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Résultats de recherche pour entreprise construction

(3265 résultats)
Il y a 4 ans et 322 jours

Covid : l'Etat dévoile un arsenal de mesures pour soutenir les entreprises

ANNONCES. Les pouvoirs publics viennent d'annoncer une série de mesures visant à soutenir économiquement les entreprises du secteur de la construction en cette période difficile. Au programme : soutenir les trésoreries, les carnets de commande, et adresser le sujet des surcoûts liés aux mesures sanitaires.
Il y a 4 ans et 322 jours

Le SNEP présente son étude "Perception et usage du PVC par les architectes"

La parole aux architectesLorsque la parole leur est laissée pour parler du PVC, il en ressort les points suivants :Le PVC est un matériau très intéressant pétri de qualités,Il est un bon compromis entre le bois et l'aluminium,Il demeure nécessaire et irremplaçable,Ses qualités indéniables sont : facilité d'entretien, haute recyclabilité, performance thermique et durabilité.Cette perception du PVC par les architectes en fait un matériau de choix sur leurs chantiers. Selon l'étude, 71,6% du panel estiment que le PVC est un matériau intéressant.Les qualités du PVC selon les architectesLes qualités intrinsèques du PVC sont connues et reconnues par les architectes qui citent spontanément :Son aspect économique, qu'ils prescrivent aussi bien pour les logements sociaux que chez les particuliersSes performances techniques, avec sa rapidité de mise en œuvre, ses performances énergétiques, ses performances d'isolation, son excellente durée de vie, sa résistance à l'humidité, sa simplicité d'entretien, ou encore le large panel de couleurs et de personnalisation qu'il offre.L'utilisation du PVC dans le bâtimentPlus de 75% du PVC est utilisé dans le bâtiment. Ce matériau incontournable trouve sa place dans de nombreuses applications, mais quelles sont celles où les architectes y voient un intérêt prioritaire ? Pour les fenêtres pour 69,7%, pour les revêtements de sols pour 77,4%, et jusqu'à 90,4% pour les applications sanitaires (plomberie...).La fenêtre PVC : le choix des architectesEn France, près 3 fenêtres sur 5 sont en PVC. Et les architectes y sont pour quelque chose ! Pour la rénovation, 52,1% des architectes recommandent la fenêtre PVC. Pour une construction neuve, ils sont 53,4% à la prescrire. Quelles raisons ressortent parmi de multiples motivations ? Son coût imbattable à 39,7%, son excellente isolation thermique à 11,1%, à la demande du client à 9,5%, son excellent rapport performance/prix à 8,5%.Fenêtre PVC, bois ou aluminium ?Lorsque l'on demande aux architectes de comparer les menuiseries PVC, bois et aluminium, la fenêtre PVC tire son épingle du jeu sur le prix où il demeure sans conteste le matériau le plus concurrentiel.Mais ses autres particularités, qui le différencient du bois et de l'aluminium, sont également bien connues des architectes :92,7% des architectes connaissent la fenêtre PVC en couleurs qui offre un choix et une diversité sans pareil.83,8% savent qu'il existe des fenêtres PVC grande dimension, ce qui permet d'imaginer les meilleures solutions en terme d'ouvertures, sans contrainte technique, et quel que soit le chantier.63,9% savent que la fenêtre PVC se recycle. Et ils ont raison ! Depuis 2015, le SNEP a contribué à la mise en place d'une filière de 200 points de collecte des produits PVC en fin de vie à travers toute la France et sensibilise les entreprises de construction, de démolition et les prescripteurs au recyclage de leurs produits PVC, en particulier les profilés menuiseries et châssis de fenêtres. En France en 2018 : 105 517 tonnes de PVC ont été recyclées (source VinylPlus 2018).62,6% savent qu'il existe une marque de qualité pour les menuiseries PVC. Et ils ont raison ! QualiPVC fenêtre est une marque créée et déposée à l'INPI le 25 mars 2016 par le SNEP. Cette marque, gage de qualité, est une vraie reconnaissance pour les menuisiers qui en bénéficient. Faire le choix d'une menuisier QualiPVC, c'est bénéficier de la fabrication française, d'un contrôle qualité strict, de la bonne application de la charte recyclage, d'un professionnel qualifié à proximité, de l'expertise d'un syndicat professionnel.Le PVC et la fenêtre PVC demeurent plus que jamais des incontournables du bâtiment, que ce soit dans le résidentiel ou le tertiaire, et les architectes ne diront pas le contraire !
Il y a 4 ans et 323 jours

Paris et Berlin veulent que l'UE garde la main sur ses données

Gaia-X, présentée jeudi par les ministres de l'Économie des deux pays, Bruno Le Maire et Peter Altmaier, sera une sorte de place de marché, où les entreprises européennes pourront trouver des services de "cloud" (informatique dématérialisée) respectant un certain nombre de critères et de normes européens.Le monde actuel des services de "cloud" est dominé par les grands acteurs américains, et les chinois comme Alibaba commencent à pointer leur bout de leur nez.La France et l'Allemagne ne veulent pas que les opérateurs européens se laissent définitivement distancer, alors que leur position est déjà faible sur certains marchés comme celui du "cloud" public.Ce dernier propose aux entreprises une ressource informatique bon marché et utilisable à la demande, grâce à la mutualisation de serveurs dans de gigantesques centres de données.Il est complètement dominé par des grands acteurs américains comme Amazon, Microsoft ou Google.L'une des grandes exigences qui s'appliquera aux fournisseurs de services de "cloud" présents sur Gaia-X sera la transparence sur leur juridiction de référence, a expliqué M. Le Maire jeudi lors d'une téléconférence avec son homologue allemand."Si les données" confiées au fournisseur de services cloud "sont concernées par une loi extra-territoriale, par exemple le +Cloud Act+ américain, alors ce devra être précisé", a-t-il indiqué.Le Cloud Act, une loi américaine de 2018, prévoit que dans certains cas, le gouvernement américain puisse demander aux fournisseurs de "cloud" la communications des données qu'ils hébergent, même si les centres de données en question sont situés hors des États-Unis.Une autre grande exigence sera celle de l'interopérabilité des services présents sur la plate-forme."Si vous n'êtes pas satisfait de votre fournisseur actuel de service cloud, ou que celui-ci devient trop cher, vous pourrez changer de fournisseur sans perdre des données", a expliqué Bruno Le Maire.L'idée des Européens est en fait de permettre l'émergence non de géants comme les opérateurs américains ou chinois, mais d'une galaxie d'opérateurs capables de fonctionner en réseau et d'apporter collectivement tous les services qu'Amazon, Microsoft, Alibaba et les autres concentrent aujourd'hui.Premiers pas début 2021L'objectif n'est pas seulement un objectif de souveraineté, mais aussi de performance économique, ont expliqué MM. Le Maire et Altmaier.Construire une infrastructure européenne représente "un point de départ pour la construction d'un écosystème européen de la donnée", ou ces informations peuvent circuler sans difficulté entre les acteurs économiques pour augmenter leur performance et créer de nouveaux services, a indiqué Peter Altmaier."Pour développer une voiture autonome vous avez besoin d'un grand nombre de données sur la sécurité routière", a illustré de son côté Bruno Le Maire."Pouvoir facilement échanger des données entre constructeurs européens" grâce à des infrastructures compatibles peut donc considérablement leur faciliter la tâche, a-t-il expliqué.Bercy espère que les premiers services estampillés "Gaia-X" verront le jour au premier semestre 2021.La gouvernance de Gaia-X sera pilotée par les 22 entreprises fondatrices, 11 allemandes et 11 françaises, qui représentent à la fois le monde des fournisseurs de services "cloud", mais aussi celui des utilisateur de ces services.En France, le projet est porté par des entreprises comme OVH, Scaleway, Dassault Systèmes (fournisseurs de services cloud), Orange, EDF, Docaposte, ou l'Institut Mines Telecom (IMT, école d'ingénieurs).En Allemagne, il est porté notamment par Deutsche Telekom, les industriels Siemens, Bosch et BMW, ou le géant du logiciel SAP.Les fournisseurs non-européens, et notamment les géants américains, pourront être présents sur la plate-forme s'ils respectent ses critères et ses conditions."Le sujet n'est pas d'exclure des acteurs, mais d'apporter de la transparence", a indiqué à l'AFP Alban Schmutz, vice-président d'OVH chargé des affaires publiques.Dans un communiqué commun, le Medef et la fédération industrielle allemande BDI ont salué l'avancement de ce projet, "qui devrait servir de modèle à d'autres initiatives numériques en Europe" et permettre de "renforcer la compétitivité des entreprises européennes".
Il y a 4 ans et 323 jours

Les professionnels du BTP lancent un cri d'alarme au gouvernement pour éviter l'effondrement du secteur

Les surcoûts liés à la mise en sécurité des compagnons sur chantier ne sont que rarement partagés, ce qui fragilise fortement les entreprises du BTP. A ce premier choc vient s’ajouter un second, en raison de l’effondrement de la commande publique comme privée. Si rien n’est fait, cette combinaison désastreuse se traduira inévitablement en septembre avec des entreprises en faillite et des salariés qui ne manqueront pas de grossir les rangs de pôle emploi.La construction représente près de 2 millions d’emplois et près de 500.000 entreprises, essentiellement des TPE/PME situées sur tout le territoire, dont la baisse d’activité a été comparable aux entreprises frappées par les fermetures administratives. Autant les premières mesures de soutien du gouvernement se sont avérées efficaces, autant, depuis plusieurs semaines, il tergiverse à prendre les dispositions qui s’imposent pour maintenir à flot un secteur essentiel à l’ensemble de l’économie du pays. Pour stimuler l’investissement des ménages, des acteurs privés et des collectivités publiques, la FNTP et la FFB demandent au gouvernement et aux parlementaires d’intégrer au projet de loi de finances rectificatif les mesures suivantes :La prise en charge des surcoûts liés au COVID-19 et l’annulation des charges fiscales et socialesLa mise en place d’un véritable mécanisme d’incitation à l’investissement local grâce au FCTVAUn plan massif de rénovation énergétique des bâtimentsLe relèvement des budgets consacrés au niveau national aux infrastructures et à la gestion de l’eau Le retour à un taux réduit de TVA à 5,5 % pour l’ensemble des travaux. Pour Jacques Chanut, Président de la Fédération Française du Bâtiment : « Le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé que la question des surcoûts sera traitée mais nous n’avons toujours pas de précisions à ce stade. En tout état de cause, nous ne pouvons-nous contenter de demi-mesures. Quid par ailleurs des mesures de soutien aux comptes d’exploitation de nos entreprises ? Nous demandons l’annulation et non le lissage des reports de charges ce qui est justifié dans un secteur qui a été tout autant impacté par la crise que les secteurs fermés par décision administrative. Par ailleurs, nous souhaitons la mise en place au plus vite du grand plan d’accompagnement de la rénovation énergétique annoncé depuis plusieurs années. »Pour Bruno Cavagné, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics : « La priorité du gouvernement doit être donnée au soutien à la demande. Nous craignons, en effet, un effondrement des appels d’offres à la rentrée de septembre. Il convient donc de soutenir par tous moyens la commande publique locale, qui représente 50% de notre activité, voire plus de 90% pour de nombreuses TPE/PME. »
Il y a 4 ans et 323 jours

Béton[s] le Magazine sort du confinement avec son numéro 88 !

Non, l’équipe d’ACPresse n’a pas chômé… Pendant les 3 mois d’activités confinées, mais non moins intenses, nous avons continué à vous informer régulièrement sur le site ACPresse. En parallèle, nous nous sommes consacrés à la préparation de ce nouveau numéro. Nous sommes donc heureux de vous présenter en format papier, ainsi que sous liseuse numérique, le petit dernier “Béton[s] le Magazine” consacré à l’esthétisme des bétons. Poli, soyeux, uni, rugueux, inégal, rude, noble… Tous les adjectifs peuvent être utilisés pour parler du béton. Preuve que ce matériau protéiforme est capable, grâce au savoir-faire des fournisseurs et aux techniques développées par les entreprises de BTP, de répondre aux desseins et aux exigences des architectes. Notre dossier de 19 pages vous propose de découvrir différents procédés de mise en œuvre de bétons architectoniques à travers cinq réalisations emblématiques. Ainsi que le who’s who des beaux bétons. Si l’offre des bétons s’étend… Le matériel s’adapte ! Vous découvrirez également la nouvelle offre des malaxeurs, avec un tour d’horizon des innovations du secteur. Le numéro arrive chez les abonnés. Et pour ceux qui n’ont toujours pas repris le chemin du bureau, nous vous proposons de profiter d’une lecture en ligne accessible à la fin de l’article : pour les abonnés avec votre compte premium et sur inscription pour ceux qui ne sont toujours pas abonnés Du coté des reportages, rendez-vous à Boulogne-Billancourt avec le bâtiment le plus haut d’Europe et ses huit niveaux en béton de chanvre. Et à Neuilly-sur-Seine pour suivre la rénovation des Maisons Jaoul imaginées par Le Corbusier. De plus, ce numéro sera l’occasion de faire un point sur le marché de la construction avec les derniers indicateurs économiques commentés. Vous y retrouverez aussi :• Du coté des acteurs, les interviews de Pierre Alexandre Cot d’Ingérop, de Michel Aron d’Adesol, d’Anne Labroille et de Rosella Cotti pour l’association Mémo ;• L’actualité des entreprises des régions ;• Le décryptage de la solution de protection des bétons Ultra Grip, développée par l’industriel autrichien Agru ;• Une présentation de Mobile STK, la centrale hyper compacte d’Imer ;• Quand le fragmentaire fait sens avec un “Esprit béton” consacré à l’œuvre en béton romain de Michel Carpentier. Bonne lecture ! Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 4 ans et 324 jours

La mutuelle MBTP décernera le Prix de la Prévention et de la Santé au Travail en octobre 2020

En 2020, elle en fait un axe prioritaire et décernera son Prix de la Prévention et de la Santé au Travail dans le cadre des Trophées du Cadre de Vie du festival FimbACTE.« Les accidents du travail ont augmenté et sont particulièrement graves du fait de la dangerosité des métiers dans notre secteur. Nous voulons être un acteur de référence dans ce domaine et prenons cela comme un vrai devoir. Depuis début 2020, nous nous engageons dans la prévention et ce prix en est l’illustration. Nous sommes fiers d’accompagner celles et ceux qui s’investissent dans des démarches porteuses d’espoir en matière de sécurité et de qualité de vie sur les chantiers, dans les bureaux et ateliers » explique Annie Pinault, directeur de MBTP.Après 10 années de baisse continue, les accidents repartent à la hausse avec 88.531 événements recensés par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) en 2018, faisant du BTP un secteur particulièrement exposé.De plus, dans ce contexte de crise sanitaire, la protection sur les chantiers est plus que jamais au centre de toutes les préoccupations. La prévention et la sensibilisation des professionnels est donc un enjeu majeur pour toute la filière, que MBTP prend à cœur de promouvoir. Un prix et des avancées majeures pour la qualité de vie au travailLe festival FimbACTE réunit chaque année en octobre, et ce depuis 1996, plus de 600 participants. Il valorise de nombreux projets engagés, précurseurs, créatifs et exemplaires au travers notamment des Trophées du Cadre de Vie.Surtout, l’événement se fait le terreau de nouvelles tendances et innovations en matière d’urbanisme, d’aménagement, d’architecture et de construction, répondant aux attentes des professionnels et «usagers » du secteur.Depuis 2016, le prix de la Prévention et de la Santé au travail de la Mutuelle MBTP y récompense les projets innovants contribuant à améliorer la sécurité, la santé, ou la qualité de vie dans les entreprises de la construction. Candidatures ouvertes sur fimbacte.comLe prix MBTP de la Prévention et Santé au travail, sera remis en octobre 2020À la clé pour les lauréats, un accompagnement personnalisé de MBTP pour aider au développement ou au lancement du projet.« L’enjeu principal est de soutenir le projet et de l’aider suivant ses besoins. Un groupe solide versus une jeune start-up n’ont pas besoin du même soutien, que nous adapterons à chacun, avec comme objectif de développer un projet méritant et surtout porteur en termes de prévention et d’amélioration des conditions de vie au travail.» explique Clémence Mazereau, Responsable marketing et communication de MBTP Des projets innovants sont primés chaque annéeLes précédentes éditions ont vu des projets particulièrement ambitieux en matière d’amélioration de conditions de vie au travail être primés, notamment : LogistiQ en 2017 : conçu par CONSTRUIRE PRO pour faciliter et optimiser la gestion des flux entrants et sortants des chantiers réalisés en milieu contraint. L’outil de gestion est une plateforme connectée qui permet de gérer les livraisons, maîtriser les nuisances, optimiser et planifier les flux et manutentions sur le chantier.Le PAQT en 2018, Programme d’amélioration de la qualité de vie au travail. Un plan d’actions décidé et mis en œuvre au sein d’EQIOM (filiale du groupe CHR spécialisé dans les matériaux de construction). Au programme, des formations sur la gestion du stress, le management attentif, le droit à la déconnexion numérique, etc. Le PAQT aura permis une diminution de 70 % des accidents en 3 ans.Ironhand en 2019. Ce gant bionique est un exosquelette souple, léger et personnalisé chargé de faciliter les tâches quotidiennes. Expérimenté par le groupe EIFFAGE, il permet de soulager les efforts de la main et du poignet afin de réduire les risques quotidiens de TMS (Troubles Musculo-Squelettiques).Les conditions d’inscriptionQui peut s’inscrire ?Toute structure dont les perspectives de croissance sont fortes mais dont le projet nécessite une aide au lancement (et/ou financement).Une société (ou plusieurs sociétés partenaires d’un même projet) française, déjà immatriculée et détenant son KBis.Quel projet peut concourir ?Le projet doit porter sur une technologie nouvelle et être présenté en bon état d’avancement (amorçage, early-stage) ou de finalisation.Les grandes dates du concoursOuvertures des candidatures : 20 mars 2020Fermeture des candidatures : 28 juillet 2020Jury MBTP : 24 septembre 2020Cérémonie de remise de prix : 13 octobre 2020 à Paris (Cité de l’architecture)La mutuelle MBTP, engagée dans la prévention et la qualité de vie au travail aux côtés de la Fondation du BTPPrésente en Rhône-Alpes et Saône-et-Loire depuis 2004, la Fondation du BTP soutient des actions au service des hommes et des femmes du Bâtiment et des Travaux Publics de sa région. Elle contribue ainsi au travers de son partenariat avec MBTP à la prévention des risques, notamment routiers et liés aux addictions, apportant sa connaissance des enjeux et des dangers auxquels sont confrontés les salariés du secteur.
Il y a 4 ans et 327 jours

Quelles solutions pour concevoir des bâtiments répondant aux nouveaux enjeux sanitaires ?

