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Il y a 4 ans et 271 jours

Hilti et Ottobock développent en partenariat des Exosquelettes pour le secteur de la construction

Des solutions prometteuses pour améliorer l'ergonomie des utilisateurs !Hilti, groupe spécialisé dans les technologies de construction, et Ottobock, entreprise de technologie médicale, conjuguent leur savoir-faire en matière de sécurité, de protection de la santé et de biomécanique afin d'étendre leur portefeuille de solutions ergonomiques. Les deux entreprises disposent d'une vaste expérience dans ces secteurs accumulée au cours de nombreuses décennies et coopéreront à l'avenir dans le domaine de la recherche et du développement.« Les exosquelettes sont une véritable tendance de fond pour nous. Ils permettent un certain soulagement dans le cadre d'activités physiques pénibles, comme on peut notamment les rencontrer sur les chantiers de construction. Nous avons trouvé en Ottobock le partenaire idéal pour combiner nos connaissances approfondies en matière de protection des utilisateurs et d'ergonomie grâce à l'expertise centenaire de cet acteur en biomécanique. Notre partenariat technologique est la première étape du développement d'autres systèmes innovants et axés sur les besoins de la clientèle. »- Johannes Wilfried Huber, Membre du Comité Exécutif chez Hilti« Nous sommes ravis d'acquérir un nouveau champ d'application avec le concours de Hilti. Nous misons en effet sur les expériences que nous avons recueillies dans le cadre de 500 projets de conception d'exosquelettes réussis, notamment dans l'industrie automobile et l'artisanat. Les opportunités qui s'offrent aux solutions permettant de réduire la contrainte physique subie par les collaborateurs dans le secteur de la construction sont très prometteuses. Nous avons pour ambition de consolider ensemble cette activité au cours des années à venir. »- Sönke Rössing, Directeur d'Ottobock Industrials Cette division développe depuis 2012 des exosquelettes industriels de la gamme Paexo qui permettent d'améliorer l'ergonomie des postes de travail.Sortie début 2021 du modèle Hilti EXO-O1Hilti commercialisera début 2021 un premier produit commun : le système EXO-O1. Il s'agit d'un modèle passif qui ne nécessite aucune alimentation en énergie. Le poids des bras est transféré vers les hanches via des coques de bras et à l'aide d'un système mécanique de câbles de traction. Les pics de contrainte exercés sur les muscles sont ainsi réduits jusqu'à 47%, ce qui soulage les épaules, d'après des études indépendantes et des analyses d'Ottobock.Les exosquelettes contribuent ainsi largement à la protection de la santé, notamment dans le cadre de travaux réalisés au-dessus de la tête ou des épaules. Ils sont tout particulièrement utiles dans le secteur de la construction où les tâches répétitives et prolongées ne manquent pas. La fatigue est par ailleurs réduite. Ces travaux peuvent donc être réalisés sur un intervalle prolongé et à un degré de productivité supérieur.A long terme, le soulagement préventif peut contribuer à la réduction de maladies musculosquelettiques professionnelles. Ces affections font en effet partie des principales causes de maladies professionnelles et présentent donc un important facteur de coût pour les entreprises et les systèmes de santé.
Il y a 4 ans et 271 jours

Rector Lesage : « Saisir les opportunités s’inscrit dans notre stratégie »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rémi Lesage, président, et Ronan Blanchard, nouveau directeur général du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] Rector Lesage vient d’opérer un changement de direction générale : départ à la retraite de Pierre Laplante. Cela va-t-il entraîner une modification de la stratégie d’entreprise ? Ronan Blanchard : La stratégie d’une entreprise ne dépend pas d’une seule personne. Mon arrivée pour prendre la suite de Pierre Laplante n’a donc pas remis en cause les choix opérés dans le cadre du plan à moyen terme déjà en place. Je considère d’ailleurs ce dernier comme pertinent. Toutefois, des adaptations ou des simplifications peuvent toujours y être apportées… L’outil industriel doit aussi être mis au cœur de notre stratégie, car c’est lui qui garantit la qualité des produits proposés par Rector. Rémi Lesage : En revanche, la crise du coronavirus va Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne avoir des répercussions sur le marché. Malgré le rebond lié au déconfinement, qui va s’opérer dans les mois qui viennent, l’année 2021 sera sans doute assez compliquée… Cette situation a aussi fragilisé des entreprises et des opportunités vont se présenter, sans doute plus tôt que prévu. Rector a plutôt bien traversé cette période et reste à l’écoute du marché.  Quelles sont les orientations actuelles de Rector en matière de produits ? R. L. : Rector reste leader dans le domaine de la poutrelle précontrainte et est très bien positionné sur celui de la prédalle. Quant au mur coffrage intégré, il est le complément naturel des solutions constructives horizontales. Dans l’avenir, ces produits continueront à être au cœur de notre activité. R. B. : Toutefois, Rector a de nombreux projets en développement… Si des diversifications sont bien programmées à moyen terme et en fonction des opportunités que nous apportera le marché, les champs de recherche sont plutôt centrés sur les optimisations de coûts, de services ou de formulations des bétons. A ce niveau, notre R&D est aujourd’hui pilotée par André de Chefdebien et Emmanuel Boichon, rejoints depuis un an par Eric Stora. Bétons bas carbone et matières premières biosourcées font partie de nos réflexions prioritaires. Enfin, s’il doit y avoir une rupture, ce sera plus dans la manière d’utiliser les solutions constructives et pas forcément sur les produits eux-mêmes. Rector reste-t-il toujours centré sur le bâtiment ? Ou bien l’acquisition de LB7 lui a-t-il ouvert de plus grandes perspectives en génie civil et en travaux publics ? A l’image des poutrelles précontraintes, les produits destinés au bâtiment constituent le cœur de métier du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] R. B. : Le bâtiment, au sens large du terme, est dans l’ADN de Rector. Et nous avons encore beaucoup de choses à y écrire. Les bâtiments moins énergivores ou reconfigurables se présentent comme des défis que nous avons l’ambition de relever justement. Il est aussi difficile de concevoir que Rector soit un acteur peu présent dans le vertical. Notre mur coffrage intégré devra donc occuper une place plus importante sur le marché. Par contre, il est peu probable que nous devenions un acteur du bloc béton. Et encore moins dans le domaine du béton prêt à l’emploi ! R. L. : Même si nous savons faire des produits pour d’autres domaines, les activités “non bâtiments” occuperont encore une place minoritaire dans notre éco-système, car un développement tous azimuts n’est ni souhaitable, ni sans risque pour une entreprise… Vous avez créé la marque Neo Planchers et Murs Réinventés sur la façade Atlantique en 2015. Pourquoi ce choix ? R. B. : Il n’est pas exceptionnel qu’un industriel, dont la marque est connue crée une marque secondaire. Néo P&MR s’inscrit dans cette logique pour répondre à des besoins particuliers : celui d’un meilleur maillage local, celui d’une typologie de clients différents de ceux de Rector, celui d’une structure plus légère, plus réactive. Et cette entité peut aussi être le réceptacle de quelques intégrations secondaires, si l’opportunité se présente. Néo P&MR a permis de fusionner en une entité unique les marques Planchers Fabre, présentes surtout sur le Sud-Ouest de la France et LB7, basée dans les Deux-Sèvres. Il est vrai que ces deux sociétés ont une grande complémentarité géographique. Vous avez dit que l’outil industriel devait être au cœur de la stratégie de Rector. L’extension de l’usine de Tournefeuille, en Haute-Garonne en est donc la parfaite illustration ? R. B. : L’usine est magnifique ! Un investissement de 20 M€ pour Rector… Le nouveau hall est dédié à la production de murs à coffrage intégré, solution qui manquait dans le Sud-Ouest. Jusqu’à présent, ces éléments devaient être acheminés depuis notre usine de Nantes ou de Marseille. L’outil de Tournefeuille va nous permettre de gagner des parts de marché sur ce produit. Il est aujourd’hui en cours de test avec la production de prédalles. Son démarrage effectif interviendra au cours du dernier trimestre de cette année. Rector est aussi présent à l’international, en Belgique et en Europe centrale. Où en sont les développements de ce côté-là ? Rector Lesage vient d’investir 20 M€ dans l’extension de l’usine de préfabrication de Tournefeuille, en Haute-Garonne. Dès la fin de cette année, l’unité assurera la production locale de murs à coffrage intégré. [©Rector Lesage] R. B. : Après Chrzanow, dans le Sud de la Pologne, nous sommes en train de finaliser la construction et l’aménagement de notre 2e usine, implantée à proximité de Varsovie. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Les deux unités de production ont la même typologie : production de poutrelles précontraintes et de prélinteaux pour l’essentiel. La Pologne est un pays qui nous a surpris par sa résilience. La crise du coronavirus l’a certes touché, mais il est depuis reparti très vite… Nous continuons aussi à livrer nos produits en Tchéquie et en Slovaquie… Par contre, malgré un bon démarrage, la Russie n’a pas tenu ses promesses, ce qui nous oblige à quitter ce marché aujourd’hui, avec la fermeture définitive du bureau de Moscou au 31 décembre prochain. Il y a quelques années qu’existe l’espace Campus. Quel est son objectif ? R. L. : Il s’agit de notre pôle de formation interne, créée par Jean-Paul Beckert il y a une vingtaine d’années, quand il occupait le poste de directeur général. Notre volonté a toujours été d’embaucher un minimum d’apprentis. Mais il n’y a pas de formation spécifique d’opérateur en préfabrication au sein de l’Education nationale. Cette dernière ne peut pas tout faire. Nous avons donc appliqué le proverbe “Aide-toi et le ciel t’aidera”, en fondant notre propre école. Le Campus Rector constitue aussi la pépinière de talents interne de l’entreprise. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Ronan Blanchard, de la chimie à l’industrie du béton Ronan Blanchard, 46 ans, a pris les fonctions de directeur général de Rector Lesage depuis le mois de janvier 2020. Il a ainsi succédé à Pierre Laplante, qui a fait valoir ses droits à la retraite, après 10 ans passés à piloter le groupe au quotidien. Ronan Blanchard a pris ses fonctions dans des circonstances particulières, alors même que la crise du coronavirus montait en puissance... Bien connaître l’industrie et le secteur de la préfabrication fut donc un atout majeur pour assurer cette transition. Ingénieur en génie des procédés de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard a débuté sa carrière dans ce domaine d’activité. C’est seulement en 2007 qu’il rejoint le monde du béton, en intégrant le groupe breton Quéguiner. En qualité de directeur industriel, puis de directeur général de Celtys, branche préfabrication de l’entreprise. Ceci, avant d’accéder à la direction générale du groupe, poste qu’il gardera jusqu’en 2016. Ensuite, Ronan Blanchard a choisi une nouvelle orientation, en rejoignant SFA, pour y prendre, là encore la direction générale France des entités Kinedo et Watermatic. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. 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Il y a 4 ans et 271 jours

Saint-Gobain Weber : Ragréage turbo pour l’hôpital Louis Mourier

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le ragréage Weberfloor 4032 se met en œuvre sur une épaisseur allant de 1 à 10 mm. [©ACPresse] A Colombes (92), l’hôpital Louis Mourier intègre un petit bâtiment dédié à l’hébergement et aux séjours longs. Construit il y a quelques années, le lieu est aujourd’hui en cours de réhabilitation. C’est la Société d’enduits et de ravalement (Ser) qui assure les travaux neufs. « Notre intervention débute une fois les sols débarrassés que leur ancien revêtement, indique Eric Feruglio, gérant de Ser. Notre challenge est de restituer les locaux le plus vite possible. » A savoir, livrer une pièce avec un sol plan, revêtement final posé. Et “le plus vite possible” n’est pas qu’une expression sur le chantier. L’étape centrale de l’intervention est la mise à niveau et à l’horizontale du sol de chaque chambre à rénover. Il n’y a que quelques millimètres à rattraper, d’où l’utilisation d’un mortier de ragréage à la place d’une chape fluide. Le choix de l’entreprise s’est porté sur le tout nouveau Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 271 jours

Unecp : « La chape est une part essentielle des travaux de nos adhérents »

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Nadège Ombé Njiamo est la secrétaire générale de l’Unecp. [©Unecp] En octobre 2019, vous avez organisé la première Journée des carreleurs au CFA de Blanquefort (33). Au cœur de l’évènement, des ateliers liés à la chape, à la fois nombreux et très suivis. La chape est-elle devenue un élément essentiel de votre organisation ?  Nadège Ombe Njiamo : Au fil du temps, la chape est en effet devenue une part essentielle des travaux de nos adhérents. Il faut d’abord rappeler que nous avons souhaité que les ateliers de cette Journée soient le plus participatif possible. Le but était de créer des échanges entre les acteurs de la filière, les entreprises, les apprentis, les contrôleurs techniques, les donneurs d’ordres et les partenaires. Dans cette optique, la présence d’ateliers autour de la chape a permis aux participants de découvrir ou de confirmer les spécificités et les avantages de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 271 jours

Anhydritec : Le musée des Arts Décoratifs revoit ses planchers

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La pompe est positionnée dans la cour du palais du Louvre, dans une zone sécurisée. [©ACPresse] Avec 9,6 millions de visiteurs enregistrés en 2019, le Louvre parisien reste le musée le plus fréquenté au monde. Il se doit donc de tout mettre en place pour assurer le meilleur confort de visite possible. Située dans l’aile de Marsan du palais du Louvre (côté rue de Rivoli), le musée des Arts Décoratifs est ainsi aujourd’hui en travaux. Le chantier ne concerne que 1 800 m2 de planchers sur les 16 000 m2 que compte le musée.  Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention voit surtout la remise en l’état des sols. « S’agissant d’un bâtiment ancien, nous avons constaté des différences de niveaux atteignant 6 cm et plus entre les points hauts et bas », explique Octavio de Andrade, chargé d’affaires Inter Service Dallage (ISD), entreprise responsable des travaux. Soit une épaisseur maximale de ragréage de près de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 271 jours

Legendre et l’Insa inaugurent la chaire “Reexperience”

Vincent Legendre, président du directoire du groupe Legendre, et M’Hamed Drissi, directeur de l’lnsa Rennes (35), ont inauguré la chaire “Reexperience”, le 21 juin dernier. [©Groupe Legendre] Efficience énergétique, développement durable, schéma économique d’un bâtiment sur toute sa durée de vie… Tous ces enjeux ont déjà commencé à transformer le monde de la construction. Afin de s’adapter et d’étudier ces nouveaux contextes, le groupe de BTP Legendre, à travers sa filiale Ingénova, et l’Insa1 Rennes ont créé la chaire “Reexperience”. Imaginée comme une plate-forme d’échanges entre les entreprises, les étudiants et les chercheurs, la chaire a pour objectif de s’ancrer dans la construction de demain. Et ce, en s’appuyant sur les compétences en recherche de l’Insa Rennes et l’expérience d’Ingénova en termes d’innovation. Mais aussi, en développant des projets à fort potentiel. Ce n’est pas la première fois que le groupe Legendre et l’université collaborent ensemble. En effet, les deux entités ont déjà travaillé, dès 2011 sur la conception d’un rupteur thermique, commercialisé depuis sous la marque Slabe. Par la suite, ils ont créé le Labcom Consolidation B-Hybrid. Ce laboratoire commun a permis la conception de poutres hybrides en béton et acier. Associant un exosquelette acier et du béton armé coulé en place, ce système a été mis en œuvre pour la première fois, il y a 2 ans. Dans le cadre du chantier du siège d’Avril à Bruz, près de Rennes (35). 1Université nationale des sciences appliquées de Rennes.
Il y a 4 ans et 272 jours

