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Il y a 2 ans et 339 jours

Après un quinquennat agité, l'heure de la valse des collaborateurs de députés

Après les élections législatives de 2017, quelque 1.300 collaborateurs avaient été licenciés dans la foulée du débarquement des troupes LREM. Cette année, la vague de renouvellement devrait cependant être moins importante si la majorité présidentielle est confirmée."On connaît les règles du jeu. Mais ce n'est jamais évident, c'est toujours une histoire qui se termine", lâche l'un d'eux à l'AFP.Au service des 577 députés, ils sont au total 2.000 collaborateurs, dont 40% travaillant au Palais Bourbon et 60% en circonscription. Neuf sur dix sont en CDI: si leur député ne se représente pas ou est battu, ils sont licenciés; si leur député est réélu, ils sont automatiquement reconduits.Souvent "couteaux suisses", ces assistants assurent des tâches diverses, secrétariat, rédaction d'amendements, communication... et ne sont pas forcément du même bord politique que leur député, même si c'est souvent le cas.Ils sont employés par chaque élu, qui recrute, fixe conditions de travail et salaire, sur une enveloppe mensuelle de 10.581 euros attribuée par l'Assemblée, qui permet d'employer une à cinq-six personnes.L'affaire de l'emploi fictif de l'épouse de François Fillon les avait mis cruellement en lumière en 2017. "L'image de celui qui attend son chèque est restée, plutôt que celle de collaborateurs très investis pour la plupart", déplore l'une de ces petites mains.L'interdiction pour les parlementaires d'employer des membres de leur famille proche avait été votée dans la foulée.Après cet épisode, nouveau coup de projecteur sur les conditions de travail des collaborateurs: les situations de harcèlement ont été plus vivement dénoncées sous la mandature qui s'achève.Travail de nuit, promiscuité, relation de pouvoir... Face à ces conditions propices, l'Assemblée nationale a musclé en février 2020 son dispositif, avec la création d'une cellule anti-harcèlement, pluridisciplinaire et indépendante.En 2021, 24 personnes - surtout des collaborateurs - ont saisi cette cellule, pour du harcèlement moral principalement. Et la justice a été saisie pour un cas de harcèlement sexuel."Mercenarisation"Parfois en lien, le turn-over a fortement augmenté. Quelque 5.875 contrats ont été conclus entre mi-2017 et fin 2021, dont 3.950 ont été rompus (43% pour fin de CDD), selon les derniers chiffres connus.La durée moyenne en CDD s'établit à trois mois, signe d'une "mercenarisation" des collaborateurs, embauchés pour une tâche bien définie à un moment clé, souligne un vieux routier.Le Canard Enchaîné a établi un palmarès des 20 députés les plus "consommateurs", avec en tête Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM), présidente sortante de la commission du Développement durable, qui a usé 29 assistants."Il y a eu beaucoup de ratés. Les députés de la majorité étaient souvent peu expérimentés, et ont recruté des collaborateurs peu expérimentés aussi. Beaucoup ont mal choisi", déplore un de ceux qui a dû changer de patron en cours de route.Les élus s'étaient entourés de nouveaux profils, comme d'ex-militants de leur campagne, voire de leurs suppléants -pratique pas interdite - pour 87 d'entre eux."Je dis aux plus jeunes de ne pas en faire leur métier à vie. C'est très prenant, très dur. On passe beaucoup de temps à faire la carrière d'un autre, pas la sienne", rapporte Brayen Sooranna (CFDT collaborateurs), dont la députée ne se représente pas et qui, à 37 ans, ne sait pas encore s'il va poursuivre.Effet bénéfique de l'affaire Fillon: des avancées ont été entérinées, avec notamment des accords en 2018 sur une "fiche métier" et en 2021 sur la reconnaissance de l'ancienneté, conclus avec l'Association des députés employeurs. "Nous ne sommes ni chauffeurs, ni baby-sitters ou femmes de ménage", clament encore les collaborateurs."L'effort de professionnalisation n'a pu porter ses fruits du fait du turn-over important", regrette Astrid Ribardière (Unsa-USCP). Au menu de la prochaine mandature, toujours: la demande d'un véritable statut, "avec des droits applicables", et non plus "précarité et opacité", réclament les syndicats.
Il y a 2 ans et 340 jours

Première vente aux enchères de noms de domaine pour le secteur du bâtiment

Après le vote au pas de course d’une loi avant la présidentielle, il est désormais autorisé de procéder à la vente aux enchères volontaires de biens immatériels tels que des noms de domaines, des marques, des logiciels ou des sites Internet, mais également de l’art numérique, récemment popularisé par la technologie NFT.Boischaut, maison de vente la plus dynamique dans ces nouvelles spécialités, organise la première vente aux enchères volontaire de noms de domaines pour le secteur du bâtiment, une sélection de 48 noms premium dont : fenetre.com (estimation 30 000/60 000 € HT), isolant.com (5000/10 000 €), sallesdebain.com (3500/7000 €), porte-blindee.com (3500/7000 €), demolition.fr (1200/2400 €), maisonpassive.com (3500/7000 €) ou panneauxphotovoltaiques (600/1200 €).Le secteur bâtiment et isolation : un secteur en pleine mutation digitaleLa crise sanitaire qui s’achève a montré dès le premier jour l’importance pour toute entreprise d’avoir une présence en ligne, d’où l’accélération des politiques publiques pour accompagner les TPE/PME dans leur transformation numérique, pilotées par France Num.Un des secteurs qui peut bénéficier de cette transformation numérique est celui du bâtiment. En effet, la pandémie a fortement impacté le mode de vie de nombreux Français : développement du télétravail avec nécessité d’adapter son logement ou projet d’installation plus au vert, avec souvent des maisons à rénover entièrement. Plus récemment, la crise énergétique avec la hausse du coût de l’énergie qui se profile pousse de nombreux particuliers à accélérer leur projet d’isolation thermique et envisager d’investir dans les énergies renouvelables (solaire, bois).Avec cette nouvelle vente, la maison de vente Boischaut s’affirme comme maison de vente leader en France sur la vente aux enchères d’actifs incorporels.
Il y a 2 ans et 340 jours

Veka, une dynamique industrielle, commerciale, environnementale et sociétale exemplaire

Une année 2021 en croissance« Mais c’est surtout une augmentation de 20 % du volume en France qui est à noter, soit environ 20 millions de mètres linéaires produits au total à Thonon-les-Bains. » Jos Lenferink précise par ailleurs : « Notre métier d’extrudeur gammiste est particulièrement automatisé donc directement dépendant du coût des matières premières. Dans notre process, leur proportion peut représenter 60 %, voire plus, de notre chiffre d’affaires. Cette hausse, très difficile à gérer, a également fortement impacté nos clients et particulièrement ceux du segment du neuf collectif, qui doivent gérer des contrats aux prix fixes conclus bien souvent avant la période Covid. Toutefois, le plus grand défi fut d’avoir suffisamment de matière première pour produire et livrer nos clients. Chose faite, et l’ensemble de nos clients a su apprécier toute la fiabilité de VEKA et de ses équipes, à qui je rends hommage pour leur implication. Avec aucun allongement de délai tant pour les références standards que spécifiques, VEKA a fait preuve d’une grande fiabilité, essentielle pour la réussite de nos clients, fabricants d’excellentes menuiseries. »Rappelons que le groupe familial VEKA est non côté en bourse et dispose d’une assise économique solide, lui garantissant une large indépendance et une capacité de stockage au-dessus de la moyenne du métier. Cette spécificité, combinée à l’accès à la matière première issue de menuiseries PVC en fin de vie en provenance de VEKA Recyclage, lui a notamment permis de gérer parfaitement ses approvisionnements comme ses stocks. « Nous n’avons pas répercuté l’intégralité des hausses, ce qui a impacté nos marges », précise Emmanuel Demesmay, Country Manager France. Un impact quelque peu compensé par l’acquisition de nouveaux clients tricolores importants. « 2021 a également marqué le démarrage réussi en VEKA de nouveaux fabricants. C’est par exemple le cas de BIPA et WiBaie avec le lancement de leur nouvelle gamme Lum’Up ». Côté chiffres toujours, VEKA a enregistré une très belle performance sur le marché espagnol qui dépend de la même zone, avec une hausse de plus de 70 % de son chiffre d’affaires l’année passée. Une importante augmentation induite là-encore par l’acquisition de nouveaux clients, tel Ampuero, le n°1 de la fenêtre en Espagne et fournisseur de Leroy Merlin Espagne.Des investissements soutenus en 2022 et les prochaines annéesLe développement de ses ventes s’accompagne par ailleurs d’investissements industriels importants, tant en France qu’en Espagne (environ 7 millions d’euros, dont 4,7 pour la France).Ainsi, pour l’Hexagone, VEKA prévoit l’installation cette année de deux nouvelles lignes d’extrusion (une ligne duo) conférant au site de Thonon-les-Bains une capacité de production significativement augmentée. Deux nouvelles nacelles / chariots pour le picking viendront également étoffer l’outil industriel français.Mieux encore, VEKA annonce être à la recherche de foncier (entre 20 000 et 40 000 m²) pour la création d’un nouveau centre logistique, entre Thonon-les-Bains et Lyon. « Cet investissement est évalué aux environs de 10 millions d’euros » précise Jos Lenferink. « Il vise à augmenter notre capacité de stockage et à optimiser notre niveau de service. »Et de conclure : « À terme, nous prévoyons une croissance complémentaire importante grâce aux opportunités post Covid, poussée par les projets européens et nationaux pour l’efficacité énergétique et par l’attractivité de la marque VEKA, du fait de sa stabilité et de sa fiabilité. Dans les années à venir, nous prévoyons ainsi des investissements complémentaires importants, concernant nos lignes d’extrusion et nos capacités de plaxage (traditionnel et VEKA SPECTRAL) ».Côté espagnol, on retrouve cette même logique de développement industriel pour toujours plus de réactivité et de services. Ainsi, la capacité de production a été doublée en 2021 et des investissements sont planifiés en 2022 avec l’installation d’une nouvelle ligne d’extrusion (la 6ème) et d‘une nouvelle ligne de plaxage (la 3ème) et par l’acquisition d’une nouvelle machine de découpe de film.À nouvelle signature, nouvelle visionAvec pour nouvelle signature de marque, « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie », VEKA décline sa mission d’engagement sociétal à plusieurs niveaux. Le premier est celui d’offrir le meilleur espace de vie aux utilisateurs des menuiseries VEKA, pour à la fois plus de confort et plus d’esthétique. Ainsi, gagner toujours davantage en performance pour isoler du froid, de la chaleur et du bruit, pour résister aux intempéries et variations climatiques, tout en apportant plus de lumière naturelle et de confort d’utilisation… motivent au premier plan les équipes techniques VEKA.La performance n’exclut pas l’esthétique. « La finesse des profilés, leur design, les technologies de colorisation, les larges dimensions des menuiseries… sont parmi les forces de nos nouveaux produits et des développements à venir » précise Virginie Heckel, Directrice Marketing. Emmanuel Demesmay de conclure : « Nous différencier, répondre toujours mieux aux attentes du marché et monter en gamme la menuiserie PVC font partie intégrante de nos objectifs ».Autre échelon de ce credo « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie » : les collaborateurs VEKA. L’industriel s’est en effet engagé dans une démarche pour créer une communauté VEKA exemplaire avec un meilleur cadre de vie pour ses collaborateurs. En filigrane, aucune discrimination de race ou de genre, une équité parfaite et une attention toute particulière au bien-être en anticipant notamment les risques professionnels.Ainsi, le programme VEKA Vital est basé sur le « vivre ensemble », l’activité physique, l’alimentation et l’information santé. L’intervention d’un expert en ergonomie, des événements sportifs extérieurs, des aménagements pour faciliter le télétravail, la mise en place de sessions d’aides pour lutter contre les addictions, des cours de yoga et de sophrologie… sont quelques exemples d’initiatives mises en place dernièrement.Le troisième et dernier volet de ce triptyque « Ensemble, créons de meilleurs espaces de vie » est l’environnement ; « celui que l’on voit au travers de la fenêtre », comme aime à le rappeler Jos Lenferink. En effet, pour un monde un peu meilleur, les menuiseries VEKA isolent, donc luttent contre le réchauffement climatique, mais se veulent aussi citoyennes et responsables car recyclables.Depuis 30 ans, VEKA fait figure de pionnier engagé dans une démarche environnementale durable et forte, comprenant autant le choix des matières, le process de fabrication, le recyclage des chutes de production et des produits en fin de vie, que la réintégration de matière régénérée dans de nouveaux profilés. VEKA s’impose ainsi comme un acteur véritablement engagé dans l’économie circulaire.Une croissance qui passe par l’innovation, tant produit qu’environnementaleSeptembre 2022 marquera le début de commercialisation du nouveau coulissant VEKASLIDE Hi-5, dont la présentation en avant-première sur les derniers salons Equipbaie et Artibat a rencontré un vif succès. En mai prochain, c’est également le nouveau coffre de volet roulant VEKAVARANT MASTERBOX qui sera disponible auprès des industriels de la fermeture, ainsi que le nouveau seuil VEKA 3.0 en fin d’année.Mais l’innovation passe également par l’environnement, et sur ce plan, VEKA devance et anticipe régulièrement les réglementations. L’industriel affiche aujourd’hui une moyenne Groupe de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés (vs moyenne nationale située à 8 % et objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025). En 2022, VEKA va encore plus loin avec la solution VEKA REcycle. Virginie Heckel la présente comme « une solution totalement éco-responsable, développée pour les clients fabricants VEKA qui sont engagés dans une démarche environnementale partenariale en boucle fermée et évitant la mise en décharge ou l’enfouissement des menuiseries en fin de vie et des chutes de production. Cette nouvelle ligne fait ainsi appel à 100 % de matière recyclée « R-PVC » au cœur de ses profilés et, au global, jusqu’à 70 % de matière recyclée dans le cadre de la menuiserie ». Une ligne bien entendu 100 % recyclable, sous DTA, conforme à la RE 2020, la REP 2022 et aux certifications QB34, NF 126 et NF 220.VEKASLIDE Hi-5 : 5 atouts majeurs pour un nouveau concept de coulissant qui réunit les bénéfices d’un système coulissant (2 vantaux/2 rails) et d’une menuiserie à frappe.1. ConfortAvec un mouvement de coulissement sans frottement et un effort de manœuvre extrêmement faible, le déplacement des vantaux VEKASLIDE Hi-5 est particulièrement aisé (jusqu’à 150 kg de charge par ouvrant).2. PerformanceLe VEKASLIDE Hi-5 se dénote par des vantaux coulissant sur deux rails sans frottement et par une étanchéité assurée via la compression des joints de frappe. Deux innovations majeures lui conférant des performances AEV (A*4 E*8A V*A3) similaires à celles des meilleures menuiseries PVC. Revendiquant une performance thermique UW de 1,3 W/(m².K) en double vitrage standard, le coulissant VEKASLIDE Hi-5 peut aussi accepter des vitrages jusqu’à 36 mm d’épaisseur, pour des performances acoustiques atteignant les 38 dB.3. DesignLes grandes dimensions et la finesse des profilés VEKASLIDE Hi-5 (54 mm en partie centrale) apportent lumière naturelle et économies d’énergie accrues. Le coulissant se singularise également par sa large palette de couleurs (près de 50) qui se complète de la finition VEKA SPECTRAL, en mono ou bi-coloration, véritable garantie de personnalisation et d’élégance.4. IndustrialisationAvec une industrialisation identique à celle d’une fenêtre PVC traditionnelle, VEKASLIDE Hi-5 se fabrique par soudage des ouvrants et des dormants. L’option de l’assemblage mécanique du dormant est également possible pour faciliter l’installation des grandes dimensions sur chantier.5. Éco-conceptionPlusieurs profilés VEKASLIDE Hi-5 seront fabriqués en coextrusion, intégrant ainsi dans leur cœur de la matière recyclée. Fidèle à la stratégie environnementale de VEKA, le nouveau coulissant est par ailleurs conçu pour être 100 % recyclable.L’industrialisation du VEKASLIDE Hi-5 débutera en septembre 2022 et les prochains développements complémentaires porteront sur les systèmes à 4 vantaux et les solutions à galandage.
Il y a 2 ans et 340 jours

