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Il y a 3 ans et 21 jours

Risque routier : les recettes de l’OPPBTP

L’OPPBTP lance une campagne sur le risque routier, deuxième cause d'accidents graves et mortels du secteur. Webinars, affiches, diagnostics et accompagnements de certaines entreprises sont prévus.
Il y a 3 ans et 22 jours

« Zéro risque routier dans le BTP » : L’OPPBTP lance une campagne nationale pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des acteurs du secteur

En s’adossant à la Semaine de la Sécurité routière au travail, du 9 au 13 mai 2022, l’OPPBTP lance un dispositif national inédit de communication, d’information et de sensibilisation pour la prévention du risque professionnel dans le BTP. L’objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs de la branche BTP pour accompagner les entreprises du secteur dans l’évaluation et la prise en compte du risque routier professionnel. Son ambition est claire : changer durablement les comportements pour atteindre le « zéro risque routier » dans le BTP.Le risque routier, toujours trop présent dans le BTPLa notion de risque routier professionnel englobe l’ensemble des risques d’accident plus ou moins grave lorsqu’un professionnel circule à bord d’un véhicule pour des raisons professionnelles. On distingue le risque trajet, survenant au cours du trajet domicile-travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration, du risque mission, survenant à l’occasion d’un déplacement nécessaire à l’exécution du travail.Avec une grande diversité de véhicules (poids lourds, véhicules utilitaires, avec ou sans remorque...) et des spécificités propres aux métiers, tels que les déplacements de longue distance, le chargement du véhicule, l’arrimage des charges ou encore la signalisation temporaire sur les chantiers, le risque routier est particulièrement présent dans le secteur du BTP. Il touche tous les professionnels de la filière, à tous les niveaux de l’entreprise. De fait, le risque routier demeure la deuxième cause d’accidents graves et/ou mortels du secteur. En 2019, il a été à l’origine de 51 décès, dont 12 en mission et 39 accidents de trajet, soit 44 % de l’ensemble des accidents mortels recensés pour la branche BTP. De plus, si le BTP comptabilise 6 % des accidents de trajet tous secteurs confondus, il représente 14 % des accidents de trajet mortels.Une priorité pour le gouvernement et pour toute la branche BTPConscients de cet enjeu majeur pour les professionnels, la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière (DISR), la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et le Ministère en charge du travail ont mené de nombreuses actions, permettant notamment une meilleure connaissance du risque routier professionnel. Néanmoins, des efforts restent à fournir pour parvenir à faire baisser encore les accidents graves et mortels. Le Plan Santé Travail 4 et le Plan gouvernemental pour la prévention des accidents graves et mortels, qui a été présenté en mars 2022 par le Ministère du travail, prévoient donc de mobiliser l’ensemble des acteurs des branches professionnelles.Dans ce cadre, et pour la première fois, la DISR s’associe à une branche professionnelle en soutenant l’OPPBTP dans le lancement d’un dispositif national de prévention du risque routier dans le BTP et d’accompagnement terrain, en écho aux Journées de la Sécurité routière au travail, organisées du 9 au 13 mai 2022.Une campagne dédiée afin de mobiliser les acteurs de la branche BTPAinsi, du 9 mai au 17 juin 2022, la branche BTP se mobilise autour du risque routier professionnel, pour apporter des réponses aux problématiques spécifiques à ses métiers. L’OPPBTP portera un dispositif national de communication, d’information et de sensibilisation auprès de l’ensemble des acteurs du secteur, avec le soutien des institutionnels et partenaires mobilisés sur les questions de la sécurité routière : la Direction Générale du Travail, la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière, la Cnam, l’INRS, les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés, les Services Interentreprises de Santé au Travail du BTP (SIST-BTP), le Groupe SMA BTP, PRO BTP et la Fondation du BTP.Ensemble, et avec l’ambition d’atteindre le « zéro risque routier » dans le BTP, ils souhaitent:Sensibiliser le plus grand nombre d’entreprises du BTP grâce à une offre d’information et de services variée, en lien avec les métiers et les spécificités du risque routier dans le BTP ;Publier un baromètre de la prise en compte du risque routier par les entreprises du BTP ;Accompagner un panel de 150 à 200 entreprises ciblées dans l’évaluation et la prise en compte du risque routier professionnel.Pour cela, le dispositif s’organise autour de trois axes principaux :Le déploiement d’importants moyens de communicationAfin de sensibiliser un maximum de professionnels du BTP, l’OPPBTP met à disposition des entreprises un kit complet de communication. Celui-ci comprend notamment une déclinaison de 10 affiches en lien avec les principaux risques pour les professionnels du BTP sur la route (alcool au volant, arrimage du matériel, surcharge des véhicules...), cinq vidéos de sensibilisation, un kit d’animation dédié à la campagne (bannières, logos...) ou encore des stickers et goodies. Une lettre de la prévention sera également envoyée en boîte aux lettres à l’ensemble des entreprises du BTP courant mai.Par ailleurs, le dispositif prévoit de l’achat publicitaire Google et une importante campagne de communication sur les réseaux sociaux, toujours dans l’objectif de toucher un maximum de professionnels du BTP.L’ensemble des supports de communication renvoient vers un site internet qui restera accessible tout au long de la campagne et qui y est entièrement dédié : zerorisqueroutierBTP.fr.Une campagne d’information et de sensibilisation au risque routier professionnelLes professionnels retrouveront sur ce site internet l’ensemble des ressources mises à disposition pour partager, sensibiliser et informer les équipes, avec :L’offre de services renouvelée et enrichie de l’OPPBTP, comprenant plus de 150 mémentos, solutions chantiers, questions/réponses, ouvrages, et affiches.Une cinquantaine de ressources complémentaires provenant des partenaires de la campagne, avec notamment celles du Groupe SMA BTP, les quizz de la DISR et l’outil d’évaluation risque routier professionnel de la Cnam.Un test d’auto-évaluation conducteur en dix questions simples, permettant d’identifier les meilleures solutions et outils pour améliorer son comportement sur la route et agir efficacement sur le risque routier.Les entreprises pourront également s’inscrire en ligne ou directement auprès des agences régionales de l’OPPBTP à des webinaires d’information animés par une équipe de 36 conseillers en prévention :Un webinaire sur le risque routier en général, pour mieux le comprendre et obtenir des conseils et des solutions sur des thèmes « tous publics », tels que le port de la ceinture, la fatigue, la vitesse, la responsabilité du conducteur...Deux webinaires plus techniques concernant les problématiques propres au BTP comme l’arrimage de charge, les travaux sous circulation, l’aménagement des véhicules...Afin de s’adapter à tous les publics, chaque webinaire sera décliné dans une version pour les chefs d’entreprise, encadrants et préventeurs d’une part, et pour les salariés, intérimaires et apprentis d’autre part.Une présence forte sur le terrain pour accompagner les professionnelsEnfin, l’OPPTBP souhaite mettre à profit ces 6 semaines de mobilisation pour aller à la rencontrer des entreprises, mieux comprendre leurs besoins et engager une démarche d’accompagnement.Pour cela, les conseillers de l’OPPBTP contacteront un panel représentatif de 1.000 entreprises afin d’évaluer leur niveau de maturité en prévention du risque routier et réaliser un diagnostic ciblé. Ainsi, un questionnaire portant sur le risque routier professionnel et leur culture prévention en général leur sera adressé, permettant de leur conseiller des actions de prévention en adéquation avec leurs besoins. L’Organisme se donne également l’objectif de prolonger cet accompagnement en présentiel auprès d’environ 200 entreprises pour lesquelles des besoins plus importants auront été identifiés.Les diagnostics réalisés ainsi que toutes les données recueillies durant la campagne permettront par ailleurs de disposer du premier baromètre de la prise en compte du risque routier dans le BTP, avec pour objectif d’organiser durablement l’action de la branche BTP en faveur de la prévention du risque routier.
Il y a 3 ans et 23 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 26 jours

Equipez tous vos chantiers grâce aux essentiels construction Würth

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Il y a 3 ans et 27 jours

L'OPPBTP alerte sur le risque routier, "deuxième cause d'accident mortel" dans le secteur

SÉCURITÉ. En complément des actions de sensibilisation des pouvoirs publics sur la sécurité routière, l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics lance une campagne nationale de communication auprès des professionnels afin de les alerter sur les accidents de la route. Car de par la nature-même des métiers de la construction, il s'agit évidemment d'un risque "inhérent" à la filière.
Il y a 3 ans et 43 jours

Des produits et formations Würth éligibles à la subvention Top BTP

La subvention TOP BTP vise justement à venir en aide financièrement aux professionnels du bâtiment et travaux publics pour être en conformité avec la règlementation.Würth accompagne ses clients dans la sécurité au travailDepuis 2011, Würth France s’est engagé dans une démarche de santé et de sécurité au travail et a obtenu la certification ISO 45001 en 2018. Au travers de cet engagement, Würth France propose des produits de qualité et des formations préventives répondant aux critères d’éligibilité de la subvention TOP BTP.Qu’est-ce que la subvention TOP BTP ?Les Subventions Prévention aident au financement d’équipements, de conseils et de formations pour améliorer la prévention des risques professionnels dans les TPE et PME de moins de 50 salariés. Cette aide financière proposée par l’Assurance Maladie est versée par les caisses régionales (Carsat, Cramif ou CGSS). Elle a pour but de : Prévenir des risques de chutes de hauteur et de plain-pied sur les zones fréquemment circulées. Renforcer la prévention du risque chimique et des TMS par l’amélioration des conditions, d’hygiène et l’organisation sur les chantiers. Prévenir les risques de TMS liées aux vibrations.Prévenir les risques d’ensevelissement.Faire monter en compétences les professionnels. Qui est éligible ?Sont éligibles toutes les entreprises de 1 à 49 salariés dépendant du régime général des secteurs suivants : Les entreprises effectuant des opérations de bâtiment et de travaux publics dans les secteurs d’activité du CTN B*.Les constructeurs de Maisons Individuelles du n° de risque 70.3 AD Promotion, vente, location ou administration de biens immobiliers du CTN G. * Sont exclus :45.5ZB : Entretien, réparation, location et montage de matériel pour le bâtiment et les travaux publics.75.3CA : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : activités de bâtiment (gros œuvre) et travaux publics.75.3CB : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : autres activités.91.1AA : Caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics (en ce qui concerne les indemnités versées par ces organismes). Afin de bénéficier de cette subvention, les entreprises concernées doivent respecter plusieurs critères consultables sur le site de l’Assurance Maladie. Le budget des subventions Prévention TPE étant limité, une règle privilégiant les demandes de réservations selon l’ordre chronologique d’arrivée est appliquée. Comment l’aide est-elle calculée ?Les entreprises pourront bénéficier d’une subvention de : 50% du montant H.T. des sommes engagées pour acquérir le matériel hors échafaudages, 70% du montant H.T. des sommes engagées pour les formations, 25% du montant H.T. des sommes engagées pour les échafaudages MDS (y compris options 1 et 2). Le montant de la subvention ne peut être inférieur à 1 000 €. Il est possible de faire plusieurs demandes pour une même Subvention Prévention dans la limite du plafond de 25 000 € par entreprise. Les produits Würth éligibles 1. Les produits de prévention des risques de chutes de hauteur sur les zones fréquemment circuléesPlate-forme individuelle roulante légère PIRL Art. N° 0962 975 084 Harnais Confort Plus Art. N° 0899 032 959 2. Les produits de prévention des chutes de plain-pied sur les zones fréquemment circuléesChaussure de sécurité basse S3 Flex Running Art. N° 5357 038 360 à 5357 038 470 Bâche antidérapante Griptec Art. N° 0818 050 153 / Art. N° 0818 050 154 / Art. N° 0818 050 151 3. Les produits de prévention du risque chimique Masque partiel HM 175 Art. N° 0899 175 000 Botte Dunlop Devon S5 SRA VERT Art. N° M423 001 036 à 047 Dispositif de pulvérisation 500 ml Art. N° 0891 502 002/003 4. Les produits de prévention des TMS Paire de genouillères EN 14404 Art. N° 0899 030 10 Marteau perforateur BMH 32-XE Art. N° 0702 543 2 Gants Tigerflex Plus Art. N° 0899 411 016 à 021 Les formations préventives éligibles Les chutes de hauteur figurent parmi les premières causes d’accidents du travail. Le Würth Training Center propose des formations sur le travail en hauteur. Plus d’informations à cette adresse.
Il y a 3 ans et 54 jours

"L’impact de la certification MASE sur la performance d’entreprise " : un très haut niveau de satisfaction des entreprises du BTP