Cinov et Syntec-Ingénierie s’élèvent contre le décret du 18 juin

Dans un communiqué commun, Cinov et Syntec-Ingénierie appellent les pouvoirs publics à supprimer une disposition du nouveau décret du 18 juin dernier. [©Cinov] Dans un communiqué commun, Cinov et Syntec-Ingénierie appellent les pouvoirs publics à supprimer une disposition du nouveau décret du 18 juin dernier. En effet, ce dernier fragilise un peu plus l’ingénierie privée par rapport au secteur public. Et met en danger les emplois dans les territoires. Ce décret permet « l’extension à la maîtrise d’œuvre du champ de l’assistance technique des départements ». Alors que la maîtrise d’œuvre demeurait jusqu’ici l’apanage de l’ingénierie privée, selon les dispositions du décret n° 2019-580 du 14 juin 2019. Qui excluait ce type de missions de l’assistance technique fournie par les départements. Ce décret vient supprimer cette disposition et ainsi perturber un secteur touché par la crise économique et la pandémie du Covid-19. Fragilisé par la crise sanitaire… Le secteur de l’ingénierie privée représente un maillon dynamique et essentiel de l’économie des territoires. Ce sont ainsi 16 000 entreprises employant 265 000 collaborateurs. Elles fournissent des services fondamentaux et innovants aux collectivités territoriales dans de nombreux domaines. Composées en grande partie de PME et TPE, ces entreprises sont à la pointe de projet innovants pour les territoires. La crise du Covid-19 a placé ces acteurs en grave difficulté. Dépendantes de la commande publique, les entreprises d’ingénierie ont subi des baisses d’activité de 30 à 40 %1. La conséquence du gel des contrats en cours, de la suspension des appels d’offres et du report des élections municipales. Malgré la reprise d’une partie de l’activité, elles resteront dans une situation financière précaire au second semestre 2020. … Et par une concurrence déloyale Depuis plusieurs années, l’ingénierie publique et para-publique étend son périmètre. Et ne cesse de conquérir des parts de marché au détriment de l’ingénierie privée. On estime que les TPE et PME ont perdu environ 7 Md€ de chiffre d’affaires et plus de 10 000 emplois entre 2011 et 20172. Et cela impacte la croissance et la création d’emplois dans les territoires. L’ingénierie privée de proximité est en effet un levier de croissance important pour de nombreux secteurs d’activité économique. Et un élément déterminant de l’attractivité économique des territoires. Décret du 18 juin : le cœur de l’ingénierie attaqué « Ce décret imposé sans aucune concertation avec les acteurs entraînera de façon certaine une baisse de la commande publique pour le secteur de l’ingénierie privée. Une telle politique met en danger l’activité d’entreprises locales et la préservation d’emplois hautement qualifiés dans les territoires. Sans garantie aucune que l’ingénierie publique y supplée demain, faute de moyens et d’expertises. C’est l’avenir de l’ingénierie privée dans les territoires, qui est en jeu. Donc des pans entiers de l’économie qui sont fragilisés en plein contexte de crise. » Alors que l’activité des bureaux d’études est déjà fragilisée par les conséquences de la crise du Covid-19, Syntec-Ingénierie et la Cinov-Ingénierie en appellent ainsi aux pouvoirs publics. Les deux structures se demandent pourquoi ce texte a été inscrit dans le plan de relance d’Emmanuel Macron. D’autant qu’il risque  de mettre en péril l’économie existante. « Pourquoi décider de fermer des parts de marchés aux bureaux d’études d’ingénierie privée ? », lancent-ils. 1Source : enquête Cinov et Syntec-Ingénierie.2Source : étude de l’Opiiec sur les conséquences en termes d’emploi et de formation de la baisse des investissements sur l’activité d’ingénierie de la construction, 2017.
Il y a 4 ans et 272 jours

Des salariés de Vinci bloquent le chantier d'Ikea à Nice pour protester contre un plan de départs

"Le chantier, qui emploie avec les intérimaires environ 200 personnes, a été totalement arrêté, personne n'est rentré", a précisé Raphaël Cafieri, délégué du personnel de Travaux du Midi Provence, une des entités de Travaux du Midi, filiale de Vinci Construction.Selon ce représentant, sur les 360 salariés de production employés par Travaux du Midi, quelque 180 sont concernés par ce plan de départs volontaires (PDV) qui pourrait basculer selon lui sur un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) si le quota de départs n'est pas rempli avec le PDV. "Nous craignons que cette réduction d'effectifs ne soit qu'un prétexte pour nous remplacer par des emplois en CDD", affirme cet élu du personnel.Sollicitée par l'AFP, l'entreprise Vinci Construction confirme "un plan de réajustement des effectifs" de sa filiale, prévoyant "la réduction de 169 postes de compagnons et de 15 chefs de chantier sur 524 salariés au total".Selon elle, les entreprises Travaux du Midi "connaissent depuis 2016 une dégradation continue de leurs activités, aggravée récemment par la crise sanitaire", avec un chiffre d'affaires "divisé par quatre depuis 2016"."Nos prévisions à court et moyen termes ne nous permettent pas de fournir une activité à toutes nos équipes de production malgré les prêts de main d'oeuvre mis en place en continu depuis trois ans au sein d'autres entités du groupe", ajoute Vinci Construction.De leur côté, les salariés restent déterminés à poursuivre leur mouvement de grève et appellent à un nouveau blocage mercredi matin du chantier Ikea de Nice."Notre directeur s'est déplacé et il a rencontré une délégation du personnel, et nous lui avons redit que le plan social, on n'en veut pas, les licenciements, on est contre", explique M. Cafieri.Le chantier de ce magasin, qui doit ouvrir d'ici à plusieurs mois dans la plaine du Var à Nice, est assuré par Travaux du Midi ainsi que par Dumez Côte d'Azur, une autre filiale de Vinci, géant français du BTP.
Il y a 4 ans et 273 jours

L'ingénierie privée demande au gouvernement la suppression d'une disposition destructrice d'emploi

La Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie, les deux organisations professionnelles représentatives de l'ingénierie privée, ont sollicité un entretien auprès du gouvernement pour connaître les motivations d'une telle décision et demander sa suppression.Un secteur stratégique fragilisé par la crise sanitaire…Le secteur de l'ingénierie privée représente un maillon dynamique et essentiel de l'économie des territoires. Ce sont ainsi 16.000 entreprises employant 265.000 collaborateurs qui fournissent des services fondamentaux et innovants aux collectivités territoriales dans de nombreux domaines (infrastructure, bâtiment, eau, énergie, acoustique, ergonomie, mobilité...). Composées en grande partie de PME et TPE, ces entreprises sont à la pointe de projet innovants pour les territoires.La crise du COVID-19 a placé ces acteurs en grave difficulté. Fortement dépendantes de la commande publique, les entreprises d'ingénierie ont subi des baisses d'activité de 30 à 40% (sources : enquête CINOV et Syntec-Ingénierie*…), dues au gel des contrats en cours, à la suspension des appels d'offres et au report des élections municipales. Malgré la reprise d'une partie de l'activité, elles resteront dans une situation financière précaire au second semestre 2020.…et par une concurrence déloyale du secteur publicDepuis plusieurs années, l'ingénierie publique et parapublique étend son périmètre d'intervention et ne cesse de conquérir des parts de marché au détriment de l'ingénierie privée et en particulier des TPE-PME qui composent majoritairement la filière construction. On estime que celles-ci ont perdu environ 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus de 10.000 emplois entre 2011 et 2017 (source : étude de l'OPIIEC sur les conséquences en termes d'emploi et de formation de la baisse des investissements sur l'activité d'ingénierie de la construction, 2017) et cela impacte directement la croissance et la création d'emplois dans les territoires. L'ingénierie privée de proximité est en effet un levier de croissance important pour de nombreux secteurs d'activité économique et un élément déterminant de l'attractivité économique des territoires.Décret du 18 juin : le cœur de métier de l'ingénierie attaquéLe décret du 18 juin 2020 n°2020-751, relatif à l'assistance technique fournie par les départements à certaines communes et à leurs groupements, est venu fragiliser encore davantage les entreprises d'ingénierie privée car il ouvre les missions de maîtrise d'œuvre, autrefois réservées aux entreprises d'ingénierie, au secteur public. Ce décret imposé sans aucune concertation avec les acteurs entraînera de façon certaine une baisse de la commande publique pour le secteur de l'ingénierie privée. Une telle politique met en danger l'activité d'entreprises locales et la préservation d'emplois hautement qualifiés dans les territoires, sans garantie aucune que l'ingénierie publique y supplée demain, faute de moyens et d'expertises. C'est l'avenir de l'ingénierie privée dans les territoires qui est en jeu donc des pans entiers de l'économie qui sont fragilisés en plein contexte de crise.C'est pourquoi, la Fédération CINOV et Syntec-Ingénierie demandent à ce que soit rétablie dans les meilleurs délais la disposition suivante prévue dans le décret n°2019-580 du 14 juin 2019 – « l'assistance technique ne comprend pas les missions de maîtrise d'œuvre telles que définies à l'article R. 2431-1 du code de la commande publique ».« Alors que le gouvernement sollicite l'ingénierie privée pour construire le plan de relance de l'économie, il attaque parallèlement ce secteur si stratégique pour l'emploi et l'attractivité des territoires en accentuant encore davantage la concurrence avec le secteur public » - Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOV.« La crise qui frappe la France est sans précédent et nos entreprises sont profondément touchées. Plus que jamais, l'heure doit être à la collaboration. Ingénierie publique et privée sont complémentaires. Mais pour qu'elles travaillent en bonne intelligence, il est crucial que chacun reste sur ses missions et champs d'expertises : pré-AMO, suivi de missions… pour l'ingénierie publique d'un côté ; AMO, conception et maîtrise d'œuvre pour l'ingénierie privée de l'autre. Une nouvelle disposition du décret n°2019-580 du 14 juin 2019 vient briser cet équilibre et créer une distorsion de concurrence. Elle doit être purement et simplement supprimée. »« Cette fois, à travers la maîtrise d'œuvre, c'est le cœur même du métier qui est visé et cela ne peut être envisagé sous peine de voir disparaitre progressivement l'ingénierie privée dans les territoires et d'accroître considérablement la fracture territoriale. On rappellera que depuis maintenant 5 ans, CINOV et Syntec-Ingénierie demandent aux pouvoirs publics, sans succès, une concertation pour délimiter l'action de l'ingénierie publique et créer les complémentarités nécessaires entre ingénierie publique et privée. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie
Il y a 4 ans et 274 jours

Quels outils pour les professionnels du BTP et de la rénovation ?

Par ses fonctions et ses usages, l’immobilier occupe bien une place de choix dans de nombreuses régions. Ce secteur propose divers offres et services pour procurer un réel bien-être et permettre de faire de bonnes opérations économiques. Par ailleurs, pour construire ou rénover, il est indispensable de faire appel à des professionnels de la construction. Ces professionnels ont une utilité capitale dans la réussite des différents projets. En tant que professionnel du BTP, il est donc essentiel d’avoir de bonnes compétences. Si vous offrez ces services, vous pourrez tirer un excellent profit des outils technologiques conçus pour cet usage. Des outils pour les services de construction Pour proposer des services liés à la construction, il est bien indispensable d’avoir de bonnes spécifications et un véritable savoir-faire. Toutefois, bien plus que ces bonnes compétences, les services de construction doivent également montrer une véritable compétitivité. En effet, sur ces marchés concurrentiels et pointus, il est nécessaire de pouvoir idéalement se distinguer de la masse. Dans le milieu de la construction immobilière, des outils numériques apportent aujourd’hui d’excellents atouts. Ces derniers peuvent être généralistes ou destinés à des activités spécifiques. Ainsi, vous pourriez notamment profiter de logiciels performants pour des professions comme la plomberie, la peinture, l’électricité, l’isolation ou encore la métallerie. Votre partenaire travaux Design 3D Renovation apporte notamment d’excellentes garanties. En effet, cette entreprise spécialisée et qualifiée propose des solutions sur mesure pour davantage de compétitivité. De plus, avec ces solutions numériques, vous êtes généralement en mesure de proposer des maquettes réalistes des services que vous comptez offrir. Ainsi, vous avez plus de facilités à convaincre vos potentiels clients. D’un autre côté, ces logiciels permettent dans certains cas d’assurer une meilleure gestion de tous les processus liés à la construction. En outre, avec ces derniers vous pourriez aussi bien avoir de meilleures dispositions notamment pour signer des contrats d’assurance construction bénéfiques. Un large éventail d’activités concernées Les outils professionnels pour les agences de construction immobilière sont d’une grande utilité. Ils concernent aussi bien la construction et la rénovation. De même, quel que soit le service offert pour des travaux de construction, il est généralement possible de s’équiper d’un logiciel réellement efficace. D’une part, pour la platerie et l’isolation, vous pourrez profiter d’une excellente assistance qui permet de réaliser de meilleurs travaux de ratissage, de bandage ou encore de pose de bandeau de plâtre. D’autre part, pour des installations électriques également, il est possible de s’équiper de certains outils servant à offrir de meilleurs services. De plus, en tant que spécialiste de plomberie, d’aménagement, de peinture ou de décoration, vous pourrez également faire de meilleures expériences. Elles se trouvent parfois à travers des logiciels dédiés à la tâche. De même, elles peuvent concerner d’autres dispositifs servant à avoir une meilleure gestion des clients, des commandes ou encore de la communication. En outre, selon son secteur d’activité, il faut préalablement bien s’équiper. Votre agence de construction professionnelle devrait notamment être en mesure de proposer d’excellentes prestations en isolation thermique, en salle de bain ou encore en dégâts des eaux.
Il y a 4 ans et 274 jours

Le pétrolier Repsol annonce une perte nette de 1,9 milliard d'euros au 2e trimestre due à la pandémie