L'Allemagne va imposer des éoliennes aux régions

"Nous faisons avancer le déploiement de l'énergie éolienne (...) L'objectif de l'Allemagne est de couvrir 2% de son territoire", a déclaré mercredi, lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Economie et du Climat Robert Habeck.Face à l'urgence climatique et à la dépendance au gaz russe, ce populaire ministre écologiste souhaite réduire au minimum les procédures administratives et simplifier une législation trop coercitive afin d'encourager les investissementsPour atteindre cet objectif, le gouvernement va "obliger les Länders à consacrer une part de 1,8% à 2,2%" de leur territoire à cette énergie, en fonction des situations locales et de la taille du territoire, a détaillé Robert Habeck.Les éoliennes couvrent actuellement 0,8% du territoire allemand. Cette part doit passer à 1,4% en 2026, puis 2% à la "fin 2032".Les Etats régionaux, qui disposent pour le moment d'une grande latitude sur le sujet, devraient donc être beaucoup plus contraints.Le ministre a dit s'attendre à ce que ces décisions "suscitent des inquiétudes, des résistances ou des craintes dans de nombreuses régions". Il faut les prendre au sérieux, mais elles ne doivent pas bloquer l'objectif de développement des énergies renouvelables, indispensable pour la transition énergétique, a-t-il observé.Si les régions n'atteignent pas leur objectif, l'Etat fédéral pourra en effet supprimer certaines règles locales, comme les distances minimales entre éoliennes et habitations.Seules les "zones de protections spéciales" et les "réserves naturelles" - les territoires bénéficiant du plus haut niveau de protection - ne pourront pas, in fine, être aménagées.Les Etats qui voudront faire moins que leur objectif pourront néanmoins transférer une partie de leurs obligations à d'autres régions, via un marché, et contre une compensation financière.Enfin, Berlin simplifiera et unifiera au niveau fédéral les règles concernant la protection de la biodiversité.Le gouvernement indique qu'il renforcera par ailleurs la "participation des citoyens" dans la mise en place des projets éoliennes.La coalition allemande, dirigée par le social-démocrate Olaf Scholz, avec les Verts et les Libéraux, a fixé l'ambitieux objectif de 80% d'énergies renouvelables dès 2030 dans la consommation d'électricité.Or, si elle a considérablement progressé ces dernières années, doublant en une décennie, la part d'électricité d'origine renouvelable a diminué l'an dernier en Allemagne, une première depuis 1997. Elle a représenté 42% du mix énergétique, après 45,3% en 2020.
Il y a 2 ans et 341 jours

Edilteco® Lauréat de la 15ème édition des Trophées du Négoce, avec la technologie de béton bas carbone : CarbonCure Technologies

Organisés par INFOPRO, les Trophées du Négoce récompensent les meilleures initiatives et innovations de la distribution du bâtiment. Voici 3 années consécutives qu’EDILTECO® participe aux Trophées du Négoce. Les éditions 2020 et 2021 ont respectivement décerné des Trophées au mortier léger « La Chape XXs® » et à l’entrevous « EDIL-Voutain + CI ». Cette 15ème édition a dévoilé le palmarès 2022 des meilleures innovations des distributeurs et industriels en bâtiment, ce mercredi 15 juin. EDILTECO® avec la technologie CarbonCure, pour un béton bas carbone, est lauréate des Trophées du Négoce 2022 dans la catégorie Environnement & Ressources Naturelles. Consacré à la conception et la construction bas carbone et aux usages et exploitations bas carbone, la technologie CarbonCure offre la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique et plus solide. LA TECHNOLOGIE CARBONCURE La technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. Le principe du procédé est d’injecter du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. EN PRATIQUE Chaque installation CarbonCure comprend 2 boitiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boitier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bar) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. EDILTECO® France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens EDILTECO® a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers. La technologie CarbonCure offre une solution innovante et éprouvée pour la réduction de l’empreinte carbone dans la construction. CarbonCure donne la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique, avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. De leur côté, les architectes, ingénieurs et entrepreneurs obtiennent le même produit de construction fiable et de haute qualité, mais avec une empreinte carbone plus faible.
Il y a 2 ans et 341 jours

Vicat lance la marque Lithosys dédiée à l’impression 3D béton

La technologie d’impression 3D permet de réaliser des structures avec des formes complexes. [©AC Presse] Vicat confirme son entrée dans le marché de l’impression 3D béton. Le groupe cimentier a dévoilé sa marque Lithosys. L’objectif ? Devenir un acteur majeur de la construction additive en France et à l’international. « Lithosys est une création 100 % Vicat, » explique Olivier Martinage, responsable impression 3D chez Vicat. L’industriel travaille sur cette offre depuis 2017. Et a investi plusieurs millions d’euros pour sa conception, notamment pour son unité de production basée à Chambéry (73). Cette nouvelle offre propose ainsi sa propre solution de fabrication. A savoir, un bras robotisé équipé d’un extrudeur capable de déposer le béton couche par couche et de réaliser des structures avec des formes complexes. Elle comprend aussi le développement “d’encres” cimentière sur mesure conçues pour l’impression 3D. « C’est comme de la pâte à modeler avec l’option “sable mouvant” ! », poursuit Olivier Martinage. Entre terre et mer Lithosys sera consacrée aux marchés de la construction, du milieu sous-marin ou encore du mobilier urbain. D’ailleurs le groupe a travaillé sur des projets liés à ces trois secteurs. Tout d’abord, Vicat a fourni “l’encre” pour l’élaboration de “Viliaprint”, un projet de cinq maisons construites avec le procédé d’impression 3D. Il a aussi collaboré avec la marque Bathyreef. Dans le cadre de ce partenariat, un récif artificiel a été imprimé et immergé à 2 400 m de profondeur au large de Toulon (83). Enfin, le groupe participe au Cirmap pour fabriquer du mobilier urbain. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE « Grâce à ce procédé, nous proposons, avec Lithosys, un accompagnement sur mesure pour donner vie aux projets les plus audacieux, reprend Olivier Martinage. L’impression 3D béton est une technologie au croisement des transitions numériques et écologiques. » En effet, elle propose de nombreux avantages. Elle diminue le volume de matières utilisées de 50 à 70 %. « Ce procédé permet de mettre le bon béton au bon endroit. Cela nous donne ainsi la possibilité d’éviter au maximum les déchets, qui constituent un problème majeur, notamment dans le secteur de la construction. » De plus, le pôle R&D de Vicat travaille sur des encres à base de produits biosourcés et 100 % recyclés. Les avantages de l’impression 3D Par ailleurs, le procédé d’impression 3D augmente la capacité de production de près de 30 % en comparaison à une construction traditionnelle. Enfin, il garantit de meilleures conditions de travail pour les salariés. Il évite les tâches pénibles pour les compagnons et assure leur sécurité. « En ce qui concerne le prix, un surcoût de 25 % est à prévoir, conclut Olivier Martinage. Mais nous sommes convaincus que cette technologie permettra de repenser les méthodes de construction d’aujourd’hui et de demain. Cela permettra, à long terme, de réguler les prix. »
Il y a 2 ans et 342 jours

Edmond Souvignet, le fondateur d’Alphi, s’en est allé

Edmond Souvignet, fondateur de la société de coffrages Alphi. C’est par le biais des réseaux sociaux que la société Alphi a annoncé le décès d’Edmond Souvignet, fondateur de l’entreprise, le 14 juin 2022. « A la fois technicien et visionnaire de l’avenir du coffrage, Edmond Souvignet avait fondé son entreprise en 1995, lui donnant les prénoms de ses fils Alexandre et Philippe, pour créer Alphi. Une preuve d’amour et de confiance. Preuve renouvelée quelques années plus tard lors de la transmission d’Alphi aux deux frères », rappelle le communiqué. Dès l’origine d’Alphi, Edmond Souvignet s’était engagé vers une conception novatrice et humaine du coffrage, dans une démarche du “prendre soin” tant des collaborateurs que des opérateurs sur les chantiers. Cette vision et ces valeurs continuent aujourd’hui à être portées par ses fils. Le prendre soin d’Alphi Alexandre Souvignet l’a très bien expliqué dans un entretien exclusif accordé à Béton[s] le Magazine, paru dans le n° 97 en novembre 2021 (à découvrir ici). C’est cette même approche qui permet à Alphi de poursuivre son développement aussi bien à l’international que sur le territoire français. A un titre plus personnel, en qualité de journaliste de la presse technique, j’ai croisé Edmond Souvignet à de nombreuses reprises durant sa carrière professionnelle. Je me rappelle d’une personne passionnée, exigeante, explicite, attentive, à l’image de son entreprise et toujours très professionnelle. Une personnalité forte et attachante à la fois. L’équipe de Béton[s] le Magazine se joint à moi pour apporter notre soutien à la famille Souvignet et aux “Alphengers”, c’est-à-dire aux collaborateurs d’Alphi, comme ils se sont baptisés eux-mêmes. Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 342 jours

Sanifos de SFA, des nouveautés 2022 pour une offre exhaustive de stations de relevage s’adaptant à tous les besoins

Avec ses nouvelles solutions 2022, dédiées au relevage des eaux dites propres après traitement individuel ou sa pompe pour eaux grises avec flotteur vertical, l’offre de stations de relevage Sanifos se densifie encore.  Un développement qui confirme le positionnement de leader de SFA sur ce marché, avec des références comme toujours synonymes de facilité d’installation, […]
Il y a 2 ans et 342 jours

Dal'Alu fête 40 ans d'innovations et étoffe son réseau de franchisés en France

Et il entend le rester en s’appuyant notamment sur son centre de formation ALUCAMPUS et le recrutement de nouveaux ambassadeurs de la marque (10 par an en moyenne). Ses atouts ? Un goût prononcé pour l’innovation, une envie d’accompagner des entrepreneurs dans le développement et la transmission de leur activité, et une démarche RSE volontariste qui guide ses orientations stratégiques depuis 3 ans.C’est au retour d’un voyage aux Etats-Unis que Jean-Pierre et Marie-Françoise MICOULEAU ont l’idée d’intégrer une profileuse dans un véhicule atelier, première grande innovation de DAL’ALU. Celui-ci devenant le symbole et le vecteur principal de communication de la marque. Ils décident de se spécialiser sur un seul matériau, l’aluminium (quand les concurrents proposent davantage du zinc et du PVC), et de se lancer directement en franchise, alors une vraie différenciation dans le milieu du BTP (le réseau compte 100 franchises dès 1996). Ce sont les 3 clés qui expliquent la réussite et la trajectoire de l’entreprise. Depuis 2007, Jean-Baptiste MICOULEAU (l’un des fils du couple fondateur) poursuit l’aventure familiale aux côtés de Bernard Houtin, Directeur général. Innover & éco-concevoirExperte depuis 40 ans de la transformation du matériau aluminium en gouttière et plus largement de l’Avancée de Toit « tout alu » pour l’habitat, l’entreprise fondée en 1982 par Jean-Pierre MICOULEAU a créé le 1er concept de profilage en continu (gouttière aluminium en un seul tenant) embarqué dans un véhicule-atelier. Le poseur travaille les gouttières directement sur le chantier ce qui facilite le sur mesure, un gain de temps et une étanchéité parfaite en l’absence de raccords. Aujourd’hui, ce sont plus de 450 véhicules-ateliers qui sillonnent la France quotidiennement. Une innovation qui donne l’impulsion pour toutes les suivantes... INOA est la plus récente : la 1ère gouttière aluminium du marché éco-conçue et à l’étanchéité intégrée, dont l’impact carbone a été au cœur des préoccupations, dès la genèse.* Une action concrète issue d’une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) initiée en 2019 et qui porte sur la limitation des impacts environnementaux, l’engagement auprès de tous les collaborateurs et le rôle sociétal de l’entreprise. Depuis 3 ans, le positionnement de marque décalé et impactant est déployé autour d’une promesse forte « Demandez-nous l’ALU. », celle de l’engagement et de l’exigence au service de la satisfaction clients et du réseau.Les ambitions de DAL’ALU : former les collaborateurs et étoffer le réseauLe maillage partout en France de 150 entreprises agréées (principalement des structures familiales composées en moyenne de 4 collaborateurs) fait la force de DAL’ALU et lui permet aujourd’hui d’être leader sur l’évacuation des eaux pluviales en France. Devenir un véritable réseau de services pour les clients finaux, digitaliser la relation commerciale et accompagner au plus près les franchisés dans leurs compétences, leur développement et pour certains dans la transmission (les premiers franchisés des années 80 transmettent à leur tour l’activité) : tels sont les enjeux pour DAL’ALU dans les années à venir. C’est grâce au centre de Formation ALUCAMPUS** ouvert en 2018 et qui bénéficie des expertises des collaborateurs de DAL’ALU comme des professionnels externes, qu’il est désormais possible de - non seulement - former les entrepreneurs franchisés sur le savoir-faire d’artisan mais aussi de les doter des fonctions support utiles à toute entreprise : gestion, management, communication, RH, etc.Autre atout de cet organisme en cours de certification (qui dispose de 300 m² de dépôt-atelier et de salles de réunion dédiées), celui de palier et d’anticiper le manque de main d’œuvre et de savoir-faire technique. Ainsi, ALUCAMPUS forme des jeunes au métier spécifique du travail de l’aluminium qui recourt aux méthodes de couvreur et de menuisier mais pour lequel aucune formation ad hoc ni diplôme n’existent. A date, ce sont plus de 80 stagiaires qui ont été formés (et pour certains ont intégré des franchisés) pour plus de 1 400 heures de formation dispensées.« Travailler une matière toujours « en vogue », tout en distillant de l’innovation, pas seulement de produit mais aussi en termes de communication, d’usage et d’exploitation…C’est ce qui nous anime au quotidien dans l’atelier de fabrication, les services support et avec nos franchisés. Sourcer localement le plus possible la matière première, écoconcevoir, fabriquer en France et soutenir l’entreprenariat via notre réseau de franchises sont prioritaires pour les équipes de DAL’ALU. L’ADN de l’entreprise, à savoir ses valeurs familiales, ses partis-pris assumés depuis 40 ans et son exigence pour la qualité de service comme de produit, lui donnent les garanties de poursuivre sereinement son déploiement. » Bernard HOUTIN, Directeur généralChiffres et données-clésDAL’ALU (structure familiale) : CA 2020 de 17,5M€ HT et 35 salariésDAL’ALU, entreprise et réseau de 150 franchisés : CA 2020 de 56 M€ HT et 600 collaborateurs450 véhicules ateliers partout en FranceSite de fabrication, administratif et logistique sur St Médard d’Eyrans (33) au sud de BordeauxRSE : www.dalalu.com/rse-des-actions-concretes*FDES, Fiche de Données Environnementales et Sanitaires, à l’appui, il bénéficie d’un impact de 17% inférieur aux produits traditionnellement proposés sur le marché. ** Alucampus - premier centre de formation dédié à l’aluminium dans l’enveloppe du bâtiment
Il y a 2 ans et 343 jours

