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Il y a 4 ans et 153 jours

Audrey Noguera, Responsable des Solutions Industrielles Kawneer

Dans le cadre de la réorganisation commerciale interne de Kawneer initiée par Raphaël Dericbourg, Directeur Général de Kawneer Europe du Sud et Nord-Est Europe, Audrey Noguera se voit confier la responsabilité du pôle Kawneer Industrial Solutions dédié aux clients industriels de la marque. Titulaire d’un Master 2 Marketing stratégique produits et marques de l’Université de Montpellier Management (MOMA), Audrey Noguera, 37 ans, bénéficie d’une expertise de près de 14 ans acquise au sein de l’entreprise en tant que Chef de Produits Gamme et Assemblé. Audrey Noguera est Responsable du pôle Kawneer Industrial Solutions, qui dépend du nouveau Service Marketing Business Développement créé dans le cadre de la nouvelle organisation commerciale interne de Kawneer. Dans ses nouvelles fonctions, elle assure l’interface entre les clients de Kawneer, fabricants de menuiseries à l’échelle industrielle, les différents services en interne et les commerciaux sur le terrain. Véritable chef d’orchestre, elle identifie, dans un premier temps, les besoins spécifiques de ces clients liés à leur mode de fonctionnement et aux marchés sur lesquels ils évoluent. Puis, elle coordonne les équipes internes pour adapter les process de Kawneer aux leurs, les simplifier et ainsi répondre à leurs attentes le plus rapidement possible, tant sur la partie développement produits que services (logistique, EDI, …). L’objectif final étant la création d’une offre adaptée à leur typologie pour les faire gagner en productivité. https://www.kawneer.com/
Il y a 4 ans et 153 jours

Visio-conférence : comment le e-commerce fait évoluer les pratiques du négoce ?

BATIACTU BUSINESS CLUB. Il ne reste plus que 7 jours avant la conférence dédiée aux changements engendrés par l'explosion du e-commerce dans le secteur du négoce. Au programme : les témoignages de Point.P, Legallais et Mano Mano.
Il y a 4 ans et 153 jours

L'indemnisation du chômage partiel restera inchangée jusqu'à fin janvier

Pour les secteurs protégés, les plus touchés par la crise, la prise en charge du chômage partiel à 100% sera prolongée "jusqu'à fin janvier, moi je souhaite qu'on aille jusqu'à fin février", et "pour les autres qui sont à 15% de reste à charge, on prolongera ce taux au cours du mois de janvier", a indiqué Mme Borne sur BFM Business."Mais ensuite, on doit passer, sauf évidemment bouleversement de la situation sanitaire, à un reste à charge pour l'entreprise de 40%, ce qu'on avait prévu de faire au moins de novembre", a poursuivi la ministre. Elle a invité les entreprises des secteurs moins touchés par la crise qui anticipent une baisse d'activité plus durable à se saisir des accords d'activité partielle longue durée (APLD), un dispositif qui garantit "une prise en charge avec un reste à charge de 15% dans la durée, jusqu'à deux ans".Utilisé largement dès le début du premier confinement mi-mars pour "éviter des licenciements", le dispositif d'activité partielle (ou chômage partiel) a concerné près de 9 millions de salariés au plus fort de la crise au printemps. En octobre, 1,6 million de salariés étaient encore concernés, selon la Dares (services de statistiques du ministère du Travail).Le niveau de la prise en charge par l'État et l'Unédic a évolué dans le temps et en fonction des secteurs.Actuellement, les salariés en chômage partiel perçoivent 70% de leur salaire brut, soit environ 84% de leur salaire net.L'allocation versée à l'employeur couvre 60% de la rémunération brute du salarié dans la limite d'une rémunération de 4,5 SMIC (sauf pour les secteurs protégés comme l'hôtellerie, la restauration ou la culture qui n'ont pas de reste à charge).Concernant les jours de carence en cas de maladie, Mme Borne a indiqué que les trois jours en vigueur dans le privé seraient "supprimés, comme dans la fonction publique" pour les malades du Covid, une disposition qui sera mise en oeuvre "au début de l'année 2021". Elle a vanté une mesure de "bon sens" et destinée à "encourager à l'isolement", les malades étant ainsi "couverts sans jour de carence avec des indemnités journalières".
Il y a 4 ans et 153 jours

LG et Assa Abloy vont développer la première porte automatique OLED transparente

Ce nouveau produit associe l'affichage OLED transparent (modèle 55EW5G) et la solution logicielle intégrée de gestion de contenus SuperSign de LG avec les portes en verre coulissantes et automatiques du fabricant suédois ASSA ABLOY Entrance Systems afin de créer un produit transparent. En plus de fournir un accès pratique et sans contact à l'entrée de bâtiments ou d'autres structures, la porte automatique OLED transparente (Transparent OLED Automatic Door) offrira des possibilités inédites pour accueillir des clients, communiquer avec des employés et adresser de manière discrète des messages publicitaires et marketing au grand public.Grâce à la technologie WRGB de LG, les pixels OLED auto-émissifs reproduisent fidèlement les couleurs avec une luminosité exceptionnelle et un contraste élevé. La technologie Transparent OLED de LG est également extensible et s'adapte aisément à toute une variété de portes et d'entrées. Sa transparence permet en outre de voir facilement ce qui se trouve derrière l'écran. La solution s'intègre ainsi de façon harmonieuse dans l'environnement tout en affichant des informations utiles. Doté d'une conception robuste en verre trempé, le produit présente une excellente durabilité ainsi qu'une sécurité renforcée lorsqu'il est combiné avec les portes coulissantes automatiques d'ASSA ABLOY Entrance Systems.« LG, leader de l'affichage dynamique de nouvelle génération, et ASSA ABLOY Entrance Systems, leader mondial des portes coulissantes automatiques, créent ensemble un nouvel environnement numérique passionnant », a déclaré Paik Ki-mun, Vice-président senior et responsable Information Display de LG Business Solutions. « Nos précédents écrans OLED transparents grand format, déployés dans le monde entier, ont prouvé que les écrans OLED transparents étaient des supports très efficaces qui passent maintenant au niveau supérieur. »« L'innovation est au cœur de tout ce que nous entreprenons », a déclaré Christopher Norbye, Vice-président exécutif de la division Entrance Systems chez ASSA ABLOY. « Je suis vraiment fier de pouvoir offrir à nos clients, aux côtés de LG, ce produit révolutionnaire qu'est la nouvelle porte coulissante automatique OLED transparente. Il placera nos clients à l'avant-garde en leur proposant une solution inédite extraordinaire pour personnaliser l'expérience de marques ou de clients. »
Il y a 4 ans et 153 jours

Alain Boisselon élu président de l'UNICEM

Alain Boisselon a plus de 35 années d'expérience dans le secteur de la construction. Après avoir obtenu son diplôme d'Ingénieur option TP à l'ESTP en 1983, il est diplômé de l'IAE Paris - Sorbonne Business School, en 1984. Il débute ensuite sa carrière en tant qu'Ingénieur Bitume, chez Shell, où il passera 6 ans. En 1991, il rejoint le Groupe Vicat où il occupe différents postes dans les métiers du béton prêt à l'emploi et des granulats. Il est aujourd'hui Directeur de Granulats Vicat, filiale qui gère les carrières de granulats du Groupe Vicat, en France.Des mandats régionaux, nationaux et EuropéensTout au long de sa carrière, Alain Boisselon a également occupé des mandats syndicaux. Président de l'UNICEM Rhône-Alpes depuis 2012, il a organisé, en 2016, la fusion entre les UNICEM Auvergne et Rhône-Alpes, et est devenu Président de la région AURA.Son expérience syndicale est également riche à l'échelle nationale. Il a été, successivement, membre du comité directeur du SNBPE (Syndicat National du Béton Prêt à l'Emploi) en tant que représentant de Vicat, entre 1990 et 2000, membre du Bureau de l'UNICEM de 2013 à 2017 et membre du Bureau de l'UNPG depuis 2019, tout en assurant la présidence de la Commission Économique pendant 20 ans et ce jusqu'en 2016. À l'échelle Européenne, Alain Boisselon a été Président de l'Environment Commitee de l'UEPG (Union Européenne des Producteurs de Granulats) pendant 6 ans, de 2014 à 2020. Travailler à la reconnaissance de matériaux à la fois durable et respectueux de l'environnementFort de ses années d'engagement et d'expérience dans la vie syndicale, Alain Boisselon souhaite, lors de son mandat, renforcer le rôle fédérateur de l'UNICEM vis-à-vis des unions régionales et des syndicats membres de l'UNICEM, en favorisant la concertation et l'union dans l'étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes.Il souhaite aussi développer une vision sur le long terme afin d'assurer la pérennité et le développement des entreprises de la filière et de travailler à la reconnaissance de leurs matériaux. Le Président de l'UNICEM entend accompagner encore davantage les entreprises face aux défis auxquels est confrontée notre société. Pour Alain Boisselon, « la nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité, de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l'air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes, à commencer par nos clients.La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l'action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin » conclut-il.
Il y a 4 ans et 154 jours

Nouvelle campagne du gouvernement pour identifier des sites industriels "clés en main" en France

"Ce sont des sites où on peut obtenir rapidement un permis de construire, trois mois", ainsi que les autres autorisations réglementaires, "ce qui permet à un porteur de projet d'arriver sans avoir à se concentrer sur cet aspect, et à se concentrer sur son projet, a expliqué la ministre sur BFM Business.Ce programme lancé l'an dernier a déjà permis d'identifier 78 sites. Une douzaine avaient été dévoilés en janvier et 66 autres cet été, sur plus de 300 candidatures."Ça fonctionne très bien parce qu'on a la capacité de revenir à des temps d'installation d'usine qui sont équivalents à ceux de nos voisins européens. Et on n'a pas baissé nos exigences environnementales", a défendu Mme Pannier-Runacher.Outre des autorisations plus rapides, ces sites sont dotés en amont d'infrastructures dédiées (énergie, haut débit, logistique).Ce nouvel appel à propositions, ouvert jusqu'au 31 mars 2021, "permettra de compléter le maillage territorial des sites clés en main", détaille par ailleurs un communiqué.Il permettra d'intégrer au dispositif "des sites industriels en instance de cessation d'activité ou des friches industrielles réhabilitées", notamment afin de "lutter contre l'artificialisation des sols" et "revitaliser" les territoires concernés.
Il y a 4 ans et 155 jours

EELV demande l'annulation du projet d'agrandissement de la cimenterie Lafarge à Paris XVe

L'audience au tribunal administratif concernant la demande d'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant le chantier d'agrandissement de la cimenterie devait se tenir le 3 décembre mais la société Lafarge "a évité de perdre en demandant l'annulation de cet arrêté. C'est une victoire", s'est félicité Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, lors d'une visio-conférence."Lafarge est le deuxième pollueur français et est dans le Top 50 mondial", a-t-il ajouté, en demandant "le durcissement des sanctions contre les pollueurs".Mais "cette annulation permettra à la société Lafarge de déposer un autre projet d'exploitation moins contraignant, en dessous des seuils règlementaires et législatifs imposant une consultation de la population", met en garde EELV.Rappelant que "les révélations sur les pollutions de la Seine par le groupe se sont multipliées", écologistes et associations "demandent la reprise de la consultation de la population". Ils formuleront cette demande lors du prochain Conseil de Paris, "la semaine prochaine".Le Conseil de Paris avait déjà voté, le 7 octobre, une suspension des travaux d'agrandissement du site de la cimenterie Lafarge, le temps d'une concertation avec les riverains. Mais "pour l'instant, la concertation est un dialogue de sourds", a regretté Maryse Fourcade, de l'Association des riverains du port de Javel, qui a porté le recours contre Lafarge.Pour Christine Nedelec, présidente de France Environnement Paris, "la pollution des cimentiers est récurrente" et à Paris, "on n'arrive pas à obtenir une diminution de la bétonisation"."Cinq ans après l'Accord de Paris (lors de la Cop21), rien n'est fait concernant l'usage des pesticides", s'est également désolé M. Bayou. Il souhaite que les grands fleuves, comme la Seine, deviennent des "sujets juridiques propres", à l'instar de ce qui s'est fait "en Nouvelle-Zélande", et donc protégés des pollueurs.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".
Il y a 4 ans et 156 jours

Le centre d’architecture Boisbuchet menacé d’être enseveli sous le lisier

Depuis début décembre 2020, une pétition sur Change.org est destinée à sauver, si possible, le centre de design et d’architecture Boisbuchet de Lessac (Charente) menacé par l’installation d’une usine porcine. L’installation d’une usine d’engraissement de porcs à côté du Domaine de Boisbuchet menace l’avenir de ce centre international de recherche en design et architecture, situé […] L’article Le centre d’architecture Boisbuchet menacé d’être enseveli sous le lisier est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 156 jours

Objectifs de décarbonisation ambitieux pour ROCKWOOL

Le Groupe ROCKWOOL reçoit l’approbation d’un projet indépendant, l’initiative Science Based Targets (SBTi), pour ses nouveaux objectifs de décarbonisation. Ces objectifs renforceront la position de l’industriel en tant qu’entreprise à émissions de carbone nettes négatives. Les principaux éléments des plans de décarbonisation comprennent la réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre des usines de 38 % d’ici 2034 et la réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie hors usine de 20 % d’ici 2034 par rapport à l’année de référence 2019. Les nouveaux engagements s’appuient sur le statut existant d’entreprise à intensité de carbone (CO2e) nette négative du Groupe. Pendant toute la durée de vie de son utilisation, l’isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera 100 fois le carbone émis pendant sa production. Recyclable à l’infini sans perte de performances, la laine de roche se distingue également des matériaux de construction non recyclables qui autrement pourraient être incinérés et générer des émissions en fin de vie. Le recyclage de la laine de roche contribue à réduire les émissions de carbone liées à la production.
Il y a 4 ans et 156 jours

