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Résultats de recherche pour bouygues batiment

(588 résultats)
Il y a 3 ans et 362 jours

Bouygues Construction et Dassault Systèmes prolongent leur partenariat

Dassault Systèmes et Bouygues Construction viennent d’annoncer le renouvellement de leur partenariat stratégique visant à ouvrir de nouvelles perspectives dans le secteur de la construction. Ce renouvellement de trois ans…Cet article Bouygues Construction et Dassault Systèmes prolongent leur partenariat est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 2 jours

Nomination du nouveau directeur GCC Ile-de-France 2

Francis Castagné devient le directeur de GCC Ile-de-France 2. Il succède à Guillaume Girault. [©GCC] En France, GCC, groupe indépendant, fait partie des 10 premières entreprises du secteur du BTP. Aujourd’hui, afin de continuer son développement, il vient de nommer Francis Castagné au poste de directeur GCC Ile-de-France 2. Il Celui-ci prend la tête d’une agence qui gère de nombreux chantiers en cours. Cette dernière est connue pour avoir réalisé l’extension du centre commercial Vélizy 2, le siège de Nestlé et l’école centrale Supélec. Elle est l’une des plus importantes du pôle construction de GCC. Elle compte 140 collaborateurs. Francis Castagné sera rattaché à Eric Delineau, directeur régional des ouvrages fonctionnels. Ainsi, il succède à Guillaume Girault, qui  devient directeur régional Centre – Val-de-Loire. Francis Castagné aura pour mission de continuer la gestion de chantiers importants, tels que l’Arboretum de Nanterre et l’hôtel Citizen M à Paris.  Son parcours  Francis Castagné a obtenu un diplôme de l’Ecole du bâtiment et des travaux publics de Vincennes. Il est aussi détenteur d’une licence de management et de gestion d’entreprises du BTP, qu’il a obtenue en 2020.  En 1987, il débute sa carrière au sein de l’entreprise SCREG Screg EPI où il a occupé le poste de conducteur de travaux. C’est en 1990 qu’il devient responsable d’opérations en entreprise générale, marchés privées et publiques publics chez de Screg Bâtiments. Francis Castagné intègre ensuite la société Ballestrero comme responsable de production. Il rejoint ensuite Bouygues Bâtiment Ile-de-France en 2020, en qualité de directeur de projet, puis de directeur de travaux. 
Il y a 4 ans et 23 jours

1 000 postes en alternance à pourvoir chez Bouygues Construction

Depuis 3 ans, Bouygues Construction mène une démarche active en faveur de l’emploi des jeunes. La campagne de  recrutement des alternants 2021 « Agis pour ton avenir » lancée le 1er avril sur les réseaux sociaux rappelle que  l’alternance est l’une des meilleures voies d’accès aux métiers du bâtiment, des travaux publics et des énergies & services. 1 000 postes très divers sont à pourvoir à travers la France sur l’ensemble des métiers du groupe : compagnons, ingénieurs, fonctions transverses, etc. L’entreprise a pour ambition d’atteindre 10 % de ses effectifs en alternance à horizon 2025. Ce taux, actuellement à 5% à l’échelle du groupe, est une étape qui doit permettre d’atteindre l’objectif de 7% en fin d’année.    Visuel : Bouygues Construction, rénovation Morland à Paris
Il y a 4 ans et 28 jours

Une auberge de jeunesse en surélévation bois place de la Nation à Paris

En février, Linkcity Ile-de-France a remis les clés à Just Like Home de ce programme de 1 100 m2 réalisé en VEFA, qui a comme particularité d’avoir été construit au-dessus d’un supermarché Casino, resté en activité pendant une grande partie des travaux. L’opérateur a opté pour une construction en épicéa, réalisée par les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France avec l’appui du pôle d’expertise bois de Bouygues Bâtiment France Europe, WeWood. Le choix de ce mode constructif présente de nombreux avantages, le principal étant le faible impact carbone du projet. La légèreté du matériau bois, alliée à sa rapidité de mise en œuvre, ont permis la réalisation de cette surélévation dans un délai réduit, tout en conservant un chantier propre et en limitant les nuisances. Pour réussir à insérer une construction neuve dans un ensemble architectural historique fort, l’agence JBMN Architectes et l’agence Architecture Pelegrin, ont travaillé dans le respect et en harmonie avec le bâti environnant. Volumétrie des constructions, rythme des niveaux, choix des matériaux, sélection des couleurs… Tout a été conçu pour proposer une écriture architecturale contemporaine, respectueuse du langage architectural existant. Côté place, la façade s’inscrit dans le prolongement et à l’alignement des bâtiments haussmanniens qui l’environnent, la taille et la disposition des ouvertures s’inspirant volontairement des façades voisines.  A l’arrière du bâtiment, la façade se déploie sur une cour dégagée qui préserve des vis-à-vis. Les chambres seront majoritairement placées dans les espaces nobles tandis que les circulations verticales ainsi que les espaces de services tels que la bagagerie seront positionnés côté cour. 
Il y a 4 ans et 31 jours

Reconversion durable de l’ancien Collège Truffaut à Lyon

L’ancien Collège Truffaut, dans le 1er arrondissement de Lyon, a été construit entre 1884 et 1887 sous la direction de l’architecte Prosper Perrin. Bâtiment à l’architecture remarquable, il a été entièrement voué à l’enseignement, dès son ouverture en 1887. Il constitue un élément incontournable du patrimoine des Pentes de la Croix-Rousse, à la fois un symbole de la République et une institution, ce type d’école dite « Jules Ferry » est bâtie sur un modèle classique.  La Métropole de Lyon, propriétaire des lieux a souhaité initier la reconversion de ce site dont le projet devra aboutir à l’écriture d’une nouvelle page pour ce bâtiment emblématique, tout en prolongeant sa vocation initiale en faveur de la jeunesse.  Une consultation a donc été lancée en 2016 dans une volonté de (re)créer un lieu de vie, ambitieux et original, le tout en respectant les préconisations de conservation et mise en valeur du bâti : respect de la volumétrie existante, des modénatures, des façades et des grandes menuiseries existantes. Le bien faisant partie intégrante du patrimoine métropolitain, c’est un montage en bail emphytéotique à construction de 60 ans avec le promoteur et l’investisseur qui a été retenu par la collectivité, afin de s’assurer d’une conservation du bâtiment dans son giron à l’issue de celui-ci.  Le promoteur Linkcity Sud-Est associé à la SACVL en tant qu’investisseur, et son équipe de partenaires (Hirundi, Lyon BD, Les Petits Chaperons Rouges et l’AFEV) ont remporté l’appel d’offres de la Métropole de Lyon pour transformer cet établissement, sur les dessins des architectes BAMAA et ARCHIPAT, qui redonneront vie à cet ancien établissement scolaire. Les travaux seront réalisés par les équipes de Bouygues Bâtiment Sud-Est.  Une démarche forte a été engagée sur le projet de transformation du Collège Truffaut, en partenariat avec Minéka, association lyonnaise spécialisée dans le réemploi, pour favoriser le réemploi des matériaux de construction du bâti existant. Briques, planchers, poutres, fenêtres, portes, escaliers, radiateurs, parquet… Pas moins de 46 matériaux ont été identifiés et seront soit conservés dans la conception du projet, soit réemployés par des filières de réemploi ciblant des associations, professionnels et particuliers ou encore réutilisés sur la base vie du chantier. L’objectif de cette démarche, effectuée en amont du démarrage du chantier, est de prolonger le cycle de vie de ces matériaux et de contribuer ainsi à réduire la production de déchets. Au-delà du réemploi, et le bâtiment étant situé dans une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine, les équipes de Linkcity et Bouygues Bâtiment Sud-Est ont souhaité rénover de manière écoresponsable le bâtiment en sélectionnant et en proposant d’utiliser certains matériaux biosourcés. 75% des menuiseries extérieures seront conservées ou réalisées en bois, les 1 800 m2 de structure plancher seront réalisés en bois massif et les isolants seront quant à eux composés de ouate de cellulose. Le choix de ces matériaux biosourcés participera à la préservation des ressources naturelles en diminuant la consommation de matières premières d’origine fossile. 
Il y a 4 ans et 33 jours

645 logements à Rouen signés Bouygues, avec Boucles de Seine et Fabri Architectes

Le Parc du Robec à Darnétal (Seine-Maritime), un quartier de la métropole de Rouen, entame sa métamorphose avec Boucles de Seine et Fabri Architectes, les architectes du groupement mené par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Livraison finale prévue avant l’été 2025. Communiqué commun du maître d’ouvrage, Logeo Seine, et du mandataire des travaux. Pour ce vaste […] L’article 645 logements à Rouen signés Bouygues, avec Boucles de Seine et Fabri Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 36 jours

L’Est du quartier Flaubert à Rouen commence sa métamorphose avec un 1er projet de développement urbain durable exemplaire

Véritable projet de reconquête urbaine, cette opération ambitieuse initiée par l’aménageur Rouen Normandie Aménagement et développée par Linkcity Grand Ouest avec ses partenaires TVK, AZ Architectes et OLM Paysages, conjugue excellence environnementale et mixité sociale et intergénérationnelle.Son objectif : contribuer positivement à la qualité de vie du territoire et offrir à l’horizon 2023 un nouveau lieu de vie placé sous le signe du bien-vivre ensemble et de la transition écologique. La première phase des travaux, réalisés par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, concerne la création de 256 logements, de 9.000 m² de bureaux, de 300 m² de commerces, de 600m² de restaurants inter-entreprises, organisés autour d’espaces paysagers favorisant la biodiversité et la qualité de vie des habitants.Une grande concertation en cours pour dessiner les contours de la frange Ouest et les abords du futur canal du quartier Rouen FlaubertLa Métropole Rouen Normandie mène depuis octobre 2020 une grande concertation autour de la partie ouest du quartier Flaubert. La population est ainsi invitée à réfléchir sur les évolutions d'un projet majeur qui matérialisera la ville de demain et à imaginer ensemble l’aménagement du futur canal. Plusieurs temps d'échanges et plusieurs outils sont ainsi proposés pour permettre à chacun de donner son avis et proposer des idées. Une occasion de contribuer à l’évolution d’un projet qui doit concilier deux priorités : la résilience (risque technologiques, inondations) et la transition social-écologique.« L’Éveil de Flaubert » : une programmation immobilière à l’Est du quartier Flaubert privilégiant la mixité sociale et intergénérationnelleÀ proximité du centre-ville, “L’Eveil de Flaubert“ qui s’étend sur un site d’1,6 hectare entre l’avenue Jean Rondeaux, et les rues François Depeaux et Niki de Saint-Phalle, bénéficie d’une situation privilégiée proche de la Seine offrant une vue panoramique sur la ville et ses alentours. Point de départ de la reconquête de la ville vers l’Ouest, “L’Éveil de Flaubert” traduit la volonté de la Métropole Rouen Normandie de proposer un modèle de développement urbain durable exemplaire. Confiée à Linkcity Grand Ouest, présent sur le territoire depuis plus de 30 ans, cette opération immobilière d’envergure, l’une des plus importantes de la métropole ces dernières années, synthétise les valeurs de Linkcity : une empreinte écologique réduite, une priorité accordée aux usages à travers l’implication des acteurs locaux et des citoyens, un projet ancré dans son territoire, au service du bien-être et du bien-vivre ensemble, pour contribuer à bâtir la ville de demain.Linkcity et ses partenaires architectes TVK, AZ Architectes et OLM Paysages, ont conçu un nouveau lieu de vie favorisant la mixité : mixité urbaine avec une programmation alliant habitations, bureaux, commerces, services et jardins ; mixité sociale et intergénérationnelle avec une offre de logements comprenant résidence seniors, logements locatifs sociaux, intermédiaires et en accession.Le projet est prévu en 2 phases dont la première, lancée en janvier 2021, se déroulera jusqu’à fin 2023. L’arrivée des 3 grues ce mois-ci lance le gros œuvre de cette première phase. Elle concerne la création de 26.000 m² de plancher :Une résidence seniors de 92 appartements gérés par Réside Etudes ;30 logements locatifs sociaux pour le bailleur social Rouen Habitat ;40 logements locatifs intermédiaires pour CDC Habitat ;94 logements en accession, dont 84 logements en accession libre commercialisés par Sogeprom et iSelection et 10 logements qui seront vendus en accession à prix maîtrisés ;Un bâtiment de bureaux en R+7 d’environ 9 000 m² ;Des commerces situés en rez-de-chaussée des bâtiments.Les jardins de “L’Eveil de Flaubert“Ces différents bâtiments s’organiseront autour de jardins présentant des structures végétales adaptées aux usages et en harmonie avec les espaces publics avoisinants. Fruits d’une réflexion sur la place de la nature en ville et la protection de la biodiversité, ces espaces paysagers, où se retrouveront principalement des essences locales (78 % des arbres plantés seront issus du bassin de la Seine ou de Normandie) seront répartis en 3 typologies d’espaces publics ou privés : la venelle Leila Alaoui, espace public constituant une percée visuelle au cœur du quartier ; le square Martha Graham, mail semi-privé aménagé entre les bâtiments tertiaires et les immeubles de logements. Ceux-ci accueilleront également 2 espaces potagers partagés et des haies de fruits rouges ; et les cœurs d’îlots, jardins intimes et contemplatifs destinés aux habitants. Un système de gestion des eaux pluviales a en outre été pensé pour alimenter en eau les espaces plantés.Une opération visant l’excellence environnementaleLinkcity s’attache à développer des projets contribuant à la transition écologique des territoires afin de coconstruire avec ses clients, ses partenaires et les habitants, des villes saines et durables. “L’Eveil de Flaubert“ illustre cette démarche et fait écho à la volonté de la Métropole de réduire son empreinte écologique et de favoriser l’évolution des comportements et des pratiques. Ainsi, l’ensemble immobilier a été conçu pour répondre à ces enjeux. Pour une performance optimale, diverses solutions techniques seront déployées : l’utilisation de matériaux biosourcés, avec une part importante accordée au matériau bois, des consommations énergétiques optimisées grâce au raccordement des logements à un système de réseau de chaleur urbain métropolitain, et au recours à la géothermie pour les bâtiments tertiaires.Le programme vise en ce sens de multiples labels environnementaux :L’ensemble des bâtiments, de logements et tertiaires, ambitionnent d’atteindre le niveau de performance BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label Energie Carbone, en avance sur les réglementations en vigueur.Ces labels attestent de performances exemplaires en matière de sobriété et d’efficacité énergétique, avec des exigences renforcées sur la conception bioclimatique et les consommations énergétiques ; de qualité et de confort.Les bâtiments tertiaires visent en outre le label BBCA, qui atteste de l’exemplarité de la démarche de réduction de l’empreinte carbone ;L’immeuble tertiaire de la première phase ambitionne également d’obtenir la certification BREEAM niveau VERY GOOD, certification la plus utilisée en Europe et reconnue à l’international.Enfin, Linkcity Grand Ouest a opté pour ce projet pour la labellisation environnementale de Bouygues Construction baptisée TOPSITE. Issue de réglementations nationales exigeantes, ce label garantit une exécution des travaux, réalisée par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, dans le plus grand respect de la sécurité des personnes, de l’environnement et des riverains (gestion optimale des eaux et des déchets, réduction des nuisances acoustiques et vibratoires, propreté du chantier et de ses abords, etc). Les riverains seront également avertis en cas de perturbation.Focus sur le développement de la filière bois localeIllustrant une véritable synergie entre la Métropole Rouen Normandie, Linkcity, le pôle d’expertise WeWood de Bouygues Bâtiment France Europe, les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et de Manubois, un projet pilote va être déployé sur le premier bâtiment tertiaire de “L’Eveil de Flaubert“. Celui-ci consiste en la mise en œuvre d’une innovation constructive : du bois lamellé collé de hêtre en structure fabriqué à partir de hêtre local par Manubois, filiale du groupe Lefebvre, implantée aux Grandes Ventes(76). L’entreprise s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Environ 70 poteaux, soit 36 m3 de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment tertiaire de 9 000 m2, en support des planchers en béton. Fabriqué par Manubois à partir de bois de hêtre local, ce projet permet de développer l’usage des matériaux biosourcés et de structurer la filière bois locale, tout en ouvrant la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 37 jours