Canicule : les citadins face à la surchauffe urbaine

Microclimat urbainA la campagne, la végétation utilise le soleil et l'eau du sol pour la photosynthèse, puis restitue à l'atmosphère l'eau puisée dans le sol. La nuit, cette "évapotranspiration" s'arrête.Mais en ville, les surfaces largement imperméables emmagasinent l'énergie solaire. Et pendant la nuit, ces bâtiments, routes en bitume et trottoirs relâchent dans l'air la chaleur accumulée.Résultat, il fait souvent plus chaud dans une ville qu'en périphérie, avec des écarts encore plus marqués pendant les canicules et la nuit, qui peuvent aller jusqu'à plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.Ce mécanisme est connu sous le nom d'"îlots de chaleur urbains" (ICU), mais il devient "surchauffe urbaine" lorsqu'on y ajoute l'inconfort thermique des habitants, qui dépend aussi de paramètres plus individuels (âge, logement sous les toits mal isolés, métabolisme...).Avec des impacts sanitaires majeurs. "La situation des citadins soumis à ces conditions extrêmes peut conduire à des coups de chaleur et des déshydratations jusqu'à la mort des personnes les plus fragiles", souligne l'Ademe dans son guide "Rafraîchir les villes".Par exemple, lors de la canicule historique de 2003 qui avait fait plus de 15.000 morts en France, la surmortalité avait atteint 141% à Paris ou 80% à Lyon, contre 40% dans les villes petites et moyennes, selon Santé Publique France.Des facteurs identifiésLes facteurs favorisant ces "bulles de chaleur" urbaines sont connus: beaucoup de surfaces artificielles minérales et sombres qui absorbent la chaleur, pas assez de végétation, propriétés des matériaux de construction, présence insuffisante d'eau, activités humaines, orientation des bâtiments, forme des villes...Sans oublier le cercle vicieux de la climatisation qui en rafraîchissant ceux qui peuvent se l'offrir réchauffe l'air extérieur par ses rejets.Des solutionsLa question du rafraîchissement urbain est un domaine de recherche encore récent mais crucial alors que les îlots de chaleur urbains risquent d'amplifier les effets des canicules qui se multiplient et s'intensifient avec le réchauffement de la planète.Des solutions existent pour faire éclater ces bulles de chaleur, comme l'explique l'Ademe dans son guide qui présente 19 types de mesures "émergentes ou éprouvées" parmi lesquels les villes peuvent piocher en fonction de leurs spécificités.D'abord des solutions basées sur la nature, en bref la végétation et l'eau: développement de parcs qui forment de vrais îlots de fraîcheur, plantation d'arbres pour l'ombrage, toitures végétalisées pour le confort intérieur, façades végétalisées pour limiter l'inconfort des piétons, ou encore plans d'eau et rivières avec leurs berges végétalisées.Parmi les solutions "grises", l'Ademe met notamment en avant des formes urbaines "bioclimatiques" qui permettent une meilleure circulation de l'air, l'arrosage de l'espace urbain, des structures d'ombrage, des panneaux solaires pour remplacer les surfaces qui emmagasinent la chaleur ou encore des revêtements drainants, l'isolation des bâtiments.Dernière piste évoquée, les solutions "douces" liées à l'usage de la ville, comme la réduction du trafic routier et des moteurs thermiques qui produisent de la chaleur ou encore la limitation de la climatisation.Pas de miracleMais attention, "aucune solution ne peut résoudre seule la problématique de la surchauffe urbaine", prévient l'Ademe qui suggère une combinaison de plusieurs solutions."Il est alors important de prendre en considération le fait que certaines solutions ne sont pas compatibles, voire s'annulent entre elles, tandis que d'autres agiront en synergie".Il faut également dans le choix des solutions possibles se pencher sur l'effet recherché de chaque solution: rafraîchissement global de la ville ou à l'échelle du confort du piéton.Ainsi par exemple, les fontaines et jets d'eau ont un impact fort pour le confort thermique mais aucun à l'échelle de la ville.Au contraire, des revêtements réfléchissant la lumière (peinture blanche ou matériaux innovants) sur les sols, les murs ou les toits, réduisent l'îlot de chaleur urbain mais peuvent créer de l'inconfort pour les passants à cause du rayonnement.
Il y a 2 ans et 343 jours

Réseaux d’assainissement – Nouveaux accessoires contre les débordements pour les regards Tegra Wavin

En raison du changement climatique (fortes pluies et sécheresse) et de l’augmentation de la population, le débit des eaux usées dans les réseaux d’assainissement augmente et sature les canalisations devenues sous-dimensionnées et surchargées. Les villes se doivent d’agir pour faire face à ces variations de flux et éviter les débordements qui nuisent à l’environnement. Fournisseur de produits innovants pour le bâtiment et les travaux publics, Wavin collabore activement avec les services techniques et les décideurs des villes et des collectivités pour leur apporter des solutions sur mesure. Cette synergie, présente à toutes les étapes du chantier, a permis aux équipes du département recherche et développement Wavin de concevoir des nouveaux accessoires pour les regards Tegra afin de lutter contre les débordements. Les nouveaux kits d’obturation partielle et la nouvelle pelle obturatrice Tegra 1000G2 Wavin permettent de mieux maîtriser et de dévier les flux en trop plein pour répondre aux problématiques de débordements, ou autoriser des travaux sur le réseau.   Les nouveaux accessoires pour regards Tegra Wavin assurent le bon fonctionnement des réseaux d’assainissement Les regards de visite Tegra Wavin donnent accès aux systèmes d’assainissement et permettent d’effectuer le contrôle et l’entretien de ces derniers plus facilement et librement. Pour éviter les risques de débordements des eaux usées dans le milieu naturel lors des fortes pluies, il est préférable de mettre en place un système d’assainissement séparatif qui collecte de manière séparé les eaux usées et les eaux pluviales. Lors du passage d’un réseau unitaire à un réseau séparatif il faut pouvoir contrôler le débit par temps sec ou pluvieux. Positionnés en sortie de regards, les nouveaux obturateurs partiels Wavin réduisent la section de passage de 5 % à 50 %, et évitent ainsi les débordements dans les réseaux. Quant aux nouvelles pelles obturatrices Wavin, elles permettent d’obturer les entrées et les sorties de regards Tegra 1000G2 lors des opérations de maintenance dans les réseaux d’assainissement.   Kits d’obturation partielle Tegra 600/800 et Tegra 1000 Pour créer un point singulier sur le réseau et le protéger contre les débordements Développé pour répondre aux besoins des villes, le kit d’obturation partielle Wavin pour boîte d’inspection Tegra 600/800 et regard visitable Tegra 1000G2 agit comme un système de pelles réglables en fonction du pourcentage de débit que l’on souhaite faire passer (entre 50 et 95 %). À partir du moment où le réseau unitaire monte en charge, l’obturateur force les eaux à passer en trop plein dans le réseau d’eau pluviale ce qui permet de désengorger le réseau unitaire qui a tendance à se surcharger au niveau des points bas. Dévié vers un autre passage, le trop plein ne déborde pas. Modulable et en PVC très résistant aux agressions chimiques liées aux eaux usées, le nouveau kit d’obturation partielle Wavin est vraiment très simple à installer. Le réglage s’effectue très facilement grâce à une plaque amovible et des positions ajustables prédéfinis. Il suffit de positionner les 2 vis de fixations sur la partie fixe correspondant au % de section de passage restante (entre 50 et 95 %).   Pelle obturatrice Tegra 1000G2 Efficaces, les nouvelles pelles Wavin permettent l’obturation rapide et fiable des regards visitables Tegra 1000G2 Wavin. Principalement utilisées pendant les travaux de réparation et d’entretien, elles sont destinées aux réseaux d’assainissement gravitaires des eaux usées et eaux pluviales. Disponibles en diamètre 200 ou 250/315 mm, ces pelles obturatrices bloquent les entrées ou les sorties des regards lors des opérations de maintenance dans les réseaux d’assainissement. Wavin accompagne les villes qui s’adaptent au climat Travaux de mise en séparatif de la ville de Dinard (35) Wavin apporte son expertise et une aide précieuse aux collectivités soucieuses de profiter de réseaux performants pour relever les défis attendus à venir en matière d’assainissement. Le savoir-faire Wavin a été retenu pour les travaux d’assainissement de la ville de Dinard (35). L’objectif de ce chantier est de reprendre l’ensemble des réseaux d’assainissement de la ville pour passer d’un réseau unitaire à un réseau séparatif afin de limiter les déversements dans le milieu naturel pour garantir la qualité des eaux de baignade et leurs écosystèmes. Christian Fontaine, Adjoint aux travaux et à l’urbanisme de la ville de Dinard, explique : « La gestion des eaux est pour nous une priorité. Nous avons le projet ambitieux de reprendre l’ensemble des réseaux d’assainissement de notre ville. Ainsi, 60 % des réseaux de Dinard qui sont aujourd’hui en réseau unitaire vont être modifiés pour passer en réseau séparatif sur les dix prochaines années… Ces travaux sur les réseaux d’assainissement permettent de limiter leur saturation et les débordements d’effluents dans le milieu naturel. Ils ont pour objectif de préserver l’environnement et les eaux de baignades. Quand on sort d’un réseau séparatif, il faut reprendre le réseau secondaire pour que les eaux usées s’écoulent dans leurs canalisations et que le trop plein soit refoulé dans les eaux pluviales. À un moment les débits sont surabondants et nous nous sommes rapprochés de la société Wavin pour mettre en place un équipement spécifique. La simplicité d’installation, la modularité et l’adaptabilité des nouveaux kits d’obturation partielle répondaient parfaitement à nos attentes pour ce projet. En effet, ces nouveautés se positionnent très facilement et peuvent être modifiées au grès des besoins et des équipements existants. Au fur et à mesure que les réseaux s’étendent, nous pouvons changer et déplacer ses plaques facilement. » Maxime Le Bret, Technicien Réseaux assainissement de la ville de Dinard ajoute : « Sur ce chantier de rénovation de réseaux, nous avons des problématiques au niveau des jonctions entre le réseau unitaire et le futur réseau séparatif avec le captage des eaux unitaires (eaux usées et eaux pluviales mélangées). Positionnés en sortie de regards, les nouveaux obturateurs partiels Wavin permettent de réduire la section de passage et éviter ainsi les débordements dans les réseaux. Le débit par temps sec est évacué et lorsque le niveau d’eau monte, on force les eaux à être refoulées dans le réseau d’eau pluviale. Wavin a su nous accompagner et rester à l’écoute pour répondre aux besoins spécifiques de ce type de chantier. »   À PROPOS DE WAVIN Créée en 1971, la filiale Wavin France est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de fournitures de systèmes de canalisations en matière plastique et de solutions destinées à l’assainissement des eaux usées, à la collecte et la gestion des eaux pluviales, et à l’adduction d’eau potable. Filiale du Groupe ORBIA, Wavin est l’un des seuls acteurs du secteur présent à la fois sur les marchés du Bâtiment et des Travaux Publics. Engagé depuis les années 90 dans une démarche RSE, ses activités couvrent l’ensemble du cycle de l’eau pour une gestion plus équilibrée : de la collecte au rejet.    
Il y a 2 ans et 343 jours

