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Il y a 4 ans et 220 jours

Versailles : Réenchanter la ville grâce à Quai 36

Fresque des frères Sckaro et Ratur. [©ACPresse] Qui dit ”Versailles”, pense “Château”, “Résidence des rois de France : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI”… Mais c’était sans compter sur les actions de son maire François de Mazières, qui est un très grand défenseur de l’art urbain. « Je voudrais que cette ville d’histoire reste au XXIe siècle une ville de création. […] La rencontre avec l’équipe de Quai 36 fut pour moi déterminante. […] Je leur ai proposé de travailler sur le thème de la nature en ville qui est, avec l’esthétique, un axe majeur de notre politique urbaine. » En effet, depuis plus de 10 ans, la Ville embellit par petites touches son espace urbain. Petites touches… petites touches… Mais touches certaines d’appropriation de l’espace urbain par l’art. Comme en témoigne l’exposition, sise à l’ancienne poste centrale. Où une quinzaine d’artistes représentatifs de l’art urbain actuel, issus de la Maison de production Quai 36, ont investi les lieux. Et ce, jusqu’au 18 octobre prochain. Fresque mi-végétale mi-humaine des frères Sckaro et Ratur. [©Ville de Versailles]Fresques de Saddo et LX One. [©Ville de Versailles]Fresque de Levalet : un cri contre l’oppression du système. [©Ville de Versailles]Equipe de Quai 36. [ACPresse]Les équipes de Quai 36 s’activent avant le vernissage de l’expo. [©ACPresse]Fresques de Julien Colombier et Levante. [©Ville de Versailles]Fresques de Ratur et Saddo. [©Ville de Versailles]A gauche, François de Mazières, maire de Versailles, qui œuvre pour la création urbaine avec Quai 36 et son président-fondateur Jonas Ramuz. [©ACPresse] Mais pas que… Depuis 2019, un programme de réhabilitation, mené par un groupement orchestré par Eiffage Construction, via le bailleur social Versailles Habitat, vise à améliorer le quotidien des habitants du quartier Bernard de Jussieu. Cette réhabilitation développe ainsi une dimension culturelle, toujours avec Quai 36. Le projet se nomme #1096, en référence aux 1 096 logements réhabilités. Une exposition, des espaces immersifs « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. [©ACPresse] Sur la thématique “La nature reprend ses droits”, l’exposition sur 800 m2 prend donc place sur un lieu atypique : le site en friche de l’ancienne poste centrale de Versailles (rénovation à venir). A 200 m du château ! Offrant une grande liberté d’action et de possibilités d’aménagement. Quai 36 a capitalisé sur l’aspect insolite du lieu devenu inoccupé pour l’investir d’interventions artistiques in situ. En jouant des textures et des matériaux existants. « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. A savoir, un courant artistique qui prend naissance dans l’espace public. Des techniques artistiques qui évoluent au fil des années. Et enfin, une reconnaissance internationale pour un genre désormais représenté en galeries et dans certains musées. A la découverte des artistes et des œuvres Vous découvrirez une fresque murale dans les tons roses et rouges signée des frères Sckaro et Ratur. Un visage bouleversant mi-humain, mi-végétal. Un perroquet rougeoyant embrase une toile. Un lapin par ici au milieu des tulipes ou encore un être emprisonné, enchaîné et emboîté dans les murs bas de la poste (Levalet). Un tableau végétal par là en béton de Lx One. Deux sculptures à moitié humaines et végétales en bois de Levalet… Des expériences inédites dans un lieu brut…  1 an, 10 murs Fresque murale de l’artiste Waone. [©Cédric Pierre]Fresque murale de Telmo & Miel. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Seth. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Eron. [©ACPresse] « La beauté de la ville est pour moi une préoccupation constante. Elle fait partie de la responsabilité des élus… », estime François de Mazières. C’est ainsi que le quartier Bernard de Jussieu, célèbre botaniste français du XVIIesiècle, a subi une réhabilitation “artistique”. En plus d’être thermique par l’extérieur. Le thème de la nature et de l’animalité était donc parfait pour ce haut lieu social de Versailles, datant des années 1950-1960. « Ces dix fresques peintes sont complémentaires avec les travaux de rénovation thermique des 1 096 logements sociaux », insiste Eric Le Coz, directeur général de Versailles Habitat. Et Tarik Fadili, conducteur de travaux Eiffage Construction, de rajouter : « En plus d’apporter davantage de confort énergétique aux locataires, la collaboration mise en œuvre avec Quai 36 permet une revalorisation esthétique de leur quotidien. En important l’art au cœur du quartier, voire juste sous leurs fenêtres… » 10 créateurs internationaux Ainsi, chaque artiste – ils sont dix créateurs internationaux -, a été invité à interpréter le thème de la relation entre l’humain et la nature. Ils ont investi chacun une façade de 150 m2.« Cette action s’inscrit pleinement dans la politique de la Ville de promouvoir une culture populaire de qualité », reprend François de Mazières. Découvrez “Le monument” d’Eron, artiste romain, qui représente une fresque où se mêle la nature sauvage, libre. Mais aussi apprivoisée avec un vol de colombes. Ou encore, “The curious botanist” de l’Ukrainien Waone, qui fait référence à Bernard de Jussieu. Enfin, “Respire” de Seth : reposée sur une étoffe beige, une enfant découvre une flore printanière abondante. Un vrai musée à ciel ouvert. « Avec le projet #1096, Quai 36 éveille la curiosité des habitants sur leur propre lieu de vie. Et interpelle leur sensibilité artistique. La médiation opérée par notre Maison de production permet d’ouvrir le dialogue avec les riverains. Ceux-ci ont l’opportunité d’échanger directement avec les artistes. Ceci, afin de mieux comprendre leur interprétation de l’identité du quartier », conclut Jonas Ramuz. Muriel Carbonnet Retrouvez le parcours de l’art urbain à Versailles sur l’appli Versailles : www.versailles.fr/outils/appliversailles/Informations et programmation ici.Ancienne poste centrale – 3 avenue de Paris – 78000 Versailles 
Il y a 4 ans et 220 jours

Le Groupe Ramery engage une nouvelle étape de son développement

En 2019, il affichait un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018. Solide et résilient, le groupe familial entame une nouvelle étape de son histoire. Depuis le 17 septembre dernier, Matthieu Ramery en assure la présidence, entouré d'un comité de direction renouvelé.Nouvelle gouvernance, nouvelle organisationEn 2007, Michel Ramery, fondateur du groupe éponyme, confiait à Philippe Beauchamps une double mission : impulser à l'entreprise une nouvelle dynamique et accompagner sa transmission à son fils, Matthieu. 13 années plus tard, la mission est accomplie. Matthieu Ramery a ainsi pris la Présidence du Groupe, le 17 septembre 2020, réaffirmant sa volonté de le maintenir dans le giron familial.Philippe Beauchamps demeure à ses côtés en qualité de Directeur Général, en charge des relations extérieures.Pour poursuivre le développement du groupe, Matthieu Ramery s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante composée de 7 membres aux profils complémentaires :Jérôme Boudier EnergieXavier Deltour Travaux publics – Enveloppe Bâtiment Hauts de FrancePascal Foulon Métiers fonctionnelsLaurent Gibello Contractant & CommerceJean-Louis Robart Bâtiment Normandie & Aquitaine QSSE & Développement Durable MatérielOlivier RomainEnvironnement & MatériauxChristophe ThiébautImmobilierUn groupe solide et résilientPour conforter sa structure financière, le Groupe Ramery a engagé ces dernières années, notamment en 2019, une démarche volontariste visant à retrouver l'équilibre de ses entités les plus fragiles et à accroître sa rentabilité. Les résultats sont au rendez-vous. En 2019, avec un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018, le groupe a affiché un résultat d'exploitation en hausse de 40% passant de 12,8 M€ à 18 M€.Solide, il a pu affronter la crise sanitaire avec le soutien de ses partenaires bancaires et de l'Etat. Dès mai 2020, les premiers chantiers ont repris, participant ainsi à la relance du secteur avec une attention particulière apportée aux délais de règlement des fournisseurs, tout comme les collectivités ont veillé à réduire les leurs. A ce stade, et sous réserve d'aléas climatiques et de recrudescence de la Covid-19, l'année en cours devrait se clôturer avec un chiffre d'affaires en recul de 15% environ, avec une prévision de résultat à l'équilibre.Quelques chantiers emblématiques décrochés en 2020Le court Suzanne Lenglen de Roland Garros (6M€ - conception réalisation - couverture du stade existant)La Chambre des métiers d'Arras (11,7 M€ - construction d'un nouveau bâtiment)L'EHPAD de Saint Amand les Eaux (31 M€ - marché global de performance - 287 lits).Le centre aquatique de Lens (31M€ - marché global de performance).TOTAL Établissement des Flandres à Mardyck (500 K€/an pendant 5 ans - contrat de nettoyage industriel et Gestion Déléguée des Déchets).ECO-MOBILIER (2M€/ an pendant 6 ans - renouvellement du contrat dépt 59/62 de collecte et transformation de déchets d'ameublement - 40 à 50 KT par an)Villa Cofféa - construction ensemble immobilier de 97 logements, parkings, commerces à Mérignac (7,8M€ - gros œuvre étendu).ORANO Cycle LA HAGUE – Projet DFG RESINES bâtiment nucléaire (11,6 M€ travaux de génie civil )Le carrefour du Fer à Cheval à Croix (1,3M€ lot voirie, assainissement, aménagement)Usine Blédina à Steenvoorde (830k€ Voierie Réseaux Divers de la nouvelle unité de filtration)Oncolille Nouveau Centre de recherche en cancérologie à Lille (4, 7M€ CREM – ventilation, gestion des fluides, exploitation et maintenance)Rive Gauche à Haubourdin (15 M€ Programme immobilier 79 logements)
Il y a 4 ans et 220 jours

Le projet de restauration du Grand Palais modifié vers un concept plus sobre et écologique par crainte de dérive financière

"Avec la crise sanitaire, une profonde réorientation du projet, imaginé il y a près de dix ans, était devenue indispensable. Le nouveau projet est plus sobre, plus écologique et plus respectueux de l'histoire du monument", a déclaré le ministère auprès de l'AFP."La tenue d'épreuves olympiques et paralympiques en 2024 et les retards infligés au projet depuis mars 2020 par la crise sanitaire ont conduit le ministère et la RMN-Grand Palais à prendre acte des risques, désormais non soutenables, de dérapage du calendrier de réalisation des travaux et de dérive financière significative", explique la Réunion des musées nationaux-Grand Palais dans un communiqué."Il s'est agi de préserver le monument en évitant les interventions architecturales, de détruire le moins possible sans enlever l'ambition générale du projet", a ajouté auprès de l'AFP Emmanuel Marcovitch, directeur général délégué de la RMN-Grand Palais. "Nous avons toujours veillé à ce que l'enveloppe de 460 millions d'euros approuvée en 2016 soit tenue, à ce que ce budget ne dérape pas quels que soient les aléas".Un des principaux changements par rapport au projet initial est l'abandon de l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef du Palais, qui aurait permis d'augmenter la surface utilisable.En revanche, les espaces intérieurs vont bien être redessinés grâce à l'abattage de cloisons érigées au fil de l'histoire du bâtiment, vieux de 120 ans, et qui a abrité par exemple le Crous ou encore une antenne de la Sorbonne.Pour ce projet "révisé", quatre principes architecturaux ont été conservés: mettre aux normes, notamment en matière de sécurité incendie et d'accessibilité; retrouver les circulations historiques du bâtiment, du nord au sud et de l'est à l'ouest; restaurer la nef où se tiennent foires et défilés pour augmenter sa jauge et réguler les températures; créer une entrée commune au Grand Palais et au Palais de la découverte.Sont venus s'ajouter des travaux non prévus au départ, tels que la réfection des façades et de leur statuaire, qui connaissent une importante dégradation. "Certaines statues s'effritaient au point que des fragments sont tombés, ce qui a généré la mise sous filet de l'ensemble des ouvrages" en 2018, a relevé Emmanuel Marcovitch. "Nous avions l'injonction de la préfecture de police que si le monument n'était pas mis aux normes, il serait fermé".La nef et les galeries doivent être restaurées d'ici au printemps 2024 pour l'accueil les Jeux olympiques. L'intégralité du monument doit rouvrir au public au printemps 2025.Ce bâtiment de 72.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, entre bords de Seine et Champs-Elysées, n'a jamais été rénové dans sa totalité depuis sa construction pour l'Exposition universelle de 1900.Une tranche anticipée de travaux a déjà débuté, mais le chantier ne commence vraiment qu'en début d'année prochaine.
Il y a 4 ans et 221 jours

