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Il y a 4 ans et 277 jours

Bouygues Bâtiment Grand Ouest réalise une réhabilitation exemplaire zéro déchet à Angers

De la prévention au recyclage, la gestion des déchets, l'un des piliers de l'économie circulaire, est un levier important pour réduire l'impact environnemental de la filière tout en créant de la valeur sur les plans économique, social et environnemental.Bouygues Bâtiment France Europe a initié en ce sens, dès 2019, l'expérimentation “Zéro Déchet Ultime”, faisant écho à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui fixe un objectif de 70% de valorisation matière pour le secteur à l'horizon 2020. Bouygues Bâtiment Grand Ouest vient illustrer concrètement cette démarche à travers un chantier exemplaire à Angers, dans le quartier de la Roseraie : la réhabilitation de la résidence HLM Dumont d'Urville, un chantier réalisé en site occupé pour Angers Loire habitat.Un chantier de réhabilitation en site occupéDémarré en septembre 2019, le chantier Dumont d'Urville consiste en la réhabilitation de 320 logements sociaux répartis en 5 tours, dans le quartier de la Roseraie à Angers (49). Ce chantier réalisé en site occupé sera livré à l'automne 2021. Initié par Angers Loire habitat, le programme de réhabilitation mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest porte sur l'enveloppe du bâtiment, les parties communes et les logements : travaux d'isolation extérieure, pose de 15 000 m2 de bardage, extension des balcons, remplacement des cuisines et des salles de bain, réfection des sols et des murs et création d'un jardin d'hiver. Bouygues Bâtiment Grand Ouest mène également sur le site une mission de conseil et d'accompagnement des locataires. Les enjeux sont multiples : accroître le confort des habitants, maîtriser la facture énergétique, réduire les émissions carbone, œuvrer à l'attractivité du quartier… Pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest, ce chantier est également l'expérimentation grandeur nature d'une initiative “Zéro Déchet Ultime”, démarche destinée à être répliquée sur l'ensemble du territoire. Un déchet ultime est un déchet qui ne peut être valorisé dans des conditions techniques ou économiques viables et qui sera donc enfoui.La démarche “zéro déchet ultime” en actionÀ l'heure du changement climatique, l'économie circulaire est un levier essentiel pour accélérer la transition vers une construction plus durable, plus sobre et plus efficiente dans l'utilisation des ressources. Au même titre que la performance des matériaux et les modes constructifs innovants, la gestion des déchets est au cœur de cette démarche. L'équipe travaux de Bouygues Bâtiment Grand Ouest a mis en place une démarche globale de tri sélectif et de valorisation des déchets simple et efficace sur le chantier Dumont d'Urville.Cette initiative repose sur 4 temps forts :Recenser les déchets de dépose (baignoire, évier, portes et fenêtres) et de pose (sol, bardage, laine de verre) en détaillant le poids correspondant à chaque matériauIdentifier le meilleur circuit de valorisation à l'échelle locale : pour cela, une cartographie des filières de revalorisation des départements 49 et 44 a été réalisée. Celle-ci constitue un précieux outil d'aide au choix en fonction des multiples critères à évaluer : type de déchets, coût de la démarche, cahier des charges spécifique…Contractualiser : en définissant les modalités pratiques de la revalorisation des déchetsFormer les parties prenantes : prévenir à travers des actions de sensibilisation à la réduction des déchets sur le chantier, et informer à l'aide d'une signalétique claire et précise pour identifier les zones de triCette démarche globale a aussi permis de mettre en place une basevie zéro déchet, impliquant l'ensemble de l'équipe travaux au quotidien à travers des règles simples et efficaces : organisation du tri sélectif, exclusion du plastique et plus globalement du matériel à usage unique, utilisation d'éponges et de torchons lavables, de produits biologiques, affichage dédié...La démarche de tri des déchets sur Dumont d'Urville témoigne de notre engagement collectif, pour réduire l'empreinte carbone de nos chantiers, à la fois pour les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest mais également pour les équipes de nos parties prenantes. Ces dernières se sont-elles aussi appropriées la démarche en triant les déchets dans chaque logement.- Anne Bouyé, Chargée de relations résidents qui a coréalisé la cartographie.
Il y a 4 ans et 286 jours

Biotope Lille : Le projet aux cinq labels

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Les balcons présentent un dessin sinusoïdal, qui suit le tracé des façades. [©ACPresse] L’Agence européenne du médicament devait s’y installer. Elle a préféré déménager de Londres à Amsterdam, dans le cadre du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne… En attendant, le projet du futur siège lillois avait été lancé. Trop tard pour tout arrêter. Qu’à cela tienne, la Métropole de Lille a profité de l’occasion, reprenant le bâtiment à son compte et en l’état. En même temps, il aurait été dommage de se priver d’une telle opportunité : le projet Biotope coche bien des cases positives. Déjà, il répond à cinq labels environnementaux. Tout d’abord, le référentiel Breeam, qui évalue les performances environnementales du bâtiment. Ensuite, l’expérimental E+C–, qui préfigure la future Réglementation environnementale 2020. Viennent après les certifications Well et BiodiverCity, qui définissent le bien-être en entreprise et la prise en compte de biodiversité dans le projet de construction. Enfin, il y a le label WiredScore, un système visant à promouvoir la connectivité des immeubles de bureaux. Ainsi présenté, il semblerait que la Métropole de Lille va bénéficier d’un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 287 jours

Un logement peut être inutilisable pour un handicapé

La Cour de cassation exige que ce défaut présente "une gravité suffisante", c'est-à-dire qu'il ne soit pas possible de le supprimer par un "aménagement simple".La Cour semble cependant avoir une conception large de l'"aménagement simple".Par exemple, les acquéreurs d'un appartement faisaient valoir qu'une marche de 21 centimètres devait être franchie pour se rendre du séjour à la terrasse, mais la justice leur a répondu qu'il suffisait d'installer une plate-forme élévatrice amovible, ce qui constituait selon elle un "aménagement simple".Cette notion d'aménagement simple pour que le logement soit considéré comme accessible à un handicapé est prévue par le code de la construction pour les accès aux balcons et terrasses ainsi que pour l'accès à une douche.Par ailleurs, selon les juges, l'acheteur doit prouver, pour réclamer l'annulation de la vente, que ces difficultés d'utilisation pour une personne en fauteuil roulant étaient déterminantes pour lui. Et s'agissant d'un appartement acquis en vue de la location, elle a considéré que l'acquéreur ne prouvait pas qu'il n'aurait pas acheté s'il avait connu le problème.Dans le même arrêt, la Cour a jugé que même si le garage vendu était inutilisable pour un handicapé, il n'y avait pas de critique à formuler dès lors que 5% au moins des places du parc de stationnement étaient adaptées pour les personnes handicapées.(Cass. Civ 3, 22.11.2018, R 17-26.141).
Il y a 4 ans et 291 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 315 jours

Une crèche à la façade recyclée dans le 20e arrondissement de Paris

C’est sous la direction artistique de l’architecte Jean Bocabeille du cabinet BFV Architectes que les équipes de Spie batignolles boyer sont arrivées au terme d’un chantier singulier, inscrit dans les exigences du Plan Climat de la Ville de Paris. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l’ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d’économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l’aide d’éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d’origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l’ensemble du bâti et permettent de s’affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie. La réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s’est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d’économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l’origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites. Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l’ensemble. Elle a également vocation à préserver l’intimité des enfants de l’extérieur et à apporter un confort l’été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales. Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L’angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l’ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l’immeuble. Maître d’ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de la Ville de Paris Photo : Bocabeille
Il y a 4 ans et 322 jours

Schöck assoit son expertise en construction passive avec toujours plus de références labélisées

Ce fervent défenseur de la Qualité de l'Enveloppe multiplie ainsi les références en constructions passives, dont l’isolation renforcée, le traitement des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air constituent les impondérables pour prévenir de manière optimale les pertes de chaleur et d’énergie. Garantir en toutes saisons un haut niveau de confort aux habitants, tout en respectant l’environnement par des rejets de GES minimes grâce à la faible consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation (source également d’économie pour les ménages) : tel est le leitmotiv qui motive Schöck à plébisciter les labels passifs.Résidence Solatium à Vandœuvre-lès-Nancy (54) labellisée par la Fédération Française de la Construction Passive : 14 logements locatifs destinés à des personnes âgéesMise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KXT (pour les balcons en porte-à-faux) et QXT (pour les loggias sur appuis) Schöck est intervenu sur la réalisation de ce bâtiment regroupant deux programmes sociaux (25 studios pour l’Agence de Réinsertion Sociale - résidence Myosotis - et 14 logements pour séniors via Meurthe et Moselle Habitat - résidence Solatium -) et signé de l’atelier Rolf Matz Architecture, spécialisé dans l’architecture bioclimatique, les bâtiments passifs et l’éco-construction à haute performance énergétique. Comme le souligne Lionel Mahuet, Directeur général de Meurthe-et-Moselle Habitat, Maître d’ouvrage du projet, le choix d’une conception selon le standard européen de bâtiment passif, le label Passivhaus, se nourrit « d’une démarche environnementale très ambitieuse pour préserver les ressources naturelles mais aussi de la nécessité de réduire les charges de nos locataires, de jouer à la baisse sur leur facture énergétique et à la hausse sur leur pouvoir d’achat.»La particularité de cette réalisation s’avère avoir été modélisée au préalable en 3 D, présentant l’avantage selon l’architecte-ingénieur Rolf Matz de « mieux appréhender l’interaction des différents corps d’état et ainsi d’optimiser certains postes, comme l’a été celui des fluides par exemple ». A l’issue de cette étude 3D : un CCTP des plus détaillés qui a permis aux entreprises d’y répondre avec exactitude, pour atteindre la performance passive optimale visée. Si le projet prévoyait initialement balcons et coursives en structure métallique, Schöck, jouant son rôle de conseil, a préconisé l’usage du béton, finalement retenu. C’est ainsi qu’au niveau des liaisons mur-dalle loggia (20 au total), Schöck a mis en œuvre ses rupteurs structurels modèle Schöck Isokorb® QXT. Ils assurent la continuité de l’isolation du bâtiment là où celle-ci serait interrompue par une liaison structurelle entre la dalle intérieure et la dalle de loggia, tout en reprenant l’effort tranchant. Par ailleurs, 28 ml de balcons en porte-à-faux ont été traités avec des rupteurs Schöck Isokorb® KXT. Notons que, pour ces deux modèles de rupteurs, la gamme "XT" a été sélectionnée, disposant d’une épaisseur du corps isolant de 120 mm au lieu des 80 mm traditionnels : une référence déjà certifiée par le Passivhaus Institut en Allemagne. Ainsi, la pose de rupteurs, associée aux performances des menuiseries en pvc triple vitrage passives certifiées (avec occultation par brises soleil orientables) et d’une VMC double flux, induit un besoin de chauffage annuel de 7.47 kWh/m² (très inférieur donc à 15 kWh/m2 par an, premier critère pour obtenir le label Passivhaus). Le test d’étanchéité à l’air se révèle également exceptionnel avec pour le standard passif : 0.60 vol/h, soit 0.15 vol/h pour le bâtiment Solatium et 0,14 vol/h pour Myosotis. Caractéristiques techniques de la résidence Solatium, couplée à la résidence Myosotis Sources : Rolf Matz Architecture Surface de plancher : 1 900 m² Mode constructif : mur maçonné structure béton TTest d’étanchéité à l’air : 0.14 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 7.47 kWh/m²/an Bâtiments Certifiés passifs par la Fédération Française de la Construction Passive en janvier 2018Logements labellisés par Propassif à Colmar (68) : 48 en réhabilitation et 30 en construction, rue du Luxembourg, quartier de l’Europe Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) et Schöck Isokorb® QS (liaison béton-acier) Les logements de la rue du Luxembourg à Colmar incarnent l’exemple parfait de la polyvalence des rupteurs Schöck, aussi efficaces en neuf qu’en rénovation, pour un traitement optimal des ponts thermiques en isolation thermique par l’extérieur. A l’origine, un bâtiment typique des années 60 se distinguant surtout par sa vétusté : « C‘était avant que le PHCCA et l’Agence d’architecture DeA architectes Mulhouse ne se décident pour une forme originale de rénovation-construction : la barre est scindée, une partie détruite pour laisser l’ensemble respirer, et le tout repensé entièrement pour laisser la place à l’un des plus grands ensemble Passivhaus en France » explique Propassif. Ainsi, dans la partie rénovée comme dans la partie neuve, plus de 180 rupteurs Schöck Isokorb® type KST, KST-ZST et KST-QST (reprenant, selon leurs dispositions, les efforts de traction, les efforts de compression et les efforts tranchants) ont été positionnés au niveau des balcons, en jonction entre la structure métallique porteuse et la dalle en béton. En effet, cette gamme de rupteurs Schöck, constitués d’éléments en acier inoxydable traversant un corps isolant en néopor, interrompt le flux de chaleur dans l’élément métallique : les supports, habituellement d’un seul tenant, sont désolidarisés et le rupteur mis en place dans l’espace intermédiaire assure la reprise des efforts structurels et la continuité de l’isolation thermique. Solution économique particulièrement facile à mettre en œuvre par simple liaison vissée, Schöck Isokorb® KST présente l’avantage d’éviter les pertes d’énergie et de chaleur tout en limitant également les risques liés à l’humidité et la condensation, à savoir l’apparition de moisissures. Le caractère “invisible” des rupteurs une fois posés (se substituant aux poteaux porteurs) séduit aussi par l’esthétique qu’il offre : des façades parfaitement isolées thermiquement qui demeurent élégantes ! Cet allègement visuel se double aussi d’une réduction des coûts globaux d’exploitation. Par ailleurs, une soixantaine de rupteurs Schöck Rutherma® Q a été utilisée pour les liaisons béton-béton dans certaines zones du bâtiment. Caractéristiques techniques du bâtiment rénové Sources : Propassif Superficie : 2 244 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm - Enduit 0,325 W / (mK) 10 mm // Valeur U = 0,179 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.34 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 11 kWh/m²/anCaractéristiques techniques du bâtiment neuf Sources : Propassif Superficie : 3 552 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm // Valeur U = 0,18 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.54 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 13 kWh/m²/an Ilot résidentiel labellisé par Propassif France à Thionville (57) : 18 logements en R+4 Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) Autre référence labellisée par Propassif : l’ilot résidentiel de 18 logements à Thionville, conçu par ASP Architecture, agence reconnue pour son expertise en architecture à forte valeur ajoutée environnementale, avec pour maître d’ouvrage Batigère, acteur majeur du logement social dans la région Grand-Est.Là aussi, en vue d’éviter les déperditions thermiques, traiter les points de rosée et se conformer aux critères du label passif, l’ancrage de la structure métallique des balcons sur mur béton s’est opéré par l’intermédiaire des rupteurs Schöck Isokorb® KST. Ces derniers ont été fixés par des sabots métalliques : une simplicité et une rapidité de mise en œuvre très appréciées sur les chantiers. Concluons en valorisant le fait que pour toutes ces réalisations passives, l’enveloppe du bâtiment se doit d’être homogène, continue et sans ponts thermiques (induisant une désolidarisation des parties saillantes des bâtiments telles les loggias, balcons et acrotères). Schöck allie performance de ses solutions et excellence de ses services. Il propose ainsi non seulement des rupteurs possédant l’agrément de l’Institut Passivhaus, mais accompagne également les projets de leur conception à leur livraison pour garantir en toute confiance leur certification passive.
Il y a 4 ans et 331 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 352 jours

bio'bric s'organise avec ses partenaires pour accompagner et faciliter la reprise du marché

« On a vécu et on vit encore une période exceptionnelle. Même si le marché connait une période d'incertitude, la société Bouyer Leroux est aujourd'hui pleinement opérationnelle pour y faire face auprès de l'ensemble de ses clients (professionnels de la distribution, entreprises de maçonnerie, plâtriers plaquistes, couvreurs, constructeurs et promoteurs) grâce à ses équipes techniques et commerciales qui se sont adaptées aux nouvelles contraintes » révèle Pierre-Alexandre Cheminel directeur marketing et commercial.Une écoute du marché renforcée pour ajuster la production sur les besoins des clientsIl y a encore une interrogation concernant le mois d'août qui traditionnellement est un mois plus faible en activité pour le bâtiment.« Les entreprises maintiendront-elles leur activité pour rattraper les retards dus aux mois de mars et avril ? Optimiseront-elles leurs chantiers avant d'entrer dans la saison d'hiver? Il y a encore des inconnues. Nous avons anticipé plusieurs scénarios pour faciliter cette reprise et d'ores et déjà, acquis de nouvelles manières de travailler » confie PierreAlexandre Cheminel.Un plan d'actions spécifique pour mieux s'adapterOptimisation du stock, souplesse de la production et réactivité des équipes techniques et commerciales bio'bric sont les trois conditions pour répondre aux contraintes liées à la gestion du Covid-19 sur les chantiers et pour aider ces derniers à repartir au plus vite et efficacement.« Le bon partenaire en temps de crise est celui qui sait être à l'écoute du marché et adapter sans cesse son organisation pour répondre aux besoins de ses clients » souligne Pierre-Alexandre Cheminel. « Pour nous assurer que nous serions bien en mesure de le faire, nous nous sommes attachés à lever au sein de nos processus l'ensemble des risques potentiels liés à la situation d'incertitude que nous vivons ».Un dispositif industriel flexible pour pouvoir approvisionner les chantiers sur l'ensemble du territoire et éviter toute rupture de produitsBouyer Leroux a aujourd'hui un stock qui permet de construire 9000 logements (5000 maisons, 4000 logements collectifs), soit l'équivalent d'une ville de 20000 habitants. Ce stock est en cours de renforcement, avec l'objectif de couvrir 3 mois de ventes à fin juillet. De plus, Bouyer Leroux a la capacité d'augmenter rapidement et significativement sa production dans l'hypothèse d'un rattrapage d'activité dans les prochains mois.Grâce à une chaine d'approvisionnement 100% locale et en propriété, la disponibilité de la matière première, l'argile, n'est pas un sujet pour la brique. Bouyer Leroux dispose en effet de plus de 30 années de réserves d'argile. Un volume équivalent à plus de 6 mois de fabrication est déjà extrait et prêt à l'emploi.Le dispositif industriel composé de 9 usines idéalement situées en France permet de pallier l'éventualité d'un isolement de certaines régions dans le cas d'une deuxième vague. Un plan de substitution est déjà prévu en ce sens. Enfin, le panel de transporteurs partenaires de Bouyer Leroux a été évalué et permettra ainsi de répondre à la demande.Accompagner les clientsDans ce contexte de profonde transformation, notamment digitale, la direction marketing et commerciale bio'bric a rapidement mis en place des solutions en modifiant l'organisation de ses équipes techniques et commerciales, et en les formant.Les maîtres mots : bonnes pratiques et adaptabilité Les équipes techniques et commerciales bio'bric, doivent aussi s'adapter pour continuer à être aux côtés de leurs clients et de leurs partenaires, et les accompagner aux mieux en leur proposant de nouveaux services :Développement du digital et de la visio-conférencePour accompagner le protocole sanitaire des clients qui demande de limiter au maximum les rendez-vous physiques, les commerciaux peuvent désormais entrer en contact avec eux par visio-conférence (100% des commerciaux sont équipés). Cela change la conduite des entretiens. Il faut en peu de temps être pertinent en proposant le service le mieux adapté au besoin du client. Pour accompagner ce changement dans les pratiques et le discours commercial, 600 heures de formation des commerciaux ont été programmées en mai.Des tutoriels ont été créés pour la mise en œuvre des produitsDifficile de se rendre sur tous les chantiers actuellement, c'est pourquoi plusieurs vidéos courtes et explicites sont mises à la disposition des équipes techniques et commerciales.Des supports de communication adaptés aux besoins actuels des entreprisesAinsi, une fiche montrant que la brique collée est un système compatible avec les gestes barrières a été mise à disposition des entreprises. Ces dernières peuvent intégrer ces préconisations dans leur propre protocole de reprise sanitaire.Une offre pertinente dans le contexte actuelCompte tenu des surcoûts liés à l'instauration des mesures sanitaires sur les chantiers face au coronavirus, les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles sont, aujourd'hui, en recherche de produits compétitifs qui offrent les performances thermiques, acoustiques et mécaniques attendues.Les nouvelles solutions, telles que la colle fix'bric et la planelle supeRmax, commercialisées par Bouyer Leroux répondent à ces critères.En collectif : la solution brique répond parfaitement aux attentes du marchéAinsi, pour compenser une partie des frais générés par la mise en application des gestes barrières sur chantiers, la solution brique très économique présente un intérêt certain pour les promoteurs qui ne travaillent pas encore avec ce système constructif qui a fait ses preuves. Selon la dernière étude Batiétude, la brique détenait en effet 27% de parts de marché dans le collectif en 2018.Les promoteurs qui font déjà confiance à la brique sont confortés dans leur choix. Non seulement la solution brique est économique mais elle est aussi très pertinente thermiquement. Par exemple, l'association de la planelle supeRmax (résistance thermique de 1,7 m². K/W) et la brique bgv'costo th+ optimise la performance de l'enveloppe du bâtiment tout en maîtrisant les coûts. Plus largement, le Pack Collectif bio'bric, qui associe des briques isolantes à des accessoires pour traiter de manière optimale les ponts thermiques, permet aux promoteurs de proposer plus facilement à leurs clients des espaces extérieurs tels que les balcons et terrasses qui devraient être plébiscités après cette période de confinement.En maison individuelle, les constructeurs cherchent à raccourcir leur temps de chantiers pour rattraper les retards fix'bric, la colle prête à l'emploi pour la bgv20, est une solution qui permet de gagner jusqu'à 1h30 par jour et par chantier ! Elle remporte un franc succès auprès des constructeurs et maçons. Maison France Confort, membre du groupe Hexaom, vient de l'adopter sur la région Midi-Pyrénées et la déploie actuellement sur la région Île-de-France.
Il y a 4 ans et 356 jours

L'effondrement d'un balcon à Angers en 2016 serait bien dû à des malfaçons dans la construction

Ces trois expertises qui viennent d'être remises au juge d'instruction qui les avaient diligentées, confirment l'existence de malfaçons dans la construction de l'immeuble et de ses balcons, selon cette source.Des éléments que confirme le procureur de la République d'Angers: "Les expertises sont formelles, il n'y a pas de défaut d'entretien, mais de construction."Dans la soirée du 15 octobre 2016, 18 jeunes avaient basculé dans le vide lors de l'effondrement du balcon d'un immeuble de la rue Maillé, dans le centre-ville d'Angers.Quatre d'entre eux, trois hommes de 21, 23 et 25 ans, ainsi qu'une jeune fille de 18 ans, avaient été tués.Avec ces nouveaux éléments le juge d'instruction devrait clore l'information judiciaire et communiquer le dossier au procureur afin qu'il prenne ses réquisitions, puis rendre son ordonnance de renvoi pour un procès devant le tribunal correctionnel.Sauf nouvelles demandes d'actes des avocats, le dossier est terminé. "Il est en train de se finir et doit m'être communiqué au plus tard cet été", a confirmé Eric Bouillard, procureur de la République d'Angers.Retardé à cause du confinement, ce dossier est considéré comme "prioritaire" par M. Bouillard. "Il y a une vraie nécessité de répondre aux familles. Il faut aller vite. C'est mon objectif depuis que je suis arrivé", a-t-il expliqué.Le procureur espère toujours la tenue d'un procès début 2021, évoquée en novembre lors d'une réunion destinée aux parties civiles. "On va tout faire pour tenir cet engagement", a ajouté M. Bouillard.Dans ce dossier, cinq personnes sont mises en examen depuis octobre 2018 pour homicides et blessures involontaires: le responsable du cabinet d'architecture Rolland, le dirigeant et deux salariés de l'entreprise de gros œuvre Bonnel, ainsi qu'un chargé d'affaires de l'Apave, l'organisme de contrôle technique de construction.Mercredi, le juge d'instruction a par ailleurs rejeté l'idée de relancer des investigations concernant une éventuelle défaillance dans l'entretien de l'immeuble.Cette demande avait été effectuée quinze jours plus tôt par Me Thierry Fillion et Me Pascal Rouiller, conseils de l'entreprise de gros œuvre. Les avocats estiment qu'un défaut d'entretien est "certain" et qu'écarter cette piste "n'est pas de nature à permettre la totale manifestation de la vérité".
Il y a 5 ans et 9 jours

Zaha Hadid Architects : ME Dubaï Hotel

Situé dans le quartier Burj Khalifa de Dubaï (Emirats arabes unis), le bâtiment de l’Opus, conçu en 2007 par Zaha Hadid, accueille depuis peu le dernier hôtel de la chaîne « ME by Melia ». Signé entièrement par l’architecte irako-britannique, l’établissement rend hommage au style si particulier de cette grande dame de l’architecture, disparue en 2016, quatre ans après le début des travaux. Il n’y a qu’à Dubaï qu’un tel ensemble pouvait voir le jour. Composé de deux tours fusionnées par un pont culminant à 71 mètres de haut, le bâti de 84 300 mètres carrés est caractérisé par son cube central largement évidé, rythmé par des ondulations défiant les lois de la physique. Grâce à un revêtement anti-UV et un motif en pointillé, la façade s’amuse avec les rayons du soleil et les lumières de la ville tout en diminuant les besoins en climatisation d'un tel édifice. Le complexe réunit en son sein des appartements privés, des locaux tertiaires, deux restaurants et un nouvel hôtel, également conçu par Zaha Hadid : le ME Dubaï Hotel. L’entrée de l’établissement cinq étoiles se fait dans un atrium de quatre étages aux volumes impressionnants. Le sol en marbre agrémenté de mobilier sculptural est ici dominé par une succession de balcons voluptueux soulignés de percées lumineuses. Les visiteurs prennent place sur les fameux canapés « Petalinas » et les cosses « Ottomans », déclinés ici dans des teintes luxueuses, allant du pourpre au doré. Dans les 74 chambres et 19 suites qui composent l’hôtel, du mobilier hybride « Work & Play » et des lits suspendus sur-mesures viennent habiller les espaces de nuit. Côté salles de bain, le cabinet londonien rend une nouvelle fois hommage à la figure de Zaha Hadid en réinterprétant la collection « Vitae » que l’architecte avait imaginé en 2015 pour la marque Norken Porcelanosa. A peine inauguré, le ME Dubaï Hotel est déjà en passe de devenir iconique. Pour en savoir plus, visitez le site de Zaha Hadid ArchitectsPhotographies : Laurian GhinitoiuZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 42 jours

Deltastudio : Elena

Dario Pompei, Valerio Galeone et Saverio Massaro, les architectes de deltastudio, ont réhabilité un ancien entrepôt agricole de la commune de Caprarola en Italie, le transformant en une villa minimaliste, où élégance et simplicité riment avec douceur de vivre. À la demande d’un jeune couple, les équipes de l’agence italienne d'architecture deltastudio ont entièrement repensé une structure agricole abandonnée pour en faire une maison familiale fonctionnelle et chaleureuse. Après quatre années de chantier, la villa voit enfin le jour début 2020, et prend alors le nom de la propriétaire, Elena. L’entrepôt est spacieux, un volume en béton brut de 290 mètres carrés répartis sur deux niveaux. Perché sur les hauteurs de la commune, il surplombe Caprarola. Tirant profit des caractéristiques et de la situation géographique exceptionnelle du bâtiment, les architectes ont décidé d’abaisser les frontières entre intérieur et extérieur pour offrir aux futurs habitants de la villa un espace lumineux et ouvert sur le paysage. Avec ses grandes fenêtres, ses balcons et sa terrasse, la villa a été conçue pour s’insérer dans la nature environnante. À l’intérieur, les architectes créent des vastes pièces, dont la disposition est calquée sur le mouvement apparent du soleil. Les espaces de vie – le salon, la salle à manger, la cuisine – donnent sur le village, tandis que les chambres sont tournées vers la campagne. Les murs, les plafonds, les sols sont en bois ou en béton, dont chaque teinte est choisie pour définir les espaces, du beige au noir, en passant par une vaste palette de gris. La villa est une habitation fonctionnelle autant que confortable. Pour en savoir plus, visitez le site de deltastudio. Photographies : © deltastudioLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 49 jours

Marie Bovo : Nocturnes

C’est à l’occasion de l’exposition « Nocturnes » à la Fondation Henri Cartier Bresson (3ème arrondissement) que nous avons découvert un corpus inédit d’œuvres de l’artiste espagnole Marie Bovo : des photographies issues de cinq séries différentes, mais toutes prises à la tombée de la nuit, entre chien et loup, qui magnifient des villes désertées et des espaces faussement dépeuplés. Alors que le confinement vient d’être prolongé jusqu’au 11 mai, ces images du vide, capturées entre la France et l’Afrique, semblent particulièrement à propos. Marie Bovo (née en 1967) explore les possibilités de la photographie et de la vidéo, et aborde des thématiques politiques et sociales à travers des images poétiques. Son œuvre a acquis une reconnaissance internationale, grâce à de nombreuses expositions monographiques, notamment « СтанСы/ STANCES » aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2017, « How to Survive Abstraction » au California Museum of Photography en 2016, « La danse de l’ours » au FRAC Paca à Marseille en 2015, ou encore « Sitio » à l’Institut Français de Madrid en 2014. Aujourd’hui, Marie Bovo est représentée par les galeries kamel mennour (Paris, Londres) et OSL Contemporary (Oslo), et travaille à Marseille. L’exposition « Nocturnes » rassemble des photographies dans lesquelles Marie Bovo créent des alliances de contraires. On y découvre deux séries emblématiques de son travail photographique : « Cours intérieures » (2008-2009) et « Alger » (2013). Dans ces images de cours intérieures marseillaises, la photographe incline son appareil photographique vers le ciel et capture en contreplongée la cour de plusieurs bâtiments du XIXème siècle, mal entretenus par des bailleurs avides et habités par des locataires modestes, principalement des immigrés, arabes ou comoriennes. Les clichés dévoilent ce qui se jouent entre le jour et la nuit, entre l’intérieur et l’extérieur, grâce à sa prie de vue qui transforme la cour intérieure en un cadre carré ou rectangulaire offrant une vue sur un ciel, qui s’obscurcit. Seuls signes de la présence humaine, les balcons fleuris, les appartements éclairés, les fenêtres entrouvertes, les cordes à linge supportant des vêtements en train de sécher, révèlent en creux les conditions de vie des ménages modestes du quartier de la Joliette. Au-delà de son caractère artistique, la recherche sur l’architecture et le cadre, menée par Marie Bovo depuis plusieurs années, divulgue la réalité sociale des lieux photographiés. La série « Alger », conçue selon un procédé semblable, oppose la sphère privée à l’espace public, la lumière à l’obscurité. La photographe capture les balcons d’Alger depuis certains appartements de la capitale. Toutes les fenêtres ouvertes deviennent les cadres des vues sur le paysage urbain et les intérieurs des immeubles en vis-à-vis. En révélant la présence de l’empreinte humaine sur le mode de l’absence, Marie Bovo pose un regard profondément humaniste sur le monde et confère à son travail une dimension universelle. Par le protocole adopté – appareil argentique, cadrage calqué sur l’objectif de la chambre photographique, lumière naturelle, prise de vue insolite, long temps de pose, tirage en grand format – et les sujets choisis, Marie Bovo plonge les spectateur·rice·s dans l’intimité de la scène photographiée, faisant d’elles et eux des voyeurs discrets. Des photographies aussi contemplatives que politiques. Pour en savoir plus, visitez le site de la Fondation Henri Cartier Bresson.Photographies : 1) Cours intérieures, 17 février 2009 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London 2) Cours intérieures, 23 avril 2009 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London 3) Alger, 22h05, 9 novembre 2013 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 56 jours

Christophe Rousselle : Courbes

L’architecte Christophe Roussel livre un ensemble de 134 logements complétés de cinq locaux commerciaux à Colombes (92). Un programme tout en courbes, comme son nom l’indique, puisqu’identifiable grâce à sa multitude de balcons tortueux. Retour sur un geste architectural fort. L’opération de 9 071 mètres carrés se compose de deux bâtiments en béton et en inox longeant la ligne de tramway de la commune des Hauts-de-Seine. Des commerces en double hauteur au rez-de-chaussée sont ainsi surplombés de logements, tous dotés d’espaces extérieurs singuliers. Ces terrasses, variées en formes et hauteurs, constituent la volumétrie si particulière de Courbes. Chaque étage fait l’objet d’un traitement spécial permettant de mettre son orientation en valeur et atténuant également les contraintes liées aux voisinages – vis à vis ou ombrage trop présent notamment. Les logements bénéficient ainsi de balcons uniques, d’une surface moyenne de 22 mètres carrés, dont les sols en bois sont délimités par des gardes corps vitrés jouant avec les rayons du soleil. Un traitement chaleureux qui vient alléger le caractère massif de l'ensemble, renforcé en coeur d’îlot par la présence d’une trentaine de pins parasols. Le même traitement qualitatif est offert aux espaces intérieurs. Les locataires accèdent ainsi à leurs appartements aux typologies diverses – tous dotés de parquets en chêne massif – via un hall principal à double hauteur agrémenté d’une sculpture spectaculaire constituée de plus de 500 tubes en aluminium. Un projet qui agit comme un signal dans le paysage de Colombes. Pour en savoir plus, visitez le site de Christophe Rousselle Photographies : Takeji Shimmura Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 58 jours

Réparation structurale des bétons : Quelles solutions ?