Manubois et Bouygues Bâtiment France Europe expérimentent une solution constructive innovante en hêtre lamellé-collé

Dans cette transition vers la neutralité carbone, les synergies se multiplient entre les acteurs de la construction et de l’immobilier et ceux de la filière bois, pour faire écho aux engagements du plan “Ambition Bois Construction 2030”, et notamment investir en Recherche & Développement, développer l’offre en bois français et soutenir l’économie des territoires. Ce sont les enjeux auxquels répondent Bouygues Bâtiment France Europe, qui ambitionne de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030, et Manubois, filiale du groupe Lefebvre, qui renouvelle les modes constructifs bois avec le lancement de bois lamellé-collé structurels en hêtre. Les deux entreprises vont expérimenter cette innovation technique dès l’été 2021 sur un projet tertiaire construit à Rouen par Bouygues Bâtiment Grand Ouest et développé par le promoteur Linkcity.Le hêtre fait son entrée sur le marché de la constructionSi la construction bois connaît un fort développement, boostée par les innovations techniques et encouragée par les pouvoirs publics, elle a majoritairement recours aux bois résineux, au coût généralement inférieur, mais qui représentent moins de 30% de la forêt française et sont donc largement importés d’Europe du Nord et de l’Est pour faire face à une demande croissante. Or les bois feuillus constituent plus de 70% de la surface forestière française, le hêtre étant la deuxième ressource après le chêne. Cette essence plébiscitée dans le domaine de l’ameublement etdes menuiseries intérieures, se distingue par une densité et une résistance mécanique remarquables qui laissent entrevoir de belles perspectives pour la construction bois.C’est le pari que fait Manubois, filiale du groupe Lefebvre spécialisée dans la seconde transformation du bois, qui produit du bois lamellé-collé abouté (LCA), principalement en hêtre, depuis 30 ans. L’entreprise normande se lance dans la production de hêtre lamellé collé pour un usage en structure. Ses process et outils industriels ont dû être adaptés à la fabrication de BLC de grandes dimensions, pour la réalisation de poteaux et poutres. Manubois a obtenu la certification “CTB” bois lamellé collé à base de hêtre pour un usage en “structure” délivrée par le FCBA, qui atteste de la fiabilité, de la qualité et de la performance de cette solution. La caractérisation du produit par l’institut FCBA a permis de mettre en lumière ses propriétés mécaniques - une densité et une résistance nettement supérieures à celles des résineux - qui en font une alternative durable au béton et au métal pour les fortes charges.Une innovation prometteuse pour la construction bois et biosourcéeHormis les atouts écologiques du bois - un matériau naturel, renouvelable et recyclable relevant de la filière sèche, et sa capacité à stocker le carbone (1 m3 de bois stocke environ 850 kg de CO2) - cette innovation présente de nombreux avantages pour la construction. Elle contribue au développement du bois français et même local : Manubois s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Elle favorise ainsi les circuits courts, impactant positivement le bilan carbone de ses activités. De plus, “avec cette solution dédiée à la construction, nous utilisons des bois aujourd’hui peu ou mal valorisés, parce qu’ils comportent des nœuds par exemple, et contribuons ainsi à la bonne gestion des forêts” souligne Maxime CASTEL, Prescripteur Hêtre structurel chez Manubois.Le BLC+ Hêtre se distingue en outre par ses qualités esthétiques : composé de petites lamelles, il présente une homogénéité et un aspect de surface très qualitatifs, ainsi qu’une teinte claire et chaleureuse. Ces qualités alliées à sa résistance élevée permettent de mettre en œuvre des sections beaucoup plus fines, ce qui constitue un atout architectural et offre un précieux gain d’espace au sol dans les bâtiments. Cette finesse génère enfin des économies de matière qui, ajoutées à un bilan carbone réduit, compensent le surcoût de la transformation par rapport à celle des essences résineuses.Une dynamique partenariale pour accélérer l'essor du bois dans la constructionEngagé au quotidien pour bâtir un cadre de vie durable, Bouygues Bâtiment France Europe a fait de la construction bois l’une de ses priorités avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition est illustrée par la démarche WeWood et la création d’un pôle d’excellence bois constitué de 30 ingénieurs experts offrant conseil, expertise et formation à l’ensemble de ses équipes. Mais aussi par le club de partenaires et les solutions WeWood, pour faire émerger collectivement des innovations et les concrétiser dans les projets développés par toutes ses filiales. C’est dans cette logique de co-construction que Bouygues Bâtiment France Europe accompagne Manubois dans le développement de son innovation BLC+ Hêtre.« Notre stratégie est pragmatique, » explique Fabrice Denis, Directeur Stratégie Construction Bois –Bouygues Bâtiment France Europe, « mettre du bois partout où l’on peut, en capitalisant sur un pôle d’excellence, les atouts innovants des solutions bois, la formation et un club des partenaires ! »Un premier bâtiment tertiaire démonstrateur à RouenUne première expérimentation est ainsi prévue à Rouen, dans le cadre d’un ambitieux projet de renouvellement urbain, celui du quartier “L’éveil de Flaubert”, développé par Linkcity et dont le chantier sera réalisé par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Cette vaste opération mixte et intergénérationnelle est également la plus grosse opération tertiaire de la métropole, avec deux bâtiments de bureaux d’une superficie totale de 16 500 m². Un premier bâtiment tertiaireR+7, d’une superficie de planchers de 9 000 m² devrait sortir de terre entre mars 2021 et mars 2023 dans ce quartier situé en bordure de Seine. Environ 70 poteaux, soit 36 m³ de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment, en support des planchers en béton.Ce bâtiment qui se veut exemplaire en termes d’impact sur l’environnement atteindra le niveau BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label E+C-. Il vise également le label BBCA et la certification BREEAM Nouvelle Construction 2016, niveau VERY GOOD. Cette certification est aujourd’hui la plus utilisée en Europe.Fruit d’une véritable synergie entre les équipes de Manubois, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, Linkcity et le pôle d’expertise WeWood, ce projet collaboratif allie faible impact environnemental et fort ancrage local : il favorise à la fois l’innovation et les ressources du territoire au sein d’une opération pilote destinée à soutenir le développement d’une filière bois locale et ouvrir la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 50 jours

14 acteurs de la construction Bois se rassemblent au sein du « Groupe Feu » pour élaborer une nouvelle solution de façade bois

Piloté par Bois HD, le centre d’ingénierie de l'école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés, le collectif s’est constitué dans l’objectif de développer des solutions complémentaires à celles du guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » édité depuis 2016. Une quinzaine de réunions de travail et des expérimentations menées par le laboratoire Efectis - agréé en résistance & réaction au feu - ont permis d’obtenir un Essai LEPIR 2 (Local Expérimental Pour Incendie Réel à 2 niveaux) qualifiant, en décembre 2020. Une réglementation qui pousse les entreprises à se regrouper pour développer de nouvelles solutionsLa réglementation impose l’obtention d’une appréciation de laboratoire attestant de la non propagation du feu par les façades. Cette appréciation est liée à la réalisation d’un Essai LEPIR 2 dont le coût est estimé à 40 000 €. Un budget difficile à réunir pour des entreprises de la filière bois.Durant 3 ans, le “Groupe Feu” a ainsi rassemblé l’association Ingénierie Bois Construction (bureaux d’étude bois), l’organisation professionnelle UICB (Union des Industriels et Constructeurs Bois) et les entreprises Bouygues Construction (78), CMB (79), Construction Bois EMG (22), FP Bois (40), Groupe ISB (35), Lignalpes (74), Maître Cube (75), PIVETEAUBOIS (85), Protac (22), Siniat (84) Sivalbp (74) et Techniwood (75).Cette mutualisation des expertises et des moyens avait pour objectif d’élaborer une solution optimisée d’un “complexe” : l'ensemble du mur, composé de la structure, du parement extérieur/intérieur et de l’isolation, en structure et bardage bois. Cette dernière devait permettre d’obtenir une appréciation de laboratoire relative au comportement au feu d’un élément de façade selon le §5.3 de l’IT249 : 2010 et conforme à l’arrêté du 7 août 2019 du ministère de l’intérieur et du logement.Après une recherche des facteurs influençants par des essais petite échelle, de la modélisation numérique et un premier essai LEPIR 2 d’orientation réalisé en février 2020, le “Groupe Feu” a obtenu, en décembre dernier, un essai LEPIR 2 qualifiant sur la conception de façade.Les atouts de la solution développée par le “Groupe Feu” :Limitation du débord des déflecteurs à 50 mm maximumUtilisation du bardage bois avec un classement de réaction au feu minima D-s2-d0Affranchissement du dispositif d’obturation de la lame d’airMise en œuvre des isolants bio-sourcés avec un parement à minima Euroclasse DEmploi de plusieurs types de bardage, y compris en aspect claire-voie si pose horizontaleCette appréciation de laboratoire est nominative et donc réservée en exclusivité aux membres du groupe. La solution constitue une alternative aux propositions recensées dans le guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » et qui répondent à l’objectif de limiter la propagation du feu d’un niveau à l’autre d’un bâtiment ou de manière latérale.Yves-Marie Ligot, dirigeant d'un bureau d'études techniques spécialisé dans la construction bois et représentant de l’association IBC au sein du « Groupe Feu » est à l’origine du regroupement. Il revient sur les raisons qui ont conduit à cette démarche collaborative : « Les solutions référencées dans le guide sont efficaces techniquement mais difficiles à mettre en œuvre d’un point de vue opérationnel. Elles génèrent des coûts supplémentaires et compliquent la prescription. A titre d’exemple, l’installation de déflecteurs pour écarter la flamme de la façade augmente la dimension extérieure d’un bâtiment et le marque d’un point de vue esthétique. Le « Groupe feu » a permis de réunir des industriels, des concepteurs et des fabricants afin de trouver une solution « universelle ». Cette dernière permet de mettre en valeur le matériau bois en bardage et doit désormais être appliquée dans le cadre de projets concrets. Les retours d’expériences des différents participants permettront de procéder, au besoin, à des ajustements. Tous les acteurs qui ont pris part à cette démarche ont confirmé leur satisfaction. En fonction des évolutions règlementaires, le groupe pourrait ainsi être réactivé dans la perspective de nouveaux projets collectifs.La solution développée permet désormais aux entreprises du groupe d’enrichir leur offre dédiée aux bâtiments de grande hauteur, à certains établissements recevant du public et aux bâtiments d’habitation de 3ème famille. Ces derniers représentent une part importante du marché pour les entreprises de construction de la filière bois.Bois HD : un rôle de structuration et de pilotageCréé en 2012 par l’école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés (Nantes), le centre d’ingénierie Bois HD accompagne chaque année 120 entreprises dans leurs projets de recherche, de développement et d’innovation. Ses activités sont réparties entre essais, innovation, ingénierie, modélisation et formation continue. L’objectif : stimuler la filière bois en contribuant à l’amélioration des produits et des process. Une démarche professionnelle récompensée par une augmentation de la portée et de la flexibilité de l’accréditation délivrée par le Comité français d'accréditation (Cofrac).Bois HD a été associé dès les prémices du projet afin d’en assurer le montage et la coordination.Amélie Roux, ingénieure R&D en charge du projet, détaille : “Nous sommes tout d’abord intervenus pour structurer le projet : établir le budget, mobiliser des participants, mettre en place un contrat de partenariat, organiser les échanges et déterminer les différentes phases. La réalisation d’un essai LEPIR 2 dans un laboratoire agréé nécessite la création d’une façade complète de deux niveaux - 7,10 m de hauteur par 5, 60 m de largeur - pour un coût d’environ 40 000 €. Grâce à la mutualisation des moyens, nous avons pu disposer d’un budget global de 100 000 € qui a permis d’engager les études, l’élaboration des prototypes, l’essai d’orientation et, finalement, l’essai qualifiant. Ce “Groupe feu” est un très bel exemple de collaboration au sein d’une filière bois qui monte en puissance, notamment dans la perspective des JO 2024.”Les différentes étapes du projet : septembre 2017 : lancement du groupe de travailfévrier 2018 – septembre 2018 : recherche de solutions, détermination des contraintes acceptables (surcoûts, aspect esthétique, pérennité des solutions…)octobre 2018 – mai 2019 : détermination et analyse des critères influençants (via simulation numérique par Efectis et réalisation d’un essai moyenne échelle type SBI chez Efectis - Belfast, en avril 2019),juin 2019 – janvier 2020 : conception du prototype de façadefévrier 2020 : réalisation de l’essai LEPIR 2 d’orientation chez Efectisavril 2020 – novembre 2020 : révision de la conception de la façade en fonction des résultats de l’essai d’orientationdécembre 2020 : Réalisation de l’essai LEPIR 2 qualifiant chez Efectis
Il y a 4 ans et 63 jours

Podcast #5 – Francis Bouygues, l’épopée du “Roi du béton”

