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Résultats de recherche pour abords

(308 résultats)
Il y a 4 ans et 83 jours

Montigny-le-Bretonneux : un coup de neuf pour la maison de quartier André Malraux et ses abords

La place André Malraux se présentera sous une nouvelle apparence d’ici la fin de l’année.
Il y a 4 ans et 83 jours

Toulon : déménagement temporaire du marché du Mourillon

À Toulon, la place Émile Claude et ses abords se présenteront sous une nouvelle apparence après quelques mois de travaux.
Il y a 4 ans et 84 jours

Château médiéval disparu et jeu de paume à Villers-Cotterêts

Destiné à accueillir la future Cité internationale de la langue française, le château de Villers-Cotterêts fait l’objet depuis 2019 d’un chantier de restauration d’envergure. Au cours de l’été 2020, une première fouille menée par les archéologues de l’Inrap et du service archéologique de l’Aisne a porté sur les abords du logis royal et la cour du jeu de paume. Une deuxième fouille se déploie actuellement dans la Cour des Offices, sur une surface de 3700 m². Une des principales problématiques des archéologues concerne le château médiéval, arasé au début du XVIe siècle, dont ni le plan, ni l’évolution au cours du Moyen Âge ne sont documentés par des archives. Les fouilles archéologiques menées entre mai et août 2020 ont permis de reconstituer en grande partie son plan. Les archéologues ont ainsi montré que le logis Renaissance prenait appui à son arrière (nord) sur la semelle du château médiéval et qu’il a été construit avec les pierres retaillées de ce dernier. Ils ont également mis au jour les vestiges d’une tour carrée, un grand fossé défensif (large de 13-14 m et profond de 6,5 m) ainsi qu’un réseau de canalisations. Un autre grand fossé protégeait la basse-cour médiévale. Les archéologues y ont mis au jour de nombreuses fosses, un puisard et des latrines mais aussi, au centre, un grand bâtiment. De plan rectangulaire, long de 18 m et large de 5 m, il comprend au moins trois pièces. Il est daté de la fin du Moyen Âge mais sa fonction reste pour l’instant inconnue. À Villers-Cotterêts, François Ier érige une demeure royale au cœur du Valois et de la forêt giboyeuse de Retz, dans le cadre d’un vaste programme de construction de châteaux royaux. Afin d’ériger les deux grandes ailes des Offices, le fossé sud de la basse-cour est comblé et le grand bâtiment est arasé. La fouille a remis au jour les murets soutenant des galeries connues par des plans et gravures des XVIe et XVIIe siècles et situées le long des murs des Offices. Les archéologues ont également exhumé une canalisation en terre cuite glaçurée participant du système d’adduction d’eau et qui, venant de la forêt, alimentait le château, les fontaines et son fossé sec. La fontaine apparaît sur les plans anciens mais il n’en reste plus que le socle et la cuve centrale. La cour de l’ancien logis de François Ier accueillait un jeu de paume, connu grâce au plan réalisé par Jacques Androuet du Cerceau vers 1570. L’âge d’or de ce jeu de balle, très prisé par François Ier et par la Cour, s’étend de la fin du XVe au premier tiers du XVIIe siècle. Celui de Villers-Cotterêts est ceinturé par les façades de la cour centrale, bordées de galeries. Les rebonds spectaculaires des esteufs (balles) sur ces parois, exigeaient de la part des participants une grande dextérité qui « épate la galerie ». Les archéologues ont mis au jour le radier de pierre, initialement couvert par un dallage de terre cuite que l’on appelle le « carreau » (d’où l’expression « rester sur le carreau »). Au centre de la façade est, le mur présente un biseau, nommé tambour, qui permet de surprendre l’adversaire en produisant des rebonds aléatoires. Parmi les cinq jeux de paume ayant fait l’objet d’une fouille archéologique en France, celui de Villers-Cotterêts est le plus ancien. Il appartient à une époque où les règles et l’architecture du jeu commencent à se fixer. Les trois jeux de paume précédemment mis au jour par l’Inrap à Versailles (celui de Louis XIII), Marseille et Rennes datent du XVIIe et XVIIIe siècles. Aménagement : Centre des Monuments Nationaux Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Hauts-de-France) Recherche archéologique : Inrap/service archéologique de l’Aisne Responsables scientifiques : Bénédicte Guillot, Inrap ; Thierry Galmiche (département de l’Aisne) Responsable scientifique jeu de paume : Aurélie Raffin, Inrap Photo : Fosse latrine rectangulaire construite en pierres de taille. Le conduit d’alimentation est creusé dans le contrefort (front nord). M. Poux, Inrap  
Il y a 4 ans et 84 jours

Construction d’un Antiquarium de verre à Ajaccio pour valoriser les vestiges du Baptistère San Ghjuvà

Le projet conduit par la Ville consiste en la réalisation d’un Antiquarium de verre pour mettre en lumière un patrimoine archéologique et historique exceptionnel, classé au titre des Monuments historiques en 2013.Les objectifs du projetLe site du baptistère paléochrétien a été mis au jour il y a plus de 10 ans par une équipe de l’Institut National de recherches archéologiques préventives (INRAP). Identifié dans un état de conservation exceptionnel, l’ensemble architectural dévoile une abside au centre de laquelle se trouve une grande cuve baptismale cruciforme, associé à un bassin cylindrique de moindre dimension.La municipalité a orienté son projet de valorisation et de conservation des vestiges archéologiques vers la création d’un petit Antiquarium, inspiré de celui de Séville.L’opération revêt plusieurs objectifs :Créer des espaces de médiations intérieurs et extérieurs pour favoriser la tenue de conférences, ouvrir ce patrimoine aux visites, favoriser la présentation des objets archéologiques et du sarcophage, situé à proximité et découvert en 1938 ;Créer un espace public apaisé, au cœur d’un quartier en pleine mutation, où beaucoup de projets urbains sont menés simultanément (un nouvel hôtel, les futurs locaux du CIAS, ou la construction du nouveau CampusPlex).Proposer un lieu ouvert, qui offrira un nouvel accès piéton entre le quartier Saint-Jean et le cours Napoléon.Les aménagements prévusLe projet, qui a été confié au groupement « Orma Achitettura-CGZ Architecte- Beaumeco-Sinetic-Ingenia », prévoit deux grands aménagements. Une salle de médiation patrimoniale et de conférence verra le jour au rez-de-chaussée de l’immeuble ALBAN, qui accueille déjà les locaux de la CAPA. À l’extérieur, l’ouvrage ouvert prévoit de mettre en valeur le baptistère et les vestiges, de jour comme de nuit, grâce à un éclairage spécifique. La structure qui viendra abriter les vestiges sera constituée d’une sous-face réalisée à partir de terre du Mont Gozzi, située dans la région ajaccienne. Par cette touche minérale, le but est de donner l’impression que la couverture est extraite du sol pour mieux mettre en valeur les vestiges antiques de la ville. Le site archéologique sera protégé par un revêtement en verre courbé, afin de pouvoir l’apprécier « à 360° ». Aux abords, des gradins positionnés à l’antique permettront d’ouvrir l’espace, avec la volonté de proposer un lieu de vie et d’échanges favorisant les rencontres culturelles et la contemplation du site archéologique.La fin des travaux est prévue pour le printemps 2022Le coût des travaux est évalué à 1,3 millions d’eurosFinancement :Dotation de soutien à l’investissement (Etat) : 60%Ville d’Ajaccio : 27%Agence de Tourisme de la Corse (ATC) : 13%
Il y a 4 ans et 89 jours

Brise-soleil verticaux pour une école élémentaire

Implanté sur la ville de Fâches-Thumesnil (59), le programme de réhabilitation de l’école élémentaire Kléber, rénovée entre 2018 et 2020, a consisté à renforcer l’isolation thermique du bâtiment, à réaménager ses abords et sa cour de récréation. S’agissant de la façade de l’école, l’atelier d’architecture Charles RENARD (59), en charge du projet, a pris le parti de l’agrémenter de brise-soleil à lames orientables de la gamme Recti’Ligne de TELLIER BRISE-SOLEIL. Le rôle premier des lames est de rendre un bâtiment plus confortable. Une étude de la course solaire a été déterminante pour utiliser les bienfaits du soleil tout en préservant le bâtiment des fortes chaleurs et ses occupants de l’éblouissement. Les brise-soleil à lames debout installés sur la façade de l’école Kleber permettent de bloquer les rayons du soleil lorsqu’ils sont bas dans l’horizon, ils assurent ainsi le confort d’été souhaité. Cette solution de rafraîchissement passif offre de nombreux avantages (écologiques, esthétiques et économiques) tout en répondant aux besoins des usagers en matière de protection. Grâce à la simplicité de rotation des lames pilotées à l’aide de vérins motorisées, les occupants de l’école peuvent moduler l’ombrage et régler les apports de lumière naturelle. Selon la période de l’année ou le moment de la journée, ils bénéficient ainsi continuellement d’un éclairage optimal. Ils peuvent également assurer une occultation totale en position fermée.  Composées de lames de section 350 x 50 cm, de barres de manœuvre et de montants tubulaires, les brise-soleil Recti’Ligne ont été entièrement usinés dans les ateliers de TELLIER BRISE-SOLEIL à Chemillé-en-Anjou (49). Toutes les pièces nécessaires à leur fonctionnement ont été assemblées en usine, y compris les kits de rotation placés aux extrémités des lames.  Le système de montage “en prêt-à-poser” a permis aux installateurs de gagner du temps et de faciliter la pose sur le chantier de l’école Kléber, en seulement 2 semaines.  Maîtrise d’ouvrage : Ville de FACHES-THUMESNIL (59) Maîtrise d’œuvre & Crédits photos : Atelier Charles RENARD – Architecte ROUBAIX (59) Entreprise de pose : Ecolopo (59) 
Il y a 4 ans et 113 jours

Bouygues retenu pour le chantier de rénovation de la gare du Nord

"Au terme d'un appel d'offres, nous avons retenu Bouygues Bâtiment Ile-de-France comme attributaire pressenti des travaux de rénovation qui représentent 600 millions sur les 900 millions du projet au total pour StatioNord, en y incluant l'aménagement des abords de la gare, les frais financiers, les taxes etc..", déclare Aude Landy-Berkowtiz, présidente du directoire de StatioNord.En ajoutant une passerelle piétonne et cyclable devant surplomber les voies qui ne relève pas du même budget, un parking souterrain et un nouveau bâtiment SNCF, le projet total dépassera la barre du milliard d'euros.Les travaux qui devraient être lancés d'ici juin, "sans attendre la délivrance du permis modificatif et la purge des recours, comme le droit de l'urbanisme nous le permet", dureront quatre ans, puis StatioNord exploitera les espaces commerciaux jusqu'en 2065, indique la dirigeante.Selon Mme Landy-Berkowitz, les travaux vont générer 450 emplois, puis 1.800 emplois directs permanents pour les diverses activités de la gare, hors SNCF.Un accord avait été conclu fin 2020 avec la mairie de Paris sur la forme finale de la gare qui devrait avoir un peu moins de surfaces commerciales et un peu plus de parkings à vélos qu'initialement prévu.Le Terminal TransManche, d'où part l'Eurostar, devrait être livré "à temps pour la Coupe du monde de rugby de 2023" et "tous les ouvrages ferroviaires seront opérationnels pour les Jeux Olympiques de 2024" prévus à Paris, ajoute-t-elle.Le projet comporte peu de démolitions, et le principe d'une construction en métal et verre, qui ne nécessite qu'un assemblage d'éléments, a été retenu pour accélérer le chantier et minimiser les nuances.Plus de 700.000 personnes transitent chaque jour dans cette gare aujourd'hui "et 900.000 sont prévus en 2030", selon Mme Landy-Berkowitz.
Il y a 4 ans et 127 jours

