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Il y a 3 ans et 309 jours

1.400 m² de bureaux obsolètes laissent place à 49 logements haut de gamme à Puteaux

Une opération d'envergureL’opération de démolition-construction menée par L&P Immobilier porte sur un immeuble de bureaux de 1.400 m² situé au 32 rue Victor Hugo, à Puteaux (92). Elle a été rendue possible grâce à l’augmentation de la constructibilité du terrain. Ainsi, la résidence de L&P Immobilier bénéficiera d’une plus grande emprise au sol que l’immeuble actuel et s’élèvera sur deux étages supplémentaires. « C’était la condition sine qua none pour la réalisation de notre projet et sa rentabilité », précise Guillaume Liurette, directeur fondateur de L&P Immobilier, qui a privilégié la démolition-construction — elle débutera en août 2021 — plutôt qu’une réhabilitation ou une transformation de l’existant en logements, l’immeuble étant inadapté à ces opérations.Une nouvelle résidence dans le centre de PuteauxLa nouvelle résidence, baptisée Contemplations et dont la livraison est prévue fin 2023-début 2024, comprendra 49 logements, du studio aux 5 pièces, tous possédant soit un balcon, une loggia ou une terrasse. Aux derniers étages, les appartements profiteront d’une vue d’exception sur Paris et la Tour Eiffel.A partir du T3, les logements seront équipés d’une box domotique, permettant de gérer chauffage, température et volets depuis un smartphone ou une tablette, et pouvant également commander, en option, l’éclairage, une alarme et être reliée à un assistant vocal. Contemplations disposera, à l’arrière du bâtiment, d’un jardin arboré et paysagé.Un travail de longue haleineL’actif a accueilli pendant plusieurs années le siège social France de la compagnie American Airlines. A son départ, il y a 10 ans, l’immeuble de bureaux a été vendu à la découpe et a regroupé sept propriétaires dans les domaines des services et de l’investissement immobilier. « À cet instant précis, nous avions le projet de construire une résidence de logements en lieu et place de ces bureaux, mais il a fallu du temps… », souligne Laurent Pedron, Dirigeant fondateur de L&P Immobilier. L&P immobilier a ainsi négocié pas à pas avec chaque propriétaire. « Nous avons eu besoin de trois ans pour réunir toutes les conditions et conclure l’acquisition de l’immeuble dans son intégralité », ajoute-t-il.Une démarche en accord avec la volonté politiquePorté par L&P Immobilier, le projet a également été soutenu par la Mairie de Puteaux, qui a vu dans cette opération une occasion de rééquilibrer le quota logements/bureaux sur la commune. « En Ile-de-France, le préfet oblige les communes à implanter au maximum 1/3 de bureaux dans leur parc immobilier. Avec la Défense, Puteaux a besoin de nouveaux logements », explique Guillaume Liurette. L’opération participe également à une volonté plus grande des municipalités de mieux définir les zones résidentielles et d’activité sur leur territoire.Demolition Party avec 5 street artistesAvant que l’immeuble ne disparaisse, L&P Immobilier a décidé de lui rendre une dernière fois hommage avec une Demolition Party organisée le vendredi 9 juillet à 19h. À cette occasion, cinq artistes renommés, spécialisés dans le Street Art, Kouka, Skio, Sitou Matthia, Ernesto Novo et Paul Reyc, présentent leurs oeuvres éphémères et organisent un atelier d'initiation au graff.
Il y a 3 ans et 310 jours

Issy-les-Moulineaux mise sur la géothermie pour se rafraîchir sans climatisation

Installé dans les sous-sols, le système, conçu et réalisé par Engie Solutions, utilisera de l'eau à 15°C, puisée à 35 mètres sous terre, pour produire du froid, mais aussi de la chaleur en hiver, grâce à des machines appelées "thermofrigopompes".Un autre réseau utilisant la géothermie doit être installé à Saint-Denis, pour rafraîchir le village olympique en 2024.Dans un contexte de réchauffement climatique et de vieillissement de la population, "on ne parle pas d'un besoin de froid de confort, mais d'un besoin de froid sanitaire", soutient Aurélie Lehericy, directrice générale adjointe d'Engie Solutions Villes & Collectivités.Chaque année, des îlots de chaleur se forment en effet dans les villes: la température augmente localement à cause de la pollution, et aussi de la chaleur dégagée par les systèmes de climatisation.Le réseau de froid permettrait de limiter la formation de ces îlots, en évitant le recours à la climatisation individuelle sur les 105.000 mètres carrés d'immeubles du Coeur de Ville.70% d'énergie renouvelableAu total, le réseau de chaud et de froid du quartier utilisera un peu plus de 70% d'énergie renouvelable. Pour le reste, il faudra de l'électricité pour faire fonctionner la plupart des machines, et des chaudières au gaz seront installées en appoint pour les périodes de grand froid.Comme les climatiseurs classiques, l'installation utilise aussi des fluides frigorigènes. Sous forme gazeuse, ces fluides sont de puissants gaz à effet de serre et peuvent s'échapper lors de la construction, de la maintenance, ou à cause de fuites. Ce sont eux qui contribuent le plus fortement à la pollution des climatiseurs."Avec ce système, on utilise 90% de fluides frigorigènes en moins par rapport à une climatisation classique, ce qui revient à diviser par deux les émissions de CO2", assure Mme Lehericy.Ces fluides sont notamment utilisés dans des petites billes qui constituent la principale innovation du chantier: placées dans une grande cuve de 130 m3, elles servent à stocker du froid (à la manière de glaçons réutilisables), en particulier la nuit, afin de répondre aux fortes demandes de fraîcheur pendant l'été.Et la facture ?Pour ce nouveau quartier d'Issy-les-Moulineaux, le réseau de chaud et de froid a coûté 8 millions d'euros. 25% de cette somme a été prise en charge par le promoteur immobilier Altarea, et l'Agence de la transition écologique (Ademe) a contribué à hauteur de 532.000 euros.Dans la commune, où la géothermie est déjà utilisée dans le quartier du Fort, le maire UDI André Santini vante les mérites de l'installation pour les habitants: "Les gens sont très surpris de voir leur facture baisser", assure-t-il.En effet, l'utilisation de la géothermie permet de limiter l'impact des fluctuations du prix des énergies fossiles et de l'électricité sur le coût du chauffage et de la climatisation.Pour les futurs habitants du quartier, qui devraient arriver à l'été 2022, Engie a estimé à 700 euros par an le coût du chauffage et de la climatisation pour un appartement de 65 mètres carrés.En France, les réseaux de froid mutualisés représentent seulement 7% de la production de froid: ils n'utilisent pas tous le même fonctionnement, mais tentent de présenter une alternative plus verte à la climatisation individuelle.Entre 2016 et 2020, le recours à la climatisation a augmenté de 11% selon l'Ademe, qui estime "impératif de maîtriser cette évolution pour en limiter l'impact au maximum".
Il y a 3 ans et 310 jours

La loi Climat-Résilience facilite la recharge des véhicules électriques dans les immeubles collectifs

Il lève ainsi une contrainte forte au développement de l'automobile zéro émission et s'inscrit pleinement dans la concrétisation du plan de relance évoqué par le président de la République dans son allocution aux Français le 12 juillet dernier.Pour Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement: « C’est une très bonne nouvelle, aujourd’hui, la majeure partie des freins à la recharge des véhicules électriques dans les logements est levée. Maintenant, il faut penser au coup d’après et inciter sans plus attendre les Français à s’équiper de bornes de recharge intelligentes ». Vers un équipement des immeubles en bornes de rechargeAvec près de 45% des Français vivant en logement résidentiel collectif, et la moitié d’entre eux disposant d’un parking, la question de l’équipement en bornes de recharge est essentielle pour assurer le développement du véhicule électrique. Or, malgré les lois environnementales votées ces dernières années, installer une borne de recharge dans un immeuble collectif restait un processus complexe, long et coûteux pour ceux qui souhaitaient exercer leur droit à la prise.Dans ce contexte, Équilibre des Énergies se réjouit de l’article 26 bis qui crée un mécanisme de financement pour copropriétés qui choisiront d’installer une infrastructure collective de recharge. Grâce à cette dernière, chaque occupant pourra alimenter sa borne de recharge individuelle, rapidement et quand il le souhaite. Du côté de la copropriété, le mécanisme de financement permettra d’éviter d’avancer les frais et de faire contribuer ceux qui n’ont pas besoin de borne de recharge.La recharge intelligente : un gagnant-gagnant à encouragerL’accélération sensible du déploiement de la mobilité électrique que notre pays connait depuis le premier déconfinement amènera de plus en plus de Français à acquérir une borne de recharge.Désormais, cette dernière peut être intelligente, c’est-à-dire qu’elle est en capacité d’opérer la recharge du véhicule au meilleur moment dans l’intérêt du consommateur et du système électrique. Généralement, la recharge se fera au moment du pic de production d’électricité renouvelable ou la nuit lorsque la demande est au plus bas. Ainsi, en plus de diminuer les factures des consommateurs, la recharge intelligente permet valoriser les énergies renouvelables et de réduire la puissance appelée sur le réseau.Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à encourager l’équipement des Français en bornes de recharge intelligentes en augmentant, dans la prochaine loi de finances (PLF 2022), le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) alloué à ce type d’équipement.
Il y a 3 ans et 310 jours

Cronenbourg : les tours Kepler seront démolies pour valoriser l’entrée du quartier

Des immeubles plus modestes et des pavillons seront édifiés à la place des trois tours du quartier de Cronenbourg, à Strasbourg.
Il y a 3 ans et 311 jours

Choisy-au-Bac : début de la seconde phase de travaux de la Zone d’Aménagement Concerté de la Prairie 2, à Maubon

À Choisy-au-Bac, la prochaine étape du chantier de la future Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) de Maubon est lancée. Elle porte sur la construction d’un ensemble de petits immeubles locatifs.
Il y a 3 ans et 311 jours

Le Projet de loi Climat & Résilience voté à l'Assemblée nationale et au Sénat : l'écologie dans nos vies

Le Gouvernement salue le vote de cette loi qui a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française, en engageant des changements structurels par exemple en matière d'artificialisation des sols ; tout comme des mesures d'accélération de la décarbonation des logements et des transports ; ou encore des mesures d'évolutions culturelles à travers l'encadrement de la publicité, l'information pour une consommation plus responsable, l'éducation à l'environnement, le soutien à une alimentation moins carnée.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Nous faisons aujourd'hui entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s'agit de la plus grande loi écologique du quinquennat. Je suis fière d'avoir porté ce texte transformateur, et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail intense et exigeant, qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique sera au rendez-vous pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures du texte. »Rappel de quelques mesures clés qui font entrer l'écologie dans nos viesDes citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisA l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. A eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820 000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40 000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissions – Nouvel article voté par les sénateursUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électrique – Nouvel article voté par les députésIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électrique.Moins d'avion, plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isoles4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E (ajout voté par les députés) qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à charge – nouvel article voté par les députésTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10 000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3 000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesA la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250 000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.Calendrier d'application (non-exhaustif)Dès la promulgation de la loi Éducation à l'environnement dans tous les établissements scolaires.Menus végétariens hebdomadaires dans tous les établissements scolaires.Pouvoir donné aux maires d'encadrer les écrans publicitaires dans les vitrines.Renforcement des sanctions pour les atteintes au droit de l'environnement.Fin des centres commerciaux sur des territoires naturels ou agricoles.…Mars 2022 Fin des chauffages sur les terrasses.Fermetures des lignes aériennes lorsqu'il existe une alternative en train de moins de 2h30.Premiers affichages environnementaux sur les publicités de voitures et d'électroménager.Un an après la promulgation (second semestre 2022)Fin de la pub sur les énergies fossiles.Gel des loyers dans les passoires thermiques (classées G et F) et audit énergétique obligatoire2022 / 2023Premiers affichages environnementaux pour les produits alimentaires et textiles.2023Interdiction de louer des logements classés G (600000 logements).Début de l'application des interdictions de circulation des véhicules polluants dans la dizaine d'agglomérations en dépassement des seuils de pollution de l'air : crit'air 5 en 2023, 4 en 2024, 5 en 2025.Ouverture de l'expérimentation pour des prêts à taux zéro pour acheter des véhicules électriques ou hybrides dans les ZFE,Option végétarienne quotidienne dans les cantines gérées par l'État (cantines universitaires notamment).2025 Création des ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants.Audit énergétique obligatoire pour les logements classés E2028 Interdiction de louer des logements classés F (1,2 millions de logements).Interdiction de publicité sur les véhicules les plus polluants.2030 20% des surfaces des centres commerciaux dédiées au vrac.Interdiction de vente de véhicules émettant plus de 95 gCO2/km.2034 Interdiction de louer des logements classés E (2,6 millions de logements).
Il y a 3 ans et 313 jours

