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Il y a 3 ans et 240 jours

Mal-logement en Paca: "Tendance absolument catastrophique" selon la Fondation Abbé Pierre

"Les loyers du parc privé ont augmenté deux fois plus vite à Marseille et Nice qu'à Paris ou Lille", constate ainsi M. Houdmon, tandis que ces dix dernières années le taux de pauvreté régional progressait deux fois plus vite que la moyenne nationale."Avec 850.000 pauvres environ, on est loin de l'image de la région riche", souligne le directeur de la Fondation, pour qui, malgré tout, "il y a aussi des très riches dans la région, et donc de fortes inégalités sociales".L'attractivité touristique que connaît la région et spécialement son littoral "se paye au prix fort", selon lui, avec des logements aux prix "les plus élevés de France hors Paris". Résultat: le surpeuplement apparait comme un mal chronique, comparable à ce que l'on trouve en Ile-de-France.Il a notamment pointé du doigt la métropole de Nice, "la plus chère de France après Paris", qui connaît le taux de tension le plus élevé de l'hexagone pour accéder à un logement social.Malgré ce grand écart entre une population de plus en plus pauvre et des logements de plus en plus chers, "aucune métropole de la région n'a mis en place l'encadrement des loyers", regrette M. Houdmon.La Fondation Abbé Pierre relève aussi une baisse constante des programmes de logements sociaux depuis 2016, dans une région pourtant très carencée en la matière. Sur les 194 communes soumises en Paca à la loi SRU sur l'obligation de 20% à 25% de logements sociaux, seules 13 respectent ces quotas.La ville de Marseille, où la crise du logement indigne a été révélée au grand jour par le drame de la rue d'Aubagne, lors duquel huit personnes sont mortes dans l'effondrement de deux immeubles, le 5 novembre 2018, enregistre à elle seule près de la moitié des demandes de logement social des Bouches-du-Rhône."A l'échelle de la région, on avait atteint 12.000 logements sociaux construits ou agréés en 2019, or le chiffre est tombé à 7.000 en 2020", avait dénoncé en juillet le préfet de la région, Christophe Mirmand, dans un entretien à l'AFP, en précisant qu'aujourd'hui "l'objectif fixé pour la région par la ministre (NDLR: Emmanuelle Wargon) est de 12.000 logements sociaux par an"."Les choses bougent depuis quelques mois", a reconnu M. Houdmon, à propos de la rénovation urbaine à Marseille, tout en estimant que globalement "le bilan est mitigé depuis 2018 et la rue d'Aubagne".
Il y a 3 ans et 241 jours

En vingt ans, des progrès enregistrés dans la sécurité incendie des IGH

11 SEPTEMBRE. De quelle manière les attentats du World trade center, à New-York, ont fait évoluer les règles en matière de sécurité incendie dans les immeubles de grande hauteur ? Réponses avec Eric Guillaume, directeur général d'Efectis France.
Il y a 3 ans et 242 jours

Faire fabriquer une porte sur mesure

La réalisation des menuiseries sur mesure coute généralement plus chère. C’est le cas de la fabrication d’une porte en sur-mesure. C’est une opération qui requiert un savoir-faire particulier et donc, l’intervention d’un professionnel. Celui-ci s’occupera de la prise des mesures exactes de la porte, fera sa confection et prendra en main son installation. Mais il est aussi possible de faire ces opérations soi-même à condition d’être un bon bricoleur. Voici plus de détails. Tout sur la porte en sur mesure Pour diverses raisons, une personne pourra un jour avoir besoin d’une porte sur mesure. Cela pourra être lors des travaux de rénovation de la maison, l’achat de nouveaux meubles qui ne peuvent pas entrer dans l’ancienne porte, et bien d’autres changements. Concernant les équipements nécessaires pour concevoir une porte sur mesure, il faut plusieurs outils. Pour un travail bien précis, il est important d’avoir un mètre, un niveau, une équerre et un crayon. Pour assurer l’assemblage de toutes les pièces qui vont constituer la porte sur mesure, il faut un marteau, un tournevis et une perceuse. Et pour faire la découpe de tous les éléments de la porte, une égoïne, des ciseaux à bois et une scie feront l’affaire. Les différentes étapes pour créer la porte sur mesure La conception d’une porte sur mesure passe par plusieurs étapes qui sont toutes indispensables. Aucune d’entre elles ne peut donc être zappée. La première étape consiste à prendre tous les mesurages nécessaires. C’est l’étape cruciale de la conception. En cas d’erreur, la porte ne sera pas adaptée à son emplacement et les retouches seront difficiles. La seconde étape est la création de la structure de la porte. Pour ce faire, il faut se baser sur les mesures prises et créer le support à l’aide de contreplaqué ou de bois. Des tasseaux doivent ensuite y être encollés. Ensuite, il est nécessaire de clouer les renforts comme des pièces d’angle. À l’emplacement de la future serrure, il faut aussi mettre un autre tasseau. La dernière étape est la mise en place du contreplaqué ou de la deuxième planche de bois. C’est seulement quand c’est fait qu’il est possible de créer les emplacements pour les gonds, la poignée, la serrure, etc. Pour les réaliser, il est nécessaire d’utiliser la perceuse ou les ciseaux à bois. Il est enfin possible d’appliquer les finitions sur la nouvelle porte sur mesure. La finition La finition précède l’installation de la porte et de sa poignée. Même si la porte ne sera pas teintée mais gardée brute, il est toujours nécessaire d’y appliquer du vernis pour protéger l’essence de bois. Pour une porte sur mesure teintée, l’idéal est d’opter pour un coloris qui s’adapte avec la pièce et tous les éléments de décoration qui s’y trouve. Pour éviter les erreurs, il est plus rationnel de faire des essais sur des chutes de bois avant de l’appliquer sur la porte. Certes, ces étapes semblent être faciles. Cependant, elles requièrent toutes beaucoup de précision. L’idéal est donc de faire appel à un professionnel comme l’entreprise Beral pour avoir des résultats satisfaisants. Elle peut s’occuper de cette mission sans souci.
Il y a 3 ans et 242 jours

REP PMCB : Valdelia a organisé un colloque avec les professionnels du bâtiment pour lancer sa campagne d'adhésion

Réunissant les metteurs sur le marché et l'ensemble des parties prenantes du bâtiment, cet événement a permis aux équipes de Valdelia de faire le point sur la filière du traitement des déchets de produits et matériaux de construction du bâtiment avec les experts du secteur, et de lancer sa campagne d'adhésion en attendant la publication prochaine d'un décret officiel.Créé en 2012 sous l'impulsion de metteurs sur le marché de l'ameublement, Valdelia est un éco-organisme agréé par le ministère de la Transition écologique depuis 2013 qui organise la filière de collecte et de recyclage des déchets d'éléments d'ameublement (DEA) professionnels. Dans le prolongement naturel de ses activités reconnues, Valdelia postule pour l'agrément de la responsabilité élargie du producteur(REP) pour les « déchets de chantiers » (produits, matériaux de la construction et du bâtiment) créée par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage pour économie circulaire.Cette nouvelle REP chargée de collecter, recycler et valoriser les déchets de chantiers entrera en vigueur le 1er janvier 2022 avec la désignation d'un ou plusieurs éco-organismes. Le décret sur les modalités d'attribution de l'agrément étant toujours en attente, Valdelia avait à coeur de tenir son rôle d'acteur du recyclage partenaire des pouvoirs publics en éclairant lors de son colloque les TPE et ETI du bâtiment, de la construction et des matériaux (bois, béton, sols…), les élus locaux, la société civile sur les conditions de mise en oeuvre opérationnelle de cette nouvelle filière de recyclage.Arnaud Humbert-Droz, Président exécutif de Valdelia, a insisté sur la philosophie du système de la REP et l'approche de Valdelia vis-à-vis des metteurs sur le marché, mettant l'accent sur la liberté de choix qui doit être laissée aux producteurs pour remplir leurs obligations de façon responsable.« Le principe directeur de notre action auprès des metteurs sur le marché est de proposer une démarche avant tout coopérative car Valdelia a toujours été dans la co-construction avec ses partenaires. Chez Valdelia, nous sommes des spécialistes du déchet et nous mettons notre expertise reconnue au service des professionnels du bâtiment pour faire de la REP PMCB une opportunité business et non une contrainte réglementaire. »Valdelia lance ainsi sa campagne d'adhésion pour les entreprises des produits et matériaux de chantier et de la construction en vue d'être agréé pour cette nouvelle REP. Opérateur historique des déchets d'ameublement, Valdelia qui en prend déjà en charge en mélange avec des déchets d'ameublement se tient prêt à opérer les déchets de chantiers dès début janvier 2022.« La mise en place de la REP PMCB, c'est déjà demain ! C'est pourquoi toutes nos équipes se tiennent prêtes à accompagner dès maintenant les professionnels du bâtiment afin de leur faciliter la vie en anticipant au mieux cette période de transition », a précisé Arnaud Humbert-Droz.
Il y a 3 ans et 242 jours

Nouvelle étude sur "Les Français et le risque climat" réalisée par OpinionWay pour le groupe Stelliant

