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Il y a 2 ans et 364 jours

Présentation de la WoodTech – Carrefour International du Bois 2022

La WoodTech, c’est le réseau des startups de la filière bois qui dépend de Xylofutur… 30 startups basées sur toute la France, la Belgique et la Suisse Avec François Vulser, responsable de La WoodTech Ilias Zinsstag, fondateur d’Epur et membre du Comité de développement Stéphane Lafarge, Chargé de territoire – FCBA
Il y a 2 ans et 364 jours

Alkern : RSE et bas carbone

Avec une activité tournée autour de trois grands marchés (le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics), le Groupe Alkern (1.000 collaborateurs, 53 sites de production sur l’Hexagone et 2 en Belgique) démontre ainsi la résilience de son activité tournée autour de l’aménagement du territoire.Ainsi ses activités habitat et paysage enregistrent une croissance de 2% versus 2019 (« avant crise ») boosté par le particulier en quête d’amélioration de son confort. En revanche son activité Travaux Publics reste toujours inférieure à celle de 2019 (année pré-électorale, il faut le souligner) à -10%. Alkern ressort ainsi renforcé de cette période qui aura été finalement l’occasion d’accélérer le lancement de multiples projets dédiés à la performance.Xavier Janin, Président, met ainsi en avant le travail d’amélioration des fondamentaux Alkern mené depuis deux ans notamment celui sur les process administratifs et financiers. Tout en précisant que cette mission d’optimisation s’accompagne aussi du développement des outils digitaux (destinés à la fois à l’efficacité des processus internes qu’au parcours client) et de concrétisation d’opération de croissance externe, comme cela a été le cas avec l’acquisition du groupe Become en 2021 (deux sites à Chartres et Orléans, 24 collaborateurs) renforçant encore le savoir-faire d’intégrateur du Groupe Alkern. Actualité de la crise ukrainienne oblige, Xavier Janin se questionne de l’impact à venir sur les marchés d’Alkern : inflation très importante des coûts enregistrés - avec une probable actualisation des prix - et le risque sur l’économie (moral et confiance des ménages, pouvoir d’achat, difficultés à obtenir des emprunts bancaires…). Cependant il tient à souligner dans cette période troublée que la chance du béton préfabriqué est d’être un produit 100% local (matières premières locales, clients locaux, main d’œuvre local), ne nécessitant aucun combustible avec une production peu énergivore en électricité, lui permettant ainsi de continuer à servir ses marchés sans pénurie. Concluant par des notes positives, Xavier Janin de rappeler que le béton préfabriqué est un matériau d’avenir, 100% local (boucle courte), durable (matériau à longue durée de vie et 100% recyclable), présentant des performances attestées en acoustique comme en confort d’été mais aussi d’ores et déjà bas carbone : la préfabrication peu énergivore permet une optimisation du produit (« Éco-conception ») et des processus (limitation de déchets et rebus). Et le président d’Alkern d’annoncer ainsi un investissement de 10 millions d’euros sur 3 ans pour le développement de nouvelles solutions bas voire très bas carbone (rectification, utilisation de liants nouvelle génération), tout en confirmant être toujours à l’écoute d’opportunités d’acquisitions, pour continuer la densification du maillage territorial Alkern au travers l’Hexagone.Alkern engagé implicitement depuis plusieurs années pour répondre aux enjeux environnementauxSi Alkern est déjà prêt pour la RE2020, l’industriel s’engage aussi sur les enjeux de la perméabilité des sols avec le développement de sa gamme O’ : 5 références de solutions drainantes utilisées pour l’aménagement de 123.826 m2 de surfaces perméables en 2021 dont le pavé coquillage aux granulats remplacés par de la coquille de Saint-Jacques broyée lui ayant permis une économie de 35,8 tonnes de granulats. Dans la même logique environnementale, Alkern a mis en place depuis plus de 10 ans un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77% de retour palettes, ce qui représente quelque 39.253 m3 de bois préservés chaque année Enfin grâce à l’utilisation de blocs à joints minces Alkern à la place de blocs traditionnels, plus de 2.700 tonnes équivalent CO2 ont été économisées sur le cycle de vie du bâtiment, soit 24 millions de kilomètres parcourus en voiture et 3,188 millions de litres d’eau. Autre initiative environnementale récente, Alkern a signé en février dernier un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières des zones de stockages de certains sites de production en France. Ce partenariat concerne une surface globale d’environ 150.000 m2 avec une production électrique estimée à 35.000 MWh/an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 15.000 personnes.Alkern concrétise son engagement par une démarché labellisée RSE Alkern confirme l’accélération de sa politique idoine, via la naissance d’une démarche plus large et nécessaire au développement futur avec comme triptyque d’objectifs, de satisfaire pleinement ses clients, d’attirer les talents, diminuer son impact afin de lutter contre les effets du changement climatique. Alkern se voit ainsi récompensée en 2021 d’une médaille d’or du label de certification Ecovadis pour sa politique RSE. Cette démarche résulte d’un travail de fond mené sur les valeurs de l’entreprise qui a permis l’écriture de lignes directrices autour de la raison d’être de l’entreprise et des ambitions.Plusieurs mesures sont actées pour aujourd’hui et demain comme par exemple, engager ses fournisseurs dans notre démarche, sensibiliser aux comportements exemplaires chez ses collaborateurs (sécurité…), accélérer la formation et l’emploi des jeunes…
Il y a 2 ans et 364 jours

Jonk : Avec le temps, va, tout s’en va…

Silo en béton, en Belgique. [©Jonk] Jonk s’est d’abord penché sur l’urbex1 pour photographier, dans des lieux abandonnés, des graffitis hors du commun, inédits et aboutis, que l’on ne trouvait pas dans les rues. « Là, les artistes ne sont pas dérangés, ils prennent leur temps. » Et au-delà des graffitis, il s’est rendu compte qu’il aimait ses lieux pour ce qu’ils étaient. Le fait que Dame Nature reprenne toujours ses marques lorsque l’humain a déserté l’a interpelé. « Ma passion pour ces graffitis s’est mue en passion pour ces friches abandonnées que se réapproprient la nature, jusqu’à devenir mon activité professionnelle. » Un travail optimiste Le photographe mêle ainsi dans ses œuvres l’esthétique et la poésie des ruines à une réflexion plus large sur l’homme et la nature. « Quoique l’homme fasse, s’il ne la maîtrise plus, la végétation finit par tout phagocyter. Avec le temps, ce que l’humain a construit disparaît. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est la dualité entre des constructions très brutes avec des murs en béton et la délicatesse d’une liane ou d’un lierre qui s’insinue partout, qui s’immisce, s’infiltre, inonde… C’est la reconquête du végétal. » Son travail se veut optimiste. L’artiste cherche « à faire prendre conscience au spectateur que nous ne sommes rien face à la nature. Qu’au lieu de poursuivre un processus de colonisation destructeur, nous devrions au contraire la respecter, lui permettre de s’épanouir pour que les bénéfices soient réciproques ». Alors que l’impact de la société sur son environnement n’a jamais été aussi fort, ces photographies cherchent aussi et surtout à éveiller les consciences. Jonk est un fondu d’urbex. Il parcourt le monde pour dénicher des lieux abandonnés où la nature reprend petit à petit, mais inexorablement, ses droits. [©Jonk]Usine, en Italie. [©Jonk]Ville fantôme, à Taïwan. [©Jonk]Réservoir, à Taïwan. [©Jonk]Construction inachevée, en Moldavie. [©Jonk]Théâtre, en Akbhazie. [©Jonk]Gymnase, en Akbhazie. [©Jonk] Jusqu’à l’enfouissement « Il est poétique, presque magique, de voir la nature reprendre ce qui a été sienne, réintégrer par des fenêtres cassées et des fissures les espaces construits, puis délaissés par l’homme, jusqu’à les engloutir totalement. » Pour faire simple, la nature est plus forte et, quoi qu’il advienne de l’homme, elle sera toujours là. « J’ai eu une conscience écologique dès mon plus jeune âge. Cela m’a rendu attentif à la nature qui m’entoure. Parfois, elle s’immisce dans des endroits inattendus et revient occuper des lieux, dont nous l’avions chassée. » Dans sa progression inexorable, elle commence par reprendre des éléments extérieurs comme une statue dans le parc d’un château français ou une camionnette, en Belgique. Ensuite, elle reprend l’extérieur d’une villa italienne avant d’infiltrer l’intérieur d’un château croate. Puis, elle pousse dans un théâtre cubain ou un palais polonais, avant d‘envahir un château monténégrin. Ensuite, avec plus de temps, elle emprisonne une villa taïwanaise de ses fortes racines. L’étape suivante ? L’écroulement, puis l’enfouissement. Ainsi, que restera-t-il de notre civilisation ? Dans l’exposition “Naturalia” qui se tient au 50 avenue Gambetta, 75020 Paris, sur les grilles du square Edouard Vaillant, retrouvez le long cheminement entre mémoire et oubli, ruines et végétation, modernité et antiquité. Muriel Carbonnet 1L’exploration urbaine, abrégée en urbex, est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme. Les expos de Jonk Grilles du square Edouard Vaillant Derrière la mairie du XXe arrondissement, Paris Expo solo en plein air Jusqu’au 26 juin L'impossible sauvage  Musée d'ethnographie de Neuchâtel (Suisse) Expo collective Du 18 juin au 25 février Exodes Villa Les Myrtes, Saint-Raphaël Expo collective Du 1er juillet au 30 septembre Château du Plessis-Macé Expo solo immersive Du 15 juillet au 6 novembre
Il y a 3 ans et 0 jours

Interview de Thibault Durieu, Président Directeur Général du Groupe Durieu

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Le Groupe Durieu est une PMI familiale, créée en 1923. Je représente ainsi la quatrième génération. Chacune d’elle a apporté une nouvelle impulsion ; pour ma part cela a notamment été le développement du secteur du bois et plus particulièrement du bois d'extérieur en même temps que le déploiement de l'international. Notre histoire commence dans l’import-export de pièces automobiles qui a constitué le premier pilier de développement avant l’arrivée du deuxième pilier avec l’élaboration en 1930 à l’initiative de mon grand-père, ingénieur chimiste, du Transyl, le premier dégrippant du marché français. L’activité première disparaîtra après la guerre. Mon père a lui marqué son temps avec le lancement du devenu célèbre antirouille Rustol qui sera un des composants du premier saturateur bois lancé sur l’Hexagone dans les années 90. Jusqu’en 2008, 90% de notre fabrication se faisait sous licence américaine. A cette date, nous avons eu l’opportunité de racheter la totalité de notre propriété intellectuelle, ce qui nous a permis de devenir parfaitement indépendants en termes de R&D, de marque, etc...C'est également à partir de cette période que nous nous sommes déployés hors de l'Hexagone pour gagner de nouveaux marchés en Europe et au-delà, créant à chaque fois des partenariats locaux, ou bien des filiales en propre (Belgique, Espagne, UK, USA). Nous sommes maintenant présents sur les 5 continents.Batinfo : Aujourd'hui où en est Durieu ?Thibault Durieu : Quand je résume Durieu, j’aime à dire que nous sommes dans la cosmétique des matériaux et plus spécialement du bois et du métal avec une ligne de conduite simple : qualité/efficacité/facilité d’emploi/durabilité. Cette dernière notion est essentielle pour nous et c’est ce qui nous a conduit en toute logique à adopter la base line "Traverser le temps" / "Add life to years". Pour la protection et l’embellissement des ouvrages, nous avons notamment une gamme de peintures techniques et décoratives, et des produits bois qui s’appliquent à l’horizontal comme en vertical, à l'intérieur comme à l'extérieur et sur toutes les essences de bois. Cette ligne de soins pour les bois est vraiment un domaine que nous construisons depuis une vingtaine d'années et qui est devenue une vraie force. Bien entendu, notre gamme de produits anti-corrosion notamment portée par le Rustol continue de faire partie de nos produits historiques.Aujourd'hui Durieu est une entreprise d'un peu plus de 150 collaborateurs, avec un CA d’environ 40 millions d'euros et une production 100% française répartie sur deux sites, un situé au sud de Paris et l’autre dans le nord de la France.Nous réalisons entre 35 et 40% de notre CA à l'international à travers nos filiales et nos partenaires présents dans plus de 60 pays. Début 2022 Durieu est même arrivé sur le territoire des Philippines.Batinfo : Quels sont les projets pour le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Pour accompagner notre croissance nous avons lancé ces dernières années de nombreux chantiers, que ce soit au niveau des produits, de l’organisation ou sur un plan strictement industriel.Au niveau industriel, cela s’est notamment concrétisé fin 2019 par des investissements significatifs en matière de robotisation de notre chaîne logistique. Du côté organisationnel les investissements ont été massifs dans la digitalisation de notre écosystème. Avec en objectif notamment l’accompagnement le plus efficient possible de nos clients. Nous avons par ailleurs renforcé nos infrastructures informatiques et nos dispositifs de protection contre les malveillances externes.Côté produit, notre marqueur fort est l'éco-responsabilité ; c’est une valeur importante pour notre groupe que nous avons prise en compte depuis de nombreuses années. Notre charte environnementale date de 2007. Elle continue de dicter nos actions au quotidien et se traduit même par le soutien que nous apportons durablement à deux partenaires, Ecotree et Wings of the Ocean, respectivement défenseurs de la préservation des forêts et de la biodiversité (un cercle vertueux pour notre filière bois) et des océans, plages et littoraux (la marine étant un segment de marché sur lequel nous sommes également présents). A l'avenir nous nous sommes donnés pour objectif de continuer à nous transformer, à innover et à rendre nos équipes encore plus agiles et performantes. Développer et renforcer la partie service relèvent aussi des missions qui nous tiennent à cœur. Nous formons, par exemple, de plus en plus d’applicateurs qui travaillent avec nous en complément du réseau de technico-commerciaux que nous avons mis en place. Le but étant de pouvoir accompagner les chantiers du début à la fin afin de garantir la satisfaction optimale des clients finaux. Nous avons également en préparation plusieurs projets pour célébrer le centenaire de notre société l'année prochaine mais pour lesquels je préfère garder un peu de mystère pour le moment ! 2023 marquera aussi la conclusion d'un plan stratégique ambitieux et réussi que nous nous étions assignés il y a quatre ans. Le prochain s’annonce tout aussi challengeant et stimulant.En résumé, Durieu est donc un groupe très bientôt centenaire mais très ancré dans son temps, et tourné vers l’avenir. Notre ambition est de continuer le développement de notre offre sans aucun compromis sur la qualité de nos produits, bien entendu dans le respect des normes réglementaires et avec une attention forte portée à notre politique éco-responsable.Mais il ne faut pas oublier que cette belle aventure n’est permise que grâce aux hommes et aux femmes qui font la société. Comme le disait Henri Ford : "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
Il y a 3 ans et 0 jours