La certification MASE valide la mise en place et le bon fonctionnement d’un système d’amélioration continue des performances Sécurité, Santé et Environnement. Le plus souvent, la première motivation des entreprises pour engager une telle démarche est de répondre à la demande d’un donneur d’ordre, généralement industriel. Cependant, l’enquête réalisée par l’OPPBTP et Mase montre que les entreprises retirent un intérêt fort de la certification MASE et font état de bénéfices pour la performance de l’entreprise qui vont bien au-delà de leurs attentes premières, exprimant un très haut niveau de satisfaction.« Au regard des résultats de cette enquête, la certification MASE représente indéniablement un outil au service de la performance, dont les bénéfices collatéraux se font ressentir à la fois sur l’image que l’entreprise renvoie à ses clients et partenaires, sur sa performance en prévention des risques, sur sa santé économique et la performance de son organisation mais également sur les équipes et la qualité de leur travail. Les difficultés exprimées par certains chefs d’entreprise à faire adhérer l’ensemble de leur personnel à cette démarche confirment par ailleurs la nécessité, en matière de culture de prévention, d’encourager la participation et l’expression des collaborateurs à tous les niveaux de l’entreprise, dès le début de la démarche, pour favoriser l’adhésion de tous. » analyse Virginie Renard, Directrice Prévention et Performance et Culture de prévention au sein de l'OPPBTP.Un niveau de satisfaction très élevé de la part des entreprises du BTP L’étude met en lumière une appréciation très positive de la part des dirigeants certifiés MASE, puisque 96% des entreprises interrogées déclarent que les efforts engagés pour la mise en place de la certification MASE en valaient la peine. En effet, la certification MASE rend les dirigeants plus confiants en l’avenir de leur entreprise (88% des entreprises interrogées). Cette confiance s’exprime par un sentiment de maîtrise des risques professionnels (84% des répondants - près d’un répondant sur deux donne cette raison en premier) et des situations du quotidien en général (69% des répondants).De plus, alors que 80% des entreprises ont entrepris une démarche de certification MASE afin de travailler avec certains donneurs d’ordre (pour 43% des entreprises interrogées, il s’agissait de leur première motivation), les bénéfices observés par les entreprises sont multiples et dépassent largement cet aspect marché. Un outil de consolidation de l’entreprise sur son marchéPremièrement, il apparaît que la certification MASE a un impact très positif sur l’un des aspects majeurs de la performance de l’entreprise : sa consolidation sur ses marchés.61% des dirigeants ont vu leur chiffre d’affaires progresser ou se maintenir grâce à la certification, et ce en particulier au sein des entreprises de moins de 20 salariés.Par ailleurs, la quasi-totalité des dirigeants (97%) souligne que la certification améliore nettement l’image de l’entreprise auprès de ses clients et partenaires. 81 % estiment qu’elle participe à améliorer leurs relations avec leurs partenaires et prestataires, et 80 % pensent qu’elle permet de fidéliser davantage leur clientèle. Enfin, la certification est également une source d’opportunités commerciales pour plus de 7 dirigeants sur 10.Un impact positif sur le travailUne très large majorité des dirigeants affirme que la certification améliore la qualité du travail (83%), et permet d’innover dans la manière de travailler au quotidien (80%).En revanche, l’appréciation est plus nuancée quant au gain de productivité que la certification peut leur apporter : 4 dirigeants sur 10 (42%) estiment que la certification a un impact positif sur la productivité.Des perceptions positives mais plus modérées concernant l’impact de la certification MASE au sein des équipes et du managementL’étude souligne également des résultats satisfaisants, concernant l’impact de la certification MASE au sein des équipes.66% des dirigeants estiment que la certification a amélioré la performance de leurs salariés, et 65% pensent qu’elle permet de les rendre plus autonomes sur le terrain. De plus, 62% estiment que la certification a eu un impact positif sur l’ambiance générale au sein de l’entreprise. Néanmoins, les résultats sont moins tranchés que pour les autres indicateurs, avec une part de réponse « Oui, tout à fait » plus faible.L’adhésion de l’interne, principal enjeu pour les chefs d’entreprisePar ailleurs, parmi les entreprises ayant estimé que la mise en place de la certification MASE avait été difficile (48%), 50% ont répondu spontanément que le plus difficile a été de faire adhérer le personnel à la démarche en faisant comprendre son utilité, les bénéfices pour tous et en partageant une vision. Or, l’adhésion des équipes est un critère important de la satisfaction des entreprises vis-à-vis de la certification MASE : plus les dirigeants perçoivent des bénéfices sur l’interne, plus la satisfaction est élevée. Cela pose donc la question de la présentation de la démarche MASE au sein de l’entreprise, puis de sa « traduction » en éléments concrets, compris et acceptés pour une application au quotidien. Les systèmes de management révèlent en effet toute leur efficacité lorsque l’ensemble de l’entreprise est embarqué, et que la culture prévention évolue à tous les niveaux.« MASE compte plus de 25 ans de retour d’expérience sur la réduction des accidents du travail grâce à la mise en place de notre système. Pour arriver à ces résultats et rester en phase avec les besoins d’aujourd’hui et de demain de nos adhérents, nous avons dû faire évoluer notre référentiel à plusieurs reprises. Même si nous en étions convaincus, cette enquête a permis de confirmer factuellement que notre système a non seulement un impact positif au niveau SSE, mais aussi sur la performance globale des entreprises du BTP. Et pour ceux qui penseraient que la sécurité coûte cher, détrompez-vous : seuls 9% des chefs d’entreprises interrogés pointent le coût lié à la démarche comme une difficulté. » commente Didier Méné, Président de MASE.« Cette enquête démontre tous les bénéfices qu’il y a à déployer une organisation d’entreprise sur la base d’un référentiel qui a fait ses preuves, et ce par la voix des personnes les mieux placées pour en témoigner. Nous sommes persuadés que ces systèmes doivent être promus et généralisés car ils représentent des opportunités de progresser de façon pérenne en prévention, en brisant le plancher de verre que tous déplorent aujourd’hui dans la diminution de la sinistralité. En effet, lorsque ces systèmes sont mis en oeuvre avec conviction et en partageant une vision mutuelle, alors ils sont incontestablement efficaces, tant en prévention que pour la performance globale des entreprises et de la société. » conclut Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.Retrouvez les principaux résultats de l’enquête et des témoignages de chefs d’entreprise sur preventionbtp.fr.
Il y a 3 ans et 63 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 75 jours

Xella, un industriel engagé qui investit : Economie circulaire, réduction de l’empreinte carbone, et démarche RSE

Plus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à cœur d’améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction. Préserver les ressources et limiter leur consommation, recycler les déchets, rechercher l’efficacité énergétique, valoriser l’économie circulaire, optimiser les process de fabrication et les outils de travail, garantir la sécurité de ses équipes… sont autant de piliers qui régissent la stratégie environnementale et sociétale de Xella. Si le secteur du bâtiment est le plus gros producteur de CO2, les solutions constructives Xella offrent un bon bilan carbone tant par leurs qualités intrinsèques (thermiques et mécaniques) que par leur process de fabrication. Elles sont une alternative certaine en matière de construction bas carbone, et répondent à la nouvelle réglementation environnementale RE2020. Présent depuis plus de 30 ans en France, Xella couvre l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives saines et durables mais aussi de protection incendie grâce aux qualités coupe-feu du béton cellulaire. A travers ses 5 marques – Ytong, Siporex, Silka, Multipor et Hebel – elle peut répondre aux multiples projets de maison individuelle, logement collectif, bâtiment tertiaire et industriel, en neuf comme en rénovation ou réhabilitation grâce à la légèreté des produits. Ses 3 sites de production, basés à Saint-Savin (38), Mios (33) et Saint-Saulve (59), lui permettent de réaliser un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2021. Pour limiter son bilan carbone et développer une production plus respectueuse de l’environnement, Xella a lancé un plan de modernisation de 1,1 million d’euros dans son usine de Saint-Savin, le siège social de Xella France et l’usine historique de la marque Ytong. Investissement sur le site de Saint-Savin pour recycler les chutes de production Le site de production de Saint-Savin, situé dans la région de Lyon, fabrique et commercialise les blocs en béton cellulaire Ytong et Siporex. Ce matériau 100 % minéral est composé de ressources naturelles locales : eau, sable (60 %), chaux (15 %), ciment (15 %) et anhydrite (10 %), et sa production est peu énergivore car elle se limite à la mise en pression des autoclaves. Sébastien Ray – Directeur du site de Saint-Savin explique « Le béton cellulaire est un matériau porteur et isolant qui répond aux problématiques actuelles de la construction. Ecologique, il nécessite peu d’énergie pour sa fabrication car il n’y a pas besoin de four mais d’un autoclave alimenté par de la vapeur d’eau à 180 degrés. » Dans le cadre de son plan de modernisation 2020-2022, Xella a investi 1,1 million d’euros dans la chaîne de production de Saint-Savin. L’objectif est de limiter la consommation des ressources et leurs coûts, et recycler les déchets issus de la production en les réinjectant. En effet, les 170 000 m3 de béton cellulaire fabriqués annuellement génèrent des poudres issues du perçage et de l’usinage des blocs de chaînage (environ 30 000 m3) et des chutes de matériaux. Ces chutes de production étaient jusqu’alors expédiées vers d’autres sites. Les équipes de l’usine ont donc travaillé sur une recette qui permettrait de substituer 15 % de sable par de la poudre de béton cellulaire recyclé. Aujourd’hui, cette poudre entre dans la composition du béton cellulaire. Les chutes sont revalorisées grâce à un investissement de 1,1 million d’euros dans un nouveau système concasseur et crible. La mise en place de cette nouvelle recette et l’investissement dans les équipements permettent de réduire de 15 à 20 % la consommation de sable nécessaire à la production de béton cellulaire. Les chutes sont transformées pour moitié en poudre et en concassés. « Le recyclage de nos rebuts, 50 tonnes de poudres et 25 tonnes de concassés, est totalement internalisé. L’installation d’une ligne de traitement, de silos de stockage et un système de transport ont été nécessaires. L’amortissement de l’installation de ce cercle vertueux se traduit par l’économie générée par le remplacement du sable et la baisse du transport.», précise Sébastien Ray. L’intégralité de la poudre de béton cellulaire générée par l’activité est recyclée. Le recyclage de reliquats de béton cellulaire permet de réaliser des économies de transport : – Pour les rebuts : 1 camion par jour, au lieu de 2 camions auparavant, ce qui permet une réduction de 220 camions par an. – Pour le sable : Pratiquement 2 camions sur 10 par jour en termes de trajets de réapprovisionnement entre la carrière de sable et l’usine. « Notre activité est intimement liée à l’extraction de sable, il est donc opportun de trouver des solutions pour prélever le moins de sable possible tout en conservant la qualité de nos matériaux. De plus, la mise en place de ce recyclage permet de limiter le transport du sable et donc de réduire l’impact sur la qualité de l’air du territoire. » Moins de camion sur les routes, moins de ressources utilisées, la démarche est vertueuse. Le retour sur investissement est estimé à 2,5 ans. « Avec ce geste en faveur des ressources naturelles, Xella ambitionne une économie de 350 000 euros par an grâce à sa nouvelle installation. » Le béton cellulaire, une solution bas carbone qui répond à la RE2020 Les solutions constructives Xella sont durables, tant au niveau du process de fabrication, des matériaux utilisés que de leur mise en œuvre. Fabriquées à partir de matières premières naturelles et minérales, elles s’intègrent parfaitement dans le concept d’économie circulaire. Les blocs en béton cellulaire comprennent 20 % de matière et 80 % d’air ce qui les rend porteurs et leur confèrent d’excellentes qualités isolantes. Utilisés pour les murs et les cloisons, ils contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments et à construire de manière décarbonée. En ce sens, ils répondent aux problématiques actuelles et entrent dans la RE2020 qui vise la baisse de la consommation énergétique des constructions neuves et la réduction des émissions de carbone tout au long du processus de construction. Avec une production respectueuse de l’environnement, des ressources économisées, une réduction des émissions de CO2 de ses sites de production de 30 % d’ici 2030 (grâce à l’utilisation d’énergie renouvelable ou de solutions moins énergivores), un approvisionnement local de 80 % de matières premières utilisées, un plan transport camion réduit, des approvisionnements clients par voie ferrovière… Xella entend réduire significativement son empreinte environnementale. Bien-être et sécurité au travail, un engagement fort chez Xella Dans la stratégie Xella, l’environnement de travail est également très important. L’objectif d’ici à 2025 est : – De réduire les accidents de travail avec blessures. D’ailleurs le site de Saint-Sauvin est l’un des fleurons en matière de sécurité. Il peut se prévaloir de 1180 jours sans accident de travail. – D’augmenter les heures de formation annuelle de 10 % pour améliorer les perspectives d’évolution professionnelle et les connaissances des collaborateurs.
Il y a 3 ans et 76 jours

Un plan gouvernemental pour réduire les accidents du travail mortels

Quelque 540.000 personnes ont été victimes d'accidents du travail en 2020, dont 550 mortels, hors accidents de la route, a indiqué le ministère du Travail dans un communiqué. Ce chiffre ne baisse plus depuis 2010. "Le coût humain, social et économique des accidents du travail nous impose de ne pas céder à la fatalité", plaide le secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, qui a présenté cette feuille de route devant le comité national de prévention et de santé au Travail (CNPST), dans le cadre du "4ème plan santé au travail 2021-2025".Ce plan cible d'abord les salariés les plus vulnérables (jeunes et nouveaux embauchés, travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés) en mettant l'accent sur la formation à la sécurité, notamment lors de leur formation initiale pour les jeunes ou lors de la prise de poste. Les messages de prévention qui leur sont destinés, notamment pour les travailleurs détachés qui parlent mal français, seront renforcés.Selon l'Assurance-maladie, près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l'embauche et un quart des accidents du travail concerne des salariés ayant moins d'un an d'ancienneté dans l'entreprise.Une autre cible prioritaire sont les TPE-PME qui ont souvent moins de ressources à consacrer à la prévention.Selon l'inspection du travail, les accidents graves et mortels dans les TPE-PME représentent 26% des accidents totaux alors qu'elles emploient seulement 18% des salariés.Certains risques professionnels feront l'objet de mesures ciblées en raison de leur impact élevé, tel le risque routier (356 accidents mortels selon la Cnam), le risque associé à l'utilisation des machines (24% des accidents mortels) et les chutes de hauteur (18% des accidents du travail mortels).Le plan est axé avant tout sur la prévention, l'information et les campagnes de communication."Il ne suffit pas d'accumuler les réglementations, il y a une dimension d'appropriation du terrain très forte", estime-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat."Ce n'est pas principalement une question budgétaire, mais une question d'information au sein de la communauté qui ne connait pas assez +l'épidémiologie+ des accidents mortels", ajoute-t-on.
Il y a 3 ans et 76 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 99 jours

Accidents graves sur les chantiers : le secrétaire d'Etat prend la défense de la Solidéo

SECURITE. Le secrétaire d'État à la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, a assuré que les exigences de sécurité au travail étaient bien respectées dans le cadre des chantiers des Jeux olympiques 2024, sous maîtrise d'ouvrage de la Solidéo.
Il y a 3 ans et 103 jours

Sécurité au travail dans le BTP : les couches de sous-traitance complexifient les choses

CONDITIONS DE TRAVAIL. Un syndicaliste spécialisé dans le BTP et une inspectrice du travail ont apporté leur témoignage à un secteur encore marqué par un grand nombre d'accidents du travail. L'un des problèmes qu'ils pointent reste celui de la sous-traitance.
Il y a 3 ans et 111 jours

