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Il y a 2 ans et 326 jours

La Foncière ATLAND devient ATLAND

Partenaire immobilier des entreprises, ATLAND est un acteur global de l’immobilier de 260 collaborateurs, qui intervient sur les marchés de l’immobilier d’entreprise et du logement au travers de ses activités de gestionnaire d’actifs, de développeur d’immobilier et de plateforme digitale d’investissement.ATLAND Voisin est une Société de Gestion de Portefeuille, agréée par l’AMF, qui gère 4 SCPI pour le compte de plus de 37 000 associés et des fonds institutionnels représentant, au 31 mai 2022, un patrimoine immobilier sous gestion de plus de 3 Mds €.ATLAND Résidentiel développe actuellement près de 50 opérations de logements en Île-de-France et a réalisé plus de 1 000 réservations en 2021.Marianne Développement réalise et anime des résidences intergénérationnelles. Elle compte à ce jour 31 résidences en exploitation représentant 2 800 logements.Fundimmo est une des principales plateformes de financement participatif immobilier. Elle a financé, depuis sa création, plus de 300 projets pour un montant total de plus de 200 M€.ATLAND est cotée sur Eurolist B (FR0013455482).
Il y a 2 ans et 326 jours

La collection i.life d’Ideal Standard : des possibilités infinies pour des salles de bains contemporaines

A l’occasion du Salone del Mobile 2022 qui s’est tenu à Milan, Ideal Standard a présenté ses nouvelles gammes i.life. La collection comprend trois offres distinctes : i.life B, S et A, chacune avec son propre caractère et ses propres caractéristiques de design, mais toutes conçues avec la même volonté : offrir des solutions accessibles et exceptionnelles pour la vie quotidienne. Les trois gammes sont complétées par différents produits pour le bain et la douche. Une offre infinie accessible La collection i.life a été conçue en collaboration avec le studio de design italien Palomba Serafini Associati (PS+A). Grâce à une grande variété de pièces – lavabos, meubles, baignoires et toilettes – les possibilités sont illimitées pour créer un espace unique et contemporain. Les nouvelles collections incarnent parfaitement l’approche SingularTM d’Ideal Standard en proposant des solutions dans toutes les catégories, pour offrir aux clients flexibilité et choix lors de la conception de leur salle de bains individuelle. SingularTM a, en effet, été spécifiquement développé pour rationaliser la conception des salles de bains et simplifier le processus de sélection. Cette approche permet aux architectes, designers, artisans, distributeurs et utilisateurs finaux de créer des espaces sur mesure pour tout secteur ou application. Le directeur du design d’Ideal Standard, Roberto Palomba, explique : «la nouvelle collection i.life est un véritable exemple de design qui crée une toile de fond pour la vie moderne, un design qui favorise un espace sûr, quelle que soit la taille ou la forme de votre salle de bains. Il s’agit d’une collection intelligente et polyvalente où le design, le confort et l’hygiène se conjuguent à merveille.» i.life B, simplicité et créativité i.life B est l’archétype du design léger, représentant la croisée entre la simplicité et la créativité, avec un résultat final saisissant. La gamme présente des formes géométriques douces dans les lavabos, les WC, les bidets et les meubles, avec une grande variété de modèles et de tailles, ce qui permet aux utilisateurs de profiter de la grâce du design quelles que soient les dimensions de l’espace. Les céramiques proposées par i.life B sont complétées par des meubles disponibles en sept finitions telles que blanc mat, beige sable, gris carbone mat et chêne naturel. La variété des options de couleurs proposées permet aux utilisateurs de personnaliser leurs espaces en choisissant des produits qui mettent en valeur leur salle de bains et reflètent leur vision du design. Deux couleurs de poignées différentes, Chrome brossé et Noir mat, viennent s’ajouter aux options de meubles pour donner aux clients une plus grande liberté de création. Le développement durable a également été pris en compte. Tous les bois utilisés pour la conception de toutes les gammes de meubles i.life sont certifiés PEFC, offrant ainsi des options écologiques pour la salle de bains de tous les jours. i.life S, des solutions gain de place Conçue spécialement pour gagner de la place avec des lavabos disponibles à partir de 45 cm de large, i.life S est parfaite pour l’aménagement des petits espaces (suites, salles de bains d’invités, petits appartements). Comme pour i.life B, les céramiques présentent des formes douces et carrées, ce qui contribue à donner un aspect léger et élégant à l’ensemble de la collection. Les lavabos, les toilettes et les bidets sont complétés par une sélection d’options de rangement innovantes, qui permettent de garder les salles de bains propres et bien ordonnées. Également disponibles en sept couleurs différentes, les meubles reflètent le design global de la collection et offrent des possibilités de conception infinies. i.life A, des formes épurées i.life A se caractérise par des céramiques aux formes douces et arrondies et un design accessible, ce qui rend la gamme à la fois pratique et élégante. Comprenant une variété de lavabos, i.life A offre un choix de pièces épurées et minimalistes, garantissant des solutions adaptées à chaque salle de bains, quelles que soient les exigences. Les céramiques peuvent être associées à des meubles assortis, disponibles dans les sept mêmes finitions que les produits B et S, pour aider les clients à obtenir un beau résultat. Des technologies éprouvées au service de l’hygiène et de l’installation Tous les WC d’i.life B et S bénéficient de la technologie innovante RimLS+ d’Ideal Standard. Grâce à une chasse d’eau puissante et à l’absence de rebord en surplomb, RimLS+ assure un nettoyage efficace de l’ensemble de la cuvette et un résultat sans éclaboussures. Les WC i.life sont également faciles à nettoyer, ce qui les rend indispensables pour des toilettes très fréquentées. L’installation a également été prise en compte avec le nouveau système de fixation caché, permettant aux professionnels de fixer des WC et des cuvettes suspendues au mur de manière beaucoup plus rapide et plus sûre. Le kit innovant EasyFix+ assure non seulement un gain de 10 % sur le temps d’installation, mais il garantit également que tous les éléments sont dissimulés dans la céramique afin de donner un aspect propre et contemporain à l’ensemble. Ce nouveau système permet de gagner du temps et de réduire les coûts sans compromettre la qualité. i.life douche et bain Les baignoires i.life, aux lignes incurvées, présentent un style contemporain qui s’harmonise avec l’ensemble de la collection. Elles sont disponibles dans un large choix de formes, y compris des baignoires duo, asymétriques et d’angle qui conviennent à une installation encastrée ou sur panneau. Un bord lissé et plus épais et des propriétés anti-rayures font des baignoires i.life un choix à l’épreuve du temps. La nouvelle gamme de parois de douche i.life, dotées d’un vitrage de 8 mm d’épaisseur, mesure deux mètres de haut et se caractérise par des profilés fins en aluminium poli avec de longues poignées solides, conformément à l’esthétique contemporaine de i.life. Pour répondre à toutes les configurations d’installation, un large choix de modèles et de tailles est proposé : parois pivotantes, pliables, coulissantes à une ou deux portes et parois fixes. La gamme de parois de douche i.life est complétée par les receveurs de douche Ultra Flat S i.life, disponibles en quatre finitions : blanc pur, gris béton, sable et noir. Carrés ou rectangulaires, ils se déclinent en 27 tailles. Les receveurs en résine texturée ont une finition gelcoat robuste, qui non seulement donne un aspect de surface « pierre » de qualité, mais présente également d’importantes propriétés antidérapantes. D’une épaisseur de 30 mm seulement et dotés d’une évacuation entièrement intégrée, ces receveurs assurent la finition parfaite de l’espace douche. La collection i.life peut être parfaitement associée aux robinets Ceraplan d’Ideal Standard, qui sont plus fins, plus simples et plus lisses que jamais. La gamme comprend différents modèles qui se marient parfaitement aux lavabos, aux vasques et aux bidets, ainsi qu’aux baignoires et aux espaces douches i.life. L’ensemble de la gamme i.life A, i.life S ainsi que les produits pour le bain et la douche sont disponibles dès maintenant. i.life B sera commercialisé à partir de septembre 2022. http://www.idealstandard.fr
Il y a 2 ans et 327 jours

Le Groupe Atlantic lance son "Plan électronique 2024"

Leader européen du HVAC (Heating Ventilation Air Conditioning), le GROUPE ATLANTIC connait une forte croissance qui se traduit par une augmentation des besoins en cartes électroniques de l’ordre de 40% d’ici à 2024 pour l’ensemble des marques du Groupe.Le lancement du « Plan électronique 2024 », concrétise l’ambition du GROUPE ATLANTIC de développer son activité électronique afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en matière de solutions éco-efficientes, connectées et intelligentes, ou encore d’intégration de nouvelles fonctions sur les produits de ses marques.Cet investissement stratégique permettra au Groupe d’augmenter ses capacités de production grâce à l’ouverture au sein de l’usine de la Roche-sur-Yon d’une 3ème ligne CMS (Composants Montés en Surface) ainsi que d’accroitre les volumes de stockage de ses composants et semi-finis*(+20%). La surface de production du site sera agrandie de plus de 650 m², les bureaux des équipes support et R&D de 1 500 m² ainsi que le laboratoire d’essais et de qualification. Les travaux, qui ont commencé le 28 mars dernier, se termineront en mars 2024.« Ce projet, qui s’appuie sur une équipe de 10 collaborateurs multi-métiers, permettra de maintenir et développer la fabrication de cartes électroniques sur notre site historique de La Roche-sur-Yon. Ce plan s’inscrit pleinement dans la volonté du Groupe de s’imposer comme un acteur majeur de la décarbonation et du bien-être dans les bâtiments grâce au développement de solutions de plus en plus éco efficientes et intelligentes pour le chauffage, la ventilation et la qualité de l’air intérieur », précise Guillaume Flipo, Directeur des opérations de l’unité électronique du GROUPE ATLANTIC.Ce projet aura un impact positif sur l’emploi : il prévoit le recrutement de 20 personnes, que ce soit en fabrication ou en R&D.GROUPE ATLANTIC est aujourd’hui, parmi les seuls dans son secteur activité, à avoir intégré la fabrication de cartes électroniques « Made in France ». Dotée d’un bureau d’études électronique intégré, l’unité Electronique du Groupe peut concevoir elle-même ses systèmes, répondant aux mieux aux usages de ses clients, tout en maîtrisant les coûts et en suivant les évolutions nécessaires pour répondre rapidement aux besoins du marché.
Il y a 2 ans et 327 jours

EDF a recommencé à gagner des clients et mise sur les services

"A l'érosion succède un rebond commercial", a indiqué lors d'une conférence de presse Marc Benayoun, directeur en charge des clients, services et territoires, en faisant état d'une hausse nette de 550.000 clients depuis septembre 2021.Leur nombre est ainsi passé de 25,7 millions à cette date à 26,2 millions en mai 2022. Selon les chiffres fournis par EDF, le nombre de contrats est ainsi repassé au-dessus des niveaux de janvier 2021 (26 millions).L'essentiel de cette croissance du nombre de clients est lié au gaz et aux services, a souligné Marc Benayoun.Le nombre de contrats dans l'électricité est pour sa part resté globalement stable, une situation toutefois meilleure que les années précédentes durant lesquelles EDF perdait beaucoup de clients.Cette meilleure fortune s'inscrit dans un contexte de difficulté pour nombre de fournisseurs alternatifs avec la crise des marchés de l'énergie, ainsi que dans la perspective de la fin prochaine des tarifs réglementés du gaz, actuellement fournis par Engie.Pour l'avenir, EDF ne compte par sur une hausse importante de son activité de fourniture d'énergie (électricité et gaz) pour assurer sa croissance mais plutôt sur le développement des services énergétiques aux particuliers comme aux entreprises.Le groupe prévoit une hausse de quelque 50% de son Ebitda (excédent brut d'exploitation) du pôle clients, services et territoires à l'horizon 2030 : il doit passer d'un peu moins d'un milliard d'euros en 2021 (sur un total de 18 milliards pour le groupe EDF) à un montant compris entre 1,3 et 1,5 milliard en 2030.L'essentiel de la croissance proviendra donc des activités de services énergétiques, dont l'Ebitda doit doubler à l'horizon 2030.EDF compte pour cela s'appuyer sur sa filiale Dalkia, qui propose déjà des services aux entreprises et aux collectivités, mais aussi sur l'émergence de services sur des marchés jugés porteurs, comme la rénovation énergétique, la mobilité électrique ou encore le photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 327 jours

Label RSE “Maturité” attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban

Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). [©Lafarge] Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). Reconnaissant ainsi son rôle d’acteur local engagé, appliquant les meilleures pratiques en matière d’exploitation, mais aussi de réaménagement. Ce dernier est mené de façon coordonnée avec les phases d’extraction. Et permet de recréer une variété d’habitats ayant un impact positif sur la biodiversité du site. Comme le démontre la présence du faucon crécerelle nichant dorénavant dans la sablière. Pour 2023, Lafarge vise le plus haut niveau : le label RSE “Exemplarité”. Un réaménagement, source de biodiversité Depuis l’origine, la gestion de la carrière s’inscrit dans une démarche de développement durable. Et fait l’objet d’une concertation continue avec toutes les parties prenantes locales. Le comité est composé de représentants de riverains, d’associations, d’élus de la commune et des communes limitrophes. Ainsi que d’autres instances locales. Ces comités sont l’occasion de faire des visites de la sablière. Ceci, afin d’échanger sur l’avancement de l’exploitation et du réaménagement coordonné. Et de présenter les résultats des suivis environnementaux. Eco-pâturage : Une méthode alternative C’est la 5e année consécutive que la sablière héberge des ovins et des caprins, pour assurer l’entretien du site en lieu et place d’une fauche mécanique. Les dizaines de moutons et de chèvres accueillies sont complémentaires, venant à bout des ronciers, chardons et autres espèces invasives… Issue de la concertation avec les parties prenantes, la remise en état du site, repose sur trois types d’aménagement qui prennent peu à peu corps au fil des années : la création de deux plans d’eau (2,5 ha et14 ha) ;un retour à l’usage agricole des terrains (18 ha) par comblement d’anciennes fosses d’extraction ;la création de terrains bocagers, avec un réseau de mares favorables au développement de la biodiversité. Dès à présent, les plans d’eau réaménagés sont favorables à l’hivernage de certains oiseaux aquatiques, tels la mouette rieuse et le goéland brun, ainsi qu’à des amphibiens.
Il y a 2 ans et 327 jours

La construction de logements et de locaux se maintient à la hausse

Le niveau très élevé des autorisations des derniers mois provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l’entrée en vigueur de la réglementation environnementale (RE) 2020 au 1ᵉʳ janvier 2022. Un phénomène similaire s’était produit en 2013 au moment de l’application de la réglementation thermique (RT) 2012. Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est nettement supérieur (+16,2%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés sont restés stables (+0,0%), après avoir diminué de 3,2% lors des trois mois précédents, en données CVS-CJO. De mars à mai 2022, on estime que les mises en chantier de logements ont été légèrement supérieures (+0,5%) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.De juin 2021 à mai 2022, 502.800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70.900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4%). Dans le même temps, on estime que 388.300 logements ont été mis en chantier, soit 2.000 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (juin 2020 à mai 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 9,5% et 1,4%.Logements autorisésDe juin 2021 à mai 2022, 502.800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70.900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4%).Les autorisations de logements individuels groupés (+28,1%) ont connu une forte progression. Les logements collectifs ordinaires (+15,5%), individuels purs (+15,0%) et en résidence (+11,3%) ont également augmenté.Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 388.300 logements ont été mis en chantier, soit 2.000 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (juin 2020 à mai 2021).Les logements individuels purs (+ 11,4 %) auraient connu une forte progression. Les logements individuels groupés (+0,5%) auraient légèrement augmenté. Les logements collectifs ordinaires (-4,4%) et les logements en résidence (-8,6%) auraient décliné.Construction de logements, résultats à fin mai 2022Construction de locaux, résultats à fin mai 2022
Il y a 2 ans et 327 jours