Patrick Nossent, président de Certivéa : « Alors que le pays entame un long processus de déconfinement, un retour possible au bureau, à l'école, dans les magasins impose des réaménagements et changements d'usages en urgence au sein des bâtis. Mais pour répondre à ces enjeux sanitaires sur le long terme, nous devons aller plus loin et concevoir des bâtiments sains et performants, qui assurent une fonction de refuge, en temps de crise mais pas seulement. »Qualité sanitaire, flexibilité, connectivité, services : l'avènement du bâtiment refugePatrick Nossent : « L'Organisation Mondiale de la Santé définit la santé comme un état de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie. La santé passe donc par le confort, la qualité des services, mais également la protection contre les évènements climatiques extrêmes. Qualité du bâtiment, flexibilité des espaces, connectivité et bonnes pratiques vont jouer un rôle central pour la qualité de vie des occupants. »1. Les qualités intrinsèques du bâtiment : qualité de l'air intérieur, de l'eau et de l'entretien des espacesVentilation, filtres, mesure de la qualité de l'air intérieur ;Mesure de la qualité de l'eau, traitements d'entretien et décontamination des réseaux intérieurs pour éviter l'altération des propriétés organoleptiques (odeur, couleur, goût, etc.), la modification des caractéristiques physico-chimiques (température, dureté, concentrations en métaux et composés organiques et contamination microbiologique ;Mesure des polluants ; mesure des seuils d'ondes électromagnétiques ;Matériaux antibactériens et faciles à entretenir ; espace de stockage des déchets, etc.2. Accessibilité et flexibilité du bâtiment pour s'adapter aux besoins des usagerAménagements intérieurs modulables pour la gestion des flux de personnes, l'espacement des postes de travail ;Modularité des usages d'un bâtiment, en particulier bâtiment public : de salle communale à lieu d'accueil pour sans-abris, de centre de congrès à hôpital de campagne, de village vacance à centre de quarantaine, etc.3. La connectivité et le numérique pour garantir le maintien de toutes les interactions, en toutes circonstancesPour organiser le télétravail, nécessité de pouvoir compter sur des réseaux sécurisés, fiables avec des outils de partage et de collaboration en ligne ;Services d'informations pour favoriser l'application des consignes sanitaires : nombre de personnes dans une salle, un étage, le nombre de voiture dans un parking ; montres connectées pour signaler la distance de sécurité ; état du trafic des réseaux de transports en commun pour éviter la cohue, etc.Ouverture des portes sans contact ;Nettoyage automatique des espaces sanitaires, etc.4. Les services associés et bonnes pratiques pour préserver la santé et favoriser le mieux-êtreDémarches d'amélioration de la Qualité de Vie au Travail en entreprise avec politiques de sensibilisation aux enjeux sanitaires ; cellule d'écoute psychologique ;Cabine médicale connectée pour bénéficier d'une téléconsultation ou check up santé ;Salles de sport, salles de sieste, espace de restauration collective de qualité ;Ergonomie des postes de travail, etc.Chocs sanitaires et climatiques : comment se prémunir durablement ?Le bâtiment doit permettre aux usagers de gérer les chocs climatiques comme sanitaires dans les meilleures conditions possibles. Les innovations en construction / rénovation et les règlementations incluent progressivement ces réalités.Mais le secteur doit surtout participer à l'amélioration durable des cadres de vie. Cela suppose un engagement multi thématiques : sobriété énergétique et installations bas carbones, préservation de la biodiversité, santé et confort des usagers, performance économique des territoires, sont autant d'enjeux interconnectés.Pour accompagner les professionnels dans la prise en compte de l'ensemble de ces problématiques, la règlementation ne suffit pas à elle seule. Les certifications volontaires en développement durable (HQE, R2S, OsmoZ) offrent des cadres méthodologiques, des solutions de gestion de projet, des grilles d'évaluation, des référentiels de bonnes pratiques exemplaires et des outils pour valoriser les efforts entrepris par les professionnels.Patrick Nossent : « Construire et préserver un cadre de vie durable et résilient suppose qu'on agisse de manière globale sur la qualité de vie, la préservation de l'environnement et la performance économique. La certification des bâtiments privés ou publics et des infrastructures sur les enjeux de développement durable permet aux professionnels d'apporter une réponse holistique à ces enjeux. »
Il y a 4 ans et 327 jours

Cléa : nouvel espace numérique de la maison, au service de la relation et de l'accompagnement client

Tout au long du projet, CLÉA facilite et renforce la qualité de la relation entre le professionnel (constructeur, promoteur, architecte, maître d'œuvre, entreprise…) et ses clients, en permettant notamment à ces derniers de mieux suivre l'évolution du chantier et de s'approprier leur maison.Le principe : un espace numérique dédié à la maison, de sa conception à sa livraison, tout au long de son cycle de vie Contrat, suivi du chantier, réception, prise en main... : tout au long d'un projet de maison individuelle, la qualité de la relation client est fondamentale. Mais il n'est pas toujours simple de répondre rapidement à toutes les questions des propriétaires, les intégrer pleinement dans le projet, quelle qu'en soit l'étape, ou leur permettre d'accéder facilement et quand ils le souhaitent aux documents et informations-clés.C'est dans cet esprit que QUALITEL Espace Numérique du Logement a conçu et développé CLÉA, solution numérique dédiée à la maison.Objectif : faciliter le quotidien des acteurs de la construction, qu'ils soient constructeurs, promoteurs, architectes, maître d'œuvre, entreprises, etc., avec un outil pratique et interactif.Du côté des professionnels : quotidien facilité, relation client renforcéeSpécifiquement adaptée aux enjeux de la relation client dans le domaine de la maison individuelle en construction, CLÉA intègre 3 fonctionnalités essentielles pour permettre aux professionnels d'apporter à leurs clients un service à forte valeur ajoutée :Un espace sécurisé* pour centraliser, stocker et partager avec les clients toutes les informations et documents de la maison : proposition commerciale, plans, contrat et notice descriptive, etc.Un outil interactif permettant de fluidifier la communication avec les clients : suivi et avancement du chantier, envoi de photos, invitations aux visites, etc.Un guide d'entretien personnalisé pour chaque maison.Au-delà du renforcement de l'accompagnement client, c'est aussi sur la simplicité d'utilisation que les équipes de QUALITEL ont particulièrement travaillé pour faire de CLÉA un outil facilitateur au quotidien. En quelques clics, les professionnels peuvent notamment :Créer, avec le moins de saisie possible, l'espace dédié au projet ;Renseigner automatiquement les informations principales du projet et du site, en téléchargeant simplement l'étude thermique au format XML et en indiquant l'adresse de la maison ;Créer des modèles types de maisons, duplicables / adaptables à d'autres projets ;Personnaliser facilement la liste des équipements, à partir d'une bibliothèque régulièrement mise à jour en fonction des évolutions techniques, des informations, notices et conseils rédigés par les experts QUALITEL.Du côté des propriétaires : un service en plus, avant, pendant et après le chantier Avec CLÉA, via un accès dédié, protégé par un code personnel, les particuliers peuvent :Suivre plus facilement l'avancée de leur projet ;Accéder à l'ensemble des données, qu'elles soient relatives au contrat, aux caractéristiques techniques, aux équipements... ;Bénéficier de conseils et de contenus variés autour de la maison : écogestes, qualité de l'air intérieur, ventilation... ;Etc.Ce service d'accompagnement perdure par ailleurs au-delà de la livraison avec des rappels automatiques pour l'entretien des équipements, ainsi qu'un outil de suivi des consommations d'énergie conforme à l'article 23 de la RT 2012, disponible en option d'ici la fin 2020.Mieux informés, les propriétaires peuvent pleinement s'impliquer dans leur projet et s'approprier facilement le fonctionnement de leur maison et ainsi, assurer la pérennité de leur bien.*L'ensemble des informations stockées sont hébergées sur des serveurs en France et sont protégées dans le respect de la réglementation RGPD.CLÉA en brefDe quoi s'agit-il ? Un espace numérique dédié à la maison, pensé pour faciliter et renforcer la qualité de la relation client.Pour qui ?Pour tous les professionnels de la construction, en maison individuelle : constructeurs, promoteurs, maîtres d'œuvre, architectes, etc.Quand et comment y accéder ?Dès le 18 mai 2020, sur smartphones, tablettes et ordinateurs via clea.qualitel.orgCombien ça coûte ?40€ HT / maison25€ HT / maison pour les professionnels engagés dans la certification NF HabitatProchaines étapes ? Dans les tous prochains mois, CLEA sera disponible pour les acteurs du logement collectif. A l'automne 2020, une version 100% grand public sera également déployée permettant de créer l'espace de son logement actuel.
Il y a 4 ans et 330 jours

La Cour des comptes inquiète des prêts accordés à la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie

"Le risque pour l'État de ne pas être remboursé de certains de ses prêts n'est pas négligeable et la situation des entreprises aidées est loin d'être redressée", a-t-elle souligné dans son référé consacré à "vingt ans de soutien financier de l'État à la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie"."Compte tenu du départ annoncé par Vale de son site calédonien", la Cour des comptes recommande à l'État de "s'assurer du remboursement du prêt accordé en 2016", rappelant qu'il s'élevait à 200 millions d'euros et qu'il avait été accordé à Vale Canada "pour surmonter les difficultés de trésorerie" de Vale Nouvelle-Calédonie.Le groupe brésilien envisageait alors la "mise sous cocon" de son site d'extraction de nickel si l'État français ne soutenait pas sa filiale calédonienne.Malgré ce soutien, Vale a annoncé l'année dernière son retrait de Nouvelle-Calédonie, mais s'est "jusqu'à présent acquitté des intérêts dus. Il convient de s'assurer du remboursement de ce prêt, qui doit, au plus tard, intervenir de façon échelonnée entre 2021 à 2026", souligne-t-elle.Dans ce même référé, la Cour juge aussi sévèrement un "prêt risqué" accordé en 2011 par l'Agence française de développement (AFD), d'un montant initial de 170 millions d'euros, à la société minière du Sud Pacifique (SMSP).Malgré une restructuration l'an dernier qui a maintenu l'encours du prêt à 56 millions, "le risque de non remboursement du prêt de l'AFD demeure, comme en témoigne le provisionnement élevé de la créance par l'AFD", constate le référé.La Cour revient également sur le projet de construction d'une nouvelle centrale électrique, dite "centrale pays", qui dispose d'une garantie de l'État de 320 millions d'euros. "Compte tenu de l'exposition importante de la puissance publique, la Cour recommande de clarifier les conditions du fonctionnement futur et du financement de la centrale avant d'octroyer la garantie de l'État", souligne-t-elle.Elle demande aussi au ministère des Comptes publics de supprimer l'actuel dispositif de défiscalisation en faveur des investissements productifs, jugé "coûteux et complexe", et de le remplacer par des mécanismes de soutien accordés par les collectivités de Nouvelle-Calédonie et, le cas échéant pour les projets les plus importants, par des aides financières de l'État ou de Bpifrance.
Il y a 4 ans et 330 jours

Cinq leaders de l'industrie lancent l'édition 2020 du "Construction Startup Competition"

Sous le slogan « You are the missing piece » (Vous êtes la pièce manquante), les cinq acteurs clés de l'industrie invitent tous les entrepreneurs du monde entier ayant des solutions de construction innovantes à participer à l'édition de cette année en soumettant leurs projets du 19 mai au 26 juillet 2020. Les gagnants seront évalués dans cinq domaines d'opportunité au sein du secteur, allant des villes et bâtiments intelligents à l'optimisation de la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la construction avec des matériaux ou méthodes innovants, l'optimisation de la productivité, l'efficacité et la qualité dans la gestion quotidienne des projets, entre autres.CEMEX Ventures, Ferrovial, Hilti, Leonard du groupe VINCI et NOVA de Saint-Gobain se sont réunis autour de l'édition 2020 du « Construction Startup Competition » afin d'apporter leur soutien à des start-up qui brisent les paradigmes de l'un des secteurs les moins digitalisés et les plus fragmentés. Ils uniront leur expertise et leurs ressources pour stimuler les start-up grâce à leur connaissance des infrastructures, des matériaux et des équipements, entre autres disciplines.Les personnes qui souhaitent participer peuvent s'inscrire sur la page web de CEMEX Ventures (https://www.cemexventures.com/startup-competition-2020/). Une fois que les cinq entreprises organisatrices auront évalué toutes les propositions, elles offriront aux start-up les plus prometteuses une série d'opportunités supplémentaires, allant d'ateliers à des projets pilotes ou des investissements. Pour cette quatrième édition du « Construction Startup Competition », les entreprises gagnantes seront invitées à Chicago, aux États-Unis, pour présenter leurs solutions à un public composé de leaders mondiaux de l'innovation, de l'investissement et de la construction, cet évènement devant en principe se tenir les 2 et 3 décembre 2020.L'implantation mondiale des cinq sociétés organisatrices permet aux start-up établies n'importe où dans le monde de participer au concours, leur donnant ainsi la possibilité d'étendre leurs activités à de nouveaux marchés géographiques. La position qu'occupent ces cinq leaders dans la chaîne de valeur de la construction offre aux participants une grande visibilité des défis auxquels l'industrie est confrontée, ainsi qu'un accès à un portefeuille actif de contacts importants. Ces éléments leur permettent de nouer des liens avec de nouveaux investisseurs et entreprises axés sur l'innovation. En outre, le concours offre aux participants la possibilité de tester et de mettre en œuvre leurs solutions avec l'un des cinq organisateurs.La forte montée en puissance des éditions précédentes - au sein desquelles le nombre de candidats a augmenté d'année en année - a permis de développer un écosystème de plus d'un millier de start-up, issues de plus de 80 pays, axées sur l'industrie de la construction. Le concours 2020 « Construction Startup Competition » vise à compléter une vision des nouvelles solutions émergentes dans l'industrie, à faciliter un examen efficace des opportunités d'investissement et à créer une communauté d'acteurs engagés à résoudre les défis de l'industrie d'un point de vue innovant, technologique et durable.Pour plus d'informations sur l'édition 2020 du « Construction Startup Competition », rendez-vous sur le site https://www.cemexventures.com/startup-competition-2020/.
Il y a 4 ans et 334 jours

2e édition du Baromètre Covid-19 Ingénierie : une reprise à la peine malgré le déconfinement