Les EPI : histoire d’innovation

Les employeurs ont une obligation de fournir des EPI à leurs salariés, pour prévenir des accidents. [©Uvex] En 2020, nous avons expérimenté, pour la première fois de notre vie, un confinement général, en raison de la pandémie du Covid. Un souvenir pas très agréable. Cependant, un point positif s’en est démarqué : avec l’arrêt du travail pour de nombreux secteurs d’activité, le nombre d’accidents du travail a diminué de 17,7 % par rapport à 2019, avec moins de 540 000 accidents. Dans le secteur du BTP, qui a été le moins longtemps touché par cet arrêt, la diminution est de 12,8 %*. En règle générale, le BTP est l’une des activités les plus touchés par des accidents. C’est pour diminuer les risques que le Code du travail impose aux employeurs de fournir des équipements de protection individuelle aux salariés. Rappelons ce qu’est un EPI : c’est un dispositif ou un moyen destiné à être porté ou être tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé, ainsi que sa sécurité. Depuis 1991, les EPI font partie du quotidien des salariés. Rendus  obligatoires, ils ont mis un certain temps pour s’imposer réellement. Toujours plus de nouveautés… Avec l’évolution des réglementations, des technologies et des demandes, les EPI font l’objet de nombreuses innovations. [©Cepovett] Avec l’évolution des réglementations et des technologies, les EPI font l’objet de nombreuses innovations. Notamment, avec l’usage de nouveaux matériaux plus légers et plus résistants. Certains vêtements sont renforcés, ce qui permet de mieux absorber les chocs. Pour certains utilisateurs, le port d’un EPI peut représenter une gêne dans leur travail quotidien : trop lourd, trop chaud, contraignant…. Ainsi, nombre d’équipements sont réalisés avec de nouveaux matériaux qui améliorent leur confort. Par exemple, les casques, gants et chaussures de sécurité sont fabriqués à partir de “matériaux respirants”. De même, les coutures des chaussures ou des casques sont étudiées de manière à éviter les frottements. Bien que les EPI préviennent des risques, parfois un accident est si vite arrivé qu’il ne peut être évité. Pour cela, les marques peuvent proposer des équipements connectés, qui permettent de prévenir les secours en cas d’incident grave.   Grâce à de constantes innovations, les EPI sont toujours plus performants, confortables et esthétiques. Il faut noter, notamment, l’arrivée de produits pour femmes, adaptés à leur morphologie. Par ailleurs, avec le port obligatoire du masque et les nouvelles obligations dû au Covid, les marques répondent aux nouvelles attentes des usagers Aujourd’hui, les géants du secteur rivalisent d’ingéniosité et de créativité pour proposer des EPI plus innovants que jamais, mais en n’oubliant pas le plus important : la sécurité des usagers. *Source : Assurance Maladie. Retrouvez nos articles déjà publiés sur le sujet : Des lunettes de protection anti-buée pour une super vision Des EPI dédiés aux femmes Parade : La chaussure de sécurité Connect Milwaukee dévoile 4 nouveautés Spécialiste des EPI, Uvex dévoile sa nouvelle technologie Supravision, qui garantit une performance anti-buée maximale. Enfin une gamme d’EPI dédiés entièrement aux femmes. C’est une petite révolution dans le secteur du BTP. Mais ça change, preuve en est… La gamme Parade Connect propose 8 modèles de chaussures de sécurité connectées. Une première sur le marché français. Milwaukee est un acteur incontournable du secteur des EPI. Avec une gamme composée de 145 articles, la marque vient de dévoiler 4 nouveaux équipements pour protéger les professionnels de la construction.
Il y a 3 ans et 113 jours

Ultimes votes au Parlement pour un statut unique des travailleurs indépendants

Le texte de compromis, auquel ont abouti députés et sénateurs en commission mixte paritaire, a été adopté par le Sénat à l'unanimité des suffrages exprimés. La gauche s'est abstenue, le jugeant "insuffisant".Le projet de loi crée un statut unique pour les indépendants - artisans, commerçants, professionnels libéraux...- qui opère une distinction entre leur patrimoine professionnel et leur patrimoine personnel. Les biens personnels seront désormais par défaut insaisissables en cas de faillite, alors qu'aujourd'hui seule la résidence principale est protégée.Cette mesure, qui déroge au principe juridique de l'unicité des patrimoines, était une demande de longue date de ces travailleurs, dont l'activité fait par nature face à des risques importants, mis brutalement en lumière par la crise sanitaire du Covid-19. Elle entrera en vigueur trois mois après la promulgation de la loi."Il ne faut pas néanmoins en attendre des miracles, car les créanciers les plus importants, notamment les banques, continueront d'exiger des sûretés spéciales sur certains biens de l'entrepreneur, y compris ses biens personnels", a mis en garde le rapporteur du texte au Sénat Christophe-André Frassa (LR)."Nous attendrons des établissements bancaires de prendre toute responsabilité dans la mise en oeuvre de cette réforme, nous allons être très vigilants (...)", a promis le ministre des Petites et moyennes entreprises Jean-Baptiste Lemoyne.L'attitude des banques est aussi "un point de vigilance" pointé par le secrétaire général du Syndicat des Indépendants (SDI), Marc Sanchez, qui a salué dans le projet de loi "un saut décisif pour l'amélioration du statut des entrepreneurs individuels ainsi que de leurs situations sociale et fiscale".Le projet de loi constitue "la pierre angulaire" du plan en faveur des travailleurs indépendants annoncé par le président Emmanuel Macron le 16 septembre, selon le ministre. Il s'articule avec un volet budgétaire voté en fin d'année, pour faciliter les cessions d'entreprises, trop peu nombreuses en France lors du départ à la retraite d'un entrepreneur, grâce à des exonérations de taxation de la plus-value.Chômage mieux indemniséAutre mesure phare du texte: les conditions d'accès à l'allocation des travailleurs indépendants (ATI), jugées trop contraignantes, sont élargies à toute cessation totale et définitive d'activité qui n'est pas économiquement viable. "Pour estimer si l'activité n'est pas viable, on va regarder s'il a une baisse de son revenu d'au moins 30%", a précisé M. Lemoyne.Contrairement aux salariés, les indépendants ne peuvent en effet pas toucher le chômage. Depuis 2019, ils peuvent bénéficier de l'ATI, d'un montant forfaitaire de 800 euros par mois pendant une période maximale de six mois, mais seulement en cas de liquidation ou de redressement.La réforme prévoit par ailleurs de doubler le crédit d'impôt pour la formation des dirigeants d'entreprises de moins de dix salariés et vise à réduire de 30% le tarif de l'assurance facultative AT/MP (accidents du travail/maladies professionnelles).Selon une étude qui vient d'être publiée par l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), réalisée à l'automne par OpinionWay auprès de 1.149 entrepreneurs indépendants, 93% d'entre eux estiment "urgent" de faire converger leurs droits sociaux vers ceux des salariés. Environ 59% veulent prioritairement des droits au chômage et 49% souhaitent avant tout une meilleure couverture des risques professionnels.Fin janvier, le gouvernement a annoncé des aides financières supplémentaires pour certaines catégories d'indépendants touchés par la crise sanitaire.Le projet de loi avait été initialement porté par Alain Griset. M. Griset, qui avant de devenir ministre avait exercé pendant plus de 30 ans la profession de chauffeur de taxi, répondra le 25 mai devant le tribunal correctionnel de Lille d'"abus de confiance" au dépens de la Confédération nationale de l'artisanat des métiers et des services (Cnams) du Nord.
Il y a 3 ans et 118 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 120 jours

Moins d'accidents et plus de sécurité au travail, les objectifs d'OPPBTP horizon 2025

Le 25 janvier, l' Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) a présenté à la presse le bilan des 5 dernières années ainsi que son nouveau plan horizon 2025.
Il y a 3 ans et 124 jours

L’OPPBTP présente son nouveau plan stratégique @Horizon 2025

Le 8 octobre 2021, le Conseil du Comité national, instance paritaire de gouvernance de l’Organisme, a adopté à l’unanimité son nouveau plan stratégique quinquennal, @HORIZON 2025, qui fixe les ambitions et orientations de l’OPPBTP jusqu’en 2026 afin d’accompagner les entreprises à relever avec succès les défis qui les attendent en prévention. Ce plan est structuré en cinq priorités stratégiques, et est construit en cohérence et complémentarité avec le Plan Santé au Travail 4.Un contexte marqué par d’importantes rupturesLe nouveau plan stratégique de l’OPPBTP s’engage dans un contexte radicalement différent du précédent, marqué par d’importants bouleversements qui ont déjà commencé à impacter le monde du BTP.Premièrement, la crise de la Covid a mis brutalement le monde à l’arrêt en mars 2020. Bien que chamboulé, le BTP a fait preuve de résilience. Les acteurs se sont organisés et sont parvenus à reprendre rapidement leurs activités, grâce au guide de préconisations sanitaires et au soutien de l’OPPBTP qui ont permis d’assurer la sécurité des acteurs de la construction. Les répercussions de cette crise sont néanmoins durables : la Covid a bouleversé les circuits économiques et sociaux, l’organisation du travail, les relations entre les personnes, le sentiment collectif de sécurité et la capacité à se projeter dans l’avenir.La crise sanitaire a également démontré la puissance et l’impact du digital, avec par exemple l’irruption des mots « présentiel » et « distanciel » dans notre quotidien. Sans le digital, l’OPPBTP n’aurait pas pu remplir sa mission au plus fort de la crise. Celui-ci a pris une place incontournable dans les vies de chacun, et constitue un puissant vecteur d’opportunités et d’innovations, dont le BTP, la prévention et l’OPPBTP commencent à tirer tous les avantages.Enfin, les bouleversements liés à la crise climatique et écologique marquent également une rupture profonde et durable, dont les premiers effets se font déjà sentir. Une profonde transformation des modes de construction et des chaînes économiques est à prévoir, avec des conséquences directes sur la prévention.Une ambition alignée avec le Plan Santé au Travail 4Depuis 2010, l’OPPBTP a choisi de caler sa planification stratégique sur celle des Plans Santé au Travail et de coordonner ses actions avec les priorités données par les pouvoirs publics. Le PST 4 a été dévoilé en décembre dernier. Il se compose d’un axe transversal et de quatre axes stratégiques principaux :Lutter contre les accidents du travail graves et mortelsRenforcer la prévention primaire au travail et la culture de préventionStructurer, développer la prévention de la désinsertion professionnelle, la prévention de l’usure, le maintien dans l’emploi et accompagner les salariés et les entreprises concernéesAdapter la politique de santé au travail aux défis d’aujourd’hui et de demainConsolider le pilotage et la gouvernance de la prévention des risques professionnels et de la santé au travailAujourd’hui, le PST 4 et le plan stratégique @HORIZON 2025 partagent donc une ambition commune : donner la priorité à la prévention, à la qualité de vie et aux conditions de travail comme leviers de performance de l’entreprise et de bien-être des salariés.Cinq priorités stratégiques pour relever ces défisDans le contexte décrit précédemment et prenant en compte les orientations du PST4, l’OPPBTP présente une stratégie pour 5 ans dont l’objectif est de répondre aux trois enjeux fondamentaux de la prévention dans le BTP, retenus lors du plan Horizon 2020 :Poursuivre la mobilisation des entreprises et de leurs salariésFaire baisser les accidents graves et mortelsRelever le défi des conditions de travail et de leur améliorationPour cela, @HORIZON 2025 s’articule autour de 5 priorités stratégiques.Programme Stratégique 1 : Maintenir une présence forte de l’Organisme sur le terrainDans un univers bousculé par le digital et l’irruption de relations virtuelles, il est essentiel pour l’Organisme de marquer sa présence sur le terrain, d’assister les chefs d’entreprises et les salariés qui en font la demande, d’expérimenter in situ les solutions adaptées aux différents métiers et situations de travail. C’est un facteur de permanence dans un monde marqué par les ruptures.Programme Stratégique 2 : Offrir une assistante technique et des parcours de prévention à toutes les entreprises grâce au digital Fort de ses premiers succès avec le digital et grâce à la nouvelle architecture du site Internet, l’Organisme peut viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP, en particulier pour les TPE, en mettant à leur disposition des outils digitaux simples, efficaces et accessibles à tous, complémentaires de la présence terrain. Cette démultiplication des capacités de l’Organisme sera poursuivie principalement avec deux services aux entreprises : information technique et parcours d’accompagnement.Programme Stratégique 3 : Réaliser l’ingénierie prévention des métiers de demain, avec l’objectif d’une prévention intégrée dès la conception, portée par l’innovationL’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail.L’expertise technique de l’OPPBTP doit donc continuer à être renforcée et les études poursuivies, pour imaginer et construire les solutions de prévention pour les chantiers.Programme Stratégique 4 : Former les jeunes, les nouveaux dirigeants, et les intérimaires et assurer ainsi un haut niveau de compétences prévention des personnels du BTPPour induire des changements durables dans une société, la formation des jeunes générations est une étape incontournable. Aussi, l’OPPBTP souhaite garantir les compétences indispensables en prévention des risques professionnels dès l’entrée dans la vie active et tout au long du parcours professionnel.Programme Stratégique 5 : Contribuer au changement de paradigme de la prévention, en s’appuyant sur Prévention et Performance et la culture de prévention, en vue d’une approche résolument positive et incitative en prévention des risques professionnelsEn présentant les résultats des premiers travaux sur la dimension économique de la prévention en décembre 2012, l’OPPBTP a ouvert la voie à une approche renouvelée de la prévention, établissant le lien entre prévention et performance. En poursuivant ces travaux et le changement de paradigme de la prévention, l’Organisme vise une approche en prévention résolument positive et incitative, intégrée par tous les acteurs du BTP.Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « Nos nouvelles priorités ont été envisagées à l’aune d’une crise qui a rendu le monde instable, afin qu’elles répondent aux ruptures actuelles et futures et soutiennent une haute performance en prévention dans le BTP. Préparer les entreprises à cet avenir doit être notre priorité. Il faut renforcer la résilience du BTP et sa capacité à s’adapter rapidement aux changements à venir. En tant que partenaire, l’OPPBTP doit accompagner les entreprises face à ce futur complexe qui s’annonce, porteur d’opportunités autant que de bouleversements, et contribuer ainsi à une performance prévention en progression constante. »
Il y a 3 ans et 127 jours

Innovations, formation : l’OPPBTP livre sa feuille de route jusqu’à 2025

Maintenir sa présence sur le terrain, développer des applications digitales, former davantage les nouveaux dirigeants, expérimenter de nouvelles technologies… L’OPPBTP a présenté, le 25 janvier, son plan stratégique Horizon 2025 pour mobiliser les entreprises et combattre les accidents graves et mortels.
Il y a 3 ans et 134 jours