Matterport franchit le cap des cinq millions d’espaces gérés

Matterport, Inc., l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde du bâtiment, a annoncé que ses centaines de milliers de clients à travers le monde ont mis en ligne cinq millions de bâtiments et d’espaces via sa plateforme leader du marché, afin de pouvoir y accéder, les gérer et les utiliser plus efficacement.Près de 1,5 milliard de mètres carrés, soit plus de cinq fois le nombre de bâtiments dans la ville de New York, ont été transformés en jumeaux digitaux Matterport – qu’il s’agisse de maisons, de bureaux, d’écoles, d’usines, de magasins, d’hôtels, d’appartements, de locations de vacances, de musées, de galeries, de bateaux de plaisance et même d’avions. L’implication du numérique ne cesse de croître, avec plus de 2 milliards de vues de jumeaux digitaux provenant du monde entier. Le nombre de jumeaux digitaux Matterport a plus que doublé depuis mai 2020, alimenté par une série d’innovations et de solutions plus accessibles à tous, notamment l’application gratuite Matterport pour iPhone.Matterport permet à tout un chacun de capturer un espace physique facilement et rapidement et de le transformer en un jumeau digital précis et immersif, ouvrant ainsi une nouvelle voie aux entreprises et autres utilisateurs pour gérer leurs espaces, collaborer virtuellement entre collègues et interagir avec des clients sans se déplacer. Grâce à Matterport :Des bureaux d’architecture, d’ingénierie et de construction comme Burns & McDonnell réduisent de plusieurs mois la durée de leurs projets en accélérant la prise de décision et la gestion de projet.Des grandes enseignes comme Herman Miller créent des expériences immersives qui impliquent les clients et augmentent les ventes.Des sociétés d’immobilier résidentiel comme Engel & Volkers fournissent un accès virtuel à toutes leurs annonces. Dans une étude récente avec Redfin, 78 % des acquéreurs ont choisi de visiter des biens avec des visites 3D et 71 % ont déclaré qu’ils pourraient acheter un bien sans le voir en personne.Des musées étonnants comme le Handel & Hendrix à Londres ou des sites historiques comme le spectaculaire tombeau du pharaon Ramsès VI en Égypte permettent aux visiteurs du monde entier de les explorer à tout moment et à leur rythme, avec un niveau de précision et de détails impressionnant.Des établissements scolaires comme le Van Maerlant offrent aux étudiants et aux parents un moyen virtuel de comprendre comment l’école se prépare à la réouverture post-COVID, rassurant et réconfortant ainsi les intéressés.Des entreprises en charge des travaux comme ATI et Belfor peuvent estimer un sinistre quatre fois plus rapidement avec un jumeau digital hautement fidèle, donnant les dimensions précises de l’espace endommagé.Des sociétés internationales d’immobilier commercial comme Savills ne se contentent pas de présenter les biens de manière plus efficace, elles aident aussi leurs clients à les aménager et à les optimiser dans la perspective du retour au travail. Des espaces de bureaux comme la Freedom Tower à New York peuvent être aménagés virtuellement en respectant les règles de distanciation sociale.« Les jumeaux digitaux Matterport sont fascinants et facilitent les échanges entre les parties prenantes des différentes régions, » déclare Patrick McGrath, CIO chez Savills. « Même lorsque tout le monde est dans la même région, Matterport réduit le temps nécessaire à la compréhension d’un bien - passant de plusieurs jours et de multiples visites sur place à seulement quelques heures par téléphone. » McGrath ajoute que ces avantages ne prendront pas fin avec la pandémie, Savills continuera à utiliser Matterport de différentes façons pour rendre service à ses clients. « Dans notre environnement actuel, je ne vois pas comment un conseiller pourrait avoir un échange efficace en termes d’immobilier sans Matterport. »« Matterport est en train de changer fondamentalement notre façon d’appréhender les bâtiments et les espaces dans lesquels nous vivons, travaillons et nous divertissons, en les transformant en données. Numériser un espace ouvre de nouvelles voies pour s’y intéresser, y accéder, le gérer et l’utiliser, même s’il se trouve à l’autre bout du monde, » déclare RJ Pittman, CEO de Matterport. « L’immobilier, sous toutes ses formes, est le plus grand catalogue d’actifs au monde, avec une valeur estimée de 230 mille milliards de dollars, mais il reste encore largement hors ligne. L’étape d’aujourd’hui constitue une avancée majeure qui reflète le travail réalisé ces dix dernières années. La numérisation du bâtiment avec la rapidité et la précision qui sont les nôtres requiert une science et des données sans précédent pour être menée à bien. Nous sommes poussés par les grandes innovations qui nous attendent et par la formidable ampleur du monde hors ligne, dont nous ne faisons encore qu’effleurer la surface. Cela pourrait être la plus grande opportunité des dix années à venir. »Avec plus de deux milliards de vues virtuelles de jumeaux digitaux et des dizaines de millions de mesures numériques effectuées à ce jour, l’adoption des technologies Matterport continue de se développer dans le monde entier. Les propriétaires d’un logement peuvent ainsi vérifier si les nouveaux meubles peuvent convenir avant de les acheter, et les planificateurs peuvent collaborer en ligne pour réorganiser l’espace avant un retour au bureau ou à l’école en toute sécurité par exemple. Les temps et les coûts de déplacements sont réduits et le confort pratique renforcé avec les puissants outils de Matterport pour visualiser, mesurer, personnaliser, aménager l’espace et collaborer – le tout accessible en ligne depuis n’importe quel appareil, partout dans le monde.La semaine dernière, l’application Matterport Capture est devenue disponible pour des milliards d’utilisateurs Android dans 175 pays, augmentant ainsi considérablement la portée du marché de Matterport. Désormais, ce sont 85 % de plus du parc de smartphones dans le monde qui peuvent connecter leurs appareils à la caméra Matterport Pro2 et aux nombreuses caméras 360 de Ricoh et d’Insta360. En outre, l’entreprise a annoncé avoir étendu les capacités de Matterport Capture Services™, une plateforme de services en ligne qui offre une solution pratique clé en main pour les entreprises qui ont besoin de numériser simultanément et très rapidement des dizaines de milliers d’actifs immobiliers à l’échelle mondiale. Toutes ces innovations accélèrent encore l’expansion de Matterport dans le monde et confirment l’entreprise à sa place de fournisseur incontournable de solutions de capture 3D.
Il y a 3 ans et 313 jours

Le Sénat vote un dispositif de soutien au tourisme de montagne

Cette disposition, "négociée avec tous les acteurs de la montagne", a souligné la ministre de la Cohésion du territoire Jacqueline Gourault, a été adoptée dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi 3Ds (différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification).Il s'agit, a expliqué la ministre, de lutter contre "le véritable fléau" que représente la disparition des logements en location touristique dans les stations de montagne, encore accentuée par la saison sans remontées mécaniques, du fait de l'épidémie de Covid-19.Les meublés des résidences de tourisme en montagne sont en effet, en général, la propriété de particuliers qui les mettent en location via des exploitants professionnels.Lors de leur mise en vente, les exploitants bénéficient d'un droit de priorité pour leur acquisition, mais n'ont très souvent pas les moyens de l'exercer. Le bien est alors vendu à un particulier qui ne le mettra plus en location. On parle alors de "lits froids" pour désigner des logements rarement occupés par leur propriétaire et non loués. Selon le gouvernement l'érosion du parc de "lits chauds" se situe "entre 1% et 3%" chaque année.Le dispositif voté propose de transférer le droit de priorité à des organismes spécifiques agréés par l'Etat. Ceux-ci s'engageraient à ce que le bien soit exploité comme résidence de tourisme pendant au moins neuf ans.La rapporteure Dominique Estrosi Sassone (LR) avait dans un premier temps donné un avis défavorable à l'amendement du gouvernement, estimant qu'il posait "un certain nombre de questions". Elle s'est finalement rangée aux arguments de la ministre qui s'est engagée à associer le Sénat à l'évolution de sa rédaction dans la suite de la navette parlementaire.Le sénateur de la Savoie Cédric Vial (ratt. LR) s'est dit "très favorable" à la solution proposée par le gouvernement, même si "elle mérite d'être encadrée".Le Sénat a par ailleurs voté à l'unanimité un autre amendement du gouvernement visant à permettre l'acquisition par les collectivités des biens abandonnés ("biens sans maîtres") au bout de 10 ans (au lieu de 30) dans les zones de revitalisation rurale (14.900 communes concernées) et dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Il y a 3 ans et 313 jours

L'agence d'architectes Valode & Pistre dévoile Urban Garden à Lyon

Un projet orienté par rapport au soleilLe projet est constitué de trois corps de bâtiment parallèles, de cinq étages et de longueur croissante du Nord vers le Sud.Les façades principales sont orientées face au Sud et au Nord. Les façades Sud sont protégées des apports solaires par de grands brises-soleil continus, parfaitement efficaces dans cette orientation et les façades Nord ne sont pas exposées par nature.Ainsi le projet est-il naturellement protégé des apports solaires, ce qui est une mesure essentielle en termes de confort et de limitation de la dépense énergétique liée à la climatisation. Cette protection permet ainsi de bénéficier d’une plus grande hauteur de vitrage en façade. L’absence d’allège et les faibles retombées favorisent la vue sur l’extérieur et la luminosité des plateaux de bureaux. Le concept marque profondément l’architecture du projet dont l’expression est fortement différenciée selon les orientations.Les deux bâtiments situés le plus au sud sont reliés entre eux par un corps de bâtiment perpendiculaire pour constituer un ensemble.Un projet entièrement flexibleLes plateaux de bureaux sont conçus pour assurer la plus grande liberté d’aménagement. Le noyau de circulation verticale est réduit à une emprise minimum et les escaliers supplémentaires nécessaires pour la sécurité sont rejetés à l’extérieur du pignon Est. Combinés avec des paliers extérieurs ils assurent une relation complémentaire entre niveaux. Ils constituent un motif architectural répétitif et très significatif du projet, symbole de communication.Un projet inséré dans son environnement urbainDans un souci de cohérence urbaine, le plan d’ensemble s’organise selon des alignements initiés par des bâtiments existants situés au Nord. Ces alignements sont progressivement modifiés en progressant vers le Sud pour exploiter la forme évasée de la parcelle et donner tout son épanouissement à la conception du projet.Un projet perméable et fortement végétaliséLes rez-de-chaussée des bâtiments sont organisés selon un dessin souple et curviligne qui semble se développer librement par rapport aux corps de bâtiments rectilignes et parallèles.Cette fluidité du plan du rez-de-chaussée permet d’établir un cheminement diagonal et des perméabilités visuelles au travers du projet.Ce dispositif visuel assure la liaison entre l’angle Nord-Est du projet, qui en constitue l’entrée principale, et les espaces naturels des berges du Rhône et du parc Gerland situé au Sud-Ouest du projet. Ce cheminement assure également la desserte des différents halls d’entrée.Près de 2000 m² d’espaces verts accompagnent ce passage. Ils sont installés entre les bâtiments et les replis de façades du rez de chaussée. On dénombre 23 arbres de haute tige et 16 cépées.Les jardins et les allées profitent aux occupants des immeubles. Ils se développent en prolongement des espaces publics.Les terrasses du premier étage qui couvrent les débords incurvés des rez de chaussée sont aménagées en espaces extérieurs accessibles. Leur sol est constitué de platelage bois.
Il y a 3 ans et 314 jours

UPER’s, l’ameublement circulaire

Émission Bati-Journal.TV  Présentation d’UPER’s, l’ameublement circulaire Bati-Journal.TV, un événement organisé par Éditions des Halles et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec Wood Surfer, Planète Bâtiment et Atrium, patrimoine et rénovation. Du 15 au 17 juillet 2021, à l’occasion du Forum Bois Construction, les équipes de Bati-Journal.TV donnent la parole aux professionnels en présentant une nouvelle édition du plateau TV installée dans le Grand Palais Éphémère. Retrouvez l’émission présentant UPER’s, l’ameublement circulaire, à l’initiative de l’Ameublement Français, avec Julie Salord, chargée de projet RSE à Square Solution, Fabrice Poncet, co-fondateur de La Fabrique et porte-parole d’UPER’s et Luc Monvoisin, fondateur de Kataba. Bati-Journal.TV, un événement organisé par Éditions des Halles et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec Wood Surfer, Planète Bâtiment et Atrium, patrimoine et rénovation.
Il y a 3 ans et 317 jours

La Fabrique des Pieds : créez un intérieur à votre image !

Les pieds de meubles sont l’atout indispensable d’une décoration réussie.
Il y a 3 ans et 318 jours

Béton[s] le Magazine n° 95 prend des couleurs

Retrouvez le n° 95 dans la boutique acpresse.fr. Vous pouvez acheter le n°95 au format PDF sur la boutique acpresse.fr Certains architectes n’hésitent pas ou plus à teinter leur béton, pour raconter une histoire et créer un repère visuel. A l’image de Charles-Henri Tachon, qui a livré un immeuble d’habitations tout de rouge vêtu au sein de l’ex-caserne de Reuilly, à Paris. Ou de l’équipe de l’agence Lan, qui a fait construire le Nouveau Lieu de Strasbourf, dont les huit bâtiments se déclinent en autour de couleurs. Et autant de référence à la capitale alsacienne. Pour ceux qui préfèrent la technique à la couleur, direction Lyon, ou plutôt son sous-sol où avance les travaux de prolongement de la ligne B du métro. La rubrique “En régions” explore, elle, en priorité, les régions Nouvelle-Aquitaine et Centre – Val-de-Loire. Mais sans négliger les autres territoires. Le monde du coffrage et de l’étaiement nous dévoile une actualité polyforme, oscillant entre stratégie, innovations produits et anniversaire… De leur côté, les mortiers industriels rappellent qu’ils savent caler et sceller les éléments en béton. Enfin, Pierre Rossi, directeur de recherche au sein de l’université Gustave Eiffel, livre une nouvelle approche possible dans la conception des enceintes de centrales nucléaires. Mais cette brève présentation de Béton[s] le Magazine ne saurait s’achever sans un saut dans le désert de l’Arizona, à la découverte de la cité d’Arconsanti. Une utopie imaginée par l’architecte italo-américain Paolo Soleri. Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 318 jours

