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Il y a 2 ans et 280 jours

La production de l'ambitieuse voiture solaire "Sion" prévue pour 2023

Après des années de développement, Sono Motors construit actuellement une flotte destinée aux tests et prévoit de lancer la production l'année prochaine chez un constructeur finlandais, Valmet.Avec sa carrosserie noire, couverte de 456 cellules photovoltaïques, et son autonomie de 305 kilomètres, la Sion promet d'engranger assez d'énergie chaque semaine pour parcourir 112 kilomètres en moyenne. Elle intègre aussi le système "Vehicule-to-Grid", qui permet à sa batterie de restituer de l'électricité au réseau ou à une autre voiture.Avec ses 4,40 mètres de long, et sa batterie moyenne de 54 kWh, la Sion vise des familles mais aussi des flottes en libre-service.Sono Motors a enregistré 19.000 réservations avec un acompte moyen de 2.225 euros, qui ont permis de financer le développement du modèle. Son tarif final est annoncé à 25.000 euros. La jeune marque envisage d'en produire plus de 250.000 dans les sept prochaines années.Le petit constructeur compte aussi vendre sa technologie solaire à d'autres, comme le groupe français de remorques frigorifiques Chéreau, et a présenté lundi un système de "rétrofit" solaire, qui permet d'ajouter des panneaux sur des bus pour limiter leur consommation de diesel.A l'image de Sono Motors, quelques start-ups, mais aussi des géants de l'automobile comme Toyota ont commencé à installer des panneaux solaires sur leurs nouvelles voitures électriques, promettant un peu d'autonomie supplémentaire.Les Hollandais de Lightyear doivent lancer fin 2022 leur modèle "O", doté d'une autonomie de 625 kilomètres et d'un prix très élevé, avant une version abordable qui pourrait affronter la Sion dès 2024-2025.La start-up californienne Aptera affiche de son côté 25.000 précommandes pour son premier modèle prévu pour 2023, une petite voiture à trois roues et deux places. Selon les versions, facturées entre 26.000 et 46.000 dollars, elle affiche entre 400 et 1.600 kilomètres d'autonomie.
Il y a 2 ans et 280 jours

Le texte sur l'accélération des énergies renouvelables examiné à la rentrée

"Nous avons aujourd'hui saisi le Conseil national de la transition énergétique du projet de loi accélération des énergies renouvelables, qui a d'ailleurs été également envoyé au Conseil d'État", a indiqué Matignon lors d'une conférence de presse téléphonique. Le texte, qui présentera "20 articles", abordera trois grands aspects. Il présentera tout d'abord "une série de mesures à la fois exceptionnelles et transitoires pour accélérer les procédures de développement des énergies renouvelables" - en réduisant notamment les délais de recours paralysants-, afin de répondre "aux urgences actuelles sur l'approvisionnement et notre capacité à atteindre nos objectifs renouvelables". Il se concentrera ensuite sur un certain nombres de mesures spécifiques portant sur les filières du photovoltaïque et de l'éolien en mer, "deux priorités de la politique énergétique pour produire plus en termes de kW/h", a indiqué Matignon, précisant notamment que pour le photovoltaïque, "l'idée c'est d'aller chercher à obtenir toutes les surfaces foncières disponibles en France" afin d'"élargir les surfaces" d'installation possibles. Le projet de loi présentera enfin "une série de mesures qui portent sur le partage de la valeur" des projets d'énergies renouvelables en France avec les riverains de ces projets, afin d'augmenter "l'adhésion et l'acceptabilité de ces sources de production auprès de nos concitoyens". "L'idée, c'est que ces énergies renouvelables génèrent un certain nombre de revenus et que ces revenus pourraient être redistribués aux personnes qui sont directement concernées par une présence visuelle de ces moyens de production", a détaillé Matignon, sans préciser quelle forme cela prendrait. Le texte devrait être présenté au Conseil des ministres mi-septembre, puis sera suivi d'un débat parlementaire "qui s'engagera au mois d'octobre", avait indiqué le gouvernement, en précisant qu'un "second texte législatif, une loi beaucoup plus large" était "attendu plus tard", mais que ce premier projet de loi visait à "faire face aux enjeux d'urgence". Pour lutter contre le réchauffement climatique et diversifier sa production électrique, la France vise 40% d'énergie renouvelable en 2030 (contre 20% en 2019), via notamment 1.000 MW d'éolien offshore en plus par an.
Il y a 2 ans et 283 jours

Les sciences photovoltaïques vers leur zénith

Pour atteindre la neutralité carbone en milieu de siècle et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle -comme prévu par l'accord de Paris sur le climat- la planète devra installer chaque année d'ici 2030 quatre fois plus de capacités solaires qu'elle ne le fait aujourd'hui, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).La bonne nouvelle est que les prix ont baissé de façon spectaculaire.Selon un rapport des scientifiques du Giec publié début 2022, les coûts unitaires du solaire ont chuté de 85% entre 2010 et 2019, et ceux de l'éolien de 55%.Mais "c'est probablement le moyen le moins cher qu'ait trouvé l'humanité pour produire de l'électricité à grande échelle", estime Gregory Nemet, professeur à l'Université de Wisconsin-Madison, l'un des principaux auteurs du rapport.Entre l'envolée des prix des énergies fossiles et les craintes sur la sécurité énergétique causées par l'invasion russe de l'Ukraine, le développement des renouvelables est déjà amorcé.Selon un rapport de BloombergNEF, les investissements mondiaux dans les projets solaires ont progressé de 33% au premier semestre par rapport à l'an dernier, à 120 milliards de dollars. Dans l'éolien, ils ont augmenté de 16% à 84 milliards de dollars.Et le plan climatique de Joe Biden en passe d'être adopté au Congrès américain a musclé cette impulsion, avec 370 milliards de dollars d'argent public en incitations fiscales destinées à faire baisser de 40% les émissions américaines de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport à 2005)."Le plan de M. Biden va permettre de réinstaller une industrie de panneaux solaires aux Etats-Unis", a jugé la directrice de la Fondation européenne pour le climat, Laurence Tubiana, dans le quotidien français Le Monde jeudi. Selon M. Nemet, il est plausible que le solaire à lui seul représente la moitié de l'électricité mondiale d'ici le milieu du siècle. "Il y a un gros potentiel", dit-il.Découverte française"L'effet photovoltaïque" --processus qui permet de produire de l'électricité à partir du rayonnement solaire-- a été découvert en 1839 par le physicien français Edmond Becquerel.Les premières cellules à base de silicium ont été développées aux Etats-Unis dans les années 1950. Mais aujourd'hui, la grande majorité des panneaux solaires sont fabriqués en Chine.Selon l'AIE, les nouvelles cellules photovoltaiques sur le marché sont 20% plus efficaces pour convertir la lumière en énergie qu'elles ne l'étaient il y a seulement cinq ans, grâce à de nouveaux matériaux hybrides.Parmi les innovations figurent les panneaux dits "à couche mince", moins chers que les cellules en silicium. Ils peuvent être "imprimés" sur tous types de support, à partir d'encres en cristaux de perovskite, un matériau découvert au 19e siècle par le minéralogiste russe Lev Perovski.Selon les experts, cette découverte pourrait révolutionner le secteur en multipliant les lieux où l'on peut produire de l'énergie solaire. A condition que cette nouvelle génération de panneaux se dégrade moins vite qu'actuellement, et puisse durer au moins 20 ans.Ce que des recherches récentes semblent rendre possible. Dans la revue Science en avril, des scientifiques ont rapporté être parvenus à rendre les panneaux en perovskite aussi efficaces que ceux en silicium.Une autre étude publiée dans Nature parie sur des semi-conducteurs en "tandem" pour accroître la conversion en énergie du domaine spectral du rayonnement solaire : le perovskite pour les infrarouges et un matériau plus carboné pour les ultraviolets."Créativité"Reste à résoudre le problème de la nuit, lorsqu'il n'y a plus de rayonnement solaire.Des chercheurs de Stanford ont réussi cette année à produire une cellule solaire qui peut générer de l'énergie durant la nuit grâce à la chaleur générée par la Terre."Il y a beaucoup de créativité dans cette industrie", relève Ron Schoff, qui dirige la recherche sur les renouvelables au sein de l'Institut sur la recherche électrique (EPRI) basé aux Etats-Unis.Selon lui, l'une des réponses au problème de l'occupation croissante des sols par les fermes solaires reposera sur les panneaux bifaces : ils produisent de l'électricité sur leurs deux faces à partir de la lumière du soleil et de la lumière réfléchie par le sol.D'autres solutions parient sur l'agrivoltaïsme, des panneaux semi-transparents abritant des cultures. En Inde, des panneaux sont installés sur des canaux depuis une décennie, produisant de l'électricité et réduisant l'évaporation. Selon M. Nemet, les consommateurs peuvent aussi jouer un rôle en faisant évoluer leurs heures de consommation ou en se regroupant en réseaux privés dans une approche Airbnb.
Il y a 2 ans et 283 jours

Comment inciter les français à entreprendre des travaux de rénovation énergétique ?

Qu’en pensent les Français ? Où en sont-ils de leurs travaux de rénovation énergétique ? À l’heure où depuis le 1er mai 2022, on voit les aides sur le sujet diminuer, TOUT FAIRE a voulu comprendre comment les Français appréhendent ce sujet. L’enseigne a voulu savoir s’ils étaient prêts à engager ces travaux comme un véritable devoir citoyen, une simple obligation, ou s’ils y voyaient l’occasion de réaliser des économies. Une étude réalisée par Opinion Way sur un échantillon représentatif de la population revient sur cette relation que les Français ont avec le sujet et des aides dont ils auraient besoin pour se lancer dans de tels travaux. En effet, même si 52% des personnes interrogées se considèrent à l’aise sur le sujet, 71% des personnes jugent cependant qu’elles ne pourraient pas réaliser les travaux seuls.Un bagage technique qui freine la réalisation de travaux énergétiquesParmi les enseignements majeurs, cette étude révèle que 49% des Français estiment connaître le sujet de la rénovation énergétique. Pourtant, une large majorité des Français déplore un manque de clarté de l’information. Ils sont 59% a trouvé que la communication actuelle sur le sujet dissuade, plus qu’elle n’incite à se lancer dans ce type de projet. Les démarches administratives sont également considérées comme trop importantes pour ce type de travaux, pour 55% des Français, ces démarches sont même qualifiées d’insurmontables. Ainsi 69% de Français, soit deux tiers des personnes, ont affirmé leur besoin d’obtenir des précisions concernant la rénovation énergétique pour sauter le pas.Un passage à l’acte de rénovation, même avec toutes les informations nécessaires n’est pas si simple : 51% jugent que le manque de compétences est un frein majeur. Alors, pour trouver de l’aide, les particuliers se tournent à 41% vers les artisans, qui restent la référence en termes d’accompagnement dans ce type de projet. Ensuite, pour 21% d’entre eux, les proches sont également une bonne ressource à activer.Les enseignes de construction, un expert idéal mais encore trop peu identifiéLes enseignes de construction, tels que les groupements de négoces, restent encore trop peu mobilisés par les particuliers. Seulement 7% des interrogés perçoivent les magasins de construction comme des référents. Pourtant, ces derniers sont en première ligne lorsqu’il s’agit d’entreprendre des travaux de rénovation, pour accompagner et aider à les mener à bien. Experts dans les travaux, mais également dans les matières premières, les enseignes de construction se doivent d’être au fait des dernières réglementations afin de conseiller au mieux professionnels et particuliers qui se lancent dans ces travaux.TOUT FAIRE, premier groupement français de distributeurs de matériaux de construction et de rénovation avec 450 points de vente en France et en Belgique, accompagne les professionnels et les particuliers dans leurs travaux. 4.000 passionnés proposent leur expertise, leurs conseils et leurs services de qualité, et font de la rénovation énergétique un axe prioritaire de développement. Ainsi, pour répondre à leurs interrogations et leur apporter toute l’expertise propre à TOUT FAIRE, le groupement à proposer à ses adhérents de mettre en place un guichet prime.Ce dispositif disponible pour les professionnels et les particuliers permet de trouver toutes les informations auprès des experts TOUT FAIRE sur les aides possibles pour le financement des travaux de rénovation énergétique, les matériaux à utiliser et les travaux à entreprendre.MéthodologieL’étude « La rénovation énergétique pour les nuls » réalisée pour Tout Faire, est destinée à comprendre et analyser la confiance en eux des Français sur le thème de la rénovation énergétique, et les aides dont ils auraient besoin pour se lancer dans de tels travaux.Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1051 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération, de région de résidence et de statut d’habitation.Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).Les interviews ont été réalisées les 13 et 14 avril 2022.
Il y a 2 ans et 284 jours