Structure plancher-dalle préfabriquée en béton sans murs porteurs

Concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs et se convertir facilement en immeubles de logements ou en espaces tertiaires : RECTOR propose Caméléo®, une structure en béton conçue sur-mesure et préfabriquée en usine pour s’affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de cloisonnements lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd’hui s’adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l’ouvrage en choisissant judicieusement l’emplacement des poteaux. En liaison avec le maître d’œuvre et/ou l’entreprise de gros œuvre, le service logistique de RECTOR assure une livraison cadencée sur le chantier de la structure Caméléo® : prédalles, SPD, poteaux, prémurs, etc. L’industriel exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Cette solution permet de mettre en œuvre des façades légères et des matériaux biosourcés dont l’empreinte carbone est faible.
Il y a 4 ans et 156 jours

Capremib s’offre une centrale dédiée aux Bfup

La nouvelle centrale à béton de l’usine Capremib s’inscrit dans un hall dédié de 250 m2. [©ACPresse] Des formules de bétons, Capremib en utilise des dizaines. Leur point commun ? Elles concernent toutes des bétons “normaux”, fabriqués au sein de la centrale historique du site de Cormicy, commune située à quelques kilomètres au Nord de Reims (51). L’unité tourne d’ailleurs à plein régime, ce qui rend délicate toute expérimentation. Et encore plus le souhait de se positionner comme un acteur de la structure en Bfup. C’est dans ce contexte que l’industriel vient de franchir un nouveau pas dans son développement, avec l’inauguration d’une nouvelle centrale à béton, installée dans un bâtiment neuf et isolé de 250 m2. « Cet équipement est dédié à la production de Bfup et de bétons fibrés, souligne Clément Blanc, directeur général de Capremib. C’est une centrale d’ingénierie qui nous permettra aussi de tester des nouvelles formules et de réaliser des bétons spéciaux en petites quantités. » Clément Blanc est le directeur général de Capremib. [©ACPresse] En effet, il y a aussi de plus en plus de demandes en matière de bétons résistants au feu. Avec cet équipement, Capremib se prépare à répondre à ces attentes. Idem pour la production de voussoirs en béton fibrés. Très longtemps interdit en France, ce principe est en passe de devenir la norme. Les nouveaux lots des chantiers du Grand Paris privilégient cette technologie comme solution de base. Une centrale à béton signée Kniele-BSC La centrale à béton s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, installé par BSC. [©ACPresse]La forme conique du malaxeur Kniele permet des gâchées correspondant à 15 % du volume nominal. [©ACPresse]La vidange se fait par le dessous et bénéficie d’une ouverture totale. [©ACPresse] La nouvelle centrale à béton s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, d’une capacité de 1 500 l. L’une des particularités de cet outil est de pouvoir mélanger même de très petits volumes de béton (remplissage à 15 % de la capacité nominale), d’où son choix. C’est BSC qui a assuré la fourniture du Kniele, mais aussi la conception et de la construction de la centrale dans son ensemble. Compte tenu de son usage “Bfup”, elle comprend deux doseurs à fibres, pour permettre les compositions multi-échelles. Les cases à granulats disposent d’un système de dosage ultra précis, du fait de la grande finesse des sables. Deux stations à big bags ont aussi été intégrées pour permettre l’utilisation de prémix prêts à l’emploi. Même si cette centrale va privilégier le mélange sur site. Aussi deux silos à ciments, chacun subdivisé en deux, autorisent le stockage de quatre nuances de liants et autres pulvérulents. Le BSI d’Eiffage comme Bfup Les cases à granulats disposent d’un système de dosage ultra précis, du fait de la grande finesse des sables. [©ACPresse]Compte tenu de son usage “Bfup”, la centrale comprend deux doseurs à fibres, pour permettre les compositions multi-échelles. [©ACPresse]Placés à l’extérieur, deux silos à ciments, chacun subdivisé en deux, permettent le stockage des liants, acheminés par des vis sans fin jusqu’à malaxeur. [©ACPresse]Deux stations à big-bags ont été intégrées pour permettre l’utilisation de prémix prêts à l’emploi. [©ACPresse] Côté Bfup, Capremib a opté pour le BSI du groupe Eiffage. Aujourd’hui, assez peu d’industriels peuvent profiter de cette technologie, mais Eiffage travaille sur un déploiement plus large de sa solution… Chez Capremib, le BSI est fourni sous la forme d’un prémix cimentaire auquel il faut ajouter les autres constituants de la formule. A savoir, le sable en différentes coupures, les adjuvants sous forme liquide et les fibres. Outre ce Bfup industriel, Capremib utilise aussi sa formule maison : le Capremix. La centrale à béton Kniele-BSC complète l’unité de production principale du site de Cormicy. Mais elle est aussi en mesure de la suppléer en cas de nécessité. L’installation de la centrale s’est accompagnée de la construction d’un hall supplémentaire de 400 m2 couverts. « Il sera dédié à la préfabrication des éléments en Bfup », confirme Clément Blanc. Deux premières affaires sont d’ailleurs déjà en cours. Toute d’abord des poutres Prad en Bfup blanc destinées à la reconstruction du pont Célestin Philbois, à Troyes (10). « Il s’agit sans doute du premier pont jamais construit en Bfup blanc. » Ensuite, des dalles de pont, en Bfup gris matricé, destinées au pont de Gerstheim (67). « D’une épaisseur de 30 cm, ces éléments destinés à la réhabilitation permettent un allègement général de la structure. » Les Bfup sont transférés vers les moules à l’aide d’une classique benne à béton. [©ACPresse]Zone de préfabrication des éléments en Bfup. [©ACPresse]Dalles en Bfup matricé destiné à la réhabilitation du pont de Gerstheim (67). [©ACPresse] Des agrandissements de site pour 2021… Les investissements en équipements de production n’ont pas été limités au seul site de Capremib. Celui de Cibetec, à Saint-Léonard (51), a ainsi vu le remplacement des deux malaxeurs de sa centrale à béton. Ce sont deux Teka à turbine de 750 l de capacité, qui sont entrés en service, il y a un peu plus d’un an aujourd’hui. Ils bénéficient d’un système automatisé de nettoyage, car « nous y réalisons beaucoup de bétons colorés, précise Clément Blanc. Et de poursuivre : « Bien entendu, ils savent aussi malaxer des Bfup ». D’autres transformations sont encore à suivre, en 2021 sans doute. Il est question d’agrandir les terrains des deux sites de production. Et le hall “armatures” de Capremib. L’industriel espère pouvoir gagner 1 ha supplémentaire sur le site de Cormicy, ce qui ne devrait pas être trop complexe. En effet, l’usine se situe en rase campagne, le long du CD 944, avec un cimetière pour seul voisin… Mais si l’unité génère du trafic poids lourds et un peu de bruit, cela ne dérange pas grand monde ! Jean-Paul Franzini sort du bois Jean-Paul Franzini, dans l’atelier de moules de l’usine Capremib. [©ACPresse] On pourrait presque dire que Jean-Paul Franzini fait partie des meubles. Que l’usine Capremib de Cormicy (51) a été construite autour de lui... Il est vrai que l’homme est incontournable. Quelque 44 ans passés dans la maison n’y sont pas étrangers. « Jean-Paul Franzini est entré chez Capremib en 1976 ! », précise Clément Blanc, directeur général de Capremib. Il était alors âgé de 17 ans et venait tout juste de décrocher son CAP de menuiserie. Jean-Paul Franzini a été le spécialiste des moules sur mesure en bois indispensables au coulage de nombre de pièces en béton. « J’ai assuré la conduite de l’atelier de conception des moules en tant que chef menuisier », indique l’intéressé. Une vie dans le bois qu’il a souhaité prolonger quelque peu « pour accompagner, encadrer et de finir de former mes successeurs ». Mais c’est décidé, Jean-Paul Franzini raccroche définitivement ses outils professionnels le 31 décembre 2020. Sa nouvelle vie ? Un mix entre des loisirs et ses petits-enfants. Il continuera aussi à jouer de la perceuse et du marteau, pour le plaisir cette fois-ci. Il y a toujours à faire, à la maison...
Il y a 4 ans et 159 jours

Sécurisation des copropriétés : des outils simples et pragmatiques

Interview de Véronique Lelièvre, Responsable communication d’Urmet France. Pourquoi une copropriété à intérêt à choisir des produits Urmet pour la sécurisation ? “La force de notre groupe c’est de pouvoir vous proposer une suite complète de produits. C’est-à-dire des caméras, des enregistreurs, du contrôle d’accès, des claviers codés, des interphones et dans le logement, du confort d’usage avec la domotique Yokis. Pas besoin pour l’installateur de s’adresser à plusieurs constructeurs, avec Urmet, il a toutes les solutions professionnelles et fiables à proposer aux syndics et aux membres des conseils syndicaux. A l’exception de quelques composants, tous nos produits sont fabriqués dans nos usines en France et c’est un confort pour les installateurs et les utilisateurs car c’est la garantie d’un suivi commercial personnalisé très réactif, d’une plateforme d’assistance technique téléphonique basée à Roissy, de formations régulières et presque sur mesure. Quels sont les choix technologiques à la disposition des syndics et des copropriétaires ? Pour la copropriété, au-delà de l’intégration dont je viens de parler, nous avons une réelle écoute des besoins. Nos gammes nous permettent de donner des choix très ouverts, en fonction des usages quotidiens. Notre particularité c’est que nous n’allons pas vous « obliger » à choisir une technologie car nous les maitrisons toutes, connectées ou non, avec ou sans fil, etc. Par exemple pour les caméras, nous avons des matériels wifi et d’autres IP, de même pour les claviers codés, les boutons, les ventouses. Et particulièrement sur l’interphonie, nous savons vous orienter sur le matériel qui va vraiment correspondre à votre immeuble. S’il y a plutôt des personnes âgées, ou par exemple un cabinet médical, des professions libérales, ou encore des familles, ou bien majoritairement des locataires, les choix en matière de sécurité ne seront pas forcément les mêmes. De même s’il y a déjà des équipements en place ou qu’il faut tout créer. Vous voudrez avoir aussi des investissements financiers plus ou moins importants, suivant le standing souhaité, où les services attendus. Vous aurez besoin plutôt de solutions connectées ou non pour gérer entre autres le renouvellement des noms ou des codes d’accès. Par exemple, pour ces trois prochaines années, si vous achetez des réalisations neuves Nexity ou Icade, vous aurez un interphone Urmet. Ces promoteurs nous ont fait confiance car ils veulent une solution ouverte, polyvalente et fiable. Ils veulent de la tranquillité ! Avec ou sans fil, tout dépend encore une fois des usages ou encore de la force du signal dans les zones concernées. Dans tous cas, vous avez accès à une technologie de pointe que ce soit sur votre smartphone ou les postes audio ou vidéo dans votre appartement. Bref, vous le voyez, nous sommes vraiment l’interlocuteur privilégié des copropriétaires et de leur syndic pour apporter une réponse rapide, adaptée et concrète et ne pas calquer une solution unique qui ne vous donnera pas satisfaction. Quels sont les outils d’information et d’aide à disposition ? Nous développons des app sur smartphone pour garantir aux résidents du confort de la simplicité d’utilisation de nos produits avec là aussi un choix unique ou intégré. Par exemple pour les caméras, on peut les piloter localement ou à distance, via l’app Urmet ou l’app Yokis si on a déjà une installation domotique dans l’appartement. Pas besoin d’installer deux applications différentes.. De même pour l’alarme avec notre système Zeno. Nous avons aussi développé de nouveaux services en ligne sur urmet.fr et yokis.fr pour bien informer les résidents et permettre aux syndics et aux membres du conseil syndical de faire des choix éclairés. Avec le configurateur gratuit Configurmet sur urmet.fr vous avez immédiatement en cinq clics un tarif en €TTC, hors pose, sur toutes nos gammes d’interphones. Notre chaine YouTube regroupe aussi de nombreux petits films très brefs pour expliquer quelques paramétrages simples, l’utilisation des app, et pour nos installateurs des tutos de réparations ou de configurations. Et puis il y a bien sûr l’irremplaçable contact humain, avec la possibilité de demander à votre interlocuteur commercial de venir vous montrer nos produits en réunion de conseil ou en AG. Pour les copropriétaires d’Ile-de-France nous vous accueillons aussi à Roissy et Ivry-sur-Seine où l’on peut tester le matériel fonctionnel et obtenir des devis.“
Il y a 4 ans et 159 jours

BHS-Sonthofen : Le choix assumé du “double arbre”

Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine. Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen depuis 2012 : « Nous partageons notre activité entre le malaxage, la filtration, le concassage et le recyclage ». [©ACPresse] C’est l’archétype de la PME allemande, qui fait tant rêver les classes dirigeantes françaises, lesquelles ne font pas pourtant grande chose pour en favoriser l’essor de ce côté de la frontière. Mais trêve de politique, car là n’est pas le propos. Sise dans le Sud de la Bavière, au cœur de la ville minière de Sonthofen, dont elle tire son nom, BHS-Sonthofen est ainsi une entreprise familiale, comme il y en a tant outre-Rhin. Mais la notion de “familiale” prend ici une tournure particulière, puisque l’entité a pris ce statut au moment de son rachat, en 1996. Auparavant, elle était un conglomérat régional appartenant à la Bavière. Un ensemble à la tête de plusieurs sites de production, dont les activités concernaient tant l’extraction de minerai de fer, que l’industrie du sel ou encore la métallurgie. L’acronyme BHS signifie d’ailleurs “Bayerische Berg-, Hütten- und Salz- werke”, à savoir “Mine, fonderie et saline de Bavière”… C’est la grande vague de privatisation menée en Allemagne au début des années 1990 qui a fait voler en éclat ce conglomérat, sans doute pour son plus grand bien. Acquis par Christof Kemmann, le site de Sonthofen était celui dédié à la production de malaxeurs pour centrales à béton. Et ce, depuis 1888, l’année où l’industriel inventa le malaxeur à doubles arbres horizontaux. « C’était la première diversification du groupe vers l’industrie des machines », indique Dennis Kemmann, fils de Christof, et Pdg de l’entreprise depuis 2012. A 30 % dans le béton Ligne de production des malaxeurs à doubles arbres horizontaux au sein de l’usine BHS-Sonthofen. [©ACPresse] L’autre grande diversification fut celle du concassage, opérée au tournant du XXe siècle, avec le lancement d’un premier concasseur à mâchoires. « Aujourd’hui, BHS-Sonthofen se partage entre les activités du malaxage et de la filtration, initiée dans les années 1950, générant chacune 30 % du chiffre d’affaires. Les deux autres pôles sont le concassage et le recyclage, comptant chacun pour 20 %. » Avec plus de 140 années d’expertise dans le malaxage du béton, BHS-Sonthofen peut s’enorgueillir d’être présent aux quatre coins du monde. Ou presque… A vrai dire, l’industriel a investi l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Amérique du Nord et l’Asie. Là où le malaxage humide des matériaux constituant le béton est de rigueur. Une usine a même été inaugurée en Chine, en 2001, pour répondre aux immenses besoins des marchés asiatiques locaux. C’était une obligation, car il est presque impossible d’y vendre des produits en provenance directe d’Europe ! De même, l’industriel profite du marché algérien, qui vient de s’ouvrir… Ailleurs, comme en Afrique Noire ou en Amérique du Sud, sa présence est moins marquée. « Ce sont des régions où prédomine le malaxage à sec, ce qui ne nous a pas interdit d’équiper des unités de préfabrication ou d’être fournisseurs de projets particuliers sur lesquels le malaxage humide est demandé », reprend Dennis Kemmann. Le double arbre comme crédo En Europe, les marchés historiques de la marque sont l’Allemagne et sa voisine, l’Autriche. La France vient juste derrière. « Nous y sommes présents depuis les années 1970. Longtemps via un distributeur exclusif et en direct, depuis 2011 », précise Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Aujourd’hui, l’ambition de la marque est de grandir sur ce marché et d’accroître sa présence sur le terrain, auprès des clients. Un essor, qui passera par un renforcement de l’équipe commerciale. Le malaxage constitue une des activités phares de BHS-Sonthofen. Mais l’industriel a centré son offre une un seul type d’outil : le malaxeur à doubles arbres horizontaux. Pourquoi ce choix unique ? « Nous sommes persuadés que le double arbre est la meilleure technologie de malaxage, explique Dennis Kemmann. Ce type d’outils permet la production de tous les types de bétons. Nous allons poursuivre son développement et accentuer notre savoir-faire dans ce domaine particulier. » Des centrales pour l’export Malaxeurs à doubles arbres horizontaux en bout de chaîne, en préparation avant expédition. [©ACPresse] Si le cœur de la gamme des malaxeurs BHS-Sonthofen se situe entre 2 m3 et 4,5 m3 de capacité, l’offre globale s’étend de 500 l à 9 m3. « Nous proposons l’équipement principal de la centrale, adaptable à toutes les configurations et à tous les marchés. En fait, nous accompagnons les constructeurs et ne cherchons pas à les concurrencer. » C’est aussi la raison pour laquelle l’industriel ne se positionne pas en tant que constructeur de centrales à béton, estimant que réaliser ce type d’équipements reste une action simple et beaucoup trop liée à des spécificités locales, avec des demandes de niveaux de qualité très variés. C’est pourquoi il préfère laisser le champ libre aux spécialistes du domaine… Toutefois, BHS-Sonthofen a développé une petite ligne de centrales à béton ultra spécialisées. « Nous proposons des unités conteneurisées, offrant de très importantes capacités de production, comprises entre 120 et 320 m3/h. Ces outils sont destinés aux projets d’exception à l’export, réalisés dans des pays comme la Russie ou les Pays du Golfe. Ils ne sont pas adaptés à nos clients BPE ou industriels du béton traditionnel », précise Dennis Kemmann. Enfin, l’autre domaine d’expertise de BHS-Sonthofen au niveau des centrales à béton est la rénovation d’outils industriels existants. L’industriel ne cache pas en réaliser de plus en plus, avec pour résultat d’y installer ses malaxeurs à béton… La meilleure technologie de malaxage Ava rejoint BHS-Sonthofen Le malaxeur à doubles arbres horizontaux constitue le terrain de jeu de BHS-Sonthofen depuis la fin du XIXe siècle. Pour Dennis Kemmann, l’actuel Pdg de l’entreprise - comme pour ses prédécesseurs d’ailleurs -, cette technologie de malaxage reste la meilleure. Qu’il s’agisse d’homogénéiser des bétons ou de mélanger d’autres matériaux secs ou humides. Aussi, au fil des ans, l’industriel bavarois a décliné son offre en un éventail complet de solutions. Cœur de la gamme, le malaxeur discontinu DKX. Destiné aux bétons, il bénéficie de plusieurs configurations : DKX, DKXS, DKXN, DKXD et DKXG. Ce qui différencie ces variantes est la nature des bétons qu’elles sont en mesure de réaliser, le profil des outils de mélange et/ou la puissance de la motorisation. « Pour la France, le modèle standard est le DKXS, qui permet le malaxage de l’essentiel des bétons classiques, Bap y compris », souligne Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Viennent ensuite les lignes de malaxeurs continus doubles arbres LFK et mono-arbre MFKG. Ce dernier étant spécifiquement orienté matériaux fins. Quant au traitement à sec des stériles argileux, il est réalisé au sein du malaxeur continu doubles arbres DKXC. Enfin, les centrales à béton conteneurisées pour gros chantiers à l’export s’appellent Monomix et Twinmix, selon qu’elles sont équipées d’un ou de deux malaxeurs. Leurs capacités de production varient de 120 m3/h (1 malaxeur de 3 m3) à 324 m3/h (2 malaxeurs de 4,5 m3). Deux arbres horizontaux caractérisent le malaxeur de même nom…[©ACPresse] Au printemps 2018, BHS-Sonthofen a élargi ses champs de compétence avec le rachat de la marque allemande Ava. Par cette action, l’industriel a intégré des technologies de malaxage de séparation solides/liquides et de séchage. Des solutions utilisées dans des secteurs aussi variés que la chimie, l’industrie pharmaceutique, l’agro-alimentaire, la production d’électricité, l’environnement, la métallurgie et les matériaux de construction. « Il existe une grande complémentarité entre nos gammes de produits et nos marchés respectifs, explique Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. La reprise d’Ava enrichit de manière importante notre propre gamme de services, en étendant nos compétences sur des étapes de process supplémentaires en amont et en aval. Il en résulte une hausse considérable du nombre de solutions que nous sommes en mesure de proposer. » Fondé en 1991, l’entreprise Ava est basée à Herrsching am Ammersee, commune située au Sud-Ouest de Munich, en Bavière. Soit à moins de 140 km de l’usine BHS-Sonthofen. De quoi bien faire jouer les synergies. Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 159 jours

Vracs de l’Estuaire : « Nous souhaitons avoir un ancrage local fort »

Retrouvez cet article dans le n°80 de Béton[s] le Magazine. Le constat est simple : près de 500 entreprises françaises sont installées au Maroc… Mais combien d’entreprises marocaines en France ? « Une seule ! », indique Youssef Alaoui, directeur général délégué des Vracs de l’Estuaire. Et ce, depuis septembre 2016 seulement, date précise de la mise en service l’unité de production, au cœur de la zone portuaire du Havre (76). Youssef Alaoui, directeur général délégué des Vracs de l’Estuaire. [©ACPresse] « Les Vracs de l’Estuaire constituent la première étape du plan de développement en France et en Europe de notre groupe, poursuit Youssef Alaoui. A moyen terme, nous ouvrirons un 2e site en France. » Le groupe, c’est celui des Ciments du Maroc (Cimat), dont la création remonte à 2007. Il est aujourd’hui à la tête de deux cimenteries, d’une capacité de production unitaire de 1,6 Mt/an. Entre temps, Cimat est sorti des frontières marocaines pour partir à la conquête de l’Afrique de l’Ouest et centrale. « Pour cela, nous avons fondé les Ciments de l’Afrique en 2011. A travers eux, nous sommes présents dans onze pays. » De quoi acquérir une belle expertise dans la construction, et l’exploitation de centres de broyage et d’ensachage. Et de cimenteries, bien entendu. Droit d’usage de la marque NF Les Vracs de l’Estuaire s’inscrivent dans cette même démarche industrielle. L’entité est filiale à 100 % de Cimat. « Ceci depuis le mois de janvier 2018. Auparavant, nous n’étions que partiellement actionnaires de cette entreprise. » Depuis son ouverture, l’usine-pilote du Havre a permis de créer 45 emplois directs et plus de 60 indirects, montrant bien la volonté d’un ancrage local fort. La capacité de l’outil est de 600 000 t/an. Toutefois, sa montée en puissance est progressive. « A fin 2018, notre production était de 200 000 t en rythme annuel, souligne Youssef Alaoui. Un chiffre tout à fait en phase avec notre plan de développement. » Les Vracs de l’Estuaire rayonnent sur une zone de chalandise de 250 km à 300 km autour du Havre. L’industriel fournit les producteurs indépendants de BPE, les préfabricants, les entreprises de BTP et les négoces en matériaux de construction. « Plus de 83 % de notre production est livrée en vrac et seulement 17 % sont commercialisées en sacs. Nous sommes à l’écoute de notre marché et essayons d’y répondre au mieux. » Cette réponse passe en particulier par la fourniture de ciments, bénéficiant du droit d’usage de la marque NF. Un 42,5 au prix d’un 32,5 Le précieux sésame a été obtenu dès le mois d’août 2017, soit moins d’une année après la mise en service de l’usine. « Nous sommes le premier cimentier indépendant à être titulaire de la marque NF pour nos ciments », insiste Youssef Alaoui. En toute logique, la matière première des ciments – à savoir, le clinker – provient d’une cimenterie Cimat. Celle de Ben Ahmed, située à 70 km au Sud-Est de Casablanca. « Nos cimenteries marocaines sont ultra modernes, bénéficiant des dernières technologies, telles une production par voie sèche ou la présence d’un pré-calcinateur. » L’offre des Vracs de l’Estuaire compte quatre ciments, trois sont proposés en vrac et un seule en sac. Mais en deux variantes. « Notre CEM II/A-LL 42,5 N CE CP2 NF est disponible en sacs de 25 kg ou de 35 kg », détaille Youssef Alaoui. Côté vrac, on retrouve deux CEM I 52,5 N dont le CEM I 52,5 N CE SR5 PM CP2 NF, qui se caractérise par sa résistance aux sulfates. « Ce ciment permet la formulation de CEM III par ajout de laitiers moulus de hauts fourneaux. » Enfin, les Vracs de l’Estuaire commercialisent un CEM II/A 42,5 R. Il n’y a pas de 32,5 au catalogue, comme l’explique en conclusion Youssef Alaoui : « Nous avons  fait le choix de proposer un CEM II 42,5 au prix d’un CEM II 32,5. Nous faisons de la surqualité sans surcoût pour l’utilisateur final ». Alors, dans ce contexte, pourquoi se priver ? Retrouvez cet article dans le n°80 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 159 jours

Visio-conférence : comment le e-commerce peut renouveler les pratiques du négoce ?

BATIACTU BUSINESS CLUB. Jeudi 17 décembre se déroulera une visio-conférence sur l'explosion du e-commerce et son impact sur les pratiques du négoce. Pour parler de ce sujet, trois acteurs de la distribution de bricolage et matériaux de construction - Point.P, Legallais et Mano Mano.
Il y a 4 ans et 159 jours

Nouveaux meubles de salle de bain Alterna

ALL THE WAY, DESIGN et DOMINO, les nouveaux modèles de meubles de salle de bain Alterna conjuguent cet aspect pratique et esthétique pour sublimer la décoration et donner LE style à la salle de bain.Collection DOMINO : un design résolument carréMeuble sous-vasque aux accents contemporains et fonctionnels, Domino est idéal pour les salles de bain familiales avec ses 3 tiroirs offrant de larges espaces de rangements.Domino est disponible avec un plan vasque, simple ou double, en céramique.Il se pare de coloris intemporels : blanc laqué, chêne clair et gris anthracite laqué, pour s'adapter à tous les styles. Il est équipé du système de fermeture soft close, d'une coulisse double parois, d'un amortisseur intégré et d'un système de fixation au mur tridimensionnelle.Ce meuble se complète d'une colonne coordonnée.Collection DESIGN : personnalisation absolue pour un style affirméMeuble sous-vasque 2 tiroirs, suspendu ou sur pieds, Design offre 30 combinaisons de personnalisation. Grâce à ses façades interchangeables, il est possible de réaliser un mix and match de matières et des couleurs : blanc, rose laqué, bleu laqué, sérigraphie et chêne naturel. Il se distingue par son placage en bois massif type ébénisterie avec finition hydrofuge qui transmet un côté chaleureux à l'ensemble.Il est équipé d'un plan vasque en céramique ou en synthèse et de tiroirs à ouverture totale. Les façades se posent sur des pré-façades bois montées en usine. Ces façades sont équipées de prise de main intégrée en MDF.Il se complète d'une colonne une porte, deux tiroirs, également personnalisables mais aussi du mitigeur Design qui possède une bague placée sur le corps disponible en plusieurs finitions (noir mat, blanc mat, rose satiné, chêne clair, chêne foncé, inox brossé structuré). Collection ALL THE WAY : style industriel et minimalisteAll the Way est un meuble sous-vasque conçu pour permettre une grande fluidité dans l'usage : tout est à portée de main et adaptable pour tous les âges.Inspiré des usines désaffectées et/ou des lofts New-Yorkais, le meuble All the Way offre une empreinte stylistique forte et aérienne avec ses parties en métal noir, sa forme, ses finitions (blanc brillant, chêne naturel et frêne clair) et la légèreté des pieds. Il est équipé d'un tiroir à ouverture totale bénéficiant du système Silenstyle qui permet un amorti à l'ouverture et à la fermeture.Il se complète d'un plan-vasque moulé en marbre de synthèse revêtu d'un gelcoat noir mat et d'une colonne assortie, remplie de rangements complémentaires et astucieux comme un éclairage déporté.Le meuble est assemblé en France par tourillons.
Il y a 4 ans et 160 jours

Consolis va-t-il céder ses activités ferroviaires à TowerBrook ?