Au Mexique, un luxueux pavillon en bord de lac offre un panorama à 360°

Situé à la périphérie de Valle de Bravo, le Clubhouse a été conçu avec soin pour sublimer son environnement et sa vue à 360° sur le lac adjacent et les montagnes voisines.Le pavillon Clubhouse est le fruit d’une collaboration entre le studio d’architecture mexicain Sordo Madaleno Arquitectos et les promoteurs Grupo Terraforma. Situé à seulement deux heures de Mexico, le pavillon Valle San Nicolás est idéalement positionné pour offrir une véritable évasion dans la nature, qui met l’accent sur le bien-être et conserve une approche durable.Habillée de bois Kebony, cette structure durable offre une superbe expérience de bien-être, renforcée par une connexion intime avec la nature. Elle incarne une rencontre entre style architectural moderne et technologie de construction écologique de pointe.Ce projet de 385 hectares comprend un plan de sol circulaire, unique en son genre, qui guide le regard vers le spectaculaire paysage. La disposition ouverte permet au soleil de pénétrer dans la structure, de l’aube au crépuscule. Le site comporte un lac de ski nautique de 800 mètres, adjacent au pavillon Clubhouse, lequel constitue la pièce maîtresse du projet, tandis que la vue panoramique sur le lac s’encadre de collines. L’accent mis par Sordo Madaleno Arquitectos sur les pièces et les couloirs ouverts offre une vue à 360° sur la topographie environnante, y compris sur les forêts et les montagnes, depuis presque tous les endroits à l’intérieur du Clubhouse.Un passage central en contrebas divise le Clubhouse en deux ailes qui encadrent un plan d’eau interne. Chaque aile est équipée de nombreuses installations dédiées à la relaxation, à la socialisation et au bien-être. L’aile ouest donne accès à la salle de sport, au jacuzzi extérieur, aux cabines de spa et au hammam, tandis que l’aile est permet aux groupes de se détendre grâce à un bar, une cuisine, une salle à manger, un barbecue et un brasero. Un couloir de nage et un solarium situés sur une extension de la jetée offrent également une expérience de sérénité qui complète le paysage extérieur.Les terrasses des deux allées circulaires traversantes du Clubhouse sont revêtues de bois Kebony Character. Développée en Norvège, la technologie pionnière de traitement du bois de Kebony consiste à chauffer des bois résineux d'origine durable avec de l'alcool furfurylique, un produit d’origine agricole, modifiant ainsi le bois pour qu'il acquière les mêmes propriétés que les bois durs tropicaux, avec une empreinte carbone réduite. Le bois Kebony est économique et d’une couleur brune riche, rendant son choix évident pour ce pavillon ultramoderne qui respecte l'environnement et accorde une grande importance à la durabilité.Le Clubhouse de Valle San Nicolás témoigne d’une reconnaissance de la demande croissante pour des expériences bien-être luxueuses qui s’engagent en faveur de la construction durable et de la protection de sites naturels, tels que le panorama mexicain qui entoure ce lieu. D’autres touches viennent compléter la structure en bois lamellé-croisé (CLT), notamment de la pierre volcanique et un toit en chêne rouge d’Amérique.Pour Nina Landbø, Directrice internationale des ventes chez Kebony : « Le développement de Valle San Nicolás honore un engagement fort en faveur de la construction durable, sans compromis sur l’esthétique. L’installation en Kebony, avec ses tons naturels, promet une durabilité et une stabilité élevées, tout en nécessitant peu d’entretien, ce qui en fait le choix idéal pour une terrasse de pavillon au bord de l’eau. »
Il y a 2 ans et 343 jours

Six nouveaux adhérents pour France Matériaux

France Matériaux, groupement de négoces en matériaux indépendants, renforce son maillage territorial avec l’arrivée de six nouveaux adhérents. En parallèle, trois distributeurs du réseau ouvrent de nouveaux points de vente. France MATÉRIAUX accueille six nouveaux adhérents : • COSTAZ Matériaux, société familiale basée à Nangy, en Haute-Savoie, qui dispose de deux points de vente d’une surface totale de 7.000 m2 et qui a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros. • ECO-LOGIC, spécialiste en matériaux naturels et écologiques depuis 2013. Dirigé par M. Lanet, l’entreprise de Montauban (Tarn-et-Garonne) bénéficie d’une surface de vente de 4.000 m2 et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 millions d’euros en 2021. • GLC MATÉRIAUX, fournisseur de matériaux de construction et de décoration à Forcalquier dans les Alpes de Haute Provence. Dirigé par M. Scoppa, ce point de vente de 7.000 m2 a réalisé, en 2021, un chiffre d’affaires de 1,8 millions d’euros. • GROUPE DCA, dont la direction est assurée par M. Alexandre Cotut, est implanté depuis 4 ans à Noisy-Le-Grand (Seine Saint-Denis). Avec une surface de vente de 700 m2, le groupe DCA a réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 millions d’euros en 2021. • ITS MATERIAUX, dont un établissement de 700 m2 spécialisé dans les matériaux d’isolation est situé à Le Thillay dans le Val d’Oise, et qui va ouvrir un nouveau point de vente courant Juin. Dirigée par M. Adet, l’entreprise a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros. • QUINCAILLERIE SAINT-JEAN, basée en Guadeloupe et gérée par la famille POMMEZ, qui compte deux magasins. Parallèlement à l’arrivée de ces nouveaux adhérents, trois distributeurs du réseau – ENDUIT 34, ADITEC NORMANDIE et POMMIER dans le Jura – étendent leur zone de chalandise avec l’ouverture d’un nouveau magasin. Ayant des ambitions fortes de développement, FRANCE MATÉRIAUX a confié l’animation de son réseau à M. Eric MORILLON depuis Août 2021. https://www.france-materiaux.fr/
Il y a 2 ans et 343 jours

Le Groupe Kardham va concevoir le nouvel immeuble tertiaire bioclimatique de l'IRSN

Installé sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Cadarache à Saint-Paul-lez-Durance en Provence-Alpes Côte d’Azur, ce bâtiment se distingue par son architecture bioclimatique et HQE, de manière à s’intégrer dans un environnement respecté et offrir un cadre de travail de grande qualité.Destiné à regrouper les équipes de l’IRSN dans un objectif de performance et de modernisation de son parc immobilier, le futur édifice constitué de deux ailes, aura une superficie d’environ 5.400 m² (SDP), répartis sur 4 niveaux dont 1 semi-enterré.Un bâti qui dialogue avec le paysageLes équipes de Kardham ont tout d’abord porté une attention particulière à adapter le projet à la topographie, au climat et à la géographie du site hôte, le CEA de Cadarache, plus grand centre de recherche et développement en Europe sur les énergies bas carbone.La construction s’intègre ainsi dans une pinède constituée de pins maritimes de 8 à 12 mètres de hauteur conservée au maximum et qui servira d’écrin végétalisé au site de l’IRSN. Les altimétries des voiries et les parkings seront par ailleurs adaptés à la pinède pour conserver les sujets existants.Pour respecter la topographie du site, Kardham a par ailleurs opté pour des différences de niveaux pour créer un parvis surélevé, une terrasse en balcon, ou encore des gradins dans un talus formant un amphithéâtre naturel. En limitant autant que possible la hauteur du bâti en R+2, la volumétrie d’ensemble s’intègre dans ce site boisé exceptionnel et est à l’échelle des autres constructions du site.Les formes ont par ailleurs été dessinées et les couleurs choisies pour se fondre dans le paysage : le socle, en bardage couleur rouille, vient chercher la vibration et le langage du sol, en dialoguant avec ce paysage méditerranéen constitué d’aiguille de pins, de rocaille, tandis que les parties supérieures de l’immeuble viennent quant à elles discuter avec les pins et la Canopé des arbres. Les lignes verticales reprennent les inclinaisons des troncs et viennent se joindre aux ombres portées et lignages multiples. Les brise-soleils évoquent quant à eux le feuillage dans les arbres afin de renforcer la vibration des boites.Une construction durable et frugaleL’immeuble a été éco-conçu pour répondre à des attentes fortes en matière d’allègement de son empreinte carbone.Du point de vue du choix des matériaux tout d’abord, il témoigne d’une biodiversité constructive marquante : la structure, les façades et les dalles du bâtiment sont en béton armé. Les châssis vitrés sont en aluminium et se fondent dans les larges ouvertures vitrées dans l’ombre des brise-soleil. L’ensemble des matériaux de construction et d’aménagement utilisés, le bois, le verre, la végétation, etc. sont des matériaux naturels et organiques.L’édifice se veut aussi bien pensé dans son orientation et dans son utilisation du soleil et des vents, pour avoir besoin le moins possible d’équipements pour l’entretenir, le chauffer ou le rafraîchir. Ainsi, dans un souci d’économies de fonctionnement et de moyens de mise en œuvre de protections solaires, l’orientation Nord / Sud a été privilégiée.Enfin, la construction vise la certification HQE « Bâtiment Durable » niveau excellent, label E3 C1 ainsi qu’un engagement de maîtrise de la consommation d’énergie, conformément aux exigences du plan France Relance.Un édifice propice aux échanges et aux synergies La composition architecturale de l’immeuble repose sur l’organisation des fonctions qu’il abrite :Un socle regroupant les services liés aux espaces de livraison.Une ouverture horizontale traversante sur les espaces extérieurs du RDC, créant un entre-deux accueillant les services partagés et l’accueil.Les volumes suspendus flottant dans la pinède accueillant les bureaux des services de recherche. L’immeuble a par ailleurs été conçu pour proposer des centralités fortes, véritables pôles d’échanges et de convivialité :Au centre du bâtiment, à l’intersection de ses 2 ailes, un escalier décloisonné en forme de faille verticale traversante ouverte sur l’extérieur, crée du lien entre les différents services.Des polarités d’étage autour d’espaces communs : au droit de cette faille verticale sont regroupés à chaque niveau les différentes fonctions communes d’étage : espace café, archives ouvertes, espace réunion modulables, espaces de travail partagés, sanitaires. Espace privilégié du bâtiment, cette faille profite aussi d’une ouverture traversante sur la pinède des deux côtés de l’édifice.Des extérieurs conviviaux en connexion avec les services partagés du RDC : à leur Nord, un parvis d’entrée offre un large espace d’échanges ombragé, tandis qu’à leur Sud une grande terrasse offre un espace extérieur commun accessible depuis l’entrée. Enfin, à chaque pignon les escaliers sont prolongés de terrasses permettant d’ouvrir des espaces partagés sur l’extérieur.Cette centralité conviviale regroupant les bureaux de l’IRSN existe également dans sa forte connexion avec les différents bâtiments sur le site. Le hall d’entrée permet de les desservir facilement. Par ailleurs, les voies de circulations relient de manière optimale les espaces de stationnement extérieurs aux bâtiments existants. Des cheminements piétons confortables complètent le maillage du site.Des espaces de travail modulables co-conçus avec les collaborateursLes espaces de travail allient travail de réflexion et de confidentialité et travail collaboratif. Ces lieux communs, de réunion, d’échange et de convivialité, de postes de travail ouvert ou isolés dans des cocons ou derrière des claustras intimisant l’espace, sont par ailleurs flexibles et notamment équipés de cloisons pour suivre l’évolution des besoins des services. Pour une plus grande modularité, ces espaces bénéficient en outre d’un éclairage naturel direct et de grandes surfaces au centre du bâtiment.En matière de design d’espaces, Kardham accompagnera les collaborateurs de l’IRSN au travers de nombreux ateliers et entretiens pour leur permettre de se projeter dans la programmation fonctionnelle et exprimer leurs attentes et besoins en matière d’aménagement des espaces de travail et des espaces collaboratifs de proximité. Grâce à ces modules de co-conception ils pourront envisager les différents scénarios pour le positionnement des espaces communs, des typologies d’espace et de postes de travail. L’occasion aussi de passer de la dimension individuelle à celle de l’équipe, et de découvrir l’espace de travail dans son ensemble. Au final, le projet a été conçu de manière à répondre à de forts enjeux en matière de développement durable et s’inscrit dans une logique intelligente et bienveillante de respect de l’environnement et d’une plus grande qualité de vie au travail.
Il y a 2 ans et 343 jours

Le béton d'argile fait ses preuves sur le terrain en Vendée

Hoffmann Green Cement Technologies a réalisé les premiers coulages de son nouveau béton d’argile décarboné, concrétisant deux années de recherche et développement communes avec Bouygues Construction et Chryso.
Il y a 2 ans et 343 jours

Iveco renforce son offre de formations

Iveco Academy propose des modules sur l’offre produits et services de la marque. [©Iveco] Iveco renforce son offre de formations et crée l’Iveco Academy. Cette nouvelle entité regroupe des formateurs et les concepteurs de formation de la marque. Cela, afin de développer les futurs programmes d’apprentissage en phase avec leur technologie. « Cette nouvelle organisation nous permet de créer des synergies, de gagner en productivité et en réactivité, précise Natacha Rostomov, directrice d’Iveco Academy France. Ceci, en vue de préparer l’arrivée de notre offre électrique et hydrogène avec une approche globale vente et après-vente. » Iveco engagé dans la formation Ainsi, les formations proposeront des modules internationaux sur l’offre produits et services. Elles seront complétées par des modules propres au marché français pour intégrer les spécificités réglementaires nationales. De plus, l’Iveco Academy consolide les partenariats de l’industriel avec les CFA techniques pour soutenir les jeunes. Lire aussi : Bruno Solo dans la peau d’un chauffeur poids lourds d’Iveco Dans ce cadre, une formation “Sales-Export” a donc été mise en place. Elle renforce les techniques commerciales sans négliger la formation aux produits et services du groupe. Tout au long des 6 semaines d’apprentissage, l’Academy accompagnera les étudiants pour faciliter leur entrée dans son réseau. D’ailleurs, le développement de l’électro-mobilité de la marque démarrera dès le mois de septembre prochain. Il sera marqué par l’arrivée du véhicule Daily électrique.
Il y a 2 ans et 343 jours

Les isolants biosourcés s'imposent dans le paysage industriel

Anticipant les impacts de la RE 2020, les industriels diversifient leur offre et augmentent leurs capacités de production. Pour les négoces, le développement des isolants biosourcés nécessite un accompagnement de la clientèle et des moyens logistiques supplémentaires.
Il y a 2 ans et 344 jours

Sto investit dans son usine vendéenne pour répondre à la croissance du marché

L’usine de La Copechagnière de Sto bénéficie d’une extension de 130 m2 avec 3 nouveaux quais niveleurs et un parking de 2 400 m2. Cet investissement de 400 000 € permet au site de se doter d’un parking privé de stationnement pour 10 camions et d’augmenter sa capacité de traitement de 8 jusqu’à 12 véhicules par jour. Les quais niveleurs facilitent le chargement de marchandises sur les camions et le déchargement : les chauffeurs ne sont plus sollicités pour la manutention et le traitement se fait plus rapidement. « Avec une production annuelle qui va dépasser cette année les 30 000 tonnes de peintures de façade pour près de 90 références, soit l’équivalent de 55 000 palettes et 2 000 camions, il était primordial d’investir dans notre usine de La Copechagnière pour accompagner notre stratégie de développement et répondre aux besoins grandissants du secteur de la construction et de la rénovation des bâtiments », précise Didier Sager, directeur de l’usine de La Copechagnière.
Il y a 2 ans et 344 jours

Inauguration d'un nouveau parc solaire géant à Gien dans le Loiret, mais la France encore loin du compte

