilité du bois. Du cadre normatif et réglementaire, aux informations techniques et pratiques sur les classes d’emploi et les procédés de préservation du bois, en passant par un état des lieux des agents biologiques de détérioration du matériau… : tous les acteurs concernés trouveront ainsi réponses à leurs questions dans ces 3 nouveaux outils, accessibles gratuitement : – « Comprendre et maîtriser la durabilité du bois dans la construction » – « Bien comprendre les classes d’emploi et la préservation des bois » – Le site ctbbplus.fr, nouvelle version incluant des fiches pratiques par usage https://www.codifab.fr/actions-collectives/bois/comprendre-et-maitriser-la-durabilite-du-bois-2507?action_range=0&theme=0&deliverable_type=0&product_work=0&keywords=&page=1 Documents techniques
Il y a 4 ans et 243 jours

Rencontre avec : Arnaud Sarteur

Après plusieurs années passées en Amérique Latine, l’architecte et designer français Arnaud Sarteur est revenu en France et se consacre depuis à la conception d’une architecture autonome innovante : la Station C.I.E.L. Rencontre avec un créateur inspiré. À la suite de plusieurs expériences de construction de maison à ossature bois traditionnelle, Arnaud Sarteur s’est intéressé à la simplification, la flexibilité et la qualité architecturale d’un habitat à moindre coût. Avec sa Station C.I.E.L., habitat clef en main innovant, écoresponsable, modulaire et multifonctionnel, il crée un lieu de vie facile à vivre et adapté à notre mode de vie contemporain. Muuuz : Comment est née la Station C.I.E.L. ? Arnaud Sarteur : L'idée était de faire un clin d'œil à la station spatiale, et d’envisager mon projet comme « une station terrestre ». J’ai créé des modules qui peuvent se connecter et s'assembler pour améliorer, au fur et à mesure, leur fonction et leur usage, et s'adapter à un mode de vie contemporain plus mobile, plus proche de la nature. J’ai pensé un habitat accessible pour tous, une construction moins onéreuse et de qualité qui s'adapte à l'évolution de la vie de chacun. La Station C.I.E.L. résulte aussi d’une réflexion sur les modes de production. Pour cette architecture, toutes les étapes de fabrication sont réalisées en un seul et même atelier afin de mieux gérer la maîtrise d'œuvre. Le module terminé est livré sur le terrain par camion. Les matériaux secs choisis s’inscrivent dans une démarche responsable : ils réduisent la production de déchets et la consommation d'eau sur le chantier. Avec la Station C.I.E.L., j’ai voulu créer un bâtiment à échelle humaine, un cocon personnalisable et éco-conçu. D'où vient son nom ?Le choix du bardage en revêtement « effet miroir », qui réfléchit le ciel et la nature environnante, fait de la Station C.I.E.L. un « objet-maison futuriste sculptural et mystérieux ». La Station C.I.E.L. tire donc son nom du bardage, mais aussi de l’acronyme C.I.E.L. : Construction Itinérante Extensible Légère. Votre expérience en Amérique du Sud a-t-elle inspirée ce projet ? Mon expérience en Amérique du Sud a fait évoluer mon regard sur l'habitat. Là-bas, les grands espaces sont disponibles, les paysages sont immenses et sauvages, les déplacements et les distances ne sont pas comptés. Ce séjour m’a vraiment donné envie d'habiter dans des espaces naturels, avec le souci de ne pas les dégrader et de les quitter sans impact. Quelques expériences de construction Wood Framing ont été mes premières approches de cette architecture. Le prototype de la Station C.I.E.L. a donc été conçu pour être extensible et connectable à d'autres modules. La structure bois s'assemble, et elle est reliée par des poutres métalliques. Chaque module est personnalisé et l'aménagement intérieur est proposé sur option, selon les besoins de chaque client. Avec quels artisans avez-vous collaboré pour ce projet ? Aujourd'hui, le défi de tout architecte est d'intégrer « le faire », et non pas uniquement le « penser ». J’ai donc pris part personnellement et activement au projet en expérimentant, en étudiant les matériaux et en réalisant un prototype, au sein du Fab lab collaboratif Made In Marseille. J'ai travaillé en collaboration et en partenariat avec les menuisiers-charpentiers, ferronniers résidents à Ici Marseille et des artisans locaux.Pourquoi avoir choisi le métal et le bois comme matériaux principaux ? J'ai aimé créer un contraste entre le côté futuriste métallique du bardage et de la couverture en métal poli miroir à l'extérieur et l’authenticité chaleureuse du bois à l'intérieur en laissant la charpente apparente.Selon vous, que signifie habiter l'espace ? L'être humain est marqué par ses habitats successifs. « Habiter l’espace » a une dimension existentielle. Comment imaginez-vous l'architecture du futur ?Je souhaite participer à la construction d’une planète habitable pour tous. L’homme et l'architecture vont commencer à s'effacer un peu afin de redonner de la place à la nature, et de rééquilibrer le rapport entre l'homme et son environnement. La nature va pouvoir réapparaitre dans sa splendeur, plus propre, plus harmonieuse, plus respectée. La Station C.I.E.L. s’inscrit dans cette démarche. Elle renvoie la lumière et se fond dans le paysage pour minimiser l'intrusion du bâtiment dans le paysage, comme un camouflage. La crise sanitaire a également été révélatrice de l'importance de la qualité architecturale : la hauteur sous plafond, les ouvertures, la lumière, le confort thermique participent à « être bien chez soi » et en harmonie avec la nature environnante. Dans mon architecture du futur, les matériaux de construction seront donc sélectionnés pour leurs qualités écologiques, leur résistance, leur pouvoir d'isolation, leur impact environnemental, des matériaux biosourcés locaux ou en circuit court. Devenir des architectes éco-responsable, voilà notre mission. La maison de demain sera une architecture simple et adaptative, un abri confortable et résilient facilement transformable avec une certaine autonomie de fonctionnement.Pour en savoir plus, visitez le compte Instagram de la Station C.I.E.L. La Station C.I.E.L. est exposée et ouverte aux visites sur rendez-vous au Parc Foresta à Marseille (13).Visuels : DRLa Rédaction
Il y a 4 ans et 243 jours

L’estimation d’un bien immobilier: la visite virtuelle comme atout commercial

La visite virtuelle peut être également utilisée à des fins professionnelles et pas simplement comme divertissement. Elle donne l’occasion en effet à une personne de pouvoir explorer un lieu ou encore un bâtiment donné et cela depuis chez elle. Actuellement de nombreuses entreprises essayent de combiner l’estimation d’un bien immobilier avec cette toute nouvelle technologie. Cela devient même un moyen pour dépasser la concurrence.  Voici donc les avantages d’une visite virtuelle pour une entreprise qui souhaite se lancer dans le domaine de l’estimation. Qu’est-ce que l’estimation d’un bien immobilier? Il s’agit d’une technique qui permet de connaitre la valeur vénale d’un bien immobilier, cela va de soi. On recourt en général à cette technique en vue de la cession de ce dernier. Il est primordial de connaitre le juste prix d’un bien. Une sur évaluation risque d’entrainer des conséquences sur le plan juridique et fiscal. En effet, l’acheteur risque de se sentir lésé et voudra annuler le contrat. Pour le vendeur, il éprouvera des difficultés à vendre. En cas de sous-évaluation, à l’inverse, risque de porter préjudice au cédant. L’acquéreur par ailleurs, hésitera à acheter en pensant qu’il y aura des vices cachés. On fait en général appel à un professionnel pour réaliser ce genre d’estimation. Il est en effet plus amené à connaitre les critères à prendre en compte pour déterminer le prix de l’immobilier. Toutefois même dans cette optique, les acquéreurs ne font pas confiance aux experts. Ils veulent, à tout prix, visiter eux-mêmes les lieux. Voilà justement l’intérêt de la visite virtuelle pour estimer sa propriété sur le site em-invest.fr. Cette plateforme vous offre de nombreux avantages. Pourquoi proposer une visite virtuelle? La visite a pour objectif de savoir si tels bâtiment ou logement sont conformes aux attentes du client. Lorsqu’elle est virtuelle, elle facilite en quelque sorte la vie de ce dernier. Tout d’abord, il n’a pas besoin de se déplacer. À l’aide de son ordinateur ou de son téléphone, il peut aller dans n’importe quelle pièce et cela sur tous les angles. Il est même rendu possible de voir l’intérieur d’une maison à différentes heures de la journée ou même à différentes saisons. Le vendeur n’a plus besoin d’envoyer ses meilleurs agents en guise de guide. En même temps cela allège son travail, car il dispose des données objectives sans bouger de chez lui. En outre cette dernière aura l’occasion de faire visiter à une personne plusieurs maisons ou appartements en une seule journée. Celle-ci peut alors procéder à des comparaisons visuelles et ainsi connaitre les « justes » prix. De plus, le vendeur fera d’énormes économies. Qui plus est, cela rend possibles les transactions en ligne si bien évidemment le système est bien maitrisé. La visite virtuelle est également ludique. Il divertit le visiteur qui peut apprécier l’esthétique du lieu. Cela évite le stress et la déception. Il sera plus enclin à ne plus être trop exigeant. L’endroit à visiter sera accessible via une application mobile ou un site web comme pour les lieux publics.
Il y a 4 ans et 246 jours

Comment assurer le bon déroulement des travaux sur son chantier?

Qu’il s’agisse d’une construction, d’une rénovation ou d’une extension, gérer un chantier est toujours une tâche complexe. De la préparation des plans à la réception des travaux en passant par la négociation avec les artisans et le suivi des travaux, il existe beaucoup de choses à faire. Heureusement, il est possible de compter sur l’expertise d’un professionnel qualifié pour limiter le stress et éviter les mauvaises surprises. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir des conseils utiles pour assurer un bon déroulement de votre chantier. Préparez correctement le chantier Avant de lancer un chantier, il est indispensable de faire une bonne préparation. Par exemple, il faudra compter sur un calendrier d’intervention pour assurer le bon déroulement des travaux. En outre, il faut prévoir les difficultés puis faire une quantification en ressources et en temps, tout en laissant une marge pour les imprévus. Vous assurez ainsi une meilleure coordination des travaux. En préparant correctement votre chantier, vous bénéficiez de plusieurs avantages. D’une part, cette préparation vous permet de vérifier la cohérence des documents fournis par les entreprises sollicitées. D’autre part, elle vous offre une occasion de bien étudier les devis pour retenir ce qui vous convient. Effectuez les formalités administratives En fonction de la nature et de la taille des travaux à réaliser, il est souvent nécessaire d’obtenir une autorisation avant l’ouverture du chantier. Pour y parvenir, vous devez mener des démarches auprès des autorités communales ou régionales. Il s’agit en effet d’une étape cruciale qui exige une bonne maitrise de l’ouvrage. Au besoin, vous pouvez choisir un maître d’œuvre près de Rennes qui vous assistera tout au long du projet. En tant qu’expert en construction, ce professionnel peut vous aider à prendre les bonnes décisions pour le bon déroulement de vos travaux. Si vous voulez, il peut mener les démarches administratives en votre nom. À noter qu’il peut également intervenir pour définir le projet, le budget nécessaire ainsi que les responsabilités de chacun des intervenants. Grâce à ses connaissances, un maître d’œuvre peut vous aider à déterminer les techniques à utiliser lors de la réalisation d’un projet. Selon qu’il s’agit d’une nouvelle construction, d’une rénovation ou d’une extension, la stratégie à utiliser peut largement varier. En collaborant avec un maître d’œuvre qualifié, vous mettez toutes les chances de votre côté d’achever votre projet dans les meilleurs délais. Sécurisez vos travaux Indépendamment de sa taille, tout chantier présente des risques. Pour éviter les surprises désagréables, il est fortement recommandé de sécuriser les travaux en souscrivant les assurances nécessaires. Aujourd’hui, les offres en matière d’assurance sont nombreuses et diverses. Il revient donc à chacun d’analyser ses besoins et de prendre les précautions qu’il faut pour limiter les dégâts et assurer le bon déroulement de ses travaux. En sélectionnant les artisans qui interviendront sur votre chantier, vous devez vérifier leurs qualifications et demander des références, si possible. Mais, en dehors de ces éléments, vous devez également vous poser certaines questions. Sont-ils assurés ? Quelles garanties offrent-elles ? Pouvez-vous bénéficier d’un dédommagement dans les plus brefs délais en cas de sinistre ? Ce sont autant de points que vous devez considérer lorsque vous choisissez vos artisans. Sachant que les chantiers sont exposés à des risques pouvant avoir de lourdes conséquences, il est préférable de ne rien laisser au hasard.
Il y a 4 ans et 246 jours

A 130 ans, Dény Security recrute pour partir à la conquête de nouveaux marchés en France et à l’international

Acteur français reconnu dans le domaine de l’organisation des sites à forte implication sécuritaire, Dény Security conçoit, développe et produit des gammes complètes de matériels et de systèmes permettant d’assurer une condamnation sécurisée des accès, et une bonne circulation des flux humains autorisés. En cette année anniversaire, l’entreprise basée à Saint Blimont (80), filiale d’un groupe européen indépendant côté en bourse, annonce un plan de recrutements destinés à renforcer son équipe commerciale dans le cadre de sa stratégie de développement en France et à l’étranger.   Une puissance commerciale Confiée à Antoine Douville, promu Directeur des Ventes à 31 ans après bientôt 10 ans au sein de la société en tant que Responsable Commercial puis Export, la force de vente de Dény Security se distingue par une présence marquée sur le territoire et un contact direct avec ses clients finaux utilisateurs. Cette organisation permet à la PME de 140 personnes de maîtriser parfaitement leurs problématiques de contrôle d’accès quels que soient les secteurs d’activité dans lesquels ils évoluent. Pour promouvoir l’ensemble de ses solutions dédiées à la mise en sécurité, Dény Security s’appuie sur un réseau commercial désormais organisé en trois pôles : • l’activité historique composée de deux responsables régionaux (Ouest, Est) et d’une équipe terrain de 15 collaborateurs qui se répartissent le territoire national par département. Outre le suivi proactif de la clientèle existante afin de consolider la position de Dény Security, ils ont en charge le développement de partenariats locaux solides avec tous les acteurs du secteur (clients, installateurs, menuisiers…), • une cellule « projets » dans laquelle trois personnes se consacrent aux grands comptes tels que les aéroports, le secteur du transport ferroviaire ou celui des banques…, avec, pour chacun un expert dédié. Elles ont aussi pour mission de trouver des projets de construction ou de rénovation d’envergure sur lesquels Dény Security interviendra depuis l’appel d’offres jusqu’à la livraison des produits sur site, • une cellule « prospection » qui vient d’être créée afin d’identifier les dossiers à potentiel parmi les leads entrants. En parallèle, le département Export qui réalise environ 15% du chiffre d’affaires de Dény Sécurity vise les mêmes objectifs.   L’humain et l’innovation au cœur de cet enjeu stratégique de développement Pour réussir à conquérir ces nouveaux marchés et déployer une approche commerciale par métiers, notamment pour le secteur de l’hôtellerie, Dény Security s’est donné les moyens de ses ambitions et a mis en place un plan de recrutements avec des embauches de profils motivés et dynamiques. En complément, Dény Security a investi dans des outils de veille afin d’aider sa force de vente à avoir une vision du marché la plus précise possible. L’objectif : identifier de façon rapide et efficace là où l’entreprise peut se positionner. Disposant d’une large gamme de solutions en parfaite adéquation avec les besoins de ses clients et prospects, Dény Security mobilise en permanence son bureau d’études pour se positionner sur ses marchés cibles. En témoignent, le travail effectué sur la serrure LSS, spécialement conçue pour le secteur bancaire, et plus récemment l’écosystème Optimal développé pour le tertiaire.   Grâce à cette nouvelle organisation commerciale, Dény Security, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 22,5 millions d’euros en 2019, vise une progression annuelle à deux chiffres sur ses marchés cibles. http://www.deny-security.com
Il y a 4 ans et 246 jours

Armacell France accueille son nouveau Directeur Général, Damien Nowak pour développer ses marchés

Titulaire d'une maitrise de commerce, gestion et marketing, Damien Nowak bénéficie d'une expérience forte au sein de multinationales industrielles. Homme de terrain, à plusieurs reprises en charge de marchés stratégiques concurrentiels B to B sur le territoire français, il a su mener au succès ses équipes et faire remporter la satisfaction clients. Fin connaisseur du marché français B to B sur les secteurs bâtiment et construction il a su détecter les besoins clients, développer des marchés et délivrer de la valeur aux clients au-delà des habituels standards.Marié et père de 4 enfants Damien Nowak est engagé dans plusieurs projets valorisant l’humain, est passionné par la découverte de cultures et de territoires mais également de sports qu'il a pu pratiquer à haut niveau.« Je suis très enthousiaste à l'égard de ce nouveau défi et de la possibilité d'avoir un impact direct sur le développement d'Armacell France. Je retrouve sur nos marchés très concurrentiels à tous les niveaux, grand nombre de similitudes avec des marchés sur lesquels j’ai pu travailler ardemment. Armacell France, dont la qualité des produits et des services est plébiscitée, est bien placée pour répondre aux besoins clients et devenir une entreprise encore plus forte et plus leader, au service du marché. Je m’y atèle déjà avec toute mon équipe ! »Damien Nowak, Directeur Général Armacell France
Il y a 4 ans et 246 jours

Damien Racle est nommé Président de CINOV Ingénierie

Damien Racle a démarré sa carrière dans l’industrie en 1998, chez Alcatel, avant de rejoindre le Groupe Veolia en 2004. En 2015, il entre au capital et prend la direction de MANEXI, Bureau d’études du Bâtiment, qu’il développe depuis autour de deux enjeux majeurs : les impacts du changement climatique et la maîtrise du risque sanitaire. Placer l’ingénierie au cœur des transitions numériques, écologiques et énergétiques A la tête de CINOV Ingénierie, Damien Racle aura à cœur de continuer à soutenir les adhérents et la filière dans le contexte économique actuel tout en faisant valoir les positions de CINOV Ingénierie dans le cadre des projets de réglementations en cours (RE2020) et du plan France Relance. Pour ce faire, il souhaite s’attacher en priorité à promouvoir le rôle moteur que doit jouer l’ingénierie dans les transitions numériques, écologiques et énergétiques actuelles.« Nous vivons actuellement une période à la fois inédite et décisive, sur le plan économique et écologique. L’ingénierie est porteuse de solutions efficientes pour nous aider collectivement à prendre les bonnes décisions. Il était donc primordial pour moi de m’engager au sein d’une association professionnelle à ce moment clé de notre histoire, pour peser dans les débats et contribuer pleinement à faire reconnaître la dimension stratégique de notre profession » témoigne Damien Racle, Président de CINOV Ingénierie.
Il y a 4 ans et 247 jours