Consolis a annoncé avoir reçu une offre ferme pour sa division ferroviaire de la part de TowerBrook. [©Consolis] Consolis a annoncé avoir reçu une offre ferme pour sa division ferroviaire de la part de TowerBrook Capital Partners L.P. Cette dernière est une société internationale de gestion d’investissements. Pour sa part, Consolis est un spécialiste des structures en béton préfabriqué pour les secteurs des transports, des services publics et du bâtiment. En 2019, sa division “Rail” a réalisé un chiffre d’affaires de 190 M€. Elle compte 1 000 collaborateurs et 16 usines réparties dans 10 pays d’Europe. Cette division occupe la première place en Estonie, en Finlande, en France, en Lituanie, en Norvège, au Portugal, en Suède. Et la troisième en Allemagne, en Belgique (desservie depuis la France), en Pologne et au Royaume-Uni. Une affaire à suivre… « La division “Rail” est constituée de sociétés leaders sur leurs marchés locaux, aux marques fortes,peut-on lire dans le communiqué de presse. Qui conçoivent et fabriquent des traverses et autres produits en béton préfabriqué pour les chemins de fer depuis près de 100 ans. » Benoît Cattin-Martel, qui dirige à l’heure actuelle ce division de Consolis, devrait devenir le Pdg du nouvel ensemble une fois cédé. Il a déclaré : « Nous disposons des équipes et du maillage industriel adéquats dans 10 pays européens. Ceci, pour devenir le meilleur fournisseur de traverses ferroviaires en béton, à la fois dans nos zones géographiques actuelles et au-delà. En tant que “pure player”, nous pourrons saisir d’importantes opportunités de croissance organique, tout en étant prêts pour de futures acquisitions. Nous continuerons à encourager l’innovation pour servir au mieux nos clients ».  Conditionné à l’avis des partenaires sociaux et soumis aux règles anti-trust habituelles et aux autorisations réglementaires, ce projet devrait aboutir dans le courant du premier semestre 2021. Jusqu’à la conclusion de la transaction, Consolis continuera d’exploiter cette activité ferroviaire. A suivre…
Il y a 4 ans et 162 jours

Ciments Calcia renonce à un projet contesté en Île-de-France et prévoit la suppression de 162 postes

Ce projet de réorganisation, qui doit encore être validé par les représentants du personnel, "entrainerait la suppression de 162 postes et la création de 20 autres postes", indique Ciments Calcia dans un communiqué.Le groupe prévoit parallèlement d'investir 400 millions d'euros "sur quatre de ses principaux sites émetteurs de CO2", dont près de 300 millions d'euros sur le seul site d'Airvault (Deux-Sèvres).Dans le détail, le groupe, filiale du géant allemand Heidelberg Cement, va reconvertir son usine de Gargenville (Yvelines) en "centre de broyage", résultat du "contexte d'incertitude liée aux nombreux recours" déposés contre l'ouverture d'une nouvelle carrière."Notre source calcaire de la carrière actuelle est en fin de période d'exploitation, on ne peut pas maintenir une usine sans calcaire", a expliqué à l'AFP la porte-parole du groupe.Ce projet de nouvelle carrière, qui devait permettre de continuer à alimenter à hauteur de 15% les entreprises de BTP construisant le Grand Paris, avait été déclaré "projet d'intérêt général" en 2016.Il était toutefois fortement contesté par des élus locaux et des associations, ces dernières dénonçant un grignotage des terres arables en plein coeur du parc naturel régional (PNR) du Vexin."Cette réorientation d'activités, appelée de nos voeux comme de ceux de milliers d'habitants du Mantois, évitera tous les dommages que ce mauvais projet aurait causé pour la santé publique et pour l'environnement", ont salué la vice-présidente du Conseil départemental Cécile Dumoulin et le député des Yvelines Michel Vialay dans un communiqué commun.Autre annonce faite par Ciments Calcia dans le cadre de sa réorganisation, l'arrêt de l'activité de production de ciment blanc du site de Cruas (Ardèche), "dont le résultat est structurellement négatif".Le site serait transformé "en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc", précise le groupe, qui prévoit également une réorganisation de son siège social à Guerville.Le groupe allemand Heidelberg Cement emploie 3.500 personnes en France, dont environ 1.300 personnes pour la partie Calcia Ciments.
Il y a 4 ans et 163 jours

REC Solar va construire une usine de panneaux photovoltaïques en Moselle

Sur 150 000 m² de plancher, Rec Solar produira annuellement 2 GW puis 4 de panneaux photovoltaïques à partir de 2023 à Hambach, près de Sarreguemines
Il y a 4 ans et 163 jours

Nouvelle usine et nouvelle DG pour Perin & Cie

Le fabricant de produits en béton, dans le giron du groupe Denis Matériaux, investit 7 M€ et nomme une nouvelle directrice générale.
Il y a 4 ans et 164 jours

Altarea confirme sa place parmi les leaders mondiaux en matière de développement durable

Avec une note globale de 90/100, le Groupe se positionne au 4ème rang dans la catégorie « foncières de commerce cotées en Europe ». Ce classement vient saluer l’ambitieuse et volontariste stratégie RSE de l’entreprise et atteste de sa performance dans la durée, le Groupe ayant une note égale ou supérieure à 90/100 depuis 2016.Altarea conserve cette année encore la note A sur la dimension Transparence, témoignant de la transparence, de fiabilité́ et de l’exhaustivité́ de son reporting RSE.« Les résultats du GRESB 2020 viennent une nouvelle fois saluer nos engagements forts et de long terme pris en matière de RSE. Ils témoignent de notre capacité à travailler sur toutes les composantes du développement durable. Réduction de notre empreinte carbone, performance énergétique des bâtiments, préservation de la biodiversité des centres, impact positif local, dialogue avec les parties prenantes … notre Groupe réfléchit à l’évolution de l’immobilier pour garantir le développement durable et soutenable des villes. Cette responsabilité, au service de l’intérêt général, se traduit dans notre démarche RSE, qui est placée au cœur de notre stratégie business » indique Alain TARAVELLA, Président-Fondateur d’Altarea« Dans une année marquée par un contexte particulier, nous sommes extrêmement fiers d’obtenir ces résultats, qui témoignent d’un engagement sans faille de nos équipes Commerce et transverses, ainsi que d’une gestion exemplaire, rigoureuse et sur le long terme des enjeux RSE. Nous poursuivrons nos efforts sur la base des enjeux clés de notre politique RSE : le bas carbone, la biodiversité et l’impact positif sur nos territoires » déclare Nathalie BARDIN, Directrice du marketing stratégique, de la RSE, et de l’innovation.« Ces résultats sont une belle récompense pour toutes les équipes d’Altarea, fortement mobilisées autour des enjeux RSE, au service d’une réflexion sur la ville humaine et durable de demain. Notre démarche RSE appelée « Tous engagés ! » nous inscrit dans des actions concrètes et responsables envers nos clients, les villes et nos collaborateurs. Plus que jamais Altarea s’affirme comme un acteur exemplaire en la matière dans son secteur » conclut Eléonore DEVAUD, directrice RSE d’Altarea.Cette année encore, le Groupe a participé de manière volontaire, aux réflexions sur la résilience des villes. Face à des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux de plus en plus prépondérants, la ville de demain doit se transformer pour garantir toujours une haute qualité de vie à ceux qui l’habitent aujourd’hui comme à ceux qui y résideront demain.*GRESB : Global Real Estate Sustainability Benchmark, classement international de référence qui évalue chaque année la performance et la politique RSE des entreprises du secteur immobilier. En 2020, le GRESB a analysé les performances de 1 200 sociétés immobilières représentant plus de 96.000 actifs au total.**Green Star : plus haute catégorie du classement GRESB
Il y a 4 ans et 166 jours

Vicat s'équipe d'un nouveau dispositif en faveur de la neutralité carbone

Engagé sur une trajectoire de neutralité carbone sur sa chaîne de valeur, le cimentier équipe son usine de Montalieu-Vercieu (38) d’un dispositif pour atteindre 100 % de combustibles de substitution à fin 2024.
Il y a 4 ans et 167 jours

Kawneer : une nouvelle organisation pensée au service des clients et de la croissance

Kawneer, fabricant de systèmes architecturaux en aluminium, a toujours placé le client au cœur de ses préoccupations. Afin d’être toujours plus à l’écoute de leurs attentes et de leurs marchés, Raphaël DERICBOURG, Directeur Général de Kawneer Europe du Sud et Nord-Est Europe, procède à une évolution stratégique de l’organisation interne de l’entreprise. Accélérateur de croissance, le nouveau Service Marketing Business Développement, dirigé par Corinne ORTUNEZ, va permettre à Kawneer de conforter son leadership et développer ses parts de marché en apportant une offre dédiée à chaque typologie de clientèle (industriels de la menuiserie, grands projets et habitat). Nouveau Service Marketing Business Développement, support de croissance Concepteur gammiste de systèmes architecturaux, Kawneer Europe du Sud s’appuie historiquement sur 3 segments de marché : • le marché traditionnel de la menuiserie et de la véranda, • les clients industriels, • les grands projets en France, en Espagne, au Portugal mais aussi à l’Export (Afrique). Jusqu’à présent, l’organisation commerciale de Kawneer gérait l’ensemble de ces différents marchés. « Grâce à la mise en place du nouveau Service Marketing Business Développement, nous allons créer un back office solide qui va nous permettre de développer et d’affiner notre relation client par typologie, d’accroître nos parts de marché et d’identifier les axes prioritaires pour accélérer notre croissance » explique Raphaël Dericbourg. Une organisation en 4 pôles Le Service Marketing Business Développement est dirigé par Corinne Ortunez. Elle bénéficie de multi-compétences commerciales, logistiques et produits acquises dans les différentes fonctions qu’elle a occupées au sein de Kawneer depuis plus de 20 ans. Au sein de ce nouveau service, 4 pôles ont été créés : • Le service commercial interne, en charge de la gestion des commandes et initialement rattaché au service logistique. Ce changement a pour but d’intensifier la relation client et les initiatives commerciales opérationnelles de Kawneer, • Kawneer Industrial Service, dédié aux clients industriels de Kawneer en leur offrant une approche complète répondant à leurs besoins spécifiques, • Grands Projets, constitué d’une force de vente identifiée, sur les marchés français et ibérique, pour renforcer l’équipe commerciale actuelle et doper notre conquête de nouveaux marchés. • L’activité Réseau Initial : pour accélérer le développement du réseau Initial grâce à l’animation commerciale et à une démarche industrielle performante permettant la création de produits à forte valeur ajoutée. « Le métier de gammiste a évolué. Le nouveau Service Marketing Business Développement va nous permettre de créer des synergies entre les différents pôles afin d’améliorer la pertinence de notre offre autour des besoins spécifiques de nos clients en termes de produits, services et logistique. Cela permettra également de booster notre développement vers l’ensemble des segments de marché sur lesquels nous évoluons » explique Corinne Ortunez. Avec cette nouvelle organisation, Raphaël Dericbourg entend « que Kawneer conforte, d’ici 3 ans, son leadership, développe ses parts de marché et reste la référence de ses clients. L’entreprise doit devenir le gammiste incontournable dans le secteur de la menuiserie générale et industrielle ainsi que pour les Grands Projets en France et à l’export. » http://www.kawneer-france.com
Il y a 4 ans et 167 jours