A Lyon, un urbanisme vert par petites touches

"Tout ce qui est au-dessus de 50 mètres" - définition administrative d'un immeuble de grande hauteur - "a été enlevé", décrypte-t-on à la société publique chargée d'aménager le site, la SPL Part Dieu. 100.000 mètres carrés de constructions sont passés à la trappe, presque exclusivement des bureaux.Végétalisé et "apaisé", le premier quartier d'affaires de France hors Paris doit devenir un endroit "à vivre", au service de ses habitants, ambitionnent les écologistes qui présentaient là leur premier grand chantier depuis leur arrivée à la tête de Lyon il y a un an."On ne veut plus d'hyper-spécialisation. Le mot clef, c'est rééquilibrage des usages", souligne-t-on à la SPL.Deux voies de circulation ont été réservées aux "modes doux" de déplacement. Et les rares espaces verts prévus seront un peu plus généreux.Michel Le Faou, qui pilota la politique d'urbanisme de la précédente équipe, s'attendait à "beaucoup plus percutant": pour lui, les écologistes "se sont contentés de +greenwasher+ le projet existant".VertueuxCar la transformation de ce quartier symbolique des errements des années 70, avec son architecture brutaliste et la priorité donnée à la voiture, était déjà bien engagée, selon des orientations dont nombre étaient "écolo-compatibles" .D'autres chantiers, moins écologiquement vertueux, étaient trop avancés pour être remis en cause. Les nouveaux élus ont dû avaler la construction d'un spectaculaire gratte-ciel jouxtant la gare, dont les premiers étages commencent à sortir de terre.Le président de la métropole, Bruno Bernard, écologiste lui aussi, et le maire de la ville, Grégory Doucet, se sont aussi retrouvés à couper le ruban après l'achèvement des travaux du centre commercial de La Part-Dieu - le plus vaste d'Europe en centre-ville.Un complexe certes désormais coiffé d'agréables terrasses végétalisées remplaçant un ancien parking mais symbole pour nombre d'écologistes d'une frénésie de consommation honnie.Quid de la suite ? Piétonnisation devant les écoles, plantations de mini-vergers, réduction des places de parking au profit du vélo: de multiples annonces depuis un an esquissent par petites touches la ville verte de demain.Mais l'opposition reproche aux écologistes un manque d'ambition, attesté par l'absence de ces grands projets qui ont marqué les mandatures précédentes, comme la réhabilitation des berges du Rhône et de la Saône."Ce qui a porté la visibilité de Lyon depuis 40 ans était sa capacité à se projeter vers l'avant grâce à des projets emblématiques", estime M. Le Faou. "On en voit peu sortir et ceux en cours sont soumis à réinterrogation ou mis en +stand-by+".Ce choix de prendre son temps avant de fixer les grandes orientations de la ville pour des décennies, les Verts l'assument pleinement."Je ne veux pas signer les permis de construire de bâtiments qu'il faudra détruire dans moins de quarante ans", affirme l'adjoint à l'urbanisme de la ville, Raphaël Michaud qui dénonce le lancement d'opérations trop "expérimentales" dans le passé.Bling-bling"Un projet qui part à la poubelle... Un autre... Encore un autre", confirme le promoteur local Didier Caudard-Breille, réputé pour ses sièges sociaux à l'architecture innovante, en égrainant les projets bloqués depuis l'arrivée des Verts. Il dit avoir appris l'abandon d'un projet de tour "par la presse".Il est certes parvenu à sauver son projet de rénovation/extension d'un vieil immeuble de La Part Dieu, mais en acceptant d'en sacrifier la partie "la plus novatrice": piscine, salle de sport et spa ouverts aux résidents - fortunés - de l'immeuble."On a mis à la place du logement social", se félicite M. Michaud. Le jeune élu reconnaît "des négociations parfois très dures avec les promoteurs" mais, dit-il, c'est une des conditions pour que Lyon survive au dérèglement climatique". Les futurs projets, assure-t-il, seront tous examinés sous le prisme de leur contribution à la transition écologique de Lyon.Même le nouveau quartier branché de la Confluence, où se multiplient les initiatives écologiques, ne trouve pas grâce à ses yeux. Trop "bling-bling", avec ses architectes stars (Kengo Kuma, Jean Nouvel, Rudy Ricciotti, Odile Decq...)."On y a beaucoup tenté mais, en matière d'écologie, c'était de la communication qui s'est faite dans des conditions financières exorbitantes, alors que dans le même temps on a abandonné d'autres quartiers", dénonce-t-il. Avec le projet Hikari, qui ambitionnait de devenir le premier îlot urbain à énergie positive d'Europe, "on s'est ridiculisé".En matière de planification urbaine, les Vert ne partent pas d'une page blanche à Lyon. Sans être la "ville du quart d'heure" appelée de leur voeux, l'agglomération est déjà largement multipolaire, surtout avec l'émergence des nouveaux quartiers de Gerland, de La Soie et bientôt de La Saulaie, où cohabitent assez harmonieusement bureaux et logements.Mais l'attractivité de la troisième ville de France a propulsé les prix de l'immobilier à des niveaux jamais atteints en province."La priorité du mandat, c'est le logement abordable, pas le logement tout court", insiste M. Michaud. Des outils ont été mis en place ou renforcés, comme les baux fonciers solidaires et l'augmentation du budget consacré au logement social.Mais s'il veut tenir ses ambitieux objectifs, l'exécutif devra trouver où construire, puisqu'il s'est engagé à ne pas bétonniser des surfaces encore intactes et à rebasculer en zones agricoles nombre de terrains jusqu'alors promis à l'urbanisation.
Il y a 3 ans et 319 jours

Découvrez les lauréats du prix 1 immeuble 1 oeuvre

RÉCOMPENSE. Trois lauréats ont été désignés dans le cadre du prix 1 immeuble 1 oeuvre, qui vise à soutenir la création artistique. 55 sociétés sont désormais partenaires du programme.
Il y a 3 ans et 320 jours

Immeuble k-bis à Vaux-en-Velin, par Rue Royale Architectes

Icade a livré à la société de la Tour Eiffel l’immeuble k-bis conçu par Rue Royale Architectes, soit 7 517 m² de bureaux dans le carré de soie à Vaulx-en-Velin (Rhône). Communiqué du promoteur. Vendu en VEFA en octobre 2018, cet immeuble s’inscrit dans l’îlot Karré développé par Icade. Cet îlot urbain mixte bénéficie d’une […] L’article Immeuble k-bis à Vaux-en-Velin, par Rue Royale Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 322 jours

Drôle de forêt plantée par Giroux et Barthèye dans un immeuble à Paris

Faire s’évader au cœur d’une forêt « bien particulière » les habitants d’un immeuble logement social parisien du XIIIe arrondissement… Défi relevé depuis mars 2021 par l’architecte Philippe Giroux et l’artiste scénographe Magali Barthèye. Communiqué de Paris Habitat. Soucieux du bien-être des occupants, le bailleur social, Paris Habitat, a confié en 2020 les travaux de […] L’article Drôle de forêt plantée par Giroux et Barthèye dans un immeuble à Paris est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 323 jours

Le village des athlètes se concrétise

Le groupement composé de Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, le groupe EDF et le Groupe Groupama a entamé le chantier du secteur E du Village des athlètes, à Saint-Ouen-sur-Seine. Le Village des athlètes est le plus grand chantier mono-site de France, réunissant plus de 4.000 travailleurs du bâtiment et répondant au double enjeu de la relance économique et de la performance  environnementale. Le secteur E du Village des athlètes recouvrira environ 58 000 m2 de surface de plancher pour 527 logements (accession libre, logements locatifs (LLI et LAC) et logements sociaux), un immeuble de bureaux, une crèche et  des locaux d’activités et commerciaux. Il accueillera environ 2.500 athlètes et para-athlètes à l’été 2024 puis  dès 2025, de futurs audoniens au sein d’un nouveau quartier mixte, à la qualité de vie augmentée. D’une grande qualité architecturale, l’ensemble a été pensé pour répondre aux défis environnementaux et sociétaux, et laisser ainsi aux habitants de Saint-Ouen, un héritage durable, grâce notamment à un mode constructif économe mixant bois et béton bas carbone. Le bois utilisé pour les structures porteuses sera à 80% d’origine de France Métropolitaine (objectif cible), aussi bien pour la ressource que pour ces lieux de transformation. Par ailleurs, la consommation d’énergie sera réduite grâce à un pilotage énergétique intelligent associé à la production d’électricité photovoltaïque en toiture à hauteur d’environ 20% des besoins générés par le quartier. En complément, une innovation sur le bâtiment tertiaire du quartier permettra de limiter les émissions de CO2 par l’intégration des batteries des véhicules comme source d’électricité pour lisser les pointes de consommation. La conception laisse également une grande place à la végétalisation et à la désartificialisation des sols (biodiversité augmentée) pour lutter activement contre les ilots de chaleur urbains et anticiper les évolutions climatiques, avec 20% de pleine terre plantée et des essences locales intégrées du sol aux toitures, et déclinées en plusieurs ambiances et strates : des plantes messicoles, une pépinière de plantes sauvages, un grand jardin partagé à l’image des jardins maraîchers traditionnels de Saint-Ouen mais aussi un paysage vertical sur de larges balcons et des terrasses végétalisées.  Architectes :  – Agence Lambert-Lénack : E1a – Agence SOA : E1b – Agence KOZ : E2a1 – Agence ATELIER GEORGES : E2a2 et E2a3 – Agence COBE : E2b – Agence DREAM – Agence KOZ – Agence Barrault-Pressaco 
Il y a 3 ans et 324 jours

Le bois prend la vague du Curve

C'est la première fois qu'un immeuble tertiaire de huit niveaux à structure bois épouse des formes aussi sinueuses. Un pari risqué, qui a repoussé les limites des méthodes de calcul des ouvrages en CLT.
Il y a 3 ans et 324 jours

Val-de-Marne : Cibetec habille Nova Aragon

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine L’immeuble Nova Aragon arbore de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Villejuif, l’immeuble de bureaux Nova Aragon se développe sur une superficie de 27 200 m2. Porté par Promo Gerim et Legendre, ce projet s’appuie sur un système constructif en béton préfabriqué, pour l’ensemble des façades et des modénatures, atteignant le seuil de 90 % d’éléments préfabriqués.  Cibetec a réalisé 950 éléments, comprenant les voiles de façades en béton blanc brut, les bandeaux gris matricés, les bandeaux complexes, les casquettes, les linteaux gris, les encadrements, les panneaux d’habillage matricés. Ainsi que 90 poteaux tronconiques de 8 m, destinés à recevoir les corniches. Environ 75 de ces poteaux sont des demi-sphères, le restant se répartit entre des trois quarts de sphère et des un quart de sphère. Lire aussi les actualités en région Coulées dans des moules métalliques conçus spécialement pour cette opération, les pièces en béton sont réalisées sur le site industriel de Cibetec à Saint-Léonard, près de Reims. Du rez-de-chaussée au R+2, le bâtiment est équipé de poteaux, corniches et allèges en béton préfabriqué matricé, imitation bambous. Les niveaux 2 à 5 sont habillés de panneaux en béton gris matricé et blanc brut. Enfin, les niveaux 5 à 7 reçoivent des panneaux acrotères et de trumeaux double hauteur, couvrant les deux étages d’un seul tenant. Le rez-de-chaussée voit l’intégration de poteaux tronconiques en béton blanc brut, à base de Ciments Calcia, dont la fonction est tout à la fois structurelle et décorative. Tous ces poteaux ont été coulés à plat dans un moule métallique spécifique de 8 m. A l’exception de 4 poteaux, dont le coulage a été effectué à la verticale. Il s’agissait d’éléments en forme de trois quarts de sphère de 7,70 l et de 2,50 m de long.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 324 jours

Dossier : Mettre de la couleur dans l’architecture

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Groupe scolaire René Beauverie, Vaulx-en-Velin (69). Dominique Coulon & associés, architectes. [©Coulon Architectes/Eugeni Pons] Trop souvent, on reproche au béton son apparence grise. Si, pour l’auteure britannique Erika Leonard James, cette couleur se décline en “50 nuances de Grey”, pour nombre d’entre nous, elle est synonyme, à la fois, de tristesse, de monotonie, de peur, de sobriété et de modernisme. A chacun de faire son choix entre l’une ou l’autre de ces propositions, en fonction de ses propres aspirations. En architecture en béton, le modernisme semble être la meilleure option ! Dans son livre “L’étonnant pouvoir des couleurs”, le designer Jean-Gabriel Causse aborde cette thématique sous deux angles très complémentaires. Tout d’abord du point de vue esthétique – l’approche traditionnelle -, mais surtout en tenant compte de l’influence que peut avoir la couleur sur nos perceptions et comportements. Le choix d’une couleur n’est donc pas un acte anodin, car celle-ci renverra toujours à notre propre vécu et/ou notre propre culture. En Occident, le blanc véhicule l’idée du silence, du mariage, de la naissance, de l’espoir. En Orient et dans une partie de l’Afrique, il symbolise la mort, la tristesse. En Chine, il représente l’absence et l’attente. En Inde, le Taj Mahal, réalisé en marbre blanc, n’est pas un palais, mais un mausolée, initié par l’empereur moghol musulman Shâh Jahân, en mémoire de sa défunte épouse Arjumand Bânu Begam… Immeuble d’habitations à l’entrée de l’ex-Caserne de Reuilly, Paris XIIe. Charles-Henri Tachon, architecte. [©ACPresse]Poste source 225/20 kV de Gramont, Balma (31). Architecture Malacan Martres. [©Agence AMM/KevinDolmaire]Le Nouveau lieu de Strasbourg – ou Nolistra – compte huit bâtiments regroupant un hôtel, des logements et des bureaux. Lan Architectes. [©Lan/Lorenzo Zandri] Architecture et couleurs ont toujours cohabité, souvent d’une manière imposée. En effet, de tout temps, les constructions sont réalisées à l’aide des matériaux locaux, donnant leur caractère ou leur unité aux cités. Toulouse n’est-elle pas la Ville rose ? Et que dire du calcaire clair et du Comblanchien, qui ont donné son caractère à Paris ?  Le béton a ce pouvoir extraordinaire d’accepter la pigmentation. Une manière de “perdre” sa classique couleur grise au profit d’une large nuance de teintes. D’autant plus sobres ou intenses, que le ciment de base est gris ou blanc… Rouge, vert, bleu, jaune, orange, noir : tout est possible et réalisable, permettant aussi au matériau de se “faire oublier”, si telle est la volonté de l’architecte. Toutefois, l’oubli du béton ne supprime pas la symbolique véhiculée par la couleur choisie, donnant ainsi une autre dimension à la réalisation. Celle-ci peut alors devenir un jalon urbain, un trait d’union, un rappel historique, un point d’accès ou un repère visuel.  Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Sommaire du dossier : Caserne de Reuilly : Le rouge comme marqueur urbain Groupe scolaire René Beauverie : Imbrications azurées Poste source de Gramont : Blanc électrique Nolistra : Des couleurs porteuses d’histoires
Il y a 3 ans et 325 jours

MaPrimeRénov est accessible aux propriétaires bailleurs

MaPrimeRénov’ devient accessible aux propriétaires bailleurs, qui vont pouvoir déposer leur demande d’aides pour tous les travaux éligibles réalisés depuis le 1er octobre 2020, rappelle l’Agence nationale de l’habitat.
Il y a 3 ans et 325 jours

Axel Dahl : Béton argentique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Axel Dahl a su capturer l’âme du lieu. C’est cette démolition qu’a voulue immortaliser l’architecte Axel Schoenert, grand collectionneur de photographies d’architecture. Et c’est le photographe qui a capté ces instants. [©Axel Dahl] L’agence Axel Schœnert architectes est en charge de l’ancien siège de la radio RTL, rue Bayard, dans le VIIIearrondissement de Paris. Le projet porte sur la restructuration lourde des immeubles post-haussmanniens, côté rue Bayard et de celui dit “comédie”, côté impasse d’Antin. Ainsi que sur la démolition et la reconstruction du bâtiment des années 1970. L’édifice est remplacé par une construction neuve en structure mixte bas carbone béton-bois, se développant sur sept étages et culminant à 25 m de hauteur. C’est cette démolition qu’a voulue immortaliser l’architecte Axel Schœnert, grand collectionneur de photographies d’architecture. Une démarche artistique Axel Dahl a su capturer l’âme du lieu. C’est cette démolition qu’a voulue immortaliser l’architecte Axel Schoenert, grand collectionneur de photographies d’architecture. Et c’est le photographe qui a capté ces instants. [©Axel Dahl] Ceci, en soutenant le projet du photographe Axel Dahl. Ce dernier a réalisé une série d’images purement artistiques, sur ce chantier, avec un ancien appareil. Faisant ainsi ressortir les textures, les teintes et dégradés de couleurs, des matériaux épars çà et là… dans une finesse incomparable.« Cela fait dix ans que je collectionne des photos d’architecture. Ces dernières sont exposées dans l’agence, au 20 avenue de l’Opéra, dans le Ierarrondissement. J’aime la vision artistique d’un chantier que peuvent avoir les différents photographes. Les détails, les mises en scène…,explique Axel Schœnert. J’apprécie beaucoup le travail d’Axel Dahl, sa recherche de la lumière, ses cadrages, l’utilisation de vieux appareils… Ses photos sont comme des tableaux, d’autant plus qu’elles sont en noir et blanc ou en sépia. Ses mises en scène sont très fortes. » Pendant dix ans photographe pour des magazines à papier glacé, Axel Dahl a été ensuite musicien, journaliste, puis réalisateur. Depuis 2011, retour à la photographie, toujours à la chambre, toujours argentique, avec cette fois pour seul focus une autre passion ancienne : l’architecture.  Que des grands formats L’architecte Axel Schoenert devant une photographie d’Axel Dahl, exposée à l’agence, dans le Ier arrondissement de Paris. [©Axel Dahl]Axel Dahl en pleine action, à Niort. [©Axel Dahl]L’appareil est une Sinar suisse, modèle Norma, format 20 x 25cm, produite entre 1948 et 1972. Ici, celle d’Axel Dahl devant se trouver quelque part autour de 1965. [©Axel Dahl] « C’est un projet particulier pour moi, et un retour non seulement au noir et blanc, mais aussi au très grand format que j’ai beaucoup utilisé dans les années 1990. Avec les Polaroids 809 et la vrombissante machine à développer qui allait avec. ”Très-grand” signifie que les négatifs mesurent 20 cm sur 25 cm ! indique le photographe. Les prises de vue sont faites avec un 300 mm, objectif normal pour cette taille de négatif. Plus besoin de “réduire” à la prise pour agrandir après, le procédé est visuellement transparent. C’est ce que j’ai toujours ressenti dans les images faites dans ce format à travers le siècle. A savoir, une force d’exposition qui ne revient pas à une interprétation typiquement, parfois même caricaturalement, photographique, mais à la rectitude d’enregistrement. Evidemment, on ne fait pas quarante images, mais une seule. Elle compte. »  C’est la première fois qu’Axel Dahl utilisait ce procédé, il n’a fait cela pour aucun autre chantier… pour l’instant.« C’est une série strictement plastique. J’ai farfouillé partout pour les prises de vue. Il n’’est pas possible d’utiliser le numérique pour ce genre de travail. Il faut prendre son temps. Je me suis posé plein de questions. »Dans les ruines de la Maison Bayard, le béton, le bois et le fer se mélangeaient. Axel Dahl a fouiné et en détails. Tout ce qu’il a “mis en boîte” a aujourd’hui disparu. Son reportage photographique est un véritable travail de mémoire du bâtiment. « Il faut garder une trace, de ce qui était, de ce qui est et de ce qui sera », conclut Axel Dahl. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 325 jours

Les travaux ont commencé sur le secteur E du Village olympique

GRANDS PROJETS. Le secteur du Village des athlètes de Saint-Denis et Saint-Ouen porté par Nexity et Eiffage est désormais en chantier. Il vise la création de 58.000 mètres carrés dont 527 logements et un immeuble de bureaux, le tout avec des exigences environnementales fortes, marque de fabrique de l'aménageur public, la Solidéo.
Il y a 3 ans et 325 jours

La méthode de calcul du nouveau DPE va modifier les résultats d'environ 75% des diagnostics

A cette occasion, l'agence de location en ligne Flatlooker, a analysé plus de 2.000 Diagnostics de Performance Énergétique effectués ces derniers mois dans le cadre des mises en location des logements pour comprendre l'impact de ces nouveautés sur les propriétaires bailleurs. En pratique, est-ce que cette mesure changera beaucoup de DPE ? En analysant plus de 2.000 DPE, l'agence Flatlooker a réalisé que seulement 25% d'entre eux sont fait selon la méthode de calcul désormais acceptée (3CL). 18% d'entre eux sont vierges, et 57% sont fait avec une autre méthode (Factures, Th-BCE ou autre). C'est donc 75% des DPE qui seraient fait différemment, avec un résultat probablement différent, à compter du 1er juillet 2021. Pour rappel selon la dernière étude[1] de Flatlooker effectuée en janvier 2021, 25% des logements à Paris sont des passoires thermiques (DPE >E). Le DPE sera-t-il mutualisable entre la location et la vente ? Entre un immeuble et un appartement ? Les nouveaux DPE seront bien mutualisés entre la location et la vente. L'utilisation d'un DPE d'immeuble pour un logement ne sera pas possible mais on pourra réaliser un DPE d'appartement facilement à partir d'un DPE d'immeuble. Pour les immeubles avec chauffage collectif une extrapolation sera effectuée depuis un DPE d'immeuble pour qualifier celui du logement. On devrait donc constater une hausse de la demande de réalisation des DPE pour les immeubles afin de faciliter la réalisation des diagnostics pour les logements. « L'utilisation du DPE se simplifie avec ce nouveau diagnostic. En effet, au delà d'être utilisable pour la vente comme pour la location du logement, il sera possible de réaliser le DPE du logement à partir d'un DPE d'immeuble dans le cas d'un immeuble avec chauffage collectif par exemple ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Le DPE devient désormais opposable. Qu'est-ce que ça signifie en pratique ? « L'ancien DPE était informatif, le nouveau DPE, quant à lui, sera opposable c'est à dire que le propriétaire bailleur ou le vendeur engage sa responsabilité dans l'information donnée au locataire ou à l'acquéreur. Si une erreur est commise et que l'information communiquée n'est pas correcte, il sera possible d'attaquer en justice le propriétaire afin d'obtenir un dédommagement. ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Quelle sera la durée de validité du nouveau DPE ? D'un ancien DPE ? La durée de validité du nouveau DPE reste de 10 ans, mais la date de validité des anciens DPE est modifiée. Les DPE les plus anciens (réalisés entre 2013 et 2017) deviennent ainsi caduques au plus tard au 31/12/2022. Les DPE les plus récents (réalisés depuis 2018 et jusqu'au 30/06/2021) demeurent valable jusqu'au 31/12/2024. « Les propriétaires bailleurs ou vendeurs pourront donc encore utiliser les DPE en cours de validité mais devront s'assurer de les faire réaliser à nouveau dès que ce sera nécessaire pour obtenir le nouveau DPE, et informer parfaitement le locataire ou acquéreur ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Comment sera calculé le nouveau DPE ?Seule la méthode 3CL est maintenant acceptée et se fie au bâti. On ne peut plus se baser sur les factures pour réaliser un DPE. « Le fait de ne pas analyser les factures de l'habitant permettra d'avoir une idée plus générale de la consommation du bien et non pas liée à l'usage précis d'un habitant (chacun chauffe son logement différemment par exemple). On devrait donc avoir un résultat plus fiable et certains logements devraient voir leur notation augmenter à priori. Par ailleurs le nouveau DPE entrainera également une modification des valeurs pour chaque classe énergétique ! ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Est-ce que les DPE vierges seront acceptés ? Les DPE vierges ne sont désormais plus acceptés et chaque DPE devra fournir un chiffre de performance énergétique. Selon Flatlooker, c'est aujourd'hui environ 18% des DPEs des logements loués qui sont vierges. « Les informations nécessaires au diagnostiqueur devront obligatoirement être fournies, faute de quoi, le DPE ne pourra plus être réalisé. C'est donc la disparition des DPE « vierges » ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker
Il y a 3 ans et 325 jours

Sanction de 250.000 euros contre la société de gestion de fonds immobiliers Perial AM

L'affaire portait sur une série de manquements liés à la valorisation des immeubles gérés par Perial AM, sa campagne de commercialisation, sa gestion des conflits d'intérêts et la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT).La sanction prononcée est deux fois inférieure au montant requis en juin par le collège de l'AMF.La commission des sanctions a estimé que la procédure d'évaluation des immeubles de Perial était "lacunaire et peu opérationnelle", selon un communiqué de l'AMF.Elle a par ailleurs relevé que "certains des documents promotionnels diffusés par la société (plaquette commerciale, vidéos promotionnelles et communications sur les réseaux sociaux) comportaient des informations peu claires, inexactes ou trompeuses", mettant en avant les avantages de l'investissement dans les SCPI au détriment des risques.Il est également reproché à Perial AM de n'avoir notamment "pas traité les situations de conflits d'intérêts qui existaient avec des sociétés de son groupe qu'elle avait choisies comme prestataires".Enfin, la Commission a jugé que plusieurs manquements liés au dispositif de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LCB-FT) de la société de gestion étaient caractérisés.La société, qui gérait au moment des faits 2,755 milliards d'euros répartis dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et des organismes de placement collectif immobilier (OPCI), a rappelé dans un communiqué séparé, que "la totalité des constats relevés par l'AMF, qui portaient sur la période 2016-2019, sont aujourd'hui corrigés"."La décision de l'AMF souligne également qu'aucun profit tiré des manquements susvisés n'a été identifié ni aucun préjudice d'investisseur signalé", ajoute Perial AM.
Il y a 3 ans et 325 jours

Raupur Acoustic, la plaque isolante associant confort thermique et isolation acoustique

57 % des français s’estiment aujourd’hui plus sensibles à la qualité de l’environnement sonore qu’auparavant*. Déjà en 2017, 77 % des Parisiens déclaraient avoir été réveillés la nuit par des bruits de voisinage**.C’est pourquoi REHAU a mis au point un produit unique qui associe le confort thermique et le confort acoustique lors de l’installation de plancher chauffant-rafraîchissant : la plaque isolante RAUPUR ACOUSTIC. La sous-couche acoustique mince de 3 mm (SCAM) est directement intégrée sous la plaque REHAU classique en polyuréthane RAUPUR. Le poids reste léger, la plaque maniable et la hauteur de réservation inchangée.Faisant partie des produits les plus performants du marché, RAUPUR ACOUSTIC assure une atténuation de 23 dB aux bruits de chocs entre étages, c’est-à-dire principalement les bruits de pas et de chute d’objets.En allant plus loin que les exigences actuellement demandées dans la construction de logements collectifs et individuels accolés (généralement de l’ordre de 20-21 dB d’atténuation), RAUPUR ACOUSTIC contribue donc au confort des utilisateurs en réduisant les nuisances sonores et les bruits de voisinage.« Lorsqu’un objet tombe, les ondes vont se transmettre jusqu’à l’ossature du bâtiment par les murs.L’intérêt de poser une sous-couche acoustique, est d’étouffer ce bruit avant qu’il n’atteigne les parois » commente Franck Delaboissière, délégué technico-commercial REHAU pour les régionsRhône Alpes et Languedoc Roussillon.* Source : Centre d’information et de documentation sur le bruit, juillet 2020.** Source : Baromètre Qualitel.Destinée à la construction neuve et à la rénovation, la plaque isolante RAUPUR ACOUSTIC est idéale pour les logements collectifs, mais aussi les hôtels, les immeubles de bureaux, les établissements de santé ou d’enseignement où elle contribue à réduire les bruits de chocs et de pas liés aux allées et venues constantes. Enfin, en maison individuelle, RAUPUR ACOUSTIC s’avère être un allié pour limiter les bruits et favoriser la tranquillité à chaque niveau de l’habitation.« RAUPUR ACOUSTIC séduit les bureaux d’études, les architectes et les constructeurs par sa facilité d’utilisation et sa multi-compatibilité. Ce produit tout en un leur permet de garantir une pose parfaite de la sous-couche acoustique sur la totalité du sol et de gagner du temps sur les chantiers. » complète Franck Delaboissière.Combinant une large palette de bénéfices dont des économies de transport, de manutention et de temps de pose grâce à sa fonction 2 en 1,RAUPUR ACOUSTIC est un matériau idéal tant pour les professionnels qui le mettent en œuvre que pour le consommateur final au quotidien.
Il y a 3 ans et 326 jours

Pourquoi installer un détecteur d’inondation ?

