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Il y a 4 ans et 89 jours

Artibat, un rendez-vous très attendu

Le très attendu salon Artibat prend ses marques et attend encore des exposants. [©Artibat] Avec déjà plus de 700 inscrits, soit 85 % des 65 000 m2de surface d’exposition, le salon Artibat 2021 prend ses marques. Il se tiendra les 13, 14 et 15 octobre prochains au Parc des expositions de Rennes. D’autres exposants sont encore attendus ! A chacun de faire ses choix… Cet évènement incontournable de la filière sera le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie. Il est donc très attendu par les exposants, tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels de la construction que pour le business qu’il génère. Pareil du côté des visiteurs ! Artibat s’annonce comme LE rendez-vous très attendu par la profession, surtout après cette année si particulière.  Un lieu d’échanges  Les visiteurs (40 000 espérés) connaissent bien le salon et apprécient ce qu’ils viennent y trouver. A savoir le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés. Le programme prévoit aussi les innovations de 15 start-up sélectionnées, des prises de parole d’architectes, de fabricants et d’institutions. Mais aussi une expérience immersive dans une installation temporaire, déployée sur 130 m², grâce au partenariat engagé avec HB Développement… « C’est grâce à la confiance de nos exposants que nous gardons le cap et l’envie de préparer un salon exceptionnel pour la fin de cette année. L’éclaircie se devine sur le second semestre et l’équipe est pleinement mobilisée. Ceci, afin d’accompagner les exposants dans leurs préparatifs, organiser les projets ambitieux qui font l’actualité du bâtiment. Et bien sûr, veiller au respect des mesures sanitaires indispensables au rassemblement de plus de 40 000 professionnels. Nous avons hâte de tous vous retrouver. Rendez-vous en octobre 2021 à Rennes ! », a déclaré Valérie Sfartz, directrice du salon Artibat.
Il y a 4 ans et 89 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 94 jours

PRB séduit à nouveau par le système de palettes consignées Chep

PRB renouvelle sa collaboration avec Chep, le loueur de palettes bleues. [©PRB] Convaincu de l’intérêt environnemental du système de partage et de réutilisation des palettes Chep, l’industriel PRB renouvelle sa collaboration deux années. Ce contrat porte sur l’utilisation annuelle de 120 000 palettes consignées dans l’Hexagone. Depuis sa création, en 1975, le groupe familial vendéen s’est engagé à réduire de manière durable son empreinte carbone, à travers une feuille de route. Cette dernière prévoit le développement de produits éco-conçus  avec des matières biosourcées. Mais aussi une réduction des émissions carbone, en privilégiant les transports en train. Ensuite, une diminution de la pénibilité pour les opérateurs. Puis, l’utilisation d’engins de manutention nouvelle génération moins énergivore et la chasse aux déchets. Et enfin, la réduction des émissions de CO2 occasionnées par le transport. Réduction de 28 % des émissions de CO2 pour PRB Une fois chargées, les palettes sont prêtes pour être transportées vers les différents magasins de la grande distribution. [©PRB] Le choix d’une nouvelle logistique des palettes était donc une évidence. Preuve en est : comparé à l’utilisation des palettes perdues, le système de partage et de réutilisation proposé par Chep a déjà permis à PRB de réduire de 28 % ses émissions de CO2. « Avant, nous utilisions des palettes perdues pour livrer nos produits. Notre entreprise ayant beaucoup évolué en matière de responsabilité environnementale, il nous a paru évident de repenser la logistique des palettes, souligne Joël Tesson, directeur logistique achats de PRB. Et de détailler : « Nos clients distributeurs sont eux-mêmes dans une démarche d’amélioration, tant au niveau des produits qu’ils référencent que sur leurs propres actions. Il y a deux ans, nous leur avons proposé ce nouveau dispositif qu’ils ont accepté. Et nous avons basculé en moins de trois mois vers ce modèle. Le bilan est très positif ». Le choix d’une solution vertueuse et performante Désormais et depuis 2018, les outils de production ont été adaptés pour recevoir les palettes bleues Chep, qui sont livrées en 72 h à l’usine des Achards, en Vendée. Elles sont stockées sous abri durant une quinzaine de jours pour garantir leur parfait séchage. Et passent ensuite en production. Une fois chargées, les palettes sont transportées vers les différents magasins de la grande distribution. En fin de parcours logistique, elles sont récupérées par Chep et ramenées dans les centres de service pour être inspectées, triées et remises en circulation. Le système de Chep a permis d’éliminer le gaspillage, grâce à l’utilisation de ses supports partagés, qui ont remplacé ceux à usage unique. Depuis, les résultats de PRB sont significatifs en matière d’organisation logistique et de réduction de gaz à effet de serre.
Il y a 4 ans et 94 jours

Plaque de Plâtre : Saint-Gobain améliore son outil de production en Espagne

INVESTISSEMENT. Saint-Gobain va réaliser une nouvelle ligne de production de plaques de plâtre dans son usine de Quinto, près de Saragosse, en Espagne.
Il y a 4 ans et 95 jours

FLATLINE, nouvel acteur français sur le marché de l’étanchéité des toitures-terrasses

L’année 2021 marquera la naissance de FLATLINE, spécialiste en solutions globales pour l’étanchéité des toitures-terrasses. FLATLINE est une société du Groupe ONDULINE, nouvelle société sœur d’ALWITRA, fabricant allemand de solutions d’étanchéité de hautes performances, suite à son rachat. Distributeur exclusif de l’ensemble des gammes ALWITRA (membranes EVALON, EVALASTIC…), FLATLINE a pour vocation d’accompagner les applicateurs, les architectes, bureaux d’étude et maîtres d’ouvrage dans la conception et la réalisation de systèmes d’étanchéité technique et environnementaux pour les toitures-terrasses. Une large gamme de produits adaptés au devenir du marché Végétalisée, comme support de panneaux solaires, autoprotégée ou accessible… à chaque type de toiture-terrasse sa membrane d’étanchéité et son application spécifique. L’entreprise FLATLINE, qui profite de toute l’expertise et des offres en membranes d’ALWITRA et d’industriels partenaires, propose des gammes de produits répondant à la plupart des vocations des toitures-terrasses autoprotégées, accessibles, végétalisées, coolroof, imitation zinc ou productrices d’énergie. L’offre FLATLINE se décline ainsi en un très large choix de membranes d’étanchéité, cassettes et tapis végétalisés, gamme complète pour le photovoltaïque, différents systèmes pour toitures-terrasses, joints debouts, couvertines d’acrotères, profilés de rives… Une équipe d’experts au service des donneurs d’ordre L’équipe FLATLINE, est constituée d’experts techniques couvrant l’ensemble du territoire et capables de répondre à tous les projets de toitures-terrasses. Pierre-Jean Guiffant, nommé à la direction de FLATLINE, conduira une nouvelle équipe de 4 ingénieurs commerciaux associés à 4 personnes, basées en France et dédiées au support technique ainsi qu’à l’animation commerciale. Fort de plus 20 ans d’expérience et de management dans le domaine du bâtiment dont 14 au service de la membrane synthétique, le nouveau Directeur général affirme : « Nous sommes convaincus de l’intérêt pour le marché de la création d’une activité de distribution de systèmes d’étanchéité de toitures avec un savoir-faire environnemental et technique. La société FLATLINE a pour vocation de développer et promouvoir des solutions globales d’étanchéité de toitures-terrasses environnementales au travers de la vente de membranes d’étanchéité synthétiques et coolroof, de systèmes de végétalisation, photovoltaïques et plus généralement de tous les constituants inhérents aux toitures- terrasses. Nos équipes supports et marketing travailleront dans le souci d’apporter une réponse adaptée et une optimisation des services et des produits proposés à nos clients. » Une plateforme logistique normande FLATLINE bénéficie de l’appui logistique d’ONDULINE. Sur la plateforme située en Normandie, 2500 m2 sont destinés au stockage des produits et matériels. La performance des équipes de l’entrepôt assure une préparation soignée des commandes et une livraison rapide. Des valeurs tournées vers le respect de l’environnement Végétalisation, panneaux photovoltaïques et coolroof sont autant de solutions pour toitures-terrasses qui contribuent au respect et à la protection de l’environnement. De plus, la majorité des produits distribués par FLATLINE bénéficient d’une Déclaration Environnementale de Produit (EPD). L’EPD certifie que le processus de fabrication du matériau est respectueux de l’environnement. Bénéficiant de l’expertise et des services de recherche et développement d’ALWITRA, l’innovation est une préoccupation majeure de FLATLINE. Sa connaissance technique et sa maîtrise, associées à un outil de production performant, favorisent le développement de solutions innovantes notamment dans le domaine des greenroofs et du photovoltaïque, et de qualité répondant aux nouvelles réglementations du marché. Chiffres clés ALWITRA/FLATLINE 2 usines spécialisées dans la production de membranes d’étanchéité en Allemagne + de 180 millions de m² de toitures étanchées avec des produits ALWITRA
Il y a 4 ans et 111 jours

RECTOR enrichit son offre avec des Prémurs béton bas carbone pour réduire l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués

Dans le cadre de sa démarche RSE initiée en 2020, RECTOR, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, s’engage dans la réduction de l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués. Son offre s’enrichit d’un Prémur béton bas carbone, né de la collaboration entre l’unité de production de Rector située à Berre-L’Etang et Ecocem, 1er producteur européen indépendant de laitier moulu de haut-fourneau, basé à Fos/Mer. Une réduction de 35 à 40 % de l’empreinte carbone Pour la création de son nouveau Prémur bas carbone, la stratégie de Rector a reposé sur 3 objectifs majeurs : obtenir un Prémur bas carbone avec les mêmes qualités que le Prémur réalisé en béton standard afin de ne pas réduire son champ d’application, maîtriser son coût de revient pour continuer à proposer un produit aux prix du marché, réduire son impact environnemental au maximum. Fruit de la recherche interne de Rector sur les formulations béton réduisant fortement l’impact carbone, le nouveau Prémur affiche une réduction de l’ordre de 35% à 40%, suivant la classe d’exposition, par rapport aux bétons décrits dans la norme NF EN206. Pour parvenir à de tels résultats, Rector a substitué une part du ciment par du laitier de haut fourneau et du filler, deux matériaux aux émissions carbone faibles mais avec des performances de durabilité équivalentes à celles du ciment. Un travail sur l’adjuvantation et sur l’optimisation de l‘étuvage a également été réalisé en usine. Ces résultats, qui ont fait d’ores et déjà l’objet de nombreux tests en laboratoire et en usine, seront formalisés dans une FDES spécifique en cours d’élaboration. Un Prémur bas carbone réalisé en local Le nouveau Prémur bas carbone de Rector est né de la collaboration entre son unité de production située à Berre-L’Etang et le site voisin d’Ecocem de Fos/Mer qui lui fournit le laitier de haut fourneau. Les sous-produits de l’industrie sidérurgique sont ainsi revalorisés efficacement, en local, dans l’unité de production de Rector. Proposée dans un premier temps uniquement dans le Sud de la France, l’offre de prémurs bas carbone Rector sera prochainement disponible nationalement. Au-delà des Prémurs, Rector souhaite aujourd’hui ouvrir ces avancées techniques à ses Prédalles et à l’ensemble de ses produits en béton. Parce qu’une seule solution d’optimisation ne peut être envisagée, l’entreprise explore toutes les pistes menant à la décarbonation en bonne intelligence de son offre. Prémur Rector, une solution constructive préfabriquée aux multiples avantages Elément de structure préfabriqué industriellement, le Prémur Rector est une solution constructive qui offre de nombreux avantages par rapport au béton banché et à la préfabrication lourde. Il est constitué de deux parois minces en béton armé préfabriqué, assemblées en usine et de dimensions indépendantes, maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux. Une fois positionnés et stabilisés, les panneaux de Prémur font office de coffrage : des armatures de liaison y sont glissées et du béton prêt à l’emploi coulé, ce qui garantit la stabilité de la construction. Destiné aux murs intérieurs et extérieurs, le Prémur Rector bénéficie de nombreuses possibilités de configurations (intégration de poteaux, poutres, huisseries métalliques…) et présente des atouts majeurs : rapidité et facilité de pose, réduction des coûts et des délais d’exécution, qualité de parement simplifiant les finitions, solution idéale contre existant ou en cotes bloquées, réduction des terrassements en infrastructure, suppression des inconvénients du coffrage, amélioration des conditions de travail et de sécurité.
Il y a 4 ans et 95 jours

Portalp, une entreprise qui défie la crise

Aboutissement d’une politique soutenue d’investissements et de croissance externe, Portalp dispose aujourd’hui d’une offre globale de produits et services pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. Malgré un contexte économique tendu, le groupe Portalp défie la crise et continue de se développer grâce à l’obtention de nouveaux marchés d’envergure.PORTALP, une ETI familiale française dynamiqueLa société Portalp fabrique, sur son site historique de production près de Grenoble en Isère, des gammes de portes automatiques piétonnes. Par différentes acquisitions d’entreprises complémentaires à son activité, Portalp dispose d’une expertise dans de nombreux domaines en lien avec son cœur de métier. Cette synergie lui permet de proposer une offre globale de solutions et systèmes destinés à faciliter l’accès et la sécurité de tous les bâtiments (commerces, tertiaire, hôtellerie, restauration, industrie, santé, transport, logistique) et d’intervenir depuis l’étude d’un projet jusqu’à sa maintenance. Afin d’être au plus proche de ses clients, Portalp s’est dotée d’un réseau français de 26 agences régionales, complété depuis 2007 par 6 filiales dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne et Autriche).Chacune de ces agences assure l’installation et la maintenance de tous types d’automatismes, quelle que soit la marque. Inscrite dans l’ADN de l’entreprise, cette volonté de proximité et de services s’appuie également sur un maillage international de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine.Aujourd’hui, le groupe Portalp, qui compte 900 collaborateurs en France et à l’international, réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (2019). Avec plus de 450 000 installations dans le monde et 78 000 équipements en maintenance, Portalp continue de se développer en 2020 malgré un marché français en baisse.Des projets d’envergure, accélérateurs de croissanceAvec l’appui de son réseau d’agences, de filiales et de partenaires, Portalp a remporté des projets prestigieux en France et à l’étranger (CHU de Grenoble, Aéroport de Saint-Domingue, partenariats avec les plus grands réseaux d’agences bancaires...). Son expertise depuis plus de 20 ans dans les portes palières de quais s’est également illustrée dès 2019 en remportant trois contrats d’une ampleur sans précédent, en groupement avec ENGIE Solutions :L’obtention du marché des façades de quai des cinq stations de la nouvelle ligne U5 du métro de Vienne (Autriche), comprenant la fourniture de 1.300 mètres linéaires de façades dont 180 portes palières ainsi que la maintenance sur 25 ans. Ce contrat a ainsi donné lieu à la création de Portalp Autriche.L’attribution de deux marchés liés au GrandParis Express. D’une part, la Société du Grand Paris a confié au groupement ENGIE Solutions-Portalp l’équipement de seize gares des lignes 16 et 17, soit 1728 mètres linéaires de façades dont288 portes palières. D’autre part, la RATP lui a également ouvert les portes du métro automatisé du prolongement de la ligne 14 pour laquelle Portalp fabriquera 1920 mètres linéaires de façades dont 384 portes de huit stations. Pour répondre à tous ces grands projets en cours et à venir, qui contribuent à la pérennité et au développement de l’entreprise, Portalp a lancé des investissements stratégiques, gages de réussite :La construction, toujours près de Grenoble, d’une usine à Saint-Égrève. A la pointe de la modernité, ce nouvel outil industriel, d’une surface de production de 6 500 m2, doit permettre à l’entreprise d’augmenter sa capacité d’au moins 50 % en 2021.Un nouveau plan de recrutement (ingénieurs, techniciens de pose et maintenance, commerciaux...), alors que l’effectif de l’entreprise est déjà passé de 750 à 900 collaborateurs en un an.Autant de moyens que Portalp se donne pour continuer à placer l’innovation produit au cœur de sa croissance.Une politique d’innovation constantePortalp a construit sa force et sa notoriété sur l’innovation et l’expertise en développant des gammes nourries par les besoins et attentes de ses clients autant que par une vision d’avenir.L’entreprise propose ainsi :Des familles de portes automatiques piétonnes pour répondre à toutes les configurations (cintrées, coulissantes, battantes, coupe-feu, sur-mesure...) qui intègrent la plateforme PORTALP RS, nouvelle génération de portes connectées, lancées en 2020Des solutions pour sécuriser les accès des bâtimentsDes portes et façades de quai comprenant le module RS Métro. Utilisées dans les transports publics, elles sont conçues pour optimiser la sécurité des passagers et faciliter la maintenanceDes réalisations spéciales sur-mesure pour équiper des téléphériques, funiculaires et grandes roues.Certifiées et conformes aux normes nationales et internationales en vigueur, toutes ces gammes répondent aux plus hautes exigences de qualité et de sécurité. Conçues et fabriquées sur le territoire national, elles témoignent de l’attachement de Portalp à ses racines. Cette production Made in France se traduit par une politique d’approvisionnement favorisant les circuits courts et par l’obtention, en septembre 2020, du label Origine France Garantie. En France, cette offre globale s’accompagne d’un réseau intégré de plus de 300 techniciens, répartis sur l’ensemble du territoire pour être au plus proche des clients, qui assurent la maintenance 7j/7 et 24h/24.Une entreprise tournée vers l’avenirPortée par l’enthousiasme de son vice-président Maxime Duponchel, qui reprend progressivement le flambeau, l’entreprise familiale Portalp entend bien maintenir le cap et poursuivre en 2021 cette trajectoire du succès.« Portalp a mis en œuvre un plan de croissance particulièrement volontaire, qui a porté ses fruits avec l’ouverture de nouveaux marchés à fort potentiel, en parallèle de la consolidation de nos activités historiques. En 2020, nous nous sommes donnés les moyens de transformer et de moderniser nos outils de production mais également de développer nos ressources R&D. Durant cette même année, nos effectifs ont connu une croissance de 25 %. Ces axes stratégiques contribuent à affirmer notre développement technologique et notre savoir-faire "Made in France" sur le plan international. Pour 2021, de nouveaux défis nous attendent. Résolument tournés vers l’avenir, nous sommes déterminés à poursuivre notre développement autour de deux axes majeurs : la satisfaction de nos clients et l’innovation. Croyez-moi, nous sommes une vraie fourmilière, regorgeant de créativité, de talents et de projets ambitieux ! L’histoire ne fait que commencer... »Maxime DuponchelPortalp en bref :Près de 60 ans d’existence100 millions de CA en 2019900 collaborateurs10.000 portes automatiques piétonnes fabriquées par anUn centre de formation intégréUn centre d’appel et d’assistance technique, basé en France, accessible 7j/7 et 24h/24
Il y a 4 ans et 96 jours

Saint-Gobain investit 40 M€ dans une nouvelle ligne de plaques de plâtre en Espagne

Cet investissement dans son usine de Quinto, près de Saragosse, permettra au géant des matériaux d'élargir sa gamme de produits et de solutions constructives à haute valeur ajoutée.
Il y a 4 ans et 96 jours

Oknoplast, un réseau premium qui ne cesse de grandir

Une croissance continue pour OknoplastLe groupe a été à même de maintenir ses campagnes promotionnelles en suivant le calendrier prévu avec une campagne promotionnelle de printemps, une sur l'automne et l'hiver. Ces prises de paroles ont été extrêmement bénéfiques pour conserver un lien avec le grand public afin de travailler la notoriété du groupe, mais également auprès des professionnels de la menuiserie qui sont toujours plus nombreux à le rejoindre.Cela s'est d'ailleurs révélé par un franc succès au niveau des volumes de commandes, ainsi qu'au niveau du nombre de nouveaux clients puisque le groupe a obtenu une croissance de +8% par rapport à 2019.Un réseau qui s'étoffe sur le territoire nationalOknoplast a enregistré 17 nouveaux partenaires Premium depuis le début de l'année 2020 montant ainsi le nombre de partenaires à 209 revendeurs sur le territoire national. Le groupe compte bien poursuivre sur cet élan pour les années à venir.Oknoplast vous invites à découvrir le portrait d'un de ses nouveaux partenaires, Monsieur Mickael Ruz de la Société MRM sur Saint-Gaudens (31) :Depuis combien d'années votre entreprise existe ?J'ai créé ma société il y a 8 ans en tant qu'auto-entrepreneur. Au fil des années, l'entreprise a bien grandit. Je me suis alors entouré de poseurs dans un premier temps afin de répondre à la demande sur notre secteur. Depuis maintenant deux 2 ans, j'ai souhaité prendre une toute nouvelle orientation en intégrant la vente de notre propre sélection de produits. La société MRM s'est alors solidement agrandie et compte aujourd'hui 12 collaborateurs : 2 commerciaux, 1 directrice commerciale, 1 assistante de direction, 1 apprentie commerciale, 1 chargé d'affaire sur la partie isolation, 2 équipes de pose et 1 métreur.Comment avez-vous découvert OKNOPLAST ?J'ai découvert les produit OKNOPLAST grâce à leur première campagne publicitaire TV. J'ai alors entrepris des recherches sur internet afin d'en apprendre un peu plus sur le groupe, leurs gammes et les avis qui pouvaient circuler sur les produits. J'ai alors pris contact avec le commercial en charge du secteur sud-ouest d'OKNOPLAST afin d'obtenir une présentation de l'entreprise et ses produits.Qu'est-ce qui vous a séduit dans le partenariat premium proposé par OKNOPLAST ?J'ai eu un très bon feeling avec mon interlocuteur commercial. Une présentation claire et complète d'OKNOPLAST, ses produits, son réseau, sans aucune sensation de forcing. Notre collaboration a débuté avec 1 à 2 commandes afin de tester les produits et d'éprouver la pose et le service logistique. Mon équipe de pose et moi-même avons validé les tests, qui ont été vraiment concluants et satisfaisants. Souhaitant conforter mon choix d'aller plus loin dans la collaboration avec OKNOPLAST j'ai participé à l'une des visites usine proposée par le groupe. J'ai ainsi pu en apprendre plus sur OKNOPLAST, sa structure et son organisation. Mon souhait n'était absolument pas d'aller chercher du prix. Ce que je souhaitais avant tout, c'était de trouver un fabricant qui m'accompagnerait avec des produits de qualité, une offre complète et des services qualitatifs. Et c'est ce que j'ai trouvé avec OKNOPLAST.Comment s'est passée votre intégration au sein du réseau ?L'intégration au sein d'OKNOPLAST est agréable et plutôt simple. De nombreux outils sont mis à notre disposition pour nous aider au quotidien comme My Oknoplast qui nous permet d'avoir un suivi en ligne simple et rapide sur nos commandes, nos livraisons, nos demandes SAV, les retours de palettes, les commandes d'outils marketing, etc… Notre commercial nous accompagne sur la mise en place de l'Atelier Oknoplast afin de donner naissance à un véritable showroom en partenariat avec le groupe. Nous avons également pu bénéficier de formations à Rennes au siège avec Monsieur Jean-Luc Schlosser. L'occasion pour mon équipe et moi-même de rencontrer les collaborateurs du pôle de la filiale France, aussi bien les techniciens, que le service administration des ventes et le marketing. Nous conservons un lien de proximité avec notre commercial qui vient régulièrement nous voir et avec qui nous avons un soutien constant dans la recherche éventuelle de solutions en cas de problèmes mais également pour faire naître des évolutions en réponse aux nouveaux projets à venir.Quelles sont vos premières impressions après ces premiers mois depuis la mise en place de votre collaboration avec le groupe ? Et que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?Nous sommes très satisfaits de cette collaboration pour le moment. Nous avons reçu un bon accompagnement lors de notre intégration dans le réseau ce qui fut très appréciable. A présent, nous espérons pouvoir continuer de grandir, gagner de plus en plus de parts de marché sur notre secteur afin de venir y ouvrir de nouvelles agences.
Il y a 4 ans et 97 jours

Pascale Thery est la nouvelle directrice de l’usine Isover de Chalon-sur-Saône

Elle succède à Christophe Rogier, parti prendre les rênes d’Isonat
Il y a 4 ans et 98 jours

Le Groupe Knauf engage ses clients dans l’Économie Circulaire du PSE avec Knauf Circular®

Knauf Circular® : la réponse aux enjeux réglementaires, économiques et environnementaux du recyclage L’avenir du plastique, la gestion des déchets et l’économie circulaire constituent les sujets phares des nouvelles réglementations qui se développent en France et en Europe. Les bases de ces nouvelles réglementations avaient été initiées par la Feuille de Route Économie Circulaire (FREC). Dans ce contexte, l’AFIPEB (Association Française de l’Isolation en Polystyrène dans le Bâtiment) prenait déjà un engagement volontaire visant annuellement une valorisation de 2500 tonnes de PSE d’ici 2025. Membre d’Elipso (association des entreprises de l’emballage plastique fortement impliquée dans une dynamique d’économie circulaire), Knauf Industries s’est aussi engagée à réincorporer 4000 tonnes par an de polystyrène expansé recyclé dans ses calages industriels et emballages de manutention, et ce d’ici 2023. Promulguée le 10 février 2020, la Loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire, dite AGEC, entre en application au travers de la publication des différents décrets.Pour la filière emballage, l’AGEC, et en particulier son futur décret 3R, imposera le recyclage, la réutilisation ou le réemploi des emballages et la réduction de l’emploi de plastiques vierges. Son objectif est de tendre vers 100 % de plastiques recyclés en 2025. Pour la filière bâtiment, elle imposera à partir du 1er juillet 2021, à toute entreprise, d’intégrer dans ses devis les informations relatives à la gestion des déchets de travaux de construction : les modalités, leurs coûts, les installations dans lesquelles ils seront déposés en fonction de leur typologie. Dès le 1er janvier 2022, une Responsabilité Élargie du Producteur ainsi qu’une éco-contribution (création d’un éco-organisme chargé de la gestion des déchets pour accélérer leur valorisation) seront mises en place. L’éco-contribution sera financée par un système d’écotaxes, modulées en fonction de la performance environnementale du produit. Et, enfin, la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) ambitionne que la part du recyclage des déchets non dangereux devra atteindre les 65 % d’ici 2025. Knauf Circular®, en développant un service de collecte et de recyclage des déchets de PSE pour qu’ils soient réintroduits dans de nouveaux produits, répond totalement à ces exigences.Knauf Circular® : un service innovant pour la lutte contre le gaspillage, l’enfouissement ou la mise en décharge De par cette véritable opportunité économique et environnementale, le Groupe Knauf témoigne concrètement de son engagement en faveur de l’environnement et de sa volonté d’accompagner ses clients dans cette démarche. Knauf Circular® se destine à tous les utilisateurs de PSE : négoces en matériaux, entreprises du bâtiment, grandes surfaces de bricolage et alimentaires, professionnels de la mer, industriels et aussi déchetteries, permettant de collecter les PSE post consommation des ménages.Knauf Circular® opère la collecte sur sites des déchets propres de PSE : chutes de chantier d’isolation (hors déconstruction), caisses marée, emballages industriels et commerciaux, calages de protection…, commercialisés par Knauf ou non, pour les introduire dans une filière de collecte et de recyclage responsable, fiable, et garante de leur revalorisation en de nouveaux produits en polystyrène pour le bâtiment, l’emballage ou la vie courante. Pour s’assurer d’une valorisation optimale, vertueuse et suivie des déchets de PSE, il suffit pour l’entreprise qui souhaite bénéficier de Knauf Circular® de signer la convention prévue à cet effet. Cette prestation de service payante Knauf Circular® se traduit par la mise à disposition de sacs de 1 m³ de contenance (ou le cas échéant, d’un moyen de reprise plus conséquent) et de leur reprise sous 10 jours sur sites (chantiers, entreprises, points de regroupement...) pour un minima de sacs de PSE établi en fonction de la quantité de déchets de PSE générée par l’activité et le profil de l’entreprise (industriels, négoces, mareyeurs, déchetteries…). Knauf Circular® se veut d’une grande praticité d’utilisation au quotidien, avec des sacs faciles à porter, fermés et transparents qui seront enlevés sur site sur simple appel au numéro vert dédié. Lors de cette collecte, un bordereau de suivi des déchets sera délivré, pour preuve de traçabilité, justifiant du recyclage des déchets.Knauf Circular® : un service unique ouvert à tous les secteurs d’activité au niveau national qui apporte la garantie du recyclage du PSE Pour la phase pilote du quart Sud-Est de la France, Knauf Circular® s’est déjà traduit par la signature d’une cinquantaine de conventions en quelques mois et la mise à disposition de 10000 sacs dans les 4 usines pilotes du projet. Knauf Circular® s’impose à date comme la seule proposition de service de collecte et de recyclage du PSE en France avec un tel maillage du territoire et une telle proximité avec ses clients. Des investissements industriels d’un montant supérieur à 2 millions d’euros ont ainsi été engagés pour doter chacun des 18 sites en équipements de traitement du PSE collecté, offrant une capacité de recyclage annuelle de plusieurs milliers de tonnes de PSE. Knauf Circular® se traduit également par la création d’un poste au siège de l’entreprise en Alsace, pour assurer l’administration commune aux différentes entités Knauf de cette activité. Knauf Circular® apporte la preuve que le PSE est recyclable et recyclé. Il pérennise l’usage du PSE dans ses différentes applications en lui apportant une solution concrète de recyclage, totalement en adéquation avec les nouvelles réglementations. Cette action forte s’inscrit sur le long terme dans le cadre de la démarche de responsabilité sociétale du Groupe Knauf.« Nous développons les filières de collecte et de recyclage du PSE pour réduire l’utilisation de la matière vierge. Nos usines sont équipées de dispositifs de collecte et de recyclage des déchets d’emballages alimentaires et industriels et de chutes de chantiers du bâtiment. Grâce à la proximité géographique avec les clients, de plus en plus de déchets post-consommation et de chutes de production trouvent une seconde vie et entrent dans la composition de nouveaux produits Knauf, cales, panneaux d’isolation… Ceux qui s’avèrent impropres à une réintroduction dans nos productions seront retraités par des recycleurs partenaires en France ou en Europe pour devenir des biens de consommation courante ou des produits d’isolation pour le bâtiment. » Kurt Münder, PDG Knauf Industries« Le Groupe Knauf relève et relèvera plusieurs défis pour que la filière PSE entre concrètement dans l’économie circulaire. Aujourd’hui, avec Knauf Circular®, les utilisateurs sont assurés de la totale revalorisation de leurs déchets de PSE. D’autres programmes de recherche et développement viendront enrichir cette première initiative dans les années à venir. Des recherches sont en cours en matière d’écoconception pour favoriser le recyclage des matériaux en fin de vie. Knauf travaille également à augmenter la part de PSE recyclé dans ses produits neufs, qui doivent répondre aux exigences techniques et réglementaires de leur domaine d’application – bâtiment et emballage. De belles perspectives s’offrent à nous pour inscrire notre Groupe dans l’économie circulaire ! » Christine Muscat, DG Knauf FranceKnauf Circular® : un service simple et complet qui accompagne le client et valorise son action Toute l’actualité Knauf Circular® est à suivre sur le site dédié, www.knaufcircular.fr qui informe sur les modalités de reprises en fonction de la typologie de convention signée (négoces et entreprises de pose, professionnels de la mer, industriels et grandes surfaces, déchetteries) et sur les différents types de PSE collectés. Knauf y propose notamment une vidéo de présentation avec des témoignages clients issus des différentes activités (bâtiment, emballages, industrie). Le Groupe Knauf accompagne également les professionnels signataires de conventions Knauf Circular® pour qu’ils puissent porter haut les couleurs de leur engagement au travers de supports de communication dédiés ; des outils utiles et pragmatiques, qui reprennent les arguments justifiant de cette démarche concrète en faveur de l’économie circulaire du PSE.
Il y a 4 ans et 101 jours

Saint-Gobain Distribution Bâtiment France déploie un escape game digital au sein des écoles de commerce

Afin de se faire mieux connaître des plus jeunes, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France a choisi de faire appel à un outil tout à la fois ludique, pédagogique, dynamique et moderne : l’escape game. Et pour être sûre de pouvoir toucher les étudiants quel que soit le contexte sanitaire, l’entreprise a opté pour un escape game digital.Un moyen original de se faire connaître et de créer du lienL’un des éléments clés du recrutement est de faire connaître son entreprise, ses engagements, son potentiel. Cela est d’autant plus vrai auprès des jeunes publics qui connaissent mal toutes les possibilités offertes par une entreprise telle que Saint-Gobain Distribution Bâtiment France.Afin de pourvoir les 700 postes en alternance et en stage disponibles chaque année, l’entreprise a choisi une manière innovante d’aller au-devant des étudiants en leur proposant de participer à un escape game. Crise sanitaire oblige, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France organise ce jeu en virtuel. Vingt-quatre étudiants de la Burgundy Business School de Dijon ont eu la primeur de cet escape game le 1er décembre 2020. À la clé, un moment de partage qui les a enthousiasmés et qui a constitué pour les quatre équipes de six étudiants un véritable challenge ludique et pédagogique.Créer de l’animation dans les écolesLes écoles sont aussi en recherche d’activités pour animer des rencontres entre les étudiants et les entreprises.Le principe de l’escape game mis en place par Saint-Gobain Distribution Bâtiment France est donc une façon très originale de créer du lien et un réel dynamisme. Le scenario choisi embarque les étudiants dans unemission à la fois amusante et fédératrice, issu d’une série télévisée célèbre et dans lequel ils doivent déjouer les plans d’un braquage de banque.En travaillant ensemble et en cherchant des solutions, les étudiants développent un véritable esprit d’équipe et une vraie cohésion de groupe et cela même en jouant à distance les uns des autres.En observant leurs attitudes et leurs réactions, les équipes de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France peuvent déterminer les compétences comportementales de chacun et les mettre en parallèle des besoins des métiers proposés par l’entreprise.Saint-Gobain Distribution Bâtiment France prévoit de mettre en place cet escape game dans trois écoles dès le début d’année 2021 puis de le déployer dans 11 écoles partenaires.
Il y a 4 ans et 101 jours

Brise-soleil verticaux pour une école élémentaire

Implanté sur la ville de Fâches-Thumesnil (59), le programme de réhabilitation de l’école élémentaire Kléber, rénovée entre 2018 et 2020, a consisté à renforcer l’isolation thermique du bâtiment, à réaménager ses abords et sa cour de récréation. S’agissant de la façade de l’école, l’atelier d’architecture Charles RENARD (59), en charge du projet, a pris le parti de l’agrémenter de brise-soleil à lames orientables de la gamme Recti’Ligne de TELLIER BRISE-SOLEIL. Le rôle premier des lames est de rendre un bâtiment plus confortable. Une étude de la course solaire a été déterminante pour utiliser les bienfaits du soleil tout en préservant le bâtiment des fortes chaleurs et ses occupants de l’éblouissement. Les brise-soleil à lames debout installés sur la façade de l’école Kleber permettent de bloquer les rayons du soleil lorsqu’ils sont bas dans l’horizon, ils assurent ainsi le confort d’été souhaité. Cette solution de rafraîchissement passif offre de nombreux avantages (écologiques, esthétiques et économiques) tout en répondant aux besoins des usagers en matière de protection. Grâce à la simplicité de rotation des lames pilotées à l’aide de vérins motorisées, les occupants de l’école peuvent moduler l’ombrage et régler les apports de lumière naturelle. Selon la période de l’année ou le moment de la journée, ils bénéficient ainsi continuellement d’un éclairage optimal. Ils peuvent également assurer une occultation totale en position fermée.  Composées de lames de section 350 x 50 cm, de barres de manœuvre et de montants tubulaires, les brise-soleil Recti’Ligne ont été entièrement usinés dans les ateliers de TELLIER BRISE-SOLEIL à Chemillé-en-Anjou (49). Toutes les pièces nécessaires à leur fonctionnement ont été assemblées en usine, y compris les kits de rotation placés aux extrémités des lames.  Le système de montage “en prêt-à-poser” a permis aux installateurs de gagner du temps et de faciliter la pose sur le chantier de l’école Kléber, en seulement 2 semaines.  Maîtrise d’ouvrage : Ville de FACHES-THUMESNIL (59) Maîtrise d’œuvre & Crédits photos : Atelier Charles RENARD – Architecte ROUBAIX (59) Entreprise de pose : Ecolopo (59) 
Il y a 4 ans et 101 jours

Des nouveautés en bambou

MOSO international, spécialiste des solutions en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur, apporte des innovations majeures à sa gamme de lames de terrasse Bamboo X-treme® qui permettent de gagner du temps lors de la pose. L’entreprise ajoute à sa gamme une lame de 30 mm d’épaisseur (137 x 30 mm), spécialement adaptée pour habiller des projets architecturaux exigeants, tels que des passerelles piétonnes ou des ponts. Soucieux d’améliorer la qualité de ses produits, MOSO propose désormais une gamme de lames de terrasse finies en usine avec le saturateur Sikkens Cetol WF 771. Ce procédé offre un avantage en termes de gain de temps. D’une part, l’artisan est dispensé d’une étape de finition lors de la pose et d’autre part, la terrasse est immédiatement utilisable. En plus des lames avec une face lisse et striée standard, MOSO propose désormais une lame de terrasse avec une face striée V et une face brossée en 155 mm de large. La lame brossée et striée V est réversible :  côté strié laissant apparaître les fines stries pour un design élégant ou côté brossé pour une installation sécurisée. La lame de terrasse version brossée obtient d’excellents résultats en termes de résistance à la glissance ce pour des installations autour de piscines ou dans des zones à trafic intense. Par ailleurs, la nouvelle lame « bombée » se révèle très pratique, avec un léger bombage de 1,5 mm, l’eau s’écoule directement sur le côté, de sorte que les lames sèchent rapidement et se salissent moins. La nouvelle forme facilite également l’installation puisque cette dernière ne requière aucune pente. Les lames de terrasse bombées sont disponibles en 155 mm de large. Photo : Candlewood Lake – Photographer/Design: Rob Turner Studios  
Il y a 4 ans et 102 jours

La construction hors-site, solution pour un secteur "qui investit et innove peu"

RAPPORT. Pour les dirigeants de Real Estech, qui ont rendu leur rapport au gouvernement, 80% à 85% des travaux de construction pourraient être réalisés en usine. Les atout d'une telle industrialisation sont nombreux, mais des évolutions sont nécessaires, notamment d'un point de vue réglementaire.
Il y a 4 ans et 102 jours

Première réunion du Conseil National de l’Hydrogène

La stratégie pour le développement d’un hydrogène décarboné place la France parmi les pays les plus en pointe sur cette technologieCette stratégie, qui a été annoncée par le gouvernement le 8 septembre 2020, prévoit 7 milliards d'euros de soutien public d'ici 2030, dont 2 milliards d'euros d'ici 2022, dans le cadre de France Relance et des Investissements d’Avenir.La supervision des travaux menés pour la mise en œuvre de cette stratégie est assurée par un coordonnateur, Hoang Bui, dont la nomination a été confirmée.Les co-présidents du CNH, Benoit Potier, président directeur général d’Air Liquide, et Patrick Koller, directeur général de Faurecia, ont présenté une analyse comparative des stratégies internationales sur l’hydrogène, se fondant notamment sur les travaux du Conseil mondial de l’hydrogène (Hydrogen Council).Il en ressort que la France est positionnée dans le peloton de tête des pays les plus avancés pour leur stratégie, aux côtés de l’Allemagne en Europe ou de la Chine, la Corée et le Japon en Asie. Les critères d’évaluation suivants ont été analysés : développement de la production de l’hydrogène renouvelable et bas carbone, définition d’objectifs clairs, dispositif de pilotage et de suivi de la stratégie, moyens financiers, adaptation des réglementations.Le lancement de la stratégie en septembre a engendré une forte dynamique industrielleLe Conseil national de l’hydrogène constate une forte dynamique industrielle qui est amenée à se poursuivre dans les prochains mois.Dans le cadre de France Relance, 27 projets de R&D et d’intégration de technologies hydrogène ont d’ores et déjà été soutenus, pour 212 M€ d’investissement total et 37 M€ de soutien public(2).A ces projets viennent s’ajouter 60 M€ de soutien à la filière aéronautique dans le cadre du CORAC (Comité d’orientation de la recherche pour l’aéronautique civile). Par ailleurs, début 2021, un soutien financier a été annoncé pour aider 4 régions (Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est) à acquérir 14 trains hydrogène représentant un investissement total de 300 M€.Dans le cadre de la première session de l’appel à projets « écosystèmes territoriaux » de l’ADEME, 7 projets, représentant un investissement de 136M€ et une demande d’aide de 45M€, ont été présélectionnés pour soutenir la production par électrolyse et la mobilité hydrogène. La deuxième session de cet appel à projets compte déjà plus de 47 nouvelles demandes ouvertes, pour une présélection en juin.De premiers éléments ont été présentés concernant les projets d’envergure qui pourraient bénéficier d’un accompagnement dans le cadre du PIIEC(3) en cours de construction au niveau européen, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne. Ces projets français représentent un montant total d’aide avoisinant les 8 Mds € et concernent la production d’électrolyseurs, la décarbonation de l’industrie lourde, la production des équipements pour la mobilité. Les projets retenus donneront lieu aux premiers versements d’aides dès la fin de l’année.Dans ce cadre France Hydrogène a dénombré 4 projets d’usines en France de fabrication d’électrolyseurs et a identifié des installations d’électrolyse projetées d’une puissance totale de 3,2 GW, soit d’ores et déjà près de 50% de l’objectif fixé par la stratégie nationale de disposer d’une capacité d’électrolyse sur notre territoire de 6,5 GW en 2030.Des projets innovants utilisant les technologies de l’hydrogène sont également en développement dans les systèmes électriques des zones non interconnectées en outre-mer, tel que le projet CEOG(4) de centrale photovoltaïque à puissance garantie avec stockage hydrogène. Les modalités de son soutien sont en cours d’étude.Les écosystèmes français affichent une bonne maîtrise des technologies clés et le CNH travaille à renforcer les compétences et la chaine de valeur françaiseLe Conseil national Hydrogène a établi une cartographie des technologies clés, en s’appuyant sur l’expertise de l’ensemble des comités stratégiques de filières concernés. Cette analyse montre que la France maîtrise ou disposera rapidement de toutes les technologies critiques nécessaires à sa souveraineté et permettant un passage rapide à l'échelle industrielle. Des thématiques prioritaires ont été identifiées pour faire l’objet de travaux complémentaires. Il s’agit par exemple des membranes, des compresseurs d’air pour piles à combustible et électrolyseurs, ou encore des procédés de décarbonation pour l’industrie sidérurgique et les cimenteries.Le Conseil national de l’Hydrogène a ainsi initié des travaux pour identifier des contributeurs, former des consortia et développer des technologies, équipements, applications et logiciels correspondant pour renforcer la chaine de valeur française.Afin de soutenir ces nouveaux projets de R&D, le Secrétariat général pour l'investissement a amélioré le dispositif d’aide « briques technologiques et démonstrateurs hydrogène » opéré par l’ADEME, en portant notamment la part de subvention dans les aides accordées à 60%, voire 75% sous certaines conditions.Les industriels du Conseil national de l’hydrogène s’engagent pour développer les formations au sein de la filièreLa dynamique de la filière hydrogène est porteuse de perspectives importantes d’emplois.France Hydrogène est ainsi en cours de finalisation d’un référentiel des compétences-métiers qui sera présenté fin mars et accessible par internet. Sur les 75 métiers identifiés, une quinzaine apparait déjà en tension. Pour y remédier, des initiatives dans le domaine de la formation professionnelle ont été évoquées lors de cette réunion, telles que « la Symbio Hydrogen Academy » portée par l’entreprise Symbio et ses actionnaires Faurecia et Michelin. Elle vise à former 300 personnes par an aux métiers de l’hydrogène dans la région lyonnaise.De la même manière, le groupe Air Liquide apporte son soutien aux initiatives telles que la « H2 Académie », qui est destinée notamment à former des étudiants en BTS à partir de septembre 2021 à Port-Jérôme, près du Havre.Le Conseil national de l’hydrogène se réunira régulièrement pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de la stratégie hydrogèneLa prochaine réunion du Conseil national de l'hydrogène se tiendra d’ici l’été. Elle permettra de faire le point sur des thématiques d’intérêt commun telles que :les enjeux de réglementation et de normalisation spécifiques au domaine de l’hydrogène, via des groupes de travail associant les industriels pour construire un cadre réglementaire permettant le développement de la filière en toute sécuritéles projets et partenariats autour des technologies clefs qui font encore défaut à la filière françaisela mise en place de mécanismes de soutien à la production d’hydrogène renouvelable et décarbonéla question des infrastructures de transport et de distribution(1) Le rôle et la constitution du Conseil national de l’hydrogène avaient été précisés lors d’un communiqué de presse le 11 janvier 2021.(2) Les subventions proviennent des fonds de modernisation automobile et aéronautique, du soutien aux projets industriels dans les territoires, du Programme Investissements d’Avenir dans le cadre du Comité d’orientation de la recherche pour l’automobile et les mobilités (CORAM).(3) Projet Important d’Intérêt Européen Commun. Le dispositif, à l’instar de celui sur les batteries, autorise les Etats membres à financer les projets au-delà des limites habituellement fixées par la réglementation européenne lorsqu’il s’agit de soutenir des projets de grande ampleur qui apportent une contribution très importante à la croissance économique, à l’emploi et à la compétitivité de l’industrie et de l’économie de l’Union(4) Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais
Il y a 4 ans et 102 jours

Le groupe Kramer retire son offre de reprise de l’usine Jacob Delafon à Damparis dans le Jura

Par cette acquisition, le groupe Kramer souhaitait diversifier ses activités et étoffer logiquement son offre sur l’ensemble du marché sanitaire (céramique et robinetterie) en France et à l’export.Malgré la réactivité et l’implication des services de l’Etat, de la région et de ses partenaires commerciaux, le groupe Kramer a pris la décision de retirer son offre de reprise.Selon le groupe Kramer, l’opacité dont a fait preuve le groupe Kohler en matière d’informations ne permet pas de répondre aux conditions et délais imposés par celui-ci et emporte aujourd’hui la conviction de l’impossibilité de mener à bien ce projet que le repreneur n’aura jamais pu exposer directement aux salariés.Manuel Rodriguez, président du groupe Kramer, a adressé à l’ensemble des salariés du site de Damparis, une lettre ouverte pour leur faire part de sa décision de renoncer de façon responsable au projet, ne souhaitant pas ajouter davantage d’incertitude à leur situation déjà très anxiogène.Manuel Rodriguez a fait part également de sa déception de n’avoir pu sauver 91 emplois sur les 150 que compte le site de Damparis. Il assure, par ailleurs, que son groupe continuera de porter haut et fort les valeurs du Made in France.Le gouvernement tente de "renouer le dialogue"Le gouvernement s'efforce de "renouer les liens du dialogue" entre le groupe américain Kohler, qui veut se séparer de l'usine Jacob Delafon, à Damparis (Jura), et le groupe français Kramer qui a retiré mardi l'unique offre de reprise.La ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher "tente de renouer les liens du dialogue aujourd'hui rompus entre les deux groupes pour voir si une solution de reprise peut exister", a affirmé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l'issue du conseil des ministres."Il y a donc une mobilisation du gouvernement sur ce sujet", a-t-il ajouté, au lendemain de l'annonce par Kramer du retrait de la seule offre de rachat du dernier fabricant français de sanitaires en céramique haut de gamme, qui compte 140 salariés à Damparis.Le groupe américain veut se séparer depuis septembre parce qu'il "n'entre plus dans sa stratégie" à partir de 2021.PME de robinetterie basée à Etain (Meuse), Kramer avait déposé début février une lettre d'intention auprès de Kohler pour la reprise partielle du site de Damparis à partir du 30 juin prochain, avec la préservation de 91 emplois sur 140 et l'objectif d'augmenter l'effectif au bout de trois ans grâce à la montée en puissance de la production.Son projet reposait sur une première année de fabrication pour le compte de Kohler.
Il y a 4 ans et 102 jours

Christophe Rogier est nommé directeur général d’Isonat

La société du groupe Saint-Gobain, spécialisée dans les isolants biosourcés, vient d'annoncer, au 1er janvier 2021, la nomination au poste de directeur général de l’ancien directeur de l’usine Isover de Chalon-sur-Saône.
Il y a 4 ans et 104 jours

RATP Habitat obtient la certification ISO 9001 sur l'ensemble de ses activités

« Nous sommes très fiers d'annoncer aujourd'hui l'obtention de la certification ISO 9001 sur l'ensemble de nos activités ! Cela met en lumière notre volonté d'amélioration continue et notre esprit d'innovation, toujours axés vers une plus grande satisfaction des locataires et des territoires. Cette réussite est collective. Elle est le reflet de l'engagement quotidien des 150 collaborateurs de RATP Habitat qui œuvrent chaque jour en faveur d'une ville plus inclusive, responsable et durable. » Claire Goudineau, Directrice Générale de RATP HabitatAux côtés du groupe RATP et de la Business Unit RATP Solutions Ville dont elle dépend, RATP Habitat imagine et redessine, les contours d'une ville plus inclusive, responsable et durable, ouverte aux transformations et aux innovations, attentive aux nécessaires évolutions de leur modèle urbain.Cette filiale, spécialisée dans l'habitat social, est engagée depuis maintenant 60 ans en faveur du développement des territoires et de la mixité sociale. La certification ISO 9001 vient aujourd'hui reconnaître ses compétences et le sérieux de son travail en matière de construction, de réhabilitation et de gestion locative de logements et de commerces.Cette certification a été obtenue à l'issue d'un processus d'environ 18 mois. Processus au terme duquel un audit a été réalisé par Bureau Veritas, organisme de certification, entre le 14 et le 16 décembre 2020.
Il y a 4 ans et 104 jours

Cem’In’Eu : Mettre Rhône Ciments entre train et fleuve

Le port de Sète permet de faire transiter le clinker de la mer au fleuve. [©Cem’In’Eu] Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Le groupe déploie un nouveau modèle industriel 4.0, qui intègre une chaîne logistique optimisée au maximum. Ceci, afin de réduire l’impact carbone de l’industrie cimentière. Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. Rhône Ciments, un site choisi avec stratégie A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log [lien vers https://www.acpresse.fr/cemineu-conteneur-train-clinker-voyage-propre/]  et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et Occitanie.  « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço [Lein vers https://www.acpresse.fr/nominations-feminines-chez-cemineu/], directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la CCI Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. »  
Il y a 4 ans et 105 jours

Le fabricant français d'enduits Toupret a bien terminé l'année 2020 grâce à des choix stratégiques gagnants

Le Groupe français dépasse ainsi ses prévisions et enregistre une croissance de plus de 5,6% dans un contexte économique difficile où les orientations du plan stratégique initié il y a 3 ans lui ont permis de tirer son épingle du jeu.Malgré la situation rendue compliquée par la crise sanitaire, le fabricant a bénéficié des effets de son plan de transformation initié en 2016. En effet, 2020 marquait une étape clé du plan stratégique avec le déploiement de la nouvelle plateforme de marque, la mise en service du troisième site de production en France ainsi que la finalisation de l'organisation du nouveau hub logistique créé fin 2019. Cela a permis à la marque leader sur le marché des enduits de préparation des murs de répondre favorablement à une demande inédite et d'accompagner ses clients dans la réussite de leurs projets.Commentant cette annonce, Gary HAWORTH, Directeur Général du Groupe TOUPRET, déclare : « Nos orientations stratégiques se sont révélées pertinentes. Elles nous ont permis de faire preuve d'une grande agilité, de nous adapter très rapidement aux circonstances et au rebond des commandes sur le marché du bricolage dès la fin du premier confinement. »Le succès de la refonte de gammeDans le cadre de la nouvelle stratégie, la refonte des gammes a tenu une place de choix. Visible en magasin depuis fin 2019, cette offre a permis de mieux présenter les bénéfices produits adaptés à chaque profil client. En facilitant le choix des consommateurs grâce à des packagings pédagogiques, la marque a dynamisé le rayon des enduits et favorisé les ventes.« Si le bricolage et le jardinage ont été des activités phares des périodes de confinement, elles ont attiré de nouveaux bricoleurs dans les points de vente. C'est dans ce contexte particulier que nous avons pu valider toute la justesse de notre nouvelle gamme. Les performances de cette année confirment que les consommateurs ont été guidés dans leurs choix et ont trouvé le produit correspondant à leur besoin », ajoute Gary HAWORTH.Des capacités de production rapidement mobiliséesParallèlement, pour faire face à la demande, TOUPRET a rapidement pu mobiliser ses moyens de production pour s'adapter au mieux à l'augmentation de la demande. En effet, le Groupe a augmenté de près de 4% son volume de production grâce à sa 3 ème usine implantée en France à Tigery, atteignant ainsi plus de 50 000 tonnes. Cette nouvelle usine dont la mise en service s'est déroulée en plein confinement est opérationnelle depuis juin dernier.L'adaptabilité du hub logistique TOUPRETLa nouvelle organisation logistique a également contribué au succès du Groupe et ce, malgré les conditions très particulières de cette année. En effet, pour répondre au surcroit d'activité de la distribution, TOUPRET a regroupé à Tigery fin 2019 ses différentes unités logistiques en un hub équipé des dernières technologies. Ce nouveau dispositif a ainsi permis à l'entreprise d'être très réactive pour mieux accompagner les mutations commerciales du secteur et servir au mieux l'intégralité de ses clients.« Dans ce contexte compliqué, nous avons pu compter sur l'organisation et l'adhésion des équipes. Elles ont fait preuve d'une grande agilité dès le début de la crise pour répondre à la situation et à la forte demande. », complète Gary HAWORTH.La proximité clientDepuis toujours, la force du Groupe est sans nul doute la proximité client. Pendant toute cette période, la volonté a été de maintenir un lien fort avec les distributeurs et les applicateurs. Tout au long de l'année, grâce à une hotline technique, une présence renforcée sur les réseaux sociaux, des contenus digitaux enrichis et de nouveaux modules d'e-learning par exemple, le Groupe a pu répondre aux nouvelles problématiques chantiers.« En 2020, nous avons été confortés dans le fait que notre plan permettait de nous adapter. Tout ce que nous avons mis en œuvre a permis de rester fidèle à notre ADN : le service client. C'est pour cette raison que nous avons fait le choix de poursuivre notre plan de transformation et de maintenir nos projets concernant les nos moyens de production, la plateforme de marque et le digital », conclut Gary HAWORTH.Résultats 2020 :62 millions € de CA (+5,6%)50.000 tonnes fabriquées et expédiées (+3,8%)390.000 lignes de commandes (+14,8%)
Il y a 4 ans et 108 jours

Kévin Badia du réseau Vertikal®, lauréat de la décennie aux Trophées de l'IREF

C'est Kévin Badia, dirigeant d'Espace Façades l'entreprise fondatrice du réseau, qui a cette année représenté l'enseigne pour la 33ème édition du concours des "Meilleurs Franchisés & Partenaires de France".Il s'est vu décerné le plus grand prix décerné par l'IREF et également inédit : le Grand Prix "Lauréat de la décennie". Un titre d'honneur remporté par le jeune dirigeant sur le plateau de BFM Business en présence d'Emmanuel Lechypre, Editorialiste économique et Michel Kahn, Président de l'IREF. Sa progression constante ainsi que son exemplarité au sein du réseau VERTIKAL® en tant qu'entreprise vitrine du concept, ont ainsi été récompensées.Ce Grand Prix a également été l'occasion de saluer l'initiative solidaire du jeune dirigeant au printemps dernier, permettant au Réseau de reverser près de 32.000 € au profit des soignants de la Covid-19, partout en France.Le trophée inédit de Lauréat de la décennie reçu par Kévin Badia aux côtés des 56 autres lauréats primés lors de la cérémonie (parmi lesquels de grands noms de la franchise comme Alain Afflelou, Ixina, le réseau Temporis ou encore Carrefour Market), consacre la réussite du Groupement VERTIKAL® et plus spécifiquement celle de Kévin Badia. Il salue notamment ses performances au sein de son entreprise, Espace Façades, dans chacune des thématiques mises à l'honneur lors de la cérémonie :Développement commercial et économique : Espace Façades fait preuve d'une progression constante et détient notamment le record du plus grand nombre d'affaires traitées sur une année depuis l'origine de la marque VERTIKAL®.Transformation digitale : Depuis plusieurs années Kévin Badia capitalise sur les outils digitaux mis à sa disposition pour développer son entreprise. Autre record pour Espace Façades : celui du nombre d'action digitales menées et de retombées commerciales générées en conséquence.Management : Espace Façades, en tant qu'entreprise fondatrice du Réseau se positionne comme vitrine de la marque VERTIKAL®. Grâce à une mise en application exemplaire des clés du concept, le jeune dirigeant contribue notamment à la formation de ses pairs intégrant le Réseau.Qualité des prestations : Son exemplarité s'élève aussi sur la qualité des prestations de son entreprise. En effet, la première plateforme de notation clients de l'habitat, EldoTravo.fr, lui attribue une note de 4,9/5 sur 197 avis clients vérifiés, assortis de plus de 391 photos.Action Citoyenne et Solidaire : Au printemps dernier, Kévin Badia a pris la décision une décision pour le moins originale et surtout solidaire : reverser 5% de son chiffre d'affaires réalisé sur la période du 17 mars au 17 juin 2020. Dix de ses pairs au sein du Réseau VERTIKAL®, ont décidé de le suivre. Pour démontrer son soutien et appuyer les initiatives des entreprises de son groupement, l'enseigne VERTIKAL® a ajouté 20% au montant versé par chacune d'entre elles. Une initiative qui a permis de récolter au total 31 920 € en faveur du personnel soignant de la COVID-19 : « Nous faisons parties des entreprises qui ont la chance de à maintenir une activité alors que nous traversons une crise sans précédent », indique le jeune dirigeant.
Il y a 4 ans et 109 jours

Un entrepôt déclare son indépendance énergétique

Equipement industriel - Dans l'extension de son usine du Nord, L'Oréal combine isolation en paille, géothermie et panneaux aérovoltaïques pour couvrir les besoins en chaleur et en froid.
Il y a 4 ans et 109 jours

Vicat a résisté à la crise, ventes et résultats en hausse en 2020

A périmètre et changes constants, la croissance des ventes ressort à 5,5% sur l'année, avec une deuxième partie d'année en hausse de près de 14% après un recul de 3,2% au premier semestre, a indiqué le groupe dans un communiqué.La croissance organique sur l'année est positive dans toutes les zones géographiques, à l'exception de la France, précise Vicat.Le PDG Guy Sidos, cité dans le communiqué, a salué "malgré l'adversité (...) une solide progression des résultats", en mettant l'accent sur "l'efficacité industrielle" des usines pour servir les différents marchés ainsi que sur "la résilience et l'agilité du groupe".La bonne performance opérationnelle ressort dans l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de plus de 10% à périmètre et changes constants, conséquence selon le groupe, de la croissance de l'activité ainsi que de l'effet des mesures de réduction de coûts et de la baisse des prix de l'énergie.Le groupe relève aussi une "tendance générale des prix de vente bien orientée, à l'exception de la zone Méditerranée".Ces éléments positifs ont permis de compenser la contraction d'activité en France (-2,4%), qui est la premier marché du groupe avec un tiers des ventes, et l'arrêt total d'activité de 30 jours en Italie et 33 jours en Inde.Dans ses perspectives pour 2021, Vicat table sur une nouvelle progression de l'Ebitda à périmètre et changes constants, tout en notant que l'environnement économique des pays où opère le groupe "devrait être toujours affecté par la pandémie" et que "la volatilité de l'activité reste forte".Le groupe entend cependant maintenir ses efforts d'investissements, attendus en hausse par rapport à 2020 autour de 365 millions d'euros.Compte tenu des résultats, le conseil d'administration proposera à la prochaine assemblée générale le maintien du dividende à 1,50 euro par action.
Il y a 4 ans et 109 jours

Manuel : 101 épopées de la construction française

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. [©Eyrolles] Depuis la nuit des temps, les hommes bâtissent des maisons, des routes, des édifices, des usines… L’histoire s’écrit par les traces que ces bâtisseurs laissent dans le paysage. Comme le disait Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »… Il s’avère que la France a tenu et continue de jouer un rôle majeur dans l’histoire de la construction. Dans “101 épopées de la construction française”, cette histoire, encore méconnue, est racontée par des professionnels du secteur. Ces pages très illustrées nous montrent qu’un génie particulier a animé ces constructeurs. On apprend que c’est dans l’Hexagone que le système ogival a vu le jour, permettant d’élever les cathédrales. C’est encore en France qu’en 1817, Louis Vicat a inventé la composition définitive du ciment. Et qu’en 1848, François Coignet a été l’auteur de la première construction en béton armé. Au début du XXe siècle, le non moins génial Eugène Freyssinet mettait au point le principe de la précontrainte. Permettant, partout dans le monde, de construire des ouvrages publics de grandes dimensions… La liste est longue. Les auteurs n’ont volontairement  retenu qu’une centaine d’épopées parmi les plus marquantes, sans omettre celles proches de nous. Résultats de prouesses collectives, elles nous révèlent aussi des trajectoires individuelles. Montrant à quel point l’acte de construire est enthousiasmant. Un bon début pour creuser plus davantage ces épopées. Editeur : Editions EyrollesAuteurs : Xavier Besançon, Daniel Devillebichot, Laurence Francqueville et Max RochePrix : 20 €TTC www.edtions-eyrolles.com Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 109 jours

Construire un cinéma en pleins crise sanitaire comme un pied de nez au Covid

La France compte un parc de 2.000 cinémas unique au monde par sa densité, et en 2020, 22 cinémas ont ouvert leurs portes, malgré les mois de rideau baissé.Cette année, en dépit du manque de perspective après plus de 100 jours de fermeture des salles, des projets de rénovation ou de construction se poursuivent un peu partout, du Lavandou (Var) au quartier de l'Opéra à Paris en passant par Givors (Rhône).A Romorantin, c'est l'effervescence sur le chantier du Ciné Sologne: ballet des chariots élévateurs, montage de cloisons... le futur complexe doit être prêt pour la fin mars. Il viendra prendre le relais du Palace, la salle historique du centre-ville.Avec le centre culturel ou l'escape game qui a ouvert en centre-ville, le cinéma, classé art et essai et qui programme blockbusters comme films plus pointus, est l'un des pôles d'animation de cette sous-préfecture de 17.000 habitants, sur les rives paisibles de la Sauldre.A une heure de voiture de Tours, de Bourges ou d'Orléans, la ville a connu "trois tsunamis", depuis les années 2000, retrace le maire Jeanny Lorgeoux: la fermeture de l'usine automobile Matra, qui employait 2.200 personnes, une grande crue avec plus de 500 évacuations, et maintenant le Covid...Dans ce contexte, "le cinéma, c'est un bien culturel fantastique" nécessaire "pour que la ville se perpétue", ajoute l'édile, aux commandes depuis 1985 et qui a tout fait pour favoriser l'installation du nouveau complexe."Dans les petites sous-préfectures, le cinéma c'est le lien intergénérationnel parfait", ajoute l'élu, et c'est aussi là que se croisent ce qu'il reste de la classe ouvrière, dans cette ancienne terre industrielle, et les plus aisés, qui vivent de "l'économie de château" et de la chasse, spécialité de la zone.Pour la ville, c'est aussi "un levier économique et d'attractivité. Si on s'en privait, ce serait catastrophique"."Repartir de zéro"Pourtant, le Palace, qui attirait chaque année 70.000 spectateurs, "n'était plus vraiment aux normes de confort actuelles", reconnaît le patron des lieux, Francis Fourneau.L'ancien cinéma, construit dans les années 1970 et resté dans son jus avec ses murs jaunes pastels, est promis à la fermeture. Le Palace était de toute façon à l'étroit dans son bâtiment historique du centre-ville."Après cette pandémie, il faudra retrouver les spectateurs un par un", anticipe cet exploitant, et "ce ne sera pas plus mal de repartir de zéro", avec un lieu flambant neuf. Tant pis pour le cachet des ruelles médiévales qu'a parcouru jadis François 1er, c'est à côté d'un ancien hypermarché, dans la zone commerciale accessible en voiture, que se construit le nouveau projet.Et pour rivaliser avec les multiplexes des grandes villes ou le streaming, il faut investir dans des fauteuils de plus en plus confortables et des écrans géants, 16 mètres de long pour la plus grande des cinq salles du futur Ciné Sologne.Le chef d'orchestre de ces travaux à 2,8 millions d'euros, c'est Cédric Aubry, qui s'est fait une spécialité de construire des cinémas dans de petites villes, considérées comme pas assez rentables par les gros réseaux.La pandémie ? "Ce n'est pas une raison de renoncer", tranche-t-il sur le chantier de Romorantin, tout en traquant sur le chantier les défauts d'étanchéité de la structure de métal et de béton, avant l'installation des 600 fauteuils."Il faut créer du public, attirer les gens qui se disent +j'irais bien au cinéma+, mais qui voient le petit ciné local et se disent +je laisse tomber+" explique M. Aubry.Une façon, selon lui aussi, de répondre "modestement" au message "sur l'abandon des territoires" formulé pendant la crise des "gilets jaunes". Et à l'en croire la recette a tout pour réussir: le cinéma qu'il a refait à Varennes (Meuse) est passé en quelques années de 80.000 à 200.000 spectateurs, et celui de Sens (Yonne) de 100.000 à 300.000 spectateurs.
Il y a 4 ans et 110 jours

Comment réaliser un plancher avec des prédalles ?

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Prédalles mises en œuvre sur un chantier de bâtiment. [©Rector] 1 – En quoi consiste la construction de planchers à partir de prédalles ? Pour commencer, une prédalle n’est autre qu’une plaque de béton d’une épaisseur comprise entre 4,5 cm et 6,5 cm. Elle est préfabriquée en usine et se décline en deux variantes, en fonction de l’outil de production choisi par l’industriel du béton : armée ou précontrainte. Les deux techniques restent comparables dans l’utilisation finale du produit. Une prédalle peut être définie comme un élément coffrant présentant, en plus, des propriétés mécaniques et structurelles. Ainsi, elle participe à la résistance finale Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 110 jours

Logiciels : Donner vie à la centrale

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Les logiciels d’aide à la production des bétons ne se limitent plus à piloter les automatismes des centrales. De la gestion des flottes en direct à la digitalisation des bons de livraison, en passant par l’analyse prédictive, ils sont un puits, encore sans fond, de gain de productivité. Amis : Une solution globale pour la préfabrication Arcade : Nouvelle version Command Alkon : Large choix Delta Automation : Pour toutes les installations d’un site Exxia : Nouveau venu Marcotte Systems : Solution complète RSAI : Nouvelle mouture Amis propose à ses clients Prefamis. Cet automatisme pour centrales à béton de préfabrication associe la robustesse sur les postes de production, à la puissance de l’informatique sur les postes de gestion déportés, à travers le logiciel Datamis. Dans les ateliers, les postes de production sont équipés d’automates programmables avec écrans tactiles industriels de marques réputées et internationalement distribuées. Dans les bureaux, Datamis est installé sur les postes de gestion (PC, serveur…) en réseau avec la production. Cette organisation permet la formulation des bétons, l’analyse complète de la production, mais aussi la traçabilité des alarmes de maintenance. Le logiciel Datamis est conçu pour s’intégrer pleinement avec les systèmes d’information (ERP). De son côté, Prefamis intègre la totalité des composantes de l’usine de production. Comme l’ensilage des granulats, les sécurités remplissages des silos, mais aussi la livraison béton par tout type de bennes-bus. Sans oublier, la maintenance, avec prise en main à distance par tablette. La solution globale Prefamis est aujourd’hui utilisée à la fois par des entreprises indépendantes et par des grands groupes de l’industrie du béton. La solution globale Prefamis permet la gestion de la production des sites de préfabrication.[©Amis] Le successeur du logiciel de laboratoire Wil se nomme Massia-Laboratoire.[©Arcade] Après le succès de Wil, Arcade a présenté son successeur Massia-Laboratoire, au cours de l’année dernière. Pour l’éditeur, 2020 a été remplie de projets. Qui ont enrichi ce logiciel de nouveautés fonctionnelles importantes. En collaboration avec Delta Automation, il propose désormais une solution clefs en main : de la conception des formules bétons jusqu’à la livraison sur chantier. En passant par le suivi production, le contrôle qualité et le suivi livraison. La gamme de logiciels Massia, c’est aussi Massia Labo Mobilité, l’application mobile qui permet de saisir les prélèvements et essais sur smartphone ou tablette. Massia #Portail qui partage les documents avec les clients et partenaires, et peut s’interfacer avec les logiciels et matériels. Le logiciel Wil continue cependant d’être maintenu et commercialisé, tout en gagnant en facilité avec son application “Mobilité”. Les progiciels Command Alkon s’appuient sur plusieurs modules, dont Conactive Process Control (CP) et Conactive Quality Control (CL). La solution d’automatisation Command Alkon CP a été, il y a peu, revue et modernisée. Permettant de gérer l’ensemble d’une centrale BPE, elle offre la possibilité d’améliorer la qualité de production et l’efficacité des opérations. Ceci, grâce à la visibilité constante offerte sur toutes les opérations de production. Le module CL est, lui, l’assistant intelligent du technicien de contrôle qualité. En un seul endroit, ce dernier pourra retrouver tous les outils nécessaires à la gestion des matériaux, les mélanges, les tolérances. Le tout avec les tests et les analyses disponibles sur une seule plate-forme. Et ce, afin d’optimiser les formulations en fonction des besoins de chaque coulée. Quant au Conactive Materials Manager, il permet de gérer l’approvisionnement en matériaux à travers la gestion des automates de transport. De son côté, et comme son nom l’indique, Maintenance Manager planifie les interventions de maintenance pour limiter les arrêts de centrales. Il offre aussi la possibilité de consulter le journal des tâches effectuées et l’ensemble de statistiques sur la centrale. Le BPE monégasque EMT vient d’opter pour la suite de logiciels Command Alkon. [©Command Alkon] Parmi les derniers arrivés sur le marché, Delta Automation cherche à se démarquer. Ceci, à travers son système Delta Mix. Ce sytème permet de suivre la production du béton, de l’édition du devis à l’inscription dans la comptabilité. En passant par la génération des bons de production, la fabrication de produits et la facturation. « Nos solutions évoluent en permanence, explique Pascal Parrain, gérant de Delta Automation. Nous proposons à nos clients un module générique, qui fonctionne pour toutes les entreprises. Si besoin, nous développons des solutions spécifiques à leurs problématiques. Nous nous demandons alors si cette réponse peut leur être utile. Dans ce cas-là, nous l’intégrons directement à notre logiciel général. » Pour se démarquer, Delta Automation embarque de l’intelligence artificielle pour l’analyse prévisionnelle des productions. Tout en intégrant des modules destinés aux silos, aux matériaux et aux bassins de décantation. Permettant de gérer l’ensemble des installations d’un site de production. Enfin, l’industriel travaille main dans la main avec Arcad [Lien]. Le but est d’inclure des solutions Delta dans la suite Arcade. Le logiciel Eazzy d’Exxia utilise l’intelligence artificielle pour réaliser des analyses prédictives. [©Exxia] Exxia est une société créée fin 2019, spécialisée dans la conception de progiciels pour la production et le contrôle du BPE. « Notre plate-forme web se nomme Eazzy et fonctionne pour les professionnels des granulats, du BPE, de la préfabrication ou de la construction routière, explique David Ortolan, président de l’entreprise. Il dispose d’un socle commun à toutes les entreprises, qui englobe le pilotage, l’administration des ventes, la gestion de la production, le contrôle qualité et la gestion de la logistique. En fonction des besoins, nous activons ou désactivons ces options. » Adopté en particulier par Béton Solutions Mobiles, Eazzy dispose de fonctionnalités de navigation spécifiques. « Nous intégrons la reconnaissance vocale, des interfaces tactiles mobiles, une messagerie interne, les plannings dynamiques ou encore le traitement graphique des données internes ou externes en temps réel. » Tout en projetant une grosse mise à jour en cours d’année, « nous travaillons à l’incorporation d’intelligence artificielle pour optimiser les coûts de nos clients. Grâce à l’analyse prédictive, nous pourrons orienter la production en temps réel, en jouant simultanément sur plusieurs variables comme la qualité, les ressources humaines, les ventes prévisionnelles, les disponibilités logistiques, l’anticipation du trafic ou encore la météo ». L’ensemble des solutions Marcotte Systems permet la gestion des centrales à béton, de leur flotte de véhicules et de leurs activités commerciales. Ainsi, le module Marcotte Batch permet d’ajuster la quantité de chaque constituant d’une formulation, même en pleine exécution de ce lot. Le tout, en préservant ses ratios clefs. Ensuite, Marcotte Dispatch comprend un ensemble de caractéristiques, qui allège beaucoup la tâche des agents techniques de production. Le contrôle de charge des centrales et d’occupation des véhicules, en temps réel, permet aux répartiteurs d’agir de suite sur leurs livraisons et d’assurer une qualité de service optimale. Puis vient Marcotte GPS & eTicket, qui donne un relevé des statuts et du positionnement, en temps réel, des camions, grâce à une simple application. Dans le même temps, la plate-forme web permet la digitalisation des bons de livraison. Enfin, avec Marcotte Insights, les utilisateurs ont accès à une plate-forme offrant des données clefs pour l’analyse des performances de livraison et d’exécution de la production. Ceci, pour effectuer d’éventuelles corrections ou prédire les futurs besoins, en lien avec le carnet de commandes. Les logiciels Marcotte Systems permettent la gestion et l’anticipation des besoins des centrales BPE.[©Marcotte Systems] Le logiciel RSA Dispatch vient s’ajouter à la suite de solutions de RSAI. [©RSAI] L’année 2020 a été celle du renouveau du site Internet de RSAI. Et du lancement d’une nouvelle mouture de son logiciel phare. Profitant d’une interface revue, le nouveau site Internet permet de composer rapidement le menu de ses besoins. Quant à la nouvelle version du logiciel, elle améliore la navigation de la suite, qui a déjà convaincu des entreprises dans huit pays francophones, en Europe et en Afrique. « Notre solution s’organise autour de plusieurs modules, dont le principal est RSA Beton, explique Rémi Gueugneau, responsable commercial BTP et carrière. Il s’agit là de la gestion complète des automatismes de la centrale, le tout via une interface épurée. RSA Gestion Commerciale permet d’éditer les devis, offres, factures avec des termes et des pratiques adaptés aux métiers de la construction. RSA Qualité centralise les choix en matière de formulation, de paramétrage et de gestion des droits, pour l’ensemble des centrales d’une même entreprise. RSA Demat permet aux chauffeurs d’envoyer des informations en direct sur leurs actions, aux clients d’obtenir des statistiques sur leurs différentes livraisons. Enfin, RSA Dispatch, complètement repensé avec une interface graphique intuitive, est un module de prise de commande pour le BPE et les granulats. Planifiant au passage les livraisons et la charge de travail des différents sites. » Sur la même base, RSAI propose des solutions pour la préfabrication et les carrières. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 110 jours

Carbon8 Systems : De déchets à matériaux

Vicat a déjà accueilli un CO2ntainer sur le site de sa cimenterie Montalieu-Vercieu (38). [©ACPresse] La start-up britannique Carbon8 Systems utilise le dioxyde de carbone pour traiter les déchets industriels. Sa technologie CO2ntainer permet ainsi de recréer des produits pour le monde de la construction. Par exemple, au sein d’une cimenterie, l’outil conçu par Carbon8 Systems s’intègre directement dans le processus de fabrication pour capter le C02 présent dans les gaz de combustion. Au lieu de prendre des millénaires, le CO2ntainer accélère le processus de capture de CO2. Quant aux poussières, elles sont récupérées en sortie de four, puis mises en stock avant d’être acheminées jusqu’au petit silo rattaché au CO2ntainer. En effet, les déchets industriels se composent de sel de calcium et de magnésium. Ces derniers réagissent de façon naturelle au CO2. Les conteneurs de la start-up traitent en même temps les diverses contaminations présentes dans les déchets. Ainsi, les résidus restant peuvent ensuite être compactés pour former des granulats. Donc un nouveau matériau, issu des déchets industriels. Depuis le mois de septembre 2020, Vicat accueille un CO2ntainer sur le site de sa cimenterie Montalieu-Vercieu (38). Un site test, qui pourrait se dupliquer dans d’autres usines…
Il y a 4 ans et 111 jours

SikaRapid-8 Slag, un nouvel accélérateur de durcissement

Sika déploie des solutions en faveur de la fabrication de bétons bas carbone. [©Sika] A l’heure de la transition écologique et de la RE 2020, la filière béton travaille à la réduction de son empreinte carbone. Objectif : diminuer de 80 % des émissions de CO2 à l’horizon 2050. Ainsi que Sika vient de développer SikaRapid-8 Slag, un nouvel accélérateur de durcissement, spécifique aux bétons dits “bas carbone”, c’est-à-dire formulés avec une addition de laitier ou à base de ciment recomposé en contenant. SikaRapid-8 Slag est destiné aux bétons prêts à l’emploi, ainsi qu’aux bétons préfabriqués armés ou précontraints. Il permet une montée en résistance à court terme de ces bétons : + 30 % de résistances mécaniques à 20 °C et + 40 % à 5 °C (au bout de 18 h, pour un mélange 50/50 CEM I/laitier). Ainsi qu’une réduction des délais de décoffrage en BPE. Et une amélioration des cadences et une diminution de l’étuvage en préfabrication. Enfin, SikaRapid-8 Slag améliore l’aspect du béton. Conforme à la norme NF EN 934-2 et titulaire de la marque NF, SikaRapid-8 Slag est fabriqué dans l’usine Sika située à Gournay-en-Bray (76).
Il y a 4 ans et 111 jours

Kramer candidat à la reprise d’une usine Jacob Delafon

Le spécialiste lorrain de la robinetterie s’est porté acquéreur du site de production de céramique sanitaire de Jacob Delafon à Damparis auprès du groupe Kohler.
Il y a 4 ans et 112 jours

Que comporte le projet de loi Climat et Résilience ?

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. [/DR] Mercredi 10 février 2021, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a présenté en conseil des ministres le projet de loi Climat et Résilience. Le texte, qui reprend en partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), tourne autour de six grandes thématiques : consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger, se nourrir et renforcer la protection judiciaire de l’environnement. « Il ne s’agit pas seulement de changer les moteurs de nos voitures ou les machines de nos usines, déclare Barbara Pompili. Il s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie. C’est un texte qui mettra un coup d’arrêt à l’étalement urbain sans fin […] et qui permettra de mettre en location des logements décents sur le plan énergétique. » Le projet de loi impacte à différents niveaux l’industrie de la construction. Une nouvelle façon de se déplacer Tout un chapitre du projet de loi est consacré à l’optimisation du transport routier de marchandises et la réduction de ses émissions. Ainsi, l’article 30 propose la suppression progressive de l’avantage fiscal sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (Ticpe) entre 2023 et 2030. Le texte prévoit une formation à l’éco-conduite, l’intégration des émissions des transports de marchandises dans la déclaration de performance extra-financière (Dpef). Il compte aussi instaurer la mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus 150 000 habitants, d’ici le 31 décembre 2024. Rénover les passoires thermiques Une série d’articles du projet de loi Climat et Résilience s’intéresse à la rénovation énergétique des bâtiments. Dont la réforme du Diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore, le gel des loyers des bâtiments passoires énergétiques. Si la proposition de la Convention citoyenne pour le climat d’obliger les propriétaires à les rénover d’ici à 2040 n’a pas été retenue, le texte entend interdire la location de passoires thermiques (actuelles étiquettes F et G) dès le 1er janvier 2028. Outre ces mesures, la loi prévoit la mise en place d’un service public de la performance énergétique de l’habitat. C’est-à-dire, la création d’un guichet unique et gratuit de conseils décliné sur tout le territoire autour de la rénovation. Lutte contre l’artificialisation des sols La loi Climat et Résilience fixe comme objectif la réduction par deux du rythme d’artificialisation des sols sur les deux prochaines années par rapport à la décennie précédente. Elle en inclut aussi une définition. « L’objectif sera décliné dans les territoires, précise le gouvernement. Un principe général d’interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraîneraient une artificialisation des sols est posé [Ndlr : dans la loi]. » De plus, des mesures seront prises par ordonnance, permettant aux collectivités locales d’adapter leurs territoires côtiers au recul du trait de côtes. Transformer au lieu de démolir Dans le texte, le gouvernement entend donc impacter l’aménagement du territoire. Cela inclut les schémas régionaux de planification et les documents d’urbanisme. Mais aussi, la requalification des friches existantes avec le frein au développement de zones commerciales en périphérie des villes. Le projet de loi comprend aussi un potentiel de réversibilité. Ainsi, la requalification d’un bâtiment avant démolition doit être prise en compte. Selon un rapport de Boston Consulting Group, commandé par le ministère de la Transition écologique, les émissions en France sont en baisse tendancielle. Ces dernières sont de l’ordre de 445 MtCO2e émises en 2018 contre 548 MtCO2e en 1990 (année de référence dans la Stratégie nationale bas carbone). L’objectif à atteindre est à hauteur de 330 MtCO2e d’ici 2030. Pour le cabinet de conseils, « le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre visé par l’ensemble des mesures déjà prises au cours du quinquennat et proposées dans le projet de loi Climat et Résilience est globalement à la hauteur de l’objectif de 2030. Sous réserve de leur exécution intégrale et volontariste ».
Il y a 4 ans et 116 jours

Le groupe KP1 nomme un nouveau président

Portrait de Vincent Linchet, nouveau président du groupe KP1. [©Groupe KP1] Le 29 janvier dernier, Vincent Linchet a été nommé président du groupe KP1. Il succède ainsi à Bruno Roqueplo qui a quitté le groupe afin de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Fabricant de systèmes constructifs en béton pour les planchers, structures et ossatures de bâtiments, KP1 possède 39 sites en France. Créée en 1959 à Avignon, l’industriel emploie plus de 1 700 personnes. A la suite de sa nomination, Vincent Linchet a annoncé être « ravi de rejoindre le groupe KP1 qui est sans aucun doute l’une des entreprises de taille intermédiaire  industrielles les plus remarquables de France. Elle est dotée d’une capacité d’innovation et de production impressionnantes, développées depuis plus de 60 ans par des équipes robustes et déterminées ». Le parcours de Vincent Linchet Diplômé de physique nucléaire, Vincent Linchet détient aussi un Master of Business Administration (MBA) obtenu à la Louvain School of Management, en Belgique. Après une expérience de plusieurs années au sein d’Ariston Thermo Group, comme directeur commercial et marketing, il rejoint le groupe Saint-Gobain. Cette fois-ci en tant que directeur général de division pour Pum Plastiques puis, Cédéo-Brossettes. En 2018, il intègre Abrisud, fabricant européen de piscines. Il agit en qualité de président et directeur général. En seulement deux ans, Vincent Linchet réussi le pari de relancer le groupe. Aujourd’hui, un nouveau pari s’offre à lui. En effet, à la tête du groupe KP1, nul doute que Vincent Linchet aura de nombreux défis à relever….
Il y a 4 ans et 116 jours

Inauguration digitale du Wilopark, le nouveau siège social du Groupe Wilo

Le Groupe Wilo a invité ses hôtes à l'inauguration du nouveau siège social à Dortmund, le Wilopark. Plus de 1.500 invités internationaux de haut rang issus du monde des affaires et de la politique ainsi que des employés Wilo ont participé à cet événement digital - en raison de la pandémie de coronavirus. Parmi les invités de marque, qui ont envoyé un message vidéo pour l'occasion, figuraient la chancelière allemande Dr. Angela Merkel, le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie (RNW), Armin Laschet, les ministres de Rhénanie du Nord-Westphalie Prof. Andreas Pinkwart et Karl-Josef Laumann, ainsi que le vice-premier ministre du Kazakhstan, Roman Sklyar.Après un bref discours de bienvenue, Oliver Hermes, Président et Directeur Général du Groupe Wilo, a expliqué pourquoi l'ouverture du Wilopark à Dortmund représente une étape importante dans l'histoire de l'entreprise : "Avec un investissement d'environ 300 millions d'euros, le réaménagement du siège social de Wilo représente non seulement le plus grand projet de l'histoire de notre entreprise, mais aussi l'un des plus grands projets de construction industrielle jamais entrepris en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, voire même en Allemagne".Wilopark – un projet phare exemplaireL’usine de production ultramoderne et hautement technologique, les bureaux de l’administration "PioneerCube", un centre de service clientèle et des installations de développement produits s'étendent sur une surface de près de 200 000 m².La chancelière Angela Merkel a félicité Wilo pour l’ouverture du Wilopark. Elle a profité de l'occasion pour souligner l'impressionnant bilan du Groupe Wilo en termes économiques et environnementaux avec ses pompes et systèmes de pompage innovants, pour lesquels le Groupe a été récompensé par le prix national allemand du développement durable 2021.Le ministre-président de NRW, Armin Laschet, a également adressé ses félicitations et complimenté tous les collaborateurs Wilo : "Ils montrent avec beaucoup de succès comment utiliser des idées intelligentes, de la créativité et des innovations pour rendre la production locale adaptée à l'avenir et en même temps garantir des emplois. Nous avons besoin de tout cela pour assurer notre prospérité, surtout dans la région. Le Wilopark est un engagement clair en faveur de Dortmund et de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie."Andreas Pinkwart, ministre d'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie pour l'économie et l'énergie, et Karl-Josef Laumann, ministre d'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie pour le travail, la santé et les affaires sociales, ont également transmis leurs félicitations personnelles au Groupe Wilo, également par message vidéo, à l'occasion de l'inauguration officielle du nouveau siège à Dortmund.Industrie 4.0 – une production déjà neutre sur le plan climatiqueLe Groupe Wilo a mis en œuvre un concept de gestion tourné vers l’avenir et une technologie de construction en réseau numérique, pour son nouveau siège social. Cela permet de réduire la consommation d'énergie de près de 40 %. En parallèle, les émissions de CO2 sont réduites de 3 500 tonnes par an, ce qui correspond à la quantité maximale de CO2 absorbée par 280 000 arbres."Pour nous, en tant qu'entreprise engagée dans la protection du climat, la mise en œuvre d'un concept global de durabilité a été très importante dès le début. Nous sommes fiers de produire déjà des produits neutres sur le plan climatique au cœur du Wilopark. Nous voulons que cela devienne une pratique courante sur tous les principaux sites de production de Wilo d'ici 2025", a souligné Georg Weber, Membre du Executive Board et directeur technique du Groupe Wilo.Wilo a développé une stratégie de durabilité explicite sur la base de sa stratégie d'entreprise "Ambition 2025". L'objectif du groupe est de fournir de l'eau propre à un plus grand nombre de personnes tout en réduisant son empreinte carbone. " Le Wilopark est l'une de nos nombreuses contributions pour aider la région de la Ruhr, qui a fait ses preuves en matière de transformation, et donc la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et l'Allemagne, sur la voie d'un avenir à la fois durable et numérique", a réitéré Oliver Hermes.Enthousiasme des principaux clients et partenaires dans le monde entierDes clients et partenaires, de premier plan du Groupe Wilo, ont également participé à la retransmission en direct depuis le monde entier. Par exemple, des félicitations ont été adressés à la direction générale de Wilo depuis le Kazakhstan par le vice-premier ministre Roman Sklyar, et depuis la Chine par l'ancien ambassadeur de la République populaire de Chine en Allemagne, Shi Mingde.Une visite guidée de l’usine en guise de conclusionAvant la fin de l'événement, les invités ont eu un aperçu de la pièce maîtresse du nouveau Wilopark : le site de production numérique. Malgré la distanciation sociale, les invités ont pu découvrir virtuellement le site et constater de près que toutes les étapes du processus sont mises en réseau. Ces dernières sont communiquées de manière transparente au public dans cette installation ultramoderne, et les différents composants du processus et les machines sont équipés pour traiter l'industrie 4.0.
Il y a 4 ans et 116 jours

Port du Havre : NGE chargé des travaux d’ouvrages maritimes pour l'éolien offshore

Ces travaux d'un montant de 12 M€ s’inscrivent dans les travaux d’ouvrages maritimes nécessaires à l’implantation de l’usine d’éoliennes Siemens Gamesa et comprennent notamment le renforcement du quai devant servir pour certaines opérations de manutention de charges particulièrement lourdes de composants d’éoliennes d’un poids de l’ordre de 500 tonnes.
Il y a 4 ans et 117 jours

Creabeton Matériaux : L’impression 3D pour résoudre des problématiques

Pour Creabeton Matériaux, l’impression 3D s’inscrit bien dans la transition environnementale. [©Creabeton Matériaux] Creabeton Matériaux (groupe Vicat) rayonne en Suisse dans la fabrication d’éléments en béton : chambres techniques, tuyaux, regards, éléments d’aménagement urbain… Dans son processus de conception, l’industriel a adopté une démarche tournée vers la transition environnementale. « Nous utilisons entre 90 et 100 % de carburants alternatifs pour la production de notre ciment, explique Aude Chabrelie, directrice technologie et innovation. Dans le groupe Vigier, intégré à Vicat, nous fonctionnons sur le principe de l’économie circulaire avec des ressources locales gérées de façon durable et avec le déploiement actuel du béton recyclé. » Pour Creabeton Matériaux, l’impression 3D s’inscrit bien dans cette démarche. « Cette technologie nous permet de mettre le matériau là où nous en avons besoin. » Dès 2014, l’industriel entame une réflexion autour de la fabrication additive. Et c’est en 2016 que l’équipe qui travaille sur la question obtient le soutien interne du groupe. « Cette année-là, nous avons établi un business plan basé sur le potentiel de l’impression 3D à résoudre des problématiques existantes dans la construction. En préfabrication, ce qui coûte cher c’est la production d’éléments à géométrie individuelle et donc la fabrication des moules. L’objectif est d’offrir à nos clients une solution pour leurs problématiques rencontrées sur les chantiers qui ne peuvent pas être résolues par les moyens actuels, que ce soit pour raisons économiques ou techniques. Le défi est, pour chacun, d’identifier les opportunités de solutions concrètes que cette technologie peut apporter. » Une expérience sensorielle à vivre Les chambres techniques à géométrie individuelle constituent le point de départ de l’entrée dans l’impression 3D pour Creabeton Matériaux. « En général, cette problématique est solutionnée sur le chantier par beaucoup d’interventions, soit de maçonnerie, soit de coulage complexe ou encore par la modification sur place de chambres techniques standards. Tout cela demande beaucoup de matériaux et beaucoup de temps. » Le premier projet pilote s’est déroulé en 2018 avec l’entreprise helvète Frutiger. Depuis, plusieurs autres réalisations ont été faites, surtout pour le domaine des infrastructures mais aussi pour d’autres applications, telles que les aménagements extérieurs. Creabeton Matériaux a développé, avec une petite équipe, sa propre technologie. [©Creabeton Matériaux] « L’impression 3D nous a permis de réduire les coûts de construction. La formulation du béton est classique, très peu adjuvantée. La technologie nous pousse à voir plus loin et nous ouvre à la complémentarité des matériaux. » Ainsi, Creabeton Matériaux a développé, avec une petite équipe, sa propre technologie. Elle l’améliore en continu. « Nous avons pu développer un système de capteurs embarqués pour assurer la qualité d’impression par rétrocontrôle. Nous intégrons actuellement un lissage de surface et nous travaillons aussi sur l’intégration d’armature. » En effet, Creabeton Matériaux a déjà réalisé plusieurs projets en impression 3D et compte bien montrer à ses clients l’intérêt de la technologie. « Il y a un besoin de convaincre, en termes de performances à travers des chantiers de référence, conclut Aude Chabrelie. Les acteurs de la construction doivent voir et vivre cette expérience sensorielle. Notre rôle est aussi de les accompagner pour qu’ils s’affranchissent de la pensée unique du moule. Et de leur montrer que nous pouvons résoudre des problématiques constructives à travers la géométrie. » Retrouvez l’ensemble du dossier sur l’impression 3D béton par -> ici
Il y a 4 ans et 118 jours

Clap de fin pour une utopie de 50 ans d'un collège ouvert près de Rennes

En cette matinée humide de fin janvier, à l'heure de la "récré", on aperçoit avec étonnement des centaines de collégiens dehors, croisant des habitants promenant leur chien, au milieu de talus arborés. Le Rheu, qui n'était qu'un village dans les années 1950, s'est agrandi avec l'implantation d'une usine Citroën à proximité, se développant à travers les préceptes du célèbre urbaniste Gaston Bardet (1907-89), promoteur du "mariage de la ville avec la verdure".Morgane, 14 ans et en 4e, est "fière" et "adore" être dans ce collège de plain-pied bâti en 1974, "où l'on a plus de liberté". "On peut aller dans l'herbe et c'est plus joli sans clôture!". Et elle rappelle en souriant cette anecdote propre au collège Brassens: le premier jour, le principal fait le tour de l'établissement en montrant les "limites virtuelles" à ne pas dépasser.Son camarade Milan, sweat à capuche, est opposé à la future sécurisation du site comme tous ses copains et se demande si le terrain de basket et de foot sera à l'intérieur ou non de la clôture. "On a moins de problèmes ici que dans des collèges avec grillages. Et si on met un mur de 1,50 m le terroriste qui va commettre un attentat il passera par-dessus!".Mais pourquoi ce qui a été possible pendant près de 50 ans n'est plus possible en 2021 ? "On a eu une réunion en préfecture de la cellule de veille et de sécurité autour du préfet, du procureur, services de renseignements et de sécurité", explique Jean-Luc Chenut, président socialiste du conseil départemental, auquel est confiée la gestion des collèges."La situation atypique du collège du Rheu a été fortement pointée avec une cotation de risque élevé" alors que le pays est placé "sous le dispositif Vigipirate attentat, le niveau de vigilance le plus élevé", résume M. Chenut, qui fut maire du Rheu. La nouvelle clôture, qu'il souhaite "paysagère" pour un coût chiffré entre 200.000 et 250.000 euros, doit être prête pour la prochaine rentrée de septembre.Réversibilité ?Mais pour beaucoup de parents d'élèves, cette décision dénature la déclinaison architecturale du projet pédagogique. "Philosophiquement, c'est l'idée qu'on peut faire confiance aux jeunes, qu'il y a un apprentissage progressif de l'autonomie", explique Matthieu Mahéo, secrétaire général académique Snes-FSU et représentant des parents d'élèves."On regrette qu'un président socialiste du conseil départemental n'ait pas le courage politique de défendre la particularité de la commune et cède aux sirènes sécuritaires", lance M. Mahéo, reconnaissant que l'attentat ayant coûté la vie à Samuel Paty a conduit "à porter un regard nouveau" sur les établissements scolaires.Selon Sébastien Cordrie, documentaliste, "il n'y a jamais eu de fuite d'élèves. Ici les élèves sont considérés comme des futurs adultes", relève-t-il, notant qu'il n'y a "pas d'autre collège ouvert" en France.Au centre-bourg, les habitants de cette commune de 9.000 habitants expriment des avis plus nuancés. "Ça ne me choque pas qu'ils le ferment, il faut privilégier la sécurité. Est-ce que ça dénature l'histoire de la ville? Les temps ont changé, ce n'est plus la petite cité jardin qu'on a découverte il y a 40 ans...", pointe, nostalgique, Colette, 67 ans.Romain, un commerçant, explique tout de go qu'il a "tout fait" pour ne pas mettre ses enfants dans ce collège. "Les gamins de 11 ans qui sortent de primaire sont encore des bébés, ils auront le temps de se responsabiliser plus tard! Là, ils sont un peu lâchés, on les voit aller au supermarché, à la boulangerie..."Le maire Mickaël Bouloux (divers gauche) espère que la clôture aura l'"impact visuel le moins fort possible" et que la structure pourra être "réversible"... Pour un jour, qui sait, revenir à l'idéal initial.
Il y a 4 ans et 118 jours

Le chauffage au granulé de bois a-t-il sa place dans le collectif ?

Grâce à sa densité énergétique, son homogénéité, son coût, son excellent bilan carbone et sa combustion propre et sa flexibilité d'utilisation, ce type de chauffage répond à des besoins spécifiques qui le rendent incontournable dans le mix énergétique français.Avec plus de 1.100 chaufferies au granulé de bois en France, les retours d'expérience sont nombreux et très satisfaisants : écoles, lycées, bureaux, mairies, gymnases, lotissements …Pour identifier au mieux le marché et évaluer les zones de pertinence économique de ces installations, Propellet a mené l'enquête. Cette étude rendue en novembre 2020 « Articulation des usages entre granulé et plaquette » a été financée par l'ADEME, l'interprofession France Bois Forêt (FBF) et coréalisée avec le Comité Interprofessionnel du Bois Energie (CIBE) et le Syndicat National des Producteurs de Granulé de Bois (SNPGB).Le marché du granulé domestique représente aujourd'hui 95%. Un potentiel très significatif pour le marché du collectif et industrielAujourd'hui, le marché du domestique (poêles et chaudières) représente 95%. Et, en 2019, la consommation cumulée de granulé pour le secteur collectif et industriel s'élevait à 70 000 t/an, soit moins de 5% de la consommation de granulé de bois en France !Hors CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), le granulé représente seulement 2% de l'énergie dans les chaufferies collectives et industrielles au bois (alors que le nombre de chaufferies « bois » représente près de 20% de l'ensemble). La très large majorité d'entre elles est fournie par le bois déchiqueté (plaquettes forestières, connexes des industries du bois, broyats de bois en fin de vie…).Le paysage français dans le chauffage collectif et industriel au granulé est marqué par la prédominance des chaudières de petites et moyennes puissances. En effet, Dans le secteur collectif / industriel, le CIBE recense, pour 2018, un parc de 1 156 chaufferies au granulé de bois de plus de 50 kW pour une puissance cumulée de 178 MW. Plus de 90% des chaudières au granulé ont une puissance inférieure à 300 kW.Pertinence du granulé et capacité de la filièreLes récentes annonces du gouvernement concernant l'interdiction d'utiliser du gaz dans les logements collectifs neufs à partir de 2022 (RE2020) vont permettre d'accélérer le développement de ce marché. La filière bois énergie est prête pour aborder ce virage.Le bois énergie est un cercle vertueux, puisque l'utilisation du bois dans la construction permet à la fois de stocker du CO² dans le bâtiment et de générer des coproduits de bois qui sont utilisés pour fabriquer du granulé.En 2019, la France a produit 1.6 million de tonnes de granulés bois. Grâce à de nouveaux projets d'usine, la capacité devrait atteindre les 2 millions de tonnes d'ici 2 à 3 ans. Au-delà du passage obligatoire à la sobriété énergétique qui diminuera les besoins, les perspectives sont rassurantes puisque la ressource issue de la forêt est abondante. L'accroissement naturel de la forêt est de 10% par an en volume et il n'est prélevé pour tous les usages (bois d'œuvre, bois d'industrie, bois d'énergie) que la moitié de cette progression.Logique de décision des prescripteurs en faveur d'une solution boisÉtudier la valeur ajoutée du granulé par rapport à la plaquette facilite la logique de décision.Le choix se fait en fonction d'études de faisabilités et de préconisations de maîtres d'œuvre et d'experts. La volonté d'un maître d'ouvrage de valoriser une ressource locale de bois afin de dynamiser le territoire peut souvent orienter la décision en faveur de la plaquette ; en particulier dans le cas de communes disposant de forêts.Comparaison plaquette / granulé = les facteurs de décisionQuand le choix de l'énergie bois est acté, l'arbitrage se fait entre plaquette et granulé. Les premières questions que vont se poser le maitre d'ouvrage concernent :Des éléments techniquesLes contraintes techniques ou foncières liées à la superficie du site de la chaufferie = la densité énergétique du granulé fait que 3 à 4 fois moins d'espace est nécessaire pour le stockage que pour la plaquette.L'accessibilité du site aux camions de livraison = conditions de déchargement. Le granulé nécessite donc aussi 3 à 4 fois moins de livraisons que la plaquette.Les moyens pour assurer l'exploitation de l'installation = les plaquettes nécessitent plus de compétences et de surveillance (personnel en interne ou contrat d'exploitation).À noter : Le fractionnement de la puissance en plusieurs chaudières est courant pour les installations au granulé. Du fait d'une puissance minimale autorisée plus faible que pour une chaudière unique, cette configuration permet de couvrir une plus grande part des besoins thermiques par le bois (y compris les besoins d'eau chaude sanitaire l'été), éventuellement jusqu'à 100% c'est-à-dire sans recourir à une énergie fossile en appoint.Des éléments financiersL'analyse en coûts différenciés investissement / fonctionnement pour les maîtres d'ouvrage (situation assez rare).L'analyse économique en coût global = décisif pour le choix du maître d'ouvrage. C'est ici que se pose la question de l'intermittence d'usage de la chaleur. La souplesse d'une installation au granulé est un avantage dans le cas de cette intermittence mais, surtout, à puissance égale installée, l'intermittence entraînera une moindre consommation d'énergie qui rendra économique l'utilisation du granulé.Dans le milieu industriel, les projets s'évaluent généralement en temps de retour brut sur investissement plutôt qu'en coût global de l'énergie. Une installation au granulé présentera un meilleur temps de retour brut sur investissement qu'un projet plaquettes, (si faibles variations des prix des 2 combustibles), et pour des besoins énergétiques faibles.Analyse de l'intérêt économique des solutionsL'analyse de l'intérêt économique d'un projet s'effectue généralement par la comparaison des factures énergétiques en coût global pour chacune des solutions.Ce graphique montre que lorsqu'on décompose le coût global :La part d'énergie est inférieur pour le granulé face aux énergies fossilesLa part de l'appareil au granulé (maintenance inclus) est moins importante face à la plaquetteLes grandes tendances d'un point de vue financier après analyseFace au fioul domestique (95 €TTC/MWhPCI), les chaufferies dédiées au bois sont systématiquement compétitives.Face au gaz naturel (55€TTC/MWhPCI), à contrario, les chaufferies dédiées au bois ne sont compétitives que dans de rares cas : établissements scolaires, sanitaires et sociaux ou résidentiels collectifs par exemple. Suivre l'impact de la RE 2020.Lorsque les deux solutions bois sont comparées entre elles, la solution « granulé » devient plus pertinente lorsque l'intermittence augmente ou pour satisfaire de faibles besoins thermiques.Plus le prix de l'énergie fossile utilisée en appoint est élevé, plus importante est la zone de pertinence de la solution granulé : avec le granulé, seuls 10% des besoins sont couverts par l'énergie d'appoint contre 15% pour la solution plaquette. Ce qui représente une réduction de 33% du recours à cette énergie d'appoint.Une réflexion globale à mener sur les réseaux de chaleur bois dans les territoires rurauxLes récentes décision gouvernementales (fioul et gaz) nécessitent d'engager une réflexion d'ensemble et des actions pour développer le bois-énergie dans les territoires ruraux. Des centaines de milliers de familles, de bâtiments publics et commerciaux seront concernés et devront trouver une alternative.Mais les solutions individuelles ne sont pas souhaitables. Il faudra éviter le passage au propane (dérivé du pétrole fossile) ou au chauffage électrique sous toutes ces formes (par effet joule ou de manière plus vertueuse par pompe à chaleur) qui aggraverait le pic d'appel de puissance électrique en hiver.Une réflexion collective est primordiale. Les petits réseaux de chaleur renouvelables dans les territoires ruraux ont toute leur place.
Il y a 4 ans et 118 jours

Près d'1,2 million de jeunes ont signé un contrat en cinq mois

"Ce sont près d'1,2 million de contrats qui ont été signés. Certes, tout le monde n'a pas sollicité la plate-forme «1 jeune, 1 solution » mais cela correspond à la cible que nous visions au travers de l'aide à l'embauche via une prime", a déclaré Elisabeth Borne, en visite avec le Premier ministre Jean Castex à l'usine Sulky-Burel de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), spécialisée dans la fabrication de matériel de fertilisation et qui a recruté 12 apprentis l'an dernier.Jean Castex a lui souligné que l'"objectif est aussi qualitatif, il n'est pas simplement d'agir sur les chiffres, il est d'orienter les jeunes vers des métiers d'avenir, vers la transition écologique, vers la souveraineté économique (...) Le plan de relance dégage des moyens substantiels pour reconquérir l'industrie en France, c'est un secteur porteur".Le gouvernement a présenté en juillet la plateforme "1 jeune, 1 solution", doté de 6,7 milliards d'euros, pour mettre en relation les entreprises avec des jeunes qui cherchent un emploi ou une formation. Près de 1.500 entreprises sont inscrites sur cette plate-forme et quelque 150.000 offres d'emplois ont été proposées.Ce dispositif prévoit notamment une prime allant jusqu'à 4.000 euros (par an) pour l'embauche, en CDD de plus de trois mois ou en CDI d'un jeune de moins de 26 ans entre le 1er août 2020 et le 31 mars 2021. Il prévoit aussi des primes de 5.000 euros ou 8.000 euros pour le recrutement d'un apprenti mineur ou majeur en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.
Il y a 4 ans et 118 jours

Le granulé de bois se prépare à chauffer le collectif

Pour identifier au mieux le marché du chauffage avec les granulés de bois dans le collectif et évaluer les zones de pertinence économique des installations, Propellet a mené une étude. Aujourd’hui, le marché du granulé domestique (poêles et chaudières) représente 95 %. En 2019, la consommation cumulée de granulé pour le secteur collectif et industriel s’élevait à 70 000 t/an, soit moins de 5 % de la consommation de granulé de bois en France. Hors CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), le granulé représente seulement 2% de l’énergie dans les chaufferies collectives et industrielles au bois alors que le nombre de chaufferies « bois » représente près de 20% de l’ensemble. La très large majorité d’entre elles est fournie par le bois déchiqueté (plaquettes forestières, connexes des industries du bois, broyats de bois en fin de vie…). Le paysage français dans le chauffage collectif et industriel au granulé est marqué par la prédominance des chaudières de petites et moyennes puissances. Dans le secteur collectif / industriel, le CIBE recense, pour 2018, un parc de 1 156 chaufferies au granulé de bois de plus de 50 kW pour une puissance cumulée de 178 MW. Plus de 90% des chaudières au granulé ont une puissance inférieure à 300 kW. Les récentes annonces du gouvernement concernant l’interdiction d’utiliser du gaz dans les logements collectifs neufs à partir de 2022 (RE2020) vont permettre d’accélérer le développement de ce marché. La filière bois énergie est prête. En 2019, la France a produit 1.6 million de tonnes de granulés bois. Grâce à de nouveaux projets d’usine, la capacité devrait atteindre les 2 millions de tonnes d’ici 2 à 3 ans. Au-delà du passage obligatoire à la sobriété énergétique qui diminuera les besoins, les perspectives sont rassurantes puisque la ressource issue de la forêt est abondante. L’accroissement naturel de la forêt est de 10 % par an en volume et il n’est prélevé pour tous les usages (bois d’œuvre, bois d’industrie, bois d’énergie) que la moitié de cette progression. Les grandes tendances d’un point de vue financier après analyse Face au fioul domestique (95 €TTC/MWhPCI), les chaufferies dédiées au bois sont systématiquement compétitives. Face au gaz naturel (55€TTC/MWhPCI), à contrario, les chaufferies dédiées au bois ne sont compétitives que dans de rares cas : établissements scolaires, sanitaires et sociaux ou résidentiels collectifs par exemple. Lorsque les deux solutions bois sont comparées entre elles, la solution « granulé » devient plus pertinente lorsque l’intermittence augmente ou pour satisfaire de faibles besoins thermiques. Plus le prix de l’énergie fossile utilisée en appoint est élevé, plus importante est la zone de pertinence de la solution granulé : avec le granulé, seuls 10 % des besoins sont couverts par l’énergie d’appoint contre 15 % pour la solution plaquette. Ce qui représente une réduction de 33% du recours à cette énergie d’appoint. Une réflexion globale à mener sur les réseaux de chaleur bois dans les territoires ruraux. Photo : Froling Source : Propellet  
Il y a 4 ans et 119 jours

La gamme Knauf Fibra® évolue pour révolutionner l'isolation des sous-faces de dalles

Acteur en France des panneaux laine de bois pour l'isolation des sous-faces de dalles, Knauf repense sa gamme Knauf Fibra avec des innovations majeures tournées vers :Une garantie conformité/performances unique sur le marché pour les maîtres d'œuvre et à la pointe des dernières évolutions réglementaires, notamment relatives à la protection incendie, avec l'entrée en vigueur du « Guide 2016 » du CSTB.La simplification pour les poseurs, avec une mise en œuvre exclusive, source de gains de productivité sur les chantiers.Knauf Fibra® : des solutions en conformité avec les évolutions réglementaires récentes et des nouveautés exclusivesEn effet, la nouvelle réglementation, communément appelée « Guide 2016 », a un impact sur les panneaux laine de bois + isolant utilisés. Ce guide insiste notamment sur la continuité de l'isolation contre le feu, préconisant la mise en œuvre de panneaux à bords feuillurés, sauf si les essais permettent de prouver les performances feu des panneaux à bords droits. De même, ce guide exige une protection de l'isolant par un parement en laine de bois d'une épaisseur de 20 mm minimum, avec une justification de l'efficacité de cette protection par des essais.Reconnue depuis plusieurs années comme l'offre la plus exhaustive du marché pour l'isolation en sous-faces de dalles, Knauf Fibra associe parements en laine de bois et isolants de types laine de roche et polystyrène expansé gris haute performance XTherm. Jouant sur l'association de ces composants, ainsi que sur deux modes de mise en œuvre - en fond de coffrage ou rapportée, par fixation mécanique sous-dalles - Knauf Fibra s'adapte à tous les chantiers dans les bâtiments d'habitation, les ERP et bâtiments tertiaires... en dalle béton, prédalle, sous-face de plancher, plafond de parking, sous-sol, garage, cave, locaux techniques.Découverte des atouts des 3 nouveautés Knauf Fibra®De nouveaux essais et des produits certifiés, des performances thermiques encore améliorées dans les complexes laine de bois contenant du PSE, un nombre de fixations réduit par panneau : zoom en détails sur tout le potentiel de Fibra Ultra+, Fibrastyroc et Fibraroc Typ2.Fibra Ultra+ : une nouveauté avec une mise en œuvre exclusive simplifiéeKnauf a mené les essais nécessaires pour revendiquer la conformité, dans les bâtiments d'habitation de 1ère et 2ème familles, des panneaux Fibra Ultra+ à bords droits qui associent parements en laine de bois et PSE gris.Ces panneaux ayant prouvé toute leur efficacité, les bords droits des panneaux Fibra Ultra+ sont conservés dans la nouvelle gamme. Lors des essais, le panneau en laine de bois de 20 mm a démontré toute sa conformité pour la protection au feu de l'isolant PSE pendant 15 minutes, exigée dans les bâtiments visés.Pour servir au mieux la rentabilité et productivité des entreprises de pose, Knauf a développé Fibra Ultra+ avec pour objectif l'optimisation de cette nouveauté. Ainsi, seuls 6 points de fixation par panneau sont nécessaires lors de la pose rapportée, au lieu de 10 précédemment. Ce gain de 40 % assure une pose encore plus compétitive, du fait des économies d'accessoires (chevilles, forets) et d'une mise en œuvre plus rapide.Fibrastyroc : la solution haute performance polyvalente encore amélioréeLes nouvelles règles imposées par le Guide 2016 impactent également l'offre Fibrastyroc. Ces panneaux composites associent une âme en PSE gris haute performance XTherm, 40 mm de laine de roche et deux parements de laine de bois. Utilisables dans toutes les familles de bâtiments d'habitation et les ERP, les solutions Fibrastyroc se mettent en œuvre en fond de coffrage comme en fixation mécanique.Pour être conformes aux exigences de la nouvelle réglementation, les solutions Fibrastyroc ont su démontrer par l'essai leur résistance au feu avec un REI 90. Fibrastyroc a également passé avec succès les essais de protection de l'isolant au feu (APL) pendant 30 minutes, exigée pour leur usage dans les locaux visés.Les panneaux Fibrastyroc affichent une finition particulièrement soignée grâce à leurs bords biseautés et leur finition Clarté qui assure une réflexion à la lumière optimale, un atout qui vient s'ajouter à l'aspect esthétique reconnu des parements en laine de bois.Toujours dans cette volonté d'accompagnement des entreprises pour plus d'efficacité et rentabilité sur les chantiers, Knauf a réduit de 25% le nombre de fixations nécessaires à la pose rapportée des panneaux Fibrastyroc avec 6 fixations au lieu de 8 auparavant.Fibraroc Typ2 : également optimisé pour la rénovation, les locaux à risque...L'offre Fibraroc Typ2 de Knauf a, elle aussi, passé avec succès les essais justificatifs (REI*) des nouvelles règles du Guide 2016. Ce panneau dédié à la fixation mécanique allie un isolant en laine de roche (de 50 à 325 mm d'épaisseur) à un parement en laine de bois.Applicables également dans toutes les familles d'habitation, les ERP et locaux à risques, les panneaux Fibraroc Typ2 et Typ2 A2 (d'épaisseurs de 50 à 325 mm) garantissent un REI 120.Une solution tout autant esthétique que performante en termes d'isolation thermique avec un R du panneau seul pouvant atteindre 9,10 dans sa version Fibraroc Typ2 (325 mm).*REI : le REI indique la Résistance mécanique (stabilité du matériau au feu), l'Etanchéité aux gaz et flammes (fonction pare-flammes), et l'Isolation thermique (fonction coupe-feu). Il s'exprime en minutes.La laine de bois : performances techniques et environnementalesAvec ses performances acoustiques exceptionnelles, sa résistance au feu, à l'humidité et aux agressions mécaniques, la laine de bois des panneaux Knauf Fibra offre également une esthétique impeccable.Matériau résolument environnemental, la laine de bois constitue une ressource locale, renouvelable et biosourcée. S'intégrant dans une démarche HQE®, avec un taux d'émissions A+ pour une qualité de l'air respectée, la laine de bois revendique un impact carbone pouvant être mesuré dans l'optique de la RE2020 et de l'E+C-.Les panneaux Knauf Fibra disposent de FDES vérifiées, mesurant leur impact environnemental et attestant la quantité de matière biosourcée utilisée. Les panneaux sont entièrement fabriqués chez Knauf Fibre, la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône.Trouver la solution adaptée : suivez le guide !La nouvelle édition du Guide de Conception Knauf Fibra permet de trouver rapidement la solution d'isolation en sous-face de dalles par type de bâtiment, par application ou encore selon la mise en œuvre, tout en tenant compte des exigences en matière de sécurité incendie et de performances thermiques ou acoustiques. Véritable outil d'aide au choix, ce guide est consultable sur knauf.fr.Le mot de l'expert Jean-Marc Maria aux maîtres d'œuvre et poseurs« Cet enrichissement de la gamme Knauf Fibra permet de répondre en tous points aux exigences des nouvelles réglementations, en particulier feu avec une protection incendie conforme aux exigences feu des bâtiments (jusqu'à REI 180). Nos solutions s'inscrivent dans une approche système et vous offrent donc une gamme complète. Knauf Fibra apporte des performances thermiques élevées (R.max < 10) ainsi que des propriétés acoustiques (isolation et absorption). La gamme Knauf Fibra reste la plus large sur ce marché. Elle s'inscrit parfaitement dans une démarche à la fois qualitative, sécuritaire et économique. Les panneaux Knauf Fibra sont thermiquement les plus performants du marché de l'isolation des planchers bas. La qualité de la laine de bois garantit la pérennité dans le temps du produit, une esthétique impeccable, ainsi que des pouvoirs significatifs de réflexion de la lumière (parkings), le tout dans un cadre environnemental exemplaire. »
Il y a 4 ans et 119 jours

Un musée d'art moderne livré à l'Abbaye royale de Fontevraud

"Ce mélange d'époques, ce mélange de styles, ce voyage à travers tous les continents, il va y en avoir pour tous les goûts", s'enthousiasme Bruno Retailleau qui a initié le projet lorsqu'il était président de la région Pays de la Loire."Cet éclectisme est un atout", fait valoir l'homme politique au sujet de la collection de Martine et Léon Cligman. Le couple, qui vit à Paris, a rassemblé au fil des ans plus de 500 oeuvres, datant de 2.000 ans avant JC pour les plus anciennes et produites dans les années 1960 pour les plus récentes."Les biens immatériels, les oeuvres de l'esprit sont essentiels à notre vie sociale", souligne M. Retailleau. Les visiteurs, précise-t-il, ne pourront pas venir à partir du 19 décembre, comme prévu initialement, mais seront les bienvenus à Fontevraud dès que la situation sanitaire le permettra.Le musée rassemble des peintures, dessins et sculptures. Il permet également de découvrir l'histoire de l'Abbaye royale inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, ainsi que la vie des époux Cligman, un industriel et une artiste qui ont donné leur collection privée à l'Etat et à la région."C'est une abbaye qui dans sa dimension est assez exceptionnelle à l'échelle européenne; ensuite, c'est une nécropole des souverains anglais; donc, de fait, on a un public ici qui est à forte connotation britannique", résume Christophe Batard, architecte en chef des Monuments historiques qui a réhabilité les lieux.Construite à partir du XIIe siècle, l'abbaye a été transformée en prison en 1814 et l'univers carcéral est très présent dans l'architecture du musée où le choix du mobilier et de l'éclairage a été étudié avec beaucoup de soin.Rodin, Delaunay et jumeaux ibejiLe bâtiment du musée a "un côté très austère, très brut, qui était très intéressant à exploiter pour nous", explique Christophe Batard. Près de l'édifice se trouvent l'église où repose Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, et sa mère, Aliénor d'Aquitaine, ainsi qu'un restaurant étoilé.Le musée n'est organisé ni en fonction des époques ni de la géographie car les oeuvres viennent des cinq continents, mais, au fil des salles, de magnifiques pièces sont mises en valeur.On peut notamment admirer un autoportrait d'Henri de Toulouse-Lautrec, peint en 1884, un buste de Balzac réalisé par Auguste Rodin, une toile de Robert Delaunay et des antiquités trouvées sur l'île de Chypre comme dans l'archipel des Cyclades.Les amateurs d'Egypte ancienne et d'art premier seront fascinés par plusieurs masques funéraires qui sont exposés non loin de statuettes de jumeaux ibeji du Nigeria."Né de la générosité de Martine et Léon Cligman,(...) ce nouveau musée est un remarquable témoignage de l'enrichissement des collections publiques par une collection privée", souligne la ministre de la culture, Roselyne Bachelot-Narquin, dans la brochure présentant le projet.Aujourd'hui âgés de 100 ans et 88 ans et mariés depuis six décennies, Martine et Léon Cligman ont expliqué avoir "voulu rendre à la France ce qu'elle nous a donné".Lui a fait fortune dans le domaine du textile avec des usines implantées à Tours, Angers ou Cholet. Elle est artiste et fille d'un couple de collectionneurs: Pierre et Denise Lévy qui sont à l'origine du musée d'Art moderne de Troyes (Aube).
Il y a 4 ans et 119 jours

Responsabilité Élargie du Producteur : le projet dénote d’une méconnaissance de la filière

Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’unefilièrederepriseettraitementpermettantunevalorisationdesdéchetsàhauteurde76%. Un taux très élevé atteint grâce, notamment, aux 1 500 sites qui maillent l’ensemble du territoire auxquels s’ajoutent 471 usines d’enrobés qui recyclent 76% du stock des agrégats récupérés sur les chantiers routiers, et à une expertise reconnue. Malgré les excellents résultats obtenus par la filière de recyclage du secteur, le Gouvernement vise à soumettre les déchets inertes du bâtiment à la REP. Il prévoit, en particulier, la gratuité de la reprise des déchets de la construction et de la déconstruction sur les chantiers dont le financement serait assuré par le paiement d’une écocontribution par les metteurs sur le marché. L’UNICEM s’inquiète de la complexité et du coût du dispositif administratif à créer pour synchroniser la multitude de flux physiques (33 millions de tonnes de déchets) et financiers (près de 700 millions d’euros) et surtout de la déconnexion, du non-sens, de cette approche avec les réalités du terrain et des chantiers. Les conclusions de l’étude de préfiguration réalisée très récemment par l’ADEME ignorent le réseau de 1 500 points de collecte de déchets inertes, ce qui pourrait, en outre, menacer la pérennité de nombreux sites avec de graves conséquences sur des emplois, majoritairement situés en zones rurale et péri-urbaine. L’industrie des carrières et matériaux regrette profondément de ne pas être écoutée et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable. L’UNICEM et ses partenaires s’interrogent également sur le fondement même de cette REP et sur la vision du Gouvernement qui présente la reprise gratuite des déchets de produits et matériaux de construction comme la solution afin de réduire le nombre de dépôts sauvages. Un diagnostic erroné pour l’industrie des carrières et matériaux qui considère que les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d’entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé) et non des professionnels du secteur. Par ailleurs, l’UNICEM met en place des actions concrètes pour lutter contre les décharges sauvages et elle se tient à la disposition des pouvoirs publics pour les rappeler au besoin. Au regard de ces différents points, l’UNICEM sollicite le Gouvernement pour la mise en place d’une concertation réelle et sérieuse avec tous les acteurs dont Routes de France et le SEDDRe et demande, en premier lieu, le retrait des déchets inertes du périmètre de la REP.
Il y a 4 ans et 122 jours

Hautes-Alpes : EDF installe une centrale photovoltaïque flottante sur une retenue d'eau

ÉNERGIES RENOUVELABLES. L'électricien national, par le biais de sa filiale EDF Renouvelables, a annoncé ce 3 février le lancement de la construction d'une centrale photovoltaïque flottante, basée sur la retenue d'eau de l'usine hydroélectrique de Lazer, dans les Hautes-Alpes. Une installation qui n'est toutefois pas la première de ce type dans l'Hexagone.