Le cimentier français Vicat lance la marque Lithosys, dédiée à l'impression 3D béton

Le groupe a investi 2 millions d'euros en 2021 dans une unité de production et de recherche et développement dédiée à l'impression 3D béton, implantée à Chambéry (Savoie).
Il y a 2 ans et 328 jours

« Les machines Cetec travaillent en papier comme en plastique »

Nouveau hall de l’usine Cetec de Périgueux, en Dordogne. [©Cetec] Cetec vient de fêter son 50e anniversaire. Quel bilan pouvez-vous tirer du chemin parcouru ? Mathias Elié : Cetec a réussi à traverser les époques en grandissant, et a su étendre ses gammes et ses technologies. Nous avons beaucoup travaillé sur l’innovation et sur nos positions de marché. A présent, Cetec arrive à maturité comme fournisseur français de chaînes d’ensachage complètes. Ceci, sur la gamme allant de 5 à 25 kg principalement. Au-delà, il reste quelques fournisseurs européens. Que des acteurs très professionnels de la chaîne d’ensachage… Au départ, Cetec était très centré sur les machines d’ensachage de nourritures pour animaux. Mais à une période, l’entreprise s’est retrouvée en difficulté. C’est toujours dangereux d’être mono-produit… Aussi, nous nous sommes diversifiés vers d’autres industries comme la semence, la minoterie, les matériaux pour le BTP ou les produits chimiques. Ces deux dernières activités génèrent chacune 15 % de notre chiffre d’affaires France. Cetec est très bien identifié sur ses marchés. Qui est Cetec aujourd’hui ? Comment envisagez-vous l’avenir ? Nous sommes une PME familiale de 90 personnes, basée en Dordogne. C’est-à-dire au cœur des territoires. Une entreprise fondée par Jean-Claude Labrue et reprise depuis par son fils Régis. Cetec possède un unique site de production, à Périgueux et réalise un chiffre d’affaires de 13 M€. Près de 40 % sont liés à l’export en direction de l’Afrique et des Amériques. Le gisement à l’international reste énorme. Mais, malgré tout, nous avons la volonté de rééquilibrer l’origine de nos revenus entre la France et le reste du monde. Notre plan de développement actuel court jusqu’en 2025 et prévoit un chiffre d’affaires de 15 M€ à parité entre la France et l’export. Parmi nos champs d’action, les sacs de 35 kg, qui s’intègrent tout à fait à notre scope. Tout comme les sacs de moins de 5 kg, parfaits pour la nourriture pour animaux. Toutefois, les sacs de 2 kg restent notre limite basse, car en deçà, il est nécessaire de changer de machines d’ensachage. De même, nous restons centrés sur les technologies de gaines ou de sacs formés. Pas de bobines donc en ligne de mire… Avez-vous mis en place des moyens particuliers pour atteindre vos objectifs ? Nous venons d’agrandir notre usine de près de 1 900 m2, ce qui nous a permis de retrouver plus d’aisance. Mais surtout des gains en productivité et la capacité de réaliser des tests d’ensembles complets avant livraison. Cetec assure l’essentiel de sa fabrication en interne, soit plus de 80 % des sous-ensembles. Qu’il s’agisse de la chaudronnerie, de la découpe, du pliage, de la peinture… Seuls, l’électronique ou les câbles sont sous-traités. Enfin, nous restons très réactifs, en termes de service après-vente et pour la refabrication de pièces pour nos machines. La disparition progressive du plastique dans les emballages impose une évolution des machines d’ensachage… Mais quels changements cela impose-t-il ? La véritable question devrait être : ce changement de matière pour les sacs est-il durable ? En effet, régulièrement, on passe d’une technologie à une autre, mais les cycles se raccourcissent. Jusqu’à peu, le marché était très déterminé à aller vers le plastique. Puis, le contexte législatif a changé et on est reparti vers le papier. Il y a une pression gouvernementale énorme, avec la mise en place d’une taxation non négligeable sur le plastique non recyclable. Mais les filières vont progresser sur le recyclage… Il faut savoir que le papier n’est recyclable que huit fois alors que le plastique l’est indéfiniment. D’autre part, il apparaît que le papier va permettre de plus en plus de choses. Mathias Elié, responsable commercial France de Cetec. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex en cours d’assemblage dans l’usine Cetec. [©Cetec] Le nouvel atelier de câblage est équipé d’écrans tactiles. [©Cetec] Détail de ligne de fermeture de sacs sur l’ensacheuse Polyflex. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex complète, prête à entrer en fonctionnement. [©Cetec] Dans ce contexte, Cetec est en train de créer de nouvelles générations de machines ? Déjà, nous avons procédé à pas mal de remplacements de machines. En parallèle, nous avons développé des machines acceptant les deux technologies. Ces installations s’articulent autour de deux postes. Tout d’abord, un magasin à sacs fait office de station d’ouverture. Puis, la zone de remplissage et de fermeture. Ainsi, la ligne Polyflex existe depuis cinq ans au sein de notre offre. Régis Labrue, directeur général de Cetec, avait su anticiper cette tendance lourde du marché. Aujourd’hui, une quinzaine de Polyflex tournent en France, travaillant aussi bien en 5 kg qu’en 25 kg, en papier comme en plastique. Notre leitmotiv est simple : “Ne vous casser pas la tête à choisir entre telle ou telle technologie, nos machines savent tout faire. Soit dès le départ, soit en termes d’évolutivité”. Ainsi, nos clients n’ont plus besoin de s’inquiéter en cas de changements de législation et de tendance de marché. Mais que vont devenir les équipements plus anciens ? En premier lieu, la modification de machines existante nous intéresse, car nous cherchons toujours à proposer des solutions durables. La démarche débute par un audit pour définir ce qu’il est possible de réaliser : amélioration, transformation, modification de parties spécifiques. Nous procédons souvent ainsi, mais dans la limite de certains process et d’un risque calculé. Nous faisons du rétrofit mécanique tant que cette approche est intelligente. 
Il y a 2 ans et 328 jours

L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse

Dans la poursuite de sa stratégie de réduction de ses émissions de carbone, la cimenterie Lafarge de La Malle a investi près de 1 M€ supplémentaire dans ses équipements. [©Lafarge] Après avoir investi 10 M€ au cours des deux dernières années pour améliorer sa performance environnementale, l’usine de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), poursuit sa stratégie de réduction de ses émissions de carbone. Pour cela, elle investit près de 1 M€ supplémentaire dans ses équipements. Objectif : accueillir la fine de bois, un nouveau combustible non soufré issu de l’économie circulaire. Ainsi que de baisser de 10 % les émissions de soufre grâce à l’utilisation de combustibles plus vertueux. L’exploitation des déchets de bois provenant du bâtiment – et en particulier la fine de bois, inutilisable pour d’autres usages – dans le processus cimentier a été lancée en 2018. Il y a encore quelques années, entre 3 et 4 Mt/an de déchets de bois étaient enfouis sans valorisation. En 2021, la cimenterie a utilisé 41 % de combustibles alternatifs. L’objectif, d’ici à 2030 est de parvenir à des processus de combustion intégrant 65 % de déchets. Une valorisation vertueuse Cette valorisation est vertueuse à plusieurs égards : réduction de l’élimination des déchets ou de leur mise en décharge ;limitation des quantités de bois enfouies et, en conséquence, des émissions de méthane liées à leur décomposition ;baisse du recours au coke de pétrole, énergie fossile non renouvelable ;renforcement de l’économie circulaire. Ces déchets abondants se situant souvent à proximité des cimenteries, ils n’entraînent pas de trafic et de transport importants Travaux en cours La cimenterie Lafarge de La Malle s’est engagée, le 29 avril dernier, à exploiter son site sans dérogation administrative “SO2” en 2023. Impliquant de facto une baisse de ses émissions de soufre venant des argiles transformées sur le site. Mais aussi des combustibles utilisés pour chauffer le four de la cimenterie. L’usine La Malle s’est entourée d’entreprises régionales pour la conception et la réalisation de l’ensemble du génie civil, afin de pouvoir transporter, doser, sécuriser et injecter ce produit dans le four n° 1. La charpente est déjà en cours de construction pour une mise en service des injections de bois dans le mix combustible fin août 2022. Le four n° 2 de l’usine étant, quant à lui, déjà passé en phase d’essai. Puis, de développement à un système permettant d’utiliser ce nouveau combustible. 20 000 t/an de fines bois Avec une consommation prévisionnelle de l’ordre de 20 000 t/an de fines bois, la cimenterie apporte une solution circulaire pour le traitement final de déchets qui étaient auparavant non valorisés. Pour Pascal Baudoin, directeur de la cimenterie : « La Malle s’affirme comme un maillon clef de l’économie circulaire industrielle du territoire. Dans le cadre de notre feuille de route environnementale et de notre objectif de neutralité carbone, nous avons investi dans ce levier d’avenir. Qu’est la valorisation des déchets de bois du bâtiment, dans leurs fractions les plus fines qui restaient jusqu’à aujourd’hui difficiles à valoriser ».
Il y a 2 ans et 328 jours

Vestack lève 10M€+ pour devenir un leader de la construction bas-carbone

“Une révolution technologique est nécessaire pour réconcilier la construction durable et le logement abordable” affirment Sylvain Bogeat, Nicolas Guinebretière et Jean-Christophe Pierron, co-fondateurs de Vestack.Ce nouveau tour de table de plus de 10 millions d’euros est mené par le premier fonds de private equity à Impact de Mirova, affilié de Natixis Investment Managers dédié à la finance durable, accompagné de Ring Mission, le fonds VC Impact de Ring Capital, et Karista via le Paris Region Venture Fund. Il permettra à la société d’accélérer :Le développement de nouvelles fonctions de son logiciel de conception digitale,Les travaux de R&D sur le système constructif et la commercialisation de nouveaux produits,L’accroissement de la capacité de production, en finançant l’ouverture de nouveaux sites d’assemblage et en nouant des partenariats de sous-traitance.Ces développements permettront à Vestack de devenir un leader technologique de la conception-construction de bâtiments bas-carbone.Vestack avait été accompagnée par le Paris Region Venture Fund lors d’une précédente levée de fonds en 2020, qui a permis à la société de développer sa solution de conception-réalisation, et d’ouvrir un premier site d’assemblage en Seine et Marne. La société a construit ses premiers projets et a signé près d'une vingtaine de contrats dans un marché en pleine expansion sous l’effet de la réglementation RE2020.Vestack s'appuie sur une technologie de conception digitalisée et une construction modulaire pour transformer la façon dont nos villes sont construites. L’entreprise permet ainsi à ses clients promoteurs de construire des bâtiments avec une empreinte carbone trois fois inférieure, deux fois plus rapidement, et sans aucun surcoût par rapport à une construction traditionnelle. La Greentech1 construit des bâtiments dédiés à du résidentiel collectif, des logements et du tertiaire (bureaux, crèches) allant jusqu’à cinq étages. Fondée en 2019, la société compte désormais une quarantaine d’employés sur ses différents sites en Île de France.La solution développée par Vestack s’appuie sur deux innovations. D’une part, l'entreprise a développé un logiciel facilitant la conception d’un jumeau numérique du bâtiment (Building Information Model)2 qui est ensuite décliné en instructions de production. Cette démarche design for manufacturing3 permet d'anticiper les spécificités de la construction modulaire, dès les premières esquisses de l'immeuble. Le groupe réalise d’autre part la construction hors-site des modules sous forme de panneaux de planchers et de murs en matériaux biosourcés.Les gains de productivité générés par la digitalisation, l’industrialisation et la robotisation absorbent les surcoûts liés à l’utilisation de matériaux plus respectueux de l’environnement. La construction modulaire favorise également l’écoconception des bâtiments grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources et à la réduction des flux logistiques, comme en témoignent les multiples labels accordés à la solution. La construction hors-site réduit également les nuisances liées aux chantiers, dont la durée est divisée par deux.Joanna Parent, Directeur des investissements au sein du premier fonds de Private Equity Impact de Mirova déclare : “L’objectif de la stratégie4 de capital investissement à impact environnemental de Mirova est d’accélérer le passage à l'échelle de solutions environnementales innovantes et positivement impactantes. Un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 75 % des déchets sont liés au secteur du bâtiment5. La problématique à laquelle s’adresse Vestack est cruciale pour maîtriser nos émissions de carbone dans les prochaines années et nous sommes particulièrement heureux de les accompagner”.Charlotte Lafont, Principal, Ring Mission : “La mission de Vestack qui consiste à démocratiser la construction bas carbone en réconciliant, respect de l'environnement, impact social en réponse à la crise du logement et enjeu économique lié à la compétitivité des solutions bas carbone par rapport aux constructions traditionnelles s'inscrit parfaitement dans la thèse de Ring Mission. Nous sommes ravis de nous associer à Karista et Mirova pour accompagner Vestack dans cette ambition."Benjamin Zerbib, Directeur d’Investissement, et Yvan-Michel Ehkirch, Managing Partner, Karista : “nous sommes fiers d’accompagner depuis 2020 Vestack avec la Région Ile-de-France dans sa mission de devenir un leader de la construction bas carbone. Ces nouveaux moyens doivent permettre d’accroitre les capacités de production et confirmer le positionnement de Vestack comme acteur incontournable du secteur. Nous sommes ravis d’accueillir Mirova et Ring pour cette nouvelle phase."
Il y a 2 ans et 328 jours

Métarchitecture… l’avenir architectural serait-il virtuel ?

Depuis une dizaine d’années, les agences d’architecture commencent à se familiariser avec la maquette virtuelle et le BIM. Mais voici qu’arrive maintenant le métaverse… La tentation de l’architecture virtuelle peut-elle permettre de retrouver un espace de liberté créative ? Qu’est-ce que le métaverse ?* Il nous est présenté comme l’aboutissement ultime d’Internet, le développement d’un univers […] L’article Métarchitecture… l’avenir architectural serait-il virtuel ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 329 jours