C’est là le cauchemar de la plupart d’entre nous : que lors d’une absence, dans les maisons, les locaux professionnels ou même les commerces, on n’est pas à l’abri d’un problème d’inondation. Rien n’est plus stressant que de se retrouver, engourdi, les pieds dans l’eau en constatant les dégâts partout… Pour vous rassurer, il suffit d’équiper les bâtiments de vos clients d’un détecteur d’inondations. Voyons les raisons de l’installation d’un tel dispositif ! Comment fonctionne un détecteur d’inondation ? Le détecteur d’inondation est un équipement de sécurité qui a pour rôle de repérer la présence inhabituelle d’eau, pour un niveau qui dépasse les 2 mètres. Il est adapté en complément d’un système d’alarme qui a pour rôle de protéger un bâtiment, un commerce ou une habitation. Une fois que le capteur détecte la montée d’eau, il émet un signal d’alerte vers l’alarme, sous forme d’impulsion électrique. Cette transmission des informations a lieu soit par ondes radio, soit grâce à une liaison filaire. La sirène se déclenche, après, pour signaler tous les habitants du bâtiment. En cas de constatation des moindres signes de l’existence d’un problème d’inondation, il vaut toujours mieux faire appel à un plombier agréé ou demander un devis gratuit sur ce site : https://plombier-lyonnais.com/ . Ce dernier dispose de tout le matériel nécessaire pour veiller au bon déroulement de l’opération et saura comment gérer la situation en toute sécurité. Les nouvelles constructions professionnelles sont pour la plupart équipées avec ce type d’installation. Les principaux types de détecteurs d’inondation Sur le marché, il existe deux principaux modèles de détecteurs d’inondation : le détecteur d’inondation autonome et le détecteur d’inondation sans fil. En ce qui concerne le détecteur d’inondation sans fil, il est facile à installer et à utiliser. Il peut également déclencher, d’une manière automatique, une sonnerie d’alarme, transférer une alerte par SMS sur le Smartphone de l’utilisateur ou via un mail, ou même couper l’arrivée d’eau. Cependant, ce dispositif doit être raccordé à une centrale d’alarme. En fait, il se compose de trois éléments cruciaux : Une sonde externe ou un capteur de fluide: installé directement sur le sol, il se compose de deux électrodes qui sont, à leurs tours, placées un peu en hauteur dans le but d’être en contact direct avec l’eau quand le niveau monte. Un émetteur radio : il s’agit d’un transmetteur placé au mur juste au-dessus du sol. Un câble : cet élément a pour rôle de raccorder les deux éléments précédents. Quant aux détecteurs d’inondation autonome, ils sont dotés d’un simple boîtier à poser sur le soubassement. Contrairement au détecteur sans fil, les électrodes sont situées d’une manière directe à l’intérieur du boîtier. Quand l’eau y intègre, le système en question se déclenche pour émettre une alarme sonore. Les raisons de s’équiper d’un détecteur d’inondation Il existe de nombreux privilèges pour mettre en place un détecteur d’inondation. Tout d’abord, il est utile pour les bâtiments qui se situent dans les endroits géographiques où il y a des crues intenses. En fait, cela permet d’alerter les occupants que l’eau commence à monter dans les pièces. Ce fait a pour objectif de minimiser les dommages matériels, tels que la détérioration des meubles et du sol, voire même des murs, l’élévation  de la consommation énergétique… Cependant, outre tous les dommages matériels sur les bâtiments, un détecteur d’inondation permet d’éviter des complications plus graves comme les courts-circuits. Il se révèle, donc, particulièrement fiable quand ses occupants se mettent à dormir et que le danger survient à l’improviste. Où peut-on placer un détecteur d’inondation ? Prévoir l’emplacement du détecteur d’inondation est crucial. Il est obligatoire de le poser au niveau des endroits à risques, cela veut dire : Près de la chaudière Au niveau des canalisations d’évacuation d’eau Près des appareils électroménagers : lave-vaisselle, lave-linge, évier, baignoire, lavabo, … Dans les pièces équipées de réservoirs à eau : radiateurs à eau, toilettes… Près des fenêtres si le bâtiment est placé dans un emplacement inondable La mise en place de ce genre de dispositif nécessite une pose minutieuse pour éviter toute mauvaise surprise, comme le déclenchement de fausses alertes. En effet, il ne faut jamais mettre le détecteur en route. Pour plus de sécurité, placez d’autres détecteurs connectés ! Le détecteur d’inondation n’est pas le seul dispositif à garantir la sécurité des occupants du bâtiment, il en existe plein d’autres ! Il y a, par exemple, des détecteurs de chaleur et/ou de fumée, qui ont pour rôle de détecter la fumée via une caméra équipée d’un capteur photoélectrique. Si aucune fumée n’est émise, le détecteur supplémentaire installé enregistre une élévation de température dans la pièce et peut, par conséquent, alerter les habitants du danger. Quant au détecteur de monoxyde de carbone, il permet d’éviter une intoxication probablement mortelle. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à joindre un spécialiste dans le domaine ! Il pourra vous conseiller afin de s’équiper du meilleur détecteur d’inondation, et ce au meilleur prix, afin de répondre au mieux à votre besoin de sécurité.
Il y a 3 ans et 326 jours

Réalisation d'un éco quartier avec des logements à haute performance énergétique à Lunéville

Le 15 avril dernier, les premiers habitants de l’éco quartier Libération, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), emménageaient dans leur logement. Entre l’avenue de la Libération et l’allée des Lilas, sur un peu plus d’un hectare, une ancienne pépinière a laissé la place à un programme de construction neuve de 31 logements à haute qualité environnementale conduit par l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Lunéville à Baccarat.Énergie positiveCe nouvel espace d’habitat social alliant urbanisme durable et performance énergétique combine habitat individuel et collectif tout en favorisant une forte mixité sociale. Il compte vingt maisons individuelles et un immeuble abritant onze appartements.« La performance énergétique est notre cheval de bataille, souligne Adrien Kremer, chargé d’opérations à l’OPH. Lorsque nous avons lancé le concours de conception-réalisation, notre cahier des charges imposait une consommation d’énergie inférieure de 20 % aux exigences de la réglementation en vigueur RT 2012. En option, nous envisagions une cibleRT2012 -50 %. Nous avons eu l’opportunité de répondre à l’appel à projetE+C- pour des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone répondant à la future réglementation environnementale RE 2020. Le bâtiment collectif est labellisé avec un niveau E3C1. »Pour assurer la maîtrise des charges locatives, le bailleur social vise aussi la pérennité des performances. Celle-ci passe par l’utilisation de matériaux durables, recyclables et réutilisables. Adrien Kremer rejette tout gadget sophistiqué et favorise les solutions simples ayant fait leurs preuves, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour une enveloppe de bâtiment pérenne et performante.Haute isolationL’ITE est la solution retenue pour assurer une haute isolation à l’immeuble collectif par l’équipe lauréate du dialogue compétitif, conduite par Eiffage Construction Lorraine. Pour abriter les onze logements, les architectes de l’agence Bagard & Luron et le bureau d’études Huguet conçoivent un bâtiment R+2 constitué de deux ailes encadrant les circulations verticales.« Cette partie centrale n’étant pas chauffée, les deux ailes nord et sud sont traitées comme des bâtiments séparés dotés chacun de leur enveloppe », décrit Jérôme Guillaumond, l’architecte de l’agence en charge de l’opération. Les deux parallélépipèdes construits en blocs de béton, simples et compacts, sans décrochements autres que les dalles de balcons, sont enveloppés d’une ITE sous enduit. Les façades sont animées par un jeu de contrastes entre des corps de bâtiments blancs et des pignons gris foncé.Label E+CCette conception simple du bâtiment et de son enveloppe s’avère très efficace, comme le confirme l’étude thermique réalisée par le bureau d’études Huguet. En effet le coefficient Bbio (besoin bioclimatique conventionnel), qui mesure la performance thermique du bâtiment indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, est ici très favorable. Il est de 45,3 pour l’aile nord et 38,6 pour l’aile sud, soit respectivement 46,1 % et 54 % de moins que le Bbio maximum fixé par laRT 2012 (84) pour tous les bâtiments neufs.Autre exigence de la réglementation thermique RT 2012, la consommation d’énergie primaire conventionnelle est limitée à 76,1 kWh/m2.an pour l’aile nord et 77,9 kWh/m2.an pour l’aile sud. Or, elle n’atteint respectivement que23,7 kWh/m2.an (soit - 68,9 %) et 27,2 (soit - 65,1 %) pour les deux parties du bâtiment dotées de chaudières à gaz.Pour compléter ces excellents résultats, une quarantaine de mètres carrés de panneaux solaires posés sur le toit de l’immeuble fournissent suffisamment d’électricité pour offrir au bâtiment un bilan énergétique positif : il produit plus d’énergie qu’il en consomme. L’objectif du label E+C- est ainsi atteint avec un niveau E3C1.Des produits de qualité bien mis en œuvreL’application de l’ITE sur les façades de l’immeuble a été confiée à la société Enduiest. Depuis une trentaine d’années, cette entreprise familiale réalise des chantiers de ravalement et d’ITE en Lorraine et en Champagne. Recruté il y a deux ans et demi pour développer l’activité dans les bâtiments neufs, le chargé d’affaires Sébastien Piernot a suivi le chantier du quartier Libération de Lunéville depuis le chiffrage jusqu’à la réception. L’ITE prescrite sur cette opération est le StoTherm Vario 1. « Nous sommes très vigilants quant au choix des produits employés et la gamme Sto offre une solution complète permettant de répondre qualitativement à ce type d’opération. Mais un produit de qualité doit aussi être bien mis en œuvre.Pour cela le site internet de Sto est une aide appréciable, il permet de consulter les différents carnets de détails, les guides d’applications, etc…Toutefois, lorsqu’il y a une interrogation technique nous sollicitons l’avis du conseiller technique Sto, pour cette opération nous avons eu recours à lui deux fois, ce dernier a été très réactif et nous a apporté les solutions. »Système d’ITE hydrauliqueLes panneaux de polystyrène expansé Sto-Panneau PS 15 SE de 200 mm d’épaisseur sont d’abord collés sur les 650 m2 de façade en blocs de béton au moyen de Sto-Mortier Colle B. Puis est appliqué le sous-enduit minceStoLevell Uni armé d’un treillis Sto-Fibre de verre standard. Ce sous-enduit est obtenu en mélangeant une poudre à base de liant hydraulique avec de l’eau. « Le StoTherm Vario 1 est un système d’ITE que nous connaissons bien puisque l’entreprise Enduiest l’utilise sur 80 % de ses chantiers d’isolation thermique par l’extérieur. Habitués au gâchage de produits en poudre, nos compagnons enduiseurs apprécient le sous-enduit hydraulique livré en sacs », précise Sébastien Piernot.Afin de protéger des chocs les parties basses de l’immeuble, l’entreprise aposé sur toute la hauteur du rez-de-chaussée un treillis d’armature complémentaire renforcé en fibre de verre, le Sto-Fibre de Verre Blindaget. Cette armature est marouflée dans l’enduit StoLevell Uni avant une deuxième passe armée du treillis Sto-Fibre de verre standard.Couleurs contrastéesLa finition est enfin assurée par un enduit organique taloché prêt à l’emploi à base de résine acrylique Stolit K 1.5. Blanc sur les trois quarts de la façade, l’enduit est teinté d’un gris soutenu sur trois murs. Afin d’éviter l’absorption de chaleur qui pourrait réduire la durabilité du système en provoquant des fissures ou des déformations, cet enduit foncé est doté de la technologie X-black développée par Sto.Il ne reste plus aujourd’hui qu’à terminer l’aménagement du parc pour favoriser les rencontres entre les habitants et mettre en valeur les nouveaux bâtiments.
Il y a 3 ans et 327 jours

A Paris, la Poste du Louvre se transforme en morceau de ville

Passé le gros œuvre, quelques poignées d'ouvriers réalisent encore les dernières finitions avant l'arrivée progressive des futurs locataires.Propriété du groupe La Poste, l'édifice sera loué à la fin du chantier à une multitude d'utilisateurs: hôtel 5 étoiles, logements sociaux, commissariat, brasserie, halte-garderie, commerces... Au dernier étage, un bar en terrasse offrira une vue imprenable sur le centre de Paris."Les différents locataires finissent leurs travaux d'aménagement (...) en fonction de chacun, ça prend plus ou moins de temps", explique pendant la visite du chantier Camille Gehin, directrice des projets de Poste Immo, filiale immobilière du groupe public."Mais l'enjeu, c'est que la poste ouvre en janvier 2022", ajoute-t-elle.Quelque 140 millions d'euros auront été nécessaires pour restructurer le bâtiment, imaginé dès sa création par l'architecte Julien Guadet en 1886 comme un édifice "transformable".Derrière sa façade en pierre de taille, l'édifice caractéristique de la IIIe République dissimule une ossature métallique entièrement porteuse, propice à la transformation.Cette charpente de type Eiffel permet notamment de dégager de larges volumes, à l'image des deux premiers étages et de leurs 9 mètres de hauteur sous plafond.L'immeuble se déploie désormais sur neuf niveaux (quatre étages, deux sous-sols, deux entresols et une terrasse) pour un total de 32.000 m2 de surface de plancher."L'une des complexités a été de creuser un deuxième niveau de sous-sol", précise Mme. Gehin. Les travaux de ce nouvel étage souterrain, dédié à la réception et la livraison de colis, ont été retardés par la découverte d'une pollution au plomb."Boutiques conceptuelles""Un hôtel des postes (...) est par définition un édifice provisoire, en tout cas transformable", expliquait, visionnaire, Julien Guadet en 1888, bien avant l'émergence du numérique et la baisse du volume du courrier.Ce bâtiment "est un outil. (...) Il durera tant qu'il correspondra aux besoins industriels à satisfaire", écrivait-il déjà.Plus de 120 ans après, le projet de reconversion remporté par l'architecte Dominique Perrault en 2012 s'inscrit en continuité avec cette philosophie.Un travail sur les luminaires, déclinés en mâts, lustres et néons permettra de mettre en valeur les moulures et détails de ferronnerie de l'immeuble, et de ses 13 nouveaux commerces.Si le nom des futurs locataires est encore tenu secret, la Poste souhaite y accueillir une dizaine de boutiques de mode, de "fooding" et quelques "boutiques conceptuelles", profitant de l'emplacement privilégié à deux pas des Halles.Le bureau de poste historique a été conservé, "pas uniquement pour le symbole" mais pour "continuer à assurer le service" postal dans le quartier, précise Mme Gehin."C'est pour nous naturel que ce bureau de poste très emblématique qui existait depuis 1888 retrouve sa place dans le nouveau projet architectural", indique Marie-Frédérique Naud, directrice générale adjointe du Réseau La Poste."Nous souhaitons en faire une vitrine de nos projets d'innovation et de services au coeur de Paris", insiste-t-elle.Destination prisée des Parisiens le dernier jour des déclarations d'impôts, la poste de la rue du Louvre, ouverte 7 jours sur 7 y compris la nuit, permettait aux retardataires d'envoyer du courrier jusqu'à tard dans la nuit, "le cachet de la poste faisant foi".Mais les horaires d'ouverture du futur bureau de poste ne sont pas encore arrêtés. "C'est en cours de réflexion", a précisé la directrice des projets de Poste Immo.L'architecture d'origine du bureau a en tout cas été préservée: depuis le péristyle et ses deux horloges massives, jusqu'à sa cour intérieure --qui accueillait des chevaux à l'origine-- et ses voûtains en briques blanches. Cette cour sera ouverte au public, le bâtiment étant conçu comme un morceau de ville qu'on pourra traverser.
Il y a 3 ans et 330 jours