Ces événements figurent ainsi sur le podium de l'évaluation des risques à horizon 2024 avec les cyber-attaques et les crises financières.[1] Pour toutes ces raisons, le groupe Stelliant, acteur majeur de la gestion des risques et des sinistres, a souhaité réaliser, en partenariat avec OpinionWay, une étude2 sur « Les Français et le risque climat ». Les résultats de cette étude ont été révélés à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, à la lumière des éléments de contexte et d'analyse de Didier Richert, Directeur Risques des Particuliers chez Stelliant."L’augmentation du nombre d’événements climatiques, en fréquence et en intensité, dans un contexte d’évolution de la réglementation du régime d’indemnisation des CATNAT obligent tous les acteurs de l’écosystème assurantiel à s’adapter et à anticiper pour encore mieux accompagner les entreprises et les particuliers touchés par ces événements" indique Didier Richert, directeur des risques pour les particuliers et un des spécialistes de la gestion des risques climatiques chez Stelliant. Les événements climatiques extrêmes au cœur des préoccupations des Français Près de 9 Français sur 10 expriment leurs inquiétudes au sujet des aléas climatiques extrêmes. Les inondations sont leur principale préoccupation (49%), suivies de la sécheresse (39%), des feux de forêt (38%) et des tempêtes (33%). Le gel n’est une source d’inquiétude que pour 3% des personnes interrogées. "Cette perception est justifiée et confirmée par la réalité des dossiers CATNAT que nous prenons en charge chez Stelliant. Le nombre de communes reconnues en état de CATNAT sécheresse a triplé ces trois dernières années et cette tendance va perdurer, voire s’accentuer au regard du dérèglement climatique. Les inondations risquent également d’augmenter, comme en témoignent certains phénomènes récents et indédits : en France, Allemagne et Belgique cet été".Les experts du monde de l'assurance observent en effet une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques en France. L'augmentation de la population et de sa densité sur certaines zones touchées entraine également une augmentation du nombre de personnes impactées et de fait, une hausse du montant des enjeux financiers.Si le contexte sanitaire actuel explique la préoccupation de près de 42% des personnes interrogées pour des pandémies animales ou végétales, il convient de rappeler que près de 75% d’agents pathogènes des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Entre 1940 et 2020, 160 nouvelles maladies virales ont été découvertes, souvent issues des contacts entre l'homme et l'animal : paludisme, virus de la dengue et du chikungunya, Ébola, H1N1, Covid-19 et d’autres à venir…[2]Un Français sur 5 se dit préoccupé par le risque sismique. Les séismes sont aujourd'hui assez peu médiatisés en France métropolitaine car, si les réseaux sismologiques enregistrent une activité sismique quotidienne, la plupart du temps, ces événements sont trop faibles pour pouvoir être ressentis par la population. Le dernier événement de ce type ayant entraîné des dommages très importants est le séisme du Teil en novembre 2019. D'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter, cette secousse a causé à Teil, lieu de son épicentre, et alentours, l'effondrement de plus d'une centaine d'immeubles et des dégâts matériels considérables."Bien que s’agissant d’une zone à faible densité de population, nous avons chez Stelliant traité plus de 2500 dossiers ! La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) évalue dans les scénarios extrêmes que le coût d’un tremblement de terre à Nice pourrait engendrer des coûts de l’ordre de 10 à 13 milliards d’euros, sans évoquer les pertes humaines qui seraient dramatiques" confirme Didier Richert.Dans la base de données SisFrance [3], le séisme de Lambesc en 1909 reste le séisme le plus meurtrier survenu en France métropolitaine. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, son bilan s'élevait à 46 morts, 250 blessés et près de 1500 logements détruits ou endommagés. "Si un tel événement se reproduisait aujourd'hui au même endroit, la forte urbanisation de la zone concernée conduirait sans nul doute vers un bilan beaucoup plus lourd, de l'ordre de plusieurs milliers de morts et de plusieurs milliards d'euros de dommages" ajoute Didier Richert.Plus de la moitié des personnes interrogées (59%) expriment leur sentiment de vivre dans une zone à risques. Parmi ces risques, les événements climatiques (sécheresse, tempête, inondations, gel et feux de forêts) arrivent en tête et 24% des Français affirment vivre dans une zone menacée de sécheresse. La sécheresse est particulièrement perçue comme une menace par les habitants du sud-est et du bassin méditerranéen, où la manifestation la plus visible du phénomène est l'augmentation de la fréquence et de la violence des feux de forêt. La cartographie du risque sécheresse en France publiée chaque année avant l'été donne une réalité toute autre, avec près de 80% du territoire classé en risque "très probable" ou "probable" de sécheresse.[4] "On observe aujourd’hui une extension des zones géographiques concernées par la sécheresse à de nombreux départements n'étant plus uniquement situés dans la partie Sud du territoire. En 2020, les communes qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’état de CATNAT sécheresse sont d'ailleurs situés majoritairement en région parisienne et dans le centre est. Le nombre de communes reconnues est plus important chaque année, et la moyenne de moins de 1000 communes reconnues par an est comprise entre 3 et 4000 sur ces trois dernières années" précise Didier Richert. La sensibilité au sujet de la sécheresse est également liée à la forte médiatisation du sujet, notamment lorsqu'une zone est reconnue en état de catastrophe naturelle par le biais d'un arrêté, comme c'est le cas actuellement dans un grand nombre de communes du nord de la France. C'est toute l'importance du rôle de l'expert, véritable enquêteur, qui va rechercher les causes possibles des dommages apparents, depuis l'âge du bâtiment, la méthode et les matériaux de construction ou de fondation, jusqu'aux typologies de sols et de sous-sols, constructions et activités voisines...Tous les bâtis travaillent et comportent des microfissures, les matériaux vieillissent, la capacité de portance des sols évolue au gré des périodes de gel et de dégel. Souvent la sécheresse est un révélateur et non la cause des fissurations. Les catastrophes naturelles : enjeux d'actualité et d'avenir pour les Français77% des personnes interrogées estiment que ce risque de catastrophe naturelle est en hausse ces dernières années. L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles ainsi que l'ampleur de ces dernières est, en effet, une réalité. Si les phénomènes de sécheresses sont une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique, ainsi que le risque d'incendie qui se fait plus présent dans les zones touchées, les tempêtes[5] et les inondations sont également des conséquences de ce dérèglement global, en lien direct avec le réchauffement des océans et le bouleversement des courants maritimes qui régulent le climat. Les inondations récentes en Allemagne et en Belgique, ont en moins de 48 heures causé la mort de plus de 200 personnes et la destruction de plusieurs milliers d'habitations et d'infrastructures. L'Allemagne a annoncé consacrer 30 milliards d'Euros à la réparation des dommages causés. Il n'y avait pas eu d'orages aussi violents depuis 150 ans."Nous nous attendons chez Stelliant à une forte augmentation de cette typologie de sinistres. C'est pour cela que nous renforçons nos compétences grâce à des formations ciblées et que nous améliorons en permanence la performance de notre cellule EGA (Evénements de Grande Ampleur). Un système d'astreintes est en place au sein du Groupe. Plus de 40 experts peuvent être ainsi mobilisés dans un laps de temps très court, et ce, sans perturber le fonctionnement de l’entreprise" explique Didier Richert.En France, les inondations récentes dans les vallées de la Vésubie et de la Roya en octobre 2020 sont également une dramatique manifestation du réchauffement climatique. Des précipitations inédites y ont causé la crue centennale de plusieurs cours d'eau et des inondations dévastatrices et des dégâts considérables. Les experts de Stelliant mobilisés rapidement afin de trouver des solutions pour les victimes de cet événement historique ont dû faire preuve d'une grande agilité dans des conditions d'accès difficiles des zones touchées. « Plusieurs de nos experts ont dû parcourir des heures de marche pour rejoindre le lieu devenu inacessible en voiture et dormir dans un camp de base improvisé pour effectuer les reconnaissances de terrain car tous les bâtiments étaient détruits » complète Didier Richert.Parmi les Français estimant vivre dans une zone à risque de catastrophe naturelle, 89% ont le sentiment que cette menace pourrait s’accroître à l’avenir. Plus précisément, 14% anticipent que les risques de catastrophes naturelles pourraient augmenter d’ici un an dans leur zone d’habitation, 42% qu’ils pourraient augmenter d’ici 2 à 5 ans et 33% qu’ils risquent de s’accroître à plus long terme. 29% des Français déclarant vivre dans une zone actuellement préservée des risques de catastrophe naturelle pensent que cela pourrait changer à plus ou moins long terme. Un quart des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà envisagé de déménager pour éviter d'être confronté aux risques de catastrophes naturelles. Parmi ces personnes, 40% ont déjà subi un sinistre de ce type. Prévention et réparation : insatisfaction ou méconnaissance ? L'inquiétude liée aux catastrophes naturelles n’est pas infondée puisque près d’un Français sur deux (46%) déclare avoir déjà subi au moins un sinistre lié à de tels évènements. La majorité d'entre eux évoque des sinistres liés aux événements climatiques : les tempêtes pour 26%, la sécheresse pour 20%, le gel pour 18% et les inondations pour 16% d'entre eux. A la suite d’une catastrophe naturelle : 74% des Français estiment que les pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur pour proposer rapidement des solutions d’urgence aux victimes et 81% sont insatisfaits des actions prises pour réparer et indemniser efficacement les dégâts causés. Après avoir tablé début mai sur une inflation de 173% des primes liées au dispositif CATNAT à horizon 2050, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a annoncé lors son bilan annuel que les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliards d'euros aux assureurs, appelant à cette occasion à un renforcement des moyens de prévention. En cas de sinistre, les Français attendraient principalement de leur assureur une prise en charge des travaux (70%), un relogement temporaire (58%) et une indemnisation des frais de nettoyage, déblayage ou désinfection des lieux sinistrés (49%). Dans une moindre mesure, ils comptent aussi sur une prise en charge de leur loyer ou du remboursement de leur prêt (32%), sur le prêt d’un véhicule (12%) et sur l’indemnisation d’autres frais liés au sinistre : déplacement du mobilier (12%), honoraires d’architecte ou de contrôle technique (11%), denrées alimentaires perdues (11%). "Les assureurs prennent en charge les travaux pour réparer les dégâts occasionnés. Cependant, la réglementation actuelle ne leur permet pas de prendre en charge certains frais comme la perte d'usage d'un bien et de relogement. Une modification du régime des catastrophes naturelles est en cours et permettrait de corriger certains manques. Il est important de retenir qu’au-delà de l’indemnisation, les Français attendent des services (nettoyage, déblayage etc.). Chez Stelliant, nous avons développé des services complémentaires à l’expertise (décontamination, assèchement, réparation en nature…) pour répondre encore mieux aux attentes des assureurs et de leurs clients," commente Didier Richert.Même si les Français sont conscients des risques que peuvent représenter les évènements climatiques extrêmes, leurs logements sont rarement équipés en conséquence. Ainsi, seulement 40% des Français estiment que leur logement est équipé pour résister au gel. La prévention est pourtant un élément non négligeable dans la gestion du risque de catastrophe naturelle, et selon les risques, si elle a une facette "collective" corrélée à l'action des pouvoirs publics (plans de prévention communaux des inondations par exemple), dans certains cas des mesures de bon sens, comme par exemple la vidange des radiateurs d'un logement inoccupé pendant l'hiver pour se prémunir de risques liés au gel. Le risque incendie, afférent au risque sécheresse est également en augmentation et l'évolution de la nature des feux, alimentés par une végétation et une terre plus sèche, est à l'origine d' incendies qui rendent parfois caduques les mesures de prévention en vigueur. Si le premier réflexe des Français serait de se tourner vers leur assurance en cas de sinistre, seules 24% des personnes interrogées estiment être suffisamment assurées contre les risques climatiques. 24% considèrent que leur couverture actuelle est insuffisante et 52% avouent ne pas savoir si leur assurance couvre ces risques. "L'insatisfaction peut avoir plusieurs explications. Certains assurés peuvent par exemple ne pas avoir été éligibles à la garantie sécheresse, ou bien leur relogement peut ne pas avoir été pris en charge du fait de la règlementation en vigueur actuellement. S’il est compréhensible qu’un assuré présuppose la prise en charge des fissures apparues sur un bien situé sur une commune reconnue par un arrêté CNS, l’examen de nos données montre que 60 à 70% des déclarations concernant ce phénomène ne sont pas imputables à la sécheresse mais au vieillissement du bâti" indique Didier Richert.Pour se protéger des risques liés à des catastrophes naturelles, 26% des Français seraient prêts à payer leur assurance habitation plus cher et accepteraient en moyenne une augmentation de 11% pour couvrir ces risques, tandis que 72% rejettent cette option. " Il est aujourd'hui difficile d’imaginer que le coût de la part CATNAT des primes des polices d’assurance n’augmentera pas alors que la fréquence, l’intensité des événements climatiques sont, elles, en pleine expansion. L’éventuelle modification du régime qui semble aller vers une couverture plus large des garanties, donc un coût plus important pour les compagnies d’assurance, ne manquera pas d’alimenter l’inflation des primes. La prime CATNAT découle également du régime d’indemnisation et son montant annuel est situé entre une vingtaine d’euros pour un particulier et une centaine d'euros pour une entreprise. En 2019, pour la cinquième année consécutive, le résultat du compte technique de la branche catastrophes naturelles de l’assurance est négatif. Cela n'est pas exorbitant à la lumière des sommes potentiellement engagées lorsqu’un sinistre se produit", précise Didier Richert.Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC prévoit dans tous ses scénarii le dépassement du seuil de 1,5 °C dans les dix ou vingt prochaines années. Ce réchauffement entraînera indubitablement une augmentation de la fréquence des aléas climatiques, des zones épargnées pourraient également désormais être touchées par des phénomènes extrêmes. L’impact sera lourd pour la collectivité, mais aussi pour les assureurs : d’ici à 2050, le coût des sinistres liés aux aléas climatiques pourrait être multiplié par un facteur de deux à cinq, a estimé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les évènements climatiques extrêmes comme les inondations et la sécheresse comptent parmi les catastrophes naturelles les plus redoutées par les Français. Plus d’une personne interrogée sur deux s’estime potentiellement menacée par ces évènements sur son lieu d’habitation. Les Français sont nombreux à partager le sentiment que le risque d’être confronté à une catastrophe naturelle augmente ces dernières années en France. Ils ont également à l’esprit que les zones aujourd’hui plutôt préservées pourraient être touchées à l’avenir. L'étude révèle également que les Français manquent d’information sur les aides existantes en cas de sinistre sur leur logement et sont nombreux à ignorer comment faire face à ces risques.« C’est une certitude, il existe un besoin d’information, en amont et en dehors de la survenance de ces événements qui permette à l’assuré de savoir ce qu’il est possible de faire par nature de risque. C’est la raison laquelle, lors d’une catastrophe naturelle, l’engagement des experts, tant technique que pédagogique, est total. Plus peut-être que sur d’autres sinistres, l’expert a un rôle profondément humain pour accompagner l’assuré, le rassurer et mettre en place des solutions adaptées pour un retour rapide à une situation normalisée et à plus de sérénité » conclut Didier Richert.[1] Source : Cartographie des risques émergents pour la profession de l'assurance et de la réassurance - FFA 2 Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 18 au 19 août 2021.[2] Source : Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur[3] Base de données informatique harmonisée tenue à jour par un consortium intégrant le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), EDF (Électricité de France) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).[4] https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete[5] Les dommages causés par les tempêtes ne relèvent pas de la garantie Catastrophe Naturelle mais de la garantie tempête : Aux termes de la loi initiée en juillet 1982, sont considérés comme effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).Notons que les dommages causés par le vent ont été définitivement écartés du champ d’application du régime des catastrophes naturelles par la loi du 25 juin 1990. En effet, cette loi a permis la généralisation de la garantie tempête en rendant obligatoire la couverture des dommages résultants des effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones pour toute personne détentrice d’un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie.
Il y a 3 ans et 244 jours

A Bordeaux, l’Ilot Queyries de MVRDV : un projet sans compromis ?

MVRDV a livré en 2020 à Bordeaux (Gironde) l’Ilot Queyries, un immeuble d’habitation de 23 000 m² sur cour combinant aménagement urbain intime et vaste espace vert. Kaufman & Broad et ADIM maîtres d’ouvrage. Communiqué.  L’Ilot Queyries signé MVRDV est un immeuble sur cour offrant 282 appartements – dont 128 logements sociaux – un parking, […] L’article A Bordeaux, l’Ilot Queyries de MVRDV : un projet sans compromis ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 244 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d’alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l’estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l’ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 244 jours

A Saint-Etienne, le quartier d'affaires de Chateaucreux se vivifie

DIAPORAMA. Situé en entrée de ville de Saint-Etienne, le quartier d'affaires de Chateaucreux se densifie. Face à la gare, l''îlot Poste-Weiss, tout de rouge vêtu, se densifie avec l'inauguration jeudi 23 septembre de l'immeuble One Station et son porte à faux de 9 mètres de haut.
Il y a 3 ans et 245 jours

Jean Cocteau : Le chevalier Béton

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine [©Archives Jean Cocteau] Avant tout poète, Jean Cocteau (1889-1963) a été l’imprésario de son temps, le lanceur de modes et le bon génie d’innombrables artistes. On connaît sa cinématographie, de La Belle et la Bête à Orphée. Touche-à-tout, il s’est même essayé à la “réclame” de l’époque. Publié en 1960 dans “Beauté des formes”, son poème, “Le chevalier Béton” est une plaquette promotionnelle éditée par la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé de France et de l’Union française. Jean Cocteau porte le béton dans son poème, mais l’exercice a ses limites, et ce matériau fait ailleurs les frais du parallèle avec le marbre, dans un texte commandé cette fois par la Fédération marbrière de France : « Le béton attriste. Les ondes s’y cognent, s’y épuisent alors que le marbre elles l’imprègnent et collaborent à l’enrichissement de son organisme »… « Le chevalier BétonL’art est une vibration immobileOù rien n’obéit à la marche du progrèsMais il profite des véhicules que le progrèsLui offre pour cet étrange et vertigineux voyageSur place.Le béton est apparu dans l’arène de notre tournoiSous l’aspect d’un chevalier inhumain,D’un bloc insensible et féroce.Or une âme habitait cette armureEt la mettait au service de la beauté qui changeContinuellement de type et peut mêmeParaître laide au premier abord.Les immeubles, les barrages, les piles nucléaires,Les tunnels, les ponts, les routes, les usines,Les basiliques conduisent peu à peu le bétonvers la délivrance des princesses captiveset vers le mystérieuse quête du Graal. » Jean Cocteau, 1960
Il y a 3 ans et 245 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme » qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements. Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.  L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.  Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines ! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350 000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi : – “Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS : Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 245 jours

