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Il y a 4 ans et 313 jours

Cet été, les français vont rénover leurs habitats

Si certains partent déjà se faire dorer la pilule au soleil, d'autres ont décidé de profiter des vacances pour rénover leurs habitations. Le portail ProntoPro s'est intéressé à cette tendance, en analysant la manière dont les français préparent leurs travaux estivaux. Via son Observatoire ProntoTrends, ce top 5 des services les plus demandés nous renseigne sur leurs priorités.Selon les régions, arrivent en tête l'aménagement du jardin, le paysagisme, l'installation de stores, d’une piscine, de panneaux solaires ou d'une terrasse. Force est de constater que les français souhaitent profiter de leur espace extérieur (lorsqu'ils en possèdent un). Les cours de jardinage ont même remplacé les demandes de coach sportif cette année, c'est dire l'impact du confinement. Après plusieurs mois de restrictions, les français privilégient clairement les activités extérieures cet été.D'après une étude réalisée par Cofidis mi-juin, le budget moyen envisagé par les Français pour leurs travaux de rénovation est de 9 550€. Et plus de la moitié de ce budget est dédié à l'entretien extérieur, avec 61% des demandes on peut raisonnablement parler d'une vague verte ! Au niveau régional, c'est en Corse que les français dépensent le plus pour leur espace extérieur et en Ile-de-France qu'ils dépensent le moins, sans surprise. Quant à l'aménagement intérieur, c'est en région PACA que les français y dédient la plus grande partie de leur budget avec 22% de leurs dépenses.Détails des services les plus demandés cet été en FranceInstaller un dispositif anti-moustique caracole en tête avec 29% des demandes, puis se classe la climatisation avec 23% des demandes. Viennent ensuite la peinture (17%) et la réparation de volets (10%). Notons qu'en Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand-Est et Occitanie, la demande d'installation de climatisation dépasse celle des moustiquaires. Sinon en Occitanie comme en Corse, une approche éco-durable favorable aux économies d'énergie orientent la plupart des demandes vers l'installation de panneaux solaires.En dehors de la rénovation, quelles sont les autres activités préférées des français pendant leurs temps libres cet été ? Les cours de jardinage, de cuisine, les coachs sportifs et les leçons d'anglais dominent toujours le classement des professionnels les plus recherchés dans la catégorie « bien-être & les loisirs ». Cependant en 2020, on observe une nette poussée des demandes pour les cours de jardinage. Le confinement aura fait naître de nouvelles vocations. Les français souhaitent apprendre à entretenir leur jardin, une manière de s'occuper de leur habitation, en profitant de l'extérieur.Le rapport complet se trouve ici
Il y a 4 ans et 313 jours

Laure Prouvost : Le bleu lui va si bien…

[©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Depuis le week-end du 13 juin, les visiteurs du musée toulousain des Abattoirs peuvent à nouveau découvrir l’exposition de Laure Prouvost “Deep See Blue Surrounding You”/“Vois ce bleu profond te fondre L’artiste conceptuelle Laure Prouvost, 42 ans. [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] En effet, jusqu’au 20 septembre prochain, première étape de la tournée de l’exposition de Laure Prouvost au Pavillon français, présentée à la 58e Biennale de Venise (printemps 2019). Qui est accueillie au Frac Occitanie – Les Abattoirs de Toulouse. Cette installation se veut une exposition immersive et onirique. Sous forme de film, c’est un voyage initiatique, une joyeuse épopée tournée lors d’un road-trip à travers la France. De la banlieue parisienne au Nord de la France, du Palais du Facteur Cheval à la mer Méditerranée, jusqu’à Venise. Les dialogues sont portés par l’interprétation d’une douzaine de comédiens d’horizons et d’âges divers. Chacun d’entre eux possède des talents bien à lui : magie, danse, musique… Pendant le tournage, cette troupe a constitué une sorte de cirque ambulant. Ce film est basé sur un script co-écrit par Laure Prouvost et divers contributeurs. En français et en anglais, avec des passages en italien, en arabe ou en néerlandais. Une installation sculpturale in situ en béton, adaptée aux espaces d’exposition des Abattoirs, vient enrichir et développer leurs propos. Ceci, avec des procédés propres à l’artiste comme des objets vestiges du film : du béton, de la résine, de la terre, du verre…  [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice des Abattoirs. [©Boris Conte] « C’est un film qui raconte la vie d’aujourd’hui. L’identité, l’errance… L’installation qui le nourrit voit trois fauteuils en forme de sculpture se dresser face à la projection sur les murs des Abattoirs. Ce sont des œuvres qui vont avec le film. Ces sculptures maniérées ont été mises en œuvre en béton. Les spectateurs peuvent s’y asseoir. Dans ce même matériau, elle a écrit quelques mots comme sur des stèles romaines. Le béton fait partie de son univers, de sa vie, de ce qu’elle filme », indique Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice du musée. L’installation de Laure Prouvost étonne. L’artiste mêle technologies modernes, comme la vidéo, et savoir-faire traditionnels – béton, céramique, tapisserie… Tout en ayant un goût prononcé pour le loufoque. Une imagination débordante qui interpelle.  Deuxième étape de l’installation prévue au LaM de Villeneuve-d’Ascq, du 15 octobre 2020 au 17 janvier 2021.  Retrouvez l’univers de Laure Prouvost aux Abattoirs.
Il y a 4 ans et 322 jours

Building Beautiful

Qu’est-ce qui fait la belle architecture anglaise ? Lisez en intégralité l’édito d’Emmanuelle Borne, rédactrice en ...En savoir plus Cet article Building Beautiful est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 335 jours

Dossier : 5 intérieurs colorés inspirants

Des intérieurs se démarquent par l’omniprésence de la couleur, qui leur confère du caractère. Voici cinq intérieurs colorés qui nous font rêver. L’Appartement Batignolles d’Atelier SteveCet appartement parisien de 65 mètres carrés a été entièrement revisité par l’équipe d’Atelier Steve à la demande des nouveaux propriétaires. La décoration datée, les papiers peints vétustes et la logique spatiale dépassée de l’ancien logement font désormais place à un intérieur coloré et lumineux, où il fait bon vivre. Une rénovation avec du cachet qui transforme l’intérieur poussiéreux de ce logement typiquement parisien en un petit bijou contemporain. . La White Rabbit House de Gundry + DuckerSituée dans le quartier de Canonbury d’Islington (Royaume Uni), caractérisé par une large présence de demeures néo-géorgiennes, une bâtisse des années 1970 sort du lot. Réhabilitée par le Studio d’architecture Gundry & Ducker, la maison aux mille teintes de vert et de terrazzo se démarque dans un paysage typiquement anglais. . La Meunière de Belval-ParquetUne vieille demeure achetée par un couple à Noisy-le-Sec retrouve sa splendeur d'antan grâce à la mise en œuvre d'un projet de rénovation minutieux. Les architectes Belval-Parquet ont conservé la source authentique de cette ancienne meunière en y ajoutant une touche contemporaine par la couleur. . L’Appartement new-yorkais de Reutov DesignSitué au sud de Manhattan (New York), un deux pièces de 55 mètres carrés subit un traitement haut en couleur ! Lassés de vivre dans un foyer aussi gris que l'environnement urbain dans lequel il s'inscrit, ses propriétaires ont donné une seule directive au studio russe Reutov Design : modifier sans concession leur espace vital à condition de ne pas utiliser le blanc. Une contrainte qui n'a, semble-t-il, pas suffit à réfréner la créativité de Dmitry Reutov, fondateur de l'agence éponyme en charge de cette mission. . Yojigen Poketto d’eliiÀ Madrid (Espagne), l'agence elii livre la rénovation d'un studio de 34 mètres carrés. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique, Yojigen Poketto, littéralement « poche en quatre dimensions » en japonais. S'il est un pays familier d'une pression foncière galopante et des petites surfaces habitables associées, c'est bien le Japon. Une influence typologique et stylistique plus que palpable dans ce projet madrilène, de par une épure du dessin, des couleurs pastel et des beaux matériaux.La Rédaction
Il y a 4 ans et 338 jours

La SNCF signe un contrat avec RES pour la fourniture d’électricité renouvelable

SNCF Énergie (filiale de SNCF Voyageurs) a signé cet engagement portant sur une capacité installée de 40 mégawatts sur 15 à 20 ans, ont indiqué les entreprises dans un communiqué commun.Le contrat doit représenter "environ 2% de la consommation d'électricité nécessaire à la circulation de l'ensemble des trains de SNCF Voyageurs"."Ce contrat permet la construction et l'exploitation de centrales solaires à partir de 2021, qui seront liées directement à SNCF Énergie pour ses besoins directs", expliquent les partenaires.D'une puissance totale de 40 MWc (mégawatts crête), elles seront situés dans les Alpes de Haute-Provence.L'an dernier, la SNCF avait déjà signé un contrat de ce type avec le producteur Voltalia, pour une puissance de 143 MW. C'était alors une annonce d'une ampleur inédite en France.Ce type de contrat de gré à gré, négocié sur le long terme par les entreprises avec les producteurs, est connu sous son nom anglais de "corporate PPA" (pour "power purchase agreement"). Généralement fondé sur les énergies renouvelables, il est très répandu aux États-Unis et se développe peu à peu en France.SNCF Voyageurs indique par ailleurs son souhait de signer d'autres contrats de ce type pour atteindre son objectif: 40 à 50% d'énergies renouvelables dans son mix de consommation d'électricité pour la traction des trains à l'horizon 2025.
Il y a 5 ans et 14 jours

Dolomites de Design Parquet : un parquet à l’aspect brut structuré pour une décoration au style industriel

Avec sa surface très structurée et son aspect brut, le nouveau parquet semi-massif en chêne DOLOMITES de DESIGN PARQUET, fabricant français, constitue un revêtement de choix pour offrir chaleur et naturel à tous les espaces privilégiant le style industriel. Doté d’une très bonne résistance aux passages intenses, DOLOMITES convient tout particulièrement aux secteurs résidentiel (pièces de vie) et tertiaire (commerces, restaurants, …). DOLOMITES, le charme du bois dans toutes ses expressions Dernier né de la Collection Loft Mountains de DESIGN PARQUET, DOLOMITES, dont le nom évoque la couleur claire de la célèbre chaîne montagneuse italienne, est un parquet semi-massif Loft Pro en chêne sur contreplaqué bouleau. Il bénéficie ainsi d’une grande stabilité et d’une résistance aux passages intenses grâce à sa structure multicouches en plis croisés. DOLOMITES offre le charme du naturel à tous les espaces privilégiant l’esprit industriel : lames à l’aspect fortement structuré, nœuds sans limite de nombre et de taille, aubier léger et variations de couleur. La finition incolore laisse apparaître l’aspect naturel du chêne pour un effet brut réussi qui se marie parfaitement à tous les éléments de la décoration de style « factory ». La teinte claire du parquet DOLOMITES et les grandes longueurs des lames (jusqu’à 2200 mm) permettant une pose à l’anglaise apportent luminosité et sensation de grandeur à la pièce. Esthétiques, les chanfreins à bords ronds participent à la mise en valeur de l’ensemble tout en facilitant la pose du parquet. Entretien aisé Après la pose du parquet semi-massif en chêne DOLOMITES, DESIGN PARQUET conseille d’appliquer deux couches de Rénovateur R+ (Design Parquet) afin d’assurer la protection des chants du parquet et de renouveler l’opération une à deux fois par an. L’entretien régulier s’effectue à l’aide d’un aspirateur, d’un balai ou d’un chiffon de laine. http://www.designparquet.fr
Il y a 5 ans et 29 jours

Rencontre avec : Ronan Bouroullec

À l’occasion de l’exposition « Design, Escales bretonnes », la rédaction de Muuuz a eu la chance de rencontrer Ronan Bouroullec (né 1976), designer breton célèbre, qui travaille depuis plus de vingt ans avec son frère cadet Erwan Bouroullec. Muuuz : Quelle est l’influence exerce votre Bretagne natale sur vos créations ?Ronan Bouroullec : La question des influences est toujours très compliquée. L’imaginaire est le résultat de beaucoup de choses, de ma jeunesse, de mes rencontres, de mes voyages… Je suis profondément attaché à la Bretagne, qui est un territoire que j’adore. J’y suis presque malgré moi extrêmement lié. J’ai besoin souvent de venir tout le temps, ça me manque beaucoup. L’influence exacte est difficile à définir. Il y a peut-être un contexte familial rural dans lequel il y a une certaine simplicité, une évidence, un rapport aux choses presque pratique. Il y a un imaginaire qui serait à la fois de simplicité et de relation avec nature. Il est très difficile, objet après objet, de retrouver exactement ce qui fait la mémoire d’une réflexion. Le travail du design est un travail long. Il ne suffit pas d’avoir une idée. C’est plus complexe que cela. La dimension organique de vos objets est-elle inspirée par les paysages dans lesquels vous avez grandi ? Aujourd’hui, on est dans un monde où les références sont probablement plus internationales. Je me sens beaucoup plus proche de designers japonais, anglais, ou scandinaves, que de designers français. Je ne sais pas très bien d’où cela vient. Ce que j’aime particulièrement dans les paysages, c’est la relation des choses entre elles. Le lien organique des choses entre elles me fascine particulièrement. C’est ce que j’aime dans l’architecture et dans les objets. Il est probable que l’environnement dans lequel j’ai grandi m’inspire, mais je suis toujours très prudent avec la notion d’inspiration. Les sources ne sont pas toujours aussi si évidentes. Je viens d’un monde où il n’y avait pas internet. Je pense qu’un certain imaginaire a eu lieu avant, mais je suis fasciné parce que les images diffusées sur internet. C’est une source d’inspiration qui importe pour moi. J’ai la chance de voyager énormément, donc de voir des cultures différentes. Je suis inspirée par le Japon, par l’Italie également. L’Italie nous a fait connaître très jeunes dans le secteur du design. Le travail d’une couturière dans un atelier à Milan, par exemple, me passionne. Le design est une discipline de contexte, et pas seulement une discipline d’idées. Le design est une discipline qui demande à trouver des réponses justes dans des contextes particuliers. Notre travail est très vaste, car il va d’une télévision pour Samsung à une collaboration avec des maîtres artisans japonais. Ces projets variés ne s’abordent pas de la même manière. L’empathie est une qualité importante pour un designer. Il faut comprendre au mieux les artisans et la manière dont ils travaillent. Chaque projet a vraiment son histoire. Ma frayeur est de me répéter. Quand on réfléchit à un nouveau projet, c’est toujours l’occasion de se remettre en question.Quel rapport entretenez-vous avec l’artisanat ? Je suis un créateur, mais je préfère travailler avec des spécialistes et privilégier le savoir-faire exact. En tant que designer, je suis un généraliste. J’adore passer du temps avec des couturières pour comprendre comment simplifier le geste, comment cette couture serait plus facile à passer, ou comment le détail devient extraordinaire. Aller visiter un atelier et voir le prototype, c’est le moment où les choses se révèlent. À chaque fois, il y a énormément de paramètres à prendre en compte dans un projet. Un objet « juste » est une synthèse de différents enjeux. Quels matériaux utiliser ? Quel recyclage privilégier ? Quel langage choisir ? Les questions de l’écologie et de la durabilité se posent aussi. Selon les projets, il y a une manière de considérer et d’anticiper les enjeux. Comment envisagez-vous de créer en duo ? Créer en duo, cela existe depuis très longtemps, dans la musique, dans le cinéma… Je n’envisage pas de créer en duo, je le fais. Avec Erwan, nous travaillons depuis plus de vingt ans ensemble. J’ai eu la chance d’avoir du succès très jeune, mais désargenté. Erwan est venu m’aider. Il était déjà précurseur d’une connaissance numérique tout à fait exceptionnelle à l’époque, ce qui a beaucoup fait évoluer notre méthodologie de travail et notre manière de penser. Après quelques années, on a commencé à signer ensemble. On a eu la même table de travail pendant longtemps, puis deux tables séparées. Aujourd’hui, on a chacun notre place, mais on discute quotidiennement pour trouver des solutions à deux. Comment définiriez-vous le dialogue qui s’instaure entre votre créativité et celle de votre frère ? Il n’y a pas de règles. La créativité peut se construire très simplement, et parfois non. Quand nous ne sommes pas d’accord, nous ne cherchons pas le compris. Il est toujours question de faire le meilleur projet possible. Le dialogue se fait entre Erwan et moi, mais aussi entre nous et des assistants, des artisans ou des entreprises. Quel projet rêvez-vous de réaliser ? Il n’y a pas de hiérarchie dans les projets réalisés. J’aime beaucoup les objets génériques simples, que l’on trouve à la terrasse d’un café, comme une table bien faite, une chaise empilable délicate. J’adore le quotidien. Tout m’intéresse, des petites considérations aux projets les plus vastes. L’urbanisme m’intéresse de plus en plus parce que c’est une manière de s’adresser à un public plus large. Quelles sont vos actualités ? Nous travaillons sur de nombreux projets. Des projets numériques en Corée, une invitation du ministère de la culture japonais pour développer des projets singuliers au Japon, des nouveaux aménagements urbains, notamment à Paris avec la Fondation Pinault pour laquelle nous réalisons l’ensemble des objets que l’on y trouvera. Pour en savoir plus, visitez le site de Ronan et Erwan Bouroullec. Photographies : © Studio Bouroullec Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 34 jours