Nouveaux adhérents et seconde convention pour le réseau gap référencement

Mais qui sont les petits nouveaux ?Promobat – 47 Villeneuve sur lotEntrée en Juillet 2020C'est le Lot et Garonne qui est à l'honneur avec la société Promobat. Implantée depuis 1993 dans la ville de Villeneuve-sur-Lot, la société de 5 personnes est dirigée par Frédéric Veschambres. Spécialiste de la menuiserie extérieure et intérieure, elle dispose d'un showroom de plus de 300 m² pour proposer des gammes de produits alu, bois et pvc. Expert généraliste, Promobat se positionne sur des projets neuf et rénovation aussi bien pour les particuliers que les professionnels de sa région.Ancien adhérent d'un réseau national, Frédéric Veschambres rejoint le réseau GAP Référencement pour développer sa notoriété sur son marché régional à l'aide des supports personnalisés.Vérandas Lauragaises 31540 Saint Félix LauragaisEntrée en juillet 2020Direction la région Toulousaine avec la société Vérandas Lauragaises. On parle ici du spécialiste de la pose et de la vente de portails, clôtures piscines, volets roulants, stores et vérandas. Experts de tous types de vérandas classiques, sur-mesure, aux fermetures de terrasses et sas d'entrée, la société dispose d'un showroom de 350 m². Créée et dirigée par Frédéric Bes depuis 13 ans, cette entreprise de 7 personnes rejoint le réseau GAP Référencement pour développer son offre en menuiserie extérieure et intérieure. Le dirigeant a été séduit par la qualité des fournisseurs et les prix d'achats négociés du réseau sans oublier les outils de communication.Grand sud habitat – 13 MarseilleEntrée en Septembre 2020Retour dans le fief du réseau GAP référencement avec l'arrivée de Grand Sud Habitat, spécialiste de la fourniture et pose de fenêtres, volets, stores, pergolas et vérandas à Marseille et ses alentours. Créée en 2003 et dirigée par Rudy Asseraf, l'entreprise dispose d'un showroom de 300 m² pour accueillir et conseiller la clientèle de particuliers. Le choix du réseau GAP Référencement réside dans la communication 100 % personnalisée qui valorise son point de vente (au lieu du réseau) et la plateforme e-commerce pour débuter la vente en ligne ainsi que le projet d'ERP qui doit être finalisé fin 2021.Un positionnement identitaire qui séduitAvec le recul de ses 12 adhérents, le réseau GAP Référencement commence à bien cerner la demande de ses nouveaux membres. « Au-delà des services traditionnels que peut apporter les réseaux classiques, les négoces de menuiseries qui nous rejoignent sont unanimes sur notre positionnement identitaire. Chez nous, ils gardent leur identité à 100% quelques soient les supports. » explique Eric Beyne, le directeur commercial du réseau. « C'est notre choix depuis le départ de cette aventure. Nous souhaitions un réseau où notre adhérent se sente comme chez lui, une deuxième famille comme dans le milieu du Rugby qui transpire au travers de notre communication. Par nos outils et actions, nous valorisons l'enseigne de notre adhérent sur sa zone de chalandise pour développer sa notoriété. Le logo de notre réseau est invisible à l'opposé des autres réseaux du marché, nous ne sommes affiliés à aucun industriel, ce qui nous donne une totale liberté d'action. » développe Eric Beyne.Si les supports sont mutualisés, la communication et le contenu sont aussi personnalisés, ce qui nécessitent beaucoup plus de travail et d'investissement. « Par exemple, notre nouveau catalogue est naturellement à l'effigie de notre adhérent mais il contient également un contenu personnalisé. Nous y avons intégré les photos de sa région (tuile pour le Sud ou ardoise pour le Nord) ou encore les différents services qu'ils proposent. C'est du boulot, certes, mais le résultat est à la hauteur de notre adhérent mais surtout de ses clients qui se reconnaissent dans le discours. » enchérit Florent Ardouin, Maître d'œuvre en communication du réseau GAP Référencement.Fier de réunir ses adhérents pour la seconde conventionLe réseau GAP Référencement a également réuni ses adhérents pour sa 2e convention les 8 et 9 septembre dernier. Un véritable moment de plaisir de se retrouver après l'annulation de la date de juin du fait des mesures sanitaires. 2 journées qui avaient pour objectif de présenter les nouveaux adhérents et les nouveaux services avec notamment une plateforme e-commerce, encore une fois, complètement personnalisée. Les achats ont été aussi au cœur du terrain avec l'arrivée de nouveaux fournisseurs premium qui entrevoient le fort potentiel de développement du réseau. Enfin, les différentes actions « business » pour 2021 ont été présentés car là aussi, le réseau ne cache pas ses intentions « Nous construisons notre équipe petit à petit mais nous sommes déjà prêts à gagner ! » conclut Eric Beyne.
Il y a 4 ans et 168 jours

La fronde des industriels face la RE 2020

La Filière Béton appelle à l’abandon du projet d’ACV dynamique simplifiée. [©ACPresse] Au moins, le gouvernement semble faire l’unanimité… contre lui ! Les annonces faites par les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon, autour de la Réglementation environnementale 2020, ont fait pleuvoir les communiqués de presse. “Le gouvernement marche sur la tête !” titre sobrement la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). La Fédération de la promotion immobilière (FPI) parle “d’un pari risqué en temps de crise”.  Quant aux industriels des Filières Béton, des isolants en laines minérales manufacturées (Filmm), de la terre cuite (FFTB) et de la construction métallique (SFCM), ils “dénoncent les modifications de la comptabilisation du carbone”. Avis partagé par l’AIMCC (Association française des industriels des productions de construction). Qui souligne que « les annonces récentes […] laissent craindre que l’orientation prise ne conduise à imposer un moyen, c’est-à-dire le recours à certains matériaux et modes constructifs. Ceci, en s’appuyant sur des modes de calcul de l’impact environnemental contestés par les experts ». Alors même que la sobriété énergétique se trouve renforcée, avec le coefficient Bbio. Et que la prise en compte du confort d’été constitue une avancée vers une performance accrue des enveloppes.  Remettre à plus tard les émissions de carbone Les modes de calcul en question ne sont autres que la très polémique “Analyse de vie dynamique simplifiée”. Pour faire court, celle-ci semble pénaliser les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. Et minorer voire annuler, en parallèle, les émissions futures, c’est-à-dire en fin de cycle, au moment de la déconstruction. Sachant qu’un horizon limité à 100 ans a été retenu pour calculer les émissions d’un bâtiment. Autrement dit, au-delà d’un siècle, les émissions ne sont plus prises en compte… Une manière peu élégante de transmettre aux prochaines générations la responsabilité de la gestion des émissions de gaz à effet de serre… Est-ce à dire que le défi climatique s’arrête en 2120 ? Que le carbone émis après 100 ans n’aura aucune nocivité ? Et le développement durable dans tout ça ? Et quid de l’économie circulaire, pourtant portée par le même ministère de la Transition écologique ? Dans ce contexte, l’intérêt du développement de filière de recyclage et de valorisation de matériaux de construction deviendrait plus que relatif ! En tout cas, c’est ce que prédisent les professionnels des secteurs concernés.  Le béton bas carbone sera encouragé  Le gouvernement veut encourager le développement du béton bas carbone. [©ACPresse] Le bois et les matériaux dits “biosourcés” sont donc en passe de devenir la solution pour construire moins carboné. A court terme, c’est sans doute vrai. D’ailleurs,« le gouvernement compte soutenir ces filières », ont confirmé les ministres, durant leur conférence du 24 novembre dernier. Toutefois, sans fermer la porte aux autres solutions constructives, comme le détaille le dossier de presse du ministère de la Transition écologique. « De fortes incitations sont données pour faire progresser les autres matériaux, techniques et équipements de construction. L’innovation, en termes de mixité́ des matériaux, tels que les constructions mêlant bois et béton par exemple, ou de béton bas carbone, sera encouragée ».  L’AIMCC a relevé ce point particulier. « Des solutions techniques éprouvées existent et continuent de se développer. Ceci, grâce aux efforts d’innovation et d’investissement des différentes filières industrielles de la construction. Et la performance repose souvent sur des équilibres entre les différents matériaux. » Systématiser le bois en maisons individuelles L’association confirme donc qu’elle restera attentive à la suite des travaux annoncés. L’objectif est que les clients puissent disposer des méthodes constructives adaptées à leurs besoins. Qu’ils aient les moyens d’effectuer des choix éclairés. Et pour que tous les acteurs et filières puissent continuer à développer des solutions réellement efficaces et durables. Pour toutes ces raisons, l’AIMCC confirme vouloir« continuer à travailler aux côtés des pouvoirs publics et des différentes parties prenantes pour réussir le plan de relance ». Par contre, lorsque le gouvernement annonce vouloir « exclure en maisons individuelles les systèmes de chauffage exclusifs au gaz, dès l’entrée en vigueur de RE 2020… », la chose inquiète beaucoup la FFC. Idem en ce qui concerne la volonté de « rendre, à l’horizon 2030, l’usage du bois et des matériaux biosourcés quasi-systématique. Y compris en structure gros œuvre dans les maisons individuelles et le petit collectif ». Des solutions constructives que la FFC considère comme si peu compétitives,« qu’elles ne représentent qu’une infime partie du marché… » Tout en regrettant la disparition de modes de chauffage répandus. Surtout à un moment où les pouvoirs publics « répondent par une absence totale de mesure de relance pour le logement neuf, accompagnée d’un accroissement de contraintes de construction en maisons individuelles ». La FFC estime que « la RE 2020 engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de + 10 % à + 15 % ». Le bois devrait devenir la norme pour la construction de maisons individuelles. [©ACPresse] Essayer de développer une production de bois français Même son de cloche du côté des logements collectifs, la FPI regrette « qu’avec la RE 2020, le gouvernement ait décidé de durcir les normes au niveau de la construction neuve. Alors que les gisements d’économie de CO2 sont colossaux dans le parc existant ». Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France : « La RE 2020 reste un pari très risqué en temps de crise […]. Elle sera un facteur de progrès et de transformation, si l’Etat sait être pédagogue. Et accompagner les professionnels. Elle accentuera la crise si elle se fait au mépris des réalités de terrain ». Enfin, pour accompagner la RE 2020, le gouvernement doit annoncer « des initiatives pour favoriser l’innovation et l’essor d’une production nationale de bois de construction. Et pour le développement les usages mixtes entre matériaux ». Ce qui en soi est positif. D’autant plus que des progrès sont encore à faire côté sensibilité au feu du bois. Car, quoi qu’on en dise, le bois, ça brûle un peu mieux que les autres matériaux de construction minéraux ou métalliques ! La sécurité des habitants n’est pas moins important que la protection de l’environnement. De même, les choses doivent suivre aussi au niveau local. Par exemple, le souhait d’installer une scierie industrielle, à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, dans le but de produire du bois d’œuvre, semble déjà mobiliser des troupes contre lui [voir en fin de document pour en savoir plus]. Une réalisation certes à l’initiative de la multinationale italienne du bois Florian, mais tout de même installée sur le territoire national…  Jean-Marc Domange avait raison Organiser une production nationale de bois de construction se présente donc déjà comme une course de fond, avec obstacles… Il y a quelques années de cela, Jean-Marc Domange, le président-fondateur de Ciments Kercim1, aujourd’hui disparu, m’avait dit : « Essayez de créer un outil industriel en France, tout le monde s’y oppose. Essayez de fermer un site industriel existant et vous rencontrez la même opposition ! »Ce qui se passe à Lannemezan ou les difficultés rencontrées par Ciments Calcia, sur son site de Gargenville, lui donnent raison… Et les ouvriers de l’usine Firestone de Béthune, dont la fermeture est programmée, ne diront pas le contraire ! Frédéric Gluzicki 1Ciments Kercim était le premier site de production de ciments indépendant réalisé en France. Il a été repris par Lafarge, puis cédé à CRH au de la fusion avec Holcim. L’unité est aujourd’hui aux couleurs d’Eqiom.  En savoir plus sur le projet d’ouverture de la scierie de Lannemezan Reporterre France 3 Régions Les Amis de la Terre
Il y a 4 ans et 168 jours

Sogeprom nomme Philippe Depasse au poste de Directeur Général Délégué aux Régions

Fort de sa connaissance des marchés immobiliers et des enjeux des territoires régionaux, Philippe Depasse bénéficie d’une solide expérience de chef d’entreprise et sait accompagner la dynamique de développement des régions.Promoteur réputé pour ses réalisations, Philippe Depasse a, aux côtés de Caroline Fortier, pour principales missions :D’accompagner et de superviser les Directeurs Régionaux (hors Île-de-France) dans la déclinaison du projet stratégique UP (Utiles et Performants) sur leurs territoiresDe leur apporter son expertise pour la réalisation de leurs business plans« La nomination de Philippe Depasse en tant que Directeur Général Délégué aux Régions vient consacrer son fort investissement au sein de Sogeprom. Ses qualités reconnues de promoteur et de chef d’entreprise sont de véritables atouts pour accompagner au mieux nos différents directeurs régionaux. Sa culture d’entreprise est en parfaite adéquation avec les ambitions et les valeurs de Sogeprom, et je suis ravie qu’il ait accepté ce poste » Caroline Fortier, Directeur Général de Sogeprom.
Il y a 4 ans et 168 jours

Sika développe sa production à Dubaï

Sika a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication de Dubaï. [©Sika] Sika continue de développer sa capacité de production aux Emirats Arabes Unis. Ceci, avec la mise en service d’une nouvelle usine de fabrication à Dubaï. Ce site fonctionne déjà comme un centre stratégique de vente et de distribution pour la région depuis 2018. Cette production locale va permettre au groupe suisse d’aiguiser sa compétitivité et de renforcer son activité de revêtement des sols sur les marchés moyen-orientaux. En effet, l’industriel a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication. Et ce, afin d’accroître la flexibilité de la production, de raccourcir les délais de livraison. Mais aussi d’optimiser les structures de coûts et de réduire les stocks. Les résines époxy produites localement sont un composant important des solutions de revêtement de sols Sika. Ces produits sont utilisés pour sceller les revêtements de sols industriels et ceux de sols des maisons individuelles. Afin de leur conférer une résistance à l’usure et à une exposition mécanique et chimique. « En produisant des produits époxy à Dubaï pour les Etats du Conseil de coopération du Golfe1, nous augmentons notre compétitivité. Et renforçons en particulier notre position sur le marché des solutions de revêtement de sols de la région. Nous avons des objectifs de croissance clairs au Moyen-Orient, que nous mettons de manière systématique en œuvre. Ceci, en élargissant notre portefeuille de produits fabriqués au niveau local », déclare Ivo Schaedler, directeur régional EMEA. 1Gulf Cooperation Council.
Il y a 4 ans et 169 jours