Un trou d'air qui se double d'une accentuation des difficultés de trésorerie : la 2e édition du baromètre Covid-19 réalisée par Syntec-Ingénierie auprès de ses membres révèle qu'1 entreprise sur 2 est désormais confrontée à des délais de paiement plus importants.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Les appels d'offres publics et privés repartent à la hausse un peu partout en France. Néanmoins, l'investissement est très loin d'avoir retrouvé un niveau d'avant-crise. De nombreux points de blocages subsistent, notamment au niveau local où les décisions restent conditionnées à la tenue du 2nd tour des élections municipales. Cela crée un trou d'air et impacte durement les entreprises d'ingénierie qui sont à l'avant-poste de la relance de l'activité économique. » Un ralentissement économique qui se poursuit malgré le déconfinementL'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Alors que le confinement a pris fin le 11 mai et que l'investissement repart légèrement à la hausse, les entreprises d'ingénierie sont toujours plus nombreuses à enregistrer une baisse de leur prise de commandes par rapport à l'année dernière : 86% des répondants contre 70% il y a deux semaines. Logiquement, elles sont également plus nombreuses (95%, vs. 90%) à anticiper une baisse de leur activité au second semestre 2020. Enfin, elles sont 36% (vs. 28% précédemment), à estimer que le redémarrage économique n'aura pas lieu avant au moins un an. La trésorerie des entreprises mise à malCe phénomène de trou d'air pèse sur la trésorerie des ingénieristes. Ceux-ci sont pris dans un double mouvement contradictoire : d'une part la diminution de la part de leurs collaborateurs en activité partielle (de 30% la semaine du 27 avril à 19% celle du 12 mai) ; et d'autre part, l'apparition de nouvelles difficultés financières. Dorénavant, plus d'une entreprise sur 2 est confrontée à un allongement des délais de paiement (en 2 semaines : + 15 jours en moyenne pour 30% d'entre elles).Elles doivent également prendre à leur charge les frais des mesures de sécurité sanitaire qui permettent le retour au bureau de leurs collaborateurs qui sont de moins en moins nombreux à télétravailler (de 54% à 45%). Adaptation des postes, fourniture de kits sanitaires, désinfection des locaux… les entreprises devront en moyenne débourser 800 euros par salarié en 2020 et pour 78% d'entre elles, ces frais seront à leur charge uniquement.Focus télétravail : du working office au meeting office ?Les entreprises d'ingénierie, qui ont fait preuve de responsabilité, ont massivement eu recours au télétravail dès le début de la crise. Si plus d'1 entreprise sur 2 pense que cette nouvelle modalité de travail peut faire gagner en performance, elles sont 60% à estimer que le télétravail en période de confinement a engendré une perte de productivité. A cela s'ajoutent des difficultés liées à l'isolement, au manque de communication entre collaborateurs et au management quotidien.Un constat en demi-teinte qui s'accompagne néanmoins de bénéfices, avec en top 3 : la fin du temps de trajet domicile-travail, un meilleur équilibre vie professionnelle/personnelle et une meilleure concentration.« La crise liée au Covid-19 a changé la donne concernant le télétravail. S'il est clair qu'il sera amené à se généraliser, il conviendra de trouver un nouveau point d'équilibre. Le passage brutal du tout bureau au 100% télétravail ne s'est pas fait sans heurt – absence de préparation, situations personnelles complexes, etc. -. Les semaines à venir seront déterminantes pour inventer les nouvelles modalités du travail de demain et opérer une transition sereine du working office au meeting office. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 11 mai. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 334 jours

Blocs isolants bas carbone Fabemi

Une réponse au label E+C- et à la RE 2020 Lancé en novembre 2016, le label Bâtiments à Énergie Positive et Réduction Carbone E+C- a pour objectif de produire des bâtiments à énergie positive et à faible empreinte carbone. Il s’agit d’anticiper, avec tous les acteurs de la construction (maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, entreprises), la Réglementation Environnementale (RE) 2020 dans la construction neuve. Sachant que le grand changement, par rapport à la Réglementation Thermique (RT) 2012, porte sur la prise en compte des émissions carbone du bâtiment durant tout son cycle de vie. Pour la filière béton, comme pour les autres matériaux, l’enjeu est donc d’intégrer une nouvelle exigence réglementaire liée à l’empreinte carbone des bâtiments, tout en veillant à l’application des autres réglementations auxquelles un projet doit répondre. Les blocs isolants FABTHERM® du Groupe Fabemi, acteur majeur du marché des produits béton, sont 100 % naturels et recyclables. Ils contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments (de 4 à 8 % par rapport aux autres solutions constructives), permettant ainsi de réaliser des ouvrages E+C-, et anticipent les exigences de la prochaine RE 2020. L’objectif étant également de combiner  béton bas carbone et économie circulaire, les 450 mises en chantiers effectuées depuis le lancement des blocs isolants FABTHERM® (résidentiel, ERP et bâtiments industriels), soit environ 250 000 m2 de blocs, ont été réalisées dans le Grand Sud-Est, à proximité des usines de production du Groupe Fabemi.   Construire E+C- avec du béton bas carbone Les trois principaux axes de recherche Fabemi – réduire l’impact environnemental de ses blocs, apporter une réponse à une réglementation thermique de plus en plus exigeante et assurer une meilleure isolation des parois – ont débouché sur le développement des blocs béton FABTHERM®. Traditionnellement fabriqués sans cuisson et produits localement, ce qui permet de réduire leur impact environnemental, les blocs FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8 et FABTHERM® ÉCO sont 100 % naturels et recyclables. Ils revendiquent de hautes performances thermiques, tout en affichant un impact environnemental des plus faibles dans leur catégorie. En lançant ces produits, Fabemi démontre sa capacité d’innovation et son engagement dans une démarche d’éco-conception et d’écologie industrielle. De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est réduite grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabrication sans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production. De plus, les blocs isolants FABTHERM® Fabemi, 100 % recyclables, n’ont pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent ainsi des déchets « inertes ». Enfin, les blocs isolants FABTHERM® disposent de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES, qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental du bâtiment à construire.   Blocs isolants bas carbone FABTHERM® AIR Fabemi Deux à huit fois plus isolants que des blocs traditionnels, les blocs de 20 cm de large FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8, à base d’agrégats légers ou courants, intègrent une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM qui renforce leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des résistances thermiques exceptionnelles pour cette largeur de bloc qui permettent de répondre à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires) et au cahier des charges des murs isolants hautement performants. Cette mousse minérale isolante permet de construire et d’isoler en même temps sans impacter le poids carbone de la façade, ce qui procure un gain de temps sur le chantier et un gain de surface habitable. Les blocs FABTHERM® AIR Fabemi profitent de nombreuses qualités (performances acoustiques, essais feu et sismique), de fiches FDES vérifiées (base INIES) et d’un Avis technique (FABTHERM® AIR 1.1 et 1.8) pour répondre à toutes les exigeances techniques des opérations de construction.   • Sous Avis Technique (N° 16/19-773_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.1 Fabemi affiche une résistance thermique de R = 1,12 m2.K/W. Cinq fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.1 conjugue résistance mécanique, au feu, et performances acoustiques et environnementales. Il est idéal pour les logements collectifs jusqu’à R+4. Les + • FDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m2 • 100 % naturel et recyclable • Conforme Eurocode 8 – toutes zones sismiques • Résistance au feu REI : 120 min avec un doublage collé traditionnel • Jusqu’à R+4 • Fabrication française   • Sous Avis technique (N° 16/19-772_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.8 Fabemi présente une résistance thermique de R = 1,77 m2.K/W. Huit fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.8 permet de réduire l’épaisseur des doublages intérieurs et de maîtriser l’impact environnemental de la façade. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+3. Les + • FDES vérifiée (base INIES) : 23,6 kg eq. CO2/m2 • 100 % naturel et recyclable • Conforme Eurocode 8 – toutes zones sismiques • Résistance au feu REI : 90 min avec un doublage collé traditionnel • Jusqu’à R+3 • Fabrication française   • Innovation brevetée Fabemi, le bloc isolant à maçonner FABTHERM® AIR 0.6 présente une résistance thermique de R = 0,58 m2.K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 0.6 est le seul bloc isolant 100 % minéral à poser maçonné. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+2. Les + • Mode de pose mortier / maçonner • FDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m2 • 100 % naturel et recyclable • Conforme Eurocode 8 – toutes zones sismiques • Résistance au feu REI : 120 min • Jusqu’à R+2 • Fabrication française   Bloc isolant bas carbone FABTHERM® ÉCO Fabemi Le bloc creux isolant à coller FABTHERM® ÉCO Fabemi présente une résistance thermique de R = 0,51 m2.K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel grâce à sa géométrie, le FABTHERM® ÉCO répond aux besoins architecturaux, thermiques et économiques du marché de la construction. Idéal pour les maisons individuelles groupées ou le petit collectif jusqu’à R+2, ses performances thermiques permettent de conserver un mode constructif traditionnel béton. Les + • FDES vérifiée (base INIES) : 11,7 kg eq. CO2/m2 • 100 % naturel et recyclable • Conforme Eurocode 8 – toutes zones sismiques • Résistance au feu REI : 120 min • Jusqu’à R+2 • Fabrication française
Il y a 4 ans et 335 jours

Reprise de 95% des chantiers en Ile-de-France soit plus de 60.000 logements en construction

« Notre fédération est fière d'annoncer qu'au moins 95 % des chantiers ont repris à la fin du mois de mai. Depuis la publication du guide de l'OPPBTP, nous avons tout mis en œuvre pour appliquer les préconisations sanitaires et, chantier par chantier, avec les maîtres d'œuvre, les coordonnateurs sécurité et prévention de la santé, et avec les entreprises du bâtiment, nous avons construit ensemble les conditions de la reprise des chantiers » témoigne Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.En effet, les promoteurs immobiliers franciliens, qui représentent environ 30% du chiffre d'affaire des entreprises du bâtiment à l'échelle nationale, se sont très vite adaptées aux exigences sanitaires afin de protéger la santé des compagnons. Les bases vie doublées, les points d'eau placés à chaque étage du chantier, des sens uniques de circulation instaurés pour éviter les croisements et les équipements (masques, gants) rendus indispensables.Marc VILLAND l'indique clairement : « Oui, c'est différent ! Inévitablement ! Mais il y a une différence entre ce que l'on entend dans certaines opérations de communication et la réalité des chantiers. Sur le terrain, nous nous sommes tous mis d'accord et l'activité a repris. Certes, plus lentement, avec des surcoûts pour tout le monde, mais c'est reparti ! »Selon un sondage réalisé par la FPI-IDF* :97% des chantiers ont été arrêtés à partir du 17 mars afin de mettre en place les conditions sanitaires requises pour assurer la sécurité de l'ensemble des parties prenantes sur site, notamment l'application des mesures préconisées par le guide de l'OPPBTP ; Pour 80% d'entres eux, ce sont les entreprises qui ont arrêté le chantier.Fin mai 2020, les adhérents sondés déclarent que plus de 95% des chantiers sont d'ores et déjà repartis...« Derrière ces pourcentages, ce sont plus de 800 chantiers concernés en Île-de-France et plus de 60 000 logements dont la construction a repris » souligne Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.La clé de la reprise : laissons notre secteur travailler !Le secteur de l'immobilier et de la construction, qui représente 10 % du PIB est habituellement un des amortisseurs des crises et un accélérateur des reprises. C'est pourquoi, il est essentiel de mettre dès à présent en place des solutions nouvelles permettant une reprise d'activité à court, moyen et long terme.En effet, si les chantiers de promotion privé reprennent massivement en Île-de-France, des inquiétudes demeurent quant à la capacité de répondre à la demande, très forte dans cette région en tête des métropoles les plus attractives en Europe. Selon une étude du Centre d'Analyse et de Précisions Immobilières (CAPEM), avant même les impacts de la crise sanitaire, au 1er trimestre 2020, seulement 2 100 logements, tous types d'habitats confondus, avaient été mis en vente, soit une chute de 67% par rapport à la même période l'an passé.Une chute vertigineuse des mises en vente qui s'explique notamment par les difficultés de délivrance des autorisations d'urbanisme.« Les municipales ont gelé la délivrance des permis de construire, avant même que la crise sanitaire n'apparaisse. Les permis de construire qui ne sont pas délivrés depuis des mois et encore aujourd'hui, c'est autant de nouveaux chantiers qui ne pourront pas débuter fin 2020 ou début 2021, avec de fait des impacts inévitables sur l'emplois et les entreprises du bâtiment. Les mises en vente sur le deuxième trimestre 2020 risquent d'être quasiment inexistantes. » alerte Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.Les propositions de la FPI-IDF pour une relance efficiente En cette période de sortie de crise, la profession redoute l'engorgement des services instructeurs et donc un ralentissement qui ne ferait qu'enliser cette chute de l'offre.Pour y remédier, la Fédération des Promoteurs Immobiliers d'Île-de-France appelle formellement à une accélération de la dématérialisation de l'instruction des demandes. Si la loi ELAN prévoit à compter du 1er janvier 2022 l'obligation pour les communes de plus de 3 500 habitants d'utiliser la télé-procédure afin de recevoir et instruire sous forme dématérialisée les demandes d'autorisation d'urbanisme déposées, la FPI-IDF demande une mise en place dès la fin d'année 2020.Dans cet objectif de « dé-paralyser » le secteur, la FPI-IDF propose la création d'un « PC Covid » qui appellerait un traitement exceptionnel et temporaire des permis de construire (PC) déposés entre le 12 mars et le 31 décembre 2020. Possibilité pour les maîtres d'ouvrage de transmettre le pré-dossier ou des pièces complémentaires par voie dématérialisée, suppression de toute demandes de pièces non formellement requises légalement, prorogations des délais de validité des permis de construire devenus caducs ... des mesures visant à alléger les procédures administratives parfois inadaptées à ce contexte inédit de crise sanitaire.« Les promoteurs immobiliers franciliens ont tout mis en œuvre pour que le reprise se déroule rapidement et efficacement. Il nous a fallu nous adapter et les résultats sont là. Nous demandons à L'Etat et aux collectivités locales de nous aider à travailler et à produire pour la relance de l'activité. » conclut Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.*sondage réalisé par la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France auprès de 46 adhérents sur 87, actualisé quotidiennement.
Il y a 4 ans et 335 jours

SimonsVoss choisi par la Mairie de Gennevilliers pour contrôler l'accès des bâtiments de la commune

Gennevilliers, une ville ancrée dans l'économie sociale et solidaireSituée au nord-ouest de Paris, la ville de Gennevilliers se caractérise par une forte dynamique économique et industrielle. Son port fluvio-maritime, premier en France et deuxième en Europe, contribue au rayonnement du territoire. Avec un passé industriel omniprésent, aujourd'hui 70% de la ville repose sur des activités industrielles. Avec la densité de diverses entreprises de secteurs variés, qui offrent plus 45 000 emplois, Gennevilliers dispose de véritables atouts économiques.Sur le plan de l'économie sociale et solidaire, la ville encourage activement, à travers son panel d'actions, le développement d'emplois auprès de nombreuses entreprises d'insertion, associations, mutuelles et fondations.Rendre son territoire encore plus attractif auprès des acteurs économiques, citoyens et futurs habitants fait partie de ses priorités. Celle-ci passe par la mise en place des mesures de sécurité plus efficace pour les établissements recevant du public (ERP) : bâtiments administratifs et associatifs, scolaires et résidentiels.La sécurité des établissements scolaires avant toutPour protéger ses concitoyens, ainsi que son personnel et ses biens, la ville a décidé de renforcer la sécurité de ses bâtiments en y installant une solution de contrôle d'accès. La Mairie avait ainsi choisi d'équiper en premier lieu les établissements scolaires, en commençant par le site Anatole France composé de deux écoles élémentaires et d'une école maternelle avec un centre de loisirs, d'un gymnase et d'une crèche. Il y a environ 6 ans, les produits SimonsVoss ont pu être testés pour la première fois. Convaincue par la qualité et la fiabilité des fermetures, la Mairie, sous la direction de Monsieur Philippe Robert, a décidé d'intégrer les produits SimonsVoss dans le cahier des charges pour de futures installations.A ce jour, le site Anatole France est presque entièrement équipé de SmartRelais2 pour les accès extérieurs et de SmartHandle numériques, soit environ 40 portes et issues. Parallèlement, la même solution était posée dans le conservatoire et l'espace Grésillons, un important complexe communal à vocation éducative et culturelle. Après les établissements scolaires et culturels, la Mairie, où travaillent 1500 fonctionnaires, a décidé de s'équiper à son tour. Le service informatique, social et le service pour les missions locales sont les premiers bénéficiaires.Au total, la Mairie a équipé plus de 600 portes et une vingtaine de bâtiments, les parcs et jardins compris, soit au total près de 1500 identifiants attribués. Le lecteur mural SmartRelais installé dans les bâtiments fonctionne avec les SmartCards qui font partie des supports de fermeture passifs. Quant aux parcs et jardins qui requièrent des fermetures avec plus d'autonomie, l'ouverture de portail se fait grâce au transpondeur fonctionnant avec piles et qui dispose d'une autonomie d'environ 400 000 manœuvres.« Le système de contrôle d'accès numérique SimonsVoss offre sécurité, confort et rentabilité. La distribution et la gestion complexe des clés, avec notamment le coût de reproduction en cas de perte, font désormais partie du passé. La gestion centralisée par logiciel a des atouts importants pour une institution comme la mairie. En cas de perte ou de vol d'un badge, il suffit de désactiver le droit d'accès à distance, ceci en quelques clics », précise Philippe Robert, Responsable Services bâtiments, Mairie de Gennevilliers. « Nous avons également été séduits par la qualité des produits et par la simplicité de leur installation : sans câblage ni perçage », ajoute M. Robert.Partenaire de confiancePour mener à bien le projet avec la Mairie de Gennevilliers, SimonsVoss a pu compter sur l'expertise de son partenaire de longue date, M4S. Entreprise spécialisée dans le milieu de la serrurerie, M4S possède une expertise sur les produits SimonsVoss et est capable de gérer des projets de bout en bout : poser les systèmes et les antennes, programmer le logiciel, assurer les mises à jour... Son objectif est d'atteindre rapidement la certification « Network » du KeylessWorld Partner Program de SimonsVoss Technologies (lancée en janvier 2020) afin d'avoir une complète autonomie sur les solutions installées.« M4S est fier de partager cette aventure avec SimonsVoss en mettant en service ses systèmes de contrôle d'accès. Nous allons prochainement accompagner la Mairie dans l'installation de la gamme SmartHandle AX sur ses futures constructions : agrandissements de certaines écoles, une nouvelle crèche, construction du groupe scolaire Joliot Curie et d'une maison de culture », déclare Ilan Malet, Directeur général de M4S.
Il y a 4 ans et 337 jours

