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Il y a 4 ans et 121 jours

Grand Prix AFEX 2021 de l’architecture française dans le monde

Dans le cadre de ses missions, l’AFEX organise tous les deux ans le Grand Prix AFEX de l’architecture française dans le monde qui récompense une œuvre remarquable livrée à l’étranger par un architecte français. Jusqu’au 25 mars 2021. Calé depuis son origine sur la Biennale d’architecture de Venise, l’occurrence du Grand Prix voit son agenda […] L’article Grand Prix AFEX 2021 de l’architecture française dans le monde est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 157 jours

Covid-19 : décès de l'architecte suisse Luigi Snozzi à 88 ans

Selon la télévision public RSI, M. Snozzi est mort la veille dans une maison de retraite de Minusio, dans la région italophone du Tessin.L'architecte a principalement travaillé dans sa région natale, avec des constructions caractéristiques basées sur le béton apparent."Toute intervention implique destruction. Il faut détruire consciencieusement, avec de la joie", déclarait-il souvent.Il faisait partie des figures éminentes de de l'école d'architecture au Tessin, aux côtés de ses confrères Mario Botta et Livio Vacchini, et défendait l'idée d'une architecture rationnelle.Ses principales créations de maisons, parmi lesquels les demeures Snider et Cavalli, à Verscio, sont les plus connues, ainsi que des projets de développement urbain, à l'image de celui réalisé dans le couvent de Monte Carasso.Luigi Snozzi a représenté l'Italie lors de la Biennale d'architecture de Venise en 1996 et remporté le prestigieux prix Meret Oppenheim en 2018, qui récompense les meilleurs artistes suisses.Il était également professeur à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Il y a 4 ans et 196 jours

Comment bien faire construire sa maison ?

Posséder sa propre maison demeure le rêve de nombreuses personnes. Mais entre choisir son constructeur, son terrain et la forme de sa maison, ce n’est pas toujours évident. Sans préparation, nous ne sommes jamais certains quelles étapes il faut suivre exactement. De plus, outre les contraintes matérielles et l’appel à des professionnels, il faut aussi se charger des démarches administratives. Tout cela sans oublier vos moyens de financement. Choix de l’emplacement et du terrain L’emplacement est un choix primordial. Une étape toujours avancé même sur un blog immobilier ou les forums d’immobilier en ligne. Il faut choisir un bon endroit où vous allez construire votre maison sans rencontrer trop de problèmes. L’emplacement vous aidera dans votre vie quotidienne : proximité des écoles, commerces, transports, etc. Mais vous pouvez aussi choisir un emplacement calme ce qui est surtout très recherché pour les résidences secondaires. C’est par la suite que l’on regarde le terrain. Il faut qu’il s’adapte à vos besoins et envies tout en respectant le budget dont vous disposez. Vérifiez aussi si c’est un terrain constructible. Pour s’en assurer, il faut faire appel au service d’un géotechnicien pour un examen du sous-sol du terrain. Tout cela en prenant en compte les règles d’urbanisme local. Le plan de construction Vous pouvez passer par un constructeur pour disposer d’un plan prédéfini. Il dispose souvent de catalogues. Mais si vous voulez un peu personnaliser et si vous disposez de moyens alors faites appel à un architecte. D’ailleurs c’est une obligation pour une maison dépassant les 172 m2. Il faut bien miser sur cette étape pour un tracé de plan parfait. Si vous ne faites pas appel aux services d’un constructeur alors il faut passer par des démarches pour obtenir un permis de construire. A noter qu’il est interdit de commencer le chantier de construction si on ne dispose pas de ce permis. Une visite régulière du chantier Il est toujours préférable d’effectuer une descente sur terrain régulièrement. N’y allez pas tous les jours tout de même ! Voir de vos propres yeux l’avancement des travaux permet une surveillance plus accrue. Cela permet aussi de vérifier que le planning est respecté. Si vous avez fait appel à un constructeur alors vous ne pouvez visiter l’avancement des travaux qu’avant chaque appel de fond ce qui correspond à une étape de la construction. Si les travaux n’avancent pas comme vous le voulez soyez rassuré car vous disposez du contrat qui vous protège. Devenez propriétaire Une fois que les travaux sont terminés et que vous avez votre maison, vous êtes maintenant propriétaire. Mais ce n’est pas une raison de se laisser aller car il faut passer par une dernière vérification. Il faut  que le constructeur livre une maison en tous points conformes à votre demande et ce qui a été prévu. Si ce n’est pas le cas alors vous êtes en droit d’émettre des réserves. De ce fait, une retenue de garantie de 5% du prix s’appliquera jusqu’ à ce que les réserves soient levées. Dans cette démarche faites en sorte à ce que vous soyez assisté par un expert pour vérifier dans les détails tous les points. L’assurance de votre maison Une fois devenu propriétaire, vous devez assurer votre maison. Ainsi le propriétaire doit disposer de la garantie « dommage-ouvrage ». Mais aussi les garanties essentielles (qui servent principalement à protéger le propriétaire) suivantes : Une garantie décennale obligeant le constructeur à réparer les dommages qui pourraient compromettre la solidité de la maison. Elle dure 10 ans Une garantie de parfait achèvement qui concerne les malfaçons survenues au cours de l’année suivant la réception des travaux. La garantie biennale imposant le remplacement des équipements défectueux durant deux ans.
Il y a 4 ans et 243 jours

Trimble : Et les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont…

Trimble a dévoilé le nom des lauréats des “Tekla Global BIM Awards 2020”. Cette compétition biennale présente les projets de construction les plus impressionnants au monde, réalisés avec les solutions Tekla. Qui repoussent les frontières de l’ingénierie structurelle et du BIM. Pour cette édition, plus de 135 projets étaient en compétition, parmi lesquels les lauréats des BIM Awards régionaux de Tekla de 36 pays. Un jury composé d’experts en industrie a sélectionné les lauréats. Ce dernier a évalué les projets selon des critères objectifs de collaboration, de mise en œuvre, d’innovation et de faisabilité. Les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont : • Meilleur projet BIM & Meilleur projet InfrastructureProjet : Randselva Bridge – NorvègeEntreprise : Sweco Structural Engineering, PNC, Armando Rito, Isachsen Le pont de Randselva est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont de Randselva est un ouvrage en béton en porte-à-faux de 634 m de long, construit sans dessin. Il est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont norvégien de Randselva est le premier ouvrage de cette taille (634 m de long) pour lequel le processus de construction basé sur le modèle numériquea permis d’éliminer les plans. Le logiciel Tekla Structures a aidé les ingénieurs à surmonter les difficultés liées à la géométrie complexe et élancée du pont. Mais aussi aux problématiques générées par la densité des armatures.  • Meilleur projet commercialProjet : One Nine Elms – Royaume-uniEntreprise : Solve Structural Design One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble]One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble] One Nine Elms est un projet à usage mixte hôtel et résidentiel, situé sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. Le BIM a été utile pour concevoir les fondations situées deux niveaux sous terre. Les matériaux ont été acheminés par l’intermédiaire d’ouvertures réduites. Ce qui a compliqué les conditions de construction. Comme, le modèle 3D a servi de source unique de référence tout au long du projet, cela a permis de mettre en évidence les collisions d’armatures dans les zones très denses du projet. Et a ainsi évité les retards coûteux. La plate-forme de collaboration Trimble Connect a visualisé sur le chantier les modèles 3D. Ce qui a contribué à la réussite du projet. • Meilleur projet industrielProjet : Blominmäki Wastewater Treatment Plant Entreprise : Helsinki Region Environmental Services Authority HSY, YIT Oyj, Afry Finland, FCG Finnish Consulting Group, A-Insinöörit  La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble]La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble] A Blominmäki, l’une des stations d’épuration les plus productives des pays nordiques a nécessité une vaste gestion des données. La station comprend 93 000 m3de béton, 9 000 t d’armatures et 1 500 t de structures métalliques. La capacité à collaborer et à partager les informations entre les disciplines et les parties prenantes avec Trimble Connect s’est avérée essentielle pour la réussite du projet. • Meilleur Projet Public Projet  : Helsinki University Hospital (HUS) Bridge Hospital – FinlandeEntreprises : A-Insinöörit Suunnittelu, HUS Kiinteistöt, SRV Rakennus, Team Integrated (AW2 Arkkitehdit, Brunet Saunier Architecture, Arkkitehtuuritoimisto B&M Oy, Arkkitehtitoimisto Harris-Kjisik), Peikko Finland, Granlund-Ramboll Consulting Group Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble]Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble] L’investissement dans le Helsinski Bridge Hospital et l’extension du département radiothérapie est évalué à environ 303 M€. Et a nécessité plus de 8 000 éléments en béton préfabriqué et plus de 4 000 t d’acier. Tout au long du processus de conception, les modèles 3D ont joué un rôle important dans la collaboration entre les équipes. Ceci, en facilitant la visualisation et la coordination de toutes les disciplines et de tous les sous-traitants. Une gestion efficace des informations a été essentielle pour la planification des 16 différents domaines du projet, ainsi que des 194 sous-modèles.  • Meilleur Projet Sports & LoisirsProjet : Saga Natatorium – JaponEntreprise : Yantai Daizo Design Co. La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble]La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble] Le complexe nautique des Jeux olympiques de Tokyo 2020 est une structure en béton armé d’un poids total d’environ 1 300 t. La maquette numérique a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. La conception du projet était complexe à cause des armatures nécessaires pour le renforcement des réservations dans le béton armé spécial et des structures métalliques. Ces difficultés ont été surmontées, en utilisant les fonctionnalités “d’Auto-connexion” de Tekla Structures pour créer les assemblages dans le modèle. • Meilleur Petit ProjetProjet : Transmission Tower in the Form of a Lion and an Eagle – RussieEntreprise : Belenergomash Bzem, LLC Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble]Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble] Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle. La structure contient 5 869 pièces, assemblées et soudées en 1 619 éléments expédiés avec 5 805 boulons. Les profils en acier de la tour ont été découpés et poinçonnés/percés à l’aide des données numériques, provenant directement du modèle Tekla Structures.  • Meilleur Projet EtudiantProjet : The Kalimantan New Mosque – IndonesieEntreprises : Universitas Lambung Mangkurat; Muhammad Reza Fardian, Dwi Kurniawan, Muhammad Rizqon Cahyadi, Muhammad Nurhalis Majid Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble]Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble] La mosquée Kalimantan a été conçue pour occuper 1 ha et accueillir environ 16 000 fidèles. Des éléments de la culture locale de Kalimantan, des tribus Banjar et Dayak, sont intégrés dans la conception. Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. Les étudiants ont également utilisé l’outil de visualisation intégré dans Tekla Structures pour le rendu 3D de la structure. • Meilleur Projet DeveloperProjet : Bolt Clearance Check – Etats-Unis.Entreprise : JMT Consultants L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. [©Trimble] L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. L’outil gagnant résout un vrai problème et aide les dessinateurs dans leur travail. L’application, développée en seulement 15 h par JMT Consultants, montre que de nouveaux outils utiles peuvent être créés rapidement grâce à une interface de programmation abordable. L’outil gagnant s’aligne sur la stratégique d’ouverture de Trimble et encourage de nouveaux développeurs à essayer la programmation avec l’Open API de Tekla. • Mention SpécialeProjet : Twickenham Riverside Development Bid – Royaume-UniEntreprise : Mason Navarro Pledge Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble]Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble] La proposition de Twickenham Riverside Development Bid vise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. Et à apporter des opportunités économiques à la zone de Twickenham dans son ensemble. L’utilisation de Tekla Structural Designer pour la conception de ce projet multi-matériaux à géométrie complexe, ainsi que l’accent mis sur la durabilité en incorporant le bois, ont valu au projet une reconnaissance particulière. La structure de la verrière en bois et le cadre en béton coulé sur site ont été modélisés. Ceci, pour permettre au maître d’œuvre de mieux comprendre la faisabilité structurelle de la canopée et les contraintes qu’elle impose. Pour plus d’informations sur les Tekla Global BIM Awards 2020, les candidatures et les lauréats, consultez le site.
Il y a 4 ans et 249 jours