Nouveau catalogue 2021 des solutions Aménagement Extérieur Alkern

Sur 140 pages richement illustrées pour se projeter aisément, chacun y trouvera, à coup sûr, les réponses à ses souhaits parmi la largeur de gamme proposée (plus de 2.500 références). Au programme, des réponses harmonieuses quels que soient ses goûts en décoration comme de personnalisation, en dalles, pavés, margelles, bordures ou encore piliers et parements. Une diversité de choix et de solutions qui permet de répondre à toutes les envies comme tous les besoins pour aménager son jardin, intégrer une terrasse ou réussir ses abords de piscine.Jouant tour à tour l’esprit « campagne » ou bien la carte du «contemporain», cette nouvelle édition regorge de réponses esthétiques pour créer facilement son ambiance extérieure et l’embellir dans les moindres détails avec des références à 95% fabriquées en France (et 5% en Belgique)...Outre le crédo de l’esthétique, citons également les performances induites par le matériau béton ou pierre reconstituée qui finissent de convaincre : absence de glissance (de par leur texture ou par des essais validés par la marque NF), grande diversité des formes et des coloris, ingelivité, durabilité, facilité d’entretien, sans compter sur une recyclabilité à 100 %...Gamme sélection d'ALKERN : l'apport d'un caractère authentique et précieuxPour apporter un caractère exceptionnel à son environnement extérieur, on pourra aussi trouver inspiration dans la nouvelle Gamme Sélection ALKERN 2021. Cette offre propose en effet des matériaux authentiques qui font se rencontrer l’art et la matière, à l’image de MOSAIC, une réinterprétation des carreaux de ciment d’antan. Comptant 8 dalles différentes et leurs diverses déclinaisons coloristiques, 4 références en pavés (dans diverses teintes et un aspect de surface vieilli particulièrement réussi), ALKERN Sélection se caractérise aussi par un design original, des formes épurées et travaillées pour des sols au cachet unique.L'aménagement autour des piscines, l'expertise historique d'ALKERNBénéficiant d’une légitimité reconnue auprès des professionnels de la piscine depuis des années, ALKERN, insuffle là-encore tout son savoir-faire pour sublimer l’écrin de ce bassin, qu’il s’agisse des plages comme des margelles avec là-aussi un large éventail de solutions esthétiques en formes, aspects et coloris. Logique pour le 1er fabricant français de produits préfabriqués en béton, que de proposer ses réponses haute couture à un marché d’ailleurs très en vogue chez nos compatriotes depuis quelques années (estimé à 2,5 millions de bassins, soit 15 % des foyers français).
Il y a 4 ans et 139 jours

Un ancien site de bureaux reconverti en espace résidentiel harmonieux et arboré

Surprenant de modernité, l’ensemble immobilier parvient à convertir avec élégance un ancien site de bureaux en un espace résidentiel harmonieux et arboré. L’INATTENDU sort de terre là où, autrefois, se dressait le site administratif de la Société Alsacienne de Supermarché qui a intégré le groupe Auchan depuis une vingtaine d’années.Aujourd’hui, sa filiale immobilière Ceetrus s’associe avec Bouygues Immobilier dans ce projet de transformation d’envergure. Résolument novateur, le projet s’inscrit dans une perspective de cohabitation et d’ouverture sur le quartier. Le résultat place véritablement le citoyen au centre d’un lieu de vie mixte, alliant dynamisme urbain et cadre verdoyant.« Rebâtir » la ville de demainÉrigé en lieu et place d’une friche inoccupée, le programme résidentiel L’INATTENDU participe à la mutation du paysage urbain strasbourgeois. Ce site autrefois gris et austère fait aujourd'hui place à une zone d’habitation agréablement végétalisée.Répondant à une demande croissante en logements à proximité du centre-ville de Strasbourg, cette nouvelle réalisation contribue à relancer l’attractivité du quartier de Koenigshoffen. Nichée entre le quartier Saint-Joseph et le Schnockeloch, pourvu de nombreux points d’attractions, l’ouvrage séduit également par ses tarifs accessibles à partir de 3.300€ le m2.Koenigshoffen, un contraste méconnuDynamisme urbain d’un quartier strasbourgeoisSituée aux portes Ouest de Strasbourg, la co-réalisation de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS promet une vie urbaine simplifiée et pleine de praticité.Le complexe résidentiel, idéalement desservi, encourage les mobilités douces :Par l’arrêt Comtes situé sur la récente extension du tramway (ligne F), permettant une liaison vers le centre de l’Eurométropole en moins de 10 minutes.Par des lignes de bus.Par une voie cyclable directement accessible.La proximité avec la route des Romains, véritable artère commerçante, ouvre à toute commodité. Accessibles à pied depuis la résidence, les enseignes du secteur répondent à bon nombre des besoins du quotidien : santé, services, alimentation.De même, pour les déplacements vers les écoles, collèges et équipements sportifs, le véhicule devient superflu !Un cadre de vie empreint de natureImplantée en 2ème rideau de la route des Romains, la copropriété est à l'abri de l’animation de l’axe routier. Afin de préserver davantage la tranquillité des résidents, aucune circulation des véhicules au sein du complexe immobilier n’est possible. Un grand parc est au cœur de l’opération. L’INATTENDU, bulle de quiétude, jouit ainsi d’un cadre bucolique bordant un agréable cours d’eau : le Muhlbach.Si l’héritage de l’histoire romaine de Koenigshoffen y est connu, le charme de Saint-Joseph et les maisons à colombages du Schnockeloch confèrent une authentique singularité à ce secteur en plein renouveau.L’atout méconnu du lieu reste son ouverture sur des espaces naturels. La proximité avec le parc du Niederholz, situé à 10 minutes du programme, invite aux pique-niques en famille... D’autres nombreuses possibilités de flâneries s’offrent aux futurs acquéreurs : se promener au bord du canal de la Bruche, sillonner les itinéraires cyclables, fréquenter les paisibles bassins de pêche ou arpenter au grand air les espaces boisés.L’INATTENDU urbainComposé de 3 bâtiments de standing, ce nouvel ensemble, signé BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS, affiche un caractère contemporain souligné par un travail d’architecture harmonieux. De manière à encourager les déplacements doux, chaque immeuble est pourvu d’un local vélo pratique et sécurisé. Les stationnements seront dissimulés en sous-sol ou aux pourtours des bâtiments.Du 2 au 5 pièces, chaque logement est personnalisable. La large gamme de prestations intérieures (sols, carrelages, mobilier de cuisine et de salle de bain...) permettant à chaque acquéreur de créer le cocon qui lui ressemble.Balcons, terrasses ou jardins privatifs prolongent agréablement les espaces de vie. Pour davantage de confort, des celliers agrémentent certains lots. De grands appartements sont disponibles aux derniers niveaux, ils ont été conçus comme de véritables maisons de villes.L’omniprésence inattendue du végétalLe complexe urbain L’INATTENDU se dessine au cœur de 9.700 m2 d’espaces verts, soit plus de la moitié de la surface de terrain sur lequel se réalise cette opération.Tandis que les abords directs de la résidence ont été soigneusement dessinés, la nature alentour a été magnifiquement préservée.Car c’est bien le vert qui prédomine dans cette ambiance luxuriante. Il est omniprésent partout où le regard se pose :Dans les agréables jardins privatifs de la façade sud, accessibles depuis les logements en rez-de-chausséeDans les 1700 m2 d'îlots privatifs permettant aux propriétaires de s’adonner, par exemple, aux joies du jardinage pour accompagner les néophytes, des animations et de l’initiation aux bonnes pratiques sont envisagéesDans le parc public de 3.000m2 réalisé par la municipalité de StrasbourgDans la zone boisée déjà existante menant aux berges naturelles du Muhlbach à l’extrémité de la résidence qui reste un espace réservé aux résidentsDans la ligne d’arbres le long du cours d’eau, qui, dans le respect des engagements de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS au profit de la biodiversité, est préservée autant que possible et étoffée.Avec L’INATTENDU, les co-promoteurs insufflent une dynamique nouvelle qui place le futur acquéreur au centre. Le projet, qui ne s’ouvre pas seulement sur la nature, propose aussi un cadre de vie propice aux partages entre voisins. Les espaces communs, parc public et jardins, concourent à la cohabitation entre habitants de la résidence et du quartier. Une réalisation résolument humaine !Caractéristiques techniques :3 Bâtiments collectifs R+4 à R+5Du 2 au 5 pièces avec espace extérieur selon les lots170 appartements en accession libre89 logements répartis entre du logement locatif aidé d’intégration, du locatif à usage social et du locatif Intermédiaire Livraison : 2nd semestre 2023Architecte : OSLO Architecture
Il y a 4 ans et 170 jours

Portet-sur-Garonne : l’avenue de la gare en travaux jusqu’en février 2021.

Des perturbations liées aux travaux sont prévues de 8 h à 17 h aux abords de l’avenue de la gare. La livraison du chantier est attendue en février 2021.
Il y a 4 ans et 181 jours

Buenos Aires malade de ses HLM

Alors que l’Argentine est en deuil de son héros, Diego Armando Maradona, la crise économique que connaît le pays exacerbe la crise du logement dans la capitale, Buenos Aires. En témoignent les usurpations de terrain qui se multiplient dans la province (1 800 plaintes déposées depuis le début de l’année). En témoigne, aussi, la grave détérioration des HLM existants dans la capitale argentine ou aux abords de celles-ci. Des méga-cités qui ne riment pas forcément avec mal-être, sauf quand elles deviennent le repaire de trafiquants de drogues. Immersion en images dans cet univers de logements populaires marqués par des échecs retentissants, mais dont le présent est prometteur avec des réalisations d’une architecture ambitieuse.
Il y a 4 ans et 181 jours

Panneau solaire thermique en ardoise dédié à la terrasse

Le leader mondial de l’ardoise naturelle dévoile aujourd’hui une version dédiée aux surfaces planes et transforme la terrasse en source d’énergie. Résultats : l’implantation de ce système sous un dallage de 8 panneaux permet d’assurer les deux tiers de la production d’ECS d’une famille de 4 personnes.Une terrasse en ardoise chauffante qui allie esthétisme et performance énergétiqueNaturelle et minérale, l’ardoise conjugue élégance et performance énergétique. D’une durée de vie de 100 ans, fendue à la main, elle se révèle peu gourmande en énergie et en eau. Matériau traditionnel de couverture, elle répond aujourd’hui aux enjeux d’une architecture moderne grâce à ses teintes bleutées et aux jeux de lumière qu’elle provoque. Sa polyvalence et son aspect brut lui permettent de s’adapter aussi bien à l’ornement des châteaux qu’aux fulgurances contemporaines, de la façade aux abords de la piscine. Dont elle peut désormais contribuer à chauffer l’eau!Pour maximiser ce potentiel et capitaliser sur la capacité du schiste à capter la chaleur, Cupa Pizarras développe depuis 2014 un panneau solaire thermique qui dispose de l’Avis Technique du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). En France, ce sont plus d’une centaine de toitures qui sont aujourd’hui équipées de ce système et de ses capteurs invisibles.Pour accompagner les architectes, Cupa Pizarras s’emploie à développer de nouveaux usages de l’ardoise. Avec le système Thermoslate Plat, l’ardoisier dédie une solution innovante - unique sur le marché - dédiée aux surfaces planes : de la terrasse aux toits plats en passant par la façade.Le panneau Thermoslate Plat est composé de 12 ardoises de 40x20 cm, reliées par un adhésif thermique breveté. L’ensemble se présente ainsi sous la forme d’une composition parfaitement lisse qui ne concède aucune aspérité, circulable jusqu’à 300 kg/m2. Sous les ardoises de 5 mm d’épaisseur est glissé un capteur de 35 mm raccordé grâce à des flexibles. Un dispositif d’ouverture permet un accès direct aux connexions.Le panneau est ensuite incorporé parmi des ardoises non équipées et demeure invisible. Il se distinguera en revanche d’un point de vue énergétique puisqu’une base de 8 panneaux (superficie : 7,68m²) générera l’économie de 1 500 kWh et d’une tonne de CO2 à l’année. Coût de l’investissement : aux alentours de 5 000€.Des solutions sur-mesure dédiée aux architectes et aux acteurs du bâtimentPour Stéphane Renard, Directeur commercial France de Cupa Pizarras, cette nouvelle solution s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’ardoise au-delà de son utilisation traditionnelle : “L’ardoise est plus que jamais un matériau dans l’air du temps. D’un point de vue environnemental comme esthétique. Le schiste s’intègre particulièrement bien dans le paysage, en toiture comme en façade et donne un véritable cachet aux maisons individuelles comme aux logements collectifs et aux immeubles tertiaires. Nous mettons notre savoir-faire au service des acteurs du bâtiment et des architectes. L’objectif est de les nourrir grâce à de nouvelles solutions sur-mesure telles que nos concepts de façades ventilées Cupaclad Design qui sont disponibles à la demande ou ce système Thermoslate Plat, d’ores et déjà opérationnel, fiable et prêt à être livré.”Selon les études techniques réalisées par Cupa Pizarras, les panneaux capteurs au sol peuvent ainsi être déployés partout en France, à condition, évidemment, d’une exposition sans ombre.
Il y a 4 ans et 184 jours