Capremib utilisera le ciment décarboné d’HGCT

De gauche à droite, Julien Blanchard, co-fondateur d’HGCT, David Guglielmetti, directeur du développement d’HGCT, et Clément Blanc, directeur général de Capremib. [©HGCT] Ciments et bétons décarbonés. Toute la filière “construction” se focalise sur ce sujet. Le préfabricant rémois Capremib n’y déroge pas. Et vient de signer un contrat exclusif de fourniture de ciments à faible empreinte carbone avec l’industriel Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). L’emploi de ce ciment décarboné devrait permettre à Capremib de diviser par quatre ses émissions de CO2. Ceci, dans le cadre particulier de la production d’écrans acoustiques en béton de bois. En effet, Capremib propose depuis de nombreuses années une large gamme d’écrans anti-bruits. Sur mesure et répondant aux bétons des architectes. Et dans ces dimensions pouvant atteindre 6 m x 4 m pour les éléments les plus grands.  Extension de l’utilisation du ciment bas carbone « Ce partenariat intervient après plusieurs mois d’essais techniques. Il permet, d’ores et déjà, à Capremib de produire des panneaux acoustiques bois-béton. Tout en réduisant leur impact carbone », résume Julien Blanchard et Davis Hoffamnn, co-fondateurs d’HGCT.  Peu à peu, et selon le rythme des chantiers, Capremib envisage d’étendre l’utilisation du ciment bas carbone à la fabrication de gradins, de poutres et de dalles. Cette fois-ci dans le cadre de bétons plus classiques, mais reformulés pour l’occasion. 
Il y a 4 ans et 221 jours

Les mesures gouvernementales pour la rénovation énergétique des logements sont-elles efficaces ?

Un Français sur cinq se trouvant actuellement en situation de précarité énergétique, c'est à dire que plus de 10% du budget de son foyer est consacré à l'énergie, Emmanuelle Wargon, la ministre du logement a notamment détaillé une enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement (isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur).Objectif : rénover 500.000 logements par an jusqu'en 2050 en commençant par supprimer les passoires thermiques occupées par des personnes aux revenus modestes à horizon 2025.En parallèle de ces annonces, une étude du ministère de la transition écologique fait état de 4,8 millions de « passoires thermiques » sur les 29 millions de résidences principales que compte l'Hexagone. Des chiffres préoccupants puisque 17 % des logements sont considérés comme très énergivores et seuls 6,6 % des logements sont classés A et B, c'est-à-dire le niveau bâtiment basse consommation (BBC) à atteindre pour tous les biens d'ici à 2050, tel qu'exigé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015.Côté bâtiments publics, malgré les 4 milliards d'euros prévus, beaucoup de chemin reste aussi à parcourir. Une étude réalisée en 2018 par TEKSIAL-CODA Stratégies rapportait que la moyenne des objectifs de rénovation thermique pour les collectivités ne représentait que 0,3% de leur parc de logements.L'avis de professionnels concernés par ces mesuresRockwool fabricant de solutions d'isolation en laine de roche« De manière globale, ce plan de relance est une bonne chose qui va donner un élan positif à la rénovation énergétique des bâtiments à laquelle Rockwool participe activement. Nous observons qu’il reste un flou sur la période de validité de certaines aides proposées par l’Etat, mais ce plan présente toutefois des avancées importantes, notamment la revalorisation de MaPrimeRénov’ cumulable avec les certificats d’économies d’énergie et un focus sur les opérations très efficaces du point de vue rénovation énergétique.Attention toutefois au reste à charge pour les foyers modestes, si nous saluons l’effort sur le cumul des aides et l’enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement, cette somme pourrait s’avérer insuffisante au regard des travaux à réaliser.Avec 500.000 logements à rénover par an jusqu’en 2050 et les passoires thermiques à éradiquer à horizon 2025, le gouvernement s’est fixé un objectif compliqué mais atteignable et c’est là que la lisibilité des aides et des offres aura toute son importance. Aujourd’hui, les systèmes d’aides sont encore trop nombreux et trop complexes.Quelques conseils dans cette optique, pour les logements des particuliers, nous recommandons de privilégier d’abord la toiture ; la déperdition de chaleur se faisant essentiellement par les combles, aménagés ou perdus. Il est possible de réaliser ces travaux spécifiques de façon très rapide. Et côté grands bâtiments, l’isolation par l’extérieur reste la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques. Mais pour des travaux durables et efficaces, il ne faudra pas raisonner uniquement « thermique » mais étudier l’impact acoustique, le confort d’été et surtout la sécurité incendie ! Il faut alors choisir des matériaux aux performances prouvées et certifiées par des organisme tiers. »-Matthieu Biens, directeur marketing et développement produits pour la France et l’Europe du Sud RockwoolTeksial solutions clefs en main pour la maîtrise de la consommation énergétique« Nous nous réjouissons de l’effort massif consenti en faveur de la rénovation thermique par l’Etat dans le cadre du Plan de relance. Le plan et les modalités d’exécution pour le mettre en œuvre seront déterminants. Il faudra veiller notamment à ce que le traitement administratif des dossiers des particuliers éligibles à MaPrimRénov’ puisse suivre le rythme des demandes. L’ensemble des acteurs devront également prendre les mesures nécessaires pour garantir une qualité et un suivi des travaux irréprochables, comme nous nous y engageons chez Teksial.Pour parvenir à cet effort collectif, il faut plus que jamais sensibiliser et accompagner les Français et notamment les foyers les plus modestes, dans la réalisation de leurs travaux de rénovation énergétique, c’est l’engagement de Teksial. A travers un accompagnement sur mesure comprenant la budgétisation du chantier, la constitution du dossier, le choix des artisans agréés via un réseau de professionnels de confiance, ainsi que la vérification de la conformité des travaux et ce à moindre coût, nous permettons aux Français une meilleure maîtrise de leur facture d’énergie et une meilleure lisibilité des aides.Nous considérons également que la réussite du plan de relance dépendra de la capacité de l’ensemble des acteurs à garantir la fiabilité des travaux réalisés et. Sans quoi l’accélération de la rénovation thermique des logements ne pourra progresser, alors qu’elle est une activité essentielle pour diminuer la consommation d’énergie et développer l’activité économique.En ce sens, nous saluons la décision des organismes de qualification d’augmenter dès à présent les audits de contrôles pour les travaux d’isolation ou de changement des chaudières réalisés par les professionnels du bâtiment qualifiés RGE. Le contrôle est primordial pour veiller à la fiabilité des travaux et nous croyons fermement que ces contrôles constituent un outil efficace.Chez Teksial, nous développons un partenariat renforcé avec nos artisans afin de les informer sur les dispositifs d’aide et de les former aux meilleures pratiques et nous nous engageons à des contrôles qualité systématiques des chantiers à travers des enquêtes de satisfaction auprès des clients. »-Jean-Baptiste Devalland, Directeur Général de TeksialSFCB : Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse« Comme toute la profession, je me félicite que les 9e et 10e déciles soient réintégrés dans le dispositif Ma Prime Renov'. Cependant, des interrogations demeurent sur les modalités d'attribution de ces aides. Une des possibilités, et celle que nous redoutons le plus, soit que ces ménages aient à réaliser un bouquet de travaux pour pouvoir en bénéficier. Cette condition rendrait les montages de dossier ingérables pour les consommateurs, qui pourraient se décourager face aux multiples parties prenantes qu'un tel dispositif implique.En parallèle, je continue d'alerter sur la gestion des dossiers par l'ANAH. Nous comprenons leur difficulté à traiter de multiples demandes en même temps. Nous savons que l'afflux constant de dossiers les oblige à recourir à des sous-traitants, parfois pas assez qualifiés, pour mener à bien les demandes de subventions. Face à cette situation, nous nous sentons démunis et frustrés, nous aimerions les aider si nous le pouvions. Malheureusement, la communication avec l'ANAH reste impossible aujourd'hui, malgré de multiples tentatives. Le discours du Gouvernement lui-même est en contradiction avec la situation que nous vivons. Emmanuelle Wargon ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, nous indique qu'il n'y a pas de problèmes de traitement alors qu'au quotidien, nos clients installateurs font face à de nombreux dossiers bloqués ; qu'en est-il des 61.000 dossiers validés. De plus, la Ministre se félicite de voir 100.000 dossiers traités d'ici la fin de l'année mais l'objectif initial annoncé n'était-il pas deux fois plus élevé... ?Par ailleurs, notre filière reste ralentie par la délivrance de la certification Qualit'ENR qui doit être renouvelée par les professionnels chaque année. Nous constatons de plus en plus de retard parmi ces demandes. L'impact sur l'activité de nos installateurs est majeur, l'éligibilité des travaux aux dispositifs d'aide étant conditionnée à la qualification des professionnels.Nous sommes dans une situation à deux vitesses où notre filière est en pleine expansion et se porte bien mais où nous devons faire face à de multiples freins. »-Eric Trendel, Président du SFCB
Il y a 4 ans et 221 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 224 jours

Le ministère de la Transition écologique et l'Ademe lancent une nouvelle campagne sur les économies d'énergie

Les enjeux de la maîtrise de l’énergie dans les logements En France, le secteur du bâtiment est le plus fort consommateur d’énergie : les bâtiments sont responsables d’environ 45% de nos consommations d’énergie et de plus du quart de nos émissions de gaz à effet de serre, dont environ 2/3 sont issus du secteur résidentiel.Indissociable de la rénovation énergétique des bâtiments, la maîtrise des consommations d’énergie au sein des foyers est un des principaux leviers pour réduire l’impact du secteur résidentiel.Se préoccuper de sa consommation d’énergie, que ce soit pour le chauffage, l’eau-chaude ou l’électricité, est le premier pas vers la maîtrise de ses consommations. Piloter plus généralement ses consommations d’énergie chez soi, via des outils et des applications par exemple, permet de faire baisser sa facture d’énergie tout en conservant le confort du logement. La nouvelle campagne de sensibilisation FAIRE TOUT POUR MA RENOV’, accompagnée par l’ensemble des acteurs de la filière (gestionnaires de réseaux, fournisseurs d’énergie, etc…), met ainsi l’accent sur deux pratiques à adopter par les ménages afin de mieux maîtriser leurs consommations d’énergie : Installer et utiliser des équipements de programmation par intermittence des systèmes de chauffage (thermostats performants).Suivre et Analyser ses dépenses d’énergie grâce aux outils proposés par les fournisseurs d’énergie ou autres solutions de pilotage Enfin, il s’agira également de sensibiliser les ménages à leur consommation d’électricité et aux éco-gestes.Le thermostat, une solution pour mieux gérer ses dépenses de chauffageLe chauffage est le premier poste de consommation d'énergie. Il représente 66% des consommations énergétiques d'un foyer. Une utilisation maitrisée de son système de chauffage est un premier pas pour réduire ses factures.Une des solutions pour mieux maîtriser sa consommation de chauffage est l'installation et l'utilisation d'un thermostat. Cet appareil, facile à installer et à utiliser, offre la possibilité de contrôler son chauffage et ainsi de faire jusqu'à 15 % d'économie sur sa facture, tout en maintenant son logement à une température agréable. Et en plus, on peut bénéficier du « Coup de pouce thermostat avec régulation performante », une nouvelle prime entrée en vigueur depuis le 25 juin 2020 (Cf. fiche ci-jointe).En effet, un thermostat programmable avec une régulation performante permet de choisir la température dans le logement, par exemple en fonction de l'absence ou de la présence des occupants : baisser la température quand personne n'est dans le logement et la faire remonter avant son retour pour un confort optimal, ce qui est plus économique que si le logement est chauffé en permanence à la même température. Analyser ses dépenses énergétiques pour devenir acteur de sa consommationEn regardant de plus près ses factures ou en utilisant les outils mis à disposition par les fournisseurs d'énergie, les gestionnaires de réseaux publics d'énergie et les fabricants d'équipements de pilotage énergétique des logements, on peut visualiser la quantité d'énergie consommée mais surtout les économies qui peuvent être réalisées.La plupart des fournisseurs d'énergie (électricité, gaz) et les gestionnaires de réseaux proposent des applications de suivi de la consommation. Il est également possible de suivre ses consommations via ses comptes client, sa facture ou son thermostat.Ce suivi permet de repérer les pics de consommation, les jours où la consommation est plus basse ou plutôt haute. En comprenant quels sont les postes qui consomment le plus (chauffage, électroménager, etc.) et en mesurant les effets des gestes adoptés d'un jour ou d'un mois sur l'autre, chaque foyer peut identifier des pistes d'actions.Pour en savoir plus :Guide « Le nouveau compteur d'électricité »Guide « Le nouveau compteur de gaz »Infographie « Dépenses d'énergie : comment garder le contrôle ? » Le réseau des conseillers FAIRE, pour un accompagnement sur-mesurePour aller plus loin en matière d'économies d'énergie, les particuliers peuvent prendre contact avec un conseiller du réseau FAIRE, dans l'un des 350 espaces conseil présents sur l'ensemble du territoire.Leur rôle auprès des particuliers est :D'apporter des informations concrètes et pratiques sur la réalisation de travaux de rénovation énergétique et plus généralement sur la consommation d'énergie d'un logement ;De conseiller les particuliers dans leurs démarches afin de déterminer les travaux à réaliser en priorité́ et d'identifier les meilleures solutions pour faire baisser la consommation énergétique du logement ;De faire connaitre les aides financières auxquelles ils ont droit.Les conseillers FAIRE délivrent des conseils gratuits, neutres et adaptés à chaque situation pour guider les ménagés dans leurs travaux de rénovation.Les Français peuvent également se tourner vers le site FAIRE.gouv.fr, où ils trouveront des informations sur les travaux à privilégier, un simulateur des aides financières dont il est possible de bénéficier pour la rénovation énergétique de son logement, ainsi qu'un annuaire recensant les professionnels RGE à proximité.« Avec cette nouvelle prime « Coup de pouce Thermostat » de 150 €, nous offrons la possibilité à tous les ménages de mieux maîtriser leurs consommations d'énergie, et ainsi de faire baisser leur facture. Cette prime vient compléter le dispositif d'aides financières déjà en place, que nous renforçons encore aujourd'hui grâce aux mesures prises dans le cadre du plan France Relance. L'ensemble de ces mesures doit nous permettre d'atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés en matière de rénovation énergétique des bâtiments ».-Emmanuelle Wargon, ministre du logement « Cette nouvelle campagne FAIRE doit permettre de prendre conscience que chacun de nous peut, à son échelle et avec des gestes simples, devenir acteur de ses consommations d'énergie. C'est grâce à la mobilisation de tous, et accompagnés par les conseillers FAIRE présents sur l'ensemble du territoire, que nous pourrons diminuer notre facture d'énergie tout en améliorant le confort de nos logements ».-Arnaud Leroy, président directeur général de l'ADEME
Il y a 4 ans et 224 jours