Rabot Dutilleul Construction assure une reprise progressive de ses chantiers en toute sécurité

Une décision qui a pour objectif de soutenir l'activité de l'entreprise en cette période difficile. La nouvelle gouvernance de l'entreprise, qui prendra ses fonctions à compter du 17 avril aura également à cœur de relever les défis d'aujourd'hui et répondre aux enjeux de demain.Redémarrer rapidement au moins un chantier par Région d'implantationC'est l'objectif que s'est fixé Rabot Dutilleul Construction pour cette reprise progressive de l'activité. Sont ainsi concernés les chantiers des Grands Moulins de Paris et de Jean Macé dans les Hauts-de-France ; la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin Maringer Fournier à Nancy, le CROUS de Strasbourg, un EHPAD et un service de soins à domicile à Moyenmoutier (88) dans le Grand Est ; ainsi qu'un chantier de logements à Massy en Ile-de-France. L'Ile-de-France où Rabot Dutilleul Construction a par ailleurs assuré vendredi dernier la livraison du nouveau plateau médico-chirurgical de l'hôpital Henri Mondor qui compte notamment un service de réanimation d'une capacité de 55 chambres, ainsi qu'un service dédié aux soins critiques avec 30 chambres de surveillance continue.« Je tiens ici à saluer l'engagement de l'équipe du chantier de l'hôpital Henri Mondor qui a montré un grand professionnalisme et a travaillé 7j/7 pour pouvoir mettre à disposition des chambres pour les patients atteints de Covid-19 », déclare Frank Fessenmayer, Directeur régional de Rabot Dutilleul Construction en Ile-de-France.Une reprise dans le respect des conditions sanitairesLa sécurité des compagnons et de l'encadrement des chantiers est une priorité pour Rabot Dutilleul Construction qui a adopté des mesures de prévention afin de protéger la santé des collaborateurs et de les inciter à veiller sur leur santé, leur sécurité et celle de leur entourage. Un guide interne « Covid RDC » basé sur le guide de l'OPPBTP, a ainsi été diffusé auprès de toutes les équipes: port du masque, de gants, mise à disposition de gel hydroalcoolique, nettoyage des équipements,… sont autant de mesures à mettre en œuvre pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Des postes de « Chargé de Prévention Covid » ont également été créés au sein de l'entreprise pour garantir la sécurité sanitaire des personnels présents et entrants sur chaque chantier. Nomination d'une nouvelle gouvernanceA compter du 17 avril 2020, une nouvelle gouvernance sera mise en place chez Rabot Dutilleul Construction pour prendre en main l'entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Frédéric STERNHEIM est nommé Président de Rabot Dutilleul Construction. Patrick ADAM prend la direction générale de Rabot Dutilleul Construction et remplace Thierry GEFFROY. Arnaud MERVEILLE est nommé Directeur Administratif et Financier de Rabot Dutilleul Construction.Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l'entreprise pour poursuivre sa transformation en cohérence avec le plan stratégique « Demain 2025 ». En cette période particulière, elle s'attachera également à mettre en œuvre toutes les solutions permettant de passer cette crise en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie, mais aussi en réfléchissant à de nouveaux modèles. Pour cela, Rabot Dutilleul Construction peut s'appuyer sur son savoir-faire et ses compétences centenaires, des technologies performantes, des collaborateurs engagés et un carnet de commandes solide de 400 millions d'euros en construction en France.
Il y a 4 ans et 337 jours

Grand Paris Express: un groupement mené par Vinci remporte un contrat

La Société du Grand Paris (SGP) a attribué à un groupement d'entreprises mené par Vinci un contrat de 799 millions d'euros pour la construction d'un tronçon sur la ligne 18 du réseau de métro francilien
Il y a 4 ans et 344 jours

Covid-19 : les propositions de l'ingénierie pour concevoir dès maintenant le monde d'après

Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humain à travers leur fédération professionnelle Syntec-Ingénierie, les ingénieristes – qui interviennent dans tous les domaines d’activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) - sont sur le pied de guerre pour proposer un nouveau modèle de croissance fondé sur 3 piliers.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « La pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé notre société, notre économie, nos modes de vie. Alors que la menace sanitaire persiste, il nous revient de réfléchir dès maintenant à l’après, à ce que nous nous devons de modifier pour mettre sur pied un monde plus vivable, plus résilient. Tout notre environnement est impacté : nos logements (comment les rendre compatibles avec un recours plus fréquent au télétravail ?), les bâtiments de bureaux (comment les rendre modulaires en fonction du niveau de risque ?), nos modes de transports (comment réorganiser et sécuriser les différents flux ?). Les entreprises d’ingénierie, qui interviennent à la racine de tout projet, ont les talents, l’expertise et l’intelligence collective pour concevoir les solutions qui feront advenir demain. »Pour une souveraineté de la France et de l’Europe dans les secteurs clésLa crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène la dépendance de la France à la production étrangère en matière de matériel médical, de protection et de médicaments. Relocaliser les activités industrielles stratégiques. Cette relocalisation doit s’appliquer au médical, mais également aux secteurs stratégiques de la chimie, pétrochimie, sidérurgie, mécanique… pour lesquels la dépendance de la France peut être problématique en cas de crise d’une autre nature. Ce retour à la souveraineté industrielle doit notamment s’appréhender à travers le développement d’un nouveau mix énergétique associant un nucléaire renouvelé avec le développement des énergies vertes et renouvelables, le renforcement de nos capacités industrielles dans le domaine des infrastructures numériques et le retour d'activités dans le secteur pétrochimie et chimie notamment pour les nouveaux matériaux et les bases pharmaceutiques. Les entreprises d’ingénierie sont en capacité de jouer un rôle d’accélérateur par la réalisation d’études filières et la mise en œuvre de plateformes industrielles locales. Accompagner les entreprises industrielles pour les faire gagner en agilité en utilisant la flexibilité de leur outil de production et en investissant davantage dans l’industrie 4.0. L'industrie française a su montrer sa flexibilité pendant la crise. L'ingénierie peut l'aider à capitaliser sur ce succès en l’aidant à déployer les dernières technologies robotique-cobotique dans les usines ; et en développant en France la production de machines et automates, pour réaliser cette révolution industrielle 4.0 sans augmenter notre dépendance. Accélérer les démarches de simplification relatives à l’implantation de nouveaux sites industriels. Les durées trop longues des dossiers administratifs en vue d’installations industrielles sont un frein réel à l’investissement en France. Elles sont le fruit de nombreux facteurs, notamment de la multiplicité des acteurs intervenant dans leurs instructions. Une meilleure organisation et le développement de véritables plateformes industrielles mutualisant toutes les fonctions support et les agréments administratifs sont à notre portée avec le soutien des ingénieristes.Pour un monde plus résilient et plus responsableLa pandémie de Covid-19 a révélé de trop nombreuses fragilités dans l’organisation globale de nos sociétés et notre modèle de croissance.Repenser les territoires pour faire face aux chocs pandémiques. Il est urgent d’adopter une approche systémique qui conjugue sécurité sanitaire, technologie et durabilité. Pour les ingénieristes, cela doit notamment passer par de nouvelles mobilités du quotidien, dans un contexte où le télétravail sera amené à rester à un niveau élevé, le réaménagement des espaces publics pour respecter la distanciation sociale ou encore l’adaptation des infrastructures hospitalières, pour absorber les éventuels pics de pandémie. S’engager vers un modèle plus durable et plus sobre en carbone. Le maintien d’un haut niveau d’ambitions environnementales et climatiques est une condition indispensable à la réussite du plan de relance de l’après-Covid. Les entreprises d’ingénierie préconisent en priorité d’engager un vaste plan de relance en faveur des bâtiments sobres en carbone qui prennent en compte l’évolution des comportements ; et d’investir dans des projets d’infrastructures durables et adaptées au changement climatique, ainsi que de s’appuyer sur une digitalisation des process en vue de faire converger transition écologique et transition numérique avec la dématérialisation des procédures, le BIM et le déploiement accéléré de la technologie 5G.Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humainRepenser l’organisation du travail en trouvant un nouveau point d’équilibre entre télétravail et retour au bureau. De même, l’usage de la formation à distance doit être encouragé. Les entreprises d’ingénierie sont volontaires pour repenser aussi bien les bâtiments privés que tertiaires pour prendre en compte l’évolution des modes de vie. Investir dans le capital humain pour mieux anticiper et gérer les transformations de l’économie. Au vu des inquiétudes fortes concernant les secteurs aéronautique ou automobile, il est essentiel d’anticiper et d’organiser les dispositifs de transferts massifs de compétences (formation, reconversion). La construction de passerelles professionnelles permettra non seulement de préserver l’emploi hautement qualifié, mais aussi de mettre les compétences des professionnels au service du redressement de l’activité industrielle du pays.Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie au plan de relance économique de l'après Covid-19.
Il y a 4 ans et 344 jours

Reprise d'activité, covid-19 et santé des salariés : un triptyque à concilier

ANALYSE. En cette période de risques liés au covid-19, qu'est-il attendu exactement des employeurs, mais aussi des salariés, au sein des entreprises de construction ? Réponses avec Frédéric Godard-Auguste, avocat associé chez DS avocats.
Il y a 4 ans et 345 jours

Alerte pour le secteur de la construction

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Il y a 4 ans et 345 jours

Les architectes et artisans alertent le gouvernement sur la situation économique préoccupante du secteur

En effet, dans cette ordonnance, le Gouvernement considère une reprise à 100% du secteur de la construction et, de fait, impose que les délais d’études et de construction soient inchangés, en dépit de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire.Les organisations professionnelles de la Maîtrise d’Œuvre et les entreprises artisanales du secteur estiment que les conditions de production dégradées, qui vont hélas perdurer durant l’été, ne permettront pas de tenir les délais de livraison. Financièrement, la question des surcoûts liés à la prise en compte du rallongement des plannings d’études et des chantiers, et liés à l’application des mesures sanitaires liées au Covid-19, n’est pas réglée et est non négligeable.Le secteur réaffirme sa volonté d’être consulté et de participer à un dialogue préalable avant toute ordonnance, afin d’éviter toute erreur dommageable à l’ensemble de ses entreprises. Parallèlement au maintien des dispositifs d’aides aux entreprises pour dépasser cette crise, le secteur demande la prise en compte de la date de fin de l'état d'urgence sanitaire dans les plannings des opérations.Si le texte reste en l'état et si les pénalités de retard sont appliquées, le résultat sera catastrophique à l’automne pour toutes les entreprises du secteur. Les fédérations redoutent l’effet domino qui sera terrible sur les défaillances d’entreprises de la Maîtrise d’Œuvre et du Bâtiment.Consultez ici la lettre du 30 avril adressée au Premier Ministre et signée des présidents des 5 fédérations, Régis Lambert pour l’UNGE, Patrick Liébus pour la CAPEB, Jean-Michel Woulkoff pour l’UNSFA, Dominique Millet pour le SYNAMOME et Frédéric Lafage pour la Fédération CINOV.
Il y a 4 ans et 345 jours

Covid-19 : L'UNICEM présente au gouvernement des mesures pour une relance résiliente de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM a proposé au gouvernement, il y a quelques jours, des pistes d'action pour garantir la reprise de l'activité avec des mesures de court terme.Dans la continuité, l'UNICEM a élaboré des propositions pour un plan de relance de l'activité à moyen et plus long terme.Aujourd'hui, la fédération insiste sur la nécessité d'assurer une relance cohérente avec les enjeux de transition écologique et l'adaptation des villes et des territoires au changement climatique, tout en accentuant notre résilience et en tirant les enseignements de cette crise, avec une place toujours plus importante accordée à la responsabilité sociale des entreprises.L'UNICEM invite le gouvernement à décider la mise en œuvre de mesures fortes et concrètes, parmi lesquelles :Réaliser des infrastructures et des aménagements collectifs nécessaires à un développement de l'économie compatible avec le respect de l'environnement et la santé des concitoyensLa construction et les travaux publics doivent être relancés en suivant deux priorités :Un ambitieux programme d'entretien et de rénovation :des infrastructures routières structurantes, y compris les ouvrages d'art, des voies navigables et du réseau ferroviaire afin de permettre une augmentation du trafic marchandises ;du patrimoine historique bâti, domaine important pour l'industrie française de la pierre ornementale, et la sauvegarde de savoir-faire nationaux.Un plan d'investissement massif en faveur :de l'extension et la rénovation des infrastructures nécessaires à la réalisation des missions de service public (hôpitaux, EHPAD, établissements scolaires, centres de recherche et cités administratives…) ;de l'extension des infrastructures adaptées aux nouvelles mobilités (infrastructures cyclables, transports en commun urbain et interurbain, mobilités électrique ou hydrogène, développement de la mobilité connectée et autonome) ;de la modernisation et du développement du parc de logements sociaux ;de la construction d'ouvrages qui favorisent la résilience de nos villes face aux inondations et aux vagues de chaleur ;du développement des contournements urbains pour améliorer la sécurité des populations et la qualité de l'air dans les villes et villages.Faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et le mieux-disantL'UNICEM souhaite que soit réengagé le débat quant aux règles européennes des marchés publics afin que la commande publique puisse favoriser, lorsque cela est possible, le recours aux produits et matériaux locaux ou à des entreprises engagées dans une démarche responsable (labels RSE, ISO 14 001, ISO 26 000, labels sectoriels…).Accélérer le développement de l'économie circulaireLa filière de recyclage et de valorisation des déchets inertes du bâtiment est équilibrée économiquement et performante sur le plan environnemental. Le taux de recyclage de la filière dépasse les objectifs de la directive européenne : le seuil des 70% de recyclage et valorisation est d'ores et déjà atteint. Les déchets recyclables sont recyclés à hauteur de 80% et ils couvrent 28% des besoins en granulats pour la construction. L'UNICEM propose d'aller encore plus loin dans la performance du recyclage en s'appuyant sur ce modèle qui fonctionne. La fédération est prête à contractualiser avec les collectivités et les pouvoirs publics un objectif d'amélioration de la couverture du territoire en points de collecte visant à atteindre en trois ans un taux de recyclage de 95%. Elle a déjà commencé à agir dans cette direction en signant une convention avec la CAPEB pour accompagner les artisans dans l'amélioration du recyclage des déchets du bâtiment et la lutte contre les dépôts sauvages.Garantir une fiscalité environnementale réellement favorable à la transition écologique et profitable à tous les territoiresLes entreprises adhérentes à l'UNICEM sont convaincues de la nécessité d'une fiscalité incitative, cohérente avec les moyens humains, matériels et financiers dont elles disposent, en faveur de l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris. Cette fiscalité incitative, ou ayant vocation à susciter une évolution des pratiques en faveur de l'environnement, doit cependant être soumise à l'existence d'une alternative à ces dernières.L'UNICEM propose qu'une part significative des taxes environnementales soit réorientée vers les territoires qui accueillent leurs activités. Ceci constitue un préalable nécessaire :A l'acceptabilité, donc la pérennité, des activités industrielles ;Au maintien des budgets de nos communes, donc à leur investissement dans les leviers humains et infrastructurels sources de valeurs pour l'ensemble de notre pays. « Avec ce plan pour une relance résiliente, notre ambition est de proposer au gouvernement des mesures fortes et concrètes qui permettraient au tissu économique de rattraper une partie de l'activité perdue et d'accélérer la transition écologique et l'adaptation de nos villes et de nos territoires au changement climatique », conclut Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.
Il y a 4 ans et 348 jours

Les créations d'entreprises dans la construction ont plongé en avril

CONJONCTURE. Sans réelle surprise, le nombre de créations d'entreprises a dégringolé de 33,5% au mois d'avril, tous secteurs d'activité confondus, après déjà une importante chute en mars. Le bâtiment, les travaux publics et l'immobilier ne sont pas non plus épargnés, bien que les tendances de long terme soient un peu plus positives.
Il y a 4 ans et 348 jours

La solution d'ITE Myral plébiscitée sur les chantiers C.O.B pour ses qualités esthétiques et sa facilité de pose