Les mortiers de réparation redonnent aux ouvrages leurs fonctions d&rsquo;origine. [©ACPresse] Par le malencontreux mouvement d’une main invisible ou d’un lutin maléfique, selon les dires, nos téléphones portables peuvent finir par terre. C’est souvent avec effroi que leur propriétaire retrouve leur écran fissuré, brisant leur cœur à tout jamais… Ils n’ont d’autres choix que de remplacer le résultat de cette scène de crime par un nouvel élément. Et c’est là que les choses se compliquent. Quel écran, quelle qualité, quels outils, quel réparateur ? Tant d’interrogations en suspens… Et si le téléphone, tant aimé, se retrouve en contact avec l’eau, les répercussions peuvent être pires. Le monde du béton fonctionne un peu sur le même schéma. Lorsque le matériau a subi des dégâts, causés par une main coupable ou toujours ce farfadet maléfique, et plus sérieusement à cause de son environnement, de sa qualité ou des effets du temps, plusieurs solutions s’offrent aux maîtres d’ouvrage qui veulent engager des travaux de restauration. Les industriels proposent tous des gammes de produits pour répondre aux différentes problématiques, qui touchent la réparation des bétons. Ces mortiers se plient à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2).  Dossier préparé par Sivagami Casimir Cantillana : Livraison sur chantier Le Betoreno FI402 s’applique manuellement ou par projection.[©Cantillana] Touche à tout dans l’univers du béton, Cantillana dispose d’une large gamme de produits dédiés à sa réparation. Ainsi, l’industriel propose un mortier structural renforcé de fibres et de polymères. Le Betoreno FI402 est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Ce mortier est bien adapté à des applications en milieux agressifs, tels que ceux exposés à l’eau de mer ou aux sulfates. La densité élevée du produit permet une mise en œuvre sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité et/ou d’huile. Enfin, Betoreno FI402 est résistant à la corrosion et à la saponification. La gamme Betoreno se compose aussi des solutions HB001, un primaire d’adhérence pour les systèmes de réparation de béton et protection anti-corrosion d'armatures en métal, conformément à la NF EN 1504-7. Ou encore, du Betoreno FS301, un mortier de surfaçage renforcé de polymères de classe R3. En termes de services, Cantillana propose des livraisons sur chantier, via des silos et citernes pour la recharge. Cette activité est présente depuis le début des années 1990 en Belgique et dans le Nord de la France. En région parisienne, l’industriel a renforcé sa logistique avec l’usine de Cormeilles-en-Parisis (95), suite au rachat des activités mortier/béton projeté de Socli, en juillet 2017. Cermix : Prêt à un emploi rapide Cermix a fourni ses solutions pour la réparation des bétons armés du pont de Saint-Pierre-du-Vauvray (27). [©Cermix] Avec son Cermirep Rapid R3, Cermix propose le mortier de réparation le plus polyvalent de sa gamme. Applicable à la truelle, sans ajout d’eau, la solution se présente sous la forme d’un mono-composant contenant des ciments spéciaux adjuvantés par des résines. A prise rapide, le mortier s’adapte aux réparations de tuyaux en béton, d’angles et de piliers, de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradés par la corrosion des armatures. Sans chlorure, non corrosif, le Cermirep Rapid R3 n’affecte pas les armatures. Le mortier dispose d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa après 28 j. Conforme à la NF EN 1504-3, le produit de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1) : X0, XCI, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Le Cermirep Rapid R3 est conditionné dans des sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Renforcé de fibres Dans sa gamme de produits, GCP Applied Technologies dispose de l’Omnitek RM Fiber. [©GCP Applied Technologies] De classe R4, selon la NF EN 1504-3, l’Omnitek RM Fiber de GCP Applied Technologies s’utilise pour la réparation des bétons aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Ce mortier dédié au reprofilage de joints, d’angles, d’éléments pré-moulés endommagés et de structure s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. Du côté de sa formulation, la solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés. Assurant ainsi une meilleure adhérence. Elle est renforcée de fibres pour garantir une réparation durable sans fissures en surface. La consistance dure et malléable de l’Omnitek RM Fiber s’applique manuellement de manière rapide et facile. En termes de résistance à la compression, le mortier affiche 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j Groupe RGD : Haute conductivité Parmi ses derniers grands chantiers, le Groupe RGD a fourni plusieurs solutions pour la réparation de la base sous-marine de Lorient (56). [©Groupe RGD] Dans la catégorie des mortiers de réparation structurels, le Groupe RGD dispose d’une large offre. A l’image du mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA. Ou encore, du Maxrite 500, une solution renforcée par des fibres synthétiques pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Pour le béton armé ou précontraint, le Groupe RGD propose aussi le Ruredil X Mesh Gold. Ce mortier est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée, conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Distributeur exclusif des produits de l’Italien Drizoro, le groupe a rajouté à sa gamme le Maxrite Cathodic. « Ce mortier se compose de fibres de carbone et de particules de graphite, explique Richard Guérin, gérant du Groupe RGD. Il se caractérise par une conductivité très élevée propice à la protection cathodique. » Le Maxrite Cathodic est classé R4, selon la NF EN 1504-3. Imerys : De bonnes résistances Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales de réparation. [©Imerys] Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales pour la construction. Le mortier de réparation SewperCoat a plus de 27 ans de métier ! Composé à 100 % d’aluminate de calcium, le produit est un habitué des infrastructures d’assainissement sanitaires : regards, chambres de pompage, collecteurs principaux ou encore stations d’épuration… Appliqué en plusieurs passes, par voie humide, sèche ou sablon, le SewperCoat permet de réaliser une couche de protection dense et durable. Capable de résister à la corrosion, il développe de bonnes résistances mécaniques, tout en minimisant et éliminant les sources d’infiltrations et d’exfiltrations. Sa prise rapide autorise une prompte remise en service. Imerys met aussi à disposition le Fondag DG. Ce mortier combine des granulats synthétiques d’aluminate de calcium très durs et denses, avec un liant d’aluminate de calcium. Il s’adapte aux cycles de températures élevées, jusqu’à 1 100 °C et basses, jusqu’à – 180 °C, ainsi qu’aux chocs thermiques répétés. Le Fondag DG offre une bonne résistance à l’abrasion, à l’érosion et à l’usure. Il se met en œuvre uniquement par projection en voie sèche, mais une variante, le Fondag E, peut être utilisé de façon traditionnelle dans les mêmes domaines. Mapei : Proche des applicateurs Le Planitop 400 F de Mapei est un mortier de réparation fin, qui peut être appliqué au sol, sur les murs et aux plafonds. [©Mapei] Mapei offre une gamme complète de mortiers de réparation des bétons, structurels et non structurels. Le Planitop 400 F est un mortier de réparation fin technique sans fibre, qui peut être appliqué au sol, sur les murs, en sous-faces et aux plafonds. Classé R3 selon la norme EN 1504-3, il peut être mis en œuvre en une passe de 3 à 40 mm et bénéficie d’une prise et d’un séchage rapides (fin de prise en 20 mn). « Très appréciée sur chantier, sa couleur grise était parfois jugée trop foncée par rapport au béton, explique Gaétan Dujardin, chef de produit. Notre laboratoire R&D de Saint-Alban a ainsi travaillé sur une formulation améliorée, permettant d’obtenir une couleur plus claire après séchage et pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs. » La performance du mortier a été renforcée et son domaine d’utilisation élargi. Le Planitop 400 F peut être désormais utilisé sur une épaisseur allant jusqu’à 7 cm en sol et mur, tout en respectant les règles traditionnelles de mise en œuvre de ce type de produits. « Les entreprises applicatrices de Planitop 400 F ont aussi constaté un pouvoir adhérent plus important, rendant son application encore plus facile. » MC Chimie : Sécurité incendie Le Nafufill KM 250 de MC Chimie s’adapte aux exigences de sécurité incendie nécessaires dans la construction de tunnels. [©MC Chimie] MC Chimie dispose d’une large gamme de produits pour la formulation du béton et son traitement. Dans la famille des mortiers de réparation, l’industriel présente le Nafufill KM 250. Cette solution fibrée permet le reprofilage pour la remise en état de béton structurel ou non structurel, selon les termes de la EN 1504-3. Son atout majeur réside dans sa capacité à répondre aux exigences de sécurité incendie nécessaires pour la construction civile et résidentielle, tout comme dans la construction de tunnel. Le Nafufill KM 250 répond à la norme ISO 834 et jouit d’une classification au feu F90/F120. De plus, ce mortier peut s’adapter à l’enrobage d’anodes, selon la EN 12696, pour le principe de réparation “Protection cathodique contre la corrosion des armatures dans le béton”. Dans sa gamme, MC Chimie propose aussi les mortiers Nafufill KM 230, classé R3, et Nafufill LM et Nafufill KM 220 qui, eux, répondent respectivement aux classes R1 et R2. Pagel : Un accompagnement technique Pagel propose des différents mortiers selon la destination. [©Pagel] Pagel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers techniques. Dans le domaine de la réparation, il s’est concentré sur les solutions structurelles répondant aux catégories R3 et R4 de la NF EN 1504. « Nous disposons de plusieurs gammes selon les cas de figure, détaille Raoul Six, Pdg de Pagel. Mais, il est essentiel pour nous de différencier nos mortiers PCC1et CC2. C’est notre approche technique et nous considérons que c’est important de faire cette démarche auprès de nos clients. »En effet, ces deux types de mortiers sont soumis à des tests différents. Ils n’auront alors pas la même destination. Les mortiers R4 PCC seront dédiés aux ouvrages d’art, tandis que les CC seront à privilégier dans le cadre de travaux d’ouvrages fermés, de type parkings, moins exposés au soleil ou au vent. Pour les bâtiments plus classiques, l’industriel propose des solutions R20 à prise rapide ou encore sa gamme U, un micro-béton universel. Pagel dispose aussi des mortiers de réparation à haute résistance chimique, à l’image du KA-PH1 ou du KA20. « Nous travaillons en direct avec nos clients et nous proposons à la location, de matériels de mise en œuvre. C’est fondamental d’accompagner jusqu’au bout, car nous abordons des sujets très techniques. » 1Polymere Concrete Cement (ciment hydraulique polymère) avec une adjuvantation < 1 %. 2Concrete Cement (hydraulique) avec une adjuvantation > 1 %.   Parexlanko : Une solution pour chaque situation Le 735 Lankorep Rapide est recouvrable par peinture dans les 24 h qui suivent la mise en œuvre. [©Parexlanko] Racheté par Sika en 2019, Parexlanko a conservé l’étendue de sa gamme. Pour la réparation des bétons, l’industriel ne manque par de solutions. Le 731 Lankorep Structure dispose d’une bonne tenue à l’eau de mer et sulfatée, ainsi qu’aux sels de déverglaçage. Ce mortier fibré à retrait compensé est composé de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Il peut s’appliquer par passe de 5 à 70 mm. De son côté, le 733 Lankorep Blanc se distingue par sa couleur, qui met en valeur les bétons. Parexlanko indique aussi que ce mortier peut être coloré. Sa faible porosité retarde la progression de la carbonatation. Il est conditionné en sac de 25 kg longue conservation. Le 735 Lankorep Rapide est, comme son nom l’indique, rapide… En effet, il est recouvrable, par peinture, dans les 24 h qui suivent sa mise en œuvre. Classé R4, selon la NF EN 1504-3, il s’applique pour la réparation des surfaces de béton, des épaufrures, des nids d’abeilles ou encore des nez de marches et des pièces préfabriquées. Il peut s’utiliser aussi pour la restructuration d’ouvrages dégradés, le renforcement de structures affaiblies, à l’image des balcons. Et peut se mettre en œuvre dans le cadre de traitement des gorges et des cueillies en travaux de cuvelage, et des fissures passives. PCI : Tous les besoins Le PCI Nanocret R4 Fluid se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. [©PCI] Façades, colonnes, piliers de ponts, sols… Dans le domaine de la réparation des bétons, l’industriel PCI (BASF France – Division Construction Chemicals) s’attaque à tous types de surfaces. A travers ses gammes PCI Polycret et PCI Nanocret, il balaie de nombreux besoins, en termes de thixotropie, de rapidité ou encore de résistance… Par exemple, le mortier fibré PCI Polycret 317 dispose de hautes performances mécaniques et d’une bonne adhérence sur support. Son pH élevé permet une passivation des aciers. Le PCI Nanocret R4 Fluid est, comme son nom l’indique, une solution coulable. Ce mortier fluide se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. En effet, il est auto-plaçant et ne requiert pas de vibration, même dans des structures renforcées. Enfin, le PCI Polycret 423 Rapid s’adapte bien aux situations de remise en service rapide. Même en conditions extrêmes. Ses fibres permettent de compenser le retrait et de minimiser le risque de fissuration. PRB : De bonnes résistances mécaniques Le PRB Répar R3 PR s’applique de manière verticale, horizontale et/ou en sous-face. [©PRB] Le PRB Répar R3 PR s’adapte bien à la réparation structurelle des bétons. Ce mortier fin, rapide et fibré dispose d’une bonne résistance mécanique en compression et en flexion. Il affiche ainsi 15 MPa en compression à 24 h et 35 MPa à 28 j. Parmi ses domaines d’usage, la solution de PRB s’applique de manière verticale, horizontale, en sous-face et que ce soit en extérieur ou en intérieur. Il permet la restructuration d’ouvrages dégradés, la réparation et le rebouchage d’épaufrures. Le PRB Répar R3 PR peut aussi s’utiliser pour le traitement des fissures passives. En termes de préparation, il nécessite environ 4 l d’eau potable par sac de 25 kg. Ce mortier fibré se met en œuvre manuellement en passes successives de 5 à 100 mm. Le produit de PRB se lisse avec une lisseuse ou par talochage avec une taloche en polystyrène ou en plastique. Saint-Gobain Weber : Anti-corrosion intégré Le weber.rep surface est un mortier fibré, bénéficiant d’une fonction anti-corrosion. [©Saint-Gobain Weber] Saint-Gobain Weber propose le weber.rep surface. Ce mortier fibré bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion, réparation et surfaçage. La caractéristique anti-corrosion est importante pour l’industriel. En effet, Saint-Gobain Weber estime qu’en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures : une opération coûteuse, technique et chronophage. Avec cette solution, il compte bien libérer les professionnels de cette contrainte. De classe R3, selon la NF EN 1504-3, cette solution s’applique par passes de 5 à 50 mm, avec un temps de prise de 90 mn. Il peut se mettre en œuvre dans des immeubles collectifs ou encore des bâtiments commerciaux et industriels, en neuf ou en rénovation. Saint-Gobain Weber dispose aussi du mortier de réparation de classe R4 weber.rep rapid. Ce produit peut s’utiliser pour toutes les réparations ponctuelles. Sika : Au top ! Le Sika Monotop 311 FR est aussi disponible en version claire. [©Sika] Avec une vaste gamme de mortiers, l’industriel suisse Sika propose plusieurs solutions de classe R3 et R4 selon la NF 1504-3. Le Sika Monotop 311 FR est prêt à gâcher. Rapide, le mortier est formulé sur la base d’un liant hydraulique modifié et de fibres. Il se met en œuvre dans le bâtiment, les ouvrages d’art et le génie civil. De consistance pâteuse, il existe en gris et gris clair. Le Sika Monotop 410 R est résistant à l’eau de mer et sulfatée, selon la NF EN 18837. Et dispose d’une bonne tenue aux sels de déverglaçage avec un pH élevé passivant l’acier. De son côté, le Sikatop 122 FR est un mortier prédosé, comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B (ciment PMES et charges spéciales). Il se met en œuvre dans le cadre de la réparation des bétons des ouvrages exposés à l’ambiance marine ou aux sels de déverglaçage. Sa formulation lui confère une montée en résistance rapide et de fortes résistances mécaniques finales. t-mix : Pompable sur de grandes longueurs Le MP2R de t-mix est enrichi en résine et en fibres synthétiques. [©t-mix] Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers prêts à l’emploi, t-mix dispose de manière naturelle de solutions pour la réparation des bétons. Classé R4, le MP2R répond aux exigences de la NF EN 1504-3. Ce mortier fibré industriel à projeter par voie mouillée s’adapte à plusieurs cas d’utilisation. Il peut aussi bien servir au renforcement et à la réparation d’ouvrages souterrains, qu’au rejointoiement et remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Le MP2R est efficace pour le confortement de voûtes et pieds droits de réseaux d’assainissement ou pour le re-chemisage de galeries. Ici, t-mix assure une consistance plastique et une bonne adhérence du produit même en sous-face. Le mortier a l’avantage de pouvoir être pompable sur de grandes longueurs. Enrichi en résine et en fibres synthétiques, il affiche une bonne résistance aux milieux agressifs, aux eaux sulfatées et à l’abrasion. Vicat VPI : Pour toutes les contraintes spécifiques Le Répachrono de Vicat VPI propose une prise plus rapide. [©VPI] Vicat Produits Industriels (VPI) est un acteur majeur sur les marchés du second œuvre du bâtiment, dans le domaine des bétons projetés et de l’étanchéité des ouvrages de génie civil dédiés au traitement des eaux. L’industriel propose une vaste gamme de produits consacrée à la réparation des bétons. Ces solutions s’adaptent aux différentes problématiques relatives aux contraintes spécifiques de mise en œuvre et aux types d’ouvrages. Elles intègrent des mortiers structurels de réparation, tels que le Répastructure R3, le Répatech R4 et le Répachrono R4. Toutes ces offres répondent aux exigences des normes et de la réglementation en vigueur. Le Répatech R4 dispose d’une résistance élevée aux eaux agressives. Il est applicable de manière mécanique et est certifié “Contact eau potable”. Le Répachrono propose, quant à lui, une prise plus rapide. Se prête bien à une utilisation en basse température ou pour une remise en service urgente. Il permet un reprofilage des points singuliers, tels que les nez de balcons. Sa très fine granulométrie garantit une finition impeccable. En 2020, VPI poursuivra de façon active son développement dans le domaine de la réparation et du renforcement des ouvrages.
Il y a 5 ans et 61 jours

Dossier : 8 photographes qui subliment le monde extérieur à travers leur fenêtre

En cette période exceptionnelle de confinement causée par la pandémie de Covid-19, la fenêtre devient la seule ouverture sur l'extérieur, une issue symbolique, voire une échappatoire propice au rêve. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous proposer de voyager sans même quitter votre canapé grâce à une sélection des plus belles photographies réalisées depuis les lucarnes des artistes. De Willy Ronis à Gail Albert Halaban, en passant par Helmut Newton, voici huit clichés de fenêtres avec vue. &nbsp; Gail Albert Halaban, Out of My Window, «&nbsp;Paris views&nbsp;», 2012 Pour nous, parisiens aux appartements étroits, ouvrir sa fenêtre signifie aussi bien faire entrer un peu l’extérieur chez nous que visiter le logement de nos voisins d’en face. Une proximité caractéristique des grandes villes exploitée par la photographe américaine de 50 ans Gail Albert Halaban dans sa série Out My Window, débutée il y a près de 10 ans. A travers ses clichés pris depuis des fenêtres du monde entier, l’artiste explore la tension entre vie privée et espace publique, mettant en scène des protagonistes dans leur quotidien. Un travail qui place l’humain au coeur de son habitat et qui prouve qu’il y a de la vie partout, même entre quatre murs. . Laurent Kronental, Les yeux des tours, 2017 Petit chouchou de la rédaction, Laurent Kronental capture les édifices emblématiques de la cité Picasso de Nanterre (92) dans sa série&nbsp;Les Yeux des Tours. Depuis les appartements des locataires, le photographe propose un ensemble de clichés onirique où les contours uniques des fenêtres – en goûte d’eau, en cercle ou en carré – encadrent des vues sur un quartier des Hauts de Seine à l’identité marquée. Une ode aux ouvrages architecturaux érigés par Emile Aillaud entre 1973 et 1981. . Jordi Huisman, Rear Window, 2014 A travers sa série Rear Window, le photographe néerlandais de 38 ans Jordi Huisman porte son attention sur la vue depuis l’arrière des bâtiments résidentiels, mettant ainsi en lumière l’influence de l’homme sur son environnement. Alors qu’à son inauguration, un bâtiment est un ensemble homogène et uniforme, une fois investi par ses habitants, les balcons évoluent en fonction de l’occupant. Tantôt abritant une antenne parabolique, tantôt zone de stockage ou bien même petit jardin, ces espaces extérieurs en disent long sur leurs propriétaires. Une exposition de petits détails, non sans importance. . André Vicente Gonçalves, Windows of the World, «&nbsp;Paris&nbsp;», 2016 Si les yeux sont les fenêtres de l’âme, pour le photographe André Vicente Gonçalves, les fenêtres sont sans doute les yeux de l’architecture. Eléments aussi essentiels qu’ornementaux, les lucarnes et autres baies vitrées deviennent, derrière son objectif, les stars de la série Windows of the World, ensemble photographique mettant en scène des ouvertures aussi diverses que variées provenant des quatre coins du monde. Traversant les époques et rassemblant les cultures, le travail de l’artiste portugais rend hommage à des éléments marqueurs d’une histoire et d’une esthétique. Une mise en lumière poétique. . Willy Ronis, Vincent aéromodéliste, Gordes, Vaucluse, 1952 Figure de proue de la photographie dite humaniste, le photographe français Willy Ronis pose un regard sensible sur la condition ouvrière, la banalité du quotidien, les autres, la rue, la ville, mais aussi sur les paysages solaires du Luberon, où il s’installe en 1972. Dans Vincent aéromodéliste, Gordes, Vaucluse, pris depuis une fenêtre de sa maison familiale de Gordes, il immortalise à la fois l’insouciance de l’enfance et l’atmosphère si particulière de ses séjours en Provence. . Luigi Ghirri, L'Île Rousse, « Kodachrome », 1976 « Kodachrome », série emblématique du style poétique de Luigi Ghirri, rassemble un corpus de photographies couleur prises dans les années 1970. Ces images, qui subliment un quotidien volontiers banal, résument parfaitement la démarche du maître de la couleur italien : « Je m’intéresse à l’architecture éphémère, à l’univers de la province, aux objets considérés comme de mauvais goût, kitsch, mais qui, pour moi, ne l’ont jamais été, aux objets chargés de désirs, de rêves, de souvenirs collectifs […] fenêtres, miroirs, étoiles, palmiers, atlas, globes, livres, musées et êtres humains vus par l’image. » . Helmut Newton, Bergstrom over Paris, 1976 Le très célèbre photographe australien Helmut Newton s’est forgé un nom dans le milieu de la mode en travaillant pour des magazines et des marques prestigieuses. Dans Bergstrom over Paris, il photographie son modèle – une jeune femme nue se regardant dans un miroir – dans une chambre avec une vue imprenable sur Paris. Ici, Helmut Newton joue avec les codes du voyeurisme : le cadrage, le reflet dans le miroir et la vue plongeante confèrent à la photographie une forte dimension érotique. . Elina Brotherus, Hôtel de Sebald 2, « Sebaldiana. Memento Mori », 2019 Diplômée en art et en chimie analytique, l’artiste finlandaise Elina Brotherus mène une exploration minutieuse du monde à travers des autoportraits singuliers. Dans sa série intitulée « Sebaldiana. Memento Mori », elle s’inspire des écrits de l’écrivain allemand Winfried Georg Sebald sur la Corse et se met en scène en contemplatrice de la nature dans un hôtel et dans les paysages désertés de l’île. Elle rend ainsi hommage à l'Île de Beauté et à son écrivain préféré, mais aussi à sa mère, Ulla Brita Brotherus, née la même année que W. G. Sebald en 1944.&nbsp; La Rédaction
Il y a 5 ans et 64 jours

Le logement collectif bois : le débat se poursuit sur la Toile

Obligé de reporter son petit-déjeuner débat sur les logements collectifs en bois, programmé le 31 mars à Paris, le CNDB propose aux internautes quelques outils et documents concernant ce sujet. Ainsi, en attendant la sortie de l’édition 2020 prévue à l’automne, il est possible de (re)découvrir l’édition 2013 de l’étude &nbsp;Logements collectifs bois&nbsp; parue dans la collection «&nbsp;retour d’expérience&nbsp;». Parmi d’autres sources d’information, on peut citer les «&nbsp;BA.Bois&nbsp;» qui complètent les retours d’expériences et abordent des thèmes particuliers de la construction bois à travers des exemples déjà réalisés : &nbsp;Toitures terrasse , &nbsp;Balcons et cursives&nbsp;&nbsp; et &nbsp;Façades bois. Des études récentes sur des thèmes techniques de la construction bois,&nbsp; réalisées grâce au soutien du Codifab et à l’appui technique de FCBA sont également disponibles, ainsi que le rapport REX sur les constructions bois de plus de 8 m de hauteur. Pour plus d’interaction, les internautes sont aussi invités à poser des questions sur le logement collectif bois sur la page Linkedin du CNDB. C’est Jean-Marc Pauget, expert construction bois, qui y répondra tout au long de la semaine.&nbsp; Photo : Tetrarc
Il y a 5 ans et 92 jours

Allô ! Maman, bobo…

Les industriels proposent des mortiers spécifiques. [©ACPresse] Dans “Il était une fois la vie”, la célèbre série qui raconte aux enfants (et même aux grands) les secrets du corps humain, les globules blancs interviennent en héros, dès que le corps subit une agression extérieure ou autre. Si les bétons ne sont pas encore dotés des Maîtres Globus, Hémo et Globine, les industriels proposent des mortiers spécifiques pour y pallier. Ces solutions servent à la réparation des bétons structurels ou non, évoluant au contact de l’eau de mer ou sur la terre ferme. Comme les petits personnages de la série, ces produits existent pour prendre soin des bétons, leur donner parfois une seconde jeunesse. Et surtout éviter des catastrophes… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Ces solutions se plient aussi à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2). Il existe ainsi, plusieurs remèdes, pour différents maux. Sivagami Casimir Cantillana : Adepte des milieux agressifs En réparation structurale ou non, le Betoreno FI402 s’adapte à de nombreux milieux. [©Cantillana] Cantillana s’illustre dans la fabrication de mortiers (et de bétons) sur les marchés belges, néerlandais et français. Afin d’étoffer sa gamme de mortiers pour la réparation des bétons, l’industriel a développé la solution Betoreno FI402. Renforcé de fibres et de polymères, ce produit est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Il peut s’appliquer dans de nombreuses circonstances, notamment en milieu agressif. En contact avec l’eau de mer ou des sulfates par exemple. En effet, le Betoreno F1402 dispose d’une bonne résistance au gel, aux sels et aux sulfates. De plus, la densité élevée du mortier permet une application sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité ou encore d’huile. La solution est résistante à la corrosion et à la saponification. Stable, même en sous-face, le mortier de Catillana se met en œuvre manuellement ou par projection, jusqu’à 10 cm d’épaisseur par couche verticale. Le Betonreno F1402 est disponible en sac de 25 kg sur des palettes de 1 t. Cermix : A prise rapide Le Cermirep Rapid R3 est prêt à l’emploi conditionné dans des sacs de 25 kg.[©Cermix] Dans la famille des mortiers de réparation, Cermix propose le Cermirep Rapid R3. Comme son nom l’indique, ce produit présente l’avantage d’être à prise rapide dans le cadre de réparation de tuyaux béton, d’angles et de piliers de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradées par la corrosion des armatures. Ce mortier mono-composant de couleur gris clair, conforme à la NF EN 1504-3, contient des fibres, des ciments spéciaux sélectionnés et adjuvantés par des résines. Il s’adapte à la réparation structurale et au rejointoiement des éléments en béton en contact avec l’eau de mer. Prêt à l’emploi, le Cermirep Rapid R3 ne nécessite pas d’ajout d’eau et s’applique à la truelle. Il dispose d’une bonne thixotropie et d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa à 28 j. Le mortier de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1), X0, XC1, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Et n’affecte pas les armatures, avec sa formule sans chlorure. Il est conditionné en sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Durable dans le temps L’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. [©GCP Applied Technologies] GCP Applied Technologies propose l’Omnitek RM Fiber. Ce mortier s’utilise aussi bien pour la réparation générale des bétons à la verticale et à l’horizontale, que pour le reprofilage de joints, d’angles et d’éléments pré-moulés endommagés et de structure. Il s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. La solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés, qui assurent une meilleure adhérence. Et elle est renforcée de fibres, afin de garantir une réparation durable sans fissures en surface. Sa consistance thixotrope permet une utilisation rapide et facile. Avec une application manuelle, de 10 à 50 mm, l’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. Il est certifié CE et conforme à la NF EN 1504-3. Groupe RGD : De multiples possibilités Le groupe RGD dispose de plusieurs solutions pour la réparation des bétons. [©RGD] Le groupe RGD dispose d’une large gamme de produits, notamment pour la réparation des bétons. Le mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA a été imaginé pour les coulées massives de structures soumises à des charges d’impact. Ainsi, il se met en œuvre dans le cadre de réparations de poutres en béton armé, de tabliers de structures de pont, d’éléments structurels exposés aux agents agressifs (pluie acide, carbonatation, sels de dégel…). Ou encore dans l’objectif de réaménager les sols spéciaux ou de remplacer des dalles arméesavec maille électro-soudée. Quant au Maxrite 500, ce mortier renforcé par des fibres synthétiques a été conçu pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Il protège aussi les armatures, prolongeant ainsi, la durée de vie de la zone réparée. Sa bonne thixotropie permet une application sans coulure sur les surfaces verticales et sur les plafonds sans coffrage. Enfin, le groupe RGD propose le Ruredil X Mesh Gold. Il s’emploie pour le renforcement des structures en béton armé et en béton précontraint, y compris celles soumises à l’action du feu ou aux hautes températures. Le Ruredil X Mesh Gol est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène - 2,6 - benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée,conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Imerys Aluminates : Rapide et costaud Le Fast & Fondu d’Imerys est un mortier à prise rapide. [©Imérys] Anciennement Kerneos, Imerys dispose dans son catalogue produitsdu mortier prêt à l’emploi Fast & Fondu. La solution est préconisée pour la réparation des bétons ou la préparation de travaux. Elle est composée d’un liant à base d’aluminates de calcium. Le mortier s’adapte aux applications contraignantes, telles qu’une situation de prise et de montée en résistance rapide ou encore de travaux en milieu marin et ceux,qui nécessitentune remise en service rapide. Fast & Fondu est à l’épreuve de la corrosion, de la chaleur (jusqu’à 550 °C), des huiles et des environnements agressifs. Il affiche une résistance en compression de 2 MPa à 1 h et passe à 20 MPa à 6 h. Après le coulage et l’application, le compagnon n’a pas besoin de curer ou de couvrir le produit. Le mortier est disponible en sac papier de 25 kg. &nbsp; Mapei : Rapide et costaud Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques. [©Mapei] Les mortiers de réparations structurels de Mapei se composent de deux gammes : Planitop et Mapegrout. Conformes à la norme NF EN 1504-3, de classe R3 ou R4, ces solutions sont destinées à la réparation de tous types d’ouvrages de bâtiment, travaux publics et génie civil. Elles s’appliquent manuellement ou par projection. Ces produits répondent aux exigences des différents projets et résistances chimiques. Ils présentent de multiples caractéristiques techniques : prise rapide ou normale, thixotrope, coulable ou encore fibré… Le Planitop 400 F s’illustre pour son délai de talochage réduit, qui permet des interventions plus rapides, pour sa finesse et ses performances mécaniques. Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques, notamment aux sulfates et chlorures. Il s’adapte bien aux réparations structurelles en bord de mer par exemple. Enfin, pour plus de confort d’utilisation, Mapei a optimisé ses packagings. Le Planitop 400 F bénéficie ainsi de l’ouverture Sprint, plus rapide, pratique et plus propre. Et de la technologie Low Dust pour réduire les émissions de poussières lors de la préparation du produit. Mapegrout T60 F est,quant à lui,disponible en sac plastique, résistant aux intempéries,et permettant un stockage du mortier sans protection lors de la durée du chantier. Parexlanko : Une vaste proposition Le 770 Lankorep Fin Rapide retarde la progression de la carbonatation.[©Parexlanko] Si Parex et sa marque Parexlanko sont en passe d’être rachetés par Sika, c’est pour les performances de leurs produits et la profondeur de leurs gammes. Dans la catégorie “mortier de réparation”, Parexlanko propose 3 solutions à ce propos. Le 770 Lankorep Fin Rapide est un mortier fibré à retrait compensé à prise rapide. Il est constitué de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Utilisé pour la réparation des surfaces de béton, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le renforcement de structures affaiblies, le mortier dispose d’une porosité très fermée,qui retarde la progression de la carbonatation. Tout comme le 732 Lankorep Structure, qui rassemble les mêmes caractéristiques d’application. Une fois mis en œuvre, ce dernier forme un film passif à la surface de l’armature, la protégeant ainsi de la corrosion. Le 732 Lankorep Structure dispose d’une résistance à la compression de 30 MPa à 1 j, puis 65 MPa à 28 j. Enfin, Parexlanko a conçu une solution spéciale pour la restauration de bâtiments anciens, ouvrages en béton et bâtiment classés Monuments Historiques. Le 734 Lankorep Patrimoine est un mortier composé de sables, de liants spéciaux, de fibres, ainsi que de chaux aérienne et d’additifs. PCI : A chaque béton sa solution Le PCI Polycret 315 conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide.[©PCI] Pour la réparation des bétons, PCI dispose d’une très large gamme de solutions. « Dans ce domaine, nous résonnons en fonction de la NF EN 1504 paragraphe 3, explique Alexandra Dupré, responsable marché systèmes pour la construction. Elle fixe un cadre pour l’utilisateur et explique quel mortier utiliser pour quel béton. Il faut que le produit utilisé ait des propriétés similaires au support qui va l’accueillir. »Ainsi les offres de PCI se différencient par ses fonctions, ses épaisseurs d’application et la notion de rapidité de prise. « Aujourd’hui nous arrivons à être rapide ! »A l’image du PCI Polycret 315. Ce mortier fibré de réparation structurelle (de 5 à 50 mm) conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide, même à de basses températures. Sa formulation ralentit l’effet de la carbonatation grâce à son pH élevé passivant l’acier. De plus, ses fibres permettent de réduire les effets du retrait initial. Le PCI Polycret 423 Rapid est aussi utilisé pour une remise en service rapide. Le PCI Polycret 317 (de 5 à 70 mm) dispose de plusieurs consistances possibles. A terme fluide, le mortier peut être utilisé en génie civil, TP, bâtiments ou en façade pour tous types de réparation. Il est résistant aux agressions, aux cycles gel/dégel et aux sels de déverglaçage. L’industriel compte aussi dans sa gamme de produits les PCI Polycret 421, PCI Polycret 327, PCI Nanocret R4 ou encore le PCI Nanocret R4 Fluid. PRB : La gamme Répar en action Le PRB TP Répar R4 PR a la particularité de bénéficier d’une prise rapide.[©PRB] Considérées comme des mortiers de classe R4, selon la NF EN 1504-3, les solutions PRB TP Répar R4 et PRB TP Répar R4 PR sont toutes deux composées de liants hydrauliques, de sables, de fibres et d’adjuvants. Leur domaine d’emploi comprend la réparation des bétons, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le traitement des fissures passives. Le PRB TP Répar R4 PR bénéficie d’une prise plus rapide. Avec un début de prise à 30 mn et de fin de prise à 60 mn (à 20 °C),quand le PRB TP Répar R4 enregistre 3 h et 3 h 30 aux mêmes températures. Dans la classe R3, selon la NF EN 1504-3, PRB propose aussi le PRB TP Répar R3 PR. Ce mortier fin rapide fibré présente des résistances mécaniques élevées en compression (15 MPa à 24 h et 35 MPa à 28 j) et en flexion (3 MPa à 24 h et 9 MPa à 28 j). Il dispose aussi d’une bonne tenue en milieu agressif. RSI : Adaptable aux contraintes chantier Mise en œuvre du PSM avec ajout de gravillons, et coloré sur mesure pour se fondre dans l’existant après sablage. [©RSI] Spécialisé dans la conception, la fabrication et la vente de produits pour l’industrie routière, autoroutière et le génie civil, Route Service Industrie (RSI) propose ses propres solutions pour la réparation des bétons. Le PSMP est un mortier fibré composé de CEM III 52,5 L CE PM-ES-CP1 NF, de granulats 0/2, de fibres et d’adjuvants spécifiques. Conforme à la norme NF EN 1504-3 (classe R2), il est résistant aux milieux agressifs et ne contient pas de produit chloré. Le PSMP peut être mis en œuvre dans le cadre de renforcement de réseaux d’assainissement par projection, d’enduction des piédroits et de voûtes en ouvrages souterrains (ovoïdes, tunnels…). Ou encore dans la réparation d’éléments bétons non structurels. De son côté, le PSM dispose d’une résistance à la compression de 7 MPa à 24 h, de 30 MPa à 7 j et de 40 MPa à 28 j. Le mortier se gâche à l’eau, au malaxeur mécanique, à la bétonnière ou en machine à projeter. Il s’applique à la truelle ou projeté. Comme le PSMP, il peut être formulé sur-mesure pour répondre aux différentes contraintes de chantier, avec un ajout de retardateur/accélérateur de prise, de colorants, de colloïde, de sable 0/4 ou encore, en changeant la qualité de ciment. Saint-Gobain Weber : Option anticorrosion Weber.rep Rapide de Weber intègre une fonction anti-corrosion.[©Weber] Selon Saint-Gobain Weber, en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures. « Une opération technique, coûteuse et chronophage,qui nécessite en effet de dégager etde nettoyer complètement les armatures. Puis, d’appliquer un passivant en couche épaisse et d’attendre une heure que le produit sèche pour enfin appliquer le mortier de réparation. »C’est pourquoi Saint-Gobain Weber a lancé le weber.rep Rapide. L’industriel intègre ainsi, la fonction anti-corrosion à ce mortier de réparation fibré de classe R4. Cette caractéristique permet de réduire la pénétration des ions chlorure (pollution, sel de déneigement…) et d’augmenter la résistance à la carbonatation du béton. Le mortier convient à tous types de réparations ponctuelles. Il est utilisable en horizontal, vertical, sous-face, en intérieur ou extérieur. Saint-Gobain Weber propose aussi le mortier fibré weber.rep Surface. Il bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion et réparation et surfaçage. Il est conditionné en sac de 25 kg. Sika : Une nouveauté "Swiss made" Sika propose un nouveau mortier le Sika MonoTop-310 R.[©Sika] Sika complète sa gamme de mortiers de réparation avec un tout nouveau Sika MonoTop-310 R. La solution a été imaginée pour une remise en service ultra rapide. Dédiéà la réparation des bétons en bâtiment, génie civil et ouvrage  d’art, ce mortier se glisse dans la classe R3. Il dispose d’une durée pratique d’utilisation de 15 mn et d’un temps de prise d’environ 25 mn à 20 °C. Le Sika MonoTop-310 R s’applique par passe,avec des bandes de 3 mm à 70 mm d’épaisseur. Le compagnon peut obtenir une présentation d’aspect fini et prêt à peindre à partir de 4 h de séchage. Le produit est conditionné en sac de 20 kg, qui intègre une poignée pour faciliter le transport et améliorer le confort d’utilisation. Il est aussi muni d’une ouverture facile. Sika propose d’autres mortiers de réparation conformes à la norme européenne. Qu’ils soient polyvalents (Sika MonoTop-311 FR et Sika MonoTop-410 R) ou spécifiques (Sika MonoTop-612 F, Sika MonoTop-412 N et Sika MonoTop-432 R). Technique Béton : Un mortier NF bi-composant Application du mortier Fibralchoc NV sur un angle en partie en sous face et en partie en verticale.[©Technique Béton] « Nous sommes les seuls en France à avoir un mortier NF bi-composants dans notre gamme Ravalchoc », explique David Platel, directeur technique & production chez Technique Béton. Ravalchoc est une solution de réparation de classe R4 selon la NF EN 1504-3 et selon la NF 030-Afnor Certification. Le composant A est formulé sur la base de ciment de sable et d’additifs. Le B est formé par la combinaison de résines en émulsion. Thixotropie, hautes résistances, le mortier s’adapte à de nombreux domaines d’application. La version Ravalchoc blanc peut être utilisée sur béton… blanc. « Nous avons aussi un nouveau mortier, le Fibralchoc NV. De couleur gris clair, il peut être appliqué en sous-face avec une épaisseur de 50 à 60 mm. »Ce mortier est composé de charges minérales et d’additifs, renforcé par des fibres synthétiques pour le reprofilage de surface des bétons. Il est destiné aux réparations ponctuelles. t-mix : Enrichi en résines et en fibre   Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m).[©t mix] Le t-mix MP2R se présente sous la forme d’un mortier industriel fibré à projeter par voie mouillée. Le produit est enrichi en résines et fibres synthétiques. Il s’utilise pour la réparation et la réhabilitation structurale. La solution t-mix peut être mise œuvre, afin d’assurer le renforcement et la réparation d’ouvrages souterrains, le rejointoiement et le remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Ou encore le confortement de voûtes, et pieds droits de réseaux d‘assainissement et le re-chemisage de galeries. Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m) et bénéficie d’une bonne résistance à l’abrasion, aux milieux agressifs et aux eaux sulfatées. Les compagnons peuvent obtenir le t-mix MP2R en sacs de 25 kg en palettes de 1,6 t. Mais aussi en bigbags et en silos (pour les poids spéciaux). Un conditionnement,qui permet aux opérateurs d’optimiser leurs conditions de travail (propreté et encombrement), selon t-mix. VPI : Une offre globale Le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de Génie Civil.[©VPI] VPI dispose d’une offre globale “réparation”. La gamme s’étend du traitement de l’acier au confortement des ouvrages. Ainsi, l’industriel propose le Répastructure R3 K130. Conforme à la NF EN 1504-7, ce mortier a la particularité de pouvoir être directement appliqué sur les armatures des bétons. Composé de ciment, de charges minérales, d’adjuvants spécifiques et de fibres, il est destiné à la reprise ponctuelle ou généralisée de bâtiments et d’ouvrages d’art. Mais aussi à la protection anti-corrosion. Le produit de VPI accepte différents types de revêtement après séchage. Il s’applique à la truelle à raison de 5 à 40 mm par passe, sans coffrage. De son côté, le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de génie civil, selon la NF EN 1504-3, classe R4. Il est compatible avec un environnement agressif (de type XA3 régi par la NF EN 206/CN). Le mortier bénéficie d’une bonne résistance à l’eau de mer et aux eaux à forte teneur en sulfates. Il offre une résistance à la compression de 20 MPa à 24 h et 50 MPa à 28 j. VPI met aussi à la disposition la gamme Technica. Ces mortiers et bétons projetés par voie mouillée sont utilisés pour réparer de manière durable et conforter les ouvrages. [/abonnes]
Il y a 5 ans et 111 jours

En 2020, SOPROFEN mise sur une combinaison unique de talents, de marques et de produits !