Lerm – Diadès : Des savoir-faire complémentaires

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Mesure de la vitesse de corrosion avec une sonde “diamond”. Toutes deux filiales du groupe Setec, le Lerm et Diadès ont des savoir-faire complémentaires. La première s’intéresse au matériau et à la structure. En effet, ce laboratoire est spécialisé dans la qualification des bétons. « Pour les besoins d’un recalculé mené par un bureau d’études, par exemple, nous allons reconstituer les sections de ferraillage utiles et déterminer la résistance du béton, explique Bernard Quénée, directeur général délégué du Lerm. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 224 jours

"Nous doublerons la capacité de notre usine de plaque de plâtre à Carpentras", DG d'Etex

INTERVIEW. Directeur général d'Etex France (Siniat, Promat, Eternit...), Jean-Michel Desmoutier annonce des investissements dans l'activité plâtre. Il revient également sur le marché actuel et la stratégie digitale du groupe.
Il y a 4 ans et 224 jours

Total annonce l'arrêt du raffinage à Grandpuits et promet une "plateforme zéro pétrole"

"A horizon 2024, grâce à un investissement de plus de 500 millions d'euros, la plateforme s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques", explique le groupe dans un communiqué."Fin 2023 il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", a déclaré lors d'une conférence de presse Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.Total assure que ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement, mais des départs à la retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites."Il y aura aussi un plan d'accompagnement des entreprises sous-traitantes", selon M. Pinatel.Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval."Le compte n'y est pas", a réagi auprès de l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie. "Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants"."Total délocalise le raffinage de Grandpuits et laisse des familles à la rue sous couvert de transition énergétique, mais défonce les parcs naturels au Mozambique pour augmenter les profits", a aussi accusé le délégué CGT à Grandpuits Adrien Cornet sur Twitter.Tuyaux fatiguésCette annonce signe une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe, après celles de la plate-forme pétrochimique de Carling-Saint-Avold en Moselle et la transformation achevée l'an dernier de la raffinerie de La Mède dans les Bouches-du-Rhône en usine de biocarburants à base notamment d'huile de palme.A Grandpuits, le projet prévoit la mise en service en 2024 d'une usine de biocarburants d'une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, "alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales".Une usine de recyclage de plastiques d'une capacité de traitement de 15.000 tonnes par an doit aussi être mise en service en 2023 ainsi que deux centrales photovoltaïques d'une capacité de 28 mégawatts (MW) à Grandpuits et 24 MW à Gargenville.Grâce à ce site, le groupe ambitionne également de devenir "numéro un mondial dans le PLA (acide polylactique)", en construisant "la première usine européenne" de ce bioplastique fabriqué à partir de sucre."C'est la fuite sur le pipe en février 2019 qui quelque part a déclenché tout ce mouvement", a reconnu M. Pinatel, faisant référence au pipeline d'Ile-de-France (PLIF) qui relie sur 260 km Grandpuits au Havre et permet l'approvisionnement en brut de la raffinerie.Les dommages ont forcé à réduire la pression maximale d'utilisation du pipeline, réduisant l'activité de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant selon le groupe "la pérennité économique" du site.450 millions à DongesTotal assure que l'arrêt de l'activité de la raffinerie n'aura "aucune incidence sur le bon fonctionnement des stations-service et des aéroports de la région Ile-de-France", qui seront approvisionnés par les raffineries de Normandie et de Donges, près de Nantes, dans laquelle le groupe injecte en parallèle 450 millions d'euros.Alors que les unités tournent au ralenti du fait de la baisse des marges sur les produits pétroliers, le groupe n'est toutefois pas prêt à tourner le dos au pétrole."Total a trois raffineries aujourd'hui en France, qui ont toutes leur place, a assuré M. Pinatel. S'il y en a une dans laquelle on investit 450 millions d'euros, c'est qu'on sait que c'est pertinent. On aura toujours besoin demain d'un mix de raffinage de fossiles et de ces nouvelles énergies."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 225 jours

Husqvarna : Devenir le partenaire des spécialistes du béton

Retrouver cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La solution de compactage de Husqvarna est innovante. [©Husqvarna] Etre l’interlocuteur indispensable et évident dans le domaine des outils pour le béton : telle est l’ambition d’Husqvarna Construction Products. « Nous sommes la plus petite, la plus jeune et la plus rentable des entités du groupe suédois Husqvarna », souligne Olivier Touzé, directeur général de la division. En France, en 5 années, le pôle a vu son chiffre d’affaires bondir de 20 à 33 M€, dont une progression de + 17 % rien qu’en 2019 ! « Et nous voulons aller encore plus loin… » D’un point de vue historique, les choses ont commencé par le sciage, quand le savoir-faire de Diamant Boart a intégré le groupe. C’était en 2002. Aujourd’hui, Husqvarna Construction Products intervient dans cinq spécialités : le compactage, la vibration, le sciage/perçage, le ponçage/lissage et la démolition. Des domaines d’expertise développés au fil des intégrations. A l’image des activités “béton” et “compactage” d’Atlas Copco, opérées en 2018. Ou de l’activité “truelles mécaniques” de Wacker Neuson, reprise fin 2019. « C’est un nouveau champ d’expertise pour nous,confirme Olivier Touzé. Les machines sont en train d’être mises à nos couleurs. Les outils de production intègrent nos usines. L’année 2021 sera celle de la présentation officielle de ces nouveaux équipements… » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 226 jours

Qui est le nouveau directeur général de Wienerberger France ?

CARNET-NOMINATION. Le spécialiste de la terre cuite, Wienerberger France, annonce la nomination de Frédéric Didier au poste de directeur général.
Il y a 4 ans et 226 jours

Olivier de Longeaux, nouvel homme fort de K-Line

Olivier de Longeaux est nommé au poste de directeur général de K-Line... Cet article Olivier de Longeaux, nouvel homme fort de K-Line est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 227 jours

Knauf France va construire une nouvelle usine de plaques de plâtre à Fos-sur-Mer

N°1 mondial de la plaque de plâtre, le Groupe Knauf a annoncé l’acquisition, en partenariat avec le Groupe F-SCOTT, de BMG Holding France, société porteuse d’un projet industriel pour la production de plaques de plâtre en France. Cette opération, pilotée par Dominique Bossan, CEO Knauf Western Europe & Latin America, et Christine Muscat, Directeur Général de Knauf France, permet de déclencher immédiatement un investissement industriel de 60 millions d’euros, pour la construction d’une usine de plaques de plâtre basée sur le port de Fos-sur-Mer (13). La pose de la première pierre est prévue d’ici fin 2020. Cette nouvelle usine, dotée des outils de production de dernière génération, sera opérationnelle fin 2022 pour une commercialisation dès début 2023.
Il y a 4 ans et 228 jours

Le gaspillage énergétique dans l'immobilier tertiaire se chiffrerait en millions d'euros selon une étude

L'étude menée pendant le confinement pose un constat sans appel, révélant que 40% des sites sont mal régulés. Ces surconsommations représentaient un gisement d'économies de 123.000€ par semaine pour le seul parc des 3.500 bâtiments analysés. A l'échelle nationale, le potentiel se chiffre en millions d'euros.Près d'un bâtiment sur deux en surconsommation et des millions d'euros d'économies potentielles estimées à l'échelle du paysEmmanuel Blanchet, Directeur général et co-fondateur de Deepki, précise : « Si nous nous réjouissons que le gouvernement ait fait de la rénovation énergétique une priorité de France Relance, il nous paraît d'autant plus urgent de poser des données concrètes sur la réalité du gaspillage énergétique. Cette étude pose un constat sans appel sur les très nombreuses anomalies de régulation qui pèsent lourdement sur l'efficacité énergétique de notre parc immobilier. »L'analyse, menée sur 3.500 bâtiments à l'occasion du confinement révèle en effet que 40 % des sites sont mal régulés. En l'occurrence, il s'agit de structures qui ont maintenu des niveaux de consommations énergétiques importants alors même qu'ils étaient inoccupés ou inopérants.Ces surconsommations correspondent à de très importants gisements d'économies d'énergies. Sur le seul parc analysé, l'étude révèle ainsi que 123 000€ pourraient être économisés chaque semaine. A l'échelle du pays, le potentiel d'économie se chiffre in fine en millions d'euros.Emmanuel Blanchet précise : « Ces gaspillages mis en lumière par l'étude sont autant de gisements d'économies d'énergie qui peuvent être exploités rapidement sans recourir à des investissements massifs. Comme il s'agit ici de défauts de régulation, des actions de sensibilisation des usagers et un meilleur réglage des équipements peuvent déjà avoir un impact bénéfique très important. On parle en l'occurrence de plusieurs millions d'euros à l'échelle du pays. »Le confinement : contexte « idéal » pour détecter les sites mal régulésLa période de confinement s'est avéré être un contexte « idéal » pour révéler les défauts de régulation énergétique des bâtiments. L'absence d'usagers dans les locaux (bureaux, commerces, hôtels...) a conduit à une chute drastique des besoins énergétiques. Une configuration hors norme qui permettait de révéler les gaspillages d'énergie et identifier précisément leur cause.Comparaison des seuils de puissance appelée avant (en rouge) / pendant le confinement (en vert) L'équipe R&D de Deepki s'est saisie de cette occasion pour développer un algorithme de détection à grande échelle du gaspillage énergétique. L'analyse consiste in fine à comparer, pour chaque site concerné, ses consommations pendant le confinement avec ses besoins la nuit, lorsque le site est fermé au public. L’étude complète est disponible en téléchargement, en cliquant iciMéthodologieÉtude menée pendant la période de confinement, entre le 17 mars et le 11 mai 2020 sur un parc de 3500 bâtiments des secteurs du retail et de l'immobilier de bureau, répartis sur le territoire français.
Il y a 4 ans et 232 jours