Les deux maîtres d'ouvrage ont été accompagnés pas à pas par les équipes (chargé d'affaires, bureau d'études, formation) de l'industriel pour un résultat final en parfaite adéquation avec leurs objectifs environnementaux et esthétiques. Alors que le matériau bois est en nette progression dans le bâtiment en France (+19.4% PDM dans le collectif), la solution d'ITE Myral est parfaitement compatible avec ce type de projet tant sur le plan technique qu'esthétique grâce à un système de fixation unique. Cette compatibilité s'accompagne d'une grande facilité de mise en œuvre permettant de respecter des délais ambitieux.Le Groupe scolaire Simone Veil labellisé E3C1, Argenteuil (95)L'architecte en charge du projet, Joël Mischke, souhaitait faire oublier l'image de l'ancien site industriel sur lequel le groupe scolaire est maintenant implanté. Au total, l'ensemble livré en septembre dernier est d'une surface de 5 833 m² et s'inscrit dans une démarche environnementale très forte, qui s'est concrétisée par l'obtention du label E+C- avec un niveau E3C1.Les choix des matériaux utilisés par l'architecte se sont tournés vers cet objectif, notamment avec le bois. Pour le revêtement de façade, Joël Mischke a trouvé dans la solution Myral un bardage compatible avec son projet, et qui puisse laisser libre court à sa créativité grâce à la large gamme de finitions proposées. « Pour la plus grande partie des bardages, j'ai donné la priorité au blanc, le zinc patina est utilisé en R+2 pour marquer quelques points singuliers comme le logement du gardien, et avec le poli miroir, j'ai obtenu un reflet du ciel très intéressant qui permet de casser l'effet de masse de l'ensemble… ». Chaque étage de l'édifice est paré de bardages aux finitions et coloris différents, offrant à l'ensemble un jeu de volumes intéressant. Si l'architecte a été convaincu par le rendu esthétique de la solution Myral, il a tout autant apprécié la facilité de mise en œuvre du revêtement de façade, grâce à ses panneaux facilement manipulables. Ils ont permis de gagner du temps dans le déroulement du chantier et d'avoir le bâtiment prêt pour la rentrée 2019. La Société Normande Poulingue, spécialisée dans la conception et réalisation sur le marché de la construction bois, représentée sur site par Mr Baugard Antoine, a mis en œuvre avec brio l'ensemble des façades. La facilité et la rapidité de mise en œuvre ont permis à l'entreprise de réaliser les bardages en part propre en évitant la sous-traitance.Un immeuble bas carbone pour répondre aux exigences du futur, Méricourt (62)L'immeuble est un ensemble de 3 étages réalisé dans le cadre d'un éco quartier qui comprend 36 logements. Sur ces bâtiments, la solution Myral en pose bardage ventilé a été choisie pour une surface totale de 1 858 m². Dans une logique d'aménagement innovant, le maire de Méricourt souhaitait une qualité de bâti qui réponde aux exigences du futur. Le cahier des charges visait à obtenir un bâtiment bas carbone à haute performance énergétique. Objectif atteint, puisque l'immeuble arrive aujourd'hui à une base RT 2012 -20%.Martial Schillinger est le promoteur à l'origine du projet, accompagné par le Groupe Alsacien Mathis, spécialiste en construction bois en conception réalisation. Ils ont été séduits par la facilité de mise en oeuvre de la solution Myral grâce aux lames d'un seul tenant de 10.86 mètres sur toute la hauteur du bâtiment, et au système de fixation simple et non apparent. Le large choix de finitions a permis de donner du caractère à l'ensemble : « L'esthétisme plaisait à tout le monde. Ces revêtements métalliques changent un peu de ce que l'on a l'habitude de voir : il s'agit d'un vrai parti-pris esthétique ». Le choix s'est porté sur des panneaux aspect zinc et aspect or pour faire le contraste avec la rythmique bois autour de l'immeuble. Alors que les bâtiments en béton autour de l'immeuble sont parés d'un revêtement bois, cet immeuble, le seul avec une structure 100% bois, est couvert d'un revêtement métallique, en faisant un bâtiment totémique de la ZAC. Le mariage entre les parements aspect or et aspect zinc confère une véritable signature architecturale à l'ensemble.« Les élus et l'agence d'Architecture Houyez apprécient le niveau de qualité perçu. Et cela nous a conforté dans notre volonté d'inclure cette solution dans nos futurs programmes. Soit en 100%, soit en mix avec d'autres produits.» - Martial Schillinger, promoteur construction bois à l'origine du projet de Méricourt
Il y a 4 ans et 349 jours

Covid-19 : Apave et AFNOR lancent un label dédié à la sécurité sanitaire

Objectif : inspirer confiance, avec la délivrance d'une attestation et sa déclinaison visible (macaron) attestant qu'une entreprise de BTP applique à la lettre les règles sanitaires spécifiques au Covid-19.Comme de nombreux autres secteurs de l'économie française, les acteurs du BTP reprennent progressivement leurs activités après près de deux mois de crise sanitaire, mais doivent le faire en appliquant les mesures de protection contre le Covid-19 sur le lieu de travail et sur les chantiers. Pour tous ceux qui désirent montrer qu'ils les appliquent scrupuleusement, et ainsi rassurer leurs interlocuteurs et leurs clients, la vérification sur site par un organisme reconnu tierce partie est une excellente solution. Avec, si l'exercice est concluant, l'octroi d'un label reconnaissant ces bonnes pratiques. L'entreprise bénéficie ainsi du regard affûté d'un évaluateur impartial.Pour développer ce label, AFNOR Certification et Apave Certification, deux acteurs majeurs de la certification dans le secteur de la construction, ont bâti un cahier des charges adapté à la vérification des dispositions prises au niveau des entreprises (bureaux, dépôts et ateliers des entreprises, chaînes logistiques d'approvisionnement des matériaux ) et des chantiers (bases vie, bungalows de chantier ...) en capitalisant sur des documents sectoriels comme le guide de l'OPPBTP et les fiches métiers de la Direction Générale du Travail (DGT). Les évaluateurs missionnés dans les entreprises qui en feraient la demande s'y sont formés. « Je me réjouis de ce partenariat entre deux acteurs de premier plan, tous les deux tiers de confiance auprès des acteurs économiques du secteur de la construction et désireux d'amorcer une reprise saine, ambitieuse et résiliente, de nature à rassurer collaborateurs, clients et partenaires et qui doivent reprendre leurs chantiers dans les meilleures conditions », commente Franck Lebeugle, Directeur général d'AFNOR Certification.« Dans le contexte de reprise d'activités post crise Covid-19, ce partenariat entre Apave et Afnor est une excellente nouvelle. Nos équipes ont à cœur d'accompagner le secteur du BTP dans cette période si particulière. La mise à disposition de nos compétences communes et complémentaires en Certification, Bâtiment et Génie Civil et QHSE, s'inscrit dans la volonté commune de nos structures d'accompagner la reprise d'activités en toute sécurité et de soutenir la relance économique qui y est associée », déclare Philippe Maillard, Directeur général d'Apave.
Il y a 4 ans et 349 jours

Covid-19 : l'ingénierie alerte sur un risque de l'effondrement de l'économie

Alors que 70% des entreprises d'ingénierie enregistrent une chute de leurs prises de commandes publiques et privées, 90% d'entre elles anticipent un ralentissement durable de leur activité et craignent un effondrement économique global. L'ingénierie intervient dans tous les domaines d'activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, BTP, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) et dès les phases d'études et de conception.« "Quand le bâtiment va, tout va." Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que quand l'ingénierie ne va pas, c'est l'économie toute entière qui n'ira pas, à moyen et long terme. L'ingénierie intervient à toutes les étapes des projets industriels et de construction et ce, dès leur genèse. 50% de projets d'ingénierie en moins aujourd'hui, c'est 50% de construction et d'installations en moins demain dans le BTP, l'industrie, l'énergie, etc. Notre secteur est un indicateur avancé de tendance de l'activité économique et du monde de demain. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Une profession touchée de plein fouet par la crise…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets. Gel des contrats, suspension des appels d'offres en cours, report du second tour des élections municipales… Le baromètre révèle que 90% des entreprises d'ingénierie anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020 et plus d'1 entreprise sur 2 estime que cette contraction excédera 50%. Cela s'explique principalement par la baisse des commandes aussi bien dans le secteur privé que public, qui touche 70% des répondants.Pour préserver l'emploi et maintenir leur force de frappe, les entreprises d'ingénierie ont recouru massivement au télétravail, chaque fois que cela était possible. 54% de leurs collaborateurs sont ainsi en télétravail, mais avec un taux d'occupation qui s'amenuise au fil des mois. Et 30% d'entre eux sont désormais au chômage partiel.Le baromètre met également en lumière des problématiques de trésorerie pour les ingénieristes, qui sont des sociétés de services intellectuels sans réserve financière et qui ne peuvent pas stocker leur production. 62% des répondants ont demandé des délais de paiement pour les échéances sociales et/ou fiscales, 33% ont eu recours aux fonds de solidarité et 23% au prêt garanti par l'État. Plus d'1 entreprise sur 2 sera en difficulté de trésorerie sous 6 mois, sans reprise de l'activité économique.Notons que la mise en place des mesures de sécurité sanitaire en vue de la reprise entrainera des coûts supplémentaires, pouvant atteindre pour une entreprise 200€ par salarié par mois.…qui alerte sur les risques d'une reprise trop lente de l'activité économiquePartenaires des donneurs d'ordre publics et privés, les entreprises d'ingénierie sont mobilisées pour préparer l'après-crise et 60% d'entre elles ont déjà préparé un plan de relance. Dans ce contexte d'incertitudes et de gel des commandes, elles anticipent néanmoins un redémarrage économique lent et étalé sur plusieurs mois. Pour plus d'un tiers des entreprises, celui-ci n'aura pas lieu avant au moins un an. Une reprise jugée bien trop lente par la profession et qui mettrait en danger l'ensemble des filières économiques.Pierre Verzat explique : « Maîtres d'ouvrages et industriels doivent à tout prix maintenir leurs projets d'investissement, sous peine d'asphyxier l'ensemble du tissu économique de nos territoires et d'entrainer la disparition de beaucoup d'entreprises, souvent des PME, qui créent de l'emploi en local. »Pour un plan de relance qui garantisse le maintien de l'activité économique et soutienne la santé économique des entreprises Pour amorcer la relance, les entreprises d'ingénierie appellent à travers leur fédération professionnelle à :Garantir un maintien de l'activité économique, à travers :La mise en place des conditions de soutien à la commande publique : Relever le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de prestations intellectuelles actuellement à 40K€, à 100K€ HT, jusqu'à la fin de la crise sanitaire.Garantir le bon fonctionnement des Commissions d'appels d'offres.Proroger d'un an les accords-cadres signés avec les acheteurs publics, expirant dans le courant de l'année 2020La simplification et l'accélération des procédures administratives pour favoriser la relance économiqueAssouplir de manière transitoire la règle du plafonnement des évolutions de contrats de prestations intellectuelles.Accélérer l'adaptation de l'administration au télétravail et plus largement la dématérialisation des procédures administrativesSoutenir la santé économique des entreprises en garantissant un niveau suffisant de trésorerie et un accompagnement vers la repriseProtéger la trésorerie des entreprises pour absorber le choc lié à la crise du Covid-19Garantir l'application de la réglementation concernant les délais de paiement afin d'alimenter la trésorerie des entreprisesPoursuivre les projets en phase travaux en autorisant les surcoûts de travaux liés à la réorganisation des chantiers, du fait du Covid-19 Accompagner les entreprises vers la reprise d'activitéPrévoir des modalités de sortie graduelle du dispositif exceptionnel d'activité partielle après le 31/12/20.Proposer des outils d'accompagnement aux entreprises en difficulté ou souhaitant être coachées pour la reprise.Développer l'innovation pendant la période de crise sanitaire à travers des mécanismes dédiés comme le Crédit impôt recherche (CIR).Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 27 avril. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 349 jours

Covid-19 : Le Sénat souhaite mettre la transition écologique au cœur de la relance

Parallèlement à un suivi « à chaud » de la gestion immédiate de cette crise et de ses impacts sur les différents secteurs qui relèvent de sa compétence (cliquer ici), la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat lance des travaux d'analyse des impacts profonds de cette crise et des leçons qui devront en être tirées pour le climat dans le cadre de la relance.Considérant que la crise actuelle constituait une sorte de répétition générale de crises potentiellement plus graves à venir, Gaël Giraud a plaidé pour la réindustrialisation verte de notre pays. La rénovation thermique des bâtiments, la mobilité verte et la formation professionnelle, pour disposer de main d'œuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment par exemple, sont pour lui des priorités.L'indispensable relocalisation d'une partie de notre économie pourrait conduire selon lui à des nationalisations stratégiques. « Depuis une quarantaine d'années, l'État est devenu l'assureur général du secteur privé », a-t-il estimé, considérant qu'une réflexion devait être menée pour définir un nouveau dialogue et de nouvelles méthodes de collaboration entre l'État et le secteur privé pour une vraie industrie dont les coûts fixes seraient pris en charge collectivement.Interrogé sur la conditionnalité environnementale des aides accordées par l'État aux entreprises, Gaël Giraud a évoqué une difficulté, aujourd'hui à la main des États : celle de la pénalisation de la vertu écologique liée à la concurrence. « Il faut des critères quantitatifs clairs pour mesurer la profondeur des engagements des entreprises ».Interrogé à ce sujet par de nombreux sénateurs, il a estimé que, contrairement aux orientations prises à ce stade par la Commission européenne et par Bercy, le problème de la dette publique – que l'austérité budgétaire ne saurait résoudre dans un contexte déflationniste – n'était pas aujourd'hui le plus important et que la priorité devait aller au désendettement du secteur privé jusqu'à ce qu'il puisse réinvestir dans l'économie. Selon lui, malgré le matraquage médiatique sur le sujet, il n'y a pas d'hostilité de l'opinion publique à la dette, notamment dans un contexte où le chômage risque de devenir la principale hantise. Il a en revanche plaidé pour une annulation de la part des dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne.Il a partagé les craintes exprimées sur un retour du plastique dans le cadre de la relance : « refaire dépendre une partie de notre économie du pétrole est la pire des mauvaises idées aujourd'hui ».Gaël Giraud s'est également montré favorable à l'outil de la taxe carbone, à même de fournir des recettes fiscales à l'État, lui permettant de financer des chèques énergies pour les contribuables pénalisés, au développement de monnaies locales dans les collectivités territoriales ainsi qu'à une non comptabilisation des investissements verts de long terme dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance : « dans une entreprise, on ne met jamais sur un pied d'égalité les dépenses d'investissement de long terme et les dépenses courantes ».Interrogé sur ce sujet, il a estimé qu'aucun argument économique ne plaidait pour un allongement du temps de travail, créateur de chômage.Il a également mis en lumière l'importance d'une reconstruction de la coopération internationale, négligée ces dernières années. « Nous avons réduit la mondialisation à la simple globalisation marchande : or, elle ne se réduit pas à cela ». Il a ajouté : « On ne pourra pas venir à bout d'une pandémie comme celle du Covid‑19 sans une coopération de tous les pays de la planète ».L’audition (en vidéo) de M. Gaël Giraud, économiste
Il y a 4 ans et 350 jours

Le CSTB'Lab a son nouveau directeur

CARNET-NOMINATION. Rémi Bouchié a été nommé à la direction du CSTB'Lab, accélérateur d'entreprises innovantes dans le secteur de la construction. Découvrez son profil.
Il y a 4 ans et 350 jours

Covid-19 : propositions des industries de carrières et matériaux pour une reprise à court terme de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM, qui réunit les entreprises approvisionnant en matériaux le BTP, secteur indispensable au bon fonctionnement de l'économie, et en minéraux certains secteurs industriels stratégiques, appelle de ses vœux une mobilisation de tous les acteurs pour créer les conditions d'une reprise rapide de l'économie.Un première étape a été franchie avec la publication des guides de recommandations sanitaires émis par les différentes syndicats membres de la fédération pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Ces règles constituent des référentiels communs, pratiques, opérationnels, et de nature à conforter l'État, les employeurs, les salariés et les partenaires sociaux.L'UNICEM souhaite maintenant attirer l'attention du gouvernement sur plusieurs points essentiels dans cette période charnière et sur la nécessité que les mesures annoncées par le gouvernement soient concrètement mises en œuvre sur le terrain.A cette fin, l'UNICEM soumet aux pouvoirs publics une série de propositions de court terme, en vue d'assurer la sauvegarde des entreprises de la fédération, majoritairement des TPE et PME :Sécuriser la trésorerie des entreprisesEn veillant à l'efficience des mécanismes de garantie de l'État en matière d'assurance-crédit afin :que les entreprises assurées de leurs risques d'impayés soient toujours garanties ;que les entreprises clientes ne voient pas réduire drastiquement les délais de paiement qui leur sont accordés par leurs fournisseurs.En veillant au respect des délais de paiement. Alors que les trésoreries des entreprises ont souffert de plusieurs semaines d'activité très réduite et qu'on le peut s'attendre à une reprise circonstanciée, il convient que les donneurs d'ordres publics et privés ne diffèrent pas leurs paiements qu'il s'agisse de la livraison ou du transport de matériaux de construction. Les entreprises membres de l'UNICEM veillent de leur côté à ce que leurs fournisseurs soient payés dans les délais convenus.En compensant les surcoûts liés à la mise en place des nouvelles organisations de travail prenant en compte les préconisations des guides de bonnes pratiques adaptées au contexte sanitaire notamment via des baisses de taxes et des impôts de production. Adapter l'activité des services des collectivités et de l'ÉtatInstaller rapidement les 30.000 conseils municipaux élus dès le premier tour afin que la reprise des chantiers existants, dont ils sont maîtres d'ouvrage, et la publication des appels d'offre pour les futurs chantiers ne soient pas retardées ;Ne pas décaler le deuxième tour des élections municipales au-delà du mois de septembre afin que les métropoles puissent, également, exercer leur responsabilité relative à la reprise des chantiers ;Renforcer les services instructeurs dès la sortie de crise sanitaire pour éviter le rallongement des délais d'étude et la demande de pièces complémentaires ;Intervenir auprès des municipalités et des collectivités afin qu'elles ne prennent pas de mesures pour interdire les chantiers.Au-delà de ces mesures permettant le maintien ou la reprise à court terme de l'activité de ses entreprises, l'UNICEM contribuera à l'élaboration d'un plan de relance du secteur de la construction en adéquation avec la politique du gouvernement en faveur de la transition écologique. Dans ce cadre, elle soumettra plusieurs propositions aux pouvoirs publics dans les prochains jours.
Il y a 4 ans et 351 jours

Covid-19 : L'activité en France plonge de 27% en avril, selon la Banque de France

Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie française à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril."Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon le point de conjoncture publié par la banque centrale.Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas", avec un taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie qui passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la Banque de France.En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile.Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars.Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ceci a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration", mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Il y a 4 ans et 352 jours

Bernard Laffaille : Précurseur de l’ingénierie-conseil

Bernard Lafaille est représentatif du passage de l’ingénieur, rival de l’architecte, à l’ingénieur-conseil, proche de l’architecte. [©Fonds Laffaille. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Rémois de naissance, Bernard Laffaille (1900-1955) a décroché son diplôme à l’Ecole centrale des arts et manufactures, en 1923. Jusqu’en 1932, il exerce comme ingénieur d’entreprise. Puis, directeur technique et co-gérant de la société “Construction de couvertures et charpentes en ciment”. Ceci, avant de lancer son activité d’ingénieur-conseil libéral. « Bernard Laffaille est représentatif du passage de l’ingénieur, rival de l’architecte, à l’ingénieur-conseil, proche de l’architecte. Ce dernier a désormais recours à l’ingénieur. Lafaille a ouvert la voie au rapprochement entre les deux corps de métier. Notre–Dame-de-Royan en est le parfait exemple. De ce que j’appelle le “Gothique moderne” ou l’incarnation parfaite de l’union entre l’architecte et l’ingénieur », résume Franck Delorme, historien de l’architecture et attaché de conservation à la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris. Le succès des “V Laffaille” Utilisé lors de la construction des rotondes de la SNCF, en Avignon et dans toute la France, le “V Laffaille” rend son inventeur célèbre. [©DR] En parallèle, Bernard Laffaille engage Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 352 jours

Emetteur d’Europe 1 : La cathédrale des ondes

A 317 m d’altitude, le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. [©Marco Kany] En 1954, la Sarre est toujours sous occupation française (même système économique). De fait, nombre de bâtiments sont réalisés par des architectes français. Afin de contourner la contrainte issue du système de radiodiffusion française de droit public, à l’extérieur des contours de la France naissent des radios dites “périphériques“ (Luxembourg, Monaco, Andorre et la Sarre pour Europe 1). Le projet de cet émetteur est imaginé par Jean-François Guédy (1908-1955), son premier grand projet, sorti fraîchement de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. L’avant-projet de mars 1954 révèle une architecture futuriste dotée d’une tour d’émission massive. Si la toiture du hall, rappelant une feuille de palmier est portée par un système de raidisseurs disposé en éventail, la construction cependant n’était pas réalisable selon ce tracé de légèreté. Ainsi, les architectes Bernard Lafaille (1900-1955) et René Sarger (1917-1988) sont engagés pour revoir la copie. Flanquée de studios de télévision, de bureaux, de locaux sociaux et d’une tour-antenne, le grand hall de l’émetteur en forme de cœur et l’extraordinaire forme de toiture constituent ainsi le centre du complexe. Le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. Un “psychodrame technique”. De gauche à droite : Eugène Freyssinet prend les opérations en mains pour reconstruire la couverture. En renforçant les fondations, les ancrages périphériques, ainsi que les éléments porteurs, Eugène Freyssinet parvient à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille. La hall majestueux de l’émetteur Europe n° 1 à Feldberg. [©Marco Kany] Le choix architectural d’origine a conduit à une structure novatrice, constituée d’une coque béton à double courbure, de 5 cm d’épaisseur, bordée par une poutre ceinture en béton armé, elle-même appuyée sur les fins poteaux périphériques que l’on peut voir en façade. L’effet de voûte ne peut se mobiliser qu’en cas de blocage horizontal des ponts d’appuis (contreforts de nos cathédrales), contreforts inexistants dans le projet et supposés être remplacés par quelques tirants transversaux. L’effet de poussée des pseudo-voûtes de coque est d’ailleurs complété (et probablement dominé), par la poussée également transversale au bâtiment des arcs formant la poutre-ceinture, chargés par les effets de suspension de la coque en direction longitudinale. La combinaison en tension dans le sens de la longueur du bâtiment et en pseudo-compression dans le sens de la largeur est extrêmement difficile à évaluer dans les années 1950.  L’ouvrage ressemble au contour d’une goutte d’eau très aplatie ou d’une coquille Saint-Jacques. Eugène Freyssinet le comparait à un cœur. Les façades sont constituées de hautes vitres enserrées entre des poteaux très élancés, espacés d’environ 3 m environ et donc la hauteur va de 4,5 m vers la pointe de la goute à 9,5 m au milieu du bord opposé, en culminant à 16 m aux deux bords les plus éloignés. Les sommets des poteaux sont ainsi dans demi-plans, légèrement inclinés sur l’horizontale, formant un dièdre comme un livre ouvert, dont l’arête joint la pointe au milieu de la façade. Environ 3 000 m2 intérieurs sont couverts sans appuis intermédiaires par un voile mince en béton armé de 5 cm d’épaisseur, ayant une courbure concave vers le haut dans le sens perpendiculaire à l’axe de symétrie, et vers le bas dans le sens de cet axe. Ce voile, qui forme donc une voûte, est lié à une puissante ceinture supportée par les poteaux et donc chaque moitié, de part et d’autre de l’axe, forme dans un demi-plan une sorte d’arc prenant appui côté pointe sur un massif fixe. De l’autre sur une béquille articulée, est sous-tendu par trois puissants tirants rayonnants à partir de la pointe. La toiture suspendue en béton armé devait être sertie dans un cerclage périphérique, afin de pouvoir créer un espace libre de points porteurs. La poutre de rive devait être contenue par des tenseurs complémentaires, pour être appuyée sur trois points porteurs significatifs. Au début de l’été 1954, la construction est bien avancée. C’est alors que le directeur technique de l’entreprise chargée des travaux demande au bureau technique de lui indiquer la surélévation qu’il faut donner à chaque étai pour qu’après le décoffrage le voile, qui descend sous son propre poids, se trouve à sa cote théorique. Après plusieurs jours, il apprend que ces flèches atteignent par endroits au moins 70 cm, autant dire que l’opération de décoffrage lui paraît impossible. Au même moment, ce directeur technique dirige la construction d’un pont  franchissant la Sarre, en béton précontraint selon les procédés Freyssinet. L’idée lui vient de remplacer les armatures de béton armé, inertes, qui arment le voile et l’accrochent à la couronne, par des câbles Freyssinet traversant la couronne. Et en les tendant, de soutenir le poids du béton du voile, pour assurer le décoffrage, sans avoir à toucher aux étais. Soumis au bureau technique, ce projet est accepté. Une note technique justifiant les parties précontraintes de l’ouvrage doit être fournée…, mais elle ne le sera que partiellement (sans justification relative à la résistance de l’ouvrage). Le dossier de demande de permis de construire pour le projet fut déposé en avril 1954. Les notices de calcul jointes ultérieurement au dossier révèlent que la toiture s’affaisserait d’environ 70 cm à l’issue du décoffrage. Au vu de cette éventualité, on envisage de changer de principe constructif, en tentant d’intégrer dans le concept statique le système de béton précontraint mis au point par Eugène Freyssinet (1879-1962). Cette alliance de deux principes statiques différents échoua, et il se produisit au cours du processus de mise sous tension les 8 et 9 septembre 1954 une fissuration irréparable de la toiture.  Le “psychodrame” technique va alors débuter. Refuser de commencer les mises en retard aurait risqué de déclencher des pénalités de retard. Période de congés et précipitation de l’entreprise pour coller aux demandes d‘Europe 1 s’ajoutèrent. Et là, ultime erreur, les mises en tension commencèrent. Cela commença plutôt bien, mais le voile de béton se déchira sur toute la longueur du bâtiment. Dans le projet initial, les tirants étaient passifs. De ce fait, lors du décintrement du voile par la mise en précontrainte des câbles longitudinaux, le voile s’est déchiré parallèlement aux câbles. Et ce , en raison de la déformation de la ceinture sous l’effet de la précontrainte : les tirants non tendus ne pouvant s’y opposer, sans une déformation excessive pour le voile.Un seul recours : faire appel à des experts, qui déclinèrent, donc l’atout maître fut Eugène Freyssinet lui-même, que nul n’avait pensé déranger pendant ses vacances pour le consulter. L’homme comprend de suite ce qui s’est passé. « De toute évidence, les sollicitations imposées à la ceinture par la tension des câbles tendaient à la déformer, en l’élargissant transversalement, cette déformation devant être empêchée par l’action des tirants transversaux. […] Le directeur de l’opération crut pouvoir réussir à soulever sa voûte, en exagérant les tensions. Il accumula ainsi une énorme énergie potentielle dans les câbles et les bétons, en imposant des tractions plus fortes à sa voûte, dans une direction où elle n’était pourvue d’aucune armature efficace. »1.Pour faire simple : la mise en tension des câbles n’était pas la cause du sinistre. Elle l’avait néanmoins provoqué. Freyssinet, en renforçant les fondations, les ancrages périphériques ainsi que les porteurs, parvint à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille.  Eugène Freyssinet convainquit les experts de la pertinence de son diagnostic. Et il prit les opérations en mains pour reconstruire la couverture. Et ce, à 75 ans ! Il imposa des conditions particulièrement rigoureuses. Et il fit remercier tous les auteurs du projet de bâtiment. Les travaux se terminèrent à la fin de l’automne 1954. Une intervention lourde de rénovation a été programmée au début des années 1980, confiée à Freyssinet International. Les six gros tirants transversaux furent remplacés complètement par des tirants-butons. Les câbles de 12 fils de 5 mm longitudinaux de la coque furent changés par des paires de torons graissées de 15 mm plaqués sous la coque. L’isolation de la toiture reconstituée en face externe, sous la protection d’une nouvelle étanchéité. Grâce à son caractère unique, l’édifice a été classé monument protégé en 1999. Depuis août 2016 l’émetteur est la propriété de la Commune de Uberherrn. “Eugène Freyssinet. Une révolution dans l’art de construire”, 2004, Association Eugène Freyssinet, Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées. 2004. 1Revue “Travaux”, février 1956, n° 256, p. 49 à 58. “Résonnances : l’architecture française en Sarre après la seconde Guerre mondiale” du 11 au 13 octobre , conférence, visite de bâtiments dont l’émetteur.
Il y a 4 ans et 352 jours

Edycem : Fonctionner malgré tout

Philippe Queneau, directeur général d’Edycem, et Estelle Breillat, directrice qualité et développement. [©Edycem] En concomitance avec les annonces gouvernementales, Edycem, comme beaucoup d’industriels, décide de stopper son activité le 17 mars dernier. Ce jour-là, à midi, ses sites de production de béton, implantés du Finistère Sud au Bassin d’Arcachon, s’arrêtent. Tandis que les services supports (comptabilité, commercial, ressources humaines…) sont mis en télétravail. Edycem BPE, la branche béton prêt à l’emploi, compte 33 centrales et l’activité préfabrication – Edycem PPL –, une usine à Saint-Georges de Montaigu (85). « L’arrêt de l’activité est compliqué, explique Philippe Queneau, directeur général d’Edycem. Le télétravail était pratiqué très ponctuellement jusqu’alors dans l’entreprise et nous venions aussi d’acquérir 6 nouvelles centrales. » Dès la fin de la semaine, l’équipe dirigeante s’interroge sur une reprise partielle des unités de production, afin d’assurer les commandes et répondre aux demandes des chantiers encore ouverts. « Avant toutes décisions, nous avons voulu demander qui était capable de revenir ? » Une question évidente pour l’industriel qui place les valeurs familiales au cœur de son fonctionnement. Et Estelle Breillat, directrice qualité et développement, de poursuivre : « Nous avons mis en place une enquête et contacté près de 317 collaborateurs. » Résultat : 79 % des répondants souhaitaient retrouver leur travail. A contrario, 15 % étaient des personnes à risques ou avec des enfants à la maison et 6 % ont signifié leurs craintes par rapport à la reprise. Ainsi, les sites se sont ouverts en fonction des demandes. Une reprise progressive En mars, 14 centrales à béton étaient actives et engrangeaient 15 % de l’activité, par rapport à un mois de mars “traditionnel”. En avril, Edycem a pu assurer 42 % de son activité. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : les fabricants de produits de construction proposent un plan tourné vers l'investissement durable et responsable

Nous savons d'ores et déjà que l'impact négatif de la situation actuelle entraînera une crise économique française et européenne importante, et qu'un grand nombre d'entreprises françaises se retrouveront dans des situations extrêmement périlleuses. Une reprise rapide de l'activité économique est donc aussi urgente qu'indispensable.Alors que les premières positions du Haut conseil au climat et la Convention Citoyenne appellent les pouvoirs publics à une relance tournée vers la transition énergétique et environnementale, le plan de reprise et de relance élaboré par l'AIMCC, en tant qu'animatrice du CSF IPC, se base sur une conviction forte : l'écologie et l'économie doivent converger, pour sortir au plus vite de la crise.La contribution de la Filière Industries pour la Construction animée par l'AIMCC insiste premièrement sur l'accélération de la reprise car elle sera une condition sine qua non de succès de la relance : plus la reprise sera lente, plus les capacités d'action seront obérées dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise.Hervé de Maistre, Président du Comité Stratégique de Filière des Industries Pour la Construction, appelle de ses vœux un plan de relance rapide, massif, environnemental et social : « Nos propositions conjuguent trois priorités : soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l'activité aux entreprises françaises, accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le Plan de Relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d'esprit collectif, une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation, prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction ».Les propositions du CSF Industries pour la ConstructionLe CSF Industries pour la Construction a émis une série de propositions dans le cadre du plan de relance auprès du Conseil National de l'Industrie et parmi celles-ci des thèmes essentiels ont rapidement émergé :Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l'épargne privéePour José Mickael Chenu, Directeur Marketing du groupe Vinci et Vice-Président d'EGF BTP : « La mobilisation de l'épargne privée est une voie possible de la relance rapide, notamment dans le logement neuf mais aussi par exemple pour le plan Campus Universités et autres ».La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et quartiers pavillonnairesPour Eric Mestrallet, qui anime le pilote industriel en Ile de France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet Parcours Rénovation Énergétique Performante » (PREP) : « il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, bien souvent assimilé à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d'années. C'est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et apporter dans certains cas une réponse à la dégradation des quartiers pour éviter le sentiment de « relégation » de nos concitoyens. Le soutien de l'Association des Maires de France met en évidence l'attente maintenant déterminante des Maires, pour initier une dynamique qui a fait ses preuves sur l'habitat vertical et les centres-villes ».La promotion du « Made in France »Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM et Didier Petetin, Directeur Général de Vicat, il est indispensable de « faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la mieux-disance et ainsi promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l'ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d'indépendance ».La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100%Pour Jacques Pestre, administrateur de la FNBM, pilote des actions relatives à la rénovation de l'habitat, « il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis qui sortiront de la crise encore plus fragilisés, et le projet -100% aidé et financé- sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles ».Chèque « rénovation travaux » à destination de tous les ménages Pour Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l'AIMCC : « il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post crise 2008 en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d'une « monnaie verte » constituerait une des pistes les plus efficaces ».L'industrialisation des solutions de rénovation performante pour les Universités et les pools de bâtiments publicsPour Patrice Barbel, enseignant chercheur, conseiller patrimoine au sein de la Conférence des Présidents d'Universités, « il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l'échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire (représentant 500 000 m2) qui seront les étalons d'un déploiement généralisé (15 000 000 m2) sur 3 ans dans le cadre d'une industrialisation des solutions d'efficacité énergétique performantes et volontaristes, et de financements innovants de type « fonds d'amorçage » associé à des fonds de garantie. L'objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l'ensemble des acteurs des territoires (bilan carbone, mobilité, emplois, innovations formation recherche...) ».Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accéléréePour Philippe Gruat, administrateur de l'AIMCC, référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil National de l'Industrie pour la filière, « il faut que la loyauté dans les relations commerciales, notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d'une reprise et d'une relance fondées sur la confiance de toute la filière ».
Il y a 4 ans et 357 jours

Les entreprises du BTP qui tardent à passer au numérique sont-elles moins rentables ?

Finalcad, éditeur de logiciels dans le secteur de la construction, a publié les résultats d'une étude menée auprès de 400 dirigeants de la construction en France, en Espagne, à Singapour et au Japon afin d'étudier la transformation numérique dans ce secteur.L'étude a déterminé que la marge bénéficiaire moyenne d'un projet de construction est d'à peine 2% dans ces quatre pays. Elle révèle également que l'absence de transformation numérique rend dépendant le travail de nombreuses entreprises au papier, à une époque où le ralentissement dû à la pandémie mondiale de COVID-19 montre l'importance de numériser les activités et de recourir au télétravail.De surcroît, l'absence de numérisation entrave grandement la capacité des sociétés à collaborer et a une incidence directe sur leur chiffre d'affaires. En effet, 62% des personnes interrogées citent le manque de collaboration comme cause principale des retards des projets de construction.L'étude a également analysé la façon dont certaines missions sont réalisées comme la gestion des défauts et les inspections de santé et sécurité. Ses conclusions montrent que les entreprises ont mis en place une variété de méthodes et de processus : plus de la moitié d'entre elles (51%) utilisent plusieurs moyens de communication face à face, téléphone, e-mail et/ou papier pour informer la personne chargée des réparations dans le cadre de la démarche qualité.Fait inquiétant, 53% des sociétés utilisent un outil non fiable tel que les messages texte, les SMS ou la messagerie instantanée de type WhatsApp pour renseigner un incident ou un danger. Ce manque de cohérence en matière de saisie et de partage d'informations importantes présente une marge d'erreur et d'incompréhension considérable, qui peut entraîner un accroissement des risques de sécurité, des retards et des dépassements de budget.« La dépendance du secteur de la construction à des processus obsolètes, dans les bureaux ou sur site, constitue une source d'inefficacité importante. Ces pratiques ne sont pas durables dans un secteur où les faibles marges représentent un problème persistant », explique Frank Le Tendre, PDG de Finalcad. « Le BTP a pris du retard face à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de numérisation, mais cette étude nous montre que de nombreux processus quotidiens présents dans tous les projets sont des cibles importantes en termes de transformation. Du contrôle des défauts à la sécurité, aucun domaine ne peut échapper à une amélioration grâce à l'optimisation des opérations. Par ailleurs, lorsque les pays sortiront de la récession causée par la pandémie de COVID-19, celles qui auront effectué leur transition numérique pourront agir rapidement pour reprendre le cours normal de leurs activités. »La non-numérisation entraîne d'autres conséquences pour les entreprises, notamment des difficultés pour obtenir des informations et récupérer les données permettant d'établir des factures non réglées lorsqu'un entrepreneur ne peut pas prouver qu'il a réalisé une mission : une majorité de répondants (90%) affirment que le « travail gratuit » est un problème habituel.De plus, les sociétés de construction souffrent de devoir « réinventer la roue » à chaque nouveau projet : 59% des personnes interrogées affirment créer parfois, souvent ou la plupart du temps de nouveaux modèles de documents pourtant déjà existants : un réel gaspillage de temps et de ressources.Ces deux résultats devraient représenter un facteur majeur de transformation numérique pour les responsables, les dirigeants et les promoteurs des entreprises de construction : un process numérique centralisé permet de s'améliorer continuellement et facilite considérablement la saisie des travaux supplémentaires ainsi que la création de modèles duplicables.« À l'instar d'autres domaines, la construction devra affronter une période difficile à court terme en raison de l'impact du COVID-19 sur les économies mondiales », poursuit Franck Le Tendre. « Cependant, sur le long terme, la construction présente un énorme potentiel de croissance. Les Nations Unies prévoient que les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes d'ici 2050, avec une accélération de la tendance des villes intelligentes. [1] Les entreprises de construction désirant saisir ces occasions doivent passer au numérique dès maintenant. La transformation numérique supprime les silos existants et simplifie la difficulté qu'elles rencontrent, à savoir jongler avec le personnel, les plans, les compétences et les matériaux pour répondre à un calendrier changeant, tout en améliorant leur rentabilité et la satisfaction des clients finaux. » L'étude Finalcad 2020 : La transformation digitale globale dans la construction est la première des deux parties d'une série visant à analyser la numérisation de la construction. Le second rapport sera publié à l'automne 2020.Consultez les résultats complets et téléchargez l'étude, ici.*L'étude a été menée en février et mars 2020, commandée par Finalcad et réalisée par Coleman Parks, une société indépendante d'études de marché. L'échantillon total englobe 400 personnes, dont 200 responsables de site/directeurs gérant en moyenne 10 sites, et 200 responsables/directeurs de siège. Les personnes interrogées ont été les chefs de projet sur sites et les directeurs d'unité opérationnelle chargés de la construction aux sièges qui travaillent dans des entreprises de construction commerciale et résidentielle au chiffre d'affaires supérieur à 51 millions de dollars par an en France, en Espagne, à Singapour et au Japon.Pour plus de détails, consultez la section Informations démographiques.[1]Les Nations Unies : Les prévisions indiquent que 68% de la population mondiale vivra dans les zones urbaines d'ici 2050, selon l'ONU, 16 mai 2018
Il y a 4 ans et 357 jours

Estelle Reveillard rejoint l’Alliance HQE – GBC

Estelle Reveillard est la nouvelle directrice de l’Alliance HQE – GBC. [©ACPresse] Estelle Reveillard vient de prendre les fonctions de directrice de l’Alliance HQE – GBC. Jusqu’à peu, elle était directrice de la communication et des relations publiques du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic).  A la tête de l’équipe permanente, Estelle Reveillard est épaulée par Nadège Oury et Nathalie Sement, toutes deux chargées de mission. Et par Malik Belhocine, chargé d’études.  L’Alliance HQE – GBC est l’union des professionnels pour un cadre de vie durable. Elle réunit syndicats, fédérations professionnels, entreprises, collectivités et professionnels à titre individuel. Par les démarches volontaires qu’elle suscite, l’Alliance HQE – GBC agit dans l’intérêt général. Ceci, pour innover, améliorer les connaissances, diffuser les bonnes pratiques et représenter le secteur du cadre de vie durable. A ce titre, elle est le membre français du World Green Building Council (World GBC). Cette association mondiale regroupe des professionnels engagés dans la construction durable dans plus de 74 pays.
Il y a 4 ans et 358 jours

Les meilleures sources d’information dans le domaine du BTP et du bâtiment

Chaque jour qui passe, les entreprises font face à une concurrence de plus en plus féroce. C’est notamment le cas dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Si vous êtes le dirigeant d’une société œuvrant dans ce domaine, vous devez en permanence vous montrer performant et bien informé des évolutions de votre secteur d’activité. Dans ce cadre, il est utile de chercher des sources fiables qui vous permettent de recueillir un maximum d’informations de qualité. Nous vous présentons donc quelques sites que nous estimons fiables et qui constituent des sources de qualité. Il s’agit de Batirama, de Batiweb et de Batiactu. Les médias préférés des acteurs du BTP, Obat en tête ! Si vous gérez une entreprise dans le secteur du bâtiment et du BTP, vous avez certainement besoin de disposer d’outils et de matériels performants afin de mieux satisfaire vos clients. Oui, mais que choisir ? Il faut alors vous tourner vers des sources d’informations fiables pour faire les meilleurs choix, telles que le blog d’Obat, visible sur https://www.obat.fr/blog/, expert en conseils BTP. On y trouve notamment des articles sur le choix du meilleur logiciel de facturation et de devis, sur la valeur juridique d’un devis, etc. Vous cherchez des infos intéressantes sur l’affacturage ? Obat pourra vous renseigner ! Les débutants pourront également trouver des infos intéressantes pour se lancer dans le milieu du bâtiment. Faire connaître son entreprise en ligne est par exemple essentiel à ce jour pour percer dans le milieu du bâtiment. Ce blog BTP vous aiguillonnera pour trouver des informations sur la marche à suivre afin d’être visible sur internet. Des informations variées dans le domaine du BTP Bref, en plus de proposer un logiciel de devis et de facturation, le site Obat propose ainsi un blog aussi complet qu’intéressant, permettant aux artisans du BTP de trouver des réponses rapides à leurs interrogations. Les informations y sont aussi diverses que variées, allant du flocage d’un camion utilitaire pour professionnel à des questions juridiques, en passant par des infos sur la TVA des entreprises. Des informations sur la Fédération Française du Bâtiment vous seront également communiquées, afin que vous possédiez vraiment toutes les informations dont vous avez besoin avant de vous lancer dans le BTP, ou pour vous aider à solutionner des soucis durant l’exercice de vos travaux. Secteur du BTP : Batirama, un site web pour en apprendre davantage Batirama fait partie des sites web de référence pour s’informer sur le secteur BTP. Vous y trouverez de nombreuses informations utiles afin de défier la concurrence et améliorer votre entreprise. Produits et innovations Le site https://www.batirama.com/ présente, par exemple, le calendrier des manifestations susceptibles d’intéresser une entreprise du BTP. Vous pouvez encore y découvrir une rubrique présentant différents produits comme la protection des planches à rives, le plancher léger thermo-acoustique, le micro-béton pour revêtement de bassins ou encore le relais de contrôle de niveaux. Si vous êtes à la recherche de matériel de transport pour votre entreprise, vous pouvez découvrir dans une rubrique spécifique des articles qui traitent les différents véhicules adaptés pour votre métier. Batirama vous donne également la possibilité d’en apprendre davantage sur les indices et les index du bâtiment. Comme vous avez besoin d’être à l’affût des innovations et des nouveautés techniques dans votre secteur d’activité, vous pouvez y lire un article parlant, par exemple, du gant bionique. Celui-ci est conçu pour prévenir les troubles musculo-squelettiques des travailleurs et améliore leur endurance. Vous y trouverez d’autres publications comme celle qui vous donne de plus amples renseignements sur les outils pratiques censés aider les entreprises du secteur BTP à gérer les crises. Vous y trouverez également d’autres articles intéressants pour en savoir plus sur la plateforme d’entraide mise en place par l’OPPBTP, par exemple. Normes et techniques dans le secteur du bâtiment Dans le domaine du BTP plus que dans les autres secteurs d’activité, les normes ont une importance capitale. Grâce à Batirama, vous avez désormais la possibilité d’en savoir plus sur les normes à appliquer dans certains domaines. Par ailleurs, vous serez certainement intéressé de connaître ce qui change en matière de baux privés et commerciaux avec les mesures d’urgence. Ou encore, à propos de la responsabilité engagée quand la solidité de l’ouvrage que vous construisez est compromise. Il est également possible de recueillir des informations sur différentes techniques qui peuvent vous être utiles. Cela concerne, par exemple, les solutions pour isoler l’extérieur des logements et qui peuvent être utilisés sur les toitures, ou comment choisir les produits adaptés pour isoler les combles perdus. Batiweb, un site de référence pour se renseigner Nous vous invitons également à vous connecter sur le site de Batiweb si vous souhaitez obtenir des renseignements qui vous permettent d’avoir une longueur d’avance sur vos concurrents. Vous trouverez sur https://www.batiweb.com/ un grand nombre d’articles classés dans différentes catégories et qui sont susceptibles de vous intéresser. Actualités et produits Batiweb est un site intéressant qui vous informe sur toutes les actualités concernant le secteur BTP. Cela peut être la législation et la réglementation qui touchent votre métier, les événements du bâtiment, les nouveaux produits du BTP, la RT2012, l’éco-construction, le droit social, la vie des sociétés, les collectivités territoriales, etc. Il est également possible d’y découvrir des articles intéressants qui présentent les produits utilisés dans votre métier. Il peut s’agir d’électricité et de génie climatique, de construction industrialisée, de gros-œuvre, de matériel, d’aménagement extérieur, de second œuvre, de logiciel, d’éco-construction ou de menuiserie-fermeture. Architecture et divers Véritable mine d’informations pour les entreprises du BTP, Batiweb présente dans sa rubrique « Autres » les différentes formations, des dossiers spéciaux, des vidéos ainsi que diverses thématiques. Le portail de Batiweb propose encore une large palette d’articles axés sur de nombreux sujets. La rubrique « Architecture » présente également un certain intérêt pour les acteurs du bâtiment et des travaux publics, notamment les architectes. En effet, les différentes innovations dans ce domaine y sont affichées. Batiactu, le meilleur site pour s’informer sur votre secteur d’activité En tant que chef d’entreprise, vous devez rester informé en permanence sur votre secteur d’activité. Batiactu vous donne l’opportunité de le faire. Il est vrai que le site https://www.batiactu.com/ est agencé de manière à permettre aux internautes de découvrir facilement les renseignements dont ils ont besoin dans le domaine du BTP. Il présente 8 rubriques différentes afin de vous permettre de trouver l’article qui vous intéresse. Il s’agit de l’immobilier, de l’énergie, de BTP Chantiers, de négoce industriel, de stratégie, d’architecture conception, d’État et collectivités, et d’une Tribune d’experts. Vous pouvez également découvrir sur cette plateforme spécialisée des articles concernant le chiffrage, les marchés, la formation, l’emploi BTP, les événements du secteur, le réseau, etc. Il est encore possible de trouver sur Batiactu une liste de fabricants et de prestataires œuvrant dans le domaine du bâtiment. Pour mieux vous informer sur le secteur BTP, le blog Obat reste également un site web de référence. Il s’agit d’une source fiable qui s’adresse aux professionnels du bâtiment. Ces derniers peuvent donc y découvrir des articles pertinents qui les aident à mieux gérer leur entreprise et à se développer par la suite.
Il y a 4 ans et 358 jours

Coronavirus : les entreprises du BTP activent leur fondation

COMMUNICATION SOLIDAIRE. La crise du coronavirus a révélé de manière rapide et brutale certaines inégalités sociales, sanitaires et générationnelles. Les entreprises de la construction, en tant qu'acteur sociétal, se sont mobilisées pour venir en aide non seulement au personnel hospitalier, mais aussi plus largement à ceux qui en avaient besoin. Pour cela, de nombreux groupes ont utilisé leur fondation d'entreprise. Explications avec Vinci et Wilo.
Il y a 4 ans et 359 jours

Les Offices Publics de l’Habitat préparent la relance

Pour la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat , la crise sanitaire actuelle est inédite et met davantage en avant les inégalités sociales. Elle rend visible et palpable, dans l’espace public et dans l’opinion, les difficultés quotidiennes que rencontrent plusieurs millions de concitoyens, la fragilité des services publics mais aussi la mobilisation massive de ceux qui les animent, ainsi que les faiblesses d’un modèle socio-économique. La crise sanitaire a le mérite de mettre en lumière les progrès qu’il reste à accomplir (personnes sans logement, logements insalubres ou surpeuplés…) pour que le droit au logement digne soit effectif pour tous. Deux axes principaux sont à explorer : aboutir à une relance socialement juste, et faire que cette relance irrigue tous les territoires en favorisant la transition écologique et la qualité des logements. Cette dynamique positive devra être accompagnée par l’État, garant de la solidarité nationale en lien avec les collectivités, garantes de la mise en œuvre concrète des politiques de l’habitat. Une relance socialement justePour répondre à cet axe, la FOPH propose différentes actions : la revalorisation de l’APL au-delà de l’inflation ;l’abondement par le budget de l’État des FSL départementaux ou métropolitains les plus sollicités ;la suspension des expulsions pour dette de loyers jusqu’au printemps 2021 ;l’accompagnement individualisé de chaque locataire en difficulté économique et sociale ;la reconnaissance du logement social comme un bien de première nécessité en lui appliquant la TVA à 5,5% sur tous les investissements, soit un gain de 4.000 à 7.000 euros par logement construit. Ce sont ces fonds propres supplémentaires qui dans un premier temps couvriront les surcoûts liés à la crise sanitaire et qui favoriseront une reprise rapide des chantiers, pour ensuite permettre d’accroître les investissements. Le coût estimé pour les finances publiques s’élève à 250 millions par an pour les PLUS, 150 millions pour les PLS. Une relance qui passe par la reprise des chantiersDepuis quelques jours, les chantiers ont repris progressivement. Pour réussir la relance, il est nécessaire de préserver les agents économiques privés et publics. Construire et réhabiliter permettra de contribuer à préserver les PME du bâtiment, présentent sur de nombreux territoires : 94% des communes comptent au moins une de ces entreprises ou artisans. Il sera également nécessaire de le faire plus massivement pour répondre aux besoins quantitatifs de logements et en proposant des logements aux normes environnementales élevées. De nombreux offices devront aussi rénover des logements pour en accroître les qualités de confort et de performances énergétiques. Pour la FOPH, la suppression de la baisse des APL payée par les loyers des locataires serait une mesure simple pour permettre aux HLM de récupérer immédiatement 6% d’autofinancement, soit pour les offices environ 600 millions d’euros, et pour conforter l’État dans son rôle de garant de la solidarité nationale.Cependant, d’autres mesures sont proposées qui évitent le recours à l’endettement, un endettement qui a beaucoup crû avec les mesures « dites » d’accompagnement de la RLS. Parmi les nouvelles mesures, sont attendues: un soutien financier renforcé sous forme de subvention aux projets portés dans le cadre de l’ANRU pour accroître le nombre de reconstructions, de réhabilitations lourdes et les restructurations du patrimoine,une augmentation du nombre de logements réhabilités pour accélérer leur amélioration thermique et leur qualité d’usage. Pour les offices, une première étude issue des mémentos prévisionnels (outils de recensement des PSP des offices) montre que les offices pourraient accroître de 50% le nombre de logements réhabilités chaque année (50 000 en moyenne par an pour un montant moyen au logement de 23 000 euros entre 2014 et 2018) et donc atteindre 75 000 logements par an à partir de 2021/2022, si entre 150 millions et 200 millions de subventions supplémentaires peuvent être injectées chaque année,plus spécifiquement pour les offices, autoriser les collectivités locales à souscrire des titres participatifs de leur office pour accroître leurs investissements au bénéfice des habitants de ces mêmes collectivités. Une relance qui passe par des investissementsChaque année, les Offices Publics de l’Habitat lancent en moyenne 50 000 ordres de service pour des interventions de plus de 5 000 euros par logement. Le coût moyen de ces interventions est de 22,6K€ par logement, soit un engagement d’investissement moyen de 1,1 milliard par an. Plus de 220 000 ordres de services sont également lancés pour des interventions plus légères (moins de 1 200 euros par logement en moyenne), pour un engagement d’investissement moyen de 260millions d’euros. L’investissement total engagé atteint ainsi en moyenne 1,4 milliard par an.
Il y a 4 ans et 359 jours

Covid-19 : La profession publie un Guide de bonnes pratiques

La Fib et l’UNPG publient chacune leur” Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés”. [©Fib] [©UNPG] Laissant envisager une reprise de l’activité dans le BTP, toute la profession se moblise. Et publie le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Dès le début du confinement, l’OPPBTP proposait le Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de Covid-19. C’est au tour de la Fédération de l’industrie du béton (Fib) et de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) de lancer leur Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Avec chacun des spécificités liées à leur secteur de prédilection. Le guide de la Fib La Fib, tout comme l’UNPG, sont très mobilisées depuis le début de l’épidémie du Covid-19. Ceci,pour être à l’écoute des entreprises de leur secteur. Ainsi que pour les accompagner au plus près dans la gestion de cette crise sans précédent. Afin d’adapter la mise en œuvre des mesures de précaution aux spécificités des activités de l’industrie du béton, la Fib a participé à l’élaboration de cet ouvrage. Ceci, dans le cadre de la branche “Industries et carrières et matériaux de la construction”. Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés présente un “tronc commun” des recommandations sanitaires à appliquer pendant la période de l’épidémie. Il est complété ensuite par d’autres plus spécifiques au secteur de l’industrie du béton. Ces recommandations ont pour vocation de présenter les informations sanitaires diffusées par les autorités publiques. L’objectif est d’aider les entreprises de la préfabrication bétonà mettre en place les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites “barrières”.  Le guide de l’UNPG Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés de l’UNPG s’inscrit dans la même logique. Il compile les recommandations concernant les exploitations de carrières, les ateliers de transformation de la pierre de taille. Ainsi que les plates-formes de recyclage et lors du chargement des camions. L’UNPG aide ainsi l’ensemble de ses adhérents à redémarrer leur activité, avec un soutien tant au niveau national, que régional. Ce guide part du général comme celui de la Fib avec un rappel des mesures et dispositions générales. Et énonce ensuite des recommandations particulières aux activités des producteurs de granulats (UNPG), aux entreprises de valorisation (Unev) et aux industries de roches ornementales et de construction (SNROC). 
Il y a 4 ans et 362 jours

Covid-19 : guide de recommandations sanitaires de l'UNICEM pour les entreprises de la filière matériaux

L'UNICEM comprend et soutient la volonté gouvernementale de maintenir une activité industrielle. Dans cet objectif, elle publie pour les entreprises de la filière « matériaux » un guide de recommandations sanitaires.Toujours au plus près de ses adhérents depuis le début de la crise, l'UNICEM maintient un dispositif opérationnel de soutien tant au niveau national que régional. Elle est associée aux équipes du gouvernement qui œuvrent pour soutenir les entreprises restées fonctionnelles et permettre un redémarrage rapide et coordonné de l'activité dans le secteur du BTP. L'UNICEM relaie auprès du gouvernement les difficultés concrètes rencontrées par ses entreprises adhérentes, région par région, afin que des solutions opérationnelles puissent y être apportées dans les meilleurs délais.Les entreprises adhérentes de l'UNICEM restent à l'écoute de leurs clients. Si certaines d'entre elles se sont arrêtées, c'est principalement parce que leurs commandes se sont effondrées. Elles sont en capacité d'accompagner la reprise, moyennant la mise en place d'une organisation du travail adaptée aux exigences de la situation sanitaire.L'ensemble des syndicats membres de l'UNICEM1 a ainsi collaboré à la rédaction de recommandations communes spécifiques au Covid-19, permettant, par leur mise en œuvre, d'assurer des conditions de travail protégeant les collaborateurs des entreprises de la filière.Ces recommandations communes ont été élaborées avec le concours des organismes de prévention (PREVENCEM et CERIB) et discutées paritairement avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives des salariés. La CFDT a choisi de les valider aux côtés des organisations professionnelles d'employeurs. Elles viennent de recevoir l'agrément des Ministères de la Transition écologique et solidaire et du Travail, dans leurs domaines de compétences respectifs.Afin de prendre en compte les spécificités des syndicats professionnels membres, ces recommandations communes sont complétées par des recommandations propres à chaque filière. L'ensemble permet ainsi de décliner des guides de bonnes pratiques pour chaque métier.Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM : « La validation des recommandations communes par les instances gouvernementales est une bonne nouvelle pour nos entreprises. Elles viennent en effet compléter les mesures déjà mises en œuvre sur les sites encore en activité et aideront le plus grand nombre à se mettre en ordre de marche pour répondre à la reprise attendue des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Je remercie tous ceux qui ont activement contribué à la réalisation et validation de ce guide adapté à nos métiers ».Les guides sont disponibles sur le site Internet de l'UNICEM. 1 Ces syndicats représentent les industries des granulats (UNPG), des roches ornementales et de construction (SNROC), de la chaux (UP'CHAUX), du plâtre (SNIP), des minéraux industriels (MI-F) et de valorisation des déchets inertes (UNEV), les activités de béton prêt à l'emploi (SNBPE) et de pompage (SNPB), les activités des mortiers industriels (SNMI) et adjuvants, agents de démoulage et produits de cure (SYNAD).
Il y a 4 ans et 363 jours

Covid-19 : cas concrets de reprise avec des chantiers de rénovation énergétique

Hellio s'engage aux côtés de ses entreprises partenaires en réalisant un tour de France pour les accompagner sur le terrain et leur apporter son soutien logistique avec la fourniture de matériel.Parmi elles, LMD Calorifuge et K&S RENOV HABITAT ont ainsi pu réaliser il y a quelques jours le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas pour l'ensemble d'une copropriété à Boissy-Saint-Léger (94).« Afin d'anticiper la reprise du secteur qui s'annonce très importante, Hellio soutient l'activité sécurisée de nos artisans qui ont le matériel et qui peuvent travailler en toute sécurité », souligne Christophe Février, président et fondateur d'Hellio. « Rappelons que la reprise des chantiers d'économies d'énergie est une priorité pour le ministère de la Transition écologique et solidaire ».Dans le Val d'Oise, LMD Calorifuge, société créée en 2011 spécialisée en travaux de calorifuge et d'isolation de points singuliers, et KS RENOV Habitat, créée en 2014 spécialisée en isolation des planchers bas, ont décidé de poursuivre leur activité en adaptant leurs habitudes de travail. Ces entreprises sont partenaires d'Hellio depuis 5 ans, spécialiste des économies d'énergie de l'habitat qui accompagne les ménages dans leurs projets de rénovation énergétique, du conseil à la réalisation, en passant par leur financement.Continuité des chantiers dans le respect des consignes sécuritairesPour ces deux entreprises qui emploient chacune une dizaine de salariés, la continuité de leur activité était une nécessité :« Le Covid-19 aujourd'hui, cela représente 90% de baisse d'activité pour nos structures. Depuis la mi-mars nous n'avons fait que 3 chantiers, comparé aux 20 chantiers que nous aurions faits habituellement sur cette période », témoigne Mickaël Schmidt, gérant de LMD Calorifuge et KS RENOV HABITAT.Et sur le terrain, lors des interventions, plusieurs précautions sont prises pour assurer la sécurité des collaborateurs et des clients, dans le respect des gestes barrières et des consignes sanitaires transmises par l'OPPBTP.« Nos travaux se déroulant dans les parties communes des bâtiments, nous veillons à désinfecter toutes les poignées de porte qui ont été touchées. Nous demandons à nos collaborateurs de respecter absolument la distance de sécurité d'un mètre cinquante. Nous nous assurons également qu'ils se déplacent de manière individuelle, c'est-à-dire que lorsque deux opérateurs doivent se rendre sur un même chantier, ils doivent venir chacun avec leur camion pour ne pas être confinés dans le même véhicule », précise Mickaël Schmidt.Le principal frein vient du côté des copropriétaires qu'il faut réussir à convaincre afin de pouvoir réaliser les travaux :« Nous menons en amont un grand travail pédagogique afin de leur expliquer qu'il n'y aura pas de coexistence entre eux et nos salariés. Une fois que ces chantiers sont terminés, les membres du conseil syndical et les copropriétaires sont très contents de la réalisation des travaux qui ont pu se dérouler durant ce temps-là. »Soutien et évaluation de la situation des entreprises partenaires par HellioAfin de soutenir l'activité de ses entreprises partenaires et de veiller à leur sécurité, Hellio a entrepris un tour de France des chantiers qui ont repris.L'objectif : évaluer les freins de l'activité, soutenir les professionnels partenaires et les accompagner dans la reprise par une série de mesures de terrain : numéro vert dédié, lettre d'information hebdomadaire sur l'actualité fiscale et comptable du secteur, réorganisation des carnets de commande, fourniture de matériel sanitaire (gel hydro alcoolique, blouses et masques) et de travail (fourniture d'isolant, mise à disposition de véhicules de courtoisie, etc.).« En tant qu'entrepreneur, cela me tient à coeur d'être sur le terrain pour soutenir et évaluer la situation de nos entreprises et artisans partenaires. Hellio accompagne des centaines d'entreprises de travaux qui se lèvent tous les matins pour rénover l'habitat Français. Aujourd'hui, je suis là pour les soutenir dans la reprise des travaux en toute sécurité. Nous sommes prêts pour la reprise des chantiers et de mes équipes », insiste Christophe Février.Ce soutien et cet accompagnement du spécialiste des économies d'énergie sont appréciés par l'entreprise, comme en témoigne Mickaël Schmidt :« Hellio nous soutient durant cette période difficile en travaillant avec nous sur le contact au niveau des syndics pour rassurer les clients sur le fait que les travaux peuvent se réaliser en toute sécurité, pour les occupants et pour nos collaborateurs. Hellio nous simplifie également les dossiers administratifs pour la partie prise en charge des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) ».La rénovation énergétique, moteur de la continuité et de la reprise économiqueDe par la nature des travaux, la plupart des chantiers de rénovation énergétique se prête plus facilement au redémarrage. L'absence de co-activité, l'inoccupation de certains chantiers (en cours de construction ou autres : résidences secondaires, déménagements, etc.) ou encore la configuration des maisons qui permet d'accéder aux combles sans passer par l'espace habitable ou encore la faible fréquentation des parties communes dans les immeubles sont autant de facteurs favorables à une reprise en toute sécurité.« Nous pouvons continuer jusqu'à présent à travailler sur ce type d'intervention car les travaux se déroulent essentiellement dans les chaufferies, les parkings, les locaux de caves, des endroits finalement peu fréquentés par les habitants. Nous arrivons tôt le matin et partons tard donc la possibilité de croiser d'autres personnes est infime », explique Mickaël Schmidt.Les équipes d'Hellio indiquent que les appels des particuliers pour s'informer sur les programmes d'économie d'énergies sont particulièrement nombreux en ce moment. Preuve que la rénovation énergétique reste au coeur des préoccupations des Français.Et pour cause ! La poursuite des travaux de rénovation énergétique est la clé pour faire baisser les factures d'énergie des ménages en hausse pendant le confinement, mais aussi toute l'année !Les travaux réalisés il y a quelques jours sur cette copropriété concernaient le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas. Ces trois opérations vont permettre aux copropriétaires d'économiser plus de 10 % sur la facture énergétique de la chaufferie.Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat, l'a d'ailleurs confirmé dans sa lettre mensuelle sur les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), diffusée le 22 mars 2020 : dès la fin de crise, les CEE « doivent être un moteur de la relance ».
Il y a 4 ans et 363 jours

L’Unicem se dote de recommandations

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Il y a 4 ans et 363 jours

AIMCC : Sept leviers pour la relance économique

L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. [©Technologie photo créé par rawpixel.com – fr.freepik.com] L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. Pour formuler ce plan, l’AIMCC (animatrice du CSF IPC) s’est appuyée sur une conviction forte. Ainsi, l’écologie et l’économie doivent converger pour sortir au plus vite de la crise. « Nos propositions conjuguent 3 priorités, explique Hervé de Maistre, président du CSF IPC. Soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l’activité aux entreprises françaises et accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le plan de relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d’esprit collectif et une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation. Prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction. » En dehors des 7 mesures qu’ils proposent, l’accélération de la reprise est une condition importante pour l’AIMCC et le CSF IPC. « Plus la reprise sera lente, plus les capacités d’actions seront exposées à un risque. Ceci, dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise. » 1 – Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l’épargne privée. Pour José Mickael Chenu, directeur marketing du groupe Vinci et vice-président d’EGF BTP. « La mobilisation de l’épargne privée est une voie possible de la relance rapide. Notamment dans le logement neuf, mais aussi, par exemple, pour le plan Campus Universités et autres… » 2 – La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et des quartiers pavillonnaires. « Il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, explique Eric Mestrallet qui anime le pilote industriel en Ile-de-France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet “Parcours rénovation énergétique performante”. Elle est bien souvent assimilée à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d’années. De plus, c’est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, pour valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et pour apporter, dans certains cas, une réponse à la dégradation des quartiers. Et ainsi, éviter le sentiment de “relégation” de nos concitoyens. » 3 – La promotion du Made in France. « Il est indispensable de faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la “mieux-disance”, commentent Nicolas Vuillier, président de l’Unicem, et Didier Petetin, directeur général de Vicat. Et ainsi, promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l’ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d’indépendance. » 4 – La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100 %. « Il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis, indique Jacques Pestre, administrateur de la FNBM qui pilote les actions relatives à la rénovation de l’habitat. Ils sortiront de la crise, encore plus fragilisés et le projet : “100 % aidé et financé” sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles. » 5 – Chèque “rénovation travaux” à destination de tous les ménages. « Il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post-crise 2008. Explique Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l’AIMCC. Et ce, en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d’une “monnaie verte” constituerait une des pistes les plus efficaces. » 6 – L’industrialisation des solutions de rénovation performante pour les universités et les pools de bâtiments publics. « Ainsi, il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l’échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire 1. Déclare Patrice Barbel, enseignant-chercheur et conseiller patrimoine au sein de la Conférence des présidents d’universités. Ce sont elles qui seront les étalons d’un déploiement généralisé – 15 000 000 m2 – sur 3 ans dans le cadre d’une industrialisation des solutions d’efficacité énergétique performantes et volontaristes. Mais aussi, de financements innovants de types “fonds d’amorçage” associés à des fonds de garantie. L’objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l’ensemble des acteurs des territoires : bilan carbone, mobilité, emplois, innovations, formations, recherche… » 7 – Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accélérée. « Il faut de la loyauté dans les relations commerciales, conclut Philippe Gruat, administrateur de l’AIMCC et référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil national de l’industrie pour la filière. Notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d’une reprise et d’une relance fondées sur la confiance de toute la filière. »