L’expert des revêtements drainants présente Résineo® Drain

Une solution technique pour les aménagements urbainsRésineo® Drain est un revêtement perméable idéal pour vos aménagements urbains. Elle limite l’imperméabilisation des sols et assure une bonne alimentation en eau naturelle ; de ce fait les échanges hydriques ne sont pas perturbés.De plus, sa structure aérée permet à l’air de circuler dans le revêtement. Par rapport aux autres matériaux pleins à couleur égale, le sol garde une température en moyenne 5°C inférieure.Enfin, selon la norme NF EN 1339 : 2003, ce revêtement limite les risques de chutes, que cela soit aux abords des bassins ou sur les allées piétonnes, en évitant l’aquaplaning. Résineo® Drain assure en effet une bonne accroche au sol. Résineo Drain a aussi fait l’objet de diverses certifications qui garantissent sa durabilité notamment sa « Résistance à l’arrachement » (EN 12697-50) et sa « Résistance mécanique » (NF EN 196-1). Une solution esthétiqueOutre son aspect technique, Résineo® Drain répond à un besoin esthétique. Des plages de piscine aux aires piétonnes, en passant par les voies carrossables, ce type de revêtement apporte un très bel aspect visuel à vos différents aménagements extérieurs.Que cela soit du quartz chiné ou du marbre, grâce à sa large palette de coloris (onyx, topaze, sienne, désert, oranger, boisé, etc.), cette solution est personnalisable selon vos inspirations. Des couleurs qui sont par ailleurs durables dans le temps puisque Résineo® Drain résiste aux UV et aux cycles gel/degel (Certification « Durabilité » : ISO 11341) ce qui permet aux granulats de garder leurs couleurs.Informations pratiquesNom du produit : Résineo DrainMarque : Résineo®Fabricant : LRVisionApplication : revêtement drainant et perméableSurfaces : plages de piscine, places, aires piétonnes, voies carrossables, parvisDisponibilité : immédiate
Il y a 4 ans et 203 jours

La Bourse de Commerce à Paris, nouveau musée de François Pinault

La Bourse de Commerce—Pinault Collection, nouveau musée parmi le réseau de lieux et d’initiatives développés depuis 2006 par François Pinault, va ouvrir ses portes au public, le samedi 23 janvier 2021, au cœur de Paris. La Bourse de Commerce a été restaurée et transformée par l’architecte japonais Tadao Ando (TAAA –Tadao Ando Architect & Associates), l’agence NeM / Niney et Marca Architectes, l’agence Pierre-Antoine Gatier et Setec Bâtiment. Commencé en juin 2017, ce grand chantier s’est achevé en mars 2020 après un peu plus de trois ans de travaux. S’en suit, depuis lors et jusqu’à la fin de l’année 2020, une période de levée des réserves, de finitions, d’aménagements techniques, mobiliers et muséographiques, tandis qu’à l’extérieur du bâtiment sont conduits les travaux des abords du site, dont la Ville de Paris assure la maîtrise d’ouvrage. Le bâtiment de la Bourse de Commerce témoigne de quatre siècles de prouesses architecturales et techniques. Il associe la première colonne isolée de Paris, édifiée au 15e siècle pour l’hôtel de Catherine de Médicis, les vestiges d’une halle au blé à l’impressionnant plan circulaire du 18e siècle, couverte dès 1812 par une spectaculaire coupole de métal et de verre. Il a été recomposé en 1889 pour devenir la «Bourse de Commerce». Situé au centre de Paris, dans le jardin des Halles et s’ouvrant sur la rue du Louvre, ce bâtiment est emblématique de l’histoire de Paris et de son architecture. Après une restauration exemplaire qui en a sauvegardé toutes les beautés, il se tourne désormais vers la création contemporaine. Le bâtiment est aujourd’hui revivifié par le geste architectural contemporain deTadao Ando. L’architecte japonais crée les conditions d’un dialogue entre l’architecture et son contexte, entre le patrimoine et la création contemporaine, entre le passé et le présent, entre la collection et le visiteur. La Bourse de Commerce est, à ce jour, la plus importante réalisation confiée à Tadao Ando en France. Les designers français Ronan et Erwan Bouroullec ont été conviés à concevoir le mobilier du bâtiment. Le restaurant de la Bourse de Commerce, baptisé «La Halle aux Grains» a été confié aux chefs aveyronnais Michel et Sébastien Bras. La Bourse de Commerce proposera un point de vue sur la collection d’œuvres contemporaines que constitue François Pinault depuis plus de quarante ans. Comme dans les musées vénitiens (le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana), la collection sera rendue visible au travers d’un programme permanent d’accrochages temporaires et «éditorialisés» : expositions thématiques et monographiques, mais aussi commandes, cartes blanches et projets in situ, avec la volonté d’accompagner les artistes dans leur création. La programmation d’une quinzaine de projets par an articulera ces expositions dans les espaces modulables. La première saison d’expositions et d’événements est intitulée «Ouverture». «Je me réjouis que l’ouverture de la Bourse de Commerce vienne enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à la présentation de l’art de notre temps et contribue, après la dure année 2020 que traversent notre pays et le monde, à la renaissance de la vie culturelle à Paris.» François Pinault   Bourse de Commerce — Pinault Collection © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, Agence Pierre-Antoine Gatier Photo 1 Patrick Tourneboeuf Photo 2 Marc Domage
Il y a 4 ans et 208 jours

Gecina, peu touché par le Covid, est plutôt optimiste pour l'année

Entre janvier et septembre, Gecina a dégagé un chiffre d'affaires de 496,9 millions d'euros, soit un très léger recul (-0,7%) par rapport à un an plus tôt.Le groupe a légèrement relevé son objectif annuel de résultats. Il s'attend à un bénéfice net récurrent, son indicateur de référence, de 5,70 euros par action. Auparavant, ce n'était que la fourchette haute de prévisions données en juillet, peu après le confinement et le déclenchement de la crise sanitaire.Malgré les conséquences économiques de celle-ci, Gecina se félicite de n'avoir subi que très peu d'impayés de la part de ses locataires.Plus largement, le groupe assure de son optimisme alors même que le marché des bureaux subit une chute historique en Île-de-France depuis le début de la crise.Même si Gecina reconnaît un "attentisme" de la part de locataires potentiels, il s'estime avantagé par ses choix de localisations. Le groupe fait en effet depuis des années le pari de largement se concentrer sur Paris même ou ses abords immédiats.Or, la déprime du marché concerne surtout des emplacements plus éloignés ou le cas spécifique du quartier d'affaires de la Défense.Le "marché locatif montre donc une forme de polarisation, révélant des perspectives toujours favorables pour les zones centrales privilégiées par Gecina, et une visibilité dégradée sur les zones secondaires", se félicite le groupe.Au-delà des bureaux, le groupe fait par ailleurs part de son "ambition croissante" dans le logement. Il détient un petit portefeuille dans le secteur et compte le développer avec un récent partenariat signé avec le promoteur Nexity.
Il y a 4 ans et 216 jours

Le Sacré-Cœur de Montmartre est désormais inscrit aux monuments historiques

L'inscription de la basilique avait été proposée par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d'Ile-de-France. La commission régionale du patrimoine et de l'architecture (CRPA) a donné à l'unanimité un avis favorable le 13 octobre dernier, recevant le soutien explicite de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.Le dossier va être transmis à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), chargée de statuer sur le classement du site: un statut encore plus favorable pour la protection d'un monument historique.Selon le code du patrimoine, un édifice inscrit monument historique peut recevoir jusqu'à 40 % de subventions de l'Etat pour ses travaux de conservation et de rénovation, tandis qu'un édifice classé peut bénéficier de subventions sans limites de pourcentages.La basilique, édifiée dans les années 1870 sur les plans de l'architecte Paul Abadie, ainsi que ses abords, sont concernés par cette procédure d'inscription et de classement: cela concerne notamment le square Louise Michel, lieu de commémoration de la Commune. C'est en partie sur la Butte Montmarte qu'elle est née il y a 150 ans et a été réprimée.Tous les signaux sont au vert pour un classement au premier semestre 2021, soulignait-on mercredi au ministère.150 ans après la Commune, ce nouveau statut a une signification symbolique de réconciliation, puisqu'il protège en même temps un lieu du culte catholique et le théâtre de la révolte du peuple de Paris, souligne-t-on encore de même source.Depuis 2012, l'Etat a entrepris d'étendre la protection des édifices religieux parisiens, et des églises comme la Trinité en ont profité.Symbolisant dans le monde entier Paris aux mêmes titres que Notre-Dame ou la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur est visité (hors période Covid) par 10 millions de personnes par an. La basilique monumentale a longtemps enflammé le débat entre cléricaux et anticléricaux. Sa construction avait répondu à un voeu émis en octobre 1871 pour "expier" la défaite de la France face à l'armée prussienne. Mais la première pierre n'avait été posée qu'en 1874, soit après la Commune.Au total 66 églises sont protégées (inscrites ou classées) à Paris, sur 1.950 sites et édifices qui le sont. Environ 44.500 édifices sont protégés en France.
Il y a 4 ans et 222 jours

Covid-19 : les entreprises devront arrêter un nombre minimal de jours de télétravail selon Borne

Dans la fonction publique, "chaque fois que cela pourra être concilié avec les nécessités du service, les administrations définiront dès la semaine prochaine une organisation du travail permettant deux à trois jours de télétravail par semaine", a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d'une conférence de presse, au lendemain de l'intervention d'Emmanuel Macron sur la crise sanitaire.De son côté, Élisabeth Borne, la ministre du Travail, a annoncé que le protocole sanitaire demandera aux entreprises, "tout particulièrement à celles qui sont dans les zones où s'appliquent le couvre-feu, de définir un nombre de jours minimal de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent".Il leur sera également demandé "dès la semaine prochaine" d'étaler "les horaires d'arrivée et de départ au travail".Selon le projet de protocole dont l'AFP a obtenu copie et qui doit être publié vendredi, le télétravail reste "recommandé en ce qu'il participe à la démarche de prévention du risque d'infection au SARS-CoV-2 et permet de limiter les interactions sociales aux abords des lieux de travail et sur les trajets domicile-travail".A ce titre, dans les zones soumises à couvre-feu, "les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, un nombre minimal de jours de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent. Ils sont également invités à le faire dans les autres zones. Ils veillent au maintien des liens au sein du collectif de travail ainsi qu'à la prévention des risques psycho-sociaux"."En complément, et dans les zones soumises à couvre-feu, les employeurs adaptent les horaires de présence afin de lisser l'affluence aux heures de pointe. Ils sont également invités à le faire dans les autres zones".Emmanuel Macron a préconisé mercredi "deux à trois jours de télétravail par semaine" dans les entreprises où cela est possible, pour "réduire un peu la pression collective"."Il faut trouver un compromis entre le télétravail, son intérêt pour réduire les interactions sociales, mais aussi prendre en compte cette nécessité de collectif dans le travail et faire attention aux risques psychologiques pour les salariés", face à l'isolement, a ajouté Élisabeth Borne sur BFMTV jeudi dans la soirée.Par ailleurs, une fiche pratique sera diffusée "dans les prochains jours" sur les règles à appliquer dans la restauration collective, a-t-elle encore précisé sur LCI.Le projet de protocole, qui continue d'imposer le port du masque en entreprise, indique également que "l'employeur veille au respect des gestes barrière lors des moments de convivialité réunissant les salariés dans le cadre professionnel".
Il y a 4 ans et 231 jours

Comment le béton a sauvé Venise des eaux

Le chantier du système Mosea été débuté en 2003 [©Venezia Nueva] Le 3 octobre restera comme un jour historique pour Venise. La cité italienne a enn effet vu la mise en service du système Mose, chargé de la protéger de la montée des eaux. Imaginé en 1984, en chantier depuis 2003, le concept a montré son efficacité dès ses premiers jours. Heureusement, puisqu’avec 1à ans de retard et un coût trois fois supérieur à l’estimation de départ, la construction avait fini par être affublé du surnom de « barrage maudit ». Pour cette occasion, nous vous proposons de relire, ou de découvrir le reportage que nous avions consacré à l’opération en 2012. Alors que le chantier battait son plein. Venise sauvée des eaux Venise. Ceux qui en rêvent pensent à ses romantiques gondoles. Ceux qui en rentrent racontent la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Rialto ou le pont des Soupirs. Et ceux qui y vivent ne supportent plus les phénomènes d’alta acqua, ces marées hautes qui inondent la ville, détruisent peu à peu son patrimoine et remettent en cause sa pérennité. Les Vénitiens, qui ont toujours eu le pied marin, ne veulent pas pour autant avoir les pieds dans l’eau. Il fallait donc trouver une solution pour stopper les hausses de niveau d’eau de plus de 110 cm par rapport au coefficient zéro marée, seuil au-delà duquel la ville est inondée. Le ministère des Infrastructures et de la magistrature des eaux de Venise lança donc, en 1987, le Programme général d’interventions (PGI), par l’intermédiaire du Consortium Venezia Nuova, pour un coût total de 3,244 Md€ et pour une date de mise en service fixée en 2014. Au programme : extension et mise en état de 45 km de plages, rétablissement de 8 km de dunes et consolidation de 40 km de dunes et de murailles en pierres. Et surtout la construction du Mose1. Des portes amovibles  Les digues du système Mose ferment les embouchures de la lagune. [©Venezia Nueva] Le Modulo sperimentale elettromeccanico est un ensemble de 78 portes métalliques bloquant ponctuellement l’entrée des trois passes de Malamocco, Chioggia et Lido. Ainsi, lorsque la montée des eaux dépassera le seuil de 110 cm, les portes se lèveront de 45° degrés permettant ainsi de retenir l’eau jusqu’à une hauteur de 3 m. Cette solution d’immerger des portes, qui ne se soulèveront qu’en cas de nécessité, a été préférée à un barrage enfermant la lagune, pour des raisons écologiques et pour ne pas obstruer la vue des touristes. Les portes ou coffres métalliques mesurent 20 m de largeur, 30 m de haut et un peu plus de 5 m d’épaisseur. Elles reposent sur le fond de la lagune, à l’intérieur de coffres en béton préfabriqué. En cas de marée, les vannes sont vidées par injection d’air comprimé et se s’élèvent, pivotant autour de l’axe de leurs charnières. Elles sont efficaces en 30 mn, et reprennent leur place initiale en 15. Une île artificielle a été créée au milieu de la passe du Lido-San Nicolò, celle-ci étant trop grande pour que les portes soient efficaces d’un seul tenant. Evidemment pour ne pas gêner la circulation des bateaux de pêche et de tourisme, des écluses ont été construites sur chacune des trois passes. Enfin, le quartier de l’Arsenal a été entièrement rénové, puisque le consortium a décidé d’y élire domicile, pour ses bureaux et pour les usines d’assemblage des portes. 220 000 m3 de béton marin Le système repose sur des portes en béton. [©Venezia Nueva] Le béton a pris une place particulière dans le projet. Les supports des portes, de 60 m x 35 m, ont été préfabriqués, puis immergés. Pour des questions d’espace et de facilité de transport, trois chantiers indépendants ont été ouverts, aux abords de chaque passe. Avec pour chacun des sites, une unité de préfabrication et une unité dédiée aux écluses. C’est Simem Italie qui a fourni les centrales à béton de Calcestruzzi, Unicalcestruzzi et Laguna Calcestruzzi, les trois producteurs du béton. Le tout pour une capacité de 600 m3/h. Au final, ce sont 220 000 m3 de béton qui seront coulés pour le projet. Fort logiquement pour lutter contre la corrosion, un béton marin a été utilisé. Il s’agit du “Marine Concrete” d’Italcementi, qui devrait garantir 200 ans de vie au mécanisme. Ainsi, avec un tel dispositif, la ville de Venise devrait pouvoir continuer d’accueillir les amoureux de la terre entière. A condition tout de même de changer ses habitudes. En effet, la cité s’est affaissée de 10 cm au XXe siècle, en raison de pompages incontrôlés dans les nappes phréatiques. Car, si le Mose, surnommé Moïse, écarte les eaux, il ne pourra rien contre un sabordage.
Il y a 4 ans et 237 jours

Paris-2024 : sur les sites olympiques de Dugny et du Bourget, l'espoir se mue en "grand flou"

Au Bourget, aucun signe n'indique encore que la commune fait partie d'une "Terre de Jeux 2024". C'est "encore loin", déclare Asfour Mabrouk, qui y possède deux boulangeries. Mais il y voit "une aubaine", "les jeunes vont avoir du travail", se réjouit l'entrepreneur."C'est une bonne pub pour le département qui est un peu sinistré", estime Abdenour Bellache, un Bourgetin de 31 ans.Pour Zouina Ould'Ali, gérante depuis vingt ans d'un salon de coiffure, les JO-2024 "vont montrer une image positive de la Seine-Saint-Denis. C'est un beau département, on y vit bien", assure cette élégante femme de 52 ans, pour qui des JO sans la Seine-Saint-Denis seraient "une déception".Paris-2024 est "un vecteur d'espoir pour les habitants parce qu'on finance des équipements que moi je ne peux pas financer", explique le maire DVD du Bourget, Jean-Baptiste Borsali, à qui on a promis un nouveau gymnase, des courts de tennis, une piscine, une école et une passerelle qui doit relier sa commune à Dugny.IncertitudesLe vieux complexe sportif municipal doit être aussi remodelé pour accueillir une épreuve.Pour le référent JO de la ville, Kamel Ouarti, le temps presse. "On aimerait bien que les choses soient figées. Les Bourgetins et les associations sportives de la ville sont inquiets", affirme le vice-champion du monde vétéran de judo.La présidente du Bourget Tennis Club Martine Pasquier a le sentiment d'être "abandonnée". "On a pleuré de joie quand on a eu les JO et là on pleure de tristesse". "Un coup vous avez le volley-ball puis l'escalade. On vous promet un terrain de tennis et puis plus rien", fulmine la présidente, qui gère 400 adhérents dont 200 enfants.Des panneaux annonçant des destructions bordent ses installations composées de 11 courts."On doit m'en raboter sept pendant les travaux et je n'ai plus la certitude de les récupérer", indique Mme Pasquier. "Je ne bouge pas de mon terrain quitte à m'enchaîner tant que je n'ai pas de réponse ferme de la Solideo", l'établissement public chargé des grands chantiers, affirme-t-elle.Le boulodrome jouxtant le club de tennis va disparaître, assure Benoît Picout, président de l'association de pétanque. "Pour l'instant, c'est le grand flou, on ne sait pas où on va nous mettre", constate-t-il, "on parle d'un terrain provisoire dans un parc du centre-ville en attendant peut-être un nouveau terrain dans quatre ans".'Ligne rouge'"On ne pourra plus organiser des tournois, c'est un manque à gagner pour le club", regrette ce natif de Seine-Saint-Denis. "On nous a promis un nouveau boulodrome, j'espère que la promesse sera tenue. Les JO c'est bien si on nous laisse des équipements".A Dugny, des lettres géantes aux couleurs olympiques marquent l'entrée de cette petite ville pauvre située à moins de 13 km au nord de Paris.Elle doit accueillir le village des médias voué à être transformé en un millier de logements, commerces et écoles. "C'est le flou", confie le maire Quentin Gesell (DVD) qui essaie de négocier "600-700 logements" pour l'après-JO, sans garantie pour le reste des équipements.Le "cluster" des médias doit héberger près de 2.800 journalistes sur 70 hectares aux abords du "poumon vert" du département, le parc Georges-Valbon.Pour l'heure, cette grande pelouse qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, est en friche."Le village des médias constitue la principale ligne rouge à ne pas franchir pour la Seine-Saint-Denis", avertit Stéphane Troussel, président PS du département. Il a intimé à "l'Etat de prendre ses responsabilités pour financer le projet" à la place du comité d'organisation.Avec le village des athlètes situé aussi dans le département, c'est l'autre grande opération d'aménagement. Il "est au cœur de l'héritage matériel" pour les habitants, déclare M. Troussel.
Il y a 4 ans et 239 jours

Le projet de restauration du Grand Palais révisé pour un monument plus sobre et écologique

"Avec la crise sanitaire, une profonde réorientation du projet, imaginé il y a près de dix ans, était devenue indispensable. Le nouveau projet est plus sobre, plus écologique et plus respectueux de l'histoire du monument", a indiqué lundi le ministère à l'AFP.Une tranche anticipée de travaux a déjà débuté, mais le chantier doit vraiment débuter début 2021 après la fermeture des espaces ouverts au public. Cette réorientation "est liée à deux principaux facteurs", a expliqué l'Établissement public. D'abord, "le périmètre du projet s'est étendu: depuis fin 2018, les façades et la statuaire du Grand Palais ont connu une dégradation très importante, générant la mise sous filet de l'ensemble des ouvrages".En second lieu, ajoute-t-il, "la tenue d'épreuves olympiques et paralympiques en 2024 et les retards infligés au projet depuis mars 2020 par la crise sanitaire ont conduit le ministère et la RMN-Grand Palais à prendre acte des risques, désormais non soutenables, de dérapage du calendrier de réalisation des travaux et de dérive financière significative du projet".Le ministère a donc demandé à Chris Dercon, président de la RMN-Grand Palais, de concevoir un nouveau projet de restauration "respectant les impératifs budgétaires et calendaires"."Les destructions seront réduites au minimum, et le projet n'imposera plus de creuser sous la nef ni dans les espaces boisés classés et espaces verts protégés situés aux abords", selon le communiqué. Quatre principes architecturaux sont retenus: "mettre aux normes, notamment en matière de sécurité incendie et d'accessibilité"; "retrouver les circulations historiques du bâtiment, du nord au sud (connexion Champs-Elysées-Seine) et de l'est à l'ouest (connexion entre la Nef du Grand Palais et du Palais de la découverte)", "restaurer la Nef (où se tiennent les foires et défilés) pour augmenter sa jauge et réguler sa thermie" et "créer une entrée commune du Grand Palais et du Palais de la découverte".La Nef et les galeries devront être restaurées d'ici au printemps 2024 pour l'accueil les Jeux. L'intégralité du monument doit rouvrir au public au printemps 2025, a encore précisé l'Etablissement public.Cet immense bâtiment de 72.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, sur les Champs Elysées, n'avait jamais été rénové dans son ensemble depuis sa construction pour l'Exposition universelle de 1900.
Il y a 4 ans et 245 jours

Annonces sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Tout au long du weekend des Journées du Patrimoine, les visiteurs ont pu (re)découvrir la beauté de la charpente disparue de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le savoir-faire unique des charpentiers à travers des démonstrations, des ateliers, des reproductions et des panneaux informatifs. Le général Jean-Louis Georgelin, en charge de la coordination de la restauration de la cathédrale est venu annoncer sur le parvis que le démontage en cours de l’échafaudage calciné durerait encore un mois. Le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire s’est exprimé dans les colonnes de « La Croix » sur la rénovation du parvis et des abords de la cathédrale. La mairie prépare un appel d’offres fixant le principe du respect de la visibilité de la façade de Notre-Dame, écartant ainsi toute idée de construction d’ampleur sur le parvis. Il sera lancé avant la fin de l’automne.   Photo : Edouard Bierry – ministère de la culture
Il y a 4 ans et 254 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 309 jours

La beauté du patrimoine d’Outre-mer

Les 12 régions et collectivités plurielles qui forment l’Outre-mer sont dotées d’un patrimoine riche et diversifié. On y retrouve de magnifiques paysages et une architecture hors-du-commun. Découvre certains de ses édifices portés par les projets du Loto du patrimoine  sélectionnés lors de la Mission Stéphane Bern.   L’habitation Zévallos au roule  ©Fondation du patrimoine Construite en 1850, cette maison réunit des codes des bâtisses des Cajuns de Louisiane avec sa structure en brique et en fer. Aujourd’hui, elle est au cœur d’un vaste projet de développement et de valorisation : les savoir-faire ancestraux seront employés pour sa restauration mais l’objectif est également d’y édifier un musée et d’y organiser des spectacles. Projet emblématique de la Guadeloupe pour cette année, l’habitation Zévalos retrouvera son aspect d’origine une fois le chantier achevé. Découvrir le projet >             Le Pont suspendu de la rivière de l’Est ©Fondation du patrimoine Perdu au milieu de la végétation, ce pont suspendu date de 1893. L’objectif était alors de relier la région Est à celle du Nord et de développer l’industrie sucrière par le transport des cannes. Aujourd’hui, ce patrimoine aux airs de décor de cinéma est dans un état préoccupant. Projet emblématique de La Réunion, sa restauration permettra de le rendre de nouveau accessible au public mais également d’en faire un pôle d’attractivité touristique et économique favorisant le commerce d’artisanat et de produits locaux. Découvrir le projet >               L’église du Sacré-Cœur de Balata ©Fondation du patrimoine Le projet retenu pour la Martinique est l’église du Sacré-Cœur de Balata. L’architecture de l’édifice évoque le monument éponyme parisien tout en proposant une adaptation tropicale du style romano-byzantin. Il s’agit d’un lieu de culte mais également d’un site touristique ouvert au public au sein duquel sont organisés des concerts et des spectacles. La restauration de l’église permettra de la sauvegarder et de lui permettre de résister au climat local et aux infiltrations. Découvrir le projet >             L’église Saint-joseph d’Iracoubo  ©Fondation du patrimoine En Guyane, l’église Saint-Joseph d’Iracoubo est le témoin d’une mobilisation des habitants. En effet, les travaux débutent en 1887 grâce aux dons des villageois. Elle conserve entre ses murs un décor peint réalisé par le bagnard Pierre Huguet, entre 1892 et 1898, ce qui ajoute au caractère exceptionnel des lieux. Les affres du temps et notamment l’humidité fragilisent cette église qui a désormais besoin d’une restauration. Les abords seront également mis en valeur. Découvrir le projet >             Soutenez d’autres projets sur : le site internet
Il y a 4 ans et 320 jours

Notre-Dame de Paris sera finalement reconstruite à l'identique

Il a "acquis la conviction" qu'il faut restaurer la cathédrale à l'identique, a indiqué l'Élysée jeudi soir, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), réunissant élus, experts et architectes du chantier."Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique", a précisé l'Élysée.Ce projet propose globalement une restauration de la cathédrale et de sa flèche de la façon la plus proche de son état juste avant l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019."Je suis heureux que les Français, les pèlerins et les visiteurs du monde entier puissent retrouver la cathédrale qu'ils aiment", a réagi jeudi soir le général Georgelin, nommé pour superviser le chantier, dans un communiqué."Aujourd'hui, une étape importante a été franchie, a-t-il fait valoir. Toutes les conditions sont à présent réunies pour nous permettre d'avancer avec confiance et détermination pour préparer activement les opérations de restauration".A la surprise générale, le chef de l'État avait évoqué, peu après l'incendie, la possibilité d'"un geste architectural contemporain" pour rebâtir la cathédrale, stimulant l'imagination de nombreux grands architectes. Certains avaient proposé une flèche en verre, la création sur le toit d'un parc-jardin bio ou une terrasse panoramique...Passe d'armesL'architecte Philippe Villeneuve a lui toujours plaidé la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, dont sont conservés tous les plans. Et d'arguer qu'une telle option permet de mieux tenir les délais d'une reconstruction en cinq ans, comme voulu par le président Macron.Un avis tranché qui a donné lieu à une passe d'armes insolite fin 2019 avec le général Georgelin: ce dernier avait demandé à l'architecte en chef de "fermer sa gueule", après sa prise de position contre une flèche contemporaine.Jeudi, M. Villeneuve a présenté un dossier 3.000 pages pour passer en revue les modalités qu'il préconise pour restaurer la charpente, le toit et la flèche de la cathédrale, sujets des plus épineux ayant provoqué une querelle entre anciens et modernes.Au terme de cette réunion qui a duré quatre heures, la CNPA a "approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine", a affirmé à l'AFP Jean-Pierre Leleux, sénateur à la tête de cette commission.Concernant la charpente, sur lequel il y a eu débat, une étude à venir précisera exactement les contours de sa reconstruction qui sera en bois.Avant de parvenir à cette décision, tous les scénarios ont été envisagés, affirme-t-il, y compris de laisser la cathédrale dans son état actuel.Structure éphémère"Le souci pour le président était de ne pas retarder le chantier ni de complexifier le dossier. Il fallait vite clarifier les choses", a expliqué de son côté l'Élysée."S'il avait fallu faire une flèche contemporaine, il fallait un concours spécifique, d'où un potentiel retard du chantier. Les consultations avec de grands architectes conduisaient à dire que ce pari de la flèche contemporaine était très compliqué et qu'un geste contemporain pouvait s'imaginer autrement", a fait valoir la présidence.L'Élysée souhaite ainsi un travail avec la Ville de Paris pour le réaménagement des abords du monument. "S'il y a un geste contemporain, il peut être là", selon la présidence, qui rappelle aussi le projet d'une structure éphémère, une "maison du chantier" qui pourrait être installée dans la cour de l'Hôtel-Dieu, près de la cathédrale.Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé "au plus tard fin septembre", a assuré il y a une semaine le général Georgelin. Ce démontage conditionne la possibilité de démarrer la restauration proprement dite de Notre-Dame.Le président prévoit toujours une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.
Il y a 4 ans et 320 jours

Notre-Dame de Paris: un incendie fécond pour l'île de la Cité?

Alors que la décision de reconstruire à l'identique la flèche de Notre-Dame de Paris est finalement prise, et que l'opportunité d'organiser un concours pour l'aménagement des abords du monument est en discussion, AMC revient sur les conséquences de l'incendie qui ravagea, le 15 avril 2019, la cathédrale. Dans un article […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 322 jours

Un hangar agricole polymorphe par Sophie Bertrand

Alors que la décision de reconstruire à l'identique la flèche de Notre-Dame de Paris est finalement prise, et que l'opportunité d'organiser un concours pour l'aménagement des abords du monument est en discussion, AMC revient sur les conséquences de l'incendie qui ravagea, le 15 avril 2019, la cathédrale. Dans un article […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 324 jours

SOLUTIONS TERRASSE CECIL PROFESSIONNEL : PRESERVER, PROTEGER ET ENTRENIR DURABLEMENT SA TERRASSE EN BOIS ET BOIS COMPOSITE

Pour profiter durablement de sa terrasse en bois ou bois composite, il est nécessaire de l’entretenir, de la nettoyer et de la protéger. Soumis aux aléas du temps (intempéries, UV…), aux agressions extérieures (taches, moisissure, mousse…), le matériau finit par perdre de son éclat, de sa couleur et vieilli prématurément. CECIL PRO, marque référente dans le traitement du bois, propose des produits de qualité professionnelle, spécifiques et adaptés à chaque matériau et essences, pour que la terrasse redevienne un magnifique espace de vie. Fabriqués en France, les produits d’entretien et de protection pour la terrasse sont haute performance et faciles à utiliser. Parmi la large gamme de solutions pour protéger le bois, CECIL PRO propose : – AX NET, le dégriseur pour raviver tous les bois. – AX Clean, le nettoyant pour dégraisser et désincruster les taches sur tous les bois et bois composite. – SX725, le saturateur terrasse anti-tache, anti-glisse, anti-vieillissement. – OPAQ SX, le saturateur opaque pour masquer les imperfections du bois et renover les bois composites AX Net – Dégriseur tous bois Ravive les bois tachés et noircis par les uv AX Net de CECIL PRO est idéal pour les terrasses et tous les autres aménagements extérieurs en bois (volets, mobiliers, abri de jardin…) qui ont besoin d’être rénovés. Sa formulation en phase aqueuse nettoie, dégrise et ravive les bois tachés et noircis par le soleil et les intempéries sans les décolorer. Ce dégriseur pour terrasses respecte l’esthétique du matériau. Par ailleurs, il supprime toutes les taches et a une action sur la rouille. Sous forme de gel anticoulure, AX Net est pratique et d’un grand confort d’application. Il s’utilise sur toutes les essences de bois : exotiques, résineux, feuillus, bois autoclavés, thermo traité… A noter : attention aux essences de bois sensibles à l’eau comme le châtaignier, le chêne… Conditionnement : 1 L – 5 L – Consommation : 6 à 7 m2/couche Prix de vente conseillé : 70,95 euros TTC – Points de vente : Négoces en matériaux AX Clean – Nettoyant bois et bois composite Nettoie les taches et désincruste les saletés AX Clean de CECIL PRO est un nettoyant surpuissant qui nettoie, dégraisse et désincruste efficacement toutes les salissures sur les terrasses, planchers, caillebottis, abords de piscine… Il permet l’entretien de différentes essences de bois exotiques, résineux, feuillus, bois autoclavés, thermo traité… ainsi que le bois composite. Sa formule en gel en phase aqueuse est très pratique car elle évite les coulures sur les surfaces verticales. Conditionnement : 1 L Consommation : 5 à 10 m2/couche Prix de vente conseillé : 15,95 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux SX725 – Saturateur terrasses Anti-glisse, anti-tache Le saturateur terrasses SX725 CECIL PRO est destiné à tous les bois extérieurs horizontaux : terrasses, escaliers, abords de piscine, caillebottis… et à toutes les essences de bois (exotiques, feuillus, résineux…). Sa formule à base d’huiles naturelles en phase aqueuse pénètre et nourrit en profondeur le bois pour le protéger durablement des UV et des intempéries. Le SX725 offre également au support une excellente résistance aux taches et à l’eau chlorée, grâce à son effet perlant, et un fort pouvoir antiglisse, même sur le bois mouillé. Ce pouvoir anti-glisse, conforme au PN24 selon la norme AFNOR XP P05-11, rend le saturateur idéal pour les terrasses et les abords de piscine. Sa finition mate préserve l’aspect naturel du bois et met en valeur son veinage. Il s’applique très facilement, sans essuyage, à la brosse ou au rouleau. Non filmogène, il ne s’écaille pas pour un entretien facile par simple ré-application. Conditionnement : 1 L, 5 L, 10 L – Consommation : 10 à 14 m2/L en 2 couches – Teintes : Incolore, Teck, Cèdre gris Prix de vente conseillé 5 L : 89,95 euros TTC – Points de vente : Négoces en matériaux OPAQ SX – Saturateur Opaque Rénove les terrasses en bois et bois composite vieillies et abîmées Spécialement étudié pour protéger les bois horizontaux (terrasses, escaliers, caillebottis…), le saturateur OPAQ SX CECIL PRO convient à toutes les essences exotiques, feuillus, résineux, bois autoclavés, mais aussi les bois composites. Ses 4 teintes modernes et son bel aspect mat embellissent et valorisent les bois anciens. Le saturateur OPAQ SX redonne de la couleur aux bois vieillis et grisaillés, et rénove les bois composites délavés et tachés. Son fort pouvoir opacifiant masque les défauts du bois et uniformise son aspect, tout en conservant la structure naturelle du bois au toucher. Le OPAQ SX pénètre parfaitement le bois pour une protection durable des surfaces contre les UV, les intempéries, les chocs et les taches. Ses pigments colorés apportent également une protection anti-UV supplémentaire. Son pouvoir antiglisse, conforme PN12 selon la norme AFNOR XP P05-11, en fait un saturateur adapté aux terrasses. Facile à appliquer, en 2 couches à la brosse ou au rouleau, il ne nécessite pas d’essuyage. Enfin, il ne s’écaille pas, ce qui simplifie l’entretien du support par simple ré-application. Conditionnement : 1 L, 5 L, 10 L – Consommation : 10 à 14 m2/L en 2 couches – Teintes : Wengé, Teck, Bois grisé, Anthracite Prix de vente conseillé 5 L : 99,95 euros TTC – Points de vente : Négoces en matériaux  
Il y a 4 ans et 326 jours

A Dakar, le front de mer cède du terrain sous les assauts des promoteurs

Fin mai, un homme s'est présenté avec un permis et a entrepris de terrasser au pied de la colline pour construire un hôtel, causant la stupéfaction des habitants et des élus locaux, raconte Mamadou Mignane Diouf, de l'ONG Forum social.Pourtant, "ici, personne ne doit construire", dit-il, car la colline, surmontée d'un phare emblématique depuis 1864, est une zone verte protégée.La capitale sénégalaise, métropole de trois millions d'habitants en rapide expansion sous la pression de l'exode rural, se sent de plus en plus à l'étroit sur sa péninsule qui s'enfonce dans l'Atlantique.Depuis des années, les promoteurs ont pris pour cible son rivage de carte postale, érigeant hôtels et résidences de luxe et défigurant petit à petit le paysage en se jouant d'une législation complexe et peu appliquée.Les Dakarois ordinaires se plaignent de cette privatisation du littoral, qui réduit l'accès à la mer et aux plages dans une ville manquant cruellement d'espaces de loisirs collectifs.ElectrochocLa destruction d'une partie de la colline des Mamelles, bien que loin d'être un fait sans précédent, a constitué un électrochoc et soulevé de nombreuses protestations.Avec la colline voisine, surmontée de l'imposant monument de la Renaissance africaine, bâti par la Corée du Nord, les deux monticules volcaniques d'une centaine de mètres de haut portent le nom évocateur de "Mamelles". Elles sont un élément reconnaissables entre tous du paysage, auxquels les Dakarois sont attachés. Leurs abords sont déjà largement urbanisés.Après des protestations dans la presse et sur les réseaux sociaux, la police a interrompu le terrassement, qui laisse un trou béant au ton ocre."Ils ont déjà causé beaucoup de dégâts", regrette M. Diouf en parcourant un amas de gravats et en se demandant "pourquoi quelques privilégiés pensent qu'eux seuls ont droit d'accéder au littoral, de le privatiser, de le fermer et de permettre uniquement à eux et à leur famille d'y accéder au détriment des autres Sénégalais". Le ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana, assure à l'AFP que le gouvernement du président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, travaille à une nouvelle loi de protection du littoral.Mais l'attribution sous les précédents régimes de titres de propriété et de permis de bâtir signifie que de nombreux projets immobiliers vont probablement se poursuivre, explique-t-il avec une dose de fatalisme."Il faut sauvegarder les parties non occupées, faire en sorte que les Sénégalais et la population dakaroise y aient accès", dit-il."La loi des plus forts"Pays pauvre de 16 millions d'habitants, le Sénégal s'est engagé dans un programme de développement et de modernisation. La construction d'autoroutes, le développement de carrières de calcaire et la construction à tout-va de logements pèsent sur l'environnement, déjà mis à mal par le changement climatique et la déforestation sauvage.Pour Marianne Alice Gomis, une élue dakaroise spécialiste d'urbanisme, "le problème principal vient des titres liés à la propriété foncière", le cadastre étant très lacunaire.La majorité des constructions à Dakar sont illégales, dit-elle, en soulignant que de nombreux responsables méconnaissent les codes urbanistiques.Mme Gomis cite en exemple un conflit qui oppose sa commune (subdivision de Dakar), Mermoz-Sacré-Coeur, au promoteur d'un projet d'appartements qui verrait le jours aux abords d'une des plus grandes plages. La commune de Mermoz affirme que le terrain litigieux se situe sur son territoire. Le promoteur détient un permis de bâtir, mais il a été délivré par une commune voisine.Le maire de Mermoz, Barthélémy Diaz, a qualifié l'opération "d'agression flagrante sur le domaine public maritime" et estimé qu'il "s'agit d'une contribution significative de ce promoteur à l'érosion côtière". "Et c'est cela qui est inadmissible", a-t-il ajouté. Balla Magassa, 43 ans, est propriétaire d'un petit bar sur ce qui reste de la plage des Mamelles, au pied de la colline. Déjà entouré de bâtiments, il craint d'être définitivement chassé par de nouveaux projets. "C'est simplement la loi des plus forts", dit-il.Texte
Il y a 4 ans et 327 jours

Fin du démontage de l'échafaudage de Notre-Dame "avant fin septembre", selon Jean-Louis Georgelin

"J'ai tout lieu d'espérer, de croire que ce démontage sera fini au plus tard fin septembre", a dit le général, entendu par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur Notre-Dame."On ne peut avoir simultanément plus de quatre cordistes" qui découpent les barres de métal avec ses scies-sabres, tandis que "quatre autres personnes surveillent" cette opération délicate a-t-il décrit, soulignant qu'il s'agissait d'un travail "lent".Quant à l'objectif d'une réouverture en avril 2024 au culte et aux touristes, soit cinq ans seulement après l'incendie du 15 avril 2019 comme l'a souhaité le président de la République, "je ne la remets pas en question". Même si cette échéance ne signifie pas "la fin du chantier pour les abords".Un début du déblaiement de voûtes avait montré qu'elles semblaient "à peu près solides et en bon état" a-t-il poursuivi."Nous allons lancer dans les prochains jours l'importante opération de consolidation intérieure des voûtes par échafaudage et cintrage", a-t-il dit, ajoutant qu'"une première campagne de nettoyage complet des sols doit débuter dans le courant de l'été, qui permettra de faire baisser le niveau de plomb et de faciliter le conditions de travail futur"."La cathédrale n'est plus émettrice de plomb vers l'extérieur, et aucune plombémie anormale n'a été relevée chez les compagnons", a-t-il insisté, en invitant à traiter le sujet "avec rationalité".Va aussi bientôt débuter "le montage de l'échafaudage pour la dépose du grand orgue" de 8.000 tuyaux. Une opération "millimétrée" qui "aura lieu à l'automne". Avant 2024, il faudra compter "six mois pour réharmoniser l'orgue", a-t-il calculé.Interrogé sur les nombreuses discussions autour de la restauration, le général a répondu par cette formule: "on ne construit pas une maison en demandant leur avis à tous les passants".Une réunion très attendue de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA) qui réunira des élus, experts et les architectes du chantier, mais dont les avis sont purement consultatifs, est une autre "étape importante", le 9 juillet, a-t-il dit. Interrogé sur les préconisations qui pourraient y être exprimées, le général a refusé de spéculer. Cette consultation, a-t-il dit, se fera sur la "base des études des restauration réalisées par la maîtrise d'oeuvre: un travail volumineux --quelque 3.000 pages-- qui présentera des réflexions sur ce que pourrait être la restauration". Les travaux seront conduits par le sénateur Jean-Pierre Leleux (LR).Les architectes disposent du choix entre reproduire à l'identique, notamment la flèche, sur les plans détaillés laissés par l'architecte Viollet-le-Duc, et un geste architectural novateur souhaité par l'exécutif. L'architecte en chef Philippe Villeneuve, meilleur connaisseur de la cathédrale, est nettement hostile à cette deuxième option, qui prendrait en outre bien plus de temps.
Il y a 5 ans et 20 jours

Les revenus de Gecina progressent au 1er trimestre, pas de prévisions sur le coronavirus

Entre janvier et mars, Gecina a enregistré 168,1 millions d'euros de revenus, soit une hausse de 2,6% par rapport à la même époque de l'an dernier, selon un communiqué.Le groupe, qui explique cette hausse par des choix avisés d'implantation concentrés sur Paris et ses abords immédiats, s'abstient pour autant de toute prévision annuelle, en pleine crise économique du coronavirus."Les incertitudes actuelles ne permettent pas à ce stade d'appréhender avec précision les conséquences de cette crise", reconnaît Gecina, qui avait suspendu fin mars ses précédentes prévisions.Le groupe a, par ailleurs, annulé trois mois de loyers auprès de ses plus petites entreprises locataires, comme l'a demandé le gouvernement aux principales entreprises immobilières.Il précise que ces locataires représentent moins de 2% des loyers qu'il tire des bureaux, son activité essentielle à côté d'un petit parc de logements.
Il y a 5 ans et 96 jours

4 600 m2 de façade habillés de volets persiennés

Réalisé par l’agence d’architecture DTACC et Legendre Immobilier à Cesson-Sévigné (35), le nouveau campus Innovation Orange Atalante a pour objectif de regrouper chercheurs et techniciens, jusque-là disséminés sur 4 sites de la métropole rennaise, dans un nouvel ensemble immobilier de près de 18 000 m2. Pour cet ensemble de bureaux composé de 3 bâtiments entrecroisés, maître d’ouvrage et maître d’œuvre ont souhaité promouvoir un environnement de travail agréable, innovant et ergonomique, avec des espaces modernes et évolutifs pour l’entreprise et ses équipes, ouverts sur des abords largement végétalisés. Afin de garantir le confort et la protection solaire des futurs occupants, 4 600 m2 de façades ont été habillées avec les volets persiennés grandes dimensions BOREALE de Tellier Brise-Soleil. Ce sont ainsi 1 100 volets fixes et coulissants, avec quelques 35 dimensions différentes en fonction des étages et de l’exposition des façades, qui ont été mis en œuvre par l’entreprise de pose ISORE Bâtiment à l’aide de plateformes mobiles. Fabriqué sur-mesure, le volet BOREALE est constitué de vantaux en aluminium extrudé de grandes dimensions, jusqu’à 2 mètres en longueur et 4 mètres en hauteur. Ce volet d’occultation, fixe ou coulissant, s’installe sans visserie apparente devant baies et fenêtres. Dans sa configuration brise-soleil, le pas de lame assure une protection solaire efficace jusqu’à un angle de 45°. Il accepte une grande variété de remplissages et peut coulisser grâce aux différents accessoires et rails de guidage. En version « coulissant suspendu », il est équipé des montures à galets, est accroché au rail fixé en partie haute. Un guidage ponctuel ou continu est prévu en partie basse afin de faire coulisser facilement les volets. En version « coulissant porté », le volet équipé de montures à galets est posé sur le rail de guidage fixé en partie basse. Le maintien en partie haute est assuré par le bandeau de finition et des pattes anti-dégondage. Architecte : DTACC Architecture Maîtrise d’Ouvrage : Legendre Immobilier Photo et entreprise de pose : Isore Bâtiment
Il y a 5 ans et 138 jours

Le marché des bureaux ralentit mais attire l'argent des investisseurs comme jamais

Une activité qui ralentit mais de l'argent qui afflue comme jamais, notamment de la part d'investisseurs étrangers: c'est le paradoxe du marché français des bureaux l'an dernier, sur fond de pénurie de locaux à Paris et ses abords.
Il y a 5 ans et 175 jours

Nouvelles caméras connectées Diagral : la Haute Technologie au service d’une sécurité renforcée !

Diagral, pionnier de l’alarme sans fil, propose désormais 3 nouvelles caméras connectées. Concentrées de «Haute Technologie», elles offrent des performances exemplaires, une utilisation facilitée grâce à une application intuitive et au final, bien plus de sérénité dans le foyer. C’est un fait, l’habitat moderne est désormais connecté ! La nouvelle génération de caméras Diagral apporte dans nos logements une touche de domotique, avec un produit innovant qui sécurise l’intérieur et l’extérieur de sa maison ! Dotées de performances de haut niveau (résolution Full HD, grand angle, zoom numérique puissant, vision nocturne de qualité…), les caméras connectées Diagral représentent une solution ingénieuse simple à installer et à utiliser. Afin que la sécurité soit à la portée de tous. Une surveillance en temps réel grâce à l’application e-ONE Grâce à l’application e-ONE, l’utilisateur reste connecté à sa maison 24h/24 quel que soit l’endroit où il se trouve. En cas d’intrusion détectée par une caméra, l’application l’alerte immédiatement, par une notification push et/ou par e-mail. Il peut alors, à tout moment, depuis son smartphone, voir en temps réel les images captées par les caméras pour effectuer une levée de doute. Pour une sécurité renforcée, le stockage et la consultation d’images se font simultanément sur l’application e-ONE et sur la carte SD 16 Go fournie. Et avec Diagral, cette double sauvegarde des données est totalement gratuite et sans aucun abonnement ! En outre, les séquences enregistrées pourront être transmises aux forces de l’ordre, si nécessaire. Grâce à la puissance du microphone et du haut-parleur intégrés aux caméras, l’utilisateur peut entendre les bruits ambiants et interpeller un éventuel cambrioleur. Des caméras aux performances exemplaires La qualité d’image Full HD (1920 x 1080 pixels) est vraiment remarquable, même à contre-jour ou dans l’obscurité la plus totale. En effet, pour une surveillance efficace 24h/24, les caméras enclenchent la vision nocturne même lors d’une faible luminosité (30 m pour la caméra extérieure, 10 m pour la caméra fixe, 5 m pour la caméra motorisée). Pour encore plus de précision, il est possible de zoomer sur l’écran de son smartphone dans l’image streamée, sans dégrader sa qualité. Avec leur vision grand angle, les caméras connectées Diagral couvrent de larges zones. L’utilisateur peut même piloter sa caméra intérieure DIAG23VCF via son smartphone pour lui faire effectuer des rotations à 355° et avoir ainsi une vue panoramique de la pièce. Lors du retour à domicile ou à tout moment, l’utilisateur peut, via l’appli e-ONE, activer le mode privé pour garantir son intimité. Le volet de la caméra se ferme et l’enregistrement s’arrête. Faciles à installer, les caméras connectées Diagral sont dotées d’une connexion WIFI et se configurent en un clin d’oeil. Pour les paramétrer, il suffit de scanner leur flashcode avec l’application e-ONE et de se laisser guider. Elles sont compatibles avec les systèmes d’alarme Diagral et peuvent venir les compléter. Caméra intérieure fixe ou motorisée, à chacune ses avantages Caméra fixe DIAG 22VCF Dimension 102,8 x 65,2 x 32,9 mm Objectif grand angle avec zoom numérique de 103° Qualité d’image impeccable : résolution Full HD (1920 x 1080 pixels) au format 16/9ème, Vision nocturne jusqu’à 10 mètres Gestion de l’exposition (contre-jour) : digital WDR intégré Consultation simplifiée par horodatage Transmission rapide et lecture de haute qualité grâce à la compression des images enregistrées en format H265+ Micro et haut-parleur intégrés Connexion Wi-Fi ou Ethernet Fixation au mur ou pose libre Caméra motorisée DIAG 23VCF Dimension 82,4 x 113,6 mm Objectif grand angle de 355°avec zoom numérique de 106° Qualité d’image impeccable : résolution Full HD (1920 x 1080 pixels) au format 16/9ème, 30 images/sec Vision nocturne jusqu’à 5 mètres Gestion de l’exposition (contre-jour) : digital WDR intégré Consultation simplifiée par horodatage Micro et haut-parleur intégrés Connexion Wi-Fi ou Ethernet Fixation au mur, au plafond ou pose libre Caméra extérieure DIAG 24VCF, une barrière de sécurité efficace. Conçue pour sécuriser les abords du domicile et dissuader les intrus, la caméra DIAG 24VCF est robuste et résiste à toutes les conditions climatiques (pluie, neige, vent). Dimension 69,7 x 67,9 x 171,4 mm Objectif grand angle avec zoom numérique de 136° Qualité d’image impeccable : résolution Full HD (1920 x 1080 pixels) au format 16/9ème, 30 images/sec Vision nocturne jusqu’à 30 mètres Indice de protection IP67 Gestion de l’exposition (contre-jour) : digital WDR intégré Consultation simplifiée par horodatage Micro intégré Connexion Wi-Fi ou Ethernet Application e-ONE Application gratuite, téléchargeable sur lʼApple Store ou sur Google Play
Il y a 5 ans et 176 jours

La « Muraille de Chine » va être détruite

Construite sur les hauteurs du quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand, l’emblématique « Muraille de Chine » se repère à plusieurs kilomètres. La vétusté des logements, mal isolés et ne répondant plus aux normes, a eu raison de cette cité HLM inscrite au Nouveau Plan National de Rénovation Urbaine (NPNRU). Dans ce cadre, Logidôme, bailleur social public, a opté pour la déconstruction. Une démolition de 2 bâtiments comprenant 522 logements sociaux répartis sur 11 étages pour une surface de 30 000 m2 pour l’un et sur 17 étages pour une surface de 18 000 m2 pour l’autre. Les habitants sont relogés au fil des mois alors que le projet de déconstruction débutera au printemps 2020, et se réalisera en site partiellement occupé et abords habités. Ingérop, acteur majeur de l’ingénierie et du conseil en mobilité durable, a été retenu comme mandataire du groupement de la maîtrise d’œuvre pour la dernière phase d’étude et de déconstruction. Ingérop, fortement impliqué dans le programme de démolition au travers de son management, assure également une mission de coordination des différents partenaires et de conseil auprès de Logidôme. Plusieurs contraintes étaient à prendre en compte : le terrain en pente, proche d’un viaduc sur lequel circulent tramway et véhicules, la proximité du CHU de Clermont-Ferrand ainsi que d’une crèche de quartier et le maintien en service de la chaufferie de secteur. La démolition, 100 % mécanique, sera, par conséquent, effectuée par écrêtage et par pelle à grand bras. Un mode opératoire proposé afin de minimiser les risques compte tenu de l’environnement. Les matières dangereuses auront été éliminées au préalable (amiante, plomb, radon…) et le chantier sera brumisé pour limiter les poussières.
Il y a 5 ans et 273 jours

Seconde campagne de fouilles aux abords de la cathédrale Notre-Dame de Rouen

Une équipe de l’Inrap a mené une nouvelle fouille aux abords de la cathédrale Notre-Dame dans le cadre des travaux de rénovation du centre historique. Cette fouille fait suite à une première phase qui s’est déroulée en janvier et février 2019 sur le parvis de la cathédrale. L’objectif principal de la fouille est l’étude des vestiges d’un quartier médiéval et moderne détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Cette deuxième phase a permis également l’étude, inédite, d’une partie d’une ancienne église médiévale, totalement disparue, ayant appartenu à l’Hôtel Dieu de Rouen. Vers une restitution du quartier médiéval et moderne En 1940, lors de la prise de la ville par les allemands, un incendie détruit une grande partie du centre historique. Afin d’épargner la cathédrale de la propagation du feu, le quartier d’habitations au sud de celle-ci est dynamité. La première phase de la fouille sur le parvis de la cathédrale a été riche ; les archéologues ont mis au jour plusieurs maçonneries de ce quartier, dont une cave de l’époque médiévale. Comblée par du mobilier issu des démolitions de 1940, la fouille de cette dernière a livré de nombreux objets : bouteilles en verre soudés par la chaleur, pots à usage pharmaceutique dont le contenu s’est solidifié, un fer à repasser, une machine à coudre, ou encore la plaque de la rue du Change. La seconde phase de la fouille rue du Change poursuit l’étude de ces habitations. Elle permet de compléter les découvertes pour aller vers une restitution de la topographie du quartier préexistant à sa reconstruction en 1950, et d’enrichir les connaissances de la ville médiévale et moderne. L’ancienne église de la Madeleine Les fouilles de la rue du Change permettent aux archéologues l’étude de l’église de la Madeleine, totalement disparue et seulement connue des archives. La moitié nord de la nef et du chœur ont été découverts, dévoilant des murs imposants et un plan avec un chevet arrondi, ce qui n’apparaissait pas sur les plans existants. Au nord, l’église est longée par un aqueduc qui pénètre ensuite sous l’église, permettant d’apporter l’eau de la source dite de Notre-Dame dans l’Hôtel-Dieu. Après le transfert de l’ensemble hospitalier à l’ouest de la ville, l’église est transformée au XIXe siècle en plusieurs habitations qui seront détruites en 1940. Afin de rendre l’église habitable, des cloisons ont été construites, le sous-sol a été creusé pour créer des caves et des massifs d’escalier ont été aménagés à l’intérieur des murs. Aménageur : Métropole Rouen Normandie Contrôle scientifique : Service régional de l’Archéologie (Drac Normandie) Recherche archéologique : Inrap​ Directeur adjoint scientifique et technique : Sylvain Mazet, Inrap​ Responsable scientifique : Bénédicte Guillot, Inrap Source : Inrap  
Il y a 5 ans et 287 jours

OXYNOV : la balustrade Inox à composer soi-même

Oxynov a l’ambition de proposer un concept novateur sur le marché du garde-corps inox. Le client compose lui-même sa balustrade en choisissant les différents éléments selon l’utilisation et le design recherchés. Ce nouveau concept se vante d’être l’un des plus attractifs du marché en termes de prix. Garde-corps avec Panneaux en verre acrylique Le concept OXYNOV La balustrade Inox OXYNOV est constituée d’éléments standards qui constituent les garde-corps. Vous y retrouvez les poteaux en Inox, les câbles et les éléments de fixation, les tubes, les panneaux de verres et les pinces de fixation ainsi que les mains courantes en bois ou Inox. Voici les différents éléments proposés : Les poteaux Deux types de poteaux sont proposés pour des utilisations différentes : INOX 304 : pour les utilisations du quotidien, adaptés à tout type de projet INOX 316 : pour les utilisations adaptées aux milieux marins et/ou milieux corrosifs La main courante Vous aurez le choix entre une main courante en INOX ou en bois selon l’utilisation  que vous souhaitez en faire et le design recherché. Concernant les mains courantes en bois, vous avez le choix entre 3 essences différentes : Bois Ipé, Bois Iroko, Bois Hêtre. Le remplissage Concernant le remplissage, c’est encore 3 solutions qui vous sont proposées : Les câbles : réservés pour les longueurs de garde-corps inférieures à 4 mètres. Vendu en kit, un tendeur est fourni avec pour vous rendre le montage accessible Les tubes : ils sont légers et résistants pour sécuriser aux mieux vos espaces. Leur fixation est simple grâce aux vis fournies avec les supports des poteaux Tube + Plaque transparente : cette solution apporte une protection optimale. La plaque est fabriquée en verre acrylique, matière hyper solide qui protègera au mieux vos pièces et espaces de vie. Ces plaques sont traitées anti-UV pour ne pas changer de couleur face au soleil. Des modèles prêts à être installés Afin de faciliter le choix des clients, OXYNOV propose des modèles prêts à être monter. Vous retrouverez des compositions d’environ 2 mètres sur le site Decklinéa.com pour des balustrades de 2 mètres où les différents composants sont mélangés afin de proposer des rambardes au style minimaliste et contemporain. Ces kits prêts à poser vous feront gagner du temps et le budget sera plus vite calculé en le rapportant au prix/ mètre linéaire. Ces modules sont idéals pour sécuriser une mezzanine, une terrasse sur pilotis ou encore les abords d’une piscine. Les ingénieurs ayant conçu ces garde-corps en Inox ont souhaité rendre l’installation très accessible pour les particuliers. Ainsi, cette gamme de rambardes en aluminium fera économiser les particuliers sur la main d’œuvre qui peut s’avérer très coûteuse. Du sur-mesure pour s’adapter à chaque projet Ce concept permet donc de composer de A à Z sa balustrade en Inox. Il a été réfléchit afin de le rendre le plus accessible possible au particuliers. Pour chaque type de composant, vous avez en ligne une vidéo explicative du montage qui vous aidera lors de son installation. Demandez gratuitement votre devis balustrade Inox sur le site Decklinéa.
Il y a 5 ans et 308 jours

Aménagement d’un Cœur de Campus Place Copernic – Dernière phase de travaux

Les travaux de réaménagement de la place Copernic, lieu de convergence des usagers du Technopôle, entrent dans leur dernière phase aux abords de la sculpture Extase, jusqu’au mois d’août 2019.
Il y a 5 ans et 313 jours

FARO, 1ère gamme de chauffage de terrasse aux pellets

SFIRES est un acteur majeur et incontournable de la filière du chauffage en France. Distributeur de chauffages à granulés et à bûches depuis plus de 10 ans, la société française propose à ses clients des produits outdoor (chauffage extérieur, barbecues..) et indoor (poêles à granulé, chaudières…). Pour profiter pleinement des extérieurs à la mi-saison et prolonger les moments de convivialité, POB, marque de SFIRES, propose FARO, première gamme de chauffages de terrasse à pellets. Écologique et économique, le pellet est un granulé fabriqué à partir de sciure de bois et de copeaux de rabotage compactés. Grace à sa faible teneur en poussière et en humidité, ce combustible performant offre un fort pouvoir calorifique. FARO allie design, confort d’utilisation et plaisir du feu. En effet, 7 kg de pellets suffisent pour profiter pendant toute une soirée d’une chaleur diffusée par convection et rayonnement. Composée de 4 modèles, la gamme FARO propose une colonne simple (FARO Light) et trois autres appareils de chauffage équipés d’une coupole et d’un plateau pour accueillir jusqu’à 5 personnes autour du point de chaleur. UN CHAUFFAGE AUX PELLETS, UNE SOLUTION ÉCOLOGIQUE ET ÉCONOMIQUE FARO est la première gamme de chauffage extérieur aux pellets qui associe avantages écologiques et économiques. En effet, le pellet est l’un des combustibles les plus écologiques puisqu’il est constitué à 100 % de bois naturels sans additifs chimiques. De plus, cette ressource inépuisable ne dégage pas de fuites de goudron ou de poussière, contrairement aux autres combustibles. Économiquement parlant, le chauffage aux pellets offre un avantage non négligeable à l’heure où les prix des produits pétroliers décollent et les taxes sur les énergies fossiles ne cessent d’augmenter. Si à l’achat, un chauffage aux pellets est plus onéreux qu’un chauffage au gaz propane, le retour sur investissement est rapide. En effet, actuellement, le prix d’un sac de granulé de 13 kg avoisine les 4 euros alors que la bouteille de gaz atteint les 34 €. En prenant en compte la consommation horaire de chacun des chauffages et en considérant que les appareils fonctionnent 6 heures par jour, le chauffage à pellets offre une économie journalière de près de 9 euros avec un coût de 279 € à l’année. FARO, UNE GAMME DESIGN POUR EMBELLIR LES EXTÉRIEURS Créateur d’ambiance, FARO se fait remarquer par son design élégant, moderne et sa haute convivialité. Tout de noir vêtu et doté d’une forme cylindrique, le foyer extérieur entoure la flamme d’une vitrine permettant de profiter d’une belle flambée en toute sécurité. Innovant, FARO fonctionne grâce à un processus de pyrolyse. La chaleur se diffuse exclusivement par convection naturelle dans un rayon de 3 mètres, pour prolonger les soirées en toute saison, aux abords des terrasses, piscines et jardins. UNE FACILITE DE MISE EN ROUTE POUR UNE CHALEUR IMMÉDIATE EN TOUTE SÉCURITÉ Pour la mise en marche du FARO, il suffit de charger le réservoir en acier de pellets et de les arroser avec un combustible végétal. Une fois le réservoir inséré dans son emplacement à l’aide de la poignée amovible, il suffit d’allumer la flamme pour activer son fonctionnement. Un regard est savamment placé pour insérer l’allume-feu et ainsi éviter tout contact avec la flamme. La combustion se fait de façon autonome jusqu’à la fin du réservoir. Avec 7 kg de pellets, il est possible de profiter durant 4 à 5 heures du point de chaleur. Silencieux et économique, FARO bénéficie d’un confort thermique sécurisé. Sa poignée étant amovible, elle reste froide et peut être manipulée en toute sécurité. Indépendant de toute source électrique, FARO contient un Power Bank, rechargeable tous les 2 cycles via son port USB. Cette batterie fournit l’énergie nécessaire au moteur du ventilateur qui alimente la flamme en air comburant.
Il y a 5 ans et 321 jours

Incendie de Notre-Dame : des élus réclament une cartographie des taux de plomb

Des élus de partis de gauche au Conseil de Paris ont interpellé mardi le préfet de police exigeant une cartographie des taux de pollution au plomb observés aux abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris après l'incendie et révélés dans la presse.
Il y a 5 ans et 326 jours

Comment faire un sol pavé ?

Pour réaliser une allée de garage soignée, rien de tel que les pavés. Le pavage est une solution esthétique et à la portée de tous, tant au niveau économique que mise en œuvre. Il est nécessaire de réaliser votre pavage sur du béton pour supporter le poids des voitures qui rouleront sur votre allée. Il est plus difficile de réaliser un pavage sur un sol en béton que sur un sol en sable.  Cependant, si vous suivez toutes ces étapes, vous réussirez votre sol en pavés sans problème. Étape 1 : choisir le bon pavé Un certain nombre de pavés sont disponibles pour diverses applications. Les briques en terre cuite sont généralement utilisées pour les allées et les abords de piscine. Les briques en ciment sont plus polyvalentes et couvrent une variété d’applications. Du point de vue économique, les briques en ciment sont les plus avantageuses. Etape 2 : préparer la pose Comme pour la plupart des projets, la préparation est essentielle au succès. Faites un dessin pour visualiser le résultat que vous souhaitez obtenir. Cela vous permettra d’établir le calepinage de sol, nombre et disposition des pavés nécessaires pour vos travaux. Avant d’installer vos pavés, vous devez déjà prévoir une pente pour que l’eau s’écoule correctement. A l’aide d’une pelle, creusez une pense d’environ 2,5% dirigée vers la rue. Vous pouvez également prévoir une allée légèrement bombée et creuser de part et d’autre de cette allée. Compactez la zone, soit à l’aide d’une estampeuse à main (s’il s’agit d’une petite zone), soit d’un compacteur à plaque (facile à utiliser et facile à louer dans un magasin d’outillage). Cela garantit une base solide à vos pavés. Étape 3 : pose des matériaux de base Si le sol est suffisamment compacté et solide, vos pavés resteront fermes. Une fois que le compactage est réalisé, vous pouvez poser la dalle bétonnée qui servira de support à votre pavage. L’épaisseur de la dalle en béton doit être d’au moins 25 centimètres. Étape 4 : réalisation du coffrage Une fois que la dalle bétonnée a été posée, commencez le coffrage. Le coffrage est une structure provisoire qui permet de maintenir le béton en place en attendant son durcissement. Pour ce faire, recouvrez le béton de planches en bois de 3 centimètres environ d’épaisseur. Étape 5 : pose du pavage Nous vous conseillons de poser votre pavé en chevron, c’est-à-dire en forme de V, pour garantir la stabilité des pavés. Partez d’un coin et poursuivez sur le côté. Pour vous assurer de garder une ligne droite, utilisez des ficelles et des piquets de repère. Placez les pavés les uns à côté des autres, aussi serrés que possible pour assurer une finition solide. Préparez-vous à couper les pavés pour qu’ils s’intègrent dans la zone et ne dépassent pas votre délimitation. Vous pouvez utiliser une meuleuse d’angle équipée d’une lame en diamant. Gardez à l’esprit que si les bords de votre pavé ne sont pas contre un mur, vous devrez poser les pavés verticaux de délimitation sur un lit de ciment pour vous assurer qu’ils ne bougeront pas. Étape 6 : Scellement Une fois que tout le pavage a été posé, vous êtes prêt à couler le mortier de jointoiement. Le mortier de jointoiement est un mélange de ciment et d’agrégats (graviers et sables) qui permet de solidifier la construction. N’utilisez pas du ciment seul, sinon vos joints risqueraient d’être friables et votre allée de pavés ne sera pas étanche, malgré la pente creusée au début de vos travaux. Pour calculer la quantité de mortier de jointoiement nécessaire, il existe des calculateurs qui déterminent le volume de produit nécessaire pour la réalisation de vos travaux. Remplissez les joints avec le mortier de jointoiement pour bloquer les pavés en place.   Vous connaissez désormais toutes les étapes nécessaires pour réaliser votre sol en pavés.
Il y a 6 ans et 4 jours

Pollution de la Seine sur un chantier Eole de Vinci: la région Île-de-France suspend des financements

Une pollution au béton de la Seine, causée par une centrale de Vinci Construction, avait été découverte en mars 2019 à Nanterre, sur un chantier du projet Eole. La région suspend une subvention de plus de 175 millions d’euros, réclamant un engagement "irrévocable" de la remise en état intégrale de l'écosystème du lit de la Seine et de ses abords
Il y a 6 ans et 7 jours

Les paysagistes de Gustafson Porter + Bowman lauréats du site de la Tour Eiffel

L’agence londonienne de paysage Gustafson Porter + Bowman a remporté l’appel à projet lancé par la ville de Paris pour le réaménagement des abords de la Tour Eiffel. L’opération s’élèvera à 40 millions d’euros. L’agence est associée aux architectes Chartier-Corbasson, aux urbanistes Sathy, et aux architectes du patrimoine Atelier Monchecourt. Les lauréats se sont imposés face à trois autres équipes de finalistes : AL_A + Gross.Max ; Koz architectes + Junya Ishigami...
Il y a 6 ans et 14 jours

Prix de la Fondation pour les Monuments Historiques : envoyez votre candidature !

La 11e édition des prix et soutiens de la Fondation pour les Monuments Historiques a été lancée le 15 janvier. Une première session de candidatures avait été ouverte du 15 janvier au 15 mars regroupant quatre prix permettant à des propriétaires de monuments historiques ou de jardins, publics ou privés, d’obtenir une aide financière sur un programme de travaux défini. Il s’agit de l’appel à projets Restauration, du Prix French Heritage Society, du Prix François Sommer pour la Chasse et la Nature et du Prix Décors Sculptés Parcs et Jardins. Des jurys composés d’experts se réuniront par la suite pour sélectionner une quinzaine de projets lauréats. La seconde session qui a débuté depuis le 15 avril se terminera le 15 juin. Elle regroupe : L’appel à projets Accessibilité qui a pour but d’encourager un programme de travaux (immeuble, bâti ou non, classé ou inscrit au titre des monuments historiques ou situé aux abords) prenant en compte des aménagements destinés à favorises l’accueil des personnes en situation d’handicap. => Déposer votre candidature pour l’appel à projets « Mise en Accessibilité 2019 » Le Prix du Jeune Repreneur où la Fondation pour les Monuments Historiques, Patrice Besse et Dominique de la Fouchardière (SLA Verspieren) s’unissent pour encourager la reprise récente d’un monument historique, classé ou inscrit. => Déposer votre candidature pour le Prix du Jeune Repreneur 2019 Le Grand Trophée de la plus belle restauration en partenariat avec le Groupe Figaro récompense un programme de restauration (extérieur et/ou décor intérieur) d’un monument privé ou de ses dépendances, classés ou inscrits ; ou un programme de restauration, de restitution ou de recréation d’un parc ou d’un jardin privé, classé ou inscrit. => Candidatez au « Grand Trophée de la plus belle restauration » 2019 Le Prix Dendrotech est offert par la société Dendrotech. Il propose une expertise dendrochronologique (datation du bois) en vue de la restauration et/ou de la mise en valeur des structures en bois d’un monument historique, classé ou inscrit. => Candidatez au « Grand Trophée de la plus belle restauration » 2019 Une troisième session aura lieu du 15 avril au 15 août et réunira les bouses d’études « Métiers d’art de la restauration avec le Crédit Agricole d’Île-de-France Mécénat » et « Recherches avec la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques ». ©Fondation pour les monuments historiques 
Il y a 6 ans et 124 jours

Projet paysager remarqué pour un centre commercial

  Les centres commerciaux nouvelle génération soignent leurs abords. Dans certains cas, il s'agit de véritables projets paysagers. C'est le cas à Fenouillet (31), où la proposition de Filao Aménagement a été remarquée par Les Victoires du Paysage.
Il y a 6 ans et 130 jours

Prudence aux abords des cours d'eau

Vidéo d'intérêt général sur les comportements de prudence à avoir aux abords des cours d'eau pour appréhender les risques et les dangers de variations de débit liées à notre activité industrielle.