Urmet et Meljac partenaires pour développer des solutions performantes et esthétiques

Un partenariat autour de projets concretsC'est après deux beaux projets réalisés ensemble, qu'Urmet France et Meljac ont décidé de collaborer durablement pour ajouter à leurs gammes respectives un interphone avec un habillage haut-de-gamme. Les deux entreprises françaises proposent chacune des produits innovants et attrayants qui séduisent de nombreux architectes, décorateurs et particuliers. Leur objectif commun : marier fonctionnalités et esthétique en s'appuyant sur la qualité du savoir-faire traditionnel de Meljac et sur une haute maitrise technologique d'Urmet France.Satisfaire des clients exigeantsPascal Perrin, Directeur Opérationnel Urmet - Yokis affirme : « Nous sommes très heureux de faire bénéficier nos clients de l'incroyable créativité de Meljac pour imaginer des finitions qui répondent à toutes les attentes. L'interphone mais aussi par exemple des claviers codés ou des boutons d'ouverture, peuvent s'intégrer parfaitement dans le bâtiment en mettant en valeur les matières choisies par ses concepteurs. »Jean-Michel Lagarde, Directeur Général de Meljac, précise « Nous remercions Urmet France de nous avoir fait confiance pour mettre en valeur la technologie de pointe qui fait leur réputation. Ce partenariat permet à Meljac d'élargir son offre dans le domaine du contrôle d'accès. En combinant nos savoir-faire, nous offrons une solution complète à la fois élégante et fonctionnelle. » Des expertises respectives reconnuesMeljac, leader sur son marché, conçoit des appareillages électriques de luxe (interrupteurs, prises de courant, sonnettes, lampes à poser, spots et liseuses, habillages de thermostats, de systèmes domotiques, etc.). La marque experte de solutions sur mesure, offre un large choix de produits, avec divers formats et finitions, avec des matériaux nobles tels que le laiton, le verre, la porcelaine de Limoges. Urmet France, premier constructeur français d'équipement de confort et de sécurité pour les bâtiments résidentiels collectifs et individuels, conçoit et produit des interphones, claviers codés et systèmes d'accès connectés. C'est tout naturellement que, pour répondre à des demandes pointues sur un marché très exigeant, les deux entreprises proposent des finitions sur-mesure.Un exemple de réalisation en région parisienne :Des plaques de rue Meljac/Urmet s’harmonisent avec la façade de l’hôtel particulier abritant les locaux de la FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et son futur « Lab » des meilleurs savoir-faire français (Paris 16e).
Il y a 4 ans et 233 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 233 jours

Quels sont les métiers du BTP les plus demandés à Nantes ?

Le milieu de la construction n’a jamais connu un aussi incroyable essor. Depuis quelques années, le secteur devient de plus en plus prospère, dans l’hexagone. Voici un top 7 des métiers du BTP qui recrutent le plus à Nantes. Le directeur ou Manager en BTP Le poste de directeur/manager en BTP est à la tête d’une agence spécialisée dans le BTP, que ce soit pour la maîtrise d’œuvre (travaux) ou pour la maîtrise d’ouvrage (ingénieurs, architectes). Cette personne coordonne tout ce qui est gestion et développement de l’agence, mais aussi les opérations menées par la structure, sans oublier le management d’équipes. Ce poste s’adresse aux cadres confirmés, avec au moins 10 ans d’expériences. Le plombier Le terme « plombier » est tiré du mot « plomb », qui a longtemps été le matériau principal dans la fabrication des canalisations. Bien que le matériau ait été interdit pour ses propriétés néfastes pour la santé, la désignation « plombier » demeure. Aujourd’hui, un plombier Nantes peut aussi être appelé « installateur sanitaire » ou encore « installateur thermique » dans le cas où il est chauffagiste. Sa clientèle peut être très variée et comprend les particuliers, les commerces de proximité, les promoteurs immobiliers, les gestionnaires de biens, les bailleurs sociaux, le tertiaire ou encore l’industrie. En général, les entreprises de plomberie se spécialisent en dépannage et en rénovation sur les chantiers. L’architecte L’architecte est celui qui construit un hôpital, un immeuble d’habitation, un local commercial ou encore une maison. C’est le maître d’œuvre sur le chantier, dès la conception des plans, le choix des matériaux, jusqu’au suivi de la construction et enfin la livraison du bien. Les architectes sont pour la plupart en exercice libéral, mais ils peuvent aussi être salariés en agence ou dans le secteur public. Le coordonnateur OPC Le chantier est soumis à un grand nombre de contraintes : délai à respecter, date de livraison à ne pas dépasser, présence de la main d’œuvre à faire intervenir au bon moment, au bon endroit. Pour gérer et organiser tout cela, les maîtres d’œuvre engagent des coordonnateurs ordonnancement, pilotage et coordination (OPC). Pour réussir à ce poste, passion pour le travail d’équipe et autonomie sont nécessaires. L’agenceur Les métiers d’agenceur et décorateur sont presque similaires, au détail près que l’agenceur est spécialisé dans la décoration et la finition. Dans le secteur du bâtiment, ce poste s’occupe la conception de l’organisation, du mobilier ou encore de la décoration intérieure. L’agenceur oriente surtout ses services dans la réalisation des locaux professionnels : immeubles de bureaux, local commercial, jusqu’aux paquebots. Le conducteur d’engins Le secteur du BTP est indissociable aux gros engins comme le tractopelle, le bulldozer ou encore la chargeuse. Dirigé par le chef de chantier, le conducteur d’engin est en charge de la préparation du terrain qui va accueillir le chantier, que ce soit pour des travaux de déblaiement, de nivellement ou de terrassement. Ce métier doit être exercé par quelqu’un de rigoureux, mais surtout quelqu’un de prudent, pour éviter les accidents. Le conducteur de travaux Souvent confondu avec le métier de coordonnateur OPC, le conducteur de travaux, pourtant, se charge de l’organisation, du  contrôle, de la planification et  veille au respect des délais lors d’un chantier. Il se présente comme étant le « responsable » du chantier de construction. Il est présent depuis le début jusqu’à sa livraison, notamment dans l’examen des plans de l’architecte, le recrutement des ouvriers, le choix des matériaux, les sous-traitants et les fournisseurs.
Il y a 4 ans et 235 jours

L'économie française devrait résister mieux que prévu en 2020 avant de rebondir fortement en 2021

Le produit intérieur brut (PIB) devrait finalement se contracter de 8,7% en 2020, a estimé lundi l'institution, soit moins fortement que la chute de 10,3% qu'elle anticipait en juin."Le choc du deuxième trimestre a été moins important qu'attendu" et "le rebond de l'activité constaté au cours des derniers mois est plus prononcé que ce à quoi on s'attendait", a expliqué Olivier Garnier, directeur général chargé des études et des relations internationales à la banque centrale française, lors d'une conférence de presse.Cette prévision de la BdF est proche de celle de l'Insee qui table sur une récession de 9% cette année, mais plus optimiste que celle du gouvernement, qui anticipe un recul du PIB de 11%, même s'il a prévu de réviser prochainement ce chiffre."L'économie française se redresse progressivement (...) nous sommes dans la bonne direction", a ainsi estimé lundi matin le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, un peu avant la publication de la BdF.La Commission européenne anticipe un recul de 10,6% et l'OCDE, qui prévoit jusqu'ici une baisse de 11,4%, doit dévoiler mercredi sa nouvelle prévision.Pour l'an prochain, la Banque de France table aussi sur un rebond un peu plus important, avec une croissance de 7,4%, puis encore de 3% en 2022. Ces prévisions ne tiennent toutefois pas encore compte de l'ensemble du plan de relance annoncé début septembre, la banque centrale attendant les détails de toutes les mesures.Le PIB français retrouverait ainsi son niveau d'avant-crise dès début 2022, soit un peu avant ce qu'elle anticipait jusqu'ici, c'est-à-dire mi-2022. Ce sera aussi un peu plus tôt que ce qui attend le PIB de la zone euro, souligne la banque centrale française.Au plus fort du confinement, l'économie française tournait seulement au deux tiers et, en août et septembre, la perte d'activité devrait être ramenée à -5% par rapport à son niveau d'avant-crise, puis entre -3,5 et -4% à la fin de l'année, selon la Banque de France."Nous rentrons dans la phase où l'activité va continuer de progresser mais plus du tout au même rythme que celui qu'on a connu au cours des derniers mois", a noté Olivier Garnier.Ainsi, le bâtiment a presque retrouvé une activité normale et si les situations sont très hétérogènes dans l'industrie et les services, même l'automobile, l'hébergement-restauration ou l'aéronautique ont vu leur activité fortement progresser cet été.L'institution prévoit donc une progression du PIB de 16% au troisième trimestre, après la chute de 13,8% au deuxième.Incertitude sanitaireLa moitié des chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture envisagent ainsi un retour à la normale dès cette année, et un quart d'ici à 2022. En revanche, signe de l'incertitude qui persiste, près d'un quart des dirigeants ne sont pas en mesure de dire quand ils retrouveront une activité normale.La Banque de France précise d'ailleurs que ses prévisions restent sujettes à d'importants aléas du fait des incertitudes sur l'évolution de l'épidémie mais aussi de l'issue des négociations difficiles sur le Brexit. Autre inconnue, le rythme auquel les ménages vont dépenser l'épargne de précaution engrangée ces derniers mois, le dispositif de chômage partiel ayant préservé l'essentiel de leurs revenus.Selon la BdF, le rebond de la consommation privée, observé dès l'été, devrait se poursuivre pour revenir fin 2020 à un niveau proche de celui de fin 2019. L'épargne accumulée en fin d'année devrait ainsi finalement être inférieure aux 100 milliards d'euros prévus par la banque centrale."L'élément essentiel sera la confiance des ménages", en lien avec l'évolution de la situation sanitaire, de la fiscalité et de leurs inquiétudes sur l'emploi, a estimé M. Garnier. Sur ce dernier point, la Banque de France a aussi revu à la baisse l'impact de la crise. Si le chômage va bien grimper cette année, avec "environ 800.000" suppressions d'emplois, et un taux de chômage qui pourrait atteindre 11,1% en 2021, "plus de 700.000 emplois" seraient recréés en 2021 et 2022.
Il y a 4 ans et 235 jours

Ivanhoé Cambridge fait l'acquisition d'un ensemble immobilier mixte à redévelopper, aux portes du Marais

L'actif sera totalement restauré et restructuré pour offrir un havre de paix au cœur de Paris. Ivanhoé Cambridge a confié le redéveloppement à Assembly dans le cadre d'une collaboration étroite.Proche des hubs de transport de Bastille et République, les bâtiments allient le raffinement de l'architecture haussmannienne et le charme brut d'un ancien atelier industriel urbain. Une voie piétonne privée accessible depuis le boulevard Voltaire réunit l'ensemble autour d'un véritable îlot de verdure et de calme.Prévu fin 2023, le nouvel ensemble mixte redéveloppé offrira une combinaison de lofts haut de gamme, d'espaces de travail polyvalents avec les meilleures certifications (BREAAM Very Good, WiredScore Silver et WELL), et de commerces donnant directement sur le Boulevard Voltaire. Sa localisation exceptionnelle dans ce quartier parisien très prisé des acteurs de la nouvelle économie et des jeunes cadres offrira un cadre de vie et de travail idéal.« Cette acquisition est une opportunité off-market que nous avons su saisir au plus fort de la crise du Covid-19, et qui témoigne de notre agilité et de notre détermination à suivre nos convictions. Cet actif exceptionnel complète parfaitement notre portefeuille parisien et son redéveloppement témoigne une fois encore de l'engagement d'Ivanhoé Cambridge à revitaliser les quartiers autour de projets mixtes et adaptés aux nouveaux usages. »-Karim Habra, directeur général, Europe et Asie-Pacifique, Ivanhoé CambridgeEn attendant le début des travaux, Ivanhoé Cambridge s'est d'ailleurs associé à la coopérative d'urbanisme transitoire Plateau Urbain pour mettre les locaux vacants à disposition d'acteurs culturels, associatifs, et de l'économie sociale et solidaire.Ivanhoé Cambridge et Assembly ont été conseillés dans cette acquisition par C&C Notaires, DLA Piper et les équipes de BNP Paribas Real Estate.
Il y a 4 ans et 235 jours