Jean-Louis Clervil - La parole aux professionnels

Jean-Louis ClervilLa parole aux professionnels L'apport du CSTB a été majeur s'agissant de son expertise laboratoire et de son accompagnement de ce type d'expérimentations qui sont assez spécifiques. Jean-Louis Clervil, direction de l'Ingénierie et du Patrimoine, Eau de Paris Pouvez-vous vous présenter et nous présenter Eau de Paris Eau de Paris est une entité de 80 personnes qui s'occupe de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre sur l'ensemble du patrimoine lié à l'eau de Paris. C'est une régie autonome financièrement pour assurer les missions régaliennes du service de l'eau : protéger, capter, traiter, stocker, distribuer et suivre. L'avantage d'Eau de Paris est de disposer d'un patrimoine à la fois historique qui date de la fin du 19ème siècle, mais utilisant des technologies modernes de captation, de transport et de traitement. Nous stockons l'eau dans cinq réservoirs principaux à Paris, pour distribuer l'eau potable à l'ensemble des Parisiens, soit trois millions d'usagers au quotidien. Nous suivons évidemment la qualité de l'eau en permanence, puisqu'elle est contrôlée à dix reprises - par Eau de Paris mais aussi l'ARS - tout au long de son parcours avant d'arriver dans le robinet du consommateur. Nous avons donc un outil formidable pour Paris, qui est particulièrement bien géré dans la cadre de la régie. Pour quelles raisons eau de paris s'intéresse à la réhabilitation par chemisage pour l'application Eau Potable ? La réhabilitation est une option que nous avons toujours envisagée, notamment pour des raisons environnementales. Mais cette technique n'est pas appropriée à toutes les situations et pose un certain nombre de questions qui ne sont pas toujours résolues, ce qui fait que dans de nombreux cas, nous préférons faire du remplacement. Les critères qui peuvent faire pencher la balance vers la réhabilitation par rapport à des travaux de remplacement classiques sont bien connus. Il s'agit de ceux présentés par les techniques « sans tranchées » : empreintes environnementale et socioéconomique plus faibles et coût plus compétitif sur la base d'une durée de vie que l'on peut estimer à 50 ans. Malgré un réseau parisien de 2 500 km qui n'est pas en terre mais à 90 % visitables, nous nous sommes tout de même intéressés à la réhabilitation. Mais il nous fallait lever quelques zones d'ombres concernant les techniques de réhabilitation, notamment sur la durée de vie des rénovations car certaines techniques ne sont pas garanties, comme la projection de résine. Mais aussi s'agissant des connexions en bout de tronçons qui sont assez complexes à réaliser, ou encore des difficultés de mise en œuvre, ou de maintenance à postériori sur ces réseaux. Le chemisage est une technique qui semble donc intéressante pour des conduites moyennement oxydées, qui ont été systématiquement réparées par le passé au niveau des joints de rapport extérieurs. En effet, le réseau parisien est essentiellement constitué de futs en fonte grise à Paris et qui ont une durée de vie très supérieures à 50 ans, puisque nous venons de qualifier une durée de vie de quasiment 240 ans. En revanche, la fiabilité des joints mécaniques qui sont soumis à des contraintes liées à la vie de la conduite et leurs durées de vie - bien moindres que celles de la conduite - étaient à expérimenter. On peut donc s'interroger sur la pertinence d'une réhabilitation par l'intérieur avec des résines, avec la spécificité de la mettre en place dans des canalisations situées dans des galeries techniques, et non en terre. L'autre sujet concerne évidemment l'attestation de conformité sanitaire (ACS) de la résine, car très peu de résines ont l'ACS. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce type de produits dans des conduites situées dans des galeries d'eau et des égouts, pose un certain nombre de problèmes qui n'ont pas forcément encore été résolus par la filière afin de répondre à toutes les sollicitations nécessaires pour la déployer à Paris. Mais nous avons tout de même voulu mettre en œuvre ce chantier expérimental pour essayer de voir quels étaient les coûts induits, les plannings associés et surtout, la tenue de ce type de produit à l'intérieur d'une canalisation qui a plus de 150 ans. Quel était l'enjeu de réaliser un chantier expérimental à Paris ? L'enjeu était d'essayer de garantir l'étanchéité des tuyaux par l'intérieur, notamment en mesurant l'élasticité de la résine au niveau des joints, car ce sont eux qui évoluent, et non la conduite. Il fallait donc voir si un décollement se prononçait au niveau des pontages, si les effet de pontage ne créaient pas de fissures, mais aussi vérifier la tenue de la résine après projection en une ou plusieurs couches, pour voir s'il y avait des problèmes de cloquage, de tenue. Et enfin, vérifier comment l'intérieur des branchements était traité par la projection de résine, si cela ne créait pas de lutages de branchements qui empêcheraient l'eau de parvenir jusqu'aux abonnés. C'est donc particulièrement la technologie des joints qui nous intéressait, puisque la majorité des fuites du réseau parisien sont localisées à ce niveau, les fuites en section courante de fut n'existent quasiment pas à Paris. Pouvez-vous nous parler de l'apport du CSTB dans le suivi de ce chantier ? L'apport du CSTB a été majeur s'agissant de son expertise laboratoire et de son accompagnement de ce type d'expérimentations qui sont assez spécifiques. Et notamment, concernant la lecture des échantillons prélevés, le niveau de tests et la rigueur de ces niveaux de test s'agissant des prélèvements effectués sur le terrain, qui garantissent le résultat que doit apporter l'examen des échantillons. En effet, c'est un chantier qu'on ne pouvait pas mener seuls en tant que non-sachants. Nous sommes des sachants du réseau parisien en matière de production, distribution et technicité. En revanche, pour tout ce qui concerne les produits nouveaux et d'apports, nous sommes plutôt un laboratoire à ciel ouvert pour toutes les expérimentations possibles qui concourraient à l'amélioration du service d'eau. Avoir l'œil de spécialiste du CSTB était donc essentiel pour Eau de Paris, car nous ne possédons pas sa technicité de haut niveau en matière d'expertise laboratoire, qui a permis à Eau de Paris d'être certaine de ne pas de tromper. Des travaux de R&D doivent-ils être engagés pour améliorer et sécuriser ce type d'opérations ? En matière de réhabilitation, Eau de Paris ne constitue pas un marché porteur qui permettrait de favoriser le développement de la R&D. Les entreprises sont assez frileuses pour développer de nouvelles techniques et technologies pour un marché tout de même assez contraint et limité au domaine parisien, notamment s'agissant des méthodologies de mise en œuvre dans les égouts, environnement assez particulier. Le caractère très spécifique de notre réseau nous met quelque peu en défaut par rapport au développement de la R&D sur ce type de produits. Nous souhaitons poursuivre l'exploration de ce sujet, mais plutôt concernant d'autres techniques de réhabilitation que la résine, comme les chaussettes ou la polymérisation de produits non-pas pulsés sur les parois de canalisations, mais directement ajoutés dans celles-ci. Mais la question du financement se pose : comment qualifie-t-on ces sujets, comment les introduit-on dans les marchés ? Eau de Paris doit contribuer à faire développer des techniques auprès des entreprises pour satisfaire le réseau parisien, mais sans être propriétaire des droits de R&D. Ce n'est pas notre domaine de compétence, mais nous avons des pistes exploratoires sur ces sujets, car le coût du renouvellement à l'identique est très élevé : coûts des matières, nécessité d'analyser les cycles de vie des matériaux posés et de garantir leur réaffectation dans la chaîne de traitement de déchets. Nous avons besoin d'avoir des certitudes sur l'utilisation de ces techniques et la R&D aidera à développer les produits susceptibles d'être posés dans le réseau parisien interne. Comment Eau de Paris voit la certification des produits de canalisation ? Peut-elle lui apporter des bénéfices ? Les normes européennes nous protégeant encore concernant les critères techniques qui pourraient provenir de contrées qui ne respectent pas les conditions techniques normatives de l'Europe, nous nous positionnons plutôt sur des objectifs de performances à atteindre par l'équipement que l'on va poser, de durabilité de cet équipement et surtout, de maintenabilité. Nous souhaitons sortir du cercle vicieux de l'obsolescence programmée des produits que l'on nous propose. En effet, beaucoup d'équipement que l'on a posé à moindre coût et rapidement dans les années 80-90, doivent aujourd'hui être totalement repris. Ce que l'on souhaite mettre en place est une politique du long terme comme l'ont construite les ingénieurs des ponts et chaussées qui ont œuvré à la construction de ce réseau, à savoir construire pour toujours et utiliser des techniques de maintenance appropriées à ces réseaux qui sont faits pour durer. Vous intéressez donc aux produits certifiés ? Bien entendu, mais je pense que nous avons encore du travail pour mener une analyse normative et de la certification et la Direction de l'Ingénierie et du Patrimoine (DIP) a pour projet d'ici à 2026, de procéder au référencement de la classification des produits certifiés qui peuvent être utilisés sur les réseaux d'Eau de Paris. Nous avons un peu de retard sur ces sujets, car nous sommes un peu « enfermés » dans notre enceinte parisienne avec nos habitudes de travail sur la fonte, qui constitue 80 % de notre réseau. Mais on ne peut pas fermer la porte aux produits certifiés qui pourraient constituer une réelle valeur ajoutée. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 329 jours

SCREENAMAX : avec son nouveau zip-screen ultra compact et extra large, Soprofen révolutionne le marché de la protection solaire

Selon le dernier rapport du GIEC, en 2021, la température moyenne de la Terre a atteint les +1,2°C depuis la révolution industrielle. D’ici 2100, elle devrait même dépasser les +3°C. Cette hausse risque d’accentuer les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les épisodes de canicules. D’où l’importance de l’introduction, dans la nouvelle réglementation RE2020, d’un objectif de confort d’été afin de garantir un minimum de fraîcheur dans les bâtiments en cas de fortes chaleurs. Parmi les solutions efficaces pour réduire la surchauffe et éviter le recours à la climatisation très énergivore figurent les stores extérieurs. Bénéficiant d’une expertise de 25 ans dans le domaine des protections solaires, SOPROFEN propose une gamme complète de solutions performantes adaptées à tous types de baies. Aujourd’hui, le leader français de la fermeture repousse les limites dimensionnelles et lance SCREENAMAX, une nouvelle gamme de screens ZIP ultra compacts et extra larges. SCREENAMAX, pour voir les choses en grand… Ces dernières années, la tendance est aux habitations baignées de lumière naturelle grâce à des baies vitrées XXL. Souhaitant offrir un niveau de performance et de confort thermique optimal en phase avec les exigences de la RE2020, et ce quel que soit le type d’ouverture, SOPROFEN a mobilisé son service Recherche & Développement pour trouver une solution qui s’affranchit des contraintes dimensionnelles. De là est née la gamme de stores extérieurs SCREENAMAX qui associe : – un coffre en aluminium extrudé à la compacité maximale, – une toile qui filtre jusqu’à 97 % des rayons solaires, – un nouvel axe, à l’intérieur duquel est intégré un second axe précontraint muni de paliers avec des roulements. Ce système breveté, appelé Zoomtech®, compense la gravité de l’axe pour éliminer sa flexion. Exclusivité SOPROFEN, ce procédé unique garantit ainsi une parfaite rectitude et autorise désormais la conception de stores de grandes largeurs, jusqu’à 7 mètres, avec une toile totalement lisse et un enroulement optimisé, le tout intégré dans un coffre réduit. De quoi répondre aux besoins de protection des ouvertures hors normes ! … en toute discrétion Assurant une gestion optimale de la luminosité et une température intérieure maîtrisée, SCREENAMAX est disponible dans 2 tailles de coffre ultra-compact qui optimisent le clair de jour : – un coffre de 85 mm avec un axe aluminium de 58 mm pour les baies jusqu’à 6 m de large et 2,30 m de haut, – un coffre de 105 mm avec un axe acier de 78 mm pour les ouvertures jusqu’à 7 m de large et 4 m de haut. Invisibles de l’intérieur, ils affichent une esthétique dans l’air du temps dont le design lisse et épuré aux lignes rectilignes leur permet de s’intégrer harmonieusement à tous les styles architecturaux, y compris les vérandas et pergolas. Pour une finition irréprochable, SOPROFEN a soigné les moindres détails : aucune vis n’est apparente sur le coffre, la barre de charge et les coulisses. Extra fines (22 mm), celles-ci s’effacent derrière le dormant et sont dotées d’un système de glissière qui assure un parfait maintien de la toile même par temps venteux. De plus, le profilé de maintien de la barre de charge ne laisse apparaître aucune soudure visible sur la toile. A cela s’ajoute une grande liberté de choix tant dans la gamme de toiles proposées qu’au niveau des coloris. Une personnalisation sans limite Au style contemporain, le nouveau screen extérieur zip SCREENAMAX de SOPROFEN se décline dans une large palette de couleurs tendances pour : – l’encadrement (coffre, coulisses, barre de charge) grâce à 15 teintes disponibles en standard et 3 finitions (lisse-satiné, lisse-mat ou structuré-mat). Tous les coloris RAL sont également réalisables en option, de même que la haute résistance « bord de mer » obtenue grâce au thermolaquage renforcé des parties visibles en aluminium qui leur confère une protection optimale contre la corrosion, – les toiles avec 5 gammes différentes et une offre de coloris étendue (plus de 300). Pour apporter une réponse adaptée à chaque espace, les toiles existent en version micro-perforées pour garantir une luminosité suffisante à l’intérieur tout en conservant une visibilité sur l’extérieur, ou occultantes pour préserver l’intimité et satisfaire les besoins d’obscurité dans certaines pièces (chambre…). Le confort de la motorisation solaire en plus Doté d’un panneau photovoltaïque ultra plat (7 mm d’épaisseur), le nouveau screen extérieur zip de SOPROFEN récupère l’énergie solaire et l’accumule dans une batterie positionnée dans l’angle avant du coffre pour une maintenance facilitée. Efficace avec une bonne exposition et par tous les temps (-20 à +70°C), il dispose de toute l’énergie nécessaire pour assurer en toute autonomie pendant 45 jours la montée/ descente du store, même par faible ensoleillement, à raison d’un cycle quotidien. Sans fil pour une installation rapide et pratique, le SCREENAMAX à motorisation solaire s’adapte à toutes les mises en œuvre sans risque d’endommager les finitions intérieures comme extérieures de l’habitation, et ce aussi bien en neuf qu’en rénovation. Egalement disponible en version motorisée filaire ou radio, il est compatible avec les solutions domotiques du marché. Grâce à cette nouvelle gamme de screens extérieurs zip SCREENAMAX qui offre aux ouvertures de grandes dimensions un écran total de protection pour un encombrement minimal, SOPROFEN révolutionne le marché de la protection solaire et se positionne d’ores et déjà comme un acteur incontournable du secteur. http://www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 329 jours

« One Home », la nouvelle stratégie d'Unilin Insulation pour la construction d’un monde durable

« One Home », la nouvelle vision du groupe Unilin à laquelle Unilin Insulation contribue, en est le parfait reflet. Elle est axée non seulement sur la protection de la planète mais plus largement sur la qualité des espaces de vie dans l’habitat et sur celle de l’environnement de travail de ses salariés.One Home, 100% d’ambition pour 0% d’émissions : la vision de la durabilité en paroles et en actesEn déployant sa vision de durabilité « One Home », le groupe Unilin organise ses activités conformément à l’Accord de Paris sur le climat qui vise à limiter le réchauffement de la planète. L’entreprise s’engage à respecter des objectifs fondés sur la science. Ceux-ci seront contrôlés par l’initiative Science Based Targets, une tierce partie indépendante qui promeut les meilleures pratiques dans la lutte contre le changement climatique.Comprenant 12 objectifs à concrétiser d’ici 2050, la stratégie RSE « One Home » repose sur 3 piliers :PLANET HOME pour protéger la planète,YOUR HOME avec des produits innovants assurant des espaces de vie sains, confortables et durables,OUR HOME visant un environnement de travail sûr, stimulant et positif pour ses collaborateurs.Planet Home, protéger la planèteEn réduisant les émissions de gaz à effet de serreEn Europe, les bâtiments sont à l’origine de près de 36 % des émissions totales de CO2, principalement dues au chauffage et à la climatisation. Même si les solutions d’isolation d’Unilin Insulation contribuent à l’efficacité énergétique de ceux-ci, il n’en demeure pas moins que les matériaux utilisés et la façon dont ils sont produits génèrent encore des émissions de gaz à effet de serre. Pour les limiter, Unilin Insulation souhaite rendre l’ensemble de ses sites de production (dont celui de Sury-le-Comtal en France et ceux de Desselgem et Feluy en Belgique) neutres en carbone d’ici à 2030.Afin d’atteindre cet objectif, l’entreprise a d’ores et déjà entrepris des actions pour réduire les émissions générées sur ses sites de production ainsi que les émissions indirectes de l’électricité qu’elle achète.5% et se tourne vers les énergies renouvelables en équipant, par exemple :Son unité de Feluy de deux éoliennes de 3,6 MW chacune (l’équivalent de la consommation d’électricité de 3 400 ménages). Depuis fin avril, les turbines fournissent à l’usine plus de 70 % de l’électricité nécessaire à la production d’une isolation durable, le reste étant injecté dans le réseau électrique de la ville ;3 sites de production, dont celui de Desselgem, sont équipés de 14 551 panneaux solaires d’une puissance de 5,7 MWp, soit la consommation énergétique annuelle de 1 385 ménages. Sur le site de Sury-le-Comtal, Unilin Insulation fabrique, au plus près de ses clients, des produits Made in France.Différents projets y sont à l’étude pour restreindre les consommations énergétiques : installation de panneaux photovoltaïques, récupération de chaleur, passage à un éclairage Led à l’intérieur des bâtiments.Au global, la production d’énergie solaire et éolienne réalisée et planifiée réduira les émissions indirectes de CO2 de 34% d’ici à la fin 2024.En développant un modèle d’économie circulaire Dans le cadre de la décarbonation de ses activités, Unilin Insulation va agir sur toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées à la fabrication de ses produits mais à d’autres étapes du cycle de vie de ceux-ci (approvisionnement, achats, transport, déchets, ...).70% des panneaux seront recyclés d’ici 2030 : 90% des déchets de production et de chantier et 35 % des déchets de démolition.Afin de parvenir au recyclage de ses panneaux d’isolation en mousse de polyuréthane, Unilin Insulation s’implique activement, depuis fin 2021, dans le projet européen CIRCULAR FOAM qui vise à rendre la mousse de PU rigide circulaire sans sacrifier sa qualité. Grâce au recyclage chimique, les déchets de mousse rigide de PU seront transformés en nouvelles matières premières utilisées pour fabriquer de nouveaux panneaux isolants tout aussi qualitatifs.A l’horizon 2040, cet écosystème circulaire permettra de donner une nouvelle vie à 1 million de tonnes de déchets de mousse rigide de PU par an en Europe (provenant de l’isolation des bâtiments et des réfrigérateurs) mais aussi d’éviter 2,9 millions de tonnes d’émissions de CO2 et 150 millions d’euros de coûts d’incinération.En parallèle, Unilin Insulation s’engage à ne plus jeter ses déchets mais à les recycler autant que possible et a pour triple objectif :0 déchet de production mis en décharge d’ici 2023,0 déchet de chantier mis en décharge d’ici 2025,0 déchet de démolition mis en décharge d’ici 2030.Enfin, Unilin Insulation souhaite optimiser ses économies de CO2 en utilisant des matières premières recyclées, biosourcées ou basées sur le CO2 dans sa production. Cela a déjà été initié avec ses fournisseurs et la part du carbone circulaire pour produire les panneaux d’isolation devrait atteindre 5 % d’ici 2025 et 30 % d’ici 2030.Un nouvel emballage éco-responsable déjà mis en placePour réduire son empreinte carbone, Unilin Insulation s’attaque à l’ensemble de la chaîne de production. En intégrant au moins 50% de plastique recyclé dans un nouveau film rétractable pour emballer les plaques isolantes Utherm, cette initiative, développée et initiée avec ses partenaires, diminue de près de 42% les émissions de CO2, soit un gain annuel de plus de 1 000 tonnes. De même, en rendant les emballages plastiques transparents et en utilisant 35% moins d’encre, ces derniers peuvent être recyclés plus facilement, sans aucun compromis sur la qualité. Le nouveau film a ainsi été doté d’une barrière anti-UV afin de protéger les plaques isolantes de la décoloration lorsqu’elles restent entreposées longtemps à l’extérieur.YOUR HOME, des produits innovants au service d’espaces de vie sains, confortables et durablesAutour de YOUR HOME, deuxième pilier de sa stratégie de développement durable, Unilin Insulation se positionne comme un acteur engagé de l’isolation offrant à ses clients, professionnels et particuliers, des solutions à haute valeur ajoutée garantissant des espaces de vie sains, confortables et durables, conformes aux exigences réglementaires.Sachant que près de 75% du parc immobilier européen est inefficace sur le plan énergétique, l’isolation des bâtiments est donc une étape nécessaire pour réduire leur consommation.Bénéficiant de performances élevées en matière d’isolation, les plaques PIR et les panneaux de toiture d’Unilin Insulation bénéficient d’une durée de vie aussi longue que les bâtiments qu’ils isolent. Ces solutions compactes et légères, particulièrement adaptées à la rénovation, offrent un confort optimisé été comme hiver pour une empreinte carbone limitée. De plus, en réduisant l’émission de composés organiques volatils (COV) de ses panneaux en PU (classification A+), Unilin Insulation participe à une bonne qualité de l’air intérieur. Avec pour force motrice l’innovation, Unilin Insulation continue ses efforts en faveur du climat et de la construction durable non seulement en diminuant l’impact carbone de ses panneaux en PU, mais aussi en proposant des solutions mixtes avec des matériaux biosourcés ou en facilitant et sécurisant le travail des installateurs. Les derniers systèmes d’isolation par l’extérieur lancés en sont la preuve :USYSTEM Roof OS Comfort Natural et USYSTEM Roof DS Natural WoolPanneaux de toiture, spécial éco- construction, offrant tous les avantages de deux matériaux durables (fibre de bois et polyuréthane pour Usystem Roof OS Comfort Natural et fibre de bois pour Usystem Roof DS Natural Wool) caractérisés par des cycles de vie étendus et une réduction des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.UTHERM Sarking K Anti-Slide et UTHERM Sarking K Comfort Anti-SlideGammes de plaques isolantes dotées d’un revêtement anti-dérapant et anti- réfléchissant pour une sécurité de pose en climat de montagne.Elles garantissent, en outre, un confort thermique et acoustique en toutes saisons. Dans la continuité de ces innovations, une nouvelle gamme spécial ERP verra le jour au second semestre 2022.OUR HOME, pour un environnement de travail sûr, stimulant et positif pour ses collaborateursDernier volet de la politique RSE d’Unilin Insulation : le bien-être, la sécurité et la santé de ses salariés, des préoccupations majeures qui sont au cœur de ses activités.Visant le « 0 accident », l’entreprise a instauré une politique de sécurité positive et bienveillante afin de développer cette culture à tous les niveaux de son organisation. Les managers ayant un rôle clé à jouer, Unilin Insulation a mis en place, depuis 2019, un programme de formation pour tous les managers afin de développer les qualités de leadership en la matière. En 2021, l’entreprise a instauré des « Life Saving Rules », règles de sécurité pour sauver des vies, sur tous ses sites de production. Celles-ci garantissent une formation et une communication claires, l’analyse des situations à risque et l’élimination des obstacles qui s’opposent à un travail sûr.Enfin, Unilin Insulation déploie des programmes favorisant également le bien-être de ses employés sur et en dehors de leur lieu de travail.Afin de rendre compte de ses avancées concrètes en matière de durabilité, le groupe Unilin publiera un rapport annuel dès la fin 2022. En parallèle, les performances de durabilité de ses produits seront mesurées grâce à l’analyse de leur cycle de vie.
Il y a 2 ans et 329 jours

Construction modulaire biosourcée : nouvelle levée de fonds pour Vestack

GREENTECH. Né en 2019, Vestack, spécialiste de la construction hors-site de bâtiments en matériaux biosourcés, vient de lever plus de 10 millions d'euros pour poursuivre son développement.
Il y a 2 ans et 330 jours

Frédéric Didier succède à Laurent Musy à la Présidence de la FFTB

Frédéric Didier, 45 ans, a été directeur général adjoint de Wienerberger France à partir de 2016 et nommé directeur général en septembre 2020. Il a auparavant travaillé chez LafargeHolcim et Eqiom.« La Fédération Française des Tuiles et Briques poursuivra l’action portée par mes prédécesseurs au service d’une profession qui travaille chaque jour pour améliorer la qualité, les performances techniques et environnementales de ses produits. Les tuiles et briques sont riches de leur histoire et porteuses d’avenir ; la Fédération Française des Tuiles et Briques poursuivra leur promotion » a déclaré Frédéric Didier.Il ajoute « Je tiens particulièrement à souligner l’engagement de nos entreprises, petites et grandes, qui se sont mobilisées pour servir leurs clients dans les périodes tourmentées et inédites de la pandémie et ce depuis mars 2020 ».La profession s’est mobilisée en augmentant sa production et en tirant sur ses stocks alors même que la pandémie sévissait toujours et que la hausse brutale des coûts de l’énergie démarrait au cours de l’été 2021. Dans ce contexte de hausse massive et imprévisible du coût de l’énergie et particulièrement du gaz et de l’électricité qui les affecte profondément, nos entreprises s’adaptent continûment. La France, comme l’ensemble des pays européens, gère au mieux la situation de tensions sur les volumes et sur les coûts liés. »Il poursuit « La mobilisation collective conserve tout son sens pour les années à venir, riches de nombreux sujets structurants pour notre industrie. L’engagement collectif dans la feuille de route de décarbonation de la production de 27% à l’horizon 2030 et 80% à 2050 en est un exemple. La RE2020 qui modifie les critères de choix des matériaux de construction, mais aussi la mise en place d’une filière REP qui fait peser sur nos entreprises le financement de l’organisation du tri, de la collecte et du traitement des déchets des chantiers de construction et de rénovation en sont d’autres.« Au travers des groupes de travail, des outils d’informations, des échanges avec les équipes de la fédération et du Centre technique*, la profession dispose d’une vigie qui veille sur des sujets de moyen et long terme y compris au niveau européen, d’un lieu pour mutualiser les bonnes pratiques et réfléchir aux enjeux structurants pour tous et d’une force de représentation de ses intérêts vis-à-vis des pouvoirs publics, des organisations professionnelles du secteur et de toutes les parties prenantes.»Il conclut « La filière Terre Cuite a un rôle essentiel à jouer dans le débat public particulièrement sur l’industrie, vecteur de développement des territoires et sur le logement, préoccupation majeure de nos concitoyens. La FFTB continuera à promouvoir les atouts de notre matériau durable et abordable et de notre industrie tant au niveau français qu'européen. Elle le fera avec l’enthousiasme et la conviction qui animent les passionnés de l’argile et de la terre cuite que nous sommes tous, aussi bien chez les fabricants que dans les équipes de la fédération et du Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction ».*Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction
Il y a 2 ans et 332 jours

Logement responsable cherche politiques entreprenantes

Face à la crise des matériaux, la situation financière et économique des constructeurs de maisons et des promoteurs immobiliers reste globalement saine et les défaillances enregistrées depuis le début de l’année demeurent, pour l’heure, contenues. L’équilibre s’avère toutefois fragile et il est indispensable que se concrétise une véritable solidarité de filière, de l’amont à l’aval. Le choc sur les prix est en effet tel que la situation devient intenable pour les ménages les plus modestes, d’ailleurs de plus en plus exclus de l’accès au crédit sous le triple effet de l’augmentation des taux d’emprunt, d’un taux d’usure légal qui est pris de vitesse et des contraintes qu’impose le Haut Conseil de Stabilité Financière (HSCF). À court terme, plusieurs mesures s’imposent : gel des pénalités de retard en CCMI et en VEFA (comme lors du premier confinement en 2020), accompagnement de la trésorerie des entreprises, prise en compte de l’évolution du BT01 entre la signature du contrat et l’ouverture du chantier, assouplissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers et révision de la formule de calcul du taux d’usure. Cette situation amplifie les problématiques structurelles dont le logement souffre depuis de nombreuses années. Choc de l’offre et choc de simplification n’ont pas eu lieu. À l’inverse, exigences et contraintes réglementaires, nationales comme locales, se sont accumulées, tandis que les dispositifs de soutien au logement neuf n’ont cessé d’être affaiblis. En conséquence, les ventes de logements neufs reculent dangereusement. Pour bâtir une politique du logement pragmatique et entreprenante, qui réponde aux besoins, le Pôle Habitat FFB propose prioritairement de soutenir l’accession à la propriété sans discrimination territoriale, de compenser les surcoûts de la RE2020, de créer un statut universel du bailleur privé, d’accélérer le traitement des recours contre les refus et retraits de permis de construire, et de concilier le Zéro Artificialisation Nette des sols avec les besoins de développement des territoires.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « avant que la crise du logement neuf ne se transforme en crise sociale, le Logement doit devenir une grande cause nationale. On construit durable et performant en France, mais on ne construit pas assez ! La politique du Logement entreprenante que nous appelons de nos vœux, c’est celle qui concilie neuf et rénovation, individuel et collectif, construction et environnement, urbain et rural, au prix juste. Sans dogmatisme et en confiance avec les professionnels. Faire du Logement une grande cause nationale, c’est aussi placer le Logement au cœur de la question du pouvoir d’achat des Français ! »
Il y a 2 ans et 332 jours

Lancement d’une nouvelle étude métier afin d’améliorer les conditions de travail des charpentiers

A partir d’informations quantitatives et qualitatives issues d’observations de l’activité et d’entretiens, les partenaires souhaitent mettre en œuvre des pistes d’amélioration des conditions de travail pour l’ensemble des professionnels concernés.Accompagner en prévention le développement de la construction boisAvec le développement de la construction bois ces dernières années, de plus en plus d’entreprises de toutes tailles ont recours à la construction hors site pour leurs chantiers. Bien que cette méthode de construction en atelier ou en usine présente de nombreux avantages, elle induit la pose d’éléments lourds et/ou volumineux sur chantier, qui peut être facteurs de risques : adéquation des moyens de levage/manutention, prise au vent des panneaux de murs, basculement de ces derniers et risques d’écrasement des compagnons. Ces chantiers présentent aussi des situations de travail en hauteur, notamment pour l’élingage et le désélingage des murs, ou encore la mise en œuvre des étages. En outre, ces dernières années, la préfabrication des planchers a également émergé. Cette pose d’éléments horizontaux est nouvelle et il est donc nécessaire d’améliorer la connaissance du métier, pour mieux comprendre les risques auxquels sont confrontés les compagnons et y apporter les solutions adéquates.Une étude métier qui repose sur une méthodologie d’intervention spécifiquePartant de ce constat, la Fédération des SCOP du BTP, l’Union des Métiers du Bois (UMB-FFB), l’Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB), la CAPEB et l’OPPBTP ont initié une démarche d’étude métier afin de sensibiliser les professionnels et de pouvoir améliorer les conditions de travail des charpentiers. Celle-ci repose sur une méthodologie d’intervention dénommée « Méthode d’Analyse et d’Evaluation des Conditions de Travail » (MAECT). Elle comprend une première phase tournée vers l’observation et l’analyse d’une situation de référence préalablement déterminée par les organisations professionnelles, qui conduit à la proposition de recommandations d’actions. Une Commission d’amélioration des conditions de travail est ensuite mise en place afin de développer tout ou partie de ces actions. Afin de dresser un état des lieux précis et complet, les observations de l’activité seront simultanément associées à une métrologie spécifique aux activités du charpentier pour chaque salarié observé :Mesures d’exposition aux poussières totales (dont poussières de bois) ;Mesures d’exposition au bruit : dosimétries et sonomètre pour mesurer le bruit ambiant si nécessaire ;Mesures de la fréquence cardiaque ;Mesures d’exposition aux vibrations lors des phases de mise en oeuvre (visseuse, cloueuse et outils mécaniques à main si nécessaire) ;Relevés de température et d’hygrométrie (ambiance climatique).Une situation de travail représentative du métier de charpentier en construction boisL’étude métier se concentre sur une situation de travail fréquente et représentative de l’ensemble des facteurs de risques auxquels ces professionnels sont exposés : la mise en oeuvre de planchers et de murs à ossature bois sur un chantier de logement individuel neuf.Afin de couvrir l’ensemble des pratiques, l’étude métier permettra d’observer quatre chantiers issus d’entreprises volontaires et adhérentes de chacune des Organisations professionnelles participant au projet. Parmi ces 4 chantiers avec pose de murs à ossature bois, seront également observés :Deux chantiers mettant en œuvre un plancher préfabriqué en atelier,Deux chantiers mettant en œuvre un plancher dont les poutres et solives sont posées sur site.Pendant trois jours consécutifs, la phase d’observation permettra d’observer au plus près les conditions de travail des opérateurs, selon 21 facteurs, des plus évidents (manutention manuelle, gestes, postures…) au plus sous-estimés (communication, autonomie).L’Instance d’Amélioration des Conditions de Travail proposera ensuite des solutions pratiques et facilement applicables, quelle que soit la taille de l’entreprise concernée.Les observations sur le premier chantier sont menées en juin 2022.
Il y a 2 ans et 332 jours