Sur l'ensemble du premier semestre, la perte nette atteint près de 2,5 milliards d'euros, en raison de la révision à la baisse de la valeur des stocks, et de celle des actifs d'exploration et de production, explique Repsol dans un communiqué.Après avoir chuté à l'ouverture des échanges à la Bourse de Madrid, le titre se stabilisait vers 8H45 GMT, en petite hausse de 0,34% dans un marché stable.Le groupe rappelle avoir évolué "dans un contexte conditionné par la pandémie mondiale, l'effondrement des prix du brut et du gaz et la chute extraordinaire de la demande".Les ventes dans les stations-service en Espagne ont par exemple chuté de 48% au deuxième trimestre en raison du confinement de la population.Le groupe précise que son résultat net ajusté, qui reflète selon lui mieux son activité en ne tenant pas compte des stocks, atteint 189 millions d'euros au premier semestre.Au deuxième trimestre, la perte nette ajustée n'est que de 258 millions d'euros.La branche Exploration et production a enregistré une perte nette de 141 millions d'euros au deuxième trimestre, tandis que la branche Industrie (raffinage) voyait son bénéfice chuter de 95% à 8 millions d'euros.Face à l'étendue de la crise, Repsol prévoit désormais de réduire de 450 millions d'euros ses coûts opérationnels (contre 350 millions estimés fin avril) et de renoncer à de nombreux investissements, pour une valeur totale de 1,1 milliard d'euros.Le groupe affirme disposer de liquidités à hauteur de près de 10 milliards d'euros, et avoir levé 3 milliards d'euros via des émissions obligataires au cours du premier semestre.Malgré ces "résultats faibles (...) Repsol est une des entreprises multi-énergétiques avec les meilleures perspectives", notamment grâce à une "comptabilité saine" et "une présence toujours plus importante dans les énergies renouvelables", estiment dans une note les analystes de Bankinter.Repsol, qui s'est engagé à réduire à zéro ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, a commencé depuis janvier la construction de deux parcs photovoltaïques dans le centre et le sud-ouest de l'Espagne, d'une capacité installée de respectivement 126 et 264 mégawatts, pour un investissement total de 300 millions d'euros.La société pétrolière prévoit de développer sept projets de production d'énergie renouvelable dans la péninsule ibérique, dont le premier à entrer en fonction, fin 2020, sera le parc éolien Delta, en Aragon (nord de l'Espagne), un investissement de 300 millions d'euros d'une capacité de 335 mégawatts.Repsol a également annoncé jeudi un investissement dans des projets éoliens et solaires au Chili, dont la capacité installée devrait atteindre 1.600 mégawatts en 2025. Le groupe ne précise pas le montant total de l'investissement, mais indique que pour mener ces projets à bien, il procédera à une augmentation de capital de 168 millions d'euros afin de créer une co-entreprise avec le groupe espagnol Ibereolica Renovables.
Il y a 4 ans et 275 jours

Les entreprises d'ingénierie alertent sur la baisse des commandes qu'ils subissent

L'ingénierie, qui intervient en phase amont dans les secteurs industriel et de la construction, enregistre toujours une contraction de ses prises de commandes, selon la dernière édition du Baromètre économique de Syntec-Ingénierie. Avec des investissements qui restent atones dans les études et la conception, c'est, en cascade, tous les acteurs de l'écosystème qui seront impactés à moyen et long termes – équipementiers, fournisseurs, constructeurs, entreprises de travaux publics, etc.« Le niveau d'activité de l'ingénierie est un indicateur avancé de ce que sera l'activité économique dans 6 mois. Malgré les efforts salutaires du gouvernement, la machine économique est à la peine et la reprise paraît lointaine. C'est une mauvaise nouvelle pour notre profession, bien sûr, mais plus largement pour l'ensemble des acteurs économiques. Pour préserver nos entreprises et nos emplois, il faut de toute urgence investir massivement dans les projets mais aussi dans la formation de nos collaborateurs. »- Pierre Verzat, président de Syntec-IngénierieUn marché qui reste atone…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Plus d'un mois après le déconfinement, le marché reste atone et 80% entreprises d'ingénierie souffrent d'une baisse des commandes. Un niveau qui reste comparable à celui du 17 mars et qui grève le taux d'occupation des équipes. Seules 15% des entreprises interrogées déclarent avoir des collaborateurs occupés à 100% et au global, les répondants estiment que 75% de leurs effectifs seront encore sous-occupés à la rentrée de septembre.Seul un quart des entreprises d'ingénierie pense pouvoir retrouver en octobre un niveau d'activité comparable à celui de l'an passé à la même période, essentiellement dans les secteurs d'activités les moins exposés.… et des entreprises qui restent confrontées à des difficultés de trésorerieSous l'effet de la crise, les délais de paiement continuent de s'allonger. Pour 1/3 des entreprises, ils ont dépassé les 15 jours et pour 10%, ils se hissent désormais à un mois. Cette tendance est liée au marché privé pour 83% des répondants.Dans le même temps, les 2/3 des entreprises d'ingénierie interrogées s'inquiètent de voir leur trésorerie mise à mal par le ralentissement de l'activité économique. Pour près d'1 entreprise sur 2, le risque est imminent et se situe dans les 6 mois à venir ou moins. Une situation compliquée, qui explique que 54% des répondants estiment désormais que la reprise sera lente et pas avant un an au moins (vs. 43% début juin).Un retour au bureau qui s'accompagne d'une amélioration de la productivitéFait nouveau : la productivité des équipes repart enfin à la hausse et 1 dirigeant d'entreprise sur 2 l'estime désormais stabilisée. En parallèle, on observe une inversion de la part des équipes en télétravail. Alors que les éditions précédentes comptabilisaient 41% des collaborateurs en télétravail, en juin ils ne sont plus que 31% à travailler depuis leur domicile et 39% ont retrouvé le chemin du bureau.Dans le même temps, l'activité partielle baisse en proportion mais se maintient à un niveau élevé : 10% des effectifs en moyenne y sont toujours soumis. En l'espace de 2 semaines, l'on compte 4 fois plus de salariés en formation pour développer leurs compétences et préparer l'avenir.« Après le déconfinement, l'assouplissement au 24 juin du protocole sanitaire en entreprise a marqué un pallier décisif vers la reprise économique. Le tout-télétravail a été un incroyable palliatif à la crise, mais il était évident qu'il ne pouvait devenir un substitut pérenne. Il était urgent pour nos collaborateurs de se retrouver, de faire équipe, de confronter leurs idées pour innover… Il n'est pas étonnant de voir que le retour au bureau s'est accompagné partout d'un regain de productivité de nos équipes. Le télétravail se généralisera, c'est certain et souhaitable, mais un nouveau point d'équilibre est à trouver. » - Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 22 juin. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 278 jours

Contrat de 220 millions d'euros à Vinci pour la réalisation des puits de ventilation du tunnel de la ligne Lyon-Turin

Les travaux prévus pour durer 36 mois emploieront jusqu'à 250 personnes, ouvriers et personnel d'encadrement compris, précise Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) dans un communiqué.Le contrat porte sur la réalisation de quatre puits verticaux excavés depuis le pied de la descenderie de Villarodin-Bourget-Modane.D'une profondeur de 500 mètres et avec un diamètre de 5,2 mètres, ils seront réalisés avec des tunneliers de type Raise Boring Machine, une technologie développée par l'industrie minière pour l'excavation verticale de petits diamètres.Cette technique est particulièrement efficace pour la sécurité des travailleurs et permet de minimiser l'impact sur le territoire grâce à une zone de travaux réduite en surface, explique TELT.Les matériaux d'excavation seront acheminés vers l'extérieur par la descenderie existante.Le marché prévoit également la réalisation de tous les ouvrages nécessaires pour le bon fonctionnement des puits avec notamment l'excavation de sept cavernes mesurant jusqu'à 22 mètres de haut et 23 de large, qui permettront, par la suite, de monter les tunneliers qui perceront le tunnel de base en direction de l'Italie.En parallèle, les activités se poursuivent sur les six chantiers de l'ouvrage actifs, ajoute TELT.Le groupement d'entreprises est composé de Vinci Construction Grands Projets, Dodin Campenon Bernard, Vinci Construction France, filiales de Vinci Construction (65 %), ainsi que de Webuild (33 %) et de Bergteamet (2%).La future ligne ferroviaire entre Lyon et Turin a pour objectif de réduire le transport de marchandises par camions à travers les Alpes au profit du rail et de diviser par deux le temps de trajet pour les passagers, en mettant la capitale piémontaise à deux heures de Lyon. La date de sa mise en service a été fixée à 2030.
Il y a 4 ans et 278 jours

AOS fête ses 3 ans d'existence

Grâce à son logiciel de gestion très simple d'utilisation, les équipes d'AOS fluidifient les échanges d'informations et permettent aux acteurs du BTP de se focaliser sur leur cœur de métier. En trois ans l'entreprise est devenue un acteur incontournable du secteur, avec plus de 10 milliards d'euros de travaux commandés par ses 400 clients depuis son lancement.La digitalisation est un enjeu majeur pour les acteurs du bâtiment, que l'on soit Maître d'Ouvrage, Maître d'Oeuvre, Entreprise Générale ou encore Entreprise du bâtiment. Et après ce que nous avons vécu avec le confinement en ce début d'année, le digital a une réelle place à prendre pour aider cette industrie et soutenir l'économie en raccourcissant les délais de décision.Le processus d'Appel d'Offres fait partie des missions longues et fastidieuses du métier de Donneur d'Ordres (Maître d'Ouvrage, Maître d'OEuvre, Entreprise Générale). C'est pourtant un moment crucial pour qu'une opération puisse voir le jour. C'est le moment où l'on va confronter le chiffrage d'un chantier à la réalité du marché. AOS digitalise ce processus en automatisant les tâches telles que le lancement, le suivi et l'analyse comparative des offres. Et depuis Mai 2020, AOS propose une offre de signature électronique, diminuant ainsi le temps de travail et le risque d'erreur permettant aux acteurs du BTP de se concentrer sur leur coeur de métier : construire.L'entreprise s'est rapidement imposée comme une référence et est aujourd'hui le leader de la digitalisation des consultations d'Entreprises dans le BTP. Depuis trois ans, AOS collabore avec de nombreux clients prestigieux dans l'hexagone, les Dom Tom, la Belgique mais aussi le Luxembourg, parmi lesquels : NEXITY, ICADE, BNP, SOGEPROM, LIDL, GIFI... En deux ans de commercialisation, AOS a ainsi lancé plus de 2.000 projets immobiliers, représentant plus de 10 Milliards d'euros de travaux sur sa plateforme et a dépassé le seuil de 400 clients, 15 000 Entreprises B2B et plus de 40 000 utilisateurs.La scale-up a également signé un partenariat stratégique avec deux acteurs majeurs du monde de l'immobilier : Attestation Légale et KaIiti, leaders respectivement dans la gestion de conformité fournisseurs et suivi de chantier et de livraison. Au quotidien, les trois entreprises travaillent en synergie.Évolution du nombre de commandes passées :2017 : création d'AOS2018 : 360 millions d'euros2019 : 4 034 millions d'euros2020 (janvier à juin) : 10 320 millions d'euros« Nous sommes fiers du chemin parcouru. Dans les années à venir, AOS va continuer d'asseoir sa position de leader, pour devenir un pure player de l'industrie du BTP. Nous ne souhaitons pas nous étendre à d'autres industries mais plutôt capitaliser sur notre expertise dans ce secteur. Nous avons à coeur d'accompagner nos clients de bout en bout, du lancement d'un projet en consultation jusqu'à la signature des marchés et la capitalisation des ratios de construction. Et je suis d'autant plus fier de pouvoir assurer un développement Tech 100% AOS et made in France ! »- Alexandre Brochot, Président Cofondateur d'AOSEn trois ans, l'entreprise est passée de 2 associés à 70 collaborateurs. D'ici 2021, elle compte doubler ses effectifs, pour accélérer son développement tant en France qu'à l'international. Depuis sa création, AOS a levé plus de 4 millions d'euros, auprès d'investisseurs et de partenaires bancaires, dont BPI France.
Il y a 4 ans et 278 jours

Haute-Loire : Nouvelle usine pour nouveau producteur Air’Bloc

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Inauguration de l’usine rénovée de Pomel Béton. [©Pomel Béton] Entreprise du groupe Gedimat depuis 2010, Pomel Béton est spécialisée dans la fabrication d’éléments en béton pour la construction. Elle vient de faire évoluer son usine, afin de pouvoir produire l’Air’Bloc du GIE Perin. « Fin 2018, nous avons souhaité renouveler l’outil de production pour suivre l’évolution du marché, confie Christophe Foucault, directeur administratif et financier de Pomel Béton. Nous nous sommes équipés d’une presse de marque Quadra et d’une rectifieuse. Nous avons complété cette chaîne de fabrication d’un mousseur pour remplir les alvéoles des blocs béton d’un produit isolant. Un concept développé par le GIE Perin. » Ainsi à Vergongheon, Pomel Béton va continuer à fabriquer des blocs classiques, mais aussi, des blocs rectifiés et des blocs isolants Air’Bloc. Tous les matériaux composant ces nouveaux produits sont issus de carrières situées dans un rayon de 20 km autour de l’usine de Vergongheon. Afin de limiter l’impact carbone dans le process de fabrication.  L’industriel intervient dans le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme. « L’inauguration de cette nouvelle usine était aussi l’occasion de présenter tous nos nouveaux produits, poursuit Christophe Foucault. D’abord, l’Air’Bloc, exploité sous licence, et les longrines pour les fondations de bâtiments. Enfin, les blocs Titan XL à emboîtement pour murs de soutènement. Nous sommes fiers de présenter ces nouveaux savoir-faire aux élus, à tous nos clients et fournisseurs, et aux acteurs du bâtiment de la région. »
Il y a 4 ans et 279 jours

Georgelin promeut les métiers d'art sur les palissades de Notre-Dame

Le président de l'Etablissement public présentait sur les palissades de la rue du Cloître, le long de la cathédrale, une exposition de photos, "Les bâtisseurs d'aujourd'hui : les corps de métiers au coeur du chantier de sécurisation de Notre-Dame"."La loi me demande à moi de valoriser les métiers d'art. Nous espérons le faire en montrant l'excellence, en suscitant des vocations", a-t-il argué, soulignant qu'il y a "sûrement un gisement important d'emplois". Plus de quarante entreprises interviennent sur le chantier.L'acceptation par l'Elysée d'une reconstruction à l'identique et l'abandon du geste architectural novateur qu'Emmanuel Macron avait souhaité, est le choix du "bon sens, de la fidélité, de la loyauté et de l'amour de l'art gothique", a-t-il plaidé."C'était le voeu des donateurs, de la quasi-totalité des grands architectes, et des Français dans leur immense majorité, si on avait fait un réferendum", a-t-il argué."Nous entrons dans une nouvelle phase, car nous savons maintenant que nous reverrons la flèche de Viollet-Le-Duc, nous allons rebâtir la charpente selon des modalités qui restent encore à préciser et nous reconstruirons la couverture du grand comble en plomb, quels que soient les combats qu'il faudra mener", a-t-il martelé."Entre 150 à 180 personnes travaillent sur le chantier qui connaît un dynamisme qu'il n'avait jamais connu avant, et nous allons monter en puissance. Très vite nous allons passer à 300/450 personnes d'ici la fin de l'année", a-t-il estimé.Il a défendu le plomb pour "la couverture du grand comble": "tous les toits des grands monuments de Paris et des grandes cathédrales françaises sont en plomb". Et "il y a des moyens de traiter le plomb de façon à ce qu'il ne soit pas une atteinte à la santé".Quant à la charpente en chêne, cela "représente 1.000 à 2.000 arbres, c'est à dire 0,0125 de la production française de chênes", a-t-il argumenté.L'exposition montrant les diverses phases et aspects du sauvetage de la cathédrale, réalisées par le photographe Patrick Zachmann (Magnum), met en valeur quelques-uns des corps de métiers -charpentiers, cordistes, échafaudeurs, grutiers, maîtres verriers, tailleurs de pierre et maçons.
Il y a 4 ans et 280 jours

Tout sur le nettoyage de fin de chantier

Etape indispensable en fin de travaux, le nettoyage de fin de chantier est le plus souvent réalisé par une entreprise spécialisée. Il permet de livrer un logement propre et exploitable immédiatement au client. A moins que celui-ci ne décide de faire le ménage lui-même. Qu’est-ce que le nettoyage de fin de chantier ? Le nettoyage de chantier est l’étape ultime, qui marque l’achèvement dudit chantier. C’est en effet la dernière opération avant livraison des travaux au client. De manière générale, cette opération a lieu durant la phase préalable de réception des travaux par le maître d’ouvrage. On distingue deux principales étapes au nettoyage de fin de chantier : le nettoyage grossier et en profondeur. Le nettoyage grossier Le nettoyage grossier constitue la première partie d’un nettoyage de fin de chantier. Il vise à débarrasser le théâtre des travaux des gravats et déchets afin de laisser les pièces vides et balayées. Lors de cette étape, on balaie le gros de la poussière avec un chiffon sec pour la déplacer au sol avant d’utiliser un puissant aspirateur. On veillera à conserver les films protecteurs posés aux les murs et les sols jusqu’à la fin du nettoyage grossier. Le nettoyage en profondeur De son côté, le nettoyage en profondeur vise à rendre parfaitement saines et habitables les pièces concernées par le chantier. En effet, lors de travaux, de grandes quantités de poussière sont générées, qui vont s’insinuer dans les moindres recoins. Ainsi, le nettoyage en profondeur va s’intéresser de près à de nombreux éléments : portes et fenêtres, stores et volets, sols et plinthes, interrupteurs, prises et robinets, cuisine et salle de bains, murs et crépis, Radiateurs. Dans le cadre du nettoyage en profondeur, l’intégralité du logement est nettoyée de fond en comble. Au-delà du dépoussiérage, il est nécessaire de désinfecter les lavabos, baignoires et équipements sanitaires, de décaper les sols, dégraisser les vitres, aérer le logement, etc. Faire appel à une société spécialisée Du fait de l’importante quantité de poussière, gravats ou résidus divers présents dus aux travaux, le nettoyage est généralement confié à une société spécialisée. Celle-ci peut être mandatée par l’entreprise qui a réalisé les travaux, qui se chargera de répercuter le coût sur la facture globale du chantier. Elle peut également être mandatée par le client lui-même, qui pourra distinguer les coûts des travaux et du nettoyage. Dans ces deux cas de figure, les actions à réaliser par l’entreprise de nettoyage de fin de chantier sont définies par le client et consignées dans le cahier des charges de l’intervention. Réaliser le ménage soi-même Si le cas le plus courant est de faire intervenir une entreprise spécialisée, rien ne vous empêche de réaliser vous-même le nettoyage de fin de chantier. L’occasion de peut-être tester votre système d’aspiration centralisée flambant neuf ? Cette opération vous demandera beaucoup d’huile de coude, d’aide et de produits appropriés, mais pourra vous faire économiser une somme conséquente : en effet, un nettoyage de fin de chantier coûte en moyenne entre 300 et 400 € pour 100 m² de surface.
Il y a 4 ans et 281 jours

Aperçu sur les différents travaux d’aménagement publics

Pour développer le tourisme dans un pays ou une ville, il est indispensable d’aménager ou de créer un certain nombre d’infrastructures. L’objectif est d’attirer un maximum de visiteurs tous les ans pour booster l’économie de la région ou du pays en question. Pour concrétiser un projet de ce genre, il est préférable de recourir à l’expertise d’une entreprise spécialisée en travaux d’aménagement public. Le terrassement : une branche des travaux d’aménagement publics Pour des projets de construction ou d’extension, par exemple, les travaux de terrassement s’imposent. Il s’agit d’une opération qui consiste à préparer un terrain destiné à l’édification d’une structure. Et donc, pour mener à bien les travaux, il faut se munir d’un parc de matériel conséquent et d’une main-d’œuvre qualifiée. À noter qu’il existe deux types de terrassements : le remblai et le déblai. Le premier consiste à déplacer des terres prélevées sur le terrain à construire afin d’uniformiser la surface, tandis que le déblai permet d’enlever des terres pour rabaisser le niveau de terrain, puis de l’aplanir. Ensuite, il va falloir charger les terres enlevées dans un véhicule afin de les déplacer pour le déblai. Terrasser signifie également préparer le sol en déplaçant des quantités importantes de terres ou de roches pour mettre le sol à niveau. Ainsi, on pourra réaliser certains ouvrages tels qu’une habitation ou une route. Avant de lancer le chantier, le terrassier effectue en amont un diagnostic. Le prestataire peut également s’occuper de la réalisation de bordures esthétiques en fonction des attentes des clients. Concernant le coût, tout dépend du type de sol du terrain, de son emplacement, de sa longueur, de la difficulté d’accès, etc. La création des réseaux divers Les travaux publics englobent également les travaux liés aux besoins primaires des consommateurs en matière d’hygiène. Cela concerne aussi bien le milieu urbain que le milieu rural. On parle ici des opérations d’assainissement et d’épuration des eaux usées. Concrètement, elles consistent à faire évacuer ces dernières ainsi que les eaux domestiques de chaque foyer par un réseau d’assainissement collectif. On cherche à dépolluer les eaux et les sols grâce à un système d’évacuation. Cette étape des travaux peut de même consister à la mise en œuvre d’un réseau d’approvisionnement en eau. Il s’agit ici de construire des structures facilitant l’acheminement de l’eau potable dans des zones, comme le quartier, la région, la ville, voire un pays entier. Certaines entreprises s’occupent de la pose de graviers pour créer des allées piétonnes, par exemple. Aussi, elles sont spécialisées dans la pose d’enrobé en vue de créer des chaussées ou une piste d’aviation. D’autres proposent leur savoir-faire dans des travaux de génie civil. Il s’agit des travaux de construction de tout type de bâtiment, allant des petits édifices aux gratte-ciels. Cela concerne également la réhabilitation et la rénovation d’une structure déjà existante. Ces travaux sont divisés en 4 parties, à savoir la construction d’infrastructures de transport, la construction de barrages, la construction d’infrastructures urbaines et de structures industrielles. Pour la concrétisation des travaux, il est recommandé de demander plusieurs devis auprès de plusieurs sociétés de construction.
Il y a 4 ans et 281 jours

Un contrat routier de 183 M€ pour Vinci au Canada

Le ministère des Transports de la province de l’Alberta a retenu, pour la réalisation du segment sud du périphérique de Calgary, le groupement d’entreprises composé de filiales de Vinci (65 %) - Carmacks, filiale d'Eurovia, mandataire du groupement, et Vinci Construction Terrassement - et de la société canadienne Graham (35 %).
Il y a 4 ans et 281 jours

Nomination de Marc Bellair au sein de Bluetek

Un parcours internationalMarc BELLAIR débute sa carrière dans le bâtiment en 1991 au sein de l'entreprise thaïlandaise Sodap Taïland Ltd, filiale du groupe Lafarge, en qualité de manager technique de production. Il y a assuré la direction de l'usine de production et la gestion des grands comptes clients internationaux.Durant 6 ans (1991-1997), Marc BELLAIR a également apporté son concours à travers diverses missions de support auprès d'unités du groupe au Pakistan, à Taïwan ou encore à Hongkong. En 1997, Marc BELLAIR intègre la filiale Lafarge Refractories, du groupe éponyme, spécialisée dans la fabrication des bétons réfractaires pour l'industrie de l'aluminium. Jusqu'en 2002, Marc BELLAIR a eu pour mission de développer le marché international des matériaux réfractaires avec un périmètre d'action couvrant pas moins de 20 pays.Fort de ces expériences, Marc BELLAIR occupera le poste de la Direction Nationale des Ventes Façade et Prescription chez Wienerberger auprès des maîtres d'œuvre, des architectes et des bureaux d'études tout en participant à la stratégie commerciale de cette branche d'activité de Wienerberger.Un nouveau challenge dans la gestion des énergies dans le bâtimentL'arrivée de Marc BELLAIR, depuis le 1er juin 2020, témoigne de la volonté d'ADEXSI de renforcer la prescription de sa filiale Bluetek en restructurant cette cellule autour des compétences et des services du groupe ADEXSI et de l'offre GENATIS, solution globale pour la gestion des énergies naturelles des bâtiments.Cette nouvelle organisation de la prescription de BLUETEK aura pour vocation d'apporter des solutions clés en mains aux maitres d'œuvres et d'ouvrage ainsi qu'aux architectes.Genatis : une solution globaleGENATIS est une marque transversale d'ADEXSI qui regroupe les produits et savoir-faire de l'ensemble de ses filiales – BLUETEK, ESSERTEC, SOUCHIER-BOULLET, TELLIER BRISE-SOLEIL, SIA – en vue de proposer une solution globale de gestion des énergies naturelles dans les bâtiments.Destinée à tous les professionnels de la construction (architectures, aux maîtres d'œuvre, aux maîtres d'ouvrage, etc.), l'offre GENATIS, est une solution avant-gardiste qui répond aux nombreux défis de la rénovation énergétique des bâtiments ainsi qu'à la future réglementation environnementale de 2020.Une offre de services spécifiquesLa solution GENATIS se complète d'une offre de services dédiés en complément des produits des filiales d'ADEXSI. Parmi ces services, GENATIS assure la gestion du rafraichissement des bâtiments grâce à des automates programmables pilotables pas les gestionnaires permettant notamment d'obtenir un confort optimisé par la gestion de la gradation de l'éclairage artificiel, l'ombrage des façades et des lanterneaux présents en toiture, la ventilation, le rafraichissement par évaporation ou la façade bioclimatique. Enfin, GENATIS propose également un service « Diagnostic ».Cette prestation fait partie des leviers clés de l'offre GENATIS qui permettront à Marc BELLAIR de professionnaliser d'avantage la prescription de BLUETEK en apportant une étude complète des bâtiments pour mieux comprendre leurs pathologies. Ceci afin de mieux appréhender les solutions - et leurs installations - les plus adaptées. Ce service, traité par le bureau d'étude d'ADEXSI, comprend l'étude d'optimisation, les travaux, l'accompagnement et la garantie de performances sur l'ensemble des solutions GENATIS.
Il y a 4 ans et 282 jours

Migma : Telles des feuilles mortes déposées par le vent

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Migma a réalisé un parvis en béton quartzé hydro-gommé poché pour les besoins du parc d’activité Confluence, à Livron-sur-Drôme (26). [©Migma] Le parc d’activité Confluence constitue une vaste zone aménagée sur quelque 20 ha à Livron-sur-Drôme (26). L’idée ici – classique – est de répondre aux besoins fonciers des entreprises, tout en favorisant l’emploi local.  En parallèle de la construction des bâtiments tertiaires, l’ensemble de la zone bénéficie d’un traitement esthétique poussée des surfaces horizontales. Dans le cadre du lot VRD/Aménagement est intervenue l’entreprise drômoise Migma, pour une opération sous la maîtrise d’œuvre de Sotrec Ingénierie.  « La réalisation du grand parvis central du parc d’activité a constitué notre principal défi », résume Jérémy Brot, conducteur de travaux Migma. Le lieu est Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 282 jours

Specbea : « Les bétons d’aménagement connaissent toujours d’importants développements »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Olivier Mercier a pris la présidence du Specbea il y a un peu plus d’un an maintenant. [©Specbea] « A l’origine, notre activité était surtout centrée sur le développement des chaussées en béton », rappelle Olivier Mercier, président du Syndicat professionnel des entrepreneurs des chaussées en béton et d’équipements annexes (Specbea). Et de poursuivre : « Depuis, les domaines d’expertise des entreprises du secteur ont changé en profondeur. Les bétons d’aménagement ont connu et connaissent toujours d’importants développements. » Intégrer cette spécialité au sein des préoccupations du syndicat était donc une évidence. Les petites entreprises expertes en bétons de voirie décoratifs l’ont très bien ressenti, faisant grossir la liste des Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 282 jours

L’OPPBTP allège les préconisations de sécurité sanitaire pour les entreprises du BTP

L’OPPBTP met à jour le guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction Covid-19 et allège plusieurs mesures.
Il y a 4 ans et 285 jours

Relance de la construction mondiale (4/5) : la Corée du sud cherche son salut à l'export

Le gouvernement a lancé un plan de soutien à l’export pour aider les entreprises sud-coréennes à remporter des contrats de construction à l’étranger. 30 projets d’une valeur totale de 100 Mds$, sont concernés par ce nouveau dispositif.
Il y a 4 ans et 285 jours