CDC: un plan d'investissement post Covid de 26 milliards d'euros

L'épargne des Français, qui a gonflé pendant le confinement, va servir à construire des ponts, des logements ou encore des pistes cyclables, a indiqué Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts (CDC)
Il y a 4 ans et 238 jours

Ports de Paris renforce ses contrôles et envisage des sanctions contre Lafarge

"Si l'enquête préliminaire conclut à un acte délibéré, c'est l'existence même de l'installation qui est remise en cause", met même en garde Antoine Berbain, directeur général d'Haropa-Ports de Paris. Dans ce cas, l'établissement public se portera partie civile, a-t-il ajouté."Les faits qu'on a pu constater chez Lafarge nous ont profondément choqués" poursuit-il. Au point que Ports de Paris lancera vendredi un plan d'actions qui renforce les contrôles sur la trentaine d'usines à béton installées en bords de Seine en Ile-de-France."LafargeHolcim a mis en place un plan d'action très sévère afin que ce genre de problème ne se produise plus jamais", a répondu un porte-parole du cimentier, sollicité par l'AFP."Ce plan d'action a été communiqué à Haropa, aux représentants de l'Etat et à la mairie de Paris", a ajouté ce porte-parole en précisant que "la mise en place concrète des dispositions de ce plan d'action sera vérifié par un bureau de contrôle indépendant".Le directeur général d'Haropa-Ports de Paris assure lui vouloir "tirer toutes les conséquences de cet incident. Nous allons renforcer nos exigences contractuelles. Les entreprises auront obligation de nous prévenir d'un incident dans les douze heures"."On a un dispositif de sanctions qu'on renforce", qui peut aller de sanctions financières "jusqu'à la résiliation du titre" d'exploitation. Si ce titre est résilié, l'exploitant "doit arrêter son activité et démonter ses installations", précise Antoine Berbain.Ce plan d'action met aussi en place un processus de contrôles inopinés des sites par Ports de Paris. Jusque-là, l'institution réalisait un audit annuel et l'entreprise était prévenue de la date.Enfin, le texte prévoit la création d'une adresse email, drse@paris-ports.fr, pour permettre aux riverains de signaler les incidents ou de partager leurs soupçons avec Ports de Paris, qui "s'engage à répondre dans les 48 heures aux demandes". "Ce sera aussi un moyen pour nous d'orienter nos contrôles", précise le directeur général.La Mairie de Paris a estimé auprès de l'AFP que ces décisions allaient "dans le bon sens : des règles plus strictes et des contrôles plus fréquents"."Nous demandons depuis plusieurs années à Ports de Paris de nous associer au choix des destinations de site, des opérateurs, des modalités du cahier des charges", a ajouté la Ville de Paris.Celle-ci demande une "grande consultation" avec Ports de Paris pour être "pleinement associée à la gestion de son fleuve".Elle se réserve aussi le droit de se porter partie civile dans ce dossier, ajoute-t-elle.Depuis fin août, Lafarge-Holcim fait l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".L'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Pour cette suspicion de pollution, Lafarge s'est dit "victime" début septembre, affirmant que l'écoulement en question était le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'était en rien un acte volontaire de l'entreprise.
Il y a 4 ans et 239 jours

Entretien avec Patrick Callec, Directeur Général & Co-fondateur d’Immoblade – UNTEC 2020

Entretien avec Patrick Callec, Directeur Général & Co-fondateur d’Immoblade sur notre plateau Bati-Journal TV au congrès de l’Untec. Avec notre invité, nous allons découvrir son entreprise, Immoblade : une start-up ayant pour objectif de réduire l’impact carbone des bâtiments via une technologie innovante de protection solaire.
Il y a 4 ans et 240 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 241 jours

La région Paca et SNCF Réseau s’engagent sur un contrat de performance

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Luc Lallemand, président-directeur général de SNCF Réseau, ont signé, le 7 septembre, un projet de contrat de performance. Une convention inédite qui prévoit un système de bonus-malus pour veiller au respect des échéanciers des chantiers sur le réseau ferré.
Il y a 4 ans et 242 jours

Qui est le nouveau directeur général d'Engie green ?

CARNET-NOMINATION. Spécialiste des énergies renouvelables, Engie Green dispose d'un nouveau directeur général, en remplacement de Jean-Claude Perdigues. Découvrez son profil.
Il y a 4 ans et 242 jours

La Caisse des dépôts verdit la relance

20 milliards d’euros d’investissements dans les deux ans à venir, 6 milliards à moyen terme : Eric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, a détaillé le 7 septembre la contribution de l’établissement public au plan de relance de l’économie française.
Il y a 4 ans et 246 jours

Rapprochement Veolia-Suez : le gouvernement soutient, Suez réfute

OFFRE DE RACHAT. Le rapprochement entre Veolia et Suez est un sujet qui divise. Assurément, pour l'instant, il n'y a pas de consensus. Si le Premier ministre Jean Castex a affiché un certain soutien, le directeur général de Suez a clairement montré son hostilité.
Il y a 4 ans et 247 jours

Protocole sanitaire sur les chantiers : l'OPPBTP fait le point

ENTRETIEN. Au lendemain de la publication du protocole sanitaire actualisé prenant en compte une légère reprise de l'épidémie de Covid-19, le directeur général de l'OPPBTP, Paul Duphil, détaille à Batiactu les changements notables de la dernière mise à jour. Si certains points doivent encore être tranchés, l'organisme appelle à faire preuve de responsabilité collective.
Il y a 4 ans et 247 jours

Le choix de l’insertion pour contribuer a la restauration du patrimoine

A l’occasion des 500 ans du monument en 2019, Chambord a lancé de nombreux projets pour mettre en valeur son patrimoine, parmi lesquels figure la restauration du mur d’enceinte. Le mur, dont la construction a démarré en 1523 à la demande de François 1er, encercle le domaine et court sur 32 kilomètres. Elément de patrimoine essentiel pour comprendre l’histoire de Chambord et classé Monument Historique, il a subi de nombreux dégâts, notamment en raison des inondations de 2016. Soucieux de jouer un rôle social, le Domaine national de Chambord a fait le choix de l’insertion. Plutôt que de proposer un marché de restauration classique, un chantier social d’insertion et de qualification est mené pour la restauration du mur ; modèle qui pourra être répliqué pour la restauration des 14 kilomètres de mur du domaine de Rambouillet. « L’enjeu est double, il s’agit à la fois de permettre à des personnes demandeuses d’emploi de travailler sur un chantier valorisant mais aussi de transmettre des gestes et savoir-faire propres à la restauration du bâti historique. Les personnes recrutées sont pour la plupart des jeunes en recherche d’emploi, des personnes au chômage ou des réfugiés politiques », déclare Jean d’Haussonville, directeur général du Domaine national de Chambord. Un marché à 100% d’insertion a été mis en place avec l’association Acta Vista, acteur majeur de l’inclusion active par le patrimoine. Depuis près de 20 ans, elle développe un modèle de chantier permettant de conjuguer formation, insertion professionnelle de demandeurs d’emploi et valorisation des atouts patrimoniaux et culturels des territoires. A Chambord, douze salariés ont été recrutés en janvier 2020. Onze hommes et une femme, de cinq nationalités différentes, composent l’équipe.
Il y a 4 ans et 254 jours

Cession de Nacarat à Procivis Nord

Ludovic Montaudon, directeur général de Procivis Nord. [©Procivis Nord] Le groupe Procivis Nord et Rabot Dutilleul annoncent la signature d’un protocole d’accord. Ceci, pour une prise de participation majoritaire de Procivis Nord dans Nacarat. Cette dernière étant la filiale de promotion immobilière de Rabot Dutilleul. Pour Procivis Nord, acteur historique de l’immobilier, cette acquisition renforce son offre de produits et son implantation territoriale. Cela correspond au déploiement d’un nouveau plan de développement. « Rabot Dutilleul conserve une participation significative dans Nacarat. A travers cette décision, le groupe entend poursuivre son projet stratégique de développement de la chaîne de valeur sur les métiers de la construction et de la promotion immobilière », peut-on lire dans le communiqué de presse. La cession devrait être effective en septembre 2020. Les équipes de Nacarat restent en place. « Les histoires respectives de Procivis Nord et de Rabot Dutilleul se croisent aujourd’hui pour coopérer. L’acquisition de Nacarat vient renforcer notre groupe sur l’un de nos cœurs de métier : la promotion immobilière. Elle amplifie notre projet d’entreprise par son maillage territorial et sa complémentarité avec nos activités. De son côté, Nacarat pourra bénéficier de nouvelles possibilités de développement, via nos outils coopératifs », déclare Ludovic Montaudon, directeur général de Procivis Nord.
Il y a 4 ans et 256 jours

La nouvelle ligne du métro londonien encore retardée à cause de la crise sanitaire

La ligne devait initialement être mise en service fin 2018 mais ses promoteurs n'ont cessé d'annoncer des retards bien avant la pandémie. Ils prévoyaient jusqu'à présent une ouverture à l'été 2021.Le chantier, lancé en 2009 et l'un des plus vastes en Europe, a été suspendu un temps pendant le confinement et la reprise du travail n'a pu se faire qu'à un rythme réduit en raison du nombre limité d'ouvriers présents pour respecter la distanciation physique.Quelque 2.000 personnes travaillent sur l'ensemble des sites, soit 50% de moins qu'avant la pandémie.Les travaux concernant les stations et les tunnels avancent en outre moins vite que prévu.Il faudra donc attendre le premier semestre 2022 au mieux pour l'ouverture du premier tronçon de la Elizabeth Line, section centrale qui reliera Londres d'est en ouest entre Abbey Wood et la gare de Paddington.La ligne doit à terme permettre de relier plus rapidement l'aéroport d'Heathrow dans l'ouest de la capitale à la banlieue est, via le quartier des affaires de la City.Son budget ne cesse d'augmenter, avec un coût supplémentaire de 1,1 milliard de livres en raison du nouveau retard, ce qui porte le total de la facture à 18,9 milliards de livres."La livraison de la ligne Elizabeth intervient à un moment de grande incertitude en raison du risque et de l'impact potentiel de nouvelles vagues du Covid", souligne Mark Wild, directeur général de Crossrail.Les Londoniens sont d'ailleurs peu pressés de reprendre les transports en commun et ont encore massivement recours au télétravail, surtout dans les quartiers d'affaires de la capitale britannique.Ces nouvelles habitudes pourraient plomber durablement l'activité du métro londonien.Le maire de Londres Sadiq Khan a dit, selon un porte-parole, être "profondément déçu" par le nouveau délai sur lequel vont se pencher l'autorité des transports londoniens (TfL) et le ministère des Transports.
Il y a 4 ans et 266 jours

Après l'explosion au Liban, 60 bâtiments historiques risquent de s'effondrer

Ces chiffres proviennent d'une évaluation conduite par le directeur général des antiquités du ministère de la Culture du Liban, Sarkis Khoury, cité dans un communiqué de l'Unesco.Au total, "au moins 8.000 bâtiments" ont été endommagés, la plupart dans les vieux quartiers de Gemayzé et Mar-Mikhaël, note M. Khoury qui appelle à des travaux "de toute urgence" pour éviter que les dégâts ne s'aggravent avec les pluies de l'automne.L'explosion a également eu "un impact sur les grands musées, tels que le Musée national de Beyrouth, le Musée Sursock et le Musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth, ainsi que sur les espaces culturels, les galeries et les sites religieux", précise le communiqué.L'Unesco a par ailleurs annoncé qu'elle mènera la mobilisation internationale pour la récupération et la reconstruction de la culture et du patrimoine de Beyrouth.L'organisme onusien affirme avoir "mobilisé des organisations culturelles et des experts de premier plan au Liban et à l'étranger".L'explosion qui a ravagé des quartiers entiers de Beyrouth a fait 171 morts et plus de 6.500 blessés.
Il y a 4 ans et 268 jours

Pierre Vanstoflegatte, directeur général du pôle énergies & services de Bouygues Construction

Pierre Vanstoflegatte est nommé directeur général du pôle Energies & Services - qui regroupe Bouygues Energies & Services, Kraftanlagen, Bouygues Energies & Services InTec et l’ensemble de leurs filiales - en juillet 2020. Il succède à Olivier-Marie Racine qui quitte le groupe.
Il y a 4 ans et 268 jours