Shell bitumes : 100 ans et un nouveau bitume innovant

La marque au coquillage a ouvert en 1920 sa première usine de bitume. 100 plus tard, un nouveau produit censé aider à faire baisser la pollution de l'air provoquée par l'enrobé cherche à s'imposer sur le marché.
Il y a 4 ans et 169 jours

"2021 sera l'année de la rénovation", C. Muscat, DG de Knauf France

INTERVIEW. Malgré la crise, le groupe Knauf continue de déployer sa stratégie et son offre multi-matériaux. Il a récemment construit une nouvelle usine de plaques de plâtre dans le Sud de la France. Sa directrice générale de Knauf France, Christine Muscat nous en dit plus.
Il y a 4 ans et 169 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 169 jours

La nouvelle menuiserie Mobil Wood, l'écoconstruction de la première usine « recyclable » d’Europe en Cradle-to-Cradle

Mobil Wood est une menuiserie de 70 salariés, basée à Cravant dans l’Yonne, qui fait partie de l’écosystème Ulterïa, leader français de l’agencement écologique de magasins et de solutions pour développer le vrac alimentaire (150 salariés, 25 M€ de chiffre d’affaires). Entreprise à mission et bientôt labellisée B-Corp, Ulterïa et ses entreprises ont pour raison d’être de devenir un écosystème créateur de valeurs pour l’Homme et le Vivant. La valeur économique créée doit ainsi générer des valeurs plurielles, des externalités positives pour l’environnement et la société.Le projet Ulterïa Saint-Bris s'ancre dans la commune rurale de Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) et crée un écosystème d'organisations unique en son genre mêlant des activités industrielles, agricoles, servicielles et éducatives. Ce projet vise notamment à construire une nouvelle usine vertueuse pour Mobil Wood.Pour ce faire, le bâtiment ultra-performant a été conçu dans une approche écologique et économique visant une optimisation des flux, une réduction des consommations du bâtiment, une production d'énergie directement sur site par 1.200 m² de panneaux solaires, un traitement des eaux autonomes par phytoépuration et une gestion des déchets à 100%, notamment en fin de vie du bâtiment.Une construction industrielle exemplaire en phase avec les valeurs de Mobil WoodIntégré dans son environnement rural, la future menuiserie Mobil Wood de 4.500 m² s'érige avec des ressources locales, au maximum renouvelables, et non toxiques pour ceux qui les emploient et les utilisent au quotidien : du bois, de la pierre, du chanvre, du verre cellulaire, de la laine de bois, du zinc...Autant de ressources renouvelables et "upcyclables". Adieu donc le PVC et ses perturbateurs endocriniens, la laine de verre et sa difficulté de recyclage, les peintures et colles qui émettent des formaldéhydes. C'est la même philosophie pour les matériaux que Mobil Wood emploie dans ses agencements : sain, durable, de proximité, biosourcé.La qualité de vie au travail est un sujet central dans la construction : la lumière naturelle abonde dans l'atelier grâce à de grandes fenêtres et des verrières. Le bruit est traité par plusieurs systèmes astucieux qui atténuent l’émission et la réverbération. La poussière et les copeaux de bois sont aspirés par une aspiration haute performance, et directement utilisés pour la chaudière à bois. Le rafraichissement durant l'été est fait par un système naturel dit "adiabatique" qui rafraichit l'air tout en régulant l'hygrométrie. Idéal pour le bois, idéal pour les collaborateurs.Construit en partenariat avec des architectes du département, le cabinet HVR, et l’AMO Upcyclea, la future usine Mobil Wood vise la certification Cradle-to-Cradle lors de sa mise en service, prévue en avril 2021.Une construction soutenue par les pouvoirs publicsLa construction de l’usine, d’un montant de 6,4 millions d’euros, est soutenue par les pouvoirs publics. Dans ce projet, l'Union Européenne, par l’intermédiaire du Fonds européen de développement régional (FEDER), la Région Bourgogne-Franche Comté et la Communauté d'agglomération de l'Auxerrois ont largement appuyé et soutenu ce projet.D'une part, les services techniques du FEDER et de la Région ont grandement aidé à la conception d'un bâtiment démonstrateur à caractère industriel unique en France.D'autre part, le FEDER soutient financièrement ce projet à hauteur de 1.140.232 euros.Enfin, la communauté d'agglomération de l'Auxerrois subventionne ce projet à hauteur de 100.000 euros.Une construction pour inspirerLe site de production sera ainsi un démonstrateur des valeurs portées par l'entreprise et de la qualité de son travail. Avec son bardage en bois et son écrin végétal, le bâtiment se doit d'être une vitrine dans le domaine de l'éco-mobilier.La production d'énergie renouvelable permettra à l'activité de se développer tout en réduisant constamment son impact sur l'environnement.En mutualisant sa production avec son territoire d'implantation, l'entreprise créera des liens bénéfiques avec son voisinage. Le site transmettra une image de qualité, celle d'un bâtiment tourné vers l'avenir et évolutif, anticipant d'éventuelles évolutions du projet d'entreprise.
Il y a 4 ans et 170 jours

Riou Glass investit dans son outil industriel

Sur les deux dernières années, le verrier normand a injecté 4 M€ dans son usine historique, situé dans l’Eure. Ces investissements ont permis notamment de moderniser ses équipements.
Il y a 4 ans et 170 jours

Une usine de panneaux photovoltaïques de Rec Group à l'étude en Moselle

Une concertation publique sera lancée en décembre pour la construction d'une usine de panneaux photovoltaïques à Hambach (Moselle) avec, à la clef la création de 1.800 emplois.
Il y a 4 ans et 171 jours

L'envol de Nat'H Nature Harmonie, la start-up des nichoirs du bâtiment

Les nids de martinet ont redonné du sens à sa vie professionnelle : ancien directeur d’usines de préfabrication béton dans la région de Marseille, Olivier Winock s’apprête à boucler le premier exercice de la SAS unipersonnelle Nat’H - Nature Harmonie, avec un chiffre d’affaires de 50 000 euros.
Il y a 4 ans et 172 jours

Machines à souder les cages d’armatures pour pieux : une expertise signée MBK

Les machines MBK utilisent la technique de la soudure par résistance. [©MBK] Malherbe SARL commercialise en France, pour le compte de MBK, fabricant allemand de machines à souder les armatures, une gamme complète de machines à souder les cages d’armatures pour pieux forés ou pieux battus. Si ces deux sortes de pieux servent à stabiliser les bâtiments implantés dans des sols meubles ou humides, ils ne sont pas fabriqués de la même façon. Les pieux forés, technique la plus utilisée, sont coulés directement sur le chantier. Après avoir creusé un trou sur plusieurs mètres, une armature, sorte de squelette en fer, est insérée dans le trou. Au cœur de cette armature, est ensuite coulé le béton. Les pieux battus, quant à eux, sont fabriqués en usine, puis plantés directement dans le sol (sans forage), grâce à des marteaux à percussions ou à vibrations, tel un énorme piquet de clôture.  Des cages d’armatures soudées de façon autonome et automatique La machine ASM de MBK peut être équipée de deux unités de soudure, une unité par soudure résistance et une unité soudure au gaz. [©MBK] Les machines MBK permettent donc de souder le fil de spire des cages d’armatures avec les fils longitudinaux, “de façon autonome et automatique, sans intervention humaine”, précise Emmanuel Malherbe, partenaire commercial de MBK en France. Les machines MBK utilisent la soudure par résistance qui s’avère plus fluide que la soudure au gaz qui, elle, nécessite, dans la plupart des cas, l’intervention d’un soudeur. En fonctionnement automatique, elle assure une meilleure reproductibilité de la résistance du point de soudure et nécessite des réglages moins pointus.  Enfin, la soudure par résistance est nettement plus rapide. MBK a effectué des comparatifs dans ses usines : une cage de 1 500 mm de diamètre, d’une longueur de 12 000 mm avec un fil de spire de 10 mm et un pas de 150 mm nécessite 15,70 minutes en temps de fabrication en soudure résistance contre 52,85 minutes en soudure gaz ! Une étude effectuée avec la machine ASM, qui dispose de deux portails de soudure : un pour la soudure par résistance, l’autre pour la soudure au gaz. En effet, pour les cages pourvues de fils longitudinaux de plus de 32 mm de diamètre, la soudure par gaz est la seule technique efficace.  De manière générale, la gamme MBK permet de souder des cages pourvues d’un fil de spire de 5 à 16 mm et de fils longitudinaux à partir de 8 mm. Ces machines à souder les cages d’armatures peuvent s’adapter à toutes les formes de pieux : carré, rectangulaire, rond, trapézoïdal, triangulaire, etc.  Des machines personnalisées selon les besoins du client Les machines MBK à souder les cages d’armatures disposent également de différents degrés d’automatisation, de l’introduction des longitudinales à la manipulation des cages terminées. Pour déterminer les options permettant de répondre au mieux à vos besoins, vous pouvez faire appel à l’expertise de Malherbe SARL qui saura vous aiguiller dans votre choix. Enfin, MBK propose, en supplément de ses machines à souder les cages d’armatures, une innovation. MBK a développé, en collaboration avec un de ses clients, un support de cage d’armatures rotatif, à commande de rotation par pédale. L’opérateur peut ainsi actionner la rotation à souhait, pour se trouver en permanence en position idéale de soudage. L’ergonomie du poste de travail s’en trouve améliorée. Cela permet également à l’opérateur de gagner du temps pour souder les cintres de centrage et autres renforcements.
Il y a 4 ans et 172 jours