Du recueillement à la lumière : la transformation d'une église par Dhooge et Meganck en Belgique

Qu'en est-il aujourd'hui des principes qui régissent la charte de Venise ? Le dernier numéro de la revue Monumental est entièrement consacré à ce texte considéré comme fondateur de la doctrine internationale en matière de conservation et de restauration du patrimoine monumental et urbain.  Adoptée en 1964 par l'Icomos, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 7 jours

Eclisse se démarque auprès des étudiants en architecture

Sur chaque panneau, un échantillon physique est directement connecté à la bibliothèque numérique, pour un accès facile et rapide à ses caractéristiques techniques. Actif en digital, ECLISSE adhère immédiatement à cette démarche pédagogique innovante.Son objectif : informer les futurs architectes des nouvelles techniques, évolutions et innovations du marché des portes d’intérieur. Développés par la maison mère Italienne, les châssis à galandage et les huisseries invisibles ECLISSE bénéficient d'un savoir-faire reconnu par leur design et leur qualité. Les portes d'intérieur, en perpétuelle évolution, proposent de nouveaux aménagements d'espaces sur le marché français, belge et luxembourgeois. Pour l’année scolaire 2021/22, ECLISSE a choisi de valoriser son huisserie ECLISSE 40 et son châssis Syntesis® Line. L'huisserie permet d'installer une porte battante invisible et architecturale. D'un côté, la porte est à fleur de mur et de l'autre, son cadre en aluminium est apparent pour donner de la profondeur. Le châssis Syntesis® Line, quant à lui, permet d'installer une porte coulissante à galandage. La porte coulisse à l'intérieur de la cloison et laisse un mur épuré d'habillage de finition.En septembre 2021, Franck Dietmann, Directeur d’Archimatérial, installe avec ses équipes les 32 panneaux connectés ECLISSE, dans la rubrique « Aménagement & mobilier ». Le panneau connecté ECLISSE 40 Accessible à 25.000 étudiants et 4.000 enseignants architectes en France, Belgique et au LuxembourgEchantillon physique de l'huisserie ECLISSE 40.Visuels et illustrations de mise en situation. Dimensions et montage de l’huisserie et du chassis.QR Code pour accéder à la bibliothèque numérique : caractéristiques techniques, installation et vidéo de mise en oeuvre des produits.La connaissance des nouveaux matériaux et de leurs évolutions est essentielle aux élèves architectes ; elle peut en effet faire la différence lors de la présentation de projets. L’accès dématérialisé aux produits présentés physiquement incite les étudiants à mieux découvrir l’univers de la matière. Depuis la rentrée, la documentation Eclisse a été téléchargée 1200 fois. En juin, viendra s’ajouter le nombre de scans effectués sur le panneau connecté par les étudiants.En moyenne, chaque année, cinq écoles adhèrent à la Matériauthèque Campus, soit 2.000 étudiants architectes. D’ici la fin 2022, Eclisse participera à l’animation d’une table ronde. Un événement qui permet aux élèves un échange direct avec le fabricant, pour compléter leurs connaissances des matériaux, les procédés de fabrication, de mise en oeuvre et de recyclage. « Ce partenariat est une première pour ECLISSE et nous sommes convaincus de son efficacité pédagogique. Les étudiants en architecture sont tous connectés et sont potentiellement nos futurs prescripteurs. Ils ont aussi des projets, des suggestions et des interrogations pertinentes à remonter à notre service recherche et développement, » déclare Christian Renévot, Directeur Général d’Eclisse France.
Il y a 3 ans et 15 jours

Pour les 190 ans du Groupe Blanchon, rencontre avec Guillaume Clément, Président Directeur Général

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Blanchon ?Guillaume Clément : Le Groupe Blanchon a été fondée il y a 190 ans afin de fournir des solutions fiables pour la protection, la décoration, l'entretien et la rénovation du bâtiment, de l'habitat et des lieux de vie, avec un focus particulier sur le bois utilisé en intérieur (parquet, boiseries, meubles) et en extérieur (terrasses, bardages). Le groupe développe, fabrique et commercialise une vaste gamme de vernis techniques, de produits de finition et de peintures, en restant toujours à la recherche de nouvelles innovations. Nous sommes partenaires des utilisateurs, des négoces bois et matériaux et des grossistes peinture, des industriels de revêtements sols et des grandes surfaces de bricolage.En raison de notre longue histoire en France nous restons attachés à une production locale de qualité. Nous comptons actuellement 420 collaborateurs dans le groupe dont 250 en France et nos 3 plus grandes usines se situent en région Rhône-Alpes. Nous vendons plus de 10000 références, à plus de 8500 clients dans 55 pays, avec une présence forte en Europe. Notre très puissante implantation en France nous permet de nous développer à l’international avec ambition et détermination. Le développement international reste un enjeu stratégique pour l'entreprise et nous projetons de réaliser à terme 50% de notre chiffre d'affaires à l'export. En 2020 nous avions un chiffre-d'affaires de 75 millions d'euros, en 2021 nous avons dépassé les 100 millions de CA et nous nous sommes donnés un objectif de 150 millions de CA en 2025.Batinfo : Nouveaux produits verts, développement en Europe, nouvelle identité graphique... ce 190e anniversaire est-il le début d'une nouvelle ère pour le groupe ?« Protéger c’est dans notre nature » depuis 190 ans...Le Groupe Blanchon a évidemment rencontré plusieurs défis depuis sa création et notamment avec les changements en lien avec la prise de conscience écologique de la fin du XXème siècle. L'arrêt des solvants dans les années 90 a par exemple été un challenge pour nous qui produisons des vernis et des peintures. Mais cela nous a amené à développer notre technologie biosourcée, à lancer une démarche RSE et aujourd'hui plus d'une centaine de nos produits bénéficient de l'Écolabel Européen.Depuis de nombreuses années maintenant, nous nous sommes engagés dans une démarche éco-responsable pour limiter autant que possible notre empreinte environnementale. Nous misons notamment sur l'éco-conception en privilégiant des formulations en phase aqueuse, des matières premières renouvelables et des produits à faible émissions de Composés Organiques Volatiles (COV). Nous produisons dans des usines efficientes, propres et respectueuses de l'environnement, sans rejets dans l'eau, l'air ou le sol, en veillant à un bilan carbone mesuré et en réduisant ou supprimant de façon drastique les solvants. Les consommateurs ont également un rôle à jouer dans cette démarche écologique et c'est pourquoi nous fournissons des conseils sur la bonne utilisation des produits, des recommandations données aux utilisateurs pour protéger l'environnement et nous incitons à privilégier la rénovation plutôt que le remplacement. Valoriser les emballages recyclables, le tri sélectif et le retraitement des déchets en filière spécialisée sont évidemment des points clés pour limiter notre impact sur l'environnement de la création de nos produits à leur fin de vie.Le développement à l'international relève aussi du défi pour une entreprise française privilégiant la production locale. Nous nous développons en Angleterre, en Pologne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et partout en Europe. Pour l'instant 60% de notre chiffre-d'affaires vient de la France et 40% de l'Europe mais nous créons de nouvelles équipes régulièrement pour augmenter notre présence à l'étranger.Mais le futur s'avère aussi jonché d'obstacles. Comme dans beaucoup de métiers liés à l'artisanat ou au BTP, attirer des jeunes talents est difficile. Nous devons trouver une solution pour rendre nos métiers à nouveau attractifs. Face à ce défi que représente le recrutement et la conservation du savoir-faire des artisans qui travaillent avec nos produits, créer une académie pour les professionnels puis pour les particuliers dans un second temps peut être une solution à envisager.Batinfo : Quelles sont vos ambitions pour l'avenir ?Pour assurer la pérennité du Groupe, et relever les enjeux environnementaux de notre planète, une évidence : proposer des produits toujours plus performants, éco-responsables et consolider la présence de nos marques sur le plan international. Notre modèle économique, bâti sur 3 activités complémentaires –le grand public, les professionnels du bâtiment et les fabricants industriels de revêtements de sols- doit continuer à s’exporter partout dans le monde. Nous avons accéléré nos implantations en Belgique et aux Pays-Bas avec les acquisitions de Ciranova et de Rigo Verffabriek au cours des 10 derniers mois. L’Europe est notre maison commune et le Groupe Blanchon a vocation à en devenir l’un des leaders incontournables dans l’offre de solutions durables de produits de protection pour les matériaux bois notamment.
Il y a 3 ans et 20 jours

Nouvelle plateforme logistique de Reynaers Aluminium & Forster France

Cet événement clé est une nouvelle étape dans le plan d'investissement industriel défini jusqu'à 2025 renforçant la position du groupe Reynaers en tant qu'acteur majeur dynamique et engagé depuis plusieurs années dans une politique de développement forte et affirmée. Un investissement de 6 millions d'euros pour répondre à la demande croissanteCe nouveau bâtiment porte les infrastructures du Groupe Reynaers à 15.000m² de surface logistique en France. L'investissement était devenu indispensable pour faire face à la demande croissante que connaissent les deux marques Reynaers Aluminium et Forster sur le marché français. Proche des principaux axes routiers qui desservent la France et la Belgique, ce site stratégique permet d'optimiser les transports de marchandises entre les sites de production et de renforcer la qualité de des services auprès des spécialistes de la menuiserie aluminium et acier.Une croissance soutenue des activités de Reynaers Aluminium et de ForsterFocus Reynaers Aluminium :Reynaers Aluminium a enregistré une croissance de 27% entre les années 2016 et 2019. En 2021, le chiffre d'affaires de l'entreprise a progressé de 24%, traduisant sa capacité à concevoir et à distribuer des solutions techniques pour les projets les plus variés en neuf comme en rénovation.Projet significatif Reynaers Aluminium : le savoir-faire de Reynaers Aluminium s'est illustré récemment dans la conception et la fourniture de solutions sur mesure pour le projet « Jardins du Lou » situé au cœur du quartier de Gerland à Lyon. Les six immeubles de bureaux , signés par l'agence d'architecture AIA Life Designers, représentent 28.000m² de surface et près de 13 000m² de façades.. Focus Forster :Partenariat, excellence et accompagnement sont les maîtres mots qui caractérisent l'offre de solutions techniques et de services proposée par la société Forster. Spécialisée dans la conception et la vente de systèmes de menuiseries en acier, Forster a repris ses ventes en direct en France depuis août 2020. La nouvelle organisation logistique sur le site de Brouchy permet de répondre aux projets les plus variés avec des délais de livraison optimisés. Les professionnels de la menuiserie acier bénéficient ainsi d'une offre complète permettant de réaliser tout type de portes, de fenêtres et de façades, sans oublier la profondeur de l'offre des solutions coupe-feu ou antieffraction indispensable pour les projets nécessitant un traitement spécifique en matière de sécurité des édifices et des occupants.Projet emblématique Forster : le savoir-faire des équipes projets de Forster a permis de répondre aux exigences réglementaires et architecturales de la rénovation de la Samaritaine. Les 800 châssis acier des séries Unico XS et Fuego Light fabriqués et installés dans le bâtiment ont permis de recréer à l'identique l'esthétique des menuiseries acier de cette architecture art moderne et art déco du 19ème siècle.Un investissement logistique pour gagner en performance ServiceCe nouveau site a permis de repenser et d'optimiser les flux logistiques. Ainsi, le site de Brouchy recentre son activité sur le pré équipement de profilés de la gamme Reynaers Aluminium, le stockage et la préparation des commandes en finition thermolaquée et anodisée . La plupart des produits proposés dans l'offre sont stockés dans les teintes blanche et «gris anthracite, permettant de livrer partout en France sous un délai de 8 jours. Afin de gagner en réactivité, les activités de stockage des profilés bruts seront centralisées en 2022 dans les usines de thermolaquage et d'anodisation du groupe en Belgique. Un bâtiment conçu pour améliorer les conditions de travail et réduire les coûts énergétiquesSoucieux de créer un cadre de travail agréable et sécurisant pour les salariés, le bâtiment s'est doté de nouveaux espaces favorisant l'échange entre le personnel administratif et la production. Pour gagner en confort d'été et minimiser les transferts de température toute l'année vers l'intérieur, la toiture de la nouvelle surface logistique est équipée du système CoolRoof (Soprema) limitant la température de surface à 42° durant les fortes chaleurs (72° pour une toiture traditionnelle). Conçue pour recevoir en 2022 des panneaux photovoltaïques, l'installation permettra de réduire de 14% la consommation électrique et d'ouvrir une partie du bâtiment à l'auto consommation. Une attention particulière a été portée également sur le traitement de l'éclairage avec LED, ce qui permet de renforcer le bien-être au travail et de diminuer de 11% la consommation électrique de l'ensemble du bâtiment.Un engagement au quotidien pour répondre aux enjeux environnementauxSensible aux enjeux environnementaux actuels et à venir, ce projet s'inscrit pleinement dans la démarche que le groupe Reynaers mène depuis plusieurs années visant à réduire son impact carbone.Grâce à cette nouvelle chaîne logistique optimisée, le groupe Reynaers diminue significativement les étapes de transports entre les différentes unités et renforce son engagement dans la protection de l'environnement. Les nouvelles installations ont permis de concentrer également les efforts sur la réduction des déchets et notamment sur la mise en place de nouveaux modes d'emballage des commandes clients. Grace à l'utilisation de films recyclables et de civières spécialement conçues pour garantir la qualité des produits transportés, la consommation de carton a été réduite de 50%, avec un objectif de -70% sur les prochaines années.Le Groupe Reynaers, acteur économique de la région PicardieLe site de Brouchy emploie 93 personnes dont 53 permanents et 40 salariés intérimaires permettant de s'adapter avec souplesse et efficacité aux pics d'activité de plus en plus réguliers. En se dotant de cette extension de 5.400m², Reynaers Aluminium et Forster affichent de belles perspectives laissant entrevoir un renforcement de ses activités économiques au plan local et national.
Il y a 3 ans et 23 jours