Façade anglaise en bois brûlé Kebony

La délicate patine flambée apportée au bois Kebony prépatiné s’accorde harmonieusement avec l’esprit contemporain de cette maison individuelle située dans le nord de Londres, signée par le bureau d’architecture Claridge Architects. Les lames de « Hijo Ni Mirikiteki Na », réalisées par la société Shou Sugi Ban, sont posées en diagonale et apportent au bâtiment une palette de tons gris qui complètent le caractère suburbain des jardins environnants.Le nom de la société Shou Sugi Ban reprend un terme japonais se traduisant par « planche de cèdre brûlé ». Cette entreprise basée au Royaume-Uni fabrique du bois en utilisant la technique ancienne de bois brûlé, brossé ou pré-patiné, et travaille avec le bois Kebony pour offrir un produit d’apparence unique et intrigante. Développée en Norvège, la technologie brevetée Kebony est un procédé respectueux de l’environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent de façon permanente les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Le bois Kebony est ainsi le matériau idéal pour ce processus de bois brûlé, car il développe une surface intéressante ainsi qu’une teinte noire profonde, tout en conservant sa durabilité reconnue.M. Karl Harrison, fondateur de la société Shou Sugi Ban, commente son choix en ces termes : « Kebony est l’un des types de bois les plus durables sur lesquels nous travaillons – pour notre plus grand plaisir. L’effet “brûlé” met en évidence le grain du bois. La réaction de nos clients a été enthousiaste. Nous nous réjouissons d’avance de proposer dans l’avenir d’autres projets faisant appel à Kebony. »* Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 5 ans et 39 jours

Une maison semi-enterrée et classée au coeur du Yorkshire anglais

L’architecte Arthur Quarmby a construit cette maison semi-enterrée en Angleterre il y a 41 ans et elle est l’une des plus originales du pays. Désignée sous le nom de « Underhill », elle est située au cœur de la campagne du West Yorkshire et offre une vue imprenable sur les Pennines et la vallée de la Haute-Holme. […]
Il y a 5 ans et 61 jours

Gundry + Ducker : White Rabbit House

Située dans le quartier de Canonbury d’Islington (Royaume Uni), caractérisé par une large présence de demeures néo-géorgiennes, une bâtisse des années 1970 sort du lot. Réhabilitée par le Studio d’architecture Gundry & Ducker, la maison aux mille teintes de vert et de terrazzo se démarque dans un paysage typiquement anglais. Longtemps, l’architecture géorgienne a été une source d’inspiration pour les maîtres d’oeuvre. Proportions équilibrés, lignes épurées et fenêtres majestueuses, le style s’invite ici dans un foyer standard d’après-guerre, dans une version colorée. « Nous voulions un intérieur ludique, accueillant l'inattendu, avec des changements d'échelle, de hauteur et d'atmosphère. » précise d’ailleurs Christian Ducker, architecte en charge de la rénovation. L’ensemble s’organise autour d’un escalier qui se courbe en porte-à-faux. En forme de pilule, cette pièce maîtresse prend place dans un espace à triple hauteur et dessert les chambres du niveau supérieur. Une réinterprétation contemporaine des séries de marches géorgiennes. Mais la force du projet réside dans une déclinaison infinie du vert. Pâle en revêtement dans le couloir, ou plus foncé sur du mobilier de cuisine, cette utilisation de la couleur offre une alternative ludique et unique au design résidentiel. Un jeu de nuances réveillé par des sols en marbre et du terrazzo sur les sols et la présence d’arches qui soulignent les belles hauteurs de la demeure. Couleur pistache ou absinthe, voici un projet qui se met au vert ! Pour en savoir plus, visitez le site de Gundry + Ducker Photographies : Andrew Meredith Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 85 jours

A Liverpool, le "pub des Beatles" classé monument historique de premier plan

C'est une institution de Liverpool où adoraient se réunir les Beatles: le Philharmonic Dining Rooms est devenu il y a quelques jours le premier pub anglais de l'époque victorienne à être classé monument historique de première catégorie.
Il y a 5 ans et 94 jours

[vidéo] A 77 ans elle vit heureuse en tiny house dans l’Oregon

C’est l’histoire de Penny, une femme de 77 ans qui a vendu la moitié de ses affaires pour se simplifier la vie dans une petite maison sur roues avec une chambre en rez-de-chaussée. Vidéo en anglais. Il est possible de mettre le sous-titrage en français sur le site YouTube. Penny vit dans une petite communauté […]
Il y a 5 ans et 97 jours

Forum bois construction 2020 : le Grand Palais se pare de bois

Il y a deux ans, Karl Lagerfeld faisait entrer une forêt théâtrale à l’intérieur du Grand Palais à l’occasion du défilé Chanel. Cette année, c’est l’agence Nvbcom, organisateur délégué du Forum Bois Construction, qui y fait entrer des aménagements en bois à l’occasion de la 10e édition de l’événement. Un amphithéâtre éphémère 100 % bois, démontable et réutilisable accueillera les conférences des Ateliers A et les plénières. Imaginée par l’architecte franco-anglais Steven Ware (agence Art & Build Architect), cette structure mettra en œuvre des parois cintrées en CLT de Douglas (Piveteaubois). Le matériel d’exposition a été conçu en bois feuillu français par les jeunes architectes de l’ENSA Paris-Belleville sous la houlette de Ludovik Bost, et réalisé dans l’atelier de l’école. Les stands seront délimités par des cadres en hêtre (Manubois, groupe Lefebvre) habillés de panneaux en contreplaqué de peuplier (Drouin). Les stands seront réutilisés désormais à l’occasion des Forums qui se dérouleront les prochaines années en France, en commençant par le rendez-vous de 2021 à Nancy et Épinal. Un événement en mode zéro déchet ! Forum International Bois Construction Grand Palais, Paris, du 14 au 16 avril 2020 Renseignements et inscriptions : www.forum-boisconstruction.com © Image à la Une : Art & Build Architect
Il y a 5 ans et 110 jours

Espace libre : Rampe à Creil

Comment relier un quartier isolé au centre ville ? C’est la question que les acteurs de la ville de Creil (60) ont posé aux équipes de l’agence Espace Libre, paysagistes et urbanistes, qui proposent une solution d’aménagement mettant spectaculairement le paysage en scène. Retour sur un projet à la fois discret et remarquable. « L’originalité de cette opération tient à une maitrise d’ouvrage déterminée qui a décidé de relier un quartier isolé du centre-ville par l’inscription d’une rampe urbaine au travers d’un coteau boisé ». C’est en ces mots que Maxime Saïsse, paysagiste fondateur de l’atelier, décrit le projet de la Rampe à Creil. La ville de Creil est caractérisée par un contexte urbain d’après-guerre. Alors que le centre-ville continue de vivre, un quartier dense s’est développé sur les hauteurs de la commune, délaissant la colline boisée scindant les deux parties de la municipalité. Une rupture nette que seul un escalier monumental permettait alors de contrer. La mission d’Espace Libre résidait donc en la création d’un parcours plus doux reliant les différents quartiers de Creil, en tenant compte cette fois-ci des normes handicap. La réflexion s’est axée autour de la restauration écologique du parc, et des études approfondies du site, de ses potentialités et du sol ont été réalisées dans le but de limiter l’impact environnemental de la construction.Il s’agit ici de bâtir pour valoriser la nature. Les maîtres d’œuvre misent donc sur une implantation discrète, faisant des contraintes du terrain une force. Pour rattraper un littoral plat, indispensable à l’usage de personnes à mobilité réduite, une passerelle placée en bas du chemin débute le parcours qui s’élève à la cime des arbres et traverse un parc anglais. Un belvédère en haut du pont à la structure en acier et au cadre en chêne et mélèze offre alors un point de vue d’exception sur l’Oise et le reste de la ville. Il s’agit de la première étape d’un parcours de 1,2 kilomètres de long qui en comprend cinq autres : les clairières Laversine, le belvédère du carrefour, le carrefour, la place du randonneur et la rampe. La nuit, des illuminations élégantes et subtiles subliment le chemin et ajoutent une touche de magie à la balade. Un projet à la sobriété poétique. Pour en savoir plus, visitez le site d'Espace Libre Photographies : Julien Falsimagne Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 132 jours

Quand l'usine est sur le chantier

Le constructeur anglais Mace a développé un concept innovant pour la construction de tours : la Jump Factory ou Rising Factory. L'usine, délocalisée sur site, s'élève au fur et à mesure du chantier.
Il y a 5 ans et 132 jours

Kebony®, la nouvelle essence de bois durable

À Dorking, dans le Surrey anglais, le cabinet d'architecture Lees Munday Architectes transforme une maison traditionnelle du XXe siècle en maison familiale contemporaine accueillante et durable à l'aide du bois Kebony®.
Il y a 5 ans et 192 jours

[vidéo] Une maison anglaise réalisée à partir de blocs de liège sans colle ni mortier

Axé sur ce qui est solide, simple et durable, le projet réalisé à Windsor & Eton, en Angleterre par Matthew Barnett Howland, constitue une réponse inventive aux complexités et aux conventions de la construction de maisons modernes. Au lieu de l’enveloppe de bâtiment en couches, généralement complexe, qui incorpore une gamme de matériaux de construction, de […]
Il y a 5 ans et 209 jours

Mission d’étude Congrès Innsbruck 2019

La 25e édition du Forum Bois IHF – anciennement Forum Garmisch-Partenkirchen – devenu Forum Innsbruck se tiendra du 04 au 06 décembre 2019 au Centre des Congrès d’Innsbruck. Ce congrès est le premier rendez-vous mondial de la construction bois avec un tour d’horizon des dernières réalisations bois et la présence des plus grands spécialistes internationaux. Comme chaque année, Nvbcom organise une mission d’étude en Allemagne (visites de chantiers à Munich) et en Autriche du 3 au 6 décembre 2019. Ce voyage est organisé dans le but de faciliter la venue des spécialistes francophones et d’assurer la liaison avec le Forum français, dont la 10e édition anniversaire aura lieu au Grand Palais de Paris du 14 au 16 avril 2020. Des services de traduction simultanée seront assurés pour toutes les conférences en anglais et partiellement en français. Concernant le Congrès Innsbruck à proprement parler, la structure reste inchangée avec une grande richesse de sessions préliminaires le mercredi, d’ateliers parallèles les jeudi et vendredi – dont un colloque masterclass – un nombre d’exposant plus important que les années précédentes et une soirée de gala majestueuse. Les visites de chantiers débuteront au départ de Munich. Pour les habitués du Forum, c’est l’occasion idéale pour découvrir l’avancement d’un des chantiers présentés au FBC 2019 : l’éco-quartier Prinz Eugen Park. Cette réalisation exemplaire de 30 hectares accueille 1800 logements pour une capacité d’accueil de 4000 personnes : des espaces verts, des commerces, des professionnels de la santé etc… Deuxième éco-quartier au programme : le Messestadt Riem qui regroupe 11 bâtiments en bois allant de 45 à 60 m de hauteur comprenant des logements, des commerces et des zones de détente et de verdure. La mission d’étude continuera avec la visite du campus sportif de l’Université Technique de Munich. Tout de bois et de verre, l’ensemble regroupe sur deux niveaux des salles de sport, des amphithéâtres, des bureaux et des laboratoires. Le programme des visites continuera avec les logements sociaux de la Sem Gewofag par Huber&Sohn pour l’entreprise B&O. Les 46 logements s’inscrivant dans le projet « Habitat pour tous » sont répartis dans 8 bâtiments R+1 et 3 bâtiments R+2 de structure mixte avec un haut degré de préfabrication des ouvrages en bois, qui a permis de ramener la durée complète d’exécution du projet à 12 mois. L’itinéraire se poursuivra en Autriche, direction Jenbach avec le site de production de BinderHolz. L’usine de Jenbach est l’une des plus grandes usines de fabrication de bois lamellé-collé au monde (avec des installations interconnectées automatiquement, conçues conformément au principe de l’Industrie 4.0.). Enfin, nous nous rendrons à Innsbruck pour assister au Congrès IHF et pour la visite de la crèche en bois « Haus der Kinder », bâtiment passif, surnommé le « poumon vert » de Tivoli. Pour participer à cette mission d’étude, veuillez nous retourner la fiche d’inscription ci-jointe avant le 31 octobre. Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Pour toute information et inscription : – Programme de la 25e édition du Forum Bois IHF – Fiche d’inscription à renseigner et envoyer avant le 15 novembre  – http://www.forum-boisconstruction.com/ – http://www.nvbcom.fr/
Il y a 5 ans et 217 jours

Bientôt une série sur l'incendie de Notre-Dame de Paris

L'incendie de Notre-Dame-de-Paris va faire l'objet d'une série TV en anglais, a annoncé la société de production Vendôme, confirmant des informations du magazine Variety.
Il y a 5 ans et 236 jours

Banksy : Gross Domestic Product

Lorsque l'on entend le nom de Banksy, nul ne sait ce qui va suivre. Installations urbaines, conception d'hôtel ou de parcs d'attraction, aucun médium ne lui résiste. S'ajoute aujourd'hui à cette liste l'ouverture d'une drôle de boutique à Londres (Royaume-Uni) baptisée « Gross Domestic Product » et regroupant des œuvres phares de l'artiste à la manière de produits dérivés. Alors, coup de pub ou expo ? C'est soit la pire, soit la meilleure raison de faire une exposition. Alors qu'un vendeur de cartes de vœux tente de prendre possession du nom de Banksy pour écouler de fausses marchandises, l'artiste (supposé) britannique décide de prendre son usurpateur à son propre jeu et d'ouvrir sa propre enseigne, à mi-chemin entre boutique de souvenirs et exposition contemporaine kitsch. « Je pense qu'ils [la société de carte de vœux] misent sur l'idée que je ne me présenterai pas devant un tribunal pour me défendre » confie l'artiste. Mais c'était sans compter sur son sens inné du retournement de situation. Car, dans ce genre de litige, il suffit au titulaire de la marque de... l'utiliser pour vendre ! Ni une, ni deux, Banksy investit un ancien magasin de tapis du quartier de Croydon (Londres) et le transforme en pop-store d'un nouveau genre. Y sont présentées certaines de ses œuvres iconiques comme le Lanceur de fleurs – ici encadré et présenté sous la forme d'un triptyque – ou son gilet pare-balle décoré du drapeau anglais, mais également des objets inédits comme des paillassons cousus à la main par des femmes détenues dans des camps en Grèce, des disco-ball fabriquées à partir de casques anti-émeutes ou encore un tapis reprenant l'image de la marque de céréales Frostie's. Aussi taquines que politiques, ces œuvres sont disponibles à la vente sur internet, à partir de 10 livres, deux semaines après la fermeture du magasin. Une partie des fonds récoltés servira à fournir un nouveau canot de sauvetage aux migrants, remplaçant ainsi celui confisqué par les autorités italiennes, quand le bénéfice des tapis tissés reviendra de droit à leurs créatrices. On avait jamais vu de problèmes juridiques se régler avec autant de prestance ! Pour en savoir plus, visite le site de Banksy Photographies : Banksy
Il y a 5 ans et 242 jours