Aperçu des principales étapes du ramonage mécanique

Entretenir sa maison, c’est également prendre soin de ses appareils de chauffes. Outre la vérification annuelle de la climatisation et du radiateur de chauffage, la cheminée mérite une attention particulière. En effet, il est essentiel de débarrasser le conduit de fumée des débris de suies et de goudrons résultant de la combustion. C’est ce qu’on entend par « ramonage ». Cette opération peut s’effectuer de deux manières. Mais dans cet article, nous allons particulièrement nous intéresser au ramonage mécanique. Quelles sont les principales étapes de sa réalisation ? Découvrez-les dans ce qui suit. La préparation de l’intervention Le ramonage de cheminée est une tâche à la portée de tous. Malgré cela, certaines préparations s’imposent avant sa mise en œuvre. Justement, il faudra se préparer les matériels indispensables aux travaux. Entre autres, il faudra : Un seau métallique ; Une pelle ; Un aspirateur ; Des gants de protection ; Des lunettes de protection ; Une bâche en plastique ou un vieux drap pour recouvrir les meubles. À côté de ces outils, il faut nécessairement une brosse spécifique appelée « hérisson ». C’est une brosse circulaire montée sur une longue perche flexible. On s’en sert pour gratter la paroi du conduit afin d’extraire les saletés. Néanmoins, si vous désirez obtenir un résultat optimal, nous vous conseillons de faire appel à un ramoneur. Le nettoyage du conduit de la cheminée On parle de ramonage mécanique quand le nettoyage du conduit de la cheminée se fait manuellement au moyen de la brosse-hérisson. À titre d’information, cette opération se fait à feu éteint. Comme le ramonage est une tâche assez salissante, il est recommandé de recouvrir les meubles et le sol avec une bâche ou un vieux drap pour éviter les traces de cendre. En outre, sachez qu’il existe deux techniques de ramonage mécanique. Celle à mettre en œuvre dépendra de l’accessibilité de la toiture. Si elle est envisageable, la brosse-hérisson sera introduite par la souche de la cheminée au niveau du toit (ramonage par le haut). Dans ce cas, des précautions doivent être prises pour éviter les accidents (ex. : chute en hauteur). En revanche, si le toit est difficile d’accès, le ramonage se fera par le bas, c’est-à-dire à partir du foyer de la combustion. Dans tous les cas, il faudra effectuer un mouvement de va-et-vient avec la brosse-hérisson dans le conduit afin de faire tomber dans le foyer les suies et les goudrons qui s’y sont accumulés. Pour les recueillir, vous pouvez installer un récipient dans le foyer en question. Après avoir vérifié l’état du conduit, vous pouvez entamer les travaux de finition. Bon à savoir : Il est toujours préconisé de laisser un ramoneur agréé se charger de cette tâche. À l’issue de son intervention, cet artisan délivre un certificat de ramonage qui témoigne du bon entretien du conduit en cas d’incendie. D’ailleurs, le ramonage que vous effectuez vous-même n’a aucune valeur légale. En cas d’accident, votre assureur pourrait ainsi déduire qu’il résulte du mauvais entretien de votre cheminée. Les travaux de finition Le nettoyage de la cheminée ne se limite pas à l’enlèvement des suies et des goudrons dans le conduit. Une fois le ramonage terminé, il est également nécessaire de débarrasser le foyer des saletés qui l’encombre. Pour ce faire, il faudra vider la chambre de combustion ou, plus précisément, enlever la cendre au moyen d’un aspirateur. En outre, il faudra nettoyer la plaque en fonte. L’opération implique le retrait des traces de rouille avec un tampon abrasif. Il faudra par la suite huiler la plaque afin qu’elle soit bien brillante. Enfin, si votre cheminée est dotée d’une vitre de protection, pensez à la nettoyer avec une éponge et de l’eau savonneuse.
Il y a 3 ans et 139 jours

Le projet de "label vert" européen pour le nucléaire montre ses limites

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE).Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément central de la chaîne de valeur, n'est pas mentionnée.Dates limitesLe projet de texte fixe une date limite à la reconnaissance du nucléaire, technologie bas-carbone mais considérée seulement comme solution "transitoire" au réchauffement climatique, au même titre que le gaz.Seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc.) sont classées dans la catégorie des investissements "durables" qui restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Pour les nouvelles centrales nucléaires, cette reconnaissance "transitoire" concernera des projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales existantes devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Une clause de revoyure est prévue: les dates limites devront "être revues selon les progrès dans le développement de ces technologies", est-il précisé.Meilleurs technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus dans la taxonomie de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à de nouveaux combustibles résistant aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain. Cette condition est susceptible de réduire à néant l'intérêt de la taxonomie pour la filière, selon certains experts.Gestion des déchets et démantèlementParadoxalement, bien que non reconnus dans les activités bénéficiant du "label vert", la prise en charge du traitement et stockage des déchets, tout comme du démantèlement des installations en fin de vie, figure parmi les critères exigés pour les projets de construction et renouvellement de centrales.Ces contraintes incluent pour les États membres abritant ces projets l'existence d'un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation de centrale existante devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité avec les critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceTous les investisseurs devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaires.
Il y a 3 ans et 140 jours

Tubesca-Comabi adapte sa gamme d’échafaudages roulants à l'évolution de la norme NF EN 1004

Dans ce contexte et pour offrir le meilleur de la sécurité en hauteur à ses clients, TUBESCA-COMABI, leader français dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès et de travail en hauteur, fait évoluer sa gamme d’échafaudages roulants en acier et en aluminium. La NF EN 1004 a été initialement publiée en 2005 et concernait les produits mesurant plus de 2,50 mètres de haut (de 2,5 m à 12 m plancher ; 8 m plancher en extérieur). La nouvelle version de la norme définit désormais un nouveau périmètre pour les échafaudages roulants de 0 m à 12 m plancher (8 m plancher en extérieur). Les principales modifications requises par la nouvelle version de la norme : NF EN 1004-1La hauteur des planchers de travail évolue : la hauteur maximale autorisée pour le premier plancher passe de 4,6 m à 3,4 m.L'espacement maximal entre les planchers diminue. L’ancienne version de la norme prévoyait une hauteur inter-planchers maximale de 4,2 m ; elle est aujourd’hui abaissée à 2,25 m pour favoriser l’ergonomie et réduire les risques de chute.L'utilisation de stabilisateurs devient systématique.La hauteur maximale du 1er échelon sur l’échelle d’accès est réduite. Lorsque le premier plancher est situé à une hauteur inférieure à 2,00 m et que l’accès ne peut se faire de l’intérieur, une solution pour accéder au plancher par l’extérieur doit être prévue pour garantir la hauteur du 1er échelon à moins de 40 cm du sol. Les plinthes, sous lisses et la trappe de plancher sont également concernées par les modifications. Les sous lisses doivent être présentes sur tous les planchers (y compris les planchers intermédiaires). L’espace minimum entre les plinthes et les planchers est réduit. Les planchers quant à eux doivent être équipés de système obligatoire de fermeture automatique.Pour en savoir plus sur la norme NF EN 1004-1 Pour satisfaire aux exigences de cette nouvelle réglementation et répondre aux besoins de sécurité des travaux en hauteur pour les utilisateurs, TUBESCA-COMABI renouvelle son offre d’échafaudages roulants en acier et en aluminium. Ses solutions innovantes, totalement sécurisées pour l’accès en hauteur personnalisé, sont le résultat d’un important travail de R&D réalisé par les équipes en interne. Pour Dominique PAGNIEZ, Directeur du Développement Tubesca-Comabi : « Comme nous l'avons toujours fait, nous avons anticipé l'évolution de la norme pour limiter les accidents et augmenter la sécurité des utilisateurs de nos produits. L’année 2022 sera donc marquée par des changements structurants sur une nouvelle gamme d’échafaudages roulants. A cette occasion, nous avons engagé une démarche RSE concrète et innovante en réduisant nos emballages de plus de 50 % grâce à un conditionnement simplifié sur palette. »Tubesca-Comabi a procédé ainsi à des modifications sur sa gamme :Tubesca-Comabi lance le RUNNER. Avec des dimensions confortables et une base débrochable, il permet l’utilisation en décalage de niveau ou en escalier. Les dimensions du CROSS évoluent. Les échelles de cet échafaudage en aluminium, avec un système de rehausse de 2 m, ont été élargies et passent de 0,60 m à 0,65 m de large. Les modèles bénéficient désormais de nouveaux stabilisateurs ultra fonctionnels « Ergoblock® ». Le CROSS 180 est complété par une nouvelle version 250. Les échafaudages roulants en acier galvanisé, GENERIS 750 et 950, offrant une mise en place très rapide en sécurité sont équipés d’un niveau de plancher et d’un berceau d’accès supplémentaires. Le Neolium SX 5,80 m plancher, le passe-partout en aluminium pouvant être utilisé sur sol plat et dénivelé, se voit doté d'un niveau de plancher supplémentaire. Les cinq modèles de la gamme TOTEM, le best seller en aluminium, seront dotés d’un nouveau berceau d’accès supplémentaire.
Il y a 3 ans et 141 jours

Un accord trouvé pour indemniser les victimes de l'explosion de la rue de Trévise

"Toutes les parties prenantes ont validé la rédaction de l'accord-cadre d'indemnisation des victimes", a annoncé dans un communiqué la Ville qui convoque un Conseil de Paris extraordinaire lundi 17 janvier afin de le soumettre à ses élus, dernière étape avant la signature."L'accord contient la "reconnaissance du caractère exceptionnel de l'explosion selon des termes qui restent confidentiels", a indiqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint (PS) de la maire Anne Hidalgo, à l'AFP.Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale, faisant 4 morts et 66 blessés. Environ 400 riverains avaient été sinistrés.Réunies mardi matin dans un café faisant face au 6, rue de Trévise, immeuble sinistré devant lequel s'est produit l'explosion, les représentantes des associations de victimes ont salué un "accord de principe" qu'elles attendaient "depuis des semaines, voire des années maintenant", a souligné Linda Zaourar, présidente de Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise).Cet accord permettra de couvrir "les frais extra-légaux" non pris en charge par l'assurance maladie et les mutuelles, a expliqué celle qui était directrice de deux hôtels situés face au 6 rue de Trévise.C'est dans l'un de ces établissements que Laura, une touriste espagnole, a trouvé la mort au moment de l'explosion. Grâce à l'accord, ses trois enfants orphelins, âgés alors "de 4, 6 et 9 ans", vont obtenir le statut de victimes et "bénéficier d'une prise en charge de leurs soins psychologiques", a avancé Linda Zaourar."Des opérations ont été annulées parce qu'elles coûtaient beaucoup trop cher aux victimes", a encore dit Mme Zaourar pour expliquer l'intérêt de l'accord-cadre.La Ville, mise en examen dans le volet pénal de ce dossier, était depuis des mois sous pression des associations de victimes qui lui reprochaient de "jouer la montre", alors que l'apport des autres parties impliquées, notamment le syndic de copropriété lui aussi mis en examen et le distributeur de gaz GRDF, reste confidentiel."Ce qu'on regrette vraiment, c'est d'avoir attendu trois ans", a dit Linda Zaourar. "On dépend d'un calendrier électoral et c'est regrettable."Anne Hidalgo "a toujours exprimé sa volonté de participer par tout moyen à l'indemnisation des victimes", affirme la Ville qui rappelle un courrier envoyé le 5 novembre 2020 au Premier ministre Jean Castex.Emmanuel Grégoire avait annoncé début octobre que la Ville abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Cette somme est une "première étape", avait-il déclaré."Cette somme-là ne doit en aucun cas être un plafond", a insisté Sophia Seco, directrice générale de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs), alors que l'estimation du total des préjudices immobiliers et corporels atteint, selon les victimes, 200 millions d'euros et que l'apport des assureurs reste inconnu.
Il y a 3 ans et 146 jours

Leborgne dévoile sa nouvelle gaffe à manche télescopique Nanovib

Leborgne élargit sa gamme Nanovib avec sa nouvelle gaffe à manche télescopique. [©Leborgne] Leborgne étend sa gamme Nanovib. La société spécialisée dans la fabrication d’outils dévoile sa nouvelle gaffe à manche télescopique. Cette dernière est conçue pour guider et positionner les charges lourdes lors des phases de levage à la grue. Le produit est né suite à la demande des responsables Qualité Sécurité Environnement (QSE) du BTP. Après plusieurs visites de chantiers, l’équipe de R&D de Leborgne a travaillé sur un outil pratique et sécurisé. Ainsi, la gaffe Nanovib est née, destinée à améliorer les conditions de travail et à assurer la sécurité des compagnons. Leborgne allie le pratique et la sécurité Grâce à son manche tubulaire résistant et léger, la gaffe est facile à manipuler et réduit la pénibilité de la tâche. Allant jusqu’à 5 m, sa portée permet à l’utilisateur de la tenir sans avoir à la passer au-dessus de la tête. Evitant ainsi les troubles musculo-squelettique (TMS) de l’épaule. Lire aussi : Leborgne dévoile son nouvel huileur Nanovib De plus, dans le BTP, 39 % des accidents sont liés à une chute de la charge lors des phases d’élingage. Certains d’entre eux ont provoqué des lésions corporelles, voire même la mort. La gaffe permet donc de rester à distance, en gardant une posture confortable avec le dos droit. Enfin, la conception de la gaffe Nanovib s’appuie sur la méthode Design Centré Utilisateur. Ce procédé place les compagnons au centre du développement du produit.
Il y a 3 ans et 146 jours

Nouvelles découpeuses chez Husqvarna Construction France

Husqvarna Construction France dévoile ses nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970 SmartGuard. [©Husqvarna Construction France] Husqvarna Construction France dévoile ses nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970. Equipées de la technologie SmartGuard, elles réduisent la probabilité d’accidents ou de blessures graves en cas de rebond. Puissantes, elles sont équipées d’un carter de protection de disque qui assure un fonctionnement continu et un système de freinage intégré. La conception du carter a été pensée pour améliorer la technique de coupe. Ceci, en incitant l’utilisateur à commencer à travailler par la partie basse du disque. D’une profondeur de coupe de 125 mm maximum, les découpeuses K 770 et K 970 SmartGuard offrent un démarrage facile. Dotées d’un système anti-vibration sur l’ensemble de la machine, elles contribuent à réduire la fatigue, à optimiser le confort et la productivité.
Il y a 3 ans et 148 jours

14 morts sur un chantier après un glissement de terrain en Chine

L'éboulement s'est produit à Bijie, une localité dans le Guizhou située à 2.000 km à l'ouest de Shanghai.Quand le sinistre s'est produit lundi soir, des ouvriers travaillaient au renforcement d'une colline sur un chantier, a indiqué l'agence de presse Chine Nouvelle.Quatorze personnes ont péri et trois autres ont été blessées, a précisé l'agence.Les opérations de sauvetage se sont achevées mardi 4 janvier.Une enquête est en cours pour déterminer l'origine du sinistre, selon Chine Nouvelle.Des photos publiées par les médias montraient des sauveteurs travailler de nuit sous des projecteurs. Sur d'autres clichés, une structure en béton détruite était visible ainsi qu'une pelleteuse écrasée par des débris.La sécurité sur les chantiers s'est améliorée en Chine au cours des dernières décennies, tout comme la médiatisation de ces incidents dont beaucoup étaient autrefois passés sous silence.Mais des accidents surviennent encore régulièrement, en raison du danger inhérent au secteur et de l'application parfois aléatoire des consignes de sécurité.En décembre, deux ouvriers avaient trouvé la mort et une vingtaine d'autres avaient été blessés dans une mine inondée à Xiaoyi dans la province du Shanxi (nord).
Il y a 3 ans et 149 jours

À 24 mois de la livraison des ouvrages olympiques, "on est bien" assure le directeur de la Solideo

