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Il y a 4 ans et 298 jours

Support antivibratoire : le nouvel indispensable des entreprises

Nécessaires pour le confort des salariés, mais aussi pour la protection de vos appareils, les supports antivibratoires sont les nouveaux indispensables des entreprises modernes. Ils s’invitent aussi bien dans le domaine de la construction automobile que dans les industries. Et la société Solutions Elastomères basée à Saint-Etienne est la nouvelle référence en la matière. Les vibrations : une nuisance pour la productivité de vos salariés Les vibrations peuvent constituer des nuisances pour vos salariés, en plus de présenter des risques pour vos machines.  Depuis 2011 d’ailleurs, les autorités ont conclu que ces dernières pouvaient être un facteur à risque pour les travailleurs. Une remise aux normes de certaines entreprises a donc été demandée au cours de ces dernières années. On parle notamment des normes ISO 263-1 :1997 pour les vibrations sur tout le corps et ISO 5349-2 :2001 pour les vibrations au système main bras. Malgré tout, trouver des accessoires à même de réduire convenablement et facilement ces vibrations était pour le moins compliqués. La société Solutions Elastomères est donc venue combler un vide sur le marché en proposant sur https://www.solutions-elastomeres.com différentes alternatives pour les sociétés qui sont en quête de support antivibratoire. Non seulement sur cette plateforme dédiée, vous avez le choix entre différents accessoires, mais l’entreprise vous promet également une livraison rapide de ces derniers pour une remise aux normes efficace et simple de votre entreprise. Et en commandant sur le site, vous profiterez d’un système de paiement sécurisé. Ce qui ne vous empêche pas de contacter directement l’entreprise pour une expertise plus poussée. Un accompagnement personnalisé Expert depuis 50 ans dans le domaine des supports antivibratoires, Solutions Elastomères est à même aujourd’hui de vous proposer différentes alternatives pour réduire les vibrations de vos machines. Ce peut être des suspensions en caoutchouc, en métal, des articulations élastiques, des plaques antivibratoires ou bien d’autres. Le personnel de l’entreprise peut vous accompagner et vous aider dans la recherche de la meilleure alternative en fonction de la configuration de votre entreprise et de vos machines. Solutions Elastomères intervient dans plusieurs secteurs d’activités et est devenu une référence dans la proposition de support antivibratoire. Ces accessoires sont utilisés notamment pour l’isolation des machines-outils, des ventilateurs, des groupes moto-pompes, des groupes froids, des ascenseurs et même des armoires électriques et de bien d’autres encore. Solutions Elastomères vous propose des produits de qualité qui sont simples à installer et qui vous dureront des années. De quoi permettre une meilleure protection à la fois de vos machines et de votre personnelle, ainsi qu’un respect des normes en vigueur. Sans compter que ces solutions peuvent vous permettre de booster la production de vos machines en limitant les vibrations de manière optimale. Elles permettent de venir à bout simplement des inconvénients techniques liés aux vibrations. Pour un accompagnement optimal et réussi, les professionnels de Solutions Elastomères travaillent en collaboration avec SilentBloc PAULSTRA pour une expertise technique de vos besoins. Il est possible en effet de demander des supports personnalisés, plus adaptés à votre utilisation et à votre usine, et ce, à moindre coût. De nouvelles solutions disponibles tous les ans Pour répondre à tous les besoins et couvrir une large demande, Solutions Elastomères propose chaque année de nouvelles solutions pour permettre aux entreprises d’aménager simplement et efficacement leur appareil. Cela s’applique aussi bien aux très grandes entreprises qu’aux petites usines. Les suspensions notamment font l’objet de mises à jour fréquentes : supports marrons, Sylomer, accessoires élastiques, masses lourd bitume ou même des accessoires résistants au feu.
Il y a 4 ans et 299 jours

L'UNICEM sollicite le gouvernement pour soutenir le développement des territoires

Aujourd'hui, alors que la crise sanitaire a accentué la prise de conscience sur la nécessité de mettre en place un modèle économique basé sur les circuits courts, au sein duquel les collectivités territoriales occupent un rôle clé, l'UNICEM demande au gouvernement de passer aux actes pour engager un réel plan de sauvegarde et développement des territoires ruraux et périurbains.Grâce à l'engagement des chefs d'entreprise et de leurs équipes, la dernière enquête de l'UNICEM indique que l'activité des entreprises de matériaux de construction atteignait à fin mai 88% de son niveau, comparée à l'année dernière. Elle souligne, également, la mobilisation des professionnels du secteur : plus de 82% des entreprises interrogées indiquent avoir l'intégralité de leurs sites ouverts et, plus globalement, 98% des sites sont ouverts en France ; certaines régions, comme la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, la Normandie, les Hauts-de-France ou le Centre-Val-de-Loire, atteignent même un taux de 100%.Partout sur le territoire, les entreprises de la filière ont fourni très rapidement les matériaux nécessaires à la reprise des premiers chantiers post-confinement. En outre, la filière des industries extractives et matériaux de construction a joué à plein son rôle de maillon essentiel au bon fonctionnement de plusieurs autres filières clés (santé, papier, sidérurgie, traitement de l'eau…), même au cœur de la crise.Aujourd'hui, la situation semble se stabiliser, mais, pour autant, certains sujets de fond préoccupent encore les professionnels du secteur qui attendent du gouvernement un engagement fort, notamment pour soutenir la résilience des territoires.Réorienter les contributions fiscales versées par les entreprisesA l'heure où la nécessité de créer de la valeur localement devient prioritaire, l'implantation et l'activité des entreprises adhérentes à l'UNICEM, basées sur les circuits court et une très grande réactivité, s'inscrivent parfaitement dans ce contexte. L'ancrage des sites industriels dans les territoires contribue également à réduire fortement l'empreinte carbone de leurs activités.L'implantation des sites « à la campagne » est gage de création et de maintien de l'emploi en dehors des grandes agglomérations, ce qui œuvre à la préservation, en complément de l'activité agricole, d'une population active dans les zones rurales. La survie ou le développement de nombreuses communes dépend, également, de la participation des entreprises du secteur à la fiscalité locale.Cet enjeu retient particulièrement l'attention de l'UNICEM qui encourage les pouvoirs publics à aller plus loin sur ce point.Dans la continuité des récentes annonces du gouvernement et des ambitions affichées pour soutenir les territoires, la fédération propose ainsi de réorienter les contributions fiscales versées par les entreprises de la filière au profit des collectivités locales, accueillant leurs installations.Cette évolution, dans un contexte où les enjeux liés à la transition écologiques et à la survie des entreprises sont plus forts que jamais, permettrait, par exemple, de conférer une véritable utilité aux sommes versées par les entreprises de l'UNICEM dans le cadre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) sur les matériaux d'extraction.À l'heure actuelle, le produit de la TGAP sur les matériaux d'extraction ne répond plus aux objectifs du législateur. L'activité extractive ne génère pas de pollutions et ses externalités négatives ont été drastiquement combattues par la profession. Les performances des exploitants de carrières tant en matière de gestion dynamique de la biodiversité que de réhabilitation de leurs sites, restituant le plus souvent des externalités positives, sont désormais reconnues par de nombreuses parties prenantes. Par ailleurs, les exploitants de carrières ont développé une activité importante de valorisation et de recyclage des déchets inertes. Désormais, plus de 70% de ces matériaux sont valorisés.Dans ce cadre, l'UNICEM réitère sa demande de substituer à la TGAP une redevance, au profit des collectivités locales, qui bénéficierait directement aux territoires d'accueil des installations des entreprises adhérentes. Le produit de cette taxe soutiendrait ainsi directement l'économie des territoires.« L'UNICEM milite depuis de nombreuses années pour la réaffectation de certaines taxes au profit des collectivités qui accueillent les sites industriels des entreprises de la filière. Il est temps que cette demande, simple et concrète, soit entendue et suivie d'effets », souligne Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.*Enquête réalisée auprès des entreprises adhérentes entre le 8 et le 14 juin - 216 entreprises répondantes, soit 1035 sites
Il y a 4 ans et 299 jours

FACIBLOC® choisit le système ECAP® d’EDILTECO® FRANCE pour l’isolation extérieure de ses maisons et extensions en construction ossature bois

FACIBLOC® est un système constructif de maison en ossature bois, sous forme de blocs, prêts à être assemblés. Breveté par son concepteur, Sébastien Borie, le système est commercialisé depuis un peu plus d’un an, dans toute la France. Afin de proposer une finition sous forme de crépi, doublée d’une isolation thermique extérieure, sur ses constructions ossature bois, Sébastien Borie a choisi d’utiliser le système ITE ECAP® d’EDILTECO® France. ECAP® présente de nombreux avantages notamment sa capacité d’imperméabilité, sa bonne isolation thermique, ses multiples coloris et matériaux de finition (Acrylic Colour, Acrylic Siloxane Colour, Silicate Colour) mais c’est aussi sa simplicité de mise en œuvre qui a séduit l’entrepreneur. ECAP® ET FACIBLOC®, PLUS DE SIMPLICITÉ POUR PLUS D’EFFICACITÉ Tout comme le système FACIBLOC®, ECAP® est une solution efficace offrant simplification de pose et rapidité de mise en oeuvre. En cours de fabrication, les plaques de polystyrène ECAP® reçoivent l’application d’un sous-enduit de 3 mm sur la surface du PSE et l’intégration, sur le sous-enduit, d’une armature en fibre de verre débordante des deux côtés. Les plaques sont préalablement découpées et dans le même temps, les emplacements des chevilles sont réalisés dans la couche de base et l’armature. La plaque est donc semi-finie en usine et cela offre un gain de temps considérable lors de leur mise en oeuvre. Également, les travaux ne nécessitent pas l’utilisation d’une bâche de protection aux U.V. ce qui allège sensiblement le coût du chantier. A l’instar d’ECAP®, les blocs en bois FACIBLOC® sont fabriqués en usine. Ils sont composés de briques de bois conçues en Douglas et bénéficient d’un double contreventement en OSB (Oriented Strand Board) de 12 mm, sans formaldéhyde. ©Copyright FACIBLOC. Les blocs sont proposés en 2 épaisseurs : 119 et 169 mm et sont également pré-isolés en usine avec de la laine minérales ou laine de bois. Livrés ainsi sur chantier, les murs FACIBLOC® sont manuportables et donc faciles à mettre en oeuvre. Le système d’emboitement breveté FACIBLOC® (système de clef de liaison) est unique et innovant, il simplifie le montage tout en conservant l’aspect technique de la maison ossature bois. LES PREMIERS CHANTIERS Les premiers chantiers ECAP® et FACIBLOC® viennent d’être mis en oeuvre dans le Puy-de-Dôme et à Lyon pour la conception de 3 extensions, de maisons individuelles conçues en FACIBLOC®. Ces extensions de 30 m², 25 m² et 22 m² deviendront une chambre, une cuisine et un bureau. Les clients ont choisi d’agrandir leurs maisons rapidement et à moindre coût, mais avec la certitude d’obtenir des performances très intéressantes en matière d’isolation thermique et phonique, grâce au système FACIBLOC®. ©Copyright FACIBLOC. Mise en oeuvre des plaques ECAP® sur l’ossature bois. Les propriétaires ont tous optés pour des blocs isolés en laine de bois avec un revêtement en crépi blanc ocre et une finition grésée. Le système ECAP® d’EDILTECO® a été chevillé sur les blocs FACIBLOC® et revêtu de la finition ECAP® AC « Acrylic Colour » ; un enduit mince qui donne du caractère au bâti et permet de lier esthétisme et protection des façades. En outre, sa formulation est dotée d’un traitement anticryptogamique offrant au produit une haute résistance à l’attaque des mousses et des champignons. L’ensemble confère une excellente isolation thermique avec un R de 6,20, répondant aux exigences de la RT 2020 (complexe mur en laine de bois R de 4,3 et plaque ECAP® en PSE blanc de 60 mm R de 1,9). ©Copyright FACIBLOC. L’AUTOCONSTRUCTION FACIBLOC® Du studio de jardin de 17 m² à la maison traditionnelle de plus de 100 m², avec un R+1, les constructions FACIBLOC® offrent tous les avantages de l’ossature bois. ©Copyright FACIBLOC. Studio de 17m². Tous les matériaux ont été choisis en fonction de leur qualité technique et du respect de l’environnement. Le bois notamment va permettre de réguler l’hygrométrie ambiante et reste respectueux de la nature grâce à ses bas rejets de CO2. ©Copyright FACIBLOC. Conception maison traditionnelle avec R+1. Les isolants concèderont une excellente isolation phonique et une isolation thermique performante répondant aux exigences de la RT 2012 et 2020. Dès leur usinage les blocs FACIBLOC® sont répertoriés afin d’être assemblés entre eux, suivant un schéma de calepinage. L’entreprise conçoit et fournit également au choix, une charpente traditionnelle, une charpente en fermette à 2 ou 4 pans ou un toit terrasse avec un système de poutres en I, trois fois plus légères que les poutres en bois massif et à performances mécaniques égales. ©Copyright FACIBLOC. Finition Crépi avec le Système ECAP® Les éléments de la baie sont également calibrés dans les blocs pour y être intégrés. Les pré-cadres des menuiseries sont réalisés en usine et habillés d’acier laqué de la couleur des menuiserie choisies. En option, des menuiseries en PVC, en aluminium ou en bois sont livrées avec les blocs. De la même manière, pour les volets roulants, les coffres tunnels sont usinés et fixés au pré-cadre. Ainsi ils sont livrés encastrés comme pour une maison en maçonnerie traditionnelle. 2 types de finitions sont disponibles : un crépi avec le système ECAP® d’EDILTECO® qui est mis en œuvre sur chantier ; ou un bardage dont les liteaux et le pare pluie sont fixés sur le bloc en usine. ©Copyright FACIBLOC. Finition bardage bois. EN PRATIQUE… Dès la validation de la commande, l’usinage est lancé et les délais de fabrication sont d’un mois environ. Les murs FACIBLOCS® sont livrés palettisés suivant le plan de calepinage. La mise en œuvre de l’extension ou de la maison se fait sur une dalle bois ou béton. Les blocs sont emboités les uns aux autres selon le système de clef FACIBLOC® qui permet de conserver tous les aspect écologiques, économiques et performants de la maison ossature bois. Grâce à l’isolation de la clef de liaison, il n’y a pas de discontinuité entre les matériaux et les parois de la structure ; les ponts thermiques sont ainsi pratiquement inexistants. FACIBLOC® fournit la lisse basse, la bande bitumeuse étanche, les blocs muraux identifiés selon le plan de calepinage, la lisse de chainage ainsi que toute la quincaillerie afin de permettre, même à un particulier novice, de monter ses murs dans les règles de l’art et en toute sécurité. Les documents de montage accompagnent pas à pas le monteur afin qu’il puisse, s’il le souhaite, assembler seul sa maison. Pour rappel, les autoconstruction FACIBLOC® sont légères et manuportables, elles ne nécessitent donc pas l’intervention d’un engin de levage. Mais le client peut aussi faire appel à un piloteur FACIBLOC® qui viendra l’aider et le conseiller à monter sa maison ou son extension, ou alors solliciter une équipe de montage indépendante (2 personnes) sur demande, qui prendra en charge le montage des murs et de la charpente. Les autoconstructions FACIBLOC® sont livrées hors d’eau, hors d’air. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Usinage : Usine FACIBLOC® Clermont-Ferrand. Hauteur maximale d’un panneau : 2,80 mètres. Essence de bois : Douglas ou Epicéa. Mise en oeuvre : pas de temps de séchage, murs secs, pose été comme hiver. Prix indicatif : Murs, charpente, menuiseries et revêtement extérieur, livrés, entre 400 et 460 euros TTC le m². Distribution : FACIBLOC® est distribué sous licence aux artisans indépendants, spécialistes ou non de l’ossature bois.
Il y a 4 ans et 300 jours

Jean-Christophe REPON est le nouveau Président de la CAPEB

Élu au 1er tour d'un scrutin à bulletin secret par le Conseil d'administration réuni ce matin, Jean-Christophe Repon, maître artisan électricien à la tête d'une entreprise employant deux salariés à Toulon dans le Var, devient donc à 53 ans le nouveau chef de file de l'artisanat du bâtiment et le 7ème président de la CAPEB depuis sa création en 1946.Le Conseil d'administration a ensuite procédé à l'élection du nouveau Bureau confédéral, compte tenu des départs du président, d'un vice-président et du secrétaire.La composition du nouveau Bureau confédéralAu sein du conseil d'administration, les élections du Bureau se font à bulletin secret pour des mandats de trois ans.Le Bureau confédéral 2020 se compose donc des huit membres suivants, intégrant 3 nouveaux membres (Christophe Bellanger, David Morales et Francis Mathieu issus du Conseil d'administration) et 3 membres changeant de poste (Corine Postel ancienne trésorière, Gilles Chatras ancien secrétaire adjoint et Michel Dumon ancien trésorier adjoint).Le conseil d'administration a élu membre d'honneur Patrick Liébus en sa qualité de président de la CAPEB de 2010 à 2020.Le nouveau Bureau confédéralPortrait croisé du nouveau président Jean-Christophe ReponL'artisanMaître artisan électricien, il a pris la succession de son père, qui avait créé l'entreprise artisanale à Toulon. Transformée en SARL à la reprise en 1995, l'entreprise emploie aujourd'hui deux salariés et intervient principalement sur les marchés de la rénovation. (particuliers et tertiaire).Le militantCAPEB : Adhérant à la CAPEB du Var en 1995, il en assura la présidence de 2010 à 2016. Ensuite, il se fait élire, parmi ses pairs, administrateur de la CAPEB régionale de Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Parallèlement il est élu Vice-Président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Var de 2005 à 2016, déjà restructurée en CMA Régionale.CAPEB NATIONALE : Il est élu administrateur à l'issue de l'Assemblée Générale de 2006. Par le Conseil d'administration, de 2014 à 2019, il est ensuite élu membre du Bureau au poste de Trésorier Adjoint. En avril 2019, il est élu Premier-Vice-Président en charge des affaires sociales et de la formation, et à ce titre, il préside la Commission nationale des affaires sociales.CCCA-BTP : Vice-Président depuis le 30 juin 2020, il en a assuré la présidence de 2016 à 2019.CONSTRUCTYS : Administrateur de l'OPCA de la construction depuis 2011, il est élu président de Constructys de 2016 à 2018.UCF : Administrateur national de l'union des caisses de congés payés du BTP.EBC : membre de l'European Builders ConfederationU2P : Au sein de l'Union des Entreprises de Proximité, il est membre du Conseil National. A l'échelon départemental, il est élu président de l'UPA (Union Professionnelle Artisanale du Var) en février 2010.L'hommeNé le 27 mai 1967, père de deux garçons.Ses passions : dès 11 ans, il pratique le rugby au RC valettois. Au poste de trois-quarts-centre, il est champion de France de Rugby (1991-1992) avec le RC de Toulon. En 2018, il participe au Tournoi des 6 Stations, tournoi de rugby à 7 sur neige damée. Le sport a été sa première orientation puisqu'au sortir d'un baccalauréat littéraire, il poursuit des études de professeur de sport.
Il y a 4 ans et 300 jours