Eldo lève 6 millions d’euros pour devenir le leader du SaaS marketing du BTP en Europe

La start-up ambitionne de devenir la première plateforme européenne de solutions digitales à destination des professionnels, marques et consommateurs du secteur de l’amélioration de l’habitat. Grâce à cette opération, Eldo renforce ses projets de R&D autour de sa solution SaaS marketing.Devenir leader sur le marché européen d’ici 5 ansAvec plus de 100.000 avis et photos de particuliers certifiés AFNOR sur son site, Eldo est devenu leader des avis clients du BTP en France. Ce qui était l’objectif de la précédente levée de fonds, réalisée en 2019, pour un montant de 3 millions d’euros.Aujourd’hui la start-up achève un second tour de table pour 6 millions d’euros levés auprès des investisseurs historiques IRDI et M Capital, ainsi qu’auprès de nouveaux partenaires Sofiouest et Grand Sud-Ouest Capital. Deux clients industriels d’Eldo participent également : le Groupe WECK et Unikalo.Patrice Hutin, Directeur Général de la société d’investissement Sofiouest explique son choix d’investir dans Eldo : “Le secteur de la rénovation énergétique et de l’amélioration de l’habitat sont des enjeux clés en France et en Europe. Eldo est un acteur majeur sur le marché et fait partie des partenaires qui accompagnent la transition digitale des professionnels du BTP, permettant de répondre aux nouvelles attentes des marques et des particuliers”.Avec cette nouvelle levée de fonds Eldo souhaite accélérer la création de sa super-app pour les professionnels et marques en dynamisant 2 axes :Continuer d’enrichir sa solution en développant de nouvelles fonctionnalités, la création de partenariats et connexions avec les principaux logiciels du secteur pour améliorer le quotidien des professionnels et des marques accompagnés.Poursuivre et étendre sa croissance Européenne. Déjà présente en Belgique et Suisse avec son partenaire Murprotec, Eldo porte l’ambition pour les 5 prochaines années de poursuivre son développement sur l’Europe en s'ouvrant àses voisins limitrophes, afin de devenir l’outil de référence des professionnels du BTP.Fort de 55 collaborateurs partout en France, Eldo collabore avec plus de 2500 professionnels et 60 industriels et marques, nationales et internationales du secteur, tels que SOMFY, Schneider Electric, Ariston, Treppenmeister, Veka, SEGUIN ou encore Profils Systèmes.Jean-Bernard Melet, CEO d’Eldo, témoigne : “Grâce à cette nouvelle levée de fonds nous souhaitons confirmer notre place de leader en France mais aussi et surtout poser les bases de nos ambitions futures : conquérir les marchés européens. Ce qui passera certainement, dans les prochains mois, par de beaux projets de croissance externe."Participer à accélérer la rénovation énergétiqueLa rénovation résidentielle présente un enjeu clé en Europe sur le plan écologique. D’ici 2050 l’Europe devra être neutre sur le plan climatique, or le logement utilise 40 % de l’énergie produite et génère 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments sont le premier consommateur d'énergie en Europe et plus de 30 millions d'unités de bâtiment dans l'UE ont une consommation d'énergie excessive (au moins 2,5 fois supérieure à celle des bâtiments moyens - source Commission européenne, pacte vert pour l’Europe). Si aujourd’hui Eldo souhaite accélérer son développement c’est aussi pour accompagner les 3,5 millions d’entreprises et 5000 industriels à faire face à une demande toujours grandissante et complexe à gérer autour de cette thématique de la rénovation énergétique.« Ce qui nous anime c’est de permettre d’accélérer le déploiement de cette rénovation énergétique globale chez les particuliers, en fournissant les meilleurs outils possibles aux artisans et industriels pour qu’ils puissent répondre mieux et plus vite aux demandes. Car celles-ci restent très fortes en dépit des multiples crises auxquelles est confronté le secteur », commente Jean-Bernard Melet.
Il y a 3 ans et 27 jours

Office KGDVS et Richard Venlet, en conférence au Pavillon de l'Arsenal

Dans le cadre du cycle de conférences "1 architecte, 1 bâtiment", le Pavillon de l'Arsenal, à Paris, reçoit l'artiste Richard Venlet et les architectes Kersten Geers et David Van Severen de l'agence Office KGDVS, pour un dialogue autour du projet de crématorium d'Ostende (Belgique). Le «bureau» d'architecture […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 28 jours

La Belgique saisit la Commission européenne au sujet d'un projet français de parc éolien

La Belgique a porté plainte auprès de la Commission européenne contre un projet français de parc éolien en mer en limite de ses eaux territoriales, a-t-on appris le 26 avril auprès du ministère de la mer du Nord.
Il y a 3 ans et 28 jours

Une maison de quartier comme un village à Bordeaux, par Berranger Vincent

Dans le cadre du cycle de conférences "1 architecte, 1 bâtiment", le Pavillon de l'Arsenal, à Paris, reçoit l'artiste Richard Venlet et les architectes Kersten Geers et David Van Severen de l'agence Office KGDVS, pour un dialogue autour du projet de crématorium d'Ostende (Belgique). Le «bureau» d'architecture […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 29 jours

JDM Expert présente Hydroway®, le premier revêtement perméable

Soucieux des enjeux environnementaux, Denis Joandel, fondateur de JDM Expert a développé la solution HYDROWAY®, un revêtement d’extérieur 100% perméable et facile d’entretien. Grâce à ce procédé novateur, l’eau n’est donc plus en stagnation sur le sol mais elle rejoint directement les nappes phréatiques, une réponse écologique permettant d’être plus respectueuse de l’environnement et du cycle naturel de l’eau.En 2008, JDM Expert a déposé un brevet pour sa solution HYDROWAY® et celle-ci répond fièrement à la Loi Climat et Résilience de 2021 qui prévoit la division par deux du rythme de la bétonisation d’ici 2030.Un revêtement de sols extérieur respectueux de l’environnement, c’est possibleDans une logique environnementale et pour le bien commun, il n’est plus question de favoriser l’imperméabilisation des sols, les collectivités et particuliers sont à la recherche d’une réponse au plus près des enjeux environnementaux. Depuis plusieurs années, nous assistons à une multiplication des revêtements imperméables, les eaux de pluie ne pénètrent donc pas dans le sol et reste en surface. Une quantité d’eau considérable doit être ainsi évacuée, nécessitant l’installation de réseaux d’égouttage et provoquant bien souvent l’inondation des rivières, des rues et des habitations mais aussi la pollution des eaux par le ruissellement.HYDROWAY® répond aux enjeux environnementaux par sa réduction de son empreinte carbone réduite, 5 fois moins élevée qu’un béton. Mais aussi, grâce à sa perméabilité qui laisse presque instantanément passer l’eau évitant ainsi la pollution des eaux par ruissellement et l’alimentation des nappes phréatiques. Enfin, ses coloris clairs évite l’accumulation de chaleur en journée limitant ainsi les îlots de chaleur.HYDROWAY® : une innovation responsable et simplePour la pose de l’HYDROWAY®, JDM Expert fait appel à un réseau d’applicateurs formés et agréés dans toute la France métropolitaine, les DOPM TOM, la suisse et la Belgique. Les professionnels du bâtiment s’occupent étape par étape de la pose du revêtement. HYDROWAY® se présente sous forme d’une structure perméable et offre une excellente résistance aux intempéries et aux charges comme les engins motorisés.Cette solution répond parfaitement aux cahiers des charges de la Loi Climat et Résilience de 2021 en réalimentant directement les réserves des nappes phréatiques. HYDROWAY® évite les flaques stagnantes et la prolifération des plantes aquatiques comme les algues et les mousses. La conception perméable de l’HYDROWAY® est basée sur le calcul du débit d’eau pouvant être infiltré, lors d’une forte pluie ou d’averses faibles, mais continues. HYDROWAY® en bref :Un sol esthétique et responsable : fabriqué en France et composé de plus de 90% d’éléments naturels, le revêtement unique est créé par un alliage de granulats et d'un liant adapté permettant un rendu naturel.Un sol perméable : sa structure innovante permet une infiltration de l'eau jusqu'à 1 litre par m2 et par secondes. Grâce à cela le revêtement ne nécessite aucune pente pour être posé en plus d'éviter ruissellements et flaques. Cela permet de faire une véritable une économie sur les VRD (grille, réseaux d’égouts…)Une solution résistante : idéal pour les cours d’écoles, allées et chemins, plages de piscines, voire aires de stationnement, la portabilité du revêtement supporte des poids lourds jusqu’à 26 tonnes.Un sol antidérapant et carrossable : le rendu reste confortable tout évitant les dérapages et en permettant aux véhicules de rouler dessus.Facilité d’entretien : possibilité de le nettoyer très facilement avec un balai, un souffleur à feuilles, un nettoyeur à haute pression.
Il y a 3 ans et 41 jours

Blanchon accélère sa croissance internationale

Le groupe Blanchon annonce l’acquisition de Rigo Verffabriek et Rigo Verfcentrum, une entreprise familiale, spécialisée dans la conception et la fabrication de produits de finition pour le bois et de peintures pour les bâtiments patrimoniaux, dédiés à une clientèle professionnelle. Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie du Groupe Blanchon d’accélérer sa croissance internationale et de devenir un leader européen de la protection, de l’entretien, de la rénovation et de la décoration des surfaces bois intérieures et extérieures et des sols vinyles. Grâce à des marques très fortes, dont les produits « Skylt », « Step », « Royl », « Toplin » et « Skyn », combinées à une croissance significative des ventes au cours de la dernière décennie, RIGO est devenu le leader du marché sur le segment des sols en bois aux Pays- Bas. La société est installée à Ijmuiden, Pays-Bas, et ce site viendra s’ajouter aux autres filiales européennes de Blanchon, afin d’accélérer la croissance des activités internationales du groupe. S’appuyant sur la complémentarité des gammes de produits Blanchon et RIGO, sur la forte notoriété de leurs marques, et sur leur large portefeuille de clients, cette acquisition permet au groupe Blanchon de devenir le leader du marché de la protection et de la décoration des sols parquets pour les professionnels aux Pays-Bas. Suite à l’acquisition de Ciranova en juin 2021, le Groupe Blanchon est à présent pleinement établi comme le leader du marché en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, deuxième plus importante région du groupe par son chiffre d’affaires, après la France.
Il y a 3 ans et 50 jours

Tarkett publie son rapport 2021 de responsabilité sociale et environnementale

Entièrement audité par un tiers indépendant - KPMG -, ce rapport décrit les performances significatives de l'entreprise en matière de développement durable et sa forte ambition, dont de nouveaux objectifs climatiques.Tarkett a récemment défini sa feuille de route ambitieuse Climat 2030 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur[1], visant à réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre. Cela couvre les émissions des activités du Groupe (Scope 1) et de son énergie achetée (Scope 2) – ainsi que celles issues du reste de sa chaîne de valeur, des fournisseurs aux clients finaux (scope 3).« Au cours des deux dernières années, nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre[2] de 27 %. Nous voulons désormais aller plus loin en mettant en place cette feuille de route climatique ambitieuse. Nous construisons de plus en plus de partenariats dans l'économie circulaire et l'action climatique, par nos choix engagés pour les personnes et la planète. Ensemble avec notre écosystème, nous contribuons activement aux objectifs de développement durable des Nations Unies et il est essentiel que nous nous lancions dans cette aventure avec nos clients », explique Fabrice Barthélemy, Président du Directoire de Tarkett.Au-delà de son ambition d’être un acteur clé dans l'économie circulaire, le Groupe met également l'accent sur l'utilisation de matériaux de qualité, contribuant à la santé et au bienêtre des personnes. Dans le cadre de sa responsabilité sociale, Tarkett protège et développe également ses équipes, crée une culture de la diversité et de l’inclusion tout en soutenant ses communautés locales.Tarkett a réalisé des progrès considérables avec son programme de reprise et de recyclage Tarkett a réalisé des progrès considérables avec ReStart®, son programme de collecte et de recyclage, en transformant les revêtements de sol en fin d’usage et les matériaux recyclés en nouveaux revêtements de sol. Cela permet de réduire les déchets et l'empreinte carbone, en diminuant le besoin de matières premières vierges tout en évitant l'enfouissement et l'incinération.Au cours des 11 dernières années, l'entreprise a collecté l'équivalent de 11 tours Eiffel (112 000 tonnes) de revêtements de sol dans le cadre de son programme ReStart® en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil, dans huit centres de recyclage.De solides progrès dans ReStart® ont été réalisés au centre de recyclage de moquette unique de Waalwijk, aux Pays-Bas, au centre de recyclage de vinyle à Ronneby, en Suède et au centre de recyclage de linoléum à Narni, en Italie. Ensemble, ces centres de recyclage ont augmenté leur collecte ReStart® de 69 % par rapport à 2019. En complément des progrès réalisés avec ReStart®, 15% des matières premières (147 000 tonnes par an) sont des matériaux recyclés en 2021, l’objectif étant d'atteindre 30% en 2030. Tarkett a réduit son empreinte carboneDouze sites de production dans dix pays s'approvisionnent en électricité 100% renouvelable et 38% de la consommation totale d'énergie provient d'énergies renouvelables.Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'électricité achetée, de la consommation de vapeur et de la combustion de carburant sur les 34 sites de production de Tarkett dans 19 pays ont été réduites de 44 % par rapport à 2010, ce qui correspond aux émissions annuelles de gaz à effet de serre de 21 000 habitants européens.[3]Les systèmes de chauffage à énergie fossile ont été remplacés par des systèmes électriques ou à biomasse. Par exemple, l'usine de Jacareí (Brésil) a changé la source d'énergie de sa presse à chaud du gaz naturel à l'électricité, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre associées. Jacareí s'approvisionne désormais en électricité 100 % renouvelable à partir de sources hydroélectriques, solaires et éoliennes.Des exemples récents illustrant notre performance RSEEn Suède et en Belgique, nous avons collaboré avec IKEA pour collecter et recycler les revêtements de sol usagés de leurs magasins à Stockholm (Suède) et Arlon (Belgique). Plus de 14 500 m2 de matériaux ont été collectés puis traités dans notre site de recyclage à Ronneby (Suède).Tarkett est le seul fabricant de moquette en Europe capable de recycler entièrement ses dalles de moquette commerciale, grâce à son centre de recyclage de moquette unique à Waalwijk (Pays-Bas) et en étroite collaboration avec son fournisseur Aquafil. Recycler 1 m² de revêtement de sol en dalles de moquette EcoBase® après utilisation permet d'économiser 10 kgCO2e.En Europe, nous déployons des couches de remplissage renouvelables à utiliser dans le gazon artificiel. Le remplissage PureMix, qui mélange des noyaux d'olive broyés avec un remplissage en liège existant, a été déployé sur le terrain de football de la municipalité de La Haye (Pays-Bas). A Saint-Ouen (France), lors de la rénovation du gazon artificiel du terrain d'entraînement de l'école de football Red Star, des matériaux recyclés et renouvelables ont été utilisés. Un remplissage composé de sable récupéré d'un ancien gazon artificiel a été utilisé avec des noyaux d'olives concassées PureSelect.En Europe, notre solution de remplissage sportif ProMax HydroFlex - fabriquée en Allemagne - est composée à 30% de polyéthylène recyclé provenant de terrains en gazon artificiel en fin d'usage.Aux États-Unis, nous avons incorporé du PVB recyclé post-utilisation dans notre ethos® Modular avec Omnicoat Technology™, une solution de revêtement de sol souple de haute qualité fabriquée à partir de matériaux sains et sûrs, dont 33 % de PVB recyclé post-consommation. De 2004 à 2021, nous avons réutilisé 37 000 tonnes de films PVB provenant de 36 millions de pare-brise.Dans le cadre de notre programme Tarkett Cares et afin de soutenir les communautés locales, nous avons impliqué nos équipes dans plus de 700 initiatives solidaires, avec 3 300 jours de bénévolat de nos collaborateurs et plus d'un million d'euros de dons de produits (2017-2021).1 Compare à 2019, scope 1, 2 and 32 Emissions de gaz à effet de serre comparées à 2019, Scope 1 & 23 EuroStat a rapporté en 2021 que l'empreinte carbone totale de l'UE-27 était égale à 6,7 tonnes de CO2 par personne en 2019. Les émissions absolues de GES (scope 1 et 2) des sites de production de Tarkett en 2021 représentent 177 500 tonnes de CO2e, ce qui correspond à une réduction de plus de 140 000 tonnes CO2e par rapport à 2010.
Il y a 3 ans et 51 jours