"On est bien", assure-t-il dans un entretien à l'AFP, lui qui a prévu "trois mois de blanc" pour faire face à des aléas que pourraient connaître ses chantiers complexes et ultra-sécurisés.QUESTION: "Il vous reste deux ans avant de livrer les principaux ouvrages olympiques, fin 2023, où en êtes-vous ?"REPONSE: "Depuis le début, on n'arrête pas de réfléchir à ce qui pourrait faire que les ouvrages ne soient pas livrés à temps. Dans le planning, on a prévu trois mois de blanc pour pouvoir anticiper, soit une inondation type 1910, soit une canicule majeure qui oblige à arrêter les chantiers pendant près d'un mois, soit une rupture d'approvisionnement, soit une grève type 1995. Ainsi, nous avons prévu que les plus gros chantiers soient finis en septembre 2023 (pour décembre 2023, ndlr). Aujourd'hui, on est dans les délais et dans les coûts."Q: "Les salariés de la Solideo expliquent que le compte à rebours, à la seconde près, est installé sur chaque ordinateur. C'est vous qui avez eu cette idée ?"R: "On ne peut pas l'enlever. Au début quand j'ai fait ça, il restait 72 mois. Je faisais rigoler tout le monde! Là à 24 mois, les sourires se crispent (rires). On est bien. On est capable de livrer le 31 décembre 2023, et Paris 2024 commencera à rentrer dans les murs."Q: "Que pensez-vous des opposants qui, pour certains, ont fait des recours juridiques, comme sur le village des médias ou la piscine d'Aubervilliers ?R: "On a toujours dit qu'on était dans un Etat de droit et que toute opposition pouvait s'exprimer. La question de fond posée par les opposants c'est qu'ils remettent en cause pas seulement le projet de la Solideo mais le projet politique. Ils nous disent aussi qu'on fait du +greenwashing+. Ce n'est pas vrai. Quand on travaille avec des associations d'environnement, celles-ci disent : ce que vous faites a dix ans d'avance sur ce qui se fera en France."Q: "Quels sont les chantiers dont on entend moins parler ?R : "Il y a Yves Du Manoir à Colombes. On l'oublie tout le temps ! C'est le site historique de 1924 (où s'est tenu la cérémonie d'ouverture en 1924, ndlr)! C'est un site de compétition de hockey sur gazon, il faut le sortir. Ce sont 90 millions d'euros d'engagés. Le site (actuel) sera rasé et reconstruit. Nous avons aussi le chantier de la voile à Marseille. Il y a également des projets d'innovations, comme à l'intérieur du village des athlètes pour les gens qui ont des troubles cognitifs et qui n'arrivent plus à lire, nous avons lancé un appel à projet pour développer de la signalétique et du mobilier urbain."Q: "Récemment une délégation de plusieurs syndicats, français et internationaux, s'est insurgée de ne pas pouvoir visiter les chantiers olympiques, que répondez-vous ?R: "Je suis tombé de ma chaise, et Bernard Thibault (ex-secrétaire général de la CGT, qui siège au comité d'organisation des JO, ndlr) est aussi tombé de sa chaise ! On a mis en place des conditions d'accès des syndicats aux chantiers. J'ai été extrêmement surpris, quand l'IBB (syndicat international des travailleurs du bois et de la construction basé à Genève) nous compare au Qatar, on a quand même pas le même droit social en France. Il y a des représentants syndicaux normaux des entreprises. Dire qu'il n'y a pas de syndicats sur les chantiers, c'est faux."Q: "Avez-vous des chiffres sur les accidents du travail ?"R: "On a des statistiques et nous avons une charte pour faire de la prévention, pour limiter le nombre d'accidents. Dans ceux qui nous sont remontés, nous avons enregistré 5 accidents graves, c'est-à-dire avec plus de 7 jours d'arrêt, et une trentaine d'accidents légers depuis le début des travaux. On est là pour que les ouvrages soient livrés et qu'il y ait le moins d'accidents possibles."Q: "Les chantiers olympiques sont très protégés, avez-vous eu des vols ou des intrusions ?"R: "Nous n'avons pas eu de vol, de dégradation, ni d'intrusion. Les chantiers sont surprotégés, on a rajouté 4,8 millions d'euros sur la sécurisation du village olympique. On a un point tous les mois avec la préfecture de police."
Il y a 3 ans et 154 jours

La fin de l'enquête judiciaire suite à l'explosion rue de Trévise à Paris suscite l'"incompréhension"

Au matin du 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale. Le bilan est lourd : quatre personnes, dont deux pompiers, sont tuées, 66 autres sont blessées et quelque 400 riverains sinistrés.Les magistrats du pôle "accidents collectifs" du tribunal judiciaire de Paris ont adressé le 13 décembre un courrier à l'ensemble des parties pour leur signifier que leur enquête était close, selon un document consulté par l'AFP.Cette décision provoque "une incompréhension" pour Virginie Mallet, sinistrée et secrétaire générale de l'association Trévise ensemble.En principe, le parquet est maintenant tenu de rendre son réquisitoire définitif dans les trois mois, avant une décision définitive des magistrats instructeurs sur la tenue ou non d'un procès.Au cours de l'enquête, la mairie de Paris et le syndic de copropriété de l'immeuble ont été mis en examen pour "homicides et blessures involontaires" et "destruction, dégradation ou détérioration par l'effet d'une explosion ou d'un incendie".Les juges ont appuyé leur décision sur les conclusions d'un collège de quatre experts, mandatés pour déterminer les causes du sinistre et les éventuelles fautes commises.Dans un premier rapport, remis en décembre 2019, ces experts avaient conclu qu'un affaissement du sol, sous le trottoir, devant le porche de l'immeuble situé 6 rue de Trévise, avait provoqué la rupture d'une canalisation de gaz, entraînant une accumulation de gaz naturel à l'origine de l'explosion.Ils avaient relevé des "manquements" du service de voirie de la Ville, notamment dans la réfection du trottoir, sans incriminer GRDF.Dans leur rapport définitif rendu en mai 2020, les experts avaient de nouveau pointé un "défaut de vigilance" de la Ville de Paris et mis également en cause le syndic de copropriété de l'immeuble qui aurait tardé à réparer la fuite d'un collecteur d'eaux usées qui aurait eu une incidence sur l'affaissement du sol.Contre-expertise demandéeL'entreprise de BTP Fayolle, chargée en novembre 2016 d'effectuer des travaux sur le trottoir, est aussi pointée du doigt par les experts. Elle a toutefois été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen, tandis que GDRF a échappé aux poursuites.La Ville de Paris a saisi la cour d'appel de Paris après le refus des juges d'ordonner une contre-expertise. L'audience est prévue le 26 janvier."Il ne paraît pas opportun de clôturer l'instruction sans que la cour d'appel ait statué sur la demande de contre-expertise. C'est incompréhensible", considère Me Sabrina Goldman, avocate de la Ville."Dans une affaire de cette ampleur et de cette complexité, c'est le minimum qu'on puisse avoir un avis différent et ce d'autant qu'on a démontré que les experts" mandatés dans la procédure pénale "se sont trompés", ajoute Me Goldman.L'avocate s'appuie sur une expertise ordonnée dans la procédure civile, menée parallèlement pour évaluer le préjudice des sinistrés, qui a elle conclu que l'état de la canalisation pouvait être en cause.Une contre-expertise, "qui n'empêche ni les travaux rue de Trévise ni l'indemnisation qui est très bien avancée avec l'accord-cadre", serait selon Sabrina Goldman "déterminante" et ne prendrait que "quelques mois"."Pourquoi les experts ne travaillent pas ensemble? Ça irait plus vite et ce serait plus efficace", s'interroge pour sa part Virginie Mallet, dont l'appartement au numéro 6 a été soufflé.L'explosion a été causée par le gaz "mais GRDF est le grand absent des procédures au civil et au pénal", s'étonne Mme Mallet. "On sait que le gaz est une bombe, on l'a vu à nos dépens, et pourtant c'est comme si c'était autre chose".La Ville de Paris a annoncé en octobre qu'elle abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Les premières indemnisations pourront intervenir une fois l'accord-cadre signé.
Il y a 3 ans et 168 jours

Les accidents graves dans le collimateur du nouveau plan Santé au travail

La feuille de route « santé au travail » du gouvernement pour les quatre prochaines années fait de la lutte contre les accidents graves et mortels un axe prioritaire et transversal. Dans sa ligne de mire, le risque de chutes et le risque routier.
Il y a 3 ans et 187 jours

Vers des hausses modérées des tarifs d'assurances auto et habitation en 2022

Facts & Figures, cabinet de conseil indépendant, spécialiste de l'assurance, a fait une hypothèse de hausse de 0,5% à 1% des tarifs de l'assurance auto dans son baromètre 2021 des assurances dommages."On parie plutôt sur une stabilisation des prix en automobile, marché très concurrentiel", affirme quant à lui Olivier Moustacakis, co-fondateur d'Assurland, leader de la comparaison d'assurance en ligne."Ce n'est pas la vache à lait des assureurs, c'est un produit d'appel, avec lequel ils font l'acquisition de nouveaux clients, donc la bataille est assez rude sur l'automobile", rappelle-t-il.La Maif a annoncé dès juin le gel de ses tarifs d'assurance auto pour 2022 pour la deuxième année consécutive, "malgré une hausse de la sinistralité et des coûts de réparation auto", avait-elle indiqué dans un communiqué.En assurance habitation, la Maif souhaite contenir l'augmentation de ses tarifs à 2,5% en moyenne, à l'exception des contrats habitation jeunes, également gelés.Du côté de l'assureur mutualiste Covéa, qui comprend les marques MMA, MAAF et GMF, le directeur général adjoint Paul Esmein a mentionné une tendance à l'"augmentation plus conséquente en habitation qu'en auto" devant des journalistes.Les évolutions tarifaires d'Allianz France "sont encore en discussion" et ont habituellement lieu en avril ou mai, a affirmé l'assureur de son côté. AXA France a également fait savoir qu'il était encore prématuré pour dégager une tendance. La Macif n'a quant à elle pas souhaité répondre aux sollicitations de l'AFP."Les assureurs sont aujourd'hui très discrets, mais ils ont fait des économies de sinistralité automobile grâce au troisième confinement. Annoncer des hausses de tarifs dans ce contexte là, ça fait débat", assure Cyrille Chartier-Kastler, président et fondateur de Facts & Figures.En comparaison avec l'année 2019 -l'année 2020 ayant été trop atypique en matière de sinistralité avec les deux confinements- le nombre de personnes décédées sur les routes depuis janvier est en recul de 15% et le nombre de blessés de 7%, selon l'observatoire national interministériel de la sécurité routière.Accélération en 2023En parallèle, le prix des pièces détachées a explosé (+4,4% en 2020, après une hausse de 6% en 2019, selon Facts & Figures), en raison de l'intégration croissante d'électronique. Concrètement, s'il y a moins d'accidents de voitures, les réparations coûtent plus cher.Facts & Figures évoque d'ailleurs dans son baromètre un probable retour, à compter de l'échéance 2023, d'une dynamique annuelle de hausse des tarifs de l'assurance automobile de l'ordre de 2 à 3%, pour absorber la dérive des coûts de la réparation automobile.Mais pour 2022, les facteurs inflationnistes se compensent encore avec "l'économie réalisée avec le troisième confinement et la baisse de fréquence de sinistres", indique M. Chartier-Kastler.Il évoque également un "contexte très schizophrénique" à l'approche de l'élection présidentielle de 2022. "Il y a beaucoup de débats sur le pouvoir d'achat des Français, le gouvernement fait pression pour éviter une hausse de tarif [de l'assurance]. Tous ceux qui voudraient annoncer des hausses seront très discrets."Pour Assurland, la stabilité des prix pour les assurances habitation devrait se poursuivre. Facts & Figures prévoit quant à lui une hausse des tarifs "assez raisonnable", de 1 à 1,5%, proche de l'inflation."La sinistralité a un peu baissé avec la mise en place de jours de télétravail", observe Olivier Moustacakis. Les Français étant plus présents à leur domicile, le risque de cambriolage a été réduit et les dégâts des eaux ou potentiels incendies ont été détectés plus tôt, causant ainsi des dommages moins importants, donc moins coûteux.Cyrille Chartier-Kastler met cependant en garde sur la dérive du risque climatique, facteur d'augmentation des prix pour les années à venir.
Il y a 3 ans et 188 jours

Les trottinettes limitées à 10 km/h dans tout Paris avant Noël

Dans toutes les "rues adjacentes", les trottinettes seront bridées automatiquement à 10 km/h, tandis que les axes majeurs, notamment ceux disposant de pistes cyclables sécurisées, conserveront leur limitation à 20 km/h, a indiqué à l'AFP l'écologiste David Belliard, adjoint à la maire Anne Hidalgo (PS) en charge notamment des mobilités.Outre les pistes cyclables, les voies "structurantes inter-quartiers" seront également exemptées de limitation, tout comme les rues où la circulation automobile reste autorisée à 50 km/h, et les voies de bus où les vélos sont autorisés.Cette "commande" a été passée mercredi par la Ville aux trois opérateurs présents dans la capitale, qui avaient annoncé il y a quelques jours la mise en place dans 700 zones de limitation de la vitesse à Paris.Pour M. Belliard, un tel zonage ne serait pas satisfaisant car il crée "un Paris dalmatien", et serait difficilement compréhensible des usagers de trottinettes.Concernant les trottinettes personnelles, David Belliard a souligné lors d'une conférence de presse que la mairie n'avait "pas de moyens coercitifs d'agir" puisqu'elles n'étaient pas régies par les opérateurs.En simplifiant les règles, la mairie souhaite assurer une "meilleure régulation de l'espace public", décrit par les élus comme "tendu".Les trottinettes ont été responsables de 298 accidents depuis le début de l'année, causant deux décès et 329 blessés. 375 accidents avaient été recensés en 2020, dont un mortel.Fin juin, après la mort d'une Italienne de 32 ans, percutée par une trottinette électrique sur une allée piétonne, la mairie de Paris avait menacé les trois opérateurs privés autorisés de ne pas renouveler leur contrat s'ils ne faisaient pas des progrès sur la limitation de la vitesse et le stationnement.A ce jour, M. Belliard confirme la prolongation "de cinq mois" de ces contrats.Réguler les scooters aussiLa "promesse de liberté totale" des usagers des trottinettes en libre-service "n'est pas tenable", souligne David Belliard qui affirme sa volonté "d'apaiser" le partage de l'espace public à l'approche des fêtes de fin d'année, où les rues de la capitale s'emplissent.Les Parisiens rencontrés jeudi par l'AFP sont partagés. "Cela ne suffit toujours pas", déplore une retraitée, qui estime que les trottinettes sont "hyper dangereuses" pour les piétons, "les rues sont déjà remplies, avec les vélos et les voitures électriques silencieuses".Marjorie, employée d'une maison de luxe, estime quant à elle que cette décision est "une bonne nouvelle pour la sécurité des piétons".Côté opposition municipale, le maire LR du XVe arrondissement, Philippe Goujon, salue auprès de l'AFP la mise en place de cette nouvelle limitation, qu'il affirme avoir proposé il y a plusieurs semaines. "Je ne souhaitais pas découper le XVe en tronçons", explique l'élu.Il souhaite néanmoins aller plus loin, "que la Ville travaille avec les opérateurs", à la création notamment d'un "Code de la rue, ou code du piéton" et que ces derniers, particulièrement vulnérables, "soient protégés".Dans cette même volonté de réguler les moyens de transport en libre-service, la Mairie a également annoncé réaliser un appel à concurrence auprès des opérateurs de deux-roues motorisés, à partir du 13 décembre. L'idée est d'"anticiper", avant que la situation ne devienne ingérable, comme elle l'a été pour les trottinettes.Cinq opérateurs sont actuellement présents dans la capitale, mais l'appel d'offres n'en retiendra que deux ou trois. Les lauréats seront annoncés en juin, pour un début de contrat en septembre.Les critères de sélection seront divers, et liés "aux types d'engins, au respect de leurs critères environnementaux", à la qualité des services, leur capacité à se déployer "et à assurer le service", résume M. Belliard, tout en précisant le souhait de la municipalité de travailler avec des entreprises suivant une démarche "d'amélioration sociale" du cadre de travail de ses salariés.Ce modèle a déjà été suivi en 2020, pour réduire le nombre d'opérateurs de trottinettes à trois dans la capitale (Dott, Lime et Tier).
Il y a 3 ans et 198 jours