Groupe CB, gérer le difficile équilibre de contraintes antinomiques

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Vincent Amossé, directeur général de la filière “Granulats”, et Patrice Verchaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton”. [©Gérard Guérit] Les activités du groupe CB sont organisées autour de trois pôles : granulats, bétons “classiques” (prêts à l’emploi et préfabrication) et bétons réfractaires. « Notre défi le plus important est de faire savoir, de montrer ce que nous faisons. De démystifier les bétons modernes, leurs modes de confection. Et donc de faire progresser l’acceptabilité de la part des élus comme du grand public », explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” du groupe CB. Pour Vincent Amossé directeur général de la filière “Granulats”, « l’exploitation des granulats reste parfois mal perçue. Car nous prenons en quelques années ce que la planète a mis des millénaires à constituer. Ce raisonnement un peu réducteur est de manière progressive ancré dans les esprits. Nous devons donc en tenir compte ». Malgré les progrès importants réalisés et plus de 2 M€ investis, la récente période de confinement a mis en exergue certaines nuisances, dont les poussières. Elles ont été plus mal ressenties par les riverains, qui sont restés des journées entières à leur domicile. Le groupe CB doit aussi faire face à la problématique de sites de production, au départ implantés au milieu des champs et qui se retrouvent, avec les années, entourés de zones habitées. « L’évolution est incontournable par la sensibilité accrue aux questions environnementales, par le durcissement des différentes réglementations. Mais aussi du fait de l’arrivée en responsabilité locale de majorités très soucieuses des questions environnementales et sociétales », conclut Patrice Verschaeve. Les granulats, au cœur des évolutions environnementales L’activité “granulats” du groupe CB s’est accélérée avec la poursuite du déploiement d’un réseau de plates-formes de distribution en Ile-de-France, l’acquisition d’une carrière en Rhône-Alpes et, plus récemment, de deux carrières au Canada. La gestion des eaux reste un point majeur de l’exploitation des sites. Les eaux doivent être remises dans le milieu naturel, avec un niveau de propreté parfois supérieur à celui d’origine. Le groupe CB a aussi investi dans la modernisation des systèmes de lavages des roues de camions, qui salissaient parfois les routes alentour en quittant les sites de production. Les poussières sont captées en grande majorité à la source. Et comme l’explique Vincent Amossé : « Nous avons la chance d’intervenir sur des sites exempts de silice. Ce qui n’empêche pas d’avoir dû réaliser de gros investissements vis-à-vis du captage des poussières ». Sur chaque site, le groupe CB a mis en place des Commissions locales de concertation et de suivis (CLCS), qui permettent d’informer les élus, les riverains et les associations. Cette démarche intègre aussi la préservation des sites, en maîtrisant les évolutions du paysage induites par l’activité extractive. Face au défi de la gestion des ressources naturelles, l’industriel propose des produits alternatifs dans le but de pérenniser les gisements. De répondre aux tendances actuelles d’économie circulaire. Et enfin, d’anticiper les exigences futures des donneurs d’ordre. Cette évolution se traduit par la commercialisation de laitiers cristallisés de hauts fourneaux sous forme de graves , par la valorisation de déchets de construction et de co-produits de carrière. Les activités du groupe CB sont concernées au premier plan par les différentes contraintes environnementales.[©Gérard Guérit] Imaginer de nouveaux modes de distribution pour les bétons Le groupe CB possède 17 sites de production de BPE répartis dans les départements du Pas-de-Calais, du Nord, de la Seine-Maritime et de l’Oise. Il se voit contraint de réaliser de lourds travaux, voire de procéder à des reconstructions complètes pour les centrales les plus anciennes. La préfabrication représente 7 % de l’activité “béton”, avec une usine principale basée à Samer (62). La conception des nouveaux sites vise l’auto-suffisance en eau. Les eaux de process sont récupérées et entrent dans la composition des bétons. Les eaux de ruissellement sont collectées, canalisées et réutilisées. Ou encore, traitées et rejetées dans le milieu naturel, en cas de surplus. Enfin, les retours béton et les effluents des bassins de décantation sont mélangés et réutilisés dans la filière de recyclage. Autre innovation, l’industriel propose le CuB’Drive, un camion 8x4 qui se déplace sur les chantiers avec ses réserves de ciment, de sable, de granulats et d’eau. La fabrication du béton se fait en direct sur le site. Il offre ainsi la quantité de béton, dont a besoin le client. Il n’y a pas de gaspillage, ni de transports inutiles. La consommation d’eau de lavage est très réduite. « Nous sommes les premiers à développer de manière industrielle cette activité en France », précise Patrice Verschaeve. Le groupe CB produit aussi des bétons réfractaires, avec des contraintes environnementales proches : gestion et rejet des eaux, réutilisation des matières premières, des déchets et des rebuts de fabrication… Ce camion dénommé “CuB’Drive” fabrique directement le béton sur le chantier. Ce qui limite les gaspillages et réduit les consommations d’eau.[©Gérard Guérit] De l’environnement à la prévention En interne, les contraintes environnementales rejoignent les contraintes de prévention. Vincent Amossé détaille différentes actions réalisées sur les sites de production de granulats : « Nous investissons sur le confinement des installations, avec un travail de fond sur les moyens d’aspiration. Malgré ces actions “à la source”, tous les salariés interviennent avec masques, lunettes et protections auditives. D’une façon générale, nous investissons dans toutes les actions liées à la qualité de vie au travail. Nous avons d’ailleurs très peu de turn-over. Nous bénéficions d’une réputation justifiée, qui aide le personnel à rester de manière durable dans l’entreprise ». Concernant l’activité “béton”, la direction a engagé une démarche de protection vis-à-vis des sources de bruits (malaxeurs – ceux des centrales à béton). La crise sanitaire a aussi impliqué la mise en place de bulles de protection autour des pupitres de commande. Les opérateurs ont constaté que ces dispositions, en principe provisoires, apportaient plus de confort. Elles seront au final conservées et améliorées. « Nous travaillons enfin à rendre plus accueillants nos sites de production par la création d’œuvres de Street Art, de vêtements de travail siglés aux couleurs vives, la participation à différents évènements locaux… Tout ce qui peut permettre au personnel des centrales, qui se sent parfois un peu isolé, de retrouver fierté et reconnaissance », ajoute Patrice Verschaeve. La rencontre du Street Art et d’une centrale à béton : deux mondes a priori éloignés, mais qui aident à tirer vers le haut l’image d’équipements perçus comme qu’utilitaires.[©Gérard Guérit] Réduire l’empreinte carbone Pas de politique environnementale sérieuse sans une volonté forte de réduction de l’empreinte carbone. Le groupe CB livre environ 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Le but est de passer de 30 à 40 % des livraisons pour ce mode de transport. En parallèle, le groupe travaille avec SNCF Réseau, afin de passer de la traction Diesel à la traction hybride, voire 100 % électrique, à terme. Pour cela, il reste à électrifier quelques kilomètres de voies sur son réseau privé, et les derniers kilomètres pour accéder à ses plates-formes parisiennes, mais aussi à ses clients embranchés. A titre d’exemple, quelque 30 trains par semaine alimentent 4 plates-formes sur le secteur du Grand Paris. Et près de 10 trains hebdomadaires rejoignent le site d’ArcelorMittal, à Dunkerque. Le fret ferroviaire permettrait une réduction des émissions de CO2 : l’équivalente de plus de 50 000 camions/an en moins sur les routes. L’autre axe vise à faire passer les engins qui fonctionnent au gazole non routier (GNR), à l’hybridation, voire à l’électrification. Un projet complexe, face aux contraintes de couple, de puissance et d’autonomie des véhicules lourds. Dans ce contexte, le groupe CB allonge certains tapis transporteurs en fond de carrière, afin de réduire les distances de roulage de ses chargeuses. Il incite aussi ses transporteurs à utiliser du bio-carburant, moins émetteur de CO2, dans le cadre du renouvellement de leur flotte. Le groupe CB livre 9 Mt/an de granulats, dont un tiers par voie ferrée. Ce chiffre devrait atteindre 40 % à court terme.[©Gérard Guérit] Dossier réalisé par Gérard Guérit. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 172 jours

Chevilles et goujons : Le diable est dans les détails !

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Les chevilles et les goujons sont des technologies qui offrent souvent des solutions pratiques et économiques dans la construction. Mais qui sont aussi très sensibles au respect des détails constructifs, des recommandations de mise en œuvre et des limites d’emploi. Ces derniers figurent bien dans les documents techniques et les présentations commerciales, mais ne sautent pas aux yeux. Voici deux exemples de désordres faisant suite à l’installation de goujons et de chevilles. Le premier porte sur un silo à grains, le second sur l’effondrement d’une dalle de parking. 1 – Les chevilles ne fonctionnent pas au voisinage d’un bord Si je veux obtenir facilement une écaille de béton, je prends un gros clou et un marteau. Et je frappe le clou à quelques centimètres d’une arête. L’écaille ainsi obtenue sera d’autant plus épaisse et plus volumineuse que l’impact sera éloigné du bord. Le volume et le poids de l’écaille varient comme le cube de cette distance. Le béton résiste très mal à ce type de sollicitations. Même s’il y a souvent une armature sur l’arête, ou si le béton est fibré. C’est la raison pour laquelle les documents techniques (et la plupart des fiches techniques des fournisseurs) précisent que les chevilles ne doivent pas être utilisées trop près du bord de la pièce. Et ils fournissent des distances minimales en fonction de la taille de la cheville1. Figure 1 – L’ouvrage est constitué de 8 cylindres en béton en béton de 13 m de diamètre et de 45 m de hauteur (identifiés en vert) et 3 en forme “d’as de carreau” (identifiés en bleu). L’ensemble formant 11 silos à grains. Le désordre décrit dans ce premier exemple montre que ces règles peuvent passer au travers du crible formé par l’ensemble des ingénieurs qui voient le projet et/ou le chantier. Cet exemple porte sur un silo à grains, constitué de 8 cylindres en béton de 13 m de diamètre et de 45 m de hauteur [Fig. 1]. Figure 2 – Extrait du plan de la couverture des silos qui montre le détail de la fixation sur le béton des platelages métalliques à l’aide de platines perforées en forme de trapèze. Les 8 cylindres (ainsi que les 3 volumes en forme “d’as de carreau”) étaient couverts par des platelages métalliques. Ceux-ci étaient simplement posés sur le béton brut et fixés par quelques chevilles chimiques et surtout des chevilles à frapper [Fig. 2]. Dans le détail, des platines d’appui (en forme de trapèze) perforées équipent les platelages. Ceci, pour permettre le passage des chevilles. Huit paires de chevilles à frapper M12 pour les platelages en “as de carreau”. Huit paires de chevilles à frapper M12 et 4 paires de chevilles chimiques M20 sur les platelages cylindriques. Afin de permettre les ajustements, les perforations prévues en usine sur les platines d’appui présentent un jeu. Mais avec une orientation qui ne pouvaient pas permettre d’assurer le centrage des chevilles dans l’épaisseur du béton de 22 cm. Photo 3 – Rupture constatée sous les appuis du platelage métallique couvrant un des silos en “as de carreau”. Les ruptures au sommet des silos cylindriques sont tout à fait similaires. [©Paul Acker] Lors des premières vidanges, des blocs de béton se sont détachées et ont endommagé les équipements de transport des grains. Et rendu les grains impropres à la vente [Photo 3]. Pour des raisons liées au très fort risque d’incendie dans les silos, chacun d’eux contient plusieurs capteurs noyés dans les grains. Ces capteurs sont suspendus par Des câbles accrochés au platelage métallique de couverture permettent de suspendre ces captueurs. Lors de chaque vidange, ces capteurs tirent sur les câbles. Ce qui génère des efforts centripètes sur les chevilles. Si le béton a été fissuré ou même seulement fragilisé lors de la frappe de la cheville, cela suffit à arracher une écaille, voire un bloc de béton. Car l’armature présente en tête de voile (2 HA8) n’avait pas été dimensionné dans ce but [Photo 4]. Photo 4 – Blocs de béton qui se sont détachés et ont été récupérés à la sortie des silos. Certains portent l’empreinte des chevilles. [©Paul Acker] 2 – Les goujons ne fonctionnent pas toujours dans le même sens ! Figure 5 – Un goujon coulissant est un système mécanique, qui permet d’assurer une liaison, voire l’appui d’un élément de béton armé (une dalle ou une poutre) sur une structure existante. [©Paul Acker] Le second exemple porte sur l’effondrement d’une dalle de parking, dont la travée de rive s’appuyait sur un ouvrage existant (un parking identique, mais construit 25 ans plus tôt) au moyen de goujons. Cette dalle s’est affaissée de 20 cm de manière brutale. Ce qui a conduit à la fermeture du parking, à la démolition et à la reconstruction de toute la travée. Figure 6 – Un goujon coulissant est employé notamment pour éviter de doubler un poteau au niveau d’un joint de dilatation. Dans ce cas, ce dispositif comporte deux cages d’armatures de renfort, symétriques. [©Paul Acker] Figure 7 – Dans le cas du parking en exemple, pour assurer l’appui de la dalle de rive du nouveau parking sur le portique de rive du parking existant, une des cages d’armatures de renfort a été supprimée du côté non coulissant, ce qui a permis d’encastrer et de sceller le dispositif dans les têtes de poteau. [©Paul Acker] Un goujon coulissant est un dispositif [Fig. 5] comprenant un cylindre et un tube métalliques, destiné à assurer la transmission d’un effort tranchant entre deux ouvrages en béton armé2. Ce système permet notamment, le long d’un joint de dilatation, d’économiser des poteaux, voire une poutre de rive [Fig. 6]. Comme il s’agit là d’efforts très concentrés, le dispositif comprend des renforts en acier. Ces derniers assurent le frettage du béton (c’est-à-dire sa résistance à l’éclatement). Dans cet exemple, deux paires de goujons devaient assurer, sur une longueur de 15 m, l’appui latéral de la première travée du nouveau parking. Ceci, sur les deux poteaux supportant la poutre de rive de l’ancien parking. Pour ce faire, le dispositif a été légèrement modifié : on a supprimé le renfort du côté fixe, on a percé deux trous en tête de chaque poteau, dans lesquels on a scellé les goujons [Fig. 7]. Une opération possible car les armatures des poteaux étaient suffisantes. Et la résistance du béton (âgé de 25 ans) était très élevée. Tous les ancrages des goujons dans ces poteaux ont effectivement très bien résisté [Photo 8]. Ce qui valide, a posteriori, l’adaptation du procédé par suppression d’un renfort. Tel qu’elle a été mise en œuvre dans cet ouvrage. A la suite de l’effondrement, l’ouvrage a été hydro-démoli. Ce procédé offre l’avantage d’éliminer le béton sans détruire les armatures. Ceci a permis d’observer les armatures qui avaient été disposées autour du goujon, du côté de la travée qui s’était affaissée [Photos 9 et 10]. On constate que l’armature de la zone contenant les goujons ne correspond pas au sens de l’effort tranchant. On voit qu’il est disposé en dessous du goujon et de ses renforts. Ce qui peut sembler intuitif – « Cela porte », ai-je entendu dire -. Alors que l’effort exercé par la dalle sur le goujon a tendance à faire éclater le béton qui se trouve au-dessus de celui-ci. Photo 8 – Vue des goujons après démolition complète de la dalle rompue. On voit que l’épaisseur du béton situé au-dessus des goujons (sur lequel les goujons exerçaient un effort dirigé vers le haut) était faible : environ 8 cm. [©Paul Acker]Photo 9 – Après hydro-démolition du béton de la dalle effondrée, on observe que les goujons (en jaune) ont fléchi. Juste en dessous, on reconnait le dispositif de renfort qui est décrit sur la Figure 5. [©Paul Acker]Photo 10 – On distingue la présence de plusieurs armatures (rouge) en dessous du dispositif de renfort et, a contrario, une faible présence d’aciers (verts) en partie supérieure, alors que c’est cette partie qui est la plus sollicitée. [©Paul Acker] 3 – Quels enseignements peut-on tirer de ces deux exemples ? Le béton est très sensible aux efforts concentrés et pas seulement à cause de la concentration des contraintes au point d’appui. Mais aussi parce que, derrière un impact ou un effort concentrés, l’épanouissement des contraintes dans le volume du béton génère toujours des forces de traction dans la direction perpendiculaire. Si des armatures (des cerces ou des frettes) ne reprennent pas ces efforts, ceux-ci peuvent conduire à l’éclatement du béton. Les documentations techniques qui accompagnent ce type de dispositifs doivent être lues attentivement et comprises. Dans l’idéal, elles devraient être rédigées de sorte que les points critiques, les précautions et les limites d’emploi “crèvent les yeux” ! Enfin, quand on cherche des informations sur Internet, on trouve des sites de différentes origines. Souvent très bien présentés, donc convaincants et rassurants. Mais les précautions à prendre et les limites d’emploi sont rarement (et, selon moi, jamais !) mises en avant à la hauteur des risques, qui sont en jeu. Paul Acker Expert bétons et structures 1Chevilles de fixation, Guide d’agrément technique européen (ATE) n° 001, CSTB, mai 2009.2Frédéric Visa, Cours de génie civil – Procédés généraux de construction – Goujons. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 172 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h ! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 173 jours