JO-2024 : une passerelle pour relier la piscine olympique au Stade de France

"C'est le symbole des Jeux olympiques et paralympiques qui approchent", se réjouit Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis, sur le parvis du Stade de France, à une cinquantaine de mètres du tronçon de la passerelle, en passe d'être déplacé."Au delà du symbole, cette passerelle va être un lien qui va permettre de recoudre un peu plus deux morceaux de Saint-Denis qui ne pouvaient pas cohabiter", ajoute le président de Plaine commune, évoquant le noeud routier séparant le quartier La Plaine et le futur quartier de la ZAC Plaine Saulnier dont le développement est prévu après les JO-2024. Assemblée à côté du futur centre aquatique, la passerelle a été déplacée et pivotée dans la matinée pour être placée dans l'axe de son emplacement final, perpendiculaire à l'A1, qu'elle surplombera.A midi, l'imposante structure reposait sur des remorques modulaires autopropulsées, engins adaptés au transport de structures massives, ont constaté des journalistes de l'AFP.Les ouvriers s'activaient pour s'assurer de la répartition de la charge de l'ouvrage avant le début de la translation."La structure fait 70 mètres de long, 20 mètres de large et 900 tonnes. Il faut que tout soit parfait", commente Bruno Menez, chargé de la communication chantiers chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France, responsable de l'ouvrage. Le déplacement du tronçon sur 70 mètres s'effectuera sur plusieurs heures mardi après-midi."Ce n'est pas une course de vitesse mais de précision", note un des ingénieurs sur place.Après le déplacement, "il faut assurer les finitions de l'ouvrage", explique Jean-Michel Genestier, maire DVD du Raincy et conseiller métropolitain délégué à la logistique urbaine.La passerelle sera ouverte au public à l'été 2023, un an avant les JO-2024."On estime que 15% des spectateurs qui viennent sur le Stade de France ou le centre aquatique pendant les JO viendront par le Grand Paris Express (en construction, NDLR) et passeront par cette passerelle", détaille Mathieu Hanotin, évaluant le flux à 20.000 personnes par jour.Après les JO, la passerelle sera végétalisée et réduite à 12 mètres de large.L'ouvrage a engendré la fermeture exceptionnelle pendant 54 heures d'un tronçon de l'autoroute A1, qui rouvrira jeudi à 4H00 du matin.
Il y a 2 ans et 284 jours

Mecalac présente une toute nouvelle gamme de chargeuses compactes

Une gamme de 6 machines pour répondre à tous les besoinsLa nouvelle gamme Mecalac MCL comprend 6 modèles, de 1,74 t à 2,85 t :4 modèles à flèche longue (standard), adaptés aux besoins du segment agricole. 2 modèles à flèche courte, particulièrement adaptés aux besoins du segment de la construction.MCL2 : Son petit gabarit et sa transmission à moteurs roues lui permet d’évoluer avec agilité sur tous les terrains. Plus petite machine de la gamme MCL mais dotée de performances maximales, elle possède toutes les caractéristiques des grandes. Son poste de conduite moderne et ergonomique, protégé par un canopy, est également disponible en version cabine.MCL4 : Elle offre un excellent compromis entre compacité et performances de levage. Avec son moteur de 18,4 kW, c’est aussi la machine idéale pour les parcs de location qui souhaitent une machine performante et durable. Son poids de transport réduit permet de transporter la machine sur une remorque routière.MCL6 : Le meilleur de la MCL4 mais avec encore plus de puissance, son moteur de 36 kW lui permet notamment d’atteindre des vitesses élevées sur route. Son haut débit hydraulique et sa rapidité d’exécution permettent d’augmenter considérablement la productivité sur les chantiers.MCL8 : Puissance, grande hauteur de déversement et capacité de levage sont les maitres mots qui ont guidées la conception de cette machine. Elle est à l’aise dans toutes les circonstances que ce soit pour charger, manutentionner ou entrainer des accessoires hydrauliques.MCL4+ / MCL6+ : Des versions bras courts pour répondre aux besoins particuliers des différentes applications notamment pour le secteur de la construction en offrant une charge de basculement accrue.Toutes les machines seront disponibles en 3 versions : canopy, canopy avec toit escamotable ou cabine.Équipements et options exclusifsLes nouvelles chargeuses MCL pourront être équipées des dernières technologies Mecalac en matière de confort et d’assistance à la conduite parmi lesquelles :M-Drive : transforme votre machine en un porte-outil, vous pouvez contrôler la vitesse de la machine à la pédale à un régime moteur donné (accélérateur manuel)Speed-control : redéfinissez à la demande la plage de vitesse utilisable via la pédale d’avancement. Un choix d’une vitesse réduite permettra par exemple de réaliser des travaux de grande précisionMyMecalac Connected Services : maximisez l’utilisation de vos machines grâce à des données optimisées et accessibles, des temps d’arrêt réduits et une meilleure gestion de la flotteDigicode de démarrage : un clavier permettant de mieux contrôler l’utilisation de la machineCette nouvelle ligne de produits renforce encore la position de Mecalac sur le marché des chargeuses et permet d’accélérer le développement des segments de clientèles tels que les secteurs agricoles, du paysagisme ou de la location.
Il y a 2 ans et 286 jours

Puy-de-Dôme : Riom Limagne et Volcans, développement de l’offre de logements sociaux

Dans le Puy-de-Dôme, la Communauté d’agglomération Riom Limagne et Volcans développe son offre de logements sociaux à travers son programme local de l’habitat.
Il y a 2 ans et 286 jours

Hauts-de-Seine : troisième contrat de développement pour la ville de Clichy-la-Garenne

La ville de Clichy-la-Garenne bénéficiera de 8,6 millions d’euros d’aide du département des Hauts-de-Seine dans le cadre de la labélisation « Terre de Jeux 2024 ».
Il y a 2 ans et 287 jours

Le Groupe Poujoulat accélère son développement dans le bois-énergie via l'acquisition des sociétés Soccem et la Bûche Forestière

Les cessionnaires (Jean-Luc Corbin, Pascal Marchand et Johnny Corbin) ont signé le protocole de vente des deux sociétés avec les représentants du Groupe Poujoulat le 19 juillet dernier. La SOCCEM et la Bûche forestière sont respectivement producteur de charbon de bois à Saint-Ulphace et producteur/distributeur de biocombustibles à Champagné, à proximité du Mans. L'ensemble représente un chiffre d'affaires consolidé de 4 millions d'euros et emploie une vingtaine de salariés.Les actionnaires historiques accompagneront le Groupe Poujoulat dans ses nouveaux projets. En effet, le gisement foncier des structures permettra d'accélérer le développement des capacités de production de biocombustibles pour le chauffage et la cuisson.La construction d'une unité de production de bois de chauffage performant est prévue dans les prochains mois sur le site de production de charbon de bois, dont le process sera également renouvelé, pour répondre à la croissance des marchés normands, bretons, ligériens et de l'Ouest de la région parisienne. Pour Frédéric COIRIER, PDG du Groupe Poujoulat : « Avec l'acquisition de ces deux entreprises saines disposant d'une bonne rentabilité, le Groupe Poujoulat franchit une nouvelle étape dans le déploiement de son offre de biocombustibles performants pour le chauffage et la cuisson. Cette opération complète notre maillage national et nous offre des perspectives et des moyens en ligne avec nos ambitions à 2025/2026. Nous accueillons avec plaisir ces deux sociétés au sein du groupe. » Pour les actionnaires historiques : « Nous sommes heureux de rejoindre le Groupe Poujoulat, leader français des biocombustibles haute performance, porteur d'une stratégie de long terme qui correspond à nos valeurs. Nous sommes convaincus que la SOCCEM et La Bûche Forestière vont pouvoir accélérer leur développement au sein de ce groupe familial. »
Il y a 2 ans et 287 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres bas carbone

Cette approche de développement durable, le Groupe la mène un pas plus loin en annonçant une nouvelle gamme de verres qui se distingue par une empreinte carbone significativement moindre, et qui sera lancée fin 2022. Les détails de la nouvelle offre seront communiqués lors d’une conférence de presse au salon glasstec 2022 qui aura lieu à Düsseldorf en septembre.La feuille de route vers la neutralité carbone d’AGC prévoit une réorientation vers de nouvelles technologies fondamentales, le recours à des matières premières durables, des énergies alternatives et un recyclage accru du verre afin de réduire, voire d’éliminer, les émissions à la fois indirectes et celles liées directement à la fabrication. Suite à un cycle de tests approfondis et des essais en production réussis, AGC pourra ainsi proposer une nouvelle gamme de verres bas carbone, les premières commandes devant être satisfaites fin 2022.La feuille de route d’AGC vers la neutralité carboneAGC a déjà fait connaître son engagement pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, accompagné d’un objectif intérimaire de réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2 de 30% d’ici 2030*. La feuille de route menant à la réalisation de ces buts, comprenant la réduction des émissions indirectes de CO2 , prévoit toute une série d’actions au cours des prochaines années sur la base d’une approche intégrée – allant de la recherche-développement au sourçage et à la production, en passant par toute la chaîne d’approvisionnement et du transport, pour fermer le cercle de la démarche Cradle to Cradle.« Parvenir à la neutralité carbone demande une transformation holistique de notre production de verre », indique Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC. « C’est une démarche qui va du sourçage et de l’utilisation de matières premières durables et de l’augmentation de la teneur en groisil aux méthodes de fusion du verre, par le recours à de nouvelles technologies, d’énergies alternatives et d’un accroissement de la part d’électricité renouvelable dans le processus de production – sans oublier la conception et les usages utiles de nos produits en vue d’optimiser leurs avantages climatiques pendant leur cycle de vie. »Une première gamme de verres bas carboneLa mise en œuvre d’un ensemble combiné de mesures sur plusieurs fours récemment rénovés a permis de réduire l’empreinte carbone d’une bonne part de la production du Groupe. « Je suis très heureux d’annoncer que, grâce à nos progrès constants sur la voie de la décarbonisation, AGC pourra lancer sa première gamme de verres bas carbone d’ici fin 2022.Pour Davide Cappellino : « C’est un jalon de première importance sur notre feuille de route vers la neutralité carbone. »* Emissions scope 1, 2 et 3 par comparaison avec 2019. Plus d’info ici.Contexte : AGC s’engage pour la construction durableDepuis maintenant de longues années, AGC Glass Europe consacre 50% de son budget de R&D à l’étude de produits et de solutions durables, susceptibles de donner à l’entreprise une empreinte climatique positive à l’avenir. Pour cela, AGC évalue le caractère durable de sa gamme très étendue de produits en recourant à une approche holistique, reposant sur trois piliers éprouvés :Déclarations environnementales de produit (FDES) et Analyses de cycle de vie : le parcours d’AGC Glass Europe en matière de qualité environnementale certifiée a débuté en 2009 avec la première FDES pour son verre float. Aujourd’hui, la plupart des produits AGC disposent d’une FDES.Empreinte carbone des activités de l’entreprise : le premier calcul d’empreinte carbone d’AGC a eu lieu en 2009 et a été répété tous les trois ans jusqu’en 2020. Aujourd’hui, l’empreinte est calculée tous les ans, pour une plus grande transparence des progrès sur la feuille de route de décarbonisation qu'AGC s'est tracée. Actuellement, pour chaque tonne de CO₂ émise par les activités d’AGC Glass Europe, plus de neuf tonnes de CO₂ sont économisées grâce à l’utilisation de produits à haute efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 290 jours

Aldes rachète son partenaire Aereco

Le rachat de ce fabricant de systèmes de ventilation hygroréglables va permettre à l'ETI lyonnaise de renforcer sa position en France et de poursuivre son développement à l’international.
Il y a 2 ans et 290 jours

Election du nouveau Bureau de l’Association Domexpo : Daniel Lair-Lachapelle réélu Président

Il est aujourd’hui reconduit dans ses fonctions, tout comme Fabien Cuminal, et Jean-Luc Touzeau, respectivement Vice-président et Trésorier de l’Association.L’association Domexpo est le salon permanent de la maison individuelle en Île-de-France et regroupe sur 4 villages (Baillet-en-France / Moisselles, Coignières, Mareuil-les-Meaux et La Ville du Bois) près de 60 pavillons et 20 constructeurs de maisons individuelles.Son nouveau conseil d’administration*, désigné lors de la dernière assemblée générale et chargé de représenter l’ensemble des constructeurs adhérents lors des réunions stratégiques, vient d’élire le Bureau de l’Association, aujourd’hui composé de :Daniel Lair-Lachapelle, reconduit dans ses fonctions de Président de Domexpo. Parallèlement à ses fonctions chez Domexpo, il est Directeur commercial Paris Ouest du Groupe HEXAÔM (Maisons France Confort et Maisons Balency) et Responsable du développement foncier.Fabien Cuminal, directeur général de l'entreprise Cofidim, est réélu Vice-président.Jean-Luc Touzeau, Président des Maisons JLT, est également réélu Trésorier de Domexpo.Ces membres travailleront en étroite collaboration avec Luc Coutelen, Secrétaire général de Domexpo, pour mettre en application les décisions prises lors des différentes réunions Domexpo en termes de déploiement, communication…* Quentin Bourdon (BDL), Fabien Cuminal (Cofidim), Daniel Lair-Lachapelle (Maisons France Confort), Ludovic Lapeyre(Maisons Balency), Bruno Lesterlin (Groupe Lesterlin), Didier Lukan (Demeures d’Île-de-France), Jean-Philippe Martin(Maisons Pierre), Jean-Luc Touzeau (Maisons JLT).
Il y a 2 ans et 290 jours