Eva Jospin : La vie rêvée des folies et des nymphées

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’œuvre d’Eva Jospin Capriccio est une structure arborescente, incluant une assise en base, ornementée par l’artiste. [©Camille Lemonnier] Jospin (née en 1975) décline les formes de forêts présentées en hauts-reliefs. Ses paysages ne sont pas tant figuratifs qu’ils sont mentaux, représentant un long travail d’assemblage de carton. « Dès que j’ai commencé le travail sur les forêts, j’ai eu envie de travailler sur les grottes », précise l’artiste-plasticienne. Lorsqu’elle part en résidence à la Villa Médicis, à Rome, elle y étudie les grottes de la Renaissance italienne. Elle s’en inspire désormais pour ses folies de béton.  Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. Elle utilise le béton moulé, pour réaliser une œuvre à la fois poétique et monumentale. Foliefait référence aux folies et aux “fabriques de jardin”, en référence aux constructions décoratives imaginées dès la Renaissance et jusqu’au XVIIIesiècle. Dont la fonction principale était de ponctuer la flânerie du promeneur et de définir un point de vue pittoresque. Ainsi, elle a fait le choix de combiner des panneaux moulés en atelier sur ses prototypes en carton, avec un dôme en béton projeté.  Le béton dès 2018 Visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie à Versailles. Pour cet élément, la structure interne est réalisée par des voussoirs structurels imprimés en 3D et assemblés. Conception 3D : XtreeE – Ingénierie : Freyssinet – Bétons imprimés : LafargeHolcim – Mise en œuvre : Freyssinet – Poids : 560 kg [©Camille Lemonnier]Le béton intéresse l’artiste, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » [©Raphael Lugassy]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphée dans un belvédère. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. [©Didier Olivre] Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphéedans un belvédère. Elle y adapte les principes de construction pour poursuivre l’aménagement du nymphée inachevé conçu il y a plus d’un siècle par James de Kerjégu, le commanditaire de Trévarez. Ceci, en y apportant son regard d’artiste contemporaine. Eva Jospin part du principe d’un soubassement constitué de cinq panneaux en béton et recouvert d’une voûte sculptée dans le béton mou, qu’un rocailleur l’a aidée à réaliser. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. Technique déjà utilisée depuis l’antiquité romaine, puisque dans les nymphées romains, il y avait déjà ces espèces de pâtes de ciment, avec des incrustations de coquillages et de pierres, de stalactites, de calcaire.  Trois autres projets En 2020, situés à l’orée du parc boisé de Vilgénis à Massy, en Essonne, les logements commandés par le promoteur Emerige à Brisac Gonzales architectes offre une forme d’habitats atypique reliant ville et bois. La nature est au cœur du projet. Au centre, règne une impression de microcosme dans le grand jardin planté en pleine terre. Ici, Eva Jospin a réalisé la matrice de façade, une œuvre inspirée par la nature qui habille l’ensemble des ouvrages en béton du socle et des étages. Eva Jospin est connue pour ses hauts-reliefs en carton représentant des forêts. [©Mark Blower]L’œuvre Capriccio de l’artiste en forme d’arbre est visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie, à Versailles. [© Camille Lemonnier]La base de l’arbre en béton réalisé par XtreeE permet aux visiteurs de s’asseoir. [©Camille Lemonnier]Détail de la sculpture en béton d’Eva Jospin. [©Camille Lemonnier] La fontaine de Nymphée, située dans le Domaine de Trévarez dans le Finistère. [©Didier Olivre] La matrice de façade, inspirée par la nature et habille l’ensemble des ouvrages en béton, à Massy en Essonne. [©Mark Blower] « Ces trois réalisations m’ont familiarisée avec le béton. J’ai trois autres projets mettant en scène ce matériau. Toujours avec le promoteur Emerige et l’architecte Franklin Azzi une sculpture monumentale, à Pantin,dans un hall d’entrée. Mais aussi, dans un immeuble à Bagneux réalisé par Lambert Lenack urbanistes pour les façades du bâtiment, un bas-relief en béton matricé. Et enfin, une sculpture en béton et en bronze en extérieur pour la nouvelle gare du Kremlin Bicêtre dans le cadre du Grand Paris. Ce sera un mélange de béton moulé et matricé de 7 m de haut. » Le béton l’intéresse, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » Galerie Suzanne Tarasieve7, rue Pastourelle, 75003, Paris, tél : 01 42 71 76 54. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 245 jours

Le CERSAIE 2021 est de retour en présentiel

Le Cersaie, le rendez-vous mondial numéro un pour la céramique, l’ameublement bain... Cet article Le CERSAIE 2021 est de retour en présentiel est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 3 ans et 247 jours

Près de 50% des Français habitant en appartement souffrent de la chaleur en été

France Energie, avec OpinionWay, s'est donc interrogé sur le rapport des Français aux solutions existantes. Une enquête qui révèle une prise de conscience des Français face à ces vagues de chaleur répétées pour des équipements plus respectueux de l'environnement et permettant de préserver la santé des plus fragiles.« Cette enquête confirme que les habitudes des Français en matière de climatisation sont en train de changer en profondeur. Les enjeux environnementaux deviennent un frein de plus en plus puissant, incitant les Français à se passer de climatiseurs ou à se tourner vers des solutions plus vertueuses » déclare Frédéric Micheau, Directeur général adjoint chez OpinionWay.37% des Français ont chaud dans leur logementD'après l'étude réalisée par France Energie et OpinionWay en juillet 2021, plus d'un tiers des Français déclare souffrir de la chaleur dans son logement en été, avec un pic à 54% pour les 18-24 ans. Le type de logement est déterminant, puisque 48% des Français habitant en appartement ressentent avec plus d'intensité la chaleur.Face à la répétition de ces phénomènes, 9 Français sur 10 estiment qu'il est important de se doter d'une installation permettant le rafraîchissement :83% d'entre eux considèrent qu'ils sont bénéfiques pour protéger la santé des personnes âgées isolées en cas par exemple de confinement63% pour optimiser les conditions de télétravail53% pour améliorer la qualité de l'air intérieurPourtant, 75% des Français n'envisagent pas pour le moment l'achat d'un équipement de rafraîchissement pour lutter contre la chaleur. Les freins sont en effet nombreux :Deux tiers des Français évoquent des raisons économiquesLa consommation énergétique des climatiseurs est un obstacle pour 49% des FrançaisLes raisons environnementales et sanitaires sont également prises en compte par 41% d'entre eux comme une contrainte à l'achat d'un dispositif de rafraichissement.Des préoccupations environnementales accruesDe fait, cette prise de conscience écologique intervient dans un contexte global de réchauffement climatique, où les vagues de chaleur se multiplient (jusqu'à 25 jours par an d'ici 2050 selon Météo France), ce qui inquiète de plus en plus les Français :81% d'entre eux constatent qu'il y a plus de périodes caniculaires tous les ansPour lutter contre les effets du réchauffement climatique, 78% des Français souhaitent réduire leur consommation d'énergie, et même 58% d'entre eux préfèreraient souffrir de la chaleur plutôt que d'installer un climatiseur trop énergivore, jusqu'à en éprouver pour 49% d'entre eux un sentiment de culpabilité à l'utilisation. Ce sentiment est exacerbé chez les jeunes générations (56% chez les moins de 50 ans)Un intérêt croissant pour des solutions à faible impact environnementalDans ce contexte, l'étude révèle que 53% des Français seraient intéressés par une solution de climatisation produite en France et respectueuse des normes environnementales.« Les réponses des Français à ce sondage confirment tout l'intérêt des pompes à chaleur sur boucle d'eau. Alors que les climatiseurs classiques sont de plus en plus rejetés, notre technologie – made in France – est l'alternative la plus prometteuse pour réguler la température des bâtiments » déclare Henri Marraché, Directeur Général de France Energie.France Energie, entreprise française basée en Mayenne, propose en effet depuis plus de 30 ans une solution de pompe à chaleur sur boucle d'eau pour les immeubles de bureaux et les hôtels. L'entreprise a notamment équipé plus de 3 millions de m² dont l'immeuble de la Banque de France ainsi que la Tour TF1. Un bâtiment entièrement équipé peut réaliser jusqu'à 40% d'économies d'énergie.Fort de cette expérience, France Energie présente désormais, une solution finement étudiée pour équiper les bâtiments résidentiels collectifs. A travers un système de tuyaux remplis d'eau qui circulent dans tout le bâtiment, la pompe à chaleur Eau/Eau réversible permet de réguler la température en fonction des besoins, associée à une UCI (Unité de Confort Individuel) qui, en plus de l'apport du confort thermique, améliore la qualité de l'air intérieur. Les chiffres clés de l’étude « Les Français et les solutions de climatisation » :Plus d’un tiers des Français déclare souffrir de la chaleur dans son logement en été, avec un pic à 48% pour ceux vivant en appartement et de 54% pour les 18-24 ans9 Français sur 10 estiment qu’il est important de se doter d’une installation permettant le rafraîchissement du logement… mais 75% n’envisageaient pas cet été l’achat d’un tel équipement. Vers un « clim responsable » ? 58% des Français préfèreraient souffrir de la chaleur plutôt que d’installer un climatiseur trop énergivore, jusqu’à en éprouver pour 49% d’entre eux un sentiment de culpabilité à l’utilisation.53% des Français seraient intéressés par une solution de climatisation produite en France et respectueuse des normes environnementales.
Il y a 3 ans et 248 jours

L'Etat préconise de suspendre les éditions de nouveaux DPE sur certains immeubles anciens

RÉACTION. De nombreux acteurs avaient alerté sur les défaillances du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE). Les pouvoirs publics viennent de réagir en conseillant de suspendre son utilisation dans certains cas.
Il y a 3 ans et 249 jours

Les professionnels de l'immobilier et du diagnostic demandent une amélioration rapide du nouveau DPE

A l'occasion d'une rencontre avec la DHUP le jeudi 16 septembre, la FIDI se félicite d'avoir été entendue sur les difficultés de mise en place du nouveau DPE et reste raisonnablement optimiste sur la prise en compte de ses propositions d'améliorations d'ici à quelques semaines.L'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI), entendent cumuler leurs compétences et leurs forces pour décrypter « LE NOUVEAU DPE », fiabilisé, opposable et visant à l'éradication des passoires énergétiques et à la limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).La version actuellement en vigueur (DPE version v.3) a révélé ses limites :En effet, forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet dernier, la FIDI et l'UNIS ont dressé un constat identique d'insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du DPE V3 par rapport à la réalité terrain et à la V2 du DPE. Ces éléments ont fait l'objet d'un échange récent avec la Direction de l'Habitat, de l'urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP).Une première analyse retient deux causes probables :Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l'erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh !Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l'estimation des consommations mais aussi la note du DPE.En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note (pour rappel, de A à G, G étant la plus défavorable) :En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu'il y ait un problème sur le calcul des débits d'infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente.Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS !).En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation.Un autre point a été soulevé, qui ne joue pas sur la note :Estimation du confort d'été : si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l'estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres.Si les pouvoirs publics ne souhaitent pas revenir sur certains choix, il est impératif qu'ils expliquent clairement aux professionnels de l'immobilier les paramètres retenus et les raisons de leurs choix.D'autres difficultés ont aussi été soulevées pendant cet échange et continuent d'être discutées lors des groupes de travail hebdomadaires auxquels la FIDI participe depuis près de deux années, et de façon intensive depuis début mai 2021.Les constats des diagnostiqueurs rejoignent ceux des professionnels de l'Unis qui soulignent ainsi :L'incompréhension des clients qui voient leur bien déclassé sans avoir saisi en quoi leur bien immobilier nuit aux objectifs d'économie d'énergie et de réduction des GES ;Les difficultés d'accès aux locaux techniques de l'immeuble dans le temps imparti ;La difficulté de disposer des références techniques des isolants utilisés il y a plus de 10 ans ;La classement comme chaudière « fuel » des chaudières « gaz » dont les caractéristiques (type, puissance etc.) n'ont pas été indiquées, entrainant automatiquement un déclassement pénalisant.Des écarts entre les ratios de surfaces habitables des appartements et les tantièmes de copropriété ;L'allongement des délais de commercialisation (mise en location) en attente des DPE.Pour Danielle Dubrac, la présidente de l'Unis : « L'Unis avait conseillé aux copropriétés et aux bailleurs d' établir un nouveau DPE ; pour chacun, l'atterrissage est donc très rude. Dans ce contexte, la question de l'opposabilité pèse trop lourdement. Les pouvoirs publics sont allés trop vite. L'impact sur le parc est significatif. Comment envisager sereinement le calendrier de la loi Climat (interdiction de louer des DPE-G dès 2023) ? Nous espérons un remède rapide, étant résolument engagés dans la rénovation énergétique et dans l'accompagnement de nos clients ».Pour Lionel Janot, président de la FIDI et Stéphane Prouzeau, vice-président, les échanges avec la DHUP ont été très productifs et efficaces. A ce jour, ils ne doutent pas que des ajustements seront pris en compte rapidement pour améliorer la fiabilité des DPE V3 et les rendre réellement efficients.En attendant la rencontre avec la Ministre Chargée du Logement, Mme Emmanuelle WARGON, le 4 octobre prochain, où seront bien certainement évoqués les différentes problématiques concernant le DPE, mais aussi l'Audit énergétique, dans le cadre de la fluidité du marché de l'immobilier, les diagnostiqueurs poursuivent bien entendu la réalisation des DPE.Stéphane Prouzeau précise : « Pour l'instant, il faut laisser le temps aux responsables de la DHUP de bien prendre en compte les réalités du terrain énoncées par nos soins. Nous restons très attentifs et ouverts, mais nous ne manquerons pas de nous manifester avec plus d'insistance, si le DPE n'évolue pas rapidement. »Pour Danielle Dubrac, Présidente de l'UNIS : « L'UNIS a travaillé avec les diagnostiqueurs de la FIDI pour mieux maîtriser ce nouvel outil, afin que les professionnels remplissent parfaitement leur devoir de conseil auprès de leurs clients. Travailler en filière est un atout pour tous dans l'objectif de la rénovation. »Et Lionel Janot, Président de la FIDI, de conclure : « L'UNIS et la FIDI travaillent ensemble pour accompagner, informer et expliquer à l'ensemble des acteurs de l'immobilier le nouveau DPE et son impact sur le quotidien de demain. Les métiers de la FIDI et de l'UNIS sont indispensables dans le cycle de vie d'un bien immobilier, c'est pourquoi il est essentiel que nos professions poursuivent ces échanges et cette collaboration pour construire des relations etroites afin d'apporter un maximum de service et d'information. »
Il y a 3 ans et 250 jours