Racheté il y a un an par le groupe Bouyer Leroux, SOPROFEN a rejoint le pôle fermetures de ce numéro un français sur le marché des briques de mur et de cloison. Aujourd’hui, l’entreprise présente une équipe dirigeante renouvelée et affirme son ambition de devenir « leader durablement, rentablement et différemment » grâce à des investissements commerciaux et industriels.  La force d&rsquo;un outil industriel soutenu par une équipe soudée Créé en 1984 à Mertzwiller, SOPROFEN a débuté comme fabricant de profilés PVC. Devenu concepteur gammiste de volets roulants, l’entreprise a élargi au fur et à mesure ses activités pour s’inscrire comme un acteur majeur sur le marché de la fermeture. Aujourd’hui, SOPROFEN compte 495 collaborateurs répartis sur ses 8 sites de production en France (Mertzwiller, Froideconche, Champagney, Marssac sur Tarn, Lassay, Cholet) et en Belgique (Lokeren, Charleroi), sur une surface totale de plus de 55.000 m2. Cette organisation lui garantit un maillage territorial optimal pour distribuer ses solutions innovantes de volets roulants, portes de garage, protections solaires, vitrages de balcons, ses accessoires de pose et pièces détachées. Implanté au cœur de ses marchés, SOPROFEN se distingue par sa stratégie de distribution multi-canal :  les revendeurs installateurs, fabricants et réseaux avec la marque SOPROFEN FERMETURES, les négoces avec TBS PRO racheté en 2012, qui connaît dernièrement une croissance de plus de 20%, les services assurés par SOPROFEN DISTRIBUTION. Cette personnalisation marché, avec pour chacun une marque propre et une force de vente dédiée, permet à SOPROFEN de bénéficier d’un certain équilibre si l’un des canaux est en retrait. Cette proportion se retrouve aussi dans son activité équitablement répartie entre le marché du neuf et la rénovation. Fidèle à cette qualité des produits et des services qui ont fait son succès, des valeurs partagées avec le Groupe Bouyer Leroux, SOPROFEN souhaite aujourd’hui poursuivre son développement grâce aux compétences de chacun, en commençant par celles de sa nouvelle équipe de direction. Autour d’Emmanuel Lesage, Directeur Général, SOPROFEN peut compter sur l’expertise de collaborateurs historiques (Laurent Darous &#8211; Directeur Commercial, Renaud Pflazgraf &#8211; Directeur Marketing et Olivier Hess &#8211; Directeur Recherche & Développement) qui ont été rejoints par Frank Kessler &#8211; Directeur Financier, Emmanuel Lerch &#8211; Directeur des Ressources Humaines et Jean-Michel Paucod &#8211; Directeur Général Adjoint en charge de l’industrie. Ainsi constitué, le nouveau comité de direction a défini la vision de SOPROFEN pour le futur : « devenir un leader durablement, rentablement et différemment grâce à une équipe soudée où chacun est acteur et entrepreneur du succès commun ». De nouvelles ambitions et des projets stratégiques à 5 ans Avec un chiffre d’affaires consolidé de 113 millions d’euros en 2019 et un prévisionnel de 120 millions en 2020, SOPROFEN vise les 150 millions d’euros, hors croissance externe, dans les 5 ans à venir. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le fabricant s’appuie sur un certain nombre de projets stratégiques. D’un point de vue commercial, afin de se développer prioritairement en Belgique, aux Pays Bas et au Luxembourg, les effectifs de la force de vente seront augmentés de 25% sur les trois prochaines années, tous réseaux de distribution confondus. Ce renforcement des équipes s’accompagne : d’une digitalisation soutenue visant à simplifier la prise de commandes grâce à une part de l’EDI qui passera progressivement de 30 à plus de 60% et grâce à la plateforme numérique E-SoPro, de services et d’outils d’aide à la vente spécifiques par canal de distribution (lancement d’une cellule chantier en 2019, hotline technique, ouverture d’un 5ème centre de formation agréé…). Installé en Belgique depuis plusieurs années via son site de production de Charleroi et son magasin Allo Volet, SOPROFEN est bien implanté sur le marché wallon (30% de part de marché). Sa volonté est désormais de pénétrer le marché flamand en dupliquant ce modèle dans les Flandres et à Bruxelles pour atteindre 15 millions d’euros d’ici 3 ans, puis 20 millions. En ce qui concerne l’offre produits, outre la fabrication de plus de 300.000 volets par an parmi lesquels le bloc-baie PSE2 aux performances supérieures en terme d’isolation, d’étanchéité et de perméalibité à l’air, SOPROFEN ambitionne d’augmenter la capacité de production de ses usines d’ici 5 ans notamment en : doublant celle dédiée aux portes de garage (actuellement à 12.000 unités par an), tout en continuant à proposer des solutions toujours plus qualitatives, très faciles à poser pour l’installateur et personnalisables à l’envie (laquage, applique, hublots…) pour le particulier, à l’image de la nouvelle version de sa porte de garage latérale, développant l’unité de production de stores screen lancée récemment à Marssac sur Tarn pour accompagner le vif succès rencontré par cette solution de protection solaire (historiquement plutôt présente au Bénélux, en Suisse et en Allemagne) qui arrive en France notamment chez le particulier via le Screen Zip. En tout, ce sont une vingtaine de millions d’euros qui seront investis dans les outils de production. Autre levier de croissance, la 2ème monte des volets roulants pour lequel, avec plus de 4 millions de volets par an, le parc installé à réparer est estimé à plus de 100 millions. Grâce à son nouveau site internet www.allo-volet-service-store.fr qui compte 5.000 références produits destinées à la pose et modernisation de fenêtres et de volets roulants, SOPROFEN entend bien devenir un des acteurs leader de ce marché et passer de 1,6 à 5 millions d’euros de chiffre d’affaires avec cette seule activité d’ici les quatre prochaines années. Enfin, pour développer son chiffre d’affaires, SOPROFEN va s’appuyer sur la force unique de prescription du groupe Bouyer Leroux qui va pouvoir proposer des solutions éco-performantes comme par exemple, la brique Mono’Mur associée au store screen, et ainsi apporter aux architectes, maîtres d’ouvrage, promoteurs, cmistes… une réponse pour construire (ou rénover) un habitat sain et économe en énergie.
Il y a 5 ans et 163 jours

Pietri Architectes : La Crique

L’agence d’architecture Pietri Architectes érige un ensemble de 145 logements à Marseille (13) sur un site naturel à la végétation luxuriante. Le complexe, installé au pied de la montagne de l’Aigle, doit son nom, La Crique, à sa situation géographique. Une architecture à la blancheur éclatante qui valorise le 9e arrondissement tout s’intégrant harmonieusement avec la nature environnante. L’agence Pietri Architectes imagine une architecture à l’épure organique afin de l’intégrer au mieux à l’environnement naturel dans lequel elle s’inscrit. Pour se faire, cet ensemble de 145 logements collectifs, installé au cœur du parc du Roy d’Espagne, comprend deux bâtiments de cinq niveaux conçus en fonction du paysage phocéen alentour. Entre les collines, la mer et les pins centenaires, La Crique se fait particulièrement discrète. Les lignes sinueuses et la volumétrie simple de chaque entité serpentent sur le site, épousant ainsi les reliefs d’une nature sauvage. L’édifice, tout en courbures, rappelle en effet la topographie montagneuse du massif des Calanques. Dans la continuité des montagnes, les terrasses en gradins créent des strates irrégulières qui dessinent la silhouette organique de chaque immeuble. Ces balcons arrondis dotés de jardinières prolongent la surface des appartements à l’extérieur et permettent aux habitants de profiter d’un espace végétal personnel avec une vue imprenable sur le paysage. De même, le jardin paysager au centre de la parcelle, où se trouvent également les accès aux halls, atteste de la valorisation d’une nature omniprésente. En évoquant à la fois les calanques marseillaises, les garrigues verdoyantes et les flots de la grande bleue, La Crique s’inspire de la diversité géographique de la région. Le vocabulaire architectural référencé de l’ensemble contribue ainsi au développement d’une nouvelle architecture balnéaire, où lignes, matériaux et volumes répondent au site. Loin de dénaturer le paysage, la structure réalisée par Pietri Architectes célèbre la nature, la culture et les modes de vies méditerranéens. Une architecture sobre et solaire à l’image de la région. Pour en savoir plus, visitez le site de Pietri Architectes Photographies : Luc Boegly, Dorrie McVeigh, Stéphane Aboudaram&nbsp; Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 181 jours

3 km d’étanchéité liquide pour des balcons

Le Syndicat des copropriétaires résidence Vauban a mandaté l’agence Frög Architecture afin d’entreprendre le ravalement des façades de deux de ses immeubles, situés à Strasbourg dans le quartier de l’Esplanade. Construits dans les années 1960, ces logements de près de 60 ans avaient déjà bénéficié de travaux de rénovation de l’enveloppe « en couche sur couche ». Après une étude de l’existant, le constat des architectes était clair : des travaux en profondeur devaient être réalisés pour renforcer la structure existante et protéger ainsi les occupants tout comme les passants. Le point de faiblesse se situait au niveau des balcons. Recouverts d’une chape sans étanchéité, ils avaient engendré à long terme des porosités. Pour cette réhabilitation, totalisant près de trois kilomètres linéaires de balcons (3 000 m2), la copropriété a fait appel à l’agence SOPREMA Entreprises de Strasbourg pour les travaux d’étanchéité. Après avoir mené la dépose de la chape carrelage sur les deux immeubles, entre janvier et mars 2019, six applicateurs résine (en moyenne) effectueront la réfection des sols extérieurs jusqu’à la fin d’année 2020 : &#8211; création d’une pente pour l’écoulement de l’eau de pluie vers l’extérieur grâce à un ragréage tiré à la règle, &#8211; étanchéité liquide anti-dérapante ALSAN 870.05 de SOPREMA appliquée en plusieurs couches sur le sol et les relevés, &#8211; mise en œuvre d’un profil aluminium sur le nez de dalle qui offre une finition soignée et minimaliste aux façades. La résine va au-delà de la barrière étanche. Elle offre un véritable revêtement à l’esthétique monolithique et durable. Contrairement au blanc ou au noir par exemple, la teinte « gris clair » choisie par le maître d’œuvre permet d’estomper les traces de salissures causées par la pluie et le vent. Photo : SOPREMA Entreprises Photographe : Vincent Muller
Il y a 5 ans et 229 jours

Dossier : Cinq édifices brutalistes à découvrir en Île-de-France

La Tour Eiffel, le Château de Versailles ou encore la Basilique de Saint-Denis, la liste des ouvrages architecturaux iconiques d'Île-de-France est longue comme le bras. Mais la région parisienne ne compte heureusement pas que des ouvrages issus des siècles précédents et l'architecture brutaliste figure en bonne place dans notre patrimoine. Alors pour une visite d'un autre genre, la rédaction de Muuuz vous propose un petit tour des édifices iconiques du mouvement ! Le Centre national de la danse – Jacques Kalisz / Antoinette Robain et Claire GuieysseLongeant le canal de l'Ourcq, le CND de Pantin (93) est peut être l'un des ouvrages brutalistes les plus connus de la banlieue parisienne. Conçu en 1965 par l'architecte Jacques Kalisz, le bâtiment abritait en premier lieu la cité administrative de la ville. Tombé en désuétude 20 ans plus tard, c'est le duo Antoinette Robain et Claire Guieysse qui offre au bâtiment sa seconde vie au début des années 2000. Sous la houlette du duo, l'ensemble accueille un centre de danse et remet au goût du jour l'esthétique brutaliste. Un pari gagnant puisque la construction remportera la précieuse Equerre d'Argent de 2004.. Siège du Parti communiste français – Oscar NiemeyerImaginé par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, le nouveau Siège du Parti communiste français (19ème arrondissement) est installé depuis 1971 sur la symbolique Place du Colonel-Fabien qui rend hommage au militant communiste éponyme. S'apparentant au ventre arrondi d'une femme enceinte de l'extérieur, la coupole blanche abrite la célèbre salle du Conseil national dont le plafond se dote d'une multitude de lames métalliques aux grandes propriétés acoustiques. Le bâtiment en béton brut se pare également d'un décor de créateurs, des fauteuils dessinés par l'architecte aux poignées de porte signées Jean Prouvé, en passant par une tapisserie de Fernand Léger. Un intérieur fascinant qui séduit depuis plusieurs années les grandes maisons de la mode – de Prada à Jean-Paul Gaultier – pour présenter leur collection.. Les Choux – Gérard GrandvalSouvent moqués les Cristoliens, les Choux de Créteil (94) conçus en 1974 par l'architecte français Gérard Grandval sont aussi surnommés « Dahlias », « Maisons-Fleurs» ou encore « Epis de Maïs ». Et pour cause, l'étonnante volumétrie organique des balcons extérieurs. Dépourvues de la végétation initialement prévue, ces dix tours rondes de quinze étages s'apparentent en effet à un champ de choux-fleurs. Un clin d'œil à l'histoire du site sur lequel était installée une usine de production de choucroute. Ce grand ensemble de logements sociaux et étudiants témoigne aujourd'hui de l'urbanisme créatif du Nouveau Créteil et représente l'icône architecturale de la ville.. Les étoiles de Renaudie – Jean RenaudieMissionné par la ville d'Ivry dans les années 1970 pour la création de logements sociaux, l'architecte Jean Renaudie s'éloigne, à travers cet ensemble habitable, du traditionnel pavé définissant les grands ensembles. Plus poétique, c'est la forme de l'étoile qui est ici déclinée et qui confère à ce quartier son identité si particulière. Comme tout droit sortie d'un futur post-apocalyptique, la construction allie silhouette unique, béton brut et végétation aléatoire, reprenant ses droits sur le monde architecturé. Et puisque l'on n'est jamais mieux servi que par soit même, le maître d'œuvre passa lui-même la fin de sa vie dans son œuvre, la tête dans les étoiles.. Maison du Brésil – Le CorbusierImpossible de parler d'architecture brutaliste sans citer Le Corbusier ! Pionnier du mouvement, l'architecte est à l'origine d'un bon nombre d'ouvrages brutalistes de la région parisienne. Moins célébrée que la Villa Savoye, la Maison du Brésil, réalisée en 1957 en collaboration Lucio Costa, est l'une des 23 maisons nationales de la Cité internationale universitaire de Paris (14ème arrondissement). Entièrement restaurée en 2000, l'ensemble célèbre la culture brésilienne au sein de ses espaces d'exposition, son théâtre, sa bibliothèque frano-lusophone et sa vidéothèque. Qui a dit que l'architecture brutaliste n'était pas chaleureuse ?. Photographies : 1) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Jérémie Léon2) CND / PATRICK HERTZOG/AFP3) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Guilhem Vellut / CC-BY4) Les Choux de Créteil, DR5) Les étoiles de Rénaudie / Alexandre Faraci6) Maison du Brésil / Samuel Ludwig
Il y a 5 ans et 233 jours

Arnaud Behzadi : Les Jardins du Faubourg

Si, chez Muuuz, on aime dénicher de petites pépites dans des quartiers inattendus, il nous est pourtant impossible de passer à côté de l'hôtel les Jardins du Faubourg, établissement cinq étoiles situé en plein triangle d'or de la capitale. Un projet signé Arnaud Behzadi très « luxe, calme et volupté ». Bien qu'Arnaud Behzadi soit né à Téhéran (Iran), ce parisien d'adoption a su, plus que quiconque, capturer l'essence de « l'art de vivre à la française » et nous le prouve une fois de plus à travers la réhabilitation d'un ancien hôtel particulier haussmannien en un établissement de luxe où le clinquant habituel fait place à un raffinement sans pareil. L'architecte souhaitait conserver l'âme d'antan du bâti tout en l'inscrivant dans une tradition architecturale plus contemporaine. Pas question donc de se fier à cette façade classique ni à la réception typiquement parisienne qui accueille les vacanciers et locaux en quête d'une pause : nous sommes ici dans un ouvrage bien dans son époque qui conjugue avec brio patrimoine et design contemporain. L'ensemble s'organise autour d'une cour de 100 mètres carrés largement arborée où l'ancien et le moderne se font face. Alors que la structure contemporaine recouverte d'un acier effet miroir accueille balcons et végétation luxuriante, le bâtiment d'origine à la façade immaculée fait la part belle à la tradition.Comptant 32 chambres et 4 suites – dont une comprenant également un jardin privé –, l'hôtel propose deux ambiances distinctes. Côté hôtel particulier, les chambres s'inscrivent dans un décor promettant une expérience parisienne élégante et un brin nostalgique quand, au sein du nouveau bâtiment, les aménagements comprennent des pièces de mobilier épurées et résolument contemporaines. Pour asseoir la qualité des séjours, deux niveaux ont été creusés sous le sol et abritent désormais 400 mètres carrés de spa. Piscine, sauna et hammam sont ici complétés par une salle de sport et deux cabines de massage, le tout dans une atmosphère à mi-chemin entre art déco et minimalisme contemporain. Deux salles, deux ambiances, mais une expérience qui promet une pause hors du temps et loin de l'agitation de la capitale. Pour en savoir plus, visite le site de Arnaud Behzadi Photographies : Yvan Moreau
Il y a 5 ans et 240 jours

batireprise : un service de reprise des déchets par POINT.P et SUEZ

POINT.P et SUEZ, acteurs engagés dans l’économie circulaire, lancent le service de reprise des déchets de chantier batireprise avec l’ouverture de 11 déchèteries multiflux pilotes dans les agences POINT.P. Il donne la possibilité de déposer jusqu’à 11 flux de déchets et couvre ainsi la quasi-totalité des typologies de déchets de chantier : &#8211; Déchets non dangereux non triés : mélange non-valorisable &#8211; Déchets inertes propres : briques, tuiles, carrelages&#8230; &#8211; Bois A : bois d’emballage, palettes, cagettes&#8230; &#8211; Bois B : bois de charpente, balcons, volets&#8230; &#8211; Cartons d’emballage &#8211; Films plastiques &#8211; Métaux ferreux et non ferreux : ferraille, cuivre, zinc&#8230; &#8211; Plâtre : plaques et carreaux de plâtre sans isolant&#8230; &#8211; Fenêtres intègres &#8211; Emballages souillés : bombes aérosols, emballages métalliques vides&#8230; &#8211; Autres matériaux souillés : chiffons, pinceaux, rouleaux souillés&#8230; Très simple d’utilisation, les clients se présentent au comptoir du point de vente et déclarent la nature de leurs déchets. Le magasinier, formé par SUEZ et POINT.P, évalue ensuite la quantité et la qualité de ces déchets et indique à quel endroit les déposer. Un bon de réception, signé par le magasinier et le client, est remis ainsi qu’une facture indiquant les informations de traçabilité des déchets. Les déchets ainsi collectés sont pris en charge par SUEZ et acheminés vers la filière la plus adaptée afin d’optimiser le taux de recyclage ou de valorisation. Agences concernées : Brignoles (83), Chartres (28), Cuers (83), Gignac (13), Lorient (56), Mérignac (33), Reims (51), Salon-de-Provence (13), Sens (89), Vannes (56), Villeurbanne (69).
Il y a 5 ans et 245 jours

Pseudonyme : Les Balcons sur la Mer

L'agence parisienne Pseudonyme frappe encore et agrémente le Quai Duguay Trouin de la ville de Le Portel (62) de balcons en bois offrant des vues diverses sur la côte d'Opale. Une nouvelle façon d'apprécier le front de mer, entre mini-espaces publics et installations sculpturales. Inscrits dans le projet de réaménagement littoral de la commune de Le Portel, les trois balcons érigés par l'agence Pseudonyme confèrent une toute nouvelle allure au front de mer et promettent aux vacanciers de bénéficier de vues inédites sur la Manche. A la manière de petites placettes, ces belvédères suspendus au-dessus de vide rythment le parapet et contribuent à créer une nouvelle identité à la station balnéaire. Avec pour but de connecter le haut au bas du site, le projet contenait son lot de difficultés. En effet, avec le budget limité de 300 000 euros hors taxe, les maîtres d'œuvre avaient pour mission de s'inscrire dans le paysage brut de cette plage du Nord de la France tout en faisant de leur intervention un marqueur identitaire. Ainsi, pour agrémenter cette promenade, ils proposent trois balcons orientés vers le fort de l'Heurt, construit sous Napoléon. Les terrasses réinterprètent la dualité du site, entre douceur maritime et rigueur de l'ouvrage défensif, à travers leur matérialité. Si les alcôves sont revêtues d'un bois chaleureux, le verre des gardes corps donne l'impression aux usagers d'être projetés dans le vide sans ménagement. Une sensation accrue par la géométrie effilée des balcons, presque tranchante. De quoi apprécier l'onde à partir d'un nouveau point de vue. Pour en savoir plus, visite le site de Pseudonyme Photographies : DR
Il y a 5 ans et 261 jours

Jean-Pierre Lott Architecte : Villa Troglodyte

Capitale de toutes les folies, la ville de Monaco inaugure une villa hors norme signée Jean-Pierre Lott Architecte. Dissimulé dans un rocher niché entre deux ensembles de logements, la demeure aux airs de repère de vilain associe espaces atypiques, volumes d'exception et lumière savamment intégrée. Une construction troglodyte unique. Fruit d'une carte blanche confiée au cabinet parisien par les Entreprises JB Pastor et Fils, l'ouvrage de 500 mètres carrés jouit d'une identité à part et d'une histoire tout aussi originale. Au milieu d'un ensemble de divers immeubles de logements, un rocher perdu, vestige naturel d'une côte densément construite. Avec la volonté d'intégrer ce rocher au patrimoine immobilier de Monaco, les Entreprises JB Pastor & Fils font appel à Jean-Pierre Lott et ses équipes – déjà largement installés sur la Principauté – avec pour seule contrainte d'y construire une surface habitable sans pour autant dénaturer la pierre. Un pari fou auquel le studio répond avec un projet de villa troglodyte. En effet, pourquoi détruire pour créer quand on peut sculpter à même la masse ? Si l'élément naturel d'origine est conservé, les niveaux supérieurs ainsi que les balcons résultent du travail de sculpteurs ayant minutieusement recréé la texture et les plis du rocher, signifiant ainsi le moins possible l'habitation qui s'y cache.La visite s'ouvre sur une passerelle en bois surplombant une piscine aux faux airs de plage dissimulée dans une grotte. Les contours sinueux du plancher longent un point d'eau irrégulier revêtu de faïence sombre. Un lieu unique digne d'un repère de James Bond d'où l'on s'attendrait presque à voir un requin apprivoisé surgir !Quelques marches au-dessus, ce sont des espaces plus traditionnels qui attendent les futurs propriétaires. Malgré le caractère enterré de la demeure, le séjour est baigné de lumière et s'ouvre sur une large terrasse délimitée par le rocher reconstitué. La cuisine, plus petite, allie pierre et mobilier contemporain. Les deux et troisièmes étages sont dédiés aux espaces de nuits, chacune des chambres étant dotées de salles de bain privées et la majorité bénéficiant également de grands dressings. Un bien luxueux à l'identité bien marquée. Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Pierre Lott Photographies : Loïc Thebaud
Il y a 5 ans et 274 jours

a/LTA : Le Cour des Arts

Un village dans la ville. Voilà comment pourrait-être résumé le projet de résidence intergénérationnelle du bureau d'architectes a/LTA, posé dans la ZAC du Beauregard à Rennes (35). Cet ensemble de 8 350 mètres carrés semblant abriter divers maisonnées aux allures de chalets urbains se compose de trois tours reliés par un îlot de verdure en son centre. Aperçu. Dominant la ZAC du Beauregard, le moins que l'on puisse dire c'est que l'ensemble résidentiel imaginé par le cabinet breton a/LTA constitue un véritable paysage à lui même. Les façades côté ville et côté jardin offrent un jeu de volumes irrégulier grâce à la succession de terrasses et de balcons pareils à des rubans d'acier se détachant sur le béton blanc. C'est d'ailleurs de ce même matériau que sont constituées les façades des autres habitations dont l'une s'emblant s'être niché au milieu de la barre d'immeuble principale toute en largeur. « Nous avons décidé de travailler sur un projet « paysage » en continuité avec les intentions urbaines et paysagères de la ZAC, enrichies d'une atmosphère singulière de la campagne à la ville, territoire de partage, territoire sereins dans lequel il est doux de vivre en commun et en bonne entente avec ses voisins » a/LTA A l'intérieur de ce « fragment » de ville réunissant 119 logements ainsi que quatre ateliers d'artistes, une buanderie mais aussi une salle commune, chaque aménagement a été pensé pour favoriser au mieux le lien social entre tous les habitants. En ce sens, huit appartements partagés – comprenant un logement adapté aux personnes âgées reliées à un logement familial par une pièce commune – permet de favoriser l'entraide intergénérationnelle. Une buanderie, des jardins partagés mais aussi des aires de jeux pour les enfants ont été intégrés à cet édifice d'un autre genre. Situé à quelques pas du Fond régional d'art contemporain de Bretagne, le complexe abrite également quatre ateliers d'artistes disposant de toutes commodités nécessaires et des 70 mètres carrés de la « salle de convivialité » pour y présenter les œuvres. Une ville miniature pensée pour tous, de 7 à 77 ans. Pour en savoir plus, visitez le site de a/LTA Photographies : S. Chalmeau
Il y a 5 ans et 283 jours

Marin + Trottin + Jumeau PERIPHERIQUES ARCHITECTES : 46 logements sur l’Île Saint-Denis

Apparaissant comme l'un des lieux phares des Jeux Olympiques de 2024 à Paris, la ville de Saint-Denis (93) est aujourd'hui un véritable terrain de jeux pour les architectes. Le cabinet basé à la capitale, Marin + Trottin + Jumeau PERIPHERIQUES ARCHITECTES, ne font pas exception et y érigent un immeuble de 46 logements aux balcons ondulés. Une réalisation graphique qui témoigne du dynamisme de la commune de la Petite Couronne. Installée sur l'Île Saint-Denis, la nouvelle réalisation de l'agence Marin + Trottin + Jumeau PERIPHERIQUES ARCHITECTES fait office de point de repère dans la ville de banlieue parisienne. Le projet s'inscrit dans la transformation d'un site à la superficie largement occupée par des entrepôts, désaffectés pour la plupart, en un éco-quartier actif et attractif. Une tâche complexe à laquelle ont également contribué les cabinets parisiens ECDM et Thibaud Babled ainsi que les urbanistes néerlandais West 8. L'ensemble de 8 niveaux comprend 21 logements sociaux et 25 logements privés – dont certains duplex sont incorporés au dernier étage – répartis sur une surface hors œuvre nette de 3 538 mètres carrés. Au rez-de-chaussée, deux cours privées distribuent les circulations et créent des passages directs dans le complexe, reliant la rue principale à la ruelle piétonne située à l'arrière du bâtiment. Ce même niveau accueille également des espaces commerciaux et des ateliers aux façades vitrées.Faisant face à la Seine, l'immeuble est caractérisé par des balcons ondulants irréguliers entourés d'un ruban de métal perforé alternant trois nuances de gris. Ces espaces extérieurs originaux sont tournés vers la Seine, offrant des vues de qualité aux espaces de vie orientés sud-est, tandis que les chambres sont tournées vers la cour située au centre de la parcelle, assurant quiétude aux habitants en quête de sommeil. Une réalisation qui annonce un avenir prometteur pour le quartier de l'Île Saint Denis. Pour en savoir plus, visitez le site de Marin + Trottin + Jumeau PERIPHERIQUES ARCHITECTES Photographies : Sergio Grazia
Il y a 5 ans et 308 jours

Ce que contient le rapport sur les risques liés aux balcons

EXCLUSIF. Le rapport commandé à l'Agence qualité construction (AQC) sur les risques liés aux balcons est achevé. Batiactu a pu s'en procurer des éléments et vous révèle constats et propositions.
Il y a 5 ans et 320 jours

Atelier 9.81 : logements sociaux et médiathèque à Lille

A Lille (59), Atelier 9.81 signe un complexe architectural comprenant 63 logements sociaux et intermédiaires, ainsi qu'une médiathèque et un commerce. En rupture avec le paysage urbain environnant, la réalisation redéfinit respectueusement l'espace dans lequel elle s'insère. Dans tous ses projets architecturaux et urbains, Atelier 9.81 développe une écriture créative au prisme d'une approche pluridisciplinaire, du mobilier à la scénographie en passant par la construction. Avec cette réalisation, il propose une autre façon d'habiter la ville. C'est dans le quartier résidentiel de Saint-Maurice au nord-est de Lille qu'est venu s'installer ce projet d'ampleur. Un ensemble de 4 860 m2 d'habitations et 440 m2 d'équipement. En bordure de la place dotée d'une station de métro, la médiathèque et les logements frappent par la contemporanéité de leur langage architectural. Les balcons, les toit-terrasses, les modules fractionnés, les blocs de béton laissé brut ou peint, et les volumes vitrés des façades, ont bien été imaginés en ce sens. La médiathèque est une bibliothèque-relais, un espace éducatif de rencontres et d'échanges. Cet équipement municipal public intègre en effet une salle d'accueil et des pièces dédiées à la consultation et à la documentation. Ouvert à tous, la médiathèque favorise la transmission du savoir dans un lieu de vie intimiste et lumineux, ouvert sur l'extérieur. Une opération sociale réalisée avec brio ! Photographies : Atelier 9.81 Pour en savoir plus, visitez le site d'Atelier 9.81
Il y a 5 ans et 321 jours

Tel-Aviv, la "Ville blanche" façonnée par le Bauhaus

Alors que de nombreux habitants ou touristes à Tel-Aviv profitent du weekend en terrasse, ils sont une petite trentaine à déambuler dans les ruelles, nez en l'air, à l'affût des façades blanches et des balcons arrondis caractéristiques du Bauhaus.
Il y a 5 ans et 335 jours

Revêtement spécial balcons

Sika propose un nouveau revêtement acrylique imperméable de protection pour balcons, loggias, terrasses, escaliers : Sikafloor Spécial Balcons. En neuf comme en rénovation, cette résine colorée, acrylique, prête à l’emploi, permet de réaliser des revêtements extérieurs de protection et de décoration. Elle se caractérise par une bonne adhérence sur béton, mortier de ciment et carrelage, une remise en service rapide (après 24 heures à + 20 °C) et unne bonne tenue aux U.V.
Il y a 5 ans et 336 jours

Coffrages Schöck ASE : Prêts à monter

Livré depuis l’usine dans une longueur maximale de 2,70 ml, il suffit de couper le coffrage Schöck ASE pour obtenir la dimension et l’angle souhaités. [©Schöck] Schöck élargit son panel de solutions et services, à destination des préfabricants, avec les coffrages Schöck ASE, prêts à monter. Ces éléments de coffrage de rives s’adaptent aux lignes de production pour optimiser le processus de préfabrication. Grâce à ces coffrages, tous les éléments préfabriqués bénéficient d’un aspect lisse et d’un parement impeccable. On parle ici de rives de prédalles, prémurs, balcons, rives de poutres ou encore de coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs. Schöck ASE se destine à la réalisation d’éléments de construction en béton apparent, dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, s’avère un véritable atout esthétique. Livré depuis l’usine dans une longueur maximale de 2,70 ml, il suffit de couper ce coffrage pour obtenir la dimension et l’angle souhaités. Son assemblage est aussi facilité grâce aux clips de jonction droits et d’angles, qui assurent un alignement parfait, les queues d’arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais. L’innovation Schöck ASE décline 4 usages distincts&nbsp;: • Schöck ASE DW0 s’utilise pour les rives de poutres et de prédalles, les réservations de portes, fenêtres ou encore les trémies d’escaliers. Dépourvu de joint d’étanchéité, son profil chanfreiné assure une finition irréprochable&nbsp;;&nbsp; • Schöck ASE DW1, pour les balcons, dispose d’un joint caoutchouc efficace, qui permet d’une part, d’assurer l’étanchéité lors du coulage du béton. Et d’autre part, d’obtenir une goutte d’eau parfaite, en retirant le joint après coulage&nbsp;; • Schöck ASE DW2, dédié aux MCI/MC2I avec ou sans réservations, se dote de deux joints caoutchouc, garantissant dans le même temps son positionnement vertical, lors du coffrage et l’étanchéité, lors du coulage du béton&nbsp;; • Enfin, Schöck ASE P, extrudé en usine, affiche un profilé chanfreiné, utilisé dans le cas de trémies, qui s’insère dans les prédalles.&nbsp; L’article Coffrages Schöck ASE : Prêts à monter est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 344 jours

Le désordre récompensé

1er prix de la catégorie générale : Laurent Loretti a capturé l’effondrement d’une toiture-terrasse suite à une surcharge de neige. [©Laurent Loretti] Cette année, l’AQC mettait les désordres dans le bâtiment à l’honneur de la 14e édition de son concours photo. Les experts, ingénieurs, architectes, artisans ou encore étudiants ont, pour l’occasion, capturé pour la prospérité, les différentes pathologies observées dans des constructions. Près de 416 clichés ont été examinés par le jury composé de professionnels du secteur et d’un photographe. Effondrement d’une toiture-terrasse suite à une surcharge de neige, coulure de rouille en façade, fissures importantes des murs… Le jury a aussi bien étudié le côté esthétique que technique des photos. Il a finalement désigné 3 lauréats pour la catégorie générale, 3 pour la section “étudiant à titre individuel”, et 2 établissements d’enseignement au titre du prix pédagogique. Mises en ligne sur le site Internet de l’AQC, les photos gagnantes, ainsi qu’une sélection ont été exposées au 21e rendez-vous Qualité Construction, le 12 juin dernier. Les lauréats catégorie générale&nbsp;: 1er prix : Laurent Loretti &#8211; Expert Saretec&nbsp;: Effondrement d’une toiture-terrasse suite à une surcharge de neige. 2e prix : Olivier Raynaud &#8211; Expert Saretec&nbsp;: Mise en œuvre d’un châssis de toit en surimposition du châssis existant. Prix spécial : Vincent Dubos &#8211; Ingénieur construction durable&nbsp;: Mauvaise coordination lors du réaménagement des espaces intérieurs. Les lauréats catégorie “étudiant à titre individuel”: 1er prix : Andréa Malet (candidature en équipe &#8211; ENTPE &#8211; Université de Lyon)&nbsp;: Coulures de rouille en façade, sous-faces et bandeaux des balcons. Ancrages des garde-corps altérés. 2e prix : Théo Dusang (ENSA Nancy)&nbsp;: Fissures importantes des murs du bâtiment dues à un tassement différentiel du terrain. 2e prix de la catégorie “étudiant individuel” : Théo Dusang a pris en photo les fissures d’un bâtiment. [©Théo Dusang] Prix spécial : Antoine Fortineau (CFA design et innovation &#8211; Ecole de design Nantes Atlantique)&nbsp;: Entaille réalisée dans l’entrait de la charpente pour que le volet puisse s’ouvrir entièrement. Les lauréats catégorie étudiant&nbsp;: 1er prix : Campus des métiers et des qualifications éco-construction et efficacité énergétique Grand Est. 2e prix : ESB &#8211; Ecole supérieure du bois L’article Le désordre récompensé est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 349 jours

Nicolas Laisné, Dimitri Roussel, Manal Rachdi et Sou Fujimoto : L’Arbre Blanc

Inauguré hier, l'Arbre Blanc semble bien parti pour incarner le Montpellier (94) de demain. Et pour cause, il n'aura pas fallu moins de quatre architectes pour mener à bien ce projet colossal. On y retrouve ainsi l'expérience et l'amour de la géométrie spatiale du japonais Sou Fujimoto associés aux regards neufs des associés Nicolas Laisné et Dimitri Roussel ainsi que du fondateur de l'agence française Oxo, Manal Rachdi. L'Arbre Blanc constitue un point de rencontre entre de multiples univers : le Japon et la Méditerranée, l'ancienne et la nouvelle génération ou encore le patrimoine et l'architecture contemporaine. Et c'est probablement c'est grande mixité qui fait de cette nouvelle tour l'un des futurs bâtiments signatures de la ville de Montpellier. Et de la mixité, il y en a aussi dans la multitude de programmes cohabitant au sein de cette tour de 17 étages qui associe logements, restaurant, galerie d'art, bureaux, bar panoramique et espaces communs sur une surface habitable de 10 225 mètres carrés. Avec comme volonté de redynamiser la notion d'immeuble d'habitation, les quatre architectes en charge du projet ont pris le parti de flouter les limites entre intérieur et espaces extérieurs. Un désir qui se matérialise ici par une multitude de balcons et de pergolas encourageant un véritable « vivre dehors ». Et avec le soleil montpelliérain, il serait dommage de ne pas exploiter ces nombreux prolongements sur l'extérieur qui se déploient autour du tronc central à la manière de branches de dimensions inégales. Chaque appartement se voit ainsi doté d'une terrasse dont la surface varie entre 10 et 32 mètres carrés, offrant des vues sur la mer, le Pic Saint-Loup, la ville ou le Lez. De quoi profiter des 300 jours d'ensoleillement de la ville que l'on surnomme « La Surdouée ». Pour en savoir plus, visitez le site de L'Arbre Blanc Photographies : Cyrille Weiner
Il y a 5 ans et 352 jours

Sikafloor Spécial Balcons : Protection pour longtemps

Sika propose aujourd’hui Sikafloor Spécial Balcons, un nouveau revêtement acrylique imperméable de protection pour balcons. [©Sika] Fortement exposés aux intempéries, les balcons, loggias, escaliers et coursives… doivent être protégés par des systèmes de revêtements performants et imperméabilisants. C’est ainsi que Sika propose Sikafloor Spécial Balcons, un nouveau revêtement imperméable de protection pour balcons. La Sikafloor Spécial Balcons est une résine colorée, acrylique et prête à l’emploi. Souple et imperméable, elle possède une bonne tenue aux UV et aux racines. Elle forme un film continu et adhérent au support. Elle s’applique en 3 couches et est facile à mettre en œuvre. En neuf comme en rénovation, elle permet de réaliser des revêtements extérieurs de protection et de décoration. Cette résine se caractérise par une bonne adhérence sur béton, mortier et carrelage, une remise en service rapide (après 24 h à + 20 °C) et un allongement à la rupture de 200 % (7 j à + 23 °C). Pour une meilleure protection, on peut associer le Sikagard Protection Sol Mat au Sikafloor Spécial Balcons en couche complémentaire. L’article Sikafloor Spécial Balcons : Protection pour longtemps est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 356 jours

Adim Est inaugure l’Omega, à Nancy

Conçu par le cabinet André et Moulet comme un bâtiment “signal”, qui se démarque dans le paysage urbain, l’Omega tire son nom de sa forme architecturale audacieuse. [©Marc Philippe] Filiale de développement immobilier de Vinci Construction France, Adim Est inaugure l’Omega, un bâtiment tertiaire qui marque l’entrée de la Métropole du Grand Nancy. Quelque 4 800 m2de bureaux nouvelle génération mêlent performance énergétique et confort d’utilisation. Implanté sur la commune de Laxou (54), l’Omegap possède une architecture toute singulière. Ce nouvel immeuble de bureaux (R+7) est au cœur d’une zone d’activité tertiaire dynamique, à proximité immédiate d’axes autoroutiers majeurs (A31 et A33) et à quelques minutes seulement de la gare TGV de Nancy. Sa réalisation s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de réaménagement urbain d’un terrain de plus de 45 000 m2. Jusqu’en 2009, ce&nbsp;&nbsp;dernier était occupé par l’ensemble scolaire du lycée Saint-Joseph et laissé libre de tout occupant depuis. L’Omega est le premier immeuble tertiaire à sortir de terre sur ce site, qui conjuguera, à terme, bureaux, commerces et logements. Une architecture audacieuse Conçu par le cabinet André et Moulet comme un bâtiment “signal”, qui se démarque dans le paysage urbain, l’Omega tire son nom de sa forme architecturale audacieuse. Ainsi, ses façades sont imbriquées, composées notamment de murs-rideaux mixtes. Et d’un bardage métallique auxquels s’ajoutent, sur la façade Sud du bâtiment, des balcons munis de résilles brise-soleil à tous les étages. D’une durée de deux ans, les travaux ont été conduits par GTM Hallé et Sogea Est, toutes deux filiales de Vinci Construction France. Pour donner vie à l’opération conçue sous BIM dès la phase projet, les équipes ont travaillé à partir de modèles 3D pour les corps d’état et les études de vêtures extérieures. Un bâtiment intelligent  L’immeuble bénéficie d’une forte inertie thermique, grâce à son isolation ramenée par l’extérieur. Il est aussi doté d’un système de chauffage et de climatisation à volume de réfrigérant variable et d’un système de surveillance de la qualité de l’air dans les espaces de travail. Depuis septembre 2018, la direction déléguée Grand Est de Vinci Construction France et trois de ses filiales régionales – Adim Est, GTM Hallé et Sogea Est – en occupent 3 330 m2. Sur 5 des 7 niveaux, près de 150 collaborateurs bénéficient ainsi d’espaces intérieurs lumineux et modulables, qui privilégient le travail collaboratif, l’utilisation d’outils connectés et les échanges informels, avec la création d’un work café de 230 m2. L’article Adim Est inaugure l’Omega, à Nancy est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 359 jours

Chantier labellisé E+C- grâce à un béton isolant

Thermedia est une gamme de bétons isolants de LafargeHolcim permettant de réduire considérablement les déperditions thermiques des bâtiments. Ce béton qui s’intègre dans la RE2020 a été choisi pour un chantier de logement collectif à Beaumont, près de Clermont-Ferrand. Ce chantier de 11 logements collectifs en R+2 répond aux exigences du label E+C- au niveau E2C1 grâce à la technologie du béton Thermedia dont la formulation a été réalisée à la centrale de Cournon même. Les travaux de gros œuvre ont duré 6 mois de février à août 2018. La mise en œuvre de ce béton a été retenue pour traiter les ponts thermiques et réduire les déperditions de chaleur de ces bâtiments. Sur les 530 m3 de bétons livrés, 126 m3 sont du Thermedia 0.6 formules voile et balcons. Lancée en 2009, cette formule de béton prêt à l’emploi est trois fois plus isolante qu’un béton standard. Photo : LafargeHolcim France
Il y a 5 ans et 364 jours

Balcons effondrés : le retour d'expérience d'un architecte

ANALYSE. Des modes constructifs employés dans les années 60-70 peuvent entraîner des effondrement de balcons dans de très nombreux logements français. C'est du moins l'analyse de la Scop d'architecture Solécité, qui est intervenue sur plusieurs chantiers de ce type. Batiactu l'a contactée.
Il y a 5 ans et 364 jours

Nouvelle solution protectrice et antidérapante Owatrol Pro Antigliss

Escaliers, bords de piscine, balcons, pontons, passerelles… Tous les supports bois soumis aux passages répétés, aux intempéries et avec un fort risque de glisse : quelle solution pour les protéger ? Le secret d'une finition pertinente qui allie technique et innovation pour faire durer le bois et l'empêcher de glisser.
Il y a 6 ans et 19 jours

Vivre Bois : prototype 3, du macro-meuble à la réversibilité

L’immeuble démonstrateur Balcons en forêt est le point d départ de ce prototype « du macro meubles à la réversibilité ». Éléments séparatifs fonctionnels, ces macro-meubles permettent d’optimiser l’espace. Ce projet expérimental se décline également sur un autre démonstrateur ADIVBOIS : l’immeuble Timber Loggias. Balcons en forêt  exploite les possibilités qu’offre la construction bois pour créer une architecture ouverte, constituée d’espaces plus libres, plus fluides, plus réversibles, et donc plus appropriables par les habitants, pour accompagner les évolutions des modes de vie. Espaces servants / espaces servis Balcons en Forêt décompose l’espace en deux familles : les espaces servants, qui concentrent l’ensemble des pièces de service (entrée, pièces humides : placées à proximité des réseaux) et les espaces servis, que sont les lieux de vie. Le prototype développé porte plus particulièrement sur les espaces servants. Autour de cet « espace servant », les « espaces servis » (une chambre, deux chambres, un grand salon, un bureau, une cinquième pièce, une buanderie, un loft) sont composés et recomposés librement selon les besoins des occupants. Les macro-meubles Cette « bande servante » s’appuie sur un ensemble de « macro-meubles », à la fois séparatifs et pouvant recevoir différentes fonctions et usages. Cette combinaison de fonctions permet de créer, par exemple, des rangements toute hauteur et d’optimiser les volumes afin de libérer de l’espace. Au-delà du rangement, ces cloisons-meubles peuvent intégrer des modules fluides (pièces d’eau) ou secs (rangement). Ils sont démontables, personnalisables, adaptables (PMR, par exemple). Les fonctions elles-mêmes sont flexibles. La bande servante est ainsi constituée d’une succession d’espaces qui peuvent être disposés librement et se transformer. Personnalisation / configuration Au-delà de la possibilité de reconfigurer les espaces (en déplaçant les cloisons-meubles) et de la réversibilité des fonctions, les « macro-meubles » peuvent être enrichis par une multitude d’options, pour s’adapter aux différentes configurations architecturales. De la même manière, revêtements et finitions sont choisis et combinés selon les désirs des habitants. Équipe BURI & INSIGHT Design Groupe HASAP, Agenceur-Intégrateur / Atelier Pascal Gontier, Architecte / SATHY, Architectes / R2K, Architectes / GGSV, Designer / iXot, Domotique &nbsp; ADIVBOIS présente du 15 au 23 mai 2019 l’exposition VIVRE BOIS Solutions pour le Cadre de Vie des Immeubles à Vivre Bois à la Galerie au Roi à Paris. &nbsp;
Il y a 6 ans et 22 jours

Le rapport sur les risques liés aux balcons attendu en juillet 2019

ENTRETIEN. L'Agence qualité construction (AQC) travaille depuis un an à la réalisation d'un rapport concernant les risques liés aux balcons. Christel Ebner, directrice "Observatoire et évaluation des risques" à l'AQC, fait un point d'étape pour Batiactu.
Il y a 6 ans et 26 jours

JTB.architecture et MaO architectes : 71 logements sociaux à La Courneuve

Symptôme de la crise du logement des années 1960, la Cité des 4000 de La Courneuve (93) est rapidement devenue l'un des points sensibles de Seine Saint Denis, entre délaissement politique, violence et délabrement ; un constat qui aura attendu près de 50 avant d'être remis en question maladroitement avec la destruction de la barre Balzac en 2011. C'est dans ce contexte complexe qu'interviennent aujourd'hui les équipes de JTB.architecture et MaO architectes en proposant la construction de 71 logements sociaux. Théâtre du film « Deux ou trois choses que j'ai d'elle » de Jean-Luc Godard (1967), la vie au sein de la Cité des 4000 n'a rien d'une comédie. Mis sous le feu des projecteurs en 2005, lors de l'intervention de Nicolas Sarkozy promettant de « nettoyer la cité au Kärcher » suite au décès d'un petit garçon de 11 ans par balle perdue, les 4000 voient la rénovation lentement entamée en 1986 s'accélérer, laissant pourtant un goût amer à ses habitants qui continuent de ressentir un abandon de la part des politiques. La destruction graduelle des bâtiments s'engage en 2004, rapidement remplacée par de plus petites barres HLM, certes, mais toujours aussi hermétiques. Le bâtiment Balzac, épicentre des 4000 qui comptait 307 logements, fut détruit en 2011, suite à la difficulté éprouvée par la mairie à reloger ses locataires, qui ne fait qu'accroitre le sentiment de délaissement de ces derniers. C'est dans ce contexte pour le moins tendu que débute le projet de JTB.architecture et MaO architectes qui expliquent que « construire sur le domaine de la Cité de 4000 ne pouvait être entrepris sans une analyse détaillée des attentes communautaires, culturelles, économiques, urbaines et architecturales. Cela devrait éviter les échecs existants liés aux développements passés qui ne tiennent pas compte du paysage potentiel et de son appropriation par les résidents ». Une approche qui se traduit par la disposition spatiale du nouvel ensemble, où tout est pensé pour que les résidents puissent s'approprier leur nouvel espace de vie, et non l'inverse. Sur une surface habitable de 4 615 mètres carrés, différentes typologies de logements cohabitent. Les appartements campent sur les deux angles opposés de la parcelle tandis que les maisons occupent les deux autres, créant ainsi des jeux d'échelles, accentués par les traitements de façades alternant bois, pierre et béton blanc. Cette disposition permet de libérer de l'espace en cœur d'ilot, offrant ainsi la possibilité d'y insérer un jardin maraicher d'environ 150 mètres carrés délimité par les locaux techniques qui régulent également les circulations. L'accès au centre se fait par un pont central au traitement en brique moucharabieh, desservant tous les bâtiments.Le même traitement est offert aux garde-corps des balcons sur rue des immeubles allant jusqu'à R+5, filtrant la lumière élégamment et appuyant le tournant « horizontal » du quartier, une manière de trancher une bonne fois pour toute avec les anciennes tours. Reliant les logements collectifs entre eux, des maisons de ville – organisées en duplex –, sont bardées de mélèze et viennent réchauffer l'avenue Henri Barbusse. L'ouverture d'un nouveau chapitre semble se dessiner pour les habitants de La Courneuve. Pour en savoir plus, visitez le site de JTB.architecture et MaO architectes Photographies : Luc Boegly
Il y a 6 ans et 29 jours

Balcon effondré à Yvetot : des travaux de consolidation vont débuter

ACCIDENT. Le 12 mai 2018, un balcon de la résidence Oslo à Yvetot (Seine-Maritime) s'était effondré, faisant trois blessés graves. Un an après, des travaux de confortement vont démarrer sur les 36 balcons de la résidence.
Il y a 6 ans et 54 jours

Des balcons neufs... qui risquent déjà de s'effondrer

DÉFAUT. C'est dans la ville de Cenon (Gironde) que 17 balcons d'un immeuble résidentiel neuf seraient près de s'écrouler, d'après une information diffusée par France3 Nouvelle-Aquitaine. A l'origine du problème, visiblement un souci de ferraillage.