Kebony réalise le bardage et le platelage d’un pittoresque chalet du Minnesota

Récemment rénové par Melissa Coleman (designer et blogueuse minimaliste de The Faux Martha), le Minne Stuga est proposé à la location lorsqu’elle et sa famille n’en profitent pas. En effet, les habitants du Minnesota passent souvent leurs vacances dans des chalets rustiques et des locations de vacances sur la côte nord en été, ce qui permet au Minne Stuga d’accueillir fréquemment des visiteurs.Le projet de rénovation a fait appel à plusieurs entreprises locales du Minnesota. C’est cependant la marque norvégienne Kebony qui a été choisie pour remplacer l’intégralité du bardage et du platelage du chalet. Melissa Coleman tenait à conserver l’esprit rural de ce chalet, et le bois Kebony offrait précisément cet aspect tactile naturel qui correspondait à la conception originale du Minne Stuga.Les lames foncées du bois Kebony Character contribuent à unir le chalet à son environnement naturel, tout en soulignant sa prestance et son élégance. Sa durabilité, sa dureté et sa stabilité dimensionnelle élevée en faisaient une solution fiable et respectueuse de l’environnement, idéale pour ce projet.Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement, qui modifie les bois résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical. Ce procédé unique donne au bois Kebony son apparence caractéristique, qui n’a de cesse de s’embellir avec le temps.C’est donc naturellement que le bois Kebony a été choisi pour ce projet. « Lorsque nous sommes entrés pour la première fois dans le chalet, nous ne pouvions pas voir le lac », se souvient Melissa Coleman, décrivant les fenêtres du sol au plafond comme étant embuées en permanence. Le chalet était délabré, les intérieurs datés. C’est en 2020 que la propriétaire s’est mise en quête de collaborateurs pour l’ambitieuse restauration du Minne Stuga, et la marque Kebony s’est rapidement démarquée en raison de ses qualités techniques, durables et esthétiques.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 55 jours

1910-1939 : Architectures Art déco, 100 bâtiments parisiens

L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco” revient sur ce style, ce moment, cette tendance à la française, à travers 100 bâtiments emblématiques à Paris et ses environs. [©DR] Accusé de diverger des canons épurés promus par les avant-gardistes de l’entre-deux-guerres, le style Art déco a été stigmatisé comme un art peu innovant et bourgeois. Ceci, au contraire du Modernisme, porteur de progrès social et artistique. On retient pourtant l’Art déco comme spontanément associé aux “temps modernes”. Et ce, au travers du déploiement à l’échelle de tout le territoire de son répertoire. Ce mouvement est à la fois un style, un moment, une tendance française, puis internationale, qui n’a pourtant été porté par aucun manifeste. L’Art déco dans tous ses états L’appellation même est tardive. En effet, l’Art déco émerge en 1966, à l’occasion d’une exposition au musée parisien des Arts décoratifs. Il porte sur son heure de gloire en 1925, mais s’avère être un phénomène durable des années 1910 au milieu des années 1950. Tenant de l’art et de l’industrie, ce mouvement est l’expression d’une modernité, qui embrasse toutes les formes de création, du mobilier au bijou, en passant par le vêtement et l’architecture. L’Art déco est le digne héritier de l’éclectisme, qui a contribué à fabriquer la ville de la fin du XIXe siècle. Il se caractérise par la hiérarchisation des volumes, le retour à la symétrie, la simplification de l’ornement au moyen de motifs stylisés, le plus souvent issus d’une production industrielle. Il prospère en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas. Et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d’architectes au premier rang desquels se distinguent Pierre Patout, Henri Sauvage ou Louis Süe. L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco”, revient sur 100 réalisations parmi les plus remarquables du style – immeubles d’habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas… Dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l’aspect de la rue parisienne. Editeur : Editions Parigramme Auteur : Simon Texier Prix : 14 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 3 ans et 57 jours

Eau et changement climatique : entre urgence et résilience

Décliné simultanément dans 16 régions de France par les délégations territoriales de l’organisation professionnelle, cet évènement national était placé sur le thème « Eau et changement climatique : entre urgence et résilience ».Interviewée en duplex par le Président des Canalisateurs Alain GRIZAUD, la célèbre hydrologue Emma HAZIZA a rappelé les impacts du changement climatique sur les ressources en eau douce française qui ont vu apparaitre en 2020 les premiers conflits d’usages. Dans cet inquiétant contexte, syndicats et régies des eaux, représentants locaux de la maitrise d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage ont témoigné de leur engagement, pour préserver une ressource en eau de plus en plus rare, et pour maintenir impérativement la qualité des infrastructures de réseaux d’eau potable et leur pérennité.« Avec le changement climatique, l’équilibre du cycle de l’eau douce est en danger dans notre département ! Les nappes phréatiques sont fragiles, elles accusent une diminution de 20% en moyenne chaque année » alerte Régis RIQUE délégué départemental Allier des Canalisateurs Auvergne. Ce constat a été illustré par l'hydrologue Emma HAZIZA.Un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour ! « Il y a toujours eu des épisodes climatiques extrêmes dans l'histoire » rappelle en préambule la scientifique. Mais au-delà de la variabilité naturelle, Emma HAZIZA note des phénomènes nouveaux : « On est maintenant face à des paramètres qui sont de l'impensable, de l'impossible. » Des signes sont apparus à partir de 2014 jusqu'à la « cassure » de 2017 où la sécheresse a duré jusqu'à fin décembre avant de basculer en 2018, sur trois semaines de pluies provoquant une crue de la Seine, pour se prolonger en 2019 par des chaleurs historiques de 42 ºC à Paris et 46ºC dans le Gard puis par des feux de champs en Picardie en 2020 avec des premiers conflits… d’usage de l’eau ! Et 2021, marquée par des dômes de chaleur ayant provoqué épisodes pluvieux et crues dévastatrices en Allemagne et en Belgique ! Pourquoi de telles variations ? « Parce que l'eau est instable. Plus les sécheresses sont intenses, plus l'eau s'accumule dans l'atmosphère alors qu'elle n'est pas capable d'y rester », répond la scientifique. Or un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour (nourriture, hygiène, déplacements, etc.) : les besoins sont colossaux. « Derrière tout ce qu’on achète se cache de l’eau, de l’eau « indirecte ». Et quand l’eau « indirecte » commence à manquer, cela influe sur les prix ». Blé, énergie… tout dépend de l’eau. Car une calorie nécessite un litre d’eau pour être produite ! Sécuriser et renouveler les réseaux d’eauAvec les Assises de l’eau sur le petit et le grand cycle de l’eau d’août 2019, une véritable prise de conscience a été actée. Depuis la crise sanitaire, le plan de relance national de 2021 a réactivé la nécessité de la sécurisation des réseaux. Au niveau régional, c’est entre 20% et 25% de l’eau traitée qui repart dans la nature faute de renouvellement des réseaux ! » s’alarme Stéphane GRAUPNER, délégué régional Rhône-Alpes Canalisateurs du Sud-Est, en soulignant avec Jean-Luc GARCIA, président de Canalisateurs Auvergne le besoin de sécuriser la ressource en eau et ses financements.Gestion de l’eau sur les territoiresSavoir se réorganiserAvec la loi NOTRe, la gestion de l’eau est devenue compétence communautaire au 1er janvier 2020. Loire Forez Agglomération (87 communes) par exemple hérite ainsi de 1 890 km de réseau, 140 réservoirs, 22 sites de forage et 40 stations de pompage sur un territoire où cohabitaient 47 gestionnaires de l’eau, avant le transfert de compétence… « Nous avons travaillé sur les dynamiques locales, ce qui a permis de réorganiser un modèle plus collaboratif entre les territoires » souligne Patrice COUCHAUD, Vice-Président de Loire-Forez Agglomération. Avec cette nouvelle organisation, la collectivité va harmoniser le prix de l’eau d’ici 2026. « Dans cinq ans, tous les abonnés paieront légèrement plus cher leur mètre cube d’eau. Cette légère hausse financera un plan d'investissement pluriannuel pour mettre à niveau nos infrastructures ! » souligne l’élu qui prévoit d'investir 5,7 millions € pour refaire ses canalisations les plus âgées.Jouer collectif et investir« Il y a urgence ! » alerte Denis DELHOMME, administrateur de CINOV Ingénierie. « Il est nécessaire d’investir dans le renouvellement des réseaux ! Seulement 0,6%* des réseaux sont renouvelés par an en France ! Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faut 150 ans pour renouveler la totalité des réseaux ! » (*sources SISPEA 2019) ajoute le représentant des maitres d’œuvre qui encourage les collectivités à signer des accords-cadres, à faire appel aux cabinets d’ingénierie pour continuer à innover, trouver de nouveaux outils, rechercher les fuites… et investir dans le renouvellement des infrastructures en eau en encourageant les élus à faire de l’eau un pilier de leur politique.Avec un taux de rendement du réseau d'eau de 84%, le département de l’Allier est au-dessus de la moyenne nationale (80%). Selon François LIPONNE, Directeur général délégué au Cycle de l'Eau à Vichy Communauté, ce « bon résultat » s’explique par la structuration très ancienne de la maîtrise d'ouvrage, surtout en secteur rural. Dès les années 50-60, les communes rurales se sont regroupées en syndicats de plusieurs dizaines de communes, ce qui leur a permis d’avoir la capacité technique de pouvoir gérer ses équipements et les maintenir en bon état.« Grâce à cette force de frappe collective, une dynamique forte de renouvellement des réseaux s’est engagée et le mouvement est bien en marche ! Le département a un rôle majeur dans l’aménagement technique » ajoute-il. Le Conseil Départemental de l’Allier prévoit en effet d’investir entre 200 à 250 millions d'€ pour les réseaux d’eau sur les 25 ans à venir : sécurisation, capacités de production supplémentaires, création de nouveaux réseaux avec gros diamètres pour amener l'eau à tout point du département avec groupes de pompage et réservoirs de secours. Du Val de Loire au Val d'Allier, du Val d'Allier au Val de Cher, le département sera interconnecté… en eau.Vichy Communauté fera des investissements marqués sur le cycle de l’eau avec 6 millions € au total pour la rive gauche de l’Allier, le Sichon et l’aménagement des bases de loisirs/tourisme de Saint-Yorre, Abrest et Saint-Germain-Billy, soit près de 15% de son budget d’investissement 2022.Plusieurs autres organisations ont lancé leur schéma directeur d'alimentation en eau potable qui a permis de bâtir un programme pluriannuel d'investissement, suite à l’étude patrimoniale de leur réseau, comme le témoigne Guillaume DAUPHANT, Vice-Président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Basse Limagne, dans le Puy de Dôme.Innover et formerAméliorer la performance des réseaux et mieux gérer la ressource en eau est possible grâce à l’apport de l’innovation. « La généralisation des détecteurs de fuite avec puces RFID et l’utilisation accentuée de logiciels de gestion prédictive viennent renforcer efficacement les outils actuels de surveillance (télégestion) et de comptages sectoriels » souligne François LIPONNE qui met l’accent sur la formation des agents qui permet de les impliquer sur des « métiers passion » en les faisant monter en compétence. L’agglomération de Vichy travaille également sur des nouveaux aménagements pour réduire la pollution des sols d’origine agricole, qui passe par des procédés innovants de filtration d’eau.Faire de la pédagogie pour « rendre visible l’invisible » et agir sur les territoiresPrix de l’eau et communicationSelon le Vice-Président du SIAEP Basse Limagne, le prix de l’eau et la communication qui en découle sont au cœur des problématiques : le prix de l’eau est un indicateur important pour les collectivités locales et son impact psychologique est fort. « Mais parler de prix de gestion de l’eau plutôt que du prix de l’eau serait plus juste ! Car cela permettrait de mettre de la valeur sur l’ensemble des acteurs de l’eau, entreprises, maitrise d’œuvre, maitrise d’ouvrage, élus locaux, régies et syndicats dont le travail de qualité demeure capital et encore trop inconnu, voire… invisible ! ».Les territoires Eau-Responsables en Auvergne-Rhône-AlpesEchanger, communiquer et partager. C’est l’enjeu des nécessaires échanges d’expériences à encourager entre collectivités au niveau national qui permettent de mutualiser les pratiques. C’est aussi l’enjeu de stratégies « Eau » récemment mises en place au niveau régional par plusieurs collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes engagées pour des territoires "Eau-Responsables" dossier téléchargeable ICI coordonnés par le Groupe de Recherche, Animation technique et Information sur l'Eau (GRAIE) et l’Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (ASTEE).La maitrise d’œuvre et l’action pédagogique constituent des fondamentaux dans la connaissance du réseau d’eau par les collectivités. « La généralisation de territoires "Eau-Responsables" à l’échelle régionale permettrait par exemple de retrouver une eau durable et saine, de recharger les nappes souterraines, d’améliorer la qualité de vie en zone urbaine et de mieux gérer le risque inondation, comme c’est le cas dans la vingtaine de territoires Eau Responsables actuels » souligne Patrice COUCHAUD. Ce sont des bonnes réponses à l’urgence climatique !En cette Journée Mondiale de l’Eau et pour clôturer ces échanges, Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne Rhône-Alpes rappelle que la profession est particulièrement engagée dans la décarbonation et travaille, au niveau national, sur les projets de réutilisation des eaux usées (re-use) afin de faciliter leur mise en œuvre.En remerciant l’ensemble des intervenants pour la qualité des échanges, Michel REGUILLON , président des Canalisateurs du Sud-Est, souligne l’importance de préserver ces rendez-vous professionnels qui permettent « de dialoguer, de rester solidaire face aux problématiques que nous rencontrons, et aussi de renforcer le partenariat entre nos entreprises, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre pour une gestion de l’eau à la hauteur des enjeux climatique actuels. »
Il y a 3 ans et 57 jours

EDILTECO® Group partenaire et distributeur exclusif de CarbonCure pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Hollande.

Edilteco® Group a conclu un partenariat de distributeur exclusif avec la société de technologie d’élimination du carbone  » CarbonCure Technologies « . Ce partenariat va permettre à Edilteco® Group d’offrir à ses clients des solutions innovantes et éprouvées pour la réduction de leur empreinte carbone dans la construction. S’inscrivant dans sa stratégie de progrès, ce partenariat […]
Il y a 3 ans et 63 jours

Edilteco Group partenaire et distributeur exclusif de Carbon Cure pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Hollande

S’inscrivant dans sa stratégie de progrès, ce partenariat est fidèle à la politique de développement de la marque, fondée sur des objectifs d’innovation, apportant un gain de performances aux solutions, tout en contribuant de manière significative et durable à la réduction des émissions de CO2.Pour Franck Pied, Directeur Marketing et Technique chez Edilteco France : « Chez Edilteco, nous avons toujours été impliqués dans les économies d’énergie et la durabilité, c’est notre mission depuis la création de l’entreprise. L’introduction récente sur le marché du Politerm R et maintenant le lancement de CarbonCure donnent l’impulsion à l’émergence de notre future gamme Green, dédiée aux produits contenant jusqu’à 90 % de PSE recyclé - qui sera lancée lors du prochain salon BATIMAT. Aujourd’hui, avec CarbonCure, nous avons l’opportunité d’offrir encore plus aux centrales à béton avec lesquelles nous collaborons depuis des années, leur permettant de produire du béton avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. »La technologie CarbonCureLa technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange.CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. En pratiqueChaque installation CarbonCure comprend 2 boîtiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boîtier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bars) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. Edilteco France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens Edilteco a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers.
Il y a 3 ans et 68 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 75 jours

La qualité de l'air en temps de Covid, nouveau filon économique

Au salon mondial de l'immobilier Mipim, du 15 au 18 mars à Cannes, une étrange forme d'oiseau est perchée sur le stand de la compagnie danoise Leapcraft.C'est en réalité un capteur de CO2, qui au-delà d'une certaine concentration dans l'air se met à gazouiller, signe qu'il est temps d'aérer ou de sortir prendre l'air.La compagnie en propose plusieurs modèles: l'oiseau, le plus ludique, est plutôt destiné au grand public ou aux écoles. D'autres, pour les bureaux, ont plutôt une allure de box internet, à fixer au mur ou au plafond. Ils sont connectés en réseau et peuvent capter d'autres données.Depuis fin 2020, Leapcraft a vu ses ventes tripler et ce sans avoir pu satisfaire toute la demande, la faute à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, assure à l'AFP son patron, Vinay Venkatraman."Le point de bascule, ça a été quand on a admis que le Covid se transmettait par l'air", explique-t-il.Le coronavirus responsable du Covid-19 se transmet surtout par les aérosols, particules ultra-légères qui s'accumulent et restent en suspension dans l'air d'une pièce mal ventilée. Mesurer la teneur en CO2 est donc un moyen d'évaluer le renouvellement de l'air intérieur, et donc le risque de contagion."Ce que la pandémie a le plus changé, c'est que +les gens normaux+ parlent de ventilation, raconte Vinay Venkatraman. Avant, les gens qui parlaient de ventilation étaient uniquement ceux avec des problèmes respiratoires, des allergies...""Un réveil"Les demandes liées à la qualité de l'air viennent souvent sous la pression des salariés, témoignent les entreprises rencontrées par l'AFP. "Nous avons (des demandes) particulièrement dans quelques pays comme la France, les Pays-Bas, la Belgique", explique Aakash Ravi, fondateur de l'entreprise néerlandaise Spaceti, spécialisée dans la collecte et l'exploitation de données pour les immeubles de bureaux."C'est important parce que le niveau de CO2 n'est pas exactement réglementé, pour ces clients, c'est plutôt une demande des salariés", dit-il. "Tout le monde se préoccupe de la santé dans ses bâtiments désormais, bien plus qu'avant le Covid. C'est sans aucun doute un grand changement", assure aussi William Cowell de Gruchy, fondateur de l'entreprise britannique Infogrid, également spécialisée dans l'exploitation de données pour les bâtiments.Et parmi les différents types de dispositifs qu'elle propose, ceux pour contrôler la qualité de l'air tiennent désormais le haut du pavé. Avant la pandémie, ils étaient le troisième produit le plus demandé, derrière... ceux permettant de détecter la légionellose, maladie souvent causée par les climatiseurs mal réglés ou des défauts de canalisations.Infogrid propose à ses clients de croiser le taux de CO2 avec ceux d'humidité et de température, pour une estimation plus fine du risque viral."La pandémie a été un réveil et c'est en train de devenir la norme pour des entreprises du monde entier. Elles ne vont plus revenir en arrière et négliger la qualité de l'air", veut croire William Cowell de Gruchy.
Il y a 3 ans et 76 jours

Edilteco propose de capturer le CO2 dans le béton

Edilteco® Group a conclu un partenariat de distributeur exclusif avec la société de technologie d’élimination du carbone « CarbonCure Technologies » pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Hollande. Ce partenariat va permettre à Edilteco® Group d’offrir à ses clients des solutions innovantes et éprouvées pour la réduction de leur empreinte carbone dans la construction. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium). Ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. Photo : © CarbonCure
Il y a 3 ans et 77 jours

EDILTECO® Group partenaire et distributeur exclusif de CarbonCure pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas.

Edilteco® Group a conclu un partenariat de distributeur exclusif avec la société de technologie d’élimination du carbone « CarbonCure Technologies ». Ce partenariat va permettre à Edilteco® Group d’offrir à ses clients des solutions innovantes et éprouvées pour la réduction de leur empreinte carbone dans la construction. S’inscrivant dans sa stratégie de progrès, ce partenariat est fidèle à la politique de développement de la marque, fondée sur des objectifs d’innovation, apportant un gain de performances aux solutions, tout en contribuant de manière significative et durable à la réduction des émissions de CO2. « Chez Edilteco®, nous avons toujours été impliqués dans les économies d’énergie et la durabilité, c’est notre mission depuis la création de l’entreprise. L’introduction récente sur le marché du Politerm® R et maintenant le lancement de CarbonCure donnent l’impulsion à l’émergence de notre future gamme Green, dédiée aux produits contenant jusqu’à 90 % de PSE recyclé – qui sera lancée lors du prochain salon BATIMAT. Aujourd’hui, avec CarbonCure, nous avons l’opportunité d’offrir encore plus aux centrales à béton avec lesquelles nous collaborons depuis des années, leur permettant de produire du béton avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite », explique Franck Pied, Directeur Marketing et Technique chez Edilteco® France.   LA TECHNOLOGIE CARBONCURE La technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m³. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m³ de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. CarbonCure Technologies   EN PRATIQUE Chaque installation CarbonCure comprend 2 boitiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boitier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bars) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2 . Edilteco® France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens Edilteco® a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers.   À PROPOS DE CARBONCURE Fondée il y a 10 ans, CarbonCure s’est rapidement développée, avec maintenant plus de 500 systèmes dans le monde. L’entreprise CarbonCure commercialise depuis 5 ans sa technologie. Breakthrough Energy Ventures, Amazon, BDC Capital, Pangea, Microsoft, 2150, Carbon Direct, GreenSoil Investments, Taronga Group ou encore Mitsubishi Corporation sont autant d’investisseurs qui ont fait confiance à CarbonCure. Lauréate du second appel à projet (2020) du club Sekoya créé par Eiffage et Impulse partners – consacré à la conception et la construction bas carbone et aux usages et exploitation bas carbone – CarbonCure offre la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique et plus solide. Les architectes, ingénieurs et entrepreneurs obtiennent le même produit de construction fiable et de haute qualité, mais avec une empreinte carbone plus faible. En France, ce sont 1800 centrales, dont 1300 sous certification NF qui sont concernées par cette technologie bas carbone. CarbonCure Technologies Depuis sa création en 1981, EDILTECO® Group n’a cessé d’acquérir de multiples compétences qui la placent en interlocutrice indispensable du monde de la construction. Aujourd’hui encore, l’entreprise passe les frontières de l’hexagone pour fonder un partenariat exclusif lui permettant de proposer à ses clients des solutions toujours plus durables. Avec CarbonCure, Edilteco® Group répond à la demande croissante de solutions de construction durable. C’est au salon Bas Carbone, les 5 et 6 avril 2022, Porte de Versailles, que EDILTECO® France présentera officiellement la solution CarbonCure sur son stand H60 – Hall 5 et lors de 2 workshops. Nous vous présenterons le procédé lors de nos workshops : le 5 avril à 11h30 – salle 7 le 6 avril à 10h00 – salle 7
Il y a 3 ans et 79 jours

Les principaux acteurs européens de l'immobilier s'unissent pour lancer un label bas carbone pan-européen

Au MIPIM, les principaux acteurs européens du secteur se sont unis pour soutenir le lancement du premier label immobilier bas carbone pan-européen. Les membres fondateurs de cette initiative sont implantés dans de nombreux pays européens : BPI au Luxembourg, en Belgique et en Pologne, NSI aux Pays-Bas, WO2 et ICAMAP au Luxembourg, en France et au Royaume-Uni. Generali Real Estate, BNP Paribas Real Estate ainsi que Covivio et Ivanhoé Cambridge ont quant à eux plusieurs implantations européennes. Struan Robertson soutient également ce projet.L'association française BBCA fournit l’appui technique nécessaire à cette initiative qui vise à promouvoir la réduction de l'empreinte carbone des bâtiments sur l'ensemble de leur cycle de vie. Une commission scientifique a été mise en place pour assurer une approche indépendante. Co-pilotée par Artelia et Elioth by Egis, la commission rassemble une équipe d’experts en Analyse du Cycle de Vie et stratégies de décarbonation de l’immobilier. La méthodologie européenne devrait être développée d'ici l'été 2022, permettant aux premiers bâtiments exemplaires en Europe de demander le label d'ici la fin de l'année. Dans un premier temps, les bureaux, le résidentiel et les hôtels seront ciblés. Depuis 2016, plus de 300 projets en France, couvrant un total de plus de 2 millions de m² ont obtenu le label BBCA ou ont engagé la demande de labélisation. La mise en œuvre des meilleures pratiques en termes de construction et exploitation bas carbone permet de réduire l'empreinte carbone d'un bâtiment de 30 à 50%, selon le niveau du label, par rapport aux méthodes de construction traditionnelles. Le label BBCA a également été un précurseur et a contribué à la nouvelle réglementation environnementale "RE2020" pour les bâtiments neufs en France.Pour Christophe Kullmann, Directeur Général de Covivio : “Conscient de ses impacts sur l’environnement et de son rôle dans la transition écologique, le secteur démontre une nouvelle fois sa capacité à s’unir sur des sujets structurants. En cohérence avec sa stratégie de longue date sur ces enjeux, Covivio est ravi de se joindre à cette initiative paneuropéenne mobilisant des partenaires aux profils différents. Cette diversité constitue une véritable richesse pour la création de ce standard et ainsi faire face aux défis climatiques et énergétiques que nous devons tous ensemble relever.”Pour Olivier Terrenoire, Global Head of Asset, Property Management and Sustainable Investing chez Generali Real Estate : "La décarbonation du portefeuille immobilier est une priorité essentielle de la stratégie ESG de Generali Real Estate. Elle se traduit par des engagements forts du Groupe Generali, en particulier une participation à l'Alliance des propriétaires d'actifs « Net Zéro » convoquée par l'ONU. Nous sommes fiers de travailler aux côtés d'acteurs clés européens, avec le soutien technique de BBCA et d'être un partenaire fondateur de cette importante initiative, afin d'aborder l'un des sujets les plus importants pour notre industrie, et de créer de nouvelles synergies sur ce chemin difficile."Pour Stéphane Villemain, vice-président, Responsabilité sociale des entreprises (RSE) chez Ivanhoé Cambridge : "Nous sommes fiers de soutenir cette initiative européenne qui représente une étape majeure vers la décarbonation du secteur immobilier. Il est nécessaire de mieux prendre en compte les niveaux d'émissions des bâtiments tout au long de leur cycle de vie, y compris lors de leur construction. Cette initiative représente une réelle opportunité d'étendre les pratiques bas carbone dans notre secteur et de positionner favorablement notre portefeuille sur le long terme."Pour Stanislas Pottier, Senior Advisor auprès de la direction générale d'Amundi et Président de l'Association BBCA : "Si nous voulons atteindre le Net Zéro en 2050, nous devons faire les choses correctement en matière de carbone dans les 15 prochaines années et pour cela, nous devons changer les pratiques dans les 2 à 3 prochaines années. Cela implique de mettre en place un véritable cadre de comptabilisation et d'analyse du CO2 pour les bâtiments, les villes et les portefeuilles. BBCA est heureux de soutenir cette initiative européenne de bâtiments à faible émission de carbone, en apportant son expertise technique acquise au cours des 6 dernières années, afin d'atteindre des mesures de CO2 et des labels européens, en coordination avec les travaux en cours au niveau de l'UE (Green Taxonomy, CSRD, NFRD...) et au-delà (ISSB)."
Il y a 3 ans et 82 jours

Un spa chauffé au bois continue de repousser les limites du luxe durable

Construit avec Kebony, l’expert mondial en production de bois durable, le spa Tubmarine apporte la polyvalence et l’esthétique du bois norvégien à toutes les maisons, sans pour autant nuire à l’environnement. Simple d’utilisation, ce spa est prêt à l’emploi en moins de deux heures. Il ne nécessite aucune électricité puisqu’il est alimenté par son poêle à bois intégré. Le Tubmarine permet de profiter de l’extérieur en toutes saisons. Il offre un moment de détente dans le respect de l’environnement, grâce à des sources d’énergie naturelles et des matériaux avant-gardistes durables.Le Tubmarine est pensé dans une optique de durabilité : écologique, il est conçu pour avoir une longue durée de vie. Kebony a été le seul bois sélectionné pour habiller ce spa fabriqué au Royaume-Uni. Son design élégant est composé de pièces et de matériaux recyclés à 80 % et de haute qualité, avec un bois haut de gamme renforcé par un cadre en acier inoxydable. La rencontre d’une ingénierie exceptionnelle et d’une technologie révolutionnaire donne naissance à un spa durable, agréable à l’œil et qui se fond dans son environnement naturel.Le spa Tubmarine profite de la technologie pionnière de la marque Kebony en matière de traitement du bois. Celle-ci confère aux résineux provenant de sources durables une stabilité et une grande résistance à l’épreuve du temps, permettant au Tubmarine d’avoir un impact minimal sur l’environnement. Le bois Kebony résiste aux intempéries, conservant son aspect unique au fur et à mesure qu’il vieillit, jusqu’à acquérir une belle patine gris argenté. Le spa est facile à entretenir et durable dans le temps : livré avec une garantie de 10 ans, il ne nécessite aucun traitement du bois.Le Tubmarine est désormais disponible au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis et en Australie, offrant à de plus en plus de propriétaires l’accès à des spas luxueux et primés. Proposé à partir de 10 250 £ TTC., le spa est disponible en deux tailles : un module pour deux personnes et un module plus grand pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes. Révolutionnant le marché, ce spa durable ouvre la voie à une nouvelle approche du luxe, qui respecte l’environnement et répond directement à la nécessité d’opérer une transition vers des produits écologiques, autant pour la maison que pour les espaces extérieurs.Chris Gallez, fondateur de Tubmarine, s’exprime : « Lorsque j’ai créé le spa Tubmarine, j’ai réalisé que je devais utiliser un bois qui compléterait la robustesse de l’acier inoxydable. J’avais besoin d’un bois dur et durable. Après de nombreuses recherches, j’ai découvert Kebony, qui répondait à toutes les exigences : durable, stable, écologique et esthétique. Ce bois participe véritablement à l’élégance du spa et je suis ravi du résultat. »Nina Landbø, directrice des ventes internationales chez Kebony, ajoute : « La prise de conscience des impacts du changement climatique étant de plus en plus importante, la demande de produits respectueux de l’environnement ne cesse de croître. Le spa Tubmarine offre une solution parfaite aux propriétaires qui cherchent à s’assurer que leur style de vie soit aussi écologique que possible, tout en conservant cet esprit luxe et loisirs. »« Ce mouvement vers la durabilité est une tendance que nous avons observée l’année dernière et qui devrait encore s’accélérer en 2022, car de plus en plus de personnes se tournent vers des matériaux durables tels que le bois Kebony », conclut-elle.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 83 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 85 jours

Portalp souffle ses 60 bougies en organisant dix journées d’anniversaire en région

Fondée en 1962 à Grenoble, Portalp, contraction de la « Porte des Alpes », célèbre cette année ses 60 ans d’existence. À cette occasion, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes organise dans toute la France « les Printemps Portalp », du 5 avril au 7 juin 2022. Un tour de France placé sous le signe de la convivialité Dès le 5 avril, Portalp donne le coup d’envoi des festivités. Pendant deux mois, dix événements sont prévus afin de fêter cet anniversaire et d’y associer tous les collaborateurs de l’entreprise et leur famille, mais aussi ses clients et partenaires les plus fidèles. Les « Printemps Portalp » attendent ainsi leurs invités dans chaque zone d’implantation des vingt-six agences régionales : • 5 avril à Nantes pour Portalp Centre-Ouest, • 12 avril à Bordeaux pour Portalp Sud-Ouest, • 26 avril à Strasbourg pour Portalp Nord-Est, • 3 mai à Lille pour Nord-Champagne Ardennes, • 10 mai à Caen pour Portalp Nord-Ouest, • 17 et 18 mai à Grenoble, site historique de production de l’ETI familiale, pour Portalp Rhône-Alpes-Auvergne, • 24 et 31 mai à Paris pour Portalp Ile-de-France, • 7 juin à Marseille pour Portalp Méditerranée. Dans chaque ville, Portalp prévoit un après-midi d’exception rythmé par un moment de partage autour d’activités spécifiques selon les régions. À l’issue de cette journée placée sous le signe de la convivialité, les participants assisteront alors à un dîner spectacle, fil rouge de cet anniversaire. Sous un magnifique chapiteau de cirque, des artistes de renommée internationale présenteront des numéros époustouflants. Pour annoncer et symboliser l’événement, Portalp a imaginé un logo mêlant l’infini aux étoiles scintillantes. Une image qui reflètera sans nul doute la magie de cette soirée. 60 ans d’une histoire familiale Cet anniversaire est l’occasion de retracer les grandes étapes de Portalp fondée en 1962 sous le nom de Réolon-Automation par Attilio Réolon, issu d’une famille d’origine italienne de Grenoble. Au cœur du village de Fontaine, dans la zone des Vouillants, il débute son activité alors essentiellement tournée vers l’électrotechnique et la mécanique pour les alarmes et l’interphonie. Petit à petit, le succès est au rendez-vous, soutenu par l’émergence de l’automatisation des portails, puis des portes. La société ne cesse alors d’innover pour lancer, dès 1967, la première porte automatique hydraulique, le premier modèle pneumatique en 1969 puis le premier opérateur de porte électrique en 1976. En 1977, l’entreprise prend alors le nom de Portalp SA, contraction de la Porte des Alpes, et se consacre à la conception, la fabrication et la vente de portes automatiques via un réseau de partenaires indépendants français, né en 1979, parmi lesquels Devos Automation dirigé par Daniel Duponchel. En 1987, Attilio Réolon transmet l’activité à son fils Philippe qui poursuit le développement de l’entreprise avec la création de Portalp International SA en 1989 puis, en 1992, de Portalp Agences, son propre réseau national de distribution et de pose des portes. Afin de le consolider, il fonde en 1999 Portalp France avec Daniel Duponchel, le distributeur exclusif de la marque, qui en prend la présidence. En 2017, il est temps pour Philippe Réolon de partir à la retraite. Daniel Duponchel devient alors l’unique actionnaire et le président du groupe Portalp. Tout au long de son histoire, Portalp n’a jamais cessé de se développer : • en France, par le biais de ses vingt-six agences régionales, • à l’étranger au travers de ses filiales présentes dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne, Autriche) ou de son réseau de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine, • mais aussi par l’acquisition d’entreprises complémentaires à son activité, dont la dernière en date la société Deveugle, qui lui permet de disposer d’une offre globale de produits et de services (installation, maintenance…) pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. De huit employés au temps de son fondateur Attilio Réolon à 1035 collaborateurs en 2022, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes doit sa réussite à son savoir-faire « Made In France » ainsi qu’à sa stratégie tournée depuis toujours vers l’innovation et la satisfaction de ses clients. Aujourd’hui, le flambeau de l’entreprise familiale indépendante, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros en 2020, est repris progressivement par Maxime Duponchel, son vice-président, le fils de Daniel Duponchel. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 86 jours

Face au réchauffement climatique, la protection solaire devrait être la première solution pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie pour le refroidissement des locaux dans les bâtiments européens jusqu'à 60 % d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros. Telles sont les conclusions de l’étude scientifique menée par Guidehouse, la première à comparer l'impact de la protection solaire avec l'utilisation de la climatisation dans les bâtiments. Selon ES-SO, l'organisation qui chapeaute l'industrie européenne de la protection solaire, l'étude prouve qu'il existe un besoin urgent de protection solaire automatisée pour rendre les bâtiments plus résilients face au climat et plus efficaces sur le plan énergétique. ES-SO souhaite donc que la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) en tienne compte. Un constat partagé par le Groupement Actibaie, syndicat professionnel en France des protections solaires, qui milite pour une intégration des stores et volets aux dispositifs d’aides à la rénovation énergétique.Combattre la surchauffe dans les bâtimentsEn tant qu'organisation, ES-SO est convaincue que la protection solaire automatisée est la meilleure défense contre le changement climatique et pourrait faire partie de la solution structurelle. Sur la base des résultats de l'étude Guidehouse, ES-SO demande instamment aux décideurs politiques de l'UE de rendre la protection solaire obligatoire dans le cadre de la directive EPBD, en tant que première solution - avant l'utilisation du refroidissement actif, tel que la climatisation - dans la lutte contre la surchauffe.Pour Anders Hall, président d’ES-SO : "De nos jours, les bâtiments sont les plus gros consommateurs d'énergie en Europe. Ils consomment 40 % de notre énergie et sont responsables de 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Les résultats de l'étude Guidehouse sont impressionnants, car ils démontrent une économie d'énergie potentielle de 60% sur le refroidissement des bâtiments d'ici 2050. Cette étude montre qu'il ne faut plus attendre et que la protection solaire doit être la première solution pour lutter contre la surchauffe des bâtiments. Nous nous projetons déjà dans un futur dans lequel les bâtiments devront être plus résilients face au climat et moins gourmands en énergie." Étude : Protection solaire vs. ClimatisationLe changement climatique va de pair avec des températures plus élevées et des canicules plus longues et plus intenses. On estime que les bâtiments nécessitant une climatisation vont augmenter de 60 %. Dans son étude, Guidehouse, qui conseille les marchés publics et commerciaux du monde entier, a analysé l'impact de la protection solaire par rapport à l'utilisation de la climatisation dans les bâtiments. Les simulations et les différents scénarios sont assez clairs : si la protection solaire est utilisée comme première mesure avant le refroidissement actif (scénario préféré), nous devrions être en mesure d'arrêter la croissance des bâtiments nécessitant une climatisation d'ici 2050. Impact positif de la protection solaire Les résultats de l'étude Guidehouse montrent que la protection solaire automatisée a un impact positif certain, et ce non seulement sur la planète, mais aussi sur la société et les personnes. La planète : Une stratégie de réduction du CO2Entre aujourd'hui et 2050, environ 100 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre (*) peuvent être évitées dans le scénario de protection solaire préféré de l'étude Guidehouse. Cette réduction de 100 millions de tonnes d'émissions de CO2 est équivalente aux émissions annuelles de CO2 de 22 millions de voitures.(*) Les facteurs de CO2 sont conformes à l'évaluation d'impact de la directive EPBD 2021 et basés sur le Plan d'objectifs climatiques 2030 de la Commission européenne. Société : une stratégie axée sur les économies d'énergieDans le scénario privilégié, la protection solaire peut réduire de 60 % l'énergie utilisée dans le parc immobilier de l'UE pour le refroidissement des locaux. Selon l'étude du Guidehouse, cette économie d'énergie (d'environ 870 térawattheures d'électricité) est à peu près équivalente à la consommation finale d'énergie de l'Espagne, qui compte 47 millions d'habitants. Les personnes : une stratégie rentableL'étude montre que la protection solaire est un investissement beaucoup plus rentable que le refroidissement actif des espaces, comme la climatisation, étant donné que cette solution pourrait permettre d'économiser jusqu'à 285 milliards d'euros d'ici à 2050. Ce montant est similaire au PIB de pays comme la Finlande et le Luxembourg réunis. Shady Attia, professeur en architecture durable et en technologie du bâtiment à l'université de Liège (Belgique), affirme que la protection solaire pourrait potentiellement apporter une énorme contribution au Green Deal européen. "Aujourd'hui, moins de 50% des bâtiments sont équipés de protections solaires, et une grande partie de celles-ci ne sont pas automatisées. Les résultats de l'étude Guidehouse confirment ma conviction que la protection solaire est une bien meilleure solution que la climatisation pour notre planète, et que nous devons de toute urgence envisager l'utilisation de protections solaires automatisées pour rendre les bâtiments plus résilients face au climat et plus efficaces sur le plan énergétique."
Il y a 3 ans et 100 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 104 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 113 jours

Election du Bureau de l'OPPBTP : Jean-Marie Kerherno, élu Président et Christian Baix, élu vice-Président

L'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics est le conseil de la branche du BTP pour la sécurité et l'amélioration des conditions de travail. Sa structure paritaire est composée de 20 membres représentant les organisations professionnelles et syndicales de la branche, assistée d'un représentant de l'État, d'un représentant de la CNAM et de Paul DUPHIL, actuel secrétaire général.Élu pour un mandat d'un an renouvelable une fois, le Bureau veille à l'exécution des décisions du Conseil du comité national et au fonctionnement régulier des services de l'organisme.Jean-Marie KERHERNOJean-Marie KERHERNO est chargé de mission Mutualisation à la Fédération des SCOP du BTP. Il a exercé sa carrière à la STPEE, scop d'électricité de 200 collaborateurs, de 1979 à 2015 dont 18 ans en tant que PDG. Il est membre du Conseil du comité régional Ile-de-France de l'OPPBTP de 1987 à 1999 (Président en 1995 et 1996) et du Conseil du comité national depuis 1999 (Président en 2006 et 2007 et vice-Président en 2020 et 2021).Christian BAIXChristian Baix a exercé dans le BTP en Belgique de 1978 à 2001, puis comme salarié de l'entreprise Imhoff filiale du groupe Vinci-Energies de 2001 à 2016. Il est actuellement salarié de l'entreprise Millot, filiale du groupe Vinci-Energies. Il est par ailleurs membre de la commission financière de contrôle de la Fédération Nationale des Salariés de la Construction, Bois et Ameublement CGT depuis 2011 et membre du conseil du comité national de l'OPPBTP depuis 2013.
Il y a 3 ans et 114 jours

2ème édition des Trophées Bâtiments Circulaires : c’est parti ! 