Facibloc choisit Ecap® d'Edilteco pour l'ITE des maisons ossatures bois

Afin de proposer une finition sous forme de crépi, doublée d'une isolation thermique extérieure, sur ses constructions ossature bois, Sébastien Borie a choisi d'utiliser le système ITE ECAP® d'EDILTECO® France. ECAP® présente de nombreux avantages notamment sa capacité d'imperméabilité, sa bonne isolation thermique, ses multiples coloris et matériaux de finition (Acrylic Colour, Acrylic Siloxane Colour, Silicate Colour) mais c'est aussi sa simplicité de mise en œuvre qui a séduit l'entrepreneur.ECAP® et FACIBLOC®, plus de simplicité pour plus d'efficacitéTout comme le système FACIBLOC®, ECAP® est une solution efficace offrant simplification de pose et rapidité de mise en œuvre. En cours de fabrication, les plaques de polystyrène ECAP® reçoivent l'application d'un sous-enduit de 3 mm sur la surface du PSE et l'intégration, sur le sous-enduit, d'une armature en fibre de verre débordante des deux côtés.Les plaques sont préalablement découpées et dans le même temps, les emplacements des chevilles sont réalisés dans la couche de base et l'armature. La plaque est donc semi-finie en usine et cela offre un gain de temps considérable lors de leur mise en œuvre.Également, les travaux ne nécessitent pas l'utilisation d'une bâche de protection aux U.V. ce qui allège sensiblement le coût du chantier. A l'instar d'ECAP®, les blocs en bois FACIBLOC® sont fabriqués en usine. Ils sont composés de briques de bois conçues en Douglas et bénéficient d'un double contreventement en OSB (Oriented Strand Board) de 12 mm, sans formaldéhyde.Les blocs sont proposés en 2 épaisseurs : 119 et 169 mm et sont également pré-isolés en usine avec de la laine minérales ou laine de bois. Livrés ainsi sur chantier, les murs FACIBLOC® sont manuportables et donc faciles à mettre en œuvre. Le système d'emboitement breveté FACIBLOC® (système de clef de liaison) est unique et innovant, il simplifie le montage tout en conservant l'aspect technique de la maison ossature bois.Les premiers chantiersLes premiers chantiers ECAP® et FACIBLOC® viennent d'être mis en œuvre dans le Puy-de-Dôme et à Lyon pour la conception de 3 extensions, de maisons individuelles conçues en FACIBLOC®. Ces extensions de 30 m², 25 m² et 22 m² deviendront une chambre, une cuisine et un bureau.Les clients ont choisi d'agrandir leurs maisons rapidement et à moindre coût, mais avec la certitude d'obtenir des performances très intéressantes en matière d'isolation thermique et phonique, grâce au système FACIBLOC®.Les propriétaires ont tous optés pour des blocs isolés en laine de bois avec un revêtement en crépi blanc ocre et une finition grésée.Le système ECAP® d'EDILTECO® a été chevillé sur les blocs FACIBLOC® et revêtu de la finition ECAP® AC « Acrylic Colour » ; un enduit mince qui donne du caractère au bâti et permet de lier esthétisme et protection des façades. En outre, sa formulation est dotée d'un traitement anticryptogamique offrant au produit une haute résistance à l'attaque des mousses et des champignons.L'ensemble confère une excellente isolation thermique avec un R de 6,20, répondant aux exigences de la RT 2020 (complexe mur en laine de bois R de 4,3 et plaque ECAP® en PSE blanc de 60 mm R de 1,9).L'autoconstruction FACIBLOC®Du studio de jardin de 17 m² à la maison traditionnelle de plus de 100 m², avec un R+1, les constructions FACIBLOC® offrent tous les avantages de l'ossature bois.Tous les matériaux ont été choisis en fonction de leur qualité technique et du respect de l'environnement. Le bois notamment va permettre de réguler l'hygrométrie ambiante et reste respectueux de la nature grâce à ses bas rejets de CO².Les isolants concèderont une excellente isolation phonique et une isolation thermique performante répondant aux exigences de la RT 2012 et 2020. Dès leur usinage les blocs FACIBLOC® sont répertoriés afin d'être assemblés entre eux, suivant un schéma de calepinage.L'entreprise conçoit et fournit également au choix, une charpente traditionnelle, une charpente en fermette à 2 ou 4 pans ou un toit terrasse avec un système de poutres en I, trois fois plus légères que les poutres en bois massif et à performances mécaniques égales.Les éléments de la baie sont également calibrés dans les blocs pour y être intégrés. Les pré-cadres des menuiseries sont réalisés en usine et habillés d'acier laqué de la couleur des menuiserie choisies. En option, des menuiseries en PVC, en aluminium ou en bois sont livrées avec les blocs.De la même manière, pour les volets roulants, les coffres tunnels sont usinés et fixés au pré-cadre. Ainsi ils sont livrés encastrés comme pour une maison en maçonnerie traditionnelle. 2 types de finitions sont disponibles : un crépi avec le système ECAP® d'EDILTECO® qui est mis en œuvre sur chantier ; ou un bardage dont les liteaux et le pare pluie sont fixés sur le bloc en usine.En pratique...Dès la validation de la commande, l'usinage est lancé et les délais de fabrication sont d'un mois environ.Les murs FACIBLOCS® sont livrés palettisés suivant le plan de calepinage. La mise en œuvre de l'extension ou de la maison se fait sur une dalle bois ou béton.Les blocs sont emboités les uns aux autres selon le système de clef FACIBLOC® qui permet de conserver tous les aspect écologiques, économiques et performants de la maison ossature bois.Grâce à l'isolation de la clef de liaison, il n'y a pas de discontinuité entre les matériaux et les parois de la structure ; les ponts thermiques sont ainsi pratiquement inexistants.FACIBLOC® fournit la lisse basse, la bande bitumeuse étanche, les blocs muraux identifiés selon le plan de calepinage, la lisse de chainage ainsi que toute la quincaillerie afin de permettre, même à un particulier novice, de monter ses murs dans les règles de l'art et en toute sécurité.Les documents de montage accompagnent pas à pas le monteur afin qu'il puisse, s'il le souhaite, assembler seul sa maison. Pour rappel, les autoconstruction FACIBLOC® sont légères et manuportables, elles ne nécessitent donc pas l'intervention d'un engin de levage.Mais le client peut aussi faire appel à un piloteur FACIBLOC® qui viendra l'aider et le conseiller à monter sa maison ou son extension, ou alors solliciter une équipe de montage indépendante (2 personnes) sur demande, qui prendra en charge le montage des murs et de la charpente.Les autoconstructions FACIBLOC® sont livrées hors d'eau, hors d'air.Informations complémentairesUsinage : Usine FACIBLOC® Clermont-Ferrand.Hauteur maximale d'un panneau : 2,80 mètres.Essence de bois : Douglas ou Epicéa.Mise en œuvre : pas de temps de séchage, murs secs, pose été comme hiver.Prix indicatif : Murs, charpente, menuiseries et revêtement extérieur, livrés, entre 400 et 460 euros TTC le m².Distribution : FACIBLOC® est distribué sous licence aux artisans indépendants, spécialistes ou non de l'ossature bois.
Il y a 4 ans et 285 jours

Chute brutale de 24 % de l’activité dans l’artisanat du bâtiment

La Capeb vient de publier son dernier baromètre. La croissance de l’activité dans l’artisanat du bâtiment connaît au 2e trimestre une chute brutale de –24 % en comparaison avec la même période l’année dernière. L’ensemble des corps de métiers est affecté par le recul de l’activité. L’aménagement-décoration-plâtrerie constitue le corps de métier le plus impacté (-28 % par rapport au 2e trimestre 2019). A l’inverse, la maçonnerie affiche le recul le moins important (-19 %). Selon Jean-Christophe Repon, Président de la Capeb : « Pour le 2e semestre, les artisans se veulent optimistes et espèrent garder leurs salariés et maintenir toutes les compétences dans leurs entreprises. Cependant, la réalité que nous avons scénarisée fait état d’une baisse d’activité sur l’année 2020 comprise entre 15 et 17 %, soit une perte de 20 000 à 30 000 emplois. Mais deux inconnues majeures subsistent dans le cadre de la reprise de l’activité : le retour éventuel du virus et l’effet domino lié à la crise économique. » La construction neuve est gravement touchée, avec une contraction de 22 % après 14 % au 1er trimestre 2020. Sur les 12 derniers mois à fin mai 2020, 409 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39 600 de moins que dans les 12 mois précédents (-8,8 %). Dans le même temps, 368 800 logements ont été mis en chantier, soit 41 700 de moins (-10,2 %). Dans l’ancien, le recul est encore plus significatif en entretien rénovation, qui chute de 25 %, après une baisse de 10,5 % au 1er trimestre 2020. Dans le même temps, les travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement régressent de 27 % sur la même période (comme au même trimestre de l’année précédente). Une trésorerie encore plus détériorée : Le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à -60% au cours de cette période (contre 11 % au 2T2019) alors que dans le même temps, 1 % déclare une amélioration (contre 15% au 2T2019). En juillet 2020, le montant moyen des besoins de trésorerie augmente puisqu’il atteint 23 000 € (contre 22 000 € un an auparavant). De nombreuses entreprises ont ainsi fait des demandes de Prêt garanti par l’État (PGE) durant cette période. Les carnets de commande représentent 65 jours de travail en moyenne (contre 74 jours un an plus tôt soit une baisse de 9 jours) et tendent à se stabiliser par rapport au 1er trimestre, notamment en entretien amélioration. Si l’activité de l’artisanat du bâtiment redémarre, elle reste toutefois freinée par des problèmes d’approvisionnement pour 31 % des entreprises artisanales, mais aussi par le refus d’une partie de la clientèle privée d’engager des travaux (pour 20 % des entreprises artisanales) et enfin par les difficultés à appliquer le guide de l’OPPBTP (pour 15 % des entreprises artisanales). Même si les entreprises déclarent au 2e semestre vouloir conserver leurs salariés, le choc infligé à l’artisanat du bâtiment par la crise du Covid-19 risque d’entrainer une contraction d’au moins 15 % de l’activité et des pertes d’emplois sur l’année 2020. Cette situation sera subordonnée à l’évolution de l’état sanitaire et de l’économie du pays. Graphique : source CAPEB – I+C/Xerfi, taux de croissance par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Il y a 4 ans et 286 jours

Chute historique de l’activité dans l’artisanat du bâtiment au 2e trimestre

"La crise du Covid-19 a provoqué un choc inédit bien supérieur à celui de la crise de 2009. La violence de cette pandémie se chiffre en effet à 24% de perte d'activité", affirme Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), cité dans un communiqué.Pour le second semestre, "les artisans se veulent optimistes et espèrent garder leurs salariés et maintenir toutes les compétences dans leurs entreprises", affirme M. Repon.Mais le scénario envisagé par la confédération "fait état d'une baisse d'activité sur l'année 2020 comprise entre 15 et 17%, soit une perte de 20.000 à 30.000 emplois", anticipe son président.Car si l'activité du secteur reprend, elle est toutefois ralentie "par des problèmes d'approvisionnement pour 31% des entreprises artisanales mais aussi par le refus d'une partie de la clientèle privée d'engager des travaux" et par la difficulté d'appliquer les préconisations sanitaires en vigueur pour les artisans du bâtiments.Entre avril et juin, la chute d'activité a concerné l'ensemble des corps de métiers, l'aménagement-décoration-plâtrerie en tête (-28 % par rapport à la même période l'an dernier).Cet impact a également été ressenti différemment sur le territoire, l'activité ayant moins baissé dans les zones rurales que dans les grandes villes, indique M. Repon.Les entreprises artisanales implantées en Ile-de-France accusent la plus forte baisse d'activité (-30%) suivies par celles des Hauts-de-France. La baisse d'activité est plus limitée sur la façade atlantique avec une baisse entre 21 et 22%, ainsi que dans le grand Est, en Bourgogne-France-Comté et en Occitanie.La construction neuve est, elle, "gravement touchée", avec une contraction de 22% sur ce deuxième trimestre s'ajoutant au recul de 14% au premier trimestre. Sur la période de douze mois achevée fin mai 2020, 409.600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39.600 de moins que dans les douze mois précédents.Même tendance sur les bâtiments anciens avec un recul significatif de 25% en entretien-rénovation , après une baisse de 10,5% sur le premier trimestre.En juillet, la Capeb évalue le montant moyen des besoins de trésorerie à 23.000 euros contre 22.000 euros un an auparavant. "De nombreuses entreprises ont ainsi fait des demandes de Prêt garanti par l'État (PGE) durant cette période", souligne la Capeb.
Il y a 4 ans et 286 jours

L'impression 3D, ressort "majeur" de l'innovation en Europe

"La croissance sur ces dernières années est vraiment impressionnante", affirme à l'AFP Yann Ménière, chef économiste de l'OEB. "Le développement majeur ces dernières années sur cette révolution industrielle, ce n'est pas seulement l'intelligence artificielle ou la 5G, c'est aussi l'impression 3D."De 2015 à 2018, le nombre de demandes de brevet liées à l'impression 3D a progressé de 36% par an en moyenne, un taux dix fois supérieur à la croissance annuelle moyenne du nombre de demandes déposées auprès de l'OEB sur la même période (3,5%).L'étude souligne la position dominante de l'Europe dans ce domaine, les entreprises européennes étant à l'origine de 47% de toutes les inventions déposées dans ce domaine à l'OEB depuis 2010.Parmi les poids lourds du secteur figurent le groupe d'optique franco-italien EssilorLuxottica et l'équipementier aéronautique et motoriste Safran.Également appelée fabrication additive, l'impression 3D permet de produire des objets tridimensionnels grâce à une technologie numérique, en superposant de fines couches de matériau, allant du plastique aux métaux en passant par des cellules vivantes.Les objets ainsi "imprimés" sont des répliques de modèles numériques, permettant d'obtenir des formes complexes et personnalisables par simple modification du modèle numérique."Ce n'est pas forcément la technologie la plus compétitive pour reproduire des millions de fois la même pièce", explique l'économiste de l'OEB. "Mais s'il faut produire des milliers de pièces chacune avec une petite différence, dans ce cas, c'est imbattable".La possibilité de "customiser" les pièces ainsi produites rend la fabrication additive particulièrement pertinente dans le domaine de la santé, où elle permet d'adapter des lunettes, prothèses ou organes à chaque patient.La santé représente le principal secteur d'innovation en la matière, avec 4.018 demandes déposées auprès de l'OEB depuis 2010, devant le secteur de l'énergie ou des transports. Un effort accru durant la crise du coronavirus, qui a selon Yann Ménière agi comme un "formidable révélateur, un démonstrateur du potentiel de cette technologie".De nombreuses petites entreprises se sont emparées de l'impression 3D pour créer des visières de protection ou des respirateurs. Mais cette technologie trouve des applications dans des secteurs toujours plus nombreux, comme l'électronique, la construction ou dans les produits de grande consommation, comme les chaussures.
Il y a 4 ans et 286 jours

Schöck assoit son expertise en construction passive avec toujours plus de références labélisées