Une agence anglaise pour la muséographie du Musée de la Marine

L'aménagement intérieur et la scénographie du musée national de la Marine, fermé depuis 2017 pour une rénovation qui va durer cinq ans, a été confié à l'agence anglaise Casson Mann, a indiqué jeudi la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées Geneviève Darrieussecq.
Il y a 5 ans et 249 jours

Extension en bois pour une maison anglaise du 19ème siècle

Cette maison de 200 ans d’âge située en Angleterre surplombant Chichester Harbour a reçu une extension bois conçue par l’architecte Paul Cashin. L’extérieur de l’ajout est recouvert d’un parement de mélèze, s’inspirant de la zone côtière environnante. Tout au long du projet, le client s’est procuré une grande partie des finitions intérieures et des accessoires […]
Il y a 5 ans et 270 jours

"Le marché de la construction modulaire devrait croître significativement en France"

Depuis le siège situé dans la banlieue lilloise, Cyril Petit-Masquelier, président de Portakabin France, entreprise spécialisée dans la construction modulaire, détaille pour Le Moniteur la stratégie et les fortes ambitions de l'entreprise anglaise pour sa filiale française qui veut se positionner d'ici à 2021 dans le top 3 des acteurs du marché français.
Il y a 5 ans et 305 jours

Événement : Les Rencontres de la photographie d’Arles

A l'occasion du cinquantenaire des Rencontres de la photographie d'Arles (13), les fondateurs de la manifestation, Lucien Clergue, Michel Tournier et Jean-Maurice Rouquette, sont mis à l'honneur. L'édition 2019 revient sur ce qui a fait le succès du festival et exploite également de grandes thématiques universelles, dont l'architecture. Aperçu d'un programme alléchant. Imaginée comme une déambulation dans la petite ville camarguaise, la 50ème édition du festival photographique aborde la mémoire des cinq dernières décennies dans des séquences thématiques signifiantes : « Mon corps est une arme », « À la lisière », « Habiter » et « Construire l'image ». Une année spéciale qui a pour ambition de raconter l'Histoire pour mieux regarder vers l'avenir et envisager le futur de notre société. À cet égard, la section « Habiter » du programme dresse un état des lieux des espaces domestiques au travers d'expositions engagées. La première exposition, intitulée « Bâtir à hauteur d'hommes, Fernand Pouillon et l'Algérie », est le fruit de la rencontre entre la cinéaste américaine Daphné Bengoa et le photographe italo-suisse Leo Fabrizio. À l'abbaye de Montmajour, ils exposent un projet d'ampleur conçu main dans la main. Leur œuvre commune porte sur l'architecte et urbaniste français Fernand Pouillon, connu pour avoir contribué à l'amélioration de la qualité de vie des citadins. Les clichés réalisés en Algérie présentent la relation entre les notions de construction et d'habitation si chère à Pouillon. L'accrochage invite ainsi les spectateurs à questionner l'architecture d'hier et de demain. Dans la partie suivante, « Humanité végétale, le jardin déployé », Mario del Curto explore les rapports de l'homme à son environnement en racontant ses pérégrinations autour du monde. Le photographe suisse pense l'évolution d'une « humanité hors sol » à travers des images fortes qui célèbrent le jardin sous toutes ses formes. Véritable récit de l'histoire de la photographie britannique, « Home sweet home » est caractérisée par un accrochage qui rend hommage à trente artistes qui ayant capturé les réalités quotidiennes de la Grande-Bretagne des années 1970 à aujourd'hui. C'est à travers la relation des Anglais à leur sweet home que les photographes exposés posent un regard sur leur identité et leur pays. Enfin, l'exhibition « La zone, aux portes de Paris » interroge sur une réalité urbaine et sociale encore taboue : la Zone, terme désignant un ensemble de terrains vagues en bordure de Paris habité par une population des moins aisées à partir de 1844. Les clichés documentaires présentés réhabilitent l'histoire et le quotidien de ses habitants et réintègre une partie du paysage urbain souvent oubliée au patrimoine architectural français. Envisagé ici pour ses dimensions historiques, culturelles, politiques et sociales, passées et actuelles, l'aménagement de l'espace s'impose comme un enjeu d'envergure. Dans l'objectif des photographes, il devient aussi un objet esthétique. Une aventure à tenter cet été ! Photographies : Mario del Curto, Daphné Bengoa et Leo Fabrizio Pour en savoir plus, visitez le site des Rencontres de la photographie d'Arles
Il y a 5 ans et 319 jours

Enduit minéral armé pour redonner vie à une villa de bord de mer

La Villa Lucia a été construite en 1894 pour une famille parisienne face à l’océan Atlantique à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. C’est l’une des plus anciennes de la station balnéaire vendéenne. A ce titre, elle est répertoriée par le service du patrimoine de la région Pays de la Loire dans son inventaire du patrimoine culturel, avec une vingtaine d’autres demeures remarquables de la commune. Inoccupée pendant presque une décennie, la bâtisse est rachetée en janvier 2017. Alors commencent les travaux de rénovation intérieure et extérieure. Bruno Corgnet, le nouveau propriétéaire, décide d’assurer lui-même la coordination des entreprises. Il fait appel à l’architecte local Alexandre Langlais, de l’agence LT Archi, pour déposer le permis de construire. « L’architecte avait déjà travaillé sur cette maison quelques années auparavant sans que le projet aboutisse. Il connaissait donc les exigences des Architectes des Bâtiments de France, ce qui nous a fait gagner du temps », se réjouit le propriétaire. Une extension est construite à l’arrière de la maison pour abriter la cuisine, prolongée par une petite terrasse. Sur la façade principale côté mer, les fenêtres du rez-de-chaussée sont remplacées par des portes-fenêtres donnant accès à une autre terrasse nouvellement créée. Ce sont les seules concessions, avec le déplacement des piliers et du portail d’accès et la création d’un portillon, accordées par les Architectes des Bâtiments de France (ABF) en termes de modifications d’aspect. Les applicateurs de l’entreprise Roger SAS ont d’abord soigneusement préparé les fonds en sondant et éliminant des parties d’enduit décollées et en nettoyant la façade pour ôter toute trace de sel apportée par les embruns. Façade par façade, depuis un échafaudage, ils ont ensuite appliqué l’enduit à la machine à projeter en trois passes. La première passe permet le collage de la toile d’armature en fibre de verre, la deuxième couche la recouvre et la troisième assure une finition propre grâce à l’usage d’une taloche éponge. Deux couches de peinture minérale StoColor Solical de couleur pierre appliquées au rouleau apportent l’aspect mat minéral recherché. Cette peinture de façade à base de sol de silice et de silicate de potassium a été lancée par Sto en 2017. Destinée aux supports hydrauliques, dont elle garde la structure initiale, elle est très résistante aux intempéries et aux embruns marins, à l’encrassement végétal, perméable à la vapeur d’eau, ses pigments minéraux assurent à la teinte une très longue tenue. Ce qui répond aux attentes des ABF. L’entreprise Roger SAS a réalisé les travaux de ravalement en alternant ses interventions avec celles de l’entreprise chargée du remplacement de la zinguerie et de quelques ardoises en couverture. « La cohabitation s’est bien passée », constate Bruno Corgnet, le propriétaire, qui a lui-même remplacé les briques abîmées des encadrements de fenêtres et des chaînes d’angle, et traité et peint le bois en sous-pente de la toiture. Maître d’ouvrage : Bruno et Nathalie Corgnet Entreprise applicatrice : Roger SAS Photo : Philippe Ruault
Il y a 5 ans et 330 jours