Innovation – Griffon lance trois super colles de réparation

  Dans tout chantier, les travaux d’assemblage nécessitent des colles spécifiques et résistantes. Griffon, le spécialiste des systèmes d’assemblage, de collage et d’étanchéité, améliore sans cesse la qualité de ses produits afin d’offrir aux professionnels des solutions faciles, rapides et fiables. Conçues pour les assemblages à long terme de nombreux matériaux et surfaces, les trois nouvelles colles de réparation Max Repair Extreme, Power Glue Control et Power Glue Gel sont la parfaite illustration de la démarche innovante de Griffon. – Max Repair Extreme Griffon est une colle de réparation extrêmement forte et souple, pour un résultat puissant ! – Power Glue Control Griffon est une colle liquide super rapide dotée de la technologie Direct-Stop, pour une application maîtrisée. – Power Glue Gel Griffon est une colle ultra rapide et extrêmement résistante qui permet un ajustement temporaire. Les nouvelles colles de réparation pour petites surfaces Griffon s’adressent à tous les professionnels qui souhaitent un travail propre et soigné.   Nouveau – Max Repair Extreme Griffon Ultra puissance pour réparations extrêmes Extrêmement forte, souple et sans solvants, la colle Max Repair Extreme Griffon est idéale pour réparer les matériaux poreux et non poreux, les éléments irréguliers… La capacité d’adhérence optimale de cette colle transparente convient aussi bien sur du bois que du textile, du cuir, du liège, du métal, du verre, du plastique, du caoutchouc, de la pierre ou du ciment. Résistante à l’eau, aux chocs, aux vibrations, aux températures extrêmes (-40 °C – +120 °C) et aux UV, Max Repair Extreme Griffon est parfaitement adaptée aux applications intérieures et extérieures. Nouveau – Power Glue Control Griffon Technologie Direct-Stop pour finitions soignées Présentée dans un tube innovant doté de la technologie Direct-Stop, la Power Glue Control Griffon ne goutte pas, ce qui permet une application parfaitement contrôlée de la quantité de colle souhaitée sur toutes sortes de matériaux et surfaces. Super rapide et ultra forte, cette colle liquide résistante à l’eau est facile à utiliser et donne un résultat bien net. Grâce à sa consistance, elle convient aux travaux minutieux, et se diffuse parfaitement bien dans les recoins et les petits joints. La Power Glue Control Griffon est adaptée à presque tous les matériaux – verre, bois, métal, liège, cuir, caoutchouc – et de nombreux plastiques.   Nouveau – Power Glue Gel Griffon Une colle extrêmement résistante et temporairement ajustable Extrêmement résistante, la Power Glue Gel Griffon est une colle sous forme de gel qui autorise un ajustement temporaire. Ultra rapide et sans coulure, elle est idéale pour les matériaux poreaux et les surfaces verticales. Elle est aussi efficace sur le verre, le bois, le métal, le liège, le caoutchouc, que sur de nombreuses matières plastiques. La formule gel de la Power Glue Gel Griffon permet un collage durable et puissant qui résiste à l’eau. Max Repair Extreme Griffon Tube de 20 g Prix tarif : 9,34 euros HT Power Glue Control Griffon Tube de 3 g Prix tarif : 3,98 euros HT Power Glue Gel Griffon Tube de 3 g Prix tarif : 4,74 euros HT Points de vente : distribution professionnelle uniquement www.griffonfrance.fr
Il y a 4 ans et 247 jours

Comment la crise sanitaire change les attentes des Français sur les objets connectés ?

L'amélioration de la qualité de vie au centre des attentes 53% des Français estiment qu'ils pourront les aider à mieux vivre d'éventuelles nouvelles contraintes liées à la crise sanitaire. Exit la sécurité ou le gain de temps, l'objet connecté rime désormais avec qualité de vie, se fait plus proche et plus « humain ». En effet, en comparaison à 2019, le nombre de personnes qui déclarent avoir acheté un objet connecté pour rester en contact avec leurs proches bondit de 6 points. De la même manière, occuper son quotidien grâce aux objets connectés devient une motivation prioritaire pour 44% des Français. Ce sont les équipements de divertissement (son et image) qui tirent leur épingle du jeu. En effet, si les montres connectées (22%) trustent toujours la première place des ventes, on remarque que la crise a porté les Smart TV à un niveau quasiment similaire (21%). Quant aux amplificateurs de son et diverses enceintes, ils grimpent à 14%, juste derrière les assistants vocaux (15%).« On observe un glissement d'image des objets connectés de la performance vers le confort, la qualité du temps partagé et le divertissement. L'objet connecté permet de se réapproprier son foyer. Au-delà de l'effet COVID, c'est bien une tendance durable qui semble se mettre en marche. Les Français se recentrent sur leur habitat et anticipent le temps croissant qu'ils vont passer chez eux, que ce soit grâce au déploiement du télétravail, ou encore à la relocalisation des loisirs au sein du foyer. Nous sommes fiers de partager ces valeurs avec les Français et d'œuvrer chaque jour à créer des liens et à les maintenir, pour mieux vivre ensemble » remarque Claire Verbrugge, Directrice marketing Boulanger. Des objets connectés au pied du sapinQue ce soit pour soi (10%) ou pour offrir (13%), les objets connectés seront cette année bel et bien au pied du sapin.« 17% des Français ont acquis un objet connecté durant le confinement et malgré ce chiffre important pour un épisode de « seulement » deux mois, les intentions d'achat pour Noël restent relativement stables par rapport à l'année dernière (21% des Français). L'équipement des foyers français en matière d'objets connectés progresse donc en permanence » explique Claire Verbrugge, Directrice marketing Boulanger.A noter également la progression chaque année du nombre de Français prêts à faire le choix du reconditionné pour s'équiper. Il grimpe cette année à 50% (+2 points par rapport à 2019). Une hausse encore plus notable chez les 18-24 ans qui sont 64% à le déclarer (+4 points par rapport à 2019). Un moyen pour toutes les catégories de Français, des plus modestes aux plus aisés, de maîtriser leur budget (49%) et de préserver les ressources naturelles (35%)..Le saviez-vous ?Seuls 15% des Français font appel à l'offre de service du vendeur pour installer et profiter du plein usage de leur appareil connecté. 10% d'entre eux déclarent ne pas savoir que ce service existe. Il est pourtant possible de bénéficier de service « Livré-connecté » ou encore d'une aide à l'installation par visio ou par téléphone sur rendez-vous. Grâce à ces services les clients peuvent profiter de leur appareil connecté immédiatement. Lorsqu'elle a lieu à domicile, l'installation se fait dans le respect des gestes barrières, pour la sécurité de tous.*Baromètre IFOP pour Boulanger « Les Français et les Objets Connectés » - Questionnaire auto-administré en ligne auprès d'un échantillon représentatif de la population française - septembre 2020.
Il y a 4 ans et 248 jours

Les fenêtres d’une maison : leur importance

Dans le domaine des travaux de construction, les fenêtres jouent un grand rôle. Elles sont des baies, des pans inclinés de toiture ou des ouvertures dans un mur, avec ou sans vitre. Il est important de bien connaître l’utilité des fenêtres pour pouvoir choisir avec soin leurs emplacements et les matières dont elles sont faites. L’utilité des fenêtres Dans l’époque ancienne, les fenêtres servaient pour faire entrer et sortir en façade des marchandises dans des magasins situés en étage. Elles servaient également d’évacuation pour les ordures ménagères. Cet usage se faisait aussi tout aussi bien en ville qu’à la campagne. Elle a disparu avec l’apparition de règlements royaux et municipaux relatifs à l’hygiène et la propreté. Actuellement, s’est ajoutée aux fonctions de la fenêtre la sécurité incendie. C’est ainsi que des dômes prévus pour l’évacuation des fumées d’incendies ont été installés. C’est également une manière de maîtriser la chaleur du soleil qui entre dans le bâtiment. Une fenêtre se diffère d’une porte par le fait qu’elle ne descende pas jusqu’au sol, même si elles peuvent toutes les deux être fabriquées dans une menuiserie. Celle-ci ne va que jusqu’à l’allège. Dans un local, elle joue plusieurs rôles dont l’éclairage, l’aération, la vue intérieure et extérieure. Parfois, elles sont même utilisées pour communiquer et assurer la sécurité des évacuations. Dans le monde moderne, mises à part les fonctions déjà citées de la fenêtre, elles jouent surtout un rôle de protection. En effet, actuellement, il est rare de trouver des fenêtres sans vitre, car elles doivent protéger de la pluie et du vent. Lors des saisons pluvieuses et des périodes de cyclones, mieux vaut avoir des fenêtres bien solides. Avec l’insécurité qui se répand, parfois des grilles de protection viennent s’ajouter à ces baies. Confort, sécurité et design d’une fenêtre En général, les fenêtres sont faites en bois. Ensuite, la qualité du bois va jouer sur la solidité de celles-ci. Cependant, dans le monde contemporain et avec le monde rural de la civilisation, le calme et la sérénité sont devenus difficiles à trouver. Ainsi, il a été inventé l’insonorisation des murs des constructions. C’est là que va entrer en jeu la fenêtre en aluminium. Cette dernière confère une meilleure isolation. En effet, la réduction de bruit est améliorée avec cette matière. Par ailleurs, l’aluminium ajoute l’avantage d’une sécurité renforcée. Opter pour l’aluminium fait bénéficier d’une meilleure protection contre le vent et la pluie. En effet, la fenêtre sera plus solide et durable, contrairement au bois qui se détériore plus vite dans le temps et au contact de l’eau. Elle est également plus difficile à forcer en cas de vol. Bien entendu, une vitre peut être cassée facilement, mais il est possible d’avoir des vitres incassables. Côté esthétique, l’aluminium présente un design moderne, idéal pour les constructions rurales. Certains préfèrent garder la couleur nature de l’aluminium sur leur fenêtre, toutefois, il est tout à fait possible d’y ajouter de la peinture à celle-ci. Une fine couche de couleur de peinture industrielle ferait très bien l’affaire.
Il y a 4 ans et 251 jours

Campus ISAE-SUPAERO, à Toulouse, par LCR Architectes

Le bâtiment du Campus ISAE-SUPAERO, réalisé à Toulouse (Haute-Garonne) par LCR Architectes se divise en deux parties fonctionnelles : une partie ERP dédiée à l’accueil, une autre partie accueillant des laboratoires de recherche classés Secret Défense. Ce projet est lauréat des Façades2Build Awards 2020. Catégorie TertiaireFaçades2Build Awards – LauréatBâtiment 81 – Campus ISAE-SUPAERO, Toulouse (31)Maîtrise d’œuvre […] L’article Campus ISAE-SUPAERO, à Toulouse, par LCR Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 251 jours

Musée Clémenceau de Saint-Vincent-sur-Jard, travail de Titan

Le Pavillon d’accueil du Musée Clémenceau à Saint-Vincent-sur-Jard (Vendée), conçu par l’agence nantaise Titan, est un volume discret qui s’intègre harmonieusement dans son environnement. Ce projet est Mention Spéciale du Jury des Façades2Build Awards 2020. Catégorie Bâtiments Equipements publicsFaçades2Build Awards – Mention spéciale du JuryPavillon d’accueil – Musée Clémenceau, Saint-Vincent-sur-Jard (85)Maîtrise d’œuvre : Agence TITAN […] L’article Musée Clémenceau de Saint-Vincent-sur-Jard, travail de Titan est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 251 jours

Médiathèque Intercommunale de Bayeux, dessinée par David Serero

La nouvelle médiathèque Intercommunale de Bayeux (Calvados), dessinée par David Serero Architectes, s’inscrit dans le cadre historique riche de la ville, le long de la rocade qui contourne le centre de Bayeux au tissu urbain dense et sinueux. Projet Mention Spéciale des Façades2Build Awards 2020. Catégorie Bâtiments Equipements publicsFaçades2Build Awards – Mention spécialeMédiathèque, Bayeux (14)Maîtrise […] L’article Médiathèque Intercommunale de Bayeux, dessinée par David Serero est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 251 jours

La nouvelle Maison de la Culture de Bourges, une architecture épurée

Imaginé par l’agence d’architecture Ivars & Ballet, la nouvelle Maison de la Culture Bourges devait jouer un rôle urbain et architectural de premier plan au sein d’un environnement artistique déjà riche. Sur une surface de 6 000 m2, le programme accueille deux théâtres, un espace d’animation et de médiation, une salle de répétition, deux salles de cinémas, un restaurant et un large hall pour présenter les expositions. Sa forme rectangulaire, toute en longueur et épurée, est magnifiée par un auvent métallique débordant côté mail et au niveau du parvis. La conception et la mise en œuvre de cette marquise minutieuse ont été réalisées par l’agence SOPREMA Entreprises Bourges. Pour obtenir cette écriture minimaliste, le bureau d’études a travaillé sur l’empilage des cotes entre le gros œuvre, la charpente, les menuiseries extérieures et l’étanchéité, le tout en respectant le DTU de chacun. Une équipe de quatre bardeurs expérimentés a installé près de 1400 m2 de cassettes Alucobond® en s’assurant que les joints soient quasi-invisibles. Un véritable travail de précision car cet élément architectural avait pour particularité d’être très fin sur le bord (5 à 10 cm). Les cassettes semblent ainsi disparaître au profit d’une surface monolithique qui scintille de jour comme de nuit grâce aux éclairages artificiels. Leur couleur champagne s’harmonise à la minéralité de la pierre en soubassement. Un soin particulier a également été apporté à la cage de scène surplombant le volume. SOPREMA Entreprises l’a habillée, de septembre 2019 à octobre 2020, d’une peau texturée qui fait écho au feuillage des arbres alentour. Au total, 1 000 m2 de lames sur-mesure en acier laqué recouvrent cette strate émergente, signal de la ville. Sa teinte « gold perla » joue avec les lumières au fil de la journée et reflète la canopée voisine pour une symbiose entre le bâti et le végétal. Le travail du bureau d’études intégré a été essentiel en phase préparatoire. Il a réinterprété les dessins de l’architecte, qui a poussé le niveau de détails avec plus de 50 modules de lames « chevrons » de différentes longueurs (entre 200 et 3 500 mm – largeur identique de 400 mm). Une fois les plans d’exécution validés, il les a transmis au fabricant Arcelor Mittal. Il a par la suite été sur le chantier pour valider in-situ le prototype avant de lancer la production. L’objectif étant de retranscrire avec minutie le souhait de la maîtrise d’œuvre. Lors de la réception des modules, les équipes devaient également être attentives et suivre avec précision les plans pour placer chaque pièce à l’endroit défini tel un « puzzle géant ». Pour favoriser le confort du public et du personnel, SOPREMA Entreprises a mis en œuvre en toiture des solutions performantes qui garantissent une étanchéité et une isolation optimales et durables. De juin 2019 à février 2020, une équipe de sept étancheurs s’est relayée pour réaliser : – 3 400 m2 de toiture inaccessible sur béton avec finition autoprotégée et panneaux polyuréthane de 160 mm, – 1 000 m2 de bac acier sur laine de roche soudable de 240 mm en 2 lits, – 370 m2 de terrasses accessibles piétons sur panneaux polyuréthane de 160 mm, – 540 m2 de terrasses avec protections dures pour terrasses techniques. MAÎTRE D’OUVRAGE : Ville de Bourges ARCHITECTE : Ivars & Ballet   Photos SOPREMA Entreprises – photographe Yannick PIROT  
Il y a 4 ans et 252 jours

Restauration de la toiture du réfectoire-chapelle de l’Abbaye de Clairvaux

La restauration de la toiture du réfectoire des moines / chapelle des prisonnier (XVIIIe siècle) de l’ancienne abbaye de Clairvaux a débuté en mars 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la restauration globale du réfectoire des moines / chapelle des prisonnier. Cet édifice appartient à un ensemble monumental du XVIIIe siècle, organisé autour du monumental grand cloître, attribué à l’architecte Aubert. L’intervention porte sur la toiture, couvertes en tuiles plates et fuyarde, avec : − le rétablissement de la couverture en ardoises du brisis (partie inférieure de la toiture) ; − une couverture en tuiles plates du terrasson avec égout saillant du brisis ; − la restauration en parallèle de la charpente et des chevrons ; − le nettoyage et le rejointoiement des corniches ; − le rétablissement d’une lucarne en façade Sud. Un parapluie protège l’édifice dont toute la toiture a été découverte. Cette intervention, d’un montant de 901 816 euros, est financée par l’État – DRAC Grand Est. Le chantier est mené sous maîtrise d’œuvre d’Eric Pallot, architecte en chef des monuments historiques, dont ce sera la dernière intervention sur le site et sous maîtrise d’ouvrage de la DRAC Grand Est. Maçonnerie et pierre de taille : Entreprise Léon Noël Couverture : Entreprise Glais Électricité : Entreprise Santerne Charpente : Entreprise Valentin Échafaudage : Ussor Erecta Source et photo : DRAC GRAND EST
Il y a 4 ans et 252 jours