ACPresse – Francis Bouygues – Raconté par Muriel Carbonnet ACPresse · Podcast #5 – Francis Bouygues Francis Bouygues naît en 1922 à Paris. Son père est ingénieur de l’armement, puis, ingénieur conseil. Le jeune Francis suit ses traces et sort diplômé de l’Ecole centrale de Paris (1946). Après un passage rapide dans une entreprise de travaux d’entretien, puis chez Dumont et Besson, l’une des entreprises les plus prestigieuses de Paris, il fonde à 29 ans l’Entreprise Francis Bouygues avec des capitaux familiaux. Et, en 1953, la société décroche son premier gros contrat : la construction des bureaux d’IBM Europe à la Défense.  L’entrepreneur investit le marché immobilier privé et impose une méthode originale : acquérir un terrain, emprunter des fonds et faire financer les travaux par les acquéreurs, avant même la construction des fondations.  En 1959, pour soutenir le développement de son entreprise, Francis Bouygues s’associe à René Augereau qui lui apporte un important soutien financier. Des filiales régionales apparaissent. Pour valoriser et fidéliser la main d’œuvre, Francis crée l’ordre des Compagnons du Minorange. On est en 1963. L’innovation qui paie Le Parc des Princes a été livré au début des années 70. [©Bouygues Construction] Francis a toujours misé sur l’innovation. Un bureau d’études, un bureau des méthodes et une filiale spécialisée dans la préfabrication, entre autres, permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence. En 1967, l’arrivé de Pierre Richard en tant que directeur scientifique permet à l’entreprise de combler son retard dans le domaine du béton précontraint.  Bouygues introduit de nouvelles méthodes de management, se dote d’une organisation hiérarchique, recourt aux nouvelles techniques de planification et adopte, dès 1972, l’informatique. Le développement de l’entreprise nécessite d’importants investissements. La décision d’une introduction en bourse est prise en juin 1970. Bouygues devient SA et augmente ses activités de génie civil avec, en particulier, la construction du Parc des Princes.  L’année 1972 marque le début de l’activité internationale. C’est aussi l’année de la création du logo Bouygues. En 1974, c’est Bouygues Off-Shore qui voit le jour. Malgré cette croissance fulgurante, Francis Bouygues garde une forte emprise sur le groupe. Atteint d’un cancer en 1976, il doit se retirer de l’entreprise pour quatorze mois. En 1978, Bouygues assure la construction du terminal II de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.  Construction du Pont de l’Ile de Ré. [©Bouygues Construction] TF1 et la Leçon de piano Dans les années 80, le développement du groupe est assuré par la croissance externe et la diversification. Francis se renforce dans l’immobilier et se positionne sur le marché de l’ingénierie conseil, via le rachat de l’Américain HDR. Il fait l’acquisition de plusieurs sociétés : Saur, ETDE, Screg, Colas et Sacer, Dragages, Smac Acieroïd. Bouygues devient n° 1 mondial de la construction.  A partir de 1985, le groupe se diversifie à travers une nouvelle filiale : Bouygues Loisirs. Le point d’orgue est évidemment la reprise de TF1 en 1987. En parallèle, Bouygues marque les esprits avec la construction du Pont de l’Ile de Ré, de la Grande Arche de la Défense ou du Tunnel sous la Manche.  Travaux de construction de la Grande Arche de la Défense. [©Bouygues Construction] En 1989, Francis se retire du groupe et passe la main à son fils Martin, tout en restant l’administrateur. Le groupe réalise alors 57 MdF (8,7 M€) de chiffre d’affaires et emploie presque 70 000 personnes. L’année suivante, l’homme s’engage dans la production de longs métrages, à travers Ciby 2000. Il produit Une époque formidable, Talons aiguilles, ou encore La leçon de piano qui a remporté la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1993 et trois Oscars l’année suivante.  Francis Bouygues disparaît au cours de l’été 1993. [Source : Service communication de Bouygues Construction et “Francis Bouygues. L’ascension d’un entrepreneur”, de D. Barjot, Revue d’histoire, 1992.]
Il y a 4 ans et 70 jours

Suez et Bouyges Construction testent leurs premiers modèles d'assistant numérique pour les opérateurs de bâtiment et de l'industrie (Anobi®)

Supportant les projections, ce terminal est compatible avec le port des gants de sécurité, et l’écran a été spécialement conçu pour être lisible dans toutes les conditions extérieures possibles même les plus extrêmes. Ces caractéristiques techniques associées à une batterie à haute autonomie font de ce nouvel équipement une réponse efficace aux besoins et contraintes du terrain, aux exigences de sécurité et à la recherche de performance des acteurs de l’industrie.En 2017, après avoir travaillé deux ans au sein de Ideas Laboratory®, aux côtés d’Air Liquide et du CEA sur l’émergence du concept et sur plusieurs prototypes d’équipements connectés pour les opérateurs du terrain, SUEZ et la R&D de Bouygues Construction se sont concentrés sur le développement du manchon connecté, ANOBI®, les deux groupes ayant identifié de nombreux freins à l’utilisation de smartphones classiques par les opérateurs, tels que la nécessité de retirer ses gants pour la consultation ou la saisie d’informations dans leurs applications, des difficultés à lire l’écran selon la luminosité extérieure ou une fragilité en cas d’exposition à des projections. SUEZ et Bouygues Construction en partenariat avec le E-Lab, laboratoire d’innovation du groupe Bouygues et la société TXCUBE ont décidé de travailler à la conception et l’industrialisation d’un matériel connecté innovant répondant aux besoins de nombreux acteurs du secteur industriel.ANOBI® est ergonomique, il se fixe facilement à l’avant-bras de l’opérateur. Libre de ses mouvements, celui-ci peut réaliser les tâches du quotidien sans être gêné et consulter à tout moment ses applications chargées sur le terminal. La technologie E-Ink® (noir et blanc) retenue pour l’écran garantit une lisibilité optimale aussi bien en pleine obscurité qu’en cas de forte luminosité. Son principal atout est sa manipulation compatible avec le port des gants grâce à ses six boutons poussoirs, dont un dédié aux appels d’urgence pour les opérateurs isolés. L’opérateur a également la possibilité d’utiliser la fonctionnalité « appareil photo » pour notifier d’une situation en temps réel. Le scan de QR code, NFC ou RFID est également disponible. Enfin, les séries de tests et d’améliorations apportées pendant plusieurs mois ont permis d’aboutir à un modèle résistant aux projections de liquide, de matières, mais aussi à des températures extrêmes (de – 10° C à + 50° C) sans pour autant altérer l’autonomie de la batterie. SUEZ et Bouygues Construction ont déjà adopté ce terminal pour plusieurs de leurs activités. SUEZ l’expérimente actuellement dans les villes de Bordeaux, Dijon, et en Ile-de-France, avec une application métiers, pour recueillir en temps réel des données, par exemple le nombre de corbeilles collectées par jour, leur localisation, leur taux de remplissage, la qualité du tri ou encore les besoins de remplacements du mobilier urbain... Ces données renforcent la traçabilité des activités et améliorent leur performance, au bénéfice des équipes terrain et de leurs clients. Sur les chantiers de Bouygues Construction de Saclay pôle BPC et de Bobigny, ANOBI® facilite la gestion des approvisionnements en matières avec la lecture par QR code des bons de livraison et leur suivi (volume reçu, utilisé…), il rend aussi possible la consultation par les opérateurs des tâches à réaliser, l’affectation d’un état (démarrée, en pause, réalisée), ou encore du temps passé sur chacune. Connecté au Wifi des chantiers, ANOBI® permet également de localiser rapidement du matériel ou des équipements (les bennes à déchets ou extincteurs).Grâce à un système ouvert d’intégration d’applications, le champ d’utilisation d’ANOBI® est large et peut être utilisé par de multiples acteurs industriels, dans la logistique, l’énergie, le bâtiment, le transport. Au total, ce sont déjà six applications métiers que SUEZ et la R&D de Bouygues Construction ont développées et qui sont utilisées par les opérateurs avec ANOBI®. Basé sur une architecture Android, le développement d’applications supplémentaires est réalisable par les directions informatiques des entreprises utilisatrices ou par des sociétés spécialisées.
Il y a 4 ans et 70 jours

Un projet de cité scolaire internationale de Marseille remporté par Bouygues et Ricciotti

Première cité scolaire internationale de France à regrouper à la fois des écoliers (420), des collégiens (720) et des lycéens (1050), cet ensemble ouvrira ses portes en 2024, a précisé Renaud Muselier, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, maître d'ouvrage de cette opération.Le groupe de BTP concurrent Eiffage a déposé mardi un recours en référé devant la justice administrative, a aussi indiqué Renaud Muselier. "Mais c'est un recours de mauvais perdant", a-t-il insisté, "je n'ai pas d'inquiétude".Lancé en 2018, pour un montant total de 100 millions d'euros, partagé par la région (49%), le département (37%) et la ville de Marseille (14%), ce projet verra le jour au coeur d'Euroméditerranée, quartier ultra-moderne autrefois occupé par les docks.Les futurs bâtiments devraient être au maximum respectueux de l'environnement, avec des matériaux principalement locaux, bio-sourcés notamment des bétons bas carbone ou des bétons fibrés. Quant à la résille extérieure de la cité, la signature Ricciotti, elle sera en fibres de lin originaires de France."A l'abri du mistral et de la castagne solaire, autour d'un jardin, cet ensemble scolaire sera un espace protégé, sur le modèle clos du cistercien", a insisté l'architecte, en espérant qu'il attirera "une population nouvelle à Marseille".Mais pas question pour Pierre-Marie Ganozzi, l'adjoint en charge des écoles à la ville de Marseille, de laisser les petits Marseillais hors de ce nouvel établissement: "Il faudra une vraie mixité, pas seulement des enfants de cadres supérieurs ou de CSP+++"."Cette cité est conçue pour tous les élèves sur le territoire marseillais, j'y tiens vraiment", a ajouté le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, Bernard Beignier, en précisant que "la règle sera bien celle de la gratuité, comme dans l'ensemble de l'enseignement public".Les enseignements seront au départ dispensés en cinq langues, l'anglais, l'espagnol, l'allemand, le mandarin et l'arabe.Le style Rudy Ricciotti est bien connu des Marseillais puisqu'il a conçu le MuCEM (Musée des Civilisations d'Europe et de Méditerranée) en 2012, bâtiment situé à l'entrée du Vieux-Port et entouré d'une résille de béton devenu un emblème de la ville.
Il y a 4 ans et 87 jours

Bouygues retenu pour le chantier de rénovation de la gare du Nord

"Au terme d'un appel d'offres, nous avons retenu Bouygues Bâtiment Ile-de-France comme attributaire pressenti des travaux de rénovation qui représentent 600 millions sur les 900 millions du projet au total pour StatioNord, en y incluant l'aménagement des abords de la gare, les frais financiers, les taxes etc..", déclare Aude Landy-Berkowtiz, présidente du directoire de StatioNord.En ajoutant une passerelle piétonne et cyclable devant surplomber les voies qui ne relève pas du même budget, un parking souterrain et un nouveau bâtiment SNCF, le projet total dépassera la barre du milliard d'euros.Les travaux qui devraient être lancés d'ici juin, "sans attendre la délivrance du permis modificatif et la purge des recours, comme le droit de l'urbanisme nous le permet", dureront quatre ans, puis StatioNord exploitera les espaces commerciaux jusqu'en 2065, indique la dirigeante.Selon Mme Landy-Berkowitz, les travaux vont générer 450 emplois, puis 1.800 emplois directs permanents pour les diverses activités de la gare, hors SNCF.Un accord avait été conclu fin 2020 avec la mairie de Paris sur la forme finale de la gare qui devrait avoir un peu moins de surfaces commerciales et un peu plus de parkings à vélos qu'initialement prévu.Le Terminal TransManche, d'où part l'Eurostar, devrait être livré "à temps pour la Coupe du monde de rugby de 2023" et "tous les ouvrages ferroviaires seront opérationnels pour les Jeux Olympiques de 2024" prévus à Paris, ajoute-t-elle.Le projet comporte peu de démolitions, et le principe d'une construction en métal et verre, qui ne nécessite qu'un assemblage d'éléments, a été retenu pour accélérer le chantier et minimiser les nuances.Plus de 700.000 personnes transitent chaque jour dans cette gare aujourd'hui "et 900.000 sont prévus en 2030", selon Mme Landy-Berkowitz.
Il y a 4 ans et 88 jours

Bouygues Bâtiment Ile-de-France pressenti pour la transformation de la Gare du Nord

Un mois après le dépôt du permis de construire modificatif, StatioNord a désigné Bouygues Bâtiment Ile-de-France « constructeur pressenti » du projet de transformation de la Gare du Nord, au terme d’une longue et exigeante procédure d’appel d’offres. Les travaux préparatoires ont débuté en juillet dernier et cette nouvelle étape doit permettre d’ouvrir une phase d’étude, puis de donner le coup d’envoi des travaux.
Il y a 4 ans et 91 jours

Avec Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Anne est au 7e ciel !