Mapei : « Etre une marque qui compte »

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Christophe Jeauneau, directeur général de Mapei France. [©ACPresse] Où en est Mapei au niveau de son développement en France ? En 2019, Mapei France a réalisé un chiffre d’affaires de 101,3 M€ sur l’ensemble de ses activités. Ce chiffre est en forte progression, sachant que nous avions fini l’année 2018 à 93 M€. Aujourd’hui, nous proposons seize lignes de produits, réparties sur l’ensemble de nos clientèles cibles. Tout d’abord la distribution professionnelle, qui génère 50 % de notre activité. Puis, la distribution en Grandes surfaces de bricolage, qui compte pour 25 %. Les clientèles “adjuvants pour bétons”, “adjuvants pour ciments”, “produits pour travaux souterrains” et “sols industriels et décoratifs” se placent en 3e position et permettent de réaliser les derniers 25 %. Les mortiers constituent une ligne de produits vendue à plusieurs types de clientèles et réseaux de distribution. Je veux que Mapei soit une marque, qui compte dans le paysage du BTP en France.  Côté nouveautés, nous lançons deux gammes de ragréages de sols, l’une dédiée aux soliers, l’autre aux carreleurs. Et, durant le second semestre, une offre inédite de mortiers de réparation verra la jour… Vous avez ouvert un Mapei World, à Paris. Que vous apporte ce lieu ?  Durant l’année 2019, nous y avons organisé 115 évènements, réunissant plus de 800 personnes. Il s’agissait de rencontres thématiques Mapei, techniques, sportives ou artistiques, de réunions co-conduites par nos clients et partenaires, de rendez-vous collaboratifs ou encore de visites de prescription.  Grâce à Mapei World, nous sommes au cœur de Paris, près de nos clients, prescripteurs et des grands projets comme le Grand Paris, auquel nous participons. Mapei World est un lieu de vie, d’échanges et de formation.  Cette année, nous allons encore augmenter notre vitesse de croisière à travers des “afterworks” autour des sujets donnés, organisés chaque mois. Ainsi que des petits déjeuners sur des thématiques transversales pour partager la vision d’intervenants experts. Ceci, avec des partenaires, des clients, des prospects ou encore des architectes… Mapei s’est engagé dans la démarche Fret 21. Quelles sont les modifications que cela entraîne ? Cette démarche nous amène vers de nouvelles exigences, par rapport aux choix de nos prestataires ou à notre organisation interne. Le premier exemple est la mise en place de ferroutage pour le transport, entre nos sites, de nos matières premières. Nous avons fait évoluer notre charte logistique et mis en place des points fixes de dépose.  C’est surtout un engagement environnemental. Notre rôle ne s’arrête pas à la fabrication de produits pour la construction. L’intégration de matériaux biosourcés fait partie de nos préoccupations. Ce n’est pas seulement du marketing, mais une action beaucoup plus profonde… Vous avez intégré la société Tecnopol il y a quelques mois. Pourquoi ce choix ? Il s’agit d’élargir notre offre vers de nouveaux métiers pour rendre la marque encore plus attractive pour les donneurs d’ordre.  Tecnopol est un spécialiste de l’étanchéité pour le bâtiment et l’industrie. Une activité en rapport avec les problématiques que nous traitons avec nos produits minéraux, mortiers de réparation en tête.  Les produits Tecnopol seront disponibles en distribution professionnelle sous la marque Mapei. Mais resteront proposés sous leur marque originelle auprès des spécialistes de l’étanchéité.  Mapei propose des chapes fluides. Mais pas encore en France… Jusqu’à quand ? Dans notre offre “adjuvants”, nous proposons des solutions pour chapes fluides depuis longtemps déjà. Par contre, même si le sujet nous intéresse beaucoup, le lancement d’une offre de chapes fluides n’est pas programmé à court terme en France. Mais il y a des projets en cours au niveau de la R&D… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 275 jours

Le groupement MCD change de gouvernance

Après 24 ans au sein du Groupe SAMSE où il a évolué sur différents postes, tant en agence, qu'en service support, il occupait depuis 14 ans le poste de Directeur Commercial chez DORAS.La présidence et vice-présidence de MCD sont toujours respectivement assurées par François BÉRIOT, Directeur Général Délégué de SAMSE et Clément QUÉGUINER, Président du groupe QUÉGUINER.Le groupement MCDMCD regroupe BME FRANCE, Groupe QUEGUINER, Groupe SAMSE et VM, acteurs majeurs sur leurs territoires.Créé en 1996, MCD est un réseau reconnu dans la filière du négoce de matériaux de construction à destination des professionnels et des particuliers porteurs de projets.Ce groupement, en lien avec près de 250 fournisseurs, réalise un chiffre d'affaires d'environ 2Mds d'euros. Son maillage territorial dense compte près de 530 points de vente sur 76 départements, permettant ainsi de garantir la proximité des chantiers et d'assurer le service clients.Il répond aux enjeux de tous les métiers du BTP : gros œuvre, travaux publics, bois, couverture, isolation, menuiserie, carrelage, outillage et a développé sa propre marque de distributeur présente dans toutes les activités : Les indispensablesLes Bati'Days, la fête des pros du bâtiment !Orchestrée tous les ans par MCD, au printemps et à l'automne, cette opération commerciale récompense principalement la fidélité des clients professionnels en leur faisant gagner des cadeaux. La prochaine opération, qui fêtera son 19ème anniversaire en septembre, sera l'occasion pour tout le réseau MCD de se réunir à nouveau avec ses clients.
Il y a 4 ans et 280 jours

Rector Lesage : « Saisir les opportunités s’inscrit dans notre stratégie »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rémi Lesage, président, et Ronan Blanchard, nouveau directeur général du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] Rector Lesage vient d’opérer un changement de direction générale : départ à la retraite de Pierre Laplante. Cela va-t-il entraîner une modification de la stratégie d’entreprise ? Ronan Blanchard : La stratégie d’une entreprise ne dépend pas d’une seule personne. Mon arrivée pour prendre la suite de Pierre Laplante n’a donc pas remis en cause les choix opérés dans le cadre du plan à moyen terme déjà en place. Je considère d’ailleurs ce dernier comme pertinent. Toutefois, des adaptations ou des simplifications peuvent toujours y être apportées… L’outil industriel doit aussi être mis au cœur de notre stratégie, car c’est lui qui garantit la qualité des produits proposés par Rector. Rémi Lesage : En revanche, la crise du coronavirus va Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne avoir des répercussions sur le marché. Malgré le rebond lié au déconfinement, qui va s’opérer dans les mois qui viennent, l’année 2021 sera sans doute assez compliquée… Cette situation a aussi fragilisé des entreprises et des opportunités vont se présenter, sans doute plus tôt que prévu. Rector a plutôt bien traversé cette période et reste à l’écoute du marché.  Quelles sont les orientations actuelles de Rector en matière de produits ? R. L. : Rector reste leader dans le domaine de la poutrelle précontrainte et est très bien positionné sur celui de la prédalle. Quant au mur coffrage intégré, il est le complément naturel des solutions constructives horizontales. Dans l’avenir, ces produits continueront à être au cœur de notre activité. R. B. : Toutefois, Rector a de nombreux projets en développement… Si des diversifications sont bien programmées à moyen terme et en fonction des opportunités que nous apportera le marché, les champs de recherche sont plutôt centrés sur les optimisations de coûts, de services ou de formulations des bétons. A ce niveau, notre R&D est aujourd’hui pilotée par André de Chefdebien et Emmanuel Boichon, rejoints depuis un an par Eric Stora. Bétons bas carbone et matières premières biosourcées font partie de nos réflexions prioritaires. Enfin, s’il doit y avoir une rupture, ce sera plus dans la manière d’utiliser les solutions constructives et pas forcément sur les produits eux-mêmes. Rector reste-t-il toujours centré sur le bâtiment ? Ou bien l’acquisition de LB7 lui a-t-il ouvert de plus grandes perspectives en génie civil et en travaux publics ? A l’image des poutrelles précontraintes, les produits destinés au bâtiment constituent le cœur de métier du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] R. B. : Le bâtiment, au sens large du terme, est dans l’ADN de Rector. Et nous avons encore beaucoup de choses à y écrire. Les bâtiments moins énergivores ou reconfigurables se présentent comme des défis que nous avons l’ambition de relever justement. Il est aussi difficile de concevoir que Rector soit un acteur peu présent dans le vertical. Notre mur coffrage intégré devra donc occuper une place plus importante sur le marché. Par contre, il est peu probable que nous devenions un acteur du bloc béton. Et encore moins dans le domaine du béton prêt à l’emploi ! R. L. : Même si nous savons faire des produits pour d’autres domaines, les activités “non bâtiments” occuperont encore une place minoritaire dans notre éco-système, car un développement tous azimuts n’est ni souhaitable, ni sans risque pour une entreprise… Vous avez créé la marque Neo Planchers et Murs Réinventés sur la façade Atlantique en 2015. Pourquoi ce choix ? R. B. : Il n’est pas exceptionnel qu’un industriel, dont la marque est connue crée une marque secondaire. Néo P&MR s’inscrit dans cette logique pour répondre à des besoins particuliers : celui d’un meilleur maillage local, celui d’une typologie de clients différents de ceux de Rector, celui d’une structure plus légère, plus réactive. Et cette entité peut aussi être le réceptacle de quelques intégrations secondaires, si l’opportunité se présente. Néo P&MR a permis de fusionner en une entité unique les marques Planchers Fabre, présentes surtout sur le Sud-Ouest de la France et LB7, basée dans les Deux-Sèvres. Il est vrai que ces deux sociétés ont une grande complémentarité géographique. Vous avez dit que l’outil industriel devait être au cœur de la stratégie de Rector. L’extension de l’usine de Tournefeuille, en Haute-Garonne en est donc la parfaite illustration ? R. B. : L’usine est magnifique ! Un investissement de 20 M€ pour Rector… Le nouveau hall est dédié à la production de murs à coffrage intégré, solution qui manquait dans le Sud-Ouest. Jusqu’à présent, ces éléments devaient être acheminés depuis notre usine de Nantes ou de Marseille. L’outil de Tournefeuille va nous permettre de gagner des parts de marché sur ce produit. Il est aujourd’hui en cours de test avec la production de prédalles. Son démarrage effectif interviendra au cours du dernier trimestre de cette année. Rector est aussi présent à l’international, en Belgique et en Europe centrale. Où en sont les développements de ce côté-là ? Rector Lesage vient d’investir 20 M€ dans l’extension de l’usine de préfabrication de Tournefeuille, en Haute-Garonne. Dès la fin de cette année, l’unité assurera la production locale de murs à coffrage intégré. [©Rector Lesage] R. B. : Après Chrzanow, dans le Sud de la Pologne, nous sommes en train de finaliser la construction et l’aménagement de notre 2e usine, implantée à proximité de Varsovie. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Les deux unités de production ont la même typologie : production de poutrelles précontraintes et de prélinteaux pour l’essentiel. La Pologne est un pays qui nous a surpris par sa résilience. La crise du coronavirus l’a certes touché, mais il est depuis reparti très vite… Nous continuons aussi à livrer nos produits en Tchéquie et en Slovaquie… Par contre, malgré un bon démarrage, la Russie n’a pas tenu ses promesses, ce qui nous oblige à quitter ce marché aujourd’hui, avec la fermeture définitive du bureau de Moscou au 31 décembre prochain. Il y a quelques années qu’existe l’espace Campus. Quel est son objectif ? R. L. : Il s’agit de notre pôle de formation interne, créée par Jean-Paul Beckert il y a une vingtaine d’années, quand il occupait le poste de directeur général. Notre volonté a toujours été d’embaucher un minimum d’apprentis. Mais il n’y a pas de formation spécifique d’opérateur en préfabrication au sein de l’Education nationale. Cette dernière ne peut pas tout faire. Nous avons donc appliqué le proverbe “Aide-toi et le ciel t’aidera”, en fondant notre propre école. Le Campus Rector constitue aussi la pépinière de talents interne de l’entreprise. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Ronan Blanchard, de la chimie à l’industrie du béton Ronan Blanchard, 46 ans, a pris les fonctions de directeur général de Rector Lesage depuis le mois de janvier 2020. Il a ainsi succédé à Pierre Laplante, qui a fait valoir ses droits à la retraite, après 10 ans passés à piloter le groupe au quotidien. Ronan Blanchard a pris ses fonctions dans des circonstances particulières, alors même que la crise du coronavirus montait en puissance... Bien connaître l’industrie et le secteur de la préfabrication fut donc un atout majeur pour assurer cette transition. Ingénieur en génie des procédés de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard a débuté sa carrière dans ce domaine d’activité. C’est seulement en 2007 qu’il rejoint le monde du béton, en intégrant le groupe breton Quéguiner. En qualité de directeur industriel, puis de directeur général de Celtys, branche préfabrication de l’entreprise. Ceci, avant d’accéder à la direction générale du groupe, poste qu’il gardera jusqu’en 2016. Ensuite, Ronan Blanchard a choisi une nouvelle orientation, en rejoignant SFA, pour y prendre, là encore la direction générale France des entités Kinedo et Watermatic. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 284 jours