Urbanisme : une exposition fait la part belle aux solutions alternatives en banlieues

CULTURE. Une urbaniste française et une architecte américaine célèbrent les banlieues à travers une exposition internationale, visible à Paris. Sur fond de pratiques actuelles d'urbanisme, elles racontent le développement des villes de Saint-Denis et Oakland, qui font face à la pauvreté et à une accélération de leur développement urbain.
Il y a 2 ans et 332 jours

Transition énergétique : ce que contiendra le projet de loi d'accélération des ENR

DÉCRYPTAGE. Annoncé hier par la Première ministre Élisabeth Borne et la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, le projet de loi visant à accélérer le développement des énergies renouvelables englobera des mesures bien plus larges, touchant notamment le BTP. Des groupes de travail "sectoriels" plancheront sur la manière d'appliquer la sobriété énergétique dans chaque filière.
Il y a 2 ans et 333 jours

SPIE participe à la réalisation de la plus grande centrale solaire d’Alsace

Dans un contexte marqué par le développement des énergies renouvelables et la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le groupe allemand Krannich a remporté le marché pour la réalisation de la centrale solaire « Mine Amélie » située sur la commune de Wittelsheim. Ce marché est attribué par la Commission de Régulation de l’Electricité (CRE). Cette nouvelle centrale solaire répond aux objectifs de croissance de la filière photovoltaïque, fixés par les Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE) dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.Située sur le site des anciennes Mines de potasse d’Alsace, la centrale de Wittelsheim déploie 68.508 panneaux photovoltaïques sur une superficie de 27 hectares, pour une puissance de plus de 26 MWc ; ce qui la place parmi les plus gros projets de centrales photovoltaïques français. Elle répond ainsi à une demande de production d’énergie décarbonée, sans causer d’artificialisation des sols. Une solution technique unique de raccordement Grâce à une solution clé-en-main et une relation de confiance avec le client, la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire s’est vu confier la conception et la réalisation du poste d’évacuation connecté au réseau 63 kV, le réseau secondaire HTA 20 KV, le branchement des 173 onduleurs photovoltaïques ainsi que le contrôle-commande de l’ensemble. Un lot hautement technique, puisque la forte puissance de la centrale ne permettait pas de la raccorder directement au réseau de distribution. Cela a nécessité la mobilisation des équipes de la division Industrie pour challenger le client et proposer une solution innovante afin de raccorder la centrale au réseau public de transport de l’électricité (RTE). La direction Solutions & Expertises de la division Industrie a accompagné le groupe Krannich dès les études préliminaires afin de définir le raccordement au réseau public (RTE), de réaliser le design ainsi que le dimensionnement électrique de l’ensemble de l’installation. L’ingénierie d’ensemble, conduite dès la phase amont, a ainsi permis de garantir le respect des caractéristiques constructives et fonctionnelles de l’installation imposées par RTE au groupe Krannich. Cette solution, dont la maitrise du savoir-faire est rare, démontre la capacité de la division Industrie à résoudre des problématiques complexes et à créer des solutions sur mesure.« Le marché de l’énergie est un marché stratégique pour la division Industrie. La réalisation de cette centrale solaire nous permet ainsi d’asseoir notre positionnement d’expert sur le marché des énergies renouvelables et plus particulièrement sur celui du photovoltaïque. C’est également l’opportunité de démontrer notre capacité à maitriser le contrôle-commande d’un réseau électrique et à superviser la production d’électricité » déclare Benjamin Hamard, chef de département au sein de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire.Une offre globale et intégrée Afin d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de la conception à la mise en service jusqu’au contrôle des performances et la mise en exploitation du réseau HTB/HTA) et de se positionner en tant qu’interlocuteur unique auprès du groupe Krannich, la division Industrie s’est appuyée sur les expertises de deux filiales de SPIE France. Les équipes de SPIE CityNetworks ont ainsi réalisé les terrassements tandis que celles de SPIE Thépault, filiale de SPIE Nucléaire, avaient en charge la réalisation du poste HTB/HTA.« L’accompagnement des équipes de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire dès les phases préliminaires, leur connaissance de nos enjeux et leur savoir-faire technique ont joué un grand rôle dans l’attribution de ce marché. De plus, la possibilité d’avoir un interlocuteur unique dans une approche de conception et de réalisation fait figure d’exception », déclare Zakaria Diddou, directeur général de Krannich Solar Projekt.La centrale solaire de Wittelsheim entre désormais dans sa phase de mise en service.
Il y a 2 ans et 333 jours

L'Ordre des Architectes organise sa grande conférence des Régions à Dijon les 29, 30 juin et 1er juillet

Cet événement, qui réunit les président(e)s des Conseils de l’Ordre de toutes les régions, permet à la profession de se rassembler à un moment crucial où les solutions proposées par la création architecturale prennent tout leur sens face au réchauffement climatique et à la pénurie des ressources. Cet événement met aussi en avant la manière dont les engagements des architectes, autour de la réhabilitation du bâti existant, trouvent une illustration concrète dans une ville comme Dijon.Pendant 3 jours, les élus de l’Ordre des architectes seront rassemblés à la Cité de la Gastronomie et du Vin, au Consortium, au 1204 - Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine - et à l’Ecole Nationale Supérieure d'Art et de Design.Ils débattront autour des actions qui les mobilisent et qu’ils déploient dans les territoires pour :Assurer un développement mieux équilibré ;Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat, prenant en compte les attentes des Français ;Donner la priorité à la réhabilitation ;Accompagner le changement des pratiques dans la filière du bâtiment et de l’architecture face au changement climatique ;Décarboner la construction par le développement de nouvelles filières de matériaux et le réemploi.Pour les architectes, les solutions se trouvent au plus près des territoires et de leurs habitants, et dans un meilleur accompagnement des élus locaux.Pour Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes, « la réhabilitation du bâti existant est désormais une obligation à l’heure où 66% des déchets en France proviennent du BTP et des infrastructures. C’est un combat majeur de notre profession et la création architecturale dispose d’une large palette pour donner une nouvelle vie aux bâtiments existants. Le territoire bourguignon et la ville de Dijon offrent des exemples concrets de projets qui ont tenu compte de l’enveloppe urbaine pour lui donner un nouvel usage : le Consortium, entièrement rénové en 2011 par Shigeru Ban, prix Pritzker, ou la récente Cité Internationale de la gastronomie et du vin, qui réhabilite le site de l’ancien hôpital général de Dijon ».La région Bourgogne-Franche-Comté compte un peu de moins de 600 architectes (source : Archigraphie 2020)
Il y a 2 ans et 333 jours

La Cour des comptes s'alarme d'une "impasse financière" de l'apprentissage

"L'alternance connaît une impasse financière", souligne la Cour dans un rapport dédié et un référé aux ministres de l'Economie et du Travail sur la "situation financière préoccupante" de France compétences, l'organisme qui gère les dispositifs d'alternance et de formation professionnelle.Prévu à 3,2 milliards en 2021 - malgré une subvention exceptionnelle de 2,75 mds - le déficit de France compétences, qui finance notamment les centres de formation d'apprentis (CFA) à partir de la contribution des entreprises, pourrait grimper à 5,9 milliards cette année, ce qui nécessitera un nouveau coup de pouce financier.En cause, la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes."Le développement des effectifs d'apprentis, objectif affiché de la réforme, n'a pas été anticipé, pas plus que la croissance du coût unitaire par apprenti", déplore la Cour.Depuis 2020, le financement des CFA repose, non plus sur des subventions régionales complétant les versements des entreprises, mais sur un financement au contrat (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) dans une logique de guichet ouvert.Ce changement a fait augmenter le coût moyen par apprenti "d'au moins 17%", selon la Cour, qui recommande une diminution des niveaux de prise en charge, à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration de France compétences le 30 juin.Le secondaire à la traîneVantée par Emmanuel Macron -qui se fixe l'objectif d'un million d'apprentis pour le second quinquennat- cette "croissance inédite" du nombre d'apprentis s'explique en partie par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Mais elle est aussi due aux aides décidées pendant la crise sanitaire et versées depuis la rentrée 2020 par l'Etat. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Selon la Cour, le coût total des dépenses d'apprentissage a doublé en 2021 à 11,3 milliards d'euros, dont 5,3 mds de financement des CFA et 4 mds d'aides exceptionnelles.L'exécutif compte prolonger ces aides exceptionnelles jusque la fin de l'année."Il est particulièrement important que la stratégie nationale de l'alternance veille à l'efficience de la dépense publique en priorisant les situations où l'apprentissage apporte une réelle plus-value", avertit la Cour.La hausse des effectifs a été surtout portée par les apprentis du supérieur qui sont devenus majoritaires depuis 2020. Or, à partir de la licence, "la plus-value sur l'insertion professionnelle est faible", selon la Cour même si cela "contribue à démocratiser, professionnaliser et financer l'enseignement supérieur".Autre bémol, la multiplication des formations s'est faite davantage dans des secteurs tertiaires que dans les secteurs en tension comme l'industrie ou le BTP.Si le nombre d'apprentis dans le secondaire augmente peu, "c'est en raison du profil de ces élèves de plus en plus jeunes à la sortie de la classe de troisième, peu mobiles, probablement hésitants à entrer dans une formation plus exigeante", estime la Cour pour qui l'apprentissage "reste mal connu et moins considéré" par les professeurs de collège.Elle appelle à "sécuriser les parcours en favorisant les passerelles entre voie scolaire et apprentissage" et à renforcer l'accompagnement des jeunes pour limiter le taux de rupture des contrats.
Il y a 2 ans et 333 jours

Elisabeth Borne annonce un projet de loi pour soutenir les énergies renouvelables

ENERGIES. La Première ministre a annoncé le lancement prochain d'un projet de loi visant à accélérer le développement des énergies renouvelables, notamment le biométhane.
Il y a 2 ans et 334 jours

Enerdigit propose un service pour le bois

La société Enerdigit propose aux entreprises de la filière industrielle du bois de participer à l’équilibre du réseau électrique lors des pics de consommation à l’aide de l’effacement électrique. Avec un contexte de hausse des prix de l’électricité, les effacements peuvent permettre de couvrir entre 5 et 10% de la facture annuelle d’un industriel. Avec pour objectif  d’atteindre la neutralité carbone en 2050 elle ne pourra pas être atteinte sans le développement des énergies renouvelables.  Pour aider à cela un appel d’offre a été mis en place en 2021 et connait une augmentation cette année en passant de 55,8k€/MW en 2021 à 59,62k€/MW en 2022.   
Il y a 2 ans et 334 jours

Livret A : Après une augmentation de 1,37 milliard d'euros en mai, le taux augmentera en août, indique le gouverneur de la Banque de France

La collecte nette réalisée le mois dernier par ce placement – très populaire, défiscalisé et dont les fonds sont accessibles à tout moment – est inférieure aux chiffres de 1,87 milliard d'euros d'avril et 1,81 milliard de mai 2021.Après 2020 et 2021, c'est néanmoins la troisième collecte la plus importante pour un mois de mai depuis 2009, la pandémie de Covid-19 ayant encouragé la constitution d'épargne.Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a pour sa part engrangé 160 millions d'euros nets, soit moins que les 420 millions de mars, et que les 510 millions d'il y a un an.Au total, le surplus de dépôts du Livret A et du LDDS a totalisé 1,53 milliard d'euros sur le mois, ce qui a porté l'encours total à 487,4 milliards d'euros.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire, ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Ils sont souvent considérés comme des placements refuge. L'année dernière, les Français ont déposé 15,17 milliards d'euros de plus qu'ils n'en ont retiré sur leurs Livrets A, et 3,94 milliards d'euros sur leurs LDDS.Une augmentation du taux prévue pour aoûtLe taux du Livret A connaîtra une nouvelle hausse en août, a indiqué mercredi 22 juin le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, chargé de transmettre au gouvernement une proposition d'évolution de la rémunération du produit d'épargne préféré des Français."Il y aura une nouvelle hausse du Livret A au 1er août prochain", a affirmé le gouverneur sur RTL, sans préciser toutefois l'ampleur de cette augmentation, qui sera la deuxième depuis le début de l'année.Il est depuis le 1er février fixé à 1%, contre un plancher de 0,5% auparavant.Le taux du Livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Or l'inflation a fortement accéléré depuis le début de l'année, atteignant 5,2% en mai, selon l'Insee.La Banque de France est chargée de transmettre au ministère de l'Economie une proposition d'évolution du taux en fonction de cette formule. Charge ensuite au gouvernement de décider s'il accorde un coup de pouce supplémentaire ou non au résultat ainsi obtenu.
Il y a 2 ans et 334 jours

Accélérer le développement des énergies renouvelables

L’urgence climatique et la nécessité de reprendre en main notre souveraineté énergétique appellent à développer les énergies renouvelables à un rythme jamais égalé. Atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire notre dépendance aux énergies fossiles implique de grands efforts dans le déploiement de l’ensemble des énergies renouvelables : chaleur, électricité, biogaz, carburants alternatifs. Un défi ambitieux qui nécessite d’accompagner les acteurs publics et privés et de favoriser l’implication des citoyens dans les projets. D’autant plus que la Commission Européenne, dans son nouveau plan RepowerEU, vient de relever l’objectif à 2030 de 40 % à 45 % d’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie finale à l’échelle européenne. Bois énergie, solaire, éolien, biocarburants, pompes à chaleur, biogaz, géothermie, hydraulique… La part des énergies renouvelables (EnR) est en croissance régulière depuis de nombreuses années, avec une production en hausse de 70 % entre 2005 et 2020 en France métropolitaine : leur part dans la consommation finale d’énergie représentait près de 15 % en 2015 et 19,1 % en 2020. Ce dernier taux reste cependant en deçà de l’objectif 2020 de 23 %. Afin d’atteindre l’objectif ambitieux fixé par la loi de 33 % d’ici 2030, une nette accélération du développement des EnR est indispensable. Pour parvenir à cet objectif, les EnR devront représenter à cette échéance au moins 40 % de la production d’électricité (contre 27 % en 2020), 38 % de la consommation finale de chaleur (23 % en 2020), 15 % de la consommation finale de carburant et 10 % de la consommation de gaz. Pour atteindre ces taux, une forte réduction de la consommation énergétique est également incontournable, avec un objectif de réduction de 50 % d’ici 2050 par rapport à la référence 2012. Le développement des EnR et la réduction de la consommation permettront de réduire notre recours aux énergies fossiles, dont l’objectif fixé dans la loi est de -40 % d’ici 2030, par rapport à 2012. Ainsi, l’objectif est de massifier la production de toutes les catégories d’EnR électriques, de chaleur, de gaz renouvelable et de carburants alternatifs. Cette accélération représente aussi un atout de taille pour l’économie et la création d’emplois locaux. Ainsi, leur poids dans l’économie française s’est accru : elles sont ainsi à l’origine, en 2019, de 10,3 Md€ d’investissement et de 107 000 emplois en équivalent temps plein directs, soit une hausse de 21 % par rapport à 2017[1]. Dans le cadre de France 2030, la France prévoit par ailleurs d’investir près d’un milliard d’euros pour soutenir l’innovation et le développement sur le territoire français d’entreprises de fabrication d’équipements d’énergies renouvelables, dont 500 M€ pour l’innovation et 400 M€ pour l’industrialisation. Au-delà de 2030, le cap est clair, il faut poursuivre la pénétration des énergies renouvelables qui deviendront la principale source d’énergie. A titre illustratif, dans tous les scénarios « Transition(s) 2050 » étudiés par l’ADEME, la part des EnR dans l’approvisionnement énergétique en 2050 est comprise entre 70 % et 88 %. Graphique : Evolution des coûts actualisés des énergies renouvelablesSource : Ademe Cet article Accélérer le développement des énergies renouvelables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 334 jours

Rencontre avec Franck Meudec, DG de Kairnial Group et membre exécutif de Thinkproject