Anne et Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social, au sommet de la grue. [©Silver Alliance] « Je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » [©Silver Alliance]Elle l’a fait ! Anne, 66 ans, admire le tout Paris depuis la cabine de la grue à tour. [©Silver Alliance]C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » [©Silver Alliance] Le 16 décembre dernier, Anne Guichard, 66 ans, a grimpé à 58 m de hauteur avec Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social. Et ce, grâce à “Rêves de Seniors”, une opération proposée par Silver Alliance, qui consiste à faire évoluer le regard du grand public sur la vieillesse.  D’aussi loin qu’elle se souvienne, Anne a toujours aimé l’altitude. Quand elle visite une ville, un pays, elle fait en sorte de monter sur le toit des plus hauts bâtiments. « Je rêve de monter au sommet d’une grue dans un site en travaux. » Voilà comment Anne a présenté son vœu lors de ses premiers échanges avec l’équipe de “Rêves de Seniors”. Le rendez-vous a donc donné, le 16 décembre dernier, à 12 h 30 sur l’îlot Fulton. Un chantier mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social pour ICF Habitat La Sablière. Il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, situé dans le XIIIearrondissement parisien. Qui porte sur la construction de 235 logements, de commerces et d’une crèche (Anne-Françoise Jumeau et Ignacio Prego Architectes). Elle l’a fait ! Pour monter en haut de la grue et bénéficier d’un panorama inédit sur Paris, Anne a dû d’abord grimper à l’échelle sur environ 10 m. Et poursuivre ensuite dans l’ascenseur de la grue. Oui, mais voilà, l’ascenseur arrête sa course à 5 m en dessous de la cabine ! Les derniers mètres ont dû être fait à nouveau à l’échelle. Ce qui a été impressionnant, car le sommet de la grue se balance légèrement sous l’effet du vent ! Mais elle l’a fait ! Et là, Anne a vraiment eu conscience de vivre une expérience unique… « C’était vraiment génial. J’ai fait la connaissance de tout un univers. Celui de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Celui du logement social via ICF Habitat La Sablière. Au départ, j’étais fascinée par ce que je voyais. Puis, peu à peu, je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » A bon entendeur… Découvrez la vidéo ici.
Il y a 4 ans et 93 jours

Bouygues s'engage à diminuer fortement son empreinte carbone dans la construction

"La stratégie climat de Bouygues Construction doit contribuer activement à la réduction de l'impact carbone de la construction", indique le PDG Philippe Bonnave, dans un communiqué. "Les nombreuses réalisations durables déjà livrées nous montrent que cela est possible et nous devons aller plus loin. C'est une véritable culture bas carbone que le groupe est en train d'adopter".Bouygues indique ainsi qu'il entend réduire à horizon 2030 de 40% ses émissions liées au fonctionnement de son siège et à l'activité sur les chantiers, qui représentent 11% des 2,9 millions de tonnes de CO2 produites en 2019, et de 30% celles générées par ses achats de produits, les déchets et son parc informatique, qui pèsent 89% du bilan carbone.Pour atteindre ses objectifs, Bouygues Construction indique notamment qu'il va se doter d'un parc de 90% de véhicules verts d'ici 2030, réduire de 50% les déplacements aériens internationaux et de 80% les vols nationaux de ses collaborateurs, travailler sur des circuits courts pour réduire le fret ou encore réduire de 15% d'ici 2025 son empreinte numérique."La construction bois est également un axe clé puisque Bouygues Construction s'engage à réaliser 30% de ses projets +bâtimentaires+ en bois à l'horizon 2030 en Europe", ajoute le groupe.Présent dans plus de 60 pays au travers de ses 56.980 collaborateurs, Bouygues Construction a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 13,4 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 94 jours

Bouygues Construction renforce sa stratégie climat

En tant qu’entreprise responsable et engagée, Bouygues Construction innove et déploie depuis de nombreuses années des solutions et des projets durables en faveur de la transition énergétique. Le groupe définit aujourd’hui une stratégie climat ambitieuse pour réduire son empreinte carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur en ligne avec l’ambition des accords de Paris. Au-delà de réduire ses émissions directes et indirectes en propre, Bouygues Construction souhaite également accompagner le développement d’un usage responsable des ouvrages qu’il réalise. Pour cela, le groupe propose à ses clients une large gamme de solutions en faveur de la performance énergétique des bâtiments, des quartiers et des villes, de la production et de la distribution d’énergie décarbonée et du développement de la mobilité bas carbone. Bouygues Construction s’engage ainsi sur l’ensemble de la chaîne de valeur de ses activités : conception, achats de matériaux, réalisation des projets, exploitation. Cette stratégie s’appuie sur un engagement fort de l’ensemble de ses équipes, dans les 60 pays dans lesquels le groupe est présent, sur une importante capacité d’innovation et sur la force de son réseau d’entreprises partenaires (fournisseurs et sous-traitants). Pour agir sur le scope 1&2* (11% du bilan carbone), Bouygues Construction a décidé notamment de se doter d’un parc véhicule vert (90% de véhicules verts en 2030), de réduire les déplacements de ses collaborateurs (-50% de vols internationaux et -80% de vols nationaux) et de réduire la consommation énergétique de l’ensemble de ses sites et chantiers. Pour agir sur le scope 3A amont (89% du bilan carbone), le groupe a notamment choisi de réduire l’impact des matériaux achetés (béton, menuiseries, câbles, etc.), de travailler sur les circuits courts pour réduire le fret et de réduire de 15% l’empreinte carbone de son IT d’ici 2025. Afin de réduire l’intensité carbone des ciments utilisés, une feuille de route est définie pays par pays pour arriver à une baisse globale de 40% d’intensité carbone du ciment (kg CO2 e/m3). La construction bois est également une axe clé puisque Bouygues Construction s’engage à réaliser 30% de ses projets bâtimentaires en bois à l’horizon 2030 en Europe. Pour agir sur le scope 3B aval, Bouygues Construction propose à ses clients une large gamme de solutions décarbonées pour les accompagner dans la réduction de leur empreinte carbone : production et distribution d’énergie décarbonée, performance énergétique des bâtiments, des quartiers et des villes et développement de la mobilité bas carbone. *Scope 1&2 : électricité des chantiers, carburant des engins de chantiers, consommation énergétique des sièges et agences transports professionnels en train et en avion, flotte de véhicules Scope 3A (amont) : achats de produits et matériaux de construction, fret, immobilisations, déchets générés, parc informatique Scope 3B (aval) : émissions des produits et services vendus   Visuel : SCHOCK BIOTOPE LILLE Bouygues Construction    
Il y a 4 ans et 102 jours

Le gouvernement place le numérique du quotidien au cœur du plan de relance

Assurer une bonne connexion internet pour chacun, partout en FranceLe plan de relance vient renforcer cette dynamique et permet au total la mobilisation de 908 millions d'euros :Plan France Très Haut DébitLa généralisation de la fibre optique jusqu'à l'abonné et de la 4G pour l'ensemble des Français est le socle indispensable pour résorber les fractures numériques. Elle devient d'ailleurs de plus en plus une condition sine qua non d'attractivité des territoires. C'est pour cette raison que le Gouvernement a fixé des objectifs ambitieux pour le déploiement du très haut débit pour tous et vise la couverture générale en fibre optique du territoire d'ici 2025.Cette ambition vient compléter et renforcer les deux objectifs initiaux du Plan France Très Haut Débit, qui prévoyait de garantir à tous un accès au bon haut débit (supérieur à 8 Mbits/s) d'ici 2020 et un accès au très haut débit (supérieur à 30 Mbits/s) d'ici 2022.La dynamique enclenchée par l'ensemble des acteurs de plan France THD est un indéniable succès : à date, plus de la moitié des locaux français, soit 22 millions de foyers et entreprises, sont desservis par un réseau en fibre optique, et deux-tiers des locaux peuvent accéder à un réseau très haut débit filaire (toutes technologies confondues).Avec plus de 5 millions de nouveaux locaux rendus éligibles en 2020 à un accès internet en fibre optique, la France s'illustre par son dynamisme par rapport à ses voisins et est en tête des récents classements européens en matière de déploiements FttH et de progression des nouveaux abonnements.Dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, le soutien de l'État s'élève désormais à 3,57 milliards d'euros. Le Gouvernement renforce considérablement les moyens budgétaires mobilisés afin d'accroître le soutien aux réseaux d'initiative publique portés par les collectivités territoriales dans les zones les plus rurales. Ainsi, en complément des 300 millions d'euros redéployés en faveur de la couverture du territoire en fibre optique ainsi que des 30 millions d'euros votés en loi de finances rectificative 2020, le Gouvernement a décidé de donner un coup d'accélérateur dans le cadre de France Relance en octroyant 240 millions d'euros supplémentaires pour la généralisation de la fibre à horizon 2025.New deal mobileEn parallèle du déploiement de la fibre optique et afin de généraliser une couverture mobile de qualité, le « New Deal Mobile » s'inscrit dans cette politique publique essentielle pour rapprocher le numérique du quotidien des français. A ce titre, Cédric O, secrétaire d'État chargé de la Transition Numérique et des Communications Électroniques, a signé mi-décembre 2020 deux nouveaux arrêtés ministériels définissant 593 nouveaux sites, jusqu'alors non ou mal couverts en téléphonie mobile, pour lesquels les opérateurs Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR devront fournir une couverture 4G au plus tard dans les 24 mois.Ces nouveaux sites à couvrir prioritairement ont été identifiés et priorisés par les territoires dans le cadre d'un travail collaboratif continu entre les collectivités territoriales et l'État.Ce sont désormais 2 659 sites qui bénéficient ou bénéficieront d'une amélioration de la couverture mobile dans le cadre du New Deal Mobile.Rappel du New Deal MobileEn janvier 2018, l'Etat et les opérateurs de téléphonie mobile (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR) sont parvenus à un accord historique - “le New Deal Mobile”- visant à généraliser la couverture mobile de qualité pour tous les Français. Le Gouvernement a fait le choix dans le cadre du New Deal mobile de prioriser l'objectif d'aménagement du territoire plutôt qu'un critère financier pour l'attribution des fréquences.Ce New Deal Mobile repose sur cinq principaux engagements des opérateurs :Généraliser la 4G sur l'ensemble du réseau existant à fin 2020 ;Améliorer la couverture des axes de transport prioritaires ;Améliorer la couverture à l'intérieur des bâtiments ;Proposer une offre de 4G fixe dans les territoires où l'accès internet fixe est insuffisant ;Assurer une couverture mobile de qualité dans les zones non ou mal couvertures identifiées par l'État.
Il y a 4 ans et 102 jours

A 66 ans, elle monte au sommet d'une grue Bouygues Bâtiment à 58 mètres de hauteur

Une ascension hors du commun« Je rêve de monter au sommet d'une grue dans un site en travaux ». Voilà comment Anne a présenté son rêve lors de ses premiers échanges avec l'équipe de Rêves de Seniors. Cette sexagénaire aime l'altitude, mais appréhende les risques d'un saut à l'élastique, alors pour répondre à son rêve de hauteur et son appel du vide, elle se lance le défi de monter en haut d'une grue d'un chantier. Le rendez-vous est donné le 16 décembre dernier à 12h30 sur l'îlot Fulton, un chantier mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France - Habitat Social pour ICF Habitat La Sablière. Il s'agit d'un projet de renouvellement urbain, situé dans le 13ème arrondissement parisien, qui porte sur la construction de 235 logements, de commerces et d'une crèche (Architectes Anne-Françoise Jumeau et Ignacio Prego).Pour monter en haut de la grue et bénéficier d'un panorama inédit sur la ville, Anne doit passer par plusieurs étapes. Elle grimpe d'abord à l'échelle sur environ 10 mètres et poursuit dans l'ascenseur de la grue. L'ascenseur s'arrête 5 mètres environ en dessous de la cabine. Les derniers mètres de l'ascension s'effectuent à nouveau à l'échelle, ce qui peut être impressionnant car le sommet de la grue se déplace légèrement sous l'effet du vent. « L'ascension était très technique avec l'échelle mais j'étais bien protégée par Chérif, le grutier, qui montait derrière moi. Mais c'est une grue, ce n'est pas une simple échelle ! » raconte Anne. En haut, le moment est privilégié. Dans la cabine, Anne en prend conscience : « C'était vraiment génial. J'ai fait la connaissance de tout un univers, celui de Bouygues Bâtiment Ile-de-France, celui du logement social via ICF Habitat La Sablière. Au départ, j'étais fascinée par ce que je voyais puis peu à peu, je me suis intéressée au travail de Chérif. C'est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C'est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C'est un métier fascinant ! ».Une expérience unique rendue possible grâce à Bouygues Bâtiment Ile-de-FranceLe chantier est, habituellement, un lieu interdit au public et c'est grâce à Bouygues Bâtiment Ile-de-France Habitat Social et son collaborateur Chérif, grutier, et professionnel de haut niveau que ce rêve est devenu réalité. Collaborateur de Bouygues depuis 2005 et Compagnon du Minorange - un Ordre qui distingue les meilleurs ouvriers pour leurs compétences, leur conscience professionnelle et leur état d'esprit -, il a accompagné Anne tout au long de son ascension et a partagé sa passion et son savoir-faire. Ambassadeur de la santé et de la sécurité, du professionnalisme et de la formation sur le chantier, il a travaillé pour de nombreux projets emblématiques comme la Bibliothèque Nationale de France ou le Stade de France.D'aussi loin qu'elle se souvienne, Anne a toujours aimé l'altitude. Quand elle visite une ville, un pays, elle fait en sorte de monter sur le toit des plus hauts bâtiments. En montant en haut de la grue, si le panorama est là - vue entre autres sur le Sacré Cœur, Notre Dame et la Tour Eiffel - c'est aussi la conscience de vivre une expérience unique qui frappe Anne. Un moment de grâce à 58 mètres de haut. Une expérience quasi impossible à vivre pour le grand public.L'opération Rêves de Seniors : il n'y a pas d'âge pour réaliser ses rêvesQuand l'Assurance retraite Île-de-France, dont elle est bénéficiaire, lui présente l'opération Rêves de Seniors, Anne n'hésite pas à postuler avec cette idée originale « monter sur une grue de chantier ». Et c'est cette originalité qui a fait l'unanimité auprès des membres du Comité de Sélection, même si son rêve semble au premier abord irréalisable. En fait, avec la complicité de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Habitat Social et avec l'accord de son médecin traitant - il est nécessaire d'être en bonne condition physique pour monter - le rêve d'Anne a pu se réaliser une fois le confinement levé, quelques jours avant Noël. C'est avec une pointe de malice qu'Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, lance : « J'ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! »Récolter des rêves, faire en sorte qu'ils se réalisent et ainsi changer le regard sur l'avancée en âge, c'est toute l'ambition de Rêves de Seniors. Le principe est simple : il s'agit de déposer son rêve sur le site revesdeseniors.fr pour, peut-être, le voir se réaliser. C'est une opération proposée par Silver Alliance, une alliance de 33 entreprises au service du bien vieillir, pour changer le regard que porte la société sur le vieillissement en permettant à des personnes âgées de 60 ans et plus de réaliser leur rêve. Rencontrer Thomas Pesquet, échanger avec Michel Drucker ou sauter en parachute à plus de 80 ans, ces rêves sont rendus possibles grâce à Silver Alliance et à la complicité de tous ses partenaires.Benjamin Zimmer, Directeur Délégué Associé de Silver Alliance, à l'initiative de cette opération explique : « Ce n'est pas parce qu'on a déjà parcouru une bonne partie de sa vie qu'on n'a plus le droit de rêver. Au contraire ! Chez Silver Alliance, nous avons eu envie de réaliser certains rêves de seniors qui nous le demandent car nous souhaitons leur apporter le plus de solutions possibles pour bien vieillir, et réaliser ces rêves en fait partie. Il n'y a pas d'âge pour rêver et surtout pas d'âge pour que ce ne soit plus de simples rêves. »Anne Guichard pensait ne jamais pouvoir réaliser son rêve de grimper en haut d'une grue. Cette opération lui a prouvé que tout était encore possible !
Il y a 4 ans et 113 jours