A4MT et Construction21 renouvellent les Trophées Bâtiments Circulaires pour une 2ème saison. Les maîtres d’œuvre et d’ouvrage sont invités à candidater jusqu’au 13 mai pour mettre en avant leurs projets intégrant des matériaux du réemploi. Le recours à ces matériaux, provenant de bâtiments déconstruits, a un impact très net sur l’empreinte carbone d’un bâtiment et sur la préservation des ressources. Si la pratique du réemploi est souvent perçue comme complexe, c’est d’abord en grande partie à cause du manque d’informations et de partage d’expérience entre les acteurs de la chaîne de l’immobilier. Les projets recensés seront partagés sur une plateforme dédiée, hébergée par Construction21. Ils seront géolocalisés et dûment détaillés (origine et réemployabilité des matériaux, gestion du stockage, impacts évités…), pour permettre d’enclencher un partage d’expérience inédit sur le réemploi des matériaux à l’issue du concours. Cette année, le concours s’ouvre au-delà des frontières nationales et d’autres pays francophones sont invités à inscrire leurs projets : Belgique, Suisse, Luxembourg et Canada. https://www.construction21.org/france/project/h/trophees-batiments-circulaires-2022.html  
Il y a 3 ans et 117 jours

Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Constantin Brodzki (1924-2021) devant l’immeuble CBR, en Belgique. [©Merlin Meurisse] Au début des années 1970, l’architecte polono-belge Constantin Brodzki (1924-2021) dessine et conçoit le siège social du cimentier, CBR, sis au 185 de la chaussée de la Hulpe, à Watermael-Boitsfort, en Belgique. « Je voulais exprimer la liberté du béton. Et la courbe m’apparut être idéale pour cela », indiquait l’architecte à l’époque. Constantin Brodzki est surtout connu pour avoir marqué Bruxelles de son “style CBR”, du nom de cette réalisation moderne emblématique. Avec ce bâtiment, il a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge, et même internationale. En effet, en 1980, le siège social de CBR a été inclus par le Museum of Modern Art (MoMa) de New York comme ouvrage de référence. Ceci, dans l’exposition “Transformation in Modern Architecture” (Transformations dans l’architecture moderne). 
Le catalogue le qualifie alors « d’étape significative dans le développement du Modernisme dans le monde ». Son parcours De père polonais et de mère belge, Constantin Brodzki s’est installé en Belgique peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jeune diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et des arts de La Cambre, il s’inspire de son stage qu’il a effectué à New-York chez Harrison & Abramovitz pour la construction du siège social de l’ONU. Ainsi, il a conçu quelques perles architecturales modernistes, fonctionnalistes et brutalistes en Belgique. Et particulièrement, à Bruxelles et sa banlieue : les bâtiments Swift, le deuxième en association avec l’architecte Ricardo Bofill, ou l’immeuble Generali. Le siège social du cimentier, CBR. Ce bâtiment a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge. [©Merlin Meurisse]Vue de l’extérieur du CBR. [©Generali]Façade du CBR aux connotations très années 1970. [©Archive Alec Brodzki] Il admirait l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959), l’un des fondateurs de l’architecture moderne. Mais aussi Ludwig Mies van der Rohe (1886-1959), maître du Bauhaus. « A la fin de sa carrière, étant rattrapé par la vague post-moderniste, ses références vont à Paul Bonatz (1877 – 1956), qui a construit le Kunstmuseum de Bâle, en Suisse ou la gare de Stuttgart, en Allemagne, dévoile Alexandre Brodzki, fils de Constantin et architecte lui aussi. Cet architecte allemand prônait une architecture un peu néoclassique, avec un mélange d’éléments modernistes et historiques. Par la suite, c’est devenu Philip Johnson (1906-2005), surtout pour l’architecture qu’il a pu faire à la fin de sa vie. Il est alors rentré dans une période “d’Heroic Fantasy”, comme la décrivait lui-même mon père. » La courbe apprivoise le béton Dans les années 1970, Constantin Brodzki a fait évoluer la réflexion sur le béton. C’est ce qu’il expliquait encore récemment lors d’un entretien avec la Fédération du béton belge : « On oublie trop vite que le béton n’est pas un matériau dur, il est d’abord liquide. En mettant l’accent sur cette fluidité, j’ai changé la façon, dont nous regardons le béton. A travers cette vision, j’ai fait comprendre que les éléments en béton ne doivent pas nécessairement avoir une forme droite ». Constantin Brodzki à l’intérieur du CBR, réalisation moderniste et brutaliste de cet architecte polono-belge. [©Archive Alec Brodzki]A l’origine siège du cimentier CBR, les locaux furent vendus et transformés plusieurs fois[. ©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki] Par ailleurs, Constantin Brodzki est très tôt fasciné par l’industrialisation. Lorsqu’il conçoit le siège social de CBR, il est à la recherche d’une méthodologie pour construire un bâtiment qui pourrait être préfabriqué sur une base industrielle. Pendant sept ans, il travaille avec le cimentier sur une technique permettant de réaliser des panneaux de béton préfabriqués aux formes fluides. L’ensemble de l’usine CBR (le site actuel de l’industriel du béton Ergon, à Lier) est mis à sa disposition pour la mise en place de son concept. Il réalise d’abord deux petits “bâtiments tests” en béton avant de commencer la grande structure. Et cela donnera le bâtiment que l’on connaît avec ses fenêtres arrondies, de type alvéoles. Une première à l’époque. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 119 jours

Floorify atteint le cap des 20 boutiques expérience instore en Belgique et aux Pays-Bas

Floorify croit toujours, et plus que jamais, en une expérience de la marque individualisée et locale. Avec leur concept unique intitulé store-in-store, ils veulent continuer à améliorer l’expérience client.Lorsque vous entrez dans une boutique d’expérience au sein d’un magasin, vous profitez de l’expérience Floorify complète. Exit les présentoirs barbants avec quelques planches dans un coin sombre ; les expériences Floorify se font dans un espace Floorify tendance, lumineux et attrayant, avec tous les sols et les couleurs Floorify. À l’aide des tests interactifs, les consommateurs peuvent découvrir eux-mêmes les nombreux avantages d’un sol Floorify. Il existe également des démonstrations d’installation en direct qui montrent entre autres comment installer le revêtement de sol. Les consommateurs peuvent aussi voir et faire l’expérience de leurs sols préférés sur une grande surface.Chaque boutique d’expérience Floorify en magasin est unique, entièrement adaptée au client et adaptée à la surface au sol disponible. Et ces boutiques d’expérience font affluer les foules ! Floorify voit son chiffre d’affaires s’envoler, en étendant son expérience de marque cohérente à tous les moments de contact avec les consommateurs. « Dans les boutiques d’expérience en magasin, les consommateurs sont plongés dans l’univers de Floorify. Pour nous, ces collaborations avec nos partenaires sont le complément parfait à notre stratégie numérique. C’est la manière la plus efficace d’offrir plus de visibilité et d’expérience, mais aussi une approche cohérente de notre marque, tant en ligne que hors ligne.Les boutiques d’expérience Floorify se multiplient ; en effet, une nouvelle boutique d’expérience a ouvert ses portes toutes les 3 semaines. La barre des 20 store-in-stores a désormais été franchie. Floorify est maintenant largement représenté dans toutes les grandes villes de Belgique et des Pays-Bas. Et l’ambitieuse entreprise de Flandre occidentale, qui a fêté cette année ses 5 ans, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. De nombreuses nouvelles boutiques d’expérience sont également prévues en 2022 en Belgique, aux Pays-Bas et en France.Vous trouverez un aperçu de tous les revendeurs Floorify sur le site Internet de Floorify : www.floorify.com Il est également possible de commander des échantillons via le site Internet.
Il y a 3 ans et 135 jours

En Belgique, une "ville fantôme" bien décidée à renaître

Il s'agirait d'un spectaculaire revirement pour un lieu qui se vide régulièrement depuis la fin des années 1970, époque où sa population était 60 fois plus importante.Surtout connue pour héberger une centrale nucléaire, isolée au milieu des polders en bordure de l'Escaut, la petite cité flamande a été victime d'un projet d'extension du gigantesque port d'Anvers qui a poussé les habitants à fuir... mais n'a finalement jamais vu le jour.Conséquence : elle est devenue un terrain de jeu pour les graffeurs, ainsi qu'une sorte d'attraction morbide pour les touristes curieux et les "explorateurs urbains" venant se filmer dans des bâtiments en ruine.La police patrouille régulièrement pour prévenir le vandalisme et empêcher l'installation de squatteurs.Seuls une église et deux cafés -- dont un adossé à un moulin du XVIIe siècle -- rappellent aux visiteurs que le village n'est pas complètement déserté."Ce n'est pas une ville fantôme... Bien sûr si vous venez ici le dimanche, ou surtout le soir, vous voyez les maisons vides et c'est ça qui suscite ce type de commentaires", explique à l'AFP une habitante, Liese Stuer."Il est très important que les gens sachent qu'on peut encore vivre ici et venir s'installer", ajoute-t-elle.Cette femme de 37 ans, professeure de néerlandais pour les étrangers et graphiste indépendante, s'est installée il y a cinq ans à Doel où résidait déjà son conjoint.Enfant, elle s'y rendait avec ses grands-parents, qui vivaient à proximité, et elle se souvient du lieu comme d'une destination courue pour s'aérer dans la verdure.Mais le destin de Doel a dérapé à la fin des années 1990, lorsque les autorités belges ont décidé d'exproprier et de raser plusieurs zones urbanisées autour du port d'Anvers --le deuxième d'Europe-- pour construire un nouveau quai à conteneurs.Si la plupart des habitants sont partis, une poignée d'irréductibles est restée et a décidé de contester ce projet devant les tribunaux, tout en promouvant le street-art pour égayer les maisons vides."Cicatrices du passé"Après une série de rebondissements en justice, la victoire est acquise en 2019 quand le gouvernement régional flamand confirme que le village pourra être conservé.Trois ans plus tôt, en 2016, le Conseil d'État belge avait invalidé le projet d'extension du port, en s'appuyant sur une décision de la Cour de justice de l'UE qui insistait sur la nécessaire préservation des marécages au bord de l'Escaut.Liese Stuer explique être restée à Doel pour la nature, et pour la solidarité et les liens qui se sont créés entre résidents."Le vert que l'on voit ici l'été, c'est vraiment agréable (...) c'est l'endroit où je veux que mon enfant grandisse", poursuit la graphiste. "Et puis je n'ai pas l'impression d'être isolée, pas du tout, l'ambiance est très chaleureuse ici".Sur la forme que prendra la résurrection du lieu, les discussions se poursuivent entre autorités et habitants.En décembre, la commune a présenté un plan visant à accueillir progressivement de nouveaux habitants et à rénover un vieux bateau échoué, tout en construisant un nouveau quai pour les besoins du trafic portuaire."Nous savons que le village ne disparaîtra pas... Il a effectivement l'image d'une ville fantôme, mais il ne doit pas l'être", assure à l'AFP Matthias Diependaele, ministre flamand chargé des Finances et du Patrimoine immobilier. Le gouvernement flamand est aujourd'hui propriétaire de toutes les maisons sauf une."La chose la plus difficile est que nous savons pertinemment que juste à côté, il y aura une activité portuaire 24 heures sur 24 et sept jours sur sept", ajoute-t-il.À ce stade, aucun calendrier n'a été arrêté, il est seulement question de préciser dans les semaines ou mois à venir les projets pour faire revivre Doel."J'espère vraiment qu'ils évolueront dans le sens du retour à un village normal, avec ses cicatrices, bien sûr... Elles seront toujours visibles, les cicatrices de ce passé récent", lâche Liese Stuer.
Il y a 3 ans et 141 jours

Une terrasse de bureaux en bois Kebony

L'architecte Matt Dawson, de TBG Partners, a choisi le bois Kebony pour de multiples éléments de ce projet, et notamment la terrasse, les tables, les bancs et autres structures. L'une des raisons principales ayant motivé ce choix est son côté esthétique : le bois développe avec le temps une élégante patine gris argent qui ajoute une touche moderne au lieu. De plus, certaines zones définies par l'architecte utilisent le bois Kebony comme revêtement de sol, lequel se marie très harmonieusement avec le mobilier design épuré choisi pour ces mêmes zones.Si l'architecte a choisi le bois Kebony, c'est également pour ses qualités intrinsèques : il s'agit d'un bois respectueux de l'environnement, très facile à entretenir et résistant aux aléas climatiques. Les lames de bois façonnent un environnement très calme, empreint de sérénité, comme seuls les bâtiments utilisant des matériaux naturels en ont le secret.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, lui donnant un coloris brun foncé similaire à un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, au sud d'Oslo ainsi qu'à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 148 jours