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter Thinkproject, la société avec laquelle votre groupe a fusionné récemment ?Franck Meudec : Thinkproject est une entreprise riche de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des solutions digitales dédiées aux métiers de la construction. Concrètement, Thinkproject développe des solutions digitales d’environnement de données commun (EDC), de gestion des contrats, de suivi budgétaire et de gestion de projets à la pointe de la technologie dédiées au marché de la construction et l’exploitation d’assets pour les rendre intelligents et durables. Avec de multiples acquisitions depuis sa création, l'entreprise a réussi à se développer en Europe et à l'international pour être le leader européen. Sa renommée et la qualité de ses solutions lui ont notamment permis d'être choisi en 2020 pour le plus grand projet ferroviaire et routier du monde, le tunnel du Fermarnbelt.Thinkproject fournit donc des solutions intégrées conçues pour répondre aux besoins des professionnels du secteur AECO, y compris un accompagnement d'experts que ce soit pendant la conception, la construction et l'exploitation de votre asset.En tant qu'entreprise ambitieuse, elle focalise également ses efforts en matière de durabilité via trois axes : une entreprise responsable, la durabilité environnementale et la diversité et l'inclusion.En janvier 2022, Thinkproject s'est encore agrandi en acquérant le leader français de la transformation digitale Kairnial Group, représentant maintenant 700 collaborateurs et plus de 300.000 utilisateurs dans plus de 60 pays.Batinfo : Comment expliquez-vous le succès de Thinkproject ?Franck Meudec : Ce succès est dû à l'expertise de Thinkproject ainsi qu'à ses logiciels et services permettant de couvrir tout le cycle de vie des projets de nos utilisateurs. Avec 90% de satisfaction pour 75.000 projets livrés grâce à Thinkproject depuis 2000, les solutions que nous apportons ont fait leurs preuves et nous ont permis d'atteindre le délai de rentabilisation le plus rapide du secteur.Thinkproject prône une meilleure exploitation des données afin de favoriser une gestion plus efficiente des assets. Nous cherchons également à stimuler le progrès dans le secteur AECO en favorisant la collaboration et l'innovation pour ainsi créer une référence en matière de numérisation.Mais permettre de mieux exploiter les données n'est pas le seul point fort de notre plateforme, le facteur humain est aussi important. C'est pourquoi nos experts en ingénierie et logiciel combinent leur expérience avec la puissance de notre plateforme pour fournir aux clients des solutions numériques permettant de favoriser la collaboration au sein des équipes et de se démarquer de la concurrence.Concrètement, nous pensons que l'environnement de données commun (EDC) est la clef de voûte de la technologie du BIM, des informations d'objet et des documents de projets (les dessins, photos, etc...). Notre plateforme permet justement à quiconque d'accéder facilement à tous les processus BIM sans nécessiter de formation spécialisée. Vous pouvez accéder par exemple aux informations de modèle grâce aux analyses BIM poussées avec DESITE BIM ou vous assurez de la qualité des modèles grâce à des fonctionnalités de détection des conflits y compris un système de contrôle basé sur des règles. Vous pouvez exploiter les valeurs des modèles 3D, 4D et 5D, intégrer le BIM à l’ensemble des processus de projets ainsi que centraliser et associer les informations de modèle avec les dossiers de projet en un point unique.Avec le paysage énergétique mondial en pleine transformation, nous avons également développé des solutions adaptées aux exigences du secteur de l'énergie, offrant une gestion complète du cycle de vie des actifs, de la conception jusqu'à la construction et à l'exploitation. Les solutions Thinkproject permettent une gestion proactive des risques et une gestion complète des utilisateurs, une gestion de la documentation complexe, dont la saisie de données sur site et des services partagés dont l'analyse de données au sein de votre projet.Notre plateforme est utilisée dans une multitude de projets à travers le monde. Qu'il soit question d'espaces durables ou d'énergie plus propre pour l'avenir, nous aidons nos clients à donner vie à des constructions remarquables. Je dirai donc que ce qui fait la force de Thinkproject ce sont toutes les possibilités offertes par ses solutions numériques couvrant tous les besoins relatifs à vos projets, à la digitalisation de vos processus métiers et notre expertise pour un engagement vers un futur durable.Batinfo : quelques informations supplémentaires sur le futur de ThinkprojectEnrichissement de l’accompagnement digital de nos clients respectifs Thinkproject et Kairnial. Nos solutions sont complémentaires, nos clients respectifs atteignent un haut niveau de maturité digitale et étendent leurs besoins de numérisation des processus métier. Nombre de nos clients respectifs sont désireux de déployer les nouvelles solutions digitales offertes par ce groupe.Développement de l’axe « plateforme », nous développons des passerelles entre les offres du groupe pour faciliter le suivi sur l’intégralité du cycle de vie d’un asset et permettons déjà via nos API de nous ouvrir à des logiciels tiers.Expansion internationale, nous travaillons avec les leaders du marché, ces groupes sont présents partout dans le monde et nous avons la volonté d’accélérer notre capacité d’accompagnement des projets de nos clients partout dans le monde.
Il y a 2 ans et 335 jours

La société Néolithe réalise avec succès sa troisième levée de fonds d’un montant de 20 millions d’euros, marquant une étape clé pour son développement.

Chalonnes-sur-Loire, juin 2022_ Néolithe, jeune start-up industrielle française lauréate de la nouvelle promotion du French Tech Green20, à l’origine d’une innovation majeure dans le traitement des déchets, vient de réaliser sa troisième levée de fonds d’un montant total de 20 millions d’euros auprès de Otium Capital et d’investisseurs familiaux. Une étape supplémentaire dans le développement […]
Il y a 2 ans et 335 jours

Avant-première Batimat 2022 : HQE pour tous, un outil numérique pédagogique pour rendre accessible la HQE

Pédagogique, simple d'utilisation et gratuit, l'outil HQE Pour Tous permet aux acteurs de la construction de découvrir la HQE autour de ses engagements, objectifs et thèmes clés, et même de réaliser l’auto-diagnostic d’un projet de bâtiment durable.Tout savoir sur la HQEReconnue d’utilité publique, l’Alliance HQE-GBC a pour mission de piloter des travaux d’innovation collaborative et prospective en faveur de la conception et de la construction durable du bâtiment et de la ville de demain. Dans ce cadre, l’Alliance HQE-GBC a pour ambition de réunir les professionnels autour d’un langage commun pour caractériser un projet de bâtiment ou d’aménagement durable.Ainsi, la HQE s’inscrit aujourd’hui dans des cadres de référence porteurs d’une vision globale multicritère. Pour chaque projet, cette approche transversale prend en compte l’équilibre recherché entre 4 engagements:La qualité de vieLe respect de l’environnementLa performance économiqueLe management responsableCes 4 engagements sont le socle des cadres de référence HQE.Afin de faciliter une meilleure compréhension et une bonne prise en main de ces cadres de références, l’Alliance HQE-GBC a créé l’outil numérique HQE Pour Tous.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC : "Avec cet outil, nous avons l’ambition de vulgariser et de rendre lisible la HQE à travers l’utilisation d’un outil numérique didactique et ludique. Cet outil s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et d’apport d’informations sous la forme d’un concept encourageant et non culpabilisant pour l’utilisateur."De la découverte de la HQE à l'auto-diagnostic d'un projetL’outil HQE Pour Tous a été conçu selon le niveau de connaissance de l’utilisateur professionnel et propose deux parcours pour mieux appréhender l’approche environnementale globale de la HQE :Un parcours découverte, permettant de découvrir la HQE et savoir si le projet de bâtiment prend en compte les thèmes des 4 engagements HQE.Un parcours approfondissement, s’adressant à ceux qui connaissent la HQE et souhaite savoir comment leur projet de bâtiment peut mieux prendre en compte les thèmes des 4 engagements HQE.Un socle d’informations, commun aux deux parcours, permet d’accéder aux détails des 4 engagements de la démarche développement durable d’un projet, soit les 26 thématiques du cadre de référence Bâtiment HQE.Grâce à des menus simples d’utilisation, l’utilisateur peut explorer une thématique en particulier pour approfondir sa connaissance et s’approprier les pistes d’actions pour aller plus loin dans son projet de construction ou de rénovation.Enfin, l’outil HQE Pour Tous permet de réaliser simplement un auto-diagnostic pour un projet de bâtiment durable. Pour chacun des 4 engagements et 26 objectifs, il suffit de renseigner par oui/non les actions réalisées. Une synthèse permet d’identifier précisément les leviers à actionner pour chaque thème de la HQE. À l’issue, l’outil propose les liens vers les certificateurs, seuls habilités à attester des performances environnementales du bâtiment concerné aux regard des critères HQE.L’outil digital HQE Pour Tous a été conçu pour le bâtiment. En ce qui concerne l’aménagement, l’association proposera un nouvel outil digital permettant de faciliter la prise en mains des indicateurs quartiers qu’elle a publié en mars dernier.Disponible en format responsive, HQE Pour Tous est accessible sur le site de l’Alliance HQE-GBC : www.hqegbc.org/accueil/
Il y a 2 ans et 335 jours

L’incorrigible optimisme de la filière bois construction

L’optimisme de la filière bois construction passe sans trop de douleur les épreuves de la guerre en Ukraine et du renchérissement des matériaux, et pour cause : la pyramide des âges et la prise de conscience écologique créent un appel d’air durable vers la ressource renouvelable, comme l’ont montré les experts invités à l’Assemblée générale du comité national pour le développement du bois, le 21 juin à Paris.
Il y a 2 ans et 335 jours

Restructurations : moins d'entreprises aidées par l'Etat en 2021

La restructuration des entreprises pouvant s'étaler sur plus d'une année, le Ciri a traité l'an passé 82 dossiers représentant plus de 150.000 emplois, notamment en raison de "l'allongement de la durée des procédures amiables, décidé durant la crise sanitaire" ainsi que "la complexité de certains dossiers", précise le rapport.Sur ces dossiers, 25 ont connu une issue favorable, représentant 46.513 emplois, tandis que 56 dossiers pesant plus de 100.000 emplois sont toujours en cours de traitement et qu'un dossier représentant 1.750 emplois s'est soldé par un échec, détaille le comité interministériel.L'activité du Ciri reste supérieure à celle de l'avant-crise. En 2019, le comité était intervenu auprès de 64 entreprises. Le premier semestre 2021, comme l'année 2020, avait concentré des dossiers d'entreprises des secteurs plus exposés à la crise sanitaire: le tourisme, le transport aérien et le commerce de détail.Mais "le second semestre 2021 a été marqué par augmentation des saisines de dossiers industriels", rapporte le Ciri, qui précise qu'il s'agit notamment d'entreprises confrontées "aux problèmes d'approvisionnement de composants électroniques et à l'inflation du coût de l'énergie et des matières premières" avant même le début de la guerre en Ukraine.Le Ciri offre un accompagnement gratuit aux entreprises pour réaliser des audits, intervient pour aménager leurs dettes fiscales et sociales et peut à titre exceptionnel accorder des prêts du Fonds de développement économique et social (Fdes), mais l'intervention de l'Etat comme prêteur doit se faire dans des conditions analogues à celles des financeurs privés afin de respecter les règles européennes.Le plus souvent, les actions du Ciri s'inscrivent dans le cadre de procédures de prévention (mandat ad hoc ou conciliation) dont la confidentialité est garantie par le Code de commerce.
Il y a 2 ans et 336 jours

KSB équipe le plus haut bâtiment des Pays-Bas de pompes

Nelly Philipponnat, ingénieur ESTP, a depuis plus d’une vingtaine d’années assumé des postes de marketing, communication et de représentation au sein des différentes instances professionnelles en lien avec le matériau verre. Elle est actuellement directrice des bâtiments durables de Saint-Gobain Glass bâtiment France. Feuille de route 2022-2025 Faire vivre le référentiel CEKAL au rythme des évolutions techniques pour un programme de certification exigeant, adapté à la réglementation et aux développements technologiques du secteur. Suivre les évolutions des textes européens et s’y adapter. Faciliter l’apprentissage des centres certifiés aux évolutions normatives relatives à la fabrication de produits entrant dans le domaine de compétence de CEKAL. Achever enfin le retour à un rythme de croisière après la crise de la pandémie, avec une vigilance toujours forte sur le suivi et l’évaluation des constituants qui équipent les vitrages.Mener à bien les évaluations annuelles du Cofrac.Échanger avec les centres certifiés et les informer, via les Rencontres régionales CEKAL organisées chaque année avec un nouveau programme. En 2022, elles se dérouleront à Nancy le 12 mai, à Grenoble le 5 juillet (avec la visite des laboratoires du CSTB), à Bordeaux le 19 octobre.Participer à la grande rencontre des acteurs du bâtiment avec la conférence CEKAL organisée le 5 octobre 2022 sur Batimat.Communiquer vers les utilisateurs, notamment au travers de la mise à disposition de vidéos sur les contrôles et le marquage pour les vitrages isolants, feuilletés et trempés et continuer à proposer un site Internet ouvert et transparent. Le mot de Nelly Philipponnat : le dévouement et l’implication à mes côtés des membres du nouveau Bureau, des présidents et membres des commissions et comités à notre cause commune seront, comme toujours, essentiels pour tenir l’objectif d'une certification rigoureuse qui bénéficie à toutes les parties prenantes. Nous aurons à cœur de faire vivre le référentiel au rythme des évolutions techniques, de suivre au plus près l'évolution des textes européens et s'y adapter, d’évaluer les constituants qui équipent les vitrages, et ne pas baisser la garde en matière de confidentialité et d'impartialité
Il y a 2 ans et 336 jours

Le Rapport AGC Glass sur le développement durable 2022 est désormais en ligne

Ces réalisations sont le fruit de l’engagement continu de tous les sites d’AGC Glass Europe pour atteindre les objectifs environnementaux de l’entreprise à l’horizon 2030. Activités de production : Coup d'œil sur les réalisations de 2021 Récupération d’énergie et production d’électricité : AGC a commencé à installer des panneaux PV et des installations de récupération de chaleur en 2009. Depuis, la production d’électricité n’a cessé de croître pour atteindre 32.221 MWh d’énergie récupérée et autoproduite en 2021.Air : Sur une base comparable, par tonne de verre vendu, la partie Upstream Operations a réduit ses émissions directes de CO2 de 10% depuis 2002. L’utilisation de fiouls lourds a diminué de manière constante au cours de cette période, pour disparaître complètement en 2020. Depuis 1999, les émissions spécifiques de poussières ont été réduites de quelque 63%Eau : Entre 1998 et 2021, AGC Glass Europe est parvenu à réduire sa consommation d’eau de 69% sur une base comparable.Déchets solides : Aujourd'hui, la quantité de déchets solides produits par le Groupe avoisine les 220.000 tonnes/an, dont 97% environ sont encore recyclés ou récupérés sur site par les fournisseurs ou entrepreneurs du Groupe.Transport : 57% des matières premières sont transportées par bateau, péniche et train, soit l’équivalent de quelque 57.985 camions en moins par an sur les routes. En 2021, près de 42.000 tonnes de produits verriers finis ont été transportés par train et par camion, soit quelque 2.100 camions en moins par an sur les routes.Emballages : Aujourd'hui, la plupart des emballages de verre sont réutilisables. AGC Glass Europe présente un taux très élevé de réutilisation de ses emballages. En Belgique, 98 % des emballages sont réutilisés.Recyclage : AGC Glass Europe recycle environ 1.000.000 de tonnes de verre chaque année, économisant près d’1.150.000 tonnes de matières premières et 700.000 tonnes d’émissions de CO2. Production d'énergie verte dans les usines AGC AGC a commencé à installer des panneaux photovoltaïques et des installations de récupération de chaleur en 2009. De nombreux projets sont à l'étude pour augmenter encore la production d'énergie verte et de réduire la consommation d'électricité du réseau et les émissions de CO2 associées. Le dernier projet confirmé concerne l'usine de verre float d'AGC à Seingbouse (France), où une installation ORC pour la récupération de la chaleur résiduelle et une centrale photovoltaïque seront installées en partenariat avec l’énergéticien E.ON . Empreinte Carbone 1:9AGC Glass Europe contrôle l'empreinte carbone totale de ses opérations en suivant les directives du GHG Protocol. Le premier calcul de l'empreinte carbone d'AGC a été effectué en 2009 et il s’est fait tous les trois ans jusqu'en 2020. Il est désormais calculé chaque année afin de mieux suivre la progression de la feuille de route carbone d'AGC Glass Europe. Le dernier calcul montre que les activités d'AGC Glass Europe sont responsables, directement et indirectement, de 3.535.000 tonnes de CO2 émises par an (année de référence 2020). AGC Glass Europe contrôle également le carbone évité par l'utilisation de ses produits, ce qui donne 33.530.000 tonnes de CO2 évitées. Cela signifie que pour chaque tonne de CO2 émise par AGC, près de 9 tonnes sont évitées grâce à l'utilisation des produits AGC.Découvrez dès maintenant le Rapport* AGC Glass sur le développement durable en surfant sur www.agc-glass.eu.(*) Le Rapport sur le Développement Durable n’est disponible qu’en ligne et en anglais.
Il y a 2 ans et 336 jours

Cemex décarbone le transport de ses matériaux de construction

Cemex s’est ainsi engagé à réduire ses émissions de carbone liées aux transports routier, ferroviaire et fluvial de 12 % d’ici à 2024. [©Photothèque Cemex] Conscient de l’enjeu majeur que représente la décarbonation de ses activités, y compris dans le transport des matériaux. Cemex incite ses transporteurs réguliers à investir dans des véhicules utilisant des carburants alternatifs. Ainsi, plusieurs des camions transportant les matériaux du groupe roulent au gaz naturel, au biogaz ou encore au biocarburant. Déjà engagé depuis de nombreuses années dans la décarbonation de ses activités, le bétonnier s’oriente davantage dans celle de ses transports. En effet, depuis le printemps 2022, les véhicules du groupe utilisant des carburants alternatifs ou de l’énergie électrique sont signalés d’un marquage spécifique. « L’un de nos transporteurs en Ile-de-France utilise un semi-remorque roulant au gaz naturel et équipée d’une toupie indépendante de 12 m3 100 % électrique. Ce camion figure parmi les premiers semi-remorques avec cuve électrique en France. Le tracteur a été construit par Volvo et la remorque par le Belge Debuf. Il présente l’avantage d’être moins polluant que les véhicules conventionnels, pour lesquels jusqu’à 40 % de l’énergie est dédiée à faire tourner la cuve », indique Emanuel Mendes, directeur logistique BPE. Un marquage pour valoriser l’action climatique de Cemex Le groupe a ainsi imaginé le logo “Future In Action” pour ses véhicules roulant aux énergies moins polluantes et spécifiant l’énergie alternative utilisée. Entre mars et juin, les premiers marquages ont été réalisés sur un camion-benne, un deux toupies, dont une sur un semi-remorque électrique. Dans les mois à venir et partout en France, tous les nouveaux véhicules utilisant des carburants alternatifs seront logotés. « Cemex est engagé de longue date en faveur de la réduction de son empreinte carbone. A travers “Future In Action”, notre stratégie d’action climatique, nous nous sommes fixés pour objectif de réduire de 55 % d’ici à 2030 les émissions de carbone de nos activités en Europe. Ceci, afin d’atteindre les objectifs des accords de Paris », conclut Louis Natter, directeur développement durable. Cemex s’est engagé à réduire ses émissions de carbone liées aux transports routier, ferroviaire et fluvial de 12 % d’ici à 2024.
Il y a 2 ans et 336 jours

Le CSTB créé une nouvelle Direction dédiée à l’Eau, confiée à Maxime Roger

Cette nouvelle Direction regroupe des activités transverses : Recherche & Développement, essais, évaluation et certification. Elle réunit pour cela des équipes spécialistes de la question, issues des anciennes directions Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration (CAPE) et Hydraulique et Équipements Sanitaires (HES), dans un objectif de synergies et de transversalité, pour adresser les nouveaux enjeux de la gestion durable de l’eau. Maxime Roger en est nommé Directeur opérationnel, par Etienne Crépon, Président du CSTB.Adresser l’ensemble des enjeux liés à la gestion durable de l’eau, dans le bâtimentEnviron 32 milliards de m3 d’eau douce sont prélevés chaque année pour le refroidissement des centrales électriques, l’alimentation des canaux, la production d’eau potable, les usages agricoles et industriels...* À l’échelle du bâtiment, des quartiers et des villes, cette consommation pose de nombreux défis, notamment :Environnementaux, avec la problématique centrale de la ressource en eau, en lien avec le dérèglement climatique et le stress hydrique associé ; Techniques, en particulier en lien avec l’état des équipements et des réseaux de canalisations, à renouveler et moderniser, dans une dynamique d’adaptation aux nouveaux usages (récupération, réemploi et recyclage...) ; Sanitaires, en lien avec une exigence de qualité centrale et continue.Travailler sur la question de la gestion durable de l’eau dans le bâtiment impose une prise en compte de l’ensemble de ces enjeux, mais aussi de tous les acteurs concernés, des fabricants et prescripteurs, aux usagers, en passant par les collectivités et les opérateurs immobiliers.C’est dans cet objectif qu’a été créée la Direction de l’Eau du CSTB.Organisation de la Direction de l’Eau du CSTBJusqu’à présent, deux directions du CSTB travaillaient sur l’eau : Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration et Hydraulique et Équipements Sanitaires, essentiellement dans le cadre d’activités de Recherche & Développement pour la première, et de certification pour la seconde.Ces équipes ont été réunies au sein de la nouvelle Direction de l’Eau, pour créer davantage de synergies et de transversalité dans les travaux et l’organisation des ressources et compétences, autour de l’eau, introduire plus de ressourcement scientifique et technique dans les prestations de certification et d’accompagnement de l’innovation, etc.La nouvelle Direction de l’Eau du CSTB est ainsi structurée pour : Adresser l’ensemble des problématiques actuelles et futures liées à la gestion durable de l’eau dans les bâtiments, connectés à leur environnement ;Dans le cadre d’une approche par besoins des acteurs, aux échelles produits, bâtiment et quartier, au service de l’intérêt général ;En fédérant l’ensemble des publics concernés, professionnels de la construction et institutionnels, déjà sensibilisés, mais aussi, plus largement acteurs de l’immobilier (propriétaires de bâtiments, exploitants, bailleurs sociaux...).La Direction de l’Eau est pour cela organisée autour de 4 divisions :Réseaux et ouvrages extérieurs, avec pour cible principale, les collectivités ;Réseaux et canalisations intérieurs, avec pour cibles principales, les constructeurs et installateurs ;Équipements Sanitaires du bâtiment, avec pour cible principale, les industriels ;Usages et nouveaux enjeux, avec pour cibles principales, les usagers, les propriétaires et les exploitants.Elle regroupe des activités de Recherche & Développement, d’essais, d’évaluation et de certification. Elle est pilotée par Maxime Roger.Maxime Roger, nommé Directeur opérationnel Eau au CSTBMaxime Roger, ingénieur diplômé de Polytechnique et de l’École des Ponts et Chaussées en 2008, rejoint le CSTB en 2009, en tant qu’ingénieur Études et Évaluation, d’abord responsable de l'équipe hygrothermique des ouvrages, puis du département Isolation et Revêtements.En 2015, il est nommé Directeur de l’établissement de Nantes du CSTB, et Directeur opérationnel Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration (CAPE).Il se voit aujourd’hui confier la nouvelle Direction de l’Eau, au CSTB, dans la création et l’organisation de laquelle il voit « une opportunité unique de répondre de manière transverse, efficiente et pérenne aux problématiques de gestion durable de l’eau dans le bâtiment, en fédérant l’ensemble des acteurs autour de cet enjeu crucial, d’intérêt public ».La Direction de l’Eau du CSTB sera présente sur le Carrefour des gestions locales de l’Eau, les 29 et 30 juin 2022, au Parc des Expositions de Rennes, stand 694, Hall 8.
Il y a 2 ans et 336 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.
Il y a 2 ans et 336 jours

Le nombre de créations d’entreprises artisanales atteint un record en 2021

Le nombre de créations d’entreprises artisanales s’envole en 2021En 2021, 250 000 entreprises artisanales ont été créées en France. Un chiffre en hausse de 13% (+29 000 entreprises créées) par rapport à 2019 et la situation d’avant-crise sanitaire. Un entrepreneur sur quatre créé aujourd’hui son entreprise dans l’artisanat.Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF : « La création d’entreprises artisanales s’est envolée en France en 2021 pour atteindre un niveau bien supérieur à celui de 2019. La crise sanitaire, qui a pourtant lourdement et durablement affecté l’économie française, n’a en rien entamé la motivation des Français désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat artisanal. Cette dynamique favorable témoigne de l’attrait toujours intact du secteur de l’artisanat et de la force des vocations qu’il suscite. C’est en particulier le cas dans les communes rurales où la création d’entreprises a connu une belle envolée et participe pleinement à la quête de redynamisation de ces territoires. » Un fort dynamisme entrepreneurial dans les communes ruralesEn 2021, ce sont les communes rurales qui ont enregistré la plus forte augmentation des créations d’entreprises artisanales (+23%), suivies par les petites villes de moins de 10 000 habitants (+21%). En comparaison, la dynamique est beaucoup plus faible dans les métropoles de plus de 200 000 habitants (+13%).Deux facteurs peuvent expliquer ce dynamisme de l’entrepreneuriat artisanal dans les milieux ruraux. D’abord, le départ de citadins vers les campagnes et le développement du télétravail, conséquences de la crise sanitaire. De nombreux Français ayant souffert des confinements en ville on fait le choix de s’installer à la campagne et certains d’entre eux y ont sans doute développé une activité artisanale, telle que la vente à distance de produits artisanaux ou des métiers d’art par exemple.Deuxième facteur : le dynamisme des activités du bâtiment dans les communes rurales. Fortement impacté par la crise, le secteur du bâtiment a connu un fort effet rattrapage en 2021, générant un surcroit de marché. Un contexte porteur pour la création d’entreprise : la plupart des entreprises artisanales créées dans les communes de moins de 5 000 habitants sont en effet des entreprises du bâtiment.Hausse des immatriculations dans la plupart des activités, l’artisanat de l’alimentation de plus en plus attractif Sur les plus de 300 activités qui composent le secteur de l’artisanat, les 10 grandes activités de l’artisanat du bâtiment et des services concentrent à elles seules la moitié des créations d’entreprises.Elles enregistrent quasiment toutes une augmentation des immatriculations – pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de 2019 – à l’exception des activités de taxis-VTC et de coiffure, lourdement touchées par la crise sanitaire.Les résultats du baromètre ISM-MAAF témoignent de l’attractivité grandissante de l’artisanat de l’alimentation : les activités de fabrication de biscuits ont par exemple enregistré un bond de 46% des créations d’entreprises par rapport à 2019, de même que les chocolateries (+34%) et les pâtisseries (+27%). Les métiers d’art, ces métiers du « geste » emprunts d’authenticité, attirent également les entrepreneurs : +30% d’immatriculations en 2021.Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers : « L’augmentation des créations d’entreprises dans l’artisanat de l’alimentation témoigne du bouleversement des habitudes de consommation des Français ces dernières années, entre avènement des circuits courts, volonté de « manger local » et développement de la consommation nomade. Par ailleurs, la crise sanitaire et les confinements successifs ont conduit de nombreux Français à se questionner sur leur carrière professionnelle et à faire le choix de se réorienter vers des métiers de passion comme le sont les métiers d’art. En milieu rural, les créations d’entreprises progressent fortement dans ces activités ainsi que dans les activités du bâtiment qui tirent elles aussi profit de l’exode des citadins. La majorité des créations sont néanmoins des micro-entreprises dont la viabilité économique et les marchés seront à confirmer. » Toutes les régions concernées par l’envolée des créations d’entreprises à l’exception de l’Île-de-FranceLa plupart des régions enregistrent une augmentation des immatriculations. On observe les plus fortes hausses dans le Grand Est (+27% par rapport à 2019), les Pays de la Loire (+27% également) et en Bretagne (+26%). Viennent ensuite les régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie qui affichent une hausse des immatriculations supérieure à 20%. Les Hauts-de-France, la Normandie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Provence-Alpes Côte d’Azur ferment la marche avec des augmentations comprises entre 11 et 15%.Seule l’Île-de-France affiche un recul des créations d’entreprises artisanales (-4%) qui s’explique par la baisse des immatriculations des taxis-VTC et plus globalement par la chute des créations dans les activités de service et de fabrication. La propension à créer une entreprise artisanale varie selon les départements : si, en moyenne, la création d’entreprise artisanale concerne 8 adultes âgés de 25 à 60 ans sur 1000, ce taux est deux à trois fois plus élevé dans les départements méditerranéens qu’il ne l’est sur le littoral de la Manche. Les départements des Alpes-Maritimes et du Var sont ainsi les plus entreprenants de France s’agissant d’activités artisanales.
Il y a 2 ans et 336 jours

Pour rénover la France, biosourcé ne veut pas forcément dire décarboné !

C’est près d’un quart des émissions de tout le pays. L’enjeu est donc colossal : déployer rapidement et à grande échelle des solutions à faible impact voire à impact positif pour notre planète. Pour se faire, les pouvoirs publics ont érigé en dogme LA solution miracle, l’utilisation de matériaux biosourcés.Pour autant, le diagnostic est-il bon ? Je ne le crois pas. Avant tout, il faut se poser les bonnes questions. Si on se réfère aux leviers de décarbonation du bâtiment proposé par le think tank The Shift Project, les recommandations sont d’abord de faire preuve de sobriété dans les constructions neuves, massifier la rénovation énergétique globale et performante ou encore mobiliser le bâtiment comme puits de carbone. L’isolation a un rôle majeur à jouer dans la rénovation et pour la massifier, l’Isolation Thermique par L’Extérieur (ITE) est la mieux placée pour répondre aux besoins. Ses avantages ne sont plus à démontrer : travaux propres et rapides qui ne perturbent pas l’intérieur des logements, compatible avec la pré-industrialisation, rupture des ponts thermiques des planchers, embellissement des façades…En effet, ce type d’isolation est au cœur de nombreux enjeux. Le cahier des charges est complet : isoler thermiquement, phoniquement et embellir les façades. Mais également protéger le bâtiment des risques incendies, bien se comporter en cas de séismes et éviter les infiltrations d’eau ou les problèmes de condensation qui amoindriraient les performances des isolants en place. Comme il reste tant à faire dans un temps si court, les chantiers doivent être rapides et propres, le tout en répondant à un budget acceptable ! Quand on comprend cela, on se rend compte que la solution à apporter n’est pas simple, elle est complexe. Et l’ITE est la mieux placée pour y répondre.Ensuite, on se rend compte rapidement que la solution du tout biosourcé ne fonctionne pas pour l’ITE. Pourquoi me direz-vous ? Il existe une multitude d’isolants biosourcés ! Du chanvre à la paille, en passant par la laine de mouton ou encore la plume de canard, ce n’est pas le choix qui manque. Cependant, ces solutions sont aujourd’hui adaptées pour l’Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI), pour un marché local, au plus proche de la ressource et effectivement, dans ce cadre, cela fonctionne ! Mais l’enjeu dont on parle est d’isoler des millions de logements à un rythme jamais atteint. Le tout avec une obligation de résultats (pérennité des matériaux) permettant de réaliser des économies d’énergies et ainsi préparer une réelle décarbonation. Et c’est là que les choses se compliquent pour le biosourcé. A l’heure où l’on parle, il n’existe qu’un seul type d’isolant biosourcé répondant à une partie du cahier des charges exigeant qui permettra réellement de décarboner : la fibre de bois. C’est le seul qui présente à la fois certificat ACERMI, Fiche de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) et validité en ce qui concerne la sécurité incendie.On résume. Il faut rénover les bâtiments plutôt que d’en construire de nouveaux. Il faut utiliser l’ITE (adaptée à la massification) plutôt que l’ITI (à utiliser quand l’ITE n’est pas possible). Il faut avoir les garanties que la solution d’ITE choisie dure sur le temps long et compense son impact Carbone initial en quelques années maximum grâce aux économies qu’elle génère.Avant de proposer telle ou telle solution sur un système répondant à ces exigences, il faut commencer par le soumettre à l’exercice de la massification. Or, les bardages bois et/ou la fibre de bois ne peuvent pas répondre à eux seuls à l’enjeu. On comprend aisément qu’un parement en lames de bois produit dans les forêts du Morvan n’est pas en mesure d’équiper toutes les façades en bois de France ! Même constat pour les isolants en fibre de bois. En effet, importé et transporté sur longues distances, le bois voit alors son impact carbone monter en flèche. Autrement dit, réaliser des projets de niche est bon pour l’image de ceux qui les commandent et les exécutent, mais ils sont à des années-lumière du défi de la neutralité carbone. Le biosourcé seul n’est pas une solution pour décarboner à grande échelle : Faire appel à des systèmes hybrides est une nécessité !Pour ne pas tomber dans le piège du « tout-biosourcé », il est indispensable de regarder d’abord et avant tout l’impact de ces matériaux sur la planète. En la matière, le seul et unique juge de paix tient en quatre lettres : FDES. Tout le reste n’est que subjectivité, émotion et religion. Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaires (FDES) sont certifiées de manière indépendante et font l’inventaire des émissions de CO2 de tous les composants d’un produit, de la fabrication de ses matières premières à sa fin de vie, en passant par sa production, son transport et sa mise en œuvre. Comparer les FDES des solutions d’ITE, vous risquez d’avoir des surprises ! Certains systèmes présentés comme « biosourcés et écologiques » ont une empreinte carbone plus forte que les systèmes Myral, composés d’isolant en polyuréthane, à forte teneur en matériaux recyclés, résistants, faciles à poser, sans ossature et d’une durabilité reconnue de plus de 50 ans. Il est donc temps de fonder son analyse sur des données objectives pour faire le bon diagnostic !Par le jeu de subventions aveugles, les pouvoirs publics oublient l’essentiel : c’est la baisse de l’impact carbone qui compte, et non souscrire à une solution attrayante au premier abord mais bien plus complexe en réalité. L’utilisation des matériaux biosourcés peut être l’une des solutions à faire baisser nos émissions, mais sûrement pas la seule. De plus, la course effrénée au 100% biosourcé est accentuée par les aides financières, plus personne ne prend le temps de regarder ce qui compte vraiment. Et cette vision de court-terme ne nous emmène pas sur le chemin du succès contre le réchauffement climatique. C’est un serpent qui se mord la queue.Maîtres d’ouvrage, architectes, poseurs ou industriels, nous avons tous un rôle à jouer pour sensibiliser un large public à la nécessité de mixer les solutions, arriver à des compromis intelligents et innover. Myral s’engage sur la voie de la transparence. Bientôt, chacun pourra comparer nos systèmes de solutions et leur impact sur l’environnement. Pour être éclairé avant de décider. Et pour réduire réellement, durablement, massivement et ensemble les émissions carbone du bâtiment.Halte aux idées reçues ! Posons-nous les bonnes questions, ouvrons les yeux, soyons honnêtes et objectifs : pour rénover la France, biosourcé ne veut pas forcément dire décarboné !Tribune de Julien Bagnard, responsable développement Myral (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 337 jours

Une nouvelle direction dédiée à l'eau au CSTB, confiée à Maxime Roger

Cette nouvelle direction regroupe des activités transverses : recherche & développement, essais, évaluation et certification. Maxime Roger en est nommé directeur opérationnel, par Etienne Crépon, président du CSTB.
Il y a 2 ans et 337 jours

Domomat, e-fournisseur de tous vos travaux

Domomat, le e-fournisseur de tous vos travaux, propose une large gamme de produits de bricolage pour la réalisation de vos travaux. L’équipe de Domomat a ainsi sélectionné pour ses clients particuliers et professionnels près de 50 000 références en ligne et plus de 200 marques spécialistes. Domomat, du matériel électrique au bricolage Le parcours de Domomat est ponctué d’évènements significatifs pour son développement : 2013 : Avant Domomat, il y avait le-materiel-electrique.com – Site de vente en ligne essentiellement tourné vers la vente en ligne de matériel électrique 2015 : la société s’appelle désormais Domomat avec de nouvelles gammes de produits 2018 : L’entreprise affirme sa proposition de valeur et se positionne comme le e-fournisseur de tous vos travaux 2020 : Domomat déménage sur Alby-sur-chéran dans des locaux plus vastes et augmente sa surface de stockage Le e-commerçant Domomat pour réaliser ses travaux En devenant le  « e-fournisseur de tous vos travaux », Domomat propose à l’achat une multitude d’articles à la typologie variée. Parmi elles : La climatisation avec des clims mobiles mais aussi des climatiseurs réversibles et des rafraichisseurs d’air. Toujours afin de limiter la sensation de chaleur, les ventilateurs de plafond ou ventilateurs sur pied. Les radiateurs et sèche-serviettes, connectés ou non, déclinés en plusieurs couleurs ou simplement blanc. Vous retrouverez ainsi dans le catalogue en ligne : des radiateurs Atlantic, Thermos ou Acova mais aussi les accessoires vous permettant de les programmer en toute simplicité. Les prises et interrupteurs de toutes marques pour commander l’éclairage, des équipements électriques ou encore les volets-roulants. Ainsi les prises de courant Odace Schneider Electric côtoient les prises RJ45 Céliane de Legrand, les plaques habillent les variateurs Legrand Dooxie… Le matériel de plomberie pour l’alimentation en eau potable mais aussi l’évacuation des eaux usées avec des tubes PER ou du multicouche, des L’éclairage, pour mettre en lumière vos espaces. Un choix large allant de la borne extérieure au spot encastré pour meubles, du hublot à la suspension design… L’outillage, indispensable pour l’installation des équipements. Parmi les références appréciées : une perceuse visseuse, des tournevis, des pinces… Le sanitaire avec la robinetterie, les cuvettes et autres douches, afin d’équiper vos salles de bains, WC ou encore cuisine. Et bien évidemment le matériel électrique divers avec des disjoncteurs, des interrupteurs différentiels etc pour assurer la protection des installations électriques et des habitants, mais également des coffrets électriques vides ou précâblés ainsi que des câbles électriques… Domomat, spécialiste du matériel électrique 3 raisons de commander chez Domomat Toute l’équipe de Domomat est basée en France, en Haute-Savoie. Que ce soit avant, pendant, ou après l’achat, c’est une trentaine de collaborateurs qui vous accompagnera dans votre projet. Parfois en direct via le service client et le service technique ou dans les coulisses avec les services informatique, rédaction, achats, communication et logistique. Ainsi, le service client est joignable de 9h à 12h et de 14h à 17h par mail ou via un numéro gratuit. Autre raison de commander chez Domomat, l’entreprise livre dans toute la France mais aussi à l’étranger. Plusieurs modes de livraison peuvent être proposés en fonction de la typologie de produits. Colissimo, Chronopost, point relais, retrait entrepôt ou directement au pied de l’immeuble via transporteur, le choix est donné aux clients particuliers et professionnels pour faire en fonction de leurs besoins. Chez Domomat.com, vous trouverez également un catalogue en ligne qui offre un vaste choix dans les références de produits disponibles sur le site, toujours avec l’objectif de proposer du matériel de qualité à prix réduit. Ce catalogue évolue chaque jour et si un produit n’existe pas, il suffit d’en faire la demande via le formulaire. L’équipe fera alors le nécessaire pour enrichir son site en fonction des disponibilités des références chez leurs fournisseurs.
Il y a 2 ans et 337 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 337 jours

De la glace sous terre pour climatiser les tours de La Défense

Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat."Les réseaux de chaleur et de froid sont extrêmement performants. Une centralisation de la production d'énergie, c'est une meilleure performance de distribution, une meilleure compétitivité et une meilleure performance pour l'environnement", assure à l'AFP Frédéric Joseph, directeur d'Idex La Défense qui rafraîchit plus 3 millions de m2 du plus grand quartier d'affaires d'Europe, aux portes de la capitale française.Sur le site de Courbevoie, deux systèmes se complètent. D'abord plusieurs groupes frigorifiques géants reliés au réseau d'eau glacée: un circuit fermé où l'eau (au départ pompée dans la Seine) est refroidie à 4°C grâce au fluide frigorigène des réfrigérateurs géants, envoyée vers les clients et revient ensuite à 10-11°C avant d'être à nouveau refroidie.En parallèle, le bâtiment abrite dans ses sous-sols des piscines de 12 mètres de profondeur, sillonnées de tubes où circule une eau glycolée (pour qu'elle ne gèle pas) à -7°C, qui fait progressivement geler l'eau des bassins."Ce stockage de glace est le plus grand d'Europe", souligne Olivier Fleck, directeur des opérations. Mais la glace, "moins performante", est surtout utilisée en appoint, en cas de prévision de pic de consommation, comme cette semaine avec la vague de chaleur."On préfère s'affranchir de tout risque pour nos clients, on a choisi de stocker la moitié des bassins", note-t-il."Sobriété"Alors que les canicules se multiplient et s'intensifient en raison du réchauffement de la planète, les experts pointent du doigt le "cercle vicieux" lié à la multiplication des climatiseurs individuels, énergivores, émetteurs de gaz réfrigérants à effet de serre plus puissants que le CO2 et qui rejettent un air chaud amplifiant les bulles de chaleur urbaines.Selon l'Agence internationale de l'Energie, environ 2 millions de climatiseurs, en majorité des modèles peu efficients, étaient installés dans le monde en 2020, en faisant l'un des moteurs de la consommation d'électricité. Et l'augmentation de la demande risque de se poursuivre.Dans ce contexte, "mettre en place des réseaux de froid urbain dans des environnements denses fournit le même service de refroidissement" que des unités de climatisation individuelles "mais avec jusqu'à 50% d'énergie et d'émissions en moins", estime l'ONU-Environnement dans un récent rapport.Soulignant l'avantage d'éviter en outre de renforcer le phénomène d'"ilot de chaleur urbain" qui transforme les villes bétonnées en radiateurs, le rapport note toutefois les limites à un déploiement généralisé de tels systèmes, soulignant notamment la difficulté de les intégrer dans des zones déjà construites."Le réseau de froid doit être pensé dans le développement urbain, quand le quartier se crée", estime aussi Frédéric Joseph.Selon Via Sèva, association française de promotion des réseaux de chaleur et de froid, il existe 32 réseaux de froid en France, avec environ 1.400 bâtiments raccordés.Celui de Paris, le plus important d'Europe avec des dizaines de kilomètres de canalisations installées sous la capitale, fournit en froid des clients comme le Louvre, l'Assemblée nationale ou des grands magasins comme les Galeries Lafayette.Autre limite de ces systèmes centralisés, pour fabriquer le froid, il faut forcément de l'électricité, produite de façon plus ou moins décarbonnée selon les pays.Alors pour réduire les émissions, "il faut aller vers de la sobriété. Le meilleur kilowattheure est celui qu'on ne consomme pas", plaide Frédéric Joseph.
Il y a 2 ans et 338 jours

En Albanie, la bataille perdue des bunkers anti-atomiques face à la mer

Selon les scientifiques, les rivages du petit pays des Balkans figurent parmi les plus touchés d'Europe par l'érosion due au changement climatique et à l'urbanisation sauvage.Sur les côtes de Seman, en Albanie centrale, les bunkers d'Enver Hoxha, défunt tyran qui s'était fâché avec l'Occident, l'ex-URSS, l'ex-Yougoslavie, la Chine et se préparait à être attaqué de toutes parts, sont sous l'eau.Idem pour le poste de police, les terrains de sport, le puits de pétrole.Sur les plages, des troncs d'arbres arrachés et des toits effondrés témoignent de l'impuissance face à l'avancée inexorable de la mer."Les bunkers étaient censés résister à tout mais ils ont échoué dans leur seule et unique bataille - contre la mer", dit à l'AFP Ilir Zani, 80 ans.Selon les habitants, l'Adriatique a avancé ici de 800 mètres en trois décennies. Izmir Mernica, 47 ans, a peur de voir disparaître son petit bar qui fait vivre sa famille. Il montre l'ancien château d'eau partiellement submergé. "Nous sommes inquiets, la mer est en train de tout engloutir. Regardez cette tour devant laquelle on garait jadis les voitures"."Deux mètres par an"En 2009, les autorités avaient tiré sur la plage sept bunkers submergés avec des chars T-59, après la mort de vacanciers noyés dans les tourbillons créés par le courant autour des structures. Las, la mer "les a pris à nouveau", poursuit Izmir, amer.D'après des rapports des experts du changement climatique pour le programme de l'ONU pour le développement (PNUD), "plus d'un tiers" des 427 kilomètres de côtes sont "touchés par l'érosion, à un rythme d'un à deux mètres par an".D'après Abdulla Diku, spécialiste de l'environnement, pour chaque hectare, environ 27 tonnes de terre partent à la mer chaque année, soit environ onze fois plus que la moyenne des pays européens.A Qerret, vers le nord, Vlash Moçi, 64 ans, a toujours son bunker, qui abritait autrefois des canons anti-aériens.Il l'a transformé en bar qui attire les touristes étrangers curieux d'en savoir plus sur le règne paranoïaque d'Hoxha, qui avait fait construire plus de 170.000 bunkers et de nombreux tunnels souterrains anti-atomiques.Mais il est angoissé. Le bunker voisin, structure vert pâle aux allures de soucoupe volante, a les pieds dans l'eau."Nous avons peur qu'un jour les grosses vagues nous avalent, c'est terrible", déclare-t-il à l'AFP.Pour tenter de lutter, les propriétaires de villas et d'hôtels de Qerret ont construit illégalement des jetées de rochers perpendiculaires à la mer. Mais elles modifient les courants et empirent la situation, selon les spécialistes. Egoïsme"Il s'agit de solutions individuelles qui aggravent le problème et nuisent à la biodiversité et aux écosystèmes marins", avertit Mirela Kamberi, spécialiste pour le PNUD.Tout se ligue pour favoriser la conquête de la mer. Il y a le changement climatique, avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et l'élévation des températures et du niveau de la mer. Les experts prévoient en Albanie une augmentation du niveau des eaux de 40 à 105 cm d'ici 2100 par rapport aux années 1986-2005.Il y a aussi la déforestation, l'extraction du sable des rivières qui en accélère le cours, l'urbanisme sauvage sur le littoral."Le problème, c'est que les gens ont coupé presque tous les sapins pour construire des immeubles, endommageant les systèmes de la nature", peste Besnik Zara, 66 ans, en lançant sa canne à pêche dans l'eau. "Ici, même les poissons ont disparu".Sur la montagne de Shupal, près de Tirana, il est facile de constater les dégâts de l'érosion, la dégradation des terres et de l'eau des rivières qui finissent dans le lac de Bovilla.Ce lac, qui alimente la capitale en eau potable, "est déjà considéré comme un point chaud de l'érosion", souligne Abdulla Diku.Pour faire face, les autorités ont interdit en 2016 l'exploitation des ressources forestières et adopté les engagements des conférences de l'ONU sur le climat de Paris puis Glasgow.Tirana vient aussi de renforcer la législation. "Le crime environnemental sera traité par le code pénal comme un crime contre la vie, la propriété ou en bande organisée", a averti le ministre de l'Intérieur Blendi Cuçi.