L'an dernier a vu un niveau record de construction de sites solaires dans l'Hexagone.A Gien, le parc de 75 ha d'une capacité de 55 mégawatts (MW) peut alimenter environ 40.000 personnes en électricité. Avec lui, le groupe pétro-gazier TotalEnergies, qui veut se diversifier, atteint désormais un total de 1 gigawatt (GW) de capacité solaire ou éolienne en France. Il vise 4 GW en 2025."Ca n'est qu'un début et TotalEnergies a bien l'intention d'être un acteur majeur de cette transformation" énergétique, a déclaré Stéphane Michel, directeur Gaz, renouvelables et électricité pour le groupe, en inaugurant les lieux vendredi sous un soleil de circonstance.Mais la France n'est à ce jour pas le pays le plus accueillant pour les renouvelables. A 13 GW de capacité, elle devrait rater son objectif pour 2023 (20 GW), et ce alors que le président Emmanuel Macron veut désormais pousser à 100 GW en 2050.Pour Stéphane Michel, en France, "le grand sujet c'est l'accès au foncier". Pour trouver des zones d'implantation, le groupe a signé une convention avec la fédération agricole FNSEA, et mène des projets pilotes dans l'agrivoltaïsme permettant de mêler productions agricole et d'énergie."Être informés"A Gien, c'est le propriétaire du terrain qui est venu voir l'énergéticien.Michel Beaumont ne savait que faire de cet espace agricole, selon lui peu fertile, dans lequel il avait investi pour tenter d'implanter un parc animalier.Le photovoltaïque, "c'est le plus beau projet qu'on pouvait faire, car on en a besoin," dit cet entrepreneur de travaux publics, qui a signé un bail de location de 20 ans, pour un montant non précisé.Le projet n'a pas fait l'objet de recours. Mais le processus a duré huit ans, entre instruction, études environnementales, fouilles archéologiques qui ont in fine réduit la surface, aménagement de mares et de haies...Pour impliquer les riverains, une part du projet (38 millions d'euros d'investissement au total), a aussi fait l'objet d'un financement participatif de 2,2 millions d'euros, souscrit par 200 habitants.Le maire (DVD) de Gien, Francis Cammal, se félicite d'un projet alliant "nature et technologie": "la triste actualité (en Ukraine) rend plus cruciale une nécessité évidente. Il faut accroître la part des énergies renouvelables et réussir ensemble la transition énergétique du pays".Il salue aussi les retombées fiscales -- plusieurs dizaines de milliers d'euros, dit-il à l'AFP -- et le "souci de concertation". "Il faut être informés, car nous nous interrogeons, par exemple, sur la durabilité des panneaux."En France, TotalEnergies affiche une certaine modestie dans ses ambitions solaires ou éoliennes."A Gien, on a trouvé un équilibre entre coût et acceptabilité. On n'est pas forcement convaincu que de plus grandes centrales puissent faire sens, si un projet doit prendre 15 ans et n'est pas garanti d'aboutir. Il n'y a pas de course à la taille pour la taille".La situation est différente aux Etats-Unis, en Inde, au Chili, en Espagne, ou au Qatar où "on met en production 800 MW au milieu du désert, et ce n'est pas un problème".Selon lui, la multinationale consacre aujourd'hui 25% de ses investissements annuels aux renouvelables et à l'électricité, en croissance organique ou en acquérant des entreprises.Le groupe commence aussi à internaliser certaines fonctions, de recherche-développement, calcul et modélisation, etc., dit encore le responsable du groupe.TotalEnergies réalise à ce jour environ 5% de ses ventes dans les renouvelables et l'électricité (y compris d'origine gazière), le reste provenant de ses activités traditionnelles.
Il y a 2 ans et 344 jours

Lidl ouvre la première plateforme logistique d’Europe ayant recours à l’hydrogène vert, grâce à ses partenaires Lhyfe et Plug Power

Lidl marque une nouvelle étape dans sa démarche de développement durableDepuis plus de 10 ans, Lidl investit pour moderniser ses infrastructures et accroître leurs performances environnementales. En 2021, l’enseigne choisit l’hydrogène vert pour assurer l’approvisionnement de ses engins de manutention et de levage sur la plateforme de Carquefou.Située au Nord de Nantes, Carquefou devient la première plate-forme logistique d’Europe à opter pour l’hydrogène vert pour faire fonctionner ses engins de manutention. Depuis le mois de janvier 2022 ce sont 98 engins de manutention (80% de la flotte logistique) qui sont alimentés par de l’hydrogène vert. Lidl s’approvisionne en hydrogène vert auprès de Lhyfe, pionnier dans la production d’hydrogène issu de sources d’énergies renouvelables et locales, puisque l’usine de Lhyfe est située à quelques dizaines de kilomètres de Carquefou. Produit à partir d’eau de mer et d’électricité renouvelable, la disponibilité de cet hydrogène vert était la condition pour réaliser ce projet, évitant ainsi le recours à une énergie fossile ou électrique pour alimenter les chariots. Lidl dispose ainsi d’une solution énergétique locale qui combine les avantages écologiques et la performance logistique.L'hydrogène pour optimiser la logistiqueLe plein pour un engin à hydrogène ne dure que de 2 à 3 minutes contre plusieurs heures pour la recharge d’une batterie plomb-acide. Une haute disponibilité des engins à hydrogène (97% du temps contre environ 50% avec la technologie plomb-acide) qui offre la possibilité à la plateforme d’optimiser le stationnement des engins en local de charge.3 bornes de recharge d’hydrogène suffisent à alimenter l’ensemble des engins de manutention du site. Il n’y a donc plus besoin d’espace dédié pour la recharge.La performance et l’autonomie des engins de manutention est constante tout au long de la vie de la pile hydrogène. La productivité des opérations logistiques n’est pas corrélée au vieillissement de la pile comme cela pouvait être le cas avec une batterie plomb-acide.Un hydrogène vert pour l'environnementL’hydrogène vert permet de décarboner significativement l’activité : il est produit à partir d’énergies renouvelables et ne rejette ni CO2, ni particules, que ce soit au moment de sa fabrication ou de son utilisation.La durée de vie des piles à combustible (10 ans) est supérieure à celle des engins à batteries plomb-acide (3 à 5 ans) ce qui induit une réduction de la fréquence de renouvellement des piles par rapport à une utilisation de batterie.Un projet ambitieux mené grâce à l'accompagnement de partenaires experts Pour accompagner Lidl dans la réalisation de ce projet, les entreprises Lhyfe, Plug Power, HRS et Jungheinrich ont étroitement collaboré afin d’adapter une solution sur mesure aux besoins de la plateforme de Carquefou (montage du dossier ICPE, design et implantation des équipements intérieurs et extérieurs, adaptation des engins aux piles à hydrogène, prévisions de la consommation en hydrogène).Plug Power est un pionnier de la pile à hydrogène pour le fonctionnement d’engins de manutention. Concrètement, Plug Power fournit, en collaboration avec HRS et Jungheinrich, les équipements nécessaires à la mise en place de la solution hydrogène. Plug Power réalisera également la maintenance de l’ensemble des équipements sur le site. Lhyfe est un pionnier mondial et pure player de l’hydrogène vert. En tant que producteur d’hydrogène vert, Lhyfe livre un hydrogène renouvelable et local produit à 75 km de la plateforme de Lidl. Pour cela, Lhyfe utilise du vent et de l’eau : un champ éolien voisin fournit l’électricité, tandis que l’eau de mer est pompée en très petites quantités, puis désalinisée et purifiée. L’électrolyseur sépare alors les éléments qui constituent l’eau (l’hydrogène et l’oxygène) pour produire l’hydrogène vert. Lhyfe sera garant de l’approvisionnement nécessaire au fonctionnement des engins de manutention, ce qui représente 75 kg/jour d’hydrogène vert au plus fort de l’activité de la plateforme. Ce volume d’achat important - 300 kg/jour à fin 2021 à 1 tonne/jour d'ici 2023 sont produits dans l’usine - permet à Lidl de contribuer au développement la première entreprise française productrice d’hydrogène vert. 2022 n'est que le point de départ de l'hydrogène vert chez Lidl En parallèle, Lidl étudie déjà la possibilité de développer l’hydrogène vert en tant que solution pour optimiser sa logistique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. A moyen terme, Lidl envisage de déployer des engins à l’hydrogène vert sur d’autres plateformes logistiques ou encore de l’utiliser pour alimenter une partie de sa flotte de camions de livraison.Pour Gregory Podda, Responsable logistique, Lidl France : « Lidl est fière d’ouvrir à Carquefou la première plateforme logistique d’Europe fonctionnant à l’hydrogène vert grâce à ses partenaires Plug Power, qui a adapté les engins de manutentions, et Lhyfe dont l’usine de production d’hydrogène vert se trouve à 75km de notre site. Avec 98 engins de manutention opérationnel et un camion de livraison à venir en 2022, Lidl croit en l’avenir de l’hydrogène vert pour optimiser sa logistique et baisser ses émissions de CO2 conformément à ses engagements. »Pour Julien Saleix, Responsable des ventes régionales, Plug Power : « La technologie hydrogène pour chariots de manutention est mature, déployée sur 165 sites et 50 000 engins à travers le monde, choisie pour les gains de productivité qu’elle procure. Pour la première fois en Europe, l’hydrogène utilisé ici est un hydrogène vert, renouvelable : Lidl fait émerger un modèle énergétique plus durable. Ce site de Carquefou associe enjeux économiques et objectifs environnementaux ambitieux. »Pour Matthieu Guesné, Président Fondateur, Lhyfe : « Nous sommes ravis de ce partenariat qui illustre parfaitement l’intérêt multiple – à la fois engagé et pragmatique – des entreprises à passer à l’hydrogène renouvelable. Après le secteur de la mobilité, les acteurs publics, Lidl ouvre la voie de l’hydrogène renouvelable au monde de la logistique, du transport et des acteurs privés. C’est un tournant très prometteur pour la transition énergétique. »
Il y a 2 ans et 344 jours

Ardian entre au capital du courtier en assurances Odealim

Cet investissement à parts égales entre les deux principaux actionnaires "permettra à l'entreprise de passer à la prochaine phase de son développement en créant un leader intégré sur le segment de l'immobilier", précise Ardian dans un communiqué.Odealim, ex-AssurCopro, réalise plus de 160 millions d'euros de chiffre d'affaires, toujours selon son nouvel actionnaire.Le montant investi n'a pas été communiqué mais il se situe dans "la fourchette basse" de la politique d'investissement de l'équipe Ardian Buyout, aux tickets compris entre 180 millions et 700 millions d'euros.TA Associates est actionnaire d'Odealim depuis 2018 et le rachat des parts d'Eurazeo PME. L'équipe de management et le fonds français Raise sont également présents au capital.Ardian possède par ailleurs une part minoritaire dans Diot-Siaci, un géant du courtage né de la fusion en fin d'année dernière de Siaci Saint Honoré et Diot.La société de gestion française se présente comme l'un des leaders mondiaux de l'investissement privé avec 130 milliards de dollars gérés ou conseillés en Europe, en Amérique et en Asie.
Il y a 2 ans et 345 jours

A Dubaï, conçu par Shaun Killa, le Musée du Futur ?

Inauguré au printemps 2022, le Musée du Futur de Dubaï (Emirats arabes unis), conçu par l’agence dubaïote Shaun Killa Design, se veut un nouveau centre mondial pour la pensée, les technologies et l’innovation du futur et un centre d’inspiration, d’innovation et de solutions aux défis et aux opportunités du développement humain. Communiqué. Le Musée du […] L’article A Dubaï, conçu par Shaun Killa, le Musée du Futur ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 347 jours

L'apprentissage booste l'emploi mais explique peu la baisse du chômage

En publiant jeudi ses chiffres définitifs de l'emploi salarié au premier trimestre 2022 (+0,3%) l'Insee a lâché une petite bombe en annonçant avoir revu fortement à la hausse (+240.000) les créations d'emplois nettes, déjà élevées, de ces deux dernières années.En conséquence selon l'Insee, au premier trimestre 2022, l'emploi salarié (public et privé) dépassait de 2,9% (soit +750.500 emplois) son niveau d'un an auparavant."Près d'un cinquième de cette hausse sur un an s'explique par le dynamisme des contrats en alternance, notamment en apprentissage", souligne l'Insee.En cause, un changement méthodologique qui conduit l'Insee à intégrer les alternants (bénéficiaires d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation) dans ses évolutions conjoncturelles de l'emploi, ce que l'Institut ne faisait pas jusque présent.Or, les alternants, qui sont des salariés, "relèvent sans ambiguïté de l'emploi, selon les définitions du Bureau international du travail (BIT)", souligne l'Insee.Quasi-doublement"L'apprentissage ayant fortement augmenté en 2020 et surtout en 2021", cette révision conduit à comptabiliser 240.000 créations d'emplois supplémentaires entre fin 2019 et fin 2021", annonce l'Institut.Selon la Direction des études statistiques du ministère du Travail (Dares), 732.000 contrats ont été signés en 2021 contre 369.000 en 2019.Ce quasi-doublement s'explique à la fois par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation, et par les aides décidées pendant la crise --5.000 euros pour l'embauche d'un mineur, 8.000 pour un majeur-- et prolongées jusque la fin de l'année.Si le contrat de professionnalisation a lui diminué sur la même période, de 218.700 à 120.600, la hausse totale des contrats d'alternance reste spectaculaire.Cela signifie-t-il pour autant que la baisse du chômage, et notamment des 15-24 ans (en diminution de 4,5 points sur un an), est due à la hausse du nombre d'apprentis ?C'est la thèse défendue par le leader LFI Jean-Luc Mélenchon qui considérait mardi sur France Inter que "le chômage est masqué par le recours à l'apprentissage" et que les apprentis "ne sont pas des embauchés".Mais différentes publications de l'Insee démente cette thèse.Au premier trimestre, le taux de chômage s'élève à 7,3% de la population active (-0,8 point sur un an), son plus bas niveau depuis 2008. Il ne baisse pas seulement chez les jeunes mais aussi chez les 25-49 ans (-0,7 sur un an) et reste stable chez les seniors (plus de 50 ans)."Mélenchon se prend pour l'Insee""Monsieur Mélenchon se prend pour l'Insee (...), sauf qu'il dit des choses fausses puisque le chômage baisse", a ironisé jeudi matin le ministre du Travail Olivier Dussopt sur LCI. Pour lui, c'est aussi "un mépris abyssal" de "dire à des gens qui sont en apprentissage qu'ils n'occupent pas un vrai emploi".Dans sa dernière note de conjoncture, l'Insee reconnait que "la forte hausse du nombre de contrats en alternance soutient nettement la progression du taux d'activité et du taux d'emploi des jeunes".Fin 2021, le taux d'emploi se situait ainsi "5,3 points au-dessus de son niveau de fin 2015 dont 2,9 points liés au développement de l'alternance".Mais cela signifie aussi que près de la moitié de la hausse de ce taux d'emploi est liée à d'autres contrats que l'alternance (CDI, CDD...).L'impact sur la baisse du chômage est lui plus limité car les entrées en contrat d'apprentissage ne sont pas dans leur majorité le fait de demandeurs d'emploi mais d'étudiants. "En 2020, 53,9% des entrants en apprentissage étaient en études avant le début du contrat et seulement 28,1% étaient déjà en apprentissage ou demandeurs d'emploi", selon l'Insee.Selon les derniers chiffres publiés par la Dares, en juillet 2021, un an après leur sortie d'études, 69% des apprentis et 49% des lycéens professionnels de niveau CAP à BTS étaient en emploi salarié dans le privé.
Il y a 2 ans et 347 jours