Ce fervent défenseur de la Qualité de l'Enveloppe multiplie ainsi les références en constructions passives, dont l’isolation renforcée, le traitement des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air constituent les impondérables pour prévenir de manière optimale les pertes de chaleur et d’énergie. Garantir en toutes saisons un haut niveau de confort aux habitants, tout en respectant l’environnement par des rejets de GES minimes grâce à la faible consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation (source également d’économie pour les ménages) : tel est le leitmotiv qui motive Schöck à plébisciter les labels passifs.Résidence Solatium à Vandœuvre-lès-Nancy (54) labellisée par la Fédération Française de la Construction Passive : 14 logements locatifs destinés à des personnes âgéesMise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KXT (pour les balcons en porte-à-faux) et QXT (pour les loggias sur appuis) Schöck est intervenu sur la réalisation de ce bâtiment regroupant deux programmes sociaux (25 studios pour l’Agence de Réinsertion Sociale - résidence Myosotis - et 14 logements pour séniors via Meurthe et Moselle Habitat - résidence Solatium -) et signé de l’atelier Rolf Matz Architecture, spécialisé dans l’architecture bioclimatique, les bâtiments passifs et l’éco-construction à haute performance énergétique. Comme le souligne Lionel Mahuet, Directeur général de Meurthe-et-Moselle Habitat, Maître d’ouvrage du projet, le choix d’une conception selon le standard européen de bâtiment passif, le label Passivhaus, se nourrit « d’une démarche environnementale très ambitieuse pour préserver les ressources naturelles mais aussi de la nécessité de réduire les charges de nos locataires, de jouer à la baisse sur leur facture énergétique et à la hausse sur leur pouvoir d’achat.»La particularité de cette réalisation s’avère avoir été modélisée au préalable en 3 D, présentant l’avantage selon l’architecte-ingénieur Rolf Matz de « mieux appréhender l’interaction des différents corps d’état et ainsi d’optimiser certains postes, comme l’a été celui des fluides par exemple ». A l’issue de cette étude 3D : un CCTP des plus détaillés qui a permis aux entreprises d’y répondre avec exactitude, pour atteindre la performance passive optimale visée. Si le projet prévoyait initialement balcons et coursives en structure métallique, Schöck, jouant son rôle de conseil, a préconisé l’usage du béton, finalement retenu. C’est ainsi qu’au niveau des liaisons mur-dalle loggia (20 au total), Schöck a mis en œuvre ses rupteurs structurels modèle Schöck Isokorb® QXT. Ils assurent la continuité de l’isolation du bâtiment là où celle-ci serait interrompue par une liaison structurelle entre la dalle intérieure et la dalle de loggia, tout en reprenant l’effort tranchant. Par ailleurs, 28 ml de balcons en porte-à-faux ont été traités avec des rupteurs Schöck Isokorb® KXT. Notons que, pour ces deux modèles de rupteurs, la gamme "XT" a été sélectionnée, disposant d’une épaisseur du corps isolant de 120 mm au lieu des 80 mm traditionnels : une référence déjà certifiée par le Passivhaus Institut en Allemagne. Ainsi, la pose de rupteurs, associée aux performances des menuiseries en pvc triple vitrage passives certifiées (avec occultation par brises soleil orientables) et d’une VMC double flux, induit un besoin de chauffage annuel de 7.47 kWh/m² (très inférieur donc à 15 kWh/m2 par an, premier critère pour obtenir le label Passivhaus). Le test d’étanchéité à l’air se révèle également exceptionnel avec pour le standard passif : 0.60 vol/h, soit 0.15 vol/h pour le bâtiment Solatium et 0,14 vol/h pour Myosotis. Caractéristiques techniques de la résidence Solatium, couplée à la résidence Myosotis Sources : Rolf Matz Architecture Surface de plancher : 1 900 m² Mode constructif : mur maçonné structure béton TTest d’étanchéité à l’air : 0.14 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 7.47 kWh/m²/an Bâtiments Certifiés passifs par la Fédération Française de la Construction Passive en janvier 2018Logements labellisés par Propassif à Colmar (68) : 48 en réhabilitation et 30 en construction, rue du Luxembourg, quartier de l’Europe Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) et Schöck Isokorb® QS (liaison béton-acier) Les logements de la rue du Luxembourg à Colmar incarnent l’exemple parfait de la polyvalence des rupteurs Schöck, aussi efficaces en neuf qu’en rénovation, pour un traitement optimal des ponts thermiques en isolation thermique par l’extérieur. A l’origine, un bâtiment typique des années 60 se distinguant surtout par sa vétusté : « C‘était avant que le PHCCA et l’Agence d’architecture DeA architectes Mulhouse ne se décident pour une forme originale de rénovation-construction : la barre est scindée, une partie détruite pour laisser l’ensemble respirer, et le tout repensé entièrement pour laisser la place à l’un des plus grands ensemble Passivhaus en France » explique Propassif. Ainsi, dans la partie rénovée comme dans la partie neuve, plus de 180 rupteurs Schöck Isokorb® type KST, KST-ZST et KST-QST (reprenant, selon leurs dispositions, les efforts de traction, les efforts de compression et les efforts tranchants) ont été positionnés au niveau des balcons, en jonction entre la structure métallique porteuse et la dalle en béton. En effet, cette gamme de rupteurs Schöck, constitués d’éléments en acier inoxydable traversant un corps isolant en néopor, interrompt le flux de chaleur dans l’élément métallique : les supports, habituellement d’un seul tenant, sont désolidarisés et le rupteur mis en place dans l’espace intermédiaire assure la reprise des efforts structurels et la continuité de l’isolation thermique. Solution économique particulièrement facile à mettre en œuvre par simple liaison vissée, Schöck Isokorb® KST présente l’avantage d’éviter les pertes d’énergie et de chaleur tout en limitant également les risques liés à l’humidité et la condensation, à savoir l’apparition de moisissures. Le caractère “invisible” des rupteurs une fois posés (se substituant aux poteaux porteurs) séduit aussi par l’esthétique qu’il offre : des façades parfaitement isolées thermiquement qui demeurent élégantes ! Cet allègement visuel se double aussi d’une réduction des coûts globaux d’exploitation. Par ailleurs, une soixantaine de rupteurs Schöck Rutherma® Q a été utilisée pour les liaisons béton-béton dans certaines zones du bâtiment. Caractéristiques techniques du bâtiment rénové Sources : Propassif Superficie : 2 244 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm - Enduit 0,325 W / (mK) 10 mm // Valeur U = 0,179 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.34 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 11 kWh/m²/anCaractéristiques techniques du bâtiment neuf Sources : Propassif Superficie : 3 552 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm // Valeur U = 0,18 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.54 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 13 kWh/m²/an Ilot résidentiel labellisé par Propassif France à Thionville (57) : 18 logements en R+4 Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) Autre référence labellisée par Propassif : l’ilot résidentiel de 18 logements à Thionville, conçu par ASP Architecture, agence reconnue pour son expertise en architecture à forte valeur ajoutée environnementale, avec pour maître d’ouvrage Batigère, acteur majeur du logement social dans la région Grand-Est.Là aussi, en vue d’éviter les déperditions thermiques, traiter les points de rosée et se conformer aux critères du label passif, l’ancrage de la structure métallique des balcons sur mur béton s’est opéré par l’intermédiaire des rupteurs Schöck Isokorb® KST. Ces derniers ont été fixés par des sabots métalliques : une simplicité et une rapidité de mise en œuvre très appréciées sur les chantiers. Concluons en valorisant le fait que pour toutes ces réalisations passives, l’enveloppe du bâtiment se doit d’être homogène, continue et sans ponts thermiques (induisant une désolidarisation des parties saillantes des bâtiments telles les loggias, balcons et acrotères). Schöck allie performance de ses solutions et excellence de ses services. Il propose ainsi non seulement des rupteurs possédant l’agrément de l’Institut Passivhaus, mais accompagne également les projets de leur conception à leur livraison pour garantir en toute confiance leur certification passive.
Il y a 4 ans et 287 jours

Fort rebond des créations d'entreprises au mois de juin 2020

CONJONCTURE. Les créations d'entreprises enregistrent une belle remontée en ce début d'été 2020 : avec plus de 75.000 dossiers déposés en juin tous secteurs d'activité confondus, ce qui représente un bond de 38% par rapport à mai, la crise du coronavirus ne semble pas trop perturber les nouveaux entrepreneurs. Et la construction n'est pas en reste.
Il y a 4 ans et 291 jours

Après le virus, les constructeurs britanniques veulent bétonner leur reprise

Avec la levée progressive du confinement instauré fin mars au Royaume-Uni, le chantier d'un complexe de logements étudiants a repris à Guildford après cinq semaines d'arrêt, un projet de 38 millions de livres (42 millions d'euros) qui, une fois achevé, comptera 533 chambres réparties sur quatre immeubles.Si certains travaux ont été autorisés à rester ouverts au plus fort du "lockdown", sous réserve de respecter les règles sanitaires, ce chantier s'était interrompu le temps de mettre en place des mesures de sécurité pour ses 75 employés."Tout le monde s'est rendu compte qu'il ne s'agissait pas seulement de notre santé et sécurité - il s'agissait aussi de la famille de chacun", explique à l'AFP le responsable du projet, Barry Kerr, 34 ans.Salle d'isolementDes mesures préventives ont été introduites sur le site de construction opéré par l'entreprise McAleer & Rushe, comme un système de déplacement unidirectionnel, un nombre d'employés réduit, et des cantines, vestiaires, toilettes et lavabos plus nombreux.Les heures de début et de fin ont été étalées, le système d'entrée par empreinte digitale a été retiré, et les employés doivent déclarer leur état de santé tous les jours. Une "salle d'isolement" a été créée au cas où l'un d'eux présenterait des symptômes - elle n'a pas encore été utilisée.L'entreprise et ses sous-traitants ont également recouru au mécanisme de prise en charge partielle des salaires par l'Etat, mis en place par le gouvernement du conservateur Boris Johnson pour éviter des licenciements durant la crise sanitaire."Je crois que l'entreprise a pris la bonne décision (...) en fermant temporairement ses chantiers jusqu'à ce que nous puissions assurer que nous respectons bien les directives" officielles, souligne Barry Kerr.Il précise toutefois que les annonces ont parfois été confuses: les chantiers pouvaient rester ouverts en Angleterre et en Irlande du Nord, mais pas en Ecosse.L'incertitude du BrexitLa confinement a provoqué l'effondrement de l'activité de la construction au Royaume-Uni en avril et en mai, avant un rebond en juin. L'indice PMI pour le secteur est remonté à 55,3 points le mois dernier, contre 28,9 en mai, selon le cabinet IHS Markit. Un indice en dessous de 50 points signale une contraction économique. Avec le confinement, "au moins 50% des chantiers ont fermé", explique Gareth Belsham, directeur du cabinet de conseil en immobilier Naismiths. "Seuls quelques petits promoteurs, principalement des promoteurs résidentiels, ont pu poursuivre au milieu de tout ça".Le choc a été d'autant plus rude que le secteur venait à peine de se remettre des incertitudes économiques liées au Brexit, qui s'est réalisé le 31 janvier avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne."Construire, construire, construire"Fin juin, le Premier ministre Boris Johnson a appelé le Royaume-Uni à "construire, construire, construire" pour relancer l'économie frappée de plein fouet par la pandémie, promettant une "révolution par les infrastructures" inspirée du "New Deal" américain.Mercredi, son gouvernement a annoncé qu'il allait injecter 30 milliards de livres dans des mesures de relance, dont des subventions pour la rénovation énergétique et des aides à l'emploi des jeunes."En général, en ce moment, je pense que les perspectives pour la construction sont très bonnes", juge Andrew Southern, fondateur de Southern Grove, qui finance le projet de Guildford ainsi que deux projets similaires dans le centre de l'Angleterre.Gareth Belsham se montre plus sceptique quant à la réalisation de projets d'infrastructures par l'Etat, notamment en raison de l'impact du Brexit sur la disponibilité de la main-d'oeuvre étrangère.
Il y a 4 ans et 293 jours

Les majors européennes du BTP plutôt bien armées face à la crise

ETUDE. La 9e édition de l'enquête de Mazars a été publiée plus tôt que prévu. L'objectif : analyser la capacité des grandes entreprises de construction européennes à traverser la crise liée à l'épidémie de covid-19, et commencer à en observer les impacts. Les résultats sont disponibles en téléchargement.
Il y a 4 ans et 293 jours

Les grands groupes européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ?

En France, le confinement a été mis en place le 17 mars 2020 et tous les groupes ont communiqué sur l’arrêt d’une partie de leurs chantiers. L’activité a repris progressivement au cours du deuxième trimestre dans la plupart des pays au rythme des directives gouvernementales des pays où chaque groupe opère. Mazars s’est interrogé sur la capacité des majors européens du BTP à traverser la crise du Covid 19, à travers l’étude des performances, de la solidité financière et du positionnement (diversification géographique / sectorielle) des 17 grands groupes européen, pure players ou acteurs diversifiés autour des métiers de la construction, dont le chiffre d’affaires consolidé est supérieur à 5 Mds€, L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » compare les performances financières des majors européens du BTP sur 2019 et début 2020. Par rapport aux précédentes études, les axes de comparaison ont été complétés d’un focus sur l’endettement, la trésorerie et la liquidité des majors à fin 2019. Les groupes ressortent renforcés de l’année 2019 avec une belle croissance de +4,5% (dont +7,9% pour les majors français) et un taux de marge opérationnelle légèrement supérieur (+0,2 point pour atteindre 4,9%). L’internationalisation des majors s’est à nouveau accentuée en 2019 : la part de l’activité réalisée à l’étranger progresse de 2 points, pour représenter 56% de leur activité.Le carnet de commandes à fin 2019 est au plus haut historique, en hausse de 3,5% vs. fin 2018.La solidité financière s’est fortement améliorée sur 5 ans, avec une hausse de la trésorerie de 40% pour l’ensemble des groupes, atteignant ainsi 45 Mds€. En complément l’endettement net a reculé sur cette période de 38%, hors groupes ayant une activité de concession.L’activité des groupes ayant publié au 1er trimestre 2020 est encore faiblement marquée par l’impact du Covid 19 (+2,2% vs. 1er trimestre 2019), mais devrait être fortement impactée au 2nd trimestre 2020, à l’image de la dégradation des capitalisations boursières sur le 1er semestre 2020.Les publications du chiffre d’affaires des majors européens du BTP au 31 mars 2020 montrent seulement les premiers effets de la crise du Covid-19. Les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Cette crise s’est également traduite par une forte dégradation des capitalisations boursières de l’ensemble des majors européens. Cette dégradation s’est cependant atténuée au fur et à mesure de la reprise des chantiers.2019, Une nouvelle année de croissance pour les majorsL’activité des majors s’inscrit en hausse pour la troisième année consécutive, à +4,5% par rapport à 2018. Les groupes français se distinguent, pour la seconde année consécutive, par une hausse de leur chiffre d’affaires (+ 7,9%) supérieure à la moyenne des groupes du Panel.En 2019, les majors ont poursuivi leur stratégie de croissance externe avec de nombreuses acquisitions sur les divers secteurs d’activité, notamment deux principales acquisitions sur la partie Concessions : l’acquisition en mai de 50,01% des parts de l’aéroport de Londres-Gatwick par Vinci et le rachat en décembre de 49,9% des parts de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le groupe Eiffage.Le taux de marge opérationnelle des groupes du Panel s’est maintenu par rapport à 2018 (+0,2 point hors Atlantia). Cette légère hausse est toutefois à nuancer. Avec la prise en compte d’Atlantia, le taux de marge opérationnelle des majors européens sur 2019 recule de 0,9 point par rapport à 2018. La dégradation de 18 points du taux de marge opérationnelle du major italien, notamment impacté par l’effondrement du Pont de Gênes, pénalise la moyenne du Panel.Développement à l’internationalDans la continuité des années précédentes, le poids de l’activité des majors réalisé à l’étranger poursuit sa montée en puissance. En 2019, 55,7% de leur chiffre d’affaires est réalisé hors marché domestique, soit +1,6 point par rapport à 2018, évolution principalement portée par le marché européen (hors domestique), dont la part progresse de +1,5 point.La hausse du poids de l’activité des majors en Europe hors domestique par rapport à 2018 est notamment portée par Atlantia (+20 pts, principalement en lien avec l’acquisition d’Abertis), NCC AB (+3,5 pts) et Acciona (+1,7 pt).La part du chiffre d’affaires des majors sur leur marché domestique représente 44,3% de l’activité des groupes en 2019. Ce recul de -1,6 point par rapport à 2018 est notamment impacté par Atlantia (-28 pts), NCC AB (-3,5 pts) et Vinci (-2,2 pts). Une troisième année de forte croissance pour les majorsL’accroissement du chiffre d’affaires de VolkerWessels de 12,1% par rapport à 2018 est lié à un effet volume sur l’ensemble des segments, notamment sur sa branche Infrastructure en Allemagne et son département Energy & Telecom Infrastructure au Pays-Bas, à l’exception de l’Amérique du Nord qui a subi des intempéries.Eiffage voit son activité croitre de +10,7% par rapport à 2018. Cette hausse est principalement en lien avec les bonnes performances de ses pôles « Construction » et « Infrastructures ». Le major français a bénéficié de la dynamique des projets du Grand Paris ainsi que de la livraison de nombreux chantiers, notamment dans le secteur des transports en commun en site propre.La croissance de l’activité de Vinci (10,4%) est liée à la croissance organique et à la croissance externe, notamment des branches Concessions (aéroport de Londres Gatwick) et Énergie.La croissance du chiffre d’affaires de Balfour Beatty (+10,3 % par rapport à 2018) s’explique par le développement de la partie infrastructures, ainsi que par sa politique de croissance externe avec l’acquisition en 2019 d’une vingtaine d’entreprises de tailles diverses. Une hausse continue du carnet de commandesEn 2019, les majors enregistrent pour la quatrième année consécutive une hausse de leur carnet de commandes pour les secteurs liés aux métiers de la construction, de +3,5 % en 2019, et ce malgré des niveaux déjà historiquement élevés (+3,1% en 2018 ; +2,7% en 2017 ; +5,9% en 2016).Des situations contrastées en termes d’endettement netSur ces cinq dernières années, les majors ont très fortement réduit leur endettement net (-38% en 5 ans), à l’exception des groupes ayant une activité de concession qui ont poursuivi leurs investissements (+58% en 5 ans).La hausse marquée de l’endettement net des groupes ayant une activité de concession porte sur les deux dernières années et sur deux majors : Altantia et Vinci. Ils contribuent fortement à l’endettement global du Panel (respectivement 44,1% et 26,0% de l’endettement net total chiffré à 83 Mds€).Cette forte progression est en lien avec l’acquisition d’Abertis, venue tripler l’endettement net d’Atlantia en 2018, et l’acquisition de l’aéroport de Londres Gatwick en 2019 pour Vinci.La trésorerie des groupes du Panel repart à la hausse en 2019, après une légère baisse liée à l’effet taux de change sur l’exercice 2018, pour atteindre 45 Mds€ en 2019, représentant une hausse de 40% en 5 ans.Analyse des disponibilités nettes par rapport à l’activité à fin 2019Ferrovial et Atlantia se démarquent respectivement avec des ratios disponibilités nettes / chiffre d’affaires de 78,2% et 44,7% en 2019, alors que le ratio moyen des groupes du Panel s’élève à 19,4%.Le ratio moyen des groupes français ressort à 14,9%, soit 4,5 points en-deçà de la moyenne des groupes du Panel.Endettement brut, trésorerie et lignes de crédit non tiréesSur les 17 groupes du Panel, 4 présentent un excédent net à fin d’année 2019 : Balfour Beatty (0,2 Md€), Royal BAM Group (0,6 Md€), VolkerWessels (0,6 Md€) et Strabag (1,1 Md€).Par ailleurs, 3 groupes se démarquent particulièrement avec un endettement net supérieur à celui des autres majors (Atlantia : -36,7 Mds€, Vinci : -21,7 Mds€ et Eiffage : -10,2 Mds€), notamment en lien avec des opérations de croissance externe dans le secteur des concessions. Pour la majorité des majors européens du BTP, l’analyse des agrégats financiers présentés ci-dessus fait ressortir une santé financière certaine des groupes à fin 2019, au regard notamment de leur niveau de liquidité et de la diminution de leur endettement net ces dernières années.Rentabilité des majors par secteurPour mener des comparaisons sectorielles compte tenu des informations disponibles, l’activité des majors européens du Panel est ventilée selon 6 secteurs d’activité, dont 5 sont liés aux métiers de la construction.L’impact de la crise COVID19La crise sanitaire liée à la Covid-19 vient néanmoins menacer ces bons résultats et les objectifs des majors pour les prochains mois, puisque la plupart des pays ont imposé un confinement, engendrant irrémédiablement un ralentissement de l’activité. Au cours du premier trimestre 2020, les majors européens ont généré une activité trimestrielle, supérieure à la moyenne de ces 5 dernières années de 9,6%, et en hausse de 2,2% par rapport au 1er trimestre 2019, malgré les premiers impacts de la crise du Covid-19.Bien que le premier trimestre 2020 ne traduit pas, pour l’ensemble des majors, l’impact de cette crise inédite, les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Les majors français sont en effet impactés plus particulièrement sur les métiers du BTP (-6,3% par rapport au T1 2019), de la Route (-8,9%) et de l’Immobilier (-14,8%), suite aux mesures de confinement en France appliquées dès mi-mars 2020. « Les majors européens, pour leur grande majorité, affichent une année 2019 satisfaisante en termes d’activité et présentent une santé financière certaine à travers une forte baisse de leur endettement net et un niveau de liquidité élevé. La diversité géographique de leur activité, qui permet de compenser les impacts de la crise dans les différents pays, ainsi que la diversité des métiers, l’industrialisation de leurs méthodes de travail et leur niveau de digitalisation constituent de réels atouts pour permettre aux majors de traverser cette période. Le deuxième trimestre 2020 devrait néanmoins être plus impacté, mais devra être analysé au regard de mesures prises par les Etats pour soutenir les entreprises du secteur au travers de plans de relance dans le BTP ou la poursuite des grands travaux », conclut Olivier Thireau, Associé responsable Immobilier & BTP chez Mazars France.L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » est disponible sur ici.
Il y a 4 ans et 293 jours

Covid-19 : Nouvelle mise à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire de l'OPPBTP

A la suite de l'annonce des nouvelles règles sanitaires applicables à compter du 24 juin pour les entreprises et au lancement d'une nouvelle phase de déconfinement, les recommandations ont évolué pour permettre à tous les secteurs de reprendre progressivement leurs activités tout en protégeant la santé de leurs collaborateurs. Au terme de nombreux échanges avec les représentants de la profession et des pouvoirs publics, l'OPPBTP publie une nouvelle révision du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction, conforme aux préconisations des pouvoirs publics.L'OPPBTP rappelle toutefois que l'épidémie n'a pas disparu et qu'il convient de rester très vigilant. Les fondamentaux de la prévention contre les risques de contamination doivent donc être maintenus, et en particulier le lavage fréquent des mains, ne pas se toucher le visage, le respect chaque fois que possible d'une distance minimale de 1m, le port du masque quand cette dernière mesure ne peut être garantie.Les principales évolutions du guide comprennent notamment :Un ajustement des mesures relatives à la coactivité : afin de favoriser le respect d'une distance minimale de 1m, il est toujours recommandé de porter une attention particulière à la coactivité, et en fonction de l'analyse des risques, de la limiter le cas échéant ou de veiller à mettre en œuvre diverses mesures barrières, comme par exemple la séparation des zones de travail, l'organisation des circulations, le port du masque…La mise à jour des mesures relatives aux déplacements : suppression de toutes les autorisations de circulation et de déplacement, précisions sur l'usage partagé des véhicules et les situations où le port du masque est obligatoire.La suppression de l'obligation systématique de port de lunettes de protection ou d'un écran facial lors du port d'un masque de protection respiratoire. Cependant, dans trois situations, cette obligation demeure.Des préconisations relatives au risque de forte chaleur conjugué à la Covid-19, telles que privilégier les mesures de distance physique et limiter l'utilisation des masques, ménager des temps de repos réguliers et prévoir des boissons fraiches en quantité suffisante.Des précisions sur la mise en œuvre des règles de distance dans les locaux : suppression de la division par deux des capacités nominales des bases-vie, suppression de la jauge des 4m2. A défaut de pouvoir respecter la distance minimale, le port du masque est obligatoire.Des compléments concernant les sanitaires mobiles, afin d'en garantir le bon usage.La suppression de la recommandation de limiter les interventions chez les personnes à risque de forme grave de Covid-19 aux seules interventions indispensables et urgentes.Plusieurs nouveaux documents pratiques sont mis à disposition, en plus de la mise à jour de la boite à outils Covid-19 de l'OPPBTP. Il s'agit d'une affiche « Travailler par fortes chaleurs et se protéger de la Covid-19 sur les chantiers », et de trois fiches conseil portant sur le choix d'un masque adapté aux fortes chaleurs, la ventilation et la climatisation des locaux, et la désinfection des cartouches réutilisables de masque respiratoire. Cette dernière fiche a été réalisée en partenariat avec l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) et l'Institut Robert Sauvé en Santé au Travail (IRSST) du Québec.« Le guide de l'OPPBTP est devenu la référence incontournable des acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics face à l'épidémie de Covid-19. Il était donc nécessaire de mettre à jour notre Guide afin de garder à disposition de tous un document unique, complet, agrémenté de nombreux outils pratiques très utilisés sur le terrain. Cette révision adapte au plus juste les préconisations sanitaires pour faciliter la reprise tout en assurant bien sûr des conditions de sécurité pour tous, conformes aux recommandations des pouvoirs publics. Par ailleurs, en ce début d'été, l'OPPBTP formule des recommandations relatives aux fortes chaleurs. »- Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTPLa nouvelle version du guide est disponible sur le site internet de preventionbtp.fr.
Il y a 4 ans et 293 jours

Les énergies marines renouvelables représentent désormais plus de 3.000 emplois en France

Ces emplois (équivalent temps plein) se retrouvent aux trois-quarts chez les prestataires et fournisseurs industriels, surtout dans l'éolien en mer posé. L'an dernier, 452 millions d'euros ont été investis, soit +70% par rapport à 2018, portés par les développeurs-exploitants.Pour l'Observatoire des énergies de la mer, qui publie ce bilan, ce boom tient notamment à l'entrée en construction du premier parc éolien au large des côtes françaises, face à Saint-Nazaire.La France conservant du retard dans l'édification de ses parcs, attribués pourtant pour certains depuis 2012, les entreprises réalisent encore une majorité de leur activité à l'export (69%).Mais "les résultats 2019 laissent présager une capacité de croissance importante" à venir, avec Saint-Nazaire et aussi Fécamp et Saint-Brieuc qui ont récemment obtenu leur décision finale d'investissement, pointe l'Observatoire, créé par le Cluster Maritime Français, en lien avec le Syndicat des énergies renouvelables, le Groupement des industries de construction navale (GICAN) et France Energie Eolienne.Toutes les façades en profitent, notamment les Pays de la Loire et la Normandie, avec l'installation de GE à Cherbourg et prochainement de Siemens Gamesa au Havre.Pour Christophe Clergeau, de l'Observatoire, "2020 a un vrai potentiel d'accélération malgré le contexte". Fin 2019, les intentions exprimées laissaient présager 1.000 emplois supplémentaires cette année."Nous sommes convaincus que cette filière est une bonne candidate à la reprise, qu'elle est résiliente, et tous les signaux de soutien seront bien perçus par les entreprises", a-t-il dit.Ces chiffres sont "une bonne nouvelle dans une année qui en a besoin", a dit Sophie Mourlon, directrice de l'Énergie à la Direction générale de l'énergie et du climat."C'est notre ambition que le marché domestique se développe", a-t-elle assuré, rappelant l'engagement gouvernemental de porter les appels d'offres à quelque 1 gigawatt annuel."Notre enjeu est aujourd'hui de tenir ce calendrier. La crise ne nous a pas aidés", a-t-elle souligné, promettant de poursuivre "certaines simplifications" administratives et d'"accompagner cette filière dans la relance".Les acteurs du secteur se partagent entre TPE/PME et grandes entreprises. Mais seules 12% sont des "pure players" des énergies marines, note l'enquête, qui relève qu'il s'agit en général pour elles d'une activité de diversification: 15% sont issues de la construction navale, 11% de l'environnement, 8% de l'énergie, du BTP et ou encore de l'aéronautique.
Il y a 4 ans et 293 jours

Défaillances d'entreprises : le secteur de la construction particulièrement résilient

La France a enregistré sur le second trimestre un niveau historiquement bas de défaillances d’entreprises d’après le baromètre Altares publié le 9 juillet. Le recul est très net pour le secteur de la construction avec – 60 % de défaillances.
Il y a 4 ans et 294 jours

Le projet de transformation de la Gare du Nord, va-t-il devenir un "Notre-Dame-des-Landes" parisien ?