Knauf Insulation intensifie le recyclage de la laine de verre

Knauf Insulation investit plus de 15 millions d’euros et intensifie le recyclage de la laine de verre sur son site de Visé en Belgique. Grâce à un nouveau processus de récupération et de recyclage la matière est réintégrée dans le circuit et valorisée, au lieu d’être envoyée en décharge. Cette usine de recyclage permet aussi de répondre à la RE2020 pour la diminution de l’impact carbone des bâtiments. La capacité de recyclage sera reprise dans les FDES dans la partie « fin de vie du produit ». Le groupe augmente ainsi l’offre d’alternatives à plus faible impact environnemental. Cette avancée vient compléter l’avantage du liant à base végétale ECOSE®Technology, qui réduit significativement les émissions carbone en comparaison avec un liant pétrochimique. Cet article Knauf Insulation intensifie le recyclage de la laine de verre est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 148 jours

En Belgique, Knauf Insulation finalise une unité de recyclage de laine de verre

Knauf Insulation a décidé d’investir quelque 15 millions d’euros dans un nouveau processus de récupération et de recyclage de la laine minérale de verre. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de son plan de développement durable "For a Better World".
Il y a 3 ans et 170 jours

Knauf Insulation intègre une unité de recyclage dans une usine en Belgique

RECYCLAGE. Knauf Insulation, spécialiste des solutions d'isolation, va disposer dans son usine de Visé, située dans la province de Liège, (Belgique), d'une unité de recyclage de laine de verre. Objectif : mettre en place un schéma d'économie circulaire.
Il y a 3 ans et 173 jours

SoPump : Cap sur l’Europe

Abdellah Ait Said, Hatim Rih et Morad Houmir sont les trois fondateurs de SoPump. [©SoPump] Imaginée par Abdellah Ait Said, Hatim Rih et Morad Houmir, tous trois issus du secteur du BPE, la start-up SoPump a vu le jour pour dépoussiérer le monde du pompage. Tout a commencé dans l’incubateur de l’IMT Mines d’Alès et l’Innovosud de Béziers avec près de deux ans de R&D. Et l’histoire se poursuit depuis octobre 2021 au sein de l’accélérateur Village by CA Languedoc. Avec son logiciel en SaaS, SoPump permet au secteur de franchir le pas de la transition digitale, en proposant plusieurs services. Lire aussi : SoPump veut digitaliser le pompage du béton Réservation de prestations, géolocalisation d’interlocuteurs, simplification administrative, bons de commande dématérialisés, suivi en temps réel, alerte “retard”… SoPump offre une solution fiable pour répondre de manière efficace à la demande, mais aussi pour faciliter le travail des entreprises spécialisées. Selon les chiffres de la start-up, il y aurait chaque jour 1 500 opérations de pompage et 17 000 à l’échelle européenne. Un dernier chiffre important pour l’entreprise, car avec plus de 100 000 chantiers à son actif dans l’Hexagone, elle compte bien se développer à l’international, avec l’Europe en ligne de mire. Dans cette démarche, SoPump a déjà commencé à s’implanter en Belgique, avec plusieurs contrats conclus, notamment avec la société de pompage CLS. 17 000 opérations/jour de pompage à l’échelle européenne « Avant de travailler avec SoPump, nous utilisions un ERP généraliste pas assez adapté à notre métier, explique Kevin Roggemans, responsable opérationnel chez CLS. Rien n’était pensé pour nos process assez spécifiques. Nous avons donc arrêté la collaboration et perdu 10 000 €. […] Désormais, toute l’information est centralisée sur SoPump et le chauffeur-pompiste a accès à l’application où toutes les indications du chantier sont déjà renseignées. Il n’a plus qu’à compléter sa partie et chaque étape clef de son intervention. Nous savons où il en est en temps réel. Nous pouvons ajouter 5 pompes de plus à notre flotte, sans réengager du personnel. Et donc, augmenter le chiffre d’affaires sans accroître les coûts fixes. » Un dernier argument non négligeable dans une période où le monde de la construction connaît des difficultés pour embaucher. Le logiciel de SoPump permet d’optimiser les opérations de pompage du béton. [©SoPump] « Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de flambée des coûts de carburant, SoPump permet d’optimiser les interventions et de pérenniser l’activité de ces entreprises, remarque Morad Houmir, président co-fondateur de la start-up. Avec 15 ans d’expériences du secteur, nous savions que le pompage du béton nécessitait un logiciel idoine. » Afin de bénéficier d’un revenu récurrent, SoPump facture de manière mensuelle ses clients. Une stabilité financière qui permet aussi de séduire les investisseurs… Car pour financer sa croissance et développer son activité commerciale, la start-up prévoit une levée de fonds au premier semestre 2022. Ainsi, ses effectifs devraient tripler d’ici la fin de l’année prochaine, permettant d’accompagner au mieux le déploiement des solutions en France et en Europe. Mais aussi, le lancement de nouvelles fonctionnalités et services. SoPump a d’ailleurs déjà signé un projet pilote dans la logistique du béton. A suivre…
Il y a 3 ans et 175 jours

Résultats du Prix Français des femmes architectes

Pour le Prix 2021, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2021, 482 candidatures ont été examinées et ont présenté 1582 projets.En 2021, quatre prix ont décerné et une mention pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth Gossart, de Béatrice Auxent présidente d’Architectuelles, les lauréates du Prix 2020, Florence Lipsky lauréate femme architecte 2020, Marie Fade de OH !SOM architectes lauréate jeune femme architecte 2020; Cathrin Trebeljahr lauréate œuvre originale 2020, de Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Vice-présidente du jury, lauréate de la mention spéciale pour l’œuvre originale 2020, de Sophie Berthelier secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, Ioana Plesca membre de l’UFAB Association des femmes architectes belges, Raquel Dos Sentos membre de l’association des Femmes urbanistes de Belgique Women in Urbanism BE de Catherine Guyot secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l'année 2021, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Eléonore MORAND (DEPEYRE MORAND ARCHITECTURES) La mention spéciale est donnée à Marion TRIBOLET TKMT architectesPrix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Sara MARTIN CAMARA (FRES ARCHITECTES laurent gravier + sara martin camara) pour son projet « la nouvelle comédie à Genève »La mention spéciale est donnée à Béatrice MOUTON pour son projet : Salle d’audience des grands procès sécurisés, palais de justice de Paris, ile de la cité.Prix InternationalLe prix est attribué à Farshid MOUSSAVI (FARSHID MOUSSAVI ARCHITECTURE) pour son œuvre ( Angleterre).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Anne Françoise JUMEAU (Anne-Françoise JUMEAU ARCHITECTES / AFJA / Périphériques) pour son œuvre.
Il y a 3 ans et 187 jours

Système Proteplan®, câble chauffant antigel pour la protection des vignes

Depuis toujours, les vignes subissent les aléas météorologiques, et notamment, l’impact des températures négatives, de la neige, de la glace, ou encore des gelées du printemps. L’année 2021 a été particulièrement dévastatrice avec de nombreux vignobles touchés partout en France, notamment dans le Val de Loire, la Bourgogne, le Bordelais, et même l’Hérault ou le Gard. Pour les protéger et éviter la perte de leur récolte, les vignerons ont jusqu’à présent eu recours à plusieurs techniques, comme les bougies aux pieds des vignes, l’aspersion ou encore l’hélicoptère : des systèmes particulièrement polluants, onéreux et nécessitant plus de main d’œuvre. Des images spectaculaires nous ont frappées, parce que les solutions utilisées sont difficiles à mettre en œuvre pour les vignerons, très contraignantes et extrêmement néfastes pour l’environnement. Avec PROTEPLAN ®, solution de protection des plants de vignes face aux évènements climatiques développée par Prysmian Group, la donne a changé depuis son lancement en septembre 2020. Prysmian a fourni pour le vignoble chablisien plus de 300 Km de câbles basse tension 500 V PROTEPLAN®, un câble chauffant à la gaine résistante aux intempéries, aux UV et aux traitements chimiques. Fixé tout au long du fil de palissage, le câble est relié grâce à un système de raccordement à une armoire étanche de distribution. Le vigneron n’a plus qu’à déclencher le système lorsque les températures chutent (efficace jusqu’à -10°C) qui maintient au contact des baguettes, une élévation de température homogène de 15 °C.   Après ces premières installations aux résultats déjà très positifs, Prysmian Group a souhaité étendre l’offre Proteplan à l’ensemble des vignobles de l’hexagone. Afin de faciliter la promotion ainsi que la distribution de cette innovation sur le marché de la viticulture, Prysmian Group s’est associé à Soufflet Vigne, apporteur reconnu de solutions techniques innovantes sur ce marché. Ce partenariat sera officiellement signé sur le stand de Soufflet Vigne lors du SITEVI le mardi 30 décembre 2021 (Stand A3 B008) entre de Monsieur Thierry Berger, Directeur Général de Soufflet Vigne et Monsieur Jean-Pierre Bignaud, CCO France & Belgique du Groupe Prysmian. Le câble Proteplan sera présenté en fonctionnement sur un rang de vigne sur le salon. Quels avantages pour nos cultures avec la solution PROTEPLAN ® ? Cette technologie présente différents avantages pour les vignerons : efficace et pérenne, elle est simple d’installation et d’utilisation. Plus encore, elle présente des avantages écologiques non négligeables par rapport aux bougies dont on a pu voir de nombreuses images. Ces bougies doivent en effet être installées dans toutes les vignes, sur des hectares entiers. Elles vont brûler en dégageant des fumées parfois toxiques, et dangereuses pour l’environnement. Elles réduisent par ailleurs la visibilité sur les routes au petit matin. Sur les vignobles déjà équipés du système, les câbles PROTEPLAN ® ont été très utiles sur 2021, année particulièrement rude. Leur température, élevée à 16° environ, a sans aucun doute permis d’éviter le gel des nombreux bourgeons déjà apparus sur les vignobles Chablisiens lors des fortes gelées et de garantir des futures récoltes plus généreuses dont nous verrons les premiers résultats prochainement avec la période des vendanges. D’un point de vue économique, le retour sur investissement est très rapide en raison de coûts d’exploitation bien moindres que tous les autres systèmes. « La technologie PROTEPLAN ® est une solution efficace et d’avenir alors que le réchauffement climatique menace chaque année un peu plus les vignes au moment du printemps. Et elle est respectueuse de la nature et de l’environnement. », a conclu M. Fabien Queffelec, Responsable Industrie & Spécialités Prysmian Group France. Les câbles sont en outre 100% français, fabriqués dans l’Yonne (89) sur le site de production Prysmian Group de Paron, spécialisé dans les câbles basse tension.
Il y a 3 ans et 189 jours

Alkern : Entre performance et durabilité

Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. [©Alkern] Dossier : Systèmes constructifs et isolants Interview - Ytong : Le béton cellulaire a sa carte à jouer Rencontre - Bio’bric : En pole position Interview - L’Etics, un marché important pour Edilteco Réalisation - Des produits et une usine bas carbone Savoir - Monomur : Comment isoler…sans isolant Pratique - Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ? Il existe plusieurs solutions qui revêtent la double casquette de système constructif et isolant. Et à l’aube de la nouvelle réglementation environnementale, chacun n’hésite pas à mettre en avant ses avantages. Construire et isoler en même temps, c’est la promesse que fait Ytong avec ses solutions en béton cellulaire. Un matériau qui a une carte à jouer dans la future réglementation environnementale. A travers sa marque Bio’bric, le groupe Bouyer Leroux s’est bien implanté sur le marché de la maison individuelle et du logement collectif. L’industriel propose des solutions en briques de terre cuite pour le mur et la cloison. Depuis 20 ans, Edilteco France propose différentes solutions constructives avec notamment des Etics, des systèmes complets d’isolation thermique par l’extérieur. A Fontenay-le-Comte, Soriba a investi dans la création d’une usine pour son offre d’escaliers bas carbone. L’industriel a fait le choix de réaliser un outil industriel en adéquation avec sa solution responsable. Le principe du Monomur est ancien. Dès la fin des années 1970, plusieurs fabricants de briques commercialisent déjà des produits alvéolaires de forte épaisseur. Il faudra pourtant attendre le début des années 2000, pour que le Momomur, dans sa définition actuelle, connaisse une vraie notoriété. Pour à la fois réaliser la construction d’un bâtiment et éliminer les ponts thermiques sans ajouts d’isolants extérieurs, les blocs isolants sont souvent choisis par les promoteurs, architectes ou bailleurs sociaux. Selon leur composition, les méthodes de mise en œuvre divergent et ne nécessitent pas les mêmes attentions pour les points singuliers. Tour d’horizon avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm. Avec ses 55 usines (53 en France et 2 en Belgique), Alkern mise sur la proximité avec ses clients. Mais pas que… Spécialisé dans la préfabrication de blocs béton, et notamment de blocs béton isolants, l’industriel développe des solutions en adéquation avec les enjeux actuels de la performance thermique, du bas carbone et de l’économie circulaire. « Notre “base line” est : Innover durablement ensemble », déclare Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. Avec près de 1 000 collaborateurs et 200 M€ de chiffre d’affaires, la société se focalise sur la construction verticale et horizontale (mobiliers urbains, assainissement…). « Notre chiffre d’affaires se répartit à 40 % sur le bâtiment et particulièrement la maison individuelle, à 30 % sur l’aménagement extérieur et moins de 30 % sur les travaux. » Avec ses blocs béton isolants, l’industriel estime avoir une carte à jouer en réponse à la RE 2020. « La nouvelle réglementation aura deux impacts majeurs pour nous. Elle implique une augmentation de la performance du Bbio et la prise en compte de l’impact carbone dans les calculs. Il y a différents leviers pour atteindre ces objectifs et les blocs béton sont des solutions qui permettent de traiter la performance thermique du bâtiment et qui sont par essence bas carbone. » Un bloc béton rectifié plus responsable En effet, la gamme de produits d’Alkern couvre des R allant de 0,3 à 2,11 m2.K/W, sachant que le R = 1 m2.K/W est le plus courant au niveau de la paroi. Puis, ces produits sont composés de 50 à 60 % d’air, un argument non négligeable dans la quête du bas carbone. Lire aussi : R+MuR d’Alkern : La solution de parois complète « Les blocs béton demandent peu de matière et la préfabrication permet de l’optimiser. Leur bilan carbone est alors quatre fois moins élevé qu’un mur en béton. Ils ont pratiquement le même bilan que le bois. De façon générale, les blocs maçonnés assemblés sur chantier avec une couche de mortier disposent d’un bilan carbone de 14 kg/CO2/m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne