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Résultats de recherche pour entreprise construction

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Il y a 4 ans et 212 jours

Neoen annonce un bénéfice net en hausse de 32% malgré le Covid-19

Le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui a rejoint au printemps l'indice boursier SBF 120 moins de deux après sa première cotation, a atteint 157 millions d'euros (+33%) grâce à de nouveaux parcs et à une forte progression de l'activité de stockage."Cette performance témoigne du profil de croissance de notre groupe alimenté par le développement continu de notre portefeuille de projets. Au premier semestre, le nombre d'actifs en opération ou en construction a encore progressé de 600 mégawatts (MW) pour atteindre 3,6 gigawatts (GW). Nous avons aussi sécurisé au cours de cette période de nouveaux projets éoliens, solaires et de stockage en France, en Australie ainsi qu'en Finlande", a commenté le PDG de Neoen Xavier Barbaro, cité dans le communiqué.Depuis le 30 juin le groupe indique par ailleurs avoir remporté des appels d'offres gouvernementaux pour trois projets solaires en Irlande d'une puissance totale de 55 mégawatts et un projet éolien de 100 mégawatts en Australie.L'entreprise affine pour 2020 son objectif d'Ebitda (excédent brut d'exploitation) qui sera compris entre 270 et 285 millions d'euros, avec une marge supérieure à 85%. Elle tablait jusqu'ici sur une fourchette comprise entre 270 et 300 millions d'euros pour une marge supérieure à 80%.
Il y a 4 ans et 212 jours

Louis Natter devient le nouveau Président de l'association UNICEM entreprises engagées

Géographe de formation, Louis Natter débute sa carrière au sein de la fédération UNICEM en 2003, où il exerce plusieurs missions dans les domaines de l'environnement et du développement durable. En 2013, il rejoint le Groupe CEMEX. Il participe à différents projets de l'entreprise en matière de développement, d'innovation, de marketing, de RSE et d'affaires publiques, avant d'être nommé début 2020 directeur du développement durable et des affaires publiques pour les activités de CEMEX en France.Une association pour piloter l'environnement et la RSE« UNICEM entreprises engagées » est l'association créée en 2017 par l'UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) pour piloter les démarches Charte environnement et Charte RSE. Ses objectifs principaux : encourager les entreprises à intégrer le développement durable au sein de leurs activités grâce à des référentiels pragmatiques et solides et les accompagner dans cette démarche.Les moyens mis en œuvre par l'association pour atteindre ces objectifs, sous la présidence dynamique de Sylvie Lebreton, lui ont valu d'être sélectionnée pour participer à l'expérimentation nationale sur les labels RSE sectoriels, en 2018. On compte aujourd'hui 273 entreprises et 682 sites industriels engagés à la Charte Environnement. 85 entreprises et 810 sites industriels sont engagés à la Charte RSE, créée en 2017, qui entend faciliter et favoriser l'intégration de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière. Une évolution progressive et constante, depuis 2017, à l'origine de progrès considérables au sein de la profession.Louis Natter souhaite poursuivre la dynamique impulsée sous la présidence de Sylvie Lebreton et continuer à faire grandir l'association, en y intégrant davantage de TPE / PME. La reconnaissance des démarches de l'association, auprès de tous les acteurs, lui tient particulièrement à cœur :« Il est indispensable de faire rayonner les actions de l'association auprès de ces différents interlocuteurs : les salariés des entreprises, les clients qui demandent et demanderont de plus en plus de preuves des engagements responsables, les pouvoirs publics qui devront compter sur les actions des entreprises du secteur pour atteindre leurs objectifs en matière environnemental et sociétal et les associations de protection de la nature qui évalueront les adhérents et qui auront besoin de preuves de leurs engagements ».« De nombreux outils se développent dans le monde de l'évaluation RSE (clients, banques, assurances…) car chacun a besoin de solidifier son organisation et de réduire les risques en maîtrisant parfaitement sa performance environnementale et/ou RSE. Avec notre démarche sectorielle RSE, nous disposons déjà des moyens nécessaires pour maîtriser nos risques. Il est désormais nécessaire d'établir des passerelles entre les démarches d'évaluation des uns et des autres, pour plus de lisibilité et de reconnaissance. Le label sectoriel RSE et la gestion de ce label est un chantier important qui répondra à ce besoin »-Louis Natter, nouveau Président de l'association UNICEM entreprises engagées
Il y a 4 ans et 213 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 213 jours

Drôme : Le groupe Cheval poursuit sa croissance externe

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Les équipes de direction du groupe Cheval, de Sodetec et de Migma. [©Groupe Cheval] Le groupe Cheval poursuit sa stratégie débutée il y a 20 ans, en diversifiant ses activités par de la croissance externe. Ainsi, le 1er juillet dernier, le groupe a fait l’acquisition de Migma, puis le 30 du même mois, celle de Sodetec. Les fondateurs de ces deux entreprises – Fabienne Airal et Eric Blanchard pour Migma, et Jean-François Merlier pour Sodetec – continueront d’en assurer la direction. Pour Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme, « les valeurs que nous partageons, l’esprit familial de nos entreprises, nos engagements communs pour l’environnement et notre détermination à proposer des aménagements et solutions durables à nos clients sont autant de raisons qui nous ont conduits à vouloir travailler ensemble ». Ainsi, Migma est une entreprise experte dans la mise en œuvre de bétons décoratifs et d’environnement. La société compte 100 collaborateurs et affiche un chiffre d’affaires 2019 de 15 M€. S’appuyant sur trois agences à Loriol (26), à Lunel (34) et à Saint-Priest (69), ainsi que sur l’entité Mineral System au Pertuis (84). Depuis 2000, Migma a développé ses solutions pour des clients privés et les collectivités, notamment en multipliant les différentes finitions de béton. Pour sa part, Sodetec est une entreprise spécialisée dans la déconstruction et la démolition, créée en 2001. Les 33 collaborateurs interviennent surtout en Rhône-Alpes, dans la requalification de friche industrielle, dans la déconstruction d’intérieur, ou la démolition en site occupé.  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 215 jours

Saretec : Les experts

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Joël Kuborne, expert responsabilité civile et construction chez Saretec. [©Saretec] Quel est le rôle d’un expert construction ? L’expert construction intervient de façon générale à la demande des compagnies d’assurance suite à la déclaration de sinistre d’un assuré. Il lui incombe de déterminer l’origine des désordres, de qualifier leur gravité. Mais aussi, de proposer des principes “réparatoires” et de définir un partage de responsabilité. Il doit aussi donner son avis sur la mobilisation des garanties obligatoires – décennale ou dommages-ouvrage – ou facultatives – responsabilité civile, bon fonctionnement, dommages intermédiaires… – du contrat d’assurance. Nos principaux clients sont les assureurs. Mais nous pouvons intervenir pour les entreprises, afin de gérer leurs sinistres sous franchise.  Quels sont les champs d’action de l’expert et sur quels types de projets êtes-vous appelé ?  Nous participons aux expertises amiables et judiciaires – civiles ou administratives – et à des réunions de médiation : protection juridique ou défense-recours. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 215 jours

Transition écologique : la filière bois salue le rapport de la députée Anne-Laure Cattelot

Missionnée par le Premier ministre suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée LREM du Nord Anne-Laure Cattelot a remis le 17 septembre 2020 au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations pour que la filière forêt-bois française puisse renforcer ses contributions à la transition écologique et à l’économie bas carbone de demain. Les organisations interprofessionnelles France Bois Industries Entreprises, France Bois Forêt, France Bois Région et le Comité Stratégique de Filière forêt-bois saluent le travail réalisé par la députée Anne-Laure Cattelot et la qualité des échanges qu’elle a organisés avec tous les représentants de la filière forêt bois. Le secteur de la forêt et du bois est un atout majeur de la Nation pour atténuer les effets du changement climatique et réussir les objectifs de transition écologique et bas carbone. Ses leviers sont tout à la fois économiques, écologiques et sociaux. Le rapport souligne la valorisation de tous les usages du bois, seul matériau écologique, biosourcé, entièrement renouvelable et stockant le carbone de l’atmosphère. Il est mentionné un renforcement des actions consacrées aux forêts, notamment dans l’adaptation de celles-ci aux effets du changement climatique afin de conserver leur vitalité, leur diversité et leur capacité de régénération. Par ailleurs, est mise en lumière la durabilité de la construction bois et l’accroissement nécessaire de la décarbonation de l’économie du bâtiment liée à la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020). La visibilité de l’impact carbone du bâti sera ajoutée aux exigences réglementaires pour illustrer les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables. C’est une vision bas carbone de la construction bois qui est ici affirmée, faisant de ce matériau une référence en matière de durabilité et d’atténuation du changement climatique. Pour ce faire, il est proposé de tripler les quantités de bois dans la construction d’ici 2050. Le rapport insiste sur l’urgence à favoriser le renouvellement des forêts françaises. En réponse au défi du changement climatique, il est notamment proposé de créer de nouveaux vergers à graines pour disposer de matériel génétique adapté au changement climatique, de créer des projets forestiers de territoire et de mettre en œuvre un fonds (300 M€) pour la reconstitution des forêts sinistrées. Un encadrement des coupes momentanément déboisées (répondant au ressenti visuel) engagera une nécessaire concertation approfondie avec les professionnels, considérant la multiplicité des situations que les forestiers auront à gérer. Les organisations soutiennent l’ambition, en plus des mécanismes de régénération naturelle, de pouvoir assurer la plantation de 70 millions d’arbres chaque année pendant trente ans, soit un arbre pour chaque français tous les ans. Cette ambition appellera les moyens d’un changement d’échelle à tous les niveaux pour le secteur forestier. Ces mesures ont une cohérence d’ensemble qui s’inscrivent dans la volonté du Gouvernement, de mobiliser des ressources importantes pour les forêts françaises dans le cadre d’un plan de relance global. L’objectif est d’organiser une mise en œuvre plus unifiée de la politique forestière française, tenant compte des diversités. Le rapport insiste sur l’importance d’une coopération active entre l’amont et l’aval de la filière, reconnaissant l’efficacité de ce type de synergies dans la structuration de la filière. Fort de ce constat, ce rapport innove en exposant la nécessité d’une réorganisation systémique de la filière. Il propose un cadre de solution générique rapprochant tous les niveaux : sphères étatiques et ses opérateurs, sphère professionnelle. Une mise à l’agenda des travaux du Gouvernement de ces propositions, préparant un cadre de décision rapide, est une étape déterminante qu’encouragent les interprofessions de la filière forêt-bois.  
Il y a 4 ans et 215 jours

MC-Chimie : « Nous proposons tous types de systèmes de réparation »

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La partie “Industrie du béton” représente 40 % des activités de MC-Chimie. [©MC-Chimie] Créée en France en 1981, MC-Chimie est issue d’une entreprise familiale. Elle constitue une filiale indépendante du groupe MC-Bauchemie, située outre-Rhin. « Nous disposons de 3 grands pôles d’activités, explique Lucas Loupe, responsable Infrastructures et Industrie. “L’Industrie du béton”, “Infrastructures et Industrie” et le “Building” ». L’entreprise est présente sur tous Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 215 jours

Cemex : Et le bétonnier se fait rénovateur

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Rénovation des pavés béton d’une place de Montjoire (31). Après travaux, le sol est comme neuf… [©Cemex] Réparer plutôt que jeter et remplacer. La préservation des ressources naturelles a le vent en poupe. Elle est surtout une nécessité. Et elle doit toucher tous les domaines, y compris celui des sols en béton décoratifs. Pourtant là, la tendance est à la reconstruction. La faute au manque d’entretien et de protection des surfaces horizontales urbaines. Cemex a fait cette observation, complétée d’un constat : peu d’entreprises proposent un service d’entretien et de rénovation des sols esthétiques en béton. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a choisi de le mettre en place, dans la région Occitanie pour commencer. Le nom du service ? “Entretien et rénovation des sols”. Simple, explicite et précis… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 215 jours

Groupe RGD : Au-delà du produit

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Chantier de protections galvaniques avec des anodes signées RGD. [©RGD] Depuis près de 30 ans, Bob (Beaux ouvrages en béton), marque du groupe RGD, propose de multiples solutions pour le béton. « Près de 99 % de nos chantiers concernent des ouvrages d’art, des ponts ou des tunnels, explique Richard Guérin, gérant du groupe RGD. Nous élaborons des solutions conjointement avec l’entreprise de pose ou nous répondons à un CCTP1, en fournissant le produit adéquat en fonction de la demande. » La marque s’intéresse aussi bien à la réparation structurelle qu’à la protection des bétons. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 215 jours

Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes chaux d’une nouvelle signature

Les deux filiales du Groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation des bâtis. Si à l’occasion des Trophées de la chaux, concours qu’elles organisent conjointement tous les deux ans, lumière est faite sur les techniques de restauration et le savoir-faire des artisans, c’est clairement le matériau lui-même qui est valorisé par ce nouveau packaging des produits, lancé à partir de septembre. La chaux est « Matière » : elle a permis à l’homme de mener à bien ses entreprises architecturales les plus audacieuses (comme les voies romaines ou le célèbre Pont du Gard). Matériau minéral et naturel, elle connaît aujourd’hui un essor important dans le cadre de chantiers anciens et neufs, notamment parce qu’elle permet de conserver l’authenticité des édifices. Ses atouts sont multiples, agréable à mettre en œuvre grâce à sa plasticité, elle peut aussi se retirer facilement sans abîmer le support. Perméable, elle laisse respirer les murs et participe au confort des habitations. La chaux fait également appel aux « Sens » : la vue d’une part, parce que neutre ou teintée (avec des pigments naturels ou des sables locaux propres aux différents terroirs et aux particularités régionales), elle s’avère résolument esthétique. Le toucher d’autre part, car elle offre une multitude de finitions, grattées, lissées, talochées… au gré des envies et grâce, bien sûr, à l’expertise des artisans qui la manient. Outre cette mise en avant de l’ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l’avantage d’une lisibilité optimale. Elle repose, en effet, sur une grande sobriété graphique au profit d’informations essentielles pour le compagnon : les applications des produits figurent désormais sur la face du sac. Soulignons que les codes couleurs par produit sont, quant à eux, rester les mêmes, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent identiques. • Côté Ciments Calcia, la gamme, large et complète, dispose de 5 solutions. La chaux aérienne éteinte CAEB est préconisée pour les finitions d’enduits en restauration, les peintures à la chaux (badigeons, patines) et les stucs. Au rang des chaux hydrauliques naturelles, Rénoblanche se destine à la réalisation d’enduits et de rejointoiement de pierres. Sa blancheur élevée et constante procure aux enduits une luminosité incomparable et met en valeur les sables locaux. Rénobat, quant à elle, offre des résistances mécaniques plus élevées à court terme, pour une utilisation sur des supports plus résistants. C’est une solution idéale en vue de la réalisation de murs et d’enduits extérieurs. Enfin, pour ce qui est des chaux hydrauliques (2/3 de chaux hydraulique naturelle, 1/3 de ciment hautes performances, adjuvants), Renocal (blanche) et Calix (grise) sont recommandées pour les enduits en application manuelle ou mécanique, en neuf comme en rénovation. Ces chaux sont disponibles dans les réseaux de distribution de matériaux de construction du territoire. • Côté Socli, la gamme s’avère encore plus étendue, sachant que rappelons-le, Socli est chaufournier depuis plus de 150 ans. En 2019, elle a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » soulignant son savoir-faire et son expertise de chaufournier. Ainsi les chaux hydrauliques naturelles Chaux Socli et Rénochaux, les chaux hydrauliques Chaulys blanche et Batiliant, les enduits extérieurs Cent%, Rénocolor, et intérieur Monolys, ou encore l’enduit décoratif Taddelakt, pour citer les références les plus emblématiques, incarnent la grande diversité des usages permise par cette large gamme. Précisons que Socli se positionne comme acteur privilégié du Sud-Ouest, rayonnant sur les régions Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et Nouvelle Aquitaine.
Il y a 4 ans et 216 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 216 jours

Le LAB, une plateforme de diffusion des connaissances pour la réussite des transitions du bâtiment

Accompagner tous les acteurs face aux défis du bâtimentDepuis quelques semaines la France est engagée dans un ambitieux plan de relance incluant des engagements forts en faveur de la rénovation globale des bâtiments et plus largement en faveur des transitions énergétique, environnementale et numérique du secteur de la construction.Face à ces enjeux, le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4[1] joue pleinement son rôle et s'investir pour amplifier son action dans l'accompagnement et la montée en compétences des acteurs du bâtiment confrontés à ses nombreux défis environnementaux et sociétaux en mettant ses productions à la disposition du plus grand nombre.Dans ce contexte, pour permettre aux usagers et occupants des bâtiments de comprendre les grands enjeux du secteur, et aux entreprises de les satisfaire, le Cercle Promodul/INEF4 lance aujourd'hui le LAB, une plateforme virtuelle dédiée à la diffusion des connaissances.Le LAB pour tousInédit, le LAB donne accès gratuitement à de très nombreux outils développés pour favoriser la découverte et améliorer les connaissances des différents acteurs aux compétences diverses qui composent le secteur du bâtiment.Ainsi, pour satisfaire les professionnels comme les particuliers, les formateurs et enseignants, comme les étudiants et stagiaires en formation, le LAB propose des contenus diversifiés et une multitude de formats différents :Des questionnaires pensés de manière ludique et instructive, afin de découvrir et comprendre des concepts clés grâce à des réponses documentées. Les deux premiers sujets concernent "L'économie circulaire et l'écoconception dans le bâtiment" ; "Le Confort d'été et l'adaptation des bâtiments au réchauffement climatique".Des outils numériques et de simulation pour appliquer de façon concrète certains concepts. En cours de développement : "Calculez votre autoconsommation photovoltaïque".Une base de connaissances pour reprendre certains principes ou approfondir la compréhension d'éléments théoriques. Organisée en "Wiki", elle s'articule autour des thèmes suivants : Qualité d'air intérieur, Matériaux, Thermique, Quartier et ville bas carbone, Production d'énergie renouvelable.Des fiches pratiques pour comprendre et passer à l'action avec des éléments d'explication concis et clés en mains. Sujets déjà disponibles : Économie circulaire des produits de couverture et d'étanchéité ; L'autoconsommation photovoltaïque.Des guides, rapports et retours d'expériences pour approfondir un concept et aller plus loin dans la démarche. Sujets déjà disponibles : Qualité de vie et confort ; Le rafraîchissement passif et le confort d'été ; Le BIM.Les contenus sont régulièrement mis à jour et alimentés par de nouvelles productions issues des travaux collaboratifs.Enfin, pour faciliter l'accès à l'ensemble de ces ressources, une page thématique dédiée permet de retrouver l'outil approprié à chaque besoin en un simple clic.« Véritable base documentaire, cette plateforme se veut donc instructive et pédagogique, accessible à tous pour contribuer, tant en construction neuve qu'en rénovation, à l'atteinte des objectifs européens et nationaux ambitieux. Mais également pour favoriser l'essor des lieux de vie et de travail sains, performants, durables et confortables. »-Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Fonds de Dotation Pour Accéder au LAB, cliquez ici.[1] Le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4, grâce à ses Mécènes et par le biais de sa structure opérationnelle, investit les sujets d'aujourd'hui et explore les enjeux de demain pour contribuer au développement du secteur du bâtiment dans l'intérêt général. Pour découvrir ses Mécènes : https://cercle-promodul.inef4.org/nos-soutiens/
Il y a 4 ans et 216 jours

Le Groupe Léon Grosse annonce le rapprochement avec Kyotec, acteur européen de la façade architecturale

Porté par un chiffre d’affaires record de 826 M€ en 2019 en ligne avec ses objectifs et malgré le contexte difficile de l’année 2020, le Groupe Léon Grosse, ETI du BTP, annonce ce jour une prise de participation majoritaire dans le groupe Kyotec. Créé en 2008 par Thierry Foucart et basé au Luxembourg, Kyotec est également implanté en France, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne. Le Groupe de 175 collaborateurs a réalisé un chiffre d’affaires de 35 M€ en 2019. Spécialisé dans la conception, l’ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes dans les secteurs résidentiel et tertiaire, le Groupe dispose d’un savoir-faire reconnu à l’international. Avec plus de 50 réalisations à son actif depuis 2008, Kyotec se concentre sur des projets alliant innovation technologique, prestige et performance énergétique. Parmi les dernières réalisations : la rénovation de la Tour Aurore à Paris, l’installation du mur rideau sur les tours Mobius à Bruxelles ainsi que de la façade “exosquelette” en acier et verre sur le complexe hôtelier City of Dreams à Macau. Ce rapprochement s’inscrit dans la stratégie de développement de Léon Grosse et illustre la volonté du Groupe de diversifier son activité. Cet accord permet à Léon Grosse d’accompagner la croissance de Kyotec et de se renforcer sur un métier du secteur de la construction à haute valeur ajoutée et porteur d’une image forte. Ce rapprochement permettra également à moyen terme de développer des synergies créatrices de valeur pour les 2 entreprises, notamment en proposant de nouvelles offres autour de structures architecturales complexes basées sur les expertises techniques complémentaires de Léon Grosse et Kyotec, en France et à l’International. Le Groupe Léon Grosse accompagnera également la mise sur le marché de la technologie brevetée ModulAir, un système de traitement de l’air intégré dans les façades pour le neuf ou la rénovation et développé dans l’atelier de test et de prototypage de Kyotec (Le LuxLab). Ce système permet à la fois de maximiser les hauteurs libres disponibles en assurant une qualité d’air ambiant dans les constructions. Photo : Ivan Dupont
Il y a 4 ans et 217 jours

Est-il préférable de confier un chantier à une entreprise générale ou à différents prestataires ?

Dans la mesure où la construction d'un bâtiment se décompose en autant de lots que de métiers du BTP, il est nécessaire de décider au préalable s'ils seront exécutés ou non par la même entité juridique. En effet, les implications sur l'organisation du chantier ne sont pas les mêmes, notamment pour les architectes et les maîtres d'œuvre responsables de la conduite et de la bonne exécution des travaux.L'entreprise générale : un interlocuteur uniqueLa première option est de rechercher une seule entreprise du bâtiment capable de réaliser l'ensemble des prestations prévues par les plans d'exécution.Aussi appelée « entreprise tout corps d'état », l'entreprise générale prend en charge la totalité des travaux de construction, du gros œuvre (fondations, toiture...) au second œuvre (plomberie, électricité...). En sa qualité de contractant unique, elle est la garante de leur bonne exécution. Toutefois, le maître d'œuvre aura affaire à une seule personne lors du déroulement des travaux : le responsable de chantier de l'entreprise. En cela, le suivi et les réunions de chantier s'en trouvent facilités étant donné qu'il ne s'adressera qu'à une seule personne, quelle que soit la nature des travaux concernés. Aussi, la réception des travaux se fera avec l'unique responsable de chantier.De la même manière, le temps consacré à la consultation des entreprises est plus simple, car nettement réduit. En effet, l'appel d'offres se résume à étudier les propositions de quelques entreprises, contre plusieurs dizaines en corps d'état séparés. Cependant, l'enveloppe budgétaire proposée est souvent plus élevée d'environ 10%. Ceci correspond en général à l'économie que fait le maître d'ouvrage sur la coordination des travaux du fait de l'interlocuteur unique.Les entreprises générales sont le plus souvent des entreprises du bâtiment spécialisées dans un métier du BTP qui font appel à des sous-traitants pour les lots qu'elles ne maîtrisent pas. Même si elle ne dispose pas de toutes les compétences techniques, une entreprise générale est en quelque sorte le chef d'orchestre qui dirige les travaux et endosse toutes les responsabilités juridiques. À ce titre, une entreprise dont l'assise financière est sûre sera plus à même d'affronter les difficultés que peuvent générer un abandon de chantier, un accident ou un dépôt de bilan par l'un de ses sous-traitants. C'est également l'entreprise générale qui est tenue d'en supporter l'assurance décennale. Les corps d'état séparés : plusieurs métiers du BTPFaire appel à des corps d'état séparés consiste à travailler différemment dans la préparation et l'organisation du chantier.Contrairement à l'entreprise générale, le recours à des corps d'état séparés nécessite de faire autant d'appels d'offres que de lots à contractualiser. Chacun des différents intervenants avec qui le maître d'œuvre est amené à négocier est un spécialiste dans le secteur du bâtiment. La procédure de consultation des entreprises est par conséquent plus longue. Mais à son issue, il travaillera avec des prestataires compétents qui auront été choisis pour leur compétitivité, leur savoir-faire, mais aussi leur solidité financière. Cela n'exclut cependant pas le risque d'un dépôt de bilan de l'un d'entre eux. Dans cette éventualité, le maître d'ouvrage en supportera directement les conséquences. Par ailleurs, en matière de garanties, celles-ci sont réparties par travaux.En évitant les intermédiaires, on peut compter sur des économies substantielles. Lorsque chaque prestation de chaque offre est soupesée, analysée et négociée, le maître d'œuvre a de meilleures chances de respecter le budget prévisionnel alloué et s'assure une bonne gestion financière. Ceci est d'autant plus réaliste que chaque corps d'état est directement responsable de la qualité de son ouvrage et doit fournir une garantie décennale sur ses travaux.La réalisation d'un chantier en corps d'état séparés génère des besoins spécifiques lorsqu'il s'agit de coordonner les travaux. Il est clair que la démultiplication des intervenants exige le respect des règles de sécurité et d'organisation, de l'ouverture à la réception du chantier. Si l'entreprise générale prend en charge de fait la coordination des travaux puisqu'elle fait intervenir ses employés et ses propres sous-traitants, le recours à des corps d'état séparés nécessite un pilote de chantier. Cela peut être un coordonnateur OPC (ordonnancement, pilotage, coordination) ou un AMO (assistance à maîtrise d'ouvrage). Celui-ci aura alors la charge l'avancement des travaux et de faire respecter les délais.« Beaucoup de promoteurs ou de maîtres d'ouvrage s'interrogent sur la pertinence d'un chantier en entreprise générale ou en corps d'état séparés. La réponse ne peut cependant pas être tranchée. Elle dépend de nombreux facteurs dont notamment la nature du projet de construction et le budget alloué. Mais cela va bien au-delà.En effet, la maîtrise d'ouvrage doit aujourd'hui relever de nombreux défis, mais aussi affronter des risques assortis de contraintes croissantes. Réaliser un bâtiment à forte performance énergétique est un défi de plus en plus exigeant. Respecter des règles constamment de plus en plus contraignantes en matière de santé et de sécurité les expose à de nombreux risques de nature pénale. Quant aux délais de réalisation des travaux, ils doivent être toujours plus courts pour répondre aux contraintes d'une nouvelle clientèle, plus exigeante. »-Alexandre Brochot, Président Cofondateur d'AOS
Il y a 4 ans et 217 jours

CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovation

ARTIBAT, salon d’affaires des professionnels de la construction de l’Ouest, et NOVABUILD, l’allié solutions climat des acteurs de la construction et de l’immobilier en Pays de la Loire, s’associent une nouvelle fois pour valoriser les solutions innovantes des startups de la construction. Jeudi 22 octobre 2020, relevons ensemble le défi de la décennie le temps d'une journée 100% en ligne 100% rénovation2020 est l'année zéro, celle d'un point de départ où la question de la crise climatique devient centrale. Part du problème, notre filière est donc aussi une part de la solution. ARTIBAT et NOVABUILD se sont donnés comme ambition avec CIRQ 2020 de faciliter la massification de la rénovation, une « solution climat » en réponse à l'atténuation et à l'adaptation au dérèglement climatique aujourd'hui nécessaire pour notre filière construction. Massifier suppose d'innover : une innovation à la fois technique et organisationnelle pour lever les blocages. C'est la raison pour laquelle ils ont lancé un appel à solutions pour faciliter la rénovation auprès de startups.Le jeudi 22 octobre, ARTIBAT et NOVABUILD vous invitent à un événement dédié aux démarches innovantes et aux retours terrain pour une rénovation de qualité, performante, sur les aspects thermiques, environnementaux et prenant en compte les usagers.Toute la journée, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d'expériences autour de : l'innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l'économie circulaire en rénovation.Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats.CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovationSélectionnés par un jury d'experts après un large appel à candidature, le dispositif CIRQ permet d'accroître la visibilité des porteurs de projets et startups qui innovent pour la filière BTP. L'édition 2020 a tenu toutes ses promesses avec une dizaine de dossiers sélectionnés, dont 3 projets particulièrement remarqués pour leur solution en matière de rénovation.« À l'image des startups que nous valorisons, CIRQ doit être agile et s'adapter au contexte qui l'entoure. Ce sera donc, en 2020, une édition 100% en mode virtuel pour parler de préoccupations réelles : Comment innover en rénovation pour des bâtiments plus respectueux de notre environnement ? »-Valérie Sfartz, directrice du salon ARTIBAT« La massification de la rénovation est un élément clé pour la réussite de la stratégie bas carbone du BTP et de l'immobilier. De nombreuses solutions existent et peinent à s'installer sur le marché. CIRQ sera l'occasion de leur donner de la visibilité et permettra à NOVABUILD de commencer à établir un catalogue de « solutions-climat» utiles pour les acteurs de la construction et de l'immobilier. »-Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILDZoom sur les 10 lauréats CIRQ 20201er Prix du jury :Isol'En Paille :ISOL'en Paille produit sur mesure une gamme d'isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l'isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d'épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille.2ème Prix du jury :AIR :Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d'immeubles haussmanniens garantit l'apport d'air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d'écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l'air optimale des différents lots habitat de la copropriété.3ème Prix du jury :MAXEEM :Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d'accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d'étage, année de construction…), d'évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d'ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d'une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d'une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix).ARTICONNEX :Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l'économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi - location d'atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique.BATIRESO :Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d'ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d'appels d'offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction.BIModeler :Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l'accès au processus BIM.FEELBAT :Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l'évolution des fissures et mouvements d'un bâtiment ou ouvrage d'art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d'anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels.L'ASSECHEUR :Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d'un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s'agit d'un traitement naturel de l'humidité du mur : pas de produit chimique, pas d'onde magnétique. L'évolution technologique du syphon atmosphérique par l'utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d'air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l'assécher.MON Artiz :Cette initiative structure un réseau d'artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d'une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d'intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante).We Love Réno :Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu'à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s'organiser, interagir et suivre en temps réel l'évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d'échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l'organisation de rendez-vous BtoB.Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.Au sein d'un espace interactif, l'événement CIRQ donnera la parole aux 10 lauréats 2020 qui présenteront leurs solutions et produits aux professionnels visiteurs pendant les 3 jours du salon.
Il y a 4 ans et 217 jours

Malgré la crise, Hexaom espère atteindre 1 milliard de chiffre d’affaires en 2021

Comme pour de nombreuses entreprises du secteur, le chiffre d’affaires du groupe spécialisé dans la construction de maisons individuelles, particulièrement affecté par la crise sanitaire, est en recul au premier semestre 2020.
Il y a 4 ans et 217 jours

Dufrêne Rénovation : Adapter la prévention à des chantiers de particuliers

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un turn-over limité permet d’assurer dans la durée des formations de fond. Anne (2e personne à gauche au 2e rang) et David Dufrêne (1e personne à gauche au 1er rang) assurent la co-direction de l’entreprise Dufrêne Rénovation. [©Dufrêne Rénovation] Dans les régions de tuiles canal et de toitures à faible pente, les entreprises de gros œuvre assurent souvent les travaux de couverture. C’est tout à fait la situation de l’entreprise Dufrêne, spécialiste de la rénovation en gros œuvre et couverture, avec des chantiers traités surtout auprès de particuliers. La sous-traitance est limitée, le turn-over réduit, ce qui permet “d’asseoir” les actions de formation, de prévention et d’organisation du travail dans la durée. L’entreprise est certifiée RGE. Il y a quelques années, David Dufrêne, dirigeant de l’entreprise, a suivi une formation Feebat. Qui apporte une meilleure connaissance des autres corps d’état. Un plus dans une époque de transversalité croissante entre les différents intervenants d’une opération. Cette formation a été très utile à un moment où l’entreprise assurait aussi des prestations de second œuvre. Alors qu’elle s’est maintenant recentrée sur ses métiers d’origine.  La raison n’est pas due à un manque de chantiers. Mais à une difficulté récurrente à recruter du personnel qualifié et assez motivé par les métiers du bâtiment. En effet, dans cette région de production de Cognac, les grandes maisons attirent la main d’œuvre locale. Ceci, avec des conditions de travail et des niveaux de salaires, qui compliquent le recrutement pour les autres secteurs d’activité… Preuve de ces difficultés, les CFA ont du mal à remplir leurs cessions. « La demande est forte. Nous sommes dans une région prospère. Le niveau de commandes reste élevé. Pourtant, malgré tous les efforts et les actions mises en place depuis plusieurs années, le monde de la construction peine toujours à être suffisamment attractif », conclut David Dufrêne. Une méthodologie adaptée « Près de 70 % de nos chantiers concernent des interventions plus ou moins lourdes chez des particuliers »,explique Anne Dufrêne, co-dirigeante de l’entreprise éponyme. Cela va de la réfection de façades en pierre, nombreuses dans la région, à la rénovation lourde d’un bâtiment. Voire à des extensions neuves exécutées dans le respect de l’existant. Les chantiers peuvent durer 3 à 4 mois. D’autres, une demi-journée. Là se situe une vraie difficulté : assurer une prévention égale sur les chantiers longs comme courts. Les principaux risques sont liés aux chutes de hauteur, mais aussi à la rencontre de réseaux (électricité, gaz…) mal ou pas repérés. La mécanisation d’un maximum de tâches est une priorité permanente des dirigeants de Dufrêne Rénovation.[©Dufrêne Rénovation] Afin d’éviter toute dérive, chaque chantier est préparé avant le début des travaux par l’équipe désignée pour l’intervention. L’établissement du devis est aussi l’occasion d’un repérage des difficultés, des risques inhérents au chantier et de l’établissement d’un plan de travail. Lorsqu'ils débutent les travaux, les compagnons savent quels sont leurs besoins exacts en matériel, en échafaudages et en matériaux. Ce qui évite les pertes de temps dues à des allers et retours plus ou moins répétés chez des fournisseurs. Au préalable, David Dufrêne aura défini les possibilités de mécanisation des manutentions et des postes de travail, ainsi que les matériels nécessaires. Il aura aussi choisi les modes d’exécution en fonction du contexte (lieu habité ou non), afin de réduire au maximum les nuisances liées aux bruits et aux poussières. Enfin, Dufrêne Rénovation aura pris contact avec les différents concessionnaires, afin d’obtenir la communication des implantations des différents réseaux, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz, de l’eau ou des réseaux de communication. Mécaniser tout ce qui peut l’être L’amélioration de la prévention et des conditions de travail passe par le renouvellement régulier des véhicules de chantier, afin de s’assurer d’une fiabilité maximale et de profiter des équipements de sécurité les plus récents.[©Dufrêne Rénovation] Dans un contexte de difficultés de recrutement, la qualité des conditions de travail fait la différence. Les dirigeants de Dufrêne Rénovation mettent un point d’honneur à mécaniser tout ce qui peut l’être, dans une démarche d’élimination des tâches les plus pénibles. Cette approche passe aussi par la recherche de modes opératoires visant à limiter la fatigue des compagnons. « Si la maçonnerie reste plutôt traditionnelle, les travaux de couverture permettent parfois de sortir des poses classiques, qu’il s’agisse de l’emploi de panneaux supports de couvertures ou de la mise en œuvre de sarkings, ajoute Anne Dufrêne.Des solutions intéressantes, en termes de performances, de rapidité de pose et de réduction de la pénibilité, dès lors que la réfection totale d’une couverture doit être envisagée. » Ces opérations impliquent d’intervenir en hauteur et de manutentionner des matériaux lourds. Afin d’optimiser la prévention et les conditions de travail, Dufrêne Rénovation s’est équipée au fur et à mesure de matériels performants : mini-tombereau, mini-pelle, engin de levage télescopique, échafaudages de pied, grues... Ces équipements qui représentent un investissement élevé ont parfois bénéficié d’aides de la Carsat, de l’OPPBTP, de Constructis… Le personnel de chantier - 11 compagnons au total - est titulaire des différents Caces nécessaires à l’utilisation de ces matériels. De plus, une démarche importante a été engagée au niveau de l’outillage électroportatif. L’entreprise loue l’ensemble de son matériel. Les raisons en sont multiples. Le matériel est toujours opérationnel et en parfait état. Les gammes sont sans cesse renouvelées et incorporent les derniers progrès au niveau de l’ergonomie, de la réduction du poids et des vibrations. Ces progrès sont importants, car ils représentent un vecteur significatif de réduction de la fatigue physique et des risques d’apparition de troubles musculo-squelettiques. La prévention, source de productivité Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks.[©Dufrêne Rénovation] L’amélioration de la protection contre les chutes de hauteur est au cœur du système de prévention. « Nous investissons en permanence dans les échafaudages de pied, afin de ne jamais être en rupture et d’éviter toute intervention à risques, détaille Anne Dufrêne. Ces matériels sont équipés pour le montage/démontage en sécurité. Ils sont utilisés en travaux de façade comme en couverture. C’est la garantie de conditions de travail et de sécurité optimisées, quelle que soit l’importance de l’opération. » Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, mais aussi pour simplifier les opérations de manutention et de stockage, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks. L’équipement ainsi préparé permet d'échafauder la façade d'une maison de taille moyenne, avec un débordement suffisant en partie supérieure. Même si quelques compléments sont parfois nécessaires. Le personnel suit des formations régulières de montage/démontage d'échafaudages, sans oublier de nombreuses démarches de prévention engagées sur plusieurs années avec l’OPPBTP. « Ces investissements nous font gagner en productivité, tout en diminuant la pénibilité. L’optimisation de la prévention fait aussi gagner de l'argent »,complète David Dufrêne. Une évidence qui a mis du temps à entrer dans les mœurs, nombre d’entreprises percevant uniquement ces investissements comme des dépenses sans retour. Quatre personnes disposent du Caces de grutier, deux sont habilités à utiliser les engins de terrassement, et la quasi-totalité du personnel dispose de l’habilitation PEMP (plate-forme élévatrice mobile de personnes). Un pompier bénévole et un deuxième en formation assurent une sécurité complémentaire sur les différents chantiers de l’entreprise. Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 217 jours