Centre commercial GINKO 2, un projet hors norme sur Bordeaux

Dessiné et conçu par le cabinet international L35 Architecture, ce projet hors norme a fait l’objet d’un traitement particulier par l’entreprise COVERIS, spécialiste dans la fabrication et la mise en œuvre de solutions à hautes valeurs techniques et architecturales. Le savoir-faire de l’entreprise s’est particulièrement concentré sur la réalisation des façades mur rideau vitrées, notamment sur les espaces commerciaux et de restauration des lots P7, P5, P4 et P3. Comme le souligne Damien ROMANI, directeur commercial et développement chez Coveris, « l’objectif était d’avoir une façade lisse, proche de l’aspect VEC, en intégrant différentes contraintes et notamment le calcul des verres bombés qui se situent sur un des îlots tout en ayant une économie de projet qui permettait d’y répondre favorablement ».Des façades aux vitrages bombés et clamés de grande dimensionAfin d’obtenir une façade vitrée lisse de type VEC, le choix s’est orienté vers le système CW60 SC à vitrage clamé qui offre l’avantage d’une structure porteuse à la vue d’aluminium réduite de 60mm de largeur. « L’utilisation du système à vitrage à clamer permet de s’adapter parfaitement à l’esthétique recherchée d’une façade lisse. Cette solution reste une solution intermédiaire intéressante entre la façade mur rideau à serrage et la façade VEC » précise Damien ROMANI. Le caractère hors norme du projet se traduit notamment par la mise en œuvre de vitrages de 5m de haut allant jusqu’à 1,8m de large, ayant un poids unitaire de 440kg. L’exigence de performance thermique élevée a trouvé sa réponse par l’intégration de triples virages, à l’image de la zone de restauration du lot P4. Comme précisé par le responsable technique « une attention particulière a été portée sur les aspects environnementaux du projet, ce qui a donné lieu à l’obtention d’une certification BREEAM pour les commerces.Le caractère singulier du projet provient également des vitrages des murs rideaux qui ont nécessité une étude approfondie. Le principe mis en œuvre est un patchwork de 2 à 3 couches de sérigraphie en bande filante verticale sur chaque vitrage, avec des zones de positionnement qui se chevauchent et d’autres ouvertes procurant ainsi, côté extérieur, une véritable sensation de volume et de profondeur aux façades des bâtiments. Des adaptations spécifiques pour le traitement des façades mur rideauDestiné à recevoir un large éventail de marques commerciales, les façades mur rideau des différents lots ont fait l’objet d’adaptations spécifiques et notamment l’intégration dans la structure porteuse de points d’ancrage pour la mise en œuvre de la signalétique de chaque enseigne. Afin de conserver la cohérence architecturale de l’aspect lisse et continue de la façade CW60 SC, des pièces de fixation ont été conçues, garantissant ainsi la parfaite résistance des garde-corps situés sur le rooftop du bâtiment P7.L’aboutissement d’un travail conjointLa solution technique de la façade mur rideau CW60 SC utilisée sur le projet Ginko 2 est issue de la collaboration entre Reynaers Aluminium et l’entreprise Coveris. Comme le souligne Damien ROMANI « le système technique existait dans la gamme des solutions proposées par le groupe Reynaers, mais demandait des adaptations afin de répondre aux réglementations et aux exigences du marché Français ». Le traitement des façades avec le mur rideau à clamer est le résultat d’une collaboration qui s’est exprimée sur de précédentes opérations qui ont donné lieu à plusieurs ATEX. « On a fait valoir ces expériences communes en s’appuyant sur les justifications des ATEX précédentes. Cette réalisation est une forme de capitalisation sur les développements que nous avons faits ensemble sur la base du système CW60 SC » précise le responsable technique du projet Ginko 2.Informations ProjetsCalendrier du projet :2017-2018 : études techniques façades2019-2020 : fabrication et pose des façades2020-2021 : livraison Intervenants :Maître d’ouvrage : Bouygues ImmobilierAgence d’architecture : cabinet L35 Architecture (Paris)Maîtrise d’oeuvre d’exécution : EGIS Bâtiment Sud OuestAMO certification : ELAN Bureau d’études structure : BET Le Joncour et SSOEntreprise de menuiseries : société COVERISSolutions techniques utilisées :Façade mur rideau à clamer CW60 SC Pièces de fixation spécifiquesRAL 9007
Il y a 2 ans et 291 jours

L’ACPR sanctionne la société Assurance Mutuelle D’Illkirch-Graffenstaden

AMIG ne respecte plus les exigences réglementaires qui lui sont applicables en matière de solvabilité. Ainsi, la capacité de la société d’assurance mutuelle à faire face à l’ensemble de ses engagements, notamment du fait du fort développement de l’activité en assurance construction, est incertaine.Cette interdiction sera levée lorsque la société d’assurance mutuelle AMIG aura pu justifier auprès de l’ACPR qu’elle respecte les exigences réglementaires qui lui sont applicables.L’ACPR rappelle que les organismes d’assurance gardent la pleine responsabilité des activités sous-traitées et qu’il importe donc que les prestations externalisées, notamment la souscription et la gestion des sinistres, soient pleinement maîtrisées.
Il y a 2 ans et 291 jours

Un emprunt de 1,5 milliard pour Saint-Gobain

FINANCE. Afin "d'allonger la maturité moyenne de sa dette" et de déployer sa stratégie de développement durable, Saint-Gobain annonce avoir réalisé une émission obligataire de 1,5 milliard d'euros.
Il y a 2 ans et 291 jours

Groupe Géotec traverse les Alpes avec le rachat de l'italien CSI

Pour le Groupe, cette croissance externe permet de mettre un pied en Italie, avec l'ambition de faire monter CSI progressivement en compétence sur les autres métiers du Groupe.CSI, un acteur expérimenté sur un métier de nicheCSI a été créé il y a une vingtaine d'années par 3 ingénieurs et géologues. Les fondateurs ont choisi dès le départ de spécialiser leur entreprise autour de deux compétences rares : les sondages profonds, de 100 à 1 000 mètres, et les sondages en accès difficiles, en montagne ou à partir de galeries, par exemple. Dans l'univers de la géotechnique, CSI exerce un métier de niche, mais essentiel dans des configurations critiques, comme le forage d'un puits à grande profondeur, les reconnaissances à l'avancement d'un chantier de tunnel ou l'évaluation du potentiel d'un projet minier.« CSI dispose d'un savoir-faire rare, qui associe une équipe très expérimentée et des équipements particulièrement développés pour des approches spécifiques. En France, il n'existe que très peu d'acteurs à ce niveau de compétence. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecInstallé entre Milan et Pavie, CSI compte aujourd'hui 12 salariés, dont 5 sondeurs très expérimentés. L'entreprise intervient en Italie, en Suisse et en France. CSI réalise 20 % de son chiffre d'affaires dans notre pays, presque exclusivement à travers des marchés en commun avec Groupe Géotec.Ce partenariat très étroit est à la base de la discussion qui s'est engagée entre Groupe Géotec et CSI. Les créateurs ont en effet atteint l'âge de partir à la retraite et souhaitaient une transmission qui garantissent la pérennité de l'activité.CSI, base transalpine de Groupe GéotecL'intégration au sein de Groupe Géotec apporte ainsi à CSI l'assurance de la conservation de son savoir-faire rare. Mais c'est aussi une opération offensive, qui vise à un développement de CSI en Italie, en France et en Suisse.Pour Groupe Géotec, ce rachat permet de franchir les Alpes pour la première fois, avec l'idée d'ouvrir progressivement la palette des capacités d'intervention de CSI. Mais alors que le percement du tunnel principal de la future ligne Lyon-Turin commence, il était également stratégique que la compétence en sondages profonds ou en environnements difficiles soit préservée au sein de Groupe Géotec.« Nous allons devenir administrateurs de CSI avec mon frère Frédéric Barnoud, Directeur Général de Groupe Géotec, et Jean-Yves Lacombe, Chef de Projets Grands Travaux chez nous. Et Luca Pescio, Italien d'origine et passé dans les rangs de Groupe Géotec, devient responsable d'exploitation de CSI. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecL'idée est bien sûr que les créateurs de CSI puissent rester encore plusieurs mois dans l'entreprise pour accompagner les premiers pas de la nouvelle configuration.Le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, trait d'union de CSI et de Groupe GéotecLe chantier du tunnel ferroviaire Lyon-Turin a été lancé en 2001. Il s'agit d'un chantier gigantesque, qui doit prendre fin en 2030 et employer un pic de 2 800 ouvriers. Le début du percement du tunnel principal, qui reliera la France à l'Italie, est prévu pour 2023. Groupe Géotec, côté français, a participé à la réalisation des études préalables. L'entreprise a également remporté le marché du suivi des nappes sur le tracé.« Le tunnel Lyon-Turin est un projet hors normes, une vitrine de nombreux savoir-faire au coeur de l'Europe. C'est une fierté pour nous que de pouvoir prendre part à sa réalisation. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes principaux lots des travaux concernent le tunnel principal de la ligne et sont attribués depuis quelques mois pour le côté français. Les besoins de reconnaissances géologiques et hydrogéologiques, tant depuis la surface qu'en galerie à l'avancement, sont autant d'opportunités pour Groupe Géotec et CSI de démontrer leur expertise. Cette mission exige une grande expérience et une grande technicité, avec des forages verticaux et horizontaux, parfois effectués sous sas. Il faut aussi souvent mettre en oeuvre des équipements spécifiques, compacts. Ce genre de contexte constitue précisément le coeur de métier de CSI.Pour Groupe Géotec, la dynamique de croissance externe s'ajoute à une activité organique très soutenueGroupe Géotec a atteint un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros en 2021, ce qui représente une croissance de l'ordre de 18%.« En particulier, notre filiale Rocca e Terra profite des nouveaux équipements dont nous l'avons dotée, à savoir un laboratoire sur place, pour progresser très vivement, avec un bond de chiffre d'affaires de 50 %. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes deux grands projets du premier semestre, en dehors du Tunnel Lyon-Turin, sont un gros chantier en environnement maritime à Porto-Vecchio et une mission d'ingénierie, comprenant le dimensionnement des ouvrages, pour le projet AFNT (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse) en prévision de la LGV Bordeaux Toulouse.
Il y a 2 ans et 292 jours

Le gouvernement sélectionne 13 candidats pour l'installation de parcs éoliens en mer Méditerranée

Après avoir lancé en mars 2022 un appel d’offres visant à sélectionner une ou deux entreprises pour construire et exploiter ces deux parcs, le Gouvernement ouvre aujourd’hui une nouvelle étape : la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentielle.La France s’est fixée comme objectif d’atteindre une part de 40% d’électricité renouvelable produite en 2030, et plus largement de porter la part des énergies renouvelables à 33% de la consommation finale d’énergie à cet horizon. Cette politique de développement des énergies renouvelables électriques a vocation à réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’une part, et à augmenter la résilience de notre système électrique d’autre part. Ainsi, le Gouvernement entend accélérer le développement de l'éolien en mer afin de construire 50 parcs éoliens offshore d'ici 2050, soit 40 GW de capacités totales et près de 20% de la consommation d'électricité en France.Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Hervé Berville, secrétaire d'État chargé de la Mer, ouvrent aujourd’hui une nouvelle étape de ce projet, annonçant la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentiel. Durant les prochains mois, l’Etat échangera avec eux sur un projet de cahier des charges. Celui-ci sera adapté aux spécificités du Golfe du Lion et de la façade méditerranéenne, et prendra en compte les multiples enjeux environnementaux et de développement territorial soulevés lors du débat public.La période de dialogue concurrentiel s’achèvera fin 2022. Le choix du ou des lauréats interviendra à l’automne 2023, pour une mise en service des parcs prévue à l’horizon 2030.Au regard de leurs capacités techniques et financières, le Gouvernement a sélectionné les 13 candidats suivants :Consortium formé par les groupes BlueFloat Energy, Sumitomo Corporation et Akuo EnergyEolienne Occitanie Grand Large et Eolienne Méditerranée Grand Large, deux sociétés de projet d'EDF Renouvelables et Maple Power (joint-venture d'Enbridge et CPPIB)Groupement BayWa r.e – ElicioOcéole, un partenariat d’EquinorIBERDROLAOcean Winds, la co-entreprise dédiée à l’éolien en mer, créée, et détenue à 50/50, par ENGIE et EDPRRWE – BOURBONLes Moulins du leonis, composé de Shell et EnBWArchipel Energie Marine, composé de Qair – TotalEnergies – Corio GenerationConsortium wpdVattenfallCobra Instalaciones y Servicios, S.A.Eni PlenitudeDans le golfe du Lion, chaque parc aura une capacité de production d'environ 250 MW qui, dans un deuxième temps, pourra être étendu pour atteindre 750 MW. Les 1,5 GW de puissance cumulée permettront de couvrir la consommation électrique moyenne de 1,1 millions de ménages. Ces projets seront parmi les premiers utilisant la technologie de l’éolien flottant en Europe.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Je me félicite de cette nouvelle étape franchie dans la conduite de l’opération du Golfe du Lion. Ce type d’opérations est le modèle et l’incubateur des parcs éoliens en mer de demain, dont nous avons besoin pour compléter notre mix énergétique et répondre aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie dans le respect de nos exigences environnementales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue l’ouverture du dialogue concurrentiel et l’intérêt que suscite ce projet. Dans la lignée de la stratégie d’accélération de l’éolien flottant portée par le plan d’investissement France 2030, il démontre l’ambition de la France d’atteindre ses objectifs énergétiques, tout contribuant au développement d’une technologie prometteuse. »Pour Hervé Berville, secrétaire d’Etat chargé de la Mer : « Le Gouvernement accélère la planification en mer pour atteindre son objectif de construction de 50 parcs éoliens offshore d’ici 2050. Dans chacun de ces projets, le secrétariat d’Etat chargé de la Mer sera attentif à une bonne conciliation des enjeux environnementaux avec les enjeux paysagers et les activités maritimes, dont la pêche. Nous pouvons être enthousiastes car, une fois ces compromis trouvés, ces projets pourront être alors une source de valorisation pour les professions de la mer. »
Il y a 2 ans et 292 jours