Un ancien site de bureaux reconverti en espace résidentiel harmonieux et arboré

Surprenant de modernité, l’ensemble immobilier parvient à convertir avec élégance un ancien site de bureaux en un espace résidentiel harmonieux et arboré. L’INATTENDU sort de terre là où, autrefois, se dressait le site administratif de la Société Alsacienne de Supermarché qui a intégré le groupe Auchan depuis une vingtaine d’années.Aujourd’hui, sa filiale immobilière Ceetrus s’associe avec Bouygues Immobilier dans ce projet de transformation d’envergure. Résolument novateur, le projet s’inscrit dans une perspective de cohabitation et d’ouverture sur le quartier. Le résultat place véritablement le citoyen au centre d’un lieu de vie mixte, alliant dynamisme urbain et cadre verdoyant.« Rebâtir » la ville de demainÉrigé en lieu et place d’une friche inoccupée, le programme résidentiel L’INATTENDU participe à la mutation du paysage urbain strasbourgeois. Ce site autrefois gris et austère fait aujourd'hui place à une zone d’habitation agréablement végétalisée.Répondant à une demande croissante en logements à proximité du centre-ville de Strasbourg, cette nouvelle réalisation contribue à relancer l’attractivité du quartier de Koenigshoffen. Nichée entre le quartier Saint-Joseph et le Schnockeloch, pourvu de nombreux points d’attractions, l’ouvrage séduit également par ses tarifs accessibles à partir de 3.300€ le m2.Koenigshoffen, un contraste méconnuDynamisme urbain d’un quartier strasbourgeoisSituée aux portes Ouest de Strasbourg, la co-réalisation de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS promet une vie urbaine simplifiée et pleine de praticité.Le complexe résidentiel, idéalement desservi, encourage les mobilités douces :Par l’arrêt Comtes situé sur la récente extension du tramway (ligne F), permettant une liaison vers le centre de l’Eurométropole en moins de 10 minutes.Par des lignes de bus.Par une voie cyclable directement accessible.La proximité avec la route des Romains, véritable artère commerçante, ouvre à toute commodité. Accessibles à pied depuis la résidence, les enseignes du secteur répondent à bon nombre des besoins du quotidien : santé, services, alimentation.De même, pour les déplacements vers les écoles, collèges et équipements sportifs, le véhicule devient superflu !Un cadre de vie empreint de natureImplantée en 2ème rideau de la route des Romains, la copropriété est à l'abri de l’animation de l’axe routier. Afin de préserver davantage la tranquillité des résidents, aucune circulation des véhicules au sein du complexe immobilier n’est possible. Un grand parc est au cœur de l’opération. L’INATTENDU, bulle de quiétude, jouit ainsi d’un cadre bucolique bordant un agréable cours d’eau : le Muhlbach.Si l’héritage de l’histoire romaine de Koenigshoffen y est connu, le charme de Saint-Joseph et les maisons à colombages du Schnockeloch confèrent une authentique singularité à ce secteur en plein renouveau.L’atout méconnu du lieu reste son ouverture sur des espaces naturels. La proximité avec le parc du Niederholz, situé à 10 minutes du programme, invite aux pique-niques en famille... D’autres nombreuses possibilités de flâneries s’offrent aux futurs acquéreurs : se promener au bord du canal de la Bruche, sillonner les itinéraires cyclables, fréquenter les paisibles bassins de pêche ou arpenter au grand air les espaces boisés.L’INATTENDU urbainComposé de 3 bâtiments de standing, ce nouvel ensemble, signé BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS, affiche un caractère contemporain souligné par un travail d’architecture harmonieux. De manière à encourager les déplacements doux, chaque immeuble est pourvu d’un local vélo pratique et sécurisé. Les stationnements seront dissimulés en sous-sol ou aux pourtours des bâtiments.Du 2 au 5 pièces, chaque logement est personnalisable. La large gamme de prestations intérieures (sols, carrelages, mobilier de cuisine et de salle de bain...) permettant à chaque acquéreur de créer le cocon qui lui ressemble.Balcons, terrasses ou jardins privatifs prolongent agréablement les espaces de vie. Pour davantage de confort, des celliers agrémentent certains lots. De grands appartements sont disponibles aux derniers niveaux, ils ont été conçus comme de véritables maisons de villes.L’omniprésence inattendue du végétalLe complexe urbain L’INATTENDU se dessine au cœur de 9.700 m2 d’espaces verts, soit plus de la moitié de la surface de terrain sur lequel se réalise cette opération.Tandis que les abords directs de la résidence ont été soigneusement dessinés, la nature alentour a été magnifiquement préservée.Car c’est bien le vert qui prédomine dans cette ambiance luxuriante. Il est omniprésent partout où le regard se pose :Dans les agréables jardins privatifs de la façade sud, accessibles depuis les logements en rez-de-chausséeDans les 1700 m2 d'îlots privatifs permettant aux propriétaires de s’adonner, par exemple, aux joies du jardinage pour accompagner les néophytes, des animations et de l’initiation aux bonnes pratiques sont envisagéesDans le parc public de 3.000m2 réalisé par la municipalité de StrasbourgDans la zone boisée déjà existante menant aux berges naturelles du Muhlbach à l’extrémité de la résidence qui reste un espace réservé aux résidentsDans la ligne d’arbres le long du cours d’eau, qui, dans le respect des engagements de BOUYGUES IMMOBILIER et CEETRUS au profit de la biodiversité, est préservée autant que possible et étoffée.Avec L’INATTENDU, les co-promoteurs insufflent une dynamique nouvelle qui place le futur acquéreur au centre. Le projet, qui ne s’ouvre pas seulement sur la nature, propose aussi un cadre de vie propice aux partages entre voisins. Les espaces communs, parc public et jardins, concourent à la cohabitation entre habitants de la résidence et du quartier. Une réalisation résolument humaine !Caractéristiques techniques :3 Bâtiments collectifs R+4 à R+5Du 2 au 5 pièces avec espace extérieur selon les lots170 appartements en accession libre89 logements répartis entre du logement locatif aidé d’intégration, du locatif à usage social et du locatif Intermédiaire Livraison : 2nd semestre 2023Architecte : OSLO Architecture
Il y a 4 ans et 116 jours

Résultats de la 17ème édition des Pyramides d'Or de la FPI

Entièrement rénovées en 2016, sous l'impulsion d'Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI, les Pyramides sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année le concours était présidé par Jean-Louis Borloo, ancien Ministre d'Etat. La cérémonie nationale de remise de prix de la 17ème édition du concours s'est tenue le 16 décembre 2020, en Web Live TV et a été ouverte par Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au Logement.« En se portant candidat au concours le plus exigeant du secteur, les promoteurs immobiliers adhérents de la FPI ont témoigné de leur engagement à mettre leurs méthodes et programmes en cohérence avec les transformations sociétales, numériques et environnementales, les mutations des usages et les attentes de leurs clients. Face à un contexte exceptionnel, nous avons tout fait pour maintenir ce concours, dans les régions et au niveau national, envers et contre tout...Nous avons pu nous appuyer sur nos partenaires fidèles, sponsors de chacun des prix, nos chambres régionales et nos adhérents. »Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI FranceLa Pyramide d'Or - Grand prix national - parrainé par SOCFIMLe lauréat est : « Asnières SO HO » de COGEDIM et COFFIM à AsnièresArchitecte : Yann FranconiePrix de l'immobilier d'entreprise - parrainé par SMABTPLe lauréat est : « MA.AT » de DEMATHIEU-BARD à ArcachonArchitecte : Laurent Portejoie – atelier d'architecture King Kong FivePrix de l'innovation industrielle - parrainé par le Groupement des Industriels de la Prescription (GIP)Le lauréat est : « Brazza – Les volumes capables » de EDEN PROMOTION à BordeauxArchitecte : Michel Hardoin- Atelier 6 ArchitecturePrix de la mixité urbaine - parrainé par Chevreuse CourtageLe lauréat est : « L'Etoffe » de NACARAT et NODI à Villeneuve d'AscqArchitecte : De Alzua ArchitectesPrix de la conduite responsable des opérations - parrainé par ApaveLe lauréat est : « Novadiem » de BOUYGUES IMMOBILIER à ToulouseArchitecte : Cobe ArchitecturePrix du bâtiment bas-carbone – parrainé par EDFLe lauréat est : « Origine » du Groupe CISN à Saint-NazaireArchitecte : Asa GimbertPrix des premières réalisations - parrainé par les Banques PopulairesLe lauréat est : « L'Eveil » de NEOPROMOTION à Castelnau-le-LezArchitecte : IPC Laurent BesnierPrix du grand public - parrainé par GRDFElection du lauréat en direct lors de l'émission en Web Live TV. Les participants de la cérémonie de remise de prix ont voté, en direct, parmi les 3 programmes suivants, sélectionnés par le jury national des Pyramides d'Or : « Paris Kyoto Babylone » de BOUYGUES IMMOBILIER, à Aix-les-Bains, architecte Chambre et Vibert « Le Bird » de KIC au Touquet, maître d'œuvre Projex Ingénierie « Lucinia », LE CREDIT AGRICOLE IMMOBILIER à Couëron, maître d'œuvre : Huca Architectes.Le lauréat est : « Le Bird » de KIC au Touquet,Maître d'œuvre : Projex IngénieriePrix BIM & Data – parrainé par SOCOTECLe lauréat est : « Les Terrasses de Jade » de LP Promotion à ToulouseArchitecte : Taillandier architectes Associés
Il y a 4 ans et 134 jours

Le bâtiment au défi de réduire ses émissions de CO² plus rapidement tout en préservant ses emplois

"Les émissions de CO² du secteur du bâtiment ont atteint un niveau jamais vu", a prévenu mercredi l'ONU dans un rapport annuel sur le sujet, après un constat semblable un an plus tôt.Cette étude concerne à la fois l'énergie utilisée lors de la construction de bâtiments et celle consommée par ceux qui existent déjà. Au total, les Nations unies estiment que le secteur a émis en 2019 dix milliards de tonnes de CO².Ce dernier est le principal gaz à effet de serre, dont la présence dans l'atmosphère contribue au réchauffement climatique.Plusieurs pays, dont les membres de l'Union européenne, se sont engagés à atteindre d'ici à 2050 la "neutralité carbone", c'est-à-dire ne pas émettre plus de CO² qu'ils n'en consomment, au terme d'un accord international signé voici cinq ans, celui de Paris.Mais, à son rythme actuel de consommation d'énergie, le monde du bâtiment en sera loin. L'ONU estime qu'il devrait bien plus accélérer ses efforts, même si ces derniers sont déjà notables."En 2019, pour la première fois depuis trois ans, les investissements ont augmenté en matière de bâtiments à faible consommation d'énergie", remarque l'ONU, bien qu'ils ne représentent toujours qu'une part marginale.Dans ce contexte, ces derniers mois, plusieurs géants du secteur se sont engagés à moins polluer lors de la décennie qui s'ouvre.En début d'année, c'était Vinci qui promettait de réduire ses émissions de CO² de 40% d'ici à 2030, promettant d'y consacrer plusieurs centaines de millions d'euros d'investissement.Ce mercredi, son grand concurrent, Bouygues, annonçait des objectifs proches. A la même échéance, il promet de réduire de 30% les émissions directes de sa filiale de travaux routiers et ferroviaires, Colas, et de 40% celles de ses autres activités de construction.Vitrine dorée"Les choses ne se mettent pas suffisamment vite en place donc nous considérons qu'il est de la responsabilité des acteurs économiques de proposer un certain nombre de mesures pour restreindre notre empreinte CO²", a expliqué Olivier Roussat, numéro deux du groupe, lors d'une conférence.Les ambitions du groupe passent par exemple par l'utilisation accrue de béton à la fabrication moins polluante. Généralement, il faut utiliser du ciment produit en faisant chauffer des matériaux à des températures extrêmement hautes, donc en recourant à beaucoup de combustible.Mais Bouygues et Vinci ne constituent qu'une vitrine du secteur. Derrière ces deux groupes, qui font partie du CAC 40 et réalisent des dizaines de milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'univers du bâtiment est éclaté en une myriade d'acteurs plus ou moins gros.Ils manifestent souvent moins d'enthousiasme à se fixer des objectifs environnementaux, qui reviennent à s'imposer des contraintes coûteuses dans un univers où les marges sont rarement florissantes.En France, le bâtiment grogne notamment face à l'introduction l'an prochain de nouvelles normes sur les bâtiments neufs.Détaillée fin novembre, cette réglementation, dite RE 2020, vise à faire baisser d'au moins 30% les émissions de CO² de tout le secteur en dix ans."Les objectifs et les délais annoncés (...) semblent irréalistes, tant sur le plan économique que sur la capacité de la filière à s'adapter à ces changements radicaux", a réagi la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur.Le gouvernement lui-même reconnaît que ces nouvelles normes vont rendre plus chère la construction de bâtiments, un choix que le secteur juge particulièrement inadéquat en pleine crise économique née de la pandémie."Ce sont des dizaines de milliers d'emplois mis en danger inutilement, dans l'industrie et le BTP", a estimé Olivier Salleron, président de la FFB, qui estime aussi qu'un ménage pauvre aura de plus en plus de mal à se payer la construction d'un logement.
Il y a 4 ans et 140 jours

Une nouvelle référence de construction bois pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest

La construction bois et biosourcée s’impose désormais pour de nombreux acteurs comme une solution d’avenir contribuant à un cadre de vie plus durable. Bouygues Bâtiment France Europe en a fait une priorité avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition impulsée par son pôle d’excellence bois WeWood est portée au cœur des territoires par ses filiales régionales. C’est le cas de Bouygues Bâtiment Grand Ouest qui vient illustrer et concrétiser cette démarche sur un chantier emblématique en Pays de la Loire : le siège social de Podeliha (Groupe Action Logement) situé dans le nouveau quartier d’affaires Cours Saint-Laud à Angers. Démarré en mai 2019, le projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération totalisant plus de 11 000 m2 de planchers et offrant une mixité d’usages avec logements, commerces et bureaux. La partie tertiaire est destinée à accueillir à l’été 2021 les 250 collaborateurs du siège social régional de Podeliha, bailleur social ligérien de référence et de deux filiales. Conçue par le cabinet Rolland & Associés, cette partie compte 3 bâtiments, un en R+5 et deux en R+3, pour une superficie totale de 6400 m2. L’opération a obtenu le label BBCA Neuf, niveau Excellence, pour la phase conception. Pour satisfaire à ces critères environnementaux très exigeants et offrir une performance énergétique niveau RT 2012 -50%, il propose un mode constructif innovant : une solution mixte bois-béton alliant une superstructure bois constituée de planchers en CLT (bois lamellé-croisé) supportés par des poteaux et poutres bois, autour de noyaux en béton armé (façades, cages d’escalier et gaines d’ascenseurs). La fabrication des panneaux de CLT a été confiée à Piveteau Bois tandis que la pose de ces panneaux, mais aussi la fabrication et la pose de la charpente, des poteaux et poutres bois, la fourniture et la pose de murs à ossatures bois ont été assurées par l’entreprise Caillaud Bois. Maître d’ouvrage : Podeliha (Groupe Action Logement) Architecte : Cabinet Rolland & Associés Constructeur, mandataire du macro-lot clos couvert : Bouygues Bâtiment Grand Ouest Partenaires bois : Piveteau Bois et Caillaud Bois, ASCIA (bureau d’étude bois) 844 m3 de bois (lamellés collés, poteaux et poutres bois) mis en œuvre soit une réduction des émissions de CO2 d’environ 338 tonnes.   Photo : © Willy Berré  
Il y a 4 ans et 158 jours

L'enveloppe des bâtiments : des perspectives concrètes pour une démarche de qualité globale

De nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation.Après avoir pointé du doigt les aspects à considérer et à approfondir concernant la qualité de l’enveloppe, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, dans ce 3ème volet, à proposer des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité et ce, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning », de l’apport du numérique et de l’automatisation des mesures et des vérifications.Le commissioning, un suivi de qualité depuis la programmation jusqu’à l’exploitationLe commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. De plus, il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels.Le GTQE déplore des freins au développement de cette méthodeLe cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitationLe facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultatEnfin, trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualitéPar ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction2), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Rappelons à ce titre qu’une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory3 estime que si les gains en économie d’énergie s’échelonnent de 0,21 à 2,05 $/m², les gains indirects (économies en travaux modificatifs ou curatifs, coûts de maintenance…) peuvent s’élever jusqu’à 74,9 $/m² !« Le commissioning s’impose dans le cadre de la démarche de qualité du PROJET. La démarche représente un investissement en amont pour prévenir des non-qualités en aval et pour assurer une période de garantie fluide ainsi qu’une valeur perçue élevée du PROJET.Le commissioning doit être interprété comme la mise en œuvre d’un outil de management de la qualité totale, reposant sur des processus de validation intégrée durant tout le cycle de vie du bâtiment, et pour le moins, sur toute la durée du PROJET, depuis la programmation initiale jusqu’à sa livraison, avec l’intégration en option de la phase d’exploitation sur les premières années. Par voie de conséquence, les attendus du commissioning et la création de valeur qui en découle sont la délivrance d’une validation d’un bâtiment, basée principalement sur l’évaluation en continu de la performance et de la conformité de son enveloppe et de ses équipements techniques. » Edward WOODS, Directeur du Pôle Technique - Immobilier d’Entreprise au sein de Bouygues Immobilier.Le numérique, l’automatisation de la mesure et de la vérification au service de la qualitéPour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique.« Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. » Et de conclure : « Le numérique représente une formidable opportunité pour analyser et partager les expériences dont les réussites continueront à faire progresser l’ensemble de la filière. » Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-ÉnergivieÀ titre d’exemple, mentionnons que la société CMDL - MANASLU Ing. développe une solution innovante de mesure automatisée qui permettra de réaliser, lors de la réception des bâtiments, une vérification exhaustive des conditions de confort des occupants nécessaires aux opérations préalables de réception, et de mesurer la performance de l’éclairage artificiel, suivant un maillage des zones conforme à la norme EN 12464.Le GTQE milite activement sur 4 fondamentaux à respecter pour une RE2020 garante d’une qualité de l’enveloppeLa RE2020 doit être ambitieuse pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, avec une exigence toute particulière sur l’indicateur Bbio positionnée à RT2012-40%. Le niveau moyen des bâtiments collectifs produits entre 2012 et 2018 présente un Bbio RT2012-20%, une RE2020 avec une exigence de Bbio à RT2012-10% représenterait un recul.La consommation d’énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20%Il est nécessaire de traiter correctement les ponts thermiques. L’aspect doit être non dérogatoire au risque que le recours à la dérogation ne devienne systématique. Les avantages du traitement des ponts thermiques ne se limitent pas seulement à lutter contre le risque de condensation. Ils engendrent diminution des consommations énergétiques, des charges de chauffage, des émissions de GES, tout en améliorant le confort été comme hiver, la qualité de l’air et, enfin, la prévention des sources de désordres structurels.Il devient nécessaire d’actualiser les bibliothèques des outils de calcul réglementaire. En effet, les performances thermiques ayant évolué favorablement avec des résistances thermiques des parois courantes en hausse, l’influence des ponts thermiques devient prédominante.Les membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe : Pôle ALEARISQUE, DRABER-NEFF, courtier en assurances, cabinet d’ingénierie énergétique MANASLU, société MEDIECO, Groupement du MUR MANTEAU, bureau d’études POUGET Consultants, société SCHÖCK France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (SNBVI), Pôle FIBRES-ÉNERGIVIE.
Il y a 4 ans et 160 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 161 jours

Bouygues Travaux Publics : Le futur du béton ?

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et à la direction Innovation et développement durable de Bouygues Construction. [©ACPresse/Arianna Gluzicki] Bouygues et le béton : c’est une longue histoire, marquée de quelques développements majeurs. Une des premières grandes utilisations des bétons à hautes performances s’est faite dans le cadre de la construction du pont de l’Ile-de-Ré (1986 – 1988). Le béton de poudres réactives (BPR) est sorti du laboratoire “béton” de Bouygues, avant de devenir le Ductal, marque de LafargeHolcim aujourd’hui. Plus récemment, le béton isolant structurel (Bis) a été co-développé avec le même groupe cimentier, sous l’appellation Thermédia 0,6B… Entre temps, il y a eu le béton auto-plaçant. Dont l’un des emplois initiaux a été opéré dans le cadre de la rénovation du Louvre des Antiquaires, à Paris, dans les années 1990. « Nous avons la volonté de continuer à être innovants dans le béton », confirme Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et de Bouygues Construction. Et de poursuivre : « Beaucoup de sujets nous intéressent, pour l’ensemble des activités du groupe, bâtiment et travaux publics. Parmi ceux-ci, nous regardons du côté des nouvelles générations de bétons ». La thématique actuelle s’appelle d’ailleurs “bas carbone”.  Il s’agit de l’un des trois grands axes de recherche & développement du groupe de BTP, au sein de son Pôle d’expertise en béton, basé à Magny-les-Hameaux (78). Il y un an, Bouygues Construction a signé un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). Entreprise à la pointe des liants à faibles impacts environnementaux. L’accord porte sur le développement technico-commercial de formulations de béton reposant sur l’H-Eva. Qui est la nouvelle technologie de HGCT de ciment ettringitique par voie alcaline. Ce rapprochement s’est étendu à l’utilisation du H-U-KR, technologie à base de laitier alcali-activé. Mise au point par Bouygues Travaux Publics, le principe des lames orphelines permet de connaître l’état chimique du béton à un instant défini pour pallier la corrosion des armatures [lire Béton[s] n° 90, p. 29]. [©ACPresse] En phase avec la réalité des chantiers « Nous allons réaliser plusieurs expérimentations sur chantier avec des bétons formulés avec HGCT sur la base du ciment H-UKR », indique Christian Cremona. L’objectif est d’en tirer des recommandations pour l’ensemble des chantiers intéressés par l’usage de ciment très bas carbone.  Sur l’H-Eva, Bouygues bénéficie d’une clause d’exclusivité. Ce ciment ne sera testé sur chantier qu’en 2021. Une fois tous les verrous techniques levés. « Nous sommes là dans une technologie de liants tout à fait originale. Nous y croyons beaucoup. » Mais toujours avec un objectif de prolongement de rentabilité économique. Il n’est pas question de pure recherche fondamentale ici ! Les liants géopolymères constituent un pôle d’intérêt croissant. Tout comme les nouvelles additions. « Par exemple, nous avons réalisé une étude poussée sur les métakaolins, à intégrer aux bétons ou en remplacement d’une partie de la farine crue du ciment. Nous regardons aussi d’autres additions moins conventionnelles issues du recyclage ou de déchets. » La “mixité” est le deuxième axe de recherche. « Nous cherchons à optimiser le dimensionnement de sections en béton armé par l’intégration de fibres. En décongestionnant des sections très armés ou en se passant d’armature minimale », dévoile Christian Cremona. Bien entendu, la logique économique n’est pas oubliée. Bouygues doit pouvoir généraliser ce type de technologies, initiées dans le cadre de la conception de voussoirs de tunnel en béton fibré, tout en restant en phase avec la réglementation et la réalité des chantiers.  Echantillons de bétons issus de chantiers du groupe Bouygues, en cours de vieillissement ou en attente d’analyses… [©ACPresse] En partenariat avec d’autres groupes et start-up Le troisième grand axe s’appelle “économie de la ressource”. L’utilisation de granulats issus du recyclage de bétons de démolition constitue aujourd’hui un classique. « Nous estimons avoir atteint une vitesse de croisière dans ce domaine». Avec Suez, Bouygues souhaite travailler à l’intégration de mâchefers dans les bétons neufs. Cette recherche de partenariat est d’ailleurs un fil conducteur. Avec BASF, l’utilisation de marinages d’excavation dans le béton constitue un axe de réemploi de ressources. De manière générale, le travail en partenariat est aujourd’hui un gage indispensable de réussite, d’économie d’échelle et de capacité de diffusion accélérée.  D’autres “petites” choses sont aussi d’actualité comme des collaborations avec des start-up, pour l’utilisation de nano-technologies ou l’impression 3D. « Ces sujets nous intéressent et devraient monter en puissance », confirme Christian Cremona. Au-delà de son rôle de développement de solutions constructives, le Pôle Ingénierie des Matériaux, service à disposition de l’ensemble du Bouygues Construction, constitue un organe de veille. « En tant que groupe œuvrant dans le monde entier, il est de notre mission de savoir vers quoi se dirige le monde de la recherche dans le domaine des bétons. Et ce, à un niveau qui ne soit pas seulement franco-français. En tant que laboratoire d’entreprise et pôle d’expertise, nous devons être pro-actifs et offrir des solutions géographiques adaptées». Savoir proposer des solutions nouvelles pertinentes d’un point de vue technique, environnemental et économique, à toutes les entités du groupe, fait donc partie des missions de base. Tout comme répondre aux sollicitations quotidiennes des chantiers.  Salle d’essai à la résistance des bétons. [©ACPresse] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 162 jours

SPHÈRE : un bâtiment imprimé en 3D à Harfleur (76)

Fruit de la collaboration entre le bailleur social Immobilière Basse Seine (société de 3F/ groupe Action Logement), Bouygues Bâtiment Grand Ouest et Archétude, Sphère résulte d'une nouvelle expérimentation d'impression 3D menée selon le procédé innovant développé par la startup hollandaise CyBe, qui propose une solution complète de construction en béton automatisée sur site. Il s'agit du troisième bâtiment imprimé en 3D en France et du premier en région Normandie.Un lieu d'accueil imprimé en 10 jours au cœur d'une résidence portée au niveau bâtiment basse consommation (BBC)« Sphère » est en train de sortir de terre au cœur de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » d'Immobilière Basse Seine, une résidence de 180 logements sociaux située à Harfleur (76). Ce projet s'inscrit dans la continuité du vaste programme de réhabilitation de la résidence bâtie dans les années 70 engagé par Immobilière Basse Seine avec le soutien du Havre Seine Métropole. Cette réhabilitation réalisée dans le cadre d'un marché global de performance vise à renforcer la qualité architecturale des bâtiments, à améliorer le confort des habitants et à garantir pendant 15 ans une baisse de 40% des consommations d'énergie de la résidence. Ce programme de travaux est en cela à la fois garante du pouvoir d'achat des 180 ménages et protecteur de la planète. S'ajoute aujourd'hui la construction sur site, en 10 jours seulement, d'un espace d'accueil innovant préfigurant l'avenir de la construction à la fois par sa forme et par son procédé constructif.Toujours à la pointe de la technologie et impliqué sur les thématiques émergentes du BTP, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre cette nouvelle expérimentation d'impression 3D d'un bâtiment, la seconde après YhnovaTM, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat.Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l'angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l'accueil des locataires de 300 logements d'Immobilière Basse Seine : ceux de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » et de 3 autres situées à proximité.Une technologie de construction additive développée par cybeLes murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu'à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l'isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l'appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d'impression en 3D au moyen d'un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d'imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l'impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3DTM, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 171 jours

Bâtiment collectif autonome : premier démonstrateur à Grenoble

Valode & Pistre, Bouygues Construction, linkcity, Suez et Grenoble Habitat ont livré à Grenoble le premier bâtiment qui vise l’autonomie énergétique
Il y a 4 ans et 185 jours

Wizzcad orchestre la rénovation de plus de 20.000 logements occupés

Alors que le nouveau plan de relance prévoit de consacrer 7 milliards d'euros à la rénovation des bâtiments en France, WIZZCAD s'impose en tant qu'acteur incontournable du secteur. Sa solution permet aux bailleurs de réduire le temps de vacance par deux lors de la rénovation des logements diffus, d'accélérer les travaux et d'améliorer le confort des locataires lors de la rénovation de logements occupés.Prises de rendez-vous avec les occupants, gestion des états des lieux, des réclamations et interventions de multiples corps de métier... les chantiers de réhabilitation de logements en milieu occupé sont particulièrement délicats à gérer, génèrent d'importants surcoûts pour les bailleurs et sont souvent source d'insatisfaction pour les locataires.Pour faire face à ces défis économiques, sociaux et logistiques, WIZZCAD a conçu un module spécifique de réhabilitation en milieu occupé permettant de maximiser la productivité des chantiers de rénovation tout en améliorant la relation locataire. Diviser par deux la durée des chantiersEn digitalisant les processus métier tout au long du cycle de vie des bâtiments, WIZZCAD améliore considérablement les performances de chantiers de rénovation. Sa plateforme collaborative permet de gérer en temps réel et à distance les approvisionnements de matériaux, les plannings d'interventions ainsi que le management des équipes sur le terrain.Outre ce pilotage de chantier, WIZZCAD permet également aux bailleurs d'informer en temps réel leurs locataires de l'avancée des travaux via une application dédiée. Les intervenants du chantier peuvent également interagir directement avec les locataires via cette application pour les prises de rendez-vous, les états de lieux ou la gestion de réclamation.En fluidifiant et simplifiant l'ensemble des collaborations bailleurs - locataires - entreprises sur les chantiers de rénovation, WIZZCAD divise par deux la durée des chantiers et donc le temps de vacances des logements rénovés.Plus de 20.000 logements occupés réhabilitésWIZZCAD est aujourd'hui reconnue par les grandes majors du secteur du BTP. Vinci Construction, Bouygues Construction, Cegelec, Colas, GTM Bâtiment, Eiffage, Engie Axima et Gecina ont ainsi adopté la technologie Wizzcad sur plus de 14.000 projets parmi lesquels de nombreux projets de réhabilitation en milieu occupé et en diffus.Au-delà des acteurs de la construction, de plus en plus de bailleurs sont séduits par les gains de temps et l'amélioration de la satisfaction des locataires qu'apporte la technologie WIZZCAD. C'est par exemple le cas de Valophis, Seine Saint Denis Habitat ou Opaly qui s'appuient depuis cette année sur WIZZCAD pour piloter la réhabilitation de leur parc locatif, portant le total des réhabilitations de logements gérés au sein de la solution à plus de 20.000 aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 190 jours

Sphère : un nouveau bâtiment imprimé en 3D

Après Yhnova, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre une nouvelle expérimentation d’impression 3D d’une construction. Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l’angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l’accueil des locataires de 300 logements d’Immobilière Basse Seine. Les murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu’à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l’isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l’appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d’impression en 3D au moyen d’un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d’imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l’impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3D, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 197 jours

Rupteurs thermiques Schöck pour la construction de « Biotope » à Lille

Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s’est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d’affaires de France (après Paris et Lyon). Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d’ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est, le Biotope s’avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s’appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l’usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre. Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l’accueil de l’Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s’est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l’homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier. Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d’importance 3, est construit en zone 2. C’est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH. 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l’homogénéité de l’enveloppe du bâtiment.
Il y a 4 ans et 199 jours

Schöck confirme son expertise en ITE et ITI avec plusieurs réalisations dans les Hauts-de-France

Toujours à Lille, dans la ZAC Arras, c'est une résidence étudiante de 130 appartements doublée de 43 logements collectifs qui accueillent les solutions Schöck. Deux autres bâtiments résidentiels ont également été équipés de rupteurs de ponts thermiques, l'un à Roubaix, dans le cadre de la reconversion d'un ancien site des 3 Suisses, l'autre à Armentières.Un florilège de réalisations qui montre l'étendue du savoir-faire de ce fervent défenseur de l'homogénéité de l'enveloppe des bâtiments sachant répondre à toutes les configurations de chantiers possibles : qu'il s'agisse de façades en briques, en béton peint et matricé, ou encore de mur rideau, à l'instar de la richesse des systèmes constructifs particulièrement variés des façades dans le Nord.Biotope de Lille, mode constructif en ITE et façade rideau74 balcons en porte-à-faux traités thermiquement et structurellement grâce aux 450 unités de rupteurs Schöck Rutherma® type K, K-BH et ESi ; 470 m2 de prémurs isolés avec environ 2 000 connecteurs thermiques Schöck Isolink®.Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s'est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d'affaires de France (après Paris et Lyon).Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d'ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est1, le Biotope s'avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s'appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l'usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre.Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l'accueil de l'Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s'est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l'homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier.Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d'importance 3, est construit en zone 2.C'est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH.Notons également que 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l'homogénéité de l'enveloppe du bâtiment.En droite ligne de sa politique d'accompagnement client et la traçabilité de ses produits, Schöck a assuré un suivi complet des différentes phases d'intégration des rupteurs dans les balcons chez le préfabricant et sur le chantier auprès de Bouygues Construction afin de s'assurer que les rupteurs suivent la ligne courbe des balcons.Schöck Rutherma® type KLe rupteur Schöck Rutherma® type K, affichant un corps isolant de 80 mm d'épaisseur, est un élément structurel et thermique pour les balcons en porte-à-faux. Améliorant les performances acoustiques en termes de bruits d'impacts selon le référentiel QUALITEL H&E, les rupteurs Schöck présentent donc une valeur ajoutée thermique ET acoustique.Schöck Rutherma® type K-BHCette variante du type K s'applique dans des configurations où le nu supérieur de la dalle du balcon est décalé par rapport au nu supérieur de la dalle intérieure.Schöck Isolink®Ces connecteurs en fibres de verre représentent une alternative aux armatures en acier inoxydable pour le raccord des parois en béton des panneaux sandwich ou mur à coffrage et isolation intégrée. Avec des avantages exceptionnels : résistants au milieu alcalin et à la corrosion, ces connecteurs se révèlent faciles à découper et bénéficient d'une très faible conductivité thermique.Schöck Rutherma® module ESiPour répondre à des exigences parasismiques, des modules type ES ou ESi (Eléments Sismiques) existent en ITE et peuvent être mis en place afin d'être conforme à la réglementation en vigueur.Lille, Zac ArrasSchock participe à la construction d'une résidence étudiante de 130 appartements en ITI et d'un collectif de 43 logements, via ses rupteurs Schöck Rutherma® DF.Au sein de la dynamique Zac Arras Europe, où vient de s'implanter la nouvelle chambre des métiers ainsi que de nombreux sièges sociaux (dont le groupe Décathlon), bénéficiant également de nouveaux équipements sportifs et culturels, Schöck est intervenu, en 2019, à la fois sur une résidence étudiante de 130 appartements et un immeuble de 43 logements (NF Habitat et RT 2012) pour Bouygues Immobilier.La singularité de la résidence étudiante, à l'accès sécurisé avec un bel espace paysager central, se situe dans ses façades matricées signées par l'Agence Zig Zag Architecture. En effet, on associe souvent un mur matricé à l'impossibilité d'y poser des rupteurs. Or, Schöck maîtrise parfaitement l'exercice. Dans le cadre d'un rendu matricé, un seul arrêt de bétonnage s'avère nécessaire au lieu des deux habituels : c'est cette solution clé en main que propose Schöck.La pose de rupteurs Schöck Rutherma® type DF a été réalisée intégralement sur chantier et là-encore l'entreprise de maçonnerie a pu apprécier l'accompagnement et le suivi dispensés par les intervenants Schöck. L'interaction et les échanges réguliers avec l'entreprise de construction Holbat, le BE Thermique et le BE Structure, afin d'atteindre la conformité RT 2012 de l'immeuble collectif, ont véritablement contribués au succès du projet.Les rupteurs dalle-façade ont été mis en place sur les planchers intermédiaires (situés entre 2 logements) et les planchers hauts (toiture terrasse).Concernant les 43 logements collectifs, 30 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type Ki ont également été mis en œuvre sur les coursives.Schöck Rutherma® type DF, DF-VMEléments de jonction entre la dalle intérieure et la façade, les rupteurs type DF comportent, en partie inférieure, 4 pattes de fixation par mètre qui peuvent être agrafées au coffrage pour assurer un maintien optimal lors du coulage béton de la dalle : une sécurité garantissant une stabilité renforcée du rupteur sur le plancher.Schöck Rutherma DF vient de célébrer ses 20 ans d'ATec et se révèle le seul rupteur du marché à bénéficier d'une FDES, affichant un impact carbone de 14.4 kgCO2/ml contre une valeur INIES de 120 kgCO2/ml calculée par le CSTB. Un véritable atout pour les architectes et les bureaux d'études thermiques quant à leurs choix de solutions techniques pour atteindre les labels du E+ C- !Roubaix et ArmentièresRespectivement 44 et 33 appartements collectifs, ayant bénéficié d'un traitement des ponts thermiques en ITIA Roubaix, porté par le promoteur BC Neoximo et signé par l'agence Maes Architectes et Urbanistes, le projet a consisté à convertir un ancien entrepôt des 3 Suisses et à construire une résidence neuve de 44 logements. Au-delà du traitement classique des liaisons dalles-façades avec des rupteurs, Schöck Rutherma® type DF (251 ml au total), l'intérêt de cette réalisation portait sur une solution globale de fourniture de rupteurs associée à la celle des coffrages de rives de dalles Schöck ASE. Dans le cas de la résidence de Roubaix, 216 unités d'une longueur de 1,25 ml (longueur spécifique pour un usage chantier) ont été nécessaires pour coffrer les rives de dalles.Concernant la résidence de 33 logements d'Armentières conçue par l'agence Delassus Dumoulin Prévost Architectes et réalisée pour Pierres & Territoires de France Nord (du T2 au T4), des rupteurs Schöck Rutherma® type Ki30 ont été retenus afin de traiter les ponts thermiques des balcons en ITI (80 ml) et assurer l'homogénéité de la façade. Soulignons que pour ce chantier, un intervenant Schöck est passé à chaque niveau de plancher (PH RDC, PH R+1 et PH R+2), s'assurant que les équipes de construction étaient correctement formées à la pose des rupteurs.Schöck ASERappelons que Schöck ASE répond à la réalisation d'éléments de construction en béton apparent - rives de prédalle, balcon, mur, coffrages de poutre, ou encore coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs - dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, représente un véritable atout esthétique.Livrés prêts au montage, dans une longueur maximale de 2.70 ml, il suffit simplement de couper ces ASE pour obtenir la dimension et l'angle souhaités. Leur assemblage est également facilité grâce aux clips de jonction droits et d'angles qui assurent un alignement parfait, les queues d'arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais.
Il y a 4 ans et 201 jours

Ker Uhel, à Lannion, une réhabilitation d’envergure menée par Anthracite

L’agence rennaise Anthracite (Marie-Caroline et Nicolas Thébault) a entrepris la réhabilitation des 389 logements sociaux – répartis en 13 bâtiments de R+3 à R+4 – de la Cité Ker Uhel à Lannion (Côtes d’Armor). Maître d’ouvrage : Côtes d’Armor Habitat. Budget : 10,6 M€. Livraison prévue : mai 2021. Communiqué de Bouygues Bâtiment Grand Ouest, […] L’article Ker Uhel, à Lannion, une réhabilitation d’envergure menée par Anthracite est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 206 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 242 jours

Bas-Rhin : un nouveau cachet pour l'Hôtel des Postes de Strasbourg

RECONVERSION. L'Hôtel des Postes de la "neustadt" de Strasbourg a été intégralement rénové et repensé sous l'impulsion de La Poste Immo et de Bouygues Immobilier. Les 20.000 m² du bâtiment au style néo-gothique proposeront désormais commerces, services et logements. Diaporama.
Il y a 4 ans et 242 jours

Bouygues Bâtiment Grand Ouest réalise une réhabilitation exemplaire zéro déchet à Angers

De la prévention au recyclage, la gestion des déchets, l'un des piliers de l'économie circulaire, est un levier important pour réduire l'impact environnemental de la filière tout en créant de la valeur sur les plans économique, social et environnemental.Bouygues Bâtiment France Europe a initié en ce sens, dès 2019, l'expérimentation “Zéro Déchet Ultime”, faisant écho à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui fixe un objectif de 70% de valorisation matière pour le secteur à l'horizon 2020. Bouygues Bâtiment Grand Ouest vient illustrer concrètement cette démarche à travers un chantier exemplaire à Angers, dans le quartier de la Roseraie : la réhabilitation de la résidence HLM Dumont d'Urville, un chantier réalisé en site occupé pour Angers Loire habitat.Un chantier de réhabilitation en site occupéDémarré en septembre 2019, le chantier Dumont d'Urville consiste en la réhabilitation de 320 logements sociaux répartis en 5 tours, dans le quartier de la Roseraie à Angers (49). Ce chantier réalisé en site occupé sera livré à l'automne 2021. Initié par Angers Loire habitat, le programme de réhabilitation mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest porte sur l'enveloppe du bâtiment, les parties communes et les logements : travaux d'isolation extérieure, pose de 15 000 m2 de bardage, extension des balcons, remplacement des cuisines et des salles de bain, réfection des sols et des murs et création d'un jardin d'hiver. Bouygues Bâtiment Grand Ouest mène également sur le site une mission de conseil et d'accompagnement des locataires. Les enjeux sont multiples : accroître le confort des habitants, maîtriser la facture énergétique, réduire les émissions carbone, œuvrer à l'attractivité du quartier… Pour Bouygues Bâtiment Grand Ouest, ce chantier est également l'expérimentation grandeur nature d'une initiative “Zéro Déchet Ultime”, démarche destinée à être répliquée sur l'ensemble du territoire. Un déchet ultime est un déchet qui ne peut être valorisé dans des conditions techniques ou économiques viables et qui sera donc enfoui.La démarche “zéro déchet ultime” en actionÀ l'heure du changement climatique, l'économie circulaire est un levier essentiel pour accélérer la transition vers une construction plus durable, plus sobre et plus efficiente dans l'utilisation des ressources. Au même titre que la performance des matériaux et les modes constructifs innovants, la gestion des déchets est au cœur de cette démarche. L'équipe travaux de Bouygues Bâtiment Grand Ouest a mis en place une démarche globale de tri sélectif et de valorisation des déchets simple et efficace sur le chantier Dumont d'Urville.Cette initiative repose sur 4 temps forts :Recenser les déchets de dépose (baignoire, évier, portes et fenêtres) et de pose (sol, bardage, laine de verre) en détaillant le poids correspondant à chaque matériauIdentifier le meilleur circuit de valorisation à l'échelle locale : pour cela, une cartographie des filières de revalorisation des départements 49 et 44 a été réalisée. Celle-ci constitue un précieux outil d'aide au choix en fonction des multiples critères à évaluer : type de déchets, coût de la démarche, cahier des charges spécifique…Contractualiser : en définissant les modalités pratiques de la revalorisation des déchetsFormer les parties prenantes : prévenir à travers des actions de sensibilisation à la réduction des déchets sur le chantier, et informer à l'aide d'une signalétique claire et précise pour identifier les zones de triCette démarche globale a aussi permis de mettre en place une basevie zéro déchet, impliquant l'ensemble de l'équipe travaux au quotidien à travers des règles simples et efficaces : organisation du tri sélectif, exclusion du plastique et plus globalement du matériel à usage unique, utilisation d'éponges et de torchons lavables, de produits biologiques, affichage dédié...La démarche de tri des déchets sur Dumont d'Urville témoigne de notre engagement collectif, pour réduire l'empreinte carbone de nos chantiers, à la fois pour les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest mais également pour les équipes de nos parties prenantes. Ces dernières se sont-elles aussi appropriées la démarche en triant les déchets dans chaque logement.- Anne Bouyé, Chargée de relations résidents qui a coréalisé la cartographie.
Il y a 4 ans et 245 jours

Bouygues accuse des pertes au premier semestre face au virus, malgré des télécoms solides

"Comme attendu, les résultats du groupe au premier semestre 2020 sont fortement impactés par les conséquences de la crise sanitaire", a résumé jeudi Bouygues dans un communiqué, à l'occasion de ses chiffres semestriels.Lors de la première moitié de l'année, une période marquée par le plus fort de la crise du virus et par de multiples mesures de confinement à travers le monde, la société a subi une perte nette de 244 millions d'euros, contre un bénéfice de 225 millions un an plus tôt.Son chiffre d'affaires a reculé de 15% à 14,8 milliards d'euros, un déclin de presque trois milliards qui correspond en gros au coût de la crise sanitaire pour Bouygues lors de la première moitié de l'année.Mais sa perte serait bien pire sans sa présence dans les télécoms car le secteur est l'un des rares à n'avoir guère pâti de la crise. Enfermés des semaines chez eux, les Français ont bien dû continuer à communiquer et, souvent, travailler à distance.Bouygues Telecom est donc largement resté dans le vert, malgré une petite baisse (-5,3% à 142 millions d'euros) de son bénéfice semestriel. La filiale, qui a causé bien des difficultés au groupe dans les années 2010, confirme à quel point elle est redevenue son joyau, avec une nouvelle progression générale des abonnements dans le fixe comme le mobile.Certes, la crise n'y a pas été indolore. Les performances de l'opérateur ont été freinées par la fermeture de ses boutiques pendant des semaines, et il n'a guère pu profiter des frais d'itinérance face à la restriction drastique des déplacements internationaux.Plans de relanceReste que les conséquences sont sans commune mesure avec l'autre grande activité de Bouygues, ses chantiers. Dans cette branche, le groupe essuie une perte de presque 400 millions d'euros.Les deux grands concurrents de Bouygues, Vinci et Eiffage, sont d'ailleurs aussi tombés dans le rouge au premier semestre, même si le second a largement limité les dégâts avec une perte de seulement quelques millions d'euros.Le secteur a fortement souffert des mesures de confinement mises en place pendant des semaines au printemps dans de multiples pays. Elles ont contraint Bouygues, à l'instar de tout le BTP, à interrompre de nombreux chantiers, le temps d'établir les mesures sanitaires adéquates.Le groupe promet toutefois un avenir meilleur, d'abord parce que ses chantiers ont largement repris en France comme à l'international."A mi-juillet 2020, la quasi-totalité des sites étaient rouverts en France, avec un rythme d'avancement de l'activité proche de celui d'avant crise", détaille le groupe, évoquant aussi un niveau "proche de la normale dans de nombreux autres pays".Surtout, le carnet de commandes de Bouygues, gage de revenus à venir, a encore gonflé au premier semestre pour atteindre un niveau sans précédent, à l'aide notable de très gros marchés comme un contrat ferroviaire à plus d'un milliard d'euros au Royaume-Uni.Pour autant, le groupe se montre prudent pour la suite. Il ne se fixe pas de nouvelle prévision chiffrée de résultat pour 2020, jugeant le contexte sanitaire trop incertain.Il promet certes de redevenir nettement rentable au second semestre, mais sans retrouver ses résultats d'un an plus tôt. A plus long terme, il ne fixe pas d'échéance sur un retour à leur niveau habituel.Au-delà, "le groupe est bien positionné pour répondre aux enjeux des plans de relance annoncés dans les grands pays où il est implanté - Union européenne, France, Royaume-Uni, Canada, USA, etc.,", assure Bouygues, évoquant "les infrastructures durables, la transition énergétique ou la rénovation des bâtiments".
Il y a 4 ans et 254 jours

L'Hôtel des Postes à Strasbourg, édifice néogothique, entreprend sa mue

En collaboration avec l'entreprise générale Bouygues Bâtiment Nord-Est, le promoteur immobilier y développe près de 20.000 m2. Dès cet été, près d'une cinquantaine d'entreprises du territoire et plus de 200 compagnons se succèderont jusqu'en 2023, pour faire renaître cette bâtisse de la fin du XIXe siècle.Le tout dans une dynamique noble et responsable : l'opération favorise la déconstruction sélective et le réemploi de matériaux, matériels et mobiliers. Dès le démarrage des travaux, l'Hôtel des Postes s'inscrit parmi les chantiers de Strasbourg les plus avancés en matière de réduction des déchets issus du BTP.Un chantier conduit au pied de la lettre !Le projet de réhabilitation se veut respectueux et en parfaite adéquation avec son environnement. De part son envergure et son exemplarité, le chantier est orchestré en étroite collaboration, avec la police municipale, les autorités locales, la Ville et l'Eurométropole de Strasbourg.Réalisé en hyper-centre de Strasbourg, cette opération hors norme réunira en pleine activité près de 50 entreprises locales et plus de 200 compagnons qualifiés, qui y oeuvrent pour redonner vie à ce lieu historique.Les principaux échelons prévisionnels du programme sont :Curage et déconstruction sélective : Jusqu'à décembre 2020Gros œuvre : De l'automne 2020 à l'été 2021Aménagement du parking souterrain : Novembre 2020 à juin 20211ères Livraisons : Second semestre 2022Fin de travaux de l'ensemble Immobilier : Premier semestre 2023Une réalisation engagée et responsableIl est à présent avéré que le secteur de la construction compte parmi les gisements les plus générateurs de déchets et d'impacts environnementaux. De part sa nature atypique, cette réhabilitation, initiée par Bouygues Immobilier, vise à faire renaître ce lieu unique, siégeant depuis plus de 120 ans au coeur de la Neustadt, à Strasbourg. Le tout en optant pour un modèle circulaire, bien moins énergivore et plus respectueux de l'environnement. Par cette approche émergente, ce bâtiment de près de 20 000 m2 tourne une page de son histoire et s'engage vers un avenir tout aussi émérite.Avec l'expertise d'ELAN, AMO - Assistant de Maîtrise d'Ouvrage de référence en matière d'économie circulaire dans l'immobilier, la revalorisation de l'Hôtel des Postes s'engage ainsi dans une approche de ressources qui vise à la réduction des déchets. Il s'agit d'opter pour la déconstruction sélective en favorisant le réemploi de matériaux, de matériels et de mobiliers. ELAN permettra à Bouygues Immobilier d'identifier les gisements et les filières (In situ et ex situ) à fort potentiel, permettant la réutilisation de certains éléments déposés.Le chantier de l'Hôtel des Postes devrait ainsi limiter significativement la production de déchets, notamment lors de la déconstruction et le curage. Bon nombre de matériaux, matériels et mobiliers vont ainsi être valorisés et recyclés. Il s'agit à titre d'exemple de dalles de faux-plancher, de radiateurs en fonte, de menuiseries intérieures (avec le réemploi de certaines portes historiques)...La démarche initiée permet de prendre part à l'économie locale et de participer au développement de nouvelles filières, le tout en préservant les ressources. L'accompagnement de l'AMO ELAN garantit l'amélioration du bilan environnemental de l'Hôtel des Postes, projet étendard de Strasbourg.En outre, pour la construction du bâtiment neuf, au centre de la cour intérieure, près de 3.000 m3 de béton bas carbone seront employés. Enfin, une collaboration avec VNF - Voies Navigables de France est à l'étude pour favoriser le transport fluvial de certains équipements du second oeuvre.Un programme immobilier historique !Autrefois haut lieu de télécommunication et de correspondances, l'Hôtel des Postes incarne de tout temps la modernité et le caractère cosmopolite de la ville qui l'héberge, Strasbourg. Début 2023, l'Hôtel des Postes de Strasbourg accueillera donc des logements résidentiels, des bureaux neufs et réhabilités, une résidence services pour seniors, une brasserie-restaurant ainsi qu'un bureau de poste. Incontestablement, cette reconversion immobilière s'engage dans une démarche de valorisation patrimoniale inédite et exemplaire.Sous les préconisations et les orientations de l'Architecte des Bâtiments de France, les principales interventions sur le bâti existant seront mineures et limitées. Le projet prévoit notamment la restauration et le nettoyage des façades extérieures dans le respect total des façades et toitures d'origine (1896). La cour intérieure sera particulièrement mise en valeur.Localisés le long de l'Avenue de la Liberté, les logements en accession seront desservis soit par la cage d'escalier monumentale, datant du XIXe siècle, soit par les deux cages d'escaliers angulaires, tout aussi remarquables.À chaque étage, les distributions, aux voûtes et hauteurs exceptionnelles, sont maintenues et sublimées. En outre, les combles sont rehaussés et exploités par l'intégration de nouvelles lucarnes donnant sur la cour intérieure. Des mezzanines sont prévues pour certains logements du rez-de-chaussée, du 2ème ou 3ème étage…Nul doute que l'opération se veut historique, au coeur de Strasbourg !Principaux intervenantsMaître d'ouvrage : Bouygues ImmobilierArchitecte : WEBER & KEILING ArchitectesEntreprise générale : Bouygues Bâtiment Nord-Est
Il y a 4 ans et 256 jours

Bouygues Bâtiment teste sa démarche "zéro déchet" à Angers

ÉCONOMIE CIRCULAIRE. Dans le quartier en renouvellement urbain de la Roseraie, à Angers, Bouygues Bâtiment Grand Ouest teste la démarche adoptée par l'entreprise au niveau national de réduction des déchets de chantiers. Avec l'aide de l'Economie sociale et solidaire.
Il y a 4 ans et 270 jours

Bouygues Construction et Dassault Systèmes renforcent leurs liens

La plate-forme 3DExperience permet à Bouygues Construction de s’ancrer dans la conception de demain. [©Bouygues Construction] Bouygues Construction et Dassault Systèmes poursuivent leur collaboration. Après avoir entamé un processus de numérisation et d’automatisation de ses processus, l’entreprise de construction a choisi d’utiliser la plate-forme 3DExperience sur le cloud de Dassault. « Bouygues Construction utilise les technologies digitales depuis des années et constate que les cas d’usage pourraient être plus nombreux et apporter plus de valeur, déclare Philippe Bonnave, Pdg de Bouygues Construction. Nous sommes donc à la recherche d’une transformation plus forte, qui impacte les process de nos opérations et qui prépare le futur de l’entreprise. Une transformation amenant plus de transversalité en interne et avec nos parties prenantes pour apporter toujours plus de valeur à nos clients. » Avec sa plate-forme 3DExperience sur cloud, l’entreprise de BTP peut adopter une approche systémique de la gestion des projets. Qui intègre des expériences de jumelage numérique d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur. Cette approche permet de passer à une méthode basée sur des modèles intégrés et collaboratifs. Ainsi, cet outil servira à optimiser le processus décisionnel entre les différents intervenants. Mais aussi, cela permettra au groupe de réduire son volume de déchets et d’améliorer la qualité produit de la conception à la construction. Rationnaliser le processus décisionnel « L’utilisation du jumeau virtuel dans la construction est un processus inclusif et – grâce au cloud et à la mobilité – abordable, explique Bernard Charlès, vice-président du conseil d’administration et Dg de Dassault Systèmes. Contrairement aux méthodes traditionnelles existantes, elle permet à toutes les personnes impliquées de comprendre et de contribuer au processus. Tous les acteurs du secteur aspirent à des modes transformationnels de collaboration et d’innovation. Avez-vous déjà pensé que ce rêve pourrait se réaliser ? Cette approche révolutionnaire, basée sur la plate-forme 3DExperience, constitue la base de notre partenariat de long terme avec Bouygues Construction. Il représente une formidable opportunité d’allier nos leaderships et nos expertises respectifs. Ainsi que d’amorcer une nouvelle dynamique dans l’éco-système du bâtiment et des travaux publics pour tendre vers une durabilité accrue. »
Il y a 4 ans et 275 jours

Bas-Rhin : Les collaborateurs de Bouygues participent à des chantiers solidaires

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les collaborateurs de Bouygues Bâtiment Nord-Est ont participé à la rénovation des locaux du Secours populaire de Nancy. [©Bouygues Bâtiment Nord-Est] Bouygues Bâtiment Nord-Est collabore avec la start-up “L’engagement Simone” pour proposer à ses employés de mettre leurs compétences au service d’associations locales. A Nancy, Strasbourg et Roubaix, ceux-ci participent à des chantiers solidaires, visant à la rénovation et à l’amélioration de l’habitat. Les interventions sont réalisées sur le temps personnel et professionnel, sur une durée d’un à deux mois. Pour exemple, Bouygues Bâtiment Nord-Est s’est engagé auprès du foyer Notre-Dame-de-Strasbourg, qui accompagne les jeunes demandeurs d’asile et les réfugiés. Ceci, dans le cadre de la réhabilitation des pôles “jeunesse” et “asile réfugiés” de l’une de ses résidences strasbourgeoises. Plus qu’un chantier, l’objectif est aussi de montrer des techniques de rénovation aux jeunes résidents. « Cette action de mécénat de compétence répond à un besoin d’engagement largement exprimé par nos collaborateurs. Une part importante du métier de Bouygues Bâtiment Nord-Est porte sur la réhabilitation de logements. Il était naturel de mobiliser ce savoir-faire au service d’associations locales, qui accueillent et hébergent des populations en difficultés. Les résidents sont invités à participer aux travaux de rénovation aux cotés de nos collaborateurs. Cette implication collective crée de véritables moments de rencontres, de convivialité, voire de complicité, résume Thibault Gandon, directeur des ressources humaines chez Bouygues Bâtiment Nord-Est.
Il y a 4 ans et 295 jours

Le plus grand bureau de poste de France prépare sa mue

Fermé depuis 2015, l'ancien hôtel des postes, comprenant 32.000 m2 de surface de plancher et le plus grand centre de distribution du courrier en France, était connu des Parisiens pour être ouvert 7 jours sur 7, de nuit, ce qui a longtemps permis aux étourdis et retardataires d'envoyer du courrier avec "le cachet de la poste faisant foi".Ce bâtiment de pierre et de fer, reconnaissable par son péristyle donnant sur rue, a été construit en 1886 par l'architecte Julien Guadet.Il comporte des nefs métalliques qui en font un des chefs d'œuvre de l'architecture industrielle de la IIIe République.A partir de 2021, il deviendra "un concentré de ville mixte", affirme l'architecte Dominique Perrault, en charge de ce chantier gigantesque présenté mardi à des journalistes, après avoir été choisi au terme d'un concours d'architecture européen en 2012.Halte-garderie, hôtel 5 étoiles doté de 82 chambres ou suites, commerces encore à définir, commissariat de police, espaces de coworking, brasserie, bar panoramique avec un toit-terrasse à 360° ainsi qu'un bureau de poste... feront partie de ce vaste ensemble, situé près d'un autre bâtiment en pleine transformation: l'ancienne Bourse de Commerce. Rénovée, elle abritera à partir du printemps 2021 une partie de la collection d'art contemporain du milliardaire français François Pinault.Le groupe La Poste et sa filiale Poste Immo sont les maitres d'ouvrage du chantier de modernisation de l'immeuble, piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 308 jours

Le chantier du Centre aquatique olympique est lancé à Saint-Denis

EQUIPEMENT. Trois semaines seulement après que la Métropole du grand Paris ait désigné Bouygues bâtiment Île-de-France concessionnaire du Centre aquatique olympique, au sein de la Zac Plaine Saulnier, à Saint-Denis (93), le chantier a été lancé, début juin.