Xavier Barth, nouveau président SNBPE Ile-de-France

Xavier Barth (Eqiom) est le nouveau président du Collège SNBPE Ile-de-France. [©ACPresse] Xavier Barth (Eqiom) a été élu à la présidence du Collège SNBPE de la région Ile-de-France. Il succède à Jean-Paul Lucas (Unibéton), dont le mandat est arrivé à son terme. Au cours de sa nouvelle mission, Xavier Barth souhaite maintenir une dynamique de concertation avec les adhérents au sein du Collège francilien. Et aussi aller à la rencontre des entreprises non adhérentes pour mieux connaître leurs besoins. L’objectif est de leur proposer des services de proximité́, afin de les inviter à rejoindre le Syndicat national du béton prêt à l’emploi. « Les enjeux du Grand Paris et des Jeux olympiques 2024 sont des défis pour nos entreprises, souligne Xavier Barth. Nous avons les moyens technologiques, industriels et humains pour les relever. Sachant que l’ampleur de ces projets nécessite un dialogue permanent avec les professionnels. Mais aussi avec les collectivités territoriales. Ceci, en matière de règlementation, de sécurité́, de transport et de développement durable. Il est indispensable de travailler sur l’acceptabilité́ sociétale de nos activités mal connues et parfois caricaturées. Nous devons aussi retrouver un niveau d’activité́ normal en cette sortie de pandémie de Covid-19. » Par ailleurs, Xavier Barth entend revenir sur la nécessité de poursuivre les engagements de la profession. Aussi bien au niveau de la réduction toujours plus importante de son empreinte environnementale, que pour favoriser l’économie circulaire. Dans le béton depuis 1999 Après une prépa HEC et un diplôme d’école de commerce à l’Institut commercial de Nancy, Xavier Barth débute sa carrière chez Arthur Andersen. Qu’il poursuit chez PriceWaterHouseCoopers. C’est en 1999 qu’il intègre le secteur des matériaux de construction, en rejoignant le groupe cimentier Holcim. En France, ce dernier est depuis devenu Eqiom, en intégrant le groupe irlandais CRH. Comme chef de projet, Xavier Barth y exerce des missions d’expertise en France et en Europe, en particulier dans le ciment. En 2003, il prend la responsabilité́ du secteur granulats en territoires Nièvre-Val de Loire. Puis, est nommé, en 2005, directeur de la région Est Granulats d’Eqiom. Depuis août 2013, il est le directeur Ile-de-France – Normandie – Ouest de l’activité́ bétons d’Eqiom.
Il y a 4 ans et 300 jours

KP1 change de mains

Durant l’automne 2019, KP1 a inauguré sa nouvelle unité de production de Prémurs à Vernouillet, dans l’Eure-et-Loir (28). [©ACPresse] GSO Capital Partners vient d’annoncer le rachat de l’industriel du béton KP1. Ceci, à travers des fonds qu’elle gère. Cette acquisition est faite auprès de DH Private Equity Partners. Et reste soumise à l’approbation de la commission anti-trust de l’Union européenne. L’opération devrait être finalisée dans les semaines qui viennent. GSO Capital Partners est la plate-forme d’investissement en crédit de Blackstone. Elle dispose d’environ 129 Md$ (114 Md€) d’actifs… GSO Capital Partners est l’un des principaux fonds de gestion alternatifs dans le monde et se concentre sur le marché de financement à effet de levier. « Nous connaissons très bien l’activité de KP1 en tant qu’investisseur impliqué depuis notre collaboration initiale en 2014, explique Paulo Eapen, directeur général de GSO Capital Partners Europe. KP1 est une entreprise robuste et de grande qualité, qui a démontré sa capacité à générer de la croissance au fil des cycles économiques. » De nouveaux moyens pour KP1 Créé en 1959 à Avignon (84), KP1 compte aujourd’hui 39 sites en France. Parmi ceux-ci, 21 usines de production. L’industriel du béton se focalise sur le domaine du béton précontraint, pour tous types de constructions. Il emploie plus de 1 700 personnes. « L’équipe de GSO Capital Partners n’a cessé de nous impressionner. Par sa compréhension de notre activité. Par son soutien constant au fil des années témoigne Bruno Roqueplo, président de KP1. Cette intégration nous permet de bénéficier d’un nouvel actionnariat disposant de moyens considérables. Mais aussi d’une vraie connaissance du secteur. En même temps, elle nous permet de renforcer notre structure de bilan de façon significative. Et de financer notre plan de développement à long terme. Nous pouvons ainsi préparer la phase suivante de l’histoire de notre groupe. »
Il y a 4 ans et 301 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 301 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 301 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.
Il y a 4 ans et 302 jours

Recyclage des fenêtres PVC

PVC recyclé sous forme de granulés. Photo : VEKA RecyclageLe recyclage des matières PVC pour fenêtres est une tendance à la hausse dans laquelle sont engagés plusieurs acteurs clés du marché en faisant certifier leur usine, dont Deceuninck, Paprec, Rehau, Suez et VEKA pour une usine en France et une en Allemagne. Le CSTB délivre les certifications QB34 et NF126 qui permettent de valoriser le retraitement de la matière PVC et de rassurer la filière sur la constance des caractéristiques techniques et des performances associées. Ces certifications constituent une réelle avancée dans la reconnaissance des performances des fenêtres PVC en lien avec les enjeux de l'économie circulaire. Témoignage de François Auble, président de VEKA Recyclage « L'économie circulaire est au cœur de notre stratégie depuis près de trente ans. Le site VEKA Recyclage est certifié QB34 par le CSTB, ce qui nous permet de bénéficier de deux audits par an et de vérifier l'absence de dérive sur les processus et la qualité des matières. La certification QB34 valorise les caractéristiques techniques et mécaniques de la matière recyclée sur la base du référentiel conçu par le CSTB. Les niveaux de performances demandés lors de la certification de nos matières et de tests, assurent les clients de VEKA Recyclage d'utiliser une matière performante et une formulation sans risque. La certification du CSTB permet de garantir les mêmes performances entre un produit vierge et un produit recyclé. Le CSTB a une connaissance et une expertise confirmées depuis de nombreuses années dans le domaine de la formulation de matière et du recyclage opérationnel. Lorsque VEKA a été certifié par le CSTB, la matière revalorisée a pu être utilisée dans la même application, pour de nouvelles fenêtres, plutôt que de l'orienter vers des applications de moindre qualité. Nous fournissons ainsi le même niveau de qualité, garanti par le CSTB. Il nous suffit de dire que nos fenêtres sont certifiées par le CSTB pour que l'acte d'achat soit facilité, du fait de la confiance que son expertise inspire. » En savoir plus : Certification QB34 Composition vinylique et sa fabrication pour profilé de fenêtres en PVC Certification NF126 Profilés de fenêtres en PVC Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 302 jours

Il faut sauver le soldat Bâtiment

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Olivier Salleron est le nouveau président dans la Fédération française du bâtiment. [©ACPresse] C’est dans des circonstances bien particulières qu’Olivier Salleron a entamé ses fonctions de président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Successeur de Jacques Chanut depuis le 12 juin dernier, sa première tâche a été de gérer la sortie du confinement. Et d’analyser les dégâts subis par les entreprises du secteur. « Aujourd’hui, 95 % des chantiers sont en activité normale ou ralentie, mais ouverts », constate Olivier Salleron. Et le surcoût lié aux mesures sanitaires s’inscrit sous la barre des 10 % en moyenne. Quand on sait que la rentabilité des entreprises de bâtiment en France est de l’ordre de 2 à 2,5 %, nous estimons qu’elles travaillent à perte… » Certes, l’Etat s’est engagé à prendre sa part, mais au 1er juillet, personne n’a encore rien vu venir.  « Il faut donc agir maintenant pour éviter le pire », reprend Olivier Salleron. Sans quoi, dès l’automne, entre 30 000 et 40 000 entreprises seront, soit en redressement, soit en faillite. Et près de 180 000 personnes en plus risquent de devoir pointer au chômage. « Alors même que les prévisions de la FFB, réalisées à fin décembre 2019, prévoyaient la création de 10 000 emplois en 2020, dans une activité à + 0,8 %. » Aujourd’hui, la réalité est toute autre, avec un secteur qui est à – 17,6 %. « En quelques mois, nous avons annulé tout ce qui a été récupéré depuis la crise des subprimes de 2008 », analyse Olivier Salleron.  Un million de logements par an  Dans ces circonstances, la FFB a décidé de prendre le taureau par les cornes, sans attendre que les choses viennent du gouvernement. “Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”, déclarait John Fitzgerald Kennedy, dans son discours d’investiture du 20 janvier 1961… Une citation de circonstance ! C’est donc un plan de relance ambitieux, environnemental qui plus est, qui est proposé. Pour tout de suite et pour plus tard, « pour un coût budgétaire annuel de 5 Md€, afin de sauver une filière ».  L’immédiateté est de limiter le trou d’air dans l’activité qui risque de se produire à l’automne. « Nous avons constaté une chute des devis de 70 % durant le confinement. Les entreprises sont en train de consommer leur stock de travaux déjà signés. Ce réservoir sera épuisé rapidement. » Il y a eu aussi un arrêt brutal des appels d’offres publics, alors même que l’administration était censée poursuivre son activité durant le confinement ! Ainsi, la FFB demande de remobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà. Ensuite, elle propose qu’un programme d’un million de logements par an soit instauré, « objectif qu’on n’arrive jamais à atteindre, faute de moyen ». On parle ici de 500 000 logements neufs et autant à rénover. Les travaux qui en découleront permettront de pérenniser le secteur. Repasser la TVA à 5,5 % Plus en détail, la mesure phare de la FFB est de dynamiser les travaux de performance énergétique globale. Ceci, en portant à 400 €/m2 le Cite/MaPrimeRenov’, pour tous les ménages. « Cette mesure devrait décider nombre de particuliers à franchir le pas et à s’engager dans des opérations de rénovation énergétique », estime Oliver Sailleron. Surtout si on y intègre les foyers, dont les revenus s’inscrivent dans les tranches les plus élevées (déciles 9 et 10). « Toucher 50 000 €/an pour une famille assure un certain confort, mais on n’est pas encore dans les “milieux aisés”. » Ces foyers constituent pourtant 50 % des clients des entreprises adhérentes de la FFB. Mais ils ne sont éligibles à rien. En parallèle, il faudrait repasser la TVA à 5,5 % pour tous les travaux, en plus d’un coup de pouce pour la rénovation globale des maisons individuelles (relever l’aide de 50 à 200 €/m2).  Rétablir un Prêt à Taux Zéro à 40 % du montant d’une opération d’acquisition et remplacer les dispositifs dérogatoires constituent d’autres pistes de relance. « Un système de droit commun général, simple et lisible, comme cela se pratique en Allemagne serait un vrai plus. » Ce dernier devrait même faire faire des économies de l’ordre de 600 M€/an.  Un contrat à durée limitée Le non résidentiel n’est pas oublié dans la démarche de la FFB. On y parle de suramortissement pour la construction de bâtiments privés. Mais aussi du lancement d’un grand plan “Ehpad”. Ou encore de la majoration de 1 Md€ de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR). Dont le but est d’accompagner le déploiement de certaines infrastructures dans des zones éloignées des agglomérations.  Enfin, la FFB propose d’assouplir deux des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d’effet inférieur à 33 % et prêts immobiliers inférieurs à 25 ans). « Il serait intéressant de profiter de l’instant pour définir de manière claire ce qui est visé dans la lutte contre l’artificialisation des sols. » Le choc de simplification administration semble, lui-aussi, très attendue. « Par exemple, diviser par deux les délais d’instruction des permis de construire bloqués et accélérer leur dématérialisation, détaille Olivier Salleron. De même, on devrait relever à 100 000 €, contre 40 000 € à l’heure actuelle, le seuil des appels d’offres simplifiés. » La FFB n’attend pas que le gouvernement grave l’ensemble de ces propositions dans le marbre. Mais juste qu’il les mette en œuvre pour une durée déterminée. Une sorte de CCD financier qui prendrait fin dans 2 ans, « Le temps de faire repartir l’activité et lui faire reprendre une vitesse de croisière », conclut Olivier Salleron.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 302 jours

Le bâtiment prévoit une chute de 18% de son activité cette année et réclame un plan de relance immédiat

En 2020, "le bâtiment devrait chuter de 18% (et) ça serait 120.000 emplois en danger", a résumé Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.C'est la première fois que la fédération évalue aussi précisément les conséquences de la crise du coronavirus et du strict confinement décrété en France entre mars et mai pour éviter la propagation de la maladie.Contrairement à d'autres secteurs, comme la restauration, les chantiers n'ont pas été officiellement contraints de fermer. Mais ils y ont, dans les faits, été largement obligés pendant des semaines, le temps d'instaurer des mesures sanitaires.Ces mesures restent au cœur des inquiétudes du secteur, malgré la reprise quasi complète des chantiers, car elles coûtent cher.Elles "sont aujourd'hui (...) très largement supportées simplement par les entreprises" plutôt que leurs clients privés ou publics, a prévenu M. Salleron. "Aujourd'hui, les entreprises travaillent à perte, elles perdent du pognon", a-t-il insisté.Le gouvernement a pourtant pris des mesures présentées comme des aides au secteur, à l'occasion du nouveau budget de crise examiné cette semaine à l'Assemblée. Il a annulé plusieurs mois de charges pour les petites entreprises ayant subi une chute de leurs revenus - une mesure qui va d'ailleurs au-delà du seul bâtiment - mais le secteur en veut plus et exige une suppression générale cette année.Plus largement, le secteur et le gouvernement sont en désaccord sur le calendrier de mesures dédiées au bâtiment. Celui-ci les veut dès maintenant, mais l'exécutif les réserve pour un grand plan de relance à l'automne.A ce titre, la fédération a présenté mardi son propre plan, évalué à cinq milliards d'euros par an. Il prévoit surtout d'élargir les aides destinées aux particuliers en matière de rénovation et de construction.Il s'agit en premier lieu de MaPrimeRénov', qui concerne les travaux d'isolation et que la fédération veut rouvrir aux ménages les plus aisés, actuellement exclus, ainsi qu'élargir aux résidences secondaires.En matière de construction de logements, l'organisation veut notamment relever les montants du prêt à taux zéro (PTZ), une aide à l'achat dont l'État a réduit l'ampleur ces dernières années.Téléchargez la note conjoncturelle de la FFB en cliquant ici.Le plan de relance proposé par la FFBRénovation énergétiqueLa mesure phare : dynamiser très fortement les travaux de performance énergétique globale en portant CITE/MaPrimeRénov’ à 400 €/ m² pour tous les ménages.En complément dans CITE/MaPrimeRénov’ : diminution du reste à charge pour les ménages modestes (400 €) et très modestes (200 €) ;réintégration des déciles 9 et 10 ;réintégration des chaudières au gaz THPE ;ouverture aux résidences secondaires en Zone de revitalisation rurale (ZRR).Surcoût budgétaire : 1,9 Md€ par an.Rénovation énergétiqueCEE : « coup de pouce » pour la rénovation globale des maisons individuelles ⇒ aide relevée d'environ 50 €/m² à 200 €/m² ;financement d'un nouveau Contrat d'accompagnement énergétique (CAE), permettant de suivre et conseiller un client après rénovation énergétique.TVA à 5,5% pour tous les travaux (1,4 Md€ par an).Accession à la propriétéRétablir un PTZ à 40 % du montant d'opération : pour les zones B2 et C dans le neuf ;pour les zones A et B1 dans l'ancien avec travaux.Porter la quotité à 60 % toutes zones si atteinte d'une performance énergétique « supérieure » : pour les constructions : « label RE 2020 » à définir ;pour les rénovations : saut de 2 classes du Diagnostic de performance énergétique (DPE) après travaux.Surcoût budgétaire : 0,6 Md€ par an.Investissement locatif privéRemplacer fiscalité confiscatoire + dispositifs fiscaux dérogatoires par un système de droit commun général, durable, simple et lisible : amortissement du prix d'acquisition du bâti sur 50 ans (2% l'an) dans le neuf et l'existant, pour le stock et le flux + amortissement accéléré sur 20 ans (5% l'an) si atteinte du « label RE 2020 » en neuf ;amortissement des travaux sur 15 ans + amortissement accéléré sur 10 ans si saut de deux classes DPE ;déductibilité du revenu locatif brut des intérêts d'emprunt (sans limite), des petits travaux et des charges locatives ;déficit foncier imputable sans limite sur le revenu global positif.Économie budgétaire : 0,5 Md€ par an.Non résidentielSuramortissement pour la construction de bâtiments non résidentiels privés.Majoration de 1 milliard d'euros de la Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), notamment pour accompagner le déploiement de centres de collecte des déchets professionnels.Lancement d'un grand plan EHPAD.Mesures d'accompagnementObtenir l'assouplissement des deux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d'effort < 33% et prêts immobiliers < 25 ans).Définir clairement ce qui est visé dans la lutte contre l'artificialisation.Choc de simplification administrative : division par deux des délais d'instruction des permis bloqués;accélération de la dématérialisation des permis ;création d'un permis déclaratif dans un périmètre sous permis d'aménager ou en zone d'aménagement concerté ;relèvement à 100.000 euros du seuil des appels d'offre.
Il y a 4 ans et 303 jours