Vinci Airports s'implante au Mexique

Vinci doit débourser 815,4 millions de dollars pour racheter la part de Fintech Advisory, fonds de l'homme d'affaires mexicain David Martinez, selon OMA.Coté à la Bourse de Mexico et au Nasdaq, le groupe OMA gère 13 aéroports situés dans le nord et le centre du Mexique, qui ont accueilli 18 millions de passagers en 2021 (et 23 millions en 2019, avant la crise sanitaire), a précisé la filiale de Vinci Concessions dans un communiqué.L'entreprise espère finaliser l'opération à la fin de l'année. Vinci Airports, qui vient de s'étendre au Brésil et au Cap Vert, gèrera alors plus de 70 aéroports dans 13 pays, a-t-elle précisé."Le pôle confirme la poursuite de sa dynamique de développement international et conforte sa place de premier opérateur aéroportuaire privé dans le monde", a souligné Vinci Airports dans son communiqué.
Il y a 2 ans et 292 jours

Le Dévéhat Vuarnesson Architectes transforme le Centre de tri du Syctom à Nanterre (92)

La restructuration du centre de tri de Nanterre est révélatrice de l’approche de l’agence LVA. En effet, bien qu’il s’agisse ici d’un bâtiment industriel, il est aujourd’hui ouvert sur le quartier. Un soin particulier a été donnée aux qualités spatiales, aux qualités d’usages et aux conditions de travail des employés au-delà de la réponse stricte de la mise aux normes ergonomique et de sécurité.Ce projet de 12.000 m² SP, réalisé en mission complète en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés pour le Syctom, maître d’ouvrage, est guidé par trois principes architecturaux majeurs : faire pénétrer la lumière naturelle dans les bâtiments, développer les espaces extérieurs directement accessibles depuis les salles de travail et de repos, contribuer au développement d’espaces naturels.Sur une parcelle densément construite et contrainte (PPRI), les enjeux de la réhabilitation résidaient dans l’augmentation de la capacité de réception et de traitement de la matière (passant de 40.000 à 55.000 tonnes par an), dans la réorganisation du fonctionnement global du site et dans la mise aux normes et la rénovation thermique et environnementale des bâtiments. LVA a organisé un fonctionnement fluide et clair tout en conservant un maximum de constructions existantes.Le traitement architectural contemporain du centre de tri exprime la mixité des activités : industrielles et tertiaires. Le site s’inscrit dans un tissu urbain en « fabrication » et participe à sa définition. Quartier anciennement dédié à l’activité industrielle, l’aménagement de la ZAC des Guilleraies introduit de nombreuses activités tertiaires tout en confortant sa vocation d’origine. D’où l’importance de la relation du centre de tri à l’aménagement urbain et paysager du nouveau quartier. L’ouvrage devient aisément appropriable par les riverains, et sa relation au quartier est apaisée.La présence d’espaces végétalisés évoluant au fil des saisons, la pénétration de la lumière naturelle, les nouveaux espaces extérieurs et les nouvelles vues créées valorisent les conditions de travail en offrant une nouvelle relation au site et au paysage. Les nuisances visuelles, acoustiques et olfactives sont traitées à l’échelle du bâtiment, pour le confort des employés et pour un impact urbain adouci.Le principe volumétrique du centre, adapté aux différentes fonctions, a été conservé : le bâtiment A accueille les locaux administratifs, sociaux et les ateliers ; les bâtiments E, B, C et D, le déversement, la réception et le stockage de la matière collectée, le tri, le conditionnement et l’évacuation de la matière triée. La restructuration de la zone d’accès des véhicules et de la zone de réception des matériaux a nécessité la démolition et la reconstruction du bâtiment E et la démolition du petit bâtiment d’isolement des matières radioactives.La résille est l’élément structurant du projet, un balcon s’y accroche, la végétation commence à y grimper, elle joue avec le soleil et dessine de grandes ombres sur les façades, elle est la cohérence de l’outil industriel. Fiche technique Maître d’ouvrage : Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, acteur public majeur de la gestion des déchets en Île-de-FranceÉquipe : Le Dévéhat Vuarnesson Architectes en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés et Thierry Dalcant paysagiste ; Paprec group mandataire-gestionnaire ; Cathelain Entreprise Génie Civil ; Ar-Val Process ; Inddigo BET ; Sim BET acousticien ; Area BET Fluides ; Olfacto (dépoussiérage-désodorisation) Mission : Marché de conception, de réalisation et d’exploitation ou de maintenance (CREM)Programme : Restructuration d’un centre de tri de collecte sélectiveCapacité : 55.000 T/anSurface : 12.000 m2 SPSurface de la parcelle : 18.500 m²Calendrier : Livré en novembre 2021Budget conception réalisation : 40,6 M€ HT (y compris process, hors exploitation)Opération réalisée en BIM
Il y a 2 ans et 294 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Numérique et Télécommunications »

Le mois dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. Objectifs confirmés par le Président de la République dans son allocution du 14 juillet dernier.Les engagements des acteurs du numérique et des télécommunicationsCette première réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » a permis aux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse. Etaient représentés : le Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », la Fédération Française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications, représentants de l’écosystème French Tech, France Digitale, Numeum et Start Industrie.Collectivement, ces acteurs s’engagent, avec les instances représentatives du personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales, en miroir de la demande d’exemplarité de la Première ministre auprès de l’administration, en matière d’éclairage des lieux de commerce (éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité) et des températures de consignes des bâtiments (mettre en œuvre les moyens de baisser la température et ne pas dépasser 19°C maximum pour optimiser la consommation énergétique). La possibilité d’une organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques, dont le télétravail, sera également explorée.Les participants ont également fait part de leur volonté de partager et d’amplifier les bonnes pratiques, notamment sur les évolutions technologiques les plus récentes qui permettent de réduire l’empreinte énergétique de certaines activités.A titre d’exemple, la consommation énergétique des lignes fixes a été divisée par trois avec le passage à la fibre. De plus, malgré un usage mobile toujours plus important, le passage à la 5G, dans les zones très denses, entraînera une amélioration de l’efficacité énergétique d’un facteur 10 par rapport à la 4G, et d’un facteur 50 par rapport à la 3G[1]. Enfin, la mise en place de la facture électronique ou le développement de filières de reconditionnement et l’allongement de la durée de vie des terminaux sont autant de pratiques que les représentants, présents ce jour, ont mentionnées.Au-delà, le secteur numérique est un outil au service de l’efficacité énergétique. Par exemple, dans le secteur du bâtiment, un simple programmateur de chaudière peut faire baisser de 10% la consommation d’énergie, les outils de gestions techniques de bâtiments de 30%.Les outils numériques facilitent également la décarbonation de l’énergie, par exemple dans la gestion des énergies renouvelables intermittentes.Le secteur réfléchit également à l’utilisation de capteurs déjà installés pour d’autres usages, afin qu’ils assurent le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans des bâtiments. Cela pourra réduire instantanément les consommations de 10 à 15%.En ce sens, les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20, soutiennent les innovations de rupture en faveur de la transition écologique et énergétique.Une méthode de consultation pour identifier des mesures prioritaires spécifiques à chaque secteurTous les acteurs présents ont confirmé leur volonté de diminuer de 10% la consommation d’énergie d’ici deux ans. Pour y parvenir, les travaux se poursuivront en distinguant les acteurs disposant d’infrastructures techniques des acteurs de l’économie numérique, pour prendre en compte chacune de leurs spécificités.Les acteurs disposant d’infrastructures techniques (opérateurs de télécommunications et startups dans l’industrie) vont, par exemple, étudier la mise en place de mesures d’optimisation de la consommation énergétique des réseaux mobiles ;Les acteurs de l’économie numérique (notamment le Next40 et les capitales French Tech) réfléchiront à établir leur bilan carbone, préciser leurs engagements net zéro et à engager une démarche de mesure d'impact. Ils travailleront également à identifier des initiatives d’architecture technique des sites Internet à usage commercial pour que leur conception soit la plus légère possible en données.Les ministres poursuivront ces travaux avec le groupe « Numérique et télécommunications », aux côtés d’experts. Un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera partagé fin septembre.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Pour faire de la sobriété énergétique une réalité, nous devons miser sur le numérique et les systèmes connectés. Ce sont autant d’outils pour mieux piloter notre consommation d’énergie. Nous devons nous appuyer collectivement sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du numérique, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur propre feuille de route de décarbonation. »Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications, a déclaré : « Je salue les engagements pris par les acteurs du numérique et des télécommunications en réponse à l'appel à la sobriété énergétique. La concertation initiée aujourd'hui est la première étape d'une ambition collective que nous voulons porter avec Bruno Le Maire. C'est grâce à la contribution de tous que nous répondrons à l’urgence climatique. Dès septembre, de nouvelles mesures seront présentées pour réduire la consommation d'énergie du secteur. »[1] Étude économique 2020, Fédération Française des Télécoms
Il y a 2 ans et 294 jours

En matière d'infrastructures, "il reste encore beaucoup à faire", consent Jean Castex

MOBILITÉ. Avant de prendre les rênes de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, l'ancien Premier ministre Jean Castex a été entendu par les commissions développement durable de l'Assemblée nationale et du Sénat. Des grands oraux au cours desquels certains parlementaires lui ont demandé de rendre des comptes sur des décisions prises alors qu'il dirigeait le gouvernement.
Il y a 2 ans et 297 jours

A deux ans des JO-2024, les Jeux ne font pas que des heureux

Quels profils ?Les opposants aux JO sont avant tout implantés en région parisienne, dans les territoires qui accueilleront la compétition mondiale. Au premier rang figure la Seine-Saint-Denis, qui reçoit la majorité des investissements publics pour ériger des réalisations pérennes.Saint-Ouen, Saint-Denis, La Courneuve, Dugny, Aubervilliers... Autant de villes qui vont bénéficier des projets olympiques, reconvertis ensuite en logements ou équipements publics.En face, la mobilisation est hétéroclite: aux riverains directement concernés par ces aménagements se mêlent des associations de défense de l'environnement et des oppositions politiques locales, majoritairement ancrées à gauche.Certaines de ces organisations sont déjà implantées et actives sur différentes sujets locaux, à l'image du Mouvement national de lutte pour l'environnement 93 et Nord Est parisien. Les autres sont plus récentes et diffuses, créées dans la perspective des Jeux, comme le "Comité citoyen de vigilance des JO 2024" ou le collectif "Saccage 2024".En mai dernier, Saccage 2024 a organisé des "Rencontres internationales anti-olympiques" à Saint-Denis et La Courneuve. Parmi ses invités figuraient des activistes mobilisés contre les JO passés (Londres, Tokyo) ou qui militent contre ceux à venir (Los Angeles)."Nous ne sommes pas les seuls à lutter contre cette mégamachine olympique qui ravage les terres que nous cultivons et les quartiers où nous vivons", affirme le collectif.Son discours altermondialiste rejette jusqu'à la compétition elle-même, "un sport compétitif, nationaliste et obsédé par le profit".Le nombre d'opposants à Paris-2024 est difficilement calculable et fluctue. A ce stade, les mobilisations ont rassemblé au maximum jusqu'à quelques centaines de personnes, dont des familles, et se déroulent sans débordement.Ces manifestants revendiquent une action non-violente.Quels combats ?Outre des défilés classiques, les opposants tentent d'innover à travers d'autres formats.A Saint-Denis en mai 2021, une poignée d'entre eux a coupé la circulation en installant de faux arbres en carton, des barrières de jardin et des tables pour transformer une route en "square éphémère".Ils dénonçaient les risques sur la santé de 700 élèves d'une école qui jouxte un échangeur autoroutier en construction pour les besoins des Jeux.A Aubervilliers, des militants ont occupé pendant quelques mois, jusqu'à leur évacuation par les forces de l'ordre en septembre 2021, une partie des jardins ouvriers promis à la destruction en vue de la construction d'une piscine d'entraînement pour les athlètes.Ces "JAD" ("Jardins à défendre") éphémères, version miniature de la ZAD ("Zone à défendre") de Notre-Dames-des-Landes, ont accueilli des habitants et des activistes plus chevronnés, le temps de débats entre les potagers.Les projets liés aux Jeux impliquent une artificialisation des sols à l'encontre de l'urgence climatique, estiment leurs détracteurs.Peu nombreux sur le terrain, ils amplifient la visibilité de leurs actions via les réseaux sociaux, qui font caisse de résonance avec d'autres luttes écologiques dans le pays.L'autre arme des opposants est judiciaire, via de nombreux recours devant le tribunal administratif ou directement devant la cour administrative d'appel de Paris, instance judiciaire désignée pour régler les contentieux liées aux Jeux.Quels résultats ?Un échangeur autoroutier, le futur village des médias et la piscine d'Aubervilliers ont été visés par des procédures judiciaires. Les requérants ont obtenu des délais dans le démarrage des travaux, mais aucun projet n'a été abandonné.Seule victoire notable à Aubervilliers, où la pugnacité des opposants a forcé la ville à réviser le projet d'origine. Sommée par le juge, la ville a corrigé son permis de construire en supprimant les constructions annexes de la piscine, prévues sur le périmètre des jardins.Aux yeux de nombreux opposants, les JO agissent toutefois comme "un rouleau compresseur" auquel il est ardu de résister.En réponse, les autorités rappellent l'opportunité qu'offrent les projets olympiques pour le développement de la Seine-Saint-Denis, soulignant que les contestations sont inhérentes à ces grands projets urbains, désormais tous sur les rails.
Il y a 2 ans et 297 jours

Projet de loi « pouvoir d’achat » : des objectifs clairs, des mesures concrètes, des effets immédiats

Pour Frédérique Puissat, rapporteur, « Il faut être clair sur les objectifs : la prime proposée est un coup de pouce au pouvoir d’achat. Ce n’est ni une nouvelle forme d’intéressement, ni un substitut à des augmentations de salaires. Il faut répondre aux attentes des Français par des mesures concrètes, aux effets immédiats ».En conséquence, la commission a :rebaptisé la prime, conjointement avec la commission des finances, en « prime de pouvoir d’achat », dénomination plus conforme à son objet ;limité à quatre versements, par l’adoption d’un amendement de Christine Lavarde, rapporteure pour avis de la commission des finances, le fractionnement possible de la prime en cours d’année pour éviter qu’elle ne remplace les augmentations de salaire ;précisé le rapport d’évaluation sur les effets de substitution ;donné un caractère pérenne à la prime aux seules entreprises de moins de cinquante salariés, pour lesquelles elle peut objectivement offrir une alternative à l’intéressement. Privilégiant des mesures concrètes aux effets immédiats, la commission a également prévu :une réduction de cotisations patronales au titre des heures supplémentaires pour les entreprises d’au moins vingt salariés ;le déblocage anticipé des sommes placées au titre de l’épargne salariale ;l’accélération du processus d’extension des accords salariaux.Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 6 à 13, 15 bis et 15 ter, 17 à 19 et 22, la commission des affaires économiques :a préservé le compromis trouvé entre les locataires, l’État à travers l’accompagnement des ménages modestes en accroissant les APL et les propriétaires qui acceptent un plafonnement de la hausse des loyers, et supprimé les exceptions, leur applicabilité et leur constitutionnalité n’étant pas garanties ;a cherché en matière d’énergie un équilibre sur le niveau du plafond et le prix de l’Arenh. Elle a mieux encadré les dispositifs d’urgence, le contexte de crise ne devant pas porter une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété ;a rehaussé en matière de consommation l’ambition du texte tout en s’assurant de son caractère adapté pour les petites entreprises (comme les artisans). Pour Daniel Gremillet, rapporteur pour avis, « Sur le volet économique, le projet de loi est paradoxal : il vise à soutenir le pouvoir d’achat mais comporte peu de mesures en ce sens. Il trahit par ailleurs le fait que le Gouvernement ne conçoit le pouvoir d’achat que comme une problématique de revenus, rarement en termes de prix ou de frais. Certaines dispositions d’urgence auront des répercussions financières sur les consommateurs. D’autres sont peu respectueuses de la liberté d’entreprendre et du droit de propriété. Notre commission a veillé à corriger ces “effets de bord” dans un esprit d’équilibre entre protection des consommateurs, notamment d’énergie, dont les entreprises et les collectivités, et soutien aux acteurs économiques. »Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « Alors que le Gouvernement annonçait de meilleures relations avec le Parlement, la méthode employée sur ce texte n’est pas admissible. 15 jours de délai entre sa présentation en Conseil des ministres et celle au Parlement, 3 jours entre son adoption par l’Assemblée nationale et son examen au Sénat. Si le texte est mal anticipé, il est aussi mal évalué. En témoigne l’indigence de l’étude d’impact ! ».Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 14, 16, 20 et 21, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a regretté les délais contraints imposés par le Gouvernement qui ne permettent pas au Parlement de travailler sereinement.Pour autant, dans un esprit de responsabilité, elle a souhaité apporter des garanties complémentaires aux procédures dérogatoires instituées par le projet de loi pour sécuriser l’approvisionnement énergétique français et soutenir les professionnels du transport routier face à la hausse des coûts du carburant. « Le manque de vision stratégique et l’accumulation de décisions inopportunes ont conduit à une forte tension qui menace la souveraineté énergétique française » observe le rapporteur pour avis, Bruno Belin, pour lequel « ce texte fourre-tout préparé à la hâte n’est pas étayé par une étude d’impact à la hauteur des enjeux permettant au législateur d’exercer pleinement ses compétences. »
Il y a 2 ans et 297 jours

Immobilier neuf : les permis de construire en net repli au deuxième trimestre

Ce chiffre reste toutefois bien supérieur (+11,2%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire, entre mars 2019 à février 2020, a relevé le ministère.La forte hausse du premier trimestre avait fait suite à un nombre "exceptionnel" de dépôts de demandes de permis en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une règlementation environnementale (RE2020) plus contraignante, qui a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve.Cet effet "est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, mais s'est prolongé au cours de ce trimestre pour les logements collectifs ou en résidence et les logements individuels groupés", précise le ministère. Au deuxième trimestre, le nombre de logements mis en chantier a aussi diminué (-5%), après un recul "plus modéré" au premier trimestre (-0,6%), estime le ministère de la Transition.Entre juillet 2021 et juin 2022, 508.700 logements ont été autorisés à la construction, soit 67.900 de plus qu'au cours des douze mois précédents (+15,4%).Sur la même période, 387.700 logements ont été mis en chantier, soit 1.200 de plus (+0,3%) que lors de l'année précédente.Les autorisations à la construction de locaux non résidentiels ont de leur côté augmenté au deuxième trimestre (+8,6%) par rapport au même trimestre un an plus tôt, ainsi que par rapport aux douze mois précédents (+10,4%).Construction de logements, résultats à fin juin 2022Construction de locaux, résultats à fin juin 2022
Il y a 2 ans et 297 jours

Le gouvernement annonce des mesures d’urgence pour accélérer le développement de la production d’énergies renouvelables électriques

On estime que 6 à 7 GW de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés.Ces projets sont essentiels pour renforcer au plus vite notre indépendance énergétique et accélérer notre production d’électricité décarbonée. Les filières renouvelables contribuent de manière déterminante à l’atteinte de nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de la neutralité carbone en 2050, comme à la protection de notre sécurité d’approvisionnement pour les prochains hivers : Elles assurent près de 20% de nos besoins d’électricité en 2022 à partir de ressources disponibles en France, contribuant à notre indépendance énergétique Leurs coûts de production sont aujourd’hui compétitifs et ne dépendent pas des cours du marché des énergies fossilesA la demande du Président de la République et de la Première ministre, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, annonce des mesures réglementaires pour répondre à l’urgence de la situation. Ces mesures consistent à :Autoriser les projets de production d’énergie renouvelable électrique sous le régime des compléments de rémunération à vendre leur électricité sur les marchés durant 18 mois avant la prise d’effet de leurs contratsPrendre en compte la hausse des coûts des matériaux pour tous les futurs projets de production d’énergie renouvelable électrique comme de production de biométhaneGeler la baisse des tarifs pour les projets photovoltaïques sur bâtiment pour l’année 2022Permettre à l’ensemble des projets renouvelables déjà lauréats d’appels d’offres d’augmenter leur puissance jusqu’à +40% avant leur achèvementAllonger le délai de mise en service pour les installations de production de biométhane ayant obtenu leur autorisation environnementale En parallèle, la ministre lancera un nouvel appel d’offres photovoltaïque en Outre-Mer, en Corse, et dans les Îles du Ponant (zones non interconnectées). Elle mettra également en œuvre un nouveau guichet tarifaire pour les installations photovoltaïques au sol de moins de 1 MW, situées sur terrains dégradés, urbanisés ou à urbaniser, ainsi que pour les « traqueurs solaires ». Ces mesures d’urgence ont vocation à produire des effets dans les prochains moins. Elles sont complémentaires de la loi d’urgence actuellement en préparation pour passer un cap dans le déploiement des énergies renouvelables, conformément aux annonces du Président de la République lors du discours de Belfort et réaffirmées le 14 juillet 2022.
Il y a 2 ans et 297 jours

Le Gouvernement annonce des "mesures d'urgence" pour le déploiement des ENR électriques

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. La ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vient d'annoncer des "mesures d'urgence" visant à accélérer le développement d'unités de production d'énergies renouvelables électriques. La filière photovoltaïque bénéficie notamment de nouvelles facilités.
Il y a 2 ans et 298 jours

Jean Castex passe avec succès l'étape du Parlement pour présider l'Afit France

MOBILITÉ. Les commissions développement durable de l'Assemblée nationale et du Sénat ont approuvé la nomination de Jean Castex, venu s'exprimer le 27 juillet 2022 devant chacune des deux chambres, à la présidence de l'Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France. De quoi lui permettre d'esquisser sa vision en matière d'investissements dans les mobilités.
Il y a 2 ans et 298 jours

Luc Dehais nommé à la Direction Générale de PVG France

En 2004, il devient Directeur commercial et contribue au succès des produits Qlima, notamment dans les grandes surfaces de bricolage. Avec près de 25 ans d’expérience au sein de PVG et doté d’une connaissance fine du marché du chauffage et de la climatisation, le nouveau Directeur Général aura pour mission de faire perdurer la croissance de l’entreprise en France. Dans ses nouvelles fonctions, Luc Dehais devra fédérer les équipes autour de la stratégie RSE de PVG et assurer le développement des secteurs des pompes à chaleur et des poêles à granulés, tout en renforçant les parts de marché des segments historiques. Luc Dehais sera soutenu par l’équipe de direction existante : Éric Laurent, à la direction des opérations internationales, et Florence Lavigne en charge de la finance. La gestion des Grands Comptes sera progressivement transférée à Yannick Richomme, qui représentera les activités commerciales au sein de PVG France.
Il y a 2 ans et 298 jours

La solution Ma Maison Hybride d'Airwell, lauréat de bronze des Awards de l'innovation du Mondial du bâtiment

Ma Maison Hybride conçue par Airwell est une solution globale de services qui permet à l’utilisateur de reprendre en main sa consommation énergétique pour l’habitat individuel, neuf et rénovation. Une distinction reçue dans le cadre du concours « Awards de L’innovation » destiné aux exposants Interclima, Batimat et Idéobain organisé par le Mondial du Bâtiment : 82 innovations sélectionnées - parmi 167 dossiers proposés (+20% vs 2019) - par 43 jurés professionnels (votes entre les 17 au 20 juin, 27 lauréats).Structurée autour de l’IA, Ma Maison Hybride mixte photovoltaïque (production de son énergie) et domotique.Elle intègre également la connexion de l’ensemble des équipements de la maison, pompes à chaleur, climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire, objets connectés, depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android) via l’application intuitive Air Home. L’utilisateur devient maître de sa consommation en rendant sa maison plus autonome en énergie selon ses habitudes. Résultats : une consommation d’énergie contrôlée, plus écologique, un budget maîtrisé et une maison confortable, adaptée à tous les besoins.Les modes de consommation évoluent passant de l’utilisation d’un produit à une solution globale de services. Pour permettre au consommateur de mieux maîtriser sa consommation, de limiter son emprunte carbone, réduire sa facture énergétique ou encore avoir accès à des offres dotées de robotiques (dont l’intelligence artificielle et la connectivité) le Groupe Airwell a imaginé un écosystème basé sur la gestion intelligente des équipements thermiques dans l’habitat – Ma Maison Hybride a été lancée en Juin 2021.Depuis son lancement, l’application AirHome a séduit une moyenne de 900 utilisateurs par mois. En évolution permanente, l’application évoluera dans quelques mois pour intégrer un plus grand nombre d’objets connectés comme des prises électriques connectées, des sondes de température ou d’humidité, des capteurs d’analyse de la qualité d’air, des nourrices connectées de chauffage/rafraîchissement au sol.Pour accompagner les professionnels Installateurs Partenaires, dans le déploiement de cette solution, le groupe Airwell a mis en place début 2022 un dispositif d’accompagnement à la fois commercial (exposition sur des foires et salons en régions) et de formation via Airwell Academy. « Les pratiques de consommation du grand public évoluent et notre mission est d’accompagner nos partenaires, les professionnels pour prendre ce virage. Cet accompagnement se traduit par une montée en compétences sur les expertises en thermodynamique et photovoltaïque.Ma Maison Hybride – Solution sur-mesure : explications !La Maison Hybride, c’est l’alliance de l’énergie naturelle du solaire photovoltaïque à l’énergie classique (électricité, gaz). « La démarche est simple : vous produisez votre propre électricité, vous alimentez et vous pilotez tous les équipements thermiques de la maison du bout des doigts », explique Laurent Roegel. La maison devient énergétiquement plus autonome !Le plus : L’énergie récoltée, 100% renouvelable, est utilisable par tous les appareils électriques de la maison, quel que soit la marque.A partir de l’Application AirHome, le pilotage des appareils énergétiques se fait à distance depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android).Climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire et objets connectés (machines à laver, lampes, volets, sécurité), le smartphone devient une véritable télécommande.Résultats :Maitrise de la consommation : Grâce au suivi en temps réel de la production des panneaux solaires et de la consommation de tous les équipements thermiques de la maison.Autonomie : La maison devient énergétiquement plus autonome.Confort & économie : Programmation : Du chauffage et de la climatisation à distance pièce par pièceDe la température de l’eau pour une meilleure gestion de l’énergieUsage & utilisation facilités via des objets connectés (par exemple caméras, volets, lampes...)Le tout centralisé par la box Airwell :Utilisation du protocole ouvert ZigBee (basse fréquence) qui n’encombre pas le débit du réseau Wi-Fi.Ma Maison Hybride : comment ça marcheL’écosystème Airwell permet d’optimiser en instantané la consommation globale en énergie de la maison, en fonction de la production d’électricité des panneaux photovoltaïques. La technologie en IA - Intelligence Artificielle intégrée à l’application AirHome permettra notamment de créer des scenarii d’optimisation énergétique et de maintenance préventive. Elle sera développée progressivement jusqu’à sa totale finalisation courant 2022.Dans les moments de surproduction, l’application ordonne automatiquement aux équipements de l’habitat de “glisser” le point de consigne. Par exemple, en zone de confort, la consigne exigée en chauffage est de 20°C dans l’habitat. En journée (heures de travail), la consigne est de 17°C. C’est pendant cette période d’inoccupation que l’application AirHome va glisser la consigne à 22°C. Ces 2°C supplémentaires permettront de minimiser la consommation de manière significative en sollicitant moins les équipements en énergie de la maison (ex : radiateurs, chaudière, pompe à chaleur, etc.), grâce à l’inertie. L’habitat se régulera de lui-même et maintiendra les pièces de la maison à 20°C par la suite.La maison hybride est une réponse économique et écologique pour reprendre le contrôle de sa consommation énergétique et préserver les ressources naturelles. Avec l’installation de solutions solaires Airwell, énergie verte 100% renouvelable, et en privilégiant les heures de fonctionnement du ballon thermodynamique grâce à l’intelligence artificielle AirHome, la production d’électricité et d’eau chaude sanitaire est optimisée.Ma Maison Hybride : une solution unique « made in France » signée AirwellActeur majeur, pionner français de la pompe à chaleur à sa création en 1947 puis fabricant européen leader dans les années 1970. En 2021, Airwell devient le Groupe Airwell et opère sa mutation avec l’objectif de basculer de fabricant de pompes à chaleur à créateur de solutions thermiques. Mieux consommer l’énergie dans l’habitat passe notamment par le développement de nouvelles solutions innovantes, fiables, simples et évolutives au service du consommateur final.Pour Laurent Roegel, PDG d’Airwell : « Pour Airwell, il n ’y a pas une recette miracle pour favoriser la transition énergétique, mais un ensemble de solutions et de technologies pour modifier les usages quotidiens et la gestion de l’énergie consommée pour l’habitat individuel en neuf ou en rénovation. Ma Maison Hybride propose une solution sur-mesure pour répondre aux enjeux majeurs de la transformation de la consommation en matière notamment de chauffage et de climatisation. »Environnement, budget, usageMa Maison Hybride : des bénéfices multiplesMaison Hybride : l’alliance de l’Energie Solaire aux énergies « classiques », un habitat plus respectueux de l’environnement grâce à l’utilisation des énergies renouvelablesMaison connectée grâce à la domotique intégrée : un pilotage pour gérer les équipements électriques de la maison par le biais de l’application Air HomeMaison autonome : La maison devient énergétiquement plus autonomeNouvel Usage : Une consommation en énergie raisonnée, maitrisée et ajustéeEconomie : Un budget réduit grâce à la gestion de sa consommationTransition écologique : Un coup de pouce pour diminuer sa consommation en énergieConfort thermique : Un gain de confort grâce à la répartition de la chaleur et de l’inertie dans la maisonGain de temps et vue globale : En un coup d’œil, pilotage et gestion des équipements énergétiques de la maison.Les atouts AirwellCertifications : la garantie pour le consommateurEUROVENT CERTIFIED PERFORMANCE : Programme de Certification européen - performances et efficacité énergétique Chauffage et Climatisation des produits Airwell.ISO 9001 : Norme Internationale : satisfaction clients, de produits et de services conformesKEYMARK : Certification européenne et référentiel, ce label validant les performances et la qualité des Pompes à Chaleur et Ballons Thermodynamiques Airwell - pour un accès aux dispositifs de soutien : Ma prime rénov’, éco prêt à taux zéro (ECO-PTZ), certificats d’économie d’énergie (CEE).
Il y a 2 ans et 299 jours

L’EFB récompense les futurs experts des industries de la construction

L’EFB a récompensé Amr Aboulela pour ses travaux sur l’étude de la résistance des différents matériaux cimentaires bas carbone aux attaques biologiques dans les réseaux d’assainissement. [©EFB] L’Ecole française du béton (EFB) a pour mission de soutenir et valoriser toute démarche améliorant la connaissance et l’utilisation du béton. Et à l’occasion des 40e rencontres universitaires de génie civil 2022 à Villeneuve-d’Ascq (59), le Conseil scientifique de l’Ecole a décerné un prix “Recherche EFB à dimension RSE” à Amr Aboulela, docteur en génie civil diplômé de l’Insa de Toulouse. Cette distinction met en lumière les compétences de futurs experts face aux enjeux stratégiques de l’industrie de la construction. Ainsi, le lauréat a reçu ce prix pour ses travaux sur l’étude de la résistance des différents matériaux cimentaires bas carbone aux attaques biologiques dans les réseaux d’assainissement. EFB : Une thèse pour la RSE Dans le détail, la thèse d’Amr Aboulela s’intéresse au développement d’un indicateur de performance qui pourrait classer une large palette de matériaux cimentaires selon les résultats des tests effectués en laboratoire. Cette étude pourrait d’ailleurs servir de manière efficace aux acteurs du secteur dans leur démarche RSE. « Mon travail vient en complément des recherches déjà réalisées qui s’orientent sur la compréhension des mécanismes de détériorations des matériaux dans les réseaux d’assainissement. Lire aussi : EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction Ceci, afin de trouver des solutions plus intéressantes, que ce soit sur le plan environnemental ou sur le plan économique », détaille Amr Aboulela. Et de conclure : « J’aimerais continuer la recherche dans le secteur des matériaux de construction et élargir mon domaine de compétence au contexte de l’économie circulaire. C’est dans cet objectif que je réalise un post-doctorat à l’université de Sheffield, en Angleterre ».
Il y a 2 ans et 299 jours

Alkern, une gamme de blocs prête pour la RE2020

La RE2020 est une réglementation environnementale pour le secteur de la Construction répondant aux enjeux du réchauffement climatique planétaire, par une stratégie de réduction des émissions de CO₂. De cette manière et afin d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, elle vise à réduire l’impact carbone des bâtiments sur tous les nouveaux projets de construction.Dans cette optique, Alkern vous propose plusieurs solutions pouvant répondre à ces nouveaux enjeux, grâce à : Une haute performance thermique sur une gamme dédiée de blocs isolants. De faibles émissions de carbone lors de la fabrication de nos blocs béton.Un confort et une qualité de vie de nos blocs bétons, pour un patrimoine durable.Nous sommes présents à travers 54 sites de production répartis sur tout le territoire national et approvisionnés en matières premières 100% locales. Cela nous permet tout d’abord de limiter le transport de matériaux, qui sont donc fabriqués près de vos chantiers. Puis, les produits du groupe Alkern se classent au rang A+, ce qui signifie qu’ils bénéficient de très faibles émissions de polluants et cette caractéristique constitue la meilleure classe possible. On peut en outre citer le fait que le béton demeure imputrescible quelque-soit son environnement, et que sa composition fongistatique lui permet d’inhiber le développement et la reproduction de champignons. La qualité de l’air à l’intérieur de votre logement reste préservée !Alkern dispose ensuite d’une sélection de blocs détenant une résistance thermique (R) allant de 0,3 jusqu’à 2,14 m² K/W. Une gamme de 8 blocs avec pour chacun, leur spécificité et différentes performances pour répondre au mieux à tous types de besoin ! La résistance thermique de cette sélection de blocs présente un avantage majeur, puisqu’elle est certifiée et garantie par la marque NFth. Tous nos blocs RE2020 sont de composition 100% minérale et leur process de fabrication ne nécessitant pas de cuisson, limite alors l’impact carbone.En conclusion de leurs propriétés avantageuses, les blocs Alkern sont 100% recyclables en fin de vie. Par conséquent, ces derniers issus de la déconstruction peuvent être réutilisés dans la production de nouveaux blocs ou comme remblais en technique routière. Retrouvez l’ensemble de notre sélection RE2020 de blocs isolants à coller.Nous pouvons par exemple citer l’ELIBLOC, présentant une empreinte carbone de seulement 9,92 kg éq. CO₂/m² (total cycle de vie hors module D) et validée par une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES). Cette dernière s’appliquant à tous nos blocs à coller et disponible/téléchargeable sur le site inies.fr.En d’autres termes, cette réglementation permet d’évaluer les performances des produits destinés au secteur de la Construction, Alkern a ainsi fait le choix d’y contraindre l’ensemble de sa gamme. Chacun de ces documents normalisés est contrôlé et vérifié par un organisme tiers et indépendant, lui-même reconnu par un programme de vérification conventionné par l’État.Enfin, cette étape primordiale permet aussi de comprendre malgré les idées reçues, que le bloc en béton préfabriqué est un produit très peu gourmand en matière, donc en émissions de CO₂. Ce dernier pourra bénéficier prochainement des engagements de baisse d’empreinte carbone du ciment, une de ses matières premières la plus carbonée. Le bloc béton, ce produit bas carbone a donc encore de beaux jours devant lui !Nous sommes également en capacité de vous proposer des solutions traitant la problématique des ponts thermiques grâce à notre gamme de planelles isolantes ISOPLANEL et notre gamme de coffres pour volets roulants.
Il y a 2 ans et 299 jours

Dix récompenses aux Trophées de développement durables de l'UNPG

L’Union nationale des Producteurs de granulats ont remis 10 récompenses aux entreprises du secteur lors de la 7ème édition des Trophées de développement durables organisés par le syndicat. (Photo © Granulats Vicat)
Il y a 2 ans et 300 jours

Le parquet financier ouvre une enquête sur les biens d'oligarques russes en France

Cette enquête a été ouverte le 1er juillet pour "blanchiment en bande organisée des délits de corruption, de détournements de fonds publics et fraude fiscale aggravée", a indiqué à l'AFP le PNF, confirmant une information du Parisien.Les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).L'ouverture de cette enquête survient après la plainte déposée fin mai à Paris par l'ONG anticorruption, notamment pour des faits de "blanchiment" visant de possibles biens mal acquis en France par "des hommes d'affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine".La plainte contre X de l'ONG visait, outre le blanchiment, la non justification de ressources, Transparency expliquant ainsi "dénoncer le système de capture de l'Etat russe et de la richesse nationale par" des proches de M. Poutine.Selon l'ONG, qui ne donnait pas les noms des personnes visées pour "éviter des représailles", le système élaboré "étend(ait) ses ramifications jusqu'en France, dans le secteur de l'immobilier notamment, du fait d'un manque de vigilance des intermédiaires"."L'ambition des mesures de sanctions contre la Russie et les premières annonces de gel se heurtent aux difficultés d'identifier le patrimoine des personnes sanctionnées", avait relevé Transparency International."En France, comme ailleurs, la traque des avoirs des oligarques et des proches du régime russe piétine", avait ajouté l'ONG, en insistant sur les "intermédiaires, prête-noms, sociétés-écran ou trusts dans des paradis fiscaux ou judiciaires".Propriétés luxueusesGrâce à diverses sources, "nous avons pu dresser un inventaire du patrimoine immobilier en France de plusieurs oligarques et proches du régime russe, identifier les chaînes de propriétés mises en place à cet effet, et réunir un faisceau d'indices sur l'origine illicite des ressources ayant permis l'acquisition de ce patrimoine", avait alors affirmé Patrick Lefas, président de TIF.Selon les avocats de l'ONG, Mes William Bourdon, Apolline Cagnat et Amélie Lefebvre, "le développement de cette plainte s'est fait avec la rigueur qu'imposent les enjeux.""Certains oligarques de premier plan pourraient devoir rendre des comptes sur des faits qui nous apparaissent très documentés. On peut former des vœux qu'un jour la question de la restitution de ces biens mal acquis, dans le respect de l'intérêt général du peuple russe, sera sur la table", ont-ils ajouté.Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la communauté internationale a dressé une liste d'oligarques russes dont les avoirs ont été gelés.En France, plusieurs propriétés (villas, domaines, appartements) ont été recensées sur la côte d'Azur, en région Rhône-Alpes, à Paris mais aussi dans le Sud-Ouest.A la fin avril, la France avait immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions.Parmi ces biens figurent quatre cargos, quatre yachts pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d’œuvres d'art.Le cap d'Antibes, le cap Ferrat, Courchevel, la Corse sont depuis plusieurs années des destinations prisées des milliardaires russes, qui ont parfois fait flamber les prix par les montants de leurs acquisitions.Dans une enquête de l'AFP diffusée en avril, une directrice d'agence immobilière faisait état d'achat de maisons à "50 millions d'euros" au Cap Ferrat, entre Nice et Monaco.Parmi les biens possédés par des milliardaires russes figurent de vastes chalets luxueux à Courchevel au dans d'autres stations de skis, dont les prix avoisinent les 100 millions d'euros.Les propriétaires se cachent souvent derrière des sociétés écrans domiciliées aux Bahamas ou à Guernesey.Les enquêteurs soupçonnent l'usage de prête-noms afin que l'on ne puisse pas remonter jusqu'au véritable propriétaire du bien.
Il y a 2 ans et 301 jours

Négoce de matériaux et transformation digitale : naissance de nouveaux enjeux

Le négoce des matériaux de construction est lui aussi concerné par cette tendance : 60% des décideurs de l’étude menée par DL Négoce cette année estiment que la transformation digitale contribue à fidéliser la clientèle et voit ses métiers évoluer selon la Commission paritaire nationale de l’Emploi et de la Formation professionnelle.[2]Le parcours client a connu ses dernières années une transformation sans égal, quel que soit le secteur de l’activité commerciale. Le client est de plus en plus informé, de plus en plus exigeant et ultra connecté. Par conséquent, de la vente à la logistique, en passant par la communication ou le marketing, une adaptation des entreprises est devenue indispensable pour répondre aux enjeux actuels.Une évolution des métiers face aux nouveaux usagesL’omnicanalité occupe une place prépondérante aujourd’hui, conduisant au constat suivant : les métiers de la force de vente et du commerce sont les premiers influencés par la digitalisation. Selon l’étude, ils sont parmi ceux les plus impactés (à hauteur de 80%). En effet, les vendeurs conseils et les commerciaux ont besoin d’accéder à tout type d’information pour être efficaces et offrir une expérience client individualisée. Qu’il soit question des réseaux sociaux et plus largement d’Internet pour valoriser l’offre de services du négoce ou suivre les actions de la concurrence; d’outils pour accéder à différentes informations pour, par exemple, établir des devis en temps réel, les équipes voient leurs fonctions évoluer et demander toujours plus d’agilité. Il en va de même pour les métiers de la chaîne logistique. 70% des décideurs interrogés lors de l’étude affirment que les métiers de la logistique et du dépôt ne sont pas épargnés par la transformation digitale (préparateur de commande, livreur et magasinier…). E-commerce, click and collect… Les clients, TPE et PME confondues, sont de plus en plus nombreux à acheter sur Internet. Parmi les artisans, 27% déclaraient l’année dernière y acheter du gros matériel, tandis qu’ils étaient 88% à se procurer des fournitures diverses.[3] Aussi, 84% des négoces interrogés dans le cadre de l’étude ont investi dans la supply chain pour avoir une gestion des stocks plus fine (une disponibilité au bon endroit et au bon moment) à l’aide d’un écosystème numérique facilitant la circulation et l’exploitation des informations, voire une certaine automatisation des plateformes au sein des parcs de matériaux.[4]Changement de paradigme, nouveaux défis RHSi les initiatives ont été nombreuses et variées en termes de digitalisation (la dématérialisation des factures arrive en tête avec 48%, suivent la vente en ligne des produits 38% et la mise en ligne d’informations sur la disponibilité des stocks avec 37%), cette accélération de la digitalisation dans les négoces doit toutefois être nuancée. Le secteur se retrouve en effet confronté à différentes difficultés. 41% des répondants à l’étude se disent en retard par rapport à leurs concurrents. Plusieurs freins ont été identifiés : tout d’abord le manque de ressources internes, difficulté phare rencontrée par 43% des négociants de matériaux. Actuellement, recruter et fidéliser devient de plus en plus ardu en raison d’une pénurie de talents liée à un marché du travail bouleversé par la crise COVID, avec un nombre d’emplois plus important qu’à l’accoutumée concernant certaines professions. « La forte concurrence crée un climat de recrutement “compliqué” pour 78% des répondants à l’étude »[5], alors qu’ils doivent investir dans les nouveaux métiers de la communication/marketing digital jusqu’alors inexistants dans l’univers du négoce et renforcer certains services pour accompagner cette mutation générale (RH, comptabilité…). Parallèlement, on observe de la part des dirigeants une volonté d’accompagner les personnels dans leur montée en compétences pour qu’ils puissent notamment gagner en autonomie et répondre aux enjeux de l’automatisation progressive des tâches.Malgré tout, le digital reste un levier de développement pour le secteur du négoce dont le chiffre d’affaires est en nette augmentation. Perçu comme un allié favorisant l’amélioration de l’expérience client et par voie de conséquence la performance business, il contribue à accroître le niveau de qualification des collaborateurs et la diversification des métiers. La vraie difficulté réside dans le fait d’avoir des ressources en interne suffisamment à l’aise avec les outils digitaux pour piloter les projets, mais aussi dans la conquête de nouveaux talents capables d’accompagner l’organisation dans sa transformation numérique.Tribune de Pascal Andries, Directeur de Général DL Négoce (LinkedIn).[1] Source : Comment tirer parti de la transformation numérique pour modifier la chaîne de valeur de l'entreprise ?[2] Source : https://www.dlnegoce.fr/digitalisation-quelle-influence-sur-les-metiers-dans-le-negoce-de-materiaux/[3] Source : E-commerce : approvisionnement pour artisans | Batiadvisor[4] Source : https://www.dlnegoce.fr/etat-des-lieux-perspectives-investissements-quelle-meteo-chez-les-negociants-de-materiaux/[5] Ibid.
Il y a 2 ans et 301 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 302 jours

Les maisons saoudiennes se mettent aux tendances architecturales

Mais en 2020, en plein confinement, ce Saoudien de 52 ans a décidé de donner un coup de jeune à sa demeure : un patio donnant sur la rue, des murs en travertin gris et des fleurs dans le jardin."Nous avions deux choix : construire une nouvelle maison ou rénover l'ancienne", confie ce responsable des ressources humaines, en faisant visiter sa maison."Nous avons fait un pas vers l'amélioration de notre mode de vie", se réjouit-il.Ce père de famille a également égayé son jardin avec une piscine, un hamac et des amandiers importés de Thaïlande : un nouveau lieu de détente pour sa femme et ses sept enfants."Maintenant, il y a une utilisation optimale de l'espace", se félicite M. Madini.Selon des architectes et ingénieurs locaux, ces nouvelles tendances sont devenues l'archétype des projets de rénovation et de construction en cours à Ryad, avec des Saoudiens en quête de maisons chaleureuses plutôt qu'imposantes."Grand impact social"Dans un contexte de réformes sociales ces dernières années, l'Arabie saoudite a ainsi connu une "ouverture architecturale", constate Abdallah al-Jasser, propriétaire de l'agence de design qui s'est occupée de la maison de M. Madini."Les gens sont plus ouverts au changement et aux tendances", observe M. Jasser, ajoutant qu'ils y sont d'autant plus incités que l'achat de terres pour construire de nouvelles maisons est devenu très coûteux à Ryad.A l'image du pays, l'architecture de la capitale reste très austère avec pour seule fantaisie de minuscules fenêtres triangulaires typiques du Najd, la région centrale du royaume.La petite taille de ces fenêtres s'explique par le besoin de s'isoler du soleil, dans un pays où les températures tournent autour des 40 degrés Celsius une grande partie de l'année.Ces petites fenêtres offrent également "une plus grande intimité aux familles", ajoute Ali al-Luhidan, un architecte saoudien.Mais selon lui, et d'autres défenseurs d'une architecture plus moderne, ces espaces de vie mal éclairés et mal ventilés ont eu "un grand impact social" en contribuant à "une culture de fermeture sur soi".En 2018, les autorités ont rendu obligatoire, pour les nouveaux bâtiments, la présence de fenêtres plus grandes, en partie au nom de la santé publique, le soleil étant jugé essentiel au bon fonctionnement de l'organisme.De plus en plus de salons disposent ainsi de "baies vitrées donnant sur l'extérieur", se réjouit M. Luhidan : "tout est ouvert et c'est une nouvelle culture en Arabie saoudite"."Sans restriction"D'autres évolutions viennent aussi avec l'assouplissement des normes sociales promu par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto qui, depuis cinq ans, tient son royaume d'une main de fer.Auparavant, la plupart des maisons comportaient des entrées et salons séparés pour les hommes et les femmes. Alors que la mixité se banalise dans les lieux publics, les villas n'abritent qu'une seule salle de réception pour optimiser l'espace, observe l'architecte M. Luhaidan.Et les nouvelles tendances ne se limitent pas qu'aux quartiers résidentiels, les grands centres commerciaux et d'autres espaces publics s'y mettent aussi.L'une des principales causes du changement : la fin, depuis 2019, de l'obligation de la ségrégation sexuelle, qui imposait aux restaurants d'avoir des entrées et espaces strictement séparés entre les familles et les hommes seuls."Les anciens designs répondaient à une culture de la séparation et de la ségrégation", explique Mohammed Abdelmoneim, chargé du design professionnel au sein d'une société de développement immobilier. Pour lui, la réforme a provoqué un "changement radical".Le Riyadh Front, un complexe commercial et gastronomique haut de gamme doté de fontaines et d'une promenade bordée d'arbres, rassemble ainsi des clients de tous âges, hommes et femmes, surtout après le coucher du soleil."Ces espaces ouverts connaissent un grand succès", assure M. Abdelmoneim, car "les gens y communiquent tous entre eux sans aucune restriction".
Il y a 2 ans et 304 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 304 jours

Le Livret A est resté plébiscité au premier semestre

Si cette somme est légèrement inférieure aux 16,74 milliards d'euros net collectés sur les six premiers mois de l'année 2021, alors que la France vivait encore des épisodes de confinement et de couvre-feu, c'est bien plus que les 11,57 milliards d'euros de 2019.L'année 2020 avait quant à elle été exceptionnelle avec 20,41 milliards engrangés au premier semestre, conséquence directe de la pandémie et des confinements.Selon une analyse du groupe bancaire mutualiste BPCE, le taux d'épargne des ménages, tous produits confondus, est certes retombé autour de 16%, après un pic à 27% lors du premier confinement, mais n'est pas revenu à son niveau pré-Covid, à 15%.Si la pandémie avait fait office de catalyseur pour ce livret détenu par près de 55 millions de Français, il semble bien désormais que ce soit la revalorisation du taux du Livret A, remonté à 1% au 1er février (contre 0,5% auparavant, un plancher historique), qui ait poussé les Français vers ce moyen d'épargne au premier semestre. Et une nouvelle revalorisation est à venir au 1er août, à 2%.En février et en mars, la collecte nette engrangée par le Livret A (c'est-à-dire la différence entre les dépôts et les retraits) a été plus importante que l'année dernière à la même période. A contrario, les mois d'avril à mai ont ensuite fait moins bien qu'en 2021. Enfin, juin s'est bien tenu, avec 1,04 milliard d'euros encaissés.Rendement réel négatifOutre la revalorisation du Livret A, la hausse des prix, qui a atteint 5,8% sur un an en juin, un niveau plus vu depuis les années 1980, pourrait également jouer un rôle, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, qui parle d'un "semestre en or pour le Livret A"."Les ménages ont continué à placer une partie de leurs liquidités sur le Livret A malgré l'inflation voire à cause de l'inflation", estime-t-il. "Ils mettent de l'argent de côté afin de se constituer un matelas de précaution. La crainte d'une dégradation de la situation économique les conduit au maintien d'un effort important d'épargne", ajoute M. Crevel. D'ailleurs, même avec un taux qui passera à 2%, au vu de la hausse des prix, le rendement réel du Livret A restera négatif, c'est-à-dire que la valeur du montant du capital avec les intérêts s'amenuise au fil du temps.En ajoutant le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), ce sont 19,06 milliards d'euros net que les Français ont placés au premier semestre.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Au début de la crise du Covid-19, le Livret A et le LDDS ont connu une très forte hausse des placements, bénéficiant de leur statut de valeur refuge, au détriment de l'assurance vie qui avait alors connu une chute de ses cotisations.
Il y a 2 ans et 305 jours

La nécessité du renforcement des services publics forestiers pour des forêts en péril

Au vu des dramatiques feux de forêt en cours, les deux associations d’élus cosignataires rappellent l’importance du rôle des forêts qui figurent parmi les aménités rurales les plus importantes. Elles sont à la fois des espaces de biodiversité, de loisirs, qui participent à la souveraineté économique du pays et aux solutions pour lutter contre le changement climatique. Les arbres sont des pompes à carbone qui permettent de réduire les émissions de CO2 en stockant le carbone dans les sols, dans les racines et dans les produits finis en bois et de protéger la ressource en eau.Les forêts ne pourront jouer pleinement ce rôle que si on les protège. L’action publique doit prendre davantage en compte les enjeux liés à ces espaces. Pour les protéger, il est essentiel d’assurer une gestion durable et multifonctionnelle des forêts. La FNCOFOR et l’AMRF ont ainsi toujours demandé que la question du service public soit débattue avec l’Etat en déployant les moyens nécessaires, avec un nombre suffisant de professionnels sur le terrain.Les évènements aujourd’hui montrent la nécessité d’avoir des services publics forestiers forts. Or, ceux-ci sont de plus en plus en tension et il est inenvisageable dans ces circonstances de réduire encore les effectifs de l’Office National des Forêts (ONF) comme le prévoit le contrat d’objectifs et de performance Etat-ONF. Près de 500 postes à l’ONF devraient être supprimés dans les années à venir.Les maires sont directement impliqués. Ils ont un rôle primordial dans ces écosystèmes, à la fois garants de l’intérêt général, protecteurs de la biodiversité et à l’interface de toutes les politiques publiques. Ils doivent pouvoir être accompagnés par des agents de terrain compétents afin d’aménager leur territoire, pouvoir assurer leur mission de sécurité et de prévention des risques tout en étant acteurs du développement économique de la filière forêt-bois et de la transition énergétique.En France, la forêt est placée sous la protection de la Nation. La Fédération National des communes forestières et l'associations des maires ruraux de France demandent donc à l’État de prendre ses responsabilités et d’assumer son rôle de garant de la préservation de nos forêts avec un investissement sur le long terme et d’accorder les moyens humains nécessaires aux élus pour faire face à tous ces enjeux.
Il y a 2 ans et 305 jours

Interview de Christophe Richard, dirigeant d'A.Doc

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire d'A.Doc ?Christophe Richard : Créée en 1991, A.Doc est une entreprise de 8 personnes qui assure la distribution exclusive de la gamme des logiciels Cadsoft, des outils de dessin et de CAO orientés vers les métiers du bâtiment et de l'architecture. Elle est présente dans toute la francophonie avec un cœur de marché majoritairement européen. À l'origine d'A.Doc, trois architectes qui utilisaient AutoCAD depuis plusieurs années ont remarqué un cruel manque en 3D sur le logiciel et cherchaient une solution qui s'adapterait sur le même noyau. Ils ont trouvé une application canadienne, éditée par Cadsoft, permettant d'avoir des murs, des fenêtres, des portes, etc... Au départ, A.Doc faisait plutôt de la prestation de services comme de la réalisation de plans et d'images mais à force d'utiliser cette solution canadienne, ils ont gagné en compétences dessus et l'éditeur leur a proposé de devenir le support technique de cette application. C'est à cette époque, en 1995, que je suis arrivé dans l'entreprise. Nous avons repris à cette époque, la commercialisation exclusive d'APDesign, sur tout le territoire français et francophone, accompagné de services et de formation autour du logiciel.Nous avons ensuite travaillé sur un outil pour faire de l'architecture dans AutoCad avec une forte connotation bois. Mais l'éditeur qui travaillait avec nous a voulu s'affranchir du noyau AutoCad et a crée son propre noyau graphique dans un objectif de simplification. A.Doc réalise, depuis la sortie de ce logiciel, nommé Envisioneer, il y a 15 ans, toutes les traductions, la mise aux normes françaises, les développements nécessaires pour coller au marché français de la construction traditionnelle et de la construction bois, de l'avant-projet au plan d'exécution. Depuis A.Doc vit de la commercialisation d'Envisioneer, de sa mise en langue française et de plusieurs développements autour de ce produit comme la création de devis, du calcul de structure, l'ajout de modèle 3D BIM, etc...Pendant le confinement, nous avons décidé de nous relancer dans le développement, afin d'élargir notre offre logicielle. On savait que nous étions connotés sur le bâtiment, l'architecture et le bois mais il nous manquait une corde à notre arc avec la menuiserie, l'agencement et l'agencement intérieur. On a donc développé pendant 2 ans des fonctions spécifiques sur le noyau SketchUp, pour créer ce nouveau logiciel, nommé, SketchArtisan, celui-ci ayant reçu un excellent accueil lors de sa présentation sur le salon Eurobois. Batinfo : Où en est A.Doc aujourd'hui ?Christophe Richard : La société a été réinventée plusieurs fois en suivant l'évolution de la technologie. Depuis une quinzaine d'années nous sommes tous en télétravail et nous vendons en faisant des démonstrations à distance. À l'époque nous étions des extraterrestres mais grâce à cette façon de faire, on peut faire une démonstration le matin à Lille et le midi à Marseille. Avec un simple changement de méthode, le chiffre d'affaire en a été décuplé.Au milieu des années 2000, nous avons été précurseurs sur la location de logiciels et depuis nous avons gardé une double offre : le client peut choisir la location avec une option de sortie ou l'achat du logiciel. Ce modèle offre une grande souplesse dont les clients se réjouissent car ils peuvent prendre en main le logiciel pendant la location avant de se décider à l'acheter une fois maîtrisé. De même, nos clients sont libres de décider s'ils souhaitent payer pour une nouvelle mise à jour, en fonction de s'il désirent les nouvelles fonctionnalités ou non.Batinfo : Quels sont les futurs projets d'A.Doc ?Christophe Richard : Nos projets pour les années à venir tournent évidemment autour de SketchArtisan, que l'on vient de présenter pour la première fois au salon Eurobois. Actuellement on travaille sur les vues éclatées et l'optimisation de découpes. Pour le moment on est sur des agencements et les avants projets, un côté commercial en sorte, mais l'orientation que l'on prend pour les années à venir va être vers la technique et la fabrication.
Il y a 2 ans et 305 jours

Tri’n’Collect poursuit son développement avec l’ouverture de six nouvelles agences

Tri’n’Collect, la start’up spécialiste dans la gestion des déchets de chantierTri’n’Collect est né en 2019 de deux constats : 90 % des déchets sont recyclables à condition qu’ils soient triés à la source et les artisans ont peu de solutions de tri sur chantier.En 2 ans et demi, les agences de Tri’n’Collect ont sauvé de l’enfouissement plus de 4.300 tonnes de chutes de matériaux et autres déchets de chantier qui ont pu être valorisés localement dans le respect de la hiérarchie des modes de traitement des déchets.Une tonne de déchets recyclés générant 10 fois plus d’emploi qu’une tonne de déchets enfouis, Tri’n’Collect a accueilli 20 nouveaux collaborateurs en 2022 et franchi ainsi le cap de 50 collaborateurs !Des ouvertures d’agences portées par un alignement des facteurs écologiques, réglementaires et économiquesDe plus en plus d’acteurs du bâtiment s’engagent pour une construction durable tout en étant soumis aux nouvelles obligations règlementaires (tri 7 flux sur chantier, traçabilité de déchets, etc.) ainsi qu’à la pression inflationniste des coûts de traitement de déchets.Une stratégie de maillage du territoire avec une ambition nationale à horizon 2025La stratégie de développement territorial de Tri’n’Collect s’inscrit dans une logique de proximité afin de limiter le transport de déchets entre les chantiers, les lieux de massification et enfin celui de traitement et valorisation (conformément à l’article Article L541-1 du code de l’environnement relatif à la Prévention et gestion des déchets). L’optimisation des tournées de collectes permet un périmètre départemental d’interventions.Déjà présent dans 6 villes de l’ouest de la France, Nantes, Lorient, Angers, Rennes, La Roche sur Yon et Bordeaux, Tri’n’Collect a ouvert deux nouvelles agences à Brest et La Rochelle sur ce 1er semestre pour accompagner, au plus près, les acteurs du bâtiment du Finistère et de Charente Maritime dans la gestion maîtrisée de leurs déchets de chantier.L’agence de Brest, située sur la commune de Guipavas, opère déjà sur près de 80 chantiers, essentiellement des constructions de maisons individuelles.Celle de La Rochelle, basée à Lagord, débute son activité par le plus grand projet d’aménagement confié à Tri’n’Collect. Avec un peu plus de 100 terrains à bâtir, l’opération « ZAC de la Gare » du Crédit Mutuel Aménagement Foncier, représentera, à terme, plus de 80 tonnes de CO2 économisées grâce aux solutions de tri à la source. A noter que cette agence bénéficie d’un écosystème d’acteurs engagés dans la transition écologique, grâce à la démarche La Rochelle Territoire Zéro Carbone.Pour Romain Bouchet, notre Directeur Régional Sud-Ouest : « Ces ouvertures d’agences sont envisagées dès que plusieurs facteurs clés sont réunis : la validation de l’attractivité du territoire avec le potentiel du marché de la construction, la contractualisation avec des clients pour amorcer l’activité, et l’identification d’un écosystème de filières de valorisation. »D’ici septembre, 3 autres agences seront ouvertes : le Morbihan est renforcé avec une agence annexe à Vannes, les agences de Tours et Bayonne adresseront chacune les départements de l’Indre-et-Loire et les Landes. Il ne reste qu’à trouver le dépôt pour l’agence de Caen !A terme chaque agence collectera entre 600 tonnes et 2.000 tonnes de déchets par an.D’ici 2025, l’ambition de Tri’n’Collect est de déployer une quarantaine d’agences et ainsi couvrir le territoire national.
Il y a 2 ans et 305 jours

Une base nautique cachée sous la dune

D’une surface totale de 700 m2, le bâtiment a été durablement conçu et construit pour se voir le moins possible et se fondre parfaitement dans le paysage. L’architecte Stéphane Coulaud a ainsi imaginé un bâtiment aussi bas que possible pour ne pas cacher la vue sur la ligne d'horizon, et pouvant également surmonter la montée des eaux. Il a également souhaité que la dune littorale colonisée par la végétation indigène intègre tout l’arrière du bâtiment pour une parfaite intégration environnementale.Pour réussir cette prouesse esthétique, il fallait garantir une parfaite étanchéité du bâtiment et notamment des deux toitures : l’une enterrée et non accessible ; l’autre accessible et apparente aux UV.L’entreprise ODL ETANCHEITE a sélectionné deux références de membrane synthétique FPO, proposées par Sika :L’étanchéité de la partie de la toiture immergée sous le sable a été réalisée par la membrane FPO Sarnafil TG 66-15 F. Conçue pour les toitures sous lestage, cette membrane se caractérise par sa haute résistance au développement de micro-organismes et de racines, assurant sa grande durabilité. À noter que la paroi enterrée a été étanchéifiée avec une membrane d’étanchéité FPO.En partie non protégée, la membrane Sarnafil TS 77-15 E a été choisie pour sa couleur proche de celle de l'eau et du béton. Fixée mécaniquement, cette membrane multicouche contient des stabilisants contre le rayonnement ultraviolet.Réputée pour former les futurs champions de voile, la base nautique de Carnon est aujourd’hui un ouvrage labellisé Bâtiment Durable Méditerranée. Une autre forme de distinction prestigieuse.
Il y a 2 ans et 306 jours

"Colas cherche de plus en plus à être intégrateur de solutions de mobilité", Bernard Sala

ENTRETIEN. Matériaux, recyclage, route solaire, signalisation et partage intelligents de la voirie, aide à la gestion du patrimoine et des flux, électrification... les champs de recherches et pistes d'innovations pour le groupe Colas sont vastes. Où en sont les derniers développements, et notamment celui de la route solaire Wattway ? Comment évolue la vision et les métiers de l'entreprise grâce à l'innovation? Quels sont sujets d'exploration ? Bernard Sala, directeur général adjoint Développement responsable et Innovation du groupe, a répondu aux questions de Batiactu.
Il y a 2 ans et 307 jours

Avec 22.000 visiteurs, l’édition 2022 de Rexel Expo est un succès

Les visiteurs ont pu découvrir toutes les dernières innovations Rexel, et celles de ses 200 partenaires fabricants, en matière d’efficacité énergétique, de mobilité électrique, de bâtiments intelligents et de solutions connectées, destinées aux marchés résidentiel, tertiaire et industriel.De l’amélioration du parcours sur le webshop client, au showroom digital, de l’assistance à distance aux conférences autour de thèmes essentiels pour les acteurs de l’énergie tels que : l’autoconsommation solaire ou la décarbonation des bâtiments, en passant par le lancement de « So Watt » le premier réseau d’artisans experts de l’électricité et du génie climatique, la semaine a été riche en évènements !Les clients professionnels ont pu être acteurs du salon en testant et en donnant leur avis sur les innovations présentées en avant-première. Leurs retours sont précieux car ils vont permettre aux équipes Rexel France de travailler sur le développement et d’éventuels axes d’amélioration dans les semaines et mois à venir. Cette notion de « co-construction » AVEC et POUR les clients étant un élément constitutif de l’ADN de Rexel.Thomas Moreau, Président de Rexel France, fait part de sa satisfaction : « Rexel Expo c’est un peu notre « défilé de mode », l’occasion pour nos équipes de présenter nos dernières innovations. Nous avons eu d’excellents retours clients et une fréquentation exceptionnelle, avec 22 000 visites ! Nous avons présenté, entre autres, en avant-première notre nouvel outil le « Carbon Tracker » qui permet à nos clients de mesurer l’impact carbone d’un chantier sur toutes les étapes du cycle de vies de produit et avons eu la belle surprise de remporter le 28 juin dernier avec cet outil « Le Prix énergie climat décarbonation » dans le cadre des « Trophées Industrie durable 2022 » organisés par l’Usine Nouvelle. Une belle récompense pour les équipes qui travaillent sur des solutions innovantes et durables pour répondre aux enjeux écologiques de demain. »Fidèle aux engagements de responsabilité sociale et environnementale de Rexel France, le salon a été organisé dans une démarche de minimisation de son empreinte écologique (mise en place du tri sélectif, utilisation d’une moquette 100% recyclable, 100% des gobelets utilisés sur le salon étaient recyclés etc.). Rexel France a également décidé de financer une association via la Fondation Rexel pour le progrès énergétique afin de compenser l’empreinte écologique tout de même générée par le salon.Les partenaires exposant sur le salon étaient eux aussi engagés dans cette démarche sociétale. En attestent les 75 % des stands partenaires qui affichaient un macaron EcoVadis (une certification mondiale qui évalue la performance RSE des entreprises) Bronze, Silver, Gold, ou Platinium.