Les assurances de l’artisan du bâtiment

Le BTP est un secteur particulièrement exposé aux risques professionnels. À n’importe quel moment, des dommages peuvent survenir sur un chantier. Dans certains cas, les dépenses de réparations sont lourdes au point que l’artisan qui a réalisé les travaux peut être contraint d’arrêter ses activités. Pour éviter ce genre de situation, la loi oblige les artisans à se protéger avec certaines garanties. Quels sont les contrats d’assurance qu’un artisan du bâtiment doit souscrire ? Quels sont les risques couverts par ces garanties ? Découvrez toutes les réponses dans ce guide. L’assurance décennale Après la livraison d’un ouvrage, des dommages peuvent survenir des mois ou des années plus tard et compromettre la solidité de la construction. Si le sinistre a lieu dans les 10 ans suivant la livraison, alors la responsabilité de l’artisan qui a effectué les travaux de construction est engagée. Dans ce cas, l’assurance décennale pour artisan du bâtiment garantit le versement des frais de réparation des travaux. Elle décharge le constructeur des dépenses qui pourraient freiner ses activités ou provoquer la faillite de son entreprise. Elle est indispensable et doit être signée avant le démarrage des travaux. Quels sont les sinistres couverts par la garantie décennale ? Existe-t-il des exclusions ? Les sinistres couverts par la garantie décennale La garantie décennale couvre uniquement les sinistres d’une certaine ampleur. Il s’agit des dommages qui : Compromettent la solidité de l’ouvrage ; Rendent l’ouvrage impropre à l’usage auquel il est destiné ; Affectent les éléments d’équipements indissociables. Autrement dit, pour faire jouer la garantie décennale, on doit constater des fissurations importantes, des glissements de terrain et des défauts d’étanchéité. Les problèmes liés au toit, aux murs et à la charpente sont également pris en compte. Les éléments d’équipements indissociables, eux, concernent les éléments qui ne peuvent être enlevés, démontés ou remplacés sans endommager la construction. Il s’agit par exemple des canalisations encastrées, des volets, des ballons d’eau chaude, de la chape de béton… Les exclusions On ne peut pas faire jouer la garantie décennale pour les menus ouvrages. L’assurance ne prend pas en compte les problèmes liés aux fenêtres, aux portes, aux plafonds ainsi que les fissures dans les murs. La loi estime que ces dommages n’affectent pas la solidité d’un ouvrage. De même, les dommages de nature esthétique sont exclus de la garantie décennale. Par exemple, la responsabilité de l’artisan n’est pas engagée lorsque la couleur de la peinture de l’ouvrage est inappropriée. Dans le même sens, la loi établit 3 situations dans lesquelles la responsabilité de l’artisan n’est pas engagée. Il s’agit des cas de : Vice émanant d’un tiers ; Cause étrangère ; Faute provenant du maître d’ouvrage ou du propriétaire. Si les matériaux fournis par les sous-traitants ne sont pas conformes aux normes, l’artisan peut engager un recours et prouver que sa responsabilité n’est pas engagée. Quant à la cause étrange, elle prend en compte les incendies, les actes de vandalisme et les catastrophes naturelles. Sur un chantier de construction, les décisions du maître d’ouvrage peuvent être à l’origine de défaillances s’il refuse de suivre les conseils de l’artisan. Dans ce cas, on ne peut déclencher la garantie décennale. Enfin, l’usure normale de la construction et l’intention de frauder de l’artisan ne sont également pas prises en compte par l’assurance décennale. La responsabilité civile professionnelle ou RC Pro La responsabilité civile professionnelle ou RC Pro couvre les éventuels dommages que l’artisan pourrait causer au maître d’ouvrage, aux fournisseurs ou à des tiers sur un chantier. Il peut s’agir d’erreurs, d’omissions ou de fautes involontaires du professionnel du bâtiment. Cette assurance professionnelle prend en compte les dommages : matériels (détérioration, perte ou destruction du bien) ; corporels (atteintes physiques et morales) ; immatériels (pertes financières). Par exemple, les nuisances sonores générées par les chantiers de construction troublent généralement de manière anormale le voisinage. La responsabilité civile professionnelle n’a pas de durée déterminée et n’est pas imposée par la loi. Elle varie en fonction du contrat de chaque professionnel du bâtiment. Néanmoins, elle est vivement recommandée pour éviter de supporter de lourdes charges en cas de dommages importants. Certaines compagnies d’assurance proposent une RC Pro très complète afin de couvrir une longue liste de dommages. Elles ajoutent donc des clauses optionnelles pour mieux protéger l’artisan. L’assurance multirisque professionnelle L’assurance multirisque professionnelle couvre les locaux et le matériel de l’artisan contre les incidents majeurs. Il peut s’agir d’un incendie, d’un acte de vandalisme, d’un court-circuit, d’une catastrophe naturelle ou d’un dégât causé par l’eau. Le professionnel bénéficiera du remboursement de la totalité ou d’une partie du montant des frais de réparation des dommages. Comme la RC Pro, l’assurance multirisque professionnelle n’est pas imposée par la loi. Toutefois, elle est vivement recommandée pour éviter au travailleur de fermer son activité en cas d’incident important. La garantie de parfait achèvement La garantie de parfait achèvement couvre les dommages constatés sur un ouvrage au cours de l’année qui suit la date de réception. Si certaines malfaçons ont également été notifiées sur le procès-verbal de réception des travaux, elles peuvent être couvertes par cette assurance. La garantie de parfait achèvement doit être souscrite par l’artisan avant l’ouverture du chantier. Sinon, il ne pourra pas la faire jouer. Pour faire les réparations, les deux parties fixent d’un commun accord un délai. Le non-respect des délais convenus expose le professionnel du bâtiment à des sanctions administratives. Le propriétaire peut saisir le tribunal judiciaire et réclamer des indemnités de retard. Il peut également obtenir l’autorisation de confier les réparations à un autre constructeur et de réclamer le remboursement des dépenses qu’il aura effectuées. La garantie de bon fonctionnement ou garantie biennale Pendant les deux années qui suivent la livraison d’un ouvrage, le propriétaire peut demander au constructeur de réparer ou de remplacer des éléments d’équipements (dissociables de la construction) défaillants. C’est ce que couvre la garantie de bon fonctionnement. Elle est totalement légale et ne peut être exclue par le contrat de construction. Cette assurance vient compléter la garantie décennale pour protéger l’artisan de façon optimale. Que retenir ? Les assurances permettent d’indemniser les artisans du bâtiment en cas de sinistre. Si l’assurance décennale est obligatoire, les autres sont facultatives. Cependant, elles restent vivement recommandées pour se protéger des risques propres au métier.
Il y a 4 ans et 255 jours

Exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » à Lyon

L’exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » est ouverte au public jusqu’au 18 décembre 2020 à Lyon, au CAUE Rhône Métropole. Elle questionne les relations de l’homme au vivant et la place du végétal dans nos modèles d’aménagement urbain. Elle nous invite à repenser l’urbanisme au prisme de la forêt et de ses bienfaits. Cette exposition propose, en cinq temps, d’initier un parcours à la recherche de cette ville-forêt – Orées. Quand les villes rencontrent les forêts. Témoignages des liens tissés entre villes et forêts, ici et ailleurs, dans notre culture et dans notre histoire. – Regards. La forêt peut-elle transformer l’urbanité ? Lumières sur le monde de la forêt pour mieux le comprendre, pour s’en inspirer et penser la ville autrement. – Synergies. Les 1001 bienfaits de la ville-forêt. Au cœur des multiples atouts d’un fonctionnement commun ville-forêt. – Sentiers. Comment donner corps à la ville-forêt ? Pistes de changement pour faire de la place au vivant, propositions pour un passage à l’action. – Un Laboratoire, un espace pour s’immerger et imaginer ce qu’est la ville-forêt, ensemble, ici et maintenant. Elle s’accompagne de la présentation de trois installations artistiques Partir, refaire, 2020 – Awena Cozannet, sculpture Sangles, éléments manufacturés et chaussures de marche cousues, 125 x 125 x H200 cm Cette sculpture se présente comme un enchevêtrement de branches ou de lianes, sur lesquelles sont fixés des éléments de sac à dos et chaussures de marche qui pourraient être endossés par le regardeur. Elle est une invitation au déplacement, au renouvellement, au mouvement. La Forêt, 2020 – Joël Gangloff, peinture Dix panneaux imprimés recto-verso sur bâche, format 60 x 300 cm Juxtaposition de plusieurs peintures, La Forêt est une installation constituée de panneaux imprimés sur les deux faces, suspendus verticalement de façon à ce que le visiteur pénètre un territoire, rentre dans le souvenir d’une sensation de forêt au cœur de la ville. In a sea of trees, 2017- Laurent Perche, dessin Dessin à la pierre noire sur 324 pages de livres ouverts format poche – 1.60 x 3.90 cm Dans son conte « Le baron perché », Italo Calvino tisse la trame d’un monde possible – une forêt-monde- où le lecteur se trouve littéralement projeté, invité à partager le point de vue de son héros sur son univers. Lorsque j’ai formé cette image In a sea of trees, qui est aussi une réflexion sur notre relation au temps, à la matière et à la culture, j’ai à mon tour pensé le dessin comme un tissage s’appuyant sur une trame écrite, une image jaillie des livres. (Première exposition « ici et maintenant ». En résonance avec la 14ème Biennale d’Art Contemporain de Lyon. Taverne Gutenberg – 2017).
Il y a 4 ans et 325 jours

Laure Prouvost : Le bleu lui va si bien…

[©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Depuis le week-end du 13 juin, les visiteurs du musée toulousain des Abattoirs peuvent à nouveau découvrir l’exposition de Laure Prouvost “Deep See Blue Surrounding You”/“Vois ce bleu profond te fondre L’artiste conceptuelle Laure Prouvost, 42 ans. [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] En effet, jusqu’au 20 septembre prochain, première étape de la tournée de l’exposition de Laure Prouvost au Pavillon français, présentée à la 58e Biennale de Venise (printemps 2019). Qui est accueillie au Frac Occitanie – Les Abattoirs de Toulouse. Cette installation se veut une exposition immersive et onirique. Sous forme de film, c’est un voyage initiatique, une joyeuse épopée tournée lors d’un road-trip à travers la France. De la banlieue parisienne au Nord de la France, du Palais du Facteur Cheval à la mer Méditerranée, jusqu’à Venise. Les dialogues sont portés par l’interprétation d’une douzaine de comédiens d’horizons et d’âges divers. Chacun d’entre eux possède des talents bien à lui : magie, danse, musique… Pendant le tournage, cette troupe a constitué une sorte de cirque ambulant. Ce film est basé sur un script co-écrit par Laure Prouvost et divers contributeurs. En français et en anglais, avec des passages en italien, en arabe ou en néerlandais. Une installation sculpturale in situ en béton, adaptée aux espaces d’exposition des Abattoirs, vient enrichir et développer leurs propos. Ceci, avec des procédés propres à l’artiste comme des objets vestiges du film : du béton, de la résine, de la terre, du verre…  [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice des Abattoirs. [©Boris Conte] « C’est un film qui raconte la vie d’aujourd’hui. L’identité, l’errance… L’installation qui le nourrit voit trois fauteuils en forme de sculpture se dresser face à la projection sur les murs des Abattoirs. Ce sont des œuvres qui vont avec le film. Ces sculptures maniérées ont été mises en œuvre en béton. Les spectateurs peuvent s’y asseoir. Dans ce même matériau, elle a écrit quelques mots comme sur des stèles romaines. Le béton fait partie de son univers, de sa vie, de ce qu’elle filme », indique Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice du musée. L’installation de Laure Prouvost étonne. L’artiste mêle technologies modernes, comme la vidéo, et savoir-faire traditionnels – béton, céramique, tapisserie… Tout en ayant un goût prononcé pour le loufoque. Une imagination débordante qui interpelle.  Deuxième étape de l’installation prévue au LaM de Villeneuve-d’Ascq, du 15 octobre 2020 au 17 janvier 2021.  Retrouvez l’univers de Laure Prouvost aux Abattoirs.
Il y a 4 ans et 363 jours

Appel à contributions pour la biennale d'architecture de Séoul 2021

Premier événement international du monde de l'architecture qui ouvrira ses portes après la pandémie de coronavirus, la troisième biennale d'architecture et d'urbanisme de Séoul (SBAU 2021) se tiendra de septembre à novembre 2021, sous la houlette de l'architecte Dominique Perrault, commissaire général de la […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 7 jours

Appel à projets pour la Biennale d’architecture de Seoul (SBAU 2021)

Un appel à projets international est lancé afin d’identifier les œuvres qui pourraient être présentées dans l’exposition « Thematic » et « Cities » de la Biennale d’architecture et d’urbanisme de Seoul (SBAU 2021) en Corée du sud. L’intention est de rassembler les travaux réalisés ou projetés dans une centaine de villes du monde entier. Jusqu’au 30 juin 2020. […] L’article Appel à projets pour la Biennale d’architecture de Seoul (SBAU 2021) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 10 jours

Exposition : Imagined, for uncertain times

Musées fermés, galeries éteintes et espaces culturels en berne : le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers mois n’ont pas été les plus prolifiques pour les amateurs d’expositions. Heureusement, certains commissaires ne manquent pas de ressources et déjouent intelligemment les réglementations pour contenter les férus de design. Visite d’« Imagined, for uncertain times », une exposition 2.0 qui présente des pièces de design dans une scénographie imaginative virtuelle. Conçue par le studio américain soft-geometry, « Imagined, for uncertain times » rassemble un collectif de 11 designers indépendants venus des quatre coins du monde. L’idée de cette exposition virtuelle leur est venue suite à la première semaine de confinement qui a malheureusement bousculé tous les plans estivaux du studio : plus de salons, plus d’expositions, plus de commandes … Des contraintes extrêmes qui, loin de brider la créativité du duo composé de Utharaa L Zacharias et Palaash Chaudhary, les poussent au contraire à exploiter leur imagination afin de connecter les designers entre eux, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies. Première expérience de commissariat du studio, l’exposition rassemble 11 studios, issus des coups de coeur de soft-geometry. Nous pouvons ainsi découvrir les œuvres d’Eimear Ryan de l’Argot Studio (Paris, France), de Laurids Gallée (Rotterdam, Pays-Bas), de Léa Mestres (Paris, France), de Benjamin Gillespie d’Ovuud (Philadeliphie, USA), de Supertoys Supertoys (Rotterdam, Pays-Bas), de Vidivixi (Mexico, Mexique), de Voukenas Petrides (New-York, USA) et de Yeon JinYoung (Séoul, Corée du Sud), toutes mises en scène grâce à une succession d’images 3D réalisées par Nicolas Canellas du SPOT Studio (Barcelone, Espagne). Ce dernier prend ainsi rapidement la place de Directeur artistique sur ce projet et imagine une galerie épurée et aérienne située en plein milieu d’un lac, uniquement habitée par les différents ouvrages des artistes. Un espace serein, hors du temps, qui invite à la déconnexion. Le nom de l’exposition, « Imagined, for uncertain times » renvoie également aux notions d’imaginaire et d’incertitude, concepts inévitables en cette période de pandémie. C’est sur ces deux idées que se sont penché les designers qui ont conçus des œuvres spécialement pour l’événement ou bien repensé certaines pièces existantes pour qu’elles s’inscrivent à la perfection dans cette expérience. Alors que de nombreux événements ont du être reportés – la Biennale d’architecture de Venise en tête de file –, l’initiative de soft-geometry permet de repenser les modèles d’exposition et de continuer à faire vivre le paysage culturel, malgré le confinement. Pour en savoir plus, visitez le site de soft-geometryPhotographies : Nicolas CanellasZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 19 jours

La Biennale d'architecture de Venise repoussée à 2021

"La décision de repousser à mai 2021 la Biennale d'architecture est due à la constatation de l'impossibilité de réaliser, dans les délais nécessaires, une exposition aussi complexe d'envergure mondiale", expliquent-ils dans un communiqué.Cette biennale, intitulée "Comment allons nous vivre ensemble?" (How will we live together?) se déroulera du 22 mai au 21 novembre 2021."Ces derniers jours ont clarifié la réalité que nous affrontons", a déclaré Roberto Cicutto, président de la Biennale de Venise qui chapeaute plusieurs événements, notamment le plus célèbre, la Mostra du cinéma."Avec le plus grand respect pour le travail fourni par tous, les investissements réalisés par les participants et considérant les difficultés que connaissent tous les pays (...) nous avons décidé d'écouter ceux, et ils sont la majorité, qui ont demandé le report de la Biennale d'architecture", a ajouté M. Cicutto.Venise accueille en alternance une biennale d'art contemporain, les années impaires, et une biennale d'architecture les années paires. Cet ordre sera donc inversé dans les deux prochaines années puisque l'art contemporain sera accueilli par la Cité des Doges en 2022. Créé en 1893, la Biennale d'architecture est considérée comme une des plus prestigieuses manifestations artistiques en Europe et dans le monde.La Mostra a, en revanche, confirmé il y a un mois qu'elle se tiendrait comme prévu du 2 au 12 septembre prochain.
Il y a 5 ans et 19 jours

La Biennale de Venise 2020 se tiendra en 2021

Déjà décalée de plusieurs mois pour faire face à la crise sanitaire, l'inauguration de la prochaine Biennale internationale d'architecture de Venise est finalement reportée à mai 2021. Les architectes du monde entier avaient bon espoir de redécouvrir la Sérénissime en août 2020. Le coronavirus aura finalement […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 20 jours

Penser la dignité des personnes âgées, par Dominique Coulon & associés

Déjà décalée de plusieurs mois pour faire face à la crise sanitaire, l'inauguration de la prochaine Biennale internationale d'architecture de Venise est finalement reportée à mai 2021. Les architectes du monde entier avaient bon espoir de redécouvrir la Sérénissime en août 2020. Le coronavirus aura finalement […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 21 jours

La Biennale de Venise à nouveau reportée en 2021

La Biennale de Venise annonce que la 17e exposition internationale d’architecture – « How will we live together ? » est reportée à 2021, du samedi 22 mai au dimanche 21 novembre. La Biennale de Venise avait annoncé en mars dernier un premier report de la date d’ouverture de l’exposition internationale d’architecture, en raison de la crise sanitaire mondiale liée au Covid-19. La Biennale d'architecture de Venise, initialement prévue du 23 mai au 29 novembre 2020, devait ouvrir...
Il y a 5 ans et 32 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 47 jours

Zoom sur : Oki Sato

Fondateur du désormais incontournable studio nendo, le japonais Oki Sato n’en finit pas de nous surprendre. Du haut de ses 43 ans, le designer et architecte a su se créer un univers reconnaissable entre tous, entre poésie nippone et rationalité occidentale. Retour sur le parcours d’un grand nom de la discipline. Né au Canada, c’est à Tokyo (Japon) qu’Oki Sato se forme à l’architecture. Un cursus de 6 ans qui, au lieu de la stimuler, bride la créativité de l’esthète : « On me disait tout le temps ne fais pas ci, pas ça, si bien que je me sentais assez stressé une fois diplômé » dira-t-il d’ailleurs au sujet de ses études. Une rigidité dont veut à tout prix s’échapper le futur fondateur du studio nendo. C’est pourtant au cours d’un voyage de fin d’étude à la biennale de design de Milan en 2002 qu’une révélation s’offrira à lui. La ville italienne vibrant au rythme de la création, la liberté des artistes et la joie du public confirmeront à Oki Sato ce qu’il commence à soupçonner : ce sera le design, un point c’est tout.« Je ne pense pas que le design doive être perçu comme quelque chose de trop spécial (...) ou réservé à une "élite" de designers ou de spécialistes, mais devrait être accessible à tous. Je pense que quiconque ayant un regard différent sur les objets du quotidien est déjà un designer. » Oki Sato, designer En 2003, un an après cette prise de conscience, le designer fait une rencontre déterminante : celle de Giulio Cappellini, directeur artistique de l’éditeur éponyme. L’expertise et l’ouverture d’esprit de l’Italien marquera un tournant dans la création d’Oki Sato qui soumettra à son mentor des dizaines de dessins par mois, les améliorant au fil du temps et des commentaire de Cappellini. Arrivé à maturation, son Ribbon Steel sera le premier objet d’Oki Sato édité par la marque, qui produit depuis 2007 un projet de nendo par an. Aujourd’hui à la tête d’une agence de plus de 50 personnes à Tokyo, Oki Sato a su garder son âme d’enfant, et c’est probablement ce qui le différencie de tous ses confrères. Avec la nature comme source d’inspiration et l’épure japonaise comme ligne de conduite, le studio nendo propose des créations ludiques, poétiques et toujours caractérisées par une pointe d’humour. La collection de couverts Skeleton, la vaisselle Plank ou le désormais iconique Jelly Vase, on ne compte plus les ouvrages remarquables du collectif. Des créations qui s’accompagnent de grandes expositions, comme lors de la Design Miami / Basel 2018, où d’ « Invisible Outlines », une rétrospective organisée au Grand Hornu en 2017. Plus récemment, celui qui a été élu designer de l’année à Maison & Objet 2014, a investi les incroyables volumes du Bon Marché Rive Gauche (7ème arrondissement) pour l’exposition « ame nochi hana », une série d’installations conçues autour du thème de la pluie. Une carte blanche onirique qui fait suite à celles données à Leandro Erlich (2018) et Joana Vasconcelos (2019).Loin de rendre le tablier, Oki Sato est aujourd’hui en charge du design des intérieurs des nouveaux TGV qui seront inaugurés à l’occasion des JO 2024 de Paris. Un pas dans la création française qui annonce également la future ouverture d’une antienne parisienne du studio.Un designer définitivement à part !Pour en savoir plus, visitez le site du studio nendoZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 70 jours

Zoom sur : Tara Donovan

Plasticienne et sculptrice contemporaine américaine, Tara Donovan détourne des objets du quotidien pour créer des installations, des sculptures et des dessins, souvent monumentaux, et toujours poétiques. Aujourd’hui représentée par la Pace Gallery à New York, elle expose ses étonnantes accumulations aux États-Unis et à l’étranger. Zoom sur une artiste qui sublime l’ordinaire. Durant ses études, Tara Donovan commence à expérimenter un langage artistique personnel en utilisant des objets industriels, vendus en magasin et définis par leur fonction, tels que des assiettes en carton, des boutons, des cure-dents, des clous, des crayons à papier, des gobelets, des épingles, des pailles, du papier ou encore du ruban adhésif. Après l’obtention de son Bachelor of Fine Arts à la Corcoran School of the Arts and Design (Washington) en 1997, puis de son Master of Fine Arts à la Virginia Commonwealth University (Virginie) en 1999, elle est rapidement exposée dans des galeries et des institutions américaines. Du 15 décembre 1999 au 17 janvier 2000, sa première exposition personnelle d’ampleur intitulée « Tara Donovan : Whorl » donne à voir ses sculptures à la Corcoran Gallery of Art, à Washington, D.C. L’année suivante, Tara Donovan participe à la prestigieuse biennale du Whitney Museum of American Art à New York, et à plusieurs expositions collectives. Dans les années 2000, elle affirme davantage son langage artistique et conçoit des installations in situ dans des galeries, notamment dans les espaces de la Ace Gallery à New York et à Los Angeles. Ses œuvres produites ainsi, comme Transplanted (2001), Nebulous (2002) et Styrofoam Cups (2003), sont devenues emblématiques de son processus créatif. Dans ses créations les plus célèbres, Tara Donovan accumule des objets prosaïques, des objets de la vie de tous les jours, qui sont voués à être jetés, pour créer des œuvres surprenantes, tantôt biomorphiques, tantôt abstraites. Chaque sculpture est réalisée à partir d’un seul et même produit manufacturé, utilisé en quantité et de manière répétitive. En développant une forme artistique si singulière, la plasticienne confronte le public à des installations visuelles, qui jouent sur les textures des matériaux utilisés et interagissent avec l’espace dans lequel elles s’insèrent. Tara Donovan aime aussi explorer les possibilités de son propre processus créatif. Depuis plusieurs années, elle s’intéresse à la notion d’écran et réalise des compositions bidimensionnelles ou en bas-relief, qui sont encadrées et accrochées au mur. Ses Drawings (Pins), composés d’épingles en acier, par exemple, altèrent la perception du spectateur avec des illusions d’optique, l’invitant à reconsidérer son rapport au réel. Au lieu de dissocier l’art de la vie, Tara Donovan explore le potentiel créatif de l’objet, et transcende le quotidien. Son usage systématique d’objets manufacturés érige au rang d’art le banal tout en conférant à son œuvre une dimension critique. À l’heure de la surconsommation et de la crise écologique, son travail questionne notre rapport au monde, à la nature et à l’artificialité. Pour en savoir plus, visitez le site de la Pace Gallery Photographies : 1) Portrait de Tara Donovan à côté de sa sculpture Untitled (Mylar) © Tara Donovan2) Tara Donovan, Colony, 2005, crayons, 10,2 cm x 345,4 cm x 288,3 cm, © Tara Donovan3) Tara Donovan, Untitled, 2015, Slinky®s, 248,9 cm x 792,5 cm x 2,5 cm © Tara Donovan4) Tara Donovan, Untitled, 2014, acrylique et adhésif, 306,1 cm x 431,8 cm x 393,1 cm) © Tara Donovan5) Tara Donovan, Drawing (Pins), 2012, tableau, peinture et épingles en acier, 91,4 cm x 91,4 cm x 6,4 cm © Tara Donovan6) Tara Donovan, Untitled (Pins), 2004, épingles, 99,1 cm x 99,1 cm x 99,1 cm © Tara Donovan7) Tara Donovan, Untitled (Styrofoam Cups), 2003/2008, gobelets en polystyrène et colle, dimensions de l'installation variables © Tara Donovan Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 88 jours

Utopies versaillaises - Livre

Le château de Versailles tel qu'on ne l'a jamais vu mais tel qu'il aurait pu être. Le catalogue de l'exposition «Versailles, architectures rêvées, 1660-1815», présentée à l'occasion de la première biennale d'architecture et de paysage d'Ile-de-France à l'été 2019, illustre les […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 93 jours

Biennale de Venise 2020: nouvelles dates

Nouvel effet du coronavirus, la Biennale internationale d'architecture de Venise décale ses dates. Habituellement inaugurée en mai, l'édition 2020 de l'événement ouvrira finalement ses portes, le samedi 29 août. Parce que la Vénétie est une des régions italiennes les plus touchées par l’épidémie de […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 94 jours

Coronavirus : la Biennale d'architecture de Venise à son tour reportée

Les organisateurs de la Biennale d'architecture de Venise 2020, initialement prévue à partir du 23 mai, ont annoncé ce mercredi le report de l'événement au 29 août 2020, du fait du risque posé par l'épidémie de coronavirus.
Il y a 5 ans et 95 jours

Yvonne Farrell et Shelley McNamara : lauréates du Prix Pritzker

Considéré comme le Nobel de l’architecture, le prix Pritzker a été décerné hier au duo féminin Yvonne Farrel et Shelley McNamara, à la tête de l'agence Grafton Architects. Une reconnaissance aux accents politiques qui met en lumière un binôme qui ne doit pas être réduit à son genre. Créé en 1979 par la fondation Hyatt, le prestigieux Prix Pritzker n’avait jusqu’alors récompensé que trois femmes – Zaha Hadid en 2004, Kazuyo Sejima en 2010 et Cerme Pigem en 2017 – sur 43 lauréats. Une faible proportion qui rend également compte de la faible présence des femmes dans la profession. À l’ère #MeToo, l’institution porte son choix sur le duo Yvonne Farrell/Shelley McNamara, co-fondatrices de l’agence Grafton Architects. Apparaissant comme consensuelle dans un premier temps, cette récompense est pourtant l’occasion de valoriser deux actrices de la discipline à l’architecture aérée et plurielle. Associée depuis 1978 au sein du cabinet irlandais Grafton Architects, les deux architectes de 68 et 69 ans ont séduit le jury du Prix Pritzker par leur « capacité à être cosmopolites tout en respectant l’unicité de chaque lieu dans lequel elles travaillent ». Connue pour leurs nombreux bâtiments universitaires à l’influence brutaliste, de la Toulouse School of Economics (31) au campus de l’Institut Mines-Télécom de Paris-Saclay (91) en passant par l’UTEC de Lima (Pérou), l’agence s’est retrouvée une première fois sous le feu des projecteurs en 2018 en étant désignée commissaire de la dernière Biennale d’architecture de Venise, puis en 2019 lorsqu’elles ont remporté le RIBA Gold Medal 2020. Une fin de décennie chargée pour le duo qui se conclue en apothéose avec le Pritzker. Un parcours admirable qui vient mettre un terme aux débats concernant la légitimité de cette récompense. « Depuis quarante ans, elles échafaudent ensemble une pratique architecturale qui reflète en tout point les objectifs du Pritzker Prize : leur travail témoigne autant de l’art de construire que des services rendus à l’humain », souligne d’ailleurs le jury. Un prix qui, espérons le, marque le début d'une architecture plus inclusive. Pour en savoir plus, visitez le site de Grafton Architects Photographies : 1) Yvonne Farrell et Shelley McNarma2) Universita Bocconi à Milan3) Campus Mines-Télécom à Saclay Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 95 jours

Biennale de Venise 2020, l’inauguration reportée à fin août 2020 !

How will we live together ?, la 17e Biennale d'architecture de Venise est reportée du samedi 29 août au dimanche 29 novembre 2020 et non plus du 23 mai au 29 novembre comme initialement prévu. Ce report a été fixé suite aux récentes mesures de précaution prises par les gouvernements en raison du Coronavirus. En effet, la participation des architectes et des institutions de plus de 60 pays de tous les continents présente un risque trop important de propagation du virus....
Il y a 5 ans et 97 jours

Prix Pritzker 2020 : Un duo de femmes

Après la distinction de l'architecte japonais Arata Isozaki en 2019, le prix Pritzker a été décerné aujourd'hui aux architectes irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara de l’agence Grafton Architects. C’est la première fois dans l’histoire du prix qu’un duo de femme est récompensé. Les architectes de l’agence Grafton Architects, commissaires de la dernière Biennale de Venise de 2018, sont les 45e lauréates du plus grand prix d’architecture. Associées depuis 1978,...
Il y a 5 ans et 142 jours

LafargeHolcim Awards : Dernier appel

LafargeHolcim Awards 2019 : Lauréats de l’édition Amérique du Nord. [©Fondation LafargeHolcim] L’édition 2020 des LafargeHolcim Awards va bientôt clôturer ses inscriptions. En effet, à partir du 25 février prochain, les candidats ne pourront plus s’inscrire. Organisé en parallèle dans 5 régions du monde, le concours sera présidé par Jeanette Kuo1 pour la zone Europe. L’Amérique du Nord et latine connaîtront Reed Kroloff2 et Loreta Castro Reguera3 comme jury. Quant à l’Afrique et l’Asie, elles seront présidées par Mariam Kamara4 et Nirmal Kishnani5. Portant sur la construction durable, le concours hébergera, cette année, une section “Next Generation” dédiée aux jeunes professionnels de moins de 30 ans et aux étudiants. L’objectif de cette catégorie est d’ouvrir les portes du concours à un plus large public, grâce à des critères d’entrées moins restrictifs. Ainsi, les projets seront à présenter au stade de conception préliminaire. Quant à la section principale du concours, elle est ouverte aux architectes, urbanistes, ingénieurs, porteurs de projets, constructeurs et entreprises de construction. Elle s’intéresse aux projets, dont la construction a débuté après le 1er janvier 2019. La sélection… Afin de départager les candidats, 5 critères d’évaluation ont été établis. A savoir, “l’innovation et le potentiel de transfert”, “les standards éthiques et l’inclusion sociale”. Mais aussi “Les ressources et la performance environnementale”, “la viabilité et la compatibilité économique” et “l’impact contextuel et esthétique”.Les lauréats seront annoncés durant la seconde partie de 2020. Les vainqueurs dans chacune des 5 régions seront qualifiés pour l’édition 2021 des Global LafargeHolcim Awards. Ce dernier sera évalué par un jury international présidé par Hashim Sarkis6. La participation au concours est gratuite et l’inscription se fait en ligne. 1 Jeannette Kuo, Karmuk Kuo Architects, Suisse (Europe)2 Reed Kroloff, Illinois Institute of Technology, Etats-Unis (Amérique du Nord)3 Loreta Castro Reguera, Taller Capital, Mexique (Amérique latine)4 Mariam Kamara, Atelier Masōmī, Niger (Afrique Moyen-Orient)5 Nirmal Kishnani, National University of Singapore (Asie Pacifique) 6 Hashim Sarkis, Doyen du département d’architecture et urbanisme du Massachusetts Institute of Technology et commissaire de la Biennale internationale d’architecture de Venise de 2020.
Il y a 5 ans et 146 jours

Dossier : 5 décors d’opéra réalisés par des artistes contemporains

Alors que le Centre Pompidou-Metz (57) met à l’honneur jusqu’au 27 janvier la rencontre entre les arts visuels et le genre lyrique dans l’exposition « Opéra Monde, la quête d’un art total », la rédaction de Muuuz revient sur les plus belles scénographies d’opéras signées par des grands noms de l’art contemporain. D’Anish Kapoor à Berlinde De Bruyckere, retour sur les plasticiens qui ont fait de l’opéra un terrain de jeu fertile d’expérimentations et de créations.  Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy (1902), nouvelle production au Théâtre royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une mise en scène de Pierre Audi et un dispositif scénique d’Anish Kapoor (2013)Le plasticien britannique Anish Kapoor est surtout connu pour ses sculptures monumentales polémiques – il est notamment le père de Dirty Corner, dit Le Vagin de la Reine, une oeuvre en acier rouillé, installée dans les jardins de Versailles le temps de sa carte blanche au château, qui a défrayé la chronique après avoir été vandalisée en 2015 –, moins pour ses collaborations avec des metteurs en scène. Avant son décor controversé pour l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde) mis en scène par Daniel Kramer au London Coliseum en 2016, il imagine en 2013 le dispositif scénique de l’opéra Pelléas et Mélisande pour le directeur artistique franco-libanais Pierre Audi. Loin de transposer son vocabulaire plastique à l'échelle de la scène, Anish Kapoor orchestre la rencontre féconde de son art avec la dramaturgie et la musique. . Norma, opéra de Vincenzo Bellini (1831), nouvelle production au Teatro La Fenice à l’occasion de la 56e Biennale de Venise (Italie), avec une mise en scène, des décors et des costumes de Kara Walker (2015)L’artiste afro-américaine féministe Kara Walker aborde l’histoire de l’esclavage, ainsi que la persistance des discours phallocentriques et racistes dans le contexte socioculturel actuel des Etats-Unis. Elle propose en effet de les déconstruire à travers un langage artistique protéiforme et critique. Ses célèbres silhouettes noires, découpées dans du papier, puis disposées sur un fond blanc, rappellent la dimension symbolique des couleurs. En 2015, elle est invitée à la 56e Biennale de Venise par le commissaire d’exposition Okwui Enwezor à réaliser la mise en scène, les décors et les costumes de Norma au Teatro La Fenice. Kara Walker remanie alors l’intrigue et transforme la Gaule envahie par l’Empire Romain vers –50 avant J.-C. en une colonnie africaine imaginaire placée sous le joug du pouvoir européen à la fin du XIXe siècle. Sa réinterprétation audacieuse de ce grand classique de Vincenzo Bellini et son détournement des modèles archétypaux de l’africanité et de la féminité remettent en cause les hiérarchies raciales et sexuelles telles qu’elles ont été conçues par l’Occident. . Moses und Aron, opéra d'Arnold Schoenberg (1954), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène, des décors, des costumes et des lumières de Romeo Castellucci (2015)Romeo Castellucci est un plasticien et scénographe italien passionné de théâtre. Devenu célèbre en Europe pour ses mises en scènes avant-gardistes, il crée, depuis les années 1990, des interprétations radicales qui s’inscrivent dans l’héritage du « théâtre de la cruauté » tel qu'il est conceptualisé par l'écrivain français Antonin Artaud dans son essai Le Théâtre et son double. Sur la scène de l’Opéra Bastille à Paris, il confronte le public à une version onirique du chef-d’oeuvre inachevé d’Arnold Schoenberg. Dans les mains de Romeo Castellucci, Moïse et Aaron – opéra éminemment religieux – vient porter une réflexion sur le pouvoir de l’image à travers une série de tableaux vivants, qui transportent le public dans un univers mystérieux. .   Penthesilea, opéra de Pascal Dusapin, création mondiale mise en scène par Pierre Audi au Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une scénographie et décors de Berlinde De Bruyckere (2015)Plasticienne flamande contemporaine, Berlinde De Bruyckere développe un univers artistique empreint de spiritualité et de violence : des sculptures, des dessins et des installations qui mêlent sensualité morbide et scènes angoissantes, s’inspirant à la fois des symboles de la chrétienté – comme la figure du martyre – et des drames de son époque – tels que la guerre au Kosovo et le génocide rwandais. En 2015, elle s’essaye à la conception d’un décor d’opéra, lorsqu’elle réalise la scénographie saisissante du septième opéra de Pascal Dusapin, qui met en musique l'un des mythes antiques revisités les plus remarquables de l’ère moderne. Pour raconter la passion destructrice complexe entre Penthésilée et Achille, Berlinde De Bruyckere imagine un dispositif scénique immersif imprégnée de violence, constitué de vidéos et d’accumulations de peaux de chevaux. . Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), opéra de Richard Wagner (1865), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène par Peter Sellars et une scénographie vidéo de Bill Viola (2005) Figure de la scène artistique contemporaine américaine, Bill Viola s’est spécialisé dans l’art vidéo par la création de tableaux numériques et d’installations vidéo. Fort de son succès international, il a été mis à l’honneur au Grand Palais (8ème arrondissement) en 2014 dans une rétrospective dévoilant pour la première fois en France un large corpus de son oeuvre filmique. Invité par Gerard Mortier à l’Opéra Bastille en 2005, Bill Viola sublime le chef-d’oeuvre de Richard Wagner, avec une installation vidéo narrative. En établissant un dialogue avec la mise en scène de Peter Sellars, Bill Viola explore toute la puissance expressive et la richesse picturale de l’art vidéo. Plusieurs années après sa création, cette nouvelle production a été rejouée à l'Opéra Bastille, au printemps 2014, puis à l’automne 2018. Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 2) Pelléas et Mélisande, Théâtre royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2013, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Anish Kapoor 3) Norma, Teatro La Fenice, Venise, 2015, Photos Michele Crosera Courtesy du photographe et du Teatro La Fenice, Venise 4) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 5) Penthesilea, Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2015, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Berlinde De Bruyckere 6) Tristan und Isolde, Opéra Bastille, Paris, 2005, Photo Vincent Pontet / OnP Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Vincent Pontet / OnP © Opéra national de Paris © Bill Viola Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 172 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2019 revient à Patrick Bouchain

Le 17 décembre dernier, Patrick Bouchain, architecte et scénographe a reçu le Grand Prix de l’urbanisme 2019. [©Mathias Wendzinski] Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels, qui contribuent à faire avancer la discipline. Et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires. Cette année, c’est Patrick Bouchain, architecte et scénographe, qui a décroché le Grand Prix de l’urbanisme 2019. Prix remis des mains de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et de Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement. C’est une personnalité forte de l’architecture que le jury a honorée cette année. Figure de proue de la transformation de friches industrielles en lieux culturels et pionnier de la valorisation des lieux urbains délaissés, Patrick Bouchain a fait de la culture le fil rouge de son action. Né en 1945, il s’est ainsi distingué par ses projets de transformation des anciennes usines Lu en Lieu Unique (Nantes, 2000). Mais aussi de la Condition publique à Roubaix (2003) ou encore du Channel (Scène nationale de Calais, 2005). Le jury a aussi salué un architecte engagé à réinventer la ville avec ses habitants. En créant des programmes sur mesure pour et avec ses futurs occupants. Convaincu que « l’architecture est politique » Accordant une importance particulière à la vulgarisation de sa pratique, il pratique avec l’agence Construire (Nicole Concordet et Loïc Julienne) une architecture collaborative et pédagogique. Notamment par l’ouverture au public de ses chantiers, qui deviennent ainsi de véritables moments d’action culturelle. Convaincu que « l’architecture est politique», il a toujours conçu ses projets de façon à améliorer le quotidien du plus grand nombre. « Passeur militant, Patrick Bouchain a su inspirer des générations de praticiens. En témoigne le dernier pavillon de la biennale d’architecture de Venise qui a mis en scène des pratiques de l’urbanisme inspirées de ses pratiques. Sa position originale et singulière, dans un climat d’exacerbation des tensions au sein des territoires urbanisés, paraît plus utile que jamais», peut-on lire dans un communiqué de presse.
Il y a 5 ans et 173 jours

Franz West : Mobilier

Star des expositions de l’année 2018 – comprenant entre autre deux rétrospectives au Tate Museum et au Centre Pompidou –, derrière l’artiste autrichien Franz West se cache également un designer hors pair, cette fois ci mis à l’honneur sur le site de la galerie David Zwirner dans une exposition virtuelle. L’occasion pour nous de revenir sur son mobilier iconique aussi sculpturale que ses œuvres plastique. Loin de ne se cantonner qu’à un domaine, Franz West (1947 – 2012) a toujours considéré son art comme complet, concevant même, dans les années 1970, du mobilier destiné à l’auditoire assistant à ses performances. Ce qui était un ajout mineur à sa pratique deviendra finalement une partie à part entière de l’art de Franz West, qu’il décrit comme des « adaptations pour le corps humain au repos ». Ses premières vraies chaises, soudées entre elle à partir de ferraille, prennent vie à la fin des années 1980 grâce à sa collaboration avec Mathis Esterhazy. Son mobilier voyagera alors, du MoMA PS1 au Kunsthistorisches Museum de Vienne en passant par la Biennale de Venise de 1990. Si, dans leur balbutiement, les chaises de West étaient aussi esthétiques qu’inconfortables, le développement des revêtements en doublure mousse permettra au mobilier expérimental du plasticien de devenir de réelles pièces de design. Aujourd’hui, ses chaises, sofas et tables peuplent la collection du marchand d’art David Zwirner qui propose une exposition virtuelle jusqu’au 22 décembre ainsi qu’une vente en ligne de ces pièces de mobilier. Une idée de cadeau (peu accessible) à l’approche des fêtes ? Après tout, quand on aime, on ne compte pas ! Pour en savoir plus, visitez le site de David Zwirner Photographies : DR Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 174 jours

Événement : Biennale d’Orléans #2 – Nos années de solitude

Lancer une Biennale d’architecture, pari risqué ? Difficile de dire le contraire tant les événements du genre fleurissent et fanent à vitesse grand V. Et pourtant, attendue au tournant, la Biennale d’Orléans parvient, une année de plus, à tirer son épingle du jeu. Placée sous le signe de la solitude, la manifestation s’appuie sur la collection d’exception du FRAC Centre-Val de Loire et l’imagination sans limite de ses commissaires, Abdelkader Damani et Luca Galofaro. Inaugurée il y a deux ans, la Biennale d’Architecture d’Orléans revient pour une seconde édition, où le rêve laisse désormais place à la solitude. Un angle unique où se déploient les nombreuses œuvres sélectionnées avec soin parmi les 20 000 qui constituent le FRAC Centre-Val de Loire ainsi que certaines réalisations inédites conçues dans le cadre de la manifestation, dispersées dans toute la ville. Car plus qu’un événement muséal, la Biennale fait vibrer Orléans et sa région grâce à diverses expositions installées dans des lieux emblématiques. Avec comme point de départ les Turbulences, ouvrage conçu par l’agence Jakob+MacFarlane en 2013, la manifestation se poursuit dehors, de la rue Jeanne-d’Arc à la Place Sainte-Beuve en passant par le Jardin de l’Évêché, ainsi que dans de nombreux point d’intérêt de la commune du Loiret. Lina Bo Bardi est alors mise à l’honneur à la médiathèque d’Orléans et à la Médiathèque Maurice Genevoix tandis qu’Arquitetura Nova prend possession du Collégiale Saint-Pierre-Le-Puellier et que le Théâtre d’Orléans célèbre le Mexique dans une exposition passionnante. Petit bémol sur l’accessibilité, car tant pour les néophytes que pour les professionnels de l’architecture, toutes les expositions ne sont pas des plus simples à décrypter. Cependant, la ville d’origine de Jeanne d’Arc n’a pas à rougir de sa présence dans le monde des Biennales et tire son épingle du jeu pour la seconde fois consécutive. Un bel événement qui fait dialoguer collection et architecture vivante. Pour en savoir plus, visitez le site de La Biennale d’Orléans Photographies : DR Biennale d’Orléans Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 180 jours

Et si la solitude était l’ultime forme de l’avant-garde ?

A l’heure des réseaux sociaux en tout genre – plus d’une centaine sur le bouton Share de certains sites internet – de la démultiplication des canaux de diffusion locaux et globaux, du règne du selfie et de la dictature du […] L’article Et si la solitude était l’ultime forme de l’avant-garde ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 187 jours

Événement : Design Miami 2019

Comme chaque année, Design Miami révèle les dernières tendances du design. Pour sa quinzième édition, la foire – qui se tient jusqu’au 8 décembre en Floride – accueille plus de trente galeries venues du monde entier pour exposer des pièces d’exception. Zoom sur cinq nouveautés. Le salon Design Miami réunit annuellement collectionneurs, créateurs, galeristes, conservateurs et critiques internationaux pour célébrer le design d’hier et d’aujourd’hui, des pièces iconiques aux dernières nouveautés, en passant par des collaborations inédites. Design Miami s’impose non seulement comme un salon haut de gamme destiné aux professionnels, mais initie également des visiteurs amateurs au design contemporain. Revue des cinq créations les plus surprenantes de l’édition 2019. Daniel Arsham, Paris Chaise Lounge I, 2019La galerie new-yorkaise Friedman Benda présente une installation immersive, réalisée par Daniel Arsham, qui nous plonge dans un univers domestique imaginaire. Le plasticien américain a imaginé une collection de meubles originale inspirée par sa maison de Long Island signée Norman Jaffe. Son assise composite Paris Chaise Lounge I fait particulièrement sensation, car elle dévoile un vocabulaire artistique qu’on ne lui connaissait pas. . Harry Nuriev x Balenciaga, The Balenciaga Sofa, 2019 À l’occasion de la foire, l’architecte et designer Harry Nuriev crée pour Balenciaga un canapé écoresponsable haut en couleur intégralement réalisé à partir d’anciens vêtements et chutes de la marque. Une manière pour le tandem de promouvoir le respect de l’environnement dans l’industrie de la mode et du design. . Virgil Abloh, Aqua Alta Set, 2018Après un passage remarqué à la Biennale de Venise, Virgile Abloh expose à Design Miami sa ligne de mobilier Aqua Alta Set. Les meubles de la série – des bancs, des chaises et des luminaires – en bronze poli sont légèrement inclinés comme s’ils coulaient dans les eaux de la lagune vénitienne. Une collection poétique qui s’inscrit parfaitement dans la thématique de la foire choisie par le commissaire Aric Chen, Elements : Water. . Andrew Kudless x Louis Vuitton, Swell wave shelf, 2019Louis Vuitton présente sa collection de mobilier Objets Nomades constituée de pièces imaginées depuis 2012 par des créateurs célèbres tels que Damien Langlois-Meurinne, Patricia Urquiola ou Marcel Wanders. La dernière acquisition de la maison de mode est un meuble en bois de chêne clair et sangles de cuir rouge vif qui n’est autre que l’étagère Swell wave shelf dessinée par l’architecte et designer américain Andrew Kudless pour la marque française. . Léa Mestres, Bubble armchair, 2019Dans le cadre de sa participation à la foire, la galerie parisienne SCENE OUVERTE dévoile la dernière pièce de la jeune designer française Léa Mestres : une chaise bleue aux courbes naïves. Cette assise aux allures de gros bonbon acidulé prendra place aux côtés de la sculpture Coral Light de Willima Coggin sur le stand de la galerie. Pour en savoir plus, visitez le site du salon Design Miami Photographies : 1) courtesy Friedman Benda et Daniel Arsham / Photographie par Daniel Kukla2) courtesy Harry Nuriev and Balenciaga 3) courtesy Carpenters Workshop Gallery4) courtesy Louis Vuitton5) courtesy Galerie SCENE OUVERTE Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 194 jours

Près d'un demi-million de visiteurs au pavillon de Laure Prouvost à la Biennale de Venise

Le projet autour du thème de la pieuvre conçu par l'artiste Laure Prouvost pour le Pavillon français de la Biennale d'art de Venise a été vu par 440.000 visiteurs, entre son ouverture en mai et sa clôture dimanche, ont annoncé les organisateurs.
Il y a 5 ans et 195 jours

Événement : Vincenzo De Cotiis à la Carpenters Workshop Gallery

C’est dans le vaste espace de la Carpenters Workshop Gallery (4ème arrondissement) que l’architecte-designer italien Vincenzo De Cotiis s’expose pour la première fois en France. A l’occasion de cet accrochage monographique, il présente des pièces d’exception, à la fois brutes et sensuelles, qui témoignent de l'évolution de sa pratique du design vers l'art. Zoom sur une collection inédite à la matérialité marquée et aux formes contemporaines. Architecte et designer à la renommée internationale, Vincenzo De Cotiis – à qui l’on doit la décoration de l’Hôtel Straf de Milan – signe des intérieurs contemporains et des pièces sculpturales. L’exposition « Éternel », à visiter jusqu’au 21 décembre à la Carpenters Workshop Gallery, présente ses dernières créations, du mobilier brut et virtuose, dans un intérieur entièrement repensé par le créateur sexagénaire. En résulte un accrochage immersif qui nous transporte dans l’univers très poétique de Vincenzo De Cotiis. Dans sa toute nouvelle collection d’objets iridescents présentée à Paris, le designer milanais se plaît à multiplier les matériaux et les références. Inspirés à la fois par le Japon et la nature sauvage, Vincenzo De Cotiis réalise des objets composites – bancs, chaises, luminaires, tables, tabourets – mariant métal, roche et verre de Murano soufflé. En résultent des œuvres sculpturales conjuguant des matériaux bruts avec des lignes contemporaines. Tandis que les suspensions lunaires revisitent les lanternes nippones traditionnelles, les plateaux polis des tables en aluminium et laiton s’apparentent à aux eaux miroitantes des mers. Après les expositions « En plein air » à Londres en 2018, « Neo Baroque Design » au Mexique en 2019, ou encore « Dysfunctional » à la 58ème Biennale de Venise, « Éternel » ouvre un nouveau chapitre dans la carrière de l’architecte-designer. Une collection déroutante qui altère notre perception. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincenzo De Cotiis et de la Carpenters Workshop Gallery Photographies : Carpenters Workshop Gallery Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 213 jours

Événement : Julio Le Parc à la Galerie de Sèvres

A 91 ans, le plasticien argentin Julio Le Parc orchestre une rencontre inédite entre art cinétique et céramique. De sa dernière résidence à la Manufacture de Sèvres résultent des créations colorées inspirées de la vaste palette de la Cité de la céramique. Un retour à la couleur qui s'expose à la Galerie de Sèvres (1er arrondissement) jusqu'au 23 novembre. Maître de l'art cinétique et lauréat du grand prix international de peinture de la Biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc est une figure majeure de l'art contemporain des années 1960 à aujourd'hui. Ses créations optiques – peintures illusionnistes, sculptures lumineuses, installations monumentales – lui valent d'être exposé sur la scène artistique internationale. Son œuvre a en effet été mis à l'honneur dans des institutions prestigieuses, notamment au Palais de Tokyo en 2013, au MET Breuer (New York) en 2018, ou encore au National Museum of Fine Art de Buenos Aires (Argentine) en 2019. Après ses biscuits de porcelaine blancs qui avaient fait sensation à la Foire Internationale de l'Art Contemporain en 2018, Julio Le Parc retourne à la couleur avec une seconde série. Un vase Pierre Charpin multicolore revisite sa série « Alchimies », tandis qu'un mobile de 121 fines plaquettes de porcelaine s'habille aux couleurs de la Manufacture, bleu de Sèvres et or 24 carats. Suite à ses deux résidences, Julio Le Parc expérimente la porcelaine de manière créative. Fruits de la rencontre entre un savoir-faire artisanal et un langage artistique illusionniste, les pièces produites révèlent les stries hypnotiques et les lignes sinueuses chères à l'artiste. De l'art à la céramique, Julio Le Parc nous surprend une fois de plus. Pour en savoir plus, visitez le site de la Manufacture de Sèvres – Cité de la céramique Photographies : Rebecca Fanuele / DR Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 215 jours

Événement : Anselm Kiefer au Couvent de La Tourette

A Éveux (69), la transcendance se coule dans le béton armé. Anselm Kiefer confie d'ailleurs avoir découvert « la spiritualité du béton » en 1966 lors de son séjour au Couvent de La Tourette. Cinquante-deux ans plus tard, en parallèle de la Biennale de Lyon, les frères Dominicains invitent le plasticien allemand à dialoguer avec l'architecture brute de Le Corbusier. Visite d'une exposition aussi esthétique que mystique mêlant art, architecture et spiritualité. Niché dans la vallée de la Brévenne, le Couvent de la Tourette fut construit par l'architecte moderniste dans les années 1950 à la demande du Père Couturier. Érigé selon les « cinq points de l'architecture moderne » et la notion de « Modulor », ce complexe conventuel en béton armé est aujourd'hui emblématique de l'architecture brute du génie franco-suisse. Depuis 2009, les frères Dominicains qui occupent le couvent demandent chaque année à des artistes contemporains – tels que le Français François Morellet en 2009, le plasticien britannique Anish Kapoor en 2015 ou encore le créateur sud-coréen Lee Ufan en 2017 – d'investir l'édifice brutaliste. A l'occasion de la 12ème édition de l'événement, le frère Marc Chauveau, commissaire de l'exposition, invite Anselm Kiefer à dialoguer avec une architecture iconique. Radicales, les œuvres exposées – installations, peintures, sculptures et vitrines – ont toutes une dimension spirituelle forte, perceptible dès la lecture des titres donnés comme Résurrection, Jérusalem céleste ou Les Femmes martyres. Anselm Kiefer s'intéresse ici à la manière dont ses productions empreintes de religion peuvent s'inscrire de manière symbolique dans les espaces réalisés par Le Corbusier. À cela s'ajoute une scénographie savamment pensée qui dévoile la « spiritualité du béton », si évidente dans l'œuvre de Kiefer et le bâtiment moderniste. En voilà une rencontre surprenante entre art, architecture et religion ! Pour en savoir plus, visitez le site du Couvent de La Tourette Photographies : Anselm Kiefer et Jean-Philippe Simard Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 216 jours

Dossier : Cinq jeunes designers français

Deux filles, trois garçons. Thomas Ballouhey, Fabien Cappello, Elise Fouin, Léonard Kadid et Hélène Labadie incarnent la crème de la crème des jeunes designers français. Une génération qui voyage, s'expose, crée librement. Zoom sur les cinq créateurs français du moment à suivre de très prés. Thomas BallouheyDiplômé de la Design Academy d'Eindhoven (Pays-Bas), Thomas Ballouhey a récemment installé son atelier dans la ville néerlandaise. Tel un archéologue du présent, le designer s'intéresse aux matériaux et aux modes de production. Dans sa série « Ways of Altering » [Manières d'altérer], par exemple, il associe des objets industriels – bancs, tabourets, tréteaux, entre autres – à des matériaux divers – carton, élastiques, polystyrène – et enduit le tout d'époxy et de sable pour produire des meubles hétéroclites dont l'aspect rudimentaire les fait s'apparenter à des trésors passés. Un résultat saisissant qui questionne les moyens de production de masse actuels. En octobre dernier, il participait à la cinquième édition de la Biennale Émergences à Pantin (93), puis à l'exposition collective « La Totale » au Studio Orta – Les Moulins (77). . Fabien CappelloAprès des études de design à l'ECAL (Suisse) et au Royal College of Art (Royaume-Uni), le jeune Français fonde son studio éponyme en 2010 à Londres. Il se fait rapidement connaître pour son utilisation créative de la fabrication et des ressources locales, ce qui lui vaut de partir en résidences en Corée, au Portugal et en Italie. De son apprentissage auprès des artisans locaux il construit sa propre approche du design et se tourne vers des modes de production sériels. Depuis 2015, il a installé son studio dans le centre historique de Mexico (Mexique), une métropole dynamique qui l'inspire quotidiennement. . Elise FouinElise Fouin étudie l'orfèvrerie à l'Ecole Boulle (Paris), avant de se former au design de mobilier. Une double formation qui la conduit à développer un style singulier bien à elle. Pour le Salone del Mobile (Milan) de 2016, la designer française réalise ainsi une scénographie immersive faite de textiles multicolores baptisée Sunbrellacanapy. Egalement textile, son luminaire Saika réalisé en collaboration avec le maître artisan nippon Yoshishige Tanaka est une création contemplative unique qui met en valeur les savoir-faire ancestraux, le hyogu – art de traiter le papier washi –, et le kakejiku – peinture sur papier ou sur soie enroulée sur un bâton. Une pièce qui a fait une forte impression en 2018 au salon parisien Maison & Objet. . Léonard KadidAujourd'hui concepteur de produits, Léonard Kadid s'est d'abord formé à l'architecture. Sur les bancs de l'université d'une part, à Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse) et à l'Ecole d'Architecture de la Ville et des Territoires Paris-Est. Auprès des grands noms de l'architecture d'autre part, Muoto, Dominique Perrault et Cigüe, Herzog & de Meuron. Son studio basé à Paris se concentre donc sur des projets divers, de l'architecture à la conception d'objet. En résulte des pièces travaillées telles que le système de table TAL conçu pour la scénographie de l'exposition « Réinventer la Seine » au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) en 2017. . Hélène LabadieDéjà quatre ans que la jeune Française a obtenu son master design d'objet à L'ESAD de Reims avec les félicitations du jury. Comme projet de fin d'études, elle a imaginé des fontaines d'apparat en verre. Un coup de maître pour un premier projet. Depuis, Hélène Labadie se donne une liberté d'artiste et signe des pièces créatives inspirées du septième art. Exposée au Bon Marché Rive Gauche en 2018, sa série de contenants « Les Noirs » dévoile la dimension anthropomorphique de son travail. Sa sensibilité artistique la pousse désormais vers la création de pièces sculpturales. . Photographies : 1) Thomas Ballouhey, Ways of Altering © Ronald Smits, Design Academy Eindhoven2) Fabien Cappello, Chambre With a view, Hôtel Dos Casas, 20173) Elise Fouin et Yoshishige Tanaka, Saika, 20184) Léonard Kadid, Tal table, 20175) Hélène Labadie, Les Noirs, 2018 Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 227 jours

Christophe Hutin représentera la France à la Biennale d'architecture de Venise

La proposition "Les communautés à l'oeuvre" de l'architecte Christophe Hutin a été sélectionnée pour représenter la France à la 17e Biennale d'architecture de Venise en 2020.
Il y a 5 ans et 228 jours

Jeunes talents : Birgit Severin et Guillaume Neu-Rinaudo

Formé par le duo franco-allemand Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin, le Studio B. Severin défend une approche conceptuelle du design qui force l'admiration. Pas de fioritures, ni d'effets superflus dans leurs créations esthétiques qui se confrontent à la vie. Zoom sur la rencontre de deux designers passionnés. Birgit Severin crée son propre studio éponyme avant de s'associer en 2015 au jeune talent français Guillaume Neu-Rinaudo qu'elle rencontre sur les bancs de l'université. Titulaire d'une maîtrise en neurosciences cognitives de l'Université de Maastricht (Pays-Bas) et d'un diplôme en design contextuel de la Design Academy Eindhoven (Pays-Bas), Birgit Severin développe une pratique personnelle du design axée sur l'étude des matériaux et du processus de création. De son côté, Guillaume Neu-Rinaudo se forme au design produit à l'Ecole de design de Nantes (44), puis au design social à la Design Academy Eindhoven, avant de s'installer à Berlin pour rejoindre le Studio B. Severin. Sous la houlette de ce tandem créatif, le Studio B. Severin explore les multiples facettes d'un design conceptuel à travers des créations qui établissent des liens pertinents entre l'objet et l'être humain et l'artisanat et la production à l'heure des nouvelles technologies.Toujours conçues à partir d'une histoire, une expérience ou une recherche, leurs œuvres abordent la manière dont les objets se chargent de significations en s'inscrivant dans des récits personnels. Parmi leurs travaux les plus emblématiques, on remarque la série de vases Vanitas qui s'inspire du cycle éphémère des fleurs. Développée aux côtés du fleuriste berlinois Marsano, ces objets en caoutchouc symbolisent la vacuité des passions et la contingence à l'image des vanités du XVIIe siècle. Selon une démarche artistique similaire, la série Design Impressionnisme – une table basse et un miroir – résulte d'une réflexion sur les interrelations entre techniques et création. Ces productions sensorielles inspirées de l'iconique Impression, soleil levant se jouent de notre perception. Quand il revient sur la genèse du concept, Guillaume Neu-Rinaudo révèle la légende qui auréole la toile. « On raconte que Monet a peint ce chef-d'œuvre de la fenêtre de la chambre de son hôtel du Havre. Cependant, les vitres de l'époque – en verre cathédrale – présentaient une surface rugueuse et une opacité certaine. Regarder le monde à travers du verre cathédrale, c'est obtenir le filtre idéal pour réaliser une peinture impressionniste ». Réalisée en collaboration avec des artisans vitriers, la série fait dialoguer art, artisanat et design, valorisant une approche décloisonnée de la création. Des pièces originales qui séduisent des institutions aux niveaux national et international : en voilà une description qui colle à la peau du duo ! Les créations du studio ont en effet été exposées sur tous les continents dans des biennales et des foires prestigieuses, comme le Design Festival de Buenos Aires (Argentine) et le Design Weekend de Sao Paulo (Brésil) en 2013, le Salone del Mobile de Milan (Italie) en 2014, ou encore le salon Maison et Objets à Paris en 2018. Suite à leur résidence à la Villa Kamogawa au Japon, ils ont aussi participé à la Design Week de Kyoto en 2019. Un palmarès qui, nous en sommes sûrs, n'est pas prêt de faiblir ! Sur tous les fronts, Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin donnent également des conférences et dirigent des workshops. Une manière de transmettre à tous leur conception d'un design décomplexé. Un couple de créateurs à suivre de très près ! Pour en savoir plus, visitez le site du Studio B. Severin Photographies : 1) Portrait : Janine Gebran2) Pièces : DR  
Il y a 5 ans et 234 jours

Jérémy Gobé s’expose à la Fondation Bullukian

“Les Témoins” de Jérémy Gobé s’exposent à la Fondation Bullukian, dans le cadre de Biennale d’art contemporain de Lyon, du 18 septembre 2019 au 5 janvier 2020. [©ACPresse]Les œuvres de Jérémy Gobé sont exposées dans le jardin de la Fondation Bullukian. [©ACPresse]Charlotte Famy, directrice générale Saint-Gobain Weber, et l’artiste Jérémy Gobé. [©ACPresse]Les “Témoins” prennent la forme de tétraèdres, de cubes, de sphères. [©ACPresse]Jérémy Gobé a habillé une des façades de la Fondation Bullukian des mêmes motifs texturés que ses “Témoins”. [©ACPresse]Le matriçage a reçu une patine irisée métallique aux reflets vert ou violet. [©ACPresse]Le matriçage est très marqué, donnant à la texture toute sa profondeur. [©ACPresse]Matrice qui a permis de texturer la façade de la Fondation Bullukian. [©ACPresse]Le matriçage de la façade se développe sur trois étages et constitue une installation permanente. [©ACPresse]Des centaines de carrés aux nuances métalliques couvrent désormais un mur de la Fondation Bullukian. [©ACPresse] Depuis la mi-septembre et jusqu’au 5 janvier 2020, l’artiste Jérémy Gobé expose à la Fondation Bullukian, à Lyon (69). Et, en parallèle, au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse (01). La particularité des œuvres présentées est d’avoir été conçue dans le cadre de sa résidence d’artiste au sein du site de Saint-Gobain Weber, à Servas (01). Une démarche initiée par Charlotte Famy, directrice générale de l’entreprise et grande amatrice d’art. « J’aime beaucoup l’art, la sculpture. Je visite beaucoup d’expositions. C’est une passion pour moi. » Une première expérience avait déjà été tentée avec l’artiste Fabienne Teyssier-Monot. Cette dernière a réalisé une œuvre avec une partie du personnel de Saint-Gobain Weber : le “Solide Fluide”, un élément en forme d’icosaèdre, polyèdre constitué de 20 facettes triangulaires. L’œuvre est aujourd’hui exposée dans le hall du siège de Saint-Gobain Weber, à Brie-Comte-Robert (77).  Des enduits, des techniques de matriçage « L’expérience réussie avec Fabienne Teyssier-Monot nous a donné envie d’aller plus loin et d’accueillir un artiste en résidence d’entreprise. » C’est ainsi que Jérémy Gobé est arrivé à Servas… « J’ai voulu créer une aventure humaine. Un rendez-vous entre l’univers de l’entreprise et le monde de l’art », poursuit Charlotte Famy.Durant sa résidence, l’artiste a échangé avec les équipes de production de Saint-Gobain Weber, côtoyé le pôle R&D, appréhendé les matériaux. Les enduits de façade, les techniques de matriçage, la richesse des pigments ont plus que retenu son attention. Ils ont même été à la base de son travail. L’origine de ses “Témoins”. « Ma démarche artistique se nourrit de rencontres, avec des hommes, avec des matériaux,explique Jérémy Gobé. Mes Témoins sont la matérialisation, la preuve de ses rencontres. » Le Cerveau de Neptune Tétraèdres, cubes pleins, cubes évidés, sphères : au total, l’artiste a créé cinq séries de Témoins. Les objets sont texturés, dessins inspirés du corail marin appelé Cerveau de Neptune. « Je veux montrer la nature d’une manière très visuelle. C’est aussi un hommage aux coraux que le béton détruit… »Il y a un peu d’ironie dans ce choix assumé ! Les Témoins affichent une patine métallique aux reflets vert ou violet en fonction du point de vue et de l’orientation de l’éclairage. « Dans l’océan, le couleur du corail vient des algues, qui vivent en symbiose avec lui », indique Jérémy Gobé. Dans le cas des Témoins, la teinte est issue d’une gamme de pigments développée pour l’occasion. Cette finition métallique devrait rejoindre le catalogue Saint-Gobain Weber dans le courant de l’année 2020.  Le développement de nouvelles matrices Au-delà de l’exposition, la présence de Jérémy Gobé sera pérennisée à la Fondation Bullukian. En effet, l’artiste a habillé une des façades du bâtiment des mêmes motifs texturés en Cerveau de Neptune que ceux présents sur ses Témoins. Des centaines de carrés aux nuances métalliques couvrent désormais un mur sur une hauteur de trois étages, constituent ainsi une installation permanente. Enfin, l’exposition à la Fondation Bullukian marque un peu le couronnement de l’accueil en résidence de Jérémy Gobé. Toutefois, elle ne clôture pas toute collaboration. « Nous allons travailler avec Jérémy au développement de nouveaux dessins de matrices, dans le cadre de la ligne », conclut Charlotte Famy.  F. G.
Il y a 5 ans et 235 jours

L'architecte Christophe Hutin représentera la France à la Biennale d'architecture de Venise

La proposition "Les communautés à l’œuvre" de l'architecte Christophe Hutin a été sélectionnée pour représenter la France à la 17e Biennale d'architecture de Venise en 2020, ont annoncé mercredi les ministères de la Culture et des Affaires étrangères.
Il y a 5 ans et 236 jours

Christophe Hutin pour le pavillon français de la biennale de Venise

L’architecte Christophe Hutin vient d’être désigné pour la réalisation du pavillon français de la 17e édition de la Biennale internationale d’architecture de Venise. Il succède ainsi aux architectes d’Encore Heureux et leurs lieux Infinis. Pour l’année 2020, Christophe Hutin propose le pavillon « Les communautés à l’œuvre ». Une réponse à la thématique « How we will live together » dévoilé en juillet dernier par l’architecte libanais et commissaire de l’exposition,...
Il y a 5 ans et 236 jours

Forme Publique 2019 – 2020 : Biennale du mobilier urbain Paris La Défense

Fermez les yeux et pensez fort à La Défense (92). Vous y verrez ses tours, ses hordes de costumes-cravates et sa grande arche. Un paysage marqué qui change tous les deux ans à l'automne, non pas grâce aux feuilles mortes et aux couleurs des arbres (peu nombreux dans ce panorama) mais bien grâce à Forme Publique, Biennale du mobilier urbain, qui agrémente le célèbre parvis d'assises hautes en couleur ! À cheval entre Paris et la banlieue, La Défense est un territoire unique, en dehors des carcans et qui a su se créer sa propre identité, loin des immeubles haussmanniens fantasmés. Paysage « à l'américaine », peuplé de nombreuses grandes tours, le quartier d'affaires de la capitale est également caractérisé par son large parvis. « L'immense espace piéton dont nous disposons est un lieu idéal pour se rencontrer, partager, créer du lien. Il nécessite cependant les mobiliers urbains et l'équipement pour accueillir et susciter cette vie. » note Marie-Célie Guillaume, Directrice générale de Paris La Défense. Ainsi, pour la 4ème édition de Forme publique, ce ne sont pas moins de douze modules qui ponctuent cet immense espace libre. Uniques en leur genre, tous avaient pour seules contraintes de répondre de façon esthétique à la thématique « Le Générique » ainsi qu'à au moins deux usages sur les quatre suivant : la pause, l'attente, le déjeuner et le travail. S'il s'agit de prototypes habituellement destinés à disparaître une fois la Biennale achevée, l'un d'entre eux sera adopté et déployé sur l'ensemble du site. Lequel ? Et bien, c'est à nous, simples usagers, d'élire le mobilier urbain qui définira bientôt le panorama de La Défense. Rendez vous donc sur le parvis pour tester les différents éléments, puis sur le site de Paris La Défense afin d'élire votre coup de cœur. Un événement qui allie l'utile à l'agréable ! Pour en savoir plus, visite le site de Paris La Défense Photographies : Paris La Défense
Il y a 5 ans et 313 jours

Venise 2020 – Appel à projet pour le pavillon français

Le ministère de la Culture, le ministère de l’Europe et des Affaires estrangères et l’Institut français, opérateur du Pavillon français, lancent un appel à projet pour le Pavillon français de la 17ème Biennale internationale d’architecture de Venise en 2020. Jusqu’au […] L’article Venise 2020 – Appel à projet pour le pavillon français est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 325 jours

Venise 2020 : Appel à projet pour le Pavillon français

« Comment vivrons-nous ensemble » est le thème retenu pour la 17e édition de la Biennale internationale d’architecture de Venise. Il a été dévoilé par son président Paolo Baratta le 16 juillet dernier et l’appel à projet pour le Pavillon français a été lancé dans la foulée. Une synchronie qui ne laisse aux candidats que le mois d’août pour soumettre leurs propositions avant le 13 septembre et sept mois pour livrer le pavillon ! L’architecte libanais Hashim Sarkis assurera...
Il y a 5 ans et 327 jours

Succès pour la première édition de la Biennale d’Architecture et de Paysage

Les “Assises du Patrimoine en Ile-de-France” auront lieu le 13 septembre prochain. [©Bap] A Versailles, la première Biennale d’Architecture et de Paysage (Bap) a accueilli 200 000 visiteurs du 3 mai au 13 juillet dernier. Un succès pour cet évènement initié par Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, qui en a confié le commissariat général à François de Mazières, maire de Versailles et ancien président de la Cité de l’architecture et du patrimoine. Cette première édition s’est appuyée sur des lieux d’exception : le Potager du Roi et son Ecole nationale supérieure de paysage, la petite écurie du Château et son école nationale supérieure d’architecture, l’espace culturel de l’ancien hôpital Royal Richaud et le Château de Versailles. Dans ces différents espaces, la Bap a su attirer et sensibiliser le grand public aux défis de la ville de demain. Elle a su créer un nouvel espace de réflexion et de dialogue pour les professionnels et tous les acteurs, qui entendent remettre en lien l’homme, la nature et la ville. Ceci, pour répondre aux grands enjeux de demain. Tels que le changement climatique, la révolution numérique ou le creusement des inégalités. Deux expositions se poursuivent au-delà de la biennale : “Versailles ville nature, permanence et création”, jusqu’au 28 juillet, à l’espace culturel Richaud. Et “Architecture rêvée 1660-1815”, jusqu’au 4 août, au Château de Versailles. Lors de l’inauguration de la biennale, Valérie Pécresse avait annoncé la tenue prochaine des premières “Assises du Patrimoine en Ile-de-France”. Ces dernières auront lieu le 13 septembre prochain. L’article Succès pour la première édition de la Biennale d’Architecture et de Paysage est apparu en premier sur ACPresse.