Covid-19 : Cemex accompagne au mieux les acteurs du BTP grâce à son offre « Construire autrement »

Cette offre s'articule autour de trois volets : la protection des hommes, la relation clients et l'apport de solutions concrètes pour faire face aux nouvelles contraintes rencontrées par les entreprises de construction sur les chantiers, comme par exemple, limiter les manipulations, faciliter la distanciation physique ou encore rattraper les retards accumulés durant la période de confinement. « Maintenir l'activité de l'industrie de la construction est crucial, aussi bien pour l'économie française que pour la lutte sanitaire », indique Jean-Marie Modica, directeur matériaux France Sud. « Le secteur crée des infrastructures et des aménagements essentiels comme des établissements de santé ; CEMEX souhaite contribuer à cet effort en proposant des solutions facilitatrices à ses clients », ajoute-t-il.Protéger les hommesGrâce à l'élaboration de protocoles stricts de santé et sécurité spécifiques et à la sensibilisation de ses collaborateurs, CEMEX garantit la fourniture de matériaux de construction en toute sécurité, que ce soit lors de l'enlèvement des matériaux sur les sites CEMEX ou lors de la livraison et mise en œuvre des matériaux sur chantier. Par ailleurs, fort de son savoir-faire et de son dispositif industriel dédié à la fabrication d'adjuvants, CEMEX Admixtures a, dès le début de la crise sanitaire, adapté ses chaînes de production pour produire une solution hydroalcoolique que CEMEX commercialise à prix coûtant auprès de ses clients.Maintenir le lien à distance« Les équipes CEMEX se sont mobilisées pour analyser quelles solutions digitales pouvaient être mises en œuvre afin de faciliter les activités de nos clients en télétravail ou sur les chantiers sur lesquels la distanciation doit être assurée », indique Stéphanie Godicheau, responsable commerce digital. La plateforme digitale CEMEX Go est un outil pratique, rapide et sûr. Grâce à cette plateforme, les clients commandent leurs matériaux, suivent les livraisons, accèdent aux bons de livraison et factures depuis leur ordinateur ou téléphone, le tout à distance. Le contact physique est ainsi réduit au maximum.Améliorer la productivité des chantiersAvec son offre produits, CEMEX apporte un soutien précieux quant à la gestion des chantiers. La gamme evolution® des bétons autoplaçants diminue le nombre d'interventions humaines lors du coulage, les chapes fluides optimisent le temps de travail et les bétons fibrés suppriment la manipulation d'armatures. Hydratium® remplace les opérations habituelles de cure du béton tandis que les granulats en big bags limitent les manipulations et optimisent l'espace sur les chantiers. Les bétons Promptis®, CXB® Rapide et CXB® Accéléré permettent quant à eux de gagner en temps et en efficacité.Par ailleurs, la flotte des matériels de livraison CEMEX est adaptée aux contraintes inhérentes aux chantiers : accessibilité en hauteur, éloignement du point de coulage... En plus de la productivité, les pompes, malaxeurs-pompes et malaxeurs-tapis améliorent également la sécurité des équipes sur site et facilitent la mise en œuvre du béton.
Il y a 4 ans et 304 jours

Dôme climatique du zoo de Beauval : le CSTB acteur du projet en phase de conception

Image © Architecte Boitte Architecture et ZooParc de BeauvalLe zoo de Beauval a inauguré début 2020 son nouveau dôme climatique à l'environnement tropical exceptionnel. Mandaté par la société CMF, conceptrice de la verrière aux proportions inédites de 13&nbsp;855&nbsp;m², le CSTB a fourni une démarche et une solution de modélisation numérique pour réaliser l'étude du comportement thermo-aéraulique de la serre tropicale. Le dôme comprend un restaurant panoramique et une serre tropicale aux dimensions hors normes afin de recréer des environnements particulièrement réalistes conçus pour assurer le bien-être des espèces animales abritées dans cet espace. En effet, CMF a proposé une conception spécifique de la verrière du dôme, intégrant une gestion globale du climat intérieur, afin de concilier confort du vivant (animaux, visiteurs, plantes tropicales) et économies d'énergie. Avant de démarrer fin 2017 les travaux de construction du futur dôme bioclimatique, l'entreprise CMF, spécialisée dans la construction de serres, a sollicité le CSTB pour valider les hypothèses de conception du climat intérieur de cette demi-sphère de plus de 100&nbsp;mètres de diamètre. L'expertise des ingénieurs du CSTB, associée au couplage de plusieurs outils de modélisation numérique, en particulier l'outil de calcul aux volumes finis OpenFOAM et le logiciel de simulation aéraulique MATHIS, développé par le CSTB, a permis d'affiner l'estimation de la consommation énergétique du dôme. La modélisation a permis de mieux appréhender les mécanismes physiques mis en œuvre afin de piloter les paramètres clés de la solution proposée&nbsp;: Les déperditions thermiques de la serre sur la période de chauffe. L'analyse a ainsi permis de valider la puissance de l'unité de production, de manière à couvrir les besoins en chauffage de la serre. Les températures atteintes à l'intérieur de la serre en période estivale. L'analyse a permis de montrer que le système de ventilation naturelle mis en œuvre et la répartition de vitrages présentant des facteurs énergétiques différents selon leur position sur le dôme, sont capables de maintenir des conditions ambiantes compatibles avec l'exploitation prévue de la serre. Et ainsi, d'assurer le bien-être des espèces animales et végétales abritées dans cet espace, tout comme le confort des visiteurs. «&nbsp;Un tel projet est vraiment hors norme, tant par ses dimensions que par la nature des activités accueillies. Notre capacité à prendre en compte toute la complexité des phénomènes dans un modèle numérique cohérent de l'ambiance intérieure (interaction du vent avec l'ouvrage, caractéristiques aérauliques des ouvrants, caractéristiques radiatives des vitrages, évapotranspiration des surfaces végétalisées, évaporation des bassins et rivières, etc.) a permis d'apporter des éléments quantitatifs précis et de renforcer l'expertise de CMF en la matière pour le choix final des solutions techniques.&nbsp;». François Demouge, ingénieur études et recherche, CSTB La modélisation numérique réalisée par le CSTB a ainsi permis de confirmer la projection des résultats spécifiques envisagés pour ce projet. Cette démarche a permis également de confirmer à l'architecte et au maître d'ouvrage les choix techniques pour maintenir un environnement adapté au bien-être des espèces animales hébergées et du public accueilli dans le dôme. En savoir plus&nbsp;: L'expertise Climatologie du CSTB L'expertise Aérodynamique du CSTB
Il y a 4 ans et 304 jours

Poullard : Un précurseur

Stéphane Poullard, gérant de la société éponyme : « Utiliser du béton recyclé à Chartres est presque devenu la norme ». [©ACPresse] Lancé le 23 novembre 2015, le granulat recyclé Granudem de Poullard a commencé à décoller. Ceci, avec la réalisation de chantiers pilotes. Comme la résidence Le Onze à Chartres, un ensemble de 12 logements livré en 2019 . La société possède plusieurs filiales dans le terrassement et la décontraction. Elle travaille en ce moment sur un chantier de démolition de 180 logements. Toujours à Chartres. Poullard produit 20 000 t de sables et de gravillons destinés au béton et 20 000 t pour le secteur routier. Sa centrale de BPE reste pour sa part anecdotique, avec environ 15 m³ fabriqués chaque jour. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 20 % sur les deux dernières années, l’entreprise vient d’obtenir son brevet pour l’ensemble du process de fabrication de son béton 100 % recyclé. Elle vient aussi de recevoir la certification CE2+ de l’Afnor pour son granulat recyclé Granudem. Ce qui va lui permettre de fournir les centrales à béton. Et ce, avec un produit, qui rentrera dans la norme NF EN 206/CN. La grande majorité de ses granulats part aujourd’hui en vrac, pour alimenter les centrales locales Unibéton et Cemex. Le secret du Granudem ? « Pour réaliser un béton 100 % recyclé, il faut avoir travaillé sur un process pour sortir un sable et un gravillon de qualité, explique Stéphane Poullard, gérant de la société éponyme. Il faut en effet des granulats, qui ont une certaine résistance pour faire des bétons résistants. Toute la recette résidant dans le process de concassage, de criblage et de lavage des matériaux. » Le problème des stocks A partir de bétons de démolition, Poullard produit 20 000 t de sables et de gravillons destinés au béton et 20 000 t pour le secteur routier. [©ACPresse] D’ici la fin de l’année, Poullard espère commercialiser des blocs béton composé de sable 100 % recyclé et de gravillons de carrière. Intégrée au Plan Climat Air Energie territoriale (PCAET) de Chartres Métropole. Lequel outil pousse à l’utilisation de granulats recyclés dans la construction pour les bailleurs sociaux, l’entreprise s’installe aussi comme un acteur incontournable dans le tissu économique local. « Au départ, nous prêchions seuls dans le désert, mais la donne a changé, résume Stéphane Poullard. Désormais, utiliser du béton recyclé à Chartres est presque devenu la norme. Dans quelques mois, nous serons même en rupture de stocks de produits issus de la décontraction. Ce qui va nous contraindre à trouver de la matière première pour continuer de fournir nos clients. Nous cherchons surtout à vendre des granulats recyclés de très bonne qualité. Destinés au béton, plutôt que de les produire pour une mise en œuvre en grave routière. » Pour l’heure, le premier client reste la société Poullard elle-même. Qui, via sa filiale travaux, les utilise en travaux de terrassement et en VRD, avec des volumes en augmentation ces dernières années de 30 à 50 %. « La tendance s’est inversée. Ce qui nous oblige à chercher des chantiers de démolition pour maintenir nos stocks, poursuit Stéphane Poullard. Nous devons désormais alimenter les industriels situés autour de notre plate-forme de recyclage. Alors qu’auparavant, nous ne fournissions que nos propres chantiers. » Poullard qui songe déjà à se développer sur d’autres agglomérations étudie aussi la possibilité de valoriser d’autres produits, qui ne sont pas forcément issus de la déconstruction. Sans en révéler pour l’heure la teneur, secret industriel oblige. Non content d’être l’inventeur du premier béton 100 % recyclé. Poullard souhaite lancer dans les mois à venir un béton 100 % recyclé bas carbone. Une affaire à suivre…
Il y a 4 ans et 306 jours

Le Sénat présente 170 mesures pour relancer l'économie française

Le plan présenté par la commission des affaires économiques du Sénat se veut une « boîte à outils » concrète qui vise, au-delà de la préservation de l'activité, à renouer avec une croissance plus résiliente, plus compétitive et plus sobre en carbone.Ce plan de relance est décliné en sept volets sectoriels consacrés à l'agriculture, aux PME, au commerce et à l'artisanat, à l'industrie, au numérique, au tourisme et au logement, volets issus des sept cellules sectorielles de veille de contrôle et d'anticipation de la commission.« La France passe dans le vert pour ce qui est de la crise sanitaire, mais l'économie entre dans le rouge ; il faut réagir et changer de braquet, la France est plus impactée que les autres économies européennes. En Allemagne, la récession est beaucoup moins forte. Elle a mieux géré la crise et dispose d'une capacité de relance budgétaire plus importante » a souligné Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques.Convaincue « que c'est en gagnant des marchés que les entreprises françaises créeront de l'emploi, que c'est en investissant dans la transition énergétique et numérique que nous préparerons l'avenir », elle a indiqué que l'objectif de ce plan est « non seulement d'éviter la catastrophe économique et sociale qui se profile, mais de moderniser l'économie française, de faire de cette sortie de crise une opportunité ».Ce plan se fixe quatre objectifs : approfondir la construction européenne pour peser dans la mondialisation, améliorer la compétitivité des entreprises françaises, diversifier les chaînes d'approvisionnement et relocaliser certains centres de production stratégiques, et faire de la transition énergétique le levier de la reprise.Ce plan de relance se distingue par sa méthode, aussi bien en ce qui concerne son élaboration, qui est issue des nombreux retours de terrain et d'une approche pluraliste associant toutes les sensibilités du Sénat, que par sa mise en œuvre, qui suppose une rupture avec le centralisme administratif et politique français et un approfondissement de la décentralisation.Sophie Primas a déclaré : « La période du confinement a été un moment d'hypercentralisation, nous appelons de nos vœux une relance partenariale avec l'Europe d'un côté et les collectivités territoriales de l'autre ; la relance, c'est aussi la relance de la construction européenne et de la décentralisation ».Les 170 mesures issues des plans sectoriels sont regroupées autour de dix orientations concrètes qui comportent aussi bien des mesures de relance de l'investissement que de la consommation ciblées sur les secteurs en difficulté, des propositions portant notamment sur la réforme des impôts de production, la participation, l'insertion des jeunes, la réforme de l'État et la simplification administrative.Ce plan de relance propose également des réformes ambitieuses des politiques de l'Union européenne, aussi bien en matière de politique commerciale que de politique industrielle, d'harmonisation fiscale et sociale avec notamment la promotion d'un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières extérieures.Le rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, qui comporte plus de 720 pages, se veut une contribution ambitieuse et lucide aux débats sur la relance de l'économie française dans le monde de l'après-crise. Pour aller plus loin : Voir les 170 mesures du plan de relance
Il y a 4 ans et 306 jours

Le CSTB lance sa nouvelle newsletters d'information gratuite : « Solutions &amp; Performances »

Enjeux du marché, actualité sectorielle, tendances et innovations, éclairage technico-règlementaire, témoignages d'acteurs, etc., chaque mois, cette lettre proposera une information pédagogique sur un secteur en particulier. Pour le 1er numéro, à paraître le 2 juillet, c'est le très dynamique secteur des Menuiseries extérieures, et plus particulièrement des fenêtres, qui sera à l'honneur.La lettre « Solutions & Performances », nouvelle lettre d'information du CSTBRépondant toujours plus aux enjeux des transitions environnementale, énergétique et aux exigences en hausse des usagers, les produits et systèmes constructifs sont de plus en plus complexes et innovants. De nouvelles et nombreuses solutions sont ainsi développées et proposées sur le marché.Avec la lettre mensuelle « Solutions & Performances », pensée pour permettre à tous les corps de métiers de trouver le niveau d'information qui correspond à leurs attentes, le CSTB mettra en lumière ces tendances et nouveautés.Établissement public au service de l'innovation dans le bâtiment, fort de son expertise transversale et pluridisciplinaire, le CSTB souhaite, avec cette nouvelle lettre d'information, partager ses connaissances du marché, de la règlementation et valoriser la reconnaissance de la qualité des produits et des systèmes constructifs.Chaque mois, une partie d'ouvrage mise à l'honneurPour une lecture facilitée, chaque édition de la lettre « Solutions & Performances » sera dédiée à une partie d'ouvrage - avec un code couleur associé -, explorée à travers différentes rubriques :« Enjeux » dresse un état des lieux du marché pour les professionnels, mais aussi en termes d'attentes et de besoins des usagers ;« Actualités » fait un focus sur les nouveautés technico-règlementaires ;« Tendances » met en lumière une performance spécifique, avec une mise en avant des acteurs engagés sur ce sujet ;« Malfaçons », les malfaçons et écueils les plus souvent rencontrés et les solutions et méthodes pour les éviter ;À découvrir également, les rubriques « Parole d'expert », « Innovations », « Certificats », « Formations », etc.,Maîtrise d'ouvrage, maîtrise d'œuvre (entreprises, artisans, installateurs...), économistes, négoce, GSB, etc. : tous les acteurs de la construction pourront ainsi s'immerger dans l'univers de la partie d'ouvrage traitée, s'informer sur les tendances et nouveautés de ces marchés et approfondir leurs connaissances du secteur sur les plans technique, règlementaire et prospectif.Un 1er numéro dédié aux Menuiseries extérieuresDe plus en plus techniques, performantes et innovantes, maillon essentiel des performances demandées au bâtiment, notamment dans le domaine de la rénovation, les Menuiseries extérieures seront à l'honneur dans le 1er numéro de la lettre « Solutions & Performances », à paraître le 2 juillet.Au sommaire notamment :« Enjeux » : le marché des Fenêtres, les tendances, les innovations et les attentes des usagers ;« Actualités » : que va changer la règlementation environnementale pour le secteur des menuiseries extérieures ? ;« Malfaçons » : défauts de mise en œuvre des fenêtres ;« Tendances » : focus sur le recyclage des fenêtres PVC et témoignages d'acteurs du recyclage ;- Etc.Programmation à venir :Septembre : PlomberieOctobre : Revêtements de surfacesAvec « Solutions & Performances », newsletter mensuelle, le CSTB enrichit les informations qu'il partage avec les acteurs sur les tendances et les innovations des produits et systèmes constructifs, et complète ainsi sa communication éditoriale. Le CSTB diffuse également CONTACT, newsletter trimestrielle dédiée aux grands enjeux du secteur de la construction et de l'aménagement, dans une approche globale et pluridisciplinaire. Pour vous abonner à « Solutions & Performances », cliquez ici
Il y a 4 ans et 307 jours

Appel à candidature pour la 8ème édition du concours international des Intermat Innovation Awards

Cette 8ème édition s'inscrit pleinement dans la vision prospective du millésime 2021 d'INTERMAT, qui ambitionne de révéler, d'accélérer l'innovation et d'en combiner toutes les composantes qui feront l'efficience et le succès des projets de demain.Pour la première fois, l'annonce des nominés aura lieu lors des INTERMAT Press Day le 21 janvier 2021 pour mettre en lumière les innovations sélectionnées lors de la première réunion du jury. Et les lauréats seront annoncés le 19 avril 2021 sur le salon lors de la cérémonie de remise des trophées qui sera suivie d'une soirée de networking.L'appel à candidatures est aujourd'hui lancé pour tous les exposants d'INTERMAT 2021 qui développent un produit, un service, un équipement, un matériel, une technique ou une solution répondant aux thématiques en termes d'innovation de l'un des 5 pôles d'expertise du salon :Terrassement, Démolition & TransportRoutes, Industries des Matériaux & FondationsLevage & ManutentionBâtiment & Filière du BétonNouvelles TechnologiesChacune de ces 5 catégories récompensera deux innovations : Équipements & Matériels et Composants & Accessoires, soit 10 lauréats pour cette édition, revisitée en fonction de la nouvelle sectorisation du salon et enrichie par la catégorie Nouvelles Technologies.4 prix spéciaux récompenseront également les initiatives des entreprises proposant une innovation spécifique dans ces secteurs et domaines :Prix World of Concrete EuropePrix « Transition Énergétique »Prix Start-UpPrix SécuritéAu total, 14 lauréats seront récompensés.Le jury et les critères de sélectionSous la présidence de Bruno Cavagné, président de la FNTP, un jury, rassemblant des experts issus d'entreprises européennes de la recherche et de l'industrie de la construction, étudiera les dossiers de candidatures pour sélectionner les nominés, qui seront pour la première fois mis en lumière, puis les 14 lauréats.5 critères de sélection sont à prendre en compte par chacun des jurés pour choisir les dossiers parmi les domaines de progrès suivants :Économie : diminution des coûts d'investissement et d'entretien, simplification de la maintenance, amélioration du système de production et valorisation des produits ou techniques,…Conception technique et technologies utilisées : amélioration de la performance et de la productivité, facilité d'entretien,…Fonctionnement : qualité du travail, gain de productivité, facilité d'entretien et efficacité énergétique,…Utilisation : facilité d'emploi, ergonomie, confort, sécurité, amélioration des conditions de travail et prévention des risques,…Respect de l'environnement : préservation du climat et de la biodiversité, économie circulaire,…Le calendrier du concours5 octobre 2020 : clôture des inscriptions16 octobre : clôture des dépôts de dossiers.25 novembre : 1ère réunion du jury pour évaluer chaque dossier puis sélectionner les nominés.21 janvier 2021 : annonce des nominés lors des INTERMAT Press Days.10 février : 2ème réunion du jury pour la sélection finale des lauréats.19 avril : annonce des lauréats lors de la cérémonie de remise des Awards sur le salon.
Il y a 4 ans et 307 jours

Vent de fraîcheur pour architecture industrialisée

En périphérie de Lille, sur le site du Centre Régional de Transport 1 de Lesquin/Fretin, l’aménageur et promoteur AVENTIM s’est lancé pour défi d’apporter « un vent de fraîcheur » à cette zone d’activité à l’architecture industrialisée. L’agence O Architecture a été mandatée pour concevoir ce programme baptisé Parc de la Haie. Il est composé de bureaux, showrooms et commerces, où l’usage et le confort sont au cœur des enjeux. La maitrise d’œuvre a travaillé en étroite collaboration avec SOPREMA Entreprises Lille pour la réalisation de l’étanchéité, de l’isolation et du bardage, et sa filiale GH pour la partie charpente métallique. Ces deux sociétés ont uni leur savoir-faire à chaque étape, des études aux plans d’exécution 3D et 2D, en passant par la mise en œuvre et le suivi précis du chantier pour répondre à l’importante coactivité. Leur implantation, sur le même site à Lesquin, a facilité d’autant plus leurs échanges. La toiture et les façades de ces types de bâtis en ossature métallique étant indépendantes, elles ont également nécessité un traitement spécifique de l’étanchéité à l’air. Le projet s’est exécuté en deux phases, entre mars 2019 et mai 2020 : « La Promenade » et « Les Loggias ». Une troisième phase, « L’Atelier », débute également en juin. Ce bâtiment de 5 000 m2 sera réhabilité sur le même modèle architectural que les deux précédents pour une cohérence d’ensemble. La « Promenade » L’ancien siège social de l’enseigne Boulanger a été entièrement réhabilité et redessiné pour laisser entrer la lumière grâce à la création d’une faille paysagère « La Promenade » traversant le bâtiment. Seule la structure métallique a été conservée. Elle a été stabilisée par le charpentier GH pour accueillir, en toute sécurité, des espaces modulables avec de nouveaux usages (5 cellules d’activités sur 5 245 m2, bureaux en rez-de-chaussée et R+1 inclus, et 6 cellules de showrooms et bureaux (R+1) sur 1 998 m2). Au total, 100 tonnes de métal ont été nécessaires pour renforcer l’ossature. Deux extensions (12 x 12 m et 10 x 20 m) en structure métallique classique ont également été ajoutées. De leur côté, les équipes lilloises de SOPREMA Entreprises ont installé 6 400 m2 de couverture sur bac acier (panneaux isolants PIR Efigreen 80 mm et membranes d&rsquo;étanchéité PVC FLAG SR/FR M2). 3 300 m2 de bardage double peau avec tôles en acier galvanisé et 400 m2 de bois brulé habillent les façades. Les « Loggias » Une nouvelle construction repose également sur une charpente métallique mais avec un noyau central en béton. Elle offre 1 515 m2 de bureaux divisibles du R+1 au R+3 et 460 m2 de showrooms en rez-de-chaussée répartis en deux cellules. Elle est surplombée d’une toiture en double pente de 16 tonnes, comme pour faire écho, de manière contemporaine, au style industriel des bâtiments voisins. Afin de garantir une étanchéité fiable et durable sur cette architecture originale en « pointe de diamant », GH a fabriqué une sur-toiture de 14 tonnes. Ce challenge pour le charpentier a nécessité environ 600 heures d’études entre les calculs et les dessins. 700 m2 de couverture en bac acier, un pare-vapeur (Sopravap Stick), une laine de roche de 180 mm et deux couches d’étanchéité élastomère (Soprafix HP et Sopralene Flam 180 AR FE) ont été posés. Pour parfaire l’enveloppe, des tôles en acier galvanisé et ondulé habillent les 1 000 m2 de bardage double peau et la sur-toiture avec une version perforée. Une partie du toit se pare également d’un rose éclatant. Une touche de couleur, conjuguée à la forme originale du toit, qui signe l’identité du bâtiment. Photo : AVENTIM &#8211; GH &#8211; SOPREMA Entreprises
Il y a 4 ans et 307 jours

Les différents corps de métiers de l’univers de la rénovation d’un bâtiment

La rénovation d&rsquo;un bâtiment est une opération conséquente qui prend du temps et qui nécessite un suivi particulier. Durant cette phase, il est primordial pour les clients de compter sur les professionnels adéquats afin d&rsquo;être sûr de bénéficier de services qualitatifs, mais aussi de travaux réalisés dans les normes. Le mieux est de se tourner vers une entreprise qui propose l&rsquo;ensemble, sinon la plupart des services des divers professionnels qui œuvrent dans l&rsquo;univers de la rénovation. Les entreprises et les professionnels des travaux de rénovation Les entreprises comme les particuliers sont de plus en plus tentés par les entreprises spécialisées dans la rénovation pour les travaux sur leurs bâtiments. En effet, certaines sociétés collaborent avec différents corps de métiers et professionnels afin de compléter leurs prestations. Il est de ce fait intéressant d&rsquo;intégrer ce type d&rsquo;entreprise lorsque l&rsquo;on est un professionnel du BTP. Les travaux inclus dans une opération de rénovation de bâtiment L&rsquo;analyse des besoins est une étape essentielle dans le cadre d&rsquo;une rénovation de bâtiment. Ainsi, le client sera en mesure de définir les professionnels du BTP qu&rsquo;il lui faut. Ce secteur comprend différents corps de métiers, dont ceux de plaquiste, de peintre et bien d&rsquo;autres. Chacun de ces professionnels réalise des tâches précises pour lesquelles il est qualifié. Les entreprises de peinture, à titre d&rsquo;exemple, interviennent notamment sur les chantiers (appartements, bureaux, parties communes, etc.) avec leurs artisans peintres. L&rsquo;intervention sur les sols nécessite de recourir à des professionnels qualifiés lors de la rénovation d&rsquo;un bâtiment. Les divers corps de métiers intervenant dans ce domaine sont entre autres le carreleur, le moquettiste ou le parqueteur. Certaines sociétés proposent les services de ces professionnels dans leurs offres de travaux de rénovation. Les prestations comprennent souvent les opérations de plâtrerie, de carrelage et de peinture. Trouver facilement des professionnels de la rénovation qualifiés Les particuliers et les entreprises qui doivent rénover un bien immobilier ont bien compris qu&rsquo;il est préférable de compter sur l&rsquo;expertise d&rsquo;une entreprise sérieuse pour les travaux. Les artisans et autres professionnels du BTP ont de ce fait tout intérêt à intégrer des enseignes spécialisées pour accroître leur visibilité. À titre d&rsquo;exemple si vous résidez dans le département du Rhône, vous pouvez contacter des entreprises spécialisées telles que Amiral Amenagement Lyon pour obtenir de plus amples informations. Peintres, plaquistes, carreleurs ou soliers sont autant de professionnels qui œuvrent pour la réalisation des travaux de rénovation d&rsquo;un bâtiment. Qui sont les professionnels du BTP ? Les métiers du BTP regroupent plusieurs professionnels qualifiés pour la réalisation d&rsquo;ouvrages spécifiques. Certains corps de métiers sont spécialement dédiés aux opérations sur les murs, tandis que d&rsquo;autres se spécialisent dans les travaux sur les sols. Le mieux pour les clients étant de retrouver tous les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs opérations de rénovation au sein d&rsquo;une seule et même entreprise de construction. Le peintre et le plaquiste Le peintre en bâtiment est un professionnel chargé de réaliser les travaux de peinture à l&rsquo;intérieur et à l&rsquo;extérieur d&rsquo;une construction. Outre l&rsquo;application de la peinture, il se charge également de la pose des derniers revêtements. Les objectifs de ce professionnel sont de protéger et d&#8217;embellir les diverses surfaces du bâtiment sur lesquelles il intervient (murs, façades, plafonds, etc.). Il intervient en dernier une fois le chantier presque achevé, car il assure la finition. Il s&rsquo;occupe par ailleurs d&rsquo;autres revêtements tels que les tissus ou le papier peint. Le plaquiste est le professionnel qu&rsquo;il convient de contacter pour les travaux d&rsquo;aménagement, d&rsquo;isolation et de décoration des espaces intérieurs. Lors d&rsquo;une rénovation, il se charge de l&rsquo;agencement de bureaux en séparant les espaces avec des cloisons. Il s&rsquo;occupe également de la correction des caractéristiques phoniques ou géométriques des pièces. Le rôle de ce professionnel est de poser des faux-plafonds et des cloisons. Des plaques préfabriquées sont montées sur différentes surfaces, puis elles sont enduites, lissées et jointes. Carreleur, parqueteur, moquettiste et solier Le carreleur intervient dans la pose de carrelage sur les sols, mais aussi sur les murs d&rsquo;une salle de bain ou de toute autre pièce souvent humide. Il se charge également de la pose de revêtements de sol à l&rsquo;instar du parquet. Cependant, le parqueteur est LE professionnel chargé de l&rsquo;installation d&rsquo;un parquet massif en pose clouée. Le moquettiste, quant à lui, met en place les moquettes ou le linoléum. Certaines moquettes étant particulièrement lourdes, leur pose nécessite un savoir-faire particulier. Dans le cadre d&rsquo;une rénovation de bâtiment, le solier est celui qui pose les revêtements de sol, à l&rsquo;exception du parquet et du carrelage. Ce professionnel doit maîtriser tous les revêtements et tous les adhésifs. Il se charge de recouvrir les surfaces concernées, de les nettoyer, de les décaper, de les poncer, de les niveler et de les enduire. Il vous fournit également des conseils concernant les produits les plus adaptés pour vos besoins.
Il y a 4 ans et 307 jours

Deltamod a livré 5.000 m² de bâtiments modulaires reconditionnés à Clichy (92)

C'est le long de la Seine, aux portes de Paris, Quai de Clichy (92) que se situe une réalisation unique en France : 5.000 m² de logements à 100% en bâtiment modulaire reconditionné dédiés à l'hébergement d'urgence.Cet ouvrage charté « économie circulaire » est l'œuvre de la société Deltamod, spécialiste du modulaire de réemploi depuis 2013. Ce projet public, porté par son maitre d'ouvrage ALTERALIA - Association dédiée à l'accompagnement et l'insertion par le logement – avait pour objectif de mettre en place une structure d'accueil d'urgence respectant des contraintes économiques et de temps de mise en œuvre.Habitué à des structures traditionnelles pour ce type d'ouvrage, la proposition du bâtiment modulaire et encore plus celle du bâtiment modulaire reconditionné apparaissait comme un défi de taille pour les 2 parties et leurs commanditaires. 6 mois après son démarrage, le résultat parle de lui-même : Fonctionnel, opérant et réussi.Une réalisation unique en France12.000 m² de surface, 5.000 m² de bâtiment modulaire, 160 chambres, 400 personnes hébergées, un projet unique en France réalisé en 6 mois seulement.Ce centre d'hébergement d'urgence est destiné à l'hébergement de demandeurs d'asile et de personnes sans domicile fixe. Il offre un espace de vie collectif fonctionnel et agréable où chaque construction modulaire est dédiée à une fonction précise.Au-delà des 160 chambres, plusieurs espaces modulaires ont été aménagés pour garantir un accueil et une qualité de vie à chaque personne hébergée. Poste de sécurité, bureaux réfectoires, sanitaires et vestiaires, salles de détente, ce projet regroupe différentes typologies de bâtiments modulaires dont certains à étage en R+1.2 mois et ½ ont été nécessaires pour définir et préparer le projet. Après 1 mois d'étude pour la phase de conception, c'est 1 mois et ½ qui ont été consacré au terrassement et réseaux des 12.000 m² de terrain.Au niveau des bâtiments, ce sont plus de 300 modules préfabriqués qui ont été nécessaires pour réaliser les 5.000 m² de logements. Une action rendue possible par le stock de plus de 10.000 m² disponible en permanence au siège de la société Deltamod (44) et son partenariat avec un des leaders de la construction modulaire en France, l'entreprise Cougnaud (85), fournisseur des infrastructures complémentaires.Une fois la matière première disponible, les bâtiments préfabriqués ont été reconditionnés en usine avant d'être transférés directement sur site. Une rénovation totale des anciennes structures pour les remettre à neuf. Isolation, sols, plafonds, électricité, plomberie, sanitaires, décoration intérieure, équipements extérieurs, tout a été repensé pour redonner vie à ces bâtiments. Un travail de 3 mois et ½ de reconditionnement et d'installation qui au-delà de leur nouvelle vocation dédiée à l'hébergement, aura évité la destruction de ces bâtiments et par conséquent la génération de nouveaux déchets.Le bâtiment modulaire de réemploi au service de l'économie circulaireC'est aussi le cœur de ce projet de centre d'hébergement. Contrairement à des structures traditionnelles, le fait d'opter pour une solution de réemploi permet de générer des avantages tels que :EnvironnementalRedonner vie à d'anciens bâtiments permet d'éviter la destruction et la génération de plusieurs tonnes de déchets.SocialDémonter, transférer, installer, reconditionner permet de maintenir l'emploi et créer du lien social.RéglementaireContribuer au prolongement de la durée de vie des modules participe à limiter la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) conformément au projet de loi anti-gaspillage des Régions.ÉconomiqueConstruire en bâtiment modulaire offre la possibilité de déplacer les structures sur un autre site et de les reconditionner en fonction du futur usage (écoles, bureaux, stockage, vestiaires, …).Un GRAND projet qui fera des petitsSi cet ouvrage est une première pour les acteurs, une première en France, il doit ouvrir de nouvelles perspectives à la société Deltamod et toutes les sociétés et associations en charge de créer des solutions rapides de logement ou d'hébergement.Rapidité, souplesse, économie, environnement, tous les facteurs sont réunis pour donner naissance à d'autres réalisations de ce type.L'association Alteralia, par la voix de son président Olivier DUBAUT, réfléchit déjà à d'autres projets en tirant l'expérience de celui de Clichy. Ensuite, c'est le savoir-faire de la société Deltamod qui fera le reste en accompagnant ses futurs clients au niveau du reconditionnement mais surtout au niveau des services de transfert et recyclage du bâtiment modulaire, une prestation professionnelle et complète pour répondre aux enjeux de nouvelles réponses en termes de logement et d'hébergement du XXIème siècle.3 questions à : Olivier DUBAUT Président ALTERALIAQuel est la mission d'Alteralia ?Alteralia est une association visant à aider et accompagner l'État et les collectivités locales dans les projets d'hébergement d'urgence et de logement à destination des personnes en difficulté. Nous sommes issus de l'association ALJ93 située à Aubervilliers qui a modifié ses statuts il y a 3 ans maintenant pour répondre à des projets régionaux et nationaux. Nous travaillons notamment avec les préfectures d'Ile de France pour organiser les espaces qui vont accueillir les jeunes travailleurs, demandeurs d'asile ou encore de mineurs isolés avec les départements.Pouvez-vous nous décrire les contours et enjeux de ce projet modulaire ?Tout d'abord, ce projet de construction modulaire est double. Une première partie, mandatée par l'État, porte sur un centre d'hébergement d'urgence accueillant des demandeurs d'asile pour une capacité de 250 places. La seconde, d'une capacité de 120 places, est destinée au logement de personnes sans-domicile fixe à la demande du Conseil Régional d'Ile de France et de la Croix-Rouge Française.L'enjeu principal pour ce type de logement d'accueil est le délai de mise en fonction. Le temps passe vite et l'hiver n'attend pas pour sévir. Il est important de trouver des solutions rapides à mettre en œuvre malgré les contraintes météorologiques liées à la construction. Le choix du bâtiment modulaire s'est imposé tout naturellement.Nous avons donc travaillé en étroite collaboration pendant 4 à 5 mois avec la préfecture des Hauts de Seine et notre fournisseur Deltamod pour réaliser et réussir cette réalisation d'envergure de 5 000 m² dans les délais impartis.Pourquoi avoir choisi la société Deltamod ?Déjà, construire en bâtiment modulaire était pour nous une première. Il nous fallait trouver une entreprise réactive, agile et je suis sincèrement admiratif du travail de cette PME.Ensuite, c'est l'approche unique de Deltamod qui nous a séduits en nous proposant des bâtiments modulaires de réemploi. Les bâtiments sont des préfabriqués d'occasion qui sont complètement reconditionnés sur site ou en usine pour leur donner une nouvelle vie. De plus, ces structures sont démontables et réutilisables dans le futur pour nos nouveaux projets.C'est pour nous une solution innovante, moins chère et plus rapide qui ouvre la voie à de nouveaux dossiers d'hébergement d'urgence.3 questions à : Pierre VISONNEAU Co-dirigeant société DELTAMODPourquoi avoir accepté ce projet d'envergure ?Je ne sais pas si je peux qualifier ce projet d'envergure mais plutôt de défi. 12.000 m² de terrassement, 5.000 m² de bâtiment modulaire à transférer, reconditionner et installer en 6 mois, l'enjeu était de taille pour tous les salariés de l'entreprise. Maintenant, une bataille ne se mène pas seul. Nous avons pu compter sur le soutien d'Alteralia par l'intermédiaire de Mr Olivier DUBAUT, Président, de Mr Christophe AUGER, Directeur général, pour toute la gestion de projet, sans oublier la société Cougnaud pour le complément des bâtiments modulaires. C'est un travail d'équipe et une collaboration permanente qui nous ont permis de proposer des logements de qualité dans les délais impartis.C'est aussi ce type de projet qui fait grandir les équipes et une entreprise car nous devons tous nous mobiliser en même temps et avec la même énergie pour répondre à l'exigence de ces chantiers. C'est pour cela que j'adresse toutes mes félicitations à toutes les personnes (collaborateurs, sous-traitants, partenaires, …) qui ont œuvré pour donner vie à cette infrastructure de logement social d'urgence.Comment avez-vous convaincu la société Alteralia d'opter pour le modulaire reconditionné ?Il est vrai que notre proposition était loin d'être gagnante sachant qu'Alteralia n'avait jamais réalisé d'ouvrage en bâtiment modulaire.Le choix de notre entreprise repose sur notre approche unique et innovante en lien avec l'économie circulaire. Si la construction modulaire permet une mise en œuvre rapide et économique demandées sur ce type de projet, notre offre de bâtiment modulaire de réemploi apporte cette différenciation environnementale. Nous militons depuis notre création sur la réduction des déchets en prônant la réutilisation des anciens préfabriqués. Ainsi, nous redonnons vie à d'anciens bâtiments en les reconditionnant directement sur site en fonction de la demande de notre client. Enfin, nous associons un service de transfert et de recyclage du modulaire qui permettra à notre client de déplacer et reconditionner ses bâtiments préfabriqués pour un autre usage dans un autre lieu.Les dirigeants d'Alteralia ont été particulièrement sensible à notre approche environnementale mais également à nos équipes et nos partenaires lors de leur visite de nos locaux avec les représentants de l'État.Avez-vous d'autres projets de ce type pour Deltamod ?Cette réalisation est unique en France. C'est une première pour tous les acteurs et nous devons prendre un peu de recul pour analyser tous les facteurs.Cependant, le maître d'ouvrage Alteralia est très satisfait du résultat et envisage de renouveler l'expérience sur d'autres projets similaires. Ensuite, mes prestataires et mes équipes ont eux aussi été à la hauteur du défi qui nous attendait. Je serais donc tenté de vous répondre « OUI » sans hésitation même si la durée et la taille de ce projet se doivent d'être réfléchies et mesurées dans une organisation.Enfin, il faut convaincre les autres organisations de changer leurs habitudes en matière de construction et je pense sincèrement que le centre d'hébergement de Clichy (92) sera une référence dans la construction modulaire et notamment dans celui du bâtiment modulaire de réemploi en France.Deltamod en quelques lignesCrée en 2013, la société Deltamod développe son business model autour d'une démarche écoresponsable volontariste. Acteur de l'économie circulaire, elle décide de reconditionner les anciens bâtiments modulaires pour leur donner une seconde vie. Basée à Nort-sur-Erdre (Pays de Loire), l'entreprise compte aujourd'hui 28 salariés experts pour devenir le spécialiste du modulaire de réemploi autour de 3 métiers principaux :La vente de constructions modulaires reconditionnées et d'occasionLa prestation de services tels que le transfert modulaire et la mise en serviceLe rachat, reconditionnement et recyclage de bâtiments modulaires.A ce jour, cette nouvelle approche a sauvé plus de 25.000 m² de bâtiment modulaire de la destruction. Un petit geste qui s'ajoute à toutes les actions en faveur de l'économie circulaire et de notre environnement.
Il y a 4 ans et 307 jours

Nouvelle réglementation Qualité de l'Air Intérieur : l'expertise globale AC Environnement et Transitia pour les collectivités

Dans ce contexte, AC Environnement, leader du diagnostic immobilier en France et Transitia, cabinet de conseil à la surveillance de la qualité de l'air intérieur, ont noué un partenariat exclusif et ont associé leur savoir-faire pour proposer une offre globale de surveillance et de contrôle de la QAI visée par le Bureau Santé Environnement (B.S.E) de la Direction Générale de la Prévention des Risques au sein du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.La qualité de l'air intérieur : un enjeu majeur de santé publiqueC'est un fait, chacun passe aujourd'hui 80% de son temps dans des milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution deux à cinq fois plus élevé que l'air que l'on respire à l'extérieur. Les enfants sont parmi les populations les plus vulnérables aux effets néfastes de la pollution intérieure, avec un risque immédiat ou à terme pour leur santé. Dans les bâtiments scolaires, les sources possibles d'émissions de substances polluantes sont multiples : matériaux de construction, peinture, feutres, meubles, appareils de chauffage, produits d'entretien… une mauvaise qualité de l'air intérieur peut favoriser l'émergence de divers symptômes : maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge, de la peau, vertiges, manifestations allergiques, asthme. À contrario, une bonne qualité de l'air intérieur, et en particulier une aération suffisante des salles de classe, a des effets positifs : diminution de l'absentéisme, bien-être des occupants, meilleur apprentissage des enfants.C'est pourquoi, depuis le 1er janvier 2018, les établissements recevant des enfants de moins de 12 ans - crèches, haltes-garderies, écoles maternelles et élémentaires -, sont soumis à une obligation réglementaire de surveillance de la qualité de l'air intérieur (QAI) qui, depuis le 1er janvier 2020, concerne également les centres de loisirs et les établissements d'enseignement ou de formation professionnelle du second degré (collèges, lycées, etc.). Avant le 1er janvier 2023, cette surveillance de la QAI sera obligatoire pour tous les ERP de l'enfance, de la santé et de la justice.Surveiller la qualité de l'air intérieur (QAI) : les crèches et les écoles en retard sur cette obligation légaleLes collectivités sont en retard sur le respect de leurs obligations en QAI, seules 30% des communes sur tout l'hexagone sont en conformité avec la réglementation. Ce retard sur la mise en œuvre de la réglementation en vigueur dans les ERP inscrit la QAI comme un enjeu sanitaire et environnemental majeur et plus que jamais d'actualité.Les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l'air intérieur sont importants. En France on estime à 19 milliards d'euros le coût en dépenses de santé annuelles dû à la mauvaise qualité de l'air intérieur. Il est donc important de mettre en œuvre des actions pour améliorer la qualité de l'air intérieur, que ce soit dans les logements ou dans les établissements recevant du public comme les écoles.Qualité d'air intérieur : une offre complète et rapide pour se mettre en conformitéDans ce contexte, AC Environnement et Transitia ont travaillé de concert à une offre dédiée de surveillance des établissements recevant du public pour aider les collectivités à se mettre en conformité mais aussi à améliorer de manière continue les conditions sanitaires d'accueil.AC Environnement et Transitia ont conçu une méthode facile, rapide, avec la volonté d'accompagner, de sensibiliser et d'impliquer toutes les parties prenantes. Cette méthode comprend systématiquement, conformément au décret de 2015 :Une première phase d'évaluation de l'état des ouvrants et des systèmes d'aération par un technicien spécialisé ;Une phase d'autodiagnostic avec le concours des enseignants et personnels des établissements qui doivent renseigner des grilles de pratique réglementaires, couramment au format papier mais que Transitia et AC Environnement mettent à disposition dans le cadre d'une application digitale métier. Ce qui permet de mieux collecter les données (80% de résultats vs moins de 20% avec le papier), de mieux les analyser et de mieux les restituer ;Une phase de conseil stratégique et mesures correctives. Les résultats des investigations sur les ouvrants, les systèmes d'aération et la synthèse des questionnaires donnent lieu à la rédaction et la remise d'un rapport réglementaire sur la qualité de l'air intérieur dans l'établissement. Ce rapport est complété par un plan d'actions d'amélioration continue de la QAI dans l'établissement ;Le cas échéant, une phase de mesures de contrôle dans les pièces où des anomalies ont été constatées en QAI. Cette phase nécessite l'intervention d'un professionnel de la qualité de l'air intérieur qui établit une stratégie d'échantillonnages, réalise des prélèvements ou des mesures en continu, établit des conclusions de conformité aux seuils. Ces mesures d'air sont réalisées par AC Environnement accrédité COFRAC[1].Aujourd'hui, AC Environnement et Transitia interviennent déjà dans plus de 1 800 crèches, écoles, collèges et lycées à la demande respectivement des villes, des conseils départementaux et régionaux qui ont la responsabilité du patrimoine bâti de ces établissements.Ce choix valide la proposition unique sur le marché que constitue la digitalisation du process, gage d'une plus grande efficacité, productivité, pertinence et capacité d'exploitation des résultats associée à l'expertise globale du leader du diagnostic immobilier et des polluants du bâti.Cette digitalisation peut même franchir un cap supplémentaire en intégrant ces données sur la QAI dans une maquette numérique BIM de l'établissement scolaire concerné. De sorte que ces données sur la QAI puissent être plus lisibles et même, au moyen d'objets connectés, suivies au fil du temps pour constater l'efficacité des mesures correctives dans le cadre d'une gestion-exploitation-maintenance du bâti scolaire.C'est une démarche encore inédite et émergente. Elle s'inscrit toutefois dans un mouvement plus général vers une meilleure gestion exploitation maintenance du bâti scolaire pour de meilleures conditions sanitaires, de sécurité, de préservation et d'optimisation des dépenses inhérentes à un parc immobilier scolaire immense et coûteux dans un contexte de défis climatique, énergétique, environnemental.« Fort de notre expérience de terrain, nous pouvons constater qu'il y a un chantier énorme en matière de QAI dans les établissements d'enseignement, en raison de déficiences quant aux stratégies d'aération et de ventilation et du fait de pratiques perfectibles en matière de maintenance, d'agencement et d'entretien des établissements ».- Daniel BOTELLA, Président fondateur de Transitia[1] *AC Environnement accrédité « essai » LAB REF 30 (numéro d'accréditation 1-6001). Liste des sites et portées disponibles sur www.cofrac.fr
Il y a 4 ans et 307 jours

Pour chaque étape de chantier, Rheinzink propose un outil ou un service adapté

Six outils et services indispensables pour le démarrage d'un chantier1. La co-créationRHEINZINK est à côté des professionnels face à une problématique et/ou pour s'impliquer dans la recherche d'une solution esthétique sur-mesure. Des conseils personnalisés sont prodigués pour intégrer les aspects normatifs sans nuire à l'esthétique globale du projet. Il est mis à disposition un dossier technique complet adapté au projet reprenant les caractéristiques du matériau, une proposition de système comprenant les justifications techniques, un carnet de détails sur-mesure et, en fonction du parti pris architectural, des exemples de réalisations de solutions similaires. Et pour valider l'adéquation de la proposition RHEINZINK avec le projet créatif, les équipes techniques réalisent un prototype pour le professionnel.2. Le CCTP personnalisé et sur mesure en quelques clicsSimple, rapide, interactif et entièrement gratuit, l'outil de configuration CCTP (bardage, couverture et eaux pluviales) est disponible en ligne et en téléchargement sur www.cctp.rheinzink.fr. Les bureaux d'études et économistes bénéficient d'un véritable gain de temps pour la rédaction de leurs CCTP.3. Le carnet de détailsAccompagnant le CCTP, il représente des exemples de détails les plus souvent utilisés lors de projet.4. Les objets BIMUne bibliothèque numérique d'objets BIM, disponible sur le site www.rheinzink.fr, a été développée pour les professionnels afin de leur permettre de travailler sur des solutions de couverture et de bardage de différents formats.5. L'étude chantierLe bureau d'études RHEINZINK accompagne les entreprises de couverture dans leurs études chantiers. De la quantification des besoins en zinc nécessaires à la bonne exécution du chantier à une étude complète, plusieurs niveaux d'études sont proposés à partir de plans d'un chantier. Lorsqu'une entreprise couverture fait appel à une prestation de façonnage sur-mesure RHEINZINK, l'étude inclut la fourniture d'un carnet d'étude permettant la validation des choix techniques, un calepinage, un débours du chantier ainsi qu'un carnet de pose avec repérage des composants sur une visualisation 3D.6. Des formations mobilesElles permettent aux professionnels du bâtiment de se perfectionner dans les techniques de zinguerie. Les formateurs issus du milieu de la couverture se déplacent chez le professionnel pour proposer un module de formation à la couverture à joint debout en zinc RHEINZINK mêlant ainsi théorie et pratique (exercice d'assemblage sur maquette et mise à disposition d'outils).Des services utiles pendant le chantierL'assistance technique personnaliséeLors du démarrage du chantier, un formateur RHEINZINK peut se déplacer pour une journée d'accompagnement personnalisé. Cette formation permet aux professionnels de s'approprier la mise en œuvre d'un nouveau système, acquérir les bons réflexes dans la réalisation de raccords complexes, et de valider certains gestes techniques afin de permettre une meilleure exécution du chantier.Des services adaptés au chantier :Grâce au service de façonnage sur mesure RHEINZINK, le professionnel gagne du temps et réduit ses besoins en équipement pour son chantier, ainsi les bacs et profilés sont personnalisés au chantier.Pour aider les artisans à la mise en œuvre du zinc sur chantier, le service bobineaux propose des fabrications personnalisées de bobines calibrées en termes de dimensions (largeurs courantes, toutes longueur, différentes épaisseurs...).Qu'elles soient classiques ou complexes, les différentes formes de construction nécessitent une multitude de profilés. Pour optimiser le déroulement et le coût de la construction, RHEINZINK propose la fabrication de profilés sur-mesure pour toutes les formes souhaitées. Les profilés standards tels que les noues, bandes d'égout, bandes à rabattre, etc. sont également disponibles.Un service de location à la journée ou à la semaine donne accès à un large choix de matériels pour la mise en œuvre du zinc sur chantier (profileuses, sertisseuses à joint debout etc.)
Il y a 4 ans et 308 jours

Maturix : Au cœur du béton

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Maturix propose des kits de mesure à placer directement dans le béton au moment du coulage. [©Maturix] Maturix est une start-up danoise qui propose la gestion en direct de la maturation du béton. Pour cela, l’entreprise propose des kits de mesure à placer directement dans le béton au moment du coulage. Les capteurs permettent ensuite de recevoir sur PC, tablettes et mobiles une actualisation des résultats toutes les 10 mn. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 308 jours

Agora Energy Technologies : Convertisseur de CO2 en énergie

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Agora Energy Technologies travaille sur une batterie capable de stocker, convertir et redistribuer le CO2 généré par des outils industriels. [©Agora Energy Technologies] La réduction des émissions de CO2&nbsp;est un des défis majeurs de l’homme durant ces prochaines décennies. Si l’échéance critique – neutralité carbone en 2050 – approche à grands pas, ne serait-ce que pour “sauver les meubles”, l’industrie des matériaux n’est pas encore sur la bonne pente&nbsp;Pourtant, responsable de 35 % des émissions directes, ce secteur s’organise lentement. Pour répondre à cette problématique, la start-up Agora Energy Technologies développe une solution. Originaire de Vancouver, au Canada, l’entreprise travaille sur une batterie capable d’utiliser le CO2&nbsp;généré par des Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 308 jours

Fabemi adopte une nouvelle stratégie de marque et lance son nouveau site Internet

Entreprise familiale française qui compte 13 sites de production dans l’Hexagone, le Groupe Fabemi réunit trois marques expertes reconnues : Fabemi, BRADSTONE et CARRÉ D’ARC. Celles-ci viennent d’être regroupées sous la bannière unique de Fabemi. Le nouveau site Internet dédié à Fabemi inaugure cette importante refondation démarrée en 2020. Le Groupe Fabemi vient d’ouvrir son nouveau site www.fabemi.fr qui réunit en une seule adresse Net les trois entités Fabemi. Cette réorganisation permet de clarifier l’offre du Groupe à l’intention des professionnels et des particuliers. Elle rassemble les savoir-faire à travers une nouvelle architecture qui facilite la navigation de l’internaute d’une rubrique à l’autre. Fabemi, référence des constructeurs et des paysagistes Face aux mutations en cours dans le secteur de la construction, le Groupe Fabemi se devait de capitaliser un maximum sur son seul nom. Simplifier, en rationalisant sa communication à l’attention de ses clients &#8211; maçons, entreprises de travaux publics, paysagistes, particuliers &#8211; était devenu une évidence. Fabemi entend ainsi soutenir les professionnels en leur fournissant les meilleures solutions et en les accompagnant dans leur développement. La création du site www.fabemi.fr pose la première pierre de cette réorganisation d’ampleur. Le site offre la possibilité de communiquer sur les valeurs essentielles du Groupe, met en avant sa démarche et l’esprit qui la sous-tend, sa mission, son ambition… Il présente et met à la disposition de chaque client une offre globale des produits et des services Fabemi lui permettant de réaliser son projet de A à Z, du gros œuvre à l’aménagement extérieur. Trois métiers, trois couleurs, une seule marque Dans cet élan de simplification, le Groupe Fabemi a renommé ses trois activités, de manière à pouvoir disposer d’une offre globale, claire et lisible pour l’ensemble de ses clients. Ainsi, l’activité Structure devient Fabemi Gros œuvre, l’activité Aménagement Extérieur devient Fabemi Terrasse & Jardin, et l’activité Travaux Publics devient Fabemi Voirie & Réseaux. Ces trois secteurs sont regroupés sur un même espace dans le nouveau site web, qui devient plus dynamique, plus moderne et intuitif. Cela permet aux clients de naviguer facilement à travers l’ensemble de l’offre Fabemi. &nbsp; Une offre structurée autour de trois axes Le nouveau site Fabemi, qui s’adresse aux aux professionnels et aux particuliers, ouvre sur la présentation et l’historique du Groupe, né en 1961 à Donzère (Drôme). Les trois principaux domaines développés sur www.fabemi.fr se distinguent aisément par leurs coloris bleu, vert et orange : &#8211; Fabemi Gros Œuvre/Construction (bleu), avec des solutions durables et globales pour les bâtiments résidentiels, commerciaux et industriels, en structures horizontales et verticales. &#8211; Fabemi Terrasse & Jardin/Aménagement (vert), avec des solutions créatives pour les ouvrages construits et les aménagements paysagers tels que les terrasses, plages et tours de piscine, dégagement et allées. &#8211; Fabemi Voirie & Réseaux/Urbanisation (orange), avec des solutions optimisées pour l’acheminement des réseaux d’assainissement, de télécommunications… et pour la valorisation de l’espace public (chaussée, aménagement urbain). Les produits mis en avant dans chaque univers bénéficient d’une fiche technique détaillée avec résumé, caractéristiques, documentations (fiche produit, FDES&#8230;) et conseils de pose. J’ai un projet de… Les professionnels souhaitant utiliser le savoir-faire et l’offre de Fabemi comme les particuliers qui cherchent à définir leur projet trouveront dans ce nouveau site clair et bien structuré de nombreuses idées et réponses techniques à même de faciliter la mise en œuvre de leur ouvrage. Ainsi, les trois principaux domaines d’activité, déclinés de la même façon pour les professionnels comme pour les particuliers, sont détaillés dans leurs couleurs respectives sous les rubriques « J’ai un projet de construction » (bleu), « J’ai un projet d’aménagement » (vert) et « J’ai un projet d’urbanisation » (orange). « Conseils et guides » et « Nos Catalogues » L’offre du site Fabemi est complétée par les deux grandes rubriques « Conseils et Guides » et « Nos Catalogues ». Conseils et guides : les travaux pratiques &#8211; pose de pavés, de dalles, montage d’un mur… font l’objet de descriptions et conseils détaillés, avec textes et photos, animés par des vidéos montrant les étapes à suivre pour réussir son ouvrage avec des matériaux Fabemi. Nos Catalogues : les publications sur l’offre Fabemi couvrent l’intégralité des besoins des professionnels et des particuliers dans le domaine de la construction. Chaque catalogue fait l’objet d’une publication annuelle et intègre les nouveautés mises sur le marché. Présentation des produits et des ouvrages, commentaires, schémas, explications et photos sont remarquablement mis en page. Des ouvrages de référence à télécharger et à consulter pour mieux s’informer en vue de concrétiser son projet. FabExpress, portail collaboratif En cliquant sur FabExpress, chaque client du Groupe Fabemi a accès en temps réel à toutes les informations sur ses devis, ses commandes et ses factures. Il peut aussi consulter l’ensemble des produits présentés avec leurs visuels et fiches techniques. Actualisée toutes les dix minutes, cette plateforme est un outil qui facilite le suivi commercial et la gestion 24h/24. Une équipe dédiée répond aux interrogations spécifiques des clients. Club Fabemi Experts s’ouvre à l’ensemble des artisans Accessible depuis le nouveau site du Groupe, le Club Fabemi Experts rassemble plus de 600 entreprises de pose. Les principaux clients utilisant la plateforme Club Fabemi Experts étaient auparavant les paysagistes. La nouvelle stratégie Fabemi s’adresse désormais à tous les artisans concernés par au moins l’une des trois activités du Groupe. Les adhérents peuvent ainsi s’appuyer sur la qualité des produits et services Fabemi pour développer leur activité. &nbsp; Sport et dynamique de groupe Le Groupe Fabemi partage par ailleurs avec l’univers du sport des valeurs communes : dynamisme, émulation collective, engagement, échange, entraide, cohésion… Des actions seront menées dans ce sens, via des événements sportifs (course à pied par exemple), le soutien d’initiatives locales ou encore des partenariats. Prochains grands rendez-vous sportifs : Run in Lyon, le 4 octobre 2020 et Run in Marseille le 22 novembre 2020.
Il y a 4 ans et 308 jours

Batigest Connect de Sage, une nouvelle génération de solutions pour les entreprises du bâtiment

La numérisation des acteurs du bâtiment est une tendance qui progresse à mesure que les années passent. Les résultats de la 3ème édition du baromètre national 2017 sur les artisans et le numérique* identifiaient déjà le numérique comme l’un des 4 leviers de croissance du secteur. Dans le cadre de cette numérisation, Batigest Connect permet à l’entreprise de gagner en efficacité en interagissant plus facilement avec son écosystème (collaborateurs, clients, tiers).« Je suis très heureuse que nos clients et prospects puissent enfin découvrir Sage Batigest Connect. En effet, Sage a beaucoup investi dans le développement de cette nouvelle offre afin de répondre aux besoins des artisans et décideurs du bâtiment et moderniser sa solution. Avec cette solution, Sage pose les bases d’un développement vers une offre cloud et SaaS. Nous souhaitons que nos clients équipés de Batigest puissent facilement accéder à une offre connectée et prochainement, pour ceux qui le souhaitent, à une offre SaaS. » Émilie Batista-Fernandes, Product Marketing Manager Bâtiment chez SageModernité, continuité et stabilité de la base de donnéesEn plus de la connectivité, toutes les fonctionnalités de la solution Batigest i7 seront disponibles dans Batigest Connect : parmi lesquelles la réalisation de devis et factures, le contrôle et l’analyse de chantier, la facturation règlementaire ou encore le traitement des appels d’offre.Même avec une ergonomie repensée et un nouveau design, les artisans et PME du bâtiment devraient reconnaitre la solution de référence déjà éprouvée. De plus, les entreprises déjà clientes de Sage Batigest i7 pourront migrer facilement vers Batigest Connect avec la certitude de conserver toutes leurs données, en plus d’avoir une plus grande capacité de stockage à disposition.Connectivité et évolutivité au cœur de la solutionVia Sage Online Access, Batigest Connect permet le travail en mobilité. Ce service est inclus dans la solution et permet aux artisans en déplacement de pouvoir accéder à leurs données et travailler à distance « comme au bureau » pour la réalisation des devis par exemple.Toujours dans l’esprit d’offrir plus de connectivité, la solution a été conçue de façon à permettre l’ajout rapide d’applications complémentaires de mobilité et de nouvelles fonctionnalités. Elle s’adapte à la taille de l’entreprise et peut accueillir jusqu’à 50 utilisateurs, et donc être utilisée par les PME.Fruit d’une collaboration avec les partenairesLes partenaires continuent de jouer un rôle clé dans la stratégie de développement de l’éditeur. Ils ont ainsi été impliqués en amont dans la construction de l’offre commerciale et le découpage fonctionnel de la solution. En contribuant à la roadmap produit, ils ont par ailleurs été sollicités dans la phase de tests en réel sur leurs clients. « J’ai réalisé plusieurs Beta Tests, et je souhaite souligner la très bonne qualité de la version Beta de Batigest délivrée, qui répondra précisément à ce que les entreprises attendent aujourd’hui en termes de solutions de gestion. », précise Eric Monier, gérant de Utopia Informatique.* Étude publiée en mai 2017 et réalisée en partenariat avec Batiweb.
Il y a 4 ans et 309 jours

Husqvarna Construction Products France : une nouvelle stratégie ambitieuse pour devenir le partenaire privilégié des sociétés spécialisées dans le béton

Husqvarna Construction Products France, une histoire en béton Né il y a 330 ans en Suède, le groupe mondial Husqvarna se compose de 3 divisions : • Husqvarna, leader des produits d’extérieurs motorisés (tronçonneuses, robots tondeuses, &#8230;), • Gardena, spécialiste des solutions d’arrosage, • Husqvarna Construction Products, acteur incontournable de machines et d’outils diamantés pour l’industrie du béton. Présent dans le monde au travers de 9 usines et 4 centres de Recherche & Développement (Suède, Belgique, Bulgarie, Chine, Etats-Unis, &#8230;), le groupe a pour moteur l’innovation. Avec un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros en 2019, il compte 13 000 collaborateurs. La division Husqvarna Construction Products emploie quant à elle 2000 personnes et a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 573 millions d’euros. Riche de cette histoire industrielle familiale ancestrale, Husqvarna Construction Products France fait vivre la marque sur le territoire national auprès de ses clients (distributeurs, loueurs, scieurs, foreurs, démolisseurs, grands groupes et entreprises générales du BTP). Elle leur propose une gamme complète de machines et d’outils diamantés de très grande qualité pour la préparation, la pose, la mise en place, la coupe, le forage, le polissage et la démolition du béton, à l’horizontale comme à la verticale. Dirigée par Olivier Touzé, Husqvarna Construction Products France compte deux sites en France, basés à Bezons (95) et Blois (41), 65 collaborateurs et a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 33 millions d’euros (+ 17 %). Représentant 32% du marché français des ventes de scies murales, 41% des découpeuses et 34% des ponceuses de sol grand diamètre avec ses marques Husqvarna et HTC, l’entreprise est devenue leader sur son marché. S’inscrivant dans la stratégie disruptive de développement du groupe, et malgré le contexte actuel, Husqvarna Construction Products France s’est fixé de nouveaux objectifs, à atteindre d’ici 2025, orientés sur l’expérience client. Husqvarna, l’expérience béton 360° « Pour devenir le partenaire privilégié des clients les plus exigeants, Husqvarna Construction Products France souhaite passer d’une offre produits à une offre globale intégrant toutes les gammes et les services dont ils ont besoin » explique Olivier Touzé, Directeur Général. Outre renforcer son efficacité dans la vente d’outils diamantés, Husqvarna Construction Products France a défini des leviers de croissance clés, parmi lesquels : • séduire ses clients foreurs, scieurs et démolisseurs et en fidéliser de nouveaux grâce à sa nouvelle gamme de foreuse (DM 400), ses solutions d’aspiration performantes conformes aux nouvelles obligations européennes liées à la silice cristalline ; • continuer à accompagner les grands distributeurs et loueurs historiques français en leur proposant des produits solides, ergonomiques et durables ; • développer un réseau de 15 à 20 partenaires distributeurs réparateurs agréés d’ici fin 2020 qui bénéficieront d’un programme de formation technique pour pouvoir maintenir et dépanner toutes les machines Husqvarna Construction en quelques jours, sur l’ensemble de la France ; • travailler avec les majors du BTP. L’ensemble de ces objectifs s’accompagne de services associés tels que : • les solutions complètes de financement (crédit-bail, location) ; • le développement de l’offre TotalCare comprenant le financement, la maintenance, la réparation et le Fleet Management (solution de gestion du parc machines grâce à l’internet de l‘objet) ; • et toujours, l’accompagnement technique des clients pour résoudre leurs problématiques béton. « Avec d’ores et déjà deux centres services Husqvarna à Bezons et Blois, puis l’installation des ateliers des partenaires agréés sur l’ensemble du territoire français, le service après-vente doit devenir ainsi notre avantage concurrentiel », conclut Olivier Touzé. Répondant aux problématiques rencontrées par les professionnels, la volonté d’Husqvarna Construction Products France d’améliorer l’expérience client se traduit par une nouvelle signature de marque « Husqvarna, l’expérience béton 360° » déclinée dans une campagne de communication. http://www.husqvarnacp.com/fr
Il y a 4 ans et 310 jours

La SNCF signe un contrat avec RES pour la fourniture d’électricité renouvelable

SNCF Énergie (filiale de SNCF Voyageurs) a signé cet engagement portant sur une capacité installée de 40 mégawatts sur 15 à 20 ans, ont indiqué les entreprises dans un communiqué commun.Le contrat doit représenter "environ 2% de la consommation d'électricité nécessaire à la circulation de l'ensemble des trains de SNCF Voyageurs"."Ce contrat permet la construction et l'exploitation de centrales solaires à partir de 2021, qui seront liées directement à SNCF Énergie pour ses besoins directs", expliquent les partenaires.D'une puissance totale de 40 MWc (mégawatts crête), elles seront situés dans les Alpes de Haute-Provence.L'an dernier, la SNCF avait déjà signé un contrat de ce type avec le producteur Voltalia, pour une puissance de 143 MW. C'était alors une annonce d'une ampleur inédite en France.Ce type de contrat de gré à gré, négocié sur le long terme par les entreprises avec les producteurs, est connu sous son nom anglais de "corporate PPA" (pour "power purchase agreement"). Généralement fondé sur les énergies renouvelables, il est très répandu aux États-Unis et se développe peu à peu en France.SNCF Voyageurs indique par ailleurs son souhait de signer d'autres contrats de ce type pour atteindre son objectif: 40 à 50% d'énergies renouvelables dans son mix de consommation d'électricité pour la traction des trains à l'horizon 2025.
Il y a 4 ans et 310 jours

Ferropem : « Aujourd’hui, nous cherchons des relais de croissance en Europe »

Sylvain Sédille, responsable commercial de Ferrompem. [©Ferropem] Béton[s] Le Magazine : Malgré sa place de leader sur le marché de la fumée de silice, Ferropem n’est que peu connue dans le monde de la construction, pouvez-vous nous la présenter ? Sylvain Sédille : L’activité de Ferropem, anciennement Pechiney Electro-Métallurgie, est la production de silicium par le procédé de carbo-réduction du quartz à très haute température dans des fours électriques. Dans les années 1980, nous avons équipé nos fours de hottes filtrantes, permettant de capter les gaz générés par les réactions. Ces gaz sont captés et génèrent du SiO, qui devient la fumée de silice (SiO2). Cette dernière se présente sous forme de particules sphériques, de structure amorphe et de pureté entre à 90-95 % en SiO2. La taille d’une particule est environ 150 fois inférieure à celle d’un grain de ciment, d’où sa propriété de filler dans le béton, comblant les vides interstitiels. Elle réagit également lors de l’hydratation du ciment, entraînant un effet pouzzolanique.  Aujourd’hui, comment Ferropem est-elle organisée ?  Le siège se situe à Chambéry et nos usines se trouvent à proximité, dans l’Ain, l’Isère, la Savoie, et le Gard. En 2005, l’entreprise a été rachetée par le groupe espagnol Ferroatlantica. Alors leader dans la production de silicium, ce dernier a fusionné en 2015 avec son concurrent direct sur le marché américain, Globe Specialty Metals pour former Ferroglobe. Celui-ci a désormais une capacité de production de fumée de silice de 250 000 t/an, avec des sites en France, Espagne, Afrique du Sud, Etats-Unis et Canada.&nbsp; Comment votre fumée de silice est-elle aujourd’hui distribuée en France ? Grâce à l’aide de Condensil1, Ferropem a initié la mise en place de la normalisation de l’utilisation des fumées de silice. Condensil nous a aussi aidés à mettre en place l’industrialisation de la récupération des fumées et leur commercialisation. Ce lien fort existe toujours et nous permet de travailler ensemble. Condensil distribue en France et sous sa marque notre production aux centrales BPE et aux usines de préfabrication. En dehors de ce champ d’action, nous déterminons au cas par cas quelle est la meilleure solution pour nos clients.&nbsp; La France est-elle un marché prioritaire pour Ferroglobe ? Bien sûr, mais la France n’absorbe pas toute notre production. Aujourd’hui, nous cherchons des relais de croissance en Europe à travers des partenaires en vue de promouvoir la formulation avec de la fumée de silice. Nous voyons un grand potentiel en Europe et nous avons aujourd’hui l’expertise et les ressources humaines pour soutenir de grands projets de construction et d’infrastructure à venir. Cette logique s’inscrit aussi dans une volonté de participer davantage à la revalorisation de co-produits, permettant d’abaisser l’empreinte carbone des bétons en Europe. Comment cette réorientation se traduit-elle sur le terrain ? Nous mettons tout en œuvre pour augmenter notre visibilité, grâce à une communication active auprès de l’ensemble des acteurs de l’industrie de la construction et des matériaux. Nous souhaitons raviver le savoir-faire des formulations sur la base de fumée de silice, visant à améliorer les performances des bétons et à augmenter leur durabilité. Le premier exemple, qui me vient, est le cas des bétons projetés où la fumée de silice permet une diminution des rebonds de 10 à 15 %, offrant un gain substantiel. Divers segments bénéficient aussi d’avantages performantiels, comme les applications souterraines, que ce soit en prévention des attaques acides internes ou des chlorures externes, les bétons réfractaires, les mortiers, parmi beaucoup d’autres.&nbsp; Propos recueillis par Yann Butillon 1Condensil est une filiale du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 310 jours

Collaboration réussie entre Paris Ouest Construction et Daikin pour la réalisation d'un bâtiment en BIM

C'est dans cette 2e perspective qu'un partenariat très étroit et fructueux a été engagé entre Paris Ouest Construction et Daikin, acteur majeur sur le marché mondial du génie climatique et du chauffage, pour la conception de la maquette numérique de l'opération.Retour sur le long cheminement de cette initiative portée par un atelier R&D réuni au sein de LCA-FFB.Fruit d'un travail de recherche collaboratifParis Ouest Promotion participe depuis 3 ans à un atelier R&D Promoteurs Partenaires au sein de LCA-FFB, organisation qui réunit des constructeurs de maisons individuelles, des aménageurs fonciers ainsi que des promoteurs immobiliers.Xavier Tournillon, Directeur technique et de la transition numérique du bâtiment au sein de Paris Ouest Construction, est l'initiateur de cette réalisation menée en BIM : « En 2018, Paris Ouest Promotion, notre entité dédiée à la promotion, a lancé son premier programme tertiaire. J'ai saisi l'opportunité de cette signature pour proposer aux membres de cet Atelier R&D d'œuvrer sur l'étude de ce projet par l'angle du BIM au sein d'un groupe de travail. Ce travail était mené de façon volontaire, non contraignante ce qui a permis aux acteurs de s'engager pleinement ».Le groupe de travail intègre plusieurs fabricants et industriels spécialisés dans l'enveloppe, le gros œuvre, les équipements techniques, … parmi lesquels l'entité Daikin France, fortement impliquée dans la maquette numérique depuis la mise à disposition de 250 objets BIM au format Revit au sein d'une bibliothèque digitale développée en propre.« Sur le marché du génie climatique, nous sommes les premiers en France à avoir proposé autant de références en BIM sur un espace cloud dédié. Avant le projet porté par Paris Ouest Construction, nous n'avions encore jamais eu l'occasion d'expérimenter nos objets BIM dans le cadre d'une véritable opération. L'immeuble de Villejuif a donc constitué un premier terrain d'expérimentation pour Daikin, nous permettant de tester, d'adapter et d'améliorer notre offre en ce domaine », explique Eric Bokobza, prescripteur national Daikin France.C'est aux côtés d'Axelios, bureau d'études, de IMO 55, cabinet d'architecture habitué à collaborer avec Paris Ouest, et d'autres industriels du groupe de travail que Paris Ouest Construction et Daikin se sont lancés dans cette entreprise technique enrichissante.« Nous avions la volonté de réaliser un maximum d'éléments au format numérique. Cela a représenté les 2/3 du projet. Il était plus compliqué d'intégrer tous les équipements électriques pour lesquels nous n'avions pas assez d'offres d'objets BIM à l'époque où l'étude a été menée », se souvient Xavier Tournillon.Les objectifs du groupe étaient alors les suivants :Comment intégrer un produit numérique dans un projet de construction ?Comment le BIM était capable de nourrir cette opération immobilière pour positionner en amont un maximum d'équipements, de réseaux, d'éléments en toiture et en façade, etc, dans le but d'anticiper les opérations et d'éviter les mauvaises surprises ?BIM, gage de qualité de l'ouvrageEn fin d'année 2018, le projet BIM de l'immeuble de Paris Ouest Promotion à Villejuif a été présenté par le groupe de travail à l'occasion de la 3ème Journée Technique Promoteurs Partenaires LCA-FFB à Paris devant plus de 200 professionnels. Les travaux sont lancés début 2019.Il s'agit d'un bâtiment de bureaux de plus de 2000 m², disposé en R+5. Il offre un parking de 115 places de stationnement en sous-sol et des locaux en rdc destinés à l'implantation de commerces.Conformément au cahier des charges de Paris Ouest, le groupe a travaillé sur le plus haut niveau de détail existant à l'échelle internationale, à savoir en LOD 400, sur un modèle numérique du bâtiment commun à tous les partenaires de l'étude. Celui-ci a concerné la majeure partie des éléments constructifs et équipements : menuiserie, façades, toitures, réseaux, structure, plomberie, …Dans le cas de l'installation d'un système de chauffage et de rafraîchissement, le bureau d'études et Daikin ont travaillé sur l'intégration de solutions de détente directe VRV et d'une CTA double flux, raccordés à plusieurs dizaines d'unités intérieures. Ces différents systèmes font partie intégrante des objets BIM proposés par Daikin au format REVIT, au même titre que l'ensemble des équipements nécessaires tels que les tuyaux frigorifiques et les différents accessoires (thermostats, …) avec pour chacun toutes les caractéristiques techniques s'y référant. La réservation amont de tous ces éléments inscrits dans la maquette permet notamment de s'assurer de la performance nominale du système qui est pour beaucoup liée à la qualité d'installation.« La force du BIM c'est surtout la diminution des risques liés aux études et à l'acte de construire. La maquette numérique offre, de fait, des économies financières et de délais en évitant de devoir adapter des mises en œuvre non prévues initialement lorsque nous sommes en pleins travaux. C'est la réduction de l'aléa qui est l'enjeu principal de cette démarche. La collaboration avec Daikin, et plus largement toutes les parties prenantes de cette opération, a été essentielle et émérite », conclut Xavier Tournillon.La maquette numérique réalisée dans le cadre de la conception et l'exécution des travaux pourra être adaptée et enrichie pour servir à l'exploitation du bâtiment, offrant des avantages considérables pour faciliter les opérations de maintenance notamment.
Il y a 4 ans et 313 jours

Les professionnels déplorent le maintien des recommandations du HCSF sur les crédits immobiliers

Parmi ces mesures, celle de "laisser inchangé à 0% le coussin de fonds propres bancaires contra-cyclique" au vu des "circonstances actuelles et pour soutenir l'offre de crédit aux entreprises, notamment les TPE et PME qui dépendent fortement du financement bancaire", indique le HSCF dans un communiqué.Le "coussin contra-cyclique" est une réserve supplémentaire de capital à mettre de côté par les banques en cas de retournement de la conjoncture financière.Ce coussin s'élevait à 0,25% des fonds propres des banques depuis le 1er juillet 2019, et devait être augmenté à 0,5% en avril. Conséquence du Covid-19, il a été supprimé dès le 18 mars.Rappelant que les acteurs financiers français ont abordé cette crise dans une position "solide" avec des réserves de capital renforcées, le Haut Conseil continue d'appeler à "une attitude responsable" les banques et assurances en matière de distribution de dividendes, rachats d'actions et versements de rémunérations variables.Le HCSF, qui rassemble notamment le ministère de l'Économie et la Banque de France, anticipe par ailleurs "une reprise d'activité rapide" sur le marché immobilier tout en rappelant ses recommandations de prudence dans l'octroi de crédits immobiliers: pas d'emprunt supérieur à une durée de 25 ans et respect d'un taux d'endettement à 33%.En toile de fond "les risques pour le système financier restent toutefois à un niveau élevé, compte tenu de l'ampleur des pertes économiques déjà subies et à venir", estime le HCSF, soulignant "l'incertitude sanitaire et la trajectoire de la reprise".D'où également le maintien de sa mesure dite "grands risques", en vigueur depuis mai 2018, consistant à réduire l'exposition des grandes banques aux grandes entreprises endettées en limitant leur exposition à ces dernières à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure vise aussi à faciliter "la mise en œuvre des dispositifs de soutien au financement des entreprises", explique-t-il.Sur la possible création d'une structure de défaisance, ou "bad bank", une source proche du HCSF écarte cette option."Ce n'est pas à l'ordre du jour actuellement en France (...) le secteur financier est tout a fait à même d'absorber cette crise et même d'accompagner les entreprises françaises dans cette crise en faisant plus de prêts", estime cette même source.Les primo-accédants encore plus pénalisés face à l'emprunt immobilier selon La Centrale de FinancementLes primo-accédants sont une source naturelle de la production de crédit immobilier. Avec la crise sanitaire, ceux-ci ont été fortement impactés par la baisse de leur pouvoir d'achat, ne leur permettant plus de s'engager sur un projet d'emprunt immobilier. La décision du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) risque d'aggraver la situation d'un pan de la population déjà suffisamment meurtri par la crise...« Le maintien de ces mesures restrictives par le HCSF (pas d'emprunt supérieur à une durée de 25 ans ni d'endettement au-delà de 33%) aura pour effet premier de pénaliser encore davantage les primo-accédants, déjà fortement affectés par l'augmentation du chômage partiel. C'est une véritable mauvaise nouvelle pour le marché du crédit immobilier.Celui-ci s'était naturellement régulé avec la crise sanitaire et ce, sans intervention du HCSF. Le premier semestre 2020 illustre d'ailleurs cette tendance avec 200 000 transactions immobilières de moins par rapport à l'année passée. Alors que nous envisagions sereinement la reprise, la décision du HCSF n'envoie aucun signe positif pour l'encourager et la favoriser... Cette position inflexible et intransigeante est en totale contradiction avec les annonces formulées par le gouvernement et les pouvoirs publics souhaitant, à l'inverse, dynamiser l'activité économique. Le marché du crédit immobilier porte notre économie, Il est donc plus que jamais urgent d'en assouplir les conditions d'accès ! »Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementLCA-FFB déplore le maintien des recommandations du HCSFÀ l'heure où les remontées de terrain sur la très forte dégradation de l'activité commerciale du secteur se confirment dans les statistiques du marché, au moment où le Gouvernement prépare un plan de relance de la construction, LCA-FFB s'étonne que le HSCF confirme sa position. Ces règles conduisent à fortement contraindre la distribution de crédits immobiliers, avec des effets qui se font durement ressentir (en particulier par les jeunes ménages et les familles modestes). L'enquête conduite début juin par LCA-FFB auprès de ses adhérents montre que 75% d'entre eux constatent un net durcissement des conditions d'octroi des prêts immobiliers, proportion en hausse de 11 points par rapport à la précédente enquête de fin avril.À fin avril, les ventes de maisons neuves en secteur diffus se sont écroulées de 36% sur trois mois en glissement annuel[1] et de 59% sur le mois d'avril. À fin mars, selon les données publiées par le Ministère du Logement[2], les réservations de logements neufs auprès des promoteurs immobiliers ont chuté de 24% par rapport au premier trimestre 2019 (-24% pour le collectif et -29% pour l'individuel groupé) et les mises en vente de logements enregistrent un recul de 28% sur cette même période.Grégory Monod, Président de LCA-FFB : « le maintien des recommandations du HCSF est incompréhensible au regard de la maîtrise des risques par le système financier français, qui ne montre toujours pas de signes de fragilité, et alors que la situation du logement neuf se dégrade fortement. Le violent trou d'air provoqué par la crise du Covid-19 va lourdement frapper nos entreprises et nos emplois. Un plan de relance d'envergure, à court et à moyen terme, et à la hauteur des enjeux du secteur est indispensable.Dans l'immédiat, il faut permettre aux établissements de crédit d'accompagner les particuliers dans la réalisation de leurs projets. Ensuite, il faut prendre des mesures pour améliorer la solvabilisation des ménages et séduire les investisseurs disposant d'épargne. Les outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé doivent être privilégiés : prêt à taux zéro, APL Accession, dispositif Pinel.Il est urgent de les renforcer car sans une réaction rapide, le pire est à craindre ! »[1] CGI Bâtiment/Caron Marketing, indicateur Markemétron.[2]Service des données et études statistiques (SDES) / Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN)
Il y a 4 ans et 313 jours

Conseils pour bien communiquer lors d’un salon du BTP

Les salons sont des opportunités en or pour conclure un contrat ou faire connaitre sa société. Et cela est valable même dans le secteur du BTP. Pour certains débutants, établir une bonne communication avec les clients cibles semble difficile voire impossible. Car il faut le dire, vous aurez beau fournir le meilleur travail au monde, la visibilité reste la clé du succès. Adopter la bonne communication dans le BTP aide ainsi à faire connaître aux clients potentiels votre savoir faire. Il n’est pas alors d’une simple rencontre mais d’un échange au profit des intervenants. Les règles de la communication Dans le BTP, établir une communication efficace permet d’obtenir des résultats rapides. Durant un salon, faites connaître vos activités en respectant les règles de base de la communication suivantes : Cibler la clientèle : établir une communication vous oblige à vous adresser à la bonne clientèle. Déterminez ainsi quel genre de personne vous cherchez à atteindre. Privilégier l’e-relation : c’est-à-dire que vous devez accorder la présence en ligne. Vous pouvez ainsi créer un site internet ou encore posséder une page sur les réseaux sociaux. Faites une bonne exploitation des réseaux sociaux  car c’est un outil important. Sur les réseaux sociaux, vous pouvez montrer vos projets et parler directement avec les clients. Privilégier le contact réel : durant le salon rapprochez vous de vos clients (partagez des flyers, donnez des cartes de visite, faites bon usage des affiches). Faites vous aidez par des auxiliaires comme www.maxilia.fr/. Misez sur votre compétence, sur votre originalité et ce qui vous démarque des autres participants. La visibilité dans les lieux dédiés au BTP Parce que vous n’aurez pas à participer qu’à un seul salon. Dans la mise en place d’une bonne communication, il faut aussi que vos présences aient lieu dans des espaces dédiés au BTP (CCI, chambre des métiers, chambre de commerce, etc.). Ainsi votre visage ne sera pas nouveau tout en ayant la possibilité de trouver des gens intéressés par votre travail. Lors d’un salon donné, soyez dans la catégorie des entreprises du bâtiment. Ainsi lorsque des visiteurs passent dans le salon, ils sauront pertinemment vers où se diriger pour consulter des spécialistes du BTP. Pour plus de visibilité, mettez en avant des outils de communication indiquant que vous êtes dans le domaine du BTP (si vous vendez des machines par exemple alors n’hésitez pas à les exposer de façon stratégique). Le but est d’attirer l’attention des personnes cibles en indiquant de façon suggestive que vous êtes le professionnel à qui ils doivent faire appel. Privilégier le partenariat Dans le domaine du BTP, les activités se basent aussi sur des partenariats. Avant même le commencement du salon, faites des alliances avec d’autres professionnels dans le domaine. Si vous vendez par exemple des machines de chantier, vous pouvez adopter comme partenariat une entreprise experte dans la construction. L’avantage avec le partenariat c’est que vous jouissez d’une double communication lors d’un salon. Ainsi lors de cet évènement, vous faites connaitre votre service et celui de votre partenaire. Ce dernier en fera de même pour vous. Dans cette perspective, il est toujours conseillé d’avoir de bonnes relations avec les investisseurs. Ces derniers peuvent rapidement vous mettre en contact avec des clients en référençant vos compétences. L’idéal est de privilégier les partenariats avec des constructeurs. Car ces derniers peuvent proposer un meilleur rapport qualité-prix tout en effectuant votre publicité auprès de leurs clients.
Il y a 4 ans et 313 jours

Covid-19 : les PME européennes seront les plus touchées par les défaillances

L’assureur-crédit français Euler Hermes a publié une étude dans laquelle il estime que la plupart des victimes de la crise sanitaire seront les petites et moyennes entreprises. Il prévoit une augmentation des défaillances des PME du secteur de la construction de 24% en Espagne, de 19% en France et aux Pays-Bas, et de 15% en Italie et au Royaume-Uni.
Il y a 4 ans et 313 jours

Les solutions créatives de sols textiles Balsan à la portée de tous avec BIMobject

Audrey Chanvril, Responsable Prescription chez Balsan, fabricant de sols textiles, livre sa vision sur l’engagement BIM du groupe. Le groupe Balsan en quelques mots Balsan est un fabricant français de sols textiles en lés et dalles avec des usines au cœur du Berry dans l’Indre, près de Châteauroux. Balsan, fondé en 1751, est le spécialiste français des revêtements de sol textiles et fabrique des moquettes en dalles et en rouleaux pour différents marchés tels que les espaces tertiaires et commerciaux, les hôtels et restaurants, les cinémas, sans oublier l’activité résidentielle. En tant que prescriptrice, j’apporte des solutions créatives et décoratives à nos promoteurs, architectes, aménageurs et bureaux d’études parisiens, grâce à une large gamme de produits et de coloris. Balsan compte 220 employés dont la majorité se situe en France &#8211; entre les personnels de production, administratifs et les équipes commerciales. Je n’oublie pas mes collègues à l’étranger générant près de 45% du Chiffre d’affaires. Les produits Balsan ont des domaines d’application divers à la fois sur des réalisations en neuf ou en rénovation pour des logements collectifs et tertiaires. Nos clients sont la maîtrise d’ouvrage publique, privée, la maîtrise d’œuvre, les entreprises générales, les entreprises de pose et le réseau de distributeurs professionnels. Produits BIM Balsan sur BIMobject Pourquoi Balsan s’est-il lancé dans une démarche BIM ? Balsan est activement engagé dans la démarche BIM depuis 2019. Nos motivations sont nombreuses. Tout d’abord, le BIM est un outil de travail d’avenir dans lequel Balsan croit très fortement. Nous souhaitons offrir à nos clients prescripteurs la possibilité de travailler leurs projets en amont avec nos produits, facilitant ainsi leur intégration dans leurs projets. Le BIM est la parfaite expression de l’évolution des métiers de la conception et de la construction et nous voulons y être associés. En plus d’apporter des solutions techniques et décoratives, nos produits sont désignés et fabriqués en France, et nous savons combien nos clients y sont sensibles. L’organisation Balsan par sa force de vente, son service clients et ses usines, est taillée pour répondre aussi bien aux prescripteurs qu’aux entreprises et assurer le bon suivi des projets conséquents. Quels sont les défis liés au BIM auxquels vous devez faire face ? La création et la mise à jour des objets BIM sont très consommatrices de temps et il a fallu mettre en place les ressources nécessaires pour y parvenir. Heureusement, nous avions déjà beaucoup d’éléments suite à la refonte récente de notre site internet pour lequel beaucoup d’éléments avaient été regroupés. Notre service Marketing s’est montré très réactif. En externe, notre défi est de faire connaître à nos clients cette nouvelle possibilité d’intégrer nos produits dans leurs projets et nous devons redoubler nos efforts de communication pour les informer et les accompagner. Quelles sont vos motivations de disposer d’objets BIM ? Balsan a de tout temps été précurseur dans son domaine et nous pensons qu’il est important de bien suivre les évolutions des marchés et des méthodes de travail. La révolution numérique ne s’arrête pas en marche et le monde du bâtiment prend un nouveau virage avec l’arrivée du BIM. Donner les bons produits et outils à nos clients et prescripteurs pour travailler est une de nos priorités. Les objets BIM permettent d’intégrer tous les aspects de nos références, à la fois déco, techniques qu’environnementaux. Nous cherchons à faciliter la vie de nos clients en leur apportant les bonnes réponses. De plus, les objets BIM permettent des mises à jour rapides. Il est clair que rapidité et optimisation des process permettront de générer des économies pour tous. Après avoir étudié les différentes possibilités s’offrant à nous, BIMobject nous est paru comme étant le portail le plus utilisé et adapté à nos clients et à notre couverture géographique. Prduits de revêtements de sols Balsan sur BIMobject La collaboration entre Balsan et BIMobject nous donne satisfaction. Les échanges sont fluides et les collaborateurs de BIMobject disponibles. La notoriété du portail est appréciable ainsi que les délais de développement et la qualité des objets. Votre entreprise a-t-elle retiré des bénéfices avec le BIM ? Même s’il est un peu tôt pour répondre à cette question, je pense que cela nous permettra de mieux faire connaître nos produits et de nous intégrer sur un plus large panel de projets. Pourquoi participez-vous au salon BIM World avec BIMobject cette année ? Encore tout récent sur la plateforme BIMobject, participer au salon BIM World cette année nous offrira l’occasion de communiquer sur notre présence. Il sera également intéressant d’avoir un retour direct de nos prescripteurs afin d’apporter les compléments ou améliorations nécessaires. Showroom parisien Visitez le site Balsan pour connaitre tout l’univers et les collections de ce fabricant de sols textiles. Parcourez les 36 familles de produits Balsan disponibles sur la plateforme BIMobject.
Il y a 4 ans et 314 jours

Balcon effondré à Angers: l'architecte, l'entreprise de travaux et l'Apave mis en examen

Les derni&egrave;res expertises dans l&#39;enqu&ecirc;te sur l&#39;affaire du balcon effondr&eacute; &agrave; Angers qui avait fait quatre morts et 14 bless&eacute;s, en octobre 2016 confirment l&#39;existence de malfa&ccedil;ons dans la construction.
Il y a 4 ans et 314 jours

Martel Groupe : Le choix pertinent du BPE

La centrale à béton SEBM de Genas (69) est la première à avoir été mise en place, dès 2013. [©Martel Groupe] Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. « La carrière, c’était un peu un rêve de gosse&#8230; » Ce rêve, Fabrice Martel, directeur général du groupe lyonnais éponyme, l’a réalisé en 2013, un peu par hasard. « Pour répondre à des besoins internes, nous avions commencé à monter une centrale à béton. Au même moment, nous avons eu l’opportunité d’acquérir une carrière, à proximité. » En fait de carrière, il s’agissait d’une autorisation d’exploitation en bonne et due forme, sur la commune de Saint-Bonnet-de-Mure, à deux pas de l’aéroport de Lyon &#8211; Saint-Exupéry !  Fabrice Martel, directeur général du groupe éponyme : « Nous sommes là pour résoudre les problèmes de nos clients ». [©Martel Groupe] Ce changement de périmètre a imposé de revoir la stratégie “BPE” du groupe. « Avoir des granulats à disposition pour alimenter notre centrale changeait la donne », confirme Fabrice Martel. Aussi, de centrale pour l’interne, l’unité de production en construction a été transformée en centrale de réseau. Elle devenait apte à répondre aux besoins du groupe en bétons spéciaux, comme aux attentes d’entreprises de BTP locales. « Nous avions confié à l’industriel Stimm la réalisation de cette centrale à béton. » Une unité bâtie autour d’un malaxeur Teka. Pour Stimm, ce chantier s’est vite avéré d’importance, puisque l’industriel a décroché, en parallèle, celui de l’équipement de la carrière. Sans compter l’augmentation de capacité de la centrale à béton.  « Les chauffeurs sont nos premiers commerciaux. »  SEBM possède aujourd’hui 22 toupies, Putzmeister sur porteurs Mercedes Benz pour l’essentiel. [©Martel Groupe] Sept ans plus tard, le BPE génère 24 % du chiffre d’affaires de Martel Groupe, qui a atteint Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 317 jours

Les entreprises d'ingénierie regrettent le manque de clarté du gouvernement sur la prise en charge des surcoûts sanitaires

Les ingénieristes de la filière, qui représentent 40.000 entreprises et 100.000 emplois sur tout le territoire, regrettent le manque d'ambition d'une circulaire qui ne pose aucune obligation absolue. En l'absence de démarche coordonnée, il reviendra aux acteurs de s'entendre projet par projet. Un vide juridique qui fait craindre de nouveaux surcoûts pour l'ingénierie (liés au temps passé en études, analyses et négociations), des risques de contentieux et une rupture d'égalité territoriale (avec l'apparition de situations hétérogènes) qui met en jeu la pérennité des emplois dans l'hexagone.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie commente : « Alors que le secteur de la construction connaît une crise sans précédent et se mobilise pour la relance, la question des surcoûts liés aux mesures de sécurité sanitaire va nous ralentir inutilement. Qui prend en charge ? Quels types de surcoûts ? Dans quelle proportion ? Les acteurs de la construction attendaient un geste fort et des dispositions claires de la part de l'État pour aller vite. La circulaire du 9 juin est malheureusement très en retrait. En refusant de trancher, elle nous confie plus de responsabilités pour lesquelles nous devons être rémunérés. »Spécialisées dans les prestations intellectuelles à haute valeur ajoutée, les entreprises d'ingénierie sont le liant naturel des acteurs de la filière. Elles interviennent aux côtés des maîtres d'ouvrages dès les phases d'avant-projet pour étudier et concevoir les ouvrages. Et elles suivent, coordonnent et contrôlent leur bonne construction, exécution et maintenance en lien avec les constructeurs.Achats de masques, pertes d'exploitation, pertes de rendement, étalement des frais généraux… A l'instar des autres acteurs, l'ingénierie est fortement impactée par la crise et souffre déjà de nombreux surcoûts. Près de 60% des entreprises estiment ainsi que leur activité sera en baisse au 2e semestre 2020* et les plus petites structures craignent pour leur survie.Avec la circulaire du 9 juin, les ingénieristes craignent désormais de devoir prendre en charge des surcoûts additionnels. En tant que maîtres d'œuvre, il leur reviendra d'instruire les dossiers de répartition des surcoûts entre constructeurs et maîtres d'ouvrage, ainsi que les éventuelles réclamations. En l'absence de méthodologie validée, cette nouvelle mission nécessitera une analyse et des négociations projet par projet.A noter qu'il leur est également revenu de mener à bien des études non prévues au sujet des conditions de fermeture puis de réouverture des chantiers. Or, la circulaire prévoit « une renonciation à toute indemnité pour les coûts d'études et de conduite d'opération en vue de la préparation de la reprise du chantier. » La profession considère que cela ne pourra s'appliquer aux maîtres d'œuvre.Si la profession est pleinement mobilisée en vue de la relance et prête à prendre ses responsabilités, Syntec-Ingénierie en appelle à une clarification des dispositions de la circulaire. Elle alerte sur des surcoûts additionnels qui mettent en risque l'activité et la pérennité des emplois que l'ingénierie externalisée génère partout sur le territoire. La fédération demande, par ailleurs, à être pleinement intégrée aux comités de suivi qui seront mis en place pour donner des références lors des négociations futures entre les maîtres d'ouvrage public comme privés et les entreprises.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 11 mail. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 317 jours

Prix National de la Construction Bois 2020 – Les lauréats

Le Prix National de la Construction Bois met chaque année en lumière l’excellence de la filière forêt-bois française en récompensant les ouvrages remarquables d’architectes, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage et entreprises bois. Les neuf lauréats de la 9ème édition. Organisé depuis 2012, le Prix National de la Construction Bois comprenait cette année huit catégories : Aménagement [&#8230;] L’article Prix National de la Construction Bois 2020 &#8211; Les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 317 jours

Placo® et Isover accompagnent les entreprises du bâtiment avec un dispositif de formation à distance

Ils proposent ainsi aux artisans installateurs et prescripteurs de les accompagner pour enrichir leurs connaissances et monter en compétences sur des thématiques liées à leurs métiers. Une série de modules d'e-learning et de webinars en live sont mis à disposition gratuitement depuis le 28 avril prochain. Isolation thermique et acoustique, mise en œuvre dans les règles de l'art, application des réglementations en vigueur..., autant de sujets d'expertise qui n'auront plus de secret pour les plus studieux !Un catalogue de modules d'e-learning…Jusqu'à fin juillet 2020, les professionnels pourront bénéficier d'un accès libre à des modules d'e-learning via le campus digital. Les sujets sont articulés autour de demandes régulières remontant du terrain et de l'assistance technique : cloisons distributives, plafonds non démontables, acoustique en maison individuelle, fondamentaux de l'assurance construction… Les modules, d'une durée de 20 à 40 minutes, s'appuient sur des vidéos, des commentaires audio ou encore des diapositives. À l'issue de la formation, les utilisateurs peuvent tester leurs connaissances grâce à un quizz. L'interactivité restant essentielle, il est possible de participer à un forum de discussion en lien avec le module e-learning pour échanger entre pairs ou avec un formateur expert.…et un programme de webinars en liveLes entreprises et prescripteurs peuvent participer à des webinars portant par exemple sur la correction acoustique, l'aménagement des combles perdus ou les cloisons grandes hauteurs. Programmés dès le 28 avril prochain, ces évènements en ligne, d'environ une heure, seront rythmés par un tchat de questions/réponses. Pouvant accueillir jusqu'à 500 participants, ils seront animés par des experts ou des formateurs des centres de formation Placo® et ISOVER. L'inscription est simple, il suffit de se connecter à la plateforme. Ces webinars seront également accessibles en replay pour ceux n'étant pas disponibles aux rendez-vous en direct.Les programmes ainsi que toutes les informations pratiques seront communiqués via les comptes LinkedIn Placo® et ISOVER France.Répondant aux besoins des entreprises du bâtiment en cette période de confinement, cette démarche illustre la volonté des deux marques de faciliter le quotidien des professionnels. Elle s'inscrit dans la continuité de l'offre de l'organisme de formation Placo® et ISOVER. Chaque année, il forme, à travers tout le territoire, plus de 1500 professionnels (clients, entreprises et négoces), dans les domaines de l'aménagement intérieur et de l'isolation. Toutes ces formations sont certifiées CERTIBAT (QUALIBAT) et éligibles sous certaines conditions aux prises en charge par les OPCO.
Il y a 4 ans et 320 jours

L'effondrement d'un balcon à Angers en 2016 serait bien dû à des malfaçons dans la construction

Ces trois expertises qui viennent d'être remises au juge d'instruction qui les avaient diligentées, confirment l'existence de malfaçons dans la construction de l'immeuble et de ses balcons, selon cette source.Des éléments que confirme le procureur de la République d'Angers: "Les expertises sont formelles, il n'y a pas de défaut d'entretien, mais de construction."Dans la soirée du 15 octobre 2016, 18 jeunes avaient basculé dans le vide lors de l'effondrement du balcon d'un immeuble de la rue Maillé, dans le centre-ville d'Angers.Quatre d'entre eux, trois hommes de 21, 23 et 25 ans, ainsi qu'une jeune fille de 18 ans, avaient été tués.Avec ces nouveaux éléments le juge d'instruction devrait clore l'information judiciaire et communiquer le dossier au procureur afin qu'il prenne ses réquisitions, puis rendre son ordonnance de renvoi pour un procès devant le tribunal correctionnel.Sauf nouvelles demandes d'actes des avocats, le dossier est terminé. "Il est en train de se finir et doit m'être communiqué au plus tard cet été", a confirmé Eric Bouillard, procureur de la République d'Angers.Retardé à cause du confinement, ce dossier est considéré comme "prioritaire" par M. Bouillard. "Il y a une vraie nécessité de répondre aux familles. Il faut aller vite. C'est mon objectif depuis que je suis arrivé", a-t-il expliqué.Le procureur espère toujours la tenue d'un procès début 2021, évoquée en novembre lors d'une réunion destinée aux parties civiles. "On va tout faire pour tenir cet engagement", a ajouté M. Bouillard.Dans ce dossier, cinq personnes sont mises en examen depuis octobre 2018 pour homicides et blessures involontaires: le responsable du cabinet d'architecture Rolland, le dirigeant et deux salariés de l'entreprise de gros œuvre Bonnel, ainsi qu'un chargé d'affaires de l'Apave, l'organisme de contrôle technique de construction.Mercredi, le juge d'instruction a par ailleurs rejeté l'idée de relancer des investigations concernant une éventuelle défaillance dans l'entretien de l'immeuble.Cette demande avait été effectuée quinze jours plus tôt par Me Thierry Fillion et Me Pascal Rouiller, conseils de l'entreprise de gros œuvre. Les avocats estiment qu'un défaut d'entretien est "certain" et qu'écarter cette piste "n'est pas de nature à permettre la totale manifestation de la vérité".
Il y a 4 ans et 320 jours

Olivier Salleron succède à Jacques Chanut à la présidence de la Fédération Française du Bâtiment

Au cours de son intervention, Olivier SALLERON a rappelé sa détermination à donner plus de place au bâtiment dans l'économie nationale et à préparer le futur de la profession. C'est pourquoi, le nouveau président de la FFB a annoncé le lancement des États généraux de la construction. Cet appel à la mobilisation générale s'inscrit dans le cadre d'une nécessaire relance après la crise sanitaire subie de plein fouet.Ce sera aussi l'occasion de matérialiser la relance durable du secteur et d'apporter les réponses structurantes aux grands enjeux qui attendent l'ensemble du bâtiment et de la filière : chantiers du futur, image et attractivité du secteur, recherche de nouveaux gains de compétitivité, valorisation de l'apprentissage, lutte contre toutes les formes de concurrence déloyale, promotion des entreprises autour de l'ensemble des corps de métiers, évolution des compétences, innovation et propositions de la profession dans le cadre de la transformation numérique et de la transition énergétique où le secteur est en première ligne.Pour Olivier SALLERON, président de la FFB : « C'est une grande fierté que de prendre la présidence de la FFB. Avec mon équipe, motivée et déjà pleinement engagée, je consacrerai toute mon énergie et mon action à la promotion et la représentation des 50 000 artisans et entrepreneurs adhérents de la fédération. Nous allons répondre aux défis immenses qui nous attendent. Le lancement d'un plan massif de rénovation énergétique des bâtiments en est une première illustration, au même titre que la nécessité d'accompagner la rénovation ou la construction d'un million de logements par an sur tout le territoire. L'emploi et la dynamique territoriale seront au cœur de mon engagement pour conserver toutes ses lettres de noblesse à notre profession et faire reconnaître, à son juste niveau, la contribution essentielle de notre secteur à la vie économique et sociale de la France ».Olivier SALLERON a constitué son équipe :Conseil des Régions : Patrick RAMÉConseil des Professions : Franck PERRAUDCommission Développement des compétences : Marie DUPUIS-COURTESConseil de l'Artisanat : Henry BRINConseil National de la Sous-traitance du Bâtiment et Commission Marchés : Christophe POSSÉMÉCommission Sociale : Anthony LAUDATJeunes dirigeants et Communication : Marie-Ange GAY-RAMOSCommission Économique : Samuel MINOTCommission Transition écologique : Jean PASSINIFemmes dirigeantes : Valérie COPINCommission Innovation et Transition numérique : Emmanuel GRAVIERCommission Stratégie et prospective : Édouard BASTIENDéveloppement : Frédéric CARRÉTrésorier : Jacques BLANCHETPar ailleurs, Patrick RAMÉ, Franck PERRAUD, Marie DUPUIS-COURTES, Henry BRIN, Anthony LAUDAT et Daniel RIGOUT sont nommés vice-présidents.
Il y a 4 ans et 321 jours

Le bâtiment fortement déçu par le nouveau budget attend toujours un plan de soutien du gouvernement

"Mais où est le bâtiment ?", s'interrogeait mercredi la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur, quelques heures après la présentation en Conseil des ministres d'un nouveau budget.C'est le troisième depuis le début de la crise économique et sanitaire du coronavirus. Il vise à soutenir, à coups de dizaines de milliards d'euros, les secteurs économiques les plus violemment frappés.Il inclut donc de multiples plans annoncés ces derniers jours: 18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l'aéronautique, 8 milliards pour l'automobile...Mais il compte très peu de mesures spécifiques au bâtiment, alors que beaucoup de chantiers se sont arrêtés au moment du confinement, entre mars et mai, faute de pouvoir immédiatement mettre en place des mesures sanitaires."Nous attendons toujours un plan de soutien significatif de la part du gouvernement", souligne Jacques Chanut, président de la FFB, cité dans son communiqué. "À défaut, je le répète, c'est une partie des 2 millions d'emplois du secteur sur tout le territoire qui se trouveront menacés à court terme".Ce n'est pas faute d'un vif lobbying du secteur. Lundi, encore, la FFB et la FNTP, une autre organisation plutôt centrée sur les travaux publics, publiaient une lettre ouverte au gouvernement, l'accusant de "tergiverser".Le gouvernement a pourtant ménagé le secteur en détaillant mercredi, dans un communiqué commun entre plusieurs ministères, toutes les nouvelles mesures susceptibles de profiter aux entreprises du bâtiment.L'exécutif rappelle ainsi qu'il prévoit une enveloppe d'un milliard d'euros pour les investissements des collectivités locales, une mesure par essence favorable aux travaux publics.Il va aussi permettre aux petites entreprises - moins de 50 employés - d'annuler plusieurs mois de charges, quand elles ont subi une chute de leurs revenus. Là encore, c'est une bonne nouvelle pour le bâtiment, un secteur fragmenté en nombreux petits acteurs.Malentendu de calendrierEnfin, une annonce est vraiment spécifique au bâtiment. Elle concerne les "surcoûts", les frais supplémentaires et les manques à gagner liés aux mesures sanitaires imposées sur les chantiers. Depuis le début de la crise, les entreprises du bâtiment exigent de les partager avec leurs clients."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", annoncent les ministères.C'est essentiellement les clients publics qui seront mis à contribution. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'État de négocier un partage des coûts.Mais, pour le secteur, ces mesures mises bout à bout ne font un plan de relance, et les fédérations les jugent toutes insuffisantes.Le partage des surcoûts ? Les organismes dépendant de l'État ne constituent qu'une part minime des clients du bâtiment: 2% de leur chiffre d'affaires total, selon la FFB.Les annulations de charges pour les entreprises à l'arrêt, ou presque ? Injustes pour celles qui ont fait l'effort de maintenir leurs chantiers, juge-t-elle.Le milliard destiné aux collectivités locales ? Il "ne compensera pas les 9 milliards de baisse de recettes fiscales locales attendues avant la fin de l'année", renchérit la FNTP dans un communiqué.Au total ces frictions traduisent une différence d'approche dans le temps.Le gouvernement promet bien un vaste soutien: investissement dans la rénovation énergétique, simplification des procédures... Mais il le réserve à son grand plan de relance économique, annoncé pour l'automne, quand le secteur voudrait tout de suite des mesures d'ampleur."Le gouvernement s'entête à distinguer dans le temps reprise et relance, renvoyant le deuxième chantier en 2021 malgré les besoins immédiats pour éviter l'effondrement de l'activité dans les mois à venir", accuse la FNTP, mettant en garde sur une "deuxième vague de crise" dans la construction en fin d'année.
Il y a 4 ans et 322 jours

Les mesures de soutien au BTP "ne font pas rêver" le secteur

ÉCONOMIE. Le Gouvernement a annoncé, ce 10 juin 2020, un plan pour accompagner les entreprises dans la reprise de l'activité de la construction. Inscrites dans le troisième projet de loi de finances rectificatives pour 2020, les mesures restent très insuffisantes pour les professionnels.