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Il y a 4 ans et 279 jours

A Bruxelles, la RTBF verra son nouveau siège de 100 M€ construit par Eiffage et Besix

Baptisé Media Square, le futur bâtiment conçu par les cabinets d'architecture MDW Architectures et V+ aura une superficie de près de 40 000 m².
Il y a 4 ans et 287 jours

Zoom sur : Atelier Musset

C’est à l’occasion de la dernière foire COLLECTIBLE de Bruxelles (Belgique) que nous avons découvert l'œuvre de l’artisan et compagnon charpentier Timothée Musset, qui façonne des bois anciens pour créer des meubles contemporains. Fort de son expérience en tant que charpentier, Timothée Musset a lancé l’Atelier Musset pour offrir une seconde vie à des vieux bois de charpente. Installé dans une ancienne grange à Videlles (91), l’Atelier Musset fait de l’ébénisterie d’art, et promeut une approche responsable du design et des matériaux. Grâce à son expérience de compagnon charpentier et sa passion pour les beaux bois, Timothée Musset met l’accent sur la matérialité du bois à travers différents projets et collaborations. Entre douceur et brutalité, les pièces résolument contemporaines de l’Atelier Musset font la part belle aux bois ancestraux. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Musset.Photographies : © Atelier MussetLa Rédaction
Il y a 4 ans et 294 jours

EN 197-1 : La norme ciment coincée à Bruxelles

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Laurent Izoret est directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). [©ACPresse] Le retard de publication de la norme ciment EN 197-1 se calcule en années, à présent… Ce blocage est la conséquence d’une décision de la Cour européenne de justice, comme le rappelle Raoul de Parisot, président de Cembureau : « Aujourd’hui, une norme harmonisée – c’est-à-dire une norme unique et identique pour l’ensemble des pays membres – fait pour ainsi dire force de loi. De ce fait, la Commission européenne a souhaité vérifier que chacune de ces normes couvre bien les éléments essentiels de leur objet. Ceci pour garantir, par exemple, la sureté de la construction pour les normes concernées. »  Le problème avec le blocage de l’EN 197-1 est qu’il empêche la mise sur le marché des nouveaux ciments “bas carbone”. Alors même que la Commission européenne milite pour faire baisser les émissions de carbone ! Le premier ciment concerné est le CEM II/C-M. Il est constitué d’une part de clinker compris entre 50 et 64 %, additionné d’une part de 36 à 50 % de calcaire et autres composants au choix (laitier de hauts fourneaux, fumée de silice, pouzzolane, cendres volantes ou schiste calciné). Vers une norme non harmonisée « Cela ouvre la voie aux ciments dits “LC3” ou “Limestone Calcinated Clay and Clinker Cement”, c’est-à-dire des ciments composés d’argile calcinée et de calcaire broyé », confirme Laurent Izoret, directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). Ces ciments n’étaient pas programmés dans l’EN 197-1 révisée, mais compte tenu du retard pris par Bruxelles, il n’est finalement plus exclu que cette catégorie puisse y faire son entrée… La seconde famille de ciments est inédite dans la norme et se nomme CEM VI. Il s’agit de ciments ternaires : une part de 35 à 49 % de clinker, une part de 31 à 59 % de laitier de hauts fourneaux et une part de 6 à 20 % d’un 3e constituant au choix (pouzzolane naturelle, cendres volantes siliceuses ou calcaire). Afin de pallier cette problématique de retard de révision – et pour ne pas continuer à bloquer la sortie des nouveaux ciments -, le Comité européen de normalisation, qui a la responsabilité d’édicter les normes, vient d’autoriser la publication de la norme ciment. Mais d’une manière non harmonisée ! En d’autres termes, chaque organisme national de normalisation – l’Afnor pour la France – va publier cette norme dans son pays. Cette dernière sera identique d’un pays à l’autre… Réviser les documents d’application Comment s’appellera-t-elle exactement ? Le “197” sera présent, tout comme la marque “NF”. Pour le reste, comme la mention “EN” et le petit chiffre final, les choses sont encore dans le flou. Mais l’important n’est pas là. En effet, outre la norme, il est indispensable de travailler sur les différents documents d’application pour autoriser l’utilisation des nouveaux ciments. Cela va de la NF BPE aux normes produits auto-portants, en passant par le Fascicule 65, les NF DTU, le cahier EDF ou encore la NF Liants hydrauliques. « Concernant la norme ciment non harmonisée, nous espérons une publication pour la fin de cette année 2020, précise Laurent Izoret. Et durant le premier trimestre 2021 pour les divers documents d’application. » Cette approche va permettre de faire avancer les choses, en attendant que la situation se débloque à Bruxelles. D’autant plus qu’il est indispensable de garder le caractère technique de la normalisation. C’est même sa raison d’être. Si, après révision par la Commission européenne, les normes sont vidées de leur substance technique au seul bénéfice du cadre juridique, ce ne seront plus des normes. Ce sera autre chose… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 307 jours

Le Royaume-Uni va consacrer 705 millions de livres à ses frontières en vue du Brexit

Dans une tribune publiée dans le Sunday Telegraph, le ministre d'État Michael Gove a assuré que cette somme permettrait de s'assurer que les "nouvelles frontières" du pays soient prêtes dès que le Royaume-Uni "reprendra le contrôle".Interrogé sur Sky News dimanche matin, il a garanti que la frontière serait prête au 1er janvier 2021, après la fin de la période de transition instaurée pour permettre aux deux anciens partenaires de négocier leur relation après le Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier dernier.Cet investissement, qui inclut dépenses de personnel - recrutement d'environ 500 agents de la police aux frontières - et d'infrastructures, devrait faire de cette frontière "la plus efficace du monde d'ici à 2025", a ajouté M. Gove dans sa tribune.Que Londres et Bruxelles trouvent un accord sur leur relation post-Brexit ou non, "nous serons en dehors du marché commun et de l'union douanière quoi qu'il arrive", a souligné Michael Gove sur la BBC.Un nouvelle session de négociations doit se tenir la semaine du 20 juillet à Londres avec l'Union européenne.Sur la BBC, Michael Gove a évoqué "des progrès" malgré les "divisions" qui demeurent, expliquant qu'il se voulait "optimiste" sans être "enthousiaste à l'excès".Il s'est également efforcé de se montrer rassurant après la fuite cette semaine d'un mail dans lequel la ministre du Commerce international Liz Truss avertit que le plan adopté par le gouvernement risque de favoriser la contrebande et de porter préjudice au pays sur la scène internationale.Dans cette lettre adressée à M. Gove et au ministre des Finances Rishi Sunak, révélée par le site Business Insider, elle souligne que l'approche graduelle du gouvernement britannique, où les contrôles ne seraient pas mis en oeuvre immédiatement sur tous les bien importés depuis l'UE, serait "vulnérable" à des poursuites devant l'Organisation mondiale du commerce."Cela fait partie du processus naturel au sein d'un gouvernement qu'un ministre mette à l'épreuve les propositions" d'un autre, a estimé Michael Gove.Le gouvernement va également lancer une vaste campagne d'information à destination des entreprises et des particuliers et "saisir les opportunités" qui selon le gouvernement émergeront grâce à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, votée lors du référendum de juin 2016.
Il y a 4 ans et 315 jours

Aperçu sur les différents travaux d’aménagement publics

Pour développer le tourisme dans un pays ou une ville, il est indispensable d’aménager ou de créer un certain nombre d’infrastructures. L’objectif est d’attirer un maximum de visiteurs tous les ans pour booster l’économie de la région ou du pays en question. Pour concrétiser un projet de ce genre, il est préférable de recourir à l’expertise d’une entreprise spécialisée en travaux d’aménagement public. Le terrassement : une branche des travaux d’aménagement publics Pour des projets de construction ou d’extension, par exemple, les travaux de terrassement s’imposent. Il s’agit d’une opération qui consiste à préparer un terrain destiné à l’édification d’une structure. Et donc, pour mener à bien les travaux, il faut se munir d’un parc de matériel conséquent et d’une main-d’œuvre qualifiée. À noter qu’il existe deux types de terrassements : le remblai et le déblai. Le premier consiste à déplacer des terres prélevées sur le terrain à construire afin d’uniformiser la surface, tandis que le déblai permet d’enlever des terres pour rabaisser le niveau de terrain, puis de l’aplanir. Ensuite, il va falloir charger les terres enlevées dans un véhicule afin de les déplacer pour le déblai. Terrasser signifie également préparer le sol en déplaçant des quantités importantes de terres ou de roches pour mettre le sol à niveau. Ainsi, on pourra réaliser certains ouvrages tels qu’une habitation ou une route. Avant de lancer le chantier, le terrassier effectue en amont un diagnostic. Le prestataire peut également s’occuper de la réalisation de bordures esthétiques en fonction des attentes des clients. Concernant le coût, tout dépend du type de sol du terrain, de son emplacement, de sa longueur, de la difficulté d’accès, etc. La création des réseaux divers Les travaux publics englobent également les travaux liés aux besoins primaires des consommateurs en matière d’hygiène. Cela concerne aussi bien le milieu urbain que le milieu rural. On parle ici des opérations d’assainissement et d’épuration des eaux usées. Concrètement, elles consistent à faire évacuer ces dernières ainsi que les eaux domestiques de chaque foyer par un réseau d’assainissement collectif. On cherche à dépolluer les eaux et les sols grâce à un système d’évacuation. Cette étape des travaux peut de même consister à la mise en œuvre d’un réseau d’approvisionnement en eau. Il s’agit ici de construire des structures facilitant l’acheminement de l’eau potable dans des zones, comme le quartier, la région, la ville, voire un pays entier. Certaines entreprises s’occupent de la pose de graviers pour créer des allées piétonnes, par exemple. Aussi, elles sont spécialisées dans la pose d’enrobé en vue de créer des chaussées ou une piste d’aviation. D’autres proposent leur savoir-faire dans des travaux de génie civil. Il s’agit des travaux de construction de tout type de bâtiment, allant des petits édifices aux gratte-ciels. Cela concerne également la réhabilitation et la rénovation d’une structure déjà existante. Ces travaux sont divisés en 4 parties, à savoir la construction d’infrastructures de transport, la construction de barrages, la construction d’infrastructures urbaines et de structures industrielles. Pour la concrétisation des travaux, il est recommandé de demander plusieurs devis auprès de plusieurs sociétés de construction.
Il y a 4 ans et 319 jours

Le Covid fait exploser la dette française

"La crise économique actuelle, induite par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a conduit à une dégradation des finances publiques sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale", s'inquiète ce rapport présenté par Laurent Saint-Martin, rapporteur général du Budget à l'Assemblée.Le choc est en effet estimé "à ce stade" à environ 22 points de produit intérieur brut (PIB), selon le troisième projet de loi de finances rectificative qui évalue le ratio de dette française sur le PIB à 120,9% soit 2.650 milliards d'euros.En conséquence, le recours de l'État aux émissions de dette sur les marchés financiers devrait s'envoler à 361,2 milliards d'euros au total, contre 230,5 milliards d'euros prévus initialement, d'après le projet de loi de finance rectificative.La Banque centrale européenne (BCE) a de son côté joué un rôle "décisif" avec son arsenal de mesures monétaires accommodantes qui ont permis de maintenir des taux d'intérêt bas.Mais alors que le sujet brûlant de la dette enflammait déjà dirigeants politiques et économistes avant même le coronavirus, un tel niveau d'endettement est-il soutenable?"Il n'existe pas de niveau déterminé et unique du ratio caractéristique d'une situation d'insoutenabilité", soulignent les auteurs, qui ont auditionné plusieurs économistes de différents bords. DurableIls mettent toutefois en garde contre la dégradation de l'image de la France auprès de ses créanciers et l'affaiblissement de la croissance.La situation "doit amener à nous questionner avec un regard nouveau sur le caractère durable de cette situation", estiment les auteurs.D'autant que la crise n'est pas terminée et que les plans de relance "ne devraient pas être financés par une hausse significative des prélèvements obligatoires", au moment où l'exécutif vient d'annoncer un plan de relance de 100 milliards d'euros financé pour plus d'un tiers par l'Europe.Sur les impôts et les mesures d'économie, le document souligne justement les dangers des politiques de rigueur qui ont coûté à l'Europe de précieux points de croissance après la crise des dettes souveraines.D'où l'émergence de la question du "cantonnement" de la dette, également abordée dans le rapport. Le Premier ministre Jean Castex a justement indiqué mercredi que la dette issue de la crise ferait l'objet d'un traitement à part avec un remboursement étalé sur le long terme via une ressource dédiée.Celle-ci "sera remboursée jusqu'en 2042 de façon à bien identifier la dette qui est liée aux dépenses de la crise du reste de la dette", a détaillé le ministre des Finances Bruno Le Maire jeudi sur France Inter.L'idée d'une dette mutualisée est également abordée dans le rapport, sur le modèle du projet européen de 750 milliards d'euros dont les négociations entre dirigeants s'annoncent âpres à Bruxelles vendredi.Ce projet, soutenu jeudi par la patronne de la BCE Christine Lagarde, prévoit que 500 milliards de subventions ne soient pas remboursés par les Etats bénéficiaires.La question de l'achat direct de dette par la banque centrale, la souscription d'une dette perpétuelle, ou l'annulation ou restructuration de la dette, n'ont en revanche pas les faveurs du rapport. Sur l'annulation ou la restructuration, le document souligne qu'il existe un risque de déstabilisation des marchés et un conflit juridique avec les traités.
Il y a 4 ans et 319 jours

Dossier : 4 musées à l'architecture minimaliste

Des lieux culturels affichent une architecture minimaliste et font ainsi la part belle aux arts et aux œuvres présentés. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous invite à découvrir quatre nouveaux lieux culturels, musées et centres d’art, qui se démarquent par leur architecture épurée. Le Centre d’interprétation de l’art romanLe studio portugais d'architecture et de design Spaceworkers, fondé par les architectes Henrique Marques et Rui Dinis, et par la consultante financière Carla Duarte, conçoit un bâtiment tout en béton pour accueillir le Centre d’interprétation de l’art roman. Installée dans la ville de Lousada au Portugal, cet édifice est une réinterprétation du vocabulaire traditionnel de l’architecture romane. . Le Centre Pompidou x West Bund Museum ProjectAprès une implantation à Malaga, puis à Bruxelles, le Centre Pompidou s’exporte à Shanghai en Chine. Suite à l’inauguration de l’édifice construit par David Chipperfield, le musée vient d’ouvrir ses portes au public samedi dernier. Retour sur la genèse d’un projet d’ampleur favorisant les échanges culturels et économiques entre la France et la Chine. C’est sur la rive nord du fleuve Huangpu que s’élève l’écrin de verre réalisé par l’architecte britannique David Chipperfield. Installé sur une esplanade surélevée bordée par un parc, le bâtiment de 25 000 mètres carrés se divise en trois volumes, distincts et linéaires, organisés autour d’un hall central avec un atrium à double hauteur. . Le Musée Cantonal des Beaux-Arts de LausanneAlors qu’il occupait jusqu’alors le Palais de Rumine, le MCBA – Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (Suisse) bénéficie désormais de son propre bâtiment, un monolithe aux accents brutalistes signé Barozzi-Veiga. Installé en centre-ville, l’ensemble vise à donner naissance à un nouveau quartier des arts : Plateforme 10, qui devra rassembler à terme le MCBA, le Musée de Design et d’Arts appliqués (MUDAC) et le musée de l’Élysée, un établissement dédié à la photographie. . La MÉCALe trio d'architectes parisiens Freaks et les équipes du studio danois Bjarke Ingels Group emporte la ville de Bordeaux (33) dans une spirale créative avec la MÉCA, un centre culturel néo-aquitain de 18 000 mètres carrés posé sur la rive gauche de la belle endormie. Bordeaux s'enivre ainsi de culture avec la MÉCA, son tout nouveau temple de l'art. Investie par le Fond Régional d'Art Contemporain et deux agences dédiées au théâtre ainsi qu'au cinéma, cette Maison de l'Économie Créative et de la Culture en région Nouvelle-Aquitaine doit son imposante bâtisse à l'agence danoise BIG, réalisée en collaboration avec le studio français Freaks.La Rédaction
Il y a 4 ans et 332 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 336 jours

La Cour des comptes appelle à un effort "dans la durée" mais sans "austérité" pour maîtriser la dette publique

"La soutenabilité de la dette constitue plus que jamais un enjeu, sinon l'enjeu essentiel pour les finances publiques", a affirmé son nouveau premier président Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport annuel de l'instance sur la situation et les perspectives des finances publiques.Tandis que le gouvernement compte sur le rebond de la croissance l'an prochain pour réduire la dette et exclut toute hausse d'impôts, la Cour juge que "sans action de redressement, le déficit risque d'être durablement très élevé (...). La trajectoire de la dette ne serait alors pas maîtrisée".Le gouvernement s'attend cette année à une récession historique de -11%, avec un gonflement de la dette publique à près de 121% du produit intérieur brut (PIB), avant un rebond de l'économie l'an prochain.Mais pour la Cour, "il ne faut pas tout attendre" de la croissance, car même le scénario le plus optimiste d'une reprise rapide ne permettra pas à la France de retrouver son niveau d'endettement d'avant crise d'ici à 2030.Et celui-ci, avoisinant les 100% du PIB était déjà jugé préoccupant avant la crise par la Cour, qui enfonce le clou dans ce rapport."La France n'a pas abordé cette crise avec des finances publiques restaurées", note-t-elle pointant une "fatigue budgétaire" récurrente des différents gouvernements qui ont peu réduit la dépense publique et le déficit.Toutefois pour la Cour, l'effort "ne doit pas être trop brutal pour ne pas casser la reprise mais il doit être poursuivi avec constance pour obtenir des résultats tangibles"."La Cour préconise le sérieux (...), la prévisibilité, en aucun cas l'austérité", a insisté Pierre Moscovici.L'institution appelle ainsi le gouvernement à définir une trajectoire de désendettement dans la future loi de programmation des finances publiques "au plus tard" au printemps prochain. "Il n'y a pas besoin d'attendre", a estimé M. Moscovici.Cela permettrait aussi à la France de montrer à Bruxelles sa bonne volonté, dans la perspective d'une levée de la dérogation aux règles budgétaires européennes.Séparer la "dette Covid"Cette trajectoire devra notamment prévoir un "examen en profondeur" des dépenses publiques, pour privilégier les dépenses d'investissement, notamment dans la transition écologique et la santé, en parallèle d'un "effort accru de maîtrise des autres dépenses", juge la Cour.Par ailleurs, elle conditionne de nouvelles baisses d'impôts à des "hausses d'autres prélèvements ou de suppressions de niches" ou encore à "un effort encore accru de maîtrise de la dépense".Le gouvernement prévoit de diminuer les impôts de production qui pèsent sur les entreprises dans le cadre de son plan de relance attendu à la rentrée.Pour la Cour, les mesures de ce plan devront être "temporaires" et ciblées, sans financement par un surcroît d'endettement.Les conditions de taux d'intérêt bas sont "favorables" à de telles décisions, plaide-t-elle, alors qu'il y a un risque sur la "soutenabilité" de la dette en cas de remontée des taux, ainsi que d'aggravation de l'écart avec les autres pays de la zone euro.Dans cette hypothèse, "si elle n'avait pas entre-temps diminué son endettement public rapporté au PIB, la France se retrouverait dans une situation très difficile", avec le risque d'une envolée encore plus massive de sa dette et de difficultés pour la financer, alerte la Cour.Lundi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement allait traiter à part la dette publique issue de la crise. Cette dette, "nous la rembourserons en la cantonnant et en la séparant des 100 points de dette initiale", a-t-il affirmé devant les députés.A l'image de ce qu'il a fait pour la dette sociale, cantonnée dans la CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale), avec un échéancier jusqu'à 2033, M. le Maire a ainsi évoqué la date de 2042 pour le remboursement de la dette Covid.Le premier président de la Cour des comptes a refusé de commenter cette proposition que l'instance "n'(a) pas expertisée".
Il y a 4 ans et 343 jours

Rencontre avec : Studio Élémentaires

Depuis la création de leur studio en 2013, Apolline Couverchel et Gauthier Haziza signent des installations poétiques et se lancent dans des projets fous. Rencontre avec ce duo qui force l’admiration. Muuuz : Quel est votre parcours respectif, et pourquoi avez-vous décidé de vous associer pour fonder Studio Élémentaires en 2013 ?Apolline Couverchel : Après mon baccalauréat, j’ai étudié deux ans à l’École Duperré, puis la scénographie à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de Lyon. Ensuite, j’ai travaillé pour des studios de design et de scénographie à Paris. Gauthier et moi nous sommes rencontrés à l'ENSATT, et avons rapidement souhaité travailler ensemble. C’est d’ailleurs à l’ENSATT que nous avons appris à raconter des histoires avec la lumière et l’espace.Gauthier Haziza : J’ai étudié l’histoire de l’art, options études théâtrales, à l’université, la conception lumière à l’ENSATT, et le marketing et la communication à l’université Panthéon Assas. En 2013, nous avons fondé notre propre studio et nous avons commencé à travailler sur divers projets. La même année, le chef cuisinier français Paul Pairet nous a invités à collaborer avec lui pour réaliser une installation dans le cadre de l’exposition Cookbook, l’art et le processus culinaire aux Beaux-Arts de Paris. En 2015, nous sommes partis à Shanghai pour participer à une résidence artistique organisée par le groupe Swatch. À cette occasion, nous avons travaillé pendant quatre mois au Swatch Art Peace Hotel et avons créé in situ notre Ciel-volant, un cerf-volant aux couleurs du ciel qui a été remarqué par Shang Xia, une marque chinoise créée par Hermès, avec laquelle nous avons ensuite collaboré. Aujourd’hui, nous vivons à Bruxelles et travaillons aux Zaventem Ateliers. Comment êtes-vous arrivés à la conception d'installations cinétiques immersives ? Pourquoi avez-vous choisi de vous éloigner du théâtre pour vous concentrer sur l’art contemporain et le design ?AC : Le théâtre a beaucoup nourri notre imaginaire, mais nous avons aussi découvert ses limites. Nous avons donc souhaité nous détacher du texte, car au théâtre tout est mis au service du langage. Aujourd’hui, nous travaillons la lumière, le mouvement et l’espace, sans faire du théâtre, mais nous nous en inspirons constamment. GH : La lumière, la temporalité, le mouvement et la narration amènent finalement cette notion d’art vivant qui est caractéristique du théâtre. Il y a toujours une narration derrière nos objets. Par exemple, dans Silo, nous avons investi l’abbaye Notre-Dame de Bernay et créé une installation faisant écho à l’histoire du lieu. Au centre de l’édifice, nous avons érigé un silo agricole de huit mètres de haut rempli de popcorn, car l’église fut transformée en une halle aux blés en 1814. En termes de matériaux, couleurs et technologies, qu'est-ce qui constitue vos installations ? AC : Dans nos créations, les sources de lumière sont simples et variées. Nous utilisons des filtres colorés, des filtres lumières, des matières brutes. Le mouvement est notre point de départ. Nous cherchons à associer la beauté de la matière à la beauté de la technologie afin de créer un mouvement dans l’espace. Les nouvelles technologies confèrent à nos installation poésie et magie.GH : Nous nous renouvelons beaucoup, donc nous ne nous enfermons pas dans un style. Avec notre lampe mobile Hypnos, nous nous sommes concentrés sur le rapport entre le sable et la lumière pour façonner l’objet. Nous aimons les choses simples mais derrière l’apparente simplicité de nos objets se cache une grande complexité technique. Que questionnez-vous dans vos créations ? AC : Avec nos installations, nous nous intéressons à la magie, à la poésie et à la narration, et nous cherchons à surprendre le regardeur. GH : La question n’est pas arrêtée. Nous sommes très curieux, et nous puisons nos inspirations dans divers domaines. Quand nous collaborons avec un lieu, nous pouvons nous inspirer de l’histoire du site. Quand nous concevons nos propres objets, nous questionnons l’essence de notre travail. Comment voir ? Comment représenter ? Comment surpendre ? Créer c’est aussi raconter. Comment jouez-vous avec la perception ? AC : Nos objets plongent les spectateurs dans une sorte d’expérience du regard. Nous nous approprions des artifices du théâtre pour créer des effets. Dans notre installation Dichrofield réalisé pour le Jam Hôtel de Bruxelles, le mécanisme est visible. Dans certaines de nos créations, la technique est très belle, et nous souhaitais la monter. Dans d'autres, nous préférons garder une part de mystère. Comme au théâtre, nous avons appris à fabriquer des illusions, des leurres.GH : Nous jouons avec la perception grâce à des artifices, qui sont inspirés de la magie et du théâtre. Quand nous présentons nos installations, les regardeurs cherchent souvent le trucage. À Bernay, le directeur du théâtre Le Piaf nous a commandé une servante de théâtre. Nous avons fabriqué nos Ghost lamps en montant des ampoules sur une structure en acier. À la nuit tombée, ces lampes se mettent à s’allumer et à bouger comme par magie, et résonnent alors avec les fresques murales de l'artiste Elliott Causse.  Pourriez-vous me parler de Umbra, votre dernière sculpture en mouvement inspirée par le phénomène de l'éclipse totale ?AC : À la dernière foire Collectible, quand nous avons exposé Umbra, les visiteurs s’arrêtaient pour contempler la lampe. Dans un monde régi par l’efficacité, se retrouver face à des objets au fonctionnement mystérieux déroute. Umbra est doté d’un moteur qui permet de faire tourner le disque de la lampe très lentement. Lorsque la lumière est allumée, le disque tourne selon un temps aléatoire, défini en fonction de la durée des éclipses solaires totales du XXIème siècle. GH : Umbra est une lampe légère et suspendue qui a son propre cycle de vie. Avec Appoline nous réfléchissons souvent sur les phénomènes naturels. Récemment, nous nous sommes lancés dans un travail de recherche sur l’éclipse, et avons étudié les mouvements les plus élémentaires de ce phénomène naturel spectaculaire.  Quelles sont vos autres projets et collaborations prévus prochainement ? AC : Nous allons collaborer avec une maison d’édition pour présenter notre création Umbra. GH : Nous travaillons sur notre installation System, qui sera exposée dans le hall d’accueil d’un espace de coworking avenue Louise à Bruxelles. Nous nous concentrons également sur de nouvelles créations autoproduites. Quel serait votre installation rêvée ? AC : Nous voudrions nous inspirer de la tradition japonaise du Hannabi, une version minimaliste du feu d’artifices qui reprend le cycle de floraison d’une fleur.GH : En effet, nous aimerions beaucoup travailler sur le feu d’artifices, car cela associe l’espace, la lumière, la couleur, la représentation. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Élémentaires.Photographies : © Studio ÉlémentairesLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 358 jours

Atelier Sauvage : Créations

Cofondatrice et dirigeante de l’Atelier Sauvage, l’ébéniste et designer Albane Salmon dessine et fabrique des objets en bois massif à mi-chemin entre la sculpture et l’ébénisterie, jouant ainsi la carte de la créativité. L’Atelier Sauvage est un atelier artisanal de création et de fabrication de mobilier basé à Bagnolet (93), qui prône une audace et une liberté très contemporaines. Depuis 2015, Albane Salmon imagine en effet des pièces de mobilier et des aménagements en bois massif pour des intérieurs actuels. Ses créations audacieuses séduisent aujourd’hui particuliers et professionnels. Les subtils jeux de matières de ses meubles ont déjà fait sensation à plusieurs événements. Son paravent Moeraki, objet composite coloré imaginé en collaboration avec l’illustratrice et designer Marie de Lignerolles, avait fait forte impression au salon Révélations (Grand Palais, Paris) en 2017, tandis que son petit banc en érable sycomore massif Trace, pièce unique modelée « à main levée », s’était fait remarquer à la dernière COLLECTIBLE (Espace Vanderborght, Bruxelles) en 2020. Les pièces de mobilier sculpturales signées Atelier Sauvage mêlent formes simples, teintes sobres et effets de matières délicats. Fortement inspirée par la nature, Albane Salmon met l’accent sur la beauté naturelle du bois et privilégie une belle économie de moyens pour dévoiler toute la poésie des matières qu’elle travaille. Des pièces incontournables qui se démarquent par leur grande originalité. Pour en savoir plus, visitez le site d’Atelier Sauvage. Photographies : © Laura BonnefousLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 10 jours

Supprimer des jours de repos pour accélérer la reprise serait une "fausse bonne idée" selon les économistes

"Enlever un jour de congé pour booster la croissance, c'est un peu une fausse bonne idée qui réapparaît en France après chaque crise et qui équivaut à une baisse de salaire déguisée", commente auprès de l'AFP Grégory Claeys, économiste à l'institut Bruegel à Bruxelles.Le débat a ressurgi récemment avec une proposition du Medef, toutefois rapidement remballée face à l'hostilité des syndicats.En temps normal, travailler un jour supplémentaire a un effet bénéfique sur la croissance, cependant considéré comme "marginal" par les économistes. Avant la crise, l'Institut national de la statistique avait ainsi estimé à +0,12 point l'effet positif du calendrier en 2020, qui compte deux jours ouvrés supplémentaires par rapport à l'année précédente.Inutile d'espérer accroître cet effet positif en augmentant significativement le nombre de jours ouvrés, préviennent les économistes. Car cela aurait des conséquences négatives - notamment sur la productivité - et pénaliserait certains secteurs d'activités.Raccourcir les vacances d'été de quelques semaines, par exemple, provoquerait un choc supplémentaire chez les professionnels du tourisme et du loisir. "Cela reviendrait à transférer l'activité d'un secteur à un autre, sans véritablement apporter d'avantage à l'économie dans son ensemble", explique à l'AFP Alexandre Delaigue, professeur d'économie à l'université de Lille.Augmenter le nombre de jours travaillés à l'échelle d'un pays permet éventuellement de répondre à un problème d'offre insuffisante ou de compétitivité. Afin d'améliorer cette dernière, le Portugal avait ainsi décidé en 2012 de rayer du calendrier quatre jours fériés. Avant de les rétablir quelques années plus tard.Autre cas de figure: en France, entre 2004 et 2008, le lundi de Pentecôte a été un jour férié non chômé, au cours duquel de nombreux salariés ont travaillé sans être rémunérés afin de financer la prise en charge des personnes dépendantes.Mais à présent "nous avons un problème de demande qui est faible en France et partout dans le monde", en raison des mesures sanitaires pour limiter la propagation de l'épidémie, souligne M. Claeys. Vêtements, meubles ou voitures n'ont guère trouvé preneurs pendant le confinement.Ajustements ciblésPour accompagner la reprise, "nous avons besoin de flexibilité, plutôt que d'une augmentation générale de la durée du travail", indique à l'AFP Agnès Bénassy-Quéré, professeure à l'université de Paris 1 Panthéon Sorbonne."Une journée de travail plus longue pourrait être extrêmement utile aux entreprises des secteurs où la demande est présente, étant donné que nous avons du mal à réallouer la main d’œuvre rapidement", complète-t-elle.Les commerçants, qui retrouvent leur clientèle mais doivent réduire le nombre de personnes accueillies simultanément par précaution sanitaire, pourraient par exemple réaliser un nombre de ventes plus important sur une journée allongée.Dans le secteur du bâtiment, cela permettrait d'opérer une forme de rattrapage sur les chantiers qui ont été interrompus.Lorsque l'activité sera repartie, "aménager d'une manière un peu différente le travail pourrait vraiment améliorer les choses dans certaines entreprises, mais ce type de décision doit être pris au cas par cas et en concertation avec les salariés", précise M. Delaigue.Certaines lois permettent de mettre en place des ajustements, en ayant recours notamment aux heures supplémentaires ou à l'annualisation du temps de travail.Mais "pour l'instant, l'urgence c'est de voir comment les entreprises vont pouvoir fonctionner, nous avons besoin de solutions originales et adaptées aux différents secteurs", estime M. Delaigue.
Il y a 5 ans et 12 jours

Reprise économique: le gouvernement à l'heure des choix

Face à l'ampleur du choc, certains estiment que l'économie d'après ne pourra plus ressembler à celle d'avant, avec une occasion inespérée de concilier croissance et environnement, ou de pousser à plus de "made in France".A plus court terme, le chômage et, comme l'a dit le Premier ministre Edouard Philippe, "l'appauvrissement" qui se profile pour une partie de la population remettent en débat l'organisation du temps de travail et les choix fiscaux du quinquennat.(Re)taxer les plus richesEmmanuel Macron avait baissé les impôts pour les plus riches au début de son quinquennat, espérant les voir financer l'économie.Mais la crise et les dépenses engagées par l'Etat relancent le débat sur un rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé en 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il est réclamé par la gauche et le Rassemblement national. Une sorte "d'impôt de guerre", pour le numéro un du PCF Fabien Roussel."Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d'une manière ou d'une autre", a aussi jugé l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, dans Les Echos, évoquant plus largement la taxation du capital.Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce serait toutefois "un très mauvais signal".Le gouvernement a martelé qu'il ne voulait pas d'augmentation d'impôts, quitte à laisser filer le déficit et la dette du pays, avec le blanc seing de Bruxelles.Travailler plus ?Comment relancer la production après deux mois de confinement et avec des entreprises dans une situation financière fragile? Comment redonner du travail aux centaines de milliers de personnes que la crise va mettre au chômage?A gauche et au sein des organisations syndicales, on défend un partage du temps de travail, et une réflexion pour "travailler autrement" et "mieux", selon le patron de la CFDT Laurent Berger.A droite, on plaide pour en finir avec "le carcan des 35 heures"."Dans certains secteurs, la demande peut-être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: c'est là que la question du travailler plus peut se poser", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.Il avait auparavant évoqué une réduction de jours de congés ou de jours fériés pour "faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire".Dans les entreprises, syndicats et direction peuvent conclure des accords de "performance collective" pour renégocier le temps de travail et la rémunération des salariés en cas de difficultés, a rappelé la ministre du Travail Muriel Penicaud.Une relance vertePour les défenseurs de l'environnement, les plans de relance sont une opportunité pour lancer la transition vers une économie bas carbone que l'on a peiné jusqu'ici à enclencher.Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire estime que la France doit devenir la "première économie décarbonée de la planète", en investissant dans les véhicules électriques, la rénovation des bâtiments... Le plan de relance qu'il présentera à la rentrée et les soutiens spécifiques aux filières automobile et aéronautique pourraient concrétiser cette ambition, avec des contreparties environnementales réclamées aux industriels.Mais certains milieux économiques réclament une pause dans l'application de nouvelles règles environnementales, le temps de surmonter la crise.Relocaliser les usinesPénurie de masques, de médicaments: l'épidémie a conduit l'exécutif à défendre une plus grande indépendance économique dans des secteurs clés, comme la santé. Plus largement, elle fait s'interroger sur l'éclatement mondial des chaînes de production."Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant, nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne", a affirmé le président Emmanuel Macron.Bruno Le Maire a aussi demandé aux constructeurs automobiles de "relocaliser certaines productions" en contrepartie du soutien public.Mais relocaliser des usines en France pourrait s'avérer difficile, alors que la compétitivité va rester capitale pour les industries fragilisées par la crise."Un mouvement de relocalisation ne pourra s'enclencher sans une réflexion sur notre compétitivité et nos coûts de production", a prévenu sur Twitter le président du Medef.Le gouvernement planchait avant l'épidémie sur une baisse des impôts de production, souvent une charge fixe pour les entreprises. Il ambitionne toujours de mener à bien cette réforme, malgré les faibles marges de manœuvre financières et l'opposition des collectivités qui en tirent une partie de leurs recettes.
Il y a 5 ans et 20 jours

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Il y a 5 ans et 27 jours

Rencontre avec : Pascale Risbourg

Styliste de formation, Pascale Risbourg délaisse rapidement la mode pour devenir créatrice de papiers peints, puis céramiste. Elle explore depuis plus de vingt ans la création et ne cesse de se renouveller. Aujourd’hui, elle vit et travaille en Belgique. Au détour d'une visite dans son pays d'adoption, la rédaction de Muuuz a eu l'occasion de s'entretenir avec cette artiste dans l'âme. Retour sur une rencontre audacieuse. Vous venez de la mode, pourquoi avez-vous finalement choisi l’artisanat ?La mode est ma première formation. J’étais certaine de faire quelque chose d’artistique. Je me suis inscrite à ESMOD, mais je me suis vite rendue compte que ce secteur était trop restreint pour moi. Je m’en suis donc éloignée. Je faisais des vêtements très ludiques, spectaculaires. Après mon diplôme, j’ai gagné plusieurs concours mais toujours en prenant le plus de distances possibles avec le vêtement. Mes créations les plus remarquées sont les plus artistiques, notamment celles de la transformation de l’objet en vêtement, ou du vêtement en objet, comme un sac convertible en robe ou une jupe qui se transforme en parasol. J’ai réalisé que, ce qui m'intéressait réellement, c'était surtout à la dimension performative de l'habit. J’ai créé des costumes pour des évènements, des publicités, des shoots. Dans chaque projet, j’aime l’idée de susciter des émotions. Quand je crée, je me demande toujours ce que je peux apporter. Je préfère provoquer une réaction. Je réalise des créations décalées, qui surprennent. Je suis inclassable. On peut me trouver là où on ne s’y attend pas. Quel est l’intérêt de faire ce que l’on a déjà fait ? C’est plus stimulant de trouver de nouvelles idées. Par exemple, avec mes robes-sacs, j’ai audacieusement bouleversé les codes de la mode. De même, avec ma Toile de Jouy érotique. C’est d’ailleurs grâce à celle-ci que j’ai commencé à m’éloigner du vêtement pour me diriger vers la création de papiers peints, d’œuvres murales. Quelles histoires se cachent derrière vos créations de papiers peints et de céramiques ?Quand je crée des papiers peints, je pense à la céramique, et inversement. J’attache toujours beaucoup d’importance à l'équilibre des formes et des couleurs. Je cherche à apporter un regard nouveau. Quand je suis allée au musée de la Toile de Jouy à Jouy-en-Josas dans les Yvelines, j’ai tout de suite été interpellée par les dessins et j’ai pensé à les revisiter avec humour. L’idée de ma première collection de papiers peints est née ainsi. J’essaie surtout de me renouveler et de ne pas suivre les tendances. Quand je crée un nouveau papier peint, je fais un travail d’assemblage. J’envisage l’ensemble comme une scénographie, puis je réfléchis aux choix des formes et des couleurs. Plus j’avance dans la réalisation d’une œuvre murale, plus je me concentre sur les détails. Lorsque je réalise des céramiques, c’est différent. Je réfléchis à la décoration sans m’imposer de cahier des charges. Contrairement à mes papiers peints, je ne suis pas dans une démarche de commercialisation. Toutes mes céramiques se situent entre art et design. Ce sont des objets qui se contemplent. L’aspect esthétique prend le dessus sur le fonctionnel. Où puisez-vous votre inspiration ?Je suis inspirée par mon environnement car il met en éveil mes sens. De la gastronomie aux nouvelles technologies, en passant par l’architecture, je puise mon inspiration partout. J’analyse constamment ce qui m’entoure, et j’essaie ensuite de donner un sens à mes observations pour les traduire dans un langage artistique qui m’est propre. « Je réalise des créations décalées, qui surprennent. Je suis inclassable. » Dans vos céramiques, quel est votre processus de création ?C’est un travail d’improvisation. J’utilise des moules en plâtre. Je compose avec ces formes prédéfinies jusqu’à me surprendre. Si je ne suis pas surprise, je retravaille ma pièce encore et encore pour obtenir une création surprenante. Je souhaite que mes pièces soient sincères. En ce moment, je surélève mes céramiques. Elles semblent être en équilibre. Ce rapport entre masse et fragilité m’intéresse, car je m’y retrouve. Comment construisez-vous votre univers ?Je suis un électron libre, mais je mène mes projets avec beaucoup de rigueur. Je suis obligée de me canaliser pour trouver une cohérence. Je cherche toujours à m’éloigner de ce que l’on peut attendre de moi. Vous utilisez la réalité augmentée pour animer les motifs de vos papiers peints et assiettes en porcelaine Erotic Toile de Jouy. Pourquoi souhaitez-vous intégrer les nouvelles technologies aux arts décoratifs ?C’est une recette de la créativité d’associer deux univers qui n’ont rien à voir. En exploitant la réalité augmentée pour donner vie aux saynètes suggestives de mes Toiles de Joy érotiques, je surprends le public. J’étais d’ailleurs très contente de voir sourire les visiteurs quand ils observaient mes papiers peints s’animer à l’édition 2019 de la COLLECTIBLE à Bruxelles, puis à l’occasion du parcours design « La Promenade du Collectionneur II » organisé par les galeries Gosserez et Maison Parisienne au Meurice en parallèle du PAD. Depuis mars 2019, vous travaillez aux Ateliers Zaventem, le foyer créatif conçu par Lionel Jadot, et participez donc à la vie des ateliers. Qu’apporte cette résidence à votre création ?C’est très stimulant de travailler là-bas. Il y a une effervescence créative. L’année dernière, j’ai eu la chance d’exposer mes créations à COLLECTIBLE aux côtés de tous les résidents volontaires des Ateliers Zaventem. Bruxelles est une véritable pépinière de talents. C’est une ville qui me convient très bien, car je peux m’exprimer avec intégrité sans être mise dans une case. Quelles sont vos prochains projets ?J’ai envie de raconter de nouvelles histoires. Je souhaiterais collaborer avec des galeries, des maisons d’éditions, et éventuellement partir en résidence à l’étranger. Avez-vous envie d’apprendre un nouvel art décoratif ?Cela ne serait pas sage [rires]. Je souhaiterais plutôt associer ma céramique avec le savoir-faire d’un autre artisan. Puis, j’aimerais aussi me perfectionner, notamment maîtriser les techniques de l’émail. Comment imaginez-vous le design de demain ?Avant d’être un objet, le design de demain est une réflexion. Selon moi, le design de demain sera un design écologique, un design de la récupération. On commence à voir des nouvelles formes, des formes marshmallow, et des nouveaux matériaux. L'upcycling se développe et séduit les jeunes créateurs. Je pense que la nouvelle génération de designers travaille sur des projets très intéressants. Je suis très contente que les jeunes talents, les étudiants, les jeunes pousses bouleversent les codes et envisagent un futur différent. La nouvelle génération de designers ne se donne pas de limite, et n’a pas peur de la critique. Les créations des jeunes designers ne sont pas forcément au point techniquement, mais au niveau artistique elles le sont. Et c’est l’essentiel. J’appellerai donc le design de demain le design marshmallow, un design hyper ludique aux frontières du surréalisme. Pour en savoir plus, visitez le site de Pascale Risbourg. Photographies : Portrait © Laetizia Bazzoni, Céramiques et papiers peints © Kaatje VerschorenLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 80 jours

Sécurité des ponts : la réponse européenne s’organise

A Bruxelles, la catastrophe Morandi a agi comme un catalyseur. Si les mentalités changent en matière d'entretien des ponts, l’encadrement réglementaire et financier pourrait évoluer ces prochaines années. De leur côté, les acteurs de la construction sont bien décidés à faire entendre leur voix sur ce dossier qui ne comptait pas dans les dossiers prioritaires des décideurs européens.
Il y a 5 ans et 89 jours

Événement : COLLECTIBLE 2020

Du 5 au 8 mars 2020, Bruxelles accueillera pour la troisième année consécutive la foire internationale dédiée au design contemporain : COLLECTIBLE. En fondant cet événement, les deux consultantes en art, Clélie Debehault  et Liv Vaisberg, ont fait de la capitale belge un haut lieu du design, une grande parmi les grandes, aux côtés de Miami, Milan, Londres ou Paris. Zoom sur une jeune foire qui prend de l’ampleur. En 2020, la foire prend à nouveau place dans le spectaculaire Espace Vanderborght et expose durant quatre jours les nouveautés du design contemporain de collectif dans cet édifice moderniste de 6 000 mètres carrés. COLLECTIBLE présente, à l’occasion de sa troisième édition, 21 pays et plus de cent exposants internationaux : des galeries émergentes ou établies, des studios de design et des jeunes, ainsi que des commissaires d’exposition, des institutions ou des fondations, reconnus à l’international, qui ont élaboré pour l’occasion des projets curatorials inédits. La particularité de COLLECTIBLE ? A la différence des autres foires de design, COLLECTIBLE ne présente que des pièces du XXIème siècle, en édition unique ou limitée, sélectionnées cette année par un comité composé de professionnels du monde du design, notamment Brent Dzekciorius, fondateur de Dzek à Londres, Olivier Gabet, directeur du MAD – Musée des Arts Décoratifs à Paris, Alexis Georgacopoulos, directeur de l’École Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL),  Annalisa Rosso, rédactrice en chef du magazine Icon Design, et Dieter Vander Velpen, fondateur de Dieter Vander Velpen Architects à Anvers.  Lors de cette troisième édition, l’événement se distingue une fois de plus des autres foires de même type en offrant une grande visibilité aux talents émergents. Sous le commissariat de Brent Dzekciorius, la CURATED SECTION expose plus de trente designers et studios de design internationaux indépendants dans un espace scénographie signé Döppel. Les objets « Teşekkül » réalisés en mycélium de champignons et matériaux naturels par la créatrice stambouliote Dahlia Subasi et les meubles colorés fabriqués à partir de déchets industriels par la designer britannique Charlotte Kidger ont particulièrement attiré notre attention, car ils témoignent à la fois du développement récent de l’éco-design et de la volonté de la foire de donner une voix à ces créateurs qui pensent le design de demain en menant une réflexion active sur la place de la conscience écologique des designers/euses dans la création contemporaine. La toute nouvelle section ESPOKE fait la part belle à des designers et studios établis. Les exposants de cet espace dévoilent des pièces d’art et de design produites dans le cadre de commandes d’exception. Parmi eux figurent Isabelle de Borchgrave (Belgique), Llewelyn Chupin (France), Studio Erik Olovsson (Suède), Emilianova Studio (Rome) ou encore Nadja Zerunian (Autriche). A l’occasion de COLLECTIBLE, la pépinière créative de Lionel Jadot – les Zaventem Ateliers – présente les dernières pièces réalisées par les résidents et organise une soirée le samedi 7 mars dans ses locaux, tandis que la galerie ELEVEN STEENS propose de découvrir le travail du designer Johan Viladrich dans une exposition monographique. Malgré sa jeunesse, COLLECTIBLE a été propulsé en seulement trois ans sur le devant de la scène internationale et s’impose aujourd’hui comme un des rendez-vous incontournable du design. Une foire récente et audacieuse, mais déjà immanquable ! Léa Pagnier Pour en savoir plus, visitez le site de COLLECTIBLE Photographies : 1) Emelianova Studio, Distortion Series Object 1, Emilianova Studio 2019 Marble, Silver Plated Brass, Courtesy of Ksenia Emelianova, Emelianova Studio 2) Nina Edwards, "Anker Sofa Twist", 2019 Courtesy of Galerie Philia 3) Supertoys Supertoys, Cosmic Flower Table, © Pim Top, Courtesy of Supertoys Supertoys 4) Teşekkül, Dahlia Subasi, 2019, Mycelium and hemp © Dahlia Subasi 5) Charlotte Kidger, Corrugated Side Table, 2020, PU foam dust, resin, Courtesy of Charlotte Kidger 6) Isabelle de Borchgrave, Bronze Chair, 2019, bronze © Speltdoorn, Courtesy of Isabelle de Borchgrave 7) Courtesy of Llewellyn Chupin 8) Emilianova Studio, Distortion Series Object 1, 2019, Marble, Silver Plated Brass, Courtesy of Ksenia Emelianova, Emelianova Studio 9) Studio EO, "Amorphous Solids", 2019, 3D printed silica sand © Photo Gustav Almestål, Courtesy of Studio Erik Olovsson 10) Johan Viladrich, Arke Double Console, 2019, Brushed stainless steel, anodized aluminium Courtesy of ELEVEN STEENS
Il y a 5 ans et 95 jours

Cembureau : La neutralité carbone en ligne de mire

Raoul de Parisot, président de Cembureau. [©ACPresse] Quels sont le rôle et les missions de Cembureau ?  [Retrouvez l’article dans “Process industriels” n° 948, supplément de Béton[s]le Magazine n° 87] Raoul de Parisot : Basé à Bruxelles, Cembureau est l’association européenne du ciment. Pour être précis, l’organisme regroupe les syndicats professionnels cimentiers nationaux de l’Union européenne, tel le Syndicat français de l’industrie cimentière. Malte et la Slovaquie n’en font toutefois pas partie. Mais la Norvège, la Serbie, la Suisse et la Turquie en sont membres. Cembureau a aussi conclu un accord de coopération avec Chypre et l’Ukraine.Le rôle de Cembureau est d’être l’interlocuteur entre ses membres adhérents et la Commission et les institutions européennes, et d’autres institutions internationales. Les sujets traités concernent aussi bien l’environnement ou l’énergie que la normalisation, en passant par les aspects sociaux ou les problématiques de l’économie circulaire et d’accès aux ressources. Mais nous n’intervenons pas sur les questions fiscales, souvent abordées au niveau des Etats. Les syndicats nationaux prennent en toute logique le relais. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 5 ans et 109 jours

En 2020, SOPROFEN mise sur une combinaison unique de talents, de marques et de produits !

Racheté il y a un an par le groupe Bouyer Leroux, SOPROFEN a rejoint le pôle fermetures de ce numéro un français sur le marché des briques de mur et de cloison. Aujourd’hui, l’entreprise présente une équipe dirigeante renouvelée et affirme son ambition de devenir « leader durablement, rentablement et différemment » grâce à des investissements commerciaux et industriels.  La force d’un outil industriel soutenu par une équipe soudée Créé en 1984 à Mertzwiller, SOPROFEN a débuté comme fabricant de profilés PVC. Devenu concepteur gammiste de volets roulants, l’entreprise a élargi au fur et à mesure ses activités pour s’inscrire comme un acteur majeur sur le marché de la fermeture. Aujourd’hui, SOPROFEN compte 495 collaborateurs répartis sur ses 8 sites de production en France (Mertzwiller, Froideconche, Champagney, Marssac sur Tarn, Lassay, Cholet) et en Belgique (Lokeren, Charleroi), sur une surface totale de plus de 55.000 m2. Cette organisation lui garantit un maillage territorial optimal pour distribuer ses solutions innovantes de volets roulants, portes de garage, protections solaires, vitrages de balcons, ses accessoires de pose et pièces détachées. Implanté au cœur de ses marchés, SOPROFEN se distingue par sa stratégie de distribution multi-canal :  les revendeurs installateurs, fabricants et réseaux avec la marque SOPROFEN FERMETURES, les négoces avec TBS PRO racheté en 2012, qui connaît dernièrement une croissance de plus de 20%, les services assurés par SOPROFEN DISTRIBUTION. Cette personnalisation marché, avec pour chacun une marque propre et une force de vente dédiée, permet à SOPROFEN de bénéficier d’un certain équilibre si l’un des canaux est en retrait. Cette proportion se retrouve aussi dans son activité équitablement répartie entre le marché du neuf et la rénovation. Fidèle à cette qualité des produits et des services qui ont fait son succès, des valeurs partagées avec le Groupe Bouyer Leroux, SOPROFEN souhaite aujourd’hui poursuivre son développement grâce aux compétences de chacun, en commençant par celles de sa nouvelle équipe de direction. Autour d’Emmanuel Lesage, Directeur Général, SOPROFEN peut compter sur l’expertise de collaborateurs historiques (Laurent Darous – Directeur Commercial, Renaud Pflazgraf – Directeur Marketing et Olivier Hess – Directeur Recherche & Développement) qui ont été rejoints par Frank Kessler – Directeur Financier, Emmanuel Lerch – Directeur des Ressources Humaines et Jean-Michel Paucod – Directeur Général Adjoint en charge de l’industrie. Ainsi constitué, le nouveau comité de direction a