Électrification des usages, essor des ENR : la filière électrique a une carte à jouer

FOCUS. La transition énergétique et tout ce qu'elle embarque - électrification des usages, développement des énergies renouvelables, essor des bâtiments et villes connectés - va imposer aux entreprises spécialisées dans les technologies de l'électricité, de l'électronique et de communication d'accélérer la cadence. Aussi bien sur le plan des composants et équipements que sur celui de la main-d'oeuvre et des compétences. Mais les atouts semblent être au rendez-vous.
Il y a 2 ans et 347 jours

Les plus gros consommateurs d'énergie très peu incités à l'efficacité énergétique

Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), principale aide financière des travaux d'économies d'énergie tant pour les particuliers que les professionnels, doit permettre à la France d'atteindre près de la moitié de ses objectifs européens. Mais il est largement sous-exploité par ces secteurs.Dès lors, l'augmentation significative du volume d'obligation des CEE, tant en CEE classiques qu'en CEE précarité, semble indispensable pour inciter les secteurs consommateurs d'énergie et émetteurs de CO2 à lancer des travaux d'économies d'énergie, atteindre les objectifs nationaux et européens et consolider les filières professionnelles dont la France a besoin. Le coût de cette mesure sur les prix de l'énergie serait limité. Calculs et éclairage du groupe Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et pionnier du dispositif des CEE depuis 2008.« Il est évident que la non rehausse du marché des CEE, ce dispositif d'aide privée qui pèse plus de 5 milliards d'euros annuels, en baisse de 25 % sur 12 mois, a aujourd'hui des répercussions sociales, économiques et environnementales majeures. Sa résolution doit être un des dossiers prioritaires de la Première ministre chargée de la planification écologique. L'atteinte de nos objectifs nationaux et européens, avec près de 40 % d'économies d'énergie à réaliser d'ici 2030, en dépend ! », soutient Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.Le transport, l'industrie, le tertiaire et l'agriculture plus gros consommateurs d'énergie devant le secteur résidentiel Selon le dernier bilan énergétique de la France en 2021 publié en avril 2022, la consommation d'énergie primaire de la France en 2021 est en hausse de 7,7 % (2 769 TWh).De son côté, la consommation finale d'énergie s'établit à 1 778 TWh en 2021, dont 1 627 TWh à usage énergétique. Cette dernière a augmenté de 9,1 % et revient à son niveau de 2019.Dans le détail, la consommation d'énergie du transport s'élève approximativement à 511 TWh, soit près de 32 % du total. En parallèle, celle de l'industrie s'élève à 312 TWh, soit près de 20 %. À cela s'ajoute la consommation des bâtiments tertiaires estimée à 275 TWh, soit 17 %, et celle de l'agriculture et de la pêche autour de 50 TWh, soit 3 %.En somme, les secteurs industriels et commerciaux représentent près de 72 % de la consommation totale ! Parallèlement, les émissions de CO2 liées à l'énergie rebondissent de 8,5 % sans retrouver leur niveau de 2019, les secteurs énoncés précédemment étant responsables de près de 90 % du total.Une sous-exploitation des CEE par ces secteurs aggravée par un marché en crise Paradoxalement pour ces secteurs industriels et commerciaux, le dispositif des CEE, instrument principal de la politique énergétique en matière d'incitation aux travaux d'efficacité énergétique et de réduction des consommations d'énergie, ne représente en moyenne que 33 % des CEE délivrés depuis le 1er janvier 2022, avec le même ordre de grandeur sur les quatre dernières années. Le secteur qui profite des 67% restants est le résidentiel, représentant 28 % de la consommation d'énergie.De plus, l'actualité du marché des CEE n'est pas incitatrice à l'efficacité énergétique : le cours accuse une baisse des incitations financières de l'ordre de 30 % sur ces deux dernières années causée par la surproduction des CEE par rapport à des obligations [2] devenues insuffisamment ambitieuses.En effet, la production de CEE bat tous les records (avec des moyennes de 83 TWhc de délivrances CEE et 72 TWhc de dépôts CEE sur le début d'année 2022) pour une obligation de volume pour la 5ème période critiquée pour être mal calibrée (43 TWhc en comptant la surproduction de la 4ème période estimée à 450 TWhc, 52 TWhc par mois hors surproduction).Cette situation du marché des CEE provoque de lourdes conséquences, tant sur le plan économique, social qu'environnemental : Une baisse des aides et une augmentation des restes à charge financiers pour les travaux d'efficacité énergétique pour les particuliers et les entreprises, dans un contexte inédit d'explosion des prix de l'énergie. Plusieurs sociétés décalent, annulent ou n'envisagent simplement pas de lancer leurs projets d'efficacité énergétique en raison de la faible incitation actuelle des CEE. Une confiance rompue dans le dispositif par les utilisateurs finaux qui se retrouvent avec un reste à charge doublé ou triplé par rapport à il y a quelques mois et ne peuvent plus lancer leurs travaux.Un manque d'ambition qui se traduira par la non atteinte des objectifs français et européens en matière de baisse des consommations énergétiques alors que l'objectif 2020 a été atteint sur le fil grâce, ou à cause, du contexte sanitaire de 2020. À rappeler également que la révision de la directive efficacité énergétique devrait être actée d'ici la fin d'année, avec une augmentation probable de l'objectif 2030 actuel de 32,5% à 36%-39%.Doubler l'obligation du volume des CEE de la 5ème période pour atteindre les objectifsÀ ce titre, étant donné une moyenne mensuelle actuelle de 83 TWhc de délivrance de CEE et 450 TWhc de stocks de CEE, il est projeté une obligation CEE totale pour la 5ème période de 4 500 TWhc, soit un quasi doublement de l'objectif actuel.Avec la probable augmentation de 11 % de l'objectif européen, aujourd'hui à 32,5 % d'économies d'énergie [3] à réaliser d'ici 2030, l'obligation potentielle pourrait même s'élever à plus de 5 000 TWhc si la volonté politique était d'utiliser le dispositif pour atteindre l'objectif européen et national.Plusieurs acteurs de la filière ont émis une recommandation similaire de doublement voire de triplement des aides financières dédiées aux économies d'énergie [4], de même que la Convention Citoyenne pour le Climat [5] a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à plus de 6 000 TWhc.Pour rappel, les forfaits des fiches d'opérations standardisées sont révisés régulièrement à la baisse, compte tenu de la réévaluation des références du parc et du marché pour mieux refléter l'économie d'énergie réelle : le montant d'incitations financières versées par opération sera donc limité.Si l'on souhaite atteindre l'objectif des 700 000 travaux de rénovation annoncés par le Président lors de sa campagne de réélection, une rehausse de l'obligation du volume des CEE est indispensable afin d'augmenter considérablement les incitations financières.Cette rehausse nécessaire aura pour première incidence de diminuer fortement les restes à charge et ainsi encourager les consommateurs et les acteurs de la filière à réaliser des travaux d'économies d'énergie.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent, Hellio insiste sur l'importance d'augmenter à la fois l'obligation classique et l'obligation précarité. En effet, une rehausse de l'obligation précarité permettra de lutter contre la précarité énergétique mais ne stimulera pas les travaux d'efficacité énergétique dans les secteurs cités précédemment, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique), et laissera donc de côté les secteurs industriels et commerciaux.[1] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-en-2021-donnees-provisoires-0 [2] emmy.fr ; Prix emmy spot CL Avril 2020 : 8,46 ; Prix emmy sport CL Avril 2022 : 5,93 ; Baisse de 29,9 % [3] https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/green-deal/fit-for-55-the-eu-plan-for-a-green-transition/ [4] https://www.fedene.fr/wp-content/uploads/sites/2/2014/09/20171003-PROPOSITIONS-BD.pdf [5] https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/pdf/rf/ccc-rapport-final-seloger.pdf
Il y a 2 ans et 347 jours

Plus de 4.200 participants aux « Assises Européennes de la Transition Energétique » réunis sur le thème de la sobriété énergétique

Durant 3 jours, cette 23ème édition a rassemblé plus de 4.200 participants dans le Grand Genève sur le thème crucial de la sobriété énergétique. Retour sur cette édition 2022 qui a fait bouger les lignes de la transition énergétique.La sobriété au cœur des débats pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 Le programme de cette édition menée par plus de 300 intervenants pour 114 ateliers et 17 plénières a permis d’aller plus loin sur les deux facettes de la sobriété : la sobriété à l'échelle individuelle de ses comportements et la sobriété collective dans la manière d'organiser nos sociétés. Les collectivités et leurs partenaires ont réaffirmé leur rôle moteur dans la transition énergétique et écologique de la société. Aux côtés des co-organisateurs et en présence de la Directrice Générale de l’Office des Nations Unis de Genève, la première journée des Assises a mis à l’honneur les contextes internationaux et nationaux où les divers plans de relance doivent tenir compte de l’exigence écologique. A une échelle plus locale, Régions, métropoles et communes rurales venues de divers pays européens ont illustré comment la logique « Moins pour plus ! » se décline dans les territoires du quotidien. Au-delà de la question de l’acceptabilité du changement, celles autour de la quête de sens et de la formation à ces enjeux se sont révélées essentielles. Jean-François Caron, Fondateur de la Fabrique des Transitions, grand témoin de cette édition, l’a rappelé « Nous devons embarquer la société dans un élan de construction positive ». La deuxième journée a ainsi dressé une analyse des changements de comportements individuels et collectifs nécessaires pour réduire les consommations d’énergie. Des aspects de production et de distribution de l’énergie, les énergies renouvelables autour des questions de préservation des espaces et du foncier, mais aussi de production et distribution de l’énergie à l’heure de la nécessaire maîtrise des besoins, ont aussi fait débat. La dernière journée a réuni des territoires et des acteurs particulièrement engagés, à l’instar des territoires identifiés par l’ADEME dans le cadre du programme « Territoire engagé Transition Écologique ». Elle a également permis de présenter différents scénarios de transition énergétique et a donné la parole aux acteurs de la finance durable et du numérique. En clôture du programme des 17 plénières, la Commission Nationale du Débat Public a diffusé en avant-première son nouveau documentaire "Ma parole a du pouvoir" . Chantal Jouanno, Présidente de la Commission Nationale du Débat Public, Antonio Hodgers, Président du Grand Genève, et Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, ont questionné le thème ‘Transitions et Démocratie’ pour démontrer l’importance d’impliquer les citoyens dans les grands enjeux de la transition de demain. Le OFF dédié au Grand Public sur le territoire du Grand Genève, qui offre depuis le 10 mai plus de 180 animations sur le territoire, se poursuit jusqu’au dimanche 5 juin 2022. Voir le programme à cette adresse. Bordeaux Métropole aura le plaisir d’accueillir les prochaines Assises Européennes de la Transition Énergétique au Palais des Congrès de Bordeaux les 23, 24 et 25 mai 2023.Le replay des 17 plénières des Assises Européennes de la Transition énergétique 2022 est disponible ici.Retour sur les moments forts de cette 23ème édition des Assises :1/ Le « Carrefour des Métiers de la Transition Énergétique » a reçu 1.000 jeunes de 14 à 17 ans, en quête d’orientation, mais aussi 250 jeunes diplômés, personnes en reconversion professionnelle et demandeurs d’emplois, pour découvrir les nombreuses perspectives de formations et d’emplois offertes par le secteur de la transition énergétique, avec un focus sur 4 thèmes – l’habitat, la mobilité, le numérique, et l’économie circulaire.2/ Lancement du projet GoH, la première filière hydrogène verte 100% suisse avec la présentation du premier camion 40 tonnes à l'hydrogène rejetant uniquement de l'eau.3/ Publication des dernières études de l’ADEME sur le thème « ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES »Étude « Les bénéfices liés au développement des énergies renouvelables et de récupération en France » qui évalue les bénéfices économiques et climatiques liés à la diminution des importations de combustibles grâce au développement des EnR.Étude « Coûts des énergies renouvelables et de récupération en France », qui fait le point sur leur coût de production.Étude « Éolien et immobilier », qui objective l’évolution des prix de l’immobilier à proximité des parcs éoliens.4/ Des signatures clés :SYANE (Syndicat des énergies et de l’aménagement numérique de la Haute-Savoie) et Pôle métropolitain du Genevois français : mise en place d’un contrat chaleur renouvelable, aide à la structuration des Centrales Villageoises, accompagnement des collectivités à la gestion de l’éclairage urbain et partage de données cartographies.GRDF et Énergie Partagée : expertises au service de la réussite des projets biogaz pour développer des projets exemplaires comme methamoly, qui unit agriculteurs, collectivités et partenaires industriels.l'Agence du Climat de Strasbourg et l'Agence locale de l’énergie rejoignent le réseau FLAME.Territoire Énergie Loire et Énergies Demain : poursuite du déploiement de l’outil de planification énergétique« PROSPER », aidant les collectivités à prioriser les investissements en faveur de la transition énergétique.Lancement du Label ZEST par la Communauté de communes du Pays Rochois, pour la valorisation en circuitcourt des déchets liquides transformés en BioGNV"Mon Éclairage Public" entre le SYANE et France Nature Environnement5/ Six visites terrains dans le grand Genève, un territoire en action dans la transition énergétique :Des visites thématiques guidées par des initiatives exemplaires et innovantes, ont été organisées à Energie lacustre, réseau d’anergie et récupération chaleur fatale du CERN, méthanisation agricole, écologie industrielle, éco-quartiers, …6/ Et beaucoup d'autres témoignages et retours d'expériences qui ont mis à l'honneur les différents partenaires présents au sein du village de la transition.
Il y a 2 ans et 347 jours

BHS-Sonthofen rachète Eurostar Concrete Technology

BHS-Sonthofen rachète l’Italien Eurostar Concrete Technology. [©BHS-Sonthofen] Le spécialiste allemand du malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS-Sonthofen vient d’annoncer le rachat de l’industriel italien Eurostar Concrete Technology. Effective depuis le 18 mars dernier, l’opération fait suite au choix de Mario Zaccaron, Pdg d’Eurostar, de céder son entreprise… Ceci, à un constructeur de machines renommé, afin de garantir son développement dans le futur. Pour BHS-Sonthofen, cette acquisition constitue une formidable opportunité d’élargir son propre portefeuille d’équipements, en y ajoutant des malaxeurs planétaires. Pouvant traiter des gâchées jusqu’à 6 m3. A partir de maintenant, ces technologies de malaxage complémentaires offrent aux clients des deux entreprises une plus grande flexibilité, en termes d’équipements et de services. Une nouvelle offre de malaxeurs planétaires Les malaxeurs planétaires sont souvent utilisés pour la production de bétons pour la préfabrication et de bétons spéciaux en BPE. L’acquisition d’Eurostar Concrete Technology correspond à la volonté de BHS-Sonthofen de consolider, à long terme, sa position de partenaire compétent dans le domaine des malaxeurs de haute qualité. « La combinaison de malaxeurs discontinus à doubles arbres horizontaux et de malaxeurs planétaires va nous permettre de réagir d’une manière plus spécifique aux exigences de nos clients », souligne Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. Ces attentes comprennent, d’une part, des options flexibles pour les applications les plus diverses et, d’autre part, un réseau de services après-vente vaste et fiable. Grâce à cette fusion, les clients d’Eurostar bénéficient de sites supplémentaires de SAV, à savoir ceux de BHS-Sonthofen. Mais aussi d’une gestion globale et complète des pièces de rechange, dans le monde entier. « Pour les constructeurs d’unités de production du béton et les partenaires commerciaux, cette extension signifie un portefeuille de produits encore plus attractif, d’un niveau technique élevé et doté d’une technique d’entraînement robuste », poursuit Dennis Kemmann. Comme les malaxeurs à doubles arbres horizontaux de BHS-Sonthofen, ceux d’Eurostar Concrete Technology disposent d’entraînements conçus sur mesure. La marque Eurostar est maintenue Par ailleurs, les modèles commerciaux des deux industriels se complètent, tous deux étant fabricants d’équipements destinés à des clients finaux, à des constructeurs d’installations et à des revendeurs. « Ce n’est qu’une des nombreuses raisons qui font que BHS-Sonthofen est notre partenaire idéal, confie Mario Zaccaron. Eurostar Concrete Technology et BHS-Sonthofen profiteront toutes les deux de cette acquisition. Grâce à l’expérience et au vaste réseau de BHS-Sonthofen, nous pourrons encore améliorer l’efficacité de notre production et aussi conquérir de nouveaux marchés. » A l’issue de cette fusion, la marque Eurostar Concrete Technology est conservée et Mario Zaccaron, confirmé à son poste de président. De même, la continuité des activités commerciales est assurée sur le site d’Eurostar, près d’Udine, en Italie. L’objectif final est de pérenniser la position de l’industriel sur ces marchés, tout en poursuivant le développement de l’offre de malaxeurs. BHS-Sonthfen confirme vouloir continuer à travailler avec le réseau habituel existant mis en place par Eurostar. Ainsi qu’avec les personnes déjà en charge du développement technique et commercial.
Il y a 2 ans et 348 jours

Trois pré-commandes de fossilisateurs pour Néolithe

Les fossilisateurs de Néolithe sont des unités de traitement de déchets non-recyclables, d’une capacité de 20 t/j jour pour une emprise au sol de 400 m2. [© Fabien Tijou] Néolithe annonce la signature de trois pré-commandes de fossilisateurs, avec des acteurs français majeurs que sont Corudo, Eurovia et le groupe Cheval. Ces fossilisateurs constituent des unités de traitement de déchets non-recyclables mises au point par Néolithe. Cœur du process, d’une capacité de 20 t/j jour, ils nécessitent une emprise de seulement 400 m2 au sol. Ces unités transforment les déchets en granulats, une alternative immédiate à l’enfouissement et à l’incinération. L’objectif ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux méthodes traditionnelles de traitement des déchets. Lire aussi : Maine-et-Loire : Néolithe crée son site industriel « Néolithe est en pleine transition, d’une phase de recherche et développement intensive à une phase de déploiements, sur le terrain, de son procédé de fossilisation des déchets. La signature de ces trois pré-commandes témoigne de la volonté des entreprises françaises de divers secteurs, d’agir pour répondre aux problématiques environnementales. Ce résultat nous encourage à poursuivre nos démarches pour atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif que nous nous sommes fixés de huit pré-commandes de fossilisateurs », déclarent Nicolas Cruaud, Clément Bénassy et William Cruaud, co-fondateurs de Néolithe.
Il y a 2 ans et 348 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 2 ans et 348 jours

Le CSTB crée une nouvelle Direction dédiée à l'Eau, confiée à Maxime Roger

L'eau, à l'échelle du bâtiment et de la ville, est un sujet qui croise de nombreux enjeux. Pour répondre à l'ensemble des thématiques associées, en partant des besoins des acteurs, depuis les fabricants et prescripteurs, jusqu'aux usagers, le CSTB crée une direction dédiée : la Direction de l'Eau. Cette nouvelle Direction regroupe des activités transverses : Recherche & Développement, essais, évaluation et certification. Elle réunit pour cela des équipes spécialistes de la question, issues des anciennes directions Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration (CAPE) et Hydraulique et Équipements Sanitaires (HES), dans un objectif de synergies et de transversalité, pour adresser les nouveaux enjeux de la gestion durable de l'eau. Maxime Roger en est nommé Directeur opérationnel, par Etienne Crépon, Président du CSTB. En savoir plus : Communiqué de presse juin 2022
Il y a 2 ans et 348 jours

Augmentation de capital de 20 millions d'euros pour la filiale du groupe Poujoulat Euro Energies

Le marché du bois énergie connaît une croissance en volume très forte portée par l'augmentation du parc d'équipements (poêles, inserts, chaudières, …) et le recours plus systématique à une énergie toujours plus compétitive au regard des tensions sur les marchés du gaz, du fioul et de l'électricité.La montée en gamme des appareils (labellisés Flamme Verte et Eco Design) nécessite, par ailleurs, une offre très qualitative de biocombustibles adaptés aux exigences de rendement énergétique et d'hygiène de combustion. Avec sa gamme haute performance (bois de chauffage certifié, granulés de bois, bois d'allumage, bûches densifiées) Euro Energies répond dès à présent à la nouvelle réglementation publiée au Journal Officiel de la République Française le 31 mars dernier.Dans ce contexte, les actionnaires d'Euro Energies ont décidé de souscrire à une augmentation de capital de 20 millions d'euros afin de préparer l'entreprise à la massification de son offre dans les meilleurs délais. D'ores et déjà leader français sur ses marchés, Euro Energies a pour objectif de tripler son chiffre d'affaires à l'horizon 2025.L'augmentation de capital permettra d'accroître les capacités des sites existants, de financer et/ou cofinancer de nouvelles unités de production pour accompagner les évolutions quantitatives et qualitatives du marché du bois énergie.Euro Energies va donc poursuivre ses investissements industriels et logistiques autour de ses deux marques de référence (Woodstock et Crépito) et renforcer ses partenariats stratégiques. Le retour d'expériences de ses 4 premières usines, les relations de confiance nouées avec ses fournisseurs depuis quinze ans et la rentabilité positive, en forte progression, sont des atouts décisifs pour accélérer la croissance.Cette nouvelle étape s'inscrit pleinement dans la stratégie de long terme et RSE du groupe Poujoulat s'appuyant sur la qualité, l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la production locale.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du groupe Poujoulat déclare : « depuis 15 ans notre ambition est de structurer un marché de biocombustibles haute performance. La qualité des combustibles est un gage indispensable pour répondre aux enjeux de la qualité de l'air et de la performance énergétique. Le bois énergie crée par ailleurs beaucoup de valeur et d'emplois dans les territoires. Nous remercions nos partenaires historiques, Océan Participations et Volney Développement, qui nous accompagnent fidèlement depuis plus de 10 ans. »Pierrick CHARROT et Bruno DESLANDES, pour Océan Participations, déclarent : « Nous sommes ravis de pouvoir accompagner Frédéric COIRIER et ses équipes dans cette nouvelle étape de développement du groupe. Ce partenariat illustre parfaitement notre volonté de soutenir les entrepreneurs qui font la dynamique de notre territoire. »Fabien POIRIER, pour Volney Développement, déclare : « Volney Développement, aux côtés d'Océan Participations, confirme sa vocation à accompagner les entreprises en fort développement. En particulier dans le contexte actuel, le projet de production d'énergie renouvelable d'Euro Energies et sa capacité à construire des partenariats dans le long terme prend tout son sens. »
Il y a 2 ans et 348 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires.

Créé en novembre 2017, INTAIRIEUR®, le label pour la qualité de l’air intérieur était jusqu’en mai dernier réservé aux logements collectifs. Après avoir lancé en 2021 une version destinée à la maison individuelle isolée, le label continue son développement et étend aujourd’hui son champ aux bâtiments tertiaires neufs. INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des […]
Il y a 2 ans et 348 jours

Diderot Real Estate annonce la signature du parc Quatuor composé de 4 bâtiments clé-en-main

Avec ce projet, Diderot s’affirme aujourd’hui comme l’acteur de référence en matière d’immobilier d’entreprise sur-mesure en région.Diderot, partenaire de confiance des territoiresConstruire des bâtiments sur-mesure et ainsi contribuer au développement du tissu économique régional, c’est la raison d’être de Diderot Real Estate depuis plus de 10 ans.C’est dans cet esprit de partenariat que l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine Aval (EPAMSA) et Diderot ont collaboré étroitement pour rendre possible ce projet complexe à Buchelay, au cœur de ZAC Mantes Innovaparc.Ce territoire stratégique situé à proximité de l’autoroute A13 connaît un fort développement, incarné par de grands projets d’aménagement, la réhabilitation de la Halle Sulzer ou encore la mise en service de la gare Eole, qui reliera Paris en moins 40 minutes dès 2024.Un projet qui exprime tout le savoir-faire de DiderotAu cœur de cette ZAC qui se développe sur 58 hectares, Diderot lance aujourd’hui QUATUOR, un parc d’activités qui accueillera 4 nouveaux bâtiments, conçus avec l’agence d’architecture Franc, pour une surface totale de plus de 10.000 m2.Le programme QUATUOR s’est appuyé sur la méthodologie Diderot, afin de co-concevoir avec chacun des utilisateurs des bâtiments performants, adaptés à leurs enjeux organisationnels et leurs ambitions environnementales (RT 2012-20%, labellisation BREEAM).Parmi les utilisateurs qui ont choisi de s’installer dans le parc QUATUOR : le Groupe ACCEDIA et sa filiale SAFIR (bâtiment mixte : siège social, showroom, production), le centre de services partagés de RATP Développement (bureaux) et l’entreprise PROMUSEUM (bâtiment mixte : siège social, showroom, activités). ALTO, un quatrième bâtiment d’activités, est en cours de commercialisation. Les travaux qui seront pilotés par GSE commenceront en 2022, pour une livraison prévue en septembre 2023.Avec ces 4 opérations engagées simultanément, Diderot démontre à nouveau sa capacité à satisfaire des attentes variées des futurs occupants, tout en apportant un soin particulier au traitement architectural et paysager, qui fait sa signature.
Il y a 2 ans et 348 jours

SNBPE : Vingt mille lieux sous la terre 

Pour le SNBPE, les sous-sols peuvent devenir une alternative à la construction en surface. [©SNBPE] Le sous-sol peut devenir un espace durable pour la construction de demain. Il propose des caractéristiques idéales pour abriter des humains. En effet, les souterrains protègent des intempéries et offrent une isolation thermique naturelle optimale. L’Homme exploitait déjà les sous-sols, notamment pour ses ressources comme le pétrole, ou des minéraux, tels que le fer, le cuivre ou l’or. Mais les souterrains intéressaient aussi pour sa disponibilité. Sous la surface, se cachent des étendues illimitées qui pourraient se transformer en autant d’espaces de vie. C’est pourquoi le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) s’est intéressé au développement urbain en milieu souterrain. Il considère les souterrains comme un “partenaire” pour l’homme. La question de l’aménagement des sous-sols est une chose. Utiliser des méthodes de décarbonation en veillant à respecter les objectifs de Zéro artificialisation nette (ZAN1) en est une autre. Et pour cela, le SNBPE propose le projet national (PN) “Ville 10D – Ville d’idées”. Le projet “Ville 10D” du SNBPE Monique Labbé (directrice du projet) et Jean-François David, architectes acteurs du PN ont fait part de leurs ambitions pour développer la recherche sur la contribution du sous-sol au développement urbain. Ils publieront d’ailleurs leurs solutions sous la forme d’un guide, dont la sortie est prévue pour septembre prochain. Cet ouvrage sera élaboré à partir des résultats de 34 rapports de recherches sur le sous-sol. Lire aussi : Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents « C’est un guide très pratique qui sera un outil pour utiliser les souterrains, » déclare Monique Labbé. “Ville 10D” veut prouver qu’il existe une alternative crédible à la construction en surface. Il sera à destination des acteurs de l’aménagement, en particulier pour les professionnels du bâtiment. Les rapports de recherche ont été simplifiés pour toucher le plus grand nombre d’acteurs dans ce projet. « Nous ne voulons pas nous adresser qu’aux chercheurs, explique Jean-François David. Notre solution se doit d’être accessible à tous. » Les limites de la construction en sous-sol En revanche, l’extension vers les sous-sols pour respecter les objectifs de la ZAN pose question. Est-ce une bonne solution que de construire dans les souterrains pour lutter contre l’étalement urbain ?En effet, l’urbanisme prend une place importante à la surface. Mais creuser dans le sol pour créer de nouvelles civilisations revient à s’étendre davantage. Au final, l’expansion des territoires se fera à la fois de façon horizontale et verticale.De plus, certaines terres dans les régions du monde sont dangereuses pour l’Homme. Elles peuvent être soumises à des risques d’inondations ou de séismes. Une étude sur les zones non exploitables devrait être effectuée pour ensuite repérer les endroits idéaux pour s’installer. 1Démarche qui consiste à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles.
Il y a 2 ans et 348 jours

Nouveau vitrificateur invisible VX302i pour protéger et préserver la beauté naturelle des parquets

Ces dernières années, le parquet aspect bois brut a le vent en poupe. À la fois moderne et intemporel, authentique et chic, il s’adapte à tous les aménagements intérieurs et contribue à offrir une ambiance cosy et chaleureuse aux pièces à vivre.Pour répondre aux attentes des utilisateurs qui souhaitent protéger leur parquet, sans le réchauffer ni le jaunir, Cecil Professionnel retravaille sa gamme avec une nouvelle référence, le vitrificateur VX302i.Innovante, sa formulation haute performance valorise les bois bruts et apporte au parquet une protection parfaitement invisible !Conçu et fabriqué en France, le nouveau vitrificateur VX302i, mis au point par le service Recherche & Développement, allie haute technicité et confort d’utilisation tout en conservant l’aspect brut du parquet et le toucher bois. Ce nouveau vitrificateur répond totalement à la tendance du marché qui est de conserver la beauté naturelle des parquets.Une finition « effet bois brut » bluffanteLe nouveau vitrificateur invisible VX302i Cecil Professionnel protège le parquet, tout en préservant la beauté naturelle du bois. Il offre un beau rendu pour les intérieurs tendance et contemporains en gardant un aspect brut invisible, sans jaunir ou réchauffer le bois ce qui est généralement le cas d’un vitrificateur classique incolore lors de l’application.Compatible avec toutes les essences de bois (sauf les bois foncés ou exotiques), il s’applique sur tous les supports bois intérieurs (parquets, boiseries, plinthes…) neufs ou anciens et est idéal pour les chambres et les pièces à vivre.Haute performance, sa formulation en phase aqueuse lui permet d’être aussi résistant aux chocs qu’un vitrificateur polyuréthane. Elle offre une finition durable avec une excellente résistance aux chocs, aux taches, à l’abrasion et aux rayures.Son aspect mat profond ne réchauffe pas le bois. L’effet invisible sur les chênes et les essences claires est bluffant et son toucher brut est très agréable.Classé A+ et disposant de fiche FDES, le vitrificateur VX302i est d’un grand confort d’utilisation.Monocomposant, il est prêt à l’emploi et sèche très rapidement, ce qui permet une application de 2 à 3 couches en une journée.Consommation : 15 m2/L - Conditionnement : 1 L, 2,5 LPrix de vente conseillé 2,5 L : 70,95 euros TTCPoints de vente : Négoces en matériaux
Il y a 2 ans et 349 jours

Quand l'inflation menace les énergies vertes

Plombé par le renchérissement du fret et de matières premières vitales, le coût d'investissement pour construire de nouvelles capacités solaires et éoliennes terrestres a crû de 15 à 25% entre 2020 et 2022, soldant une décennie de baisse, a calculé l'Agence internationale de l'énergie. L'électricité d'origine renouvelable reste compétitive face aux autres énergies, ajoute l'AIE, mais le maintien attendu sur au moins 2022 et 2023 de coûts d'installation plus élevés qu'avant-Covid pourrait compliquer son accélération.En un an, le prix du cobalt a plus que doublé, quand, de janvier 2021 à mars 2022, le nickel gagnait 94%, l'aluminium 76%, le cuivre 34%... Le lithium a même crû de 738% sur cette période (contre +13% de moyenne annuelle ces dix dernières années).Ainsi le prix des modules photovoltaïques, divisé par quatre en cinq ans, a-t-il augmenté de 16% l'an dernier. Le coût de l'éolien a pris 9%: l'offshore en particulier subit le surcoût des métaux rares et du cuivre, qui affecte aussi câblages et raccordements. Quant aux batteries lithium-ion des voitures électriques, la part des alliages de cathodes est passée de 3% du coût total en 2015 à plus de 20%, note l'AIE..."Le lithium s'est envolé car la demande a doublé en 2021 et l'offre n'a pu suivre. C'est un petit marché, et une moindre hausse de la demande fait bouger massivement les prix", explique à l'AFP Tae-Yoon Kim, analyste pour l'AIE.Résultat, "les minerais critiques menacent une baisse des coûts qui durait depuis au moins 10 ans dans les technologies renouvelables", souligne M. Kim, avec "des conséquences majeures sur les besoins de financement de la transition énergétique dans le monde"."Trou d'air"En France, la filière sonne l'alarme. Dans le solaire, des projets équivalant au total à 2,1GW de production électrique, soit l'essentiel, qui théoriquement étaient prêts pour 2022, sont stoppés en raison de surcoûts (métaux, transports, acier, taux d'intérêt et même flambée des marges des agrégateurs commercialisant le courant), a recensé le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le constat vaut dans l'éolien, la petite hydroélectricité et même le biogaz.En cause, des contrats signés avant le boom des coûts, contractualisant un prix de l'électricité à des niveaux ne couvrant plus les frais. Et pas question de se rattraper sur la hausse des prix de marché, puisque l'exploitant doit restituer à l'Etat la différence avec celui acté dans son contrat.Alors que la France attend 3 GW de solaire additionnels par an, "on risque un trou d'air en perdant ces projets", dit Alexandre Roesch, délégué général du SER, qui demande une indexation, avec un prix garanti plus élevé, par exemple 70 euros/MWh, ce qui resterait bien inférieur aux prix actuels du marché à 150 ou 200 euros."Cela restera de toute façon profitable à la collectivité", dit-il. Les énergies renouvelables restent compétitives, a fortiori en pleine flambée des énergies fossiles et face aux "prix moyens observés ces six derniers mois sur les marchés de gros de l'électricité", souligne aussi l'AIE.Elle appelle cependant Etats et industriels à "agir sérieusement" pour "diversifier leur approvisionnement en matières premières", impératif mis en lumière par la crise avec la Russie -- 2e producteur mondial d'aluminium, de cobalt, de platine..."Il existe encore des marges pour réduire les coûts", dit M. Kim : "d'abord, investir dans de nouveaux projets miniers. Les prix se stabiliseront seulement quand une offre nouvelle sera disponible".L'AIE préconise une mise à jour des connaissances géologiques, notamment dans les pays en développement. "Et il y a de la marge pour développer des projets aux Etats-Unis, Canada, Amérique latine..." : à partir de 2023, de nouveaux sites doivent commencer à produire du cobalt en République démocratique du Congo, du nickel en Indonésie et au Canada, du lithium en Australie, du cuivre en Amérique latine..."Mais il en faudra plus", note l'expert, qui ajoute que les industriels devront aussi innover pour réduire fortement leurs besoins en métaux.
Il y a 2 ans et 349 jours

Une 3e site de production à Dunkerque pour HGCT

H3, le nom que portera l’unité de production d’Hoffmann Green à Dunkerque, aura une capacité de production de 250 000 t/an. [©HGCT] L’industriel Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé qu’il allait franchir une étape clef de son développement, en construisant son 3e site de production sur un terrain de 5 ha appartenant au Grand port maritime de Dunkerque. Idéalement situé (à proximité d’un embranchement ferroviaire et fluvial), le site offre un nouvel accès maritime qui fera la jonction avec les silos de stockage situés sur le port de La Rochelle. Une capacité de production de 250 000 t/an Cela correspond aussi à la stratégie du Grand port maritime de Dunkerque (GPMD) que de développer l’industrie génératrice de nouveaux flux maritimes sur ses terminaux portuaires. « Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité d’accueillir Hoffmann Green, un acteur de la transition énergétique qui contribue fortement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment. Cette implantation démontre nos engagements aussi bien dans l’innovation qu’en matière sociétale et environnementale », précise Maurice Georges, président du GPMD. H3, le nom que portera l’unité de production d’Hoffmann Green Cement à Dunkerque, aura une capacité de production de 250 000 t/an et pourra cibler les marchés des Hauts-de-France, de l’Ile-de-France mais aussi du Benelux. Le démarrage de la construction de l’usine H3 devrait débuter durant le 1er semestre 2023 pour une réception prévue à la fin de l’année 2024. Construit intégralement à partir de ciments décarbonés sans clinker Hoffmann Green Cement, H3 sera la copie du site vendéen H2. Dernier avantage : HGCT aura un accès direct à une de ses ressources. A savoir, le laitier de hauts fourneaux Ecocem, également produit sur la zone portuaire de Dunkerque.
Il y a 2 ans et 349 jours

Eolien flottant : le financement de la ferme pilote du golfe du Lion est bouclé

ENR. Après cinq ans de développement, le projet pilote des éoliennes flottantes du golfe du Lion (EFGL) vient de franchir une étape importante, en finalisant son financement. Mise à l'eau prévue fin 2023.
Il y a 2 ans et 349 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 2 ans et 350 jours

Descours & Cabaud mise sur le développement de ses marques propres

STRATÉGIE. Le groupe Descours & Cabaud, spécialisé dans la distribution d'équipements pour l'industrie et le bâtiment, annonce la création d'une marque dédiée aux produits de la construction. Jusqu'à présent, cette catégorie de produits était sous la bannière Ospial, avec les gammes d'Équipements de Protection Individuelle (EPI).
Il y a 2 ans et 350 jours

Centre commercial GINKO 2 , un projet hors norme sur Bordeaux

Un exemple de mixité architecturale Depuis plus de 10 ans, la ville de Bordeaux enregistre une croissance démographique soutenue, donnant lieu à un développement urbain continu. Situé dans le nouveau quartier de Bordeaux Lac, au nord de la ville, le nouveau centre commercial GINKO 2 vient renforcer la tendance actuelle à créer des zones de […]
Il y a 2 ans et 350 jours

Menuiseries aluminium Sapa : des développements spécifiques pour la rénovation et une gamme riche pour les surélévations

Besoin de remplacer les menuiseries d’un appartement de style haussmannien ou d’un petit bâtiment tertiaire pour une mise en conformité thermique ? Envie de passer des fenêtres bois ou PVC à des modèles aluminium pour donner un esprit plus contemporain à une ancienne bâtisse ou à un pavillon des années 70 acquis récemment ? Pour […]
Il y a 2 ans et 350 jours

L'UE, l’État et la Région au soutien d'une usine contestée de laine de roche dans l'Aisne

L'usine Rockwool recevra 10,6 millions de fonds européens et de l'Etat dans le cadre du plan France Relance, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué.La région Hauts-de-France avait déjà annoncé fin mai 2 millions d'euros de financement, sur un investissement total annoncé de 130 millions d'euros. Le projet d'usine a été sélectionné par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en raison de sa contribution à la "décarbonation de l'industrie" selon Rockwool.Mais le développement de cette usine est régulièrement contesté depuis plusieurs mois par des habitants, qui étaient encore plusieurs centaines à manifester fin mai. Ils craignent qu'elle devienne "une des plus polluantes de France", en raison notamment du rejet dans l'air de produits toxiques comme les phénols, les formaldéhydes et l'ammoniac.La laine de roche, comme la laine de verre, isolant efficace et peu coûteux, est décriée en raison des pollutions entraînées par son processus de production, et de la difficulté à la recycler.Le 31 mars 2021, le préfet de l'Aisne avait délivré à Rockwool, leader mondial de la fabrication d'isolants en laine de roche, une autorisation d'exploiter dans une Zone d'aménagement concertée (ZAC) du village de Courmelles, au sud de Soissons.Le projet avait pourtant reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur. L'enquête publique concluait que les nuisances, liées notamment à l'impact environnemental de cette usine qui emploierait quelque 130 personnes, l'emporteraient sur ses avantages.Le conseil municipal de Courmelles s'était lui aussi prononcé, à l'unanimité, contre cette implantation, et un collectif de médecins a alerté sur le rejet de substances toxiques dans l'atmosphère (particules fines, ammoniac, acide chlorhydrique...).Parmi les opposants au projet, le député LREM candidat à sa réélection Marc Delatte.Des recours ont été déposés au tribunal administratif contre l'arrêté préfectoral.
Il y a 2 ans et 350 jours

Le Groupe LP Promotion obtient le label « Engagé RSE » niveau Confirmé

Un label qui vient récompenser les actions du Groupe LP PromotionDoté de quatre niveaux de labellisation – Initial, Progression, Confirmé et Exemplaire – le label « Engagé RSE » est délivré par l’AFNOR, un organisme de certification indépendant. Il vise à évaluer la maturité des démarches RSE des organisations sur la base de la norme internationale ISO 26000.En 2018, LP Promotion avait obtenu le label « Engagé RSE Progression » (second niveau de la certification). Quatre ans plus tard, à l’occasion de son audit de renouvellement, la progression significative de la démarche RSE du Groupe a été soulignée. La formalisation de sa raison d’être, l’entrée des managers au capital, le calcul de son empreinte carbone et la sensibilisation de ses équipes via des séminaires, des fresques de la construction ou la mise en place d’écogestes sont les points forts mis en œuvre depuis 2018 et relevés par les évaluateurs de l’AFNOR.La prise de participation du Groupe dans Briques Technic Concept (société tarnaise de fabrication et distribution de briques en terre crue compressée) en 2021 confirme également la maturité de sa démarche RSE. Un premier projet porté par LP Promotion à Biganos témoigne déjà de son soutien effectif à la filière terre crue (voir encadré). D’autres projets emblématiques sont en cours de développement.C’est grâce à ces actions que le promoteur reçoit aujourd’hui le label « Engagé RSE » Confirmé (niveau 3).Un plan d’actions ambitieux pour répondre aux enjeux de demain Pour aller plus loin et s’assurer d’améliorer sa performance RSE, le Groupe LP Promotion a d’ores et déjà engagé de nouvelles actions, en lien avec des prestataires spécialisés : La définition d’une stratégie climat afin de définir des leviers d’actions pour réduire son empreinte carbone. L’utilisation de la calculette biodiversité pour mesurer dès l’étude des opérations les impacts en termes d’artificialisation et de biodiversité. La mise en place d’une feuille de route économie circulaire pour favoriser l’expérimentation du réemploi sur des opérations.Zoom sur Elémen’Terre, premier projet en terre crue du Groupe à Biganos La résidence Élémen’Terre à Biganos se compose de 115 logements et d’un commerce en rez-de-chaussée. Ce projet innovant vise le niveau de performance E2C2, labellisant les bâtiments à Énergie positive et réduction Carbone.Chiffres-clés :1500 tonnes de matériaux biosourcées et géosourcés (majoritairement du bois et de la terre crue) utilisés pour la construction193 tonnes de CO2 par an économisés* grâce à l’intégration d’une chaufferie Biomasse avec granulés bois, provenant de forêts locales.530€ économisés sur la facture annuelle d’énergie pour les usagers d’un appartement T3**.25% de gaz à effet de serre en moins grâce à la brique en terre crue compressée (BTC) mise en place au niveau des murs par rapport au béton.*en comparaison avec un chauffage gaz** en comparaison avec un chauffage électrique