Palmarès du concours Les Génies de la construction

Les équipes d’élèves et d’étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur, encadrées par leur professeur, étaient réparties en quatre catégories (collège, pro, lycée, supérieur), pour réaliser un projet collectif et collaboratif de construction ou d’aménagement projeté vers un futur des territoires intelligents, durables et connectés, au travers des thématiques suivantes : le logement, la mobilité au sein des territoires et les déplacements, les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs), la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets, les énergies locales et renouvelables. Autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants étaient invités à travailler.Le concours, qui a pour objectif de mieux refléter la richesse et la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics dans toutes leurs dimensions, incarne les enjeux auxquels les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire doivent répondre, notamment en termes de transition numérique, technologique et environnementale. « Les Génies de la Construction ! » répondent aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et des professionnels de la construction, pour favoriser la promotion des voies de formation générale et professionnelle, qui sont toutes les deux des voies d’excellence et de réussite, et ainsi contribuer à une meilleure orientation scolaire et professionnelles des jeunes, donner du sens et concrétiser les enseignements.Une 17e édition « phygitale »La 17e édition des « Génies de la Construction ! » s’est de nouveau adaptée avec agilité au contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, avec la mise en place d’un dispositif exceptionnel, pour permettre aux équipes inscrites dans le concours d’aller au bout de leur projet.Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, à l’occasion d’une finale organisée en présentiel, les équipes projets ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plateforme dédiée, afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. Pour la deuxième année consécutive, des open badges ont été attribués aux lauréats et participants des catégories « lycée » et « sup ». Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Pour les organisateurs du concours, il était important de promouvoir et de reconnaître l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits. 3.000 élèves engagés dans le concoursPour cette 17e édition du concours et malgré un contexte de crise sanitaire, 22 académies ont participé. Au total, ce sont 3 000 élèves et étudiants concernés, avec 104 classes dans 57 collèges, 15 lycées, 9 SEGPA et 23 équipes dans le supérieur.Comme à chacune des éditions, les projets ont été appréciés sur leur créativité, leur faisabilité et l’interdisciplinarité, ainsi que sur leur capacité à se transposer sous une forme réalisable pour être appliqués concrètement et sur leur aptitude à répondre aux problématiques suscitées par l’évolution des territoires.Le palmarès : huit projets lauréatsPrix catégorie « Collège »Le mot du jury : « Les projets étaient particulièrement variés et aboutis. Certaines équipes ont travaillé à distance, malgré les contraintes matérielles liées à la réalisation de maquettes réelles. La richesse des projets présentés repose sur une interdisciplinarité remarquable, ainsi que sur l’intervention de professionnels du BTP. Ces derniers ont permis aux élèves d’avoir une meilleure connaissance des métiers et des solutions techniques mises en œuvre aujourd’hui. »1er prix : collège Capouchine (Nîmes, 30) | Académie de MontpellierProjet « La maison bioclimatique »Le projet a été mené à la suite de la visite d’un lieu de vie alternatif. Il présente l’optimisation de l’espace pour une maison, comprenant trois chambres et une grande pièce de vie, en l’adaptant au climat méditerranéen pour avoir un très faible besoin en énergie et en s’appuyant sur différents systèmes bioclimatiques. Les élèves ont fait appel à une élève architecte, au responsable d’Alter Éco et aux « petits débrouillards ». Le choix des solutions techniques et des matériaux mis en œuvre repose sur une démarche scientifique, qui a conduit à la réalisation d’une maquette en respectant les étapes de construction et à une modélisation 3D.2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Morez, 39) | Académie de BesançonProjet « La restauration du château de Buclans »À partir d’une étude historique et littéraire du château de Buclans (Jura), détruit par un incendie, ce projet en prévoit la restauration et la réhabilitation des locaux, en vue d’en faire, notamment, un lieu d’accueil d’une colonie et un espace culturel. Charpente, agencement, accessibilité, conception d’un escalier automatisé, gestion de l’éclairage et modélisation 3D ont été appréhendés par les élèves, en partie grâce à l’intervention de professionnels du bâtiment. L’exposé des élèves a entièrement été traduit en langue anglaise.3e prix : collège Joseph Julien Souhait (Saint-Dié-des-Vosges, 88) | Académie de NancyProjet « Le plan incliné d’Arzviller »À partir d’une étude historique et géographique, le besoin sociétal d’un plan incliné a été défini, ainsi que les fonctions auxquelles l’objet technique doit répondre. L’étude scientifique et mathématique a débouché sur la réalisation d’une maquette automatisée, intelligente et pilotée à distance, prenant notamment en compte les contraintes de fonctionnement et de sécurité.Prix catégorie « Pro » (Élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa pro)Le mot du jury :« Dans tous les projets présentés, la dimension interdisciplinaire apparaît nettement. De nombreuses solutions techniques présentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ont été exploitées et mises en œuvre. »1er prix : collège Lubet Barbon (Saint-Pierre-du-Mont, 40) | Académie de BordeauxProjet « Extension d’un studio en éco-matériaux »Un petit studio a été réalisé il y a plusieurs années avec des matériaux adaptés pour l’époque. Le projet consiste à réaliser une extension, en s’appuyant sur l’éco-construction. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’analyser l’ancienne construction, d’en identifier les points faibles et de découvrir plusieurs métiers et activités du champ professionnel « habitat », tout en étant acteurs de la réalisation de cette extension. Différents matériaux sont utilisés à bon escient et de nombreuses technologies actuelles du bâtiment sont abordées.Mention des « Meilleures interdisciplinarités et pédagogies »Collège Jean Moulin (Marseille, 13) | Académie Aix-MarseilleProjet « Réalisation d’une cabine téléphonique anglaise »Mention des « Meilleures dimensions chantier et environnementales »Collège de Grazailles (Carcassonne, 11) | Académie de MontpellierProjet « Projet KOKODO pour état d'urgence en cas de séisme »Prix catégorie « Lycée »Le mot du jury :« Les différentes équipes ont présenté des projets et des études particulièrement abouties. La thématique des territoires intelligents durables et connectés, ainsi que les enjeux sociétaux et environnementaux qui s’y réfèrent ont été très bien pris en compte. »1er prix : lycée Livet (Nantes, 44) | Académie de NantesProjet « Résidence étudiante »Le projet s’appuie sur la construction d’une résidence universitaire à partir de « containers » maritimes recyclés. De l’étude du problème sociétal de logement des étudiants à l’identification du terrain, ce projet a débouché sur la conception architecturale, les calculs de structure, les choix de matériaux, des simulations (notamment thermiques), ainsi que sur la modélisation de l’ensemble du projet. Les maquettes et simulations dévoilées sont en cours de réalisation voire de finalisation. La dernière étape, qui consiste au prototypage et à l’expérimentation sera menée, par la suite.2e prix : lycée Gustave Eiffel (Armentières, 59) | Académie de LilleProjet « Réhabilitation d’un château d’eau »À partir d’une contextualisation historique, ce projet concerne la réhabilitation du château d’eau du lycée, reposant sur la préservation de la ressource en eau. Les solutions de captage, filtrage, stockage et gestion de l’eau ont été envisagées, pour aboutir à la réalisation d’une maquette didactique fonctionnelle pilotée à distance.3e prix : lycée Saint-Nicolas (Paris, 75) | Académie de ParisProjet « Incubateur rue du Lac »Ce projet concerne la création d’un incubateur ou espace de co-working. Cet espace, prévu dans un immeuble neuf, occupe les deux derniers étages débouchant sur un toit terrasse. La fonctionnalité des espaces, l’étude des façades, la simulation thermique, le choix des matériaux et les solutions pour l’éclairage ont permis la réalisation d’une maquette immotique.Mention de la « Meilleure démarche pédagogique »Lycée Aragon Picasso (Givors, 69) | Académie de LyonPrix catégorie « Sup »(Étudiants de l’enseignement supérieur : STS, IUT, université, écoles d’ingénieur, écoles d’architecture...)Le mot du jury : « Les trois projets primés répondent parfaitement aux attendus du concours : mixité, interdisciplinarité, prise en compte de problématiques environnementales liées aux enjeux de la construction et de l’aménagement des territoires. Chacune des équipes primées a su réaliser un travail collaboratif dans une approche professionnelle, avec l’utilisation d’outils numériques maîtrisés et mettant en jeux des compétences pluridisciplinaires, qui ont permis de justifier les solutions constructives proposées. »1er prix ex aequo : université Cergy (Cergy, 95) | Académie de VersaillesProjet « Bâtiment à usage aéronautique »Le projet est celui d’un bâtiment à usage aéronautique, dont la conception porte sur deux grands halls, l’un destiné au stockage de pièces, le second à l’assemblage d’avions légers, complétés par un étage de bureaux. La recherche architecturale originale a été traduite par une maquette numérique a donné lieu à une étude structurelle, complétée par un phasage des travaux détaillé ainsi qu’une simulation thermique dynamique. Le projet est articulé autour de deux axes principaux : le développement durable avec la contrainte d’auto-suffisance du bâtiment et l’innovation avec l’utilisation au maximum du BIM.1er prix ex aequo : université Technologie Compiègne (Compiègne, 60) | Académie d’AmiensProjet « Smart ville »Le projet s'appuie sur le déploiement du « Métrocâble » à Grenoble, intégrant la notion de durabilité, de connectivité et d’intelligence. Il comprend une gare avec un réaménagement des voies de circulation, dont la création d'une piste cyclable, des quais multimodaux pour bus et tramways, un parking relais, des bassins végétalisés, un mobilier urbain (installations sportives, aires de jeux, « MétroVélo box »). La recherche documentaire, l’étude géotechnique, la modélisation, l’étude des matériaux et l’analyse de leur comportement mécanique ont été particulièrement appréciées. 3e prix : IUT Chambéry (Le Bourget-du-Lac, 73) | Académie de GrenobleProjet « Le prieuré de Bourget-du-Lac »Le projet a pour objectif la rénovation d’une des trois ailes du bâtiment du Prieuré du Bourget du Lac qui fut construit au Moyen-Âge. À partir de la réalisation de scans 3D de l'intérieur du bâtiment et de l’assemblage des nuages de points, un modèle numérique a été obtenu. C’est à partir de ce modèle que les plans nécessaires au permis de construire ont été réalisés. L’étude structurelle a permis la détermination des charges et la prise en compte des actions climatiques. L’étude thermique a permis une analyse au regard de la RT 2012. L’accès aux PMR a été envisagé. Cet ensemble se complète par la production de documents exploitables dans la perspective de travaux futurs envisagés par la Municipalité.Mention de la « Meilleure implication de l’établissement »IUT Belfort Montbéliard (Belfort, 90) | Académie de Besançon* Le concours Les Génies de la Construction ! est organisé en partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’EFB (fondation École Française du Béton (EFB), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), le CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics) et en coopération avec l’ASCO-TP (Association pour la connaissance des travaux publics), ainsi qu’avec l’ASSETEC (Association nationale pour l’enseignement de la technologie), l’APMBTP (Association des professeurs des métiers du bâtiment et des travaux publics) et l’AUGC (Association universitaire de génie civil).
Il y a 3 ans et 331 jours

La Ville de Paris obtient la condamnation d'Airbnb sur les numéros d'enregistrement