Elcia et AlloTools signent un partenariat

Un partenariat stratégique sur le long terme« Cela fait plusieurs années que nous échangeons avec Sébastien », introduit Edouard Catrice, Directeur Général du Groupe ELCIA. « Nous partageons la même vision du marché et les mêmes valeurs : l'innovation, l'exigence sur la qualité de nos logiciels, ou encore le bien-être au travail et la collaboration avec nos équipes. Nous souhaitions nous engager au travers d'un partenariat fort et durable ! C'est pourquoi ELCIA entre au capital d'AlloTools à hauteur de 33% ».Deux ans après sa prise de participation au schéma similaire dans le capital de l'éditeur belge RAMASOFT, le Groupe ELCIA signe-là une étape supplémentaire dans sa croissance externe.« Je crois beaucoup en ce modèle de participation minoritaire qui permet de sécuriser un partenariat sur le long terme, tant pour nous que pour les clients qui nous feront confiance, tout en laissant la force de l'innovation à l'entrepreneur », poursuit Edouard Catrice. « AlloTools doit garder son indépendance tout en s'appuyant sur la notoriété et le réseau d'ELCIA pour se développer plus rapidement. Nous avions eu la même approche avec RAMASOFT et cela fonctionne parfaitement ! »« Ce partenariat avec le Groupe ELCIA est une continuité logique à l'évolution de nos sociétés, de par notre histoire, notre complémentarité et les synergies de nos solutions, réels atouts pour les acteurs du marché de la Menuiserie », ajoute Sébastien Sobczyk, Directeur Général d'AlloTools. Edouard a su nous rassurer sur notre évolution commune.« Nous sommes sûrs d'offrir ensemble une offre qui répond aux attentes de nos utilisateurs et de faire bénéficier de notre avancée technologique au plus grand nombre, tout en gardant la liberté de développer de notre côté nos partenariats et nos projets R&D » Le Groupe ELCIA renforce sa place de leader des configurateurs de vente Menuiserie, Store et FermetureCette nouvelle union s'inscrit en totale adéquation avec l'ambition du Groupe ELCIA de devenir leader européen des configurateurs de vente pour tous les produits de Menuiserie, Store et Fermeture. Une ambition qui passe notamment par un axe d'innovation différenciant : la 3D.« Deux ans après notre prise de participation dans RAMASOFT et son configurateur 3D spécialisé fenêtre, ce nouveau partenariat avec AlloTools vient parfaitement compléter l'offre de configurateurs 3D pour les autres produits de Menuiserie, Fermeture et Aménagement affirme Edouard Catrice. Je suis convaincu que la 3D est un formidable média de partage et d'expérimentation qui va permettre aux particuliers de « consommer » différemment »« Cet engagement marque une reconnaissance forte de notre expertise et du travail fourni par mon équipe depuis la création d'AlloTools, précise Sébastien Sobczyk. Dès nos débuts, nous avons compris le potentiel de la 3D pour nos configurateurs et n'avons eu de cesse, depuis, de faire évoluer nos rendus graphiques pour encore plus de réalisme passant du visuel écran à l'immersion en réalité virtuelle, et depuis cette année à la réalité augmentée (dans l'environnement du client). Pour nous, configurer son projet doit être une réelle expérience pour une meilleure projection de son idée vers la réalisation de tous les possibles. »Les utilisateurs ProDevis peuvent désormais chiffrer via les configurateurs BatiTradeAlors qu'ELCIA propose un configurateur commercial centré sur la rapidité et la performance du chiffrage, AlloTools a abordé le sujet sous un angle graphique et particulièrement adapté aux produits qui nécessitent une approche 3D (portail, gardecorps, placard…). Une vraie complémentarité qui devrait séduire le marché et les utilisateurs ProDevis !« Ce partenariat va apporter une vraie valeur ajoutée à tous nos clients, rajoute Edouard Catrice. Aussi bien aux industriels qu'à nos installateurs qui utilisent ProDevis. Nos approches de chiffrage complémentaires permettront ainsi de répondre au mieux à la demande du client final en fonction du produit et du contexte du dossier. »Les installateurs du marché ont désormais la possibilité de réaliser un projet BatiTrade à partir de leur logiciel ProDevis et ainsi éviter toute ressaisie dans la gestion commerciale.Un véritable gain de temps et d'efficacité sans aucun coût supplémentaire sur son abonnement ProDevis, dès lors que son fournisseur lui aura communiqué un accès.Côté industriels, c'est l'opportunité d'apporter une approche complémentaire en offrant une expérience 3D à ses clients, tout en s'appuyant sur la notoriété de ProDevis. Le partenariat prévoit qu'ELCIA ne facture aucun surcoût sur le référencement des tarifs de l'industriel qui aura souscrit à l'option BatiTrade Connect pour ProDevis, directement auprès d'AlloTools.Ensemble, cap sur le marché internationalAutre ambition au cœur de cette union : la conquête du marché international ! L'alliance des deux sociétés résonne ainsi comme un différenciateur fort et laisse augurer de belles promesses sur le plan européen.« La 3D est un langage universel qui gomme toutes les frontières et sera donc un avantage concurrentiel fort pour l'international » illustre Edouard Catrice.« En effet, le marché européen est en attente de solutions de chiffrage avec configuration 3D, gestion commerciale et leads, CRM, ERP et solutions e-commerce parfaitement interconnectées. Ensemble, nous souhaitons proposer une solution vraiment différenciante, ayant fait ses preuves sur le marché français, pour accélérer notre développement à l'international » conclue Sébastien Sobczyk.
Il y a 4 ans et 287 jours

ELCIA et AlloTools signent un partenariat solide et durable

Le Groupe ELCIA, leader des solutions numériques pour les professionnels de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture annonce une prise de participation minoritaire à hauteur de 33% dans le capital de la société AlloTools, éditeur luxembourgeois des solutions BatiTrade. Sébastien SOBCZYK, Directeur Général et Fondateur d’AlloTools (à gauche) et Edouard CATRICE, Directeur Général du Groupe ELCIA (à droite) Un partenariat stratégique sur le long terme « Cela fait plusieurs années que nous échangeons avec Sébastien, introduit Edouard Catrice, Directeur Général du Groupe ELCIA. Nous partageons la même vision du marché et les mêmes valeurs : l’innovation, l’exigence sur la qualité de nos logiciels, ou encore le bien-être au travail et la collaboration avec nos équipes. Nous souhaitions nous engager au travers d’un partenariat fort et durable ! C’est pourquoi ELCIA entre au capital d’AlloTools à hauteur de 33% ». Deux ans après sa prise de participation au schéma similaire dans le capital de l’éditeur belge RAMASOFT, le Groupe ELCIA signe-là une étape supplémentaire dans sa croissance externe. « Je crois beaucoup en ce modèle de participation minoritaire qui permet de sécuriser un partenariat sur le long terme, tant pour nous que pour les clients qui nous feront confiance, tout en laissant la force de l’innovation à l’entrepreneur, poursuit Edouard Catrice. AlloTools doit garder son indépendance tout en s’appuyant sur la notoriété et le réseau d’ELCIA pour se développer plus rapidement. Nous avions eu la même approche avec RAMASOFT et cela fonctionne parfaitement ! » « Ce partenariat avec le Groupe ELCIA est une continuité logique à l’évolution de nos sociétés, de par notre histoire, notre complémentarité et les synergies de nos solutions, réels atouts pour les acteurs du marché de la Menuiserie, ajoute Sébastien Sobczyk, Directeur Général d’AlloTools. Edouard a su nous rassurer sur notre évolution commune. Nous sommes sûrs d’offrir ensemble une offre qui répond aux attentes de nos utilisateurs et de faire bénéficier de notre avancée technologique au plus grand nombre, tout en gardant la liberté de développer de notre côté nos partenariats et nos projets R&D » Le Groupe ELCIA renforce sa place de leader des configurateurs de vente Menuiserie, Store et Fermeture Cette nouvelle union s’inscrit en totale adéquation avec l’ambition du Groupe ELCIA de devenir leader européen des configurateurs de vente pour tous les produits de Menuiserie, Store et Fermeture. Une ambition qui passe notamment par un axe d’innovation différenciant : la 3D. « Deux ans après notre prise de participation dans RAMASOFT et son configurateur 3D spécialisé fenêtre, ce nouveau partenariat avec AlloTools vient parfaitement compléter l’offre de configurateurs 3D pour les autres produits de Menuiserie, Fermeture et Aménagement affirme Edouard Catrice. Je suis convaincu que la 3D est un formidable média de partage et d’expérimentation qui va permettre aux particuliers de « consommer » différemment » « Cet engagement marque une reconnaissance forte de notre expertise et du travail fourni par mon équipe depuis la création d’AlloTools, précise Sébastien Sobczyk. Dès nos débuts, nous avons compris le potentiel de la 3D pour nos configurateurs et n’avons eu de cesse, depuis, de faire évoluer nos rendus graphiques pour encore plus de réalisme passant du visuel écran à l’immersion en réalité virtuelle, et depuis cette année à la réalité augmentée (dans l’environnement du client). Pour nous, configurer son projet doit être une réelle expérience pour une meilleure projection de son idée vers la réalisation de tous les possibles. » Les utilisateurs ProDevis peuvent désormais chiffrer via les configurateurs BatiTrade Alors qu’ELCIA propose un configurateur commercial centré sur la rapidité et la performance du chiffrage, AlloTools a abordé le sujet sous un angle graphique et particulièrement adapté aux produits qui nécessitent une approche 3D (portail, garde-corps, placard…). Une vraie complémentarité qui devrait séduire le marché et les utilisateurs ProDevis ! « Ce partenariat va apporter une vraie valeur ajoutée à tous nos clients, rajoute Edouard Catrice. Aussi bien aux industriels qu’à nos installateurs qui utilisent ProDevis. Nos approches de chiffrage complémentaires permettront ainsi de répondre au mieux à la demande du client final en fonction du produit et du contexte du dossier. » Les installateurs du marché ont désormais la possibilité de réaliser un projet BatiTrade à partir de leur logiciel ProDevis et ainsi éviter toute ressaisie dans la gestion commerciale. Un véritable gain de temps et d’efficacité sans aucun coût supplémentaire sur son abonnement ProDevis, dès lors que son fournisseur lui aura communiqué un accès. Côté industriels, c’est l’opportunité d’apporter une approche complémentaire en offrant une expérience 3D à ses clients, tout en s’appuyant sur la notoriété de ProDevis. Le partenariat prévoit qu’ELCIA ne facture aucun surcoût sur le référencement des tarifs de l’industriel qui aura souscrit à l’option BatiTrade Connect pour ProDevis, directement auprès d’AlloTools. Ensemble, cap sur le marché international Autre ambition au cœur de cette union : la conquête du marché international ! L’alliance des deux sociétés résonne ainsi comme un différenciateur fort et laisse augurer de belles promesses sur le plan européen. « La 3D est un langage universel qui gomme toutes les frontières et sera donc un avantage concurrentiel fort pour l’international » illustre Edouard Catrice.  « En effet, le marché européen est en attente de solutions de chiffrage avec configuration 3D, gestion commerciale et leads, CRM, ERP et solutions e-commerce parfaitement interconnectées. Ensemble, nous souhaitons proposer une solution vraiment différenciante, ayant fait ses preuves sur le marché français, pour accélérer notre développement à l’international » conclut Sébastien Sobczyk. A propos d’AlloTools Éditeur des solutions BatiTrade, l’équipe passionnée et dynamique d’AlloTools développe et diffuse depuis plus de 10 ans des solutions web ludiques et innovantes en partenariat avec de grands industriels du secteur de la Menuiserie, Fermeture et Aménagement. Avec plus de 15 000 utilisateurs professionnels pour son application de gestion commerciale et de configuration 2D/3D BatiTrade, AlloTools propose une technologie facile d’utilisation et efficace pour la gestion complète d’une activité. La gamme BatiTrade Configurator, permet de réaliser des projets de portail, clôture, claustra, porte de garage, garde-corps, porte d’entrée, carport, pergola, placard/dressing, verrière, escalier, etc… avec plans techniques à l’échelle, visualisation 3D temps réel et tarification instantanée. La gamme BatiTrade Experience valorise les configurations 3D en permettant aux consommateurs finaux de se projeter dans leur projet en utilisant les techniques de réalité virtuelle ou augmentée. Avec la gamme BatiTrade Business, AlloTools propose aux industriels du secteur des intranet/extranet modernes intégrants leur(s) configurateur(s), des outils de CRM, gestion de Leads, boutique eCommerce, etc… La gamme BatiTrade Connect permet d’interconnecter l’ensemble des solutions BatiTrade à des solutions externes tels que des ERP ou logiciels tiers comme par exemple ProDevis d’ELCIA. 10 ans d’expérience 15 000 utilisateurs 35 industriels partenaires 50 configurateurs référencés 1,6 M€ de CA 15% de croissance chaque année 22 collaborateurs Plus d’informations sur www.batitrade.com A propos du Groupe ELCIA ELCIA est le leader français des solutions et logiciels spécialisés pour le marché « Menuiserie, Store et Fermeture ». Il y a 20 ans, en lançant ProDevis, nous avons été les premiers à proposer une solution de chiffrage Menuiserie pour simplifier la création de devis et offrir un gain de temps considérable à tous les menuisiers. Depuis, notre offre s’est considérablement enrichie afin d’optimiser les échanges entre les industriels, leurs réseaux de vente (artisans, installateurs, négoces) et les clients finaux. Nos solutions sont adaptées à toutes les tailles d’entreprise et répondent à de nombreuses problématiques de leur quotidien : configuration de produit, chiffrage, devis, gestion commerciale, dématérialisation des commandes, gestion de la production et des usines. Des solutions, un objectif commun : apporter à l’ensemble de la profession gain de temps et fiabilité sur l’ensemble de la chaîne de valeur. ELCIA est un Groupe, composé de deux entités : ELCIA à Brignais (près de Lyon) et sa filiale ISIA à Tarbes, ainsi que deux participations minoritaires dans RAMASOFT (Belgique) et son récent partenaire AlloTools (Luxembourg). Un Groupe en plein développement, sans pour autant perdre ce qui fait sa force : le Service Clients, assuré par ses 190 collaborateurs. 20 ans d’expérience 19 000 utilisateurs 600 industriels partenaires 1 750 tarifs référencés 20 M€ de CA (15M€ pour ELCIA et 5M€ pour ISIA) 20% de croissance chaque année 190 collaborateurs Plus d’informations sur www.elcia.com
Il y a 4 ans et 287 jours