Complicité de fabrication pour Capremib et Chapsol

Les murs de soutènement du tronçon Hausmann Saint-Lazare du prolongement du RER E ont été produits par Capremib et Chapsol. [©Demathieu Bard] Le prolongement de la ligne E du RER dans sa partie Ouest permet de relier la gare d’Hausmann Saint-Lazare à Mantes-La-Jolie, en passant par les sites importants que sont La Défense et Poissy. Cela permet notamment de désengorger le RER et d’améliorer l’accessibilité à la Seine-Aval, tout comme aux gares du Nord et de l’Est. Ainsi qu’à l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. Un axe tout à fait stratégique. Pour réaliser cette liaison, de très nombreux chantiers connexes sont mis en œuvre. Comme les murs de soutènement du tronçon Ouest. Ainsi, pour concevoir et construire ces éléments, les industriels Capremib et Chapsol se sont constitués en groupement. Capremib apportant sa maîtrise du “sur mesure” et des produits de grande dimension, alors que Chapsol a fait valoir son ingénierie dans le dimensionnement des murs de soutènement. Au total, les deux entreprises ont produit pas moins de 353 éléments de murs, d’une hauteur variant entre 5 m et 12 m. Ce qui représente 6 000 m2 de murs préfabriqués. A noter que les pièces les plus lourdes (jusqu’à 28 t) et les plus hautes (12 m) ont été fabriquées par Capremib dans son usine de Cormicy (51). Les livraisons de murs sur le chantier ont débuté en août 2018, alors que la fabrication s’est étendue sur toute l’année 2019, sur les sites de production des deux industriels. Ceci, à un rythme de deux unités/j. La mise en service du tronçon n’est pas prévue avant 2022.
Il y a 4 ans et 173 jours

Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris

Cet article est à retrouver dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec ses 2 700 élèves en formation initiale, l’ESTP Paris est l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises. Mêlant enseignement et recherche, l’établissement s’est doté de l’Institut de recherche en constructibilité (IRC), qui explore les différentes thématiques qui composent la construction, sous l’angle de la constructibilité. Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris. [©ESTP] Qu’est-ce que l’impression 3D béton ? Nous parlons plutôt de fabrication additive, synonyme d’impression 3D, qui représente plus la notion de fabrication par couches successives. A la base, cette technologie vient de l’industrie de l’automobile et de l’aéronautique. Il existe 2 principales techniques : la dépose d’un cordon de béton couche par couche et la liaison sélective. En termes de matériaux, le travail sur la formulation se fait à 3 niveaux. D’une part, sur la pompabilité. D’autre part, le béton doit pouvoir être extrudé pour passer par la buse. Et enfin, la formulation doit prendre en compte le temps de prise et de montée en résistance pour supporter le poids des couches qui se superposent. Nous sommes au début de la fabrication additive béton, mais la faisabilité a déjà été démontrée. Quels en sont les avantages ? La fabrication additive est un vrai changement de paradigme. Elle apporte une liberté de formes, une rapidité de construction et pas de contraintes de coffrage. Elle s’inscrit aussi dans une démarche d’éco-conception : mettre le matériau là où on en a besoin et optimiser la consommation de matière. Et dans une approche globale, la fabrication additive permet de réduire les coûts. Sur chantier et en usine, elle peut diminuer la pénibilité du travail et en transformerait l’organisation. Avec de nouveaux rôles pour la partie conception/robotisation. Après, elle ne s’adapte pas à tous les cas de figure, mais je ne pense pas que ce soit la volonté non plus… L’impression 3D est un outil, pas un but en soi. L’ESTP dispose d’une imprimante de paillasse pour l’impression de petits objets. [©ESTP] Comment s’inscrit cette discipline au sein de l’ESTP Paris ? Nous sommes en pleine restructuration sur cet axe de recherche. Mais nous avons déjà accueilli certains projets autour de la fabrication additive. Notamment, au niveau de l’optimisation de la formulation du béton. L’impression 3D béton se prête bien à une approche transverse, qui pourrait toucher de nombreuses thématiques de l’IRC. Nous disposons d’une imprimante de paillasse pour l’impression de petits objets. Enfin, la fabrication additive est évoquée dans les cours plus généraux, sur la construction 4.0 ou le béton… Propos recueillis par Sivagami Casimir Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 173 jours

Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. « L’impression 3D complète nos gammes, cela nous permet d’ultra-personnaliser notre offre. C’est une tendance de fond qui va s’installer », insiste Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard (GSL). Le groupe industriel du béton a introduit la technologie à travers le marché de l’aménagement urbain. Avec Olivier Brière, ingénieur dans ce domaine, GSL réalise des univers colorés et originaux pour les villes. A Istres (13), des pots aux formes organiques rappellent le tressage des paniers en osier. Et sur les terre-pleins, des bordures aux couleurs vives attirent le regard. « Nous avons imaginé des formes originales, qui se parlent et se répondent. Avec de l’ingénierie, nous pouvons faire plein de choses », explique Olivier Brière. Et Bertrand Malet de poursuivre : « Nous essayons de trouver un modèle technico-économique. L’année 2019 a été celle de la mise en place et 2020 a vu la concrétisation. L’expansion devrait se faire en 2021… » Parc des bâtiments historiques et mobilier urbain Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. [©Groupe Saint Léonard] Outre le mobilier urbain, l’impression 3D pourrait compléter d’autres segments. Par exemple, dans la réparation du parc de bâtiments historiques. « Nous pourrions nous approcher ou transcender la reproduction de bétons anciens », imagine Olivier Brière. La réalisation de murs décoratifs, organiques et/ou végétalisés est aussi une porte d’entrée. « Il y a encore beaucoup à créer, ajoute Bertrand Mallet. Nous nous posons la question d’investir dans notre propre imprimante. Car il est important pour nous d’améliorer les process et de gagner en autonomie. Mais il faut trouver le bon timing… » Pour Olivier Brière et GSL, en dehors de la liberté de forme et des possibilités architecturales, l’impression 3D permettrait enfin d’évoluer vers une démarche plus responsable de l’acte de construire. « Dans le cadre d’une stratégie bas carbone, nous sommes démunis face à l’offre des cimentiers qui, aujourd’hui, ne proposent pas beaucoup de solutions. Cette technologie s’inscrit pleinement dans la réduction de CO2 et dans la question de l’utilisation des ressources. L’idée serait d’être multi-matériaux et de les utiliser à bon escient », conclut Bertrand Malet. Allez plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 173 jours

Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Saint-Gobain Weber Beamix dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. [©Saint-Gobain Weber Beamix] En 2005, Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe Saint-Gobain, réalise un premier mur béton en impression 3D. A l’époque, l’imprimante est “manuelle”. « Nous avons fait des murs de 3 m de long, 2,50 m de haut et 15 cm de large, raconte Marco Vonk, directeur marketing. Puis, nous avons regardé si quelqu’un sur le marché était intéressé par ce concept et ce produit. Nous nous sommes rendu compte que personne ne l’était ! Donc, nous l’avons mis au “frigo”. » Près de 10 ans après cette entrée en matière, Saint-Gobain Weber Beamix intègre un consortium de recherche. Ce dernier est initié par le professeur Theo Sallet, à l’université technique d’Eindhoven. L’industriel met à disposition ses mortiers et peaufine son savoir-faire. « Ensemble, nous avons réalisé un pont de 8 m à Gemert, commune proche d’Eindhoven », détaille Jan Blaakmeer, responsable de la R&D. Une nouvelle usine C’est en janvier 2019, avec le constructeur Bam, que Saint-Gobain Weber Beamix ouvre sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. « Pour le développement de nos mortiers, nous avons opté pour une base OPC – Ordinary Portland Cement – combinée avec des liants traditionnels et des additions pour renforcer l’effet thixotropique. Nous avons besoin d’un matériau qui supporte les couches supérieures. » L’usine dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. Une façon de s’ancrer dans des projets concrets. Des modules de skatepark, des éléments de mobiliers urbains, un escalier… sont autant de réalisations. En ce moment, l’industriel travaille sur un pont de 29 m de long, pour la ville de Nimègue, au centre du pays, et sur le projet “Milestone”, un programme de maisons aux formes organiques. « Nous sommes au début de cette route, reprend Marco Vonk. Pour nous, l’impact environnemental, la durabilité, la réglementation… nous guident. Nous avons encore des développements à faire, qui conduira à l’accélération de cette technologie et ouvrira de nouvelles possibilités pour la construction. » Et Jan Blaakmeer de conclure : « Le premier bénéfice de l’impression 3D est de réduire l’empreinte carbone, en mettant le matériau là où nous en avons besoin. Il y a encore des choses à explorer, notamment dans le renforcement structurel de cette technologie… » Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
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Exxia : Eazzy, une autre vision des logiciels métiers

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine David Ortolan est le président de l’Exxia, éditeur de logiciels métiers pour le secteur de la construction. [©ACPresse] « Nous sommes partis d’une page blanche. »D’entrée de jeu, David Ortolan annonce la couleur. Tout aussi neuve est l’entreprise Exxia, à l’origine du projet. A peine une année d’existence. David Ortolan en est le dirigeant, après un passage chez des éditeurs de logiciels.  Exxia se définit comme un éditeur de logiciels métiers pour la construction. Son premier développement s’appelle Eazzy. « Ce nom évoque la simplicité d’utilisation, la fluidité, la rapidité. »Il s’agit d’un ERP, c’est-à-dire un progiciel de gestion intégré. Exxia en lance aujourd’hui les deux premiers modules. Disponible depuis quelques mois, Eazzy Laboratoire se destine au contrôle de la qualité des matériaux en laboratoire. « C’était là une des principales demandes de notre réseau », indique David Ortolan. Ce module, qui fait déjà le bonheur du producteur de BPE Béton Solutions Mobiles, se veut en même temps une plate-forme web et une application mobile. Compatible en particulier avec les presses 3R, il sait en récupérer les données, de manière simple et rapide. Orienté France et international « Nous avons beaucoup travaillé l’ergonomie. Par exemple, le temps nécessaire pour la maîtrise de l’outil est trois fois moindre en comparaison aux solutions existantes sur le marché. »Le tactile et la reconnaissance vocale sont disponibles dans le système. De même, les données de production peuvent être récupérées pour assurer leur traitement normatif. Plus en amont, la formulation des bétons s’intègre de manière naturelle dans le contrôle qualité, bien qu’Exxia annonce, d’ores et déjà, l’arrivée prochaine du module Eazzy Prédictive.  Tout juste finalisé et déjà acquis par un premier utilisateur, Eazzy ADV est le deuxième module du système. Sa mission : l’administration des ventes, comme son acronyme le laisse deviner. Là, Exxia se positionne plutôt sur l’export. A l’inverse d’Eazzy Laboratoire, bien orienté sur la France qui est « demandeuse de nouveaux acteurs et de nouvelles solutions de suivi de la qualité ». De plus, toute la suite est disponible en anglais et en espagnol, en plus du français… Durant l’année 2021, Exxia poursuivra les lancements. Le CRM (gestionnaire de la relation clients), le module stock/logistique ou encore celui dédié aux ressources humaines sont déjà sur les rails. D’autres, plus spécialisés, compléteront le système. « Nous savons développer de petites applications particulières », indique David Ortolan.   Référencé chez Canon Business Solutions Côté déploiement, Exxia a imaginé quelque chose de simple, bien dans l’air du temps : le mode locatif. On ne parle pas ici d’un nombre d’utilisateurs connectés, mais plutôt du nombre de sites reliés au système. « C’est beaucoup plus facile à administrer pour une entreprise possédant plusieurs sites de production. » Toujours dans le cadre de son développement et malgré son jeune âge, Exxia a réussi à intéresser un grand nom de la distribution cloud de solutions métiers. « Nous venons de valider la mise en place d’un partenariat avec Canon Business Solutions », dévoile David Ortolan. Cherchant à développer son offre en direction de la construction, Canon semble avoir trouvé ici son partenaire idéal. « Nous sommes référencés chez eux et nos solutions sont destinées à être distribuées via leur plate-forme. Nous bénéficions aussi de leur force de frappe. Sans compter la crédibilité et l’assurance vis-à-vis des grands comptes », résume David Ortolan. Et de conclure : « De plus, Canon Business Solutions va mettre à notre disposition une partie de sa force en back-office ». Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine  
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Impressions lunaires

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. L’agence Big, SEArch+ et Icon cherchent à réaliser des bâtiments durables grâce à l’impression 3D, pour vivre sur la lune. [©Icon/SEArch+] « Un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité. » Tout le monde connaît cette célèbre phrase prononcée par Niels Armstrong, le 20 juillet 1969. A 21h56, l’astronaute américain devient le premier homme à poser le pied sur la lune, devant près de 600 millions de téléspectateurs à travers le monde. Faisant ainsi rêver un grand nombre de personnes s’imaginant elles aussi se balader un jour entre des cratères couleur acier. Cet objet céleste qui gravite, comme un appendice autour de la Terre, a toujours fait l’objet de mythes. Tantôt considérée comme une déesse, tantôt vue comme un symbole de la fertilité, la lune fascine encore aujourd’hui. Mais les discussions qui tournent autour d’elle ne sont pas toutes fantasmagoriques. Selon certains, la lune pourrait même être un nouveau lieu de résidence… En effet, la Nasa cherche à répondre à la question : comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus. Accompagné par les architectes des agences Bjarke Ingels Group (Big) et SEArch+, un habitué aux recherches autour des structures extraterrestres, Icon réfléchit à la manière “d’imprimer” des centres de recherches, mais aussi, des lieux de vie sur la lune. Un défi lorsque l’on sait que notre satellite enregistre des variations de température allant de – 170 °C à 120 °C, des radiations et un sol jonché de cratères… Reste à savoir quels seront les matériaux utilisés ? Aura-t-on une imprimante 3D capable de mettre en œuvre un béton formulé avec du régolithe lunaire ? A suivre… Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets.  Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe.