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Résultats de recherche pour bouygues construction

(1621 résultats)
Il y a 2 ans et 231 jours

Retour sur le succès du SIBCA 2022

Le SIBCA a été le lieu de rencontres d’affaires, de démonstrations de savoir-faire pour concevoir, construire et rénover bas carbone les bâtiments, les quartiers, les villes et les grands projets urbains de demain. C’est au Grand Palais Éphémère – Paris, sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron, Président de la République, que la toute première édition du SIBCA, 1er salon de l’Immobilier bas carbone a eu lieu. Co-organisée par l’association BBCA et France Conventions, le salon s’est déroulé du jeudi 22 au samedi 24 septembre 2022.                 SIBCA 2022 EN QUELQUES CHIFFRES: 6575 participants au lieu de 3500 participants attendus 120 exposants 112 speakers 60 grands débats et conférences 108 journalistes présents 600 étudiants présents pour la journée dédiée au recrutement 20 partenaires écoles et associations Férielle Deriche, Directrice du Sibca à déclaré « Nous sommes très fiers du succès de cette première édition qui a pleinement répondu aux attentes des professionnels de l’Immobilier. Sélectionnées sur dossier, les meilleures solutions en matière de bas carbone étaient au rendez-vous. Les visiteurs et exposants ont ainsi pu échanger autour de réalisations exemplaires et ont participé activement aux nombreuses annonces et appels à projets »   Les thématiques engagées durant cette éditions 2022 sont « Concevoir, construire, rénover bas carbone » Le défi de la nouvelle réglementation RE2020 et la neutralité carbone 2050, la maîtrise du bilan carbone devient la priorité et l’affaire de tous les intervenants du secteur immobilier urbanisme, aménagement des territoires, énergie Bas Carbone, stockage carbone… sont les nouvelles thématiques qui révolutionnent la ville et les bâtiments. DES ENGAGEMENTS POUR L’AVENIR – GA Smart Building a dévoilé en avant-première sa nouvelle marque de logements bas carbone construits hors-site : Rooj by GA. – La Métropole Aix-Marseille-Provence et l’EPA Euro méditerranée se sont engagés, avec la Caisse des Dépôts et Consignations, à bâtir une ville méditerranéenne durable via la signature de la Convention « France 2030 ».   – La signature du partenariat entre Bouygues Bâtiment France x Linkcity x l’Institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois Ameublement), acteur incontournable de la filière forêt-bois pour accélérer le développement de la construction bois en France en s’appuyant sur un partage de connaissances techniques et de retours d’expériences, participer à des appels à projets innovants, et anticiper les évolutions normatives et réglementaires (ex : incendie). – La signature du Contrat cadre entre Bouygues Immobilier et Algo Paint pour poursuivre la mise en œuvre de solutions décarbonées comme leur peinture écologique à base d’algues (gamme Algo). – Quartus et l’IFPEB ont officialisé l’adhésion du groupe Quartus au Booster du Réemploi ! – Appel à candidature la Ville de Demain pour rejoindre l’écosystème Station F. – Lancement du mouvement Unisson(s) pour rassembler tous les métiers de l’architecture décarbonée revisitant le rapport à la Nature et aux besoins de chacun, dans la lignée du New European Bahaus. REMISE DES TROPHEES BBCA ET LANCEMENTS DE NOUVEAUX LABELS L’Association BBCA a dévoilé les Trophées BBCA 2022 qui mettent en lumière les maîtres d’ouvrage, territoires et opérations immobilières exemplaires en matière de bas carbone. 450 opérations pour 3 millions de m2 – 67 opérations immobilières labellisées – le palmarès BBCA 2022 des maîtres d’ouvrage et territoires récompensés pour leur performance bas carbone – deux nouveaux labels lancés BBCA Quartier et BBCA Exploitation – un label BBCA Commerces pour 2023. LA «JOURNEE TALENTS» CONSACREE AU RECRUTEMENT Le samedi 24 septembre a été dédié au recrutement et à la formation, cette journée a réuni plus de 600 étudiants et une vingtaine de grandes écoles de commerce, d’architecture, d’urbanisme et d’ingénieurs. Au cours des présentations métier, les exposants ont pu échanger de façon concrète avec les étudiants présents auxquels ils ont pu présenter les opportunités d’emploi dans leur structure. Pour plus d’informations n’hésitez pas à cliquer sur les liens de renvoie ci-dessous : – Retrouvez l’intégralité du programme des grands débats et conférences du Sibca – Revivez l’évènement en vidéo
Il y a 2 ans et 240 jours

Philippe Jouy, directeur général adjoint de Bouygues Construction

Philippe Jouy est le nouveau DG adjoint de Bouygues Construction, en charge de Bouygues Bâtiment. [©Bouygues Construction] Nommé directeur général adjoint de Bouygues Construction, Philippe Jouy est en charge de Bouygues Bâtiment France. Il était précédemment à la tête de la zone Asie de Bouygues Bâtiment International, après avoir été président, de 2015 à 2021, de Bouygues Bâtiment Nord-Est. Il a rejoint le groupe Bouygues en 1993 dans des fonctions financières, après un début de carrière aux Etats-Unis en tant qu’ingénieur environnement. « La singularité de notre modèle associant entreprise générale et développement immobilier, l’engagement et les expertises des équipes, ainsi que l’ancrage local de Bouygues Bâtiment France sont nos meilleurs atouts. Ils nous donnent les moyens de renforcer notre position de partenaire de préférence des territoires, en les accompagnant sur des projets catalysant dynamique locale et transition environnementale » a déclaré Philippe Jouy. Ce dernier est diplômé de l’ESTP, d’un Master of Science de l’université de Birmingham et d’un MBA de la London Business.
Il y a 2 ans et 244 jours

L'acquisition géante d'Equans par Bouygues finalisée

Le géant du BTP aura payé 6,5 milliards d'euros pour cette acquisition, soit 6,1 milliards de titres d'Equans, plus la reprise de la dette de la société à Engie (800 millions d'euros), moins 400 milions d'euros de trésorerie positive, explique-t-il.Engie indique pour sa part que "cette opération (lui) permet de réduire sa dette nette d'environ 7,1 milliards d'euros".L'accord était intervenu entre les deux groupes en novembre 2021.Ce rachat, le plus important par son montant jamais réalisé par la société Bouygues depuis sa création en 1952 par Francis Bouygues, lui permet "de devenir un leader mondial sur le marché porteur des services multi-techniques dont les activités sont au coeur des transitions environnementale, industrielle et numérique", souligne-t-il mardi dans un communiqué.Le nouvel ensemble, qui garde le nom Equans et intègre aussi le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.Il regroupera environ la moitié des collaborateurs du groupe Bouygues, soit 97.000 personnes (dont 75.000 venus d'Equans) dans plus de 20 pays, sur des services incluant le génie électrique, climatique, mécanique, les systèmes d'information et de télécommunication, la gestion des installations ainsi que la "ville intelligente"."L'acquisition d'Equans constitue une étape majeure dans l'histoire de Bouygues. Nous devenons un leader mondial des services multitechniques, et renforçons la résilience du groupe", a commenté Martin Bouygues, le président du conseil d'administration, cité dans le communiqué.Le groupe Bouygues voit ainsi son chiffre d'affaires total porté de 38 milliards d'euros à près de 51 milliards d'euros. Ses effectifs atteindront environ 200.000 collaborateurs dans plus de 80 pays.Historiquement connu pour la construction, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.Du côté du géant français de l'énergie Engie, "la finalisation de cette cession est une étape majeure dans le recentrage d'Engie, et permet au groupe d'investir dans la croissance de ses métiers clés pour continuer d'accélérer la transition énergétique", a commenté sa directrice générale, Catherine MacGregor, dans un communiqué distinct.Face à Bouygues, d'autres candidats au rachat s'étaient présentés, dont l'entreprise de BTP Eiffage et le fonds américain Bain Capital allié au financier Marc Ladreit de Lacharrière via sa holding Fimalac, ainsi que Spie."L'offre de Bouygues était la mieux-disante au regard de l'ensemble des critères retenus par Engie, y compris sur le plan financier", avait expliqué en novembre l'énergéticien, détenu à 23,64% par l'Etat français et qui souhaite se concentrer notamment sur les énergies renouvelables et les réseaux.
Il y a 2 ans et 245 jours

Philippe Jouy prend la tête de Bouygues Bâtiment France

CARNET-NOMINATION. Le nouveau directeur général adjoint de Bouygues Construction est chargé de Bouygues Bâtiment France, une filiales aux nombreuses entités.
Il y a 2 ans et 254 jours

Bouygues Construction et Linkcity signent un partenariat avec FCBA

À l’occasion de la première édition du SIBCA, le salon de l’Immobilier Bas Carbone, la filiale bâtiment de Bouygues Construction en France et Linkcity, sa filiale de développement immobilier, ont signé un partenariat avec l’Institut technologique FCBA. Elles entendent ainsi renforcer leur engagement en faveur de la construction bois, en s’appuyant sur un partage de connaissances techniques et de retours d’expériences. Cet accord va en outre permettre aux partenaires de participer à des appels à projets innovants et d’anticiper les évolutions normatives et réglementaires. Ce contrat est signé pour 3 ans à compter du 22 septembre 2022. Bouygues Construction et Linkcity deviennent ainsi les premiers constructeur et promoteur partenaires de FCBA.
Il y a 2 ans et 257 jours

Bouygues Construction veut incuber les entreprises du réemploi

Bouygues Bâtiment France, filiale de Bouygues Construction, veut ouvrir des « centres techniques » destinés aux fournisseurs français de...-Immobilier
Il y a 2 ans et 257 jours

Bouygues Construction veut incuber les entreprises du réemploi

Bouygues Bâtiment France Europe, filiale de Bouygues Construction, veut ouvrir des « centres techniques » destinés aux fournisseurs français de...
Il y a 2 ans et 300 jours

JO-2024 : une passerelle pour relier la piscine olympique au Stade de France

"C'est le symbole des Jeux olympiques et paralympiques qui approchent", se réjouit Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis, sur le parvis du Stade de France, à une cinquantaine de mètres du tronçon de la passerelle, en passe d'être déplacé."Au delà du symbole, cette passerelle va être un lien qui va permettre de recoudre un peu plus deux morceaux de Saint-Denis qui ne pouvaient pas cohabiter", ajoute le président de Plaine commune, évoquant le noeud routier séparant le quartier La Plaine et le futur quartier de la ZAC Plaine Saulnier dont le développement est prévu après les JO-2024. Assemblée à côté du futur centre aquatique, la passerelle a été déplacée et pivotée dans la matinée pour être placée dans l'axe de son emplacement final, perpendiculaire à l'A1, qu'elle surplombera.A midi, l'imposante structure reposait sur des remorques modulaires autopropulsées, engins adaptés au transport de structures massives, ont constaté des journalistes de l'AFP.Les ouvriers s'activaient pour s'assurer de la répartition de la charge de l'ouvrage avant le début de la translation."La structure fait 70 mètres de long, 20 mètres de large et 900 tonnes. Il faut que tout soit parfait", commente Bruno Menez, chargé de la communication chantiers chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France, responsable de l'ouvrage. Le déplacement du tronçon sur 70 mètres s'effectuera sur plusieurs heures mardi après-midi."Ce n'est pas une course de vitesse mais de précision", note un des ingénieurs sur place.Après le déplacement, "il faut assurer les finitions de l'ouvrage", explique Jean-Michel Genestier, maire DVD du Raincy et conseiller métropolitain délégué à la logistique urbaine.La passerelle sera ouverte au public à l'été 2023, un an avant les JO-2024."On estime que 15% des spectateurs qui viennent sur le Stade de France ou le centre aquatique pendant les JO viendront par le Grand Paris Express (en construction, NDLR) et passeront par cette passerelle", détaille Mathieu Hanotin, évaluant le flux à 20.000 personnes par jour.Après les JO, la passerelle sera végétalisée et réduite à 12 mètres de large.L'ouvrage a engendré la fermeture exceptionnelle pendant 54 heures d'un tronçon de l'autoroute A1, qui rouvrira jeudi à 4H00 du matin.
Il y a 2 ans et 309 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 309 jours

Grâce à Colas, Bouygues tient la route au premier semestre

Le chiffre d'affaires des activités de construction et de services de Bouygues (Bouygues construction, Bouygues Immobilier, Bouygues Energies & Services et Colas) s'est établi à 13,7 Mds €, en hausse de 7%, tiré par Colas (6,5 Md€, en hausse de 17%).
Il y a 2 ans et 330 jours

Lancement du manifeste Unisson(s) : vers une architecture bas carbone et du vivant

Avec son manifeste, le mouvement UNISSON(S), porté par A4MT et l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), souhaite réunir les acteurs de la construction, de l’aménagement, du paysage et de l’industrie afin d’encourager l’émergence d’une nouvelle architecture, socle de l’évolution des nouveaux enjeux.Alors que la France met en place une Réglementation Environnementale de la construction en 2022, relevant le défi environnemental qu’est le réchauffement climatique en contraignant le contenu carbone des ouvrages, le mouvement UNISSON(S) s’engage à fédérer, encourager et promouvoir les acteurs de la filière prenant part à l’élaboration d’une nouvelle écriture architecturale. Pour y parvenir, UNISSON(S) souhaite recenser et donner à voir les expériences concrètes de ces parties-prenantes, en décryptant avec eux leurs réussites et leurs écueils comme le précisent les initiateurs du mouvement.Le but : « susciter le débat entre les spécialistes et créer le dialogue avec la société à travers une itinérance dans les différentes régions de France permettant ainsi le développement d’un regard critique et avisé des concitoyens non experts », explique Laurent Morel, Président de l’IFPEB, associé de A4MT et Carbone 4, et membre du Comité d'organisation d'UNISSON(S).« Créer une nouvelle culture ensemble qui permette de préserver les ressources autant que faire se peut. Que toutes les parties prenantes, les architectes, les ingénieurs, soient autour de la table pour réaliser la ou les transitions en s’amusant parce qu’il y a matière à s’enchanter, en prenant même de l’avance sur les prescriptions », déclare Laëtitia George, Présidente de Contrast-e et membre du Comité d'organisation d'UNISSON(S), à propos du mouvement.Cette dynamique, se voulant représentante d’une « école française » au sein du Nouveau Bauhaus Européen initié en 2020 par la Commission européenne, va permettre aux architectes de montrer un nouvel imaginaire des possibles de la ville et du paysage de demain à travers une architecture bas carbone et du vivant.Pour Anne Rouzée, architecte, associée d'ATELIERS 2/3/4 et membre du Comité scientifique d'UNISSON(S) : « Construire autrement signifie concevoir autrement avec la recherche d’une nouvelle esthétique. Comme pour le textile ou le mobilier qui connaissent le boom de la seconde main, le secteur de la ville et du bâti doit vivre encore plus vite la transition. »Pour Guillaume Mangeot, architecte, directeur de l’Agence PCA et membre du Comité scientifique d'UNISSON(S) : « L’architecture est le reflet d’une culture qui est elle-même le reflet de la société. Nous devons reconstruire un nouveau récit lequel se dans projeter et vivre ensemble. C’est cela qui me motive dans l’initiative d’UNISSON(S). »Le mouvement UNISSON(S) réunit ainsi des acteurs reconnus du secteur. Premiers grands parrains et signataires du Manifeste, BNP Paribas Real Estate, Bouygues Immobilier, Bureau Veritas France, Celsius Energy, Cabinet Malaquin, Espaces Ferroviaires, Nexity, Société de la Tour Eiffel et Sogelym Dixence, partenaires et sponsors s’engagent aux côtés d’architectes, paysagistes, maîtres d’ouvrages, concepteurs, élus, écoles et tous métiers de l’aménagement et de la ville.Accompagné de ses parrains et partenaires, l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), Action for Market Transformation (A4MT), Contrast-e, Construction21 et le Nouveau Bauhaus Européen, le mouvement UNISSON(S) invite tous les acteurs de la filière à signer son Manifeste en faveur d'une architecture bas carbone et du vivant pour dessiner, ensemble, la ville de demain.Pour Dominique Boré, Présidente d’honneur de la Maison de l’Architecture Ile-de-France et Commissaire générale d’UNISSON(S) : « Il faut que l’architecte soit le garant, le primus inter pares de la transition écologique du bâtiment. La nouvelle réglementation environnementale (RE2020) va conduire à se réunir avec toutes les parties prenantes et travailler autrement, dès l’amont des projets. »Pour son lancement officiel, le mouvement UNISSON(S) sera présent au Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA) le 23 septembre prochain au Grand Palais Ephémère.Découvrir le Manifeste.Signer le Manifeste.Site Internet.Comité scientifique et technique d’Unisson(s) Dominique BORE l Cédric BOREL l Maud CAUBET l Claire CHABROL l Pierre DARMET l Laëtitia GEORGE | Annabelle LEDOUX l Guillaume MANGEOT l Laurent MOREL l Véronique PAPPE l Thierry PAQUOT l Christophe RODRIGUEZ l Anne ROUZEE
Il y a 2 ans et 330 jours

Paris-2024 : l'Adidas Arena validée malgré l'opposition des alliés d'Hidalgo

Le débat autour de ce "naming" a illustré la fracture sur cette pratique entre les socialistes, qui y sont favorables, et leurs alliés de gauche avec lesquels ils dirigent la ville.L'adjoint (PS et apparentés) aux Sports et aux JO, Pierre Rabadan, n'a vu son projet adopté que grâce à l'abstention de l'opposition de droite et du centre (33 voix pour, 17 contre et 26 abstentions).La future enceinte de 7.800 places située porte de La Chapelle, dans le 18e arrondissement, accueillera les épreuves de badminton et de gymnastique pendant les JO de 2024 et portera donc le nom "Adidas Arena" pour cinq ans aux termes du contrat conclu avec la firme allemande et renouvelable pour sept années supplémentaires.En échange, la marque aux trois bandes versera à la ville près de 2,8 millions d'euros par an, dont 180.000 iront à des projets sportifs liés à ce quartier populaire du nord de Paris."Nous devons tous les jours faire les moins mauvais choix", a défendu l'élue socialiste de l'arrondissement Maya Akkari, pour qui les "recettes engrangées par ce +naming+ permettront d'améliorer notre action publique au service des Parisiens en général, et des habitants du quartier".Emmanuel Coblence, autre élu PS, a souligné le "montant sans équivalent en France, ni même en Europe" de ce contrat.Un argumentaire qui n'a pas convaincu les communistes, qui réclamaient depuis des années que le futur équipement porte le nom d'Alice Milliat, une pionnière du sport féminin à qui la ville attribuera en compensation le nom du parvis de l'Arena."Aujourd'hui, plus un bout de terrain ne doit échapper au sceau d'une marque", a déploré Nicolas Bonnet-Oulaldj (PCF), pour qui la Ville passe "à côté de l'Histoire" avec ce naming "sorti tout droit des pratiques du libéralisme".Autre poil à gratter de l'exécutif d'Anne Hidalgo, Emile Meunier (EELV) a regretté cette "publicité massive à une grande marque" à qui la ville "déroule le tapis rouge".Le groupe LR et apparentés, qui a hésité à faire capoter le projet, s'est finalement abstenu en raison notamment de "l'état catastrophique des finances de la ville", a expliqué Rudolph Granier, autre élu du 18e arrondissement.
Il y a 2 ans et 331 jours

Ouvrage maritime : Les éoliennes de Fécamp

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Une véritable forêt minérale est née au cœur de la zone portuaire du Havre. [©ACPresse] C’est une véritable forêt minérale qui remplit l’horizon havrais, du moins celui de sa zone portuaire. Une fois passée la chaussée de l’Amiral Bonnivet, elle apparaît, impressionnante. Là, quai de Bougainville, s’achève la construction des 71 fondations gravitaires du futur parc éolien de Fécamp. Des éléments majestueux en forme de cône inversé surmonté d’un fût circulaire, d’une hauteur totale oscillant entre 48 et 54 m, pour un poids unitaire maximum de 4 818 t. Une contrainte stricte, car, au-delà, les opérations de levage deviennent trop complexes. Car, oui, chacune de ces fondations devra être levée, posée sur des chariots multi-roues et transférée vers un cargo-barge. A vrai dire, trois fondations gravitaires voyageront ensemble depuis Le Havre jusqu’au large de Fécamp. C’est entre 13 et 22 km des côtes qu’est localisé le parc. Il se développe sur une aire de l’ordre de 60 km2 (total de la superficie concédée par l’Etat pour une durée de 40 ans). 30 000 m3 de ballast Au large, on ne touche pas au fond marin : il convient à l’usage attendu. La seule opération préparatoire voit la mise en place d’une couche d’assise d’une épaisseur minimale de 70 cm, avec des granulats d’une dimension allant de 25 à 100 mm. Chaque trio de fondations arrivé à destination, une grue maritime très haute capacité Saipem 7000, en position dynamique, les reprend une à une. Puis, les pose sur le fond marin. « Le transfert par flottaison avait été envisagé, mais au final n’a pas été retenu pour des questions de planning », explique directeur technique du projet pour Bouygues Travaux Publics. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 333 jours

Vendée : Hoffmann Green Cement, Bouygues Construction et Chryso concrétisent leur partenariat

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Voile en béton d’argile décarbonée, formulé sur la base d’un liant H-Eva. [©HGCT] Depuis près de deux ans, les équipes de R&D d’Hoffmann Green Cement, de Bouygues Construction et de Chryso travaillent de concert pour mettre au point un béton décarboné. Et ce, sur la base de la technologie H-Eva. Développé par Hoffmann Green Cement, ce ciment ne contient pas de clinker. Et son empreinte carbone est divisée par 4 par rapport à un ciment classique. Il repose sur une technologie minérale par voie alcaline à base d’argile activée sous la forme d’une poudre stockable en silo. Il est compatible avec les process existants. Le trio formé par Hoffmann Green Cement, Bouygues Construction et Chryso a ainsi réalisé son premier chantier. Et ce, avec ce béton d’argile à Chaillé-sous-les-Ormeaux. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire « L’argile, au cœur de la technologie H-Eva, est un matériau disponible quasiment partout en large quantité qui peut être valorisée grâce à une adjuvantation très spécifique, explique Bruno Pellerin, directeur de la R&D chez Chryso. Notre gamme EnviroMix, et dans le cas présent EviroMix ULC1, a été développée pour répondre aux contraintes des bétons bas. Ou très bas carbone ». Pour le trio, cette première application ouvre la voie à de futures réalisations avec des bétons 0 % clinker H-Eva. « Nous mettons en œuvre des matériaux à impact toujours plus faible, conclut Christian Cremona, directeur R&D matériaux et structures de Bouygues Construction. Notre partenariat avec Hoffmann Green Cement participe aux réponses que le groupe apporte aux grands défis de la construction. Et ce, en maîtrisant notre impact sur l’environnement. » 1Ultra low carbon. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 337 jours

“1 immeuble, 1 œuvre” : L’importance de l’art dans la ville

L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. [©Eva Jospin] L’art ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste, mais il stimule les émotions. L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. « Il n’y a pas si longtemps qu’il existe une rupture entre l’architecture et les artistes, depuis que la construction s’est industrialisée et normalisée », insiste l’artiste Eva Jospin. C’est pourquoi en 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le programme “1 immeuble, 1 œuvre”, en lien avec la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Ceci, afin d’accompagner les promoteurs et sociétés foncières dans cette démarche de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques. 72 signataires actuellement « Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. [©Emerige] Ils étaient 13 signataires alors, s’engageant à commander ou à acquérir une œuvre d’art auprès d’un artiste pour tout immeuble à construire ou à rénover. En 2018, c’est l’envol du programme de commandes artistiques. Aujourd’hui, les acteurs de l’immobilier sont toujours plus nombreux à s’engager volontairement, en signant la charte ministérielle, à financer l’acquisition ou la production d’une œuvre. Ils sont désormais 72, du grand groupe immobilier comme Emerige, dirigé par Laurent Dumas, à l’initiative de la proposition ministérielle, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier ou de plus petits acteurs, citons Bâti-Nantes ou des bailleurs sociaux à l’instar de Toit et Joie – Poste Habitat. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels. Et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. 554 œuvres produites, partout en France Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction. [Interconstruction] Au final, depuis sa création, l’association a vu la commande de 554 œuvres, partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses, photographies ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture. Et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, des artistes, émergents ou confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion, mais aussi au débat. Parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier, Yann Lestrat ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. « J’ai la conviction que l’art doit infuser dans la ville par l’architecture. Pour Linkcity, il est important de développer une vision artistique dans nos réalisations architecturales. C’est une vraie volonté de Linkcity. La majorité des opérations livrées comprennent une œuvre. Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. Un cheminement piéton « Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. [©Linkcity] « Je suis attaché à “L’empreinte du Mammouth”, réalisée par Stefan Shankland. Cette œuvre s’inscrit au cœur du lot O8 dans la Zac des Batignolles (Paris VIIe). L’artiste a utilisé le “Marbre d’ici”, qui est le nom donné à la nouvelle matière première produite à partir du recyclage des gravats et déchets de chantier. Réduits en poudre, mélangés à du ciment et coulés en strates, ces déchets inertes ont été transformés en une ressource : un matériau noble, un béton à haute valeur patrimoniale, esthétique et écologique, pour la réalisation d’un cheminement piéton sillonnant à travers le jardin au pied des immeubles du lot O8 », explique Philippe Da Silva. Et l’artiste Stefan Shankland, de poursuivre : « Cette œuvre produit un monument ordinaire à l’effigie de la transformation de la matière et crée une continuité entre l’avant, le pendant et l’après transformation urbaine. Le chantier est un métabolisme qui transforme les ressources naturelles au cours du temps et laisse, pour trace ultime de son activité, un immeuble. Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale ». Grâce à l’art contemporain « Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale. » ©Stefan Shankland] En 2021, Intercontruction a signé la charte “1 immeuble, 1 œuvre”, mais depuis plus de 20 ans, ce promoteur associe une œuvre d’art par construction. L’artiste est choisi en fonction du lieu et des habitants. « Derrière chaque œuvre, il y a un artiste. Comme tout chercheur, il évolue dans un processus méthodique de réflexion et d’exploration souvent long et intuitif. Nous souhaitons mettre un supplément d’âme dans nos constructions grâce à l’art contemporain. Nos chantiers les plus emblématiques ? Nous avons posé avec les artistes de Duoduo une œuvre en céramique sur un pignon d’immeubles à Vanves. Je me souviens aussi des photos de Corinne Mercadier à Courbevoie ou encore les peintures abstraites de Patrice Pantin, à Guyancourt », souligne Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction.En finançant l’acquisition d’œuvres artistiques dans leurs programmes immobiliers, les promoteurs soutiennent la création contemporaine et valorisent l’architecture. Cet engagement inédit améliore la qualité de vie des habitants, en permettant au plus grand nombre d’accéder à la création artistique. Aujourd’hui, le programme “1 immeuble, 1 œuvre” continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux. De plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. « Depuis les années 1950, la commande artistique était l’apanage de la puissance publique notamment à travers le 1 % artistique. Des acteurs de l’immobilier commandaient des œuvres de manière individuelle. Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. L’art et l’architecture ne font plus qu’un “Matera”, œuvre d’Eva Jospin. [©Cyrille Dubreuil] Et de poursuivre : « Les projets qui m’ont beaucoup touché ? La forêt d’Eva Jospin dans le VIIe arrondissement. Cette œuvre pour Beaupassage a été réalisée, en 2017, dans d’anciens entrepôts appartenant à Emerige, rue de Tolbiac à Paris, et qui servaient d’atelier d’artistes mis à disposition par le groupe. Telle une grande forêt immersive dans la longueur de la galerie d’accès au boulevard, “La Traversée” est apposée le long du mur, côté droit. Côté gauche, cette futaie est réfléchie par des poly-miroirs plans. La forêt de carton, matériau de prédilection de l’artiste, forme un immense haut-relief de 530 cm de long par 280 cm de haut. Bois, branches, rameaux, racines, frondaisons, cimes, troncs, ramifications, feuilles, fruits, bourgeons, greffons, buissons, arbres, arbustes, tiges, mousses… Tout ce qui forme l’enchevêtrement sylvestre, mystérieux, insondable, voire labyrinthique d’une forêt devient, dans les mains d’Eva Jospin, un paysage modelé, découpé, incisé et ciselé dans du carton ». Et Eva Jospin, de reprendre : « A Massy-Palaiseau, dernièrement je suis intervenue sur toute une façade pour le cabinet Brenac et Gonzales Associés. Et également à Bagneux pour le cabinet Lambert Lenack. Les deux étant des commandes d’Emerige. J’ai utilisé la technique du béton matricé avec des bas-reliefs en carton, moulés. Je travaille sur les façades, sur toute l’architecture. L’art crée une passerelle, un langage avec le bâtiment ». Une expo photos sur les palissades de chantier Sacha Goldberger a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. On peut être une entreprise assise sur des milliards d’euros de gestion d’actifs en Europe, en Asie et en Amérique, et faire une pause dans le temps. C’est ce qu’a fait Ardian, présidé par Dominique Sénéquier, qui a confié au photographe Sacha Goldberger, le soin de donner vie à un chantier de réhabilitation de l’ancien immeuble d’Europe 1, rue François 1er à Paris. Les noms de la rue et du chantier lui-même (“Renaissance“) l’ont inspiré pour mettre en scène les artisans intervenant sur place pour restaurer l’immeuble racheté en 2018 par Ardian Real Estate, la branche “Immobilier” du groupe. Il a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. Chacun pose avec son outil de travail. Toutes ces réalisations témoignent du lien prégnant entre l’art et l’architecture, qui refait son apparition dans la construction et fait connaître à un plus grand nombre l’art contemporain. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 352 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 358 jours

Le béton d'argile fait ses preuves sur le terrain en Vendée

Hoffmann Green Cement Technologies a réalisé les premiers coulages de son nouveau béton d’argile décarboné, concrétisant deux années de recherche et développement communes avec Bouygues Construction et Chryso.
Il y a 2 ans et 363 jours

Hoffmann Green concrétise l’application du béton d’argile décarbonaté 0% clinker (H-EVA) sur un premier chantier avec Bouygues Construction et Chryso

Chaillé-sous-les-Ormeaux, le 2 juin 2022 – 8h00 CEST : Hoffmann Green Cement Technologies (ISIN : FR0013451044, Mnémo : ALHGR) a réalisé les premiers coulages de béton d’argile décarboné 0% clinker (H-EVA) sur un chantier, concrétisant ainsi deux années de R&D commune avec Bouygues Construction et Chryso dans le cadre de leur partenariat.  Depuis deux années, […]
Il y a 3 ans et 5 jours

Matériaux biosourcés : une chaire industrielle créée entre Bouygues Construction et l'ESB

DURABILITÉ. Cette chaire a pour objectif de favoriser l'emploi de matériaux biosourcés dans les futurs bâtiments. Des formations sont notamment prévues.
Il y a 3 ans et 6 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 3 ans et 6 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 3 ans et 12 jours

En Normandie, à la découverte d’un projet précurseur – ROCKWOOL accompagne Bouygues Construction dans la transformation du Parc du Robec à Darnétal, avec ses solutions d’isolation thermique et son service de collecte et de recyclage de laine de roche Rock

Situé au coeur de Darnétal, dans la Métropole de Rouen, le Parc du Robec fait l’objet d’un ambitieux projet de réhabilitation dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Pilotés par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, les travaux de ce programme d’envergure, visent pour le bailleur social Logeo Seine à améliorer le confort […]
Il y a 3 ans et 16 jours

Transformation du Parc du Robec à Darnétal

Situé au cœur de Darnétal, dans la Métropole de Rouen, le Parc du Robec fait l’objet d’un ambitieux projet de réhabilitation dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Pilotés par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, les travaux de ce programme d’envergure, visent pour le bailleur social Logeo Seine à améliorer le confort des habitants, réaliser des économies d’énergie et valoriser le quartier à travers un concept architectural audacieux. Diminuer en moyenne la consommation énergétique du quartier par deux, tel est l’un des défis lancés par Logeo Seine (maître d’ouvrage). Alors que la consommation actuelle des bâtiments est classée E, le bailleur souhaite d’ici la fin des travaux prévu en 2024, passer à une étiquette énergétique C. Pour répondre à cet objectif ambitieux, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à ROCKWOOL pour mettre en place un dispositif d’isolation par l’extérieursur des façades sous bardage métallique, et renforcer la protection contre les incendies, tout en réduisant les déchets de chantier. Une réduction des déchets possible grâce au service Rockcycle développé il y a 10 ans par l’industriel et qui permet de collecter et recycler les panneaux usagés. Des innovations qui lui ont permis de relever le défi du recyclage et la sécurité incendie. Sur les 30 000 m2 de surface de façade à rénover, ce ne sont pas moins de 17 000 m2 d’isolant sous bardage métallique sans bavette et 13 000 m2 d’isolant sous enduit qui ont été déployé. Une innovation rendue possible par les essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Cet article Transformation du Parc du Robec à Darnétal est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 28 jours

Bouygues Construction a une nouvelle directrice de la communication

CARNET/NOMINATION. Le groupe Bouygues Construction a accueilli courant avril 2022 une nouvelle directrice de la communication.
Il y a 3 ans et 34 jours

Université de Paris-Saclay : Toute de blanc vêtue

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Plusieurs bâtiments, reliés par des passerelles et des cours intérieures composant le nouveau site “Métro” du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie de l’université de Paris-Saclay. [©ACPresse] Quelque 650 laboratoires différents composent le lieu. Rien d’étonnant, s’agissant d’un pôle universitaire… Celui de Saclay, en cours d’achèvement au Sud de Paris. Pour être précis, les travaux concernent la construction du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie. Un ensemble de près de 88 000 m2, divisé en deux sites distincts. Le plus important est celui de “Métro”, qui réunit 85 % des surfaces de planchers. Sis juste en face de la future gare de métro de la ligne 18, il rassemble la Faculté de Pharmacie, l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay, ainsi que les Masters de biologie et de chimie. Des façades nervurées immaculées constituent la signature esthétique du Pôle, œuvre de l’architecte Bernard Tschumi et de Groupe-6, pleinement intégré au projet. « La conception, la réalisation et l’exploitation/maintenance de cet ensemble s’intègrent dans un contrat de partenariat public/privé signé avec Platon Saclay1, explique Daniel Barrier, directeur du projet. Les travaux sont menés par Bouygues Construction. » En réalité, par plusieurs entités régionales de l’entreprise de BTP2. C’est le matériau béton qui donne sa blancheur aux bâtiments. Un assemblage de 4 000 éléments préfabriqués décomposés en 930 allèges, 2 750 épines principales porteuses et secondaires non porteuses, ainsi qu’en 320 bandeaux. La production hors site de toutes ces pièces a été confiée à l’industriel du béton vendéen Soriba. Ce béton est formulé sur la base du ciment blanc photo-catalytique et auto-nettoyant i.Active de Ciments Calcia (HeidelbergCement Group). « La préfabrication extérieure a été l’un des critères, qui a décidé le client à nous choisir… », reprend Daniel Barrier. Elle a nécessité la mise en œuvre de 3 350 m3 de béton blanc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 35 jours

Bouygues Construction souhaite recruter 1000 nouveaux alternants en France cette année

Face aux enjeux de recrutement actuels, Bouygues Construction lance une campagne de recrutement intitulée "Construis ton avenir avec nous" destinée aux alternants. Objectif : 1000 embauches à travers le pays.
Il y a 3 ans et 42 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 43 jours

Bouygues Construction veut atteindre 10% de ses effectifs français en alternance en 2025

RECRUTEMENT. Le groupe Bouygues Construction lance pour la 4e année consécutive une campagne nationale à destination des alternants. Il espère convaincre 1.000 étudiants de rejoindre ses rangs.
Il y a 3 ans et 46 jours

Fundo Ligno et Fundo RioLigno, deux receveurs Wedi pour intégration en plancher bois