Le tribunal judiciaire de Paris a condamné la société Airbnb Ireland à une amende civile de 8.000 euros par annonce de location de meublé touristique publiée sans numéro de déclaration - la mairie en a recensé 1.010 - pour "manquement aux obligations du code du tourisme", explique-t-il dans le jugement consulté par l'AFP.Le tribunal a "tenu compte de la gravité du manquement en cause, de sa durée et de ses effets au regard de l'objectif d'intérêt général de lutte contre la pénurie de logements destinés à la location" dans la capitale, sanctionnant "l'attitude incivique" de la plateforme américaine "dont l'équilibre économique repose sur la mise à disposition de logements par les Parisiens"."Cette décision ne devrait avoir aucun impact sur notre activité ou notre communauté d'hôtes à Paris, puisque nous avons déjà mis en oeuvre l'enregistrement obligatoire des annonces pour les logements entiers loués en courte durée à Paris", a réagi Airbnb dans l'après-midi en qualifiant le jugement de "contestable" et disant étudier la possibilité de faire appel.Airbnb avait annoncé jeudi matin, quelques heures avant que le jugement ne soit connu, rendre automatiquement obligatoire ce numéro d'enregistrement pour tous ses loueurs parisiens, après l'avoir appliqué le 1er avril pour les nouvelles annonces.Cette mesure s'appliquera à Bordeaux fin juillet, à Lyon à la rentrée, puis à Lille, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse d'ici à la fin de l'année, indique dans un communiqué Airbnb qui a créé un "portail pour les villes" afin que ces dernières signalent les annonces ne respectant pas les réglementations locales."Il a fallu attendre quatre ans pour qu'Airbnb finisse par respecter la loi", a commenté Ian Brossat, adjoint PCF au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, rappelant que "dès 2017, la loi prévoyait que les villes avaient la possibilité de créer un numéro d'enregistrement et que les plateformes étaient tenues de retirer les annonces dépourvues de numéro d'enregistrement".Airbnb "est une entreprise qui a longtemps été habituée à une forme d'impunité" alors que "d'autres plateformes avaient elles respecté la loi dès le départ sans qu'on ait eu besoin de les traîner devant le tribunal", a commenté l'adjoint, indiquant toutefois avoir engagé une procédure similaire contre Abritel.A Paris comme dans d'autres villes en France, les propriétaires qui souhaitent louer leur résidence principale sur la plateforme ne peuvent dépasser un plafond de 120 nuits par an. Au-delà, ils doivent demander un changement d'usage à la mairie. En février, la Ville de Paris avait remporté une précédente victoire judiciaire dans son bras de fer avec les plateformes de location touristique, la plus haute juridiction française ayant jugé sa réglementation conforme au droit européen, lui permettant de poursuivre des centaines de bailleurs indélicats.Un décret publié mi-juin va en outre lui permettre de réguler la transformation des locaux commerciaux en meublés touristiques.Airbnb assure respecter ses engagementsConformément aux engagements pris auprès du ministère du logement, Airbnb demande à tous les hôtes louant un logement entier à Paris d’indiquer un numéro d’enregistrement sur leurs annonces. Cette nouvelle étape s’intègre dans le cadre de la série d’engagements d’Airbnb pour un tourisme responsable pris en février dernier auprès de Mme Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement, pour soutenir la réglementation applicable à la location de courte durée, et inscrire les voyages responsables au cœur de la reprise du tourisme.Dans ce contexte, cette décision ne devrait avoir aucun impact significatif sur notre activité ou notre communauté d’hôtes à Paris.La grande majorité des hôtes Airbnb sont des habitants, et respectent les réglementations locales. Les données Airbnb montrent par ailleurs que la vaste majorité des logements déjà enregistrés ont reçu plus de réservations que ceux qui ne l'étaient pas.En 2020, plus de 95% des logements entiers disponibles sur Airbnb à Paris ont été loués moins de 120 nuits.La grande majorité des nuitées réservées dans des logements entiers parisiens l’ont été dans des logements préalablement enregistrés, ou qui bénéficiaient d’une exemption à l’enregistrement.Les données Airbnb montrent que la majorité des annonces qui ne possédaient pas encore de numéro d’enregistrement ont connu peu ou aucune activité récente sur la plateforme : 97% d’entre elles n’ont connu aucune réservation au cours des trois derniers mois.Alors que les Français se préparent au déblocage des voyages internationaux, les données Airbnb montrent que de nouveaux hôtes rejoignent la plateforme chaque jour en anticipation du plus gros rebond du siècle pour l'industrie du voyage. Le nombre de créations d’annonces sur Airbnb a augmenté de 16% entre avril et mai à Paris, par rapport aux deux mois précédents, alors même que la plateforme a rendu obligatoire depuis le 1er avril la présence d’un numéro d’enregistrement pour toute nouvelle annonce créée à Paris.La pandémie a induit des changements dans les habitudes de voyage et nous observons une plus grande dispersion de la demande au bénéfice des communautés situées en dehors des grandes villes.Paris ne représentait plus que 10% de l’ensemble des recherches de séjours en France au mois de mai 2021, marquant une baisse significative par rapport au mois de mai 2019Pour l'été 2021, la première destination réservée sur Airbnb n'est plus Paris comme en 2019, mais le département du VarAirbnb est présent dans 29.000 communes et donc parfaitement positionné pour soutenir cette nouvelle tendanceAirbnb souhaite jouer un rôle de partenaire pour les collectivités locales et met en œuvre une série de mesures pour accompagner les hôtes dans le respect des réglementations locales :Le blocage automatique des calendriers des hôtes au-delà de 120 jours de location pour les résidences principales à Paris et dans les grandes villes de FranceLe partage régulier des données sur l'activité des hôtesLa collecte automatisée de la taxe de séjour dans 29.000 communesL’enregistrement obligatoire pour les hôtes louant un logement entier à Paris, ce dispositif devant être étendu à plusieurs autres villes françaises d’ici la fin de l’année
Il y a 3 ans et 331 jours

Sentiers, avenues, végétaux... Cinq projets d'architectes pour revitaliser La Défense

L'initiative est totalement privée, financée par Groupama Immobilier, mais le but est d'influencer les pouvoirs publics, une stratégie déjà testée par d'autres avec le projet de rénovation des Champs Elysées.Les inspirations? La High Line dans Manhattan à New York, ou le Silk Road Corridor dans le quartier d'affaires de Qianhai à Shenzen.Résultat: les architectes décollent de la "dalle", pour "remédier à la pauvreté du sol" selon l'expression de l'architecte Anne Démians, et imaginent des espaces de circulation et de vies en hauteur."La verticalité n'est plus seulement l'apanage des tours", souligne Frédéric Chartier, de l'agence Chartier Dalix.Les architectes imaginent des "piles", des structures légères, végétalisées, pour connecter les tours et les "sentiers" qui les rejoindraient, parfois ponctués de "places de village" ou de marchés comme chez Maud Caubet.Ils installent des "portes" bien identifiées pour faciliter l'ouverture vers les villes voisines. Réinvestissent les toits les plus bas des tours, créent des espaces extérieurs pour celles-ci.Pour Christian de Portzamparc, c'est une avenue de 30 mètres de large, dans le prolongement de la Grande Arche, bordée d'immeubles résidentiels bas.Le cahier des charges du promoteur avait été de ne pas détruire, mais de connecter les tours entre elles et le quartier avec les villes voisines, avec qui il y a pour l'instant peu d'échanges.Avec en plus l'ambition de faire de la Défense un site de tourisme majeur.Pour aider à définir ce projet baptisé "Le Chemin", la filiale de l'assureur Groupama a fait appel à la géographe et anthropologue urbaine Sonia Lavadinho et au sociologue Jean Viard.Il faut "créer un passage entre (la) ville fonctionnelle du passé et (la) ville relationnelle du futur", a expliqué Sonia Lavadinho: relation à soi-même mais aussi à la nature et aux autres.Comme le dit Brice Piechaczyk, du cabinet Enia Architectes, "le modèle construit pour une vision rêvée de la ville du 20e siècle n'est plus la ville rêvée d'aujourd'hui".Pour Jean Viard, la Défense doit "rentrer dans les nouvelles attentes de la société", en termes de télétravail, de bien-être, de respect et de la sécurité des femmes, et doit "se poser la question de l'air, de la plante, du soleil, des arbres"."Ne cherchons pas l'hypermodernité mais l'esprit des lieux", a plaidé le sociologue.
Il y a 3 ans et 332 jours

La construction de logements se redresse en France grâce aux maisons

Entre mars et mai, 99.500 logements ont commencé à être construits en France et 109.300 futurs logements ont obtenu leurs permis de construire, selon les données du ministère de la Transition énergétique, dont dépend le Logement.Dans les deux cas, c'est un bond de plus de moitié par rapport à un an plus tôt. Mais cette comparaison n'est guère parlante, puisqu'en 2020 la même période avait été marquée par l'instauration du premier confinement lié à la crise sanitaire, ce qui avait bloqué constructions comme démarches d'autorisation.Néanmoins, en comparant à la même période de 2019, ces indicateurs restent en hausse: +1,5% pour les permis de construire, +5,9% pour les mises en chantier. Leur niveau est donc supérieur à l'avant-crise sanitaire.Mais ce paysage est contrasté selon les types de logements. Par rapport à l'avant-crise, le nombre de nouvelles maisons bondit ainsi de plus de 15%, à 51.500, alors que le nombre de logements en immeubles chute de quelque 10%, à 49.900.Ce chiffre ne prend pas en compte les logements dans des résidences avec services (étudiantes, seniors) qui restent à peu près stables sur deux ans.
Il y a 3 ans et 333 jours

Prison avec sursis pour avoir loué des appartements dans un immeuble en péril

Le tribunal correctionnel a également prononcé contre Abdelfateh Benhalilou, 61 ans, une amende de 10.000 euros et une interdiction d'acheter un bien en vue de le louer pendant 5 ans.La SARL Marseille Molière, appartenant à M. Benhalilou et à ses proches, propriétaire de cet immeuble situé place de l'Opéra en plein centre-ville, a été condamnée à 150.000 euros d'amende, un montant retenu, a expliqué la présidente du tribunal Marie-Pierre Attali, au regard des 138.232 euros de loyers "perçus illégalement" de juillet 2017 à novembre 2019.Le tribunal a en revanche écarté la confiscation de cet immeuble, une mesure que la loi rend normalement obligatoire. Cette dérogation a été prise "en raison des travaux réalisés" qui avaient permis la levée du péril en mai.Dans l'immeuble, les appartements avaient été rénovés mais le risque d'effondrement de l'escalier avait conduit, en avril 2017, la mairie de Marseille à faire évacuer l'immeuble en urgence et à interdire toute occupation.Les appartements avaient été proposés sur une plateforme de location entre particuliers dès le mois de novembre 2017, après la mise en place d'étaiements et quelques travaux insuffisants. L'instruction avait estimé que 2.301 clients étaient passés dans cet immeuble, avec 1.213 nuitées réservées sur la plateforme de location. "C'est comme si pendant deux ans et demi, il avait joué à la roulette russe, à la roulette marseillaise", avait lancé le procureur Jean-Yves Lourgouilloux qui avait requis quatre mois de prison ferme à purger sous bracelet électronique et une amende de 80.000 euros contre la SARL.A l'audience, le 15 juin, Abdelfateh Benhalilou avait avoué avoir loué pour avoir les moyens de financer les travaux. "C'était pour le réhabiliter, pas pour aller au restaurant", s'était-il défendu, reconnaissant "un acte irrégulier sans en mesurer les conséquences".En dépit de l'effondrement, le 5 novembre 2018, de deux immeubles rue d'Aubagne, à quelques centaines de mètres, entraînant la mort de huit occupants, M. Benhaliou avait continué à louer jusqu'en novembre 2019, époque à laquelle le quotidien La Marseillaise avait révélé les faits.Condamné pour l'infraction d'"utilisation de mauvaise foi d'un local malgré une interdiction administrative", les deux prévenus ont été relaxés pour la mise en danger d'autrui, les deux infractions faisant double emploi, a précisé le tribunal.
Il y a 3 ans et 333 jours

Immeuble effondré à Miami : un rapport pointait des "dommages structurels majeurs"

LETTRE. La présidente de l'assemblée des copropriétaires du bâtiment qui s'est effondré à Miami (Floride) avait alerté, en avril, des dégradations qui minaient l'édifice. Un rapport pointait par ailleurs des défaillances "majeures".
Il y a 3 ans et 334 jours

Des "dommages structurels majeurs" relevés dès 2018 sur l'immeuble effondré en Floride

Au moins neuf personnes ont trouvé la mort dans l'effondrement jeudi avant l'aube des douze étages de ce complexe donnant sur l'océan, où les recherches se poursuivent jour et nuit en quête de survivants.Cette "enquête de terrain" avait été réalisée par un cabinet d'experts il y a environ trois ans, en octobre 2018."L'imperméabilisation sous les abords de la piscine et la voie d'accès pour les véhicules, (...) est au-delà de sa durée de vie et doit donc être complètement retirée et remplacée", a écrit dans ce document le consultant Frank Morabito, président de la société Morabito consultants."L'imperméabilisation défectueuse cause des dommages structurels majeurs à la dalle de béton structurelle sous ces zones", avait-il alors déclaré."Ne pas remplacer l'imperméabilisation dans un futur proche causera l'élargissement exponentiel de l'étendue des détériorations du béton", affirmait-il également, sans toutefois relever de risque d'effondrement.L'étude comporte de nombreuses photographies, notamment certaines dans le parking de l'immeuble."Des fissures et des écailles de degrés variés ont été observés dans les colonnes de béton, les poutres, et les murs", écrivait Frank Morabito. "Bien que certains de ces dommages soient mineurs, la plupart des détériorations ont besoin d'être réparées dans un délai convenable."Les questions sur les causes de ce drame rarissime se sont multipliées ces derniers jours, et l'enquête durera probablement des mois.L'attention s'était notamment portée jusqu'ici sur un rapport plus récent, datant de 2020, qui montrait que cet immeuble avait subi un affaissement dans les années 1990, à une vitesse d'environ 2 millimètres par an entre 1993 et 1999.L'un des auteurs de l'étude, Shimon Wdowinski, professeur à la Florida International University (FIU), a toutefois dit sur CNN ne pas savoir "si l'effondrement était prévisible".L'immeuble entrait cette année dans un processus de certification devant obligatoirement avoir lieu tous les 40 ans dans cette zone exposée aux ouragans. Dans ce cadre, des travaux de remise aux normes étaient en cours sur le toit, mais les autorités semblent écarter que ceux-ci aient pu causer le drame.
Il y a 3 ans et 334 jours

Labège : Eiffage Immobilier lance la construction d’un immeuble mixte dans la Zone d’Aménagement Concerté Enova

À Labège, l’entreprise Eiffage construit un immeuble mixte de 9 000 m² dans la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Enova.
Il y a 3 ans et 337 jours

L'effondrement d'un immeuble en Floride fait au moins 4 morts et 159 disparus

Au moins quatre personnes ont trouvé la mort dans cette catastrophe pour l'heure inexpliquée, survenue aux premières heures de jeudi.En tout "120 personnes ont été localisées (...) mais le nombre de personnes dont nous sommes sans nouvelles est monté à 159", a déclaré dans une conférence de presse Daniella Levine Cava, la maire du comté de Miami-Dade."Nous confirmons une hausse du bilan des morts qui est désormais de quatre", a-t-elle ajouté tout en assurant que les recherches des décombres se poursuivaient car les autorités ont "encore un espoir de retrouver des personnes vivantes".Pompiers et unités cynophiles s'activent ainsi toujours dans les ruines de cet immeuble situé au sein du complexe Champlain Towers South dans la ville de Surfside au sud-est des Etats-Unis. Des bruits ont été entendus émanant des gravats, sans que les sauveteurs soient sûrs qu'ils étaient d'origine humaine.Le président Joe Biden a déclaré l'état d'urgence vendredi afin de fournir une assistance fédérale pour les opérations de secours et de relogement d'urgence des rescapés.Selon le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, "presque un tiers des disparus (...) sont étrangers". "Nous travaillons avec les consulats de divers pays en Amérique latine pour aider les membres des familles des victimes qui ont besoin de venir aux Etats-Unis à obtenir des visas", a-t-il tweeté jeudi.Parmi les disparus figurent neuf Argentins, trois Uruguayens et six Paraguayens. La soeur de la Première dame du Paraguay, Silvana Lopez Moreira, et sa famille sont concernés, a confirmé le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Euclides Acevedo.Les douze étages se sont écroulés vers 01H30 du matin (05H30 GMT), dégageant selon des témoins un grand nuage de poussière sur plusieurs pâtés de maisons."J'étais dans un sommeil profond, et j'ai entendu un grand fracas, que j'ai pris pour un crash et de la foudre. Mais ça a continué, pendant 15-20 minutes je dirais", a témoigné Barry Cohen, 63 ans, un habitant de l'immeuble effondré.Nicolas Fernandez, un Argentin vivant à Miami, a rapporté à l'AFP que des amis de sa famille logeaient dans le complexe. "Je n'ai pas de nouvelles d'eux. Je ne sais pas s'ils sont vivants ou si...", a balbutié le jeune homme de 29 ans.Une opération de secours dangereuseLes opérations de secours ont continué sans relâche durant la nuit de jeudi à vendredi, et ce malgré une tempête qui s'est déclenchée vers 22H00 locales charriant de fortes pluies.Les secouristes "sont extrêmement motivés par la perspective de retrouver des gens. Il nous faut les obliger à effectuer leurs rotations, cela montre combien leur motivation est forte", a insisté la maire Daniella Levine Cava."Les opérations sont effectuées avec un très fort risque pour ces individus. Des débris leur tombent dessus alors qu'ils font leur travail", a-t-elle précisé.L'effondrement de toute une aile de ce complexe donnant sur l'océan a touché environ 55 appartements. Surfside accueille une importante communauté juive et des rabbins ont été mobilisés pour apporter du soutien aux résidents juifs évacués et à leurs proches.La ville nichée au nord de Miami Beach compte près de 2.500 habitants juifs pour une population de 6.000, rapportait en 2018 l'agence de presse juive Jewish Telegraphic Agency.En plus de "chambres d'hôtel", les résidents évacués reçoivent par ailleurs "des médicaments, couvertures et vêtements" après avoir été évacués au milieu de la nuit, a précisé Mme Levine Cava.Les causes de l'écroulement de ce complexe résidentiel étaient toujours inconnues.Des travaux visant à le mettre aux normes étaient en cours, notamment sur le toit de l'immeuble, ont précisé plusieurs responsables, estimant néanmoins peu probable qu'ils soient la cause de l'effondrement.Les recherches pourraient durer "au moins une semaine", a estimé jeudi Andrew Hyatt, un autre responsable de Surfside.Des médias locaux ont rapporté que l'immeuble avait été construit en 1981 et comprenait plus de 130 appartements.
Il y a 3 ans et 337 jours