PlanRadar choisit Matthieu Walckenaer pour diriger sa filiale française

Cet acteur en forte croissance sur les marchés de la ConTech et de la PropTech propose une solution numérique simple, rapide et efficace pour gagner en productivité et en rentabilité sur tous types de projets. Pour assurer le lancement et la croissance de sa nouvelle filiale, l'entreprise vient de nommer Matthieu Walckenaer Country Manager France.Matthieu Walckenaer a rejoint PlanRadar le 1er juillet au poste de Country Manager France. Basé à Paris, il a pour mission d'orchestrer le développement des activités en France, un marché stratégique pour l'entreprise basée à Vienne depuis 2013.Âgé de 41 ans et père de 3 enfants, Matthieu Walckenaer est diplômé de Neoma Business School. Il est doté d'une solide connaissance du secteur du numérique acquise ces 7 dernières années en tant que co-fondateur et CEO de Nudge APM, éditeur de logiciels dédiés à la gestion des performances des applications.Cette expérience entrepreneuriale menée avec succès jusqu'à la vente de la startup en 2019 lui a permis de développer une véritable expertise multidisciplinaire, à la fois commerciale, marketing, managériale, financière et technique.Il avait auparavant occupé pendant plus de 11 ans des fonctions commerciales à forte dimension internationale chez SAGEMCOM puis SOLUTIONS 30 dont il a assuré la direction commerciale pendant 4 ans. À ce titre, il a notamment été en charge de l'ouverture de nouveaux marchés, de la création de nouvelles filiales en Europe et mené des opérations de croissance externe.Cette nomination s'inscrit dans la stratégie de développement international de PlanRadar qui compte aujourd'hui 7 bureaux dans le monde et affiche de fortes ambitions sur le marché français de la construction et de l'immobilier.« Il est aujourd'hui primordial de travailler et de communiquer en de multiples sites. C'est pourquoi notre rôle dans la numérisation des secteurs de la construction et de l'immobilier est plus que jamais nécessaire. PlanRadar permet aux équipes de suivre, de se connecter et derésoudre les problèmes, du bureau au terrain. Nous sommes ravis d'accompagner nos clients français, anciens et nouveaux, grâce à une équipe pilotée par Matthieu Walckenaer, pour permettre au secteur d'améliorer la qualité, d'optimiser les coûts et de mener à bien les projets plus rapidement. »-Ibrahim Imam et Sander Van de Rijdt, Co-CEOs de PlanRadar« PlanRadar a su développer une solution très intuitive et facile à utiliser qui répond à des besoins clés dans la gestion des projets de construction et d'immobilier. L'atout majeur de cette solution collaborative est de permettre à nos clients d'être plus efficaces dans leur travail au jour le jour. La digitalisation des sociétés et des équipes de ce secteur leur assurera croissance et succès en gagnant en productivité et en qualité, indispensable en cette période compliquée que nous traversons où il faut se réinventer et s'adapter rapidement. Sans oublier que PlanRadar donne une nouvelle image de marque à nos clients pour leur permettre d'attirer de jeunes talents. »« Toutes ces raisons m'ont poussé à intégrer ce projet très ambitieux auquel je vais pouvoir apporter mes connaissances et mon expérience. La France est un des plus grands marchés en Europe en ce domaine, nous allons investir massivement, en particulier en embauchant des équipes commerciales et marketing ; déjà 3 personnes sont arrivées en août et d'autres recrutements sont en cours. Nous avons en outre la chance de pouvoir nous appuyer sur une équipe dynamique et ultra compétente basée à Vienne qui a su démontrer la force de notre solution avec déjà plus de 8.000 clients dans 45 pays. L'ouverture d'un bureau en France va nous permettre d'être proches de nos nouveaux clients et de créer une très grande communauté d'utilisateurs de PlanRadar en France. »-Matthieu Walckenaer, nouveau Country Manager France de PlanRadar Les chiffres clésPlus de 8.000 clients dans 45 paysPlus de 25.000 projets réalisés chaque semainePlus de 100 collaborateurs7 bureaux dans le mondeUne levée de fonds de 30M€ en 2020
Il y a 4 ans et 218 jours

Quelques mots sur les bétons du Grand Paris…

Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine La “faille” est la trémie d’accès au chantier de la gare souterraine Eole La Défense, opérée à travers plusieurs niveaux de parking. [©Gérard Guerit] Le Grand Paris. Derrière cette appellation se cache une multitude de chantiers, mais aussi de donneurs d’ordre. Le point commun de tous ces projets est d’aboutir à une importante amélioration des transports publics en Ile-de-France. Un défi qui s’accompagne d’aménagements conséquents autour des futures gares : construction de bureaux, d’habitations, de commerces… En résumé, le Grand Paris, c’est d’abord la construction de nouvelles lignes de métro, sous la houlette de la Société du Grand Paris (SGP). Vient ensuite le programme Eole, visant à creuser le tronçon manquant de la ligne E du RER, entre Haussmann – Saint-Lazare et Nanterre, géré par SNCF Réseau. De son côté, la Ratp poursuit l’extension de son réseau existant avec le prolongement de plusieurs lignes de métro. Enfin, il y a le CDG Express, qui reliera dès 2025 la Gare de l’Est à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.  Toutes les entreprises du BTP se sont mobilisées pour participer à chacun de ces projets. Vinci Construction France, comme les autres. Et de mettre tout en place pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre en matière de bétons. A ce niveau, la liste est longue et les références réglementaires plus que variés, créent parfois quelques contradictions.  Le choix de l’IN 0034 « Nous avons été amenés à faire quelques clarifications et précisions,explique François Cussigh, expert béton chez Vinci Construction France. En effet, le contexte normatif est évolutif et il était important de savoir quels étaient les CCTG applicables dans le cadre de ces chantiers. » En l’occurrence, il s’agit principalement de l’opération de construction de la gare souterraine Eole La Défense, située sous le Cnit, et des projets des lignes de métro 14 (lot GC 02) et 15 (lots T3C et T2D). Pour commencer, les entreprises visent une durabilité de 100 ans, ce qui est classique pour des bétons de génie civil. En plus de la norme béton NF EN 206/CN, le Fascicule 65 traite de ce type de béton. Sauf que la version 2017 est sortie en cours de route, imposant une modification du Livret 10 des bétons, édité par la Société du Grand Paris. Ce dernier document renvoie aussi au référentiel IN 0034 de la SNCF. Si l’IN 0034 et le Fascicule 65 vont dans le même sens, en termes de durabilité. Lesecond demande une plus grande réduction d’eau. « Mais cela complique les choses pour ce qui est des bétons de fondation, qui peuvent devenir délicats à mettre en place quand la réduction d’eau est très importante », souligne François Cussigh. De fait, c’est l’IN 0034 qui a été retenue comme référentiel concernant le rapport Eau/Liant max.  François Cussigh, expert béton chez Vinci Construction France. [©ACPresse] En attendant Perfdub En même temps, le Fascicule 65 parle certes de justification de la durabilité par approche performantielle. Mais seulement dans le domaine de la corrosion des armatures. Au contraire, pour ce qui est des aspects touchant aux attaques chimiques, le document est limité à l’approche prescriptive traditionnelle. Faute d’un recul suffisant. « Le projet national Perfdub apportera des réponses concrètes issues de l’expérimentation. Toutefois, ces éléments ne seront pas exploitables avant fin 2019, début 2020. Et les conclusions définitives seront publiées d’ici la fin de l’année prochaine.  Aussi, si la réduction d’eau reste un facteur important, en termes de durabilité des bétons, le choix du liant est tout aussi crucial. Ce dernier doit présenter une résistance élevée aux attaques chimiques.  D’ores et déjà, une approche performantielle est mise en œuvre par Vinci Construction France pour les bétons de la gare souterraine Eole La Défense. La formulation des bétons suit une démarche type Fascicule 65 (avec des compléments concernant les attaques chimiques définis en concertation avec la maîtrise d’œuvre), qui demande une justification des performances en amont des travaux. Puis, un suivi par prélèvements et essais pour garantir qu’il n’y a pas de dérive.  Puits de démarrage du tunnel de la ligne 14 Sud – Lot GC 02. [©ACPresse] Du côté des fondations profondes « Dans tous les cas, la finalité n’est pas de faire de la surqualité pour compenser les éventuelles variations, en termes de qualité de produit, de teneur en eau du béton ou de méthodes de fabrication », rappelle François Cussigh. Car il s’agit toujours d’une approche technico-économique… « Nous sommes en train d’acquérir l’expérience sur l’influence de la variation de la production des bétons sur la performance de durabilité. »Enfin, la durabilité des bétons de fondations profondes reste un autre sujet de recherche. « Nous travaillons à une meilleure maîtrise de ces bétons à l’état frais. Pour ce faire, nous avons mis en place un cahier des charges spécifiques Vinci – Botte », dévoile François Cussigh. En effet, un très long maintien de rhéologie – caractéristique de base d’un béton de fondation profonde – doit s’accompagner d’une grande stabilité du mélange. Aussi, le cahier des charges précise les essais de ressuage en condition normale et sous pression à réaliser. Et leurs vérifications à différentes températures extérieures. « Ces essais existaient déjà et sont normalisés. Nous les avons francisés, car il y a une volonté des professionnels des fondations d’aller plus loin dans ce domaine. » Dorénavant, les bétons sont qualifiés selon ces essais. Dans le futur, ce cahier des charges spécifiques pourrait constituer un complément à l’annexe D de la norme béton NF EN 206/CN, à l’occasion d’une prochaine mise à jour. En attendant, un peu de travail reste encore à faire sur l’interprétation des essais et la maîtrise des seuils. Des recherches FNTP sont en cours sur le sujet… Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 219 jours

Un rapport fait 19 grandes recommandations pour l'avenir de la forêt et de la filière bois en France

Missionnée par le Premier ministre sur ces enjeux, suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée du Nord Anne-Laure Cattelot a remis aujourd'hui au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations ambitieuses pour donner aux forêts et au bois toute leur place dans le monde « décarboné » de demain.Les ministres ont salué le travail réalisé par la députée, ainsi que la densité et la qualité des échanges qu'elle a organisés avec tous les acteurs concernés, témoignant ainsi de sa volonté d'être force de proposition pour relever tous les défis qui se posent aujourd'hui sur les enjeux forestiers.La députée souligne, par ce rapport, l'urgence d'impulser à l'échelle nationale le renouvellement des forêts françaises. Elle vient ainsi conforter la décision récente et sans précédent du Gouvernement, de mobiliser, dans le cadre du plan de relance 200 millions d'euros. Il s'agit, tout à la fois, de renouveler des forêts fragilisées par les impacts du changement climatique, d'augmenter la production de graines et plants forestiers, de développer les entreprises de transformation du bois, tout en dynamisant le marché de la construction en bois, et en accélérant le virage numérique de la filière grâce à la technologie LiDAR, qui apportera une connaissance plus fine de la ressource forestière.Les propositions du rapport doivent désormais faire l'objet d'une analyse attentive de la part du Gouvernement.D'ores et déjà, en réponse au défi du changement climatique, l'acquisition et le transfert de connaissances apparaissent essentiels. Les ministres ont également souligné que les recommandations de la députée rejoignent les priorités identifiées par les acteurs de la forêt et du bois dans leur feuille de route pour l'adaptation des forêts au changement climatique. Celle-ci doit leur être justement remise prochainement.Par ailleurs, la forêt peut renforcer la durabilité de la construction, et accroître la décarbonation de l'économie du bâtiment. La valorisation du bois d'œuvre sera ainsi au cœur de la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020) qui a vocation à marquer une évolution décisive dans la façon d'appréhender la construction. Un volet dédié à l'impact carbone du bâti sera ajouté aux exigences réglementaires. Il valorisera les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables, qui constituent des réponses bas carbone prometteuses. Cette nouvelle réglementation sera prête début 2021, pour une entrée en application à l'été 2021.« Ce rapport illustre toute la richesse, la diversité, mais également la complexité des forêts françaises et des enjeux auxquels la filière forêt-bois est actuellement confrontée. Par ses propositions concrètes, il sera un support précieux de l'action du Gouvernement sur la filière forêt-bois pour les deux prochaines années. Je crois au potentiel de cette filière pour répondre au défi de transition écologique et bas carbone de notre économie. Le plan de relance que le Gouvernement vient de prévoit 200 millions d'euros d'investissements pour la forêt pour justement répondre à cette ambition ».-Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation « La forêt française subit violemment le changement climatique. Pourtant, elle est une double réponse à la fois aux défis environnementaux et à la vie économique de nos territoires. Puits de carbone, lieu de biodiversité, lutte contre l'érosion des sols, préservation des ressources en eau, nos forêts doivent être au cœur de nos priorités d'action. Elles ont toute leur place dans le plan de relance. »-Bérangère Abba, Secrétaire d'État chargée de la biodiversité
Il y a 4 ans et 219 jours

Le groupe industriel Frénéhard & Michaux acquiert la société espagnole MA Estructuras

Avec plus d'un quart de son CA réalisé à l'export et notamment en Europe, il poursuit ainsi ses ambitions de développement à l'international en renforçant sa présence et ses activités en Espagne.Présent en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Italie, le groupe Frénéhard & Michaux propose aujourd'hui - sous le concept de LA HAUTEUR EN CONFIANCE® - une offre unique de produits pour l'accès, le déplacement et le travail en hauteur. Ces solutions (échelles, plateformes individuelles roulantes légères, échafaudages, garde-corps, lignes de vie, point d'ancrages, système d'ancrage mobile, harnais) adoptées par des professionnels du bâtiment et de l'industrie, soucieux de conjuguer sécurité et productivité, sont commercialisées sous les marques TUBESCA-COMABI®, SECURIGARD®, SYAM®, SKYWORKS®, TENDO® et ARTUB®.Après la prise de participation majoritaire en juin dernier de la société grenobloise GAMESYSTEM®, spécialisée dans les solutions de protection contre les chutes de hauteur, le groupe poursuit son développement par croissance externe en intégrant l'espagnol MA ESTRUCTURAS, loueur d'échafaudage avec prestations reconnu sur son marché.Entreprise familiale créée en 2010, la société MA ESTRUCTURAS réalise 2,2 M€ de chiffre d'affaires et emploie 30 personnes. Implantée à Madrid, MA ESTRUCTURAS propose de la location d'échafaudage associée à des prestations de montage pour des chantiers techniques. L'entreprise intervient principalement dans la capitale pour le marché de la réhabilitation.« Avec cette nouvelle prise de participation, nous renforçons notre présence et notre expertise sur le marché espagnol de la rénovation mais également celui de la construction en devenir. Nous avons des liens étroits avec MA ESTRUCTURAS et ce depuis de nombreuses années car elle utilise notre solution TENDO sur ses différents chantiers. Aussi c'est tout naturellement que nous nous sommes rapprochés d'une entreprise reconnue sur son marché et qui offre des prestations de très bonne qualité correspondant à nos exigences. Nous assurons ainsi le développement de nos savoir-faire et de notre chaîne de valeur en Espagne et au niveau du groupe. » Bernard Rothan, président du groupe Frénéhard & Michaux.Cette opération permet ainsi à Frénéhard & Michaux de diversifier son offre produits et services en Espagne. Le groupe conduit depuis toujours son développement en capitalisant sur ses marques historiques pour conquérir de nouveaux marchés et il ambitionne de forger un groupe leader européen avec un ancrage industriel fort.
Il y a 4 ans et 219 jours

Spie batignolles lance son premier concours

Spie batignolles lance son premier concours “Challenge Innovation Ouverte” à destination des jeunes entreprises innovantes et des équipes scientifiques issues de la recherche publique. Ce concours s’organise autour de 4 défis : – BIM et qualité de réalisation – étendre l’usage du BIM aux méthodes et à la performance de la construction : la mise en place du BIM (Building Information Modeling) passera par l’intégration de nouvelles applications et usages de la maquette numérique permettant d’augmenter l’efficience des experts de la construction et d’optimiser les projets. Comment utiliser les données très hétérogènes pour gagner en performance sur les projets et chantiers ? – Valorisation des matériaux excavés – outils pour la classification des matériaux : une évolution majeure est en cours. Les matériaux excavés ne seront plus systématiquement considérés comme des déchets mais également des matériaux à valoriser. Quels dispositifs de pré-classement pourront permettre de classer les matériaux pour mettre en oeuvre les usages et circuits de valorisation ? – Identification automatique matériel – traçabilité du matériel et gestion du flux : la gestion du parc matériel est un véritable enjeu. L’introduction de solutions numériques de type identification ou traçabilité constitue une avancée nécessaire pour optimiser son fonctionnement. – Route fonctionnelle – la route au service de la Smart City : les infrastructures routières travaillent sur leur impact environnemental et leurs fonctionnalités. Les infrastructures sont un élément à part entière de la Smart City. C’est l’objet des routes de “5ème génération” qui seront plus écologiques et intelligentes. Quelle innovation pour faire de la route un système énergétique, en adéquation avec les enjeux environnementaux ? Le Réseau SATT, association qui fédère les SATT – Sociétés d’accélération du Transfert de technologies – accompagne Spie batignolles dans la mise en œuvre et la diffusion des défis aux écosystèmes d’innovation du territoire, l’émergence des propositions de laboratoires et start-up. Les candidats ont jusqu’au 30 octobre 2020 pour déposer leur dossier sur le site: https://www.satt.fr/challenge-spie-batignolles/ La sélection des finalistes aura lieu le 3 novembre et l’annonce des lauréats se fera le 9 novembre prochain, après la rencontre avec le jury composé d’experts Spie batignolles et de personnalités externes au groupe. Il évaluera les possibilités de travailler avec la solution lauréate pour qualifier son apport, ses atouts et déployer une offre. Spie batignolles pourrait alors mettre en œuvre des expérimentations et/ou des collaborations scientifiques et techniques avec le lauréat.
Il y a 4 ans et 220 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.  Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. « Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous », indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.  Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise. « Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression », reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles : des Sateco SC 9015 quasi-neuves…  Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac. « Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne… » Pour les façades, le producteur a livré quelque 1 000 m3 de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.  Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes ! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.  Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication. « C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté », confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.  En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 220 jours

Vinci Construction France : Utiliser le laitier comme liant unique du béton

Retrouvez cet article dans le numéro 90 de Béton[s] le Magazine. Les poteaux reprennent les six niveaux du bâtiment C de l’Archipel. [©ACPresse] L’Archipel, un ensemble de 5 bâtiments édifié au cœur de la ville de Nanterre (92). Imaginé par les architectes Jean-Paul Viguier et Marc Mimram, il constitue le futur siège social du groupe Vinci. « Un siège qui nous rassemble et nous ressemble », indique Xavier Huillard, Pdg du groupe de BTP. Il sera le reflet de l’ADN de Vinci et le symbole de sa transformation. Surtout, il se veut le démonstrateur des savoir-faire et des innovations du groupe. « Chaque entité de l’entreprise a été sollicitée dans le cadre de la démarche “innovation” », résume François Cussigh, directeur du service ingénierie du matériau béton de Vinci Construction France. Et de poursuivre : « D’une manière naturelle, nous avons proposé un béton à faible impact environnemental ou bas carbone ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le numéro 90 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 222 jours

Tunnels et travaux souterrains 2020

Avec le lancement du Grand Paris Express, résolument, les métiers du souterrain ont occupé le devant de la scène. Jamais d’ailleurs, le secteur n’avait connu une telle densité d’activité. Et tant les entreprises de construction que les ingénieries spécialistes du génie civil ont été mises à l’épreuve. Pour le secteur, l’euphorie était bien au rendez-vous ! Mais voilà que le coronavirus a tout bouleversé. Dès le début du confinement, l’activité a donc subi un choc majeur avec de nombreux arrêts de chantiers. Mais des perspectives existent heureusement. Retrouvez dans ce publidossier l’actualité des acteurs en travaux souterrains…
Il y a 4 ans et 223 jours

Entreprise où il fait bon travailler : et le champion de la construction est...

CHAMPION. Savoir attirer les talents nécessite de disposer de divers atouts reconnus par ses propres collaborateurs. Le classement annuel Great place to work valorise les entreprises se distinguant par la qualité de vie au travail. L'édition 2020 concernant les multinationales européennes couronne notamment un acteur du Bâtiment. Découvrez lequel.
Il y a 4 ans et 223 jours

Tour SILEX2 à Lyon : une greffe architecturale en métal

L’opération SILEX², initiée par la maîtrise d’ouvrage COVIVIO, est la régénération d’un ensemble architectural du patrimoine du quartier d’affaires Lyon Part-Dieu. Construite dans les années 1970, la tour existante, abritant l’ancien siège d’EDF, n’était plus adaptée aux nouveaux usages. MA ARCHITECTES (conception) et ARTE CHARPENTIER (architectes associés) ont imaginé un programme, qui se développe autour de cet Immeuble de Grande Hauteur emblématique. La greffe architecturale en métal, offrant 400 m² supplémentaires par étage, s’est naturellement imposée pour assurer la viabilité du projet de bureaux d’une superficie de 31 000 m². Elle permet de répondre aux problématiques liées au vent et aux risques sismiques. Ajoutée à la façade nord, elle révèle le projet par la puissance de la structure de ses pignons et par sa silhouette élancée. Entièrement en acier, cette extension accolée est contreventée par un exosquelette composé de quatre grandes poutres verticales en métal « type I », d’une hauteur de 111,4 m et d’un entraxe de 12,2 m. Elles sont constituées de montants en deux poutres PRS* et lacées de diagonales en tubes carrés (400 mm de hauteur). L’ensemble, qui signe la nouvelle identité de SILEX2, a été fabriqué et mis en œuvre par SMB. Un challenge pour le charpentier métallique qui participe ainsi à la première tour d’acier sans noyau béton depuis la tour Eiffel et à la tour la plus élancée sur le continent européen. Culminant à 126 m, elle possède 24 niveaux de planchers collaborants, une coiffe qui protège les zones techniques et un mât de 15 m de hauteur. Côté tour existante, l’entreprise a réalisé les 4 derniers niveaux de plancher écrêtés puis reconstruits en acier afin d’alléger le sommet et optimiser la réaction au séisme. Ils accueillent les terrasses et les édicules techniques. Elle s’est également occupée des capotages de l’exosquelette, de la sur-toiture et de la structure du bâtiment ERP, qui comporte un porte-à-faux sur 8 niveaux. Ce dernier communique avec l’IGH par un socle actif. Au total, l’opération représente environ 2 000 tonnes de charpente métallique. Le chantier a débuté en septembre 2019 et s’achèvera à la fin du premier semestre 2021. Maître d’ouvrage : Covivio Maîtres d’œuvre de conception : MA Architectes et Arte Charpentier (architectes associés) Maître d’œuvre d’exécution : Builders & Partners – agence Rhône Alpes Auvergne Entreprise générale :Eeiffage construction confluences Charpentier métallique : SMB constructions métalliques Photo : SMB
Il y a 4 ans et 223 jours

L'UFME rappelle le rôle essentiel de la fenêtre pour une rénovation énergétique performante

Historiquement partisane de la fenêtre française de qualité, l'UFME rappelle que la fenêtre joue un rôle essentiel pour une rénovation énergétique performante, de la maison individuelle aux logements collectifs, en passant par le parc social ou les bâtiments publics.« Elle constitue un élément incontournable du confort thermique des occupants. La définition exacte de la part qui lui est réservée dans le plan RELANCE FRANCE reste à définir. Nous poursuivrons ainsi notre mission d'information et de sensibilisation de tous les publics à l'importance des parois vitrées, au même titre que l'isolation de la toiture et de la façade, ou que le remplacement de la chaudière. » -Bruno CADUDAL, Président de l'UFMEL'UFME souligne également l'application des mesures dès leur annonce. Évitant un temps d'attente prolongé dans la prise de décision des maîtres d'ouvrage, cela contribuera à donner plus de visibilité des entreprises pour les mois à venirnvironnementales visant notamment à augmenter l'incorporation de plastiques recyclés dans les process de fabrication. L'UFME milite depuis de nombreuses années pour l'interdiction de l'enfouissement des anciennes fenêtres PVC.« Les engagements environnementaux sont au cœur de nos actions. En témoignent par exemple notre Charte pour le Recyclage des Menuiseries en Fin de vie, ou encore notre intégration récente dans l'EPPA*. Nos adhérents gammistes ont développé et continuent de concevoir des profilés dans lesquels la volumétrie de PVC recyclé augmente régulièrement. Les moyens mis à disposition seront cruciaux pour le développement de la filière. »-Bruno CADUDAL, Président de l'UFMEL'implication de tous les acteurs reste essentielle pour faire de cette relance un succès. L'UFME poursuivra ainsi son accompagnement des adhérents à travers le décryptage des textes lors de la mise en place du Plan RELANCE FRANCE et assure son soutien au développement de la campagne FAIRE.* Association européenne des producteurs de profilés PVC pour fenêtres et produits de construction dérivés.
Il y a 4 ans et 223 jours

SPIE modernise le poste de transformation d'Altheim pour le compte de TenneT

Maillon essentiel de l'infrastructure d'alimentation électrique en Bavière, ce poste de transformation a été conçu pour un fonctionnement pérenne avec un niveau de tension de 380 kV. À la suite d'un appel d'offres, le projet a débuté en mars 2015 et s'est depuis lors achevé avec succès.Une extension pour de meilleures performancesPour gagner en efficacité et répondre aux exigences de la future ligne électrique nord-sud, une modernisation du poste de transformation s'imposait. SPIE a réalisé ces travaux sans perturber l'approvisionnement en électricité, afin d'assurer une continuité de service pour les foyers et les entreprises desservis par ce réseau. « Par son ampleur et ses exigences, ce contrat était très ambitieux », souligne Karl Olwitz, chef de projet chez SPIE et responsable de l'exécution du contrat. En tant que maître d'œuvre, le fournisseur de services multi-techniques était responsable de la réalisation du projet de A à Z, de la planification à l'installation du poste de 380 kV, en passant par la fourniture de matériaux, et ce, pour une durée de cinq ans. « Afin d'améliorer l'efficacité du poste de transformation, nous avons démantelé l'installation existante de 220 kV par sections, des dispositifs provisoires assurant la continuité du service », explique Karl Olwitz. Le poste de transformation a ensuite été réassemblé par étapes. Pour ce faire, SPIE a planifié, construit et installé quatre champs de conducteurs de 380 kV, deux champs de transformateurs de 380 kV et trois champs de transformateurs de 110 kV, un système de compensation de 380 kV et plus de 18 champs de barres-bus triples. En outre, le fournisseur de services multi-techniques a installé un ensemble complet de technologies de protection, de contrôle et de communication sur site ; il a également érigé le nouveau bâtiment du poste et 11 cellules de contrôle, et équipé le site entier d'un nouveau système d'éclairage extérieur. « La reconstruction d'un poste de transformation de cette taille demande une planification précise et une coordination minutieuse des différents corps de métiers. Le poste de transformation d'Altheim est considéré comme un important nœud du système intégré européen de réseaux électriques et constitue une interface d'alimentation électrique essentielle entre la Thuringe, la Bavière orientale, le grand Munich et jusqu'à l'Autriche », précise Anton Pritscher, chef de chantier de l'unité d'appareillage de commutation d'Ergolding.Un partenaire fiable de longue dateTenneT et SPIE entretiennent une collaboration fructueuse depuis de nombreuses années. En tant que fournisseur de services multi-fabricants et multi-produits, SPIE se démarque en proposant une source unique de services, doublée d'une excellence opérationnelle. SPIE a établi un partenariat de confiance avec l'opérateur de réseau de transport d'électricité en l'accompagnant dans sa transition énergétique avec des solutions sur mesure. La coopération efficace entre les deux entreprises leur a déjà permis de mener à bien de nombreux projets par le passé. « Nous sommes très fiers de la confiance que nous a accordée une fois encore TenneT avec ce contrat. Assumer le rôle de maître d'œuvre a été un défi particulier pour SPIE, précise Josef Ammer, directeur de travaux chez SPIE et responsable des séquences opérationnelles sur site. Grâce à notre qualité d'exécution, au respect strict du calendrier et à l'application de normes élevées de sécurité au travail, nous avons une fois de plus été capables de soumettre une offre convaincante dans le cadre de cet appel d'offres européen. »
Il y a 4 ans et 224 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 224 jours

Quels sont les métiers du BTP les plus demandés à Nantes ?

Le milieu de la construction n’a jamais connu un aussi incroyable essor. Depuis quelques années, le secteur devient de plus en plus prospère, dans l’hexagone. Voici un top 7 des métiers du BTP qui recrutent le plus à Nantes. Le directeur ou Manager en BTP Le poste de directeur/manager en BTP est à la tête d’une agence spécialisée dans le BTP, que ce soit pour la maîtrise d’œuvre (travaux) ou pour la maîtrise d’ouvrage (ingénieurs, architectes). Cette personne coordonne tout ce qui est gestion et développement de l’agence, mais aussi les opérations menées par la structure, sans oublier le management d’équipes. Ce poste s’adresse aux cadres confirmés, avec au moins 10 ans d’expériences. Le plombier Le terme « plombier » est tiré du mot « plomb », qui a longtemps été le matériau principal dans la fabrication des canalisations. Bien que le matériau ait été interdit pour ses propriétés néfastes pour la santé, la désignation « plombier » demeure. Aujourd’hui, un plombier Nantes peut aussi être appelé « installateur sanitaire » ou encore « installateur thermique » dans le cas où il est chauffagiste. Sa clientèle peut être très variée et comprend les particuliers, les commerces de proximité, les promoteurs immobiliers, les gestionnaires de biens, les bailleurs sociaux, le tertiaire ou encore l’industrie. En général, les entreprises de plomberie se spécialisent en dépannage et en rénovation sur les chantiers. L’architecte L’architecte est celui qui construit un hôpital, un immeuble d’habitation, un local commercial ou encore une maison. C’est le maître d’œuvre sur le chantier, dès la conception des plans, le choix des matériaux, jusqu’au suivi de la construction et enfin la livraison du bien. Les architectes sont pour la plupart en exercice libéral, mais ils peuvent aussi être salariés en agence ou dans le secteur public. Le coordonnateur OPC Le chantier est soumis à un grand nombre de contraintes : délai à respecter, date de livraison à ne pas dépasser, présence de la main d’œuvre à faire intervenir au bon moment, au bon endroit. Pour gérer et organiser tout cela, les maîtres d’œuvre engagent des coordonnateurs ordonnancement, pilotage et coordination (OPC). Pour réussir à ce poste, passion pour le travail d’équipe et autonomie sont nécessaires. L’agenceur Les métiers d’agenceur et décorateur sont presque similaires, au détail près que l’agenceur est spécialisé dans la décoration et la finition. Dans le secteur du bâtiment, ce poste s’occupe la conception de l’organisation, du mobilier ou encore de la décoration intérieure. L’agenceur oriente surtout ses services dans la réalisation des locaux professionnels : immeubles de bureaux, local commercial, jusqu’aux paquebots. Le conducteur d’engins Le secteur du BTP est indissociable aux gros engins comme le tractopelle, le bulldozer ou encore la chargeuse. Dirigé par le chef de chantier, le conducteur d’engin est en charge de la préparation du terrain qui va accueillir le chantier, que ce soit pour des travaux de déblaiement, de nivellement ou de terrassement. Ce métier doit être exercé par quelqu’un de rigoureux, mais surtout quelqu’un de prudent, pour éviter les accidents. Le conducteur de travaux Souvent confondu avec le métier de coordonnateur OPC, le conducteur de travaux, pourtant, se charge de l’organisation, du  contrôle, de la planification et  veille au respect des délais lors d’un chantier. Il se présente comme étant le « responsable » du chantier de construction. Il est présent depuis le début jusqu’à sa livraison, notamment dans l’examen des plans de l’architecte, le recrutement des ouvriers, le choix des matériaux, les sous-traitants et les fournisseurs.
Il y a 4 ans et 224 jours

Leborgne® présente sa nouvelle lisseuse longue portée nanovib®

Lors de la construction d'un bâtiment à étages, la lisseuse longue portée Nanovib® permet de réaliser plus facilement, et de manière plus sécurisée, les joints entre les pré-dalles qui forment la dalle plancher. Elle diminue ainsi la pénibilité de la tâche et permet de gagner en productivité. Le temps d'application des joints est réduit de 70% pour un rendu parfait sous plafond. La réaction des testeurs au sein de grandes entreprises du BTP et l’intérêt suscité lors du salon BATIMAT laissent prévoir une généralisation de cet outil sur les chantiers de construction.Du chantier au Bureau d'Études : Le Design Centré Utilisateur pour réduire la pénibilitéAu fil des années, Leborgne a démontré ses capacités d’adaptation aux nouveaux modes de construction en concevant des outils innovants pour les professionnels du secteur. Le projet lisseuse longue portée nanovib®, mené par le Bureau d'Études Leborgne®, s’appuie sur la méthode Design Centré Utilisateur, qui place les Compagnons au centre du développement produit.A l’occasion de visites sur les chantiers, l’équipe R&D de Leborgne® s’est aperçue que plusieurs équipes de maçons finisseurs commençaient à bricoler des outils à manche long afin de réaliser les joints entre les pré-dalles. Bien qu’utiles, ces outils étaient souvent trop lourds et pas assez souples pour prendre en compte l’ondulation du corps lors des déplacements de l’opérateur.Leborgne® a retravaillé le concept pour améliorer son efficacité et le rendre industrialisable. Plusieurs prototypes ont été réalisés afin de trouver le bon compromis entre l’angulation de la lame et la souplesse du manche. L’intégration du design au sein de la R&D, dès la genèse du projet, a garanti une meilleure continuité, depuis le pré-projet et jusqu’à la production. Les tests terrain ont permis de valider le modèle aujourd’hui commercialisé.La gamme nanovib Leborgne® protège le capital santé des professionnels du bâtimentLeborgne® travaille depuis plusieurs années sur les questions de prévention de la pénibilité et des accidents du travail sur les chantiers.Ces réflexions ont donné naissance à la gamme nanovib® composée d’outils innovants destinés protéger le capital santé des profes-sionnels du bâtiment.Pour concevoir ces outils, Leborgne® a sollicité les conseils d’experts de la prévention : organismes professionnels de prévention, OPPBTP, SIST-BTP, CARSAT etc.La gamme est actuellement composée de 21 références.Un outil reflet du savoir-faire technique Leborgne®Leborgne® a mis tout son savoir-faire dans l’élaboration de la lisseuse longue portée nanovib®. La tête de la lisseuse est composée de 2 parties :Une monture en matériaux composite surmoulée sur une lame en acier inoxydable conjuguant souplesse et résistance. A l’extrémité, la monture englobe une douille cylindrique qui recevra le manche. Un manche en composite de section cylindrique pour une bonne prise en main qui allie souplesse et résistance avec un poids moindre. Le résultat de ces optimisations donne un produit léger et très maniable. Doté d’un manche de 1,85 m de long, la lisseuse longue portée Leborgne nanovib® permet de travailler au sol jusqu’à 3 m de haut sans avoir à tenir le manche de l’outil au-dessus de la coiffe du rotateur, principale cause de TMS de l’épaule.Caractéristiques techniques Lisseuse de joints 20 cm longue portée 1,85 m nanovib® :Longueur de la lame : 20 cmLongueur totale : 1,85 mPoids : 1,85 kgLisseuse de joints 30 cm longue portée 1,85 m nanovib® :Longueur de la lame : 30 cmLongueur totale : 1,85 mPoids : 1,85 kgPoints de vente : Négoces, Fournitures Industrielles, Quincailleries du bâtiment, Loueurs etc.
Il y a 4 ans et 225 jours

Stonart lance le béton mousse Aerolithys

Coulage d’une isolation sous dallage Aerolithys de Stonart. [©Stonart] Aerolithys est un nouveau béton mousse arrivant sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. « Nous avons signé un accord de diffusion exclusive de ce procédé », explique Régis Poureyron, ingénieur commercial spécialiste des matériaux de construction chez Stonart.  La particularité du système Aerolithys est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre. « La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2 de sol ne demandent que 3 h. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 225 jours

Alphi s’agrandit en Ile-de-France

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le nouveau dépôt Alphi comprend un bâtiment de 7 000 m2 couverts. [©ACPresse] Presque 3 ans après l’ouverture de son premier dépôt francilien, le coffreur Alphi réitère l’opération avec la création d’un pôle logistique de 2,7 ha, dont 7 000 m2 couverts et 700 m2 de bureaux. Cette nouvelle base remplace le dépôt originel, sans remettre en cause toute l’organisation déjà en place. En effet, les deux sites sont éloignés d’à peine 3 km et toujours implantés sur la commune de Coignières. « Nous avions l’ambition de doubler notre taille en 4 ans, nous l’avons fait en 3 », indique Eric Roman, directeur de l’agence parisienne d’Alphi. Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’activité francilienne génère près de 38 % du chiffre d’affaires du groupe… » Celui-ci était de 20 M€ en 2018.  Un important parc de matériels de coffrage A l’heure actuelle, Alphi est à la tête de 3 filiales (Luxembourg, Suisse et Qatar). Et emploie 75 collaborateurs et traite près de 1 500/an chantiers. Quelque 50 000 m2 de coffrages sont produits chaque année, selon le label Origine France Garantie. Et l’ensemble du parc matériel intègre 150 000 m2de coffrages, 80 000 étais et 2 000 t de tours d’étaiement. Dont une bonne partie est désormais disponible en Ile-de-France. A cela s’ajoute, dès à présent, un petit parc de matériels Fortal, marque avec laquelle Alphi vient de signer un partenariat. Il s’agit simplement d’un accord permettant à Fortal de stocker une partie des produits qu’il fabrique pour les rendre plus facilement accessibles à ses clients franciliens. L’agence francilienne compte 16 collaborateurs, qui ont participé à la conception de leur nouveau lieu de travail. « Alphi met en place un management par la bienveillance, d’où notre volonté de faire pleinement participer l’ensemble de nos collaborateurs dans les décisions les concernant »,explique Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Et de conclure : « Prenons soin de nos salariés et ils prendront soin de nos clients et de notre entreprise ». Quelque 1 500 chantiers chaque année Pour être aussi plus proche de ses clients, Alphi a mis en place, sur son nouveau site, un espace appelé “Customer Lab” (ou Labo Clients). Ce lieu est une sorte de salle de réunion ouverte à tous, pour pouvoir échanger et s’informer. C’est une zone de convivialité. Il suffit de venir à Coignières pour en profiter.  Traitant chaque année sur quelque 1 500 chantiers, Alphi a participé ou est encore présent sur des opérations de prestige en Ile-de-France. Telles les Tours Duo, à Paris 13e, réalisées par Vinci Construction France. Tel le vaste projet immobilier de 1 100 logements à Bagnolet (93), avec Eiffage. L’archipel, c’est-dire le nouveau siège social de Vinci, à Nanterre, l’hôtel Hyatt de Roissy-en-France ou encore le Complexe sportif de Meudon constituent d’autres opérations majeures. Et l’ouverture de la nouvelle base logistique de Coignières devrait permettre à Alphi de poursuivre cette belle croissance.  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 226 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 229 jours

Le prélèvement d'1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement crée la polémique

"Action Logement, c'est un des grands partenaires de l'État", a-t-elle estimé sur la chaîne BFM Business. "A un moment où le logement est si important et où on a besoin d'avoir tout le monde sur le pont, ce n'est pas totalement aberrant qu'Action Logement accompagne le gouvernement".Un projet de mise à contribution d'Action Logement à hauteur d'un milliard d'euros avait été confirmé lundi de source gouvernementale."La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", a justifié la ministre, "et les partenaires sociaux eux-mêmes sont d'accord pour s'engager dans une discussion sur plus d'efficacité.""Il y a eu des discussions, à la fois bilatérales et multilatérales, avec les partenaires sociaux", a-t-elle insisté, ajoutant que celles-ci "ne sont pas rompues."Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait regretté lundi sur Twitter apprendre la nouvelle par la presse. "Ce n'est pas la meilleure façon d'améliorer le dialogue avec les partenaires sociaux", avait-il dénoncé, tout en se disant "partant" pour réformer l'organisme, mais "dans le dialogue et la concertation".Emmanuelle Wargon a rappelé qu'il ne s'agit pas de la première fois que l'Etat ponctionne Action Logement pour financer la politique publique du logement.L'an dernier, l'organisme avait déjà abondé le budget 2020 avec 500 millions d'euros et lorsque le gouvernement avait réduit, début 2019, les économies demandées à l'ensemble du monde du HLM, le gouvernement avait décidé de compenser le manque à gagner par un prélèvement de quelque 300 millions d'euros supplémentaires.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social - il détient près d'un cinquième des HLM français - mais aussi du logement en général: il est assis sur un patrimoine de quelque 80 milliards d'euros, dont 55 milliards pour les seuls actifs immobiliers.Le projet dénoncé au SénatLa commission des Affaires économiques du Sénat a demandé jeudi au gouvernement de revenir sur son projet de prélever 1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement (ex-1% logement).Un tel prélèvement "mettrait en danger le financement du logement social au moment même où la relance exige un soutien massif à la construction", estime-t-elle dans un communiqué.La présidente de la commission, Sophie Primas (LR), juge "totalement anormal que l'on apprenne par des fuites dans la presse non seulement la volonté du gouvernement de prélever 1 à 1,5 milliard d'euros dans les fonds d'Action Logement, mais aussi qu'une importante réforme est en cours pouvant conduire à la disparition du 1% logement, donc d'un des principaux outils pour le logement des salariés dans notre pays".Un projet de mise à contribution d'Action Logement à hauteur de un milliard d'euros a été confirmé lundi de source gouvernementale, après une information du journal Les Echos."Cette nouvelle ponction décrédibiliserait en partie le plan de relance du gouvernement", estime la sénatrice LR, Dominique Estrosi Sassone, co?auteur avec Annie Guillemot (PS) d'un rapport intitulé "Tirer les leçons de la crise, construire pour demain"."Si, d'un côté, 500 millions d'euros ont été annoncés pour les HLM, de l'autre, le gouvernement s'apprête à prendre deux ou trois fois cette somme au financeur paritaire du secteur, Action Logement, sachant que 500 millions d'euros ont déjà été prélevés l'an passé", note-t-elle."Alors même que la crise du logement s'aggrave en raison du déficit de construction neuve, la mise en danger d'Action Logement et de sa gestion par les partenaires sociaux est très préoccupante", juge la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (CRCE à majorité communiste), présidente du conseil fédéral de la Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM. "Depuis 2017, le gouvernement a réalisé près de 7 milliards d'euros d'économies sur le logement social", déplore-t-elle.
Il y a 4 ans et 229 jours

Les défaillances d'entreprises du BTP sont reparties à la hausse durant l'été 2020

CONJONCTURE. Conséquence vraisemblablement logique de la crise du coronavirus, le nombre de défaillances d'entreprises de la construction n'a cessé d'augmenter depuis le mois d'avril 2020, selon les dernières données compilées par la Banque de France. Les chiffres sont en revanche bien plus encourageants sur un an.
Il y a 4 ans et 229 jours

Fabemi traite les ponts thermiques

La solution constructive complète pour traiter les ponts thermiquesLa RT 2005 a instauré la nécessité d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 et les constructions BBC portent sur les moyens à mettre en œuvre pour traiter les ponts thermiques, qui provoquent des pertes de chaleur. Les planchers et blocs Fabemi sont la réponse idéale pour atteindre les exigences de la RT 2012, voire construire des bâtiments conformes aux exigences du label E+C- (Énergie + Carbone -), en vue de la future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment.L’entreprise Fabemi a également développé des solutions constructives complètes pour traiter les ponts thermiques (planchers avec entrevous polystyrènes + planelles + blocs isolants). À cet effet, elle propose les planelles isolantes RIVTHERM® 25 (R = 0,25 m2.K/W) et RIVTHERM® 85 (R = 0,85 m2.K/W) ainsi que l’ISOPLANEL S (R = 0,92 m2.K/W) – planelle isolante conçue pour une utilisation toutes zones sismiques – pour le traitement des ponts thermiques à l’intersection mur-plancher.Un système complet mur et plancherSans rupteurs de ponts thermiquesComptant parmi les leaders sur le marché des produits en béton, Fabemi offre des solutions constructives globales pour traiter les ponts thermiques au niveau des planchers intermédiaires des bâtiments (planchers dalle pleine, béton ou planchers préfabriqués) et ainsi améliorer les performances des parois : blocs isolants / planelles isolantes / planchers à poutrelles et entrevous.Solution économique et facile à mettre en œuvre, les planelles isolantes représentent une alternative idéale aux rupteurs de ponts thermiques, sans rupture de la dalle de compression. Le système comprend tous les éléments pour construire le plancher et les murs, dans le respect des préconisations de l’étude thermique et des règles de l’art.Un plancher isolant avec poutrelles RAID® hybrides, entrevous isolants et planelles isolantes.Des blocs isolants Fabtherm® et accessoires (blocs d’angle, blocs de chaînage…) pour monter des murs de résistance thermique jusqu’à R = 1,77 m2.K/W.Solutions constructives pour maisons individuelles et logements collectifs, les blocs isolants Fabtherm®, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RT 2012, y compris avec des planchers dalle pleine.Cette solution consiste à intégrer une planelle isolante en about de dalle au niveau du passage des flux thermiques en complément de l’élévation en blocs béton isolants. Cela permet de diminuer de plus de 20% les déperditions linéiques en fonction de la résistance thermique de la planelle.En agrégats courants, d’épaisseur 5 cm, doublé d’une plaque de polyuréthane, la planelle isolante ISOPLANEL S (épaisseur 5 cm – R = 0,92 m².K/W), est efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries isolantes. Conçue pour les zones sismiques, elle est déclinée en plusieurs hauteurs (16, 17, 20 et 24 cm), en fonction de l’épaisseur du plancher. En béton de pierre ponce et dotée d’un isolant polystyrène graphite, la planelle isolante RIVTHERM® 85 (épaisseur 6,4 cm – R = 0,85 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques jusqu’à suppression des rupteurs.Également en béton de pierre ponce et dotée de 5 alvéoles, la planelle isolante RIVTHERM® 25 (épaisseur 5 cm – R = 0,25 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques. Adaptée pour tous types de plancher, la mise en œuvre des planelles isolantes Fabemi est plus simple et plus économique qu’avec des rupteurs de ponts thermiques.Fabemi planchers : poutrelles raid® hybrides manuportablesAvec ou sans étais, les RAID® Hybrides Fabemi sont des poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs. Longue portée, ces poutrelles permettent de réaliser toutes les solutions de planchers (standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les RAID® hybrides Fabemi sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6,20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié, qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Les poutrelles RAID® hybrides Fabemi font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants :OPTIRAID® : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm® : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm® sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en oeuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi blocs isolants : l’excellence Fabtherm®Le savoir-faire de Fabemi s’illustre également dans la fabrication de blocs béton isolants innovants et performants de la gamme Fabtherm®, qui se répartissent ainsi :Le bloc creux à coller Fabtherm® Éco, doté d’une résistance thermique de R = 0,51 m2 K/W, qui fait économiser sur l’épaisseur de l’isolant. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le Fabtherm® Éco apporte une solution économique de qualité à la construction de bâtiments individuels ou collectifs jusqu’à R+2.Les blocs creux à maçonner Fabtherm® Air, deux à sept fois plus isolant que des blocs traditionnels. Ces blocs de 20 cm de section, à base d’agrégats légers ou courants, disposent d’une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM, développée par LafargeHolcim, renforçant leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des performances thermiques inédites à épaisseur constante (de R = 0,58 m2.K/W à 1,77 m2.K/W), apportant une solution à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires).La mousse minérale isolante injectée dans les blocs Fabtherm® Air permet à la maçonnerie de prendre part à l’isolation du bâtiment, ce qui procure un gain de temps dans la construction et un gain de surface habitable.La gamme de blocs isolants Fabtherm® Air comprend :Le bloc à maçonner Fabtherm® Air 0.6 en agrégats courants, soit R = 0,58 m2.K/W,Le bloc à coller Fabtherm® Air 1.1 en agrégats courants, idéal pour les logements collectifs (R+4), soit R = 1,12 m2.K/W,Le bloc à coller hautes performances Fabtherm® Air 1.8 en agrégats légers (R+3), soit R = 1,77 m2.K/W.
Il y a 4 ans et 231 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 231 jours

Le monde coopératif vient à la rescousse de Scherberich

Confrontée à de nouvelles difficultés, l’entreprise familiale de construction de Colmar (Haut-Rhin) a trouvé une solution pour la continuité de ses activités pour sa branche monuments historiques, grâce aux salariés concernés, qui ont monté une Scop. L’activité de gros œuvre reste en redressement judiciaire.
Il y a 4 ans et 231 jours

Anomera : De la cellulose dans le ciment

De gauche à droite, les docteurs Amir Khabibullin et Ousmane Ahmat Hisseine (de l’université de Sherbrooke), travaillant dans le laboratoire sur les tests de DextraCel dans divers ciments. [©Anomera] Anomera est une start-up canadienne, qui a cherché à proposer un nouveau débouché à la florissante industrie de la sylviculture locale. Ainsi, sont nés les nanocristaux de cellulose carboxylée (Carboxylated Cellulose Nanocrystals ou CNC). Une matière que l’entreprise vend sous le patronyme de DextraCel sur une multitude de marchés. Parmi ceux-ci, la cosmétique, l’agriculture, la peinture et les colorants, ou encore les plastiques et polymères. Ainsi que la construction.   Pour cette dernière utilisation, le DextraCel est incorporé au ciment, afin d’améliorer ses performances et de réduire le volume total de liant utilisé. Le produit fonctionne avec tous les types de ciments, permettant d’éliminer les micro-fissures dans les dallages, ainsi que dans les routes de béton (très présentes en Amérique du Nord). Pour le développement de l’utilisation du DextraCel dans la construction, Anomera a signé un partenariat avec l’université de Sherbrooke, au Québec. Afin de travailler avec le professeur Tagnit-Hamou, spécialiste des matériaux de construction. L’intérêt principal de l’utilisation du CNC est écologique. Produit issu de la culture des arbres, il est estimé que chaque tonne de DextraCel utilisé dans le ciment permet d’économiser l’équivalent de 200 t de C02 relarguées dans l’atmosphère. Ceci étant calculé sur une moyenne du coût en CO2 de la production d’un ciment classique. Enfin, Anomera travaille à l’édification d’une usine capable de produire 500 t/an de DextraCel.
Il y a 4 ans et 231 jours

Houzz lance Houzz Pro : un logiciel de gestion pour les professionnels de la maison

Houzz Inc., la plateforme de référence pour la décoration, l'aménagement et la rénovation de la maison, a annoncé ce 8 septembre le lancement de Houzz Pro, une solution SaaS tout-en-un qui permet aux professionnels de la rénovation et de la conception de maisons de se démarquer, de gagner plus de clients, d'augmenter leurs bénéfices et de rester connectés avec leurs clients et leurs équipes. Houzz Pro associe le marketing local de Houzz, leader du secteur, à un logiciel commercial facile à utiliser qui permet aux professionnels de la maison de gérer l'ensemble du cycle de vie de leurs projets et de leurs clients sur une seule interface. Grâce au logiciel Houzz Pro et à la nouvelle application mobile dédiée, les professionnels peuvent gérer toutes leurs activités commerciales et la communication avec leurs clients à tout moment, où qu'ils se trouvent.« Aujourd'hui plus que jamais, les professionnels de la construction et de la rénovation veulent des outils qui les aident à fonctionner de manière rentable et efficace, et à offrir une expérience client exceptionnelle »« Nous avons créé Houzz Pro après avoir écouté les besoins de notre communauté de professionnels, et il est important pour nous que ce nouveau logiciel soit à la fois abordable et simple d'utilisation. Nous comprenons qu'avec la COVID-19, les professionnels de notre communauté sont confrontés à des défis. Au vu de ces nouvelles demandes, nous fournissons le logiciel à tous nos abonnés professionnels existants dans le cadre de leur abonnement. »- Alon Cohen, co-fondateur et président de HouzzAvec le logiciel Houzz Pro, les professionnels peuvent :Rester connectés avec leurs clients : Un outil de messagerie intégré prend en charge et relie la communication par e-mail et la messagerie instantanée. Ceci comprend le partage de photos et de documents, les demandes de paiement, les factures, les ordres de modification et les délais, afin que les professionnels puissent rester en contact avec leurs clients depuis le bureau, la maison ou sur le terrain. L'outil suit l'historique complet de la collaboration, y compris l'approbation donnée par les clients et autres principales activités. Communiquer de manière proactive : Les professionnels peuvent tenir leurs clients au courant de l'avancée du projet via un tableau de bord client intégré. Les fonctionnalités comprennent un planning du projet montrant les étapes et les phases clés, des fiches quotidiennes avec les informations détaillées du projet, ainsi qu'un historique des échanges et des documents partagés. Faire avancer les projets plus rapidement : Les rendez-vous vidéo permettent aux professionnels de rencontrer les propriétaires de manière virtuelle et sans risque pour discuter d'un projet. L'outil de rendez-vous est synchronisé à l'agenda du professionnel, ce qui facilite la réservation des appels et des réunions. Les professionnels peuvent promouvoir les rendez-vous virtuels sur leur profil et dans l'annuaire Houzz, ce qui permet aux propriétaires de voir leur disponibilité et de réserver directement une première consultation. Gérer les prospects : Un outil intégré de gestion des prospects permet aux professionnels de gérer leur portefeuille de clients provenant de Houzz et de toute autre source pour rester efficaces et décrocher plus de projets. Les professionnels peuvent communiquer directement avec leurs clients potentiels, ajouter des notes internes et joindre des fichiers ou des photos relatives au projet. Lorsqu'un prospect est converti en projet, tout l'historique de la communication passe à l'outil de gestion de projets. Créer et envoyer des devis, obtenir l'accord des clients directement en ligne : Le nouvel outil de création de devis permet aux professionnels d'établir rapidement des devis précis indiquant les produits, les matériaux et les coûts d'installation spécifiques au projet. Les professionnels peuvent également importer leurs propres devis et enregistrer des modèles personnalisés à utiliser pour leurs prochains projets. Les devis peuvent être envoyés par e-mail ou par messagerie instantanée aux clients pour obtenir leur accord au moyen d'une signature électronique. Suivre les ordres de modification, planifier les paiements : Les professionnels peuvent facilement créer, envoyer et suivre les ordres de modification, ainsi qu'obtenir l'accord du client au moyen d'une signature électronique. La fonction permettant de planifier les paiements peut être automatiquement configurée au moment d'envoyer la facture aux clients. Une nouvelle application mobile dédiée à Houzz Pro est également disponible dès aujourd'hui sur iOS et Android pour les abonnés Houzz Pro. Conçue par l'équipe à l'origine de l'application Houzz — la meilleure application mobile de sa catégorie — l'application Houzz Pro présente toutes les fonctionnalités du logiciel de bureau.Les nouvelles fonctionnalités de marketing et de promotion disponibles dans l'abonnement comprennent des analyses de performance améliorées, un service de création et d'hébergement de site Web professionnel, une vidéo de présentation de l'entreprise et la possibilité de mettre en avant le meilleur avis client. Tous les échanges avec les clients incluent automatiquement le logo et le nom de l'entreprise, pour une image professionnelle solide et une crédibilité renforcée auprès des clients.Houzz Pro est disponible sur houzz.fr/pro, et les abonnements sont adaptés à tous les budgets et à toutes les équipes. Pour aider plus de professionnels à démarrer, les nouveaux forfaits sont proposés à partir de seulement 39 € par mois.Houzz comprend plus de 2,5 millions de professionnels de la rénovation et de l'architecture dans plus de 65 catégories, y compris les architectes d'intérieur, les architectes, les entrepreneurs généraux et les constructeurs. Houzz Pro est accessible à tous les professionnels de la rénovation et de l'aménagement de la maison en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Irlande, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Russie.
Il y a 4 ans et 232 jours

Sekoya : L’innovation tournée vers le bas carbone

Après les différentes présentations des candidats et les retours d’expériences des partenaires, 5 lauréats ont été sélectionnés pour rentrer dans le programme de Sekoya. [©VincentGerbet] Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un combat majeur. De manière générale, le bâtiment n’a pas bonne presse dans le domaine… Gros consommateur d’énergie et émetteur de CO2, le secteur a du chemin à faire pour atteindre les objectifs de la neutralité carbone. En effet, la loi relative à la Transition énergétique pour la croissance verte, promulguée en 2015 a introduit la Stratégie nationale bas carbone. Et à cette occasion, la notion “zéro carbone” d’ici 2050. En dehors des effets de greenwashing1, de nombreux industriels et entreprises s’engagent pour construire, habiter et détruire ou rénover de façon plus responsable. C’est le cas d’Eiffage qui est à l’origine de Sekoya. Géré et animé par Impulse Partners [Lire encadré], la plate-forme a été imaginée comme un véritable carrefour s’articulant autour du bas carbone. Elle évolue autour de 6 grandes thématiques : “conception et réalisation bas-carbone”, “économie circulaire”, “biodiversité et génie écologique”, “énergie renouvelable et performance énergétique”, “méthodes et outils” et enfin, “nouvelles mobilités”. Impulse Partners Impulse Partners est spécialisée dans l’accélération d’innovations dans les domaines de la construction, les smart-cities ou encore l’immobilier et l’énergie. L’entreprise développe, anime et gère des plates-formes de rencontre entre des start-up proposant des solutions innovantes et les donneurs d’ordres de tous types. Ceci, en marque blanche ou sous la bannière Impulse Lab. Impulse Partners collabore notamment avec le CSTB Lab ou le CementLab. D’une part, Sekoya rassemble des “partenaires” à l’image d’Eiffage, Saint-Gobain, Covivo, Gerflor, GRDF, Legrand ou encore Vicat, l’Union sociale pour l’habitat et le CSTB. Et d’autre part, des start-up et des PME qui candidatent. Un club d’industriels et de solutions. « L’idée est d’impulser des collaborations entre les deux parties dans des démarches concrètes, explique Alice Birolo, consultante chez Impulse Partners.Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 233 jours

Eiffage et Engie construiront la sous-station du parc éolien offshore de Saint-Brieuc

ÉNERGIES RENOUVELABLES. Les deux entreprises viennent de remporter, via Eiffage métal et Engie solutions, le contrat pour la construction d'une sous-station de transformation électrique sur ce projet de champ éolien en mer.