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a officiellement annoncé mardi qu'il avait signé le permis de construire, avec un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024", selon un communiqué."Le lancement des travaux se fera sans attendre selon les principes d'un chantier exemplaire et en respectant les conditions sanitaires imposées par le Covid", a réagi par communiqué la SA Gare du Nord 2024, "confiante quant au respect du calendrier".Mais l'annonce n'a pas soulevé un grand enthousiasme du côté de la mairie de Paris. "L'Etat va à l'encontre des besoins des habitants comme des usagers des transports et méprise le choix des électeurs franciliens", a par exemple tonné sur Twitter la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, annonçant que la "mobilisation" de l'équipe municipale "(continuerait) contre ce projet démesuré"."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a aussi écrit sur le même réseau social Emmanuel Grégoire, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo."Contraire aux exigences écologiques"La Ville de Paris, qui doit détailler "les points qui constituent des lignes rouges dans le projet" lors d'une conférence de presse mercredi, avait soutenu dans un premier temps cette rénovation.Elle avait ensuite jugé trop commercial le projet, porté par une coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan.Il prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels au sein de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour --un chiffre appelé à augmenter.Le projet, évalué à 600 millions d'euros, a aussi été fustigé par une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, qui ont jugé le projet initial "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".Dans son communiqué, le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot a plaidé que "SNCF Gares & Connexions et la société +Gare du Nord 2024+ ont pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", le "lancement d'études pour améliorer l'accès à la gare par le nord" ou encore "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain" pour "libérer le parvis de la gare des déposes-minute".En outre, est prévu un "renforcement de la qualité environnementale du projet en augmentant les surfaces végétalisées et par le réemploi des eaux de pluie", plaide encore Michel Cadot.Mais dans son communiqué, la ville de Paris a fustigé un projet "contraire aux exigences écologiques et urbaines portées par l'exécutif parisien nouvellement élu", et appelé à poursuivre des discussions "afin de reconsidérer ce projet en profondeur pour le rendre viable et acceptable".De son côté Serge Rémy, de l'association "Retrouvons le Nord de la Gare du Nord" qui mobilise contre le projet de SNCF et Ceetrus, a fait le parallèle avec les ambitions vertes du nouveau gouvernement: "Alors que la convention Climat défend un nouveau modèle économique plus sobre et moins commercial, l'Etat délivre un permis de construire qui donne les clés de la gare du Nord à Auchan pendant 46 ans pour installer une énorme zone de boutiques".Mairie de Paris et opposants lâchent leurs coups contre le gouvernementMots vigoureux, menaces de "recours" en justice voire d'occupation: la mairie de Paris et les opposants au projet de transformation de la Gare du Nord, ont tonné mercredi contre la décision de l'Etat de délivrer le permis de construire, un "déni de démocratie" selon eux.Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait tweeté mardi que le gouvernement venait "de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris" en délivrant le permis de construire au volet commercial de la transformation de la Gare du Nord. Mercredi, il a enfoncé le clou en conférence de presse, aux côtés de la maire du Xe arrondissement, Alexandra Cordebard.Le projet, évalué à 600 millions d'euros? "Totalement surdimensionné" et sur "un modèle usé", qui "représente une menace sur le tissu local" environnant. Délivrer le permis de construire un jour de remaniement? Un "déni de démocratie" parce que les Parisiens souhaitent "un projet mieux inséré dans son environnement". L'échéance prévue, à savoir les Jeux olympiques 2024? "Pas crédible et pas sérieux", tance encore Emmanuel Grégoire.La veille, la coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan, avait pourtant promis que "le lancement des travaux se fera sans attendre" et s'était dite "confiante quant au respect du calendrier", le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot évoquant de son côté un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024"."Je mets au défi Ceetrus de me prouver (que les délais sont crédibles, NDLR) en produisant les plannings de chantier, auxquels nous n'avons pas accès", a répondu Emmanuel Grégoire, ménageant le préfet d'Ile-de-France - qu'il "pense aussi embarrassé que nous par cette décision" - pour mieux attaquer le gouvernement, accusé de "passé en force". "Un dossier de cette nature n'est pas décidé dans un petit bureau administratif secondaire", a-t-il aussi glissé.Occupation "possible"Sur le fond, et si elle ne conteste pas la nécessité de rénover la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par plus de 700.000 voyageurs chaque jour, la municipalité évoque plusieurs "lignes rouges", outre le calendrier.Elle demande d'abord une "dédensification" du projet, proposant de diviser la surface commerciale par quatre, de 20.000 à 5.000 m2; une "ouverture sur l'ensemble du quartier", en abandonnant "la séparation des flux d'entrée et de sortie" que la mairie juge "inadaptée pour une gare"; "l'amélioration de l'intermodalité avec les transports en commun, les vélos et les taxis".Mardi, Michel Cadot avait plaidé que les porteurs du projet avaient "pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", ou "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain".Insuffisant, estime Emmanuel Grégoire, qui brandit la menace de "recours judiciaires" pour faire pièce à ce projet.Les associations d'usagers et d'habitants, présentes mercredi dans la salle de la Mairie de Paris où se tenait la conférence de presse, sont sur la même longueur d'ondes.Sont-elles prêtes à aller jusqu'à une occupation de la gare? "Cela fait partie des choses possibles", estiment Chantal Henon et Jean-Pierre Leroux, du Comité des habitants Gare du Nord - La Chapelle. "Sur le jardin Villemin, quai de Valmy (Xe arrondissement, NDLR), on a occupé un chantier pendant six mois pour l'empêcher de fonctionner et on a gagné", explique le second, membre de la section PCF du Xe arrondissement."Il y a une demande de sens sur les projets, et un projet commercial en pleine gare du Nord, ça n'a pas de sens. La mobilisation est déjà forte dans nos associations, elle va grossir", abonde Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris. "Les Parisiens, les habitants, les citoyens sont de plus en plus inquiets concernant les réponses gouvernementales ou parfois municipales à des enjeux sociétaux et écologiques graves".
Il y a 4 ans et 294 jours

Bouygues remporte un contrat d'environ 264 millions d'euros à Londres

Le groupe, qui a déjà livré 528 logements et un hôtel de 196 chambres notamment lors des deux premières phases, prévoit une livraison en 2024 alors que les travaux viennent tout juste de démarrer en juin, a précisé l'entreprise dans un communiqué.Ce vaste programme prévoit la construction supplémentaire de 620 logements sous diverses formes, 1.125 m2 de bureaux, un parking souterrain de 143 places, un centre de santé, 1.545 m2 d'espaces de loisirs ainsi que des espaces publics et des aires de jeux.
Il y a 4 ans et 294 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 295 jours

Éric Routier élu président du CCCA-BTP

Rappelons que le CCCA-BTP est dirigé à la fois par les fédérations professionnelles d'employeurs (CAPEB, FFB, Fédération SCOP BTP et FNTP) et les organisations syndicales de salariés (BATI-MAT-TP CFTC, CFE-CGC BTP, FNSCBA-CGT, FGFO Construction et FNCB-CFDT).Éric Routier, compagnon professionnel, a entièrement consacré sa carrière professionnelle au secteur du bâtiment et des travaux publics. Après une formation en menuiserie et avoir exercé dans plusieurs entreprises de la filière, depuis 1984, il travaille au sein de l'entreprise Kaefer Wanner, spécialiste de l'isolation thermique, de montage d'échafaudages, de désamiantage et de peinture en milieu industriel.Il est délégué national CFDT au sein de l'entreprise Kaefer Wanner depuis 1992 et a également été conseiller fédéral au niveau national de la FNCB-CFDT pendant douze ans, jusqu'en 2017.Un engagement de longue date dans la formation professionnelle dans le BTPÉric Routier est également administrateur du CCCA-BTP depuis 1997. Jusqu'en 2019, il en a été le trésorier et le secrétaire pendant neuf ans.Son engagement de longue date dans la formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics, en particulier par la voie de l'apprentissage, l'a amené à présider l'association régionale à gouvernance paritaire BTP CFA Nord - Pas-de-Calais, qui gère les trois centres de formation du BTP du territoire. Éric Routier a par ailleurs présidé l'AREF Nord - Pas-de-Calais, avant d'être nommé administrateur national de Constructys, alors OPCA de la Construction, où il était membre de la commission paritaire du bâtiment des entreprises de moins de onze salariés jusqu'en 2019. Il est également administrateur de PRO BTP Prévoyance, le groupe de protection sociale du BTP. Son engagement régionalParallèlement à ses activités professionnelles et syndicales, de 1995 à 2007, Éric Routier a été conseiller municipal de Villeneuve-d'Ascq (Nord, 70 000 habitants), délégué au protocole, aux manifestations et aux relations avec les associations d'anciens combattants.Le conseil d'administration du 30 juin 2020 a également élu :Jean-Christophe Repon (CAPEB), vice-présidentHenry Brin (FFB), trésorierJoël Ellen (FNSCBA-CGT), secrétaire
Il y a 4 ans et 296 jours

Éric Routier a été élu à la présidence du CCCA-BTP

Éric Routier (FNCB-CFDT), 62 ans, a été élu à la présidence du CCCA-BTP ,il succède à Jean-Christophe Repon (CAPEB), qui présidait l’association à gouvernance paritaire depuis 2016. Il a entièrement consacré sa carrière professionnelle au secteur du bâtiment et des travaux publics. Après une formation en menuiserie et avoir exercé dans plusieurs entreprises de la filière, depuis 1984, il travaille au sein de l’entreprise Kaefer Wanner, spécialiste de l’isolation thermique, de montage d’échafaudages, de désamiantage et de peinture en milieu industriel. Il est délégué national CFDT au sein de l’entreprise Kaefer Wanner depuis 1992 et a également été conseiller fédéral au niveau national de la FNCB-CFDT pendant douze ans, jusqu’en 2017. Éric Routier est également administrateur du CCCA-BTP depuis 1997. Jusqu’en 2019, il en a été le trésorier et le secrétaire pendant neuf ans. Son engagement de longue date dans la formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics, en particulier par la voie de l’apprentissage, l’a amené à présider l’association régionale à gouvernance paritaire BTP CFA Nord – Pas-de-Calais, qui gère les trois centres de formation du BTP du territoire. Éric Routier a par ailleurs présidé l’AREF Nord – Pas-de-Calais, avant d’être nommé administrateur national de Constructys, alors OPCA de la Construction, où il était membre de la commission paritaire du bâtiment des entreprises de moins de onze salariés jusqu’en 2019. Il est également administrateur de PRO BTP Prévoyance, le groupe de protection sociale du BTP.
Il y a 4 ans et 296 jours

Les chefs d'entreprises du BTP plus combatifs que jamais pour l'après-Covid

EXCLUSIF. Dans cette période de reprise d'activité post-Covid, les chefs d'entreprises du secteur de la construction se disent confiants et combatifs, d'après une étude réalisée par OpinionWay. Mais le contexte actuel provoque une montée de stress et une inquiétude grandissante sur la trésorerie des sociétés. Détails.
Il y a 4 ans et 296 jours

UNTEC : le rendez-vous des professionnels de la construction revient les 9 et 10 septembre 2020

Les 9 et 10 septembre 2020 retrouvez le congrès de l’UNTEC, rendez-vous des professionnels de la construction à Angers.  Cette année, le congrès traitera des ruptures en cours : économiques, climatiques, digitales et sociales. « Quels sont les enjeux et témoignages de professionnels et d’acteurs de la filière BTP quant à la rupture environnementale ? Quels sont les enjeux, risques et opportunités pour l’économie et la filière BTP de ces trois ruptures : climatique, digitale, sociale ? Quels sont les enjeux en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale pour les entreprises et les cabinets d’économistes de la construction ? Comment la « force de l’humain » peut résoudre des ruptures grâce à la confiance ? » 4 thèmes qui seront abordés lors des conférences. Durant 2 jours : Assistez à des conférences et tables-rondes sur l’intelligence artificielle avec des intervenants experts et reconnus. Découvrez les dernières innovations produits et techniques de la filière construction avec les nombreux exposants présents. Réalisez des rendez-vous d’affaires pendant l’événements sur les espaces dédiés. Rencontrez d’autres professionnels du secteur. L’Untec est depuis 1972, la seule organisation patronale représentative des économistes de la construction en France, qui comptent environ 8 500 entreprises réparties sur l’ensemble du territoire. Conformément à ses statuts, l’Untec a notamment pour objet : de représenter et défendre les intérêts généraux de la profession des économistes de la construction dans ses rapports avec les pouvoirs publics ;  de participer à l’élaboration de la formation initiale et continue de la profession des économistes de la construction ; d’assurer les règles de concorde, de capacité et de probité professionnelle de ses membres au regard du Code de déontologie de la profession ; de promouvoir la profession auprès de tous les acteurs du secteur de la construction et de l’économie en France   Plus d’informations sur le site de l’événement : http://www.congreseconomistes.com/
Il y a 4 ans et 296 jours

Panasonic équipe le premier quartier intelligent de Berlin d'un chauffage presque sans CO² pour 90 foyers

À Berlin, l'installation concerne des logements à la fois écologiques et durables, numériques et connectés. Pour ce faire, des solutions énergétiques intelligentes sont utilisées, notamment les pompes à chaleur air-eau, les panneaux photovoltaïques (PV) et les batteries de stockage haute efficacité de Panasonic, le tout intégré à un système de gestion de l'énergie efficace et intelligent.Junichi Suzuki, PDG de Panasonic Europe B.V explique : « Forts de plus de 60 ans d'expertise en matière de chauffage et de climatisation, et de plusieurs décennies d'expérience dans les solutions PV et de batterie, nous apportons au projet toute notre passion de l'innovation afin de façonner l'avenir des générations futures. »Panasonic a connu une forte croissance des ventes dans les secteurs de l'énergie en Europe, notamment une croissance à deux chiffres des ventes de pompes à chaleur air-eau ces 10 dernières années. En 2019, l'entreprise s'est en outre engagée à développer le secteur des équipements résidentiels d'économie d'énergie d'ici 2025.Gestion efficace de l'énergiePour Panasonic, Future Living® Berlin constitue une expérience déterminante dans la mise au point de solutions énergétiques de pointe. Ce projet marque une étape vers l'atteinte des objectifs définis dans sa stratégie.Les experts de l'énergie et les ingénieurs logiciels du centre de R&D de Panasonic en Europe ont développé une solution intelligente de gestion de l'énergie afin d'optimiser l'utilisation de l'énergie générée en local et d'associer le secteur de l'énergie renouvelable à celui du chauffage. Le contrôle intelligent associe les pompes à chaleur à d'autres technologies vertes et efficaces de Panasonic, parmi lesquelles les panneaux PV et des systèmes de stockage de l'énergie optionnels. Ces technologies ont été intégrées à une solution efficace d'économie d'énergie qui est non seulement contrôlée, mais aussi constamment optimisée par la solution intelligente de gestion de l'énergie de Panasonic.Ralf Becker, Responsable de projet du groupe Énergie au sein du centre européen de R&D de Panasonic, précise : « Cette solution est une première mondiale. Il s'agit d'un projet commun avec de grandes institutions de recherche, l'objectif étant de parvenir à une gestion décentralisée de l'énergie. Des laboratoires de test universitaires ont procédé à des simulations, qui ont montré que nous obtenions une amélioration de la consommation d'énergie allant jusqu'à 15 %. »Une solution phare pour des habitats durablesLe composant énergétique central de l'objectif d'écologie et de développement durable du projet Future Living® Berlin n'est autre que la gamme de pompes à chaleur air-eau Aquarea de Panasonic. Dotées d'une technologie à fort rendement énergétique, ces pompes fonctionnent presque sans carbone lorsqu'elles sont alimentées par l'énergie renouvelable fournie par les 600 panneaux HIT de Panasonic, dont la puissance s'élève à 195 kWc.Grâce à la technologie silicium brevetée, le système photovoltaïque de Panasonic offre une efficacité 10 % plus élevée que les modules traditionnels. De plus, en raison de son coefficient de température exceptionnel, la technologie HIT de Panasonic garantit des performances nettement supérieures dans les environnements chauds, un avantage essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.En s'appuyant sur une énergie renouvelable, le système air-eau assure le chauffage des locaux et fournit de l'eau chaude. Pour des performances et une fiabilité accrues, les pompes à chaleur incluent une fonction de connectivité via le cloud pour les installateurs : Aquarea Service Cloud. Cette fonction contribue à la réduction des émissions de CO2, dans la mesure où les visites de maintenance peuvent être organisées de manière bien plus efficace, voire effectuées en partie à distance.Ces solutions énergétiques sont associées avec le système Aquarea Smart Cloud, qui permet aux utilisateurs finaux de suivre leur consommation et de gérer les paramètres de température en conséquence. Le rendement et le confort s'en trouvent accrus, tandis que la consommation gagne en transparence.Pour atteindre des objectifs plus ambitieux en matière d'écologie et de développement durable, les résidents s'intègrent à un environnement écologique plus large : partage de véhicules verts, partage de machines à laver et solutions énergétiques Panasonic.Confort connectéL'objectif numérique et connecté du projet Future Living® Berlin débute avec les appartements résidentiels. Leur équipement doit être intelligent et connecté, avec notamment des téléviseurs et des haut-parleurs intelligents Panasonic intégrés à une infrastructure IoT globale, qui inclut un gestionnaire d'appartement comme hub central.Les solutions numériques et connectées sont encore étendues afin d'inclure davantage de solutions de sécurité et de construction intelligente, dans le but d'améliorer le confort général des résidents.M. Suzuki continue : « Future Living® Berlin incarne le mode de vie du futur : comment vivre demain en nous concentrant sur des logements sociaux, numériques et connectés, mais aussi écologiques et durables. »Dans le cadre du projet de ville intelligente, Panasonic est associé à GSW Sigmaringen, le propriétaire des bâtiments concernés par Future Living® Berlin.