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Résultats de recherche pour directeur general

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Il y a 4 ans et 156 jours

Kingfisher rachète la plateforme de services NeedHelp

Kingfisher, propriétaire en France des enseignes Castorama et Brico Dépôt, précise dans un communiqué détenir 80% du capital de la start-up française, tandis que son fondateur, Guillaume de Kergariou, conserve 20% des parts.La plateforme NeedHelp permet, "en ligne ou directement en magasin", de mettre en relation des clients ayant besoin d'aide pour réaliser leurs travaux avec des experts du bricolage, artisans professionnels ou simples particuliers."Avec cette opération, Kingfisher étend son offre de service et accélère sa transformation digitale. Cette prise de participation est un pas en avant significatif dans la concrétisation d'une des priorités majeures de la nouvelle stratégie du groupe, +Powered by Kingfisher+, qui vise à proposer une expérience-client résolument tournée vers le mobile et les services", est-il indiqué.Fondée en 2014, NeedHelp est présente majoritairement en France, mais également en Suisse, Allemagne, Belgique, Autriche et Pays-Bas. La plateforme "propose déjà ses services aux clients de plus de 500 magasins, incluant notamment les enseignes Castorama et Brico Dépôt du groupe Kingfisher en France", détaille le communiqué."Les plateformes de services en ligne ont un rôle clef à jouer dans la définition du futur de notre secteur. Pour toujours mieux servir nos clients, nous devons être résolument tournés vers le digital et développer les services que nous leur proposons, tout en continuant à nous appuyer sur l'actif que constituent nos magasins", a commenté Thierry Garnier, directeur général de Kingfisher, cité dans le communiqué."Dans les mois à venir, nous allons rapidement développer l'activité de NeedHelp au Royaume-Uni et en Pologne en capitalisant sur notre large réseau de magasins et sur les différentes identités de nos enseignes, qui s'adressent aussi bien aux particuliers qu'aux professionnels", a-t-il indiqué.
Il y a 4 ans et 156 jours

Jacques Pommeraud, Directeur général Afrique et France de Bureau Veritas élu Président de la COPREC

Avant de rejoindre Bureau Veritas en 2018, Jacques Pommeraud travaillait pour SAP en tant que Senior Vice-Président Customer Success. Il a débuté sa carrière dans le Conseil en Stratégie au sein de McKinsey & Co, à Paris et Boston. En 2009, il intègre Atos pour prendre la direction du Lean et étend progressivement ses responsabilités jusqu'à être nommé Directeur Général de Canopy Cloud, joint- venture entre Atos, EMC2 et VMware. En 2014, il rejoint Salesforce Inc, en tant que Senior Vice-Président & Directeur Général Success Services, basé à San Francisco, aux Etats-Unis. Jacques Pommeraud, 44 ans, est diplômé d'un Master d'Ingénierie de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (France) et est titulaire d'un MBA à l'INSEAD.Jacques POMMERAUD indique : « Je suis honoré d’être élu Président de la COPREC et d’avoir la confiance de mes pairs pour représenter notre profession. La crise sanitaire que nous traversons a particulièrement mis en lumière l’importance de nos métiers d’essais en laboratoires, inspections et certifications qui constituent un pilier essentiel pour la santé et la sécurité de tous les Français. Je salue l’engagement total de l’ensemble des acteurs de notre filière, qui ont permis aux pouvoirs publics et aux acteurs économiques de relever les défis historiques que nous rencontrons. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes aux côtés des entreprises et des institutions pour soutenir la relance et pour les accompagner dans les transitions environnementales, numériques ou les nouveaux modes de consommation. L’expertise, l’agilité et l’intensité des efforts des femmes et des hommes qui composent notre collectif ont profondément changé le regard sur notre profession, une véritable filière de confiance. »À propos du secteur :Créée en 1991, la COPREC réunit les organismes tierce partie qui réalisent des activités de Testing, Inspection, Certification. Ils contribuent à l’amélioration de la qualité, de la sécurité et de la performance dans tous les secteurs (environnement, santé, industries, construction et infrastructures, collectivités, services aux gouvernements, loyauté, food, marine, automotive...)3 milliards de chiffres d’affaires (France) et 35.000 emplois directLa COPREC se compose de 40 membres (leaders : Apave, Bureau Veritas, Dekra, Qualiconsult, Socotec, SGS) et de 300 experts répartis dans 5 délégations : Equipements, Construction, Environnement, Sécurité Incendie, Certification
Il y a 4 ans et 157 jours

Naissance d'Enalia, E.T.I « Made in France », dédiée à l’efficacité énergétique

La naissance de ce groupe, annoncé ce jeudi 15 octobre par Gaëtan Thoraval, directeur général, correspond à un changement d’échelle important. Le groupe s’ouvre à de nouvelles activités (logement collectif, maîtrise d’œuvre, …) à de nouveaux clients et partenaires pour devenir un acteur global de la transition énergétique.Ce changement d’échelle est marqué par l’acquisition d’Abokine, société délégataire indépendante employant 35 salariés et implantée à Nantes. Abokine accompagne et forme près de 3.000 artisans ancrés dans le tissu local et dédiés à la rénovation énergétique.Ce rapprochement permet à Enalia de couvrir un territoire plus large et de cibler toutes les typologies d’artisans. De son côté, Abokine, en forte croissance, peut désormais s’appuyer sur l’expertise du groupe Enalia en matière de conseil et de financement.Avec trois implantations nationales (Paris, Lyon, Nantes), 135 collaborateurs et un chiffre d’affaires de plus de 160 millions d’€ en 2019, Enalia touche désormais l’ensemble des segments du marché de l’efficacité énergétique au travers de ses 5 filiales :Alto simplifie la rénovation énergétique des logements collectifs, en assurant la maîtrise d’œuvreNeutrali accompagne les grands consommateurs d’énergie vers la réduction de leur consommation, de l'audit au financementPass’Renov propose un service sur-mesure aux particuliers pour les aider à choisir, financer et réaliser leurs travaux d’économies d’énergieEnr’Cert appuie ses partenaires artisans dans le financement de leurs travaux, et leur propose des formations pour faire évoluer leurs offresAbokine accompagne ses partenaires artisans à rayonnement local en simplifiant la réalisation de leurs chantiers de rénovation énergétique« La réduction de notre empreinte environnementale fait désormais l’unanimité. Nous souhaitons y contribuer par notre expertise et notre capacité à créer, rassembler et réaliser. Nous sommes fiers de porter le groupe Enalia en tant que nouvel acteur de cette transition ; une ETI Made In France qui a triplé ses effectifs en deux ans. » Gaëtan Thoraval, Directeur Général Enalia« Enalia est la contraction d’« énergie » et d’alliance ». « Energie » car c’est notre métier de la rendre visible, de la comprendre et de l’optimiser. « Alliance » car nous sommes un groupe de 5 sociétés qui avancent dans le même sens, et qui sait aussi construire des partenariats forts avec d’autres professionnels de la rénovation, en premier lieu les artisans. Bastien Resse, Directeur de la stratégie et des relations extérieures
Il y a 4 ans et 157 jours

Rector : « Il n’est pas envisageable de ne pas accompagner le négoce dans la digitalisation »

L’industriel spécialiste de la production d’éléments préfabriqués structurels en béton précontraint et armé poursuit son développement. Entretien avec ses dirigeants, Rémi Lesage et Ronan Blanchard, respectivement président et directeur général de Rector Lesage.
Il y a 4 ans et 158 jours

Les directeurs intercommunaux veulent se rapprocher des citoyens

Yvonic Ramis a succédé à Pascal Fortoul à la présidence de l’Association des directeurs généraux des communautés de France, lors de l’assemblée générale réunie le 30 novembre. Egalement marqué par l’arrivée de Florence Ravel, présidente déléguée qui succède à Martine Poirot, le nouvel exécutif gouvernera une association en pleine croissance : pendant les quatre mandats exercés au cours des12 dernières années par le président sortant, les adhésions sont passées de 200 à 1000, alors que le nombre de structures intercommunales se réduisait d’un facteur deux.
Il y a 4 ans et 161 jours

Deux nominations chez Sika

Sika nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. [©Sika] Deux changements interviennent au sein des organes dirigeants de Sika. En effet, le chimiste suisse nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. Et recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration, lors de la prochaine assemblée générale annuelle, qui se tiendra le 20 avril 2021. Le parcours de Raffaella Marzi En octobre 2014, Raffaella Marzi a rejoint Sika comme responsable conformité et conseillère juridique. Dans ce rôle, elle a développé la fonction de conformité, en renforçant les processus, les outils et les formations de Sika. En 2018, elle a contribué à la réussite de l’acquisition d’Index en Italie. Ceci, grâce à sa grande expérience et à sa connaissance des questions juridiques. Ainsi que des fusions et acquisitions. En juin 2019, elle a été nommée directrice des ressources humaines et de la conformité. Et a mené plusieurs initiatives clefs dans la stratégie 2023 de Sika. « Cette promotion confirme l’importance stratégique des ressources humaines. Nos collaborateurs sont au cœur de notre succès. Dans un monde en mutation rapide, nous devons préserver le fort sentiment d’appartenance de nos employés, fondé sur la confiance. Et être en mesure de créer un environnement de travail inclusif et attrayant, dont chacun souhaite faire partie. Les ressources humaines et la conformité contribuent fortement à ces objectifs et sont donc la clef de notre succès futur », déclare Paul Schuler, directeur général. Recommandation d’Esther Berrozpe Galindo De plus, le conseil d’administration de Sika recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration. Cette dernière a travaillé pendant une vingtaine d’années pour la Whirlpool Corporation. De 2013 à 2018, elle a été membre de la direction du groupe et présidente de la région EMEA.  « Avec Esther Berrozpe Galindo, nous proposons une candidate dotée d’une forte personnalité et d’une grande expérience internationale de direction au sein d’une entreprise mondiale. Son expérience à la tête de sociétés dans différentes régions et son expérience du marketing seront un atout pour le conseil d’administration. Et renforceront notre structure actuelle. Je me réjouis de travailler avec elle à l’avenir », indique Paul Hälg, président du conseil d’administration.
Il y a 4 ans et 161 jours

Après 33 ans à la tête de Profils Systèmes, Christophe Derré nomme Aymeric Reinert Directeur Général

« C'est un plaisir et une fierté pour moi de vous annoncer la nomination d'Aymeric Reinert au poste de Directeur Général à compter du 1er Janvier 2021. Depuis 17 ans que nous travaillons ensemble étroitement, nous avons, grâce à vous tous, fait évoluer PROFILS SYSTEMES tant en taille qu'en efficacité. Nous avons su rester toujours et de loin les plus innovants et les plus « iconoclastes » au niveau des produits comme du marketing dans notre métier. Je reste à ses côtés en soutien et toujours à votre disposition. » C'est ainsi que s'est exprimé Christophe Derré auprès des salariés, clients et partenaires de Profils Systèmes en cette fin d'année 2020.Créée en 1987 par Christophe Derré, la société gammiste aluminium, spécialisée dans la conception de profilés pour le bâtiment et plus particulièrement la menuiserie, a commencé avec deux salariés et une comptable à mi-temps dans un local de 1000m2 à Castries dans l'Hérault. En 1992, elle lance les premiers concepts de gammes de menuiseries « design », où la recherche de l'esthétique et de la cohérence créée une vraie rupture avec les produits du marché. En 1995, elle cherche à intégrer les phases amont de fabrication et commence par l'isolation thermique, puis le laquage. En 1998, Christophe Derré, soucieux de poursuivre l'intégration industrielle et de faire du « MADE IN FRANCE », décide de franchir le pas de l'extrusion des profilés aluminium. PROFILS SYSTEMES rejoint alors le groupe ALIPLAST pour démarrer ensemble cette nouvelle aventure. Parallèlement, la politique d'innovation continue et le design devient LA culture d'entreprise.En 2003, Aymeric Reinert vient renforcer le Bureau d'Études et en prend la direction. La presse d'extrusion démarre la même année, ainsi qu'une augmentation des capacités de laquage avec une nouvelle ligne verticale. L'entreprise poursuit son très fort développement. Pour y faire face, Aymeric Reinert est nommé Directeur Général Adjoint en 2014 tout en restant Directeur du Bureau d'Études. C'est la parfaite application de la volonté du groupe CORIALIS d'un management stable et expérimenté dans ses filiales.
Il y a 4 ans et 162 jours

Les travaux de rénovation énergétique continuent-ils réellement pendant le reconfinement ?

Sur le terrain, tous les acteurs de la chaîne se mobilisent pour que cette poursuite de l'activité soit une réalité. Parmi eux, Hellio, spécialiste des travaux d'économies d'énergie pour l'habitat, du conseil à la réalisation, en passant par l'obtention des aides, met tout en œuvre pour maintenir la réalisation des chantiers à un rythme normal. Un enjeu qui a toute son importance puisque les travaux de rénovation énergétique sont placés au coeur du plan de relance.La période pourrait être propice : confinés chez eux, les Français peuvent mesurer l'importance d'un logement confortable, qui plus est à l'approche de l'hiver où les factures de chauffage risquent de s'envoler ! Mais qu'en est-il réellement ? Les demandes de travaux explosent-elles en cette période ou au contraire ralentissent-elles ? Les particuliers acceptent-ils cette fois d'ouvrir leurs portes aux artisans pour isoler leurs combles ou changer leur chauffage, contrairement au premier confinement qui avait suscité beaucoup de méfiance et d'inquiétude ?Pour répondre à toutes ces interrogations, Hellio a pris la température sur le terrain auprès de ses entreprises de travaux partenaires aux quatre coins de la France.Une activité quasi normale pour le secteur du résidentiel individuel mais des inquiétudes pour les mois à venirContrairement au premier confinement, les entreprises de travaux, qu'elles soient spécialistes de l'isolation ou du chauffage, n'ont subi aucun arrêt brutal de leur activité. Autorisées à travailler, elles ont parfaitement intégré le protocole sanitaire qui fait désormais partie de leurs habitudes, au même titre que leurs équipements de protection et de sécurité.Du côté des chantiers déjà programmés, ils se déroulent quasiment tous normalement, même si certaines entreprises ont quand même accusé une légère baisse de l'ordre de 10%, essentiellement au début du reconfinement ou pour la clientèle des personnes à risque.« A l'annonce du reconfinement, nous avons eu quelques rendez-vous annulés à la demande des particuliers qui préfèrent attendre la fin du confinement pour réaliser leur travaux », indique Pierre Le Mouhaer Marty, gérant de la société Habitat breton (35).« Nous ne sommes pas dans la même situation que la première fois car nous avons le droit de travailler. Les clients sont moins fermés, nous arrivons à travailler. Nous enregistrons quand même quelques reports de chantiers chez les personnes âgées, à la demande de leurs enfants qui nous interdisent l'intervention », témoigne Joël Maizel, gérant d'Isoltoit 2EF et Chauff&Vous (61).La situation est donc très différente du premier confinement qui avait vu bon nombre d'entreprises contraintes de mettre leur personnel au chômage partiel. Cette fois, les particuliers ne refusent pas les interventions, y compris lorsqu'elles impliquent de pénétrer au sein du domicile pour le remplacement d'une chaudière par exemple.Certaines entreprises relèvent même que cette période est plus propice à la réalisation de travaux de rénovation énergétique grâce au télétravail.« Les clients ont plus de disponibilités car ils sont en télétravail. Les gens profitent d'être chez eux pour penser à leurs travaux », précise Amaury Du Tertre, gérant de Logic Energy (63).En revanche, plusieurs artisans font part de leurs inquiétudes pour les mois à venir car du côté des visites techniques, la situation n'est pas aussi idyllique.« Je suis un peu plus inquiet pour l'avenir car beaucoup de particuliers demandent le report des visites techniques après le confinement. Mon visiteur technique n'est pas à plein rendement en ce moment », tempère Mehdi Kraiem, dirigeant de l'entreprise Isopro Nord Est (51).« Nous payons actuellement le premier confinement, le volume d'affaires actuel nous permet à peine de faire tourner l'entreprise, mais ne suffit pas. L'activité commerciale que l'on ne peut pas mener avec l'annulation des salons par exemple aura des répercussions sur les chantiers du début d'année 2021 », s'inquiète Laurent Garrido, PDG de DER Développement et Énergies Renouvelables (16).« Pour les particuliers, c'est presque plus facile d'intervenir car ils sont chez eux », constate Alexis Delacommune, directeur d'ERTI – Etudes Réalisations de Travaux d'Isolation (75).Une activité en baisse pour l'habitat collectifEn revanche, le secteur de l'habitat collectif se heurte à davantage de difficultés.La plupart des assemblées générales en copropriétés n'ont pas lieu en présentiel du fait du confinement lié au COVID-19 et le format digital n'est pas perçu comme une solution de remplacement efficace. Ces reports empêchent ainsi la prise de décision de faire des travaux. Sur les mois de septembre à décembre, Hellio constate que le nombre de chantiers acceptés a été divisé par deux alors que cela devrait être une période de relance et de décision sur des chantiers d'isolation. Cette tendance devrait s'inverser très rapidement dès que la reprise des assemblées générales en présentiel sera rendue possible.Un impact mesuré des dernières annonces gouvernementales concernant MaPrimeRénov'L'ensemble des artisans sont unanimes pour déclarer qu'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact des dernières annonces gouvernementales, qui ne sont pas encore ancrées dans les esprits. Les entreprises ont besoin de temps pour s'approprier les nouvelles modalités du dispositif de MaPrimeRénov' ; et les particuliers pour assimiler l'information avant de se lancer dans les travaux.Ce qui est certain c'est que les professionnels ressentent un besoin de leurs clients pour la prise en charge de ces démarches, longues et chronophages.« Les personnes font appel à notre groupe car nous nous occupons de toutes les démarches. Si les clients devaient gérer eux-mêmes les demandes pour MaPrimeRénov' et les Certificats d'Économies d'Énergie, ils ne le feraient pas. Notre objectif est d'apporter des solutions clés en main », souligne Fabrice Genet, directeur du service isolation et chape du Groupe Vinet (86).« L'ouverture de MaPrimeRénov' à tous les ménages est un vrai levier mais tout l'enjeu repose sur notre savoir-faire et notre capacité à accompagner le client dans le montage et le pilotage des dossiers, de l'inscription jusqu'à la bonne réception des aides, et dans l'idéal avancer les primes pour éviter que le particulier avance les frais », ajoute Christophe Lhomet, gérant de la société Isol&Moi (37).« Nous nous rendons compte qu'un partenariat avec un mandataire proactif, disponible et joignable comme Hellio est primordial pour la réactivité de création des offres clés-en-mains pour nos clients », conclut Amaury Du Tertre.
Il y a 4 ans et 162 jours

Kawneer : une nouvelle organisation pensée au service des clients et de la croissance

Kawneer, fabricant de systèmes architecturaux en aluminium, a toujours placé le client au cœur de ses préoccupations. Afin d’être toujours plus à l’écoute de leurs attentes et de leurs marchés, Raphaël DERICBOURG, Directeur Général de Kawneer Europe du Sud et Nord-Est Europe, procède à une évolution stratégique de l’organisation interne de l’entreprise. Accélérateur de croissance, le nouveau Service Marketing Business Développement, dirigé par Corinne ORTUNEZ, va permettre à Kawneer de conforter son leadership et développer ses parts de marché en apportant une offre dédiée à chaque typologie de clientèle (industriels de la menuiserie, grands projets et habitat). Nouveau Service Marketing Business Développement, support de croissance Concepteur gammiste de systèmes architecturaux, Kawneer Europe du Sud s’appuie historiquement sur 3 segments de marché : • le marché traditionnel de la menuiserie et de la véranda, • les clients industriels, • les grands projets en France, en Espagne, au Portugal mais aussi à l’Export (Afrique). Jusqu’à présent, l’organisation commerciale de Kawneer gérait l’ensemble de ces différents marchés. « Grâce à la mise en place du nouveau Service Marketing Business Développement, nous allons créer un back office solide qui va nous permettre de développer et d’affiner notre relation client par typologie, d’accroître nos parts de marché et d’identifier les axes prioritaires pour accélérer notre croissance » explique Raphaël Dericbourg. Une organisation en 4 pôles Le Service Marketing Business Développement est dirigé par Corinne Ortunez. Elle bénéficie de multi-compétences commerciales, logistiques et produits acquises dans les différentes fonctions qu’elle a occupées au sein de Kawneer depuis plus de 20 ans. Au sein de ce nouveau service, 4 pôles ont été créés : • Le service commercial interne, en charge de la gestion des commandes et initialement rattaché au service logistique. Ce changement a pour but d’intensifier la relation client et les initiatives commerciales opérationnelles de Kawneer, • Kawneer Industrial Service, dédié aux clients industriels de Kawneer en leur offrant une approche complète répondant à leurs besoins spécifiques, • Grands Projets, constitué d’une force de vente identifiée, sur les marchés français et ibérique, pour renforcer l’équipe commerciale actuelle et doper notre conquête de nouveaux marchés. • L’activité Réseau Initial : pour accélérer le développement du réseau Initial grâce à l’animation commerciale et à une démarche industrielle performante permettant la création de produits à forte valeur ajoutée. « Le métier de gammiste a évolué. Le nouveau Service Marketing Business Développement va nous permettre de créer des synergies entre les différents pôles afin d’améliorer la pertinence de notre offre autour des besoins spécifiques de nos clients en termes de produits, services et logistique. Cela permettra également de booster notre développement vers l’ensemble des segments de marché sur lesquels nous évoluons » explique Corinne Ortunez. Avec cette nouvelle organisation, Raphaël Dericbourg entend « que Kawneer conforte, d’ici 3 ans, son leadership, développe ses parts de marché et reste la référence de ses clients. L’entreprise doit devenir le gammiste incontournable dans le secteur de la menuiserie générale et industrielle ainsi que pour les Grands Projets en France et à l’export. » http://www.kawneer-france.com
Il y a 4 ans et 162 jours

Pont de Mirepoix-sur-Tarn : l'entreprise Freyssinet chargée de démonter les parties aériennes

Un an après l’effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn, le conseil départemental de la Haute-Garonne, maître d’ouvrage, choisit Freyssinet pour le démantèlement des parties aériennes de l’ouvrage. Laurent Delrue, directeur général délégué des services de la collectivité précise le calendrier des travaux.
Il y a 4 ans et 162 jours

Sogeprom nomme Philippe Depasse au poste de Directeur Général Délégué aux Régions

Fort de sa connaissance des marchés immobiliers et des enjeux des territoires régionaux, Philippe Depasse bénéficie d’une solide expérience de chef d’entreprise et sait accompagner la dynamique de développement des régions.Promoteur réputé pour ses réalisations, Philippe Depasse a, aux côtés de Caroline Fortier, pour principales missions :D’accompagner et de superviser les Directeurs Régionaux (hors Île-de-France) dans la déclinaison du projet stratégique UP (Utiles et Performants) sur leurs territoiresDe leur apporter son expertise pour la réalisation de leurs business plans« La nomination de Philippe Depasse en tant que Directeur Général Délégué aux Régions vient consacrer son fort investissement au sein de Sogeprom. Ses qualités reconnues de promoteur et de chef d’entreprise sont de véritables atouts pour accompagner au mieux nos différents directeurs régionaux. Sa culture d’entreprise est en parfaite adéquation avec les ambitions et les valeurs de Sogeprom, et je suis ravie qu’il ait accepté ce poste » Caroline Fortier, Directeur Général de Sogeprom.
Il y a 4 ans et 163 jours

Le comité exécutif de Kiloutou s’agrandit

A gauche, Vincent Ranaivoson, directeur de la transformation, et à droite, Pierre Knoché, nouveau directeur général de Kiloutou France. [©Franck Dunoueau] Créé en 2019, le comité exécutif de Kiloutou a pour objectif de conduire sa croissance à l’international. Mais aussi d’y augmenter sa présence. Pour rappel, Kiloutou est l’un des acteurs les plus importants en Europe de la location de matériels. Ainsi, Kiloutou a nommé deux nouvelles personnes, qui viennent renforcer son comité exécutif. Tout d’abord, Pierre Knoché est le nouveau directeur général de Kiloutou France. Il aura pour mission de continuer à faire prospérer l’entreprise en France. Il devra aussi développer le réseau d’agences, ainsi que les gammes de produits. Pour finir, Pierre Knoché aura pour rôle de renforcer les relations avec les clients. Par ailleurs, afin de structurer les projets nécessaires au développement de Kiloutou, un poste a été spécialement créé. Celui de Vincent Ranaivoson, qui devient le premier directeur de la transformation du groupe. Pour mener à bien sa mission, il pourra s’appuyer sur les équipes innovation, digitale et stratégie.  Leurs parcours Diplômé de Centrale Paris, Pierre Knoché a débuté sa carrière comme ingénieur d’études et de développement chez KPMG Consulting France. Il y évolue de manière rapide, en devenant consultant senior au sein du conseil stratégique. Par la suite, il rejoint la société de conseil Stratorg, en 2003, pour y être directeur. De 2006 à 2012, il passe ensuite chez BCG où il est aussi manager. Puis, il est nommé vice-président du groupe Elior et en devient directeur général en 2015. Là, il est en charge du pôle santé et de la stratégie commerciale. A partir de 2018, il reprend celui de l’éducation.  Quant à Vincent Ranaivoson, il est diplômé de HEC en 2012. Tout d’abord, il rejoint le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger. Il y réalise de nombreux projets en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient sur les nouvelles technologies, ainsi que dans le secteur de l’automobile. Son parcours est renforcé d’expérience managériale à Madagascar dans l’industrie agroalimentaire. En 2016, il fonde une entreprise de livraison de gaz sur demande en Côte d’Ivoire. Il intègre le groupe Kiloutou en 2019, en tant que responsable de la stratégie.
Il y a 4 ans et 163 jours

Un nouveau directeur général chez Edycem

Olivier Collins est le futur directeur général d’Edycem à partir de fin janvier 2021. [©Herige] Edycem, l’activité béton du groupe Herige, a accueilli, le 12 novembre dernier, Olivier Collin, son futur directeur général. A partir de fin janvier 2021, celui-ci succèdera à Philippe Queneau. Il fera valoir ses droits à la retraite après plus de quarante ans au service de l’entreprise. Jusque-là, il l’accompagnera durant cette période. « Je souhaite partager ma passion du béton et la transmettre aux équipes. Ceci, pour développer, durablement, la performance d’Edycem »,affirme Olivier Collin. Son parcours Diplômé d’un DUT “Mesures physiques” à l’Institut universitaire de Saint-Nazaire. Olivier Collin a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement Produits” de Lafarge Holcim France.En parallèle, il a aussi œuvré au développement de la filière béton, à travers son investissement au sein de nombreux organismes nationaux. A savoir, dans la commission technique du SNBPE, les projets de recherche nationaux de l’Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil (Irex). Ou encore la présidence de l’Association technique pour la certification des granulats (ATCG)…
Il y a 4 ans et 163 jours

Foncière ATLAND annonce l'acquisition de la société Les Maisons de Marianne

Depuis plus de 10 ans, lutter contre l'isolement et retrouver le sens du partage sont les fondements du concept des Maisons de Marianne. Reconnu et plébiscité aujourd'hui par les élus et les bailleurs sociaux, Les Maisons de Marianne compte à ce jour 21 résidences intergénérationnelles en exploitation sur toute la France avec plus de 5.000 résidents. La société Les Maisons de Marianne conçoit et réalise ses opérations en partenariat avec des promoteurs et des opérateurs sociaux.Afin de faciliter le lien social entre les seniors, handicapés, et familles qui s'y côtoient, l'animation des résidences est assurée par sa filiale Maisons de Marianne Services, avec la participation active des locataires. Une philosophie du « vivre ensemble » qui est au cœur de ce concept. La société a 45 résidences en développement représentant 4.300 logements.L'objectif pour Foncière ATLAND est d'accompagner le développement de la société tout en préservant son autonomie.« Dans un environnement où l'entraide et le bien vivre ensemble sont plus que jamais des enjeux essentiels pour la cohésion sociale, Foncière ATLAND se dote d'un nouveau relais de croissance dans un marché où la demande d'habitat social et solidaire est en plein essor. En s'appuyant sur l'expertise reconnue des équipes des Maisons de Marianne et en collaboration avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux, nous allons pouvoir élargir notre champ de compétences et être force de proposition pour l'habitat et la ville de demain, en plaçant le lien intergénérationnel au cœur de nos réflexions » déclare Georges Rocchietta, Président Directeur Général de Foncière ATLAND.« L'entrée au capital de Foncière ATLAND constitue une véritable reconnaissance de notre savoir-faire et de notre professionnalisme et marque une étape importante dans notre développement. Cette opération permet à notre société de bénéficier de l'expertise immobilière, opérationnelle et financière de Foncière ATLAND afin d'accélérer le déploiement de notre concept en Ile-de-France et en régions en partenariat avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux qui nous accompagnent », précise Eric Vialatel, Président des Maisons de Marianne.
Il y a 4 ans et 163 jours

Qui sera le futur directeur général d'Edycem ?

CARNET-NOMINATION. Olivier Collin remplacera Philippe Queneau au poste de directeur général d'Edycem, activité béton du groupe Herige, à partir de fin janvier 2021. Découvrez son profil.
Il y a 4 ans et 164 jours

"L'éolien en mer pourrait représenter 40% de nos activités", T.Wolkiewiez (Eiffage Métal)

INTERVIEW. Arrivé à l'été 2020 comme directeur général France d'Eiffage Métal, Thierry Wolkiewiez fait le point avec Batiactu sur l'activité et les perspectives de la marque dédiée à la construction métallique. L'occasion aussi d'évoquer la stratégie et les projets du groupe dans un secteur encore jeune mais porteur : l'éolien offshore.
Il y a 4 ans et 164 jours

Olivier Collin, futur directeur général d'Edycem

Après plus de vingt-cinq années passées dans le domaine du béton, Olivier Collin deviendra directeur général du groupe Edycem en janvier 2021.
Il y a 4 ans et 164 jours

Avec Skywater® Soprema rend utile l'eau des toits terrasses

La nécessité de doter les villes de solutions permettant de réduire les risques s’impose. Comment ? En favorisant les îlots de fraîcheur urbains et en apportant aux bâtiments la capacité de tempérer leur environnement.SOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux de pluie au sein de la gamme Skywater® qui a vocation à rendre utile l’eau des toits terrasses :Des solutions à installer en toiture pour profiter de la pluie là où elle tombeFondées sur la nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent les villesConformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelleEn France, le bâtiment est responsable de 45% de la consommation énergétique et 25% des gaz à effet de serre. La construction durable est la voie à privilégier dès aujourd’hui et dans les années à venir. Le dérèglement climatique est bien là, inondations et canicules en sont les manifestations. Nous devons donc agir et réinventer le bâti ! La solution : construire mieux et durable en limitant au maximum notre impact sur l’environnement pour contrer ces effets dévastateurs.L’eau est le bien le plus précieux que nous ayons mais aussi l’un des plus destructeurs, nous le voyons bien lorsque des pluies diluviennes s’abattent sur la France, avec des épisodes d’une grande soudaineté et violence. Aujourd’hui, la gestion des eaux de pluie se place au cœur des enjeux des territoires. Elle devient l’affaire de tous : collectivités, aménageurs, entreprises et même particuliers.La crise sanitaire, que la France connaît depuis mars 2020, a modifié le rapport de chaque individu avec son quotidien, son environnement, ses habitudes. Dans ce contexte, les entreprises du bâtiment ont plus que jamais des responsabilités à la fois environnementales et sociétales. La relance doit se faire en faveur de la transition écologique et énergétique.Chez SOPREMA, nous concevons et proposons des solutions concrètes assurant efficacité et amélioration de notre cadre de vie. Nous mettons à la disposition de nos clients une gamme de solutions qui répond aux enjeux environnementaux, à travers une maîtrise des eaux de pluie en milieu urbain. Nous l’avons baptisée Skywater®.Ces solutions s’appliquent en toiture, domaine d’expertise de SOPREMA.15 à 35% de la surface d’une ville est recouverte de toits ce qui veut dire que le potentiel d’action est grand ! Les systèmes de végétalisation des toitures Sopranature®, solutions fondées sur la nature, contribuent à favoriser la biodiversité et rafraîchir la ville. Elles sont aussi parfaitement conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). Pour dimensionner ces toitures végétalisées et leurs performances hydrauliques (abattement et régulation de débit), nous avons même mis au point le logiciel Privilège. Il fonctionne à partir des données locales de météo et de réglementation du projet.La gamme Skywater® permet de gérer les eaux de pluie que ce soit par abattement pluvial - évapotranspiration et/ou régulation de débit. Nous n’avons rien à perdre à changer nos habitudes en utilisant ce type de solutions qui contribuent à l’évolution de notre profession et sont à la fois vertueuses et efficaces.Pierre-Étienne Bindschedler,Président Directeur Général du groupe SOPREMA.Le dérèglement climatique nécessite de réinventer le bâtiSelon les experts du GIEC(1), il ne semble plus faire de doute que l’activité humaine soit la cause du réchauffement climatique. Ces mêmes experts reconnaissent également que le grand cycle de l’eau est lui aussi directement impacté par cette même activité.Le dérèglement climatique est à l’origine de phénomènes environnementaux sévères tels que les inondations des villes et les îlots de chaleur urbains (ICU) causés par les canicules.Leur point commun ? L’eau. Dans le premier cas un trop-plein, dans le second un trop peu.Faire de l'eau de pluie une ressource pour la villeLes recommandations des agences de l’eauLes 6 agences de l’eau françaises (Rhône-Méditerranée et Corse, Rhin-Meuse, Artois-Picardie, Seine-Normandie, Loire-Bretagne, Adour-Garonne) ont pour mission de protéger la qualité de l’eau des 6 bassins métropolitains.En tant qu’établissements publics du ministère chargé du développement durable, elles émettent des recommandations de surveillance, de gestion et de maîtrise de l’eau. Elles contribuent à réduire la pollution, et favorisent : une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau, l’alimentation en eau potable, la régulation des crues et le développement durable des activités économiques.Actrices de la mise en œuvre de la politique publique de l’eau, elles exercent leurs missions dans le cadre de programmes d’actions pluriannuels avec pour objectif final l’atteinte du bon état des eaux (directive cadre sur l’eau d’octobre 2000).Dans le cadre du traitement des eaux pluviales, elles encouragent les collectivités à mettre en œuvre des techniques alternatives.La maîtrise d’ouvrage, exposée et responsable de la gestion de l’eau au niveau de la parcelleLa réglementation locale sur les eaux pluviales est décrite dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) ou les règlements d’assainissement : Limitation de débit en sortie de parcelle dès 1L/s/Ha. Consigne d’abattement à partir de 4 mm/j, se généralisant à 10 mm/j. C’est pourquoi, le maître d’ouvrage à la responsabilité d’intégrer la gestion des eaux pluviales dès la conception du bâtiment et des espaces verts (infiltrants ou pas).L’intégration de solutions, de préférence en toiture pour libérer du foncier au sol, participe à l’obtention du permis de construire. La délivrance de celui-ci se fait sur remise de documents justifiant la mise en place de systèmes de gestion des eaux pluviales.Grâce à son expertise et son savoir-faire en matière de gestion des eaux pluviales et végétalisation, Sopranature® est en mesure d’accompagner le projet dès ses prémices pour son bon développement.Les collectivités territoriales intègrent les recommandations dans les PLUSous l’influence des actions menées par les agences de l’eau et de leurs recommandations, les villes, communes et grandes métropoles se dotent progressivement de législations locales permettant une meilleure gestion des eaux de pluie.Skywater®, gamme de solutions pour rendre utile l'eau des toits terrassesSOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux pluviales au sein de la gamme Skywater®.Elle réunit un ensemble de solutions à installer en toiture, pour pouvoir profiter de la pluie là où elle tombe et la rendre utile.Fondées sur la Nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent la ville.Conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme, elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelle, une limitation de débit dès 1 L/s/ha et/ou un abattement de 4 à 16 mm/j selon les consignes actuelles.
Il y a 4 ans et 165 jours

L'enveloppe des bâtiments : des perspectives concrètes pour une démarche de qualité globale

De nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation.Après avoir pointé du doigt les aspects à considérer et à approfondir concernant la qualité de l’enveloppe, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, dans ce 3ème volet, à proposer des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité et ce, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning », de l’apport du numérique et de l’automatisation des mesures et des vérifications.Le commissioning, un suivi de qualité depuis la programmation jusqu’à l’exploitationLe commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. De plus, il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels.Le GTQE déplore des freins au développement de cette méthodeLe cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitationLe facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultatEnfin, trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualitéPar ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction2), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Rappelons à ce titre qu’une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory3 estime que si les gains en économie d’énergie s’échelonnent de 0,21 à 2,05 $/m², les gains indirects (économies en travaux modificatifs ou curatifs, coûts de maintenance…) peuvent s’élever jusqu’à 74,9 $/m² !« Le commissioning s’impose dans le cadre de la démarche de qualité du PROJET. La démarche représente un investissement en amont pour prévenir des non-qualités en aval et pour assurer une période de garantie fluide ainsi qu’une valeur perçue élevée du PROJET.Le commissioning doit être interprété comme la mise en œuvre d’un outil de management de la qualité totale, reposant sur des processus de validation intégrée durant tout le cycle de vie du bâtiment, et pour le moins, sur toute la durée du PROJET, depuis la programmation initiale jusqu’à sa livraison, avec l’intégration en option de la phase d’exploitation sur les premières années. Par voie de conséquence, les attendus du commissioning et la création de valeur qui en découle sont la délivrance d’une validation d’un bâtiment, basée principalement sur l’évaluation en continu de la performance et de la conformité de son enveloppe et de ses équipements techniques. » Edward WOODS, Directeur du Pôle Technique - Immobilier d’Entreprise au sein de Bouygues Immobilier.Le numérique, l’automatisation de la mesure et de la vérification au service de la qualitéPour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique.« Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. » Et de conclure : « Le numérique représente une formidable opportunité pour analyser et partager les expériences dont les réussites continueront à faire progresser l’ensemble de la filière. » Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-ÉnergivieÀ titre d’exemple, mentionnons que la société CMDL - MANASLU Ing. développe une solution innovante de mesure automatisée qui permettra de réaliser, lors de la réception des bâtiments, une vérification exhaustive des conditions de confort des occupants nécessaires aux opérations préalables de réception, et de mesurer la performance de l’éclairage artificiel, suivant un maillage des zones conforme à la norme EN 12464.Le GTQE milite activement sur 4 fondamentaux à respecter pour une RE2020 garante d’une qualité de l’enveloppeLa RE2020 doit être ambitieuse pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, avec une exigence toute particulière sur l’indicateur Bbio positionnée à RT2012-40%. Le niveau moyen des bâtiments collectifs produits entre 2012 et 2018 présente un Bbio RT2012-20%, une RE2020 avec une exigence de Bbio à RT2012-10% représenterait un recul.La consommation d’énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20%Il est nécessaire de traiter correctement les ponts thermiques. L’aspect doit être non dérogatoire au risque que le recours à la dérogation ne devienne systématique. Les avantages du traitement des ponts thermiques ne se limitent pas seulement à lutter contre le risque de condensation. Ils engendrent diminution des consommations énergétiques, des charges de chauffage, des émissions de GES, tout en améliorant le confort été comme hiver, la qualité de l’air et, enfin, la prévention des sources de désordres structurels.Il devient nécessaire d’actualiser les bibliothèques des outils de calcul réglementaire. En effet, les performances thermiques ayant évolué favorablement avec des résistances thermiques des parois courantes en hausse, l’influence des ponts thermiques devient prédominante.Les membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe : Pôle ALEARISQUE, DRABER-NEFF, courtier en assurances, cabinet d’ingénierie énergétique MANASLU, société MEDIECO, Groupement du MUR MANTEAU, bureau d’études POUGET Consultants, société SCHÖCK France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (SNBVI), Pôle FIBRES-ÉNERGIVIE.
Il y a 4 ans et 165 jours

Dans l’Oise, CuB’Drive : Pour un béton fabriqué à domicile

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 CuB’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité.[©Cube] Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend. Celui-ci permet de fabriquer in situ des bétons de voirie, fluides, fibrés, désactivés ou très classiques. « C’est un camion équipé d’un mélangeur permettant d’associer eau, ciment, granulats, adjuvants et fibres. Tout ce qui permet de concevoir une large gamme de formulations de bétons, explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” de CuBe. Nous avons nommé ce concept CuB’Drive, puisqu’il permet de livrer sur place une quantité définie de béton. Sans payer de supplément pour les m3 non remplis ou manquants. » La facturation se fait en litres. C’est donc une solution idéale pour les artisans – notamment les maçons – et les paysagistes, qui n’ont besoin que d’un volume réduit de béton.  « Le CuB’Drive est destiné aux chantiers de petites tailles ou ceux situés en bordure des zones de chalandise de nos centrales. Typiquement, un maçon n’aura pas besoin d’envoyer un camion-plateau pour acheter un petit volume de béton. Nous pouvons même envisager de mettre sur pied des tournées de livraison, permettant de réduire les coûts de transport. » Pour l’heure, le camion complète le dispositif de CuBe en Picardie, s’appuyant sur un chauffeur et un commercial dédié. « Pour le moment, le démarrage des ventes est satisfaisant. Il faut que nos clients découvrent le concept. Mais dès qu’ils y ont “goûté”, ils y reviennent. D’autant que le CuB’Drive permet de commander plusieurs types de bétons à la fois, le camion pouvant multiplier les formulations », conclut Patrice Verschaeve. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 165 jours

Velux rejoint l'initiative RE100 qui regroupe les entreprises engagées à utiliser 100% d'électricité renouvelable

RE100 est une initiative mondiale pilotée par The Climate Group en partenariat avec CDP, deux organisations internationales à but non lucratif. Cette initiative réunit désormais plus de 260 des entreprises les plus influentes du monde, engagées à utiliser 100% d'énergie renouvelable sur plus de 140 marchés dans le monde.« La planète est confrontée à une crise grave en termes de climat et de biodiversité, ce qui nécessite des mesures exceptionnelles. Conformément aux valeurs de notre entreprise, nous cherchons toujours à faire plus que la majorité des entreprises ; c'est pourquoi nous avons rejoint RE100 dans le cadre de notre engagement à parvenir à la neutralité carbone à vie, en assumant la responsabilité non seulement de notre avenir, mais également de notre empreinte carbone historique. En rejoignant RE100, nous nous engageons à nous approvisionner en électricité 100% renouvelable d'ici 2023 », a déclaré David Briggs, Directeur Général du Groupe VELUX.Tout cela s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie « Sustainability Strategy 2030 » du Groupe VELUX, qui s'engage à réduire considérablement ses émissions de carbone futures en suivant la trajectoire la plus ambitieuse de 1,5°C visée par l'initiative SBTi (scope 1, 2 et 3) et à capturer l'équivalent de son empreinte carbone historique depuis sa création en 1941 – soit 5,6 millions de tonnes de CO2. La réalisation de cet objectif s'appuie sur des projets de préservation des forêts et de la biodiversité développés pour lutter contre le changement climatique et stopper la destruction des habitats naturels. D'ici 2030, VELUX sera une entreprise neutre en carbone (scope 1 et 2) et aura réduit de moitié les émissions de CO2 de l'ensemble de sa chaîne de valeur (scope 3). L'utilisation d'une électricité 100% renouvelable aidera l'entreprise, parallèlement à d'autres mesures, à réaliser son objectif 2030 de neutralité carbone. Par ailleurs, à l'occasion de la Semaine du climat de New York, des entreprises de premier plan ont rejoint l'initiative RE100, dont PepsiCo (agroalimentaire, États-Unis), Intel (technologies de 2 l'information, États-Unis), Asics (habillement, Japon), Sanofi (santé, France), SKF (roulements et joints, Suède) et McCain (agroalimentaire, Royaume-Uni).Collectivement, les membres de l'initiative RE100 créent une demande d'électricité renouvelable suffisante pour alimenter un pays du G20. Selon les estimations de BloombergNEF (BNEF), ils devront investir plus de 98 milliards de dollars dans l'énergie propre pour atteindre leurs objectifs RE100, une vaste source de financement pour reconstruire une économie verte.« Je suis ravie de voir de plus en plus d'entreprises ouvrir la voie en matière d'énergie 100% renouvelable. La COVID-19 ne les freine pas ; l'énergie propre est là pour rester et le moment est venu d'investir », a déclaré Helen Clarkson, Directrice Générale, The Climate Group.
Il y a 4 ans et 165 jours

Non-qualités dans l’enveloppe : la solution du commissioning

Le secteur du bâtiment a connu ces dernières années une augmentation des non-qualités sur les chantiers. Outre les non-qualités sur les fondations, l’ossature, les réseaux… de nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation. Pour remédier à ça, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, propose des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning ». Le commissioning d’un bâtiment est une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. Il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels. Le GTQE déplore encore un certain nombre de freins au développement de cette méthode : – Le cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitation ; – Le facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultat ; – Trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualité. Par ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Pour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique. Selon Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-Énergivie : « Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. »
Il y a 4 ans et 167 jours