Immeuble effondré à Miami : les causes du drame pour l'instant inconnues

DRAME. Un immeuble d'habitation s'est partiellement effondré à proximité de Miami, en Floride, le 24 juin. Au moins quatre morts et 159 disparus étaient à déplorer, vendredi à la mi-journée.
Il y a 3 ans et 338 jours

Mozinor, l'audacieux et précurseur immeuble industriel de Montreuil labellisé « Architecture contemporaine remarquable »

La cité industrielle verticale Mozinor du 2-20 avenue Salvador-Allende et de la rue Didier-Daurat, à Montreuil (93), premier ensemble industriel construit en hauteur en France, est ainsi reconnue comme édifice urbain, témoin matériel de l'évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle des réalisations architecturales du XXe siècle.Pour Gaylord Le Chequer, président de la Semimo, « ce label souligne la qualité de l'esthétique brutaliste associée à une écriture graphique des façades, le travail de préservation mené par la Ville de Montreuil, la Semimo et les entreprises copropriétaires. L'évolution réussie du site en une cité industrielle moderne accueillant aujourd'hui plus de 50 entreprises aux activités diversifiées participe de l'attractivité et du rayonnement culturel et économique de Montreuil »..Une réponse innovante aux mutations industrielles et aux enjeux environnement aux MOZINOR, acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord est le fruit d'une volonté municipale toujours très actuelle, de préservation de l'environnement et de création d'activités et d'emplois locaux en banlieue. C'est en 1963, période marquant les prémices de la désindustrialisation de la région parisienne que ce choix « révolutionnaire » et visionnaire d'une zone industrielle verticale, plus économe en surface au sol, est pris. Mozinor, c'est le fruit d'un compromis entre la préservation du tissu pavillonnaire et horticole existant et le développement de l'emploi local. Avec son toit terrasse planté d'une prairie de 2 ha et un alignement de tilleuls, de genêts, de cerisiers et de nombreuses autres plantes, Mozinor est précurseur des conceptions architecturales les plus écologiques.Pour accompagner et concrétiser ce projet, le conseil municipal vote en 1972 la réalisation d'une ZAC et la création d'un nouvel outil, la Société anonyme d'économie mixte pour l'aménagement et le développement économique de Montreuil, la SADEMO puis confie, en 1986, la gestion des lots dont elle reste propriétaire à la Semimo-B, désormais devenue Semimo, une autre de ses sociétés d’économie mixte. L'idée est faciliter l'accès de ce cette zone industrielle verticale en l'édifiant sur une dérivation autoroutière de l'A86, l'A186 reliée au bd. périphérique par l'autoroute A3 à l'échangeur de la porte de Bagnolet, à égale distance des aéroports Roissy et Orly…La conception de ce projet atypique et innovant qui ouvre ses portes en 1975, est confié aux architectes Gilbert-Paul Bertrand (notamment urbaniste de Pierrette) et Claude Le Goas. Claude Le Goas (1928-2007) est le grand architecte et urbaniste de Montreuil. C'est l'homme du siège confédéral de la CGT porte de Montreuil, c'est celui qui conçoit le Conservatoire de la Croix-de-Chavaux, la Cité de l'Espoir et tant d'autres bâtiments remarquables de Montreuil. Il est l'un des premiers à mettre en œuvre le concept de construction de la ville sur la ville.Ensemble, ces deux architectes conçoivent un bâtiment industriel de 42 000 m² en béton armé (ossature en poteaux-poutres porteurs sur lesquels reposent des dalles de plancher avec façades au visuel très graphique percées de baies) sur une emprise au sol de seulement 3,2 ha, desservant, sur4 étages, des locaux d'activités modulables de 500 à 6 000 m² et de 6 m de hauteur avec des trames de 78 m².Une monumentale double rampe hélicoïdale en béton précontraintCes locaux conçus comme des volumes aménageables facilement sont accessibles depuis une sorte d'autoroute intérieure, la fameuse rampe hélicoïdale de Mozinor. Cette double rampe centrale à faible pente est empruntable par des poids lourds de 30 tonnes sans que ces derniers, qu'ils montent ou qu'ils descendent, n'aient jamais à se croiser.Avec cette incroyable innovation, les architectes font de Mozinor, sorte de forteresse aux tours crénelées, le lointain descendant du château de Chambord avec son fameux escalier hélicoïdale.Un acteur de la résilience économique urbainePour Patrice Bessac, président d'Est Ensemble et maire de Montreuil, « cette audace architecturale et politique d'une offre industrielle d'entreprises ne souhaitant pas se délocaliser, voulant rester en proximité de Paris, est plus que jamais d'actualité. Grace à ses qualités de conception : économie d’espaces, végétalisation des terrasses mais aussi modularité des volumes, intégration fonctionnelle de services communs, cette zone industrielle verticale présente une adaptabilité exceptionnelle aux évolutions du monde économique comme à celles de son environnement urbain. Véritable outil de la résilience urbaine à Montreuil, Mozinor se prépare à accueillir prochainement à ses pieds le tramway T1, dont le chantier est en cours, et à prendre toute sa place dans un environnement plus urbain. »Mozinor ce sont aujourd'hui 50 entreprises et 500 salariés, faisant vivre une communauté économique originale par la diversité de ses activités diversifiée : activités industrielles, art et design, événementiel, fooding, loisirs et culture, métiers de l’imprimerie. Ces entreprises font aussi communauté par le partage de valeurs et d’ambitions, en matière d’innovation sociale, d’impact environnemental et d’excellence professionnelle Trois d’entre elles ont notamment été distinguées par l’attribution du Label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) qui permet de récompenser les sociétés françaises ayant un savoir-faire rare, renommé ou ancestral dans le domaine de l’artisanat et de l’industrie.Mozinor c'est aussi l'exemple qui conduit Montreuil à imaginer au milieu des années 80, la création de Centres d'Activités de Pointe, ces fameux CAP qui redonnent vie aux usines fermées en les transformant sous l'action de la SEMIMO-B, devenue désormais SEMIMO, en hôtels industriels. Une petite quarantaine de CAP verront le jour, assurant la reconquête des friches industrielles avec l'implantation de 450 entreprises, PME et PMI et le maintien ou l'implantation de 4 000 emplois locaux.
Il y a 3 ans et 338 jours

Le CSTB et le bailleur Seqens lancent une expérimentation recourant au Bim

INNOVATION. Le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) a lancé une expérimentation avec le bailleur Seqens, visant à optimiser l'exploitation et la maintenance des immeubles grâce à la maquette numérique.
Il y a 3 ans et 338 jours

Projet Grand Matabiau – quais d’Oc : la démolition des immeubles se poursuit sur l’avenue de Lyon

Des travaux de démolition d’immeubles sont en cours au sein de la métropole de Toulouse, dans le cadre du projet Grand Matabiau – quais d’Oc.
Il y a 3 ans et 339 jours

Extension de cuisine lumineuse et moderne avec Hi-Macs®

Pour ce faire, un grand lanterneau a été installé au-dessus de la nouvelle annexe et le mur arrière a été ouvert par de grandes baies coulissantes au-dessus d'une banquette. Une coordination minutieuse de l'espace restreint a permis d'inclure un îlot de cuisine, surmonté d'un plan de travail en HI-MACS®, avec un coin bar, tout en laissant de la place pour une table à manger. Le sol, en béton poli, a été contrebalancé par l'utilisation de solives en chêne naturel pour soutenir le lanterneau et former le banc de la fenêtre, créant une esthétique à la fois contemporaine, fonctionnelle et chaleureuse.Les éléments de cuisine contemporains, sans poignée, sont complétés par les plans de travail en HI-MACS® Ivory White, choisis aussi bien pour leur facilité d’entretien que pour leur élégante finition. HI-MACS® est le matériau idéal pour les plans de travail de cuisine, car il est non poreux, extrêmement facile à nettoyer, d'un simple coup de chiffon humide, et peut être assemblé sans joints visibles, ce qui signifie qu'il ne donne aucune prise à la saleté et aux germes. Avec une garantie de 15 ans, lorsqu'il est installé par un membre de notre Quality Club, HI-MACS® offre un excellent rapport prix/performance. La crédence, pleine hauteur, en HI-MACS®, derrière l'évier et la zone de préparation, contribue à la sensation d'espace et d’harmonie."Nous avons demandé quelque chose de moderne et de plus créatif que le traditionnel retour latéral que l'on trouve dans la région. Les conceptions étaient fantastiques – une grande fenêtre surélevée avec une assise, des poutres en chêne, du béton poli et des briques apparentes", déclare Dan, le client."L'urgence sanitaire actuelle nous rappelle combien l'hygiène et la propreté sont importantes, et, naturellement, ce sont des caractéristiques essentielles qui exigent l'utilisation des meilleurs matériaux. HI-MACS®, grâce à sa résistance à la saleté, aux virus, aux bactéries et à de nombreux agents chimiques - certifiée au niveau international - est le matériau parfait pour les revêtements muraux, les meubles, les surfaces de travail et d'autres applications, où l'hygiène est sans concession." Martin Saxby - Country Manager LG Hausys Europe.
Il y a 3 ans et 340 jours

Prison ferme requise à Marseille contre des "marchands de sommeil"

Quinze mois d'emprisonnement dont neuf avec sursis et une amende de 50.000 euros ont été réclamés contre Chadi Younes, 46 ans, un ostéopathe marseillais propriétaire d'une quarantaine de logements, jugé pour mise en danger, dégradation d'appartements dans le but d'en faire partir leurs occupants et pour ne pas s'être conformé à ses obligations de relogement.Le 29 octobre 2018, une semaine avant l'effondrement de deux immeubles rue d'Aubagne, en plein coeur de Marseille, qui avait provoqué la mort de huit personnes, le bâtiment dont est propriétaire M. Younes avait été évacué en urgence après la rupture d'une poutre maîtresse et la chute d'une partie de la toiture.Cinq locataires, qui se sont constitués parties civiles, ont tous décrit un état d'insalubrité de l'immeuble et des ruissellements d'eau provenant du toit."La cage d'escalier commençait à s'écrouler, le propriétaire promettait tout le temps de faire des travaux mais il prenait juste l'argent", avait témoigné un ancien occupant de l'immeuble.Chadi Younes assure qu'il avait fait réviser la toiture un an plus tôt mais il n'a pas produit la facture, ni même une attestation.La présidente du tribunal Céline Ballérini a opposé au prévenu un courrier qu'il avait envoyé quinze jours avant l'effondrement de la toiture pour donner congé immédiat à tous les locataires "à la suite de nombreux problèmes de structures et d'infiltrations d'eau"."On peut se demander si cela ne témoigne pas que vous étiez parfaitement conscient de la situation", a relevé la magistrate."Il n'est pas un propriétaire défaillant mais se comporte comme un marchand de sommeil", a insisté le procureur Guillaume Bricier.L'avocat du prévenu, Me Christophe Jervolino, a dénoncé la volonté du parquet de Marseille de "faire de M. Younes un exemple"."Il y a un enchaînement malheureux d'évènements qui conduit à la détresse de familles mais il n'y a pas toujours un responsable", a-t-il plaidé.Lors de cette audience, six mois de prison ferme et 10.000 euros d'amende ont été également requis contre une propriétaire jugée pour mise en danger.Vivant en région parisienne, Georgette Tohouo, 60 ans, avait acquis en 2007 deux appartements dans un immeuble dégradé du 3e arrondissement de Marseille, l'un des quartiers les plus pauvres d'Europe.Le 22 novembre 2018, le plancher d'un de ses appartements s'était effondré et les toilettes étaient passées à travers. Elle n'avait pas réalisé les travaux nécessaires et ne réglait que partiellement ses charges de copropriété."Dans ce dossier typique de l'indolence au service du profit, Mme Tohouo a été négligente de A à Z, se comportant typiquement en marchand de sommeil", a estimé le procureur.Cette propriétaire a déjà été condamnée par la cour d'appel de Paris à deux peines de huit mois d'emprisonnement avec sursis pour soumission de personnes vulnérables à des conditions de logement indigne.Son avocate a invité le tribunal à "ne pas en faire un symbole de la lutte contre l'habitat indigne".Depuis l'effondrement mortel des deux immeubles rue d'Aubagne, la justice a lancé plusieurs enquêtes contre ce fléau à Marseille. Quelque 100.000 personnes seraient logées dans des taudis dans cette ville de 860.000 habitants, selon la Fondation Abbé Pierre.