LafargeHolcim lance ECOPact, la plus large gamme de bétons bas carbone du marché

La nouvelle gamme de bétons ECOPact est issue de la démarche Lafarge 360 lancée en juillet 2019 pour mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction. Une démarche ambitieuse destinée à accompagner les maîtres d'œuvre, maitres d'ouvrages et constructeurs de toutes tailles dans la conception de bâtiments bas carbone et ancréé dans l'économie circulaire.ECOPact s'appuie ainsi sur l'échelle d'évaluation 360Score qui affiche en toute transparence l'impact sur l'environnement des produits LafargeHolcim. Cette gamme vient en complément des services d'eco-conception 360Design, un simulateur en ligne pour calculer l'empreinte carbone du gros œuvre d'un bâtiment et ainsi optimiser la performance environnementale d'un projet.Les solutions ECOPact, une gamme complèteECOPact propose un taux de réduction carbone de 30 à 50%. Cette solution est disponible sur tout le territoire national et ne change pas les usages et pratiques de construction traditionnels.ECOPact A est une solution qui va plus loin en offrant un taux de réduction carbone de 50 à 70%. Cette performance est notamment obtenue grâce aux innovations de formulation et permet de conserver les modes constructifs habituels.ECOPact AA est une solution de rupture en termes d'innovation et de réduction carbone puisqu'elle propose un taux de réduction supérieur à 70% grâce à des liants dont les performances sont exceptionnelles. Pour cette gamme de solutions, LafargeHolcim accompagnera ses clients dans le cadre, notamment, d'usages spécifiques.ECOPact A+ est une solution à impact carbone neutre compensé. Ce béton neutre en carbone obtenu par la compensation se compose d'un béton Ecopact A et d'achat de crédits carbone certifiés par un organisme international.« LafargeHolcim s'engage, pour ses clients, dans la voie d'une construction plus responsable, plus circulaire et tout aussi performante. La gamme de bétons bas carbone Ecopact que nous proposons aujourd'hui est une innovation supplémentaire pour construire plus responsable. Avec Ecopact, nous complétons l'éventail de notre gamme de bétons pour répondre aux attentes sur le sujet, et elles sont fortes ! » précise François Petry, Directeur Général LafargeHolcim France.LafargeHolcim dispose aujourd'hui du portefeuille de solutions et produits bas carbone le plus large du secteur, s'appuyant sur une organisation de R&D à la pointe de l'industrie et un réseau mondial d'innovation fortement axé sur le développement de produits durables : 40% des brevets concernent des solutions bas carbone, et plus de 50% des efforts de R&D sont consacrés à des projets bas carbones.LafargeHolcim est également la première entreprise mondiale de matériaux de construction à signer l'engagement "Business Ambition for 1,5°C" et à se fixer des objectifs intermédiaires de réduction carbone validés par l'initiative Science Based Targets (SBTi), alignés sur la trajectoire net zero.ECOPact, déjà des références en coursECOPact convient à tous les types d'ouvrage - logements collectifs, individuels, bâtiments tertiaires, infrastructures - et fait déjà l'objet de chantiers : c'est le cas avec les 296 logements pour étudiants conçus par la maîtrise d'œuvre Kern&associés architectes urbanistes et dont le maitre d'ouvrage est le CROUS d'Aix-En-Provence.D'autres projets sont en cours, comme par exemple le chantier de la Faculté d'Economie et de Gestion de Aix-en-Provence, ou l'Institut Médico Educatif de la Roque d'Anthéron.« Avec ECOPact nous avons conçu des bétons responsables qui rendent la construction bas carbone possible pour tous les chantiers, ceux du quotidien comme les plus ambitieux. D'autres développements innovants sont en cours pour enrichir la gamme et répondre précisément aux évolutions du marché » Michèle Duval, Directrice des gammes produits et services LafargeHolcim France.
Il y a 4 ans et 253 jours

Les métiers du Bâtiment : stop aux idées reçues !

Le Bâtiment est ouvert aux femmes !La filière en Ile-de-France emploie 13,1% de femmes qui sont présentes dans tous les métiers et fonctions : de la production en passant par la conception, l'encadrement, l'administration ou le commercial. Elles sont employées, techniciennes ou agentes de maîtrise pour 70% d'entre elles et 26% sont ingénieures. A noter : plus d'une TPE/PME du Bâtiment sur deux est dirigée ou co-dirigée par une femme !« Les femmes s'intègrent parfaitement dans les entreprises de Bâtiment et sont également reconnues pour favoriser la fluidité des échanges qu'elles soient sur les chantiers, dans les ateliers, en bureaux d'études ou aux commandes de leurs entreprises ! », précise Isabel Talaia – Membre du Bureau de la FFB Grand Paris, Responsable de la valorisation des métiers - et gérante de l'entreprise LSP.Le Bâtiment embauche à tous les niveaux ! Les entreprises de Bâtiment sont à la recherche de profils très divers, avec des niveaux d'expériences et de qualifications variés, que l'on soit titulaire d'un CAP, brevet professionnel, bac pro, BTS ou Bac+5.L'alternance est pour les entreprises la voie privilégiée pour se former aux métiers du Bâtiment, permettant d'assurer la qualification et le renouvellement des salariés.A savoir : En Ile-de-France, le niveau de qualification est plus élevé et la proportion de cadres est deux fois supérieure au reste de la France (près de 15% contre 8,7%).« Les métiers d'encadrement et d'ingénieur connaissent une dynamique de recrutement forte en raison des transitions environnementales et numériques des entreprises. En effet, le secteur du Bâtiment a de nouveaux besoins en compétences liés à la mise en œuvre de normes environnementales, au numérique avec le BIM, l'Intelligence Artificielle, les maquettes 3D, la domotique, etc. », précise Jean-Luc Tuffier, Président de la FFB Grand Paris et de l'Union des Fédérations du Bâtiment d'Ile-de-France.Les salaires évoluent rapidement !Que l'on soit titulaire d'un CAP ou d'un diplôme d'ingénieur, les grilles de salaire dans le Bâtiment sont attractives et revalorisées chaque année.Le secteur a toujours cherché à valoriser l'apprentissage des jeunes en majorant le salaire minimum applicable aux apprentis. Ainsi, un apprenti de 16 ans qui intègre le Bâtiment sera rémunéré à hauteur de 40% du SMIC (contre 27% dans les autres secteurs). Cette différence de salaire est d'autant plus marquée au-delà de 21 ans puisque les apprentis sont payés en fonction du salaire conventionnel du Bâtiment et non en pourcentage du SMIC !« Le Bâtiment reste l'un des rares secteurs où l'on peut gravir rapidement les échelons, et même devenir chef d'entreprise. Grâce à la promotion interne, l'ouvrier de chantier peut devenir chef d'équipe puis chef d'entreprise. A l'horizon 2024, le secteur du Bâtiment prévoit de recruter plus de 9 000 personnes par an. Nous encourageons les candidats à découvrir nos métiers et à relever ce défi formidable ! », conclut Jean-Luc Tuffier.En 2019, le Bâtiment en Ile-de-France ce sont plus de 129.500 entreprises dont 35.000 comptant un ou plusieurs salariés. Elles représentent 350.000 actifs (255.000 salariés et 95.000 artisans). Le nombre d'apprentis du Bâtiment en Ile-de-France est de 9.000, soit 0,6% de plus qu'en 2018.
Il y a 4 ans et 253 jours

La maîtrise d'oeuvre propose son propre projet de CCAG à l'Etat

MARCHES PUBLICS. Les organisations professionnelles représentant la maîtrise d'oeuvre viennent de proposer à Bercy un cahier des clauses administratives générales (CCAG) spécifique à leur fonction.
Il y a 4 ans et 253 jours

ConstruirAcier récompense 10 projets d'architecture en acier aux échelles variées et expressions fortes

« Ce palmarès témoigne et exprime à quel point l'acier est bien cet outil indispensable à la fabrication d'immeubles dont la destination ne se résume pas au monde industriel mais s'élargit aux ouvrages dont l'usage est domestique, le contenu technique ou la dimension publique accomplie. »-Francis Soler, Président des 6e Trophées Eiffel Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, Charlotte Flores a salué l'audace architecturale des réalisations primées et rappelé que la filière acier-construction s'inscrit bien dans cette dynamique créative. « Le matériau acier propose aujourd'hui des solutions innovantes pour construire bien, fiable, rapide, responsable, durable, résilient, économique et performant, a-t-elle souligné. La crise sanitaire et économique que traverse le monde et la France pousse aujourd'hui à reconsidérer les schémas d'action et de pensée dans la construction. Patrimoniale, industrielle et architecturale, pleinement ancrée dans les territoires avec ses 175 000 emplois, dotée d'une forte capacité de production, la filière acier-construction est prête pour apporter le meilleur dans la construction française et participer aux grands chantiers des métropoles ». Les 10 lauréats des 6e Trophées Eiffel dans 10 catégories sont…Catégorie APPRENDRE - regroupe tous les lieux d'enseignement publics ou privés, centres de formation, crèches Lycée Léonard de Vinci, St Germain en LayeMaître d'ouvrage : Région Ile-de-France, Maîtrise d'ouvrage déléguée : IDF Construction DurableArchitecte : TANK Architectes & COSABET : Bollinger + GrohmannConstructeur métallique : Baudin-ChâteauneufConstructeur : Colas Catégorie ARCHITECTURE ET INGENIERIE (nouvelle catégorie 2020)Hippodrome PARIS LONGCHAMPMaître d'ouvrage : France GALOPArchitecte : Dominique Perrault ArchitecteBET : TRACTEBELBE METAL : JAILLET-ROUBYCatégorie DIVERTIR -regroupe stades, gymnases, salles de sport, équipements culturels...Halle multifonctionnelle - Le forûm, Soults-sous-ForêtsMaître d'ouvrage : Commune de Soultz-Sous-Forêts, HohwillerArchitecte : RHB ArchitectesBET : ALEC STRUCTUREConstructeur métallique : WILHELM SACatégorie FRANCHIR - regroupe viaducs, ponts, passerelles et tout ouvrage de franchissement Passerelle de l'Aiguille Rouge, Bourg-Saint-MauriceMaître d'ouvrage : ADSArchitecte : SG ArchitecteBET : KEOPSConstructeur métallique : Bellet IndustrieCatégorie HABITER - regroupe logements collectifs ou individuelsVilla Rohan, BordeauxMaître d'ouvrage : Natcha COSTAArchitecte : Atelier CambiumBET : C3Constructeur métallique : C2BCatégorie TRAVAILLER - regroupe immeubles de bureaux, bâtiments de production, de logistiques, de commerce... BT6 – Réhabilitation d'un entrepôt et surélévation du bureaux, BèglesMaître d'ouvrage. SCI Terres NeuvesArchitecte : Nadau Architecture / Faye Architectes et AssociésBET : IBCConstructeur métallique : SOBLACOCatégorie INNOVATION - présente une innovation architecturale et environnementale majeureSuper Pausée, PloemelMaître d'ouvrage : La Belle FolieArchitecte : vous architectureBET : Yohann LesléConstructeur métallique : BfactoryCatégorie PRIX SPECIAL RESTRUCTURATION (nouvelle catégorie 2020 souhaitée par Francis Soler). Carré Michelet, la DéfenseMaître d'ouvrage : Gecina (Eurosic)Architecte : Cro&Co ArchitectureBET : CE IngénierieConstructeur métallique : Gagne Catégorie VOYAGER - regroupe gares, aéroports, pôles de transport, parkings, téléphériques...Nouveau Terminal T1, Aéroport de Lyon-Saint ExupéryMaître d'ouvrage : Aéroports de LyonArchitecte : Rogers Stirk Harbour – Partners / ChabanneBET : Technip TPS Catégorie INTERNATIONAL - présente un projet architectural internationalDen Blå Planet, l'aquarium national du Danemark, CopenhagueArchitecte : 3XNMaître d'ouvrage : The Building Foundation, Den Blå PlanetComposition du jury des Trophées Eiffel 2020Président du Jury :Francis Soler, architecteJacques Sebbag, architecte, archi5Olivier Leclercq, architecte, vice-président de la maison d'architecture, Île-de-FranceMitsu Edwards, ingénieure directrice adjointe, Eckersley O'CallaghanAmélie Luquain, architecte et journaliste spécialisée, Le MoniteurNadège Mével, rédactrice en chef EXEGilles Davoine, rédacteur en chef de AMCChristophe Leray, rédacteur en chef de Chroniques d'architectureDavid Abittan, rédacteur en chef de tema.archiChristine Le Nouy, secrétaire générale SCMFPour Stéphane Herbin, architecte, Directeur du département Innovation au CTICM (centre technique et industriel de la construction métallique), présent lors de la remise des Trophées Eiffel « Il faut construire, encore plus aujourd’hui, en s’interrogeant sur « le bon matériau au bon endroit ». « A travers ces trophées, nous en avons une belle illustration. Au-delà de ses propriétés de protection anti-feu, de légèreté et de solidité, l’acier permet de répondre aux préoccupations environnementales et aux enjeux de l’économie circulaire. Les solutions constructives de l’acier sont propices à l’économie de ressources et au réemploi. Elles permettent de s’associer à tout autre matériau pour aborder la construction neuve et la rénovation. Grâce à la poutre cellulaire, il est possible de gagner un étage en plus tous les sept niveaux. Les produits de construction en acier sont aussi recyclés jusqu’à 98 % pour les poutres.Engagée dans le Comité Stratégique de Filière « Industries pour la construction », la filière place l’innovation au cœur de ses priorités : transition numérique et industrie du futur, fabrication additive, BIM, traçabilité et modularité grâce à la préfabrication, déconstruction programmée, prévention de la production de déchets… Dans l’analyse du cycle de vie qui prend en compte 26 indicateurs, l’acier a des résultats très significatifs concernant 25 critères en matière d’impact de zone photochimique, de déchets, d’eau…Le critère carbone, quant à lui, est un sujet de recherche avancée pour limiter son impact. L’acier est un matériau démontable, évolutif, qui favorise la réhabilitation, la surélévation et la mixité des matériaux. Ces atouts sont à prendre en compte aujourd’hui. »
Il y a 4 ans et 253 jours

Schöck confirme son expertise en ITE et ITI avec plusieurs réalisations dans les Hauts-de-France

Toujours à Lille, dans la ZAC Arras, c'est une résidence étudiante de 130 appartements doublée de 43 logements collectifs qui accueillent les solutions Schöck. Deux autres bâtiments résidentiels ont également été équipés de rupteurs de ponts thermiques, l'un à Roubaix, dans le cadre de la reconversion d'un ancien site des 3 Suisses, l'autre à Armentières.Un florilège de réalisations qui montre l'étendue du savoir-faire de ce fervent défenseur de l'homogénéité de l'enveloppe des bâtiments sachant répondre à toutes les configurations de chantiers possibles : qu'il s'agisse de façades en briques, en béton peint et matricé, ou encore de mur rideau, à l'instar de la richesse des systèmes constructifs particulièrement variés des façades dans le Nord.Biotope de Lille, mode constructif en ITE et façade rideau74 balcons en porte-à-faux traités thermiquement et structurellement grâce aux 450 unités de rupteurs Schöck Rutherma® type K, K-BH et ESi ; 470 m2 de prémurs isolés avec environ 2 000 connecteurs thermiques Schöck Isolink®.Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s'est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d'affaires de France (après Paris et Lyon).Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d'ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est1, le Biotope s'avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s'appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l'usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre.Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l'accueil de l'Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s'est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l'homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier.Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d'importance 3, est construit en zone 2.C'est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH.Notons également que 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l'homogénéité de l'enveloppe du bâtiment.En droite ligne de sa politique d'accompagnement client et la traçabilité de ses produits, Schöck a assuré un suivi complet des différentes phases d'intégration des rupteurs dans les balcons chez le préfabricant et sur le chantier auprès de Bouygues Construction afin de s'assurer que les rupteurs suivent la ligne courbe des balcons.Schöck Rutherma® type KLe rupteur Schöck Rutherma® type K, affichant un corps isolant de 80 mm d'épaisseur, est un élément structurel et thermique pour les balcons en porte-à-faux. Améliorant les performances acoustiques en termes de bruits d'impacts selon le référentiel QUALITEL H&E, les rupteurs Schöck présentent donc une valeur ajoutée thermique ET acoustique.Schöck Rutherma® type K-BHCette variante du type K s'applique dans des configurations où le nu supérieur de la dalle du balcon est décalé par rapport au nu supérieur de la dalle intérieure.Schöck Isolink®Ces connecteurs en fibres de verre représentent une alternative aux armatures en acier inoxydable pour le raccord des parois en béton des panneaux sandwich ou mur à coffrage et isolation intégrée. Avec des avantages exceptionnels : résistants au milieu alcalin et à la corrosion, ces connecteurs se révèlent faciles à découper et bénéficient d'une très faible conductivité thermique.Schöck Rutherma® module ESiPour répondre à des exigences parasismiques, des modules type ES ou ESi (Eléments Sismiques) existent en ITE et peuvent être mis en place afin d'être conforme à la réglementation en vigueur.Lille, Zac ArrasSchock participe à la construction d'une résidence étudiante de 130 appartements en ITI et d'un collectif de 43 logements, via ses rupteurs Schöck Rutherma® DF.Au sein de la dynamique Zac Arras Europe, où vient de s'implanter la nouvelle chambre des métiers ainsi que de nombreux sièges sociaux (dont le groupe Décathlon), bénéficiant également de nouveaux équipements sportifs et culturels, Schöck est intervenu, en 2019, à la fois sur une résidence étudiante de 130 appartements et un immeuble de 43 logements (NF Habitat et RT 2012) pour Bouygues Immobilier.La singularité de la résidence étudiante, à l'accès sécurisé avec un bel espace paysager central, se situe dans ses façades matricées signées par l'Agence Zig Zag Architecture. En effet, on associe souvent un mur matricé à l'impossibilité d'y poser des rupteurs. Or, Schöck maîtrise parfaitement l'exercice. Dans le cadre d'un rendu matricé, un seul arrêt de bétonnage s'avère nécessaire au lieu des deux habituels : c'est cette solution clé en main que propose Schöck.La pose de rupteurs Schöck Rutherma® type DF a été réalisée intégralement sur chantier et là-encore l'entreprise de maçonnerie a pu apprécier l'accompagnement et le suivi dispensés par les intervenants Schöck. L'interaction et les échanges réguliers avec l'entreprise de construction Holbat, le BE Thermique et le BE Structure, afin d'atteindre la conformité RT 2012 de l'immeuble collectif, ont véritablement contribués au succès du projet.Les rupteurs dalle-façade ont été mis en place sur les planchers intermédiaires (situés entre 2 logements) et les planchers hauts (toiture terrasse).Concernant les 43 logements collectifs, 30 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type Ki ont également été mis en œuvre sur les coursives.Schöck Rutherma® type DF, DF-VMEléments de jonction entre la dalle intérieure et la façade, les rupteurs type DF comportent, en partie inférieure, 4 pattes de fixation par mètre qui peuvent être agrafées au coffrage pour assurer un maintien optimal lors du coulage béton de la dalle : une sécurité garantissant une stabilité renforcée du rupteur sur le plancher.Schöck Rutherma DF vient de célébrer ses 20 ans d'ATec et se révèle le seul rupteur du marché à bénéficier d'une FDES, affichant un impact carbone de 14.4 kgCO2/ml contre une valeur INIES de 120 kgCO2/ml calculée par le CSTB. Un véritable atout pour les architectes et les bureaux d'études thermiques quant à leurs choix de solutions techniques pour atteindre les labels du E+ C- !Roubaix et ArmentièresRespectivement 44 et 33 appartements collectifs, ayant bénéficié d'un traitement des ponts thermiques en ITIA Roubaix, porté par le promoteur BC Neoximo et signé par l'agence Maes Architectes et Urbanistes, le projet a consisté à convertir un ancien entrepôt des 3 Suisses et à construire une résidence neuve de 44 logements. Au-delà du traitement classique des liaisons dalles-façades avec des rupteurs, Schöck Rutherma® type DF (251 ml au total), l'intérêt de cette réalisation portait sur une solution globale de fourniture de rupteurs associée à la celle des coffrages de rives de dalles Schöck ASE. Dans le cas de la résidence de Roubaix, 216 unités d'une longueur de 1,25 ml (longueur spécifique pour un usage chantier) ont été nécessaires pour coffrer les rives de dalles.Concernant la résidence de 33 logements d'Armentières conçue par l'agence Delassus Dumoulin Prévost Architectes et réalisée pour Pierres & Territoires de France Nord (du T2 au T4), des rupteurs Schöck Rutherma® type Ki30 ont été retenus afin de traiter les ponts thermiques des balcons en ITI (80 ml) et assurer l'homogénéité de la façade. Soulignons que pour ce chantier, un intervenant Schöck est passé à chaque niveau de plancher (PH RDC, PH R+1 et PH R+2), s'assurant que les équipes de construction étaient correctement formées à la pose des rupteurs.Schöck ASERappelons que Schöck ASE répond à la réalisation d'éléments de construction en béton apparent - rives de prédalle, balcon, mur, coffrages de poutre, ou encore coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs - dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, représente un véritable atout esthétique.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ml, il suffit simplement de couper ces ASE pour obtenir la dimension et l'angle souhaités. Leur assemblage est également facilité grâce aux clips de jonction droits et d'angles qui assurent un alignement parfait, les queues d'arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais.
Il y a 4 ans et 254 jours

