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Il y a 2 ans et 255 jours

Maël Lagarde devient le nouveau Directeur Général de VSB énergies nouvelles

Diplômé de Sciences Po Grenoble avec un Master « Technique, Science et Démocratie » et de Grenoble INP-ENSE3 en « Systèmes énergétiques et marchés » Maël Lagarde a intégré VSB énergies nouvelles en 2013. Chez VSB, Maël a occupé successivement les postes d'ingénieur vent et exploitation, et responsable exploitation et valorisation avant de prendre la Direction Nouveaux Marchés, poste qu'il occupe depuis janvier 2021. Maël est également, à ce titre, membre du Comité de Direction (CoDir) de VSB énergies nouvelles.Comme Directeur Général / Gérant de VSB énergies nouvelles, Maël sera responsable de la réalisation des objectifs annuels ainsi que de l'élaboration, la planification et le déploiement de la stratégie à court, moyen et long terme de l'entreprise. Représentant de VSB énergies nouvelles auprès des différentes parties prenantes, il sera également garant du budget et du suivi quotidien des activités. Maël Lagarde aura enfin la charge du management des 140 collaborateurs de VSB énergies nouvelles répartis sur ses 6 agences et pilotera le CODIR et le Comité de Pilotage, instances de gouvernance de VSB énergies nouvelles.« Devenir Directeur Général / Gérant de VSB énergies nouvelles est une grande fierté », explique Maël Lagarde. « Travailler dans le secteur des énergies renouvelables est un choix et le fruit de la conviction qu'il s'agit de l'une des clefs pour construire un avenir énergétique durable, responsable et accessible à tous.VSB énergies nouvelles est plus qu'une simple entreprise. C'est une grande famille de 140 personnes engagées avec détermination, envie et passion dans la transition énergétique. Cette prise de poste est une opportunité extraordinaire pour moi de poursuivre la très belle dynamique insufflée depuis plus de 20 ans en France et plus que jamais de travailler à accroitre la part des électrons verts sur le réseau. »VSB énergies nouvellesInstallée à Nîmes et filiale du Groupe VSB, VSB énergies nouvelles s'affiche depuis 20 ans comme un des acteurs majeurs du secteur de l'énergie renouvelable en France. Reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses projets, VSB énergies nouvelles couvre l'intégralité de la chaîne de valeur : du développement à la valorisation et la production d'énergies renouvelables en passant par le financement, la construction, l'exploitation, la maintenance, et la gestion administrative.Forte de plus de 140 collaborateurs répartis sur 6 agences couvrant tout le territoire, VSB énergies nouvelles a réalisé un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros en 2021 et gère pour plus de 900 MW d'actifs éoliens et solaires produisant l'équivalent de la consommation de plus de 900 000 habitants.
Il y a 2 ans et 256 jours

L’isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS d’ACTIS mis en œuvre dans la 1ère maison labellisée Cradle to Cradle d’ARIANE CONSTRUCTIONS

Planète à bout de souffle, ressources naturelles menacées … Autant de sujets fondamentaux qui nécessitent que tous les acteurs de la construction aient un engagement environnemental fort. C’est le cas d’Actis, fabricant d’isolants alvéolaires réflecteurs, qui place le développement durable au cœur de sa stratégie, et d’Ariane Constructions, constructeur de maisons individuelles, qui a remporté la médaille d’or au challenge Pôle Habitat-FFB dans la catégorie Habitat Prospectif en 2020 avec sa première maison labellisée Cradle-to-Cradle®. Tout près du Golf de Bordeaux, la maison C2C d’Ariane Constructions est en cours de construction. Un ouvrage, qui répond à des critères bien précis sur le plan environnemental, fait de matériaux inscrits dans un cercle vertueux de construction, dont HYBRIS d’ACTIS, premier isolant certifié Cradle-to-Cradle®en France, utilisé pour l’isolation des murs et des rampants de la toiture. MAISON C2C D’ARIANE CONSTRUCTIONS, 1ÈRE MAISON CERTIFIÉE CRADLE TO CRADLE® Construite par Ariane Constructions à Bordeaux, cette première maison certifiée Cradle to Cradle® de 133 m2 concilie économies d’énergie et préservation des ressources naturelles en mettant en œuvre des matériaux et équipements qui s’inscrivent dans un cercle vertueux de construction. Quatre axes ont ainsi été définis : . qualité de l’air intérieur et santé, . éco-conception, modularité et upcyclabilité, . maison intelligente qui optimise l’eau et l’énergie, . adaptabilité aux nouveau usages et confort de vie. Pour relever ce défi, le constructeur a travaillé avec des industriels dont Actis, fabricant d’isolants réflecteurs alvéolaires. Cette démarche s’appuie sur la plateforme collaborative MyUpcyclea sur laquelle ACTIS a saisi les informations sur la non toxicité, le degré de circularité et l’empreinte carbone de son isolant HYBRIS afin d’obtenir un passeport circulaire. Analysées et notées par UPCYCLEA, bureau d’études spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification Cradle to Cradle®, les caractéristiques d’HYBRIS d’ACTIS lui ont permis d’être sélectionné pour cette maison composée d’un rez-de-chaussée et d’un étage : . isolation des murs (épaisseur de 90 en doublage avec une lame d’air et un R de 3,35 (m2.K/W) ; . isolation des rampants de la toiture avec deux couches croisées pour des performances optimales (R = 8). HYBRIS, LE PREMIER ISOLANT CERTIFIÉ CRADLE TO CRADLE® EN FRANCE Reposant sur une démarche volontaire de la part des fabricants, la certification Cradle to Cradle® (du berceau au berceau) permet de vérifier que les produits ont un impact positif sur la santé et l’environnement, depuis leur fabrication jusqu’à leur recyclage. Elle s’appuie sur le principe d’éco-conception et d’économie circulaire qui demande de créer de la valeur à partir de matières recyclées et secondaires. Evalué par Upcyclea, seul organisme français accrédité par l’Institut Cradle to Cradle Products Innovation, l’isolant HYBRIS d’ACTIS a reçu la certification internationale Cradle to Cradle selon le cahier des charges définis C2C Certified Product Standard version 3.1. Celui-ci se base sur cinq catégories de critères de durabilité essentiels : . Matériaux sains . Réutilisation des matériaux . Energie renouvelable et gestion du carbone . Gestion de l’eau . Responsabilité sociétale Grâce à sa conception, l’isolant alvéolaire HYBRIS® est 100% recyclable à l’infini. Il est récupéré, broyé et ré-introduit sous forme de billes dans le processus de fabrication. Il s’inscrit ainsi dans une démarche où tous les résidus (chutes, rebuts) sont recyclés dans un processus de production « zéro déchet ». De plus, ne contenant aucun COV ni composants chimiques nocifs (formaldéhyde, phénol…), HYBRIS est garanti non irritant. Il est classé A+ pour la qualité de l’air intérieur selon la norme NF EN ISO 16000. La technologie alvéolaire de l’isolant réflecteur HYBRIS repose sur l’exploitation des qualités isolantes naturelles de l’air en le piégeant entre des films bas émissifs. Sa structure en nid d’abeilles permet de créer une multitude de cavités d’air inertes. Par conséquent, il nécessite moins de matières premières et moins de ressources énergétiques (eau, électricité…) pour sa production. La légèreté de l’isolant alvéolaire HYBRIS participe également à une réduction de consommation de carburant pour le transport, en plus du conditionnement très compact sur palette (breveté). Autant d’éléments qui lui confèrent une très faible empreinte carbone : émission de 2,39 CO2/ m2 pour 105 mm avec un R total de 3,80 (produit + lame d’air) d’après la FDES publiée sur la base INIES. HYBRIS, L’ISOLANT RÉFLECTEUR ALVÉOLAIRE AUX PERFORMANCES UNIQUES Dans la maison C2C d’Ariane Constructions, HYBRIS assurera le confort thermique en été comme en hiver, l’isolation phonique et l’étanchéité à l’air. Il exploite les qualités thermiques de l’air, un isolant naturel très efficace. Il intègre la fonction de double pare-vapeur, ce qui évite la pose d’une membrane additionnelle et offre bien-être au particulier. Chaque film réflecteur renvoie 95% des rayonnements infrarouges limitant au maximum la pénétration de chaleur à l’intérieur du bâtiment et permettant ainsi de garder un logement plus confortable en été. Léger et stable à la fois, HYBRIS ne s’affaisse pas dans le temps, conservant, durant toute sa durée de vie, ses caractéristiques thermique, phonique et d’étanchéité initiales. Au fil du temps, l’habitat ne consomme donc pas plus d’énergie. Ses composants sont sains, respectueux de l’air intérieur et sans fibres irritantes, ce qui garantit un confort de pose et une qualité d’air au quotidien incomparables pour les futurs occupants. En participant à la réalisation de la première maison certifiée Cradle to Cradle® d’Ariane Constructions, ACTIS confirme une fois encore sa volonté d’être un acteur engagé en faveur de l’environnement. http://www.actis-isolation.com
Il y a 2 ans et 256 jours

EDILIANS publie son premier rapport RSE

Pour la première fois en 2022, le groupe Edilians, leader français des tuiles terre cuite, affirme publiquement ses ambitions, ses objectifs et ses réalisations en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises dans un rapport inédit. Articulés autour de 4 piliers structurants, la stratégie et les engagements du Groupe s’illustrent notamment par des objectifs de progrès ambitieux et quantifiables pour 2025 et 2030. Engagé déjà depuis de nombreuses années dans une démarche de responsabilité sociétale, le groupe Edilians a formalisé officiellement en 2021 sa politique RSE pour orienter sa démarche et structurer ses actions. L’engagement du Groupe se déploie ainsi autour de 4 piliers structurants dévoilés dans ce premier rapport : l’environnement, l’humain, l’ancrage local et la gouvernance. Entre ambitions stratégiques, objectifs chiffrés et réalisations concrètes, les principaux chantiers en cours et à venir illustrés dans ce document visent à construire l’avenir du Groupe, et ainsi perpétuer son expertise et ses capacités d’innovation pour l’avenir. Des objectifs et engagements dévoilés Réduire de 30% nos émissions directes de CO2 par tonne produite d’ici 2030 en France : le plan de décarbonation des activités industrielles d’Edilians est sans conteste l’engagement phare que le Groupe affirme dans ce premier rapport. L’entreprise entend innover et investir pour optimiser ses procédés industriels et déploie une démarche d’amélioration continue de sa sobriété énergétique qui vise à réduire en particulier ses consommations de gaz naturel. Elle vise également à substituer les énergies fossiles par des énergies décarbonées. La certification ISO 50001 de trois de ses sites industriels en 2021 est une première concrétisation des efforts déjà initiés. Par ailleurs, la mise en service prévue en septembre 2022 d’une nouvelle centrale photovoltaïque de 27ha sur l’ancien site de Gilardoni confirme l’ambition autoconsommation du Groupe et vient s’ajouter aux autres actifs de production d’électricité verte et non polluante de l’entreprise. Côté humain, Edilians entend palier au déficit d’attractivité de la filière en poursuivant ses efforts pour améliorer les conditions de travail avec une politique santé-sécurité renforcée, mais également en investissant dans la formation et la montée en compétence de ses collaborateurs, clients et partenaires au travers notamment de l’Académie Edilians, en particulier sur les questions d’avenir telles que l’économie circulaire ou le photovoltaïque. Le Groupe s’appuie également sur sa politique d’égalité et de diversité pour attirer de nouveaux publics, notamment les femmes. Dans la continuité de son héritage historique, Edilians affirme également sa responsabilité territoriale en agissant pour le développement économique et social de ses territoires d’implantation. Avec sa présence sur 16 bassins d’emploi répartis sur le territoire, le groupe continue de recruter au plus près de ses sites industriels. Forte de son ancrage multi-local historique, l’entreprise capitalise sur son maillage unique pour offrir un modèle de développement en circuit court. En s’appuyant sur ses 12 marques au cœur des terroirs et sur ses 96 modèles de tuiles, Edilians s’engage à soutenir des projets de valorisation architecturaux, en neuf comme en rénovation, avec notamment la création depuis 2016 du Fonds de dotation « Terre, Nature et Solidarité ». Enfin, avec notamment la publication en 2020 de son code éthique et d’intégrité des affaires, s’appliquant aux collaborateurs comme aux partenaires d’affaires, Edilians entend également renforcer sa politique globale de conformité. 4 piliers, 8 engagements – Environnement : • Réduire significativement notre intensité carbone par l’amélioration continue, l’innovation et la rupture technologique • Maîtriser l’impact environnemental sur l’ensemble de la chaîne de valeur • Préserver les écosystèmes et la biodiversité – Ancrage local : • Être un industriel de référence pour le développement vertueux des territoires – Humain : • Continuer à améliorer les conditions de travail et le bien-être des collaborateurs et partenaires • S’engager pour le développement des compétences des collaborateurs • Poursuivre les efforts en faveur de la diversité et de l’égalité – Gouvernance : • Être exemplaire dans une conduite transparente et éthique des affaires Des certifications gages d’amélioration et de transparence Edilians s’est également engagé dans une démarche d’évaluation et de certification externe, l’opportunité pour le Groupe de se positionner vis-à-vis des bonnes pratiques du secteur et d’identifier les leviers de progression, tout en étant capable de fournir, à la demande de ses parties prenantes, une évaluation objective de ses actions et de ses progrès. http://www.edilians.com
Il y a 2 ans et 256 jours

Paul Meyer devient délégué général de l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM)

Paul Meyer a été maire du quartier Centre-ville, adjoint au tourisme, commerce et numérique notamment. Familier des territoires et passionné par leurs transformations, Paul Meyer a été associé-directeur de Radio Territoria, Webradio dédiée aux acteurs des territoires. Grâce à son expertise, il enseigne en MBA à l’institut Léonard de Vinci Paris sur les questions d’attractivité des territoires. Il a aussi mené des activités entrepreneuriales : dans les affaires publiques,le développement territorial et le numérique (création d’une start-up).Dans un contexte marqué par l’inflation, les conséquences du changement climatique et la crise énergétique, la nomination d’un acteur de terrain comme délégué général est un choix stratégique en faveur des enjeux de transition urbaine et écologique des territoires. Pour François Rieussec, Président de l’Union Nationale des Aménageurs, cette arrivée marque un tournant majeur en faveur de la coopération avec les acteurs locaux et nationaux. La nomination de Paul Meyer « doit permettre de dynamiser notre réseau d’entrepreneurs adhérents, d’animer une équipe interne avec tous les services aux adhérents, mais surtout de développer les relations des aménageurs auprès des pouvoirs publics tant au niveau national que dans les régions et de mettre en lumière l’importance du rôle central et essentiel des aménageurs dans la transition écologique que nous traversons » confirme le Président.Paul Meyer, nouveau délégué général de l’UNAM affirme « Je suis honoré et fier de rejoindre cette belle institution et heureux de pouvoir m’engager auprès des acteurs et partenaires de la transition environnementale des territoires que sont les aménageurs ».
Il y a 2 ans et 256 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 257 jours

Sécurité, emploi en Outre-mer : Macron reçoit les élus

L'objectif de ce "dîner de travail" est d'avoir avec les élus "un échange sur les sujets importants pour nos concitoyens : la sécurité, l'emploi, la vie chère, les infrastructures", a précisé l'Élysée mercredi matin.Les parlementaires, les présidents des exécutifs, les présidents des associations des maires et les députés européens de la Réunion de Mayotte, de la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon seront reçus par Emmanuel Macron en présence de la Première ministre Élisabeth Borne, des membres du gouvernement, et de tous les préfets d'Outre-mer dans le but de "partager les diagnostics et proposer des solutions".Les élus des collectivités du Pacifique, qui sont régies par des règles différentes, seront reçus lors d'une réunion de travail séparée, a indiqué l'Élysée.Selon l'Insee, la grande pauvreté est de 5 à 15 fois plus fréquente dans les départements d'outre-mer (DOM) qu'en France métropolitaine. Elle y est aussi beaucoup plus intense."Le président de la République a souhaité réunir les élus pour avoir un échange direct après la période du Covid et après les élections, ensuite pour répondre aussi aux attentes des élus qui s'était exprimées", selon l'Élysée.Emmanuel Macron recevra ainsi avant le dîner les signataires de "l'appel de Fort de France" (les présidents des régions de Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Martinique, Saint-Martin et Guyane), qui avaient demandé à rencontrer le chef de l'État pour discuter d'"un changement profond de politique" d'aide au développement de leurs territoires frappés par la pauvreté.Cela passe pour eux par la conjugaison de "la pleine égalité des droits" avec la reconnaissance de leurs "spécificités", notamment par une "réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de (leurs) territoires".Le but du chef de l'État est "de travailler avec les élus pour que l'action publique, celle menée par l'État, celle menée par les collectivités soit plus efficace, soit renforcée", a souligné l'Élysée.Le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique Serge Letchimy a indiqué attendre "un agenda d'évolution des institutions" ainsi qu'un "cadre du développement", en amont de la réunion."Différenciation et responsabilisation"Le président Macron, "dans les semaines qui suivent, demandera au gouvernement une feuille de route qui permette de renforcer son action", a assuré l'Élysée en rappelant que les "maîtres mots" de l'action de l'État sont "la différenciation et la responsabilisation".La priorité des concitoyens est sur les sujets du quotidien, selon l'Élysée, mais "si ça revient à faire des évolutions organisationnelles, réglementaires, législatives, on y est ouvert, c'est l'objectif de ces échanges. Et ça peut aller plus loin sur du statutaire, le président l'avait dit de manière très claire +pas de tabou+, mais (ce type d'évolution) passe par les consultations des populations".L'ex-ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, avait abordé la question de l'autonomie lors d'un déplacement en Guadeloupe à l'occasion des émeutes urbaines qui avaient secoué l'île en novembre 2021.Pour la sénatrice (RDPI) de la Guyane Marie-Laure Phinéra-Horth, ce dîner sera en effet l'occasion "de poursuivre les négociations" sur l'autonomie. "La Martinique et la Guyane vont en parler", explique-elle."Je suis pour une autonomie du territoire mais, avant, il faut que nous aussi on règle des choses. Ce sera à nous, élus, de travailler ensemble pour aller vers plus d'autonomie, pour pouvoir prendre des décisions pérennes qui correspondent à nos réalités", indique l'élue qui compte sur la démarche unitaire dans le sillage de l'appel de Fort-de-France pour "poser les bases avec le gouvernement". "Il faut se montrer uni devant le gouvernement et montrer que l'on en veut".
Il y a 2 ans et 257 jours

Promotion chez Bouygues pour l'innovation et le développement durable

CARNET/NOMINATION. Depuis le 1er septembre 2022, une nouvelle directrice générale adjointe a pris ses fonctions au sein du groupe Bouygues, pour s'occuper de l'innovation, du développement durable et des systèmes d'information. Et c'est une figure bien connue dans le groupe qui se voit ici promue.
Il y a 2 ans et 257 jours

Léon Grosse se met à l'actionnariat salarié

ENTREPRISE. A 140 ans, le groupe Léon Grosse a lancé sa première opération d'actionnariat salarié. Une façon d'impliquer davantage les collaborateurs dans le développement et les résultats de la société, et de favoriser son attractivité.
Il y a 2 ans et 257 jours

Wienerberger affiche une forte croissance au premier semestre 2022

Wienerberger constate à l’échelle du Groupe une forte progression de son chiffre d’affaires (+38%), pour atteindre 2.572 millions €, tandis que l'EBITDA opérationnel grimpe à 545 millions €, soit un bond de 79% par rapport au premier semestre 2021.Faits marquantsCroissance généralisée de Wienerberger dans toutes ses régions et secteurs d'activitéForte progression (+38%) du chiffre d'affaires, qui s’établit à 2.572 millions €EBITDA opérationnel en hausse de 79% à 545 millions €Intégration réussie des acquisitions réalisées en Europe et en Amérique du NordPerspectives pour 2022Poursuite de la croissance attendue au second semestre grâce à l'innovation et aux solutions systèmesEBITDA opérationnel prévu pour 2022 > 900 millions €Grâce à la résilience de son modèle économique, Wienerberger réalise une solide performance au premier semestre 2022 malgré un environnement difficile caractérisé par l'instabilité géopolitique, la hausse des taux d'intérêt, notamment en Europe, ainsi que l’envolée des coûts et de la dette publique qui en résulte.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration de Wienerberger AG : « Le Groupe doit son excellente performance au travail acharné de tous nos salariés et à la transformation réussie de notre modèle économique, sans oublier notre force d'innovation dans tous les secteurs où nous évoluons. Aujourd'hui, nos activités sont davantage diversifiées en matière de débouchés et de répartition géographique. Étant donnée notre forte exposition aux marchés de la rénovation et des infrastructures dans le secteur de l’eau, nous avons indiscutablement gagné en résilience. Nous sommes résolus à poursuivre sur cette voie, grâce à une stratégie de croissance éprouvée, axée sur l'innovation, les solutions système et le développement durable. Ces efforts soutenus, qui sont essentiels pour élaborer des solutions durables et économes en énergie, nous permettent de contribuer utilement à l’atteinte des objectifs climatiques. »La performance du premier semestre 2022 a bénéficié d’une forte demande, de la mise en œuvre de gains d’efficacité, d’une excellente gestion des achats et de l'intégration rapide et efficace des sociétés acquises l'année dernière, dont la contribution aux bénéfices a été substantielle.Depuis plusieurs semaines/mois, Wienerberger œuvre sans relâche pour sécuriser l'approvisionnement énergétique de ses 220 sites de production. À cette fin, l'entreprise a élaboré des plans d'urgence et travaillent en étroite collaboration avec les États. Conformément aux ambitions de notre stratégie ESG, nous accélérons notre programme d'investissements pour convertir nos usines de production à des sources d'énergie renouvelables comme l'électricité, l'hydrogène, le biogaz et le gaz de synthèse. Nous privilégions un approvisionnement énergétique local et indépendant.Performance des entités opérationnelles de WienerbergerAu cours du premier semestre 2022, Wienerberger Building Solutions a affiché des résultats extrêmement satisfaisants malgré un marché du logement en légère baisse, de - 2% à - 5%. Grâce à une forte demande et à un carnet de commandes bien rempli, l'activité Wienerberger Building Solutions a enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices. Au cours des six premiers mois de l'année, le chiffre d’affaires externe a crû de 22% pour atteindre 1.358,3 millions € (2021 : 1.115,4 millions €). L'EBITDA opérationnel a grimpé de 56% pour s’établir à 341,4 millions € (2021 : 218,8 millions €) sur la même période.L’activité Wienerberger Piping Solutions continue sur sa lancée avec une croissance soutenue et d’excellents résultats au premier semestre 2022. Dans le domaine des infrastructures, l’entité opérationnelle a de nouveau enregistré une forte demande pour les systèmes « tout-en-un » associant gestion de l'eau et de l'énergie. Dans l'ensemble, le chiffre d’affaires externe généré par Wienerberger Piping Solutions a grimpé de 30% pour atteindre 742,2 millions € (2021 : 569,7 millions €), tandis que l'EBITDA opérationnel s'est amélioré de 56% pour s’établir à 92,7 millions € (2021 : 59,4 millions €).Grâce à des conditions de marché favorables, l’activité Wienerberger Amérique du Nord a de nouveau enregistré une augmentation remarquable de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices au cours du premier semestre. On doit cet excellent résultat à une croissance interne toujours forte dans le secteur des tuyaux en plastique, à la bonne tenue du marché de la brique et à l'acquisition de Meridian Brick, dont la contribution est satisfaisante. Le chiffre d’affaires a plus que doublé pour s’établir à 470,6 millions € (2021 : 180,2 millions €) au cours de la période considérée. L'EBITDA opérationnel a atteint le niveau exceptionnel de 111,2 millions € (2021 : 26,8 millions €).Perspectives pour 2022Wienerberger anticipe un développement stable du secteur de la rénovation en 2022. Des fonds considérables sont disponibles pour améliorer l'efficacité énergétique du parc immobilier vieillissant et réduire ainsi les émissions de CO2 (Pacte vert de l'UE et autres initiatives nationales). De même, nous anticipons une évolution stable dans le secteur des infrastructures, car des fonds supplémentaires sont également disponibles pour la modernisation et la réparation des réseaux d'eau et d'énergie en Europe et en Amérique du Nord. La rénovation et l'infrastructure représentaient 51% de l'exposition totale de Wienerberger au marché en 2021. Le marché du logement neuf pâtit actuellement d’une offre insuffisante, tandis que la demande de logements reste élevée. Compte tenu d’un environnement difficile, Wienerberger anticipe un léger déclin des marchés du neuf en Europe et en Amérique du Nord au cours du second semestre. En fonction de chaque marché, cette baisse pourrait atteindre - 5%, dans la ligne droite du premier semestre.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration du groupe Wienerberger : « Nous sommes bien conscients que les marchés financiers anticipent actuellement une tendance à la récession sur l'ensemble des marchés du BTP. Cependant, nos activités sous-jacentes se portent bien. Nous n’anticipons pas d’apaisement sur le plan géopolitique au cours du second semestre, et l’incidence sur l'économie restera perceptible. Chez Wienerberger, nous sommes préparés à toute éventualité et en mesure de réagir rapidement à toute évolution du marché. Nous poursuivons donc nos investissements dans le développement de solutions novatrices et durables pour la construction, la rénovation et les infrastructures dans le domaine de l’eau. C’est en privilégiant l'innovation et les solutions systèmes que nous maintiendrons une croissance interne forte. »Wienerberger a réussi à diversifier son modèle économique ces dernières années, réalisant ainsi des gains de résilience conséquents. Grâce aux mesures mises en œuvre ces derniers mois et à la poursuite du bon développement de l'activité, Wienerberger cible en 2022 un EBITDA opérationnel > 900 millions €.Le rapport semestriel 2022 complet est disponible à l’adresse suivante : https://www.wienerberger.com/en.
Il y a 2 ans et 257 jours

Marché Français du rafraîchissement adiabatique : à l’occasion de ses 50 ans, SEELEY INTERNATIONAL souhaite renforcer sa présence en France

 Au coeur de la stratégie : le développement d’un réseau d’installateurs et de bureaux d’études partenaires  Après plusieurs décennies d’innovation constante et une expérience acquise dans nombre de pays chauds, tels qu’au Moyen-Orient ou en Australie, SEELEY International souhaite renforcer sa présence en France grâce au renforcement de son réseau d’installateurs sur le territoire national. […]
Il y a 2 ans et 258 jours

Étude qualitative du marché des pompes à chaleur réalisée par Observ'ER

Sur le segment des équipements aérothermiques, les fortes progressions des ventes en 2021 se poursuivent au premier semestre 2022, ce qui permet aux acteurs d'aborder l'avenir avec une certaine sérénité. Cependant des points d'inquiétude existent avec notamment des tensions d'approvisionnement grandissantes et l'augmentation du coût des matières premières. Ce contexte a poussé les industriels à relever leurs prix en 2021 et en 2022, au risque de ralentir la dynamique du marché. Autre point délicat, la grande difficulté des entreprises à recruter. Particulièrement sensible sur la partie installation des équipements, ce problème pèse davantage à mesure qu'augmentent les ventes d'un secteur. Côté réglementaire, les révisions annoncées par Bruxelles de la réglementation sur les fluides frigorigènes ont fait réagir une grande partie des industriels. Ceux-ci considèrent que les seuils visés à courte échéance sont incompatibles avec le développement des technologies actuelles, le risque serait de voir une grande partie des gammes disponibles être déclarées impropres à la vente dès 2025.Côté géothermie, le marché est dans une position bien moins favorable. Bloquée à des niveaux d'activité très faibles, la filière se débat avec l'image d'une technologie très peu abordable diffusée par des réseaux d'installateurs et de foreurs en trop petit nombre pour couvrir le pays. Les professionnels appellent à davantage d'actions de soutien de la part des pouvoirs publics et placent une partie de leurs espoirs dans la technologie des murs géothermiques qui pourraient proposer des réalisations à moindre coût.Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des pompes à chaleur.
Il y a 2 ans et 258 jours

Développement durable au Salon international du patrimoine culturel en octobre à Paris

C'est au Carrousel du Louvre que se tiendra la 27ème édition Salon du Patrimoine culturel, qui doit mettre en lumière cette année les enjeux du développement durable (Photo archives 2021 © Claire Dem).
Il y a 2 ans et 258 jours

BTP Diagnostics ouvre 15 agences et recrute ou forme 30 diagnostiqueurs

BTP Diagnostics a enregistré une très forte croissance organique ces derniers mois : +50% de chiffre d’affaires sur le premier semestre 2022 soit 2,5 M€ contre 1,6 M€. Pour accompagner ce développement, BTP Diagnostics recrute de nouveaux collaborateurs dans toutes les régions et à tous les niveaux de poste : du diagnostiqueur au responsable d’agence.Une formation assurée“À horizon 2025, l’ambition de BTP Diagnostics est de tripler son chiffre d’affaires et devenir un acteur majeur du secteur. Nous recrutons actuellement une trentaine de diagnostiqueurs certifiés avec ou sans mention et même des professionnels en reconversion dont nous assurons la formation. L’histoire que nous créons est faite d’hommes et de femmes engagés ayant le sens du collectif et le goût de la réussite” souligne Emmanuel de Tinguy, Président de BTP Diagnostics.En pleine dynamique, BTP Diagnostics projette d’ouvrir 15 nouvelles agences d’ici 2025 sur toute la France, dont certaines à très court terme. Les opportunités sont grandissantes et les perspectives d’évolutions au sein de l’entreprise peuvent être rapides. BTP Diagnostics en quelques chiffres10 agences en 2021 à 25 agences en 20253,5 M€ en 2021 à 5 M€ en 2022 et 12 M€ à horizon 202545+ collaborateurs.
Il y a 2 ans et 259 jours

A Rennes, un écoquartier en pointe contre les dômes de chaleur

Un immeuble de sept étages sorti récemment de terre construit autour d'un arbre datant de plusieurs décennies. Devant, une zone boisée et des fossés végétalisés bordant une rue sans voitures : bienvenue à La Courrouze, nouveau quartier de 110 ha, dans le sud de Rennes."On est dans un quartier de Rennes où, par temps de canicule ou des temps de fortes températures, on a des îlots de fraîcheur qui sont constitués parce que la présence du végétal est forte" explique Marc Hervé, premier adjoint à l'urbanisme à la Ville de Rennes.A La Courrouze, pas d'enrobé sur la chaussée. Au pied d'un immeuble, l'édile montre des pavés aux tons pastel qui forment une chaussée drainante, pour filtrer l'eau et nourrir la végétation.Sur les toits, des panneaux solaires. Plus loin, une école publique sur deux étages, semi-ouverte, qui illustre ces nouvelles constructions plus compactes, aérées.Métamorphosé, l'ancien quartier militaire de l'arsenal a ici laissé en héritage 40 ha de végétations à la capitale bretonne, qui expérimente une nouvelle façon de penser l'habitat à l'aune du réchauffement climatique."Hauteur écologique"Logements aidés, bureaux, commerces, parking-relais et aire de covoiturage, avant l'arrivée du métro en septembre : à terme, cet écoquartier vitrine initiée dans les années 2000 abritera 10.000 habitants et 8.000 emplois.Des opérations vouées à se multiplier si la métropole veut tenir son engagement de permettre que "90% des Rennais disposent d'un parc à 5 minutes de leur domicile" d'ici 2030 et briser "le dôme de chaleur" dont témoignent les écarts de températures. Le 18 juillet un nouveau record a été relevé, avec 9°C d'écart entre Rennes (23°C) et sa campagne (14°C).La métropole, qui a adopté son plan climat en 2019, espère faire de ce nouveau poumon vert une pierre angulaire de son plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi).Mais en contrepartie, la ville qui connaît une forte tension immobilière, assume son choix de construire en hauteur."Ce n'est pas antinomique" estime Marc Hervé. Avec une emprise au sol moins importante "la hauteur est écologique", argue l'élu qui souligne que le quartier consacre de grands espaces entre les immeubles qui peuvent atteindre 11 étages.La question de l'eauComment concilier dans les villes de l'ouest, Rennes, Nantes ou Angers, croissance démographique et développement économique sans pour autant rendre la ville plus dense et donc plus chaude ?"Cette équation n'est pas simple", répond Vincent Dubreuil, professeur en géographie à l'université Rennes 2 qui étudie depuis 30 ans le changement climatique en France."Il y a des politiques de désartificialisation, d'implantation de la végétation", mais cela "pose la question de l'eau, parce que pour être efficace contre les îlots de chaleur, la végétation doit consommer de l'eau".Alors que Rennes - classée en climat tempéré, avec des étés frais et un climat humide - risque de "basculer plus fréquemment dans une classe méditerranéenne", choisir une végétation et des arbres avec un indice de rafraîchissement important mais aussi plus gourmands en eau, n'est pas forcément pertinent, d'autant que le bassin rennais fait partie de ces régions pas très arrosées, observe le chercheur.Selon Vincent Dubreuil, "il faut penser dès maintenant à des solutions d'aménagements en terme de nature des matériaux, de couleurs des bâtiments et de végétation. Et prendre en compte le fait que, de toute façon, le climat sera plus chaud dans le futur".
Il y a 2 ans et 259 jours

Le nombre d’apprentis formés dans l’artisanat atteint un niveau inégalé depuis 2010

Hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieurCette forte dynamique, consécutive à la réforme de l’apprentissage issue de la loi de septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, bénéficie à l’ensemble des secteurs, en particulier ceux de la fabrication et des services (+19%). La croissance remarquable du nombre d’apprentis dans l’artisanat est corrélée à la hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur, notamment les BTS, qui attirent de plus en plus de jeunes. À l’échelle des régions, la hausse des effectifs est plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développé, notamment l’Île-de-France.Le nombre d’apprentis de l’artisanat grimpe de 14% en 2020-2021Durant l’année scolaire 2020-2021, 175.950 jeunes ont été accueillis et formés par des entreprises artisanales en France.Ce chiffre est en hausse de 14% (+21.830 apprentis formés) par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Le nombre d’apprentis de l’artisanat atteint son plus haut niveau depuis 2010.Pour Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF : « L’artisanat demeure un bastion historique de l’apprentissage en France : il forme 28% de l’ensemble des apprentis. Globalement, on compte un apprenti pour sept entreprises dans les entreprises artisanales de moins de 20 salariés. À travers la très forte dynamique observée durant l’année scolaire 2020-2021, nous percevons les effets de la réforme de l’apprentissage initiée par la loi de septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. La simplification des conditions d’exécution du contrat, la revalorisation de la rémunération des apprentis et la mise en place d’une aide unique de l’État pour les entreprises d’accueil ont permis de renforcer l’attractivité d’une voie déjà plébiscitée. »Forte hausse de l’apprentissage dans les secteurs de la fabrication et des servicesLa hausse des effectifs en apprentis concerne l’ensemble des secteurs de l’artisanat, aussi bien ceux qui accueillent historiquement les cohortes les plus importantes, tels que le bâtiment et l’alimentation, que ceux qui, auparavant, étaient moins investis dans cette filière de formation.Dans le détail, ce sont les secteurs de la fabrication et des services qui enregistrent la plus forte croissance du nombre d’apprentis : +19% par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Une tendance favorable portée par des activités en fort développement (telles que la fabrication de bières artisanales ou le nettoyage de bâtiments) ou en regain d’attractivité (notamment la fabrication d’articles en cuir et de vêtements).En volume, c’est toujours le secteur du bâtiment qui forme le plus grand nombre d’apprentis (67.730 apprentis formés en 2020-2021). Viennent ensuite les secteurs des services (50.840), de l’alimentation (40.950) et de la fabrication (15.630).Les inscriptions augmentent dans l’enseignement supérieur, le profil des apprentis évolueLa croissance du nombre d’apprentis s’explique par la progression des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur. En effet, si en 2019-2020, 11% des apprentis inscrits en 1ère année l’étaient dans un diplôme de l’enseignement supérieur, cette part passe à 18% pour l’année scolaire 2020-2021. Pris dans leur ensemble, le nombre total d’apprentis inscrits dans un diplôme de l’enseignement supérieur passe de 16.200 en 2019-2020 à 25.300 en 2020-2021.La dynamique est remarquable pour les BTS, principal diplôme post-bac préparé par les apprentis de l’artisanat. On enregistre en effet une augmentation de 69% des apprentis inscrits en BTS en 2020-2021. En revanche, si le CAP attire la moitié des apprentis entrants, leur nombre diminue (-5%).La relance de l’apprentissage dans les diplômes de l’enseignement supérieur s’accompagne en conséquence d’une évolution du profil des apprentis au profit de jeunes plus diplômés et plus âgés.Pour Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers : « Avec la hausse du niveau de diplôme préparé par les apprentis de l’artisanat et la réforme de l’apprentissage, qui autorise désormais l’entrée en apprentissage jusqu’à 29 ans, le profil de l’apprenti a évolué en 2020-2021. Le nombre d’apprentis de plus de 25 ans est ainsi passé de 2.580 en 2019-2020 à 3.920 en 2020-2021. Globalement, l’âge moyen des apprentis progresse, ce qui est lié à plusieurs facteurs. D’abord, l’augmentation de la fréquence de la poursuite d’études. 42% des apprentis de l’artisanat enchaînent en effet plusieurs diplômes de formation, soit pour monter en niveau de qualification, soit pour se former à plusieurs métiers et spécialités connexes. Par ailleurs, on observe de plus en plus d’entrées tardives en formation professionnalisante : de nombreux jeunes se réorientent en cours de lycée ou d’études supérieures. »Une progression plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développéLe nombre d’apprentis formés en entreprise artisanale progresse dans toutes les régions. Les hausses sont davantage perceptibles dans les régions où l’apprentissage est pourtant moins développé.En Île-de-France, le nombre d’apprentis de l’artisanat progresse ainsi de 22%. Il s’agit de la progression la plus forte enregistrée à l’échelle nationale. Le taux de déploiement de l’apprentissage y est pourtant le plus faible de France (7 apprentis pour 100 entreprises artisanales contre 12 en moyenne).Dans la moitié sud du territoire, l’augmentation des effectifs en apprentis est forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+19%) et en Occitanie (+14%). Les taux de déploiement de l’apprentissage dans les entreprises artisanales y sont respectivement de 9% et de 10%.La Normandie, 2ème région par son taux de déploiement (19%, soit 1 apprenti pour 5 entreprises) enregistre également une forte progression du nombre d’apprentis (14%).Méthodologie de l’étude Le « baromètre de l’artisanat » est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers avec le soutien de MAAF. Publié 4 fois par an, ce baromètre met en avant les grandes tendances d’évolution du secteur de l’artisanat dans ses différentes composantes économiques et sociales (caractéristiques des dirigeants, des entreprises, des emplois, selon les secteurs et les territoires). Sources : les données du baromètre sont issues de l’exploitation, par l’ISM, de fichiers de données nationaux du Ministère de l’Éducation Nationale (Enquête SIFA et INSER JEUNES).
Il y a 2 ans et 259 jours

Jean-Christophe Barbant : Double fonction à l’AIMCC

Jean-Christophe Barbant est le responsable des affaires publiques de l’AIMCC et délégué du CSF IPC. [¢AIMCC] Jean-Christophe Barbant a été nommé directeur des affaires publiques de l’AIMCC et délégué du CSF IPC. Fondée en 1971, l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC) met en avant les avis des adhérents et leur rôle économique dans la construction. En tant que directeur des affaires publiques, il s’attardera sur les enjeux des industries de la construction. De plus, il animera le comité stratégique de la filière Industrie (CSF IPC) en tant que délégué, pour valoriser des activités des industries auprès des pouvoirs publics. Son parcours « J’aurai deux missions liées l’une à l’autre. Comme directeur des affaires publiques, je vais valoriser les activités des industries des produits de la construction auprès des pouvoirs publics. Et représenter leurs intérêts. Comme délégué du CSF IPC,  j’animerai les activités de l’ensemble de la filière, notamment d’un point de vue des nouveaux enjeux environnementaux », explique Jean-Christophe Barbant. Ancien élève de Polytechnique et ingénieur des Mines, Jean-Christophe Barbant a débuté sa carrière dans la fonction publique, au sein des ministères de l’Industrie et de l’Equipement. Il a aussi occupé à l’international plusieurs postes de développement d’activités industrielles, de stratégie et de direction générale. Kelly Joseph-Louisy
Il y a 2 ans et 259 jours

L’obligation d’audit énergétique décalée

L’audit énergétique est un nouveau document qui repose sur une analyse plus complète que le diagnostic de performance énergétique. Le développement d’une offre suffisante de professionnels compétents et formés à la réalisation de ces audits va nécessiter encore quelques mois pour répondre à la demande lors des ventes de logements. Afin de garantir la qualité des audits énergétiques à la date d’entrée en vigueur de l’obligation, et la formation d’un nombre suffisant de professionnels, le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le Ministère de la Transition énergétique et le Ministère délégué à la Ville et au Logement ont décidé de reporter l’entrée en vigueur de cette mesure, à la date du 1er avril 2023. Ainsi, les vendeurs de biens dont le DPE est de classe F ou G n’auront pas à produire d’audit énergétique pour les promesses de vente ou, à défaut de promesse de vente, les actes de vente, signés avant cette date.
Il y a 2 ans et 259 jours

La France accélère l'éolien sans rattraper son retard

La France a accéléré le développement des énergies renouvelables au premier semestre 2022 notamment grâce au raccord d'un gigawatt d'électricité éolien supplémentaire, quatre fois plus qu’au premier semestre 2021.
Il y a 2 ans et 262 jours

Une coupure totale du gaz russe pourrait amputer d'un point la croissance française, selon Le Maire

Le président russe "Vladimir Poutine peut décider demain de couper totalement le gaz à destination de l'Europe, auquel cas nous aurons un impact sur la croissance française", a averti le numéro 2 du gouvernement français lors d'un déjeuner avec des journalistes.Concernant l'ampleur de cet impact, "j'ai donné le chiffre de 0,5%" ces derniers jours, a-t-il rappelé.Mais "en fonction de l'impact" qu'un arrêt complet des livraisons de gaz russe aura sur l'Allemagne "et de la possibilité d'avoir une récession en Allemagne, on peut avoir un impact qui irait jusqu'à un point de PIB", a estimé Bruno Le Maire.Depuis que la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine, fin février, l'Union européenne a adopté plusieurs paquets de sanctions économiques contre Moscou, auxquelles le Kremlin a répliqué par une baisse progressive des livraisons de gaz à destination du Vieux Continent.Ces tensions sur l'approvisionnement en gaz seront "un élément déterminant de la croissance française en 2023", a ajouté Bruno Le Maire. Dans son "programme de stabilité" envoyé en juillet à la Commission européenne, Bercy a tablé sur une progression d'1,4% du PIB français en 2023. La prévision du ministère de l'Economie est identique à celle de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) mais sensiblement supérieure aux attentes du Fonds monétaire international (1%)."La conjoncture, la géopolitique n'est pas bien orientée", a observé Bruno Le Maire.Redémarrer des réacteurs"Dans le court terme", en dehors des contraintes d'approvisionnement en gaz, le ministre a cité "les incertitudes économiques aux Etats-Unis, en Chine et celles qui pèsent sur l'Allemagne, notre principal partenaire commercial", par ailleurs grand consommateur de gaz russe.Il a réaffirmé sa prévision de croissance pour 2022, à 2,5%, au lendemain de la confirmation par l'Insee d'un rebond d'un demi-point de l'économie française au printemps, après un recul de 0,2% au premier trimestre."Je pense que nous ferons en 2022 les 2,5% que nous avons prévus, peut-être un peu mieux", a même espéré le ministre en soirée sur la chaîne LCI.Il s'est en revanche montré plus pessimiste sur l'inflation, estimant que le léger tassement enregistré par l'Insee en août (+5,8% sur un an, contre 6,1% en juillet) n'était pas encore le signe d'un ralentissement durable de la hausse des prix."Il y a un léger reflux (en août) mais nous sommes aujourd'hui à des niveaux d'inflation élevés, ça va durer encore plusieurs mois", a-t-il prédit."Il n'y aura pas de recul significatif de l'inflation avant début ou mi-2023", a-t-il poursuivi, dans la lignée des propos tenus ces dernières semaines.Interrogé sur les possibles tensions d'approvisionnement électrique cet hiver, alors que seuls 24 des 56 réacteurs du parc nucléaire français sont actuellement en service, Bruno Le Maire a martelé que le redémarrage des réacteurs à l'arrêt pour des problèmes non liés à la maintenance était une "urgence": "Les Français vont avoir besoin qu'avant la fin du mois de décembre 2022, en tout ou partie, les réacteurs mis à l'arrêt pour des problèmes de corrosion ou de soudures puissent redémarrer", a-t-il insisté.
Il y a 2 ans et 263 jours

La Chine construit la "plus grande usine" d'hydrogène vert au monde

INTERNATIONAL. La production de cette énergie devrait commencer en 2023. Le pays espère réduire ses émissions de CO2 grâce au développement d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 263 jours

Lancement de l’IGEDD, l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable

Les missions de l'IGEDDL'Inspection générale de l'environnement et du développement durable est placée sous l'autorité du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.L’IGEDD intervient dans les domaines "de l'environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l'urbanisme, de la politique de la ville, de l'aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l'énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer".Elle contribue ainsi à la prospective, à la conception, au suivi de la mise en œuvre et à l'évaluation, à toutes les échelles géographiques, de ces politiques publiques. Elle assure également les missions d’audit et d’inspection des services du ministère.L’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) exerce en outre la mission d’autorité environnementale par sa formation nationale (l’Ae-IGEDD) et ses missions régionales (MRAe).Indépendance et impartialitéCes évolutions s'inscrivent dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique, et notamment celle des services d’inspection générale et de leurs emplois, qui résulte du décret du 9 mars 2022. Elles assurent la qualité, l’indépendance et l’impartialité des travaux des membres de l’inspection.Décrets publiés au journal officiel :Le décret du 20 juillet 2022, précise que l’Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) succède au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD).Le décret du 20 août 2022 définit l'organisation et les missions de cette inspection.
Il y a 2 ans et 263 jours

AMI « Résilience énergétique » : financer et accompagner des projets à potentiel de développement économique

Visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques et à optimiser les procédés de production d’énergies renouvelables, les propositions seront examinées par des jurys territoriaux et sont à déposer avant le 15 octobre. Un webinaire de présentation sera également organisé le 8 septembre.Dans le contexte actuel de changement climatique et de crise en Ukraine, la sortie de la dépendance aux énergies fossiles est à la fois un impératif climatique et un enjeu de souveraineté énergétique. L’enjeu est double : sécuriser l’approvisionnement énergétique de la France et accélérer la sortie des énergies fossiles. Par son positionnement en aval de la recherche et son pilotage par les SATT, l’AMI « Résilience énergétique » vise à capter des innovations ayant passé le stade de la preuve de concept en laboratoire et à accélérer leur transfert vers le monde économique au travers de la création de startups ou un développement industriel. Co-élaborées par les deux partenaires, les thématiques portent sur trois axes prioritaires.Développement d’innovations ou d’évolutions technologiques visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques ainsi que la complémentarité des vecteurs énergétiques face aux aléas de fourniture. Sont concernés les différents vecteurs énergétiques – gaz, électricité, chaleur – ainsi que les différentes échelles de déploiement – régional / national, ville / campagne, quartier / ilôt. La production d’hydrogène par électrolyse, la production de froid ou de chaud par pompe à chaleur ou la production d’électricité à partir de biogaz, hydrogène ou par cogénération sont quelques-uns des couplages de vecteurs énergétiques identifiés.Développement ou l’optimisation de procédés de production d’énergies renouvelables : hydrogène décarboné, éolien, photovoltaïque, biogaz...Développement de solutions pour accompagner les évolutions de comportements vers plus de sobriété énergétique.Les chercheurs sont invités à proposer des approches systémiques et à imaginer des solutions favorisant une plus forte compétitivité de ces énergies d’avenir tout en veillant à réduire leurs impacts sanitaires ou environnementaux.Des soutiens complémentaires du réseau SATT et l’ADEMECette collaboration nouvelle entre le Réseau SATT et l’ADEME permettra notamment d’assurer un continuum de financement et d’accompagnement pour l’ensemble des projets sélectionnés.Également ouvert aux doctorants bénéficiant d’une thèse financée par l’ADEME, cet AMI établira notamment un pont entre les programmes de recherche initiés par l’ADEME et les programmes de maturation accompagnés par les SATT. Par ailleurs, il s’inscrit dans les objectifs du plan France 2030, dont l’ADEME est un des opérateurs.Les lauréats se verront ainsi proposer un accompagnement complet : analyse approfondie des dimensions marché, propriété intellectuelle, juridique et stratégie de transfert, possibilité d’un financement en pré-maturation et/ou en maturation technologique, sur fonds propre des SATT, renforcé potentiellement par le soutien financier issu de l’AAP Prématuration/Maturation, et soutien à la création d’entreprises. Suite à ces programmes de maturation l’ADEME pourrait assurer une suite de financement via les appels à projets qu’elle initie dans le cadre de France 2030, notamment pour accompagner l’industrialisation des technologies.Des jurys territoriauxLes équipes des 13 SATT ainsi que les experts de l’ADEME étudieront les dossiers soumis dans le cadre de jurys territoriaux dédiés. Parmi les critères de sélection : un projet visant une valorisation et de transfert vers le monde socio-économique, la possibilité de constituer une propriété intellectuelle solide ou encore une visée applicative à horizon 2030.Les SATT se coordonneront au niveau national afin d’identifier d’éventuelles synergies entre projets, ou avec une technologie en cours de maturation, ou préalablement transférée. L’objectif est de consolider des briques technologiques complémentaires et de développer des technologies à fort potentiel. Une première pour un dispositif de cette envergure !Date d’ouverture : 30 août 2022 Webinar de présentation : 8 septembre 2022 Date de clôture : 30 octobre 2022 Contact : ami.energie@satt.fr Pour en savoir plus et dépôt sur :www.satt.fr/ami-energiePour Fabrice LEEFEBVRE, Président de la SATT Nord : « Comment contribuer, en tant que Réseau SATT, à ces objectifs de transition et de souveraineté énergétique ? C’est l’ambition qui a motivé le lancement de cet AMI d’ampleur exceptionnelle puisqu’il mobilise l’ensemble de nos 13 SATT. Sa vocation : interpeller la communauté scientifique autour de ces enjeux citoyens. Dans cette optique, le partenariat avec l’ADEME était pour nous une évidence, du fait de son expertise sur le sujet et de son rayonnement auprès de la communauté des chercheurs. Pour donner aux propositions issues de cet AMI toutes les chances d’un impact fort sur notre société dans les prochaines années, nous allons faire appel aux experts de l’ADEME, et mutualiser les compétences des 13 SATT, qui ont déjà permis le transfert de nombreuses technologies dans le domaine énergétique, auprès d’entreprises ou via la création de start-ups. Citons en exemple la startup H2SYS, qui conçoit et réalise des systèmes hybrides qui génèrent électricité et chaleur à partir d’hydrogène, le projet METHAMAG®, nouveau procédé de méthanation basé sur l’utilisation de l’induction magnétique, ou encore la startup H2PULSE, qui favorise le déploiement de solutions industrielles pour la transition vers l’hydrogène énergie. »Pour Anne VARET, Directrice scientifique de l’ADEME : « Cet AMI offre aux SATT et à l’ADEME, présents dans chacune des régions de France, une formidable opportunité de travailler ensemble, et aux côtés de nombreux partenaires territoriaux, au cœur d’écosystèmes régionaux de recherche. Il marque, nous l’espérons, le début d’une collaboration durable et ancrée au cœur des territoires. Car ne l’oublions pas, la transition écologique et énergétique s’inscrit bien au sein des territoires. »
Il y a 2 ans et 263 jours

Matterport révolutionne les jumeaux numériques avec la caméra Pro3 et sa nouvelle plateforme cloud

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), a présenté le 30 août sa toute nouvelle caméra Matterport Pro3 ainsi que des mises à jour majeures de sa plateforme cloud de jumeaux numériques, leader du secteur. La Pro3 représente une avancée majeure dans la technologie de capture 3D, permettant de numériser chaque aspect du monde physique, à l'intérieur comme à l'extérieur. La plateforme de jumeaux numériques de nouvelle génération de Matterport s'appuie sur les expériences virtuelles immersives révolutionnaires de la société pour permettre une collaboration et une productivité avancées, se traduisant par des économies et une augmentation des revenus pour les organisations de toutes tailles, des petites entreprises aux multinationales.Ces nouvelles offres arrivent alors que la demande mondiale de jumeaux numériques - des modèles 3D interactifs et visuellement immersifs de bâtiments et d'espaces - continue d'augmenter. Selon Forrester Research, 55 % des décideurs mondiaux en matière de technologie logicielle ont déjà adopté les jumeaux numériques[1]. En tant que leader du secteur, Matterport a enregistré une croissance de 52 % de son nombre total d'abonnés au deuxième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente, et sa plateforme de jumeaux numériques est utilisée par déjà 23 % des entreprises du classement Fortune 1000.Pour RJ Pittman, président-directeur général de Matterport : « Ce jour est un tournant pour la technologie 3D avec l'introduction des produits les plus puissants que Matterport ait jamais créés. Notre nouvelle caméra Pro3 et notre plateforme cloud créent des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et époustouflants au monde. L'opportunité n'a jamais été aussi grande pour les entreprises d'embrasser la puissance des jumeaux numériques de Matterport pour transformer leur activité. »Les solutions « Enterprise » de MatterportLes jumeaux numériques permettent aux chefs d'entreprise de naviguer en toute confiance dans un environnement économique incertain tout en accélérant la productivité d'une main-d'œuvre mobile et globale. 79% des chefs d'entreprise citent les économies de coûts et 71% les gains d'efficacité opérationnelle comme les principaux moteurs de leurs investissements dans les jumeaux numériques[2]. C'est la raison pour laquelle la nouvelle caméra Pro3 et la plateforme cloud ont été conçues pour répondre aux exigences des entreprises en matière de flexibilité, de fiabilité et de sécurité, faisant de la plateforme de jumeaux numériques de Matterport l'une des plus fiables du secteur.Les avancées de la nouvelle caméra Pro3 et de la plateforme cloud facilitent plus que jamais la création de jumeaux numériques immersifs pour les clients. Des clients de tous les secteurs - usines, détaillants, hôtels et compagnies aériennes - indiquent que les jumeaux numériques ont permis de réduire la durée des projets de 30% et de diminuer les frais de déplacement jusqu'à 50% grâce à une meilleure collaboration à distance. Un client du secteur de l'immobilier commercial a déclaré avoir conclu des ventes jusqu'à 85% plus rapidement. Les clients du secteur de l'hôtellerie constatent que les réservations et les taux d'occupation augmentent de 14% dans les établissements dotés d'un jumeau numérique.Et les avantages ne sont pas réservés aux grandes entreprises : les agents immobiliers qui utilisent des jumeaux numériques obtiennent jusqu'à 74% de biens en plus et 71% des acheteurs particuliers se déclarent aujourd’hui prêts à acheter une maison sans l'avoir vue si elle dispose d'une visite numérique en 3D.La plateforme pour jumeaux numérique de MatterportMatterport a imaginé une nouvelle plateforme logicielle cloud qui permet de créer, publier et gérer les jumeaux numériques de bâtiments et d’espaces de toute taille et forme, en intérieur comme en extérieur. Toutes ces nouvelles fonctionnalités s’intègrent de manière harmonieuse afin de permettre aux clients de créer en toute sécurité des environnements immersifs à explorer et où collaborer pour leurs employés, clients et partenaires.Parmi les fonctionnalités phares, il est possible :D’optimiser la productivité à partir d'un jumeau numérique unique grâce à un nouvel outil de travail collaboratif appelé Views, pour permettre aux groupes et aux grandes organisations de créer des flux de travail distincts, grâce à un système d’autorisations, pour gérer différentes tâches avec différentes équipes, telles que : les inspections virtuelles, la formation à distance, l'aménagement de l'espace, les visites virtuelles personnalisées, et bien plus encore.D’augmenter l'engagement des clients, la productivité et le taux de conversion avec les toutes nouvelles visites guidées et les étiquettes qui améliorent l'expérience des visiteurs. Désormais, les équipes de marketing et de vente peuvent créer des visites virtuelles de tout espace commercial ou résidentiel adaptées aux intérêts de leurs visiteurs, et les équipes d'exploitation peuvent créer des formations en ligne guidées pour les travailleurs à distance.D’aller plus loin en recourant aux services de capture « à la demande » de Matterport, disponible dans les grandes villes du monde et toujours plus performants avec la nouvelle caméra Pro3, et ainsi d’obtenir un jumeau numérique professionnel de la plus haute qualité, réalisé par un technicien de capture. Capture Services for Enterprise permet de numériser un seul espace ou un portefeuille de milliers de bâtiments, à l'intérieur comme à l'extérieur. Qu'il s'agisse de chaînes de magasins, de groupes hôteliers ou de campus d'entreprises, il n'a jamais été aussi facile d'obtenir un jumeau numérique Matterport photoréaliste et dimensionnellement précis pour gérer ses propriétés en ligne.D’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme, où que l’on soit, grâce à une solution mobile entièrement activée qui rassemble les capacités de capture, de personnalisation, de visualisation, de modification, de publication et de restauration des jumeaux numériques avec la nouvelle application Matterport pour les appareils iOS et Android.La caméra Matterport Pro3La caméra Matterport Pro3 est le dispositif de capture 3D Matterport le plus avancé, avec une puissante combinaison de capteurs travaillant en harmonie pour créer des images étonnantes, à l'intérieur comme à l'extérieur. Aucune autre caméra ne combine l'incroyable puissance de cet appareil à ce prix, rendant la capture 3D plus largement accessible.Grâce à un capteur personnalisé de 20 mégapixels et à un objectif à 12 éléments couvrant un angle ultra large, la caméra Pro3 produit des jumeaux numériques précis et détaillés aux couleurs vibrantes et réalistes. Les avancées du capteur LiDAR haute précision permettent de capturer des millions de mesures dans diverses conditions, de la lumière tamisée à la lumière directe du soleil, jusqu'à une portée de 100 mètres, en moins de 20 secondes par balayage.La caméra Pro3 révolutionne la capture 3D, établissant de nouvelles normes en matière de vitesse, de fidélité, de polyvalence et de précision. Alors que le maillage interactif était auparavant limité à 50.000 polygones, il est désormais illimité et le maillage des grands espaces peut facilement dépasser un million de polygones. De nouveaux jumeaux numériques sont désormais diffusés à la demande, au fur et à mesure que l'utilisateur se déplace dans un espace, disponibles sur les plateformes mobiles et web pour tous les utilisateurs avec des temps de chargement plus rapides, des fréquences d'images plus rapides et beaucoup plus de détails sans compromettre les performances.Le moteur Cortex AI de Matterport est mis à niveau pour capturer une portée 5 fois supérieure, permettant aux clients de transformer leurs espaces intérieurs et extérieurs, même lorsqu'ils rencontrent des zones denses comme des feuillages, des éclairages et des surfaces réfléchissantes difficiles. La puissance combinée de la nouvelle plateforme Matterport Digital Twin, de la caméra Pro3 et du moteur Cortex AI amélioré permet d'obtenir des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et étonnants jamais créés.Pour Lou Marzano, vice-président de la Recherche et du Développement et de la fabrication : « La caméra Pro3 est le fruit d'années de recherche avancée et d'une écoute attentive de nos clients. Le résultat est une véritable révolution dans la technologie de capture 3D. Les exigences de l'industrie du numérique poussent les normes de nos produits à de nouveaux niveaux, rendant la précision, la portée et la mobilité essentielles au succès de nos clients. Nous avons réuni tout cela dans un appareil portable qui atteint un nouveau palier en termes de rapport prix/performance pour la capture LiDAR commerciale. Certaines de nos plus grandes entreprises clientes ont déjà mis la Pro3 à l'épreuve en capturant de grands sites extérieurs, des stades aux campus, avec une vitesse et une précision jamais vue auparavant. Comme les Pro1 et Pro2 qui l'ont précédée, la caméra Pro3 est dans une classe à part et je suis très fier de l'équipe qui est à l'origine d'une autre première dans le secteur. »Dotée d'un nouveau design saisissant, propre à Matterport, la Pro3 regorge de fonctionnalités révolutionnaires, notamment :Un capteur de 20 mégapixels et un objectif à 12 éléments fabriqués sur mesure pour une capture ultra large de grands espaces ;Une capacité de capture de 100k points par seconde à des profondeurs allant de 0,5m à 100m ;Un capteur LiDAR haute précision pour une précision inégalée dans diverses conditions de lumière ;Un temps de démarrage de la caméra de moins de 40 secondes ;Des blocs de batteries amovibles pour un balayage continu, les batteries se rechargent complètement en 3,5 heures ;Un poids plume de moins de 2 kilos 5 - la Pro3 est 30 % plus petite et 35 % plus légère que la caméra Pro2 ;Une nouvelle fixation de trépied conçue pour la Pro3 et de nouveaux étuis pour une portabilité et une protection maximales.Prix et disponibilitéLa caméra Pro3 de Matterport est disponible sur matterport.com/pro3 ou chez les revendeurs partenaires de Matterport dont Amazon, B&H Photo et Video ou encore Adorama.La caméra Matterport Pro3 est vendue au prix de 5695 euros et comprend :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport ;Un support de trépied ;Une batterie et un kit de chargement ;Un an de garantie.Le kit Matterport Pro3 Accélération, au prix de 7695 euros. Il comprend tout ce qui est nécessaire pour une journée complète de capture :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport10 fichiers de nuages de points haute densité Matterport E57 pour réaliser rapidement de grands projets;10 MatterPaks pour extraire des plans d'étage, des fichiers de nuages de points et des fichiers OBJ à partir de jumeaux numériques ;Un support de trépied ;Deux piles avec un kit de chargement ;Un trépied, un chariot à roulettes, deux butées de porte, une valise rigide et un sac à dos ;Une garantie de 3 ans sur la caméra Pro3 et le support de trépiedLes accessoires sont disponibles séparément aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne via Amazon. Pour obtenir des informations sur les prix, rendez-vous sur le site Web de Matterport.Disponibilité de la caméra Pro3 en fonction des régions :Amérique du Nord : commandes ouvertes dès aujourd'hui, date d’expédition estimée à début septembre 2022.EMEA/Asie Pacifique : ouverture des commandes imminente (date à confirmer), date d’expédition estimée à début octobre 2022.
Il y a 2 ans et 263 jours

RÉNOSTANDARD : des solutions intégrées et innovantes pour la rénovation des maisons individuelles

Issu du programme PROFEEL, RénoStandard a permis de développer et tester sur le terrain des méthodes et outils innovants destinés à accompagner et optimiser le développement de la rénovation globale pour des gammes de maisons individuelles « standardisées ». Accompagné par des experts du CSTB sur une dizaine de domaines techniques – procédés spéciaux d'isolation, structure, humidité, étanchéité, sécurité incendie, confort, carbone, etc. –, ce travail collectif a permis de faire émerger de nombreuses innovations, de l'échelle du composant à celle du bâtiment et de son usage. Le dispositif RénoStandard se poursuivra jusqu'en 2025 dans le cadre de PROFEEL 2, via le projet RESTORE. Lire la suite En savoir plus : Les 11 projets de référence RÉNOSTANDARD Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 263 jours

Le Groupe Millet à Batimat, un état d’esprit durable

Sensible depuis longtemps aux questions de durabilité, le salon sera également le moment pour l’industriel de présenter ses actions en faveur d’une production plus responsable.Le Groupe Millet engagé pour un monde durableAyant pour mission première de contribuer à l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie dans le respect de l’environnement, le Groupe MILLET met en œuvre depuis toujours des actions nécessaires à une croissance réfléchie et maitrisée.Pleinement conscient de sa responsabilité d’industriel, le Groupe allie innovation, qualité et agilité pour développer des produits et des process de production performants et respectueux de l’environnement. Tout en prenant en compte le cycle de vie complet des matières premières et leur gestion responsable, notamment avec la certifications PEFC TM et FSC des essences bois.On peut citer parmi ses actions l’évolution stratégique depuis 2006 avec son activité de façade à ossature bois biosourcé, le développement de menuiseries multimatériaux ou bois entièrement démontables, la valorisation depuis 2008 des menuiseries en fin de vie avec une filière interne de tri et de démantèlement tous matériaux aboutissant sur la création de mobilier RU Édition au sein de l’Atelier M.Un stand engagéLe salon professionnel BATIMAT est toujours un rendez-vous important pour le Groupe MILLET. Plus qu’une vitrine pour son activité, l’entreprise y voit l’occasion de venir à la rencontre de ses fournisseurs, partenaires et clients, de prendre le temps et d’échanger avec eux.Cette année, en mettant en avant son engagement pour le développement durable, le Groupe espère les convaincre qu’en tant que maillons d’une même chaîne, il est possible de contribuer tous ensemble à une économie circulaire. Tout l’enjeu de cette édition de BATIMAT sera donc pour le Groupe de présenter la diversité de son savoir-faire en matière de sur mesure, d’écoconception, et d’expliquer sa vision de « l’après-menuiserie ».Le stand du Groupe MILLET, pensé à 80% de matière recyclées proposera ainsi :Son objectif zéro emballage Depuis 20 ans, par l’intermédiaire de ses chauffeurs-ambassadeurs, le Groupe sensibilise ses partenaires à la collecte des emballages avec un démarche unique de consigne de ses palettes mais aussi avec la mise en place en 2008 du Pack Recup visant à récupérer les vis, bloqueurs et cales réutilisables destinés à l’emballage des futures menuiseries.L’optimisation de sa logistiqueLes chauffeurs du Groupe MILLET participent également à la mise en place de l’Éco-Retour. Ces derniers viennent retirer les menuiseries usagées chez les clients de l’entreprise avant de les convoyer vers l’atelier M ou les centres de revalorisation.L’Atelier M avec la création du mobilier RU ÉditionLieu de démantèlement de menuiseries usagées, l’atelier M marque la volonté du Groupe MILLET depuis 2022 de donner une dimension encore plus importante à ses convictions écologiques et innovantes. Les matériaux récupérés y sont séparés, nettoyés, triés et valorisés dans les filières classiques du recyclage ou au travers de la fabrication de mobilier: RU Édition. Depuis sa mise en place, cette pratique singulière d’upcycling ouvre une nouvelle alternative pour recycler les anciennes fenêtres bois en mobilier contemporain.À travers toutes ces démarches, le Groupe MILLET évolue et se rapproche de ses objectifs.Par ses actions stratégiques engagées, il pense au futur sans craindre de se remettre en question pour mieux bâtir demain.
Il y a 2 ans et 264 jours

L'explosion de l'inflation est le symptôme de notre dépendance aux hydrocarbures, selon le climatologue Rockström

"Depuis 1990, nous disons qu'il faut abandonner progressivement l'économie fondée sur les énergies fossiles au profit d'une économie basée sur les énergies renouvelables. Et maintenant, nous y voilà - nous nous prenons le mur", après "30 ans de sous- investissement", constate le scientifique, l'un des principaux artisans du concept de "limites planétaires" - seuils d'usage des ressources que l'humanité ne doit pas dépasser pour vivre dans un écosystème sûr.M. Rockström a travaillé deux ans sur sa contribution au rapport collectif "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous: guide de survie pour l'humanité), publié mardi par le Club de Rome, ce groupe de réflexion de scientifiques et d'économistes fondé en 1968.L'ouvrage s'inscrit dans la lignée du célèbre rapport Meadows, publié en 1972 sous l'égide du Club de Rome. Ce document de référence, à l'origine de l'ouvrage "Halte à la croissance ?" ("Limits to Growth"), affirmait que le développement ne pouvait se poursuivre indéfiniment sans atteindre une limite de consommation des ressources.Cinquante ans plus tard, le nouveau rapport, auquel ont participé des auteurs du premier, prévoit deux scénarios de croissance.Le premier, surnommé "Too Little, Too Late" (trop peu, trop tard), verrait perdurer l'orthodoxie économique, aggravant les inégalités alors que le monde dépasse les objectifs de l'accord de Paris et s'oriente pour l'heure vers un réchauffement de 2,5 °C d'ici 2100 par rapport à la fin du 19e siècle.Le deuxième scénario, celui du "Great Leap" (Grand Bond), prévoit une mobilisation sans précédent des ressources pour mettre en oeuvre cinq changements sociétaux : l'éradication de la pauvreté et des inégalités, l'autonomie des femmes, une alimentation mondiale plus végétale et la décarbonation rapide de l'énergie.Les auteurs affirment que le Fonds monétaire international devrait accorder 1.000 milliards de dollars par an aux nations les plus pauvres pour créer des emplois verts et que les pays riches devraient annuler la dette de ceux à faibles revenus tout en accordant à leurs citoyens un "dividende de base universel".Scénario catastrophePour M. Rockström, le monde a atteint un "point d'urgence", car les catastrophes liées au climat - avec un réchauffement actuel de 1,1°C depuis l'ère industrielle - se produisent plus fréquemment que prévu."Nous y sommes: à 1,1 °C, les phénomènes que nous pensions voir à 2 °C se produisent beaucoup plus tôt et frappent plus durement", explique-t-il, après un été marqué par des records de sécheresse et de chaleur en Europe et en Chine, et des inondations cataclysmiques au Pakistan."Nous risquons de nous diriger vers un scénario catastrophe, non pas parce que nous injectons davantage de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre d'origine humaine, mais parce que le système terrestre lui-même commence à émettre ces gaz", compte tenu de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland et de l'augmentation des feux de forêts.Les scientifiques devraient "envisager une palette beaucoup plus large de scénarios", afin de mieux intégrer des phénomènes certes peu probables mais extrêmement dévastateurs et qui pourraient conduire à un emballement du réchauffement.M. Rockström se dit toutefois "assez pessimiste" sur les capacités de réforme des gouvernements. "Il y a trois ans, j'aurais dit que j'étais optimiste - nous avons vu un élan post-Paris avec davantage de politiques publiques et d'entreprises qui s'engagent", a-t-il déclaré."Maintenant, avec l'effondrement post-Covid de la confiance du public et la montée du populisme, je n'ai pas l'impression que nous soyons vraiment prêts à mettre en œuvre tous ces pas de géant", s'inquiète-t-il."C'est pourquoi le timing est vraiment important. Nous devons relancer le débat et parler de l'urgence d'agir. Est-ce un défi ? Absolument."
Il y a 2 ans et 264 jours

Interview de Jean-Gabriel Niel, co-dirigeant et CEO de Graneet

Batinfo : Pouvez-nous faire un résumé de l'histoire de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Graneet est un projet que j'ai démarré avec mes associés en 2020. En 2019, alors que j’accompagnais une PME du BTP pour acheter un logiciel de gestion, j’ai découvert à quel point le suivi administratif et financier des chantiers était complexe et chronophage de part les spécificités métiers du secteur. En étudiant l’offre d’équipement disponible pour des PME, nous avons réalisé que les solutions existantes étaient généralement inadaptées, compliquées à mettre en place et à utiliser, et souvent très coûteuses. Pour toutes ces raisons, plus de 50% des sociétés utilisent encore Excel aujourd’hui pour gérer leur activité... Pour Véronique Combès, Gérante de Combès Bâtiment : « Graneet c'est très bien, c'est très simple et on va vite à l'essentiel. Je ne me suis jamais adaptée aux autres outils, pourtant j'en ai essayé plusieurs. » Forts de ce constat, nous y avons vu une opportunité unique d’apporter une solution 100% adaptée aux besoins de ces PMEs. Nous étions convaincus que la clé pour réussir était de construire un produit simple à prendre en main, mais très puissant et flexible. Et pour cela, nous avions besoin d’écouter les futurs utilisateurs. Nous avons passé près de 2 mois avec Enzo Dozias, co-fondateur et CPO de Graneet, à faire des entretiens avec une centaine de patrons d'entreprises du BTP pour mieux cerner leurs besoins. Nous avons pu construire lors de ces échanges l’ébauche de ce que serait la solution Graneet et cela nous a permis de signer nos 3 premiers clients. Avec cette validation en main, début 2020, nous avons décidé de créer l’entreprise et avons convaincu Raphaël Moulin, co-fondateur et CTO, de nous rejoindre. Après 6 mois de travail acharné, nos premiers clients commencent à utiliser Graneet en juin 2020. Les choses s'accélèrent pour nous à partir de là : nous rejoignons le Founders Program de Station F, l’équipe grossit et passe à 10 personnes, et forts de nos premiers succès et de la confiance de nos clients, nous réalisons une levée de fonds qui nous permet d’accélérer le développement du logiciel en recrutant de nouveaux talents, et de nous installer dans nos propres bureaux dans le XIème arrondissement à Paris.Nous sommes aujourd’hui une équipe de 20 personnes, les deux tiers travaillant à la construction du produit Graneet, le tiers restant étant en charge du commercial et de l’accompagnement des nouveaux clients. Convaincus de l’importance de construire une solution très puissante mais ultra simple d’utilisation, nous passons énormément de temps à travailler les composants et l'interface de notre solution. Nous co-construisons notre logiciel avec nos clients et nous réalisons par conséquent systématiquement des tests utilisateurs des nouvelles fonctionnalités sur lesquelles nous travaillons. Les professionnels du BTP ont peu de temps en dehors du terrain pour gérer le suivi financier et administratif de leurs projets et nous voulons les aider à mettre en place de meilleures pratiques de gestion pour maximiser leur marge en tant que partenaire de confiance. Pour Arnaud Mercier, Associé de Innovative & Smart Buildings : « Graneet est un logiciel simple à utiliser et agréable en plus d’être ergonomique. Le support est très réactif, l’équipe est super disponible en cas de problème et on sent qu’il y a un réel accompagnement derrière. D’autre part, son développement est co-construit avec l’équipe. »Batinfo : Actuellement quel est le positionnement de votre produit et de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Nous adressons les PME du BTP de tous les corps d’état qui font au moins 1 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour des entreprises de plus petite taille, notre solution est sans doute un peu trop poussée pour leurs besoins. Contrairement à la majorité des solutions de gestion commerciale BTP, notre solution est “cloud”, accessible en ligne par abonnement, et construite sur les dernières technologies avec une attention toute particulière portée à l'expérience utilisateur. Nous faisons attention à ce que l'accès aux données soit le plus simple et intuitif possible et, que les interfaces soient les plus performants. Nos clients apprécient particulièrement les tableaux de bord d’activité dans Graneet qui en sont un très bon exemple. Nous nous différencions également sur notre méthode de commercialisation : nous ne passons pas par des revendeurs mais vendons uniquement en direct à nos clients, ce qui permet un lien fluide entre nos équipes et les utilisateurs. Lorsqu’un de nos clients a un problème, il a accès à un canal de communication direct avec nos équipes techniques. Enfin, avec notre volonté d'être proches et réactifs pour aider nos clients rapidement, nous investissons aussi beaucoup dans l'accompagnement et le support qui sont au cœur de l'ADN de Graneet. Le temps de réponse moyen à un client est de 5 minutes et le temps de traitement moyen d'une demande est de moins de 30 minutes. Chiffres clés :8500 situations de travaux créées directement via GraneetPlus de 3000 chantiers gérés actuellement dans le logiciel500 millions d'euros facturés l'année dernière par les clients de GraneetBatinfo : Quel est l'avenir de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Notre objectif est de démocratiser l'utilisation de solutions de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité et une transparence sur leur business, en temps réel. Nous sommes en train de finaliser le développement d’un groupe de fonctionnalités permettant le contrôle de gestion des projets pour pouvoir gérer l'allocation des différentes dépenses projet par projet : édition des bons de commandes, suivi des achats et des heures de main d’œuvre, analyse du budget. Nous cherchons à aller plus profond dans la chaîne de valeur du BTP et voulons intégrer le plus de services possibles à notre solution qui peuvent être utiles à nos clients et nous allons donc à partir de là travailler sur les connexions à des services externes au travers de partenariats. Pour pouvoir mettre en place ce plan ambitieux, nous continuons d'ailleurs à recruter dans toutes les équipes et serons une trentaine de personnes d’ici à la fin de l’année. Vos lecteurs pourront également nous retrouver pour la première fois sur le salon Batimat en octobre prochain !
Il y a 2 ans et 265 jours

L'Ethiopie dit avoir terminé la 3e phase du remplissage de son mégabarrage sur le Nil

Ni Le Caire ni Khartoum n'ont réagi dans l'immédiat à cette annonce. "Ce que vous voyez derrière moi, c'est le 3e remplissage terminé", s'est réjoui le Premier ministre Abiy Ahmed dans un discours télévisé depuis le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd), situé dans le nord-ouest du pays et présenté comme le plus grand d'Afrique. La hauteur de l'eau dans le réservoir atteint désormais 600 mètres, a-t-il précisé. Le réservoir contient désormais 22 milliards de m3 d'eau sur les 74 milliards de sa pleine capacité. "Le Nil est un cadeau que Dieu nous a offert pour que les Ethiopiens l'utilisent", et "ceux qui n'assument pas les responsabilités qui leur ont été confiées sont critiquables", a poursuivi M. Abiy, répondant implicitement aux critiques du Soudan et de l'Egypte. Il a toutefois promis que l'Ethiopie n'entendait pas s'accaparer les eaux du Nil et continuerait de veiller à ne pas nuire aux pays en aval. "Lois de la Nature" Soudan et Egypte ont plusieurs fois demandé à l'Ethiopie de cesser le remplissage du réservoir du Gerd, en attendant notamment que soit conclu un accord tripartite sur les modalités de fonctionnement du barrage. Tributaires du Nil, les deux pays affirment que ce mégabarrage, d'une puissance annoncée à terme de plus de 5.000 mégawatts (MW), va nuire à leur approvisionnement en eau. Fin juillet, l'Egypte avait protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre l'intention annoncée de l'Ethiopie de poursuivre "unilatéralement" durant la saison des pluies en cours le remplissage du réservoir, entamé en juillet 2020, ce malgré l'absence d'accord entre les trois pays concernés sur le sujet. "Le Nil a été donné gratuitement à trois pays : l'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte et ces trois pays ont bénéficié de l'opportunité d'utiliser gratuitement cette eau", a souligné M. Abiy, "si un quelconque pays pense qu'elle ne devrait pas être utilisée, il contrevient aux lois de la Nature". "Quand on a entrepris de construire un barrage sur le Nil, nous avons, dès le début, dit que nous ne voulions pas nous approprier le fleuve. Mais nous voulons jouir des bénéfices qui nous reviennent", a affirmé le Premier ministre éthiopien dans un tweet. "Nous espérons aussi que, tout comme l'Ethiopie, les autres bénéficiaires du Nil, le Soudan et l'Égypte, utiliseront le fleuve, chacun à leur manière (...) nous avons tenu notre parole que le projet ne causerait de tort à personne", a-t-il ajouté. "Menace existentielle" Lors d'une cérémonie jeudi, M. Abiy avait démarré la deuxième turbine (sur les 13 prévues) du barrage qui doit permettre, quand il fonctionnera à pleine capacité, de doubler la production électrique actuelle de l'Ethiopie. Pour l'heure, ces deux premières turbines ont une capacité de production totale de 750 MW. "Le projet dans son ensemble est désormais achevé à 83,3%", et ses travaux de génie civil "à 95%", a indiqué durant la cérémonie Kifle Horo, chef de projet du Gerd. L'objectif "des deux prochaines années et demie (...) est d'achever totalement le barrage, de procéder à chaque étape du remplissage et d'installer les turbines restantes" afin que le Gerd soit en mesure de produire à pleine capacité, a confirmé M. Kifle. Situé à une trentaine de kilomètres de la frontière soudanaise, sur le Nil-Bleu qui rejoint le Nil-Blanc à Khartoum pour former le Nil, le barrage est long de 1,8 kilomètre et haut de 145 mètres. Le coût du projet, lancé en 2011, est estimé à quatre milliards de dollars. En 2021, l'ONU a recommandé aux trois pays concernés de poursuivre leurs pourparlers entamés sous l'égide de l'Union africaine, et pour l'instant durablement dans l'impasse. L'Ethiopie estime que le barrage est essentiel à son développement, tandis que l'Egypte le considère comme une menace "existentielle" et que le Soudan a prévenu qu'il faisait peser de "grands risques" sur la vie de millions de personnes.
Il y a 2 ans et 265 jours

Rhône : Villeurbanne remet à neuf la salle des Gratte-Ciel et les complexes sportifs des Iris et de Raphaël-de-Barros

La municipalité de Villeurbanne accompagne le développement de ses équipes sportives en rénovant ses infrastructures.
Il y a 2 ans et 265 jours

Un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables

Face à la crise énergétique, le Gouvernement présentera en septembre un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Le texte est soumis au Conseil d’Etat et au CSE.
Il y a 2 ans et 266 jours

La production électrique française frappée à tous les niveaux par la crise

Une capacité dépendante du nucléaireAu 1er juin 2022, le parc électrique français installé avait une capacité de production totale de 139,279 gigawatts (GW), dont 44% grâce au nucléaire, selon le gestionnaire du Réseau de transport d'électricité (RTE).Il faut distinguer la puissance électrique d'une installation, ou sa capacité de production, exprimée en watts, de la production réelle en watts-heure qui correspond à l'énergie délivrée ou consommée.En 2021, le nucléaire a permis de produire 360,7 térawatts-heure (Twh), soit 69% de la production totale.Mais en raison de problèmes de corrosion affectant des réacteurs et du calendrier de maintenance du parc, retardé par le Covid, EDF a revu à la baisse ses prévisions pour 2022.L'entreprise prévoit de produire entre 280 et 300 térawattheure (Twh), "probablement" dans le bas de cette fourchette. En fin de semaine, 32 réacteurs nucléaires sur 56 étaient à l'arrêt et le nucléaire ne représentait qu'un peu plus de la moitié de la production.La chaleur peut aussi affecter dans certains cas la production nucléaire, même si ce phénomène reste limité.La faible production nucléaire d'EDF a contribué à une hausse sans précédent des prix de gros de l'électricité, qui ont atteint plus de 1.100 euros le megawattheure vendredi en France.Les renouvelables accélèrent mais la météo se dégradeEn 2021, l'éolien, le solaire, l'hydraulique et les bioénergies représentaient 44% des capacités françaises, contre 12% pour le gaz, le fioul et le charbon, selon RTE. Mais les renouvelables ne représentaient que 24% de la production, contre 7% pour les combustibles fossiles.Si l'éolien a accéléré son développement, dépassant récemment 20 gigawatts de puissance, il reste loin de l'objectif à horizon 2023 (24,1 GW). Les conditions météorologiques "défavorables" ont par ailleurs fait baisser la production au deuxième trimestre.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021. Côté capacités, la puissance installée (15,2 GW) reste loin de l'objectif 2023 (20,1 GW).L'hydraulique, qui représente 18% des capacités de production, est aussi affaibli par les fortes chaleurs, la sécheresse et les faibles précipitations. A fin juin, la production était en baisse de 5,7 TWh, à 18,9 TWh, selon EDF.Côté énergies fossiles, la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) devrait redémarrer l'hiver prochain face à la crise énergétique liée aux conséquences de la guerre en Ukraine et notamment à la décision de la Russie de fermer progressivement le robinet de gaz vers l'Europe. Une seule autre centrale au charbon est encore ouverte dans l'Hexagone, en Loire-Atlantique.Les stocks de gaz sont eux remplis à plus de 90% mais la France en est beaucoup moins dépendante que ses voisins pour l'électricité.La France contrainte d'importerLa consommation d'électricité en France en 2021 était de 468 TWh, une petite remontée après les creux observés pendant la pandémie. A fin juin, la consommation avait déjà atteint 242,3 TWh, avec un mois de janvier particulièrement froid.Avec les vagues de chaleur, des pics de consommation ont été observés cet été.Conséquence de tous les problèmes observés sur le parc français et de la guerre en Ukraine, le pays a dû importer de l'électricité tous les mois entre novembre 2021 et juin 2022, sauf en février et mai.En 2021, la France était largement exportatrice (87 TWh exportés contre 44 importés), avec la Suisse, le Royaume-Uni et l'Italie sur le podium des plus gros importateurs.
Il y a 2 ans et 266 jours

Veka SAS annonce la disparition de son Président Jos Lenferink

Jos Lenferink avait rejoint VEKA en juin 2003. Président de VEKA SAS depuis 2004, il avait également pris la Direction de VEKA Iberica en 2012 et était responsable de la zone SWENA (South West Europe and North Africa) du Groupe.Polyglotte, brillant et passionné, Jos Lenferink était doté d’une personnalité entrepreneuriale exceptionnelle qui laissera un grand vide dans la profession. Il a en effet façonné ce qu’est aujourd’hui la zone SWENA en traversant avec succès plusieurs périodes difficiles (crise économique de 2008, montée de la concurrence européenne, pandémie Covid, pénurie et augmentation du coût des matières premières...). Au fil des années, il a su fidéliser les clients par la qualité du service global apporté mais aussi par une profonde et sincère relation humaine. Pleinement engagé dans la stratégie marketing et commerciale de l’entreprise, il a également su convaincre de nouveaux clients français et espagnols de choisir VEKA comme partenaire et a posé les jalons d’un développement prometteur au Maroc. L’activité des sites de production de Thonon-les-Bains et de Burgos s’est ainsi développée régulièrement, renforçant un savoir-faire solide et une production locale. Il a d’ailleurs initié plusieurs projets dans les deux pays pour augmenter les capacités de production et garantir le plus haut niveau de service. Son enthousiasme, son énergie communicative, sa vivacité et son engagement sans faille pour VEKA et la défense de la filière PVC étaient appréciés au quotidien, à travers son leadership et ses prises de positions fortes. Pour cet homme de contact, la proximité et le relationnel ont toujours été au cœur de ses échanges professionnels. Son exigence, tant vis-à-vis de lui-même qu’avec ses collaborateurs, et sa bienveillance ont également marqué profondément les équipes VEKA.Pour le Comité de Direction de VEKA SWENA : « Jos Lenferink incarnait pleinement les valeurs et la vision du Groupe, avec à la fois les collaborateurs, les clients et les partenaires. Sa passion et son engagement à défendre les causes sociétales qui lui étaient chères, au-delà des enjeux commerciaux, caractérisaient son souci de l’humain. C’est une perte immense pour nous, mais nous allons continuer à œuvrer pour cette entreprise et cette profession dont il était si er. La feuille de route a été dé nie sous sa présidence. Avec l’appui de la maison mère, les salariés français et espagnols poursuivront sa mise en œuvre pour assurer le développement de VEKA SWENA.»
Il y a 2 ans et 269 jours

Démarrage du plus grand parc éolien offshore d'Écosse, selon les industriels

La première éolienne, sur un total de 114, a été mise en service tôt lundi matin, à quelque 27 kilomètres au large du comté d'Angus.La ferme, d'une capacité totale de 1.075 mégawatts (MW) et à même d'alimenter l'équivalent de 1,6 million de foyers, doit être pleinement opérationnelle au cours du premier semestre 2023, selon les deux partenaires.Le projet Seagreen, d'un coût de 4,3 milliards de dollars, sera le plus grand parc éolien offshore d'Écosse, où de nombreux projets sont en développement, et il sera le plus profond du monde sur fondation fixe, par 59 mètres de profondeur d'eau, selon leur communiqué."Une fois achevé, Seagreen contribuera de manière significative aux objectifs ambitieux de l'Écosse et du Royaume-Uni en matière d'énergie renouvelable", a commenté Paul Cooley, directeur de l'éolien en mer chez SSE Renewables."Voir cette turbine tourner en mer du Nord et démarrer la production d'électricité en toute sécurité est une réussite fantastique pour tous ceux liés au projet", qui a "déjà apporté des bénéfices à la communauté locale et à la chaîne d'approvisionnement britannique", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.Pour le français TotalEnergies, il s'agit du tout premier projet éolien marin à démarrer en Europe (son premier dans le monde à fonctionner est celui de Yulin à Taïwan).Le groupe était parvenu à un accord avec SSE Renewables en juin 2020 pour acquérir une participation de 51% dans le projet Seagreen."Nous sommes satisfaits de démarrer la production d'électricité sur le site de Seagreen, une première en mer du Nord britannique", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies. C'est "une nouvelle étape dans le développement des capacités d'éolien offshore de TotalEnergies", qui vise 35 gigawatts (GW) de capacité électrique renouvelable en 2025.
Il y a 2 ans et 269 jours

Le défi des installations de bornes de recharge dans les copropriétés

La copropriété de Gérard fait partie des 2% équipées en France, pour 10.000 places environ. Des chiffres encore faibles, en dépit du droit à la prise mis en place en 2011, qui permet à chaque copropriétaire d'installer, à ses frais, une prise pour son véhicule.Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l'électrification des voitures, brique indispensable dans la lutte contre le changement climatique."Des premières discussions dans la copropriété à la première installation, nous avons attendu 18 mois. Mais d'autres voisins ont suivi le mouvement et bientôt, nous aurons 17 bornes!", nuance le retraité, qui ne souhaite pas donner son nom, pendant que deux ouvriers d'un installateur privé s'attellent à équiper des places voisines.L'installation ne coûte rien à la copropriété: les propriétaires paient pour leur propre borne, et des subventions couvrent le reste.Car, outre la borne individuelle, il faut financer des infrastructures collectives, comme les câbles et parfois des compteurs communs. Le financement de ces équipements a longtemps été un point de discorde pour les copropriétés qui, jusqu'à peu, devaient les prendre à leur charge."Il y a toujours une crainte de certains copropriétaires de devoir payer pour les autres, ralentissant les demandes d'installation", explique Mathias Laffont, directeur des études à l'Union Française de l'Electricité (UFE). "A présent, des techniques existent pour faire uniquement payer les utilisateurs, moyennant quelques centaines d'euros pour l'achat de la prise, en plus de l'abonnement mensuel souscrit auprès de l'opérateur".Accélérer ce développementDes aides existent pour les propriétaires, les copropriétés et les opérateurs: Logivolt Territoires, lancé par la Banque des Territoires, le guichet de la Caisse des dépôts, finance toutes les dépenses collectives; le dispositif Advenir, financé par une enveloppe annuelle de fonds publics et piloté par l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France), en couvre la moitié.Les nombreuses start-up du secteur, Bornes Solutions, Zeplug ou Park'n Plug en tête, l'assurent: la demande d'équipements dans les habitats collectifs est en plein essor. Elles estiment qu'un million de places pourraient être équipées rapidement.Le reste à charge pour le particulier, après les aides, est entre 700 et 900 euros, selon elles.Mais les choses ne vont toujours pas assez vite.44% des Français vivent dans des habitats collectifs mais "70% des bornes privées sont en habitat individuel", d'après Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France.Pour accélérer ce développement, un décret très attendu doit permettre à Enedis, le gestionnaire du réseau électrique, d'équiper les copropriétés en équipements de recharge, sans leur faire payer le moindre euro, en intégrant les coûts dans le tarif d'acheminement de l'électricité (Turpe). Une "concurrence déloyale", dénoncent au passage les installateurs privés, rassemblés derrière l'Association Française des Opérateurs de Recharge pour véhicules électriques (Afor).Pénurie de personnelEnedis anticipe "des milliers, puis des dizaines de milliers de nouvelles demandes, une fois le décret validé", comme l'assure Olivier Huet, directeur de projet infrastructure de recharge des véhicules électriques en résidentiel collectif d'Enedis. "Toutes les solutions sont nécessaires, le marché est trop important".Autre défi pour les opérateurs, le déploiement de prises de recharge dans les parkings privés en extérieur, qui nécessitent des travaux plus lourds. "C'est aujourd'hui trop onéreux pour que les opérateurs et les copropriétés puissent en assumer le coût", explique Lara Dupont, de Zeplug.A cela s'ajoute enfin le manque de personnel formé, estimé à "plusieurs milliers de personnes" par les opérateurs."Le secteur est en forte croissance, mais on manque cruellement de bras", déplore Jérôme Princet, directeur général de Bornes Solutions et vice-président de l'Afor.
Il y a 2 ans et 271 jours

Selfbéton, distributeur exclusif de Beton2Go en France

François Behr, Pdg de Selfbéton, devant un distributeur automatique de BPE de Beton2Go. [©Selfbéton] L’industriel allemand Massfeller vient de confier la distribution exclusive sur la France de ses centrales de BPE en libre-service Beton2Go au Mosellan Selfbéton. Cette décision fait suite au remarquable développement des chiffres de vente de Selfbéton depuis le début de la coopération entamée en 2020… En effet, à ce jour, quelque 54 unités de ce type sont en service sur le territoire national ! C’est en 2018 que le premier distributeur automatique de béton prêt à l’emploi (ou centrale en libre-service) Beton2Go a été installé en France. Massfeller avait lui-même pris en charge ce projet. Avant d’ouvrir une coopération avec, entre autres, Selfbéton. Son Pdg François Behr avait développé le concept Selfbéton à partir d’une des premières installations tests françaises au sein de son ancienne entreprise Silix (aujourd’hui cédée au groupe de négoce en matériaux Busca). L’avènement du béton en libre-service « Nous pensons que le marché français pourrait avoir les mêmes opportunités de développement que le marché allemand, explique Lukas Massfeller, Pdg de Beton2Go. Selfbéton est pour nous un partenaire fiable et engagé. Le professionnalisme de l’entreprise dans les opérations de commercialisation et la gestion des services nous ont convaincus. C’est pourquoi nous avons décidé de confier la distribution de nos installations en France à Selfbéton et sous le nom de Selfbéton. » En d’autres termes, la marque Beton2Go n’apparaîtra plus sur le territoire français…   Aujourd’hui, le principe du distributeur automatique de béton prêt à l’emploi tend à se développer en France. Il constitue une alternative à la centrale à béton classique qui peine à servir les “petits” clients – artisans et particuliers – désireux d’acheter une petite quantité de béton. A travers ses unités, Selfbéton répond à ce besoin spécifique, en offrant un service adapté avec une disponibilité immédiate du matériau. Le distributeur automatique Beton2Go lance la production par le biais d’une carte magnétique ou d’un QR-code. Et délivre en quelques minutes la recette de béton souhaitée.
Il y a 2 ans et 271 jours

Accueil mitigé pour le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables

Au menu du texte de 20 articles : des mesures transitoires pendant 48 mois pour simplifier les procédures (allégement des obligations d'évaluation environnementale ou extension du vote du public par voie électronique), la multiplication des possibilités d'implantation des panneaux solaires (obligation d'équipement sur les gros parkings, possibilité d'installation sur les délaissés routiers), une mutualisation des débats par façade maritime pour l'éolien en mer.Le texte encourage encore le "partage de la valeur" des projets renouvelables auprès des riverains, qui y seraient ainsi plus favorables.Le Conseil d'Etat et le Conseil national de la transition écologique viennent d'être saisis sur ce texte, qui devrait être présenté au Conseil des ministres mi-septembre."La France accuse un retard", par rapport à ses voisins européens, reconnaît le texte dans son exposé des motifs, mettant en cause des lourdeurs administratives et juridiques.Il faut ainsi 10 ans pour développer un parc éolien en mer, deux fois plus longtemps qu'ailleurs. La France vient seulement de produire des électrons en provenance de son premier parc marin, au large de Saint Nazaire.Le pays hôte de l'accord de Paris contre le réchauffement climatique est généralement en retard sur son plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et Emmanuel Macron a annoncé en février une hausse des objectifs sur les renouvelables.La France veut multiplier par dix les capacités solaires pour dépasser les 100 GW et déployer 50 parcs éoliens marins pour atteindre 40 GW d'ici 2050. Le doublement de la capacité éolienne terrestre à 40 GW sera en revanche plus lent que prévu, en 10 ans au lieu de 30."Il y a beaucoup de bonnes idées" dans le projet de loi, salue Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER)."Sur les mesures de simplification on est évidemment très favorable, notamment sur l'éolien en mer": "ça peut raccourcir beaucoup les délais de développement des projets", note-t-il.Mais il reste prudent: "Beaucoup de choses vont se décider dans les décrets"."Indéfendable"L'accueil est en revanche beaucoup plus négatif à la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui regrette un projet "purement sectoriel" qui "oublie complètement les enjeux de biodiversité"."Comment peut-on aller mettre de l'éolien dans les sites naturels protégés, les sites Natura 2000, les couloirs de migration?", s'agace Yves Verilhac, directeur général de la LPO."L'IPBES (les experts biodiversité de l'ONU) dit que l'artificialisation des milieux est la première cause d'effondrement de la biodiversité. Or là qu'est-ce qu'on propose? D'aller mettre des panneaux photovoltaïques plein champ dans des secteurs où c'était impossible avant, en dérogeant à la loi montagne, à la loi littoral etc.""Les meilleurs alliés des énergies renouvelables, comme la LPO, décrochent. C'est indéfendable".Certaines mesures soulèvent aussi des problèmes juridiques, comme la possibilité de "relever plus facilement les seuils de soumission à évaluation environnementale systématique", inscrite dans le texte. L'idée est d'exempter les petits projets de cette procédure longue et coûteuse.Une mesure qui irait à l'encontre du principe de "non-régression", qui découle de la loi de 2016 sur la biodiversité. Ce principe dispose que la protection de l'environnement "ne peut faire l'objet que d'une amélioration constante".Le projet de loi "le neutralise en expliquant que c'est un principe symbolique, décoratif, et qu'on ne pourra plus s'en prévaloir devant un juge", explique l'avocat Arnaud Gossement."C'est la première fois de l'histoire du droit de l'environnement que le législateur serait amené à neutraliser un principe général du droit qu'il vient de créer"; "c'est très dangereux parce que ça crée un précédent", estime-t-il.Selon l'avocat, il est possible de simplifier les études d'impact sans pour autant détricoter ce principe du droit environnemental, par exemple en allégeant l'étude ou en mutualisant les frais.Un débat que devront trancher les parlementaires, en octobre si le calendrier gouvernemental est maintenu.
Il y a 2 ans et 272 jours

Colas Rail signe son premier contrat au Panama

Le contrat remporté en sous-traitance par Colas Rail s’inscrit dans le cadre du projet de construction de 20 km de monorail pour la future ligne 3 du métro de Panama, de stations entre Ciudad del Futuro et Panama Pacifico, et d’un dépôt de maintenance à Ciudad del Futuro.Colas Rail réalisera la conception, la fourniture et l’installation de 100 km de rail d’alimentation électrique, et participera à la construction du dépôt.La durée du contrat remporté est de plus de 30 mois.Pour Christophe Mansuy, Directeur Général-International de Colas Rail : « Ce projet est remarquable à plusieurs égards.Tout d’abord, c’est l’aboutissement d’une collaboration avec Hitachi Rail sur la zone Amériques. Ensuite, pour la première fois, Colas Rail participe à un projet de monorail. Enfin, ce contrat marque le lancement de nos activités au Panama, illustrant notre volonté de poursuivre notre développement en Amérique latine. »
Il y a 2 ans et 272 jours

Le Conservatoire Botanique National de Brest inaugure ses nouveaux bâtiments

Son objet est la connaissance et la préservation du patrimoine végétal sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie ainsi que dans le cadre de partenariats internationaux. Il compte une quarantaine de salariés. Situé dans le Vallon du Stang Alar à Brest, le Conservatoire dispose de biens et moyens mis statutairement à sa disposition par la métropole (locaux, terrains, jardiniers...) pour exercer ses compétences. 400.000 visiteurs par an Les nouveaux bâtiments administratifs, scientifiques et techniques ont été réalisés pour offrir une nouvelle plateforme technique à la hauteur des enjeux (banque de semence, banque de données, centre de documentation, herbier, espaces de réunion...). Ils sont plus rationnels et respectueux des règles environnementales que les anciennes infrastructures devenues vétustes. Ces locaux sont aussi conçus pour être communicants, plus visibles et visitables. Ils s’insèrent dans un jardin botanique dédié, offrant un tour du monde végétal de 30 hectares. Ce site exceptionnel est labellisé Jardin remarquable, Jardin botanique de France et Conservatoire des collections végétales spécialisées. Il est visité chaque année par près de 400.000 personnes. Des bâtiments économes, fonctionnels et respectueux de l'environnementLe groupement de l’atelier Philippe Madec, d’Ingerop Conseil et Ingénierie et d’Horizons paysage a été choisi pour la réalisation des nouveaux bâtiments. Dans ce renouveau architectural, les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts, liés par la serre dont les espaces libres auront vocation à devenir le lieu de rencontres, d’échanges et de détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité du lieu. La diversité des lieux mis en place dans les espaces libres de la serre, végétalisés et très lumineux, dans les interstices entre les bâtiments, offre des usages variés d’accueil et de circulation. Les bureaux et laboratoires du Conservatoire ont reçu une attention toute particulière, afin de favoriser l’efficacité et le confort de travail, via des espaces vitrés bénéficiant d’une lumière naturelle. Le choix de la serre traduit une volonté d’intégrer l’aménagement du bâtiment au parc, d’évoquer à travers sa structure les activités du Conservatoire et de structurer l’espace afin d’améliorer sa lisibilité.Cette réalisation répond également à l’engagement de Brest métropole en faveur de l’environnement et de la biodiversité. Le choix des matériaux, l’efficacité énergétique ainsi que la création d’un environnement intérieur sain et confortable sont des critères importants de sélection de ce projet. La conception bioclimatique, une utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique permettent une insertion en douceur des bâtiments dans le jardin du Conservatoire. Véritable vitrine de la biodiversité de la région, le Conservatoire est donc doté d’un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l’environnement. Ces choix (les bois utilisés en charpente et en bardage, la paille comme matériau d’isolation principal, la mise en place de toitures végétalisées et d’un système de récupération des eaux de toiture pour le lavage des véhicules) permettent l’économie de ressources naturelles et le soutien aux filières locales. Le montant de l’opération est de 7 M€ TTC, soit : Brest métropole : 2.9 M€ Etat : 981.000 € Région Bretagne au titre du contrat Pays de Brest : 1.6 M€ Région Bretagne au titre du contrat métropolitain : 900.000 € Conseil Départemental du Finistère : 530.000 € Le Conservatoire Botanique National de Brest – des missions de service public et en expertise reconnue aux échelles régionale, nationale et internationale Le Conservatoire botanique national de Brest assure une mission de service public reconnue par le Code de l’environnement. Cette mission s’exerce en premier lieu sur les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire où il travaille en étroite collaboration avec les collectivités territoriales, les services de l’État, les gestionnaires d’espaces naturels, les réseaux d’éducation ou encore les organisations internationales, pour mener à bien ses quatre missions, inscrites au code de l'Environnement : Connaître le patrimoine végétal sauvage : étudier les plantes sauvages et les milieux naturels, mesurer leur état de conservation et leur évolution Diffuser des données et informations sur les plantes et les milieux naturels Conserver les éléments les plus rares et les plus menacés en nature, en culture ou en banque de graines Conseiller les acteurs des territoires : fournir des expertises scientifiques et techniquesSensibiliser, informer et former les habitants, les scolaires, les botanistes et les professionnels à la préservation de la biodiversité. En second lieu, le Conservatoire Botanique National contribue aux expertises nationales développées par les 12 Conservatoires botaniques nationaux en lien étroit avec l’Office Français de la Biodiversité et le ministère de l’Ecologie. En troisième lieu, il mène des expertises au niveau international, en priorité dans les hauts lieux de biodiversité (Maurice, Madagascar, Chili, Sicile…) pour accompagner le développement de compétences et de structures au plus près des enjeux de conservation. Le syndicat mixte du CBNB est composé de quatre membres : Brest métropole, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Départemental du Finistère et l’Université de Bretagne Occidentale. Depuis sa création, en 1975, le Conservatoire botanique a vu ses missions et compétences se renforcer. Il abrite aussi la troisième collection mondiale d’espèces végétales en voie de disparition et rayonne au niveau national et international. Il compte une quarantaines de salariés spécialisés. Si le rôle du Conservatoire botanique est aujourd’hui déjà incontournable sur l’ensemble des questions liées au patrimoine végétal, la période qui s’ouvre devrait asseoir son rôle structurant et accélérer le développement de son activité à l’aune de différents facteurs :L’aggravation des problématiques de préservation de la biodiversitéLa prise en charge du pilotage d’un réseau d’expertise à ancrage régional et inter-régionalL’exigence d’accompagnement des politiques publiques de la biodiversitéLa contractualisation des missions et la nécessité de nombreux partenariatsL’internationalisation des enjeux et le développement des échanges de coopérationL’importance croissante de la communication environnementale et de la pédagogie de l’actionL’inscription du projet dans une logique de polarisation des compétences biodiversité de la Métropole de Brest en prolongement d’Océanopolis, parc de découverte des océans, Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de la merLa contribution de plus en plus forte aux réseaux régionaux de diffusion de la connaissance dans le domaine de la biodiversité
Il y a 2 ans et 273 jours

Des lames de terrasse CôtéParc Ducerf pour l'aménagement d'un patio de maison de ville chaleureux

L’enjeu était de révéler tout le potentiel de cet espace en conservant les murs en pierre traditionnelle, habiller la piscine, agencer au mieux les espaces, végétaliser l’endroit, et mettre en valeur les matériaux.Les lames de terrasse DUCERF en frêne THT de la gamme CôtéParc ont été utilisées pour aménager la terrasse et habiller la piscine semi enterrée et les bacs végétalisés. Le choix du bois permet de valoriser cette cour intérieure et lui donner un côté très nature. L’aménagement des lames de terrasse a été pensé dès sa conception et exécuté avec soin.Ici l’essence de frêne tend vers une couleur chocolatée naturelle et homogène, proche de celles des bois exotiques, et ce grâce au Traitement par Haute Température. Cette terrasse s’accorde parfaitement avec les murs en pierre, et apporte de la chaleur à cet environnement atypique et minéral.Une essence locale pour une terrasse contemporaine et durableLe propriétaire s’est tourné vers la gamme de lame de terrasse CôtéParc pour ses avantages techniques, esthétiques et écologiques. Les lames de la terrasse de ce patio ont été réalisées à partir du frêne, une essence locale de bois feuillu, traitée par haute température. Les produits de cette gamme ont été élaborés à partir d’essences locales certifiées PEFCTM, afin de garantir un produit Bois de France (Origine des bois et transformation).Les bois feuillus sont réputés pour leur dureté et leur durabilité naturelles. Grâce au traitement thermique, le frêne s’adaptera parfaitement aux contraintes d’une pose en extérieur avec une meilleure durabilité et une plus grande stabilité dimensionnelle. Il résistera également aux insectes et agents fongiques.La gamme CôtéParc : des produits prêts à l’emploi fabriqués à partir d’essences localesLa gamme CôtéParc Ducerf valorise les essences locales de bois feuillus et de résineux. Elle mise sur le développement de produits prêts à l’emploi en bois naturels ou en bois THT. Ses produits se destinent aux terrasses, aux platelages, aux bardages et aux pièces d’aménagement paysager. Les produits CôtéParc ont de nombreux avantages techniques, esthétiques, environnementaux, et sont durables dans le temps. Caractéristiques techniques :Lames de terrasse en Frêne THT de la gamme CôtéparcProfil face lisse pour fixation invisible, coupe droite en bout, lames continues Dimensions :Largeur : 140 mmEpaisseur : 21 mm Finition : Look IPE Saturabois, une finition écologique teintée afin de garder la couleur naturelle du bois Type de pose : Fixation invisible B-Fix
Il y a 2 ans et 273 jours

Les Français fortement préoccupés par leur avenir énergétique et climatique

Les résultats de l’enquête font apparaitre le portrait d’un pays tiraillé entre sentiment d’insécurité énergétique et climatique d’une part, et volonté de bénéficier d’une énergie bon marché d’autre part.Fortes inquiétudes par rapport à la crise énergétiqueL'énergie est devenue un sujet de préoccupation évident pour beaucoup de Français du fait de l'augmentation des factures, des problèmes géopolitiques et de la pression du changement climatique, ce qui fait de l’énergie une nouvelle priorité pour de nombreuses personnes à travers le pays.Dans le contexte de la crise énergétique actuelle, 76% des citoyens s'inquiètent de l'augmentation des factures d'énergie, 55% craignent que leurs économies ne couvrent pas le chauffage de leur maison l'hiver prochain, et 67% craignent que les objectifs en matière de changement climatique ne soient désormais oubliés.La question du prix de l’énergie est leur préoccupation majeure. Seuls 36% des interrogés se disent prêts à payer des factures plus élevées pour diversifier les sources d’approvisionnement en énergie dans le contexte de la crise actuelle, et parmi ceux-ci, 2 français sur 3 ne sont prêts à payer qu’un léger surcoût. Ils sont même 29% des interrogés à déclarer ne pas avoir les moyens de payer des factures d’énergie plus élevées.Les énergies renouvelables perçues comme une solution65% des Français soutiennent l'expansion des énergies renouvelables pour accroître la sécurité énergétique en Europe. Ils sont aussi 75% à penser que la France aurait dû commencer à investir dans les énergies renouvelables depuis longtemps. Enfin, 17% des personnes déclarent que leur perception des énergies renouvelables comme moyen de réduire les dépendances énergétiques a été renforcée depuis la crise. Mais la question des inquiétudes de prix revient encore : 54% des Français pensent que leurs factures énergétiques vont augmenter s'ils passent aux énergies propres.L’enquête montre enfin la méconnaissance qu’ont les citoyens de l’action gouvernementale en matière de changement climatique : 94% des Français interrogés affirment ainsi n’avoir aucune idée des objectifs spécifiques et des activités clés que le gouvernement français entreprend pour avancer vers la neutralité carbone.Pour Arnaud Bellanger, Directeur de Statkraft France : « Les résultats de cette enquête démontrent un fort soutien public au développement de nouvelles énergies propres. Les Français veulent que leur pays agisse rapidement pour sécuriser un approvisionnement énergétique pérenne et abordable. Nous avons vu qu’environ la moitié des personnes interrogées pensent que leurs factures d'énergie augmenteraient si leur électricité était d’origine renouvelable. C’est inexact. En augmentant la capacité d'énergie renouvelable et en diminuant la dépendance aux combustibles fossiles, les consommateurs seront davantage protégés de la volatilité du marché et de la hausse des coûts de l’énergie. »
Il y a 2 ans et 278 jours

En Allemagne, les panneaux solaires sensibles aux coups de soleil

"Il y a des coupures tous les jours", déplore auprès de l'AFP ce petit producteur d'énergie solaire, dont les panneaux tapissent le toit d'une entreprise de transport à Aurach, dans le nord de la Bavière.Sur les quelque 200 jours écoulés depuis le début de l'année, son installation a été coupée pendant plus de la moitié du temps.Le courant produit pendant ces déconnexions a été de facto jeté à la poubelle et ce parce que le réseau n'a pas la capacité de le transporter.L'entrepreneur pourrait fournir de l'électricité à une cinquantaine de foyers. Au lieu de cela, il n'aura pas livré la moitié de sa capacité de production d'ici la fin de l'année."C'est une tromperie vis-à-vis de la population", s'énerve-t-il.Son irritation est d'autant plus grande que dans le même temps les prix de l'électricité s'envolent dans le sillage de la guerre en Ukraine et que le gouvernement ne cesse de proclamer vouloir encourager les énergies propres en Allemagne afin de réduire la dépendance à l'égard des énergies fossiles russes et d'atteindre ses objectifs climatiques.Il n'est pas la seule victime : les opérations de ce "découplage" au réseau se sont multipliées ces dernières années dans sa région, visant surtout les grandes installations photovoltaïques."Augmentation maximale"L'opérateur local N-Ergie, qui achète la production de Jens Husemann, est bien conscient du problème mais n'a pas d'autre choix que d'intervenir face à la multiplication des goulots d'étranglement ou en cas de maintenance du réseau."Nous assistons actuellement --et c'est heureux-- à une augmentation maximale des parcs photovoltaïques, comme nous n'en avons jamais vu par le passé", souligne Rainer Kleedörfer, responsable du département développement de l'opérateur.Mais quand une à deux années sont nécessaires à la mise en service d'un parc, l'extension de "l'infrastructure du réseau qui doit être réalisée en parallèle dure entre cinq et dix ans", pointe-t-il, notamment en raison des procédures d'autorisations administratives très longues.Conséquence : le nombre des déconnexions a continuellement augmenté ces dernières années, principalement autour des "pics de midi", quand le soleil brille le plus intensément.Ce phénomène de production qui explose alors que le réseau est incapable de suivre le rythme touche encore davantage l'énergie éolienne et au niveau national, affirme Carsten Körnig, directeur de la fédération de l'énergie solaire.Concernant l'énergie solaire, les problèmes restent selon lui relativement limités et régionaux, la Bavière et certains grands parcs photovoltaïques de l'est de l'Allemagne étant les plus affectés.Craintes pour les zones ruralesPour l'avenir, M. König redoute une accentuation du problème en milieu rural, en particulier "si la prise de décision politique visant à développer le réseau en fonction des besoins durait trop longtemps".Selon les dernières données officielles disponibles, 6,1 terrawattheures (TWh) d'électricité produits en 2020 via les énergies renouvelables en Allemagne n'ont pas pu être utilisés en raison de la faiblesse du réseau.En prenant une consommation moyenne de 2.500 kilowattheures pour un foyer de deux personnes, cela représente un volume d'électricité pour quelque 2,4 millions de ces foyers qui a été perdu.L'Agence fédérale des réseaux se veut rassurante."L'idée selon laquelle le développement d'un réseau conforme aux besoins n'aura pas lieu n'est globalement pas partagée", affirme un porte-parole de l'institution.Il reconnaît certes des retards attribués en partie aux longues procédures d'autorisation ou à une surcharge de travail des entreprises spécialisées.Aussi irritantes que puissent être les coupures régulières de son installation, Jens Husemann n'aura pas trop perdu au niveau financier.L'opérateur doit en effet le dédommager à hauteur de plus de 35.000 euros, pour de l'électricité qui n'aura jamais pu parcourir le chemin jusqu'à une prise de courant.
Il y a 2 ans et 278 jours

EDILTECO Group et EDILTECO France exposants du salon BATIMAT

Le développement durable comme dynamique de cette nouvelle édition Leader européen et 1er fabricant français de chapes, mortiers et bétons légers, prêts à l’emploi et thermo-acoustiques, producteur de polystyrène sous ACERMI pour les systèmes ITE, les entrevous et plaques de sol, spécialiste de systèmes innovants d’Isolation Thermique Extérieur (ITE) et de solutions pour planchers (poutrelles […]
Il y a 2 ans et 278 jours

Vandersanden publie son rapport sur le Bien-être Collectif 2021

Les réalisations de l’année écoulée montrent une fois de plus que Vandersanden est sur la bonne voie pour aboutir à la neutralité carbone en 2050.Ces dernières années, Vandersanden a déjà accompli des pas de géant en matière de développement durable et a continué à progresser en 2021. Dans son nouveau rapport, Vandersanden donne un aperçu de ses ambitions et de ses réalisations concrètes de l’année écoulée. En 2021, Vandersanden a notamment décroché le premier certificat de « Great Place to Work » dans quatre pays et lancé les emballages ECO contenant au moins 30 % de matériaux recyclés et 80 % d’encre en moins, ce qui représente une diminution annuelle de 400 000 kg de CO2. Le briquetier Vandersanden a également progressé dans le développement de briques neutres en CO2, élargi le développement des compétences de ses collaborateurs et ouvert une nouvelle salle d’exposition dans le Nord de la France et à Tolkamer (Pays-Bas). En 2021, Vandersanden a en outre investi 500 000 euros dans des bonnes œuvres en Belgique et à l’étranger en tant que véritable bâtisseur de communautés. « Le Bien-être Collectif n’est absolument pas de la poudre aux yeux »C’est la deuxième fois que Vandersanden publie un rapport sur le Bien-être Collectif. Et son CEO, Rudi Peeters, participe pour la première à la publication de ce rapport. En ce qui le concerne, c’est le Bien-être Collectif qui l’a décidé à entrer en service chez Vandersanden : « Dès mes premiers mois chez Vandercsanden, j’ai pu constater que le Bien-être Collectif n’était absolument pas de la poudre aux yeux. J’ai d’emblée pris conscience que le Bien-être Collectif était véritablement inscrit dans l’ADN de l’entreprise. Il est présent partout dans l’organisation, à tous les niveaux, chez tous les collaborateurs », déclare Rudi Peeters, CEO de Vandersanden. « Ces dernières années, Vandersanden a fait d’énormes efforts pour devenir plus écologique et plus durable. Je souhaite poursuivre sur cette voie. Cela va de la production de briques neutres en CO2 à un parc de véhicules entièrement électriques, chariots élévateurs y compris. »Cette année encore, Vandersanden met les différents aspects de sa politique du Bien-être Collectif au centre de l’attention dans quatre domaines : l’environnement, le secteur, le travail et la communauté. Parallèlement aux initiatives entreprises et aux réalisations, une attention particulière est également accordée à l’origine du Bien-être Collectif et à la manière dont cette notion de Bien-être Collectif elle-même, ainsi que les operations, ont évolué d’une conviction profonde à une priorité stratégique. Un chapitre spécial est également consacré à la formation et au coaching sur le lieu de travail et le rapport se concentre tout particulièrement sur la collaboration avec les partenaires dans tous les domaines du Bien-être Collectif. Ainsi, plusieurs pages du rapport sont consacrées à une double interview avec l’ONG Cunina et Vandersanden. Eddy Deconinck, directeur du Bien-être Collectif chez Vandersanden : « C’est grâce à l’engagement de nos 800 collaborateurs et de nos partenaires que Vandersanden peut se qualifier de leader en matière de Bien-être Collectif et de développement durable. La conviction partagée d’amélioration du climat et d’efficacité énergétique nous incite à placer la barre toujours plus haut dans notre secteur et évidemment dans la communauté dont nous faisons partie. Grâce à cette large vision, Vandersanden est aujourd’hui un leader en matière de Bien-être Collectif. »
Il y a 2 ans et 279 jours

Novéa Énergies équipe la ville de Villeneuve-Loubet (06) de 19 ensembles solaires éco-conçus

11 d’entre eux habillent ainsi un nouvel ensemble immobilier dans le quartier des Maurettes, et les 8 autres ont été installés pour éclairer et sécuriser le pôle culturel Auguste Escoffier.Particulièrement avancée, la politique RSE de Novéa Énergies défend un usage raisonné de la lumière, basé sur une démarche scientifique, grâce au développement de solutions fiables, durables et respectueuses de l’environnement. Tous les luminaires de l’entreprise angevine sont par ailleurs conformes à l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses. Des ensembles solaires au design unique, conçus au plus près du besoin d’éclairageVille de plus de 16 000 habitants, idéalement située en bordure de la célèbre Baie des anges, entre Nice et Antibes, Villeneuve-Loubet abrite une biodiversité riche qui lui vaut le surnom de « cœur nature de la Côte d’Azur ». Particulièrement dynamique, le quartier des Maurettes a fait l’objet d’un grand projet de requalification de la zone économique Pôle Marine 7 pour créer un véritable cœur de ville à fort enjeux en termes de développement durable. Ce projet « Cœur des Maurettes » s’inscrit dans un ensemble végétalisé préservé, doté de nouveaux équipements publics favorisant une qualité résidentielle soignée du quartier. De nouveaux programmes immobiliers ont vu le jour, avec de forts enjeux en termes de développement durable. La commune de Villeneuve-Loubet a recouru aux solutions de Novéa Énergies pour une application de plus en plus sollicitée, à savoir l’éclairage d’une partie d’un de ses nouveaux ensembles immobiliers : un parking et un chemin piétonnier.« Depuis 2016, la municipalité a engagé d’importants travaux d’investissement sur l’ensemble du parc d’éclairage public obsolète à 80 % afin de mieux éclairer les espaces publics assurant à la fois la sécurité des Villeneuvois et des économies d’énergie », affirme Lionnel LUCA, le Maire.11 mâts Combi Top 3 double crosse au design original et harmonieux avec l’éclairage public du quartier ont ainsi été installés. Novéa Énergies étant une filiale du groupe Ragni, l’entreprise angevine dispose de la palette de luminaires la plus large du marché et est le seul fabricant en capacité de proposer une continuité architecturale avec les ensembles traditionnels raccordés au réseau. Des consoles Tominia et luminaires Atinia de chez Ragni ont ainsi été apposés, sublimant la finition de ces ensembles solaires bleu capri (RAL 5019) qui se fondent parfaitement dans l’existant.Pour ce qui est de la sécurisation de la médiathèque de Villeneuve-Loubet, la ville a cette fois privilégié des luminaires Chic et des consoles Atilis sur les 8 mâts CT3, le tout en rouge vin (RAL 3005) pour valoriser la superbe allée devant le pôle culturel et l'architecture du village en toile de fond.Un choix évident pour le Maire de la ville : « Dans tous nos projets, la municipalité cherche systématiquement à faire appel aux techniques innovantes. L’usage de candélabres solaires est aussi une solution pratique et économique pour éclairer les secteurs vides de réseaux ». Sécuriser les usagers et préserver la biodiversité Intégrant la préservation de la biodiversité dans sa politique globale de développement durable, l’entreprise angevine propose des scénarii d’éclairage public autonome sur-mesure, qui éclairent juste, au plus près du besoin. En effet, pour Novéa Énergies, l’utilisation future de ses équipements solaires doit impérativement être définie au préalable, pour concevoir un scénario d’éclairage personnalisé, adapté aux écosystèmes dans lesquels ils s’intègrent.Ainsi, dans le quartier des Maurettes les ensembles solaires fonctionnent par détection de présence, en veille à 10 % toute la nuit avec 5 heures cumulées de détection prévues, soit 400 passages de 45 secondes.L’accès au pôle culturel est quant à lui éclairé à 100 % pendant les 5 heures suivant le crépuscule, puis les ensembles solaires entrent en veille à 10 % avec 1h30 de détection cumulée prévue. Les installations répondent donc à la fois au besoin de sécurité des usagers, tout en limitant les nuisances lumineuses et donc l’impact sur la biodiversité.