Sous le béton, le bois. Mixité constructive pour 23 logements à Paris, par JKLN

Cet immeuble de logements intermédiaires conçu par l'agence JKLN et sis dans l'opération urbaine du boulevard Vincent-Auriol s'inscrit dans une logique de préfabrication tirant parti de la complémentarité du bois et du béton. Il réactualise un mode constructif mixte, qui devient générateur du projet. Combinant 135 […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 250 jours

Rien ne justifie de construire, pour un siècle, avec les règlements actuels

Les immeubles de logement mis aujourd’hui sur le marché sont des projets périmés, des produits atteints, comme de vulgaires yaourts, par leur date de péremption. Tribune énervée de Paul Chemetov, Grand Prix National d’architecture. Les chroniques d’architecture ont publié deux lettres d’humeur, celle de Francis Soler et celle de Rudy Ricciotti. Tous deux Grand Prix […] L’article Rien ne justifie de construire, pour un siècle, avec les règlements actuels est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 251 jours

Comment l'adaptation aux événements climatiques extrêmes peut changer la face de la ville

Avec son "lac saisonnier" et la promesse d'un "meilleur écoulement de l'eau" entre les différents sites du campus universitaire de la ville Hyderabad, la réponse au risque d'inondation devient "un moteur du projet" encore en compétition, décrit Brice Piechaczyk, architecte au cabinet Enia.Vagues de chaleur, inondations, vent violent: impossible d'ignorer les conséquences du dérèglement climatique, qui s'expriment particulièrement en ville et demandent des aménagements pour en réduire la portée."Après la première vague de chaleur, en 2017, nous avons travaillé sur le réseau d'eau, afin de limiter le gaspillage qu'on avait identifié. Cette année [en raison notamment de l'anticyclone Lucifer], il y avait beaucoup d'incendies dans la région. Nous sommes en train de mettre en place un système de surveillance des forêts par drones et satellites", explique à l'AFP Virginia Raggi, la maire de Rome.Les épisodes caniculaires sont accentués en ville, où l'urbanisme et la concentration d'immeubles créé parfois des îlots de chaleur et augmente encore la température dans les hypercentres."Il faut dé-imperméabiliser la ville", explique l'architecte-urbaniste Ariella Masboungi, qui cite notamment la conception de "jardins de poche", pour remplacer le bitume afin de protéger de la chaleur et de faciliter l'écoulement de l'eau.Savoirs oubliésL'adaptation de la ville passe d'abord par des aménagements sur l'existant plutôt que par de nouvelles constructions."On peut régénérer les villes depuis les zones délaissées. Il y a des espaces à l'abandon comme d'anciennes usines, écoles, bureaux... Nous avons les moyens de redéfinir leurs usages", décrit Mme Raggi, qui vise notamment à relier les différents parcs et espaces verts de la capitale italienne pour créer un "Anello Verde" (bague verte).L'effort d'adaptation des bâtiments est notamment valable pour "ceux construits entre l'après seconde guerre mondiale" et "les premières règlementations thermiques", dans les années 1970 puis 2000 en France, estime Lois Moulas, directeur de l'Observatoire de l'immobilier durable.D'anciennes considérations ont été "oubliées", comme la "bio-conception" des villes, argumente également Mme Masboungi. "La ville de Gênes est construite avec des +couloirs de vent+, qui permet de ne pas avoir trop chaud, même par 40 degrés", illustre-t-elle."On savait faire, on doit retrouver" ces conceptions assure l'urbaniste.Ces changements amènent à mieux prendre en compte la région et les conditions locales des constructions. "Les Anciens construisaient différemment en Bretagne qu'en Côte d'Azur. Aujourd'hui on ne peut plus ignorer l'orientation des bâtiments, des ouvertures en fonction du soleil ou du vent", estime Abbès Tahir, directeur général délégué d'Arte Charpentier.Créatif et scientifiqueD'autant que les architectes peuvent désormais s'appuyer sur des données et des projections plus fines, afin de mieux identifier les risques et les impacts des solutions envisagées.L'observatoire de l'immobilier durable a par exemple lancé le programme Bat-Adapt, composé notamment d'une cartographie d'analyse des risques climatiques pour les bâtiments, comme les vagues de chaleur, les sécheresses, le retrait-gonflement des argiles ou encore les inondations. Cette cartographie est en libre accès.Limité pour l'instant au territoire français métropolitain, la carte sera à l'échelle européenne à terme, l'OID étant en phase de collecte des données."Les architectes doivent travailler beaucoup plus étroitement avec le monde scientifique et de l'ingénierie pour développer les analyses prédictives. Le coeur de notre métier est d'être créatif, mais nous devons mettre cette créativité à l'épreuve de la science", pense M. Piechaczyk."Mais nos bâtiments doivent aussi être plus agiles. Il faut garder en tête qu'ils doivent pouvoir être adaptés et rénovés plus facilement", pour mieux répondre aux conséquences climatiques pas encore anticipées et encourager leur reconversion, conclut-il.
Il y a 3 ans et 251 jours

Bidart : réhabilitation du bâtiment Gidalekua

Cet immeuble appartenant à la Commune bénéficiera de travaux d’entretien et de mise en accessibilité.
Il y a 3 ans et 251 jours

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   « Toutes les idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle ».  Auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés1, Philippe Bihouix, aujourd’hui directeur général d’Arep, a travaillé en tant qu’ingénieur-conseil ou dirigeant dans différents secteurs industriels, en particulier les transports et la construction.  Philippe Bihouix ©Maxime Huriez « Grand témoin,  il ouvrira le congrès le 6 octobre avec une conférence introductive : To build or not to build Changement climatique et pénurie des ressources : (Comment) construire demain ? Sa vision risque de bousculer bien des intervenants. Les ateliers reprendrons certains des aspects de son discours. En avant-première pour Planète Bâtiment, il dévoile les grandes lignes de son intervention.  » Par Stéphane Miget  Densité, technologie, économie circulaire, éco-construction, rénovation énergétique… Vous allez dresser un constat sévère de la situation et émettre des réserves sur les capacités du secteur à relever les défis ?  De mon point de vue, les dispositifs qui se mettent en place pour réinscrire le secteur du bâtiment dans les « limites planétaires » (climat, énergie, ressources) risquent d’être insuffisants. Prenons le fantasme de la « smart city », cette ville enrichie technologiquement, où capteurs et intelligence artificielle permettraient d’optimiser les flux de personnes, son métabolisme, les dépenses énergétiques, etc. D’abord, on pourrait questionner nos capacités réelles à déployer et généraliser de tels systèmes, suffisamment rapidement ; ensuite, cela engendrerait une consommation insoutenable de ressources rares, difficilement recyclables, par la multiplication des objets connectés dans les habitations et les espaces publics ; enfin, le rapport « coûts / bénéfices » est loin d’être évident, avec le développement, en arrière-plan, des équipements numériques pour le stockage et le traitement des données. Autre exemple avec l’économie circulaire, qui est un peu la tarte à la crème. Bien sûr, il est possible de progresser dans le recyclage, le réemploi… Malheureusement, la réalité montre que le réemploi est très compliqué à mettre en œuvre, pour des raisons économiques (coût de la récupération, du stockage), organisationnelles, voire réglementaires ou assurantielles. Quant au recyclage, celui-ci est souvent limité et inefficace pour « boucler les cycles » : les mélanges de matériaux engendrent presque inévitablement un downcycling, comme pour les aciers, les verres, etc. qui rejoignent des utilisations moins nobles. Il y a quand même quelques avancées : par exemple le béton avec le projet Recybéton ? Oui, naturellement, et il faut continuer à porter l’effort sur ces sujets, mais cela reste marginal pour l’instant et il y a quand même une « dégradation » de la fonctionnalité, les granulats ne sont techniquement pas utilisables comme ceux sortant de carrière. Et lorsque le béton est broyé, deux éléments ne peuvent être récupérés : le sable et le ciment. Certes, ces démarches peuvent réduire un peu les consommations de ressources et éviter l’ouverture d’une carrière supplémentaire. Toutes ces idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle.  Un problème d’échelle que vous soulevez également dans la l’écoconstruction et la rénovation ?  La réglementation s’enrichit (RE2020 ndlr), privilégiant les bâtiments écoconstruits. Pour autant, leur réplicabilité et le passage à grande échelle vont être difficiles. Il y a un problème de ressources. Construire en bois, de plus en plus haut, c’est très bien pour économiser le carbone. Mais si nous voulons continuer à (éco)construire autant de logements, d’immeubles de bureaux, d’entrepôts… j’ai peur que le bois des forêts européennes n’y suffise pas ! Concernant la rénovation thermique, tout le monde plébiscite les grands programmes, mais suivre le rythme est une autre affaire. Si l’on doit rénover 20 millions de logements et que seuls 200 ou 300 000 le sont chaque année, il va nous falloir de l’ordre d’un siècle… Et nous n’avons pas tout ce temps !  Quant à la densification, bien sûr une ville dense consomme moins d’espace ; les transports en commun, mieux remplis, coûtent donc moins cher et s’avèrent plus rentables pour les collectivités… Mais, il y a aussi des effets pervers : par exemple plus les métropoles se densifient, plus les habitants souhaitent une résidence secondaire.  C’est-ce que vous appelez l’effet rebond ?  Oui. A chaque fois que l’on crée de l’efficacité, nous provoquons aussi une augmentation des besoins, et continuons à augmenter globalement la facture environnementale. Par exemple, dans les bâtiments rénovés et mieux isolés, les habitants augmentent inconsciemment leur température de confort, d’où une perte de tout ou partie des gains théoriques. Un rapport en Allemagne de la fédération GdW, présenté à l’été dernier, a montré des résultats assez déprimants : malgré les sommes très importantes engagées dans la rénovation (plus de 340 Mds € entre 2010 et 2018), les économies générées n’ont été que de… 1 à 2 kWh par mètre carré et par an.  Même scénario pour le numérique : les progrès unitaires sont phénoménaux… mais l’augmentation des besoins (quantité de données générées, stockées, transmises…) encore plus, conduisant à une empreinte environnementale croissante. Ce phénomène n’est pas nouveau, la trajectoire technologique de l’humanité, depuis deux siècles, atteste que cette efficacité technologique, rapidement convertie en « efficacité économique » (baisse des prix), fait augmenter les volumes consommés, et donc la facture environnementale totale.  Maintenant que le constat est posé, que faut-il faire ?  Au lieu de rester fascinés devant les perspectives de l’innovation high-tech, l’idée pourrait être d’amorcer une démarche plus « low-tech », visant à l’économie de ressources, à la sobriété à la source, aux réflexions sur le juste besoin. Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de faire preuve de « techno-discernement », de faire le tri pour utiliser les technologies – et donc les précieuses ressources qu’elles mobilisent – là où elles sont indispensables, ou là où elles apportent un avantage indiscutable.  Et pour la construction ?  D’abord, rechercher une sobriété d’usage en termes de confort thermique. Il serait bien plus rapide, efficace, bon marché, d’adapter nos habitudes et notre habillement en hiver, d’enfiler un pull et de poser un plaid sur ses genoux en télétravail ou au bureau, bref d’accepter collectivement de décaler notre référentiel de confort, que de l’appréhender seulement à travers le prisme du chauffage ou de l’isolation. Il faut aussi réfléchir en amont pour atteindre une sobriété de construction, accepter de construire moins pour construire mieux. Pour cela, entre autres, remettre en cause nos besoins, dimensionner au plus juste, intensifier l’usage des lieux existants, réinvestir les surfaces vacantes… Et déployer tout l’arsenal nécessaire à la sobriété foncière (densification légère, surélévations, transformation des zones commerciales ou des bureaux en logements…) ; mais les métropoles et les villes – quelle que soit leur échelle – ne pourront pas atteindre, seules, le zéro artificialisation. La puissance publique devra accompagner le mouvement, en renonçant à l’attractivité des « villes-monde » – qui est en train de faire long feu, depuis la crise sanitaire – et en relançant une politique de la décentralisation. 1L’Âge des low tech (Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le Bonheur était pour demain (Seuil, 2019). 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable « To build or not to build », il est encore temps de s’inscrire ! https://www.congresbatimentdurable.com/
Il y a 3 ans et 251 jours

Hausse moins forte des loyers à Paris en 2020 grâce à l'encadrement

La hausse s'établit à 1,1% sur l'ensemble de l'année 2020 pour les non-meublés par rapport à l'an précédent, contre 1,8% en 2019 et 1,7% en 2018, selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (OLAP), qui n'évalue pas les logements meublés. Elle est un peu plus marquée en petite et en grande couronne (+1,4 et +1,2%).À Paris, les loyers sont encadrés depuis 2015. La mesure avait été levée après une décision de justice fin 2017, avant d'être réintroduite en juillet 2019.La loi dispose que lorsqu'un logement est loué à une nouvelle personne, le propriétaire ne peut pas augmenter le loyer au-delà de l'Indice de référence des loyers (IRL) -qui s'est établi en moyenne à 0,8% en 2020- sauf s'il a fait des travaux importants, ou si le loyer était sous-évalué auparavant.A Paris, l'évolution des loyers à la "relocation", c'est-à-dire quand un logement accueille un nouveau locataire, a été moins importante que les années précédentes: elle s'établit à 2,3%, contre 3,4% et 4,1% les deux années précédentes."On peut voir dans ce résultat l'effet modérateur de l'encadrement des loyers de nouveau appliqué depuis le 1er juillet 2019, difficile à isoler cependant de l'effet de la crise sanitaire sur le marché de la location en particulier avec les moindres locations des étudiants", commente l'OLAP.Au sein des relocations qui ont mené à une augmentation du loyer au-dessus de l'IRL, plus d'une sur deux (51%) n'a pas été justifiée par des travaux importants à Paris. C'est plus qu'en 2019, où la part des hausses sans justification légale était de 42%.Dans le reste de l'agglomération parisienne, "contrairement aux années précédentes", la hausse des loyers à la relocation est plus forte qu'à Paris: +4,4% en petite couronne, "soit le niveau le plus élevé depuis 2013", et +2,8% en grande couronne.En Île-de-France, l'encadrement des loyers a été étendu le 1er juin dernier à neuf communes en plus de Paris: Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L'Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains et Villetaneuse.
Il y a 3 ans et 252 jours

REP bâtiment : « Entre le 31 décembre 2021 et le 1er janvier 2022, il n’y aura pas de révolution », Arnaud Humbert-Droz (Valdelia)

L'éco-organisme de la filière ameublement a décidé de viser un agrément pour la future filière REP pour les produits et matériaux de construction pour le bâtiment (PMCB). Son président explique au Moniteur le positionnement et les ambitions de Valdelia.
Il y a 3 ans et 254 jours

Le nouveau Bauhaus européen se précise

Le nouveau Bauhaus européen confère une dimension culturelle et créative au pacte vert pour l'Europe, visant à démontrer que l'innovation durable se traduit par des expériences concrètes et positives dans notre vie quotidienne.En ce qui concerne le financement, quelque 85 millions d'euros seront consacrés à des projets de nouveau Bauhaus européen dans le cadre des programmes de l'UE pour la période 2021-2022. De nombreux autres programmes de l'UE intégreront le nouveau Bauhaus européen en tant qu'élément contextuel ou priorité, sans budget spécifique prédéfini.Le financement proviendra de différents programmes de l'UE tels que le programme Horizon Europe pour la recherche et l'innovation (notamment les missions d'Horizon Europe), le programme LIFE en faveur de l'environnement et de l'action pour le climat et le Fonds européen de développement régional. En outre, la Commission invitera les États membres à appliquer les valeurs fondamentales du nouveau Bauhaus européen dans leurs stratégies de développement territorial et socio-économique et à mobiliser les volets concernés de leurs plans pour la reprise et la résilience, ainsi que les programmes relevant de la politique de cohésion, afin de bâtir un avenir meilleur pour tous.La Commission mettra en place un Lab du nouveau Bauhaus européen, groupe de réflexion et d'action chargé des processus de co-création, de prototypage et de test des outils, solutions et recommandations stratégiques. Ce Lab s'inscrira dans la continuité de l'esprit collaboratif du mouvement, qui rapproche des horizons différents et s'adresse à la société, à l'industrie et aux décideurs politiques afin de mettre les acteurs en relation et de trouver de nouveaux moyens de créer ensemble.La communication s'inspire des contributions reçues dans le cadre de la phase de co-conception qui s'est déroulée de janvier à juillet et au cours de laquelle la Commission a reçu plus de 2 000 contributions de toute l'Europe et au-delà.Favoriser un mouvement croissantEn janvier 2021, la phase de co-conception du nouveau Bauhaus européen a été lancée en vue de recenser et d'examiner des solutions esthétiques, durables et inclusives pour nos espaces de vie et de contribuer à la mise en œuvre du pacte vert pour l'Europe. Lors de cette première étape du développement, tout un chacun a été invité à prendre part au débat visant à repenser la manière dont nous vivons ensemble. Ces échanges ont contribué à la communication adoptée aujourd'hui concernant le nouveau Bauhaus européen.La co-création demeurera essentielle et évoluera en fonction des premiers résultats concrets, au moyen d'évaluations et de réexamens. Aussi la Commission approfondira-t-elle encore les travaux menés avec la communauté du nouveau Bauhaus européen, qui compte toujours plus de citoyens, d'organisations et d'autorités soutenant l'initiative. Ce mouvement s'inspire également de lieux et projets esthétiques, durables et inclusifs, existant en Europe. La première édition du prix «nouveau Bauhaus européen» célébrera ces réalisations en décernant des prix dans dix catégories, allant des «produits et art de vivre» aux «lieux réinventés pour se rencontrer et partager». Le volet «étoiles montantes du nouveau Bauhaus européen», ouvert exclusivement aux moins de 30 ans, soutient la jeune génération et l'encourage à continuer de développer des idées et concepts novateurs. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 16 septembre.Plusieurs membres du Collège se sont exprimés à ce sujet:La présidente de la Commission, Mme Ursula von der Leyen, a fait la déclaration suivante: «Le nouveau Bauhaus européen associe la grande vision du pacte vert pour l'Europe à des changements concrets sur le terrain. Des changements qui améliorent notre vie quotidienne et que tout un chacun peut percevoir non seulement dans les bâtiments et les espaces publics, mais aussi dans la mode ou l'ameublement. Le nouveau Bauhaus européen vise à créer un nouvel art de vivre qui allie durabilité et bonne conception, qui nécessite moins de carbone et qui soit inclusif et abordable pour tous.»La commissaire chargée de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse, Mme Mariya Gabriel, a ajouté pour sa part: «En jetant des ponts entre la science et l'innovation, d'une part, et l'art et la culture, d'autre part, et en adoptant une approche globale, le nouveau Bauhaus européen créera des solutions qui sont non seulement durables et innovantes, mais aussi accessibles, abordables et bénéfiques pour nous tous.»La commissaire à la cohésion et aux réformes, Mme Elisa Ferreira, s'est exprimée en ces termes: «Grâce à son approche transdisciplinaire et participative, le nouveau Bauhaus européen renforce le rôle des collectivités locales et régionales, des industries, des innovateurs et des esprits créatifs qui coopèrent pour améliorer notre qualité de vie. La politique de cohésion permettra de transformer les idées nouvelles en mesures concrètes au niveau local».
Il y a 3 ans et 255 jours

CECIL PROFESSIONNEL – PEINTURE AÉROSOL BLANC MAT PA MTD : Le blanc malin pour bloquer et couvrir les taches difficiles, les traces et les chocs sur les murs…

Les peintures aérosol sont très pratiques à utiliser pour de nombreux petits travaux et elles permettent de réaliser avec précision des retouches ou des raccords sur des zones bien définies. Cecil Professionnel, marque référente en négoce sur le marché de la peinture, a mis au point une offre de peintures en aérosol de haute qualité. Bénéficiant de formulations pointues à forte durabilité, les peintures en aérosol Cecil Professionnel offrent des solutions techniques accessibles à tous et qui répondent aux travaux courants comme aux chantiers spécifiques ou industriels. Ainsi auréoles d’humidité liées à un dégât des eaux, traces de nicotine ou de fumée, taches de gras, coups ou traces de meubles… sont autant de marques qui peuvent salir, abîmer ou nuire à l’esthétique et à l’aspect des murs et des plafonds. Pour éviter d’avoir à repeindre tout le pan de mur ou le plafond, qui peut être un travail fastidieux et couteux, Cecil Professionnel a développé la peinture en aérosol PA MTD. Cette peinture de rénovation répond aussi bien aux besoins des artisans que des bricoleurs, et s’utilise en sous-couche ou en finition. La peinture PA MTD présente une alternative simple et efficace pour retoucher les taches difficiles du quotidien ou couvrir les traces de chocs de dernières minutes sur un chantier, tout en assurant une haute qualité de finition.   BLANC MAT – PREPARATION/FINITION : PA MTD Haute qualité pour des retouches rapides et ultra-couvrantes Anti-tache, la peinture PA MTD Cecil Professionnel permet de réaliser efficacement des retouches rapides sur les surfaces tachées ou abîmées des murs et des plafonds intérieurs en plaques de plâtre, plâtre, béton, briques… Grâce à son pouvoir couvrant, elle peut être également appliquée en sous-couche, avant une mise en peinture puisqu’elle évite la réapparition des taches en cas d’humidité et stoppe les remontées de tanins. Sa formulation à base de résines acryliques de haute qualité en phase solvant assure une parfaite adhérence sur les fonds difficiles. Isolante, d’une très bonne opacité et d’un haut pouvoir couvrant, elle masque les traces d’humidité, de suie, de crayon, de dégâts des eaux.. et peut être utilisée pour des petites retouches sur des murs peints abîmés par un choc. Aucune tache ou trace ne reste visible dès la première couche de PA MTD. Ce blanc mat malin ne jaunit pas et offre un beau tendu. Enfin, avec sa bombe ergonomique, elle est très facile à utiliser. L’application de la peinture est agréable et le séchage rapide. Conditionnement : 400 ml Prix de vente conseillé : 12,50 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux Retrouvez la liste des distributeurs sur www.cecil.fr rubrique «points de vente». Gamme de peintures en aérosol : 5 références essentielles – La PA RAL : une peinture universelle tous matériaux avec un large choix de teintes RAL, –  La PA MTD : une peinture de rénovation pour bloquer et couvrir les taches difficiles, –  La PA MARK : une peinture de marquage temporaire toutes surfaces, –  La PA 650 : une peinture technique résistante aux fortes températures jusqu’à 650° C, –  La PA GALVA : une peinture de protection anti-corrosion pour tous les métaux.
Il y a 3 ans et 255 jours

Des experts de l'ONU appellent la France à améliorer sa copie sur le Handicap

Selon l'ONU les politiques publiques en matière de handicap sont encore trop marquées par une approche "médicale" qui cantonne les personnes concernées dans des foyers spécialisés, a estimé le Comité des Nations unies pour les droits des personnes handicapées.Ces experts indépendants, chargés de surveiller l'application par les États de la Convention des droits des personnes handicapées (entrée en vigueur en France en 2010), ont rendu ces conclusions après trois séances d'auditions de responsables gouvernementaux, organisées en août.Le Comité onusien s'étonne que les associations représentant les personnes handicapées soient en même temps gestionnaires d'institutions spécialisées financées par les pouvoirs publics: selon lui, cela conduit à des "conflits d'intérêt" et constitue un "obstacle" pour que les personnes concernées puissent "passer des soins médico-institutionnels à une vie indépendante".L'association APF France handicap, elle-même gestionnaire de nombreux lieux de vie, a réagi à ce rapport en soulignant qu'elle en partageait de nombreuses conclusions, notamment sur la lenteur des progrès en matière d'accessibilité des infrastructures.Le gouvernement "partage la volonté du comité de changer le regard de la société sur le handicap" et "lever les préjugés", a réagi de son côté la secrétaire d'État en charge du dossier Sophie Cluzel.Concernant les critiques sur la trop grande place laissée aux institutions spécialisées, elle a souligné que la France avait "engagé une mutation", pour une plus grande "inclusion scolaire" et une "transformation de l'offre médico-sociale"."Sur les 12 millions de personnes en situation de handicap en France, 100.000 personnes majeures sont hébergées en établissement", a observé Mme Cluzel, soulignant qu'"entre le tout établissement et le tout domicile", elle ambitionnait de développer "des habitats alternatifs".Les experts de l'ONU critiquent par ailleurs les modalités d'octroi de l'Allocation pour adulte handicapé (AAH), qui ne devraient pas selon eux dépendre des revenus du conjoint, car cela va à l'encontre de l'"autonomie" des femmes handicapées. Une vision partagée par l'APF, qui organise justement une journée de mobilisation sur ce thème jeudi.Les experts appellent aussi la France à modifier la loi "Elan" de 2018, qui a abaissé de 100% à 20%, dans les programmes immobiliers neufs, la part de logements accessibles aux personnes à mobilité réduite.Sur ce point, le gouvernement s'est défendu en soulignant que tous les logements neufs devaient être "évolutifs", en étant dotés par exemple d'une douche "à l'italienne", et que les ascenseurs étaient obligatoires dans les immeubles neufs à partir de deux étages.
Il y a 3 ans et 255 jours

Wavin accompagne le chantier SO POP à Saint-Ouen avec plus de 4.000 raccords Tigris M5 et 5.000 m de tubes multicouches

Le programme SO POP, dont la fin du chantier est prévue pour le 1er semestre 2022, se trouve dans un quartier en plein essor économique. Ce nouvel immeuble de bureaux, à l’architecture emblématique tout en rondeur, est érigé sur l’ancien siège social de Citroën. La division Tertiaire de SPIE Industrie & Tertiaire a été sélectionnée par la foncière COVIVIO, opérateur immobilier européen, pour la réalisation des travaux de CVC (chauffage, ventilation, climatisation), plomberie, courants forts, courants faibles et gestion technique du bâtiment de ce chantier.« Plus de 4.000 raccords Wavin Tigris M5 et environ 5.000 m de tubes multicouches viennent alimenter les réseaux d’hydrodistribution de ces futurs bureaux. Avec autant de raccords à installer, la technologie ACOUSTIC LEAK ALERT des Tigris M5 nous fait gagner un temps considérable sur le chantier et nous évite les mauvaises surprises lors de la mise en eau. » explique Yvan Maurouard - CoordinateurChantier SPIE Industrie & Tertiaire.Sur le chantier SO POP, SPIE Industrie & Tertiaire apporte à COVIVIO une solution globale en génie climatique et génie électrique pour simplifier les décisions techniques et organisationnelles, et fluidifier les phases d’interventions des équipes. Yvan Maurouard - Coordinateur Chantier SPIE Industrie & Tertiaire Grand projet - organise et orchestre l’avancement de tous les corps d’état sur ce chantier (une centaine de personnes au total). Il explique pourquoi son choix s’est porté sur les solutions Wavin pour le réseau d’hydrodistribution de ce chantier.« J’ai connu les solutions Wavin au travers de différentes expériences sur d’autres chantiers. J’ai bien évidemment installé plein d’autres raccords mais Tigris M5 est vraiment différent. Sur le programme neuf SO POP de 7 étages et plus de 32.000 m², nous devons installer environ 5.000 m de tubes multicouches et plus 4.000 raccords. Le nombre de raccords à sertir est considérable et nous n’avons qu’un seul point d’eau dans les colonnes sur chantier. Les repères visuels et la détection sonore des fuites avec sifflement à l’air des nouveaux raccords Wavin Tigris M5 nous évitent de gros dégâts en cas d’oubli d’un sertissage lors de la mise en eau du réseau. C’est très pratique sur un gros chantier comme SO POP car il est difficile de vérifier un à un chaque sertissage. C’est un gain de temps très important. De plus, les tubes multicouches Wavin ue nous avons utilisé sont insensibles à la corrosion et ont des parois extrêmement lisses qui évitent le dépôt de calcaire. Ces solutions Wavin nous permettent d’offrir au client un réseau durable et performant grâce à une installation fiable et pérenne.Nous bénéficions également d’un très bon suivi de projet. Le commercial Wavin reste très disponible et nous apporte des solutions très rapidement. C’est important pour un chantier comme SO POP où nous avons énormément de raccords à installer. Nous avons également reçu une formation par les équipesWavin afin de nous expliquer toutes les bonnes pratiques pour une pose parfaite des raccords. Cette formation nous a permis de répondre aux questions des employés qui ne connaissaient pas forcément le produit et de leur montrer comment bien contrôler un raccord visuellement avant sertissage. »Tigris M5, une innovation mondialeLe raccord Tigris M5 de Wavin compte parmi les dernières innovations les plus marquantes en termes de sécurisation des installations sanitaires. Sa particularité : être le seul raccord au monde équipé d’un système intégré de détection acoustique des fuites.Développé pour répondre aux besoins des installateurs, le Tigris M5 offre une grande fiabilité des raccordements pour minimiser les risques de fuites. Pour cela, il est doté de la technologie ACOUSTIC LEAK ALERT qui, en cas de raccord non serti, émet un sifflement lors d’un test de pré-réception réalisé à l’air. Ce sifflement de 80 db facilite la localisation des fuites, assurant u ngain de temps précieux sur le chantier.Autre avantage, l’utilisation de l’air lors des essais permet de laisser l’installation hors d’eau, évitant tout dommage dû au gel sur les chantiers non chauffés pendant la période hivernale. Par ailleurs, l’absence d’eau dans les circuits permet d’éviter toute stagnation prolongée avant la réception de l’ouvrage, réduisant ainsi les risques de développement de légionelles.Et pour encore plus de sécurité lors de la mise en eau, le Tigris M5 bénéficie du système DEFINED LEAK. Ce dernier permet une identification d’éventuels raccords non sertis résiduels grâce à un filet d’eau visible dès 2,5 bars de pression.Le raccord Tigris M5 est un véritable concentré de technologies qui possède bien d’autres atouts destinés à faciliter les travaux des installateurs et à leur assurer des connexions de qualité. En témoigne la technologie IN4SURE qui rend visible le tube à 360° au bout de son emboîtement. Fenêtre astucieuse sur le tube parfaitement emboîté, elle permet son sertissage en toute confiance. La tête hexagonale brevetée EASYFIT facilite d’ailleurs l’emboîtement du raccord sur le tube afin de réduire la pénibilité des travaux.Conçu pour offrir des performances hydrauliques optimales, le raccord Tigris M5 de Wavin est équipé du système OPTI FLOW qui permet de bénéficier d’une grande section de passage pour un flux d’eau amélioré. Les pertes de charge sont réduites pour offrir au réseau toute sa performance.Enfin, avec les raccords Tigris M5, nul besoin d’acquérir de nouveaux outils. Avec le procédé MULTI JAW, les profils de pince à sertir U, Up, H, TH et B sont parfaitement compatibles et garantissent des connexions sûres.
Il y a 3 ans et 255 jours

Eurazeo acquiert un ensemble logistique au Royaume-Uni

Connu sous le nom de "Trinity Trading Estate", ce complexe représente une surface totale d'environ 38.000 mètres carrés."L'actif est basé à Sittingbourne, une ville commerciale dynamique du Kent jouissant d'une excellente accessibilité et stratégiquement située entre Londres et l'Euro Tunnel", a expliqué Eurazeo, qui réalise l'opération avec Arax Properties et auprès d'Orchard Street."Occupé à 98%, Trinity Trading Estate génère un revenu locatif immédiat et présente un fort potentiel de réversion locative. La division immobilière d'Eurazeo investira, aux côtés de son partenaire Arax Properties, afin de développer l'actif notamment en construisant des surfaces additionnelles permettant d'augmenter la densité du site et de capter son fort potentiel locatif", poursuit la société d'investissement.Le groupe a déjà acquis deux immeubles de bureaux à Londres et cette nouvelle opération "permet à Eurazeo d'accroître sa présence au Royaume-Uni et de pénétrer le marché de la logistique", ajoute le communiqué.Eurazeo dispose de près de 25,6 milliards d'euros d'actifs, dont plus de 17,8 milliards pour compte de tiers.
Il y a 3 ans et 255 jours

Barbarito Bancel signe à Paris les nouveaux bureaux de Moët Hennessy

L’agence Barbarito Bancel Architectes (Ivana Barbarito et Benjamin Bancel) a livré en 2021, entre la rue de Sèvres et la rue du Bac à Paris (VIIe), dans le quartier animé de Saint-Germain-des-Prés, les nouveaux bureaux de Moët Hennessy. Communiqué. L’immeuble à architecture Eiffel de cinq étages a été complètement rénové, pour mêler efficacité et élégance, […] L’article Barbarito Bancel signe à Paris les nouveaux bureaux de Moët Hennessy est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 256 jours

Optimiser la gestion technique patrimoniale par l’usage de la maquette numérique

Dans le cadre de leur partenariat de Recherche & Développement (R&D) dédié au logement, CDC Habitat et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont développé un outil facilitant la production de maquettes numériques de gestion, compatible avec l'outil de Gestion Technique de Patrimoine immobilier (GTP ABYLA®) utilisé par CDC Habitat.Cet outil prend la forme d'un plugin appelé « Adaptateur Abyla », intégré à la visionneuse de maquette eveBIM® du CSTB. Il permet aux bailleurs et gestionnaires de parc immobilier d'intégrer plus facilement les maquettes numériques à leur outil de GTP ABYLA® et ainsi optimiser la gestion de leurs parcs, via le BIM Gestion - Exploitation - Maintenance (GEM).L'approche BIM globale, axe majeur du partenariat de Recherche et Développement CDC Habitat - CSTBEn 2018, CDC Habitat et le CSTB ont engagé un ambitieux partenariat R&D, centré sur le secteur du logement dont le BIM GEM. L'essentiel des coûts d'un bâtiment après livraison étant concentré dans l'exploitation et la maintenance, la démarche BIM gagne en effet à être pensée de manière globale pour optimiser à la fois la conception et la rénovation des immeubles mais aussi leur gestion. L'intégration des maquettes numériques dans les outils de Gestion Technique de Patrimoine (GTP) constitue en cela un levier d'optimisation technique et économique important.Fort de ce constat, CDC Habitat organise sa stratégie de gestion technique patrimoniale pour les 525 000 logements gérés de son parc.Un plugin au service d'un BIM GEM facilité, développé dans le cadre du partenariat CSTB / CDC HabitatEngagé dans l'accompagnement des acteurs dans la transition numérique, le CSTB, de par son expertise pluridisciplinaire, la recherche qu'il développe en particulier dans le domaine du BIM GEM et sa capacité à déployer des outils innovants comme la visionneuse eveBIM®, a développé ce plugin expérimental dans le cadre du partenariat avec CDC Habitat. Celui-ci permet d'assurer la transmission des données de la maquette à l'outil de GTP ABYLA® qui est d'une part, déployé à CDC Habitat, à CDC Habitat Social et à Sainte-Barbe et d'autre part, exploité par la filière du logement social.Le principe : pouvoir convertir une maquette DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés), produite dans le respect de la nouvelle Charte BIM DOE de CDC Habitat standardisée plus complète, en maquette totalement compatible avec le modèle de données ABYLA®. CDC Habitat peut ainsi poursuivre sa stratégie de gestion patrimoniale via le BIM, à partir de son outil de GTP.L'enjeu était donc de faciliter l'intégration de maquettes numériques dans l'outil de GTP utilisé par CDC Habitat et ainsi, remplacer, à terme, la vectorisation à partir de plans, par un usage généralisé du BIM.Un plugin mis à disposition des bailleurs et gestionnaires de parcs immobiliersLes travaux menés par CDC Habitat et le CSTB s'inscrivent dans une volonté commune de déployer de nouvelles méthodes de construction, réhabilitation, gestion et maintenance, qui bénéficieront au parc géré par CDC Habitat, mais aussi au secteur du logement en général.Dans cette perspective, le CSTB et CDC Habitat ont décidé de mettre ce plugin à disposition de l'ensemble des bailleurs et gestionnaires de parcs immobiliers pour leur permettre d'optimiser la gestion de leur patrimoine immobilier via une maquette numérique.Le CSTB et CDC Habitat invitent les acteurs du logement social à rejoindre la démarche initiée, à partager leurs retours d'expérience, leurs attentes et propositions autour d'un BIM GEM facilité.« L'enjeu de notre partenariat avec CDC Habitat réside dans la convergence entre la recherche et la réalité de la construction, pour déployer des approches et des outils efficients, innovants et reproductibles dans d'autres contextes. C'est ce qui a été fait, notamment, avec ce plugin. C'est une première étape-clé au service d'une approche globale d'un BIM GEM. Nous souhaitons à présent aller plus loin, en ouvrant la démarche à l'ensemble des acteurs du logement, pour avancer ensemble vers un BIM GEM facilité et généralisé » indique Etienne Crépon, président du CSTB.«Compte tenu du rythme de développement élevé du groupe CDC Habitat, il est essentiel pour nous de pouvoir exploiter dans notre gestion et la maintenance de nos immeubles les données issues du BIM conception, de la maquette numérique du DOE. Les travaux menés avec le CSTB et financés par CDC Habitat ont permis de mettre au point cet adaptateur Abyla, qui assure la transmission des données de la maquette numérique dans l'outil de gestion technique du patrimoine (ABYLA). Nous avons décidé, avec le CSTB, de le mettre à disposition des bailleurs et de la filière logement. C'est une étape importante dans la transformation numérique de notre Groupe. » souligne Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat.Rendez-vous au Congrès USH 2021Le CSTB et CDC Habitat feront une démonstration du plug-in développé à l'occasion du 81ème Congrès HLM Mardi 28 septembre 2021 à 11h30 sur le stand de la Banque des Territoires (B06) Parc des Expositions de Bordeaux Lac, Cours Charles Bricaud 33000 Bordeaux
Il y a 3 ans et 256 jours

Façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 1960

La résidence de la Saussaie, à Thiais (Val-de-Marne), vient de connaître une rénovation énergétique. Propriété du bailleur social francilien Immobilière du Moulin Vert (SAIMV), cet immeuble R+4 abrite soixante logements…Cet article Façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 1960 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 256 jours

Lyon : 31 M€ pour la rénovation de l’immeuble Bellacorte

L’immeuble Bellacorte fait l’objet d’un vaste projet de rénovation. 31 M€ seront investis dans les travaux.
Il y a 3 ans et 257 jours

Armor solar power films solarise du verre de sécurité pour générer de l'énergie solaire grâce à des façades en verre

Mis au point par ARMOR solar power films, le film photovoltaïque organique (OPV) ASCA® s’intègre rapidement, facilement et de manière flexible dans n'importe quel format de verre et de façade. Outre les composants OPV, ARMOR solar power films se charge également de la connectique, du câblage et de la connexion à l'onduleur. L'énergie solaire est injectée dans le réseau public ou consommée directement.Des immeubles générateurs d'énergieLe verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH (situé à Bretten, près de Karlsruhe) propose depuis cet été à ses clients internationaux du BTP des modules de verre transparent capables de générer de l’énergie. Si les balustrades sont transparentes de l'intérieur, elles sont translucides de l’extérieur, garantissant ainsi l'intimité des résidents. L'énergie solaire est produite par des cellules ASCA® à base de polymères organiques, qu'ARMOR solar power films applique en couches très fines sur films minces à l'aide d'un procédé d'enduction spécifique.« Avec les balustrades en verre, ARMOR solar power films vient apporter une solution inédite à l’offre de façades existante. Pour la première fois, le verre de sécurité appliqué sur les immeubles de grande dimension peut également générer de l'énergie. Les modules ASCA® s’adaptent parfaitement aux contraintes des façades d’immeubles grâce à leurs propriétés visuelles sur-mesure et techniques les rendant efficaces même en zones partiellement ombragées » déclare Martin Sulzer, Responsable Technico-Commercial chez BGT.« Avec les balustrades en verre, ARMOR solar power films vient apporter une solution inédite à l’offre de façades existante. Pour la première fois, le verre de sécurité appliqué sur les immeubles de grande dimension peut également générer de l'énergie. Les modules ASCA® s’adaptent parfaitement aux contraintes des façades d’immeubles grâce à leurs propriétés visuelles sur-mesure et techniques les rendant efficaces même en zones partiellement ombragées » déclare Martin Sulzer, Responsable Technico-Commercial chez BGT.Contrairement aux modules photovoltaïques cristallins classiques, le film ASCA® est souple, flexible, transparent et sur mesure. Il existe en bleu, vert, gris ou rouge. « Nous pouvons produire n'importe quelle forme, dans n’importe quelles dimensions et ainsi répondre aux besoins des professionnels de l'architecture et du design », explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development & Management des Projets chez ARMOR solar power films.Premier projet dans l’immobilierUne fois le design établi, le système peut être planifié en une dizaine de jours. Les premières balustrades en verre intégrant le film ASCA® ont été mises en service en mai dans des copropriétés à Möhringen, une des municipalités de Stuttgart.« Nous sommes heureux de pouvoir montrer les performances de nos balustrades avec ce projet. Cela prouve que notre technologie fonctionne aussi très bien pour des projets immobiliers », conclut Hermann Issa.
Il y a 3 ans et 257 jours

Petit, filiale de Vinci Construction France, livre la tour Emblem dans le quartier d’affaires de Paris La Défense (92)

L'opération développée par JLL dont les travaux ont été conduits par les équipes de Petit a porté sur la restructuration lourde de l'IGH de 29 000 m² afin d'offrir aux utilisateurs 24 plateaux de 89 postes de travail, un espace multiservice, un food court d'une capacité de 1140 repas par jour, ainsi qu'un rooftop de plus de 400 m².Cette entière rénovation confère à la tour un nouveau visage avec les façades en granit, qui se déploient sur 103 m de hauteur, remplacées par 1 455 panneaux de BFUHP (Béton Fibré à Ultra Haute Performance) de 450 Kg chacun, qui incluent désormais un éclairage LED et font l'objet d'une procédure d'ATEx (Appréciation Technique d'Expérimentation). Ce procédé a permis de mettre en conformité la tour avec les nouvelles réglementations thermiques et les normes vis-à-vis du feu.Au rez-de-chaussée, le hall d'accueil a été agrandi et réaménagé et de grandes baies vitrées en double hauteur ont été installées.L'intégralité de l'intérieur de la tour a été réhabilité.Enfin, au dernier étage, un rooftop a été aménagé grâce à la création d'une surdalle pour supporter les surcharges d'exploitation.24 mois de travaux auront été nécessaires pour la réhabilitation de cette tour anciennement nommée Tour Cèdre, désormais baptisée Tour Emblem.Le bâtiment bénéficie désormais du label WiredScore, qui est le standard le plus abouti pour définir la bonne connectivité d'un immeuble.
Il y a 3 ans et 257 jours

Hoppe à architect@work Paris

HOPPE, acteur incontournable de la quincailleire et fabricant de poignées de porte et de fenêtre depuis 1952, aura le plaisir d’y exposer ses dernières solutions répondants aux besoins et demandes du marché de la construction et de la rénovation d’E.R.P, de batîments tertiaires et résidentiels. A retrouver sur le stand 213 HALL A, HOPPE y exposera :HygièneLes poignées de porte et de fenêtre antimicrobiennes SecuSan®Pour ouvrir une porte, nous attrapons instinctivement la poignée à pleine main. Mais ce geste, si anodin soit-il, est devenu source d’inquiétude !Les poignées SecuSan® permettent une protection active et réduisent jusqu’à 99% la croissance des germes. Elles aident à mettre en place des normes d'hygiène élevées et conservent leur efficacité sans entretien particulier.Avec une gamme qui s’est élargit en 2021, HOPPE propose désormais ce revêtement antimicrobien et antibactérien sur 6 designs de poignées de porte et de fenêtre mais également sur des poignées battantes et des sets pour porte coulissantes.Résistance extrêmeLes poignées de porte Sertos®Les poignées de porte utilisées dans les Etablissements Recevant du Public (E.R.P.) doivent particulièrement être robustes et résistantes. Et c’est exactement ce que garanti Sertos®.Le système de poignée à clipser Sertos® est extrêmement résistant, grâce à son mécanisme de blocage à billes développé par HOPPE. Il a passé le test de 1.000.000 de cycles d’utilisation sans que son fonctionnement n’en soit altéré (test PIVCERT-Plus effectué par le renommé institut de certification allemand Velbert (PIV)). Ainsi les poignées Sertos® dépassent 5 fois les exigences de la norme DIN EN 1906 – catégorie d’utilisation grade 4 (niveau requis pour les E.R.P.).Design et techniqueLes nouvelles finitions Resista®Au plus près des tendances, HOPPE propose également quatre nouvelles finitions satinées :Les finitions anthracites ou noires répondant à la tendance industrielle et qui permettent de contraster avec la couleur ou de donner encore plus d'élégance à un style minimaliste ton sur ton.Les teintes laitonnées et cuivrées qui s’adaptent parfaitement à la tendance actuelle des surfaces métallisées des meubles et accessoires de décoration.Ces nouvelles finitions sont disponibles sur plusieurs lignes phares de la marque : lignes Amsterdam, Dallas et Los Angeles. Et pour permettre une uniformisation complète, ces finitions sont disponibles sur les poignées pour portes intérieures, porte coulissantes, menuiseries alu, fenêtres et baies vitrées.La qualité de ces nouvelles finitions est conservée longtemps, même en cas d'utilisation intensive ou dans des conditions climatiques difficiles. Elles bénéficient de la garantie de 10 ans pour la qualité de leur surface Resista®.
Il y a 3 ans et 258 jours

A Lyon, La Confluence accueillera un bâtiment résidentiel sans climatisation ni chauffage

PROJET. La Métropole de Lyon, la Ville de Lyon et la SPL Lyon Confluence ont choisi l'offre de Nexity pour la construction de deux îlots dans le quartier de la Confluence. Parmi les bâtiments résidentiels prévus, figure un immeuble fonctionnant sans climatisation, ni chauffage.
Il y a 3 ans et 259 jours

A Paris, un immeuble de bureaux en structure bois conçu en BIM

EN IMAGES. Un immeuble de bureaux en R+8 à la structure bois visible de l'intérieur, dont la conception en BIM a notamment permis d'intégrer la complexité formelle résultat de la morphologie particulières : le projet dessiné par l'agence Anne Carcelen, dans le parc tertiaire Pont de Flandres, au nord-est de Paris, participe au renouveau du quartier qui a vu l'arrivée de la gare Rosa Parks.
Il y a 3 ans et 261 jours

Découverte du 1er immeuble en ossature bois sur 6 niveaux à Montreuil (FR-93) #BGT 010

Stéphane Cochet, architecte chez A003architectes, nous a fait l’honneur de nous accueillir dans le cadre du Build Green Tour à une présentation d’un immeuble réalisé en ossature bois en R+5  de niveau passif, le « Bois DeBout », la Résidence Girard à Montreuil (FR-93). Cet immeuble est idéalement situé en banlieue proche Est de Paris près d’une station métro […]
Il y a 3 ans et 262 jours

Décès de Dominique Imbert, créateur français d'iconiques cheminées suspendues

Né en 1940 à Montpellier, Dominique Imbert a d'abord été ethnologue en Alaska avant de décrocher un doctorat en sociologique à l'université parisienne de la Sorbonne, puis d'enseigner dans un lycée parisien.Il change radicalement de vie en 1967, renouant avec une passion de jeunesse."Quand j'étais adolescent, à la campagne, en vacances, je passais mon temps à me faire des meubles en fer chez le forgeron du village, à faire des formes en acier que je n'osais pas appeler sculptures. Et cette maladie m'a repris à 27 ans, brutalement. Alors, j'ai quitté Paris et j'ai créé mon atelier dans le sud de la France", dans le petit village de Viols-le-fort, dans l'Hérault, racontait-il sur le site de son entreprise."Il faisait très froid en 1967 dans ma ruine. Avec des bouts de métal récupérés à droite et à gauche, j'ai fabriqué une forme pour y faire du feu", se souvenait-il.Le jeune homme s'en inspirera un an plus tard pour créer son premier modèle commercialisé, le Gyrofocus.Le succès de ces cheminées, aux formes arrondies, modernes et douces à la fois, et qui semblent flotter au-dessus du sol, sera d'abord modeste, puisqu'il faudra attendre 1980 pour que le 100e exemplaire soit produit.La consécration internationale s'esquissera en 1988 lorsque la PME française coiffe des concurrents américains et suédois pour équiper quelque 300 résidences de luxe au Japon.Dorénavant identifiable au premier coup d'oeil, la gamme, enrichie de foyers au gaz et où le blanc a fait son apparition, compte aujourd'hui une soixantaine de modèles et le seuil des 50.000 exemplaires a été franchi en 2014.Les cheminées de Dominique Imbert ont été exposées dans les musées, dont le prestigieux Guggenheim de New-York, souligne la société."Pour moi le design est l'expression d'une tension entre la poésie et le besoin, entre l'art graphique et la fonctionnalité, entre l'affectif et le rationnel. Mais suis-je un designer, la question reste toujours posée...", disait Dominique Imbert.Son entreprise, dont il avait confié les rênes à deux collaborateurs en 2019, réalise quelque 60% de son chiffre d'affaires à l'exportation et emploie près de 100 personnes, réparties entre Viols-le-Fort et l'atelier de production de Cavaillon (Vaucluse).
Il y a 3 ans et 262 jours

Smart Buildings : une valeur ajoutée pour les services publics et l'éducation face à la nouvelle norme

La manière dont nous utilisons les espaces intérieurs publics et commerciaux s'en trouve profondément modifiée, ce qui met en lumière la nécessité d'optimiser l'hygiène, la sécurité et l'efficacité énergétique des bâtiments.Les finances publiques vont être mises à rude épreuve par les conséquences économiques de la pandémie. Gouvernements, services d'urgences, services sociaux, infrastructures de loisirs et secteur du divertissement sont tous à pied d’œuvre pour identifier de nouveaux modes de fonctionnement, sûrs, efficaces et durables, pour aborder la «nouvelle norme». Les bâtiments du secteur public ont été adaptés ces derniers temps pour mieux soutenir les communautés et aider à faire face à la crise. Cette adaptabilité sera toujours nécessaire pour améliorer l'accès des citoyens et accroître l'efficacité à long terme.¹Dans le cas de l'éducation, les infrastructures scolaires ont longtemps joué un rôle central dans le soutien aux études et à la recherche, mais récemment, une approche combinée de cours en ligne et de cours en présentiel a été adoptée comme moyen de faire face aux défis de la crise. Partout dans le monde, les prestataires de services éducatifs se rendent compte que l'apprentissage virtuel ne peut pas remplacer l’enseignement en classe.² Néanmoins, le domaine de l'éducation n'est pas adapté aux nouvelles restrictions imposées par la pandémie, et ce à bien des égards.³ Des capacités intelligentes seront nécessaires pour garantir la sécurité des enseignants et des élèves tout en proposant des programmes éducatifs efficaces et performants. Rendre les bâtiments intelligents permet une flexibilité, que ce soit du point de vue des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, ou de la capacité accrue à se transformer en circonstances exceptionnelles, telles que celles provoquées par la crise sanitaire.En effet, il y a une "tempête parfaite" de facteurs qui se conjuguent pour conduire simultanément le changement et rendre les bâtiments intelligents. Tout d'abord, les pressions économiques résultant de la pandémie focalisent les esprits sur les moyens de réaliser des économies dans la gestion des bâtiments (en particulier grâce à l'efficacité énergétique).4 En même temps, COVID-19 a introduit de nouvelles règles et méthodes de travail pour garantir l'hygiène, le contrôle des infections et la sécurité dans les bâtiments.5 Parallèlement à ces pressions actuelles, nous observons des exigences réglementaires existantes et émergentes qui rendent obligatoires les mises à niveau en matière d'incendie et de sécurité.6 De plus, diverses politiques dans le monde entier fixent des objectifs pour atteindre des normes environnementales plus élevées dans les bâtiments.Les bâtiments intelligents déploient une technologie automatisée et numérisée pour permettre une gestion et des capacités de construction plus efficaces et plus performantes. Les données générées par les capteurs IdO (internet des objets) fournissent des informations en temps réel pour une réaction rapide. La technologie intelligente permet de faire passer le bâtiment d'une charge financière à un partenaire actif - un nouveau membre de l'équipe - pour gérer un établissement et faire face à la « nouvelle norme ».Cette toute nouvelle perspective amène les propriétaires et les gestionnaires d'immeubles à jeter un regard neuf sur la base des coûts opérationnels sous-jacents de leurs actifs. La valeur ajoutée offerte par les bâtiments intelligents a déjà été largement reconnue par les analystes experts. Selon le rapport de la Commission européenne sur les avantages macroéconomiques et autres de l'efficacité énergétique,7 un bâtiment intelligent et plus performant peut, de manière conservatrice, ajouter jusqu'à 11,8 % à la valeur de location et peut, en fin de compte, générer des valeurs de vente de 5 à 35 % plus élevées.Faire face aux répercussions de la pandémie mettra les finances publiques à rude épreuve. Les bâtiments intelligents permettent de fournir des services publics de meilleure qualité et plus efficaces, en utilisant les flux de données numériques pour réduire les coûts administratifs et introduire une meilleure utilisation des fonds publics. Les initiatives en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, soutenues par un financement intelligent provenant de capitaux privés, créent une capacité budgétaire supplémentaire pour assurer une conversion intelligente dans les villes, les régions et les infrastructures nationales.Dans les écoles du monde entier, les bâtiments intelligents ont déjà permis d'améliorer la compréhension et la capacité de concentration. Ils gèrent désormais l'occupation des espaces et la sécurité des élèves. En améliorant divers facteurs tels que la température, la qualité de l'air et l'éclairage, les bâtiments intelligents sauront non seulement quelles sont les conditions d'apprentissage idéales, mais ils adapteront automatiquement l'environnement de la salle de classe pour créer le lieu d'apprentissage parfait. Ils contribueront également à la gestion à distance et automatisée des élèves pour garantir que les taux d'infection soient réduits au minimum et que les enfants reprennent leur scolarité.Si la nécessité de rendre les bâtiments intelligents fait l'objet d'un large consensus, tous les pays et secteurs doivent trouver un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Comment y parvenir ?Le point de départ est d'utiliser une technologie intelligente pour réduire la consommation d'énergie dans les bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des accords de financement intelligents, peuvent être utilisées pour subventionner, voire payer, la conversion globale des bâtiments intelligents. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement.Les techniques de financement intelligentes pour permettre la conversion de l'efficacité énergétique et la mise en œuvre intelligente se divisent en deux camps principaux. Tout d'abord, il y a les arrangements de bâtiments entiers, où les économies d'énergie sont exploitées pour financer le coût d'une rénovation complète. Dans de nombreux cas, cependant, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments veulent procéder à la transformation de l'efficacité énergétique et des technologies intelligentes par étapes plus petites et progressives. Les techniques de financement qui facilitent la trésorerie et répartissent la charge en capital de la conversion sont donc tout aussi importantes - un financement qui est disponible pour les propriétaires/gérants de bâtiments, des plus grandes aux plus petites.Le dernier livre blanc de Siemens Financial Services (SFS) établit l'urgence et la valeur de la conversion des bâtiments intelligents, ainsi que les facteurs obligatoires qui attirent l'attention sur la conversion des bâtiments existants vers une plus grande efficacité énergétique.À l'heure où les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent investir dans des mesures visant à rendre leurs bâtiments sûrs et occupables, étant limités dans la densité d'occupation, les bâtiments intelligents présentent une proposition attrayante. Dans un contexte de restrictions budgétaires, les économies d'efficacité énergétique sont de plus en plus considérées comme le point de départ idéal pour la transformation des bâtiments intelligents (soit sous la forme d'un investissement unique, soit sous la forme d'une série de projets progressifs), les techniques de financement intelligentes jouant un rôle majeur pour permettre à ces économies futures de financer le coût de la conversion.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (Linkedin)1 World Economic Forum, This is how public buildings can serve this crisis and be ready for the next one (13 Oct 2020) https://www.weforum.org/agenda/2020/10/this-is-how-public-buildings-can-serve-this-crisis-and-get-ready-for-the-next-one/2 Voir, par exemple : The Hindu, Coronavirus lockdown, COVID-19 widened educational divide: UNESCO,24 juin 2020; Daily Telegraph, Two thirds of children have not taken part in online lessons, 20 avril 2020; Pew Research, Some US students lack home internet or computer for homework, 16 mars 20203 Smart Buildings Magazine, What role can smart buildings pay when we come out of lockdown, 5 mai 20204 Bloomberg NEF, Liebreich: Energy Efficiency Key to COVID Recovery, 26 Jun 20205 Architectural Digest, How the COVID-19 Pandemic Will Change the Built Environment, 18 Mar 20206 Modern Building Alliance, EU Pilot project on fire safety, 27 May 20207 https://ec.europa.eu/energy/sites/ener/files/documents/final_report_v4_final.pdf, pp. 63-66
Il y a 3 ans et 263 jours