Découvrez les 10 malfaçons les plus coûteuses dans le Bâtiment

OBSERVATOIRE. L'Agence qualité construction vient de publier sa liste des malfaçons les plus fréquentes et coûteuses dans le secteur de la construction. Explications avec Philippe Estingoy, directeur général de l'organisme, contacté par Batiactu.
Il y a 4 ans et 288 jours

Plombé par la crise dans les hôtels, Covivo réduit fortement ses objectifs

"L'hôtellerie est clairement impactée par la crise, c'est une année noire et historique pour ce secteur", a noté auprès de l'AFP Christophe Kullmann, directeur général du groupe, à l'occasion des résultats semestriels.Ces derniers s'inscrivent en nette baisse. Par rapport à la même période de l'an dernier, les revenus reculent de 7,5% à 302 millions d'euros et le bénéfice récurrent, indicateur de référence du secteur, de 12,4% à 192 millions.Covivio, qui n'avait pas redonné de prévisions depuis l'arrivée du coronavirus, s'attend donc désormais à une nette baisse de son bénéfice en 2020.Il table sur 380 millions d'euros, soit une centaine de millions en moins que ses précédents objectifs. Ce serait un recul de plus de 15% par rapport à 2019, alors qu'il prévoyait à l'origine une hausse.Covivio souffre principalement de sa présence dans les hôtels. C'est l'un des grands secteurs du groupe, qui détient également des bureaux et des logements à travers plusieurs grandes villes européennes.Or, la crise sanitaire a été catastrophique pour le secteur du tourisme. De nombreux pays ont fermé leurs frontières pendant plusieurs semaines au printemps et, parallèlement, interdit à beaucoup d'établissements d'accueillir du public.C'est surtout au Royaume-Uni que Covivio a été affecté par la fermeture obligatoire des hôtels jusqu'à juillet.Pour autant, tout en soulignant que les hôtels ne représentent qu'un sixième de son portefeuille, le groupe ne compte pas réduire son exposition à ce secteur."On est persuadé que ça reprendra" car les hôtels répondent au "besoin primaire" de se déplacer, a assuré M. Kullmann, prévoyant néanmoins une année 2021 toujours difficile dans ce secteur.Le groupe signe des résultats nettement plus favorables dans les bureaux et les logements, avec une progression de ses revenus semestriels dans les deux cas et un taux très faible d'impayés face à la crise.Dans les bureaux, "les seuls impayés importants que l'on a, ce sont les entreprises qui travaillent dans l'événementiel", a remarqué M. Kullmann, soulignant que les locataires de Covivio sont généralement de grands groupes.
Il y a 4 ans et 288 jours

Plombé par la crise dans les hôtels, Covivio réduit fortement ses objectifs

"L'hôtellerie est clairement impactée par la crise, c'est une année noire et historique pour ce secteur", a noté auprès de l'AFP Christophe Kullmann, directeur général du groupe, à l'occasion des résultats semestriels.Ces derniers s'inscrivent en nette baisse. Par rapport à la même période de l'an dernier, les revenus reculent de 7,5% à 302 millions d'euros et le bénéfice récurrent, indicateur de référence du secteur, de 12,4% à 192 millions.Covivio, qui n'avait pas redonné de prévisions depuis l'arrivée du coronavirus, s'attend donc désormais à une nette baisse de son bénéfice en 2020.Il table sur 380 millions d'euros, soit une centaine de millions en moins que ses précédents objectifs. Ce serait un recul de plus de 15% par rapport à 2019, alors qu'il prévoyait à l'origine une hausse.Covivio souffre principalement de sa présence dans les hôtels. C'est l'un des grands secteurs du groupe, qui détient également des bureaux et des logements à travers plusieurs grandes villes européennes.Or, la crise sanitaire a été catastrophique pour le secteur du tourisme. De nombreux pays ont fermé leurs frontières pendant plusieurs semaines au printemps et, parallèlement, interdit à beaucoup d'établissements d'accueillir du public.C'est surtout au Royaume-Uni que Covivio a été affecté par la fermeture obligatoire des hôtels jusqu'à juillet.Pour autant, tout en soulignant que les hôtels ne représentent qu'un sixième de son portefeuille, le groupe ne compte pas réduire son exposition à ce secteur."On est persuadé que ça reprendra" car les hôtels répondent au "besoin primaire" de se déplacer, a assuré M. Kullmann, prévoyant néanmoins une année 2021 toujours difficile dans ce secteur.Le groupe signe des résultats nettement plus favorables dans les bureaux et les logements, avec une progression de ses revenus semestriels dans les deux cas et un taux très faible d'impayés face à la crise.Dans les bureaux, "les seuls impayés importants que l'on a, ce sont les entreprises qui travaillent dans l'événementiel", a remarqué M. Kullmann, soulignant que les locataires de Covivio sont généralement de grands groupes.
Il y a 4 ans et 289 jours

Le groupe Icade, reflet de l'immobilier face à la crise

La crise "fait un trou d'air en 2020 mais l'effet dans le temps sera assez limité", a assuré à l'AFP Olivier Wigniolle, directeur général d'Icade, à l'occasion des résultats semestriels mardi.Son bénéfice net semestriel a chuté de 89%, par rapport à un an plus tôt, à cinq millions d'euros. Le "cash-flow net courant", plus représentatif des performances, a reculé de 7,8% à 161,3 millions d'euros, et les revenus de 8,3% à 622 millions.Sur toute l'année, Icade estime que la crise privera ses résultats d'une centaine de millions d'euros, mais espère en récupérer presque la moitié en 2021.Ces chiffres dressent des perspectives pour l'ensemble du secteur immobilier au-delà de la seule situation du groupe, au capital dominé par le public via la Caisse des dépôts.En effet, Icade joue sur de multiples tableaux. Il fait construire des logements, loue des bureaux et possède des établissements de santé, essentiellement des cliniques et maisons de retraite.Le groupe accélère depuis plusieurs années dans cette dernière activité."On ne savait évidemment pas que le Covid allait arriver", a souligné M. Wigniolle. "Mais à rebours, ça valide cette stratégie. L'immobilier de santé, on va en avoir plus besoin demain qu'hier."Le patron d'Icade évoque notamment le "Ségur de la santé". Lancées en pleine épidémie, ces négociations entre gouvernement et monde de la santé viennent d'aboutir à la promesse de vastes investissements.Signe qu'Icade croit toujours beaucoup à la santé, et pas seulement en France, le groupe a annoncé mardi l'achat pour 145 millions d'euros de maisons de retraite, largement situées en Allemagne, au groupe Orpéa qui continuera à les exploiter.Sur le même modèle, "peut-être verrons-nous les hôpitaux publics externaliser (vendre) une partie de leurs murs, même s'il est trop tôt pour le dire", a avancé M. Wigniolle.Le logement rebonditL'immobilier de santé, est une niche, mais les résultats d'Icade donnent d'autres indications sur un univers beaucoup plus vaste, le logement. Elles sont plutôt rassurantes, dans la lignée de chiffres déjà donnés par un grand concurrent, le promoteur Kaufman & Broad, début juillet.Les revenus ont certes chuté face à l'interruption de nombreux chantiers lors du strict confinement contre le virus au printemps. Mais les réservations, gage de futures rentrées d'argent, ont fortement rebondi dès le déconfinement."Objectivement, ce n'était pas le pronostic que nous faisions", s'est félicité M. Wigniolle, estimant que le confinement fait émerger une "aspiration à un logement de meilleure qualité".Néanmoins, plus que les particuliers, ce sont les grands investisseurs qui ont soutenu les ventes et les dominent désormais. Leurs réservations ont doublé par rapport à un an plus tôt."C'est une classe d'actifs qui leur semble assez intéressante dans le contexte actuel", a remarqué M. Wigniolle, évoquant un "niveau de risque extrêmement limité".A ce titre, Icade a annoncé une énorme vente - 1.000 logements - à la filiale de logements de la Caisse des dépôts, CDC Habitat.Certes, la transaction se fait en famille, vu les liens entre Icade et la Caisse, mais elle n'est pas isolée. Kaufman & Broad avait aussi souligné l'immense appétit de CDC Habitat qui a promis de financer des dizaines de milliers de nouveaux logements face à la crise.Reste le cas des bureaux. La crise va-t-elle se traduire par la faillite de multiples locataires, entraînant une déprime générale de l'immobilier d'entreprise ?Icade n'observe pas de défaillances en série, mais a renoncé à percevoir plusieurs mois de loyers auprès des plus petites entreprises, de l'argent qu'il ne récupérera jamais.Quant aux bureaux eux-mêmes, vont-ils devoir changer de visage alors qu'entreprises et employés se sont - parfois difficilement - habitués au travail à domicile ?"Je ne sais pas si le travail dans les immeubles de bureaux va être très affecté par la crise", a éludé M. Wigniolle. "On n'en est pas encore là."
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« Accompagner les maires pour bâtir le village planétaire »

L’ingénierie d’Etat accompagnera les nouveaux maires, face aux défis écologiques. Directeur général du Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) depuis mai 2018, Pascal Berteaud livre ce message dans la continuité d’une carrière centrée sur l’environnement. Ancien directeur adjoint du cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet de 2010 à 2012, l’ingénieur X-Ponts a notamment coordonné les contrats de transition écologique.