Comme tous les produits wedi, le Fundo Ligno et le Fundo RioLigno sont 100% étanches, fiables, testés et certifiés. En tant qu’expert de l’étanchéité, wedi ne fait aucune différence technique entre l’installation d’un receveur sur béton ou sur un plancher bois et propose deux produits dédiés zéro ressaut !La construction bois est actuellement favorisée par un cadre réglementaire, la RE2020, qui vise à diminuer l’impact carbone des bâtiments tout en poursuivant l’amélioration de leur performance énergétique. Pourtant, il est complexe de faire viser auprès du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et des assureurs, des systèmes de douches sur supports bois, alors que dans le même temps, les majors de la construction intègrent de plus en plus le bois dans leurs projets.Pour répondre à ces évolutions réglementaires et à ce besoin, les industriels doivent à la fois bien sûr, développer des solutions adaptées mais aussi tenter d’apporter des garanties. C’est le cas de wedi dont tous les produits sont compatibles sur supports béton ou bois.En développant deux solutions spéciales bois, le constructeur a la volonté de contrer les idées reçues sur ce matériau, de valoriser l’installation de douches en et sur structures en bois et d’accompagner les professionnels du secteur en apportant son expertise et ses garanties propres.Le contexte règlementaireLe bois est fortement plébiscité sur le marché de la construction. Au-delà de ses vertus esthétiques qui rappellent la nature, le bois est un matériau biosourcé reconnu pour son empreinte carbone extrêmement performante.L’utilisation du bois est en pleine croissance dans la construction de bâtiments publics et de logements individuels puisqu’il confère un excellent bilan carbone. D’ailleurs, des majors du bâtiment prennent en compte la pertinence de ce matériau, comme Bouygues notamment avec sa filiale WeWood qui annonce la construction de 30% de logements en bois pour 2024 dans leurs opérations.Aujourd’hui, la problématique des ouvrages en bois réside dans leur assurabilité. Le CSTB, les contrôleurs techniques et les assureurs sont assez méfiants face à l’étanchéité des salles d’eau sur support bois. Ils craignent qu’en cas de dégâts des eaux, la fuite touche la structure en bois de l’ouvrage et que les dommages deviennent alors plus graves que sur support béton.A cela s’ajoute un autre frein : la question du zéro ressaut. Depuis le 1er juillet 2021, les logements neufs doivent obligatoirement être équipés d’une douche zéro ressaut, mesure qui renforce la crainte d’une salle de bain sinistrée.Pour wedi, le zéro ressaut n’a jamais posé de problème étant donné la maitrise acquise depuis de très nombreuses années sur ces procédés, partout en Europe et en Amérique du nord. De plus, l’expertise wedi réside dans la maitrise de l’étanchéité et la fiabilité de ses systèmes garantie au minimum 10 ans.Le spécialiste de la salle de bain souhaite rassurer les profes-sionnels et installateurs de douches en proposant des systèmes complets parfaitement compatibles entre eux qui permettent de réaliser intégralement des salles de bains zéro ressaut, 100% étanches.Les majors font confiance à wedi dans le cadre de constructions bois. Ils s’appuient sur le savoir-faire de l’entreprise, l’accompagnement du responsable technique wedi et sur leurs bureaux de contrôle qui échangent avec le service technique avant de réaliser chaque projet. C’est notamment le cas du groupe Leco, spécialiste de la conception et de la construction modulaire en bois.Xavier Jaffray, Président du groupe Leco, revient sur son partenariat avec wedi : « Avoir wedi comme partenaire est essentiel pour la recherche et le développement. Avec l’accord des bureaux de contrôle, nous avons pu réaliser avec wedi plusieurs opérations sur des planchers en bois. Cela n’a été possible que parce qu’on avait pu définir ensemble un cadre de validation réglementaire des processus. La solution wedi est plus qualitative que des douches normales. En règle générale on la met en oeuvre quand on veut monter en gamme tout en répondant à des contraintes réglementaires. »Christophe Gay, Kasteliades, témoigne également de son choix des solutions wedi dans son activité, la rénovation de châteaux pour en faire des résidences de vacances haut de gamme. « Les solutions wedi sont parfaitement adaptées à nos besoins, que ce soit pour la mise en oeuvre facile ou pour la garantie d’étanchéité ! » « …dans les châteaux on retrouve souvent du parquet dans l’intégralité des pièces. On ne peut donc pas se permettre d’utiliser un joint qui ne serait pas fiable dans le temps et se retrouver face à une inondation des parquets et des étages inférieurs où se trouvent des fresques de plus de 200 ans. »Des produits wedi adaptés aux constructions en boisLes receveurs Fundo Ligno et RioLigno ont été développés pour faciliter l’intégration de receveurs dans les planchers bois, en affleurement, supprimant ainsi les travaux de réajustement.L’installateur gagne ainsi un temps considérable et doit simplement découper la zone de plancher nécessaire pour mettre en oeuvre le receveur. Par ailleurs, les deux produits sont 100% étanches ce qui leur permet de s’adapter aux planchers en bois, supports sensibles à l’humidité. Tous les receveurs wedi sont soumis à des tests d’étanchéité en usine ce qui leur confère une haute fiabilité. Ils sont également entièrement compatibles avec les produits de la gamme wedi ce qui leur confère un réel avantage.Le Fundo LignoLa gamme de receveurs de douche de plain-pied Fundo Ligno, avec écoulement classique en un point, est dédiée au montage sur plancher bois, qu’il s’agisse d’un chantier neuf ou en rénovation.Avec 20 mm d’épaisseur, il s’intègre parfaitement au plancher bois, évitant ainsi les travaux de ragréage.Garanti 100% étanche, il assure une fiabilité digne de l‘expertise wedi.Disponible en version carré et rectangulaire, il s’adapte à tous les designs.Le Fundo RioLignoComme le Fundo Ligno, le Fundo RioLigno rectangulaire avec écoulement linéaire a été conçu pour être installé sur plancher bois.Proposé sous plusieurs dimensions, le receveur mesure 25 mm de hauteur ce qui lui permet de s’intégrer facilement au plancher existant.Par ailleurs, le Fundo RioLigno est compatible avec les barrettes de finition ainsi qu’avec les profilés de pente de la gamme wedi.Filière bois : un marché complexe en FranceD’une manière générale, la construction bois est traversée par des enjeux contradictoires. D’un côté, elle est fortement encouragée par la stratégie de décarbonation engagée en réponse à la situation climatique. De l’autre, elle engendre des craintes sur le plan assurantiel.Aujourd’hui, de nouveaux acteurs sont appelés à intervenir sur le marché de la construction bois, tant au niveau du gros oeuvre que des corps d’état secondaires. Habitués aux structures en béton ou maçonnées, ils doivent acquérir une nouvelle expérience et se former à la manipulation du bois.En effet, le bois est évidemment plus sensible à l’humidité que le béton. Pour autant, les acteurs de la filière rappellent qu’en Amérique du Nord, dans les pays nordiques, le bois est depuis longtemps admis dans les constructions. Les assureurs et contrôleurs français quant à eux restent préoccupés par les coûts d’assurabilité, les pratiques de constructions bois et les questions d’étanchéité.Autant d’interrogations qui amènent à l’élaboration, la révision ou la simple adaptation des règles et référentiels susceptibles à la fois de conforter et sécuriser la construction bois.
Il y a 3 ans et 61 jours

Atteindre zéro émission net – Forum Bois Construction 2022

La neutralité carbone est un terme ambigu, le moins 50 % ne concerne que la phase exploitation du bâtiment, il faut regarder le secteur industriel avec son objectif à moins 35 % pour trouver tous les matériaux de construction, il y a également la restauration des puits de carbone… Avec Cécile Thévenin, Directrice de la transition environnementale – Bouygues Bâtiment France Europe Cet article Atteindre zéro émission net – Forum Bois Construction 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 61 jours

Toutes les vidéos du plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction

Découvrez dès maintenant toutes les vidéos plateau TV du Forum Bois Construction 2022. Une animation organisée par Wood Surfer et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofessionnel Nationale France Bois Forêt. >> Découvrez toutes les vidéos sur notre chaîne Youtube   Au programme du jeudi 7 avril sur le plateau TV : Stratégies forêt bois de la Grande Région avec Claude Turmes, Ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Luxembourg et Jean Rottner, Président de la région Grand Est Atteindre zéro émission net avec Cécile Thévenin, directrice de la transition environnementale à Bouygues Bâtiment France Europe Les métiers du bois : attractivité et formation, avec Mélanie Collin, chargée de projet forêt-bois à la Maison de l’emploi Grand Nancy et Pascal Triboulot, professeur à l’université de Lorraine, directeur honoraire de l’ENSTIB et Vice-Président de Fibois Grand Est La neutralité carbone avec Thomas Martal, président de Stock CO2 et David Bruchon, directeur technique National et RSE de Icade Promotion Mise en œuvre de la RE 2020 avec Yves Hustache, co-gérant de Karibati et Rodrigue Leclech, responsable Pôle Construction de Pouget Consultants Densification biosourcée avec Adrien Henocq, architecte chez Belus et Henocq Architectes Construire en feuillus, avec Johann Maître, ingénieur bosi chez Timbatec et Simon Hippens, architecte chez Simon&Capucine Architectes Réhabilitation – Siège RTL avec Axel Schoenert, architecte chez Axel Schoenert Architectes Réhabilitation avec Sébastien Eymard, architecte associé chez Encore Heureux    
Il y a 3 ans et 89 jours

Bouygues Construction avance ses pions pour féminiser la profession

Ressources humaines - Afin d'attirer les étudiantes vers ses métiers, le géant du BTP envoie des marraines dans les écoles.
Il y a 3 ans et 91 jours

Chez Bouygues, la construction peine à se redresser

INFOGRAPHIE. Bouygues a presque retrouvé son niveau d'activité d'avant covid sur l'année 2021. Cependant, le secteur de la construction apparaît encore un peu à la peine, malgré de bonnes performances commerciales, notamment à l'international. Après leur analyse, retrouvez l'essentiel des résultats du groupe, dans un tableau de bord Batiactu.
Il y a 3 ans et 102 jours

Top départ pour le Start-up Accelerator

La 3e édition du programme Start-up Accelerator est lancée. [©Holcim] Holcim lance la 3e édition de son programme Start-up Accelerator, avec le concours de Bertrand Piccard, explorateur et environnementaliste suisse. Ainsi, l’industriel appelle les start-up du monde entier à candidater, jusqu’au 27 mars aux “défis” de l’accélérateur. En effet, Holcim a identifié neuf thématiques en lien avec la construction de demain. Parmi lesquelles figurent, l’économie circulaire, les solutions de ciments biosourcés. Ou encore, la réutilisation des matériaux de démolition ou encore la maison intelligente… Différents pays et plusieurs industriels du secteur, comme Sika, portent un défi. Le Start-up Accelerator compte aussi de nouveaux partenaires. A l’image de Bouygues Construction et le cabinet de conseil en ingénierie britannique Mott MacDonald. Lire aussi : LafargeHolcim : Douze start-up en accélération Les start-up sélectionnées intégreront le programme d’accélération, qui se déroulera de mai à novembre 2022. Elles seront ensuite suivies par un expert qui aidera à la mise en place d’un plan d’action stratégique, en définissant des objectifs de développement. Pour les candidats et les partenaires, c’est aussi une façon de tisser des liens durables. « Chez Holcim, nous travaillons avec des centaines de start-up dans le monde entier pour accélérer l’innovation et la construction durable, explique Jan Jenisch, Pdg du groupe. Start-up Accelerator nous permet d’entrer en contact avec les esprits les plus brillants du monde, afin de favoriser des percées révolutionnaires. » Pour conclure l’édition, une journée de démonstration se déroulera, en décembre 2022, avec l’ensemble des lauréats.
Il y a 3 ans et 110 jours

Bouygues Construction reçoit la certification « Top Employer France » et « Top Employer Europe » 2022

Cette certification « Top Employer » vient récompenser les initiatives que Bouygues Construction déploie depuis de nombreuses années au sein de son organisation pour fournir le meilleur environnement de travail possible à ses collaborateurs à travers des pratiques RH innovantes. Le groupe est le seul acteur de la construction présent dans cette enquête.Le programme Top Employers Institute a ainsi évalué la politique RH de Bouygues Construction grâce à l’enquête « HR Best Practices Survey », qui couvre 6 grands domaines RH, répartie en 20 thématiques tels que la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, le Talent Acquisition, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Amélie Quidor, directrice des Ressources humaines de Bouygues Construction : « Nous sommes heureux d’être une nouvelle fois Top Employer Europe. Cette reconnaissance vient souligner notre volonté constante de toujours mieux accompagner nos collaborateurs et collaboratrices et de cultiver l’esprit d’équipe, même dans un contexte 2021 perturbé par la crise sanitaire. Au-delà de la certification, ce qui nous tient à cœur, ce sont les retours positifs de nos salarié(e)s, leurs propositions pour aller encore plus loin, dans un esprit d’échange, d’ouverture et de co-construction. Notre marque employeur doit se vivre et s’incarner au quotidien. Je suis très fière des équipes pour leur engagement au quotidien ! »En 2021, deux nouveautés ont été mises en avant par Bouygues Construction :Son nouvel entretien annuel d’échange qui favorise une préparation de qualité et des échanges plus riches.Son programme Chance to Meet qui permet de créer des rencontres entre le top management et les talents identifiés au sein de l’entreprise. Les plus jeunes peuvent ainsi découvrir des parcours inspirants et bénéficier de conseils, et les top managers peuvent ainsi recueillir des idées auprès des leaders de demain.Pour 2022, deux thématiques prioritaires seront complétées et enrichies suite au retour de l’enquête Top Employer :L’attractivité et la richesse de nos parcours professionnels, au travers d’une nouvelle offre de formation et d’une meilleure valorisation des mobilités professionnelles comme des passerelles inter-métiers.Le second sujet renforce notre ambition Diversité, avec la volonté de promouvoir encore plus fortement la diversité des parcours et des cultures au sein du Groupe, notamment au travers de nos programmes de mixité et de l’internationalisation de notre management comme de nos talents.
Il y a 3 ans et 139 jours

Création de Bouygues Bâtiment IDF Industrie et Equipements publics

Portrait de William Nippert, directeur général de Bouygues Bâtiment IDF Industries et Equipements Publics. [©Bouygues Bâtiment IDF Industries et Equipements Publics] Faisant suite à la fusion entre Bouygues Bâtiment IDF Ouvrages publics et Brézillon Génie civil, une nouvelle entité opérationnelle a vu le jour avec, à sa tête, William Nippert. En effet, l’activité “génie civil” de la filiale Brézillon et celles “ouvrages publics” de Bouygues ont été regroupées pour former une seule entité sous le nom de Bouygues Bâtiment IDF Industrie et Equipements publics. Cette nouvelle unité opérationnelle interviendra en construction neuve, ainsi que sur des projets de réhabilitation. Et ceci, sur la région Ile-de-France et Picardie. Le tout regroupant quelque 800 collaborateurs. Son parcours William Nippert est nommé à la direction générale de cette nouvelle entité. « Notre raison d’être est d’apporter à nos clients des solutions sur mesure de conception et de réalisation de leurs projets d’équipements publics ou industriels. Et ce, avec des collaborateurs engagés et fiers de participer à un développement durable des territoires », insiste l’intéressé. Diplômé en génie civil, William Nippert a débuté sa carrière au sein de Bouygues Bâtiment IDF en 1997, comme responsable travaux. Pendant 23 ans, il a évolué chez Bouygues Bâtiment et a occupé des postes, tels que directeur travaux chez Brézillon, directeur général de Bati-Rénov, ainsi que directeur du pôle génie civil industriel et environnement.
Il y a 3 ans et 153 jours

Jean-Philippe Ricard à la direction générale de Freyssinet

Portrait de Jean-Philippe Ricard, le nouveau directeur général de Freyssinet. [© Freyssinet]. Référence dans le domaine du génie civil, de la précontrainte et de la réparation des bétons, l’entreprise Freyssinet a nommé Jean-Philippe Ricard à sa direction générale. Il succède à Patrick Nagle, qui occupait ce poste depuis 2016. Ce dernier a fait valoir ses droits à la retraite. Jean-Philippe Ricard était auparavant directeur général adjoint, ainsi que directeur opérationnel de la zone Nord-Atlantique.   Son parcours Diplômé de l’Ecole nationale des techniques avancées et de Polytechnique, Jean-Philippe Ricard débute sa carrière chez Bouygues Offshore comme ingénieur. En 2008, il rejoint Vinci Construction Grands Projets, afin de piloter les travaux maritimes et le développement commercial de la zone Afrique du Nord. En 2012, il prend la direction du pôle “Grands Projets” et devient aussi le responsable des travaux de génie civil, de génie civil industriel et nucléaire. Par ailleurs, Jean-Philippe Ricard a créé, en 2014, Eiffage Fondation.
Il y a 3 ans et 175 jours

Bouygues décroche un contrat d'1 Md $ pour un méga-parc d'attractions en Arabie Saoudite

Bouygues Bâtiment International et la compagnie saoudienne Almabani General Contractors ont signé avec la Qiddiya Investment Company (QIC) un contrat pour la construction de Six Flags, un parc de 32 ha près de la capitale saoudienne Riyad.
Il y a 3 ans et 182 jours

Une première promotion pour l’Académie du bois et de la mixité des matériaux

La toute première promotion de l’Académie du bois et de la mixité des matériaux. [©Bouygues Bâtiment France Europe] A l’occasion du Forum Bois Construction, en juillet dernier, Bouygues Bâtiment France Europe et le Centre Gustave Eiffel devenaient l’un des lauréats de l’appel à projets Booster Bois-Biosourcés. Les deux entités ont été sélectionnées pour la création d’une Académie du bois et de la mixité des matériaux. Quelques mois après cette distinction, ils lancent la toute première promotion. En association au lycée Gustave Eiffel de Massy (91), Humando1 et l’institut technologique Bois FCBA. Lire aussi :RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier”Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Depuis que le gouvernement a dévoilé les premières lignes de la RE 2020, le bois et les matériaux biosourcés ont reçu un grand coup de projecteur. Avec la publication des différents textes d’application, les acteurs du secteur ont, pour beaucoup, brandi les bienfaits du “bon matériau, au bon endroit”. En somme : place à la mixité des matériaux. S’il est encore tôt pour dire qu’en pratique, la phrase rentrera dans les adages du bâtiment, l’Académie du bois et de la mixité des matériaux veut accompagner ce changement de paradigme. Accompagner la mixité des matériaux « Le recours au bois et aux matériaux biosourcés implique une véritable rupture dans notre façon de concevoir et de construire des bâtiments, explique Fabrice Denis, directeur de “construire autrement” de Bouygues Bâtiment France Europe. Les utiliser, c’est nécessairement favoriser l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles compétences, d’ores et déjà, en tension. L’académie, que nous sommes fiers de porter avec nos partenaires, est le fruit d’une démarche transversale et collective au service de l’ensemble de la filière. Mais, au-delà d’apporter une réponse crédible aux enjeux de raréfaction et de transformation des compétences, elle est aussi un vecteur de modernisation et d’attractivité pour tout un secteur. » Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation La formation a pour objectif de développer une offre allant de l’infra-bac au bac +5. Et d’assurer la montée en compétence des compagnons vers de nouveaux modes constructifs impliquant le bois. Mais aussi les matériaux biosourcés (chanvre, paille, terre crue…), le béton et l’acier. Former à la polyvalence et aux nouveaux métiers Le but est aussi de booster l’attractivité de ces nouveaux métiers et d’inciter à plus d’inclusion. Que ce soit à travers l’insertion et la féminisation. L’académie propose ainsi trois niveaux de formations en alternance. La filière “monteur en structure bois et mixité des matériaux” (niveau III), un bac pro “technicien constructeur bois” (niveau IV). Et enfin, un BTS “système constructif bois et habitat” (niveau V). Ce dernier devrait être complété, à terme, par une licence professionnelle. Dans ce cadre, la toute première session de “monteur en structure bois et mixité des matériaux” a débuté ce mois de décembre 2021. Et ce, au lycée professionnel Gustave Eiffel de Massy, avec 14 alternants. De plus, une plate-forme pédagogique unique a été créée au sein de l’établissement pour proposer sur un même site, les phases de formation et d’expérimentation. 1Spécialiste de l’insertion.
Il y a 3 ans et 189 jours

Le chantier de l’ancien siège d’Airbus met l’accent sur l’économie circulaire

Acquis par Vilogia en 2019, l’ancien siège du Groupe Airbus à Suresnes est en train de devenir un bâtiment multi-usage qui accueillera une résidence étudiante de 270 logements, des commerces, des services et des entrepôts de stockage. Réalisés en conception-réalisation par un groupement piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France Habitat Social, les travaux mettent l’accent sur l’économie circulaire. L’opération s’inscrit dans les objectifs environnementaux de Vilogia. En privilégiant la transformation de l’existant, Vilogia permet de réaliser une économie de 1 700 tonnes de CO2 par rapport à une opération de démolition/reconstruction classique. Les objectifs en termes de performance énergétique sont ambitieux : les logements seront labellisés NF Habitat HQE – QUALITEL (intégrant notamment la RT 2012 améliorée de 10%), malgré les contraintes que représentent une construction existante dans les bilans thermiques. La biodiversité n’est pas en reste, puisqu’un travail sera mené avec un paysagiste pour la création d’espaces verts en rez-de-chaussée et en terrasse. Enfin, les matériaux et produits présents in situ seront prioritairement réutilisés dans des filières de l’économie circulaire. A défaut de filière, les autres produits et matériaux seront recyclés. Plus de 85% des matériaux seront ainsi réemployés ou recyclés comme 1000 m² de pierre de façades récupérées sur site, et réemployées dans le nouveau projet, 150 mètres de linaire de cloisons vitrées réemployées dans un centre de formation, 1 000 m² de faux plafonds réemployés, 110 stores réemployés…   Photo : Tecnova Architecture  
Il y a 3 ans et 193 jours

François Teste du Bailler devient Directeur Général délégué de GCC

Ingénieur Polytech’Lille, François TESTE DU BAILLER a rejoint le Groupe Bouygues Construction en 1987, où il a occupé les postes d’Ingénieur Travaux et Chef de Service en Ile de France, puis de Directeur d’Exploitation en Alsace. Il a ensuite rejoint l’entité GFC Construction (actuel Bouygues Bâtiment Sud-Est), successivement en tant que Directeur Projet, Directeur Régional Grand Lyon, Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué.En 2011, il devient Directeur Délégué Rhône-Alpes Sud pour VINCI CONSTRUCTION FRANCE. Il occupera ensuite les fonctions de Directeur Délégué Bâtiment Rhône-Alpes puis de Directeur Opérationnel Centre Est. Depuis le 11 juin 2018, il dirige l’activité historique de GCC : le Pôle Construction.
Il y a 3 ans et 196 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 209 jours

Avec le rachat d'Equans, Bouygues change de visage

Dans la nuit de vendredi à samedi, Engie, géant français de l'énergie, a annoncé avoir choisi Bouygues face à deux autres compétiteurs pour lui céder Equans, sa filiale regroupant divers services techniques pour les entreprises et collectivités - gestion de l'énergie dans les bâtiments, ventilation, climatisation, chauffage, numérique, électricité ou encore sécurité incendie.Ce rachat - le plus gros dans l'histoire du groupe créé en 1952 par Francis Bouygues - "est un changement complet et profond de dimension, qui va déplacer son centre de gravité", résume lundi à l'AFP une source proche du dossier.Historiquement connu pour la construction, son premier métier, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1, en passe de fusionner avec M6). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.L'intégration d'Equans - avec pas moins de 74.000 salariés et 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires - va faire quadrupler de taille cette branche et en faire "le premier métier de Bouygues", soulignait ce dernier dans son communiqué samedi.Le groupe présidé par Martin Bouygues insistait notamment sur "le marché porteur des services multi-techniques", qui se trouve "à la convergence des transitions énergétique, numérique et industrielle"."Ces métiers-là sont un bon complément par rapport au BTP classique, et génèrent surtout une marge plus importante, avec des contrats de maintenance sur plusieurs années qui offrent une certaine visibilité. Et dans ce business, Bouygues était en peu en queue de peloton, avec une marge opérationnelle pour Bouygues Energies & Services plutôt modeste, à 2% en 2019", souligne Eric Lemarié, analyste actions chez Bryan, Garnier & Co.Prix "astronomique"Ce rachat "fait sens" également pour Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud, "d'un point de vue géographique car Bouygues s'implante de manière assez importante dans ce business au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique. Et aussi d'un point de vue économique car on connait, notamment avec la transition écologique, les besoins de transformation dans les énergies et on sait qu'une croissance va être là".Il souligne aussi que ces métiers "ont moins de cyclicité. On a vu récemment dans l'immobilier qu'il peut y avoir des gros trous d'air".Cependant, M. Rozier juge qu'il y a également "beaucoup de questions sur la rentabilisation de cette acquisition: le prix est juste astronomique, avec des contraintes de conservation d'emplois et de créations d'emplois".Bouygues s'est en effet "engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe" pendant cinq ans, et à "la création nette de 10.000 emplois" sur la même période."Certes Bouygues n'a pas de dette" mais dans son pôle Energies & Services "le niveau de marge est plutôt inférieur à 3%. Or, le +business plan+ proposé se base sur des marges quasiment à 5%: alors d'accord il y aura peut-être des synergies, mais on se demande comment ils vont opérer pour que l'ensemble arrive à ce modèle de rentabilité jamais atteint jusqu'à présent", estime Frédéric Rozier.Le prix payé pour Equans "est cher, même si ce n'est pas tous les jours qu'on a un deal comme Equans à se mettre sous la main", renchérit Eric Lemarié.Si le titre chutait à la Bourse de Paris lundi (-5,96% à 15H12, à 33,47 euros), c'est parce que "le marché pense que Bouygues a payé un prix trop élevé, qu'il y a des risques d'intégration parce que l'entité est de taille importante et qu'elle est vraisemblablement composée d'une multitude de métiers différents, ce qui peut éventuellement compliquer l'exécution du deal", selon lui.M. Lemarié met aussi en avant le fait que "le deal ne sera finalisé qu'au deuxième semestre 2022 et qu'aujourd'hui on a peu de chiffres officiels, on rentre donc dans une période d'incertitudes, ce qui n'est jamais bon boursièrement parlant".