En 2020, les accidents du travail dans le BTP ont fortement chuté

SANTÉ. L'Assurance Maladie a publié les chiffres de la sinistralité en 2020 en mettant en lumière les nombres d'accidents du travail et de maladies professionnelles. Les confinements successifs expliquent une forte tendance à la baisse.
Il y a 3 ans et 209 jours

L’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP voit le jour

Le CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners dévoilent le premier Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP. [©OPPBTP] Le secteur du bâtiment est en quête de nouveauté. Le CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners se sont associés pour dévoiler le premier “Observatoire des tendances d’innovation”. Celui-ci permet aux professionnels d’appréhender les principaux champs d’innovation à l’œuvre dans le secteur. L’objectif est d’en faire un vecteur de transformation positive et durable. Ainsi, cet observatoire décrypte les dernières solutions pour tous les métiers de la filière. Lire aussi : Le CCCA-BTP lance sa plateforme pour les jeunes Il regroupe des thématiques comme la sécurité, la formation et la prévention. Sa création donne une vision plus claire des nouvelles tendances dans le secteur du bâtiment. Le CCCA-BTP et ses partenaires ont décidé de s’aider des 222 start-up recensées au sein d’Impulse Partners pour réaliser cet observatoire. Celles-ci se développent et constituent un précieux révélateur des transformations dans le BTP. Après une étude approfondie, les tendances se regroupent autour de trois grandes problématiques et de leurs solutions en développement. La production : un enjeu majeur de l’Observatoire Tout d’abord, l’observatoire met en exergue l’accroissement de la productivité des entreprises. Dans cette logique, il souligne l’avènement des solutions de construction hors site. Ces dernières permettraient de réaliser 80 % de la production en usine. Cette technique constructive mènerait à une nette évolution des métiers, des méthodes et des risques associés. La question de la productivité s’étend tout autant sur les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et d’ouvrages (capteurs IoT, plate-forme BOS). Ces objets connectés offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le Smart Building. De leur côté, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique renforcent la sécurité des chantiers. Des produits de meilleures qualités Les études de l’observatoire se concentrent aussi sur la réalisation d’ouvrages de meilleures factures. En effet, un produit de bonne qualité se démarque par ses performances et son moindre impact sur l’environnement. Ainsi, les tendances actuelles et l’évolution de la réglementation font la part belle au bois. Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation Ce matériau, de plus en plus sollicité, exige de nouvelles compétences (logistique, réglage…) et propose une autre approche pour le secteur du BTP. Toujours dans cette thématique, les plates-formes et les outils favorisant le réemploi constituent aussi un levier majeur de transformation, notamment pour la filière de déconstruction. Tout comme le “lean management” (gestion sans gaspillage), avec ses outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité. La sécurité avant tout Le troisième objectif majeur réside dans l’amélioration de la sécurité sur les chantiers. Les outils digitaux comme la réalité virtuelle sont étudiés. Ils permettent de former et de sensibiliser aux différents risques du chantier. De plus, les études de l’observatoire mettent en avant les dispositifs de détection d’accidents comme les robots, les caméras ou l’intelligence artificielle. Enfin, des équipements de protections individuelles connectées sont prévus pour assurer une sécurité maximale lors des chantiers.
Il y a 3 ans et 215 jours

Quels sont les risques liés aux travaux de rénovation de toiture?

Les travaux de rénovation de toiture sont classés parmi les interventions les plus risquées. Le risque se trouve surtout sur le fait que le déroulement des opérations se trouve en hauteur. À part cela, en cas de non-respect aux règlementations locales, le propriétaire du chantier peut également s’exposer à des risques de sanction administrative. Dans cet article, nous allons voir en détail tout ce qu’il faut savoir sur les risques des travaux de rénovation de la toiture. Des risques de non-conformité La non-conformité aux différentes règlementations est un risque à ne pas prendre à la légère. En effet, les travaux de rénovation de la toiture sont soumis à des déclarations de travaux auprès de la mairie. C’est seulement après avoir reçu l’aval des autorités administratives locales que les travaux de rénovation peuvent commencer. Il est donc important de se renseigner sur les réglementations locales en vigueur avant de déposer la demande de rénovation de toiture. Pour avoir l’autorisation de la commune à effectuer les opérations, la demande doit répondre à certaines normes qui sont énoncées dans le DTU (Documents Techniques Unifiés) et dans le PLU (Documents Techniques Unifiés). Lors de la réalisation des travaux de toiture, le propriétaire ainsi que les couvreurs ne peuvent pas changer le plan de rénovation qui a été validé par la mairie. Il est par exemple interdit de procéder au changement de matériaux ou de couleur pouvant modifier l’aspect final au cours des travaux. Au cas où la déclaration déposée à la mairie et les travaux réalisés ne sont pas conformes, un arrêté de cessation de travaux sera prononcé à l’encontre du propriétaire.  D’autres sanctions comme le paiement d’amende peuvent également être infligées à l’auteur de cette irrégularité. Des risques d’accidents et de dommages sur le chantier Comme dit ci-dessus, effectuer les travaux de rénovation de la toiture expose son intervenant à des risques comme : les chutes liées au travail en hauteur ; le glissement des matériels ou des outils, les projections des matériaux sur les personnes présentes sur le chantier, les infrastructures et objets à proximité. Il est donc déconseillé de s’aventurer soi-même à réaliser les travaux de rénovation de la toiture. Pour effectuer ce genre d’opération, il est recommandé de faire appel à un couvreur professionnel qui s’y connait très bien dans ce domaine.  Non seulement il dispose de bons outils pour parfaire les travaux, mais aussi il dispose d’une assurance de responsabilité civile qui couvre les éventuels dommages matériels et corporels causés par son équipe. Des risques de vices de construction La perfection n’existe pas dans le domaine du bâtiment. En effet, des anomalies peuvent survenir plus tard. Plusieurs cas peuvent se présenter comme les problèmes d’étanchéité et d’isolation. Ce sont là des risques qui peuvent affecter la solidité et l’habitabilité du bâtiment, ce qui causeront des dépenses supplémentaires aux propriétaires au cas où le prestataire n’offre pas des garanties. De ce fait, il est toujours recommandé de confier les travaux de rénovation à un professionnel en toiture qui propose des garanties décennales. Ainsi, tous les vices qui apparaissent dans les 10 ans après la réalisation des travaux seront à la charge de professionnels.  
Il y a 3 ans et 217 jours

Feu vert du Sénat à un statut unique pour les indépendants protecteur du patrimoine personnel

"C'est un des piliers" du plan de soutien aux quelque trois millions de travailleurs indépendants présenté le 16 septembre par le président Emmanuel Macron, a indiqué le ministre. Il s'articule avec deux autres volets qui relèvent du projet de budget et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022.Le projet de loi va maintenant aller, probablement début janvier, à l'Assemblée nationale, qui pourra revenir sur des modifications apportées par le Sénat. L'exécutif vise une mise en oeuvre de l'ensemble des mesures "après le premier trimestre 2022".Il répond selon M. Griset, à "un triple objectif: protéger les indépendants face aux accidents de la vie, les accompagner de la création d'entreprise à sa transmission, simplifier leurs démarches".Le ministre doit connaître le 8 décembre la décision du tribunal correctionnel de Paris, alors que le parquet a requis contre lui 10 à 12 mois de prison avec sursis pour avoir omis de déclarer une partie de son patrimoine.Le projet de loi vise tout d'abord à la création d'un statut unique de l'entrepreneur individuel, protecteur du patrimoine personnel. C'est une préoccupation de longue date des indépendants.Les entrepreneurs individuels seraient ainsi titulaires de deux patrimoines, l'un professionnel, l'autre personnel, qui serait insaisissable en cas de défaillance, alors qu'aujourd'hui seule la résidence principale est protégée en cas de difficultés.Saluant "une réforme indéniablement audacieuse", le rapporteur du texte au Sénat Christophe-André Frassa (LR) a néanmoins proposé une réécriture complète de l'article, "pour renforcer la robustesse juridique du nouveau statut".Les sénateurs ont ainsi précisé la démarcation entre les deux patrimoines. Ils ont aussi réduit les "larges dérogations" au principe de séparation des patrimoines prévues par le texte au profit de l'administration fiscale et des organismes de sécurité sociale.A gauche comme à droite, des inquiétudes se sont fait jour sur l'attitude des créanciers, notamment les banques, qui pourraient contourner la protection offerte par le nouveau statut. "Il ne supportera pas l'épreuve de la pratique", a estimé la présidente du groupe CRCE à majorité communiste Eliane Assassi.Accès à l'assurance chômageAutre disposition importante du texte, pour tenir l'engagement présidentiel d'ouvrir l'assurance chômage aux indépendants: les conditions d'accès à l'allocation des travailleurs indépendants (ATI), jugées trop contraignantes, sont élargies à toute cessation totale et définitive d'activité qui n'est pas économiquement viable. Il ne sera plus nécessaire d'être passé par une liquidation ou un redressement pour pouvoir bénéficier de cette allocation d'un montant forfaitaire de 800 euros par mois pendant une période maximale de six mois. Et cela tous les cinq ans.Un décret viendra assouplir le critère de revenu d'activité minimal, qui serait désormais de 10.000 euros minimum sur l'une des deux dernières années d'activité non salariée.Contre l'avis du gouvernement, les sénateurs ont introduit "une clause de revoyure" au 31 octobre 2024, avec obligation d'une concertation des partenaires sociaux au plus tard six mois avant sur le bilan et les perspectives de l'ATI.M. Griset a souligné que ce "dispositif de justice a vocation à être un système pérenne".Le projet de loi entend encore faciliter la transmission de l'entreprise et simplifier le financement de la formation professionnelle.Avec un avis de "sagesse" du gouvernement, le Sénat a adopté un amendement prévoyant que l'activité de toilettage des chiens et autres animaux de compagnie ne puisse être exercée que par une personne qualifiée.La gauche s'est abstenue sur ce projet de loi qui "ne répond pas suffisamment à l'objectif de protection", a déploré la socialiste Florence Blatrix Contat.Pour Claude Malhuret, président du groupe politique Les Indépendants, "ces mesures d'apparence technique ont le grand mérite, au pays des complexités administratives et fiscales, de simplifier la vie des indépendants".
Il y a 3 ans et 217 jours

Kross Builder, le chariot zéro effort d’Alphi

Le Kross Builder est un chariot de manutention 100 % électrique, apte à transporter une charge utile de 270 kg au maximum. [©ACPresse] Prendre soin. Un leitmotiv pour Alphi. Dès l’origine de l’entreprise, c’était un fil conducteur, en particulier dans la conception des produits. Ainsi, le tout nouveau Kross Builder s’inscrit en droite ligne dans cette logique. Ce petit véhicule de transport sur chantier vise à éliminer la pénibilité liée à la manutention. Donc à supprimer les risques d’accidents à court terme et les TMS à long terme. « Bien entendu, le Kross Builder permet aux entreprises de BPE d’optimiser la productivité des phases de coffrage et d’étaiement sur leurs chantiers », souligne Davylyn Khambay, responsable développement produits innovants et spéciaux chez Alphi.  Le Kross Builder est issu d’un développement réalisé par K-Ryole, une jeune start-up industrielle française. Il s’agit d’un chariot de manutention 100 % électrique, apte à transporter une charge utile de 270 kg au maximum. L’engin peut circuler dans tous les espaces d’un chantier, en sous-sol comme dans les étages. Y compris sur des terrains boueux ou accidentés. Il peut franchir des rampes ou des bordures jusqu’à 16 cm de haut.  Lire aussi : Alphi réorganise son capital pour mieux se développer Mais sa véritable force est de bénéficier d’une technologie d’annulation d’effort. « Le système est intégré au timon,explique Davylyn Khambay. Un simple appui ou une simple traction permet de mettre en mouvement le Kross Builder. Faisant oublier son poids global de 500 kg en charge. Les moteurs électriques réagissent instantanément et sans aucun effort de l’opérateur. » Le Kross Builder, disponible à la vente et à la location L’inclinaison de la benne jusqu’à 70° du Kross Builder simplifie le chargement et le déchargement. [©ACPresse] Pilotage sans certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (Cases), le chariot offre une autonomie électrique de 2 à 4 j. Aucune maintenance particulière n’est nécessaire, sauf à vérifier et ajuster la pression des pneumatiques, de type tubeless (moins sensibles aux crevaisons). Et, une fois par an, une vidange du circuit hydraulique est à prévoir. Tout comme un contrôle des anneaux de levage.  Pour répondre à ses besoins spécifiques, Alphi a apporté quelques adaptations au Kross Builder. Et ce, au niveau de la benne de transport. Cette dernière intègre à présent différentes extensions permettant le transport d’étais, de poutrelles ou d’éléments pour tours d’étaiement. L’inclinaison de la benne jusqu’à 70° simplifie le chargement et le déchargement. L’opérateur n’a plus à se baisser pour saisir les objets, qui sont à sa hauteur.  Disponible depuis la mi-septembre chez Alphi, qui en a la distribution exclusive pour la France, le Kross Builder est proposé aussi bien à la vente qu’à la location. 
Il y a 3 ans et 218 jours

Nouvelles découpeuses polyvalentes d’Husqvarna

Les nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970 d’Husqvarna Construction France améliorent la sécurité de l’opérateur lors de la découpe de matériaux (blocs béton, briques, asphalte, tuyaux, murs, …). [©Husqvarna Construction France] Les nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970 d’Husqvarna Construction France sont équipées de la technologie SmartGuard. Elles réduisent la probabilité d’accidents ou de blessures graves en cas de rebond. Puissantes, elles sont dotées de fonctionnalités qui garantissent une efficacité et des performances optimales. Grâce à un carter de protection de disque qui assure un fonctionnement continu et un système de freinage intégré, elles améliorent la sécurité de l’opérateur lors de la découpe de matériaux (blocs béton, briques, asphalte, tuyaux, murs, …). En effet, en cas de rebond, le sur-carter se déploie et protège l’utilisateur. La conception du carter a été pensée pour améliorer la technique de coupe, en incitant l’utilisateur à commencer à travailler par la partie basse du disque. Légères, avec un bon rapport poids/puissance (10 kg/3,7kW et 11,9 kg/4,8 kW), elles sont aussi dotées d’un système anti-vibration. Ainsi que du système semi-automatique SmartTension, qui minimise le risque de sous et sur-tension de la courroie. D’une profondeur de coupe de 125 mm au maximum, les découpeuses K 770 et K 970 sont adaptées à tout type d’applications, y compris dans les espaces confinés. Elles sont compatibles avec tous les disques diamantés Husqvarna de 350 mm de diamètre.
Il y a 3 ans et 219 jours

Premier « Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP »

Elle permet de s’adapter aux nouveaux besoins et également de repenser les problématiques liées à la prévention et de toujours améliorer la performance des entreprises. Avoir une vision claire des tendances d’innovation est ainsi devenu une nécessité stratégique pour l’ensemble des acteurs du secteur du BTP.Dans cette optique, Impulse Partners, CCCA-BTP et l’OPPBTP, acteurs engagés au service du secteur du BTP, se sont associés pour réaliser et publier un « Observatoire des tendances d’innovation du BTP ». Celui-ci décrypte les grandes tendances d’innovation, leurs impacts sur les métiers, la sécurité, la prévention et la formation.Son objectif est de permettre à tous les acteurs de la filière, qu’ils soient industriels, constructeurs, entreprises, grandes ou petites, mais aussi centres de formation, fédérations et organisations professionnelles, de comprendre et d’appréhender au mieux les principaux champs d’innovation à l’oeuvre dans le secteur, pour en faire un vecteur de transformation positive et durable. Pour cela, il sera enrichi régulièrement et diffusé chaque année.Les objectifs majeurs de l'innovationGrâce à une étude approfondie des acteurs de l’innovation dans le BTP, l’Observatoire révèle que les grandes tendances d’innovation se concentrent autour de trois objectifs majeurs :Accroître la productivité des entreprisesTrois tendances majeures transforment les métiers du BTP : les solutions de construction hors site permettent de réaliser 80 % de la production en usine, ce qui fait évoluer massivement les métiers, les méthodes de production et les risques qui y sont associés. Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages (capteurs IoT, plateformes BOS…) offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le smart building avec une très haute valeur ajoutée pour les métiers concernés. Enfin, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique constituent l’un des leviers de la modernisation des métiers et renforcent la sécurité sur les chantiers.Réaliser des ouvrages de meilleure qualitéLa qualité des ouvrages repose sur leur conformité au cahier des charges, leur performance et l’impact environnemental des chantiers. Les solutions favorables à l’emploi du matériau bois, de plus en plus sollicité, bouleverse les chaînes de valeur traditionnelles et exigent des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…). Les plateformes et outils pour le réemploi constituent également un levier de transformation majeur, en particulier pour la filière déconstruction. Par ailleurs, les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité accompagnent les professionnels dans une démarche de lean management et de contrôle qualité continu, vecteurs de productivité et de prévention des risques.Améliorer la sécurité sur les chantiersEnfin, l’amélioration de la sécurité sur les chantiers exige une anticipation des risques en amont ainsi qu’une gestion de ceux-ci au cours des travaux. Pour y parvenir, les EPI connectés et les dispositifs de détection des accidents (capteurs, robots caméra, intelligence artificiels) mobilisent un grand nombre d’acteurs de l’innovation, du fait de leur très fort impact sur la réduction du risque d’accident. En outre, les outils digitaux pour la formation des professionnels, tels que les outils e-learning ou utilisant la réalité virtuelle, permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.Un Observatoire de l’innovation qui s’inscrit dans les missions du CCCA-BTP et de l’OPPBTPAfin de s’adapter aux évolutions majeures qui impactent le secteur (transition écologique, digitalisation…), l’innovation est au coeur des enjeux du BTP. Le CCCA-BTP et l’OPPBTP sont tous deux mobilisés pour accompagner son développement et aider l’ensemble des acteurs à s’en saisir pour en tirer tous les bénéfices. D’une part, le CCCA-BTP, premier acteur de l’apprentissage en France, a pour mission d’anticiper les métiers de demain et l’évolution des compétences pour adapter les parcours de formation et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises de la construction. D’autre part, en tant qu’organisme de branche, l’OPPBTP se positionne comme un moteur pour détecter, accompagner et promouvoir l’innovation au profit de l’ensemble des acteurs du secteur. L’analyse des tendances d’innovation sous l’angle de la santé-sécurité lui permet d’adapter les actions de prévention à mener au plus proche des problématiques émergentes. Dans ce cadre, l’Observatoire des tendances d’innovation du BTP représente un précieux outil de veille pour décrypter les tendances de la filière. Il permet à la fois de mettre en lumière le rôle de la formation dans l’évolution des compétences et d’apprécier les conséquences de l’innovation sur les métiers et les problématiques de sécurité. Sa promotion auprès de tous les acteurs est essentielle pour leur permettre d’évoluer collectivement vers une plus grande performance opérationnelle.Une méthodologie basée sur une étude des acteurs de l’innovation dans le BTPLe CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners ont décidé d’appuyer cet Observatoire sur les 222 start-up recensées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. En effet, celles-ci se développent depuis plusieurs années à un rythme accéléré et leurs champs d’action constituent un précieux révélateur des transformations en cours dans le BTP. L’ensemble des start-up a été regroupé en 41 champs d’innovation. Pour chacun de ces champs d’innovation, l’observatoire détaille les enjeux majeurs et les principaux outils et solutions développés par les innovateurs pour y répondre. La dynamique économique de chaque champ d’innovation a également été mesurée selon trois indicateurs clefs : le nombre de start-up, le chiffre d’affaires cumulé des acteurs et le volume de fonds levés par ceux-ci. Par ailleurs, l’observatoire donne une estimation du potentiel de transformation pour la filière, sur le plan des métiers, de l’impact en matière de prévention, ainsi qu’en termes de besoins nouveaux de formation pour les professionnels.Enfin, les partenaires ont également interrogé plusieurs professionnels représentant des grandes entreprises, entreprises de tailles intermédiaires, fédérations ou organisations représentatives de toute la profession :David Amadon, Directeur technique de la CAPEB Nationale ;Guillaume Bazouin, Responsable start-up et programme intrapreneuriat au sein de Leonard ;Mathieu Boussoussou, Responsable innovations durables au sein d’Eiffage Construction ;Valérie Cassous, Membre du directoire et directrice communication du groupe Cassous ;Jonathan Chemouil, Directeur innovation technique au sein de Demathieu Bard ;Dominique Chevillard, Directeur technique et de la recherche de la FNTP ;Christian Cremona, Directeur technique et R&D au sein de Bouygues Construction ;Isabelle Dubois-Brugger, R&D et Innovation Manager au sein de LafargeHolcim ;Marc Esposito, Directeur du Lab GSE ;Antoine Gibour, Directeur stratégie, marketing et innovation au sein de Léon Grosse ;Claire Guidi, Chargée de mission FFB ;Philippe Robart, Directeur technique de l’OPPBTP.Ces interviews ont largement guidé la structuration de l’observatoire et ont permis de collecter l’avis du marché sur les innovations recensées.Des tendances structurées autour de trois principaux objectifs : la productivité, la qualité et la sécuritéL’étude des 41 champs d’innovation et les échanges avec les entreprises ont permis aux trois partenaires de mettre en évidence trois objectifs majeurs à toutes démarches d’innovation dans le BTP, non exclusifs les uns des autres : atteindre un plus haut niveau de productivité, de qualité et de sécurité. Pour avancer dans chacune de ces directions, les acteurs peuvent mettre en oeuvre différents leviers d’action qui rassemblent plusieurs champs d’innovation complémentaires.Une plus grande productivité des entreprisesL’un des principaux défis pour le secteur du BTP est sa faible productivité. Il s’agit de l’un des seuls secteurs de l’économie dont la productivité n’a pas augmenté ces 20 dernières années, mais a au contraire baissé en Europe. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, industriels, concepteurs, constructeurs, exploitants de bâtiments et d’infrastructures cherchent à réduire leurs coûts pour consolider leurs marges. La productivité est donc le premier objectif majeur qui pousse à innover dans le secteur.L’observatoire fait ressortir six principaux leviers d’action : la maîtrise des coûts du foncier, des matières premières, de la main-d’oeuvre, des frais généraux des entreprises, des coûts d’usage des ouvrages, ainsi que la réduction du poids économique des équipements et de la logistique. Il révèle également que les trois champs d’innovation en faveur d’une plus grande productivité des entreprises les plus dynamiques sur le plan économique sont :✓ Les outils d’édition et de partage du jumeau numérique, qui permettent de partager l’information entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction et d’assurer un suivi continu de l’information sur le cycle de vie d’un ouvrage. Ils s’imposent sur les grands projets de construction depuis plusieurs années et constituent l’un des principaux leviers de la transformation digitale et industrielle du secteur.✓ Les outils digitaux collaboratifs de suivi de chantier. Simples, mobiles et adaptés aux process et méthodes actuelles, ces outils digitaux permettent de digitaliser et d’optimiser le travail du chef ou du directeur de chantier pour assurer un suivi de l’avancement des tâches et partager les informations entre tous les acteurs.✓ Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages, tels que les capteurs IoT ou les plateformes Building Operating Systems. Ces dispositifs permettent d’optimiser les consommations énergétiques, d’organiser une meilleure gestion des déchets, d’assurer un confort aux usagers et de réduire les coûts d’exploitation. Ils ont également un fort potentiel de transformation des métiers du BTP vers des métiers à très haute valeur ajoutée.✓ Par ailleurs, l’observatoire fait ressortir les solutions de construction hors site parmi les champs d’innovation à fort potentiel de transformation des métiers du secteur, puisqu’elles permettent de réaliser 80 % de la production, ce qui développe fortement la productivité.Des ouvrages de meilleure qualitéLe deuxième enjeu majeur pour le secteur est l’amélioration de son niveau global de qualité. Les exigences de la maîtrise d’ouvrage se renforçant dans de nombreux domaines, cette exigence de qualité ne s’évalue plus seulement sur la simple conformité à un cahier des charges fonctionnel, mais aussi sur un nombre croissant de critères de performance (dont l’impact environnemental). Cette qualité s’évalue bien sûr sur l’ouvrage lui-même sur toute sa durée de vie, mais aussi au travers de critères propres aux chantiers (impact sur l’environnement, nuisances…).✓ Les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité apparaissent comme étant à la fois les solutions innovantes les plus dynamiques et parmi les plus transformatrices du secteur. Elles permettent de détecter les erreurs de mise en oeuvre éventuelles, pour les corriger rapidement, afin d’en réduire les coûts et d’assurer que le construit est conforme au conçu.Parmi les champs d’innovation pour une meilleure qualité des ouvrages les plus dynamiques économiquement, on trouve également :✓ Les solutions pour la qualité de l’air : pour améliorer la santé et le confort des occupants, des capteurs IoT, des plateformes d’analyse des données et de simulation de la qualité de l’air se développent. Cette dynamique a par ailleurs été renforcée par le contexte de la crise sanitaire qui a placé cette problématique au coeur des enjeux du bâtiment.✓ Les solutions pour l’usage de nouvelles énergies sur les chantiers tels que les solutions hydrogène, les biocarburants ou l’électrification des engins et matériels, qui permettent de réduire les consommations d’énergie non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.Enfin, les champs d’innovation pour la qualité au plus haut potentiel de transformation du secteur sont :✓ Les solutions favorables à l’emploi du matériaux bois, de plus en plus sollicité du fait de ses atouts écologiques et environnementaux. La construction bois est souvent synonyme de construction industrialisée et bouleverse à ce titre les chaînes de valeur traditionnelles. Le chantier bois exige par ailleurs des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…) pour des acteurs qui historiquement ont une meilleure maîtrise de la construction en béton.✓ Les plateformes et outils pour le réemploi. Le réemploi constitue un challenge important pour les fabricants de matériaux et leurs distributeurs, mais aussi un levier de transformation majeur pour la filière déconstruction, afin de permettre un démontage propre et sélectif des matériaux pouvant être réemployés.Un accroissement de la sécurité sur les chantiersLa sécurité sur les chantiers est un enjeu de progrès continu pour toutes les entreprises du BTP. Le secteur comporte en effet encore de nombreux risques contre lesquels des politiques de prévention, renforcées par l’innovation, peuvent être efficaces. Plusieurs champs d’innovation favorables à la productivité et à la qualité ont aussi un impact positif sur la sécurité. De plus, certains champs d’innovation peuvent être totalement focalisés sur ces enjeux de sécurité. Les deux leviers d’action identifiés pour accroître la sécurité sur les chantiers sont l’anticipation des risques en amont, ainsi que leur gestion pendant les travaux.L’observatoire fait ressortir trois champs d’innovation, qui sont à la fois les plus dynamiques et les plus transformateurs pour le secteur en matière de sécurité :Les EPI connectés : les équipements de protection individuelle sont de plus en plus connectés, afin de renforcer la sécurité des compagnons au-delà des protections dites classiques. Ils permettent, par exemple, d’alerter en cas de situations de danger (fuites de gaz, éboulement, etc.), de réduire les accidents Homme/machine, ou d’effectuer un suivi en temps réel des compagnons.Les dispositifs de détection des accidents : grâce à des outils tels que des capteurs, des robots caméras ou l’intelligence artificielle, de nombreux dispositifs permettent de réduire les accidents sur site en analysant les situations à risque, ou d’intervenir rapidement s’ils ont lieu.Les outils digitaux pour la formation des professionnels : on estime aujourd’hui à 430 000 les besoins annuels en formation initiale et continue. Ces nouveaux outils ont pour objectif de massifier la formation et de la rendre la plus impactante possible au travers de nouvelles méthodes pédagogiques (outils e-learning, formations en réalité virtuelle et augmentée, outils d’ancrage qui cumulent présentiel et digital…). Ils permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.« Innover aujourd’hui dans notre secteur c’est aussi repenser les enjeux de prévention et de sécurité pour en faire des atouts pour la performance des entreprises. C’est aussi intégrer très tôt les besoins de formation et d’évolution de compétences. C’est le sens de notre partenariat avec l’OPPBTP et le CCCA-BTP dans la réalisation de cet observatoire. » Antoine Thuillier, Associé Impulse Partners.« En tant qu’Organisme de prévention des risques du BTP, nous sommes convaincus que la performance des chantiers rime avec prévention et que l’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail. Sachons-nous saisir collectivement de cet observatoire des tendances d’innovation dans le BTP pour faire grandir la performance opérationnelle de nos chantiers et de nos opérateurs. » Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.« Le digital est un facilitateur, un accélérateur. Il est d’une aide précieuse dans le parcours de formation des jeunes et des professionnels qui se forment tout au long de leur vie professionnelle. Mais au-delà de la transformation intrinsèque des métiers, le digital peut être également un facilitateur de l’articulation et de la coordination dans la réalisation des projets : un catalyseur de productivité. Il favorise le décloisonnement entre les métiers, pour gagner en polyvalence et en transversalité et contribue également à une plus grande ouverture entre les sujets (smartcity, bien être, etc.) » Franck Le Nuellec, Directeur Marketing, Développement et Innovation Stratégique de CCCA-BTP.Le rapport complet de l’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP est disponible ici.
Il y a 3 ans et 231 jours