Socotec se renforce encore aux Etats-Unis

ACQUISITION. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, annonce se densifier aux Etats-Unis avec le rachat de Veritas Advisory Inc.
Il y a 4 ans et 254 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 255 jours

Zoom sur : ARCHIK

Installée à Marseille (13), Toulouse (31) et Paris (75), l’agence pluridisciplinaire ARCHIK cherche à « replacer l’architecture au centre de l’immobilier » en proposant à la vente des biens « à vivre » ou « à rénover ». Zoom sur une agence qui fait bouger les lignes de l’immobilier, de l’architecture et du design. Fondée par Amandine et Sébastien Coquerel en 2015, ARCHIK est une agence pluridisciplinaire qui apporte des compétences transversales alliant expertise immobilière, maîtrise d’œuvre architecturale et édition de mobilier. De l’achat d’un bien à la décoration d’intérieur, en passant parfois par une rénovation, ARCHIK accompagne ses clients à chaque étape de leur projet d’achat immobilier. ARCHIK sélectionne des biens immobiliers à forte valeur ajoutée, et propose ensuite à la vente ces biens « à vivre » ou « à rénover ». Les architectures « à vivre » sont des logements clés en main tels que des appartements décorés par des architectes d’intérieur et des maisons atypiques construites par des architectes. Les architectures « à rénover » rassemblent des biens de caractère qui nécessitent des travaux, comme des appartements et des maisons à rénover, ou des anciennes usines à réhabiliter en loft. Lors de la vente de ces biens « à rénover », ARCHIK met en relation les propriétaires avec des architectes et des décorateurs, qui imaginent un intérieur à leur image. En plus de ses deux activités principales, ARCHIK édite des créations signées de designers invités. Au gré de ces cartes blanches, les créateurs se prêtent au jeu de la cocréation et conçoivent une pièce inédite, fabriquée en France et éditée par ARCHIK en série limitée. De ses collaborations sont nés le bureau Opu(s) signé Nova Obiecta, le tabouret Modulo créé par Binôme, le miroir Kihcra imaginé par Charlotte Juillard, les baladeuses Dota dessinées par Samy Rio et la suspension Onde(s) du StudioFoam. Actuellement niché dans un espace éphémère dans le Haut-Marais, l’antenne parisienne ARCHIK ouvrira prochainement un lieu hybride, qui réunira une agence et une galerie. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence ARCHIK.Visuels : © ARCHIKLa Rédaction
Il y a 4 ans et 257 jours

Nouvelle direction “Enveloppe du bâtiment” au CSTB

Etienne Crépon, président du CSTB, a confié à Stéphane Hameury, 41 ans, la nouvelle direction opérationnelle “Enveloppe du bâtiment”. [©Raphaël Dautigny] Etienne Crépon, président du CSTB, a confié à Stéphane Hameury, 41 ans, la nouvelle direction opérationnelle “Enveloppe du bâtiment”. Cette dernière a pour enjeu de faire « travailler efficacement sur cette thématique. Et d’accompagner l’innovation dans ce domaine, en lien avec les enjeux d’intérêt général et au service des acteurs. Il était donc nécessaire de passer d’une approche produits et systèmes, à une approche globale de l’ouvrage », peut-on lire dans le communiqué de presse. Ses nouvelles fonctions Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Stéphane Hameury sera chargé de déployer et de renforcer une vision globale et intégrée de l’enveloppe. Et ce, comme premier marqueur de reconnaissance architecturale et performancielle des bâtiments. Il pilotera une équipe de 80 experts pluridisciplinaires, spécialistes des domaines et technologies de la couverture, toiture, façade… « Je suis fier de rejoindre la direction “Enveloppe du bâtiment”. Son haut niveau d’expertise, associé aux synergies internes au service de la pluridisciplinarité, seront des facteurs clefs de réussite dans le déploiement de la vision globale et intégrée de l’enveloppe que nous souhaitons mettre en œuvre au service de nos clients. Je voudrais fédérer toute l’équipe autour de cet objectif commun. Pour qu’ensemble nous fassions de cette nouvelle direction le trait d’union entre les métiers scientifiques et techniques du CSTB. Et ceux de l’architecture, du patrimoine et de l’urbanisme », explique Stéphane Hameury. Son parcours Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur généraliste au sein de l’Ecole nationale supérieure d’Arts et Métiers, Stéphane Hameury s’expatrie en Suède en 2002. Il complète son cursus par une thèse de doctorat sur la physique du bâtiment et les transferts hygrothermiques des enveloppes, à Stockholm. Il intègre le CSTB en 2007. Puis, en 2013, il prend la tête de la division “Expertise” de la direction “Sécurité – Structures – Feu”. Il en devient directeur adjoint en 2018, en charge du développement et des partenariats. Ceci, autour de l’approche performancielle des ouvrages et de la maîtrise des risques. En particulier, l’incendie.
Il y a 4 ans et 257 jours

Le développement durable, une priorité pour Cemex

Le développement durable est dans l’ADN de Cemex. [Cemex] Depuis 30 ans, en France, Cemex déploie de nombreuses initiatives en matière de RSE. En 2020, cette ambition, reconnue par des experts tiers, ne faiblit pas. Par ses pratiques, l’industriel s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. « Le développement durable est dans l’ADN de Cemex »,peut-on lire dans le communiqué de presse. En effet, la certification environnementale ISO 14001 a été renouvelée pour 270 de ses sites. Celle d’Ecocert pour l’Engagement Biodiversité pour l’ensemble de ses activités aussi. Enfin, on note l’atteinte du niveau “exemplarité” de la Charte RSE de l’Unicem. Toujours plus d’engagements Par ses pratiques, Cemex s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. [©Cemex] « Menés par Bureau Veritas, les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement. Parmi les points forts soulignés, on trouve la bonne anticipation des risques environnementaux. Et la qualité des outils de gestion dédiés au système de management environnemental. Enfin, la sensibilisation continue des équipes fonctionnelles et opérationnelles, la bonne tenue et la propreté des sites », indique Quentin Saivet, chargé de mission environnement de Cemex. Ainsi, malgré un contexte économique parfois difficile subi au cours des dernières décennies, Cemex n’a jamais remis en question ses engagements en faveur du développement durable. Bien au contraire. L’industriel renforce aujourd’hui ses ambitions au travers de sa raison d’être : « Satisfaire les besoins de ses clients et des communautés en granulats, bétons prêts à l’emploi, solutions constructives et services associés. Ceci, afin de construire un avenir meilleur, en considérant que l’exercice de ses activités lui confère des responsabilités sociétales et environnementales. En particulier, en matière d’économie circulaire et d’ancrage local ». Pour en savoir plus sur la politique de développement durable de Cemex, rendez-vous ici.
Il y a 4 ans et 259 jours