Événement : Prix de l’artisanat LOEWE 2019

Pour la troisième édition de son prix de l'artisanat, le plasticien japonais Genta Ishizuka reçoit les honneurs de la Fondation LOEWE pour sa sculpture façonnée à partir des techniques de laquage ancestrales nippones, Surface Tactility #11. Et de trois ! A l'occasion de l'édition 2019, la fondation LOEWE vient de nommer le lauréat de son prix de l'artisanat annuel. Parmi les vingt-neuf finalistes, le japonais Genta Ishizuka sort du lot et remporte le graal de la grande maison madrilène avec sa création Surface Tactility #11. Si cette sculpture brille d'une apparente simplicité, elle n'en est pas moins le fruit d'un savoir-faire ancestral japonais datant du VIIIe siècle : le kanshitsu. Sa forme organique – inspirée d'un sac d'oranges – a été façonnée à partir de boules de polystyrène emmaillotées dans des chutes de lin, puis recouvertes de couches de laques végétales successives lui conférant cette brillance si particulière. Son créateur – passé par le Royal College of Art de Londres – n'en est pas à son premier coup d'éclat. Et pour cause, ses réalisations ovoïdales ont trôné dans les galeries du Victoria and Albert Musuem de Londres (Royaume-Unis) ainsi que dans celles du Minneapolis Institute of Art (Etats-Unis). "L'oeuvre d'Ishizuka prouve que l'artisanat peut être ouvert, et qu'il révèle une liberté de la création. Son usage de la technique ancienne de la laque dans une forme contemporaine brise les conventions et présente une nouvelle vision sculpturale de l'artisanat. " Jonathan Anderson, directeur artistique de LOEWE. S'il remporte aujourd'hui le premier prix avec maestria, deux autres talents ont été également récompensés. L'anglais Harry Morgan avec Untiltled, une sculpture rocheuse totémique et le japonais Kazuhito Takadoi, pour Kado (Angle), une œuvre murale confectionnée à partir de branches et de végétaux. Pour en savoir plus, visitez le site de la FONDATION LOEWE Photographies : DR
Il y a 5 ans et 330 jours

Prix Pèlerin : Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur

Le livre « Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur », réalisé avec le service Patrimoines et Inventaire de la Région Ile de France et l’Association des cités-jardins d’Île de France a convaincu le jury. Ce prix a été remis le dimanche 30 juin à Saint-Émilion, dans le cadre des trois jours de festivités liées à l’anniversaire du classement du vignoble au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce concept anglais de cité-jardin, émerge au XIXème siècle. C’est une nouvelle manière de penser la ville en opposition à la ville industrielle polluée. Durant l’entre-deux-guerres, une trentaine de cités-jardins sont construit à proximité de Paris. En 2009, la ville de Stains et la communauté d’agglomération de Plaine Commune ont invité les villes de la région Ile-de-France ayant une cité-jardin à participer à la construction d’un réseau de cités-jardins. Le livre « Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur » a été publié le 2 novembre 2018 sous la direction du service Patrimoines et Inventaire, Région Île-de-France et de l’Association régionale des cités-jardins d’Île-de-France. Il aborde la cité-jardin sous tous ses angles : logement, réhabilitation, espace vert, équipement, habitants. Cet ouvrage très illustré apporte des documents historiques inédits à propos des 70 cités-jardins recensées en région parisienne. Si le livre vous intéresse : Cités-jardins d’Île de France, une certaine idée du bonheur
Il y a 5 ans et 335 jours

LafargeHolcim Awards : Appels à projets

Les inscriptions des LafargeHolcim Awards internationaux pour la construction durable sont ouvertes jusqu’au 25 février 2020. [©LafargeHolcim] Les LafargeHolcim Awards pour la construction durable sont ouverts aux candidatures. Ce concours promeut les idées audacieuses soumises par les talents de demain, qui combinent solutions de construction durable et excellence architecturale. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 février 2020. Les LafargeHolcim Awards récompensent les projets et concepts dans les domaines de l’architecture, de l’ingénierie, de l’aménagement urbain, des matériaux et des technologies de construction, ainsi que dans les domaines connexes. La participation au concours est gratuite et doit se faire en anglais à l’aide d’un formulaire en ligne. Un guide étape par étape disponible sur le site de l’industriel explique le processus en détail et montre comment monter un dossier de candidature. L’article LafargeHolcim Awards : Appels à projets est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 350 jours

Pour Didier Rogeon, le Prix Versailles 2019, c’est pour la galerie

Avec le centre commercial Prado, à Marseille, le cabinet anglais Benoy et Didier Rogeon Architecte emportent la mention ‘Extérieur’ dans la catégorie Galeries marchandes du Prix Versailles 2019*. Communiqué. Situé à proximité du Rond-Point du Prado, le centre commercial éponyme […] L’article Pour Didier Rogeon, le Prix Versailles 2019, c’est pour la galerie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 358 jours

Saint-Gobain achète un spécialiste en solutions acoustiques

La société anglaise Pritex, qui propose des solutions acoustiques et thermiques, vient d’être acquise par le groupe Saint-Gobain.
Il y a 6 ans et 55 jours

Bureau de Change : The Interlock

Le quartier de Fritzrovia à Londres (Royaume-Uni) attire un incroyable panel de résidents dans un environnement architectural typique du melting pot anglais. Les architectes du cabinet britannique Bureau de Change tirent parti de cet emplacement aussi populaire qu'effervescent pour subvertir la tradition avec richesse et complexité. Une mixité traduite par The Interlock, un ensemble complet associant logements, galerie d'art et café. Entre les terrasses majestueuses du XIXème siècle et les logements sociaux, The Interlock, imaginé par les architectes de Bureau de Change, rassemble toute la richesse architecturale du quartier derrière une façade étonnante, en y apportant un caractère distinctif.La construction de 5 étages d'environ 300 mètres carrés aux usages multiples, abrite un café, une galerie et des appartements, participant ainsi activement au développement du quartier. Situé au croisement de la Riding House Street et de Wells Street, entre deux bâtiments de briques délavées, The Interlock révèle la vibrante énergie du nord de la capitale. Bureau de Change abandonne les traditionnelles dimensions des briques rouges de Londres pour constituer une façade de 5 000 blocs d'argile bleue du Staffordshire, de 44 formats différents. Le fabriquant, Forterra, utilise pour cette opération 188 modèles de panneaux imprimés définissant le nombre, la typologie et l'emplacement de chaque briques. Leur apparence bleu mat est due aux 14 moules en acier qui les ont formés, chauffés pour leur donner cette finition brute. Une fois testée en 3D, ajustée, puis assemblée bloc après bloc, la façade se détache avantageusement des constructions adjacentes, tout en s'inscrivant dans l'esthétique historique de son secteur. Derrière cet écran, trois nouvelles unités résidentielles donnant sur la rue, dont la palette monochromatique, les parquets en chêne et les salles de bain terrazzo contrastent le camaïeu froid de l'enveloppe. Au rez-de-chaussée, un café accueille les habitants du quartier. Défini par une pièce unique, l'espace est caractérisé par un intérieur allégé rendu possible grâce à des meneaux extrudés et incurvés, conférant au point de rencontre un aspect ornemental aérien.Au sous-sol, les visiteurs ont accès à une galerie d'art sur mesure, qui accueille des expositions, workshops et conférences. The Interlock est loin de se figer derrière sa façade ondoyante ! Pour en savoir plus, visitez le site de Bureau de Change Photographies : Gilbert McCARRAGHER
Il y a 6 ans et 87 jours

Retour sur : Desert X

En ces jours pluvieux, quoi de mieux que de s'immerger dans la chaleur du désert de Coachella (USA) ? L'occasion pour la rédaction de Muuuz de revenir sur la deuxième édition de la manifestation Desert X qui agrémente le paysage aride de la région de Palm Springs d'ouvrages architecturaux et d'installations artistiques. Une toile vierge sous le soleil qui a su, une année de plus, inspirer les plus grands noms de la production contemporaine. Organisé par le critique d'art Neville Wakefield, la commissaire d'exposition Amanda Hunt et le conservateur Matthew Schum et présidé par Susan L Davis, l'événement avait déjà attiré près de 200 000 curieux en 2017, lors de sa première édition. A travers différents terrains d'expression " l'installation, la sculpture, les pavillons ou encore les panneaux d'affichage ", les artistes questionnent une problématique générale, politique ou environnementale. Cette année, les 15 intervenants sélectionnés ont été amenés à réfléchir sur notre rapport avec l'eau ; une thématique ancrée dans l'actualité mise en exergue dans un environnement désertique. " Notre mission initiale a été créée dans le but d'inspirer des artistes contemporains et de placer un objectif international dans la vallée, de mettre en lumière les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés, tout en entamant des conversations avec tous nos visiteurs. " Susan L Davis, présidente Un questionnement qui pousse l'artiste colombien basé à Paris, Iván Argote, à mettre en lumière le désastre écologique qui concerne le lac de Salton Sea, le plus grand de Californie dont la surface diminue au fil du temps. Son installation, A Point of View, est un escalier en béton " mélange d'architecture brutaliste et d'influences précolombiennes ", dans lequel chacune des marches comporte une inscription, que le visiteur découvre une fois son ascension achevée.Sterling Ruby, quant à lui, travaille sur le mirage, une réalité " souvent confondue avec une hallucination " liée à une propagation anormale de la lumière dans un environnement où la température, la pression et l'humidité ne sont pas cohérentes. Ce phénomène mystique, qui apparaît souvent dans les déserts justement par rapport au manque d'eau, est ici traduit par Specter, un monolithe rouge épuré, faisant référence aux doubles soleils fréquents dans ce genre de situation.Le collectif Superflex traite la thématique sous un angle mêlant cinéma et architecture. Son "uvre Dive-in " contraction de diving, " plonger " en anglais et de drive-in, cinéma en plein air ", est un film explorant le réchauffement climatique projeté sur une structure en résine de corail rose. Les poissons flottant interagissent avec l'installation de Superflex et disparaissent lentement dans sa pierre poreuse. Biennale hors norme, Desert X fait rimer architecture, esthétique et conscience politique et écologique avec brio. Pour en savoir plus, visitez le site de Desert X Photographies : DR
Il y a 6 ans et 110 jours

VOID Architecture : Glass Resort

Le village du Père Noël à Rovaniemi (Finlande) a plus d'une attraction à offrir ! Son épaisse forêt et ses cieux étoilés accueillent désormais des résidences hivernales nées d'un partenariat entre le studio italo-finnois VOID Architecture et les usines Honkatalot-Polar Life Haus. De quoi se relaxer en éveillant son âme d'enfant. Le " päntsdrunk " (dérivé de l'anglais), est une pratique qui consiste à prendre plaisir dans le confort de se prélasser chez soi sans complexe. Dédiée à cette pratique finnoise, aussi appelée " kalsarikänni ", la série de logement imaginée par VOID Architecture est un appel à l'oisiveté. L'ensemble implanté dans la forêt de Lapland est inspiré des " kota ", huttes traditionnelles de la région et propose une série d'appartements en duplex de 40 mètres carrés, chacun équipé d'un salon en double hauteur, d'une petite cuisine et d'un sauna individuel. Les pénates sont également dotés d'espaces extérieurs agrémentés de douches et de jacuzzis, permettant ainsi de profiter de l'extérieur tout en se réchauffant. Ces structures en bois traditionnel forment des igloos contemporains dont les larges ouvertures en pleine hauteur offrent des vues d'exception sur le panorama sylvestre enneigé. Le mobilier de design scandinave qui compose les appartements renvoie aux tendances d'aménagements venues du Grand Nord, complétant ainsi l'expérience des voyageurs. " Nous avons choisi de faire de l'intérieur des espaces qui parlent d'eux-mêmes, qui peuvent réellement laisser aux usagers l'occasion de s'inspirer du paysage extérieur ; et dans le même temps leur offrir une expérience sensible et positive. " Paolo Caravello, architecte à VOID Architecture. Installés au c"ur des forêts glacées du cercle arctique, les visiteurs peuvent ainsi profiter des lumières uniques du nord sans quitter le confort rassurant de chez-soi. Pour en savoir plus, visitez le site de VOID Architecture Photographies : Timo Laaksonen
Il y a 6 ans et 115 jours

Macenzo : Photographic, les contours de la ville

Dirk Bakker, connu sous le nom de Macenzo, est un artiste d'origine néerlandaise qui sillonne les paysages urbains de Rotterdam, Leiden et Amsterdam dans le but de capturer leurs volumes dans des séries photographiques à mi-chemin entre témoignage architectural et compositions abstraites. Toujours en mouvement, juché sur un deux roues " moyen de transport typique des Pays Bas ", Macenzo s'illustre à travers un style qu'il nomme lui-même " Photographic ", contraction des termes anglais " photography " et " graphic " résumant parfaitement l'identité de ses prises de vues. Après avoir travaillé à partir d'appareils classiques de type reflex, c'est aujourd'hui à l'aide un outil bien plus léger qu'il s'épanouit. En effet, grâce un usage habile de son iPhone ainsi qu'à des applications dédiées, il enrichit désormais son portfolio de clichés d'architecture originaux, visibles en grande partie sur son compte instagram. Son expressivité se distingue par un cadrage serré, qui rend volontairement rarement compte de l'impression générale des ouvrages architecturaux, mais plutôt des motifs graphiques qu'ils composent. Pavés, fenêtres, revêtements muraux représentent en effet pour lui des sources d'inspirations intarissables. Macenzo travaille ainsi à faire émerger des formes et motifs dans la ville dans ses prises de vues, permettant ainsi aux résidents de découvrir leur habitat sous un nouveau jour, et leur propose un point de vue esthétique construit et structuré sur les détails qui composent leur quotidien. " J'essaie de garder mon inspiration intacte en utilisant différentes formes dans chaque photo. Les motifs et les belles formes se trouvent partout autour de nous. " Dirk Bakker dit Macenzo, photographe La répétition et la symétrie jouent un rôle important dans sa sensibilité, autant que les contrastes lumineux, qui lui procurent d'inépuisables ressources visuelles nourrissant inlassablement son inspiration. Le regard rodé de ce talentueux photographe nous prouve que sa sensibilité pour les lignes, ombres et textures graphiques de l'architecture lui suffisent à faire de son simple smartphone un outil d'exception. Pour en savoir plus, visitez le site de Macenzo et son compte instagram @macenzoPhotographies : Macenzo
Il y a 6 ans et 122 jours

Studio Bark : Black Barn

Le Studio Bark célèbre la beauté du Suffolk et de la campagne anglaise à travers son nouveau projet, Black Barn, une résidence responsable de 300 mètres carrés dont l'allure générale s'inspire des granges agricoles sombres, typologie récurrente de cette région du Royaume-Unis. Implanté au milieu d'un pré, le logement imaginé par le Studio Bark est caractérisé par une silhouette fuselée due à une ligne de toit effilée ouverte sur un pignon vitré et par son alternance de revêtement : silex pour le rez-de-chaussée et bois de cèdre calciné pour la partie supérieure, en référence aux bâtiments agricoles alentours. Les matériaux qui ont permis la construction de Black Barn proviennent tous de sources locales et sont également recyclables. Les espaces de vie " comprenant un salon, une salle à manger et une cuisine ouverte ", sont répartis au premier étage dont les nombreuses ouvertures sur l'extérieur permettent à ses propriétaires de bénéficier d'une lumière naturelle diffuse. Si les parois monochromes blanches confèrent à l'ensemble un aspect épuré contemporain, les charpentes apparentes de type ferme ciseau renvoient à l'architecture vernaculaire rurale. Grâce à un escalier en bois central, les usagers accèdent au rez-de-chaussée dissimulant les quatre chambres et les trois salles de bains de la maison. Volontairement placés sous les pièces de jours, ces espaces restent au frais durant les chaleurs d'été sans qu'une climatisation soit nécessaire. La structure et la disposition de la maison ont été pensé dans le but d'améliorer la performance environnementale du lieu et de réduire son emprunte carbone. En effet, son profil élancé et biseauté permet une baisse de fenestration au nord du bâti, minimisant ainsi les pertes de chaleur tandis que l'exposition sud du vitrage du pignon offre la possibilité à ses habitants de rester au chaud dans leur salon. Conçue hors réseau, la demeure fonctionne à l'énergie solaire " grâce à la présence de panneaux spécialisés ", ainsi qu'à l'aide d'un générateur de biodiesel doté d'un système de récupération de chaleur. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Bark Photographies : Lenny Codd
Il y a 6 ans et 124 jours

Le terrassement par aspiration en version compacte

Fruit de la collaboration entre Tracto-Technik et la fabricant anglais Vac-Ex, la nouvelle gamme d'aspiratrices compactes T-Vac a été développée pour répondre au besoin de compacité du marché.
Il y a 6 ans et 124 jours

Le terrassement par aspiration en version compact

Fruit de la collaboration entre Tracto-Technik et la fabricant anglais Vac-Ex, la nouvelle gamme d'aspiratrices compactes T-Vac a été développée pour répondre au besoin de compacité du marché.
Il y a 6 ans et 125 jours

PP Engineering Crane Hire acquiert une Demag AC 100-4L

L'entreprise de location anglaise, PP Engineering Crane Hire a remplacé une ancienne unité de sa flotte par la toute dernière Demag AC 100-4L.
Il y a 6 ans et 130 jours

Spartley & Partners : Heather Cottage

Se lover près d'un feu lors d'un hiver dans le Berkshire (Angleterre)... Un cliché qui inspire les équipes de Spartley & Partners dans l'élaboration du Heather Cottage, une revisite contemporaine de la figure typique du cottage anglais, où le bois patiné chaleureux rencontre les formes épurées des villas californiennes. Proche d'une rivière dans la campagne du sud de l'Angleterre, la résidence secondaire privée imaginée par les architectes britanniques de Spartley & Partners est située dans une zone charmante mais inondable, contraignant ses concepteurs à y intégrer des fondations sur pilotis, plaçant ainsi l'édifice à 1,85 mètre du sol. Si l'ensemble s'inspire des silhouettes des demeures de Los Angeles (Etats Unis), il doit cependant composer avec le climat du Royaume-Uni, plus humide. L'ouvrage est ainsi réalisé à partir de deux blocs formant un " T " atténuant le risque d'inondation tandis que la toiture pentue permet de réduire le ruissellement de l'eau lors des journées pluvieuses. Bien que l'allure du Heather Cottage détonne dans le paysage du Berkshire, son revêtement, quant à lui, évoque l'architecture vernaculaire de la région. Ses façades, habillées d'un bardage bois vertical Kebony, résistent également aux intempéries et permettent à la maison de se fondre dans un environnement vert et boisé. La résidence, surélevée, est accessible par une série de marches menant à une terrasse en biseau et aux différentes pièces, organisées sur un seul niveau. Le salon, la salle à manger et la cuisine sont réunies dans un unique espace orienté sud bénéficiant de baies vitrées coulissantes, baignant ainsi l'espace de vie de lumière naturelle. L'aile est de l'ouvrage est quant à lui dédiées aux espaces de nuit. Une demeure so british ! Pour en savoir plus, visitez le site de Spartlez & Parnters Photographies : Peter Cook
Il y a 6 ans et 136 jours

Paroles d'experts Nutergia : un reportage Bluetek

Communiqué vidéo daté de juin 2018 concernant la réalisation du nouveau laboratoire Nutergia à Gelle (FR-12). Titrage en français et en anglais. Avec l'aimable participation des laboratoires Nutergia, Casadepax Architectes, CL Architecture, BET OCD et Getude, et la SARL Delbès.
Il y a 6 ans et 210 jours

Philip Jodidio : Homes for Our Time

Livre spectaculaire, Homes for Our Time. Maisons contemporaines autour du monde, est une anthologie des plus beaux exemples d'habitat contemporain. Disponible en librairies à partir de novembre 2018, il est une invitation à infiltrer la crème de l'architecture individuelle, à travers un voyage qui vous conduira de Madrid au Japon en passant par l'Inde et le Viêtnam. À grand renfort de photos époustouflantes mais également de documents graphiques (plans, plans masses, etc.), Philip Jodidio tente de dresser un portrait complet de l'architecture individuelle contemporaine à travers une sélection d'une cinquantaine de projets disséminés dans le monde entier. Qu'elles soient signées par les plus grands " Shigeru Ban, MVRDV ou encore Marcio Kogan " ou par de jeunes talents comme l'équipe d'Aires Mateus, toutes les maisons présentées dans les 456 pages qui constituent cet ouvrage témoignent d'une insertion particulièrement soignée dans leur environnement. Encore une pépite éditée par TASCHEN à mettre entre toutes les mains ! Homes for Our Time, Maisons contemporaines autour du monde, Philip Jodidio, éditions TASCHEN, multilingue (anglais, allemand, français), 2018, 456 pages, 24,6 x 37,2 cm, 50 euros Pour en savoir plus, visitez le site de TASCHEN Photographies : Pasi Aalto et TASCHEN
Il y a 6 ans et 215 jours

AJAP 2018 : L'album

Coédité par le magazine D'A et la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, l'Album des jeunes architectes et paysagistes 2018 vient de sortir en librairies ! Au fil des pages, découvrez les travaux des 20 talentueux lauréats de ce concours biennal orchestré par le Ministère de la Culture. Concours et album de références distinguant tous les deux ans la fine fleur des talents en matière d'architecture et de paysagisme, les AJAP font partie de ces institutions que l'on ne présente plus et qui constituent un véritable tremplin pour la carrière des jeunes lauréats. C'est le travail de quinze agences d'architectes et de cinq équipes de paysagistes de moins de 35 ans, pratiquant en France, qui est présenté dans les 192 pages que compte l'album désormais disponible en librairies. Parmi les agences récompensées pour leur créativité, leur force d'innovation et leur engagement, le très prometteur Atelier Mima, le trio toulousain devenu quintette de BAST, ou encore le duo passionné formé par Élise et Martin Hennebicque. En plus de l'ouvrage coédité par D'A, une exposition organisée à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine présentera en détail jusqu'au 10 décembre 2018 les réalisations de chacune des agences primées. AJAP 2018. Album des jeunes architectes et paysagistes, Margaux Darrieus, SEA-d'a et la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, bilingue (français et anglais), 2018, 192 pages, 23 x 30 cm, 25 euros Pour en savoir plus, visitez le site des AJAP  Portraits photos : Gaston F. Bergeret
Il y a 6 ans et 217 jours

Norman Foster suspend sa collaboration le gouvernement Saoudien

L'architecte anglais Norman Foster vient d'annoncer qu'il suspendait son travail pour la pharaonique cité NEOM en Arabie Saoudite suite à la mystérieuse disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul. Le projet de ville aux 500 milliards de dollars est momentanément interrompu tant que la situation autour de l'éditorialiste du Washington Post n'est pas éclaircie. Nouvelle mégalopole futuriste, NEOM serait localisée en plein milieu du désert saoudien avec une...
Il y a 6 ans et 229 jours

Philip Jodidio : Ando. L'"uvre complet de 1975 à nos jours

À l'occasion de l'exposition Tadao Ando, le défi, qui ouvre ses portes aujourd'hui au Centre Pompidou et ce jusqu'au 31 décembre prochain, les éditions TASCHEN publient ce mois-ci un ouvrage ultra-complet de 740 pages retraçant le parcours de ce maître de l'épure et de la simplicité. Il utilise le béton comme personne, a remporté le prix Pritzker, celui de Tokyo, le prix Carlsberg et été nommé Officier de l'ordre des arts et des lettres en France, a plus de 160 projets à son actif, et aurait débuté une carrière de boxeur avant de devenir architecte... Né en 1941 à Osaka (Japon), Tadao Ando fait partie de ces grands noms que l'on ne présente plus, mais dont on se plait toujours à parcourir la biographie comme chacune des réalisations. Un plaisir partagé par d'autres, comme en témoigne l'ouverture aujourd'hui au Centre Pompidou d'une rétrospective qui lui est entièrement consacrée, accompagnée de la publication d'un ouvrage format XXL par les éditions TASCHEN. Au fil des pages de ce superbe livre retraçant son "uvre depuis ses débuts en 1975 à nos jours, (re)découvrez à travers photographies et dessins les projets de celui que beaucoup considèrent comme un poète du bâtiment : le Musée Hansol à Wonju (Corée du Sud), l'Église de la Lumière édifiée à Osaka ou encore son extraordinaire pavillon de conférence dessiné pour le campus Vitra à Wail-am-Rhein en Allemagne... À noter que pour les plus passionnés, TASCHEN propose également une édition d'art signée par Tadao Ando lui-même et comprenant un dessin original. Ando. L'"uvre complet de 1975 à nos jours, Philip Jodidio, éditions TASCHEN, multilingue (allemand, anglais, français), 2018, 740 pages, 30,8 x 39 cm, 150 euros Pour en savoir plus, visitez le site de TASCHEN Photographies : Tadao Ando / TASCHEN