Les découpeuses k770 et k970 d’husqvarna construction france, une sécurité pour l’opérateur sur chantier

Afin de fournir aux utilisateurs la meilleure et la plus sûre expérience de découpe de matériaux durs et abrasifs (blocs béton, murs, …), Husqvarna Construction France lance les nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970. Equipées de la technologie SmartGuard, elles réduisent la probabilité d’accidents ou de blessures graves en cas de rebond. Puissantes, elles sont dotées, en plus, de fonctionnalités qui garantissent une efficacité et des performances optimales. Pour un fonctionnement encore plus sûr Grâce à un carter de protection de disque qui assure un fonctionnement continu et un système de freinage intégré, les découpeuses K 770 et K 970 SmartGuard améliorent la sécurité de l’opérateur lors de la découpe de matériaux (blocs, briques, asphalte, tuyaux, murs, …). En effet, en cas de rebond, le sur-carter se déploie et protège l’utilisateur. La conception du carter a été spécialement pensée pour améliorer la technique de coupe en incitant l’utilisateur à commencer à travailler par la partie basse du disque. En plus de réduire le risque de rebond, elle permet une inspection visuelle et facile de l’état du SmartGuard pour garantir son bon fonctionnement. D’une profondeur de coupe de 125 mm maximum, les découpeuses K 770 (https://bit.ly/HCF_K770) et K 970 (https://bit.ly/HCF_K970) SmartGuard sont adaptées à tout type d’applications y compris dans les espaces confinés. Démarrage aisé, manipulation confortable et fiabilité Légères, compactes et puissantes avec un remarquable rapport poids/puissance (10 kg/3.7 K.w et 11,9 kg/4.8 K.w selon le modèle), les découpeuses K 770 et K 970 SmartGuard offrent un démarrage facile et fiable. Dotées d’un système anti-vibration sur l’ensemble de la machine, elles contribuent à réduire la fatigue, à optimiser le confort et la productivité. A l’image de la célèbre découpeuse K 770, les modèles K 770 et K 970 SmartGuard bénéficient du système semi-automatique SmartTensionTM qui minimise le risque de sous et sur-tension de la courroie. Celui-ci assure également une transmission optimale de la puissance, ainsi qu’une usure minimale et une durée de vie maximale de la courroie. Les découpeuses K 770 et K 970 SmartGuard sont compatibles avec tous les disques diamantés Husqvarna Construction France de 350 mm de diamètre. http://www.husqvarnacp.com/fr
Il y a 3 ans et 258 jours

Macron annonce un plan pour les 3 millions de travailleurs indépendants

"Vous représentez le fil rouge de mon engagement ces dernières années, le mérite, le travail, la prise de risque et la volonté !", a lancé le chef de l'Etat, ovationné par environ 600 membres de l'U2P, principale organisation des indépendants - artisans, commerçants, professions libérales... - à la Maison de la Mutualité."Nous devons réengager la Nation toute entière dans cette culture du travail et du mérite, c'est un combat culturel", a-t-il encore affirmé.Il a annoncé une vingtaine de mesures, à commencer par la protection du patrimoine personnel des indépendants qui "sera insaisissable" en cas de défaillance. "Seuls les éléments indispensables à l'activité professionnelle pourront être saisis", a-t-il précisé, alors qu'actuellement seule la résidence principale est protégée en cas de coup dur professionnel."C'est le point le plus important, c'était une demande ancestrale", a réagi auprès de l'AFP Dominique Métayer, président de l'U2P."Depuis 27 ans et la loi Madelin, il n'y avait pas eu de texte dédié à tous les travailleurs indépendants, ce plan est donc une étape historique", a-t-il mis en avant, jugeant que les "messages" délivrés par le chef de l'Etat montrent "une prise en considération des besoins spécifiques" de ces travailleurs, même s'il dit encore attendre "les détails précis" des mesures annoncées.Pour mieux remplir une promesse de campagne, M. Macron a également annoncé que tous les indépendants qui cesseront leur activité pourront toucher l'assurance chômage, une fois tous les cinq ans, afin de faciliter l'accès à ce dispositif aux critères "trop restrictifs".Il ne sera plus nécessaire d'être passé par une liquidation ou un redressement et le critère de revenu sera assoupli, a-t-il dit. Le dispositif mis en place en novembre 2019 n'a été utilisé que par un millier de personnes."Angles morts""Les conditions posées ont été si contraignantes que c'étaient des gens très très motivés qui sont allés chercher la réforme", a reconnu le président de la République.De fait, sur les 2.396 demandes effectuées auprès de Pôle Emploi jusqu'à aujourd'hui, 59% avaient été rejetées, notamment car les demandeurs ne remplissaient pas les conditions d'éligibilité concernant le seuil imposé de revenu d'activité minimal de 10.000 euros par an en moyenne sur les deux dernières années.Autres mesures annoncées, des aides pour les assurances facultatives contre les accidents du travail et maladies professionnelles, un doublement du crédit d'impôt pour la formation des dirigeants des entreprises de moins de dix salariés, et des allègements fiscaux pour la transmission en cas de départ à la retraite.Sur ce dernier point de la transmission de sociétés, M. Métayer a tenu à préciser que "seulement 5% des petites entreprises sont transmises, les autres disparaissent. Car cela coûte moins cher de créer une entreprise ex-nihilo"."Souvent, vous avez eu le sentiment d'être les angles morts, les abandonnés des politiques publiques", a encore lancé le président de la République avant de clore son discours.Il a défendu au passage la mise en oeuvre de l'assurance chômage, prévue en octobre. "Il faut s'assurer qu'il n'est jamais plus rentable de ne pas travailler que de travailler", a dit M. Macron, recueillant une salve d'applaudissements des petits entrepreneurs.Les mesures annoncées en faveur des indépendants seront applicables dès janvier 2022 et mises en oeuvre via trois textes: un projet de loi dédié, le projet de loi de finances et le projet de loi du financement de la sécurité sociale.
Il y a 3 ans et 270 jours

Chassés par le dumping immobilier en Argentine des cabiais sèment la zizanie dans les beaux quartiers

Leur prolifération alimente un ardent débat en Argentine sur la protection de l'environnement et les inégalités dans le pays où 42% de la population est considérée comme pauvre.Véritable ville "fermée" avec ses maisons individuelles toutes équipées d'une piscine, ses complexes sportifs, ses lieux de culte et ses écoles, Nordelta vante d'offrir "la tranquillité de la nature et le confort de la ville" à ses riches habitants en quête de sécurité et d'homogénéité sociale, avec ses quartiers segmentés et ses vigiles privés.Construit il y a 20 ans, Nordelta a été érigé sur les zones marécageuses à l'embouchure du fleuve Parana qui se jette dans le Rio de la Plata au nord de Buenos Aires.Le complexe s'étend aujourd'hui sur 1.600 hectares où pataugeaient paisiblement autrefois des familles de cabiais, ces cochons d'eau également appelés capybara (Hydrochoerus hydrochaeris), le plus grand rongeur du monde qui peut peser jusqu'à 80 kilos."Vivre avec eux""Les capybaras ont toujours été là. On en voyait quelques-uns de temps en temps. Mais il y a trois ou quatre mois, ils (les promoteurs immobilier) se sont attaqués à leur dernier refuge entraînant la débandade", explique à l'AFP Perla Paggi, une voisine de Nordelta qui plaide pour la préservation de ces mammifères herbivores.Le défrichage de l'unique terrain vierge restant pour construire une clinique privée a délogé des centaines de familles qui ont envahi les quartiers chics."Nous devons apprendre à vivre avec eux, ce ne sont pas des animaux agressifs. Ils sont sans défense, on les enferme, on les prive de leur habitat et maintenant on se plaint parce qu'ils nous envahissent", souffle Mme Paggi qui plaide pour la mise en place d'une "réserve de 20 ou 30 hectares pour maintenir la diversité"."Nordelta était une zone humide très riche qui n'aurait jamais dû être touchée. Mais maintenant que le mal est fait, les voisins doivent parvenir à un certain niveau de coexistence avec les capybaras", renchérit le biologiste Sebastian di Martino, directeur de la conservation à la Fondation Rewilding Argentina."Mais ce n'est pas si simple", prévient-il, estimant que la création d'une réserve ne sera pas suffisante pour contenir la population en expansion, une femelle pouvant faire une portée de six petits chaque année."Il faut les tenir éloignés des enfants et des animaux domestiques. Et il faudra trouver un moyen de réguler leur population, peut-être en les déplaçant vers d'autres endroits", explique M. Di Martino.Selfies et mèmesDans l'attente d'une solution, les cabiais sont devenus une attraction photographique à Nordelta et un sujet de conversation en Argentine.Les réseaux sociaux regorgent de selfies et mèmes, certains saluant une nouvelle "guerre des classes" avec les cabiais venus récupérer leurs terres usurpées par les riches habitants de Nordelta.Un photomontage d'un cabiais lisant "Le Capital" de Karl Marx a été largement partagé autour du mot-dièse "#carpinchosvsChetos" (les cabiais contre les bourgeois, ndlr).Les habitants de Nordelta publient eux des vidéos d'accidents de la circulation causés par les cabiais traversant dangereusement les routes, des photos de poubelles renversées ou même d'un chien apparemment mordu par l'animal semi-aquatique.La prolifération des cabiais n'est pas une problématique propre à Nordelta mais également pour "de nombreuses régions du pays, urbanisées ou pas", note le biologiste.Sebastian di Martino pointe "l'altération et la dégradation des écosystèmes" qui ont "fait disparaître beaucoup d'espèces qui étaient leurs prédateurs naturels".Le cabiais est un mets de choix pour les jaguars, pumas, renards, chiens et chats sauvages, mais leur population est quasiment éteinte en Argentine."Sans prédateur qui régule sa population et génère également de la peur", le cabiai "ne se cache plus et passe toute la journée à manger", note-t-il.Un renversement de tendance pour cette espèce qui il y a 20 ans était menacée par la chasse intensive."Leurs peaux étaient très prisées pour la fourrure... mais cette mode est passée", explique M. Di Martino.
Il y a 3 ans et 273 jours

Amiante : le Fiva rejette le projet gouvernemental de fusion avec l'Oniam

Réuni ce mardi 31 août en conseil d'administration extraordinaire, le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) a exprimé sa « totale opposition » au projet de fusion avec l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam). Un camouflet pour le gouvernement.
Il y a 3 ans et 279 jours

Amiante : ce projet de fusion qui inquiète...

Souhaité par le gouvernement, le rapprochement entre le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) est contesté par l'association qui défend les victimes de l'amiante.
Il y a 3 ans et 302 jours

Comment réussir les travaux d’installation électrique?

L’électricité fait partie des aménagements essentiels dans un projet de construction, notamment pour assurer votre confort au quotidien. Par conséquent, les travaux d’installation électrique restent une étape incontournable dans la réalisation de tout type de bâtiment, que ce soit professionnel ou particulier. En effet, ce dispositif risque de provoquer des dangers lorsque son déploiement ne respecte pas les normes. Le cas échéant, vous serez dans l’obligation de refaire des remises en conformité qui peuvent s’avérer assez onéreuses. C’est la raison pour laquelle, il est recommandé de faire appel à un électricien professionnel pour écarter tous les risques. Travaux d’installation électrique : les précautions essentielles Il est important de noter que la loi est devenue de plus en plus pointue sur les travaux d’installation électrique. En effet, il a été constaté que des malfaçons dans ce domaine ont causé de fréquents accidents domestiques. C’est la raison pour laquelle il est primordial de faire appel à un électricien, car les préventions à prendre pour la sécurisation des lieux changent en fonction de sa configuration. Grâce à ses compétences, ce professionnel saura considérer les différents éléments indispensables, afin de paramétrer votre réseau de distribution selon vos besoins. De la même manière, il ne manquera pas de prévoir le futur développement de votre installation. Pour ce faire, il mettra en place un système simple à manipuler pour réussir à l’adapter facilement à l’évolution de votre construction. Autrement dit, ces interventions sont personnalisées en fonction des spécificités de chaque bâtiment. Travaux d’installation électrique : les normes à respecter Les travaux d’installation électrique doivent suivre des normes, à l’instar des projets de construction ou de rénovation. De ce fait, recourir au service d’un bricoleur amateur peut avoir de lourdes conséquences sur la qualité de votre dispositif. Ainsi, il est plus que recommandé de faire appel à un électricien qui maitrise parfaitement les règles en vigueur. Il s’agit entre autres de la norme NCF-15-100 qui a subi récemment des modifications en particulier par rapport au tableau électrique. En effet, ses composants et son mode fonctionnement ont complètement évolué. Pareillement, avec les changements climatiques et les dégradations de l’environnement, l’État est en train de mettre en place des mesures plus écologiques. Dans cette optique, pour encourager les particuliers à s’investir dans cette lutte contre le gaspillage de l’énergie, des aides financières ont été déployées. Cependant, pour être éligible, vous devez remplir certaines conditions et suivre les formalités indispensables. A savoir, l’engagement d’un professionnel qui vous offrira également l’opportunité de bénéficier de ses précieux conseils sur le choix des matériels selon les critères exigés. Pour ce faire, il connait effectivement toutes les marques disponibles sur le marché et qui proposent des produits d’excellente qualité, tout en restant économiques et écologiques. Pour résumer, avec l’évolution de la technologie, les nouveaux dispositifs en travaux d’installation électrique sont beaucoup plus efficaces, afin d’éviter les risques d’accident. Autrement, l’État incite les particuliers à remplacer leurs anciens circuits qui représentent un gouffre en matière de consommation. Ainsi, vous aurez l’avantage de réaliser une économie non négligeable, tout en contribuant la réduction de votre gaspillage en énergie. Dans cette optique, la meilleure solution est de faire appel à un électricien confirmé.