Groupe CB, gérer le difficile équilibre de contraintes antinomiques

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Vincent Amossé, directeur général de la filière “Granulats”, et Patrice Verchaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton”. [©Gérard Guérit] Les activités du groupe CB sont organisées autour de trois pôles : granulats, bétons “classiques” (prêts à l’emploi et préfabrication) et bétons réfractaires. « Notre défi le plus important est de faire savoir, de montrer ce que nous faisons. De démystifier les bétons modernes, leurs modes de confection. Et donc de faire progresser l’acceptabilité de la part des élus comme du grand public », explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” du groupe CB. Pour Vincent Amossé directeur général de la filière “Granulats”, « l’exploitation des granulats reste parfois mal perçue. Car nous prenons en quelques années ce que la planète a mis des millénaires à constituer. Ce raisonnement un peu réducteur est de manière progressive ancré dans les esprits. Nous devons donc en tenir compte ». Malgré les progrès importants réalisés et plus de 2 M€ investis, la récente période de confinement a mis en exergue certaines nuisances, dont les poussières. Elles ont été plus mal ressenties par les riverains, qui sont restés des journées entières à leur domicile. Le groupe CB doit aussi faire face à la problématique de sites de production, au départ implantés au milieu des champs et qui se retrouvent, avec les années, entourés de zones habitées. « L’évolution est incontournable par la sensibilité accrue aux questions environnementales, par le durcissement des différentes réglementations. Mais aussi du fait de l’arrivée en responsabilité locale de majorités très soucieuses des questions environnementales et sociétales », conclut Patrice Verschaeve. Les granulats, au cœur des évolutions environnementales L’activité “granulats” du groupe CB s’est accélérée avec la poursuite du déploiement d’un réseau de plates-formes de distribution en Ile-de-France, l’acquisition d’une carrière en Rhône-Alpes et, plus récemment, de deux carrières au Canada. La gestion des eaux reste un point majeur de l’exploitation des sites. Les eaux doivent être remises dans le milieu naturel, avec un niveau de propreté parfois supérieur à celui d’origine. Le groupe CB a aussi investi dans la modernisation des systèmes de lavages des roues de camions, qui salissaient parfois les routes alentour en quittant les sites de production. Les poussières sont captées en grande majorité à la source. Et comme l’explique Vincent Amossé : « Nous avons la chance d’intervenir sur des sites exempts de silice. Ce qui n’empêche pas d’avoir dû réaliser de gros investissements vis-à-vis du captage des poussières ». Sur chaque site, le groupe CB a mis en place des Commissions locales de concertation et de suivis (CLCS), qui permettent d’informer les élus, les riverains et les associations. Cette démarche intègre aussi la préservation des sites, en maîtrisant les évolutions du paysage induites par l’activité extractive. Face au défi de la gestion des ressources naturelles, l’industriel propose des produits alternatifs dans le but de pérenniser les gisements. De répondre aux tendances actuelles d’économie circulaire. Et enfin, d’anticiper les exigences futures des donneurs d’ordre. Cette évolution se traduit par la commercialisation de laitiers cristallisés de hauts fourneaux sous forme de graves , par la valorisation de déchets de construction et de co-produits de carrière. Les activités du groupe CB sont concernées au premier plan par les différentes contraintes environnementales.[©Gérard Guérit] Imaginer de nouveaux modes de distribution pour les bétons Le groupe CB possède 17 sites de production de BPE répartis dans les départements du Pas-de-Calais, du Nord, de la Seine-Maritime et de l’Oise. Il se voit contraint de réaliser de lourds travaux, voire de procéder à des reconstructions complètes pour les centrales les plus anciennes. La préfabrication représente 7 % de l’activité “béton”, avec une usine principale basée à Samer (62). La conception des nouveaux sites vise l’auto-suffisance en eau. Les eaux de process sont récupérées et entrent dans la composition des bétons. Les eaux de ruissellement sont collectées, canalisées et réutilisées. Ou encore, traitées et rejetées dans le milieu naturel, en cas de surplus. Enfin, les retours béton et les effluents des bassins de décantation sont mélangés et réutilisés dans la filière de recyclage. Autre innovation, l’industriel propose le CuB’Drive, un camion 8x4 qui se déplace sur les chantiers avec ses réserves de ciment, de sable, de granulats et d’eau. La fabrication du béton se fait en direct sur le site. Il offre ainsi la quantité de béton, dont a besoin le client. Il n’y a pas de gaspillage, ni de transports inutiles. La consommation d’eau de lavage est très réduite. « Nous sommes les premiers à développer de manière industrielle cette activité en France », précise Patrice Verschaeve. Le groupe CB produit aussi des bétons réfractaires, avec des contraintes environnementales proches : gestion et rejet des eaux, réutilisation des matières premières, des déchets et des rebuts de fabrication… Ce camion dénommé “CuB’Drive” fabrique directement le béton sur le chantier. Ce qui limite les gaspillages et réduit les consommations d’eau.[©Gérard Guérit] De l’environnement à la prévention En interne, les contraintes environnementales rejoignent les contraintes de prévention. Vincent Amossé détaille différentes actions réalisées sur les sites de production de granulats : « Nous investissons sur le confinement des installations, avec un travail de fond sur les moyens d’aspiration. Malgré ces actions “à la source”, tous les salariés interviennent avec masques, lunettes et protections auditives. D’une façon générale, nous investissons dans toutes les actions liées à la qualité de vie au travail. Nous avons d’ailleurs très peu de turn-over. Nous bénéficions d’une réputation justifiée, qui aide le personnel à rester de manière durable dans l’entreprise ». Concernant l’activité “béton”, la direction a engagé une démarche de protection vis-à-vis des sources de bruits (malaxeurs – ceux des centrales à béton). La crise sanitaire a aussi impliqué la mise en place de bulles de protection autour des pupitres de commande. Les opérateurs ont constaté que ces dispositions, en principe provisoires, apportaient plus de confort. Elles seront au final conservées et améliorées. « Nous travaillons enfin à rendre plus accueillants nos sites de production par la création d’œuvres de Street Art, de vêtements de travail siglés aux couleurs vives, la participation à différents évènements locaux… Tout ce qui peut permettre au personnel des centrales, qui se sent parfois un peu isolé, de retrouver fierté et reconnaissance », ajoute Patrice Verschaeve. La rencontre du Street Art et d’une centrale à béton : deux mondes a priori éloignés, mais qui aident à tirer vers le haut l’image d’équipements perçus comme qu’utilitaires.[©Gérard Guérit] Réduire l’empreinte carbone Pas de politique environnementale sérieuse sans une volonté forte de réduction de l’empreinte carbone. Le groupe CB livre environ 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Le but est de passer de 30 à 40 % des livraisons pour ce mode de transport. En parallèle, le groupe travaille avec SNCF Réseau, afin de passer de la traction Diesel à la traction hybride, voire 100 % électrique, à terme. Pour cela, il reste à électrifier quelques kilomètres de voies sur son réseau privé, et les derniers kilomètres pour accéder à ses plates-formes parisiennes, mais aussi à ses clients embranchés. A titre d’exemple, quelque 30 trains par semaine alimentent 4 plates-formes sur le secteur du Grand Paris. Et près de 10 trains hebdomadaires rejoignent le site d’ArcelorMittal, à Dunkerque. Le fret ferroviaire permettrait une réduction des émissions de CO2 : l’équivalente de plus de 50 000 camions/an en moins sur les routes. L’autre axe vise à faire passer les engins qui fonctionnent au gazole non routier (GNR), à l’hybridation, voire à l’électrification. Un projet complexe, face aux contraintes de couple, de puissance et d’autonomie des véhicules lourds. Dans ce contexte, le groupe CB allonge certains tapis transporteurs en fond de carrière, afin de réduire les distances de roulage de ses chargeuses. Il incite aussi ses transporteurs à utiliser du bio-carburant, moins émetteur de CO2, dans le cadre du renouvellement de leur flotte. Le groupe CB livre 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Ce chiffre devrait atteindre 40 % à court terme.[©Gérard Guérit] Dossier réalisé par Gérard Guérit. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 168 jours

Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Saint-Gobain Weber Beamix dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. [©Saint-Gobain Weber Beamix] En 2005, Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe Saint-Gobain, réalise un premier mur béton en impression 3D. A l’époque, l’imprimante est “manuelle”. « Nous avons fait des murs de 3 m de long, 2,50 m de haut et 15 cm de large, raconte Marco Vonk, directeur marketing. Puis, nous avons regardé si quelqu’un sur le marché était intéressé par ce concept et ce produit. Nous nous sommes rendu compte que personne ne l’était ! Donc, nous l’avons mis au “frigo”. » Près de 10 ans après cette entrée en matière, Saint-Gobain Weber Beamix intègre un consortium de recherche. Ce dernier est initié par le professeur Theo Sallet, à l’université technique d’Eindhoven. L’industriel met à disposition ses mortiers et peaufine son savoir-faire. « Ensemble, nous avons réalisé un pont de 8 m à Gemert, commune proche d’Eindhoven », détaille Jan Blaakmeer, responsable de la R&D. Une nouvelle usine C’est en janvier 2019, avec le constructeur Bam, que Saint-Gobain Weber Beamix ouvre sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. « Pour le développement de nos mortiers, nous avons opté pour une base OPC – Ordinary Portland Cement – combinée avec des liants traditionnels et des additions pour renforcer l’effet thixotropique. Nous avons besoin d’un matériau qui supporte les couches supérieures. » L’usine dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. Une façon de s’ancrer dans des projets concrets. Des modules de skatepark, des éléments de mobiliers urbains, un escalier… sont autant de réalisations. En ce moment, l’industriel travaille sur un pont de 29 m de long, pour la ville de Nimègue, au centre du pays, et sur le projet “Milestone”, un programme de maisons aux formes organiques. « Nous sommes au début de cette route, reprend Marco Vonk. Pour nous, l’impact environnemental, la durabilité, la réglementation… nous guident. Nous avons encore des développements à faire, qui conduira à l’accélération de cette technologie et ouvrira de nouvelles possibilités pour la construction. » Et Jan Blaakmeer de conclure : « Le premier bénéfice de l’impression 3D est de réduire l’empreinte carbone, en mettant le matériau là où nous en avons besoin. Il y a encore des choses à explorer, notamment dans le renforcement structurel de cette technologie… » Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 168 jours

Cemex, le matériau en ligne de mire

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Au cœur de ses recherches, Cemex garde en ligne de mire le matériau. [©Cemex] Pour Cemex, la digitalisation de la fabrication et, par conséquent, de la construction est un axe de recherche majeur. Depuis une dizaine d’années, la R&D du groupe s’attache à développer et à imaginer les technologies innovantes de demain. « L’impression 3D est une activité que nous englobons dans ce que nous appelons la “fabrication digitale”, explique Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe Cemex. Depuis 10 à 15 ans, nous avons tout d’abord suivi ce qui se passait dans ce domaine et depuis quelque temps, nous nous sommes davantage concentrés dessus. » Observateur, puis acteur, le groupe garde en ligne de mire son cœur de métier : le matériau. « Beaucoup de personnes cherchent à adapter le béton ou autre au robot d’impression ou à une technique digitale. Nous avons une autre façon de voir les choses… La question principale qu’il faut se poser est : “de quel type de matériaux avons-nous besoin pour l’automatisation ou la robotisation ?” Nous appelons ça l’innovation “By Design”. La relation entre les machines et le matériau est très importante. Il y a aujourd’hui différentes approches et nous essayons de comprendre à chaque fois quel est le projet, l’objectif final et le matériel utilisé. » Dans la réflexion sur “l’encre”, Cemex part avec un atout de taille. Viable d’un point de vue économique La R&D du groupe Cemex s’intéresse de près à la digitalisation de la fabrication. [©Cemex] « Nous avons l’avantage d’avoir nos propres adjuvants à travers Cemex Admixtures. L’imprimante 3D ne va pas toujours fonctionner avec les mêmes matériaux au même endroit. Le ciment peut changer d’un territoire à un autre, c’est un challenge pour l’impression 3D ! Les adjuvants et les additions permettent cette adaptation et de répondre aux questions de robustesse et de flexibilité. » Le groupe voit la discipline comme une façon d’industrialiser la construction. « En ce moment, nous développons plusieurs systèmes constructifs innovants. Nous pensons que l’impression 3D va nous permettre d’étendre notre offre produits. L’important est de pouvoir rendre le procédé économiquement viable. » En effet, si l’avancée technologique peut être bénéfique à différents niveaux pour le monde de la construction, elle a néanmoins un coût. « Aujourd’hui, il y a beaucoup de discussions autour de l’impression 3D, mais personne ne mentionne vraiment combien cela coûte. Et les prix sont encore trop élevés. Nous nous concentrons sur comment rendre le béton […]1 pour l’impression accessible ? La normalisation et la réglementation restent aussi un challenge. » Pour Cemex, l’impression 3D va compléter la construction « sous plein d’aspects intéressants ». La digitalisation, une possible évolution de la préfabrication… « La discipline évoluera au fur et à mesure de sa standardisation. Nous sommes au stade du développement. C’est-à-dire produire les meilleurs matériaux accessibles à ceux qui “impriment”. La prochaine étape nécessitera de s’interroger d’un point de vue constructif. Est-ce que nous pourrons construire des ponts ? Quels designs pour quelles performances ? Quels sont les matériaux que nous pouvons combiner ? Pourra-t-on construire des bâtiments à plusieurs étages… ? » 1[Et par là il faut entendre, le béton prêt à l’emploi]. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets.  Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.  
Il y a 4 ans et 168 jours

Bouygues Travaux Publics : Le futur du béton ?

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et à la direction Innovation et développement durable de Bouygues Construction. [©ACPresse/Arianna Gluzicki] Bouygues et le béton : c’est une longue histoire, marquée de quelques développements majeurs. Une des premières grandes utilisations des bétons à hautes performances s’est faite dans le cadre de la construction du pont de l’Ile-de-Ré (1986 – 1988). Le béton de poudres réactives (BPR) est sorti du laboratoire “béton” de Bouygues, avant de devenir le Ductal, marque de LafargeHolcim aujourd’hui. Plus récemment, le béton isolant structurel (Bis) a été co-développé avec le même groupe cimentier, sous l’appellation Thermédia 0,6B… Entre temps, il y a eu le béton auto-plaçant. Dont l’un des emplois initiaux a été opéré dans le cadre de la rénovation du Louvre des Antiquaires, à Paris, dans les années 1990. « Nous avons la volonté de continuer à être innovants dans le béton », confirme Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et de Bouygues Construction. Et de poursuivre : « Beaucoup de sujets nous intéressent, pour l’ensemble des activités du groupe, bâtiment et travaux publics. Parmi ceux-ci, nous regardons du côté des nouvelles générations de bétons ». La thématique actuelle s’appelle d’ailleurs “bas carbone”.  Il s’agit de l’un des trois grands axes de recherche & développement du groupe de BTP, au sein de son Pôle d’expertise en béton, basé à Magny-les-Hameaux (78). Il y un an, Bouygues Construction a signé un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). Entreprise à la pointe des liants à faibles impacts environnementaux. L’accord porte sur le développement technico-commercial de formulations de béton reposant sur l’H-Eva. Qui est la nouvelle technologie de HGCT de ciment ettringitique par voie alcaline. Ce rapprochement s’est étendu à l’utilisation du H-U-KR, technologie à base de laitier alcali-activé. Mise au point par Bouygues Travaux Publics, le principe des lames orphelines permet de connaître l’état chimique du béton à un instant défini pour pallier la corrosion des armatures [lire Béton[s] n° 90, p. 29]. [©ACPresse] En phase avec la réalité des chantiers « Nous allons réaliser plusieurs expérimentations sur chantier avec des bétons formulés avec HGCT sur la base du ciment H-UKR », indique Christian Cremona. L’objectif est d’en tirer des recommandations pour l’ensemble des chantiers intéressés par l’usage de ciment très bas carbone.  Sur l’H-Eva, Bouygues bénéficie d’une clause d’exclusivité. Ce ciment ne sera testé sur chantier qu’en 2021. Une fois tous les verrous techniques levés. « Nous sommes là dans une technologie de liants tout à fait originale. Nous y croyons beaucoup. » Mais toujours avec un objectif de prolongement de rentabilité économique. Il n’est pas question de pure recherche fondamentale ici ! Les liants géopolymères constituent un pôle d’intérêt croissant. Tout comme les nouvelles additions. « Par exemple, nous avons réalisé une étude poussée sur les métakaolins, à intégrer aux bétons ou en remplacement d’une partie de la farine crue du ciment. Nous regardons aussi d’autres additions moins conventionnelles issues du recyclage ou de déchets. » La “mixité” est le deuxième axe de recherche. « Nous cherchons à optimiser le dimensionnement de sections en béton armé par l’intégration de fibres. En décongestionnant des sections très armés ou en se passant d’armature minimale », dévoile Christian Cremona. Bien entendu, la logique économique n’est pas oubliée. Bouygues doit pouvoir généraliser ce type de technologies, initiées dans le cadre de la conception de voussoirs de tunnel en béton fibré, tout en restant en phase avec la réglementation et la réalité des chantiers.  Echantillons de bétons issus de chantiers du groupe Bouygues, en cours de vieillissement ou en attente d’analyses… [©ACPresse] En partenariat avec d’autres groupes et start-up Le troisième grand axe s’appelle “économie de la ressource”. L’utilisation de granulats issus du recyclage de bétons de démolition constitue aujourd’hui un classique. « Nous estimons avoir atteint une vitesse de croisière dans ce domaine». Avec Suez, Bouygues souhaite travailler à l’intégration de mâchefers dans les bétons neufs. Cette recherche de partenariat est d’ailleurs un fil conducteur. Avec BASF, l’utilisation de marinages d’excavation dans le béton constitue un axe de réemploi de ressources. De manière générale, le travail en partenariat est aujourd’hui un gage indispensable de réussite, d’économie d’échelle et de capacité de diffusion accélérée.  D’autres “petites” choses sont aussi d’actualité comme des collaborations avec des start-up, pour l’utilisation de nano-technologies ou l’impression 3D. « Ces sujets nous intéressent et devraient monter en puissance », confirme Christian Cremona. Au-delà de son rôle de développement de solutions constructives, le Pôle Ingénierie des Matériaux, service à disposition de l’ensemble du Bouygues Construction, constitue un organe de veille. « En tant que groupe œuvrant dans le monde entier, il est de notre mission de savoir vers quoi se dirige le monde de la recherche dans le domaine des bétons. Et ce, à un niveau qui ne soit pas seulement franco-français. En tant que laboratoire d’entreprise et pôle d’expertise, nous devons être pro-actifs et offrir des solutions géographiques adaptées». Savoir proposer des solutions nouvelles pertinentes d’un point de vue technique, environnemental et économique, à toutes les entités du groupe, fait donc partie des missions de base. Tout comme répondre aux sollicitations quotidiennes des chantiers.  Salle d’essai à la résistance des bétons. [©ACPresse] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 168 jours

Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Depuis 2 ans, le fabricant allemand de coffrages et d’échafaudages, Peri, s’intéresse de près à l’impression 3D béton. « Nous avons une équipe dédiée qui fonctionne comme une start-up, explique Jan Grumann, en charge du développement de cette l’activité au sein du groupe Peri. Nous travaillons sur le modèle économique et l’implantation de cette discipline sur le marché. L’impression 3D va devenir de plus en plus importante. Et ce, sur différents segments du marché de la construction. Nous sommes leaders dans notre secteur d’activité et l’innovation tient une place importante dans le groupe. C’est donc naturellement que nous souhaitons être en première ligne dans le développement de l’impression 3D. » Développer de nouveaux marchés Depuis 18 mois, l’industriel a conforté sa présence dans ce domaine, en entrant dans le capital de la société danoise Cobod, spécialiste de l’impression 3D béton. « Nous voyons bien le potentiel de cette technologie, complète Markus Woehl, directeur de la communication interne de Peri. C’est pour cela que nous avons investi dans Cobod. Ce sont des leaders dans l’impression 3D béton. Cependant, nous ne sommes pas une entreprise de construction. Notre but n’est pas “d’imprimer” des maisons, mais plutôt, d’introduire cette technologie sur le marché. Nous souhaitons comprendre cette technologie, comprendre comment elle fonctionne et la développer. » Et Jan Grumann de conclure : « Aujourd’hui, l’impression 3D est encore une jeune industrie. Elle n’a pas d’impact sur notre activité “classique”, parce que nous nous inscrivons dans un segment que nous ne touchions pas auparavant : le logement individuel ou le petit collectif, qui sont plutôt construits en briques ou en bois. C’est une façon d’étendre nos savoir-faire ». Peri a conforté sa présence dans l’impression 3D, en entrant dans le capital de la société danoise Cobod. [©Peri] Une première maison en Allemagne En tant que partenaire de Cobod, Peri a pu lancer l’impression 3D béton de sa première maison en Allemagne. « Nous développons cette technologie pour qu’elle soit prête pour le marché et le projet de Beckum en est une preuve », explique Markus Woehl, directeur de la communication interne du groupe Peri. C’est donc à Beckum, en Westphalie, que l’industriel a mis en marche l’imprimante montée sur portique Bod2. « Ce système nous permet de construire de grandes structures et d’éviter de recalibrer l’imprimante à chaque fois », détaille Jan Grumann, en charge du développement de l’activité impression 3D dans le groupe Peri. Ainsi, la Bod2 offre une vitesse d’impression de 1 m/s. Soit l’équivalent de 10 t/h de béton mis en œuvre. Pour l’occasion, Peri a travaillé avec HeildelbergCement pour la formulation de “l’encre”. La structure de la maison disposera de murs creux à triple épaisseurs. Ceux-ci seront ensuite remplis d’un isolant. Peri a “imprimé” sa première maison en Allemagne, à Beckum avec la Bod2. [©Peri] La construction de la maison de Beckum – impression, second œuvre, et aménagement – devrait s’achever en mars 2021. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 168 jours

Raphaël Dericbourg étend son périmètre en assurant la Direction Générale de Kawneer Nord-Est Europe

Raphaël DERICBOURG, 51 ans, qui a rejoint le groupe ARCONIC début 2020, en tant que Directeur Général de Kawneer Europe du Sud (France, Espagne, Portugal), étend son périmètre de responsabilités en assurant également la Direction Générale de Kawneer Nord-Est Europe (Benelux et Allemagne) à compter du 01 novembre 2020. Sous la responsabilité de Mme Diana B Perreiah, Présidente de la branche Building & Construction Systems (solutions en aluminium pour le bâtiment), Raphaël Dericbourg a pour mission de définir et mettre en place la stratégie de croissance et de développement opérationnel de cette zone géographique. http://www.kawneer-france.com
Il y a 4 ans et 168 jours

Le DG de Kawneer Europe du Sud étend son périmètre au Benelux et à l'Allemagne

CARNET-NOMINATION. Déjà directeur général de Kawneer Europe du Sud (France, Espagne, Portugal), Raphaël Dericbourg prend également la direction générale de Kawneer Nord-Est Europe (Benelux et Allemagne).
Il y a 4 ans et 169 jours

Le Groupe BGN rejoint le Groupe Gustave Rideau

Situé à La Crèche près de Niort (79), l’entreprise est spécialisée dans la construction de bâtiments à charpente métallique, les réalisations de couverture, bardage, vêture, la menuiserie aluminium et la serrurerie-métallerie.Le groupe BGN emploie 70 salariés pour un chiffre d’affaires de plus de 18 millions d’euros. Dirigé depuis 20 ans par Bernard Moulène, qui a repris l’entreprise en 2006 après y être entré comme Directeur Général en 2001, le groupe a récemment changé de mains. « Une nouvelle page s’ouvre pour le Groupe BGN, qui continuera son développement en s’adossant à une structure reconnue pour son savoir-faire et son expérience. » déclare Bernard Moulène, Directeur Général du Groupe BGN. L’acquéreur est le Groupe Gustave Rideau, groupe Vendéen n°1 de la véranda aluminium en France, fabricant d’abris de piscine, abris de terrasse, pergolas, mobil-homes et présent également dans l'hôtellerie de plein-air. Créée en 1975 par Gustave Rideau, l’entreprise aux 8000 réalisations annuelles compte 750 salariés déployés sur 4 sites de production en Vendée.Avec l’acquisition du Groupe BGN, le groupe leader dans l’aluminium Gustave Rideau réalise sa première opération de croissance externe sur une activité industrielle.« Nous nous réjouissons de l’intégration du groupe BGN au sein de notre activité, qui va permettre de compléter notre savoir-faire dans l’aluminium, ajouter de nouvelles compétences dans le travail des métaux, et adresser une nouvelle clientèle. Nous pourrons désormais offrir ensemble une solution de couvertures de piscine de grande portée, adresser des projets de bâtiments « clef en main », et de manière générale faire bénéficier les deux groupes de synergies industrielles. » ajoute Gustave Rideau, Président du Groupe.In Extenso Finance & Transmission, spécialiste du conseil en cession et acquisition auprès des entreprises et leurs dirigeants, ont accompagné Bernard Moulène dans la cession du Groupe BGN.Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes d’In Extenso Finance & Transmission ont été sur le pont pour accompagner les dirigeants dans une trentaine de projets d’acquisition ou de cession, tous secteurs confondus.Cédant : Groupe BGN, Bernard MoulèneConseil M&A / cédant : In Extenso Finance & Transmission (Clément Pauly, Etienne Guerche)Expertise comptable / cédant : Duo Solutions (Pascal Da Costa, Pascal Angeloni)Conseil juridique / cédant : Fiducial (Me Christine Baudoin)Acquéreur : Groupe Gustave RideauConseil juridique / acquéreur : BDO Avocats (Me Mélanie Josse, Me Laëtitia Rocher)
Il y a 4 ans et 169 jours

La maison londonienne de Rimbaud et Verlaine à vendre, un projet culturel menacé

Lors de leur relation qui avait fait scandale, les deux légendes de la poésie française du XIXe siècle avaient vécu plusieurs mois en 1873 dans cette maison dans le quartier de Camden, dans le nord de la capitale britannique.C'est là que les deux amants avaient rompu après que Verlaine avait giflé Rimbaud avec un poisson. Leur passion a été portée à l'écran dans "Total Eclipse" (1995), avec Leonardo Di Caprio dans le rôle de Rimbaud, Verlaine étant interprété par David Thewlis.La maison proposée à 1,75 million de livres sterling (près de deux millions d'euros), se trouve sur le marché alors que son propriétaire actuel, Michael Corby, avait soutenu un projet pour en faire une "maison de la poésie" ouverte aux visiteurs et à l'organisation d'événements culturels.M. Corby n'a pu être joint samedi par l'AFP, mais le directeur général de la Fondation Rimbaud et Verlaine, Graham Henderson, a confirmé que la maison était à vendre."C'est vraiment dommage. Nous espérons vraiment que M. Corby change d'avis", a déclaré M. Henderson à l'AFP, précisant chercher une solution.La fondation britannique, qui organise déjà des événements artistiques et espère faire de la maison un lieu ouvert au public, avec café et librairie.Le maison a été mise sur le marché en octobre, selon le site d'annonces immobilières RightMove, mais le descriptif ne fait aucune mention de l'identité de ses illustres anciens occupants.Située au 8, Royal College Street, la maison avait été menacée de destruction en raison du projet d'un promoteur de faire de plus petites maisons.Des artistes comme la star du rock Patti Smith ou l'écrivain Julian Barnes avaient milité pour la sauver.L'actuel propriétaire avait acheté la maison d'époque géorgienne en 2007. Il avait alors déclaré au Camden New Journal que son "premier objectif" était que "l'endroit soit restauré puis de l'utiliser pour promouvoir leur oeuvre".
Il y a 4 ans et 170 jours

"MaPrimeRénov copro peut tout changer" (R. Claustre, Ile-de-France Energies)

ENTRETIEN. Le directeur général de la Sem francilienne de rénovation des copropriétés explique à Batiactu comment la nouvelle mouture de MaPrimeRénov peut permettre un saut quantitatif, mais exprime ses doutes concernant certains aspects non détaillés.
Il y a 4 ans et 170 jours

Le CETIAT renforce sa gouvernance avec l'élection d'un nouveau président et de deux vice-présidents

Claude Freyd a été élu, le 13 octobre dernier, président du CETIAT et succède ainsi à Laurent Mouchet qui a présidé le centre technique pendant 4 ans.Après des études d’ingénieur, Claude FREYD a débuté sa carrière chez De Dietrich Thermique où il a occupé diverses fonctions en Recherche & Développement. Celles-ci ont été étendues ultérieurement aux activités de marketing relatives aux technologies dont il avait la charge. En 2000, il met en place la fonction de directeur R&D du Groupe De Dietrich Thermique qu’il occupera pendant plusieurs années. Depuis, il a pour mission de suivre la règlementation européenne avec ses implications sur la stratégie du Groupe BDR Thermea, notamment par le biais de l’innovation. Membre d’une commission technique d’UNICLIMA, de diverses commissions du syndicat européen EHI, il est aussi administrateur du CETIAT depuis 2007 dont il a été élu vice-président en 2013.Sa principale mission sera avant tout de porter le nouveau Contrat d’Objectifs et de Performance 2020-2023 (COP) où le CETIAT affiche clairement ses ambitions, tels que le développement des équipements aérauliques et thermiques à impact carbone réduit en réponse à la transition écologique et énergétique ; la préservation du bien-être et de la santé dans les espaces intérieurs ; la décarbonation de l’industrie dans la stratégie menée autour de l’Industrie du futur.Depuis cette rentrée 2020, le CETIAT a également renforcé son conseil d’administration avec l’élection de deux vice-présidents à savoir Didier Bondil, Executive VP of Operations chez ALDES et Yves Fanton d’Andon, directeur du marketing stratégique chez ATLANTIC. Ils devront assurer le suivi du Contrat d’Objectifs et de Performance en étroite collaboration avec Bernard Brandon, directeur général et Claude Freyd, nouveau président du centre technique.
Il y a 4 ans et 171 jours

Assurance emprunteur : pas de trêve en vue entre banquiers et assureurs

"La concurrence est en marche, ainsi que l'avait souhaité le législateur dès 2010", s'est félicité mercredi le Comité consultatif du secteur financier (CCSF), instance de concertation où siègent des représentants d'établissements financiers, d'organisations syndicales, de clients et des parlementaires.En 2010, la loi Lagarde a permis aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite oeuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients de changer d'assurance tous les ans."Le bilan montre que les consommateurs en sont, aujourd'hui, les principaux bénéficiaires, avec notamment des tarifs réduits et des garanties renforcées, et que, de ce point de vue, l'objectif du législateur a été atteint", se félicite le CCSF.Il précise que les tarifs des contrats emprunteur ont baissé de 10% à 40%, un constat dressé dans un rapport du cabinet indépendant Actélior.La question est sensible: évaluée à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, l'assurance emprunteur représente l'un des plus gros marchés de la santé et prévoyance en France. Cette assurance couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Les banques accusées d'obstructionOr ce marché est historiquement aux mains des banques, qui profitent généralement de la signature d'un prêt pour placer leur assurance de crédit "maison".À ce jour, près de 90% des crédits sont encore assurés par l'établissement prêteur, au grand dam de courtiers et d'assureurs qui accusent régulièrement les banques d'obstruction lors des demandes de changement d'assureur de prêt.Pour Adrien Couret, directeur général de l'assureur mutualiste Macif interrogé par l'AFP, le rapport de CCSF "porte l'empreinte du lobby bancaire" et est "extrêmement décevant", il "ne souligne pas assez aujourd'hui la difficulté fondamentale qui est celle de changer d'assurance emprunteur"."Aujourd'hui, dans 50% des cas, une banque ne respecte pas les délais dans les opérations de substitution, ce qui souvent revient à ne pas réaliser l'opération de substitution", accuse ce dirigeant, qui pousse avec d'autres pour permettre aux clients de résilier leur assurance de prêt à tout moment.Bertrand de Surmont, président du syndicat de courtiers Planète CSCA, plaide aussi pour cela. "Quand une personne va voir sa banque, quel pouvoir de négociation a-t-elle? Il faut vraiment se battre avec les banques pour qu'elles n'imposent pas leur contrat maison", affirme-t-il à l'AFP.L'UFC-Que Choisir a annoncé jeudi avoir intenté une action en justice contre la banque LCL pour entrave à la concurrence après avoir recueilli "de nombreuses plaintes" de consommateurs ayant rencontré des blocages au moment de changer d'assurance-emprunteur.Guerre de parts de marchéDu côté des banques, la Fédération bancaire française s'est en revanche félicitée du rapport du CCSF. Il "confirme que c'est un marché concurrentiel, sur lequel les différentes offres, y compris celles des bancassureurs, se développent et évoluent, dans l'intérêt des clients", estime la fédération, qui affiche son "objectif constant d'assurer la protection maximale des emprunteurs et la solidarité des emprunteurs par la mutualisation des risques".Au final, "c'est une guerre entre les uns qui bataillent pour préserver leurs parts de marché et les autres pour en gagner", observe pour l'AFP un connaisseur du sujet sous couvert d'anonymat.Des progrès restent à faire en matière de transparence : le rapport du CCSF se fait l'écho de carences, notamment dans l'information transmise aux clients sur les conditions d'indemnisation et sur les produits proposés.En outre, "les modalités de tarification" sont parfois difficiles à comprendre et à comparer pour les consommateurs, poursuit le CCSF, qui veut organiser des réunions de travail pour progresser dans ces domaines durant "l'année à venir".
Il y a 4 ans et 175 jours

Inovalis et Pitch Promotion annoncent la livraison de « Convergence », le plus grand siège de Danone dans le monde

Après une première pierre posée en décembre 2018, l’immeuble est livré le 19 octobre 2020. Convergence présente 25.090 m² de bureaux répartis sur 7 étages et 257 m² de commerce. Construit par Eiffage Construction, l’ensemble immobilier a fait l’objet de la signature d’un BEFA (Bail en État Futur d’Achèvement) par Danone pour une durée ferme de 12 ans.Au 17 rue des Deux Gares à Rueil-Malmaison, Convergence occupe une situation stratégique, à seulement quelques mètres de la station du RER A, à l’entrée du quartier tertiaire Rueil-sur-Seine, et à proximité du cœur de ville avec ses commerces.Une architecture ambitieuse pour le nouveau flagship de DanonePlusieurs défis avaient été lancés à Inovalis et Pitch Promotion dans le cahier des charges. Le concept même de l’immeuble était crucial pour pouvoir répondre à la mission de Danone qui prône une vision : « One Planet One Health ». Il fallait que cette ambition se traduise dans l’architecture extérieure et dans les aménagements. Son concepteur, le studio ORY.architecture, a fait le pari d’une architecture organique et ouverte, visant une intégration cohérente au cœur d’un quartier en pleine mutation.Vue de la rue, la façade propose des ondulations, évocatrices des organismes vivants. Elles sont interrompues par une percée visuelle, dans le travers du bâtiment. Le soubassement de l’immeuble est marqué par des poteaux en V qui dessinent une sorte de dentelle. Ils confèrent une identité forte au rez-de-chaussée. Ce dernier étant exclusivement consacré aux fonctions d’accueil, de commerce et de restauration.Son ouverture sur la ville, à deux pas de la gare de RER, a été clairement voulue. C’est pourquoi son intégration dans les espaces verts a été soigneusement pensée. Le square et les jardins de l’allée Armand Camus qui bordent l’immeuble ont tous deux été généreusement plantés, en pensant non seulement aux salariés, mais aussi aux riverains.À l’intérieur, les mêmes formes douces et fluides s’associent aux jeux de lumière naturelle, à la qualité des matériaux et à l’omniprésence du bois pour évoquer la nature et la santé. Organisés autour du square paysagé, les sept niveaux de bureaux sont reliés à deux halls d’accès baignés de lumière naturelle. Tous les espaces de Convergence répondent ainsi aux nouveaux usages du travail collaboratif. Ils sont parfaitement adaptés à la flexibilité et l’évolutivité réclamées par les utilisateurs.Conçu pour être agréable à vivre par ses utilisateurs, le design intérieur de Convergence est totalement orienté sur le bien-être, la qualité d’accueil et le confort de vie. Confiés au Studio Jean-Philippe Nuel, son architecture intérieure et ses aménagements incarnent les valeurs de son locataire : optimisme, générosité et bien-être...Convergence physique et culturelle des équipes DanoneLa qualité architecturale et les prestations de Convergence ont répondu en tous points aux attentes d’un acteur de premier plan, Danone. Ainsi, ce sont près de 1.600 personnes qui vont converger très bientôt vers cette nouvelle implantation, qui devient le plus grand siège de Danone dans le Monde.Seront réunies les divisions des « produits laitiers et d’origine végétale », des « eaux minérales naturelles » et de la « nutrition médicale », ainsi que des fonctions transversales : les ressources humaines, les finances, le secrétariat général, les services informatiques et quelques équipes internationales.Danone a dédié le 7e et dernier étage de l’immeuble, doté des plus grandes terrasses de l’immeuble, à des espaces particulièrement innovants dans leur aménagement : la factory, la place du village, l’auditorium, la salle Planète... Cette « convergence » physique et culturelle sur un seul site a pour objectif de favoriser les échanges entre les équipes et susciter de nouvelles synergies.« Cette réalisation illustre parfaitement notre engagement d’investir dans un immobilier neuf de qualité, en adéquation avec les objectifs des utilisateurs les plus exigeants. L’ensemble répond au cahier des charges de nos critères d’investissement en termes de profil, de localisation et de commercialisation » déclare Khalil Hankach, directeur général délégué d’Inovalis SA.« La livraison de Convergence marque une étape importante sur cet ambitieux projet, que nous avons réalisé avec notre partenaire Inovalis pour l’une des plus grandes entreprises françaises. Convergence démontre notre capacité à réaliser des ensembles attractifs pour des utilisateurs de premier plan et traduit parfaitement nos convictions sur le futur du bureau. Intégré à son environnement et le tissu urbain alentour, cet ensemble offrira aux salariés des conditions de travail uniques répondant aux nouveaux usages », ajoute Eugénie de Silguy, Directrice Immobilier d’Entreprise de Pitch Promotion.« Convergence incarne pleinement cette nouvelle génération de siège que Danone souhaite proposer à ses collaborateurs, un cadre de travail de qualité, des espaces favorisant une meilleure collaboration, dans un esprit de convivialité et cela, au service d’une croissance durable pour l’entreprise. Nous sommes impatients de voir nos équipes y emménager », précise Philippe Amiotte, Directeur Immobilier de Danone.L’art pour égayer le quotidienDans le cadre de cette opération, Inovalis et Pitch Promotion ont confié à l’artiste Sake STC, figure de proue de la scène du graffiti, la réalisation d’une sculpture magistrale qui sera installée au centre du square courant décembre. Cette œuvre «Atlas», d’une hauteur de 3 mètres, a été réalisée en résine, fibre de verre et inox. Très colorée, elle poursuit la démarche de l’artiste intitulée « Statue Art Crimes » combinant des sculptures classiques comme Poséidon ou Apollon avec l’art illégal de son adolescence, le street-art. Une collaboration artistique a aussi pu être nouée avec deux graffeurs rueillois. En compagnie d’un troisième auteur, ils se sont vu confier la décoration des parkings souterrains.Une intégration réussie dans le tissu localConvergence contribue grandement à la métamorphose d’un quartier majeur de Rueil-Malmaison. Le chantier, mené à un rythme soutenu, dans un tissu urbain déjà dense, a permis de faire naître un immeuble de dernière génération de plus de 25.000 m². Les travaux ont nécessité de charrier 350 tonnes de fer et métaux recyclés, 20.000 tonnes de béton recyclé, 18 tonnes de bois et de déchets verts.En récompense de ces efforts, le quartier à proximité de la gare de RER bénéficie d’une nouvelle identité urbaine. En remerciant la municipalité de la ville, Khalil Hankach n’a d’ailleurs pas manqué de souligner que désormais, « c’est une nouvelle page d’histoire qui s’ouvre dans ce quartier ».Détails du projetAssistant maître d’ouvrage : Aupera, filiale du Groupe Inovalis AdvenisMaître d’ouvrage délégué : SNC Pitch PromotionPreneur : Danone SAArchitecte : ORY.architectureArchitecte d’intérieur : Studio Jean-Philippe NuelEntreprise construction : Eiffage ConstructionAménagement bureaux Danone : CDBSurface utile brute locative : 25.253 m² (24.997 m² de bureaux et 255 m² de commerces)Niveaux : R+7 et 2 niveaux de sous-solsStationnement : 330 places, aires dédiées aux deux roues et enclos à vélosServices : Restaurant, café contemporain, auditorium, fitnessTerrasses : 1.468 m²Patio : 1.097 m²
Il y a 4 ans et 176 jours

POINT.P lance son programme de sport en entreprise : « Tous Athlètes POINT.P »

L'entreprise a décidé d'intensifier la promotion de l'activité physique et sportive, en tant que levier de bien-être et donc de performance pour ses salariés. S'appuyant sur un vécu dans le sport de plus de 20 ans, POINT.P, a acquis la conviction qu'un collaborateur en forme est un collaborateur plus performant.Toute l'ambition du programme « Tous Athlètes POINT.P », est de diffuser une culture sport dans l'entreprise pour améliorer la Qualité de Vie au Travail (QVT).Dans le cadre de la démarche de vision partagée « Conquête 2025 », les équipes POINT.P ont co-élaboré la stratégie de l'entreprise. Elles se sont donné 18 défis pour y arriver et notamment le défi n°10 « Nous voulons des équipes solidaires ayant plaisir à travailler ensemble ». Favoriser le plaisir de travailler ensemble est une clé de la réussite pour accompagner la reprise économique et garantir le meilleur niveau de services à ses clients. C'est dans ce cadre que POINT.P lance son programme de sport en entreprise « Tous Athlètes POINT.P » en direction de ses 11 000 collaborateurs.« Avec « Tous Athlètes POINT.P », notre enseigne s'engage en transformant sa présence dans le sport en un véritable levier de mobilisation interne pour améliorer le bien-être physique, mental et social de nos collaborateurs. Car des collaborateurs en meilleure forme, ce sont des collaborateurs plus performants et nous y avons tous à y gagner. Mais dans notre esprit, cela va au-delà de la seule performance, c'est un engagement sociétal, qui vise à faire de l'entreprise un lieu plus humain, un lieu plus agréable à vivre. »Nicolas Godet, Directeur Général POINT.P et Directeur Général adjoint de SaintGobain Distribution Bâtiment FranceSi la pratique d'une Activité Physique et Sportive (APS) s'impose comme un enjeu de santé publique, c'est que ses bénéfices sont unanimement reconnus. Dans ce contexte, les entreprises deviennent des acteurs de plus en plus impliqués, pour intégrer cette dimension dans le quotidien de leurs collaborateurs. Avec ce programme, POINT.P assume cette responsabilité sociétale des entreprises à œuvrer pour la Qualité de Vie au Travail (QVT). Le soutien aux athlètes de haut niveau est donc désormais mis au service de cette vision d'avenir.L'expérience accumulée pendant les deux premières années du Team « Athlètes POINT.P », a beaucoup marqué l'entreprise. Malgré les conséquences de la crise, elle a influencé et orienté les réflexions de l'enseigne autour de la place et des bénéfices du sport pour ses collaborateurs.Trois athlètes ont été retenus par POINT.P pour devenir les ambassadeurs de ce nouveau programme, afin d'inciter, d'accompagner et d'encourager les collaborateurs à bouger plus !Il s'agit d'Anne-Laure Florentin (Karaté), d'Alexis Hanquinquant (Paratriathlon) et de Jordan Broisin (Handiski).Membre du « Pacte de Performance » depuis 2018, POINT.P a confirmé son soutien jusqu'au 31 décembre 2021, pour accompagner les trois champions, sur les grandes échéances sportives de l'année à venir, notamment Olympiques et Paralympiques.Le programme « Tous Athlètes POINT.P » a démarré dès le 14 septembre 2020, et sera progressivement enrichi dans le temps. Il comporte aujourd'hui trois dispositifs :1. Du 14 septembre au 18 octobre, POINT.P a organisé son premier challenge connecté interne, par équipe et accessible à tous quel que soit son niveau sportif. L'objectif était de réaliser le plus d'activités physiques (running, cyclisme et marche) en cinq semaines. Ce challenge a rencontré un grand succès en interne, avec plus de 1 500 participants (près de 14% des collaborateurs) qui ont parcouru ensemble 106 609 km en courant et à vélo. L'opération, qui renforce la cohésion interne, a pour vocation de devenir un rendez-vous récurrent du programme « Tous Athlètes POINT.P ».L'Enseigne a également décidé, avec ses collaborateurs, de reverser 6 868 € au fond de solidarité « Soutiens ton Club », afin d'aider les clubs les plus impactés par la crise sanitaire. Engagé depuis plus de 20 ans dans le sport français, et depuis bientôt 3 ans dans le Pacte de Performance, il est naturel pour POINT.P de continuer à soutenir le sport français à travers ce don, et de participer à l'équilibre quotidien offert par nos clubs.2. Le déploiement national d'un dispositif quotidien d'échauffement des collaborateurs en agence avant la prise de poste. Testé dans une série d'agences depuis 2019, cette « routine » va faire l'objet d'une diffusion plus large auprès de plus de 800 agences de l'Enseigne. L'objectif est de mieux préparer les collaborateurs, à leur journée de travail, notamment pour les métiers nécessitant des efforts physiques de manutentions.3. Enfin, pour encourager les collaborateurs à pratiquer une activité sportive, un dispositif de co-financement de dossards pour participer à des courses à pied en région est également mis en place. Celui-ci est construit avec les 11 directions régionales de POINT.P et il tiendra compte des envies des collaborateurs en matière de choix des courses.
Il y a 4 ans et 177 jours

A Paris, dans les tours endormies de la Défense, plus grand quartier d'affaires d'Europe

Après avoir refermé la porte de l'espace de travail de 25 postes à l'isolement depuis qu'un cas Covid a été détecté au sein d'une équipe, Laurent Lévy, directeur général de Freelance.com, située au 18e étage de la Grande arche, parcourt les 1.200 m2 à moitié déserts de son entreprise de 200 salariés."On navigue à vue", lâche-t-il, sans compter "l'impact systémique qu'on va se prendre sur l'année 2021."Par la fenêtre du plateau plongé dans le noir, les immenses tours futuristes percent à peine le ciel de plomb en cette journée d'automne morose, près d'un an après l'apparition du coronavirus.En contrebas, les cadres supérieurs en costume slaloment entre les gratte-ciels du quatrième centre d'affaires au monde. Les grandes enseignes et le centre commercial Les 4 Temps brassent leur flux de consommateurs. Des adolescents en baskets squattent les marches menant à la Grande arche, dont des techniciens en apesanteur réparent l'ascenseur vertigineux.Derrière les murs des 59 tours de verre et d'acier, plus rien ne ressemble au monde d'avant.Selon l'établissement public Paris-La Défense, qui gère ce quartier construit dans les années 60, depuis la fin du confinement en France en mai, la fréquentation de ses quelque 180.000 salariés a baissé de 40%. Les 3,7 millions de m2 de bureaux des 500 entreprises sont bien clairsemés.De la fourmilière qu'était La Défense, qui abrite banques, sièges sociaux du CAC 40 ou grandes entreprises internationales, "il ne reste pas grand-chose", soupire Rabah Kidri, responsable d'équipe dans une grande banque du quartier.Sens de circulation imposésAu bureau de ce trentenaire, entre le télétravail, les mesures barrière et les sens de circulation imposés, les salariés ne sont "plus jamais en même temps au même endroit". Les liens sociaux se délitent, le travail est ralenti."Pour aller voir Antoine qui est à trois chaises derrière moi, je suis obligé de faire le tour de deux salles", explique le jeune homme, au siège de son entreprise deux à trois jours par semaine."Si on le fait, c'est qu'il y a nécessité, (...) alors qu'avant, on pouvait le faire plusieurs fois dans la journée, ne serait-ce que pour voir comment ça allait ou se faire un petit coucou."Dans une autre tour, siège d'un géant de l'énergie, Mohamed, qui nettoie des bureaux à la Défense depuis 17 ans, a vu l'atmosphère changer radicalement."Avant le Covid, les employés se permettaient de boire un café avec nous, ils rigolaient. Maintenant, c'est travail, travail et rien d'autre. Même quand ils nous voient à la cafétéria, ils vont nous regarder : est-ce que tu es masqué, quelle est ta société... Les gens sont méfiants !"Pour les agents d'entretien, la pression est forte. "On est en première ligne. On n'a pas le droit à l'erreur. On oublie de mettre un savon dans les toilettes et l'affaire remonte tout en haut", raconte Mohamed, qui préfère ne pas donner son nom de famille. Comme ses collègues, il craint d'attraper le virus "mais après on n'a pas le choix, il faut qu'on travaille."Le mot d'ordre : "rassurer", même si la charge de travail s'en trouve alourdie. "Les gens doivent voir qu'on est partout, qu'on désinfecte les ascenseurs, les bureaux, comme ça, dès qu'ils touchent quelque chose, ils savent que ça a été nettoyé."A la pause déjeuner, Mohamed court pour tout aseptiser, claviers d'ordinateurs, tables, plexiglas entre les bureaux.Rabah Kidri lui préfère éviter la cantine, qui n'a plus rien d'un lieu de convivialité: il faut y réserver sa place une semaine à l'avance, pour un créneau d'une demi-heure."Le visage de l'autre"Ambiance "morose", "tendue" à la Défense, disent ses salariés.Face aux visages masqués et aux plateaux fantômes. "Tout le monde attend avec impatience de pouvoir enlever son masque, moi le premier, pour respirer un peu et ne serait-ce que pour voir le visage de l'autre", dit Laurent Lévy de Freelance.com.Face à la deuxième vague et aux nouvelles mesures qui ne cessent d'être annoncées, au risque d'aggraver la crise économique. Pour cette année, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoit une récession de 9% et la destruction de 840.000 emplois en France.Si les grandes sociétés des tours de la Défense paraissent solides, elles prennent des coups.Le cours de l'action Société Générale a presque été divisé par trois depuis février. Dans certains groupes, l'activité a chuté au point que les salariés sont désoeuvrés. "Les managers essaient d'occuper les gens en confiant des tâches annexes", souffle cet employé d'une petite institution financière."Tout est devenu plus pesant", soupire Chantal Raisséguier, directrice d'une société de conseil immobilier spécialisée dans l'hôtellerie."Dès que les choses redémarrent un peu, on a le sentiment qu'il va y avoir des annonces négatives, des freins qui se remettent. (...) Ça donne le sentiment que ça ne va jamais s'arrêter."Sans compter des conditions de travail déshumanisées.A Freelance.com, comme dans beaucoup de sociétés de La Défense habituées aux outils numériques, le télétravail, imposé massivement et de manière soudaine, est la règle. Pour la plupart, les échanges se font depuis des mois par emails, visio, téléphone.L'intégration des "nouveaux" est un casse-tête. A distance, "c'est quand même beaucoup plus compliqué de comprendre ce qu'on fait, qui est qui, les tenants et aboutissants de l'organisation", souligne Claude Tempe, vice-président de la société."Le body langage, les rapports humains, les ragots de couloir, tout ça construit la façon dont les gens communiquent entre eux."Cyril de Thoury, qui dirige un pôle de neuf personnes dans sa banque, raconte avoir recruté un jeune alternant sans l'avoir jamais rencontré. Son intégration avec des équipes présentes seulement 50% du temps a posé d'énormes difficultés.Réinventer le bureauMais globalement, à Freelance.com comme ailleurs, le télétravail n'a pas posé de problèmes logistiques majeurs. "On a réussi à maintenir un niveau d'activité et de service quasi équivalent à ce qui se faisait quand tout le monde était au bureau", constate Claude Tempe.Nombre de salariés ont d'ailleurs compris que l'ère de la présence au bureau touchait à sa fin. La pandémie a montré "qu'on peut très bien travailler de n'importe où en France avec une efficacité presque équivalente", dit Rabah Kidri prêt à "aller travailler ailleurs avec un salaire peut-être un peu moindre mais une qualité de vie supérieure".Un moyen de faire des économies pour des sociétés qui pourront être tentées d'y louer moins de m2 - comme certaines grosses entreprises l'ont déjà envisagé à la City de Londres ou à Manhattan.A La Défense, quatre nouvelles tours sont en construction, dont deux de plus de 200 mètres de haut.Paris-La Défense se veut optimiste: "On sait que l'immobilier est fait de cycles et depuis 60 ans La Défense en a connu de nombreux."Mais Christophe Burckart, directeur général de IWG, entreprise qui loue 18.000 m2 pour le coworking dans le quartier, ne croit pas à un retour en arrière. "Le bail conventionnel où les entreprises doivent s'engager à louer pour 6, 9 ou 12 ans devient une rigidité très contraignante pour les entreprises", affirme-t-il.Persuadée que "le bureau va devoir se réinventer", Mme Raisséguier parle désormais au passé de ce pôle économique "extrêmement vivant" où elle a travaillé une vingtaine d'années."Est-ce que le quartier redeviendra aussi plein qu'avant ? Pas certain", avance-t-elle, alors que tout le monde subit le reconfinement.
Il y a 4 ans et 178 jours

Un nouveau DG France chez Kiloutou

Le Groupe Kiloutou annonce deux nominations venant renforcer son comité exécutif dont celle de Pierre Knoché comme directeur général de Kiloutou France.
Il y a 4 ans et 178 jours

Qui est le nouveau directeur général de Kiloutou France ?

CARNET-NOMINATION. Le spécialiste de la location de matériels, Kiloutou, annonce deux nominations dont celle d'un nouveau directeur général France en la personne de Pierre Knoche.
Il y a 4 ans et 179 jours

XELLA : Protection incendie coupe-feu : La maçonnerie armée, l’innovation Ytong pour des murs coupe-feu économique et rapide à monter

Les systèmes de protection au feu passifs que constituent les murs et cloisons coupe-feu dans un bâtiment répondent à plusieurs contraintes : empêcher la propagation du feu pour évacuer les personnes, protéger les biens et les équipements, et résister mécaniquement à l’action des lances à incendie. Parmi les matériaux utilisés, le béton cellulaire s’impose comme la solution coupe-feu idéale. Classé A1, il est incombustible et assure une excellente résistance au feu. Grâce à ses propriétés minérales, il est étanche aux flammes et aux fumées et limite fortement l’élévation des températures dans les cellules mitoyennes. Sains et durables, les murs et cloisons séparatives Ytong offrent une protection incendie haute performance. Parmi les solutions coupe-feu proposées, les maçonneries armées en béton cellulaire se distinguent par leur rapidité de pose et leur légèreté. Au sein des projets de bâtiments tertiaires et industriels, elles permettent d’optimiser la mise en oeuvre, en érigeant en un temps record des murs coupe-feu de grandes dimensions, et de réaliser ainsi d’importantes économies de temps et d’argent. Pour les projets du futur centre commercial Maine Street situé au sud de l’agglomération du Mans à Ruaudin (72), qui offrira une surface commerciale d’environ 27 000 m2 avec une quarantaine de boutiques, et de la chocolaterie Ethiquable à Fleurance dans le Gers (32), qui regroupera la production, l’entrepôt, les bureaux et une boutique ouverte au public, ce sont deux solutions différentes de maçonneries armées coupe-feu Ytong qui ont été retenues. En tenant compte des contraintes de chacun de ces chantiers, le service technique de Xella a préconisé des techniques constructives optimisées. Ainsi, l’Ytong Gigabloc a été mis en oeuvre de manière mécanique pour Maine Street, tandis que des blocs Ytong Compact 20 associés à Ytofor ont été posés manuellement pour l’usine Ethiquable.   Maçonnerie armée et blocs Ytong grand format La haute performance coupe-feu Grâce à la nature minérale du béton cellulaire, ses propriétés intrinsèques et sa forte résistance thermique, les solutions maçonneries armées Ytong sont particulièrement adaptées aux applications coupe-feu. Incombustibles, leur point de fusion se situe à environ 1200°C, et elles ne dégagent aucun gaz toxique ou inflammable. Aurélien REGNIER de l’entreprise BCG qui a réalisé le gros-oeuvre et le génie civil du projet Maine Street, décrit les enjeux du projet : « Il s’agissait de construire un hypermarché relié à des magasins de retail pour une surface de 27 000 m2. La problématique des murs coupe-feu était centrale car ils devaient séparer les nombreuses cellules commerciales mitoyennes qui comptent des magasins « à risque » (généralement les espaces de restauration intègrent des cuisines). Les solutions coupe-feu Ytong s’adaptaient parfaitement à ses contraintes. » Le béton cellulaire étant doté de propriétés coupe-feu répondait largement aux exigences du programme. « Le matériau présente plusieurs intérêts. Sur le plan technique, sa légèreté par rapport à l’aggloméré ignifuge ou au béton facilite sa manutention et sa mise en place. Les Gigabloc d’Ytong requièrent l’utilisation d’engins mais leur manipulation et leur pose restent bien plus aisées qu’avec du béton qui est beaucoup plus lourd. Le béton cellulaire est également plus performant en matière d’isolations phonique et thermique. En tout, nous avons dû monter 20 murs coupe-feu en béton cellulaire de 32 à 40 m de long et de 7 à 8 m de hauteur. La maçonnerie armée permet de réaliser ces murs très longs et très hauts en se passant de poteaux intermédiaires et chacun a pu être érigé en une semaine. Le service technique de Xella nous a été d’un grand soutien pour le dimensionnement. Grâce à l’étude technique menée par leur service, nous avons pu déterminer les produits et détails de la maçonnerie ainsi que les principes de fixation des blocs. Outre les tors de 10 posés à chaque rang dans la longueur, les murs sont accrochés à la charpente métallique du bâtiment par des fixations «fusibles». Le service technique a déterminé le type de fixation nécessaire en fonction des zones et des charpentes métalliques pour y accrocher chaque mur. » Ingénieur du service technique Xella, Vincent SENECLAUZE ajoute : « Le cahier des charges du projet Maine Street requérait 3H de coupe-feu. Comme notre béton cellulaire est très performant, nous atteignons 3H avec des blocs de 10 cm d’épaisseur, mais lorsqu’il s’agit de murs aux dimensions importantes, d’autres paramètres rentrent en compte. Nous avons émis une note technique pour un produit donné avec ses caractéristiques, les dimensions, le degré coupe-feu, la réponse au feu ainsi qu’une hypothèse d’effort au vent et le référentiel de la norme de dimensionnement utilisée, qui est l’Eurocode 6. Ces calculs ont permis de valider la solution des Ytong Gigabloc 15. Le choix de cette solution constructive est exceptionnelle pour des murs de cette dimension (épaisseur 15 cm). Ils mesurent 120 x 62,5 cm et sont rainurés sur leur partie haute. Dans cette rainure, une armature standard, un tor de 10 à chaque rang, renforce la résistance du mur. » Quant au projet de la nouvelle usine Ethiquable, l’entreprise L2C, missionnée par le promoteur Essor Agro pour le gros-oeuvre et les travaux de murs coupe-feu, a fait le choix de la solution Ytong Compact 20 avec l’armature Ytofor. Son directeur Vincent Soury témoigne des atouts de la solution : « Le béton cellulaire réalise de belles performances en matière de coupe-feu et de résistance thermique. C’est le compromis idéal pour ce type de programme, une usine accueillant également du public. Une performance coupe-feu 2H était requise. »   Une mise en oeuvre plus rapide Pour le bâtiment Ethiquable, le choix s’est porté sur une mise en oeuvre manuelle avec les blocs Ytong Compact 20 et l’armature Ytofor. Vincent Soury de l’entreprise L2C raconte : « Le procédé reste traditionnel. Le montage à joint mince est pratique car le poids du mur reste léger. Les atouts de cette solution sont indéniablement la légèreté et la facilité de mise en oeuvre. L’Ytofor est une armature, conditionnée sous forme de rouleau, qui se pose tous les rangs pour supprimer les raidisseurs et les chaînages en béton armé. L’avantage d’Ytofor, c’est qu’on a plus du tout de chaînage à créer, ce qui rend l’exécution hyper rapide. On gagne au moins 50 % du temps passé grâce à ces solutions de maçonnerie sèche, car rien n’arrête la main d’oeuvre avec Ytofor. On peut monter jusqu’à 55m² dans la journée. » Vincent SENECLAUZE (Xella) pointe les performances techniques de la solution : « La mise en oeuvre d’Ytofor tous les rangs, là c’est tout les 25 cm, permet d’obtenir un meilleur renforcement mécanique de la structure du mur, avec une armature répartie sur toute la hauteur. Grâce à Ytofor, nous améliorons les capacités de dilatation. Le caractère innovant d’Ytofor peut parfois susciter des questions, mais nous rassurons nos interlocuteurs car nous disposons de toutes les certifications sur son dimensionnement et sa mise en oeuvre. De plus, l’accompagement de notre équipe technique permet une une réponse personnalisée et optimisée pour chaque projet. Nos techniciens-démonstrateurs interviennent à toutes les phases du chantier : pose, démonstration… » Pour Aurélien REGNIER (BCG) qui a mis en oeuvre des Ytong Gigabloc sur Maine Street « La pose a été réalisée par 4 personnes : un opérateur commandait une grue, une personne au sol aidait à manipuler les blocs, et dans une nacelle 2 personnes étaient respectivement chargées du positionnement des blocs et de la réalisation des joints. Sur le dessus des Ytong Gigabloc, une rainure accueille un tor de 10 que l’on fixe avec du mortier colle YtongFix, permettant ainsi une construction plus propre. »   Les performances environnementales du béton cellulaire Les solutions maçonneries armées Ytong répondent aux objectifs de performances énergétiques, critères également décisifs pour le bâtiment de la chocolaterie Ethiquable. L’enseigne a choisi de répondre au cahier des charges de l’appel à projet In’NoWatt de la Région Occitanie, une certification qui se situe au-delà du référentiel HQE et récompense les opérations innovantes de construction qui limitent leur consommation énergétique avec une empreinte carbone la plus basse possible tout au long de leur cycle de vie. Aurélien REGNIER (BCG) atteste également de la durabilité de la maçonnerie Ytong utilisée dans le cadre du projet Maine Street : « Le béton cellulaire est pour ainsi dire inusable. La durée de vie du matériau est excellente. »   Un accompagnement technique Vincent SENECLAUZE Ingénieur du service technique Xella « Le dimensionnement des murs coupe-feu est un service spécifique que nous apportons aux entreprises en amont, avec la phase études, le dimensionnement… Une fois que le projet a démarré, un technicien-démonstrateur de chantier Xella accompagne l’entreprise pendant toute la période de mise en oeuvre, permettant de répondre à d’éventuels retours ou de rectifier certains éléments avec le service technique. Tel est le phasage d’environnement d’un chantier. »   Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée Zéro chaînage YTONG GIGABLOC – une solution de montage rapide (grue ou élévateur nécessaire) Léger, isolant et de grandes dimensions, Ytong Gigabloc (120 x 62,5) permet de monter très rapidement des murs coupe-feu de grande envergure, à l’aide d’une petite grue de chantier. Cette pose facilite les manipulations, réduit considérablement le temps de mise en oeuvre et est plus économique. De plus, existants en deux dimensions, les blocs sont facilement coupables, ce qui assure une pose rapide et une parfaite adaptabilité sur le chantier. Enfin, ils assurent la sécurité des personnes et des équipements grâce à leur haute performance coupe-feu (EI 240) et leurs excellentes propriétés thermiques qui permettent de mieux résister aux sinistres. Ytong Compact 20 associé à Ytofor L’association des murs Ytong Compact avec l’armature Ytofor dans les joints horizontaux renforce la résistance aux efforts transverses et apporte une grande liberté pour la conception et la réalisation de murs coupe-feu. Elle supprime les chaînages horizontaux et verticaux et simplifie la mise en oeuvre du chantier (jusqu’à 25 % plus rapide à poser). L’armature métallique Ytofor s’intègre directement dans les joints de la maçonnerie en remplacement des chaînages habituels verticaux et horizontaux. Economique et rapide à poser, elle ne nécessite ni béton coulé, ni chaînages, ni accessoires spécifiques.   Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée  compact 15  compact 20  maxibloc 15 maxibloc 20  gigabloc 15   DESCRIPTION Epaisseur (cm) 15 20 15  20 15 20 Dimensions (LxH) 62,5 x 25 62,5 x 25 60 x 62,5  60 x 62,5 60 x 62,5 60 x 62,5 Poids humide par pièce (kg)*  14,5  17,6  31,6  42,2  60,8  81,0 Profil TPE  TPE  Lisse  Lisse  Lisse  Lisse Bloc TA associé (diam cm)  10,0  12,0  –  –  –  – Bloc TU associé (évidement L x Ht (cm)  7 x 18  12 x 18  –  –  –  –  PROPRIÉTÉS  Résistance à la compression normalisée Rcn (MPa)  4,0  4,0  Résistance caractéristique à la compression fb (MPa)  3,78  3,78  Résistance caractéristique à la flexion fxk1 (MPa)  0,15  0,15  Résistance caractéristique à la flexion fxk2 (MPa)  0,30  0,30  Résistance au feu EI (min)  EI 240  EI 240  Hauteur maximale de stabilité au feu (m) 12  16  12   16  12   16 Durée de stabilité au feu HCM (min)  HCM 120  HCM 120  HCM 120  Résistance au feu REI (min)  REI 180 REI 180  Capacité portante sous l’incendie (t/ml)  9  16  9  16  9  16  Résistance thermique mur (m2.K/W)  1,20  1,82  1,36   1,82  1,36   1,82  Affaiblissement acoustique Rw (dB)  40 (-1;-5)  45 (0;-3)  40 (-1;-5)  45 (0;-3)  40 (-1;-5)  45 (0;-3)  Zone sismique (application mur CF) 1 – 2 – 3 – 4  1 – 2 – 3 – 4  UTILISATION  Nombre de blocs/m2  6,4 6,4  2,7  2,7  1,4  1,4  Conso colle (kg/m2)  2,6  3,5  1,1  1,5  0,6  0,8  Poids du mur sec (kg/m2)  77,6  93,5  68,6  91,5  68,1  90,8  Type de mise en oeuvre  Manuelle  Mécanisée  Pince de levage  Pince à bordure  Compatible en maçonnerie armée  Ytofor tous les rangs Acier HA 10 tous les rangs Définitions des valeurs : R = stabilité : laps de temps pendant lequel un élément de construction continue à remplir sa fonction porteuse et maintient sa stabilité pendant un incendie. E = étanchéité aux flammes : le laps de temps pendant lequel un élément de construction reste étanche aux flammes, à la fumée et aux gaz. I = isolation thermique : le laps de temps pendant lequel l’élement de construction limite la température du côté qui n’est pas exposé au feu, de telle sorte qu’il n’y ait pas de combustion spontanée dans l’espace qui ne brûle pas.   PROJET MAINE STREET Lieu : Ruaudin (72) Promoteur : Groupe Dejouis Type de projet : Centre commercial de 27 000 m2 Blocs utilisés : Ytong Gigabloc 15 / 20 Date de livraison : courant 2021 Entreprise Générale du bâtiment BCG : Rue de Gasseville – Zone Artisanale Basse Choux BP 90022 – 57255 Sainte-Marie-Aux-Chênes Tél : 03 87 73 37 81 – www.bgc-france.fr PROJET ETHIQUABLE Lieu : Fleurance (32) Architecte : Essor Agro Type de projet : Usine de production et bureaux de 5 800 m2 Blocs utilisés : Ytong Compact 20 avec Ytofor Date de livraison : courant 2021 Entreprise L2C (Groupe Bernadet) : 17, rue du Commandant Cousteau – ZA Pont Peyrin 32600 L’Isle-Jourdain Tél. : 05.62.07.07.09 – www.groupe-bernadet.com
Il y a 4 ans et 179 jours

Action Logement nomme une nouvelle directrice générale avant sa réforme

CARNET-NOMINATION. L'Etat a enfin débloqué le départ du directeur général de l'organisme paritaire de financement du logement social. C'est Nadia Bouyer qui a été nommée pour le remplacer. La réforme d'Action Logement ne se fera pas par ordonnance, a par ailleurs annoncé la ministre à l'Assemblée, le 6 novembre.
Il y a 4 ans et 179 jours

Korian ouvre dans l'Ain la clinique du Souffle Le Pontet spécialisée en réhabilitation respiratoire

Située au cœur de la commune de Plateau d'Hauteville (Ain), à une heure de Lyon, cette nouvelle clinique est née du regroupement de la clinique Le Modern et de la clinique Clair Soleil, dans un site unique de 5.200 m² alliant performance, confort et bien-être. Elle comporte 85 lits d'hospitalisation complète et un hôpital de jour. « La clinique Le Pontet contribue à faire de Korian un acteur majeur en SSR spécialisés dans les affections de l'appareil respiratoire. Le Groupe compte ainsi six cliniques dédiées à ce type de pathologies1. Trois autres services spécialisés en SSR pneumologiques ouvriront également d'ici 20222 » met en perspective Nicolas Mérigot, Directeur général de Korian France.« Je suis très fière de cette clinique magnifique qui constitue un lieu de soin de référence en réhabilitation respiratoire. Notre approche thérapeutique est globale et transverse. Elle consiste à remettre les patients en mouvement, pour gagner en autonomie et améliorer leur qualité de vie » souligne Brigitte Emin, directrice de la clinique du Souffle Le Pontet.Un savoir-faire reconnu dans la réhabilitation respiratoireLa clinique du Souffle Le Pontet prendra en charge des personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques et de troubles respiratoires du sommeil, mais également des patients sous assistance respiratoire, ainsi qu'en pré et post interventions chirurgicales thoraciques. L'équipe de la clinique est composée de 75 personnes, dont 45 composent l'équipe médicale et paramédicale. Cette équipe pluridisciplinaire et hautement qualifiée comprend quatre médecins pneumologues, des infirmiers et des aides-soignants, des kinésithérapeutes, des enseignants en activité physique adaptée (APA), un tabacologue, des psychologues, une diététicienne, et une assistante sociale.Des équipements alliant performance, confort et bien-êtreLa clinique comporte des équipements de pointe pour une prise en charge efficiente qui combine :Un plateau technique innovant et spacieux (gymnase, balnéothérapie, salle de réentraînement à l'effort physique...),un laboratoire d'évaluation fonctionnelle permettant l'étude des fonctions cardio-respiratoires au repos et à l'effort,un cadre de vie adapté et agréable dont des chambres confortables, un jardin et plusieurs terrasses et une salle de restaurant climatisée et lumineuse.Un bâtiment contemporain et responsableLa clinique a été conçue selon les meilleurs critères de performance environnementale dont énergétique. Sa toiture végétalisée joue un rôle sur l'isolation thermique en absorbant les rayonnements solaires. La chauffe du bâtiment utilise un réseau de chauffage urbain alimenté par une chaufferie collective au bois.En complément, l'installation de panneaux solaires optimise la consommation d'eau chaude sanitaire. La conception et la réalisation du projet ont été effectuées par SEMCODA avec Bel Air architecture et le bureau d'études ICT, en étroite collaboration avec la clinique.« Le savoir-faire historique de la commune et de la station sanitaire de Plateau d'Hauteville en matière de soins et de réhabilitation respiratoire est conforté par ce formidable projet. L'ouverture de la clinique du Souffle le Pontet par le groupe Korian engage une nouvelle page de l'histoire hospitalière de Plateau d'Hauteville, complètement tournée vers l'avenir, par la haute qualité environnementale du projet, le confort de ses équipements et l'orientation des protocoles de soins tournés vers la réhabilitation du patient, notamment par l'activité physique » indique Philippe Emin, Maire de Plateau d'Hauteville.Korian dispose de six établissements (3 maisons de retraite et 3 cliniques de soins de suite et de Réadaptation) dans l'Ain (01). Il compte en France un réseau de services à domicile, plus de 370 maisons de retraite médicalisées, résidences services seniors et colocations Seniors et 82 cliniques spécialisées et 8 établissements d'hospitalisation à domicile (HAD).
Il y a 4 ans et 181 jours

Covid-19 : dans le sillage des compagnies aériennes les aéroports s’inquiètent pour leur avenir

Les aéroports européens ont réclamé jeudi à l'Union européenne des mesures urgentes et spécifiques, au même titre que les compagnies aériennes, s'inquiétant pour la solvabilité à court terme des plus petits face à une situation qui se dégrade avec l'aggravation de la crise du Covid-19."Nous tirons déjà nos dernières cartouches et la crise continue à s'aggraver", a déclaré le directeur général d'Airports council international (ACI) Europe, Olivier Jankovec, cité dans un communiqué.L'organisation, qui représente 500 aéroports dans 46 pays européens, estime qu'au cours des prochains mois près de 200 aéroports régionaux risquent d'être en état d'insolvabilité en raison de la faiblesse persistante du trafic aérien liée aux fermetures de frontières et restrictions de circulation face à la nouvelle vague de Covid-19."Les dépenses de trésorerie des aéroports, déjà à des niveaux insupportables, ne feront que s'accélérer avec de nouvelles pertes d'emplois, en l'absence d'une intervention urgente", s'est alarmé ACI."Clairement, nous allons avoir besoins d'aides" car celles "données à certaines compagnies aériennes ne vont pas résoudre nos problèmes", a martelé M. Jankovec mercredi lors d'une réunion du secteur au niveau européen.Selon l'ACI, les aéroports européens plus importants et les "hubs" "ne sont pas à l'abri d'un important risque financier" après avoir réduit les coûts "jusqu'à l'os" et avoir eu recours aux marchés financiers pour consolider leurs comptes.Pour leur permettre de tenir, l'ACI demande notamment que les aides d'État aux entreprises puissent être versées jusqu'à la fin 2021.En octobre, Bruxelles a annoncé l'élargissement et la prolongation jusqu'à l'été 2021 de l'assouplissement des aides d'État adopté au printemps dernier pour soutenir les entreprises européennes face à la pandémie.L'ACI réclame également un plan spécifique pour l'aviation qui permettrait de verser des aides tant que des mesures de restrictions de circulation seront maintenues en Europe.Approche "plus équilibrée""Par rapport aux compagnies aériennes qui ont bénéficié de plus de 31,8 milliards d'aides de la part des gouvernements européens, le soutien aux aéroports est resté limité jusqu'ici, atteignant 840 millions" d'euros, a noté ACI."Nous avons besoin" des mêmes aides que les compagnies aériennes de la part des États, a insisté M. Jankovic, réclamant une "approche plus équilibrée" des soutiens accordés.L'essentiel des revenus des aéroports dépend du trafic passagers, souligne ACI, ajoutant que la bonne tenue du fret aérien n'a qu'un "impact marginal" sur les revenus des aéroports qui par ailleurs ne sont payés qu'une fois le service rendu.Le secteur du transport aérien est l'un des plus durement touchés par la crise avec des coûts fixes qui pèsent lourdement sur les finances.Pour regagner la confiances des passagers et permettre un redémarrage du trafic, l'ensemble des acteurs réclame le déploiement à grande échelle de tests de dépistage du Covid-19 dans les aéroports, permettant d'éviter les mesures de quarantaine à l'arrivée.L'Association internationale du transport aérien (Iata) prévoit une baisse du trafic mondial en 2020 de 66% et n'envisage pas un retour à une situation d'avant-crise avant 2024.En septembre, le trafic aérien mondial était en recul de 72,8% (mesuré en kilomètres passagers payants, ou RPK) par rapport à la même période en 2019, contre -75,2% en août, selon l'Iata.Comme en août, seules 12% des liaisons internationales ont été assurées. Cet effondrement du long-courrier va vraisemblablement conduire à une transformation du "business model" des aéroports, a souligné le patron d'ACI Europe.En revanche, les liaisons intérieures ont enregistré en septembre un léger mieux (-43,3% contre -50,7% en août) avec un quasi-retour à la normale en Chine et en Russie.En Europe, le trafic a été en baisse de 75,8% en septembre par rapport à la même période en 2019.
Il y a 4 ans et 182 jours

Bulldozair lève 4 millions d'euros pour démocratiser sa solution de collaboration digitale dans le BTP

Bulldozair propose une solution de suivi de chantier qui permet à tous les corps de métiers d'un projet de construction de se connecter : ingénieurs, conducteurs de travaux, mais aussi architectes, bureaux d'études et maîtrise d'ouvrage. Concrètement, les équipes sur le chantier ont accès à toute l'information liée au projet, peuvent gérer avec simplicité tâches, plans, planning, collecter la donnée et émettre des rapports automatisés directement depuis leurs smartphones. En parallèle, le management - grâce à la centralisation et l'analyse de ces informations par Bulldozair - est alerté sur les risques et les retards, et facilité dans sa prise de décision. A la clé, la revalorisation des métiers présents sur les chantiers, et l'amélioration significative de la gestion des projets, pour un gain de productivité de 25%.« PRO BTP est heureux de s'associer via PRO BTP Innovation à la levée de fonds de Bulldozair: "Nous sommes fiers d'accompagner cette solution de digitalisation du suivi des chantiers qui sert l'ensemble de la profession, de la TPE au grand groupe international. Ce faisant, PRO BTP montre encore une fois son attachement au service d'une profession et sa capacité à accompagner les innovations majeures de ce secteur. » Hervé Naerhuysen, Directeur Général de PRO BTP et Président de PRO BTP InnovationDes fondations solides pour s'attaquer au marché des petites entreprises... Forte de la transversalité de son modèle, la startup a rapidement séduit les donneurs d'ordres d'industries hétéroclites dont le potentiel de développement reste soutenu à l'instar de Carrefour, RATP, CHANEL, TOTAL, EDF, EIFFAGE APRR ou encore Bouygues Immobilier. Selon l'industrie et ses besoins, la plateforme est déployée pour la gestion de projet (comptes rendus, planning, process, collaboration documentaire) et le pilotage des chantiers (gestion des tâches, qualité, conformité, formulaires), ou encore l'audit de sites de production et opérations de maintenance.Avec ce nouveau tour de table, Bulldozair s'attaque au segment des petites et moyennes entreprises, avec pour objectif de tripler le nombre de ses clients d'ici 2 ans. Simple, universelle et collaborative, la solution de Bulldozair est aussi conçue pour accompagner la digitalisation des quelques 40 millions de PME des divers métiers du BTP à travers le monde.Nous avons été séduits par la vision transformative de Bulldozair qui arme les entreprises du secteur pour relever les défis opérationnels et financiers actuels et futurs et oeuvre en faveur de la collaboration de terrain et de la valorisation de ses métiers. Bulldozair est donc en totale adéquation avec les entreprises Proptech accompagnées et financées par Anaxago.” affirme Alexandre Heraud Investment Director chez Anaxago.… et lancer un chantier technologique ambitieux. Bulldozair double ses effectifs R&D et renforce son offre produit pour accélérer son avance technologique et étendre l'usage de la plateforme vers un outils de pilotage de projet de construction à 360°. Une accélération qui repose sur 3 piliers : Amélioration en continu de la simplicité d'usage et de l'ergonomie de la plateforme, en collaboration avec des utilisateurs sur le terrain et au bureau (chef de chantier, responsable travaux, managers...). Développement de nouveaux modules en self-service et d'intégrations étendues pour une expérience client optimisée, en fonction des besoins. Lancement d'une offre conçue pour les petites équipes.« Avec cette levée nous allons renforcer une équipe produit déjà sénior pour développer les fonctionnalités complémentaires demandées par des utilisateurs chez qui nous voyons une très grosse adoption. Notre plateforme sera encore plus simple, plus modulable et plus ouverte. Nous construisons un outil de pilotage à 360° des projets de construction utilisable par toute la chaîne de valeur et sur toute la durée d'un projet. »Maxence Lerigner, CTO et co-fondateur de BulldozairBulldozair, l'architecte d'une nouvelle approche de la collaboration dans le BTPEn outre, la solution mobile-native de Bulldozair dessine une nouvelle approche de la collaboration dans le BTP et permet à ses métiers - héritiers d'un savoir-faire traditionnel transmis oralement - de prendre le virage du numérique. Fer de lance de la Proptech, Bulldozair remplace les archaïques carnets de notes, rapports papier et aller-retours inutiles par des outils technologiques, au service de l'humain et de son savoir-faire, compatibles avec le travail de terrain.« La crise de la covid-19 intervient après plusieurs années de marges faibles, de productivité en baisse, et de difficultés à recruter dans le secteur de l'immobilier et de la construction. L'industrie est enjointe à se transformer. Pour cela il est nécessaire de porter un coup de marteau à la conception traditionnelle de son organisation. C'est précisément la mission de Bulldozair. »« Cette levée de 4 millions va nous permettre d'accélérer dans cette voie, tant d'un point de vue commercial que technologique »Ali El Hariri, CEO et co-fondateur de Bulldozair