Noralsy lance de nouveaux lecteurs de badge connectés pour une gestion des accès en temps réel

Fabricant de contrôle d'accès et d’interphonie depuis 40 ans, la PME parisienne Noralsy enrichit sa gamme de produits et lance une nouvelle gamme de lecteurs de badges électroniques.Dotés de la fonction anti-copie de badge et adaptés à tous types de pose, ces nouveaux lecteurs garantissent une haute sécurité et une grande flexibilité d’installation et de gestion aux installateurs et aux gestionnaires de bâtiments.Installation flexible et sécurisée et larges capacitésLes nouveaux lecteurs Noralsy disposent d’un câblage ultra flexible. Une simple liaison bus 2 fils suffit entre le lecteur et la centrale qui peut être déplacée jusqu’à 400m du lecteur. Cette dernière peut ainsi facilement être installée dans un local technique à bonne distance du lecteur. Doté d’une distance de lecture améliorée de 20%, le nouveau lecteur peut être connecté jusqu’à 10 centrales permettant d’atteindre une capacité de 30.000 utilisateurs.Côté sécurité, cette nouvelle gamme répond aux préconisations et normes VIGIK® et garantie la sécurisation de la porte même en cas de démontage malveillant du lecteur.Une gamme qui couvre les bâtiments résidentiels et tertiairesCes nouveaux lecteurs se déclinent en deux versions :Lecteur VIGIK® : pour sécuriser les halls d’entrée tout en proposant un accès facile aux résidents et aux prestataires de services. Ce modèle se décline au format T25 ou au format modulaireLecteur Tertiaire : spécialement destinée aux bâtiments tertiaires, la version du lecteur NON VIGIK se décline également au format T25 et modulaire ainsi qu’au nouveau format « pot électrique »Une gestion en temps réel des accèsAvec ce lecteur 100% connecté (grâce aux modems 2G ou interphones 4G de la gamme NORALSY), la gestion des accès se fait à distance, en temps réel et en toute sérénité. Plus besoin donc de se déplacer sur site, la gestion des accès se fait sur Baticonnect, une plateforme web accessible depuis un simple navigateur internet qui permet d’administrer la totalité de ses besoins de gestion en quelques clics (ajout, suppression ou modification des droits d’accès des badges des usagers, plages horaires d’accès, entrée libre, relevé des évènements à distance, ...).Fonction anti-copie de badgeParce que la circulation des badges falsifiés devient une vraie source d’inquiétude pour les propriétaires, NORALSY a développé une fonction anti-copie de badge permettant de désactiver les badges indument copiés dès la première tentative d’accès. Le gestionnaire reste le seul maitre de ses accès. Ou comment assurer la sécurité des bâtiments résidentiels et tertiaires.Trois types de pose possiblesUne pose en saillie pour ne plus avoir besoin de creuser un trou dans le mur. Il suffit juste de poser le lecteur en applique directement sur la paroi.Une pose encastrée (voir photos ci contre) qui rend le contrôle d’accès discret et semoule parfaitement à la façade des immeubles.Une pose intégrée au clavier grâce au format T25, compatible avec tous les claviers codés du marché.
Il y a 3 ans et 263 jours

Construire mieux, rénover plus: le bâtiment face au défi du bas carbone

Le bâtiment "est le secteur le plus mauvais" dans ses impacts sur l'environnement, en prenant en compte sa construction et ses usages, estime Hélène Chartier, directrice du développement urbain zéro carbone du C40, un réseau de métropoles mondiales.En France, il pèse près de 45% de la consommation d'énergie finale et génère plus de 25% des émissions de gaz à effets de serre, rappelle l'Observatoire de l'immobilier durable (OID).Son poids est même plus important à l'échelle des seules villes. "Il représente 50% en moyenne des émissions, et ça peut monter à 70% dans des métropoles comme New York", développe Mme Chartier."L'enjeu est d'abord colossal sur le parc immobilier existant", assure Walid Goudiard, directeur du département conseil et assistance à maîtrise d'ouvrage au cabinet de conseils JLL.Lisser le bilan carbone passe par "le réemploi" des matériaux, notamment dans la période de rénovation, "plus vertueux que le recyclage" assure-t-il."Aujourd'hui, la filière (du réemploi) fait perdre de l'argent", notamment car les circuits de stockage et de logistique sont encore balbutiants mais, "quand elle aura atteint une taille suffisante, ce ne sera plus le cas", selon lui.Par exemple, "sur une tour de la Défense, on a constaté que les réseaux de chaleur et de froid étaient en bon état, on a prolongé leur durée de vie, alors qu'on a retiré tous les ascenseurs, qui étaient obsolètes. Ce n'est pas un grand effet de manche, mais c'est une approche globale qu'on a besoin de rendre plus visible", décrit-il."Faisable et déjà fait"Les efforts sont plus quantifiables lors de la phase de construction. "Quand on regarde le cycle de vie d'un bâtiment, les émissions de carbone connaissent un pic lors de la construction, puis sont lissées lors de l'usage. Face à l'urgence, c'est le meilleur moyen d'aller vite", défend Mme Chartier.En France, la construction représente 25% des émissions émises par un bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie, selon l'OID.Dans ce domaine, "le matériel le moins carboné est celui qu'on n'a pas besoin de mettre", a déclaré lors du salon de l'immobilier Mipim Loïc Daniel, directeur général délégué sur l'immobilier d'entreprise du promoteur Nexity.Une bonne construction permet également de réduire les émissions pendant la phase d'utilisation. "On est capable de créer un immeuble de bureau qui peut se passer pratiquement de chauffage, de ventilation mécanique. C'est faisable et déjà fait", avec une première réalisation sortie de terre en Autriche, a souligné M. Daniel.Reste à le développer à plus large échelle. Devant les acteurs de l'immobilier français, la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, a défendu une "législation exigeante", dans le domaine de la construction durable.Le ministère a publié durant l'été les très attendus et maintes fois repoussés décrets pour la réglementation écologique (RE 2020) dans la construction de logements. Ces nouvelles règles sont applicables pour les permis de construire à usage d'habitation à partir du 1er janvier 2022, avant un élargissement des bâtiments concernés, comprenant les bureaux, l'année suivante.Les constructeurs vont donc systématiquement devoir calculer les impacts environnementaux des ouvrages et vérifier qu'ils atteignent les objectifs en termes de performance énergétique et environnementale, de qualité sanitaire ou de confort thermique."En principe, les promoteurs réfléchissaient sur deux dimensions: les mètres carrés et le coût. On a besoin d'en intégrer une troisième, la notation carbone", assure M. Goudiard.Les habitations existantes vont aussi être concernées par des durcissements de la règlementation, avec l'interdiction de location des logements ayant la pire performance énergétique à partir de 2028.
Il y a 3 ans et 264 jours

Le Noir Mat, la nouvelle finition sophistiquée d'Ideal Standard.

Ideal Standard, leader européen du secteur de la salle de bains, propose une nouvelle finition Noir Mat. Disponible sur de nombreuses collections de robinets, meubles, douches et accessoires, cette teinte confère aux produits sophistication et modernité. Le Noir Mat donne à ces éléments une touche audacieuse, créant une atmosphère intime et subtile.
Il y a 3 ans et 264 jours

A Tunis, le centre-ville à l'européenne menacé de disparition

Ces bâtiments d'architecture européenne ont été construits au XIXe et XXe siècles aux portes de la médina, vieille ville traditionnelle arabe, pour constituer un centre-ville "moderne" adapté aux besoins de l'industrialisation.Ils ont été habités par des colons jusqu'à leur départ précipité après l'indépendance de la Tunisie en 1956.Mais 65 ans plus tard, beaucoup de bâtiments délabrés sont menacés de destruction, faute de stratégie de rénovation de l'Etat, qui a saisi une partie des bâtiments.Au moins 160 présentent des risques d'effondrement, selon le dernier recensement officiel de 2019.Certains habitants ont effectué des réparations qui ont dénaturé le patrimoine architectural tandis que d'autres bâtisses abandonnées font office de décharges ou de squats.Enfin, certains bâtiments sont menacés par des promoteurs immobiliers qui tentent de leur mettre la main dessus pour les raser et les remplacer par des constructions modernes.Perles d'Art déco"Je résiste depuis longtemps", affirme Imed Tahenti, dernier habitant d'un immeuble déserté, situé à un jet de pierre de la principale avenue de la capitale, bordée de bâtiments de style haussmannien.Il dénonce la pression d'un intermédiaire immobilier qui a annoncé aux locataires avoir racheté l'immeuble dans les années 1970 et souhaite désormais faire évacuer les lieux.M. Tahenti, sexagénaire et boulanger de métier, craint que l'objectif du propriétaire soit de démolir le bâtiment, jamais entretenu, pour mieux valoriser le terrain avec des bureaux modernes.Et il regrette surtout de ne pas avoir été informé de la vente du bien, rappelant que la loi faisait pourtant de lui, en tant que locataire depuis 1956, un acquéreur potentiel prioritaire.Volutes fantaisistes, hauts plafonds, faïences et carrelages artisanaux, escaliers en colimaçon: l'immeuble en question est une perle du mouvement Art déco, né dans les années 1910.Construits par des architectes et des entrepreneurs italiens et français, ces constructions pâtissent cependant de leur association à la colonisation française et son lot d'exploitation.Mais "on ne peut pas parler de la ville arabe sans évoquer en même temps la ville européenne qui constitue le centre de Tunis, ce sont les deux côtés du même coeur" de la ville, estime l'architecte Dhouha Al-Jalasi.PatrimoineLes Européens constituaient une bonne partie de la population tunisienne au début du XXe siècle. Et, après l'indépendance, la Constitution de 1857 leur a permis de posséder des terres et de construire des maisons.Les quartiers européens se sont développés ainsi dans différentes villes, comme Tunis.Cependant, beaucoup des premiers propriétaires ont finalement quitté le pays pour l'Europe, après la déclaration d'indépendance du pays et en plein conflit israélo-arabe.Selon les statistiques officielles communiquées fin 2020, le nombre de biens étrangers en Tunisie s'élève à 12.305, dont 7.645 ont été cédés aux autorités tunisiennes dans le cadre de contrats immobiliers franco-tunisiens.L'Association Édifices et mémoires a appelé récemment à une "stratégie constructive" pour "préserver le paysage architectural historique".Mais ces défenseurs du patrimoine ont peu d'espoir de faire bouger les choses, au moment où le pays traverse une des crises économique et politique parmi les plus graves de son histoire.Bertrand Ficini, directeur adjoint de l'Agence française de développement (AFD) ne se montre pas plus optimiste."Compte tenu du financement relativement faible que nous avons pu collecter ces dernières années, la conservation du patrimoine, notamment européen, n'est pas une priorité pour nos partenaires", déplore-t-il.Fin 2020, l'AFD s'est tout de même engagée à hauteur de 12 millions d'euros pour un projet de rénovation de vieilles villes, dont des quartiers européens, a affirmé M. Ficini à l'AFP.Mais la ville européenne de Tunis reste menacée par un projet de loi sur les "bâtiments en ruine à détruire", présenté au Parlement en 2018 et concernant 5.000 bâtiments. Le projet a seulement été reporté sous la pression de la société civile.
Il y a 3 ans et 265 jours

Création de 35 logements d'ici 2024 dans l'ex-magasin Tati de Barbès à Paris

Le projet conçu par Immobel France prévoit 8.000 m2 de logements, commerces - dont un hôtel - et bureaux "sans dénaturer ce lieu emblématique du 18e arrondissement" bien connu des Parisiens et des touristes, souligne la mairie dans un communiqué.Parmi la trentaine de logements familiaux réalisée, pour une surface de 2.400m2, un tiers sera réservé au logement social, via la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), et les deux autres tiers à l'accession à la propriété, a précisé la mairie à l'AFP.Ces logements occuperont la partie faubourienne de l'ensemble, tandis que l'immeuble haussmannien situé au croisement des boulevards Barbès et Rochechouart sera plutôt réservé aux bureaux, avec un espace culturel au rez-de-chaussée.Choisi dans le cadre de l'appel à projets Réinventer Paris 3, qui cible des immeubles de bureaux ou des commerces pour les transformer notamment en logements, le dossier d'Immobel France "prévoit le moins de démolition possible en conservant 65% des planchers et 84% des façades existantes, dont la préservation intégrale de l'immeuble haussmannien", souligne la mairie.L'objectif est de livrer l'ensemble pour le premier semestre 2024, un délai "ambitieux" selon la mairie.Le magasin populaire coiffé de l'enseigne vichy rose Tati depuis 1948 avait été repris en 2017 par le groupe GPG, qui avait annoncé en juillet 2020 sa fermeture, la fréquentation ayant été fortement affectée par la crise sanitaire.Pour mener à bien son projet, le groupe belge Immobel rachète donc le bâtiment aux propriétaires actuels, la famille Ouaki - fondatrice de Tati - et GPG, propriétaire de l'enseigne Gifi. La vente définitive doit avoir lieu cet automne, selon la mairie.