Resolving, Partenaire Exécutif du salon BIM World, présente son édition spéciale totalement virtuelle

Ce choix d'un événement digital à l'occasion du BIM WORLD, dont RESOLVING est un sponsor historique (Partenaire Exécutif), permet de partager et échanger en toute quiétude en évitant les aléas organisationnels, et les risques entourant les réunions publiques depuis la pandémie.« La situation sanitaire oblige toutes les entreprises à revoir leurs modes opératoires et la circulation de leurs collaborateurs et clients. Pour le BIM World, nous avons choisi de faire un saut complet dans le digital en portant sur le Web un programme d'animations qui reproduit ce que nous aurions pu présenter sur notre stand. Nos consultants, clients et partenaires invités, ne seront pas présents physiquement sur le salon à la Porte de Versailles, mais connectés à leurs écrans pour animer des prises de paroles et répondre aux questions individuelles de nos visiteurs pendant 2 jours », explique Hakim Fagoul, Directeur France de RESOLVING.RESOLVING a porté sur le Web dans un environnement graphique dédié un programme permanent de conférences, d'ateliers FAQ et de démonstrations, et introduit toutes les possibilités d'interactions et de rendez-vous avec les speakers et les équipes RESOLVING.Cet événement virtuel se déroule avec l'appui et en présence des clients et partenaires de RESOLVING : BatiRIM®, ENGIE Solutions, Nexity, Paris-Ouest Construction, Rabot Dutilleul Construction et Spie batignolles.Au programme pendant les 2 jours, retrouvez nos experts autour de 5 thématiques :Innovations RESOLVINGDigitalisation des processus internes d'entrepriseDigitalisation des projets d'une entreprise généraleDigitalisation des projets d'une maîtrise d'ouvrageDigitalisation du diagnostic Ressource et de la déconstruction sélectivePour suivre le live les 7 et 8 octobre de 9H à 18H :https://www.resolving-bim-world-digital.com/
Il y a 4 ans et 259 jours

Notre-Dame de Paris : réponses du ministère de la Culture à la publication du rapport de la Cour des Comptes

A la fin du mois de juillet, le ministère de la culture a été destinataire, pour avis, du projet de rapport de la Cour des Comptes proposant un premier bilan de la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les réponses qu’il a apportées figurent en annexe du rapport définitif. Le rapport de la Cour formule cinq recommandations. Trois d’entre elles (relatives à la mise en place d’une comptabilité analytique, au récolement des objets mobiliers, et à la réflexion à engager sur la gestion future de la cathédrale) correspondent à des actions déjà en cours ou prévues. S’agissant de la nécessité d’identifier les causes de l’incendie survenu le 15 avril 2019 et, le cas échéant, les dysfonctionnements qu’elles révéleraient, le ministère de la culture s’est porté partie civile dans le cadre de la procédure judiciaire engagée dès les premiers jours suivant l’incendie. L’enquête de police en cours met en œuvre des moyens d’investigation, au sein comme en-dehors de l’administration, plus étendus que ceux qu’une inspection administrative pourrait engager afin d’établir d’éventuelles responsabilités personnelles ou des manquements, quels que soient leurs auteurs. C’est la raison pour laquelle le ministère n’a pas jugé pertinent de lancer une enquête administrative sur le sujet. Au demeurant, la recommandation de la Cour indique qu’à défaut d’une enquête administrative sur les circonstances dans lesquelles est survenu l’incendie du 15 avril 2019, le ministère de la culture doit « dégager les enseignements à tirer opérationnellement sur tous les plans de ce sinistre ». Or le ministère a immédiatement tiré les conséquences du drame de Notre-Dame à l’échelle nationale, en lançant un audit de sécurité dans toutes les cathédrales. Sur les deux prochaines années, plus de 160 millions d’euros seront consacrées à ces dernières, afin de conduire des travaux de restauration, mais également de sécurisation de ces édifices – sur la base des audits de sécurité mentionnés. Un tel investissement est sans précédent. Par ailleurs, le financement du fonctionnement de l’établissement public maître d’ouvrage créé pour conduire le chantier de Notre-Dame par la souscription publique est justifié par le lien indissociable entre une maitrise d’ouvrage dédiée et performante et la bonne réalisation d’un chantier d’une si vaste ampleur. Le pilotage des travaux, la passation des marchés, le suivi du bon avancement de chacune des très nombreuses opérations qui le composent, assurées par des prestataires très divers, sont essentiels à la bonne réalisation des travaux et à la tenue des délais conformément aux intentions des donateurs. De même, la bonne information de ces derniers, notamment en vue de la concrétisation de leurs promesses, mais aussi du public, sur le déroulement du chantier nécessite que des dépenses – d’ailleurs minimes – soient affectées à la communication. Cette affectation d’une partie marginale de la souscription nationale au financement de l’établissement public chargé de la maîtrise d’ouvrage avait clairement été indiquée par le ministre de la culture lors des débats sur la loi votée le 29 juillet 2019. Ce dernier avait en effet déclaré que « Les fonds issus de la souscription nationale serviront aussi à financer son [le] fonctionnement [de l’établissement public]. » (séance du 10 juillet 2019, nouvelle lecture du Sénat). Dans le même temps, il a été décidé que le ministère de la culture prendrait en charge le loyer des locaux de l’établissement public. L’incendie de Notre-Dame de Paris a donné lieu à une vague de générosité sans précédent pour sauver l’un des monuments les plus emblématiques de notre histoire. Le ministère de la culture est pleinement conscient de la responsabilité qui est désormais la sienne pour garantir, en toute transparence, une utilisation optimale des sommes récoltées en vue d’une restauration, dans les meilleurs délais, de la cathédrale.   Photo : Edouard Bierry  – Ministère de la Culture
Il y a 4 ans et 260 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 260 jours

MaPrimeRénov’ : nouveaux barêmes

Le Premier ministre vient d’annoncer les nouvelles modalités de l’aide MaPrimeRénov’. À partir du 1er octobre 2020, elle est ouverte à tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux copropriétés pour des travaux dans les parties communes. Le montant de l’aide est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain énergétique apporté par les travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. Un plafonnement des dépenses éligibles est prévu. Pour s’y retrouver, cinq profils ont été définis, à chaque catégorie de revenus est associée une couleur : – MaPrimeRénov’Bleu – MaPrimeRénov’Jaune – MaPrimeRénov’Violet – MaPrimeRénov’Rose – MaPrimeRénov’Copropriété L’ouverture de MaPrimeRénov’ à tous s’accompagne de la mise en place de plusieurs bonifications : – un forfait rénovation globale pour encourager les travaux ambitieux qui permettent un gain énergétique de plus de 55 % ; – un bonus sortie de passoire pour accélérer la rénovation des 4,8 millions de logements énergivores (étiquette F ou G) – un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour récompenser l’atteinte de l’étiquette énergie B ou A ; – un forfait accompagnement à maîtrise d’ouvrage (AMO), pour les ménages souhaitant se faire accompagner dans leurs travaux. Foire aux questions pour les professionnels Simulateur de calcul    
Il y a 4 ans et 260 jours

TOURS HABITAT engage une démarche ambitieuse de réemploi des matériaux de construction

Soucieux de s’engager fortement sur la question du réemploi des matériaux issus de la déconstruction des bâtiments dans le cadre du renouvellement urbain, Tours Habitat (37) a organisé, le 29 septembre 2020, avec son partenaire maître d’ouvrage Bellastock, une matinée d’informations et d’échanges autour de cette thématique innovante. Les acteurs locaux ont pu échanger et penser collectivement le réemploi des matériaux issus de la déconstruction de plusieurs bâtiments dans le cadre du renouvellement urbain du Sanitas à Tours. Les maîtres d’ouvrage, maitres d’œuvre, entreprises du BTP et entreprises de l’économie sociale et solidaire, ont répondu présent à cette première rencontre, qui a donc été l’occasion d’initier une opération collective ambitieuse, en mettant à profit les ressources du territoire. L’ensemble des participants, y compris le maire de Tours, était invité à manifester son intérêt dans la démarche de réemploi des matériaux de construction au sein du quartier du Sanitas, et plus largement sur le territoire métropolitain, par la signature d’un document symbolique : cap’ réemploi. TOURS HABITAT s’est entouré d’une équipe complémentaire, comptant Bellastock et Inddigo, une équipe constituée d’acteurs impliqués dans l’expertise de déconstruction, réemploi et économie circulaire, de démarches collaboratives et la maîtrise de la qualité environnementale.
Il y a 4 ans et 261 jours

Socotec dévoile son nouveau site internet, reflet de ses ambitions

DIGITAL. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, présente la nouvelle mouture de son site internet. La plateforme se veut le symbole de l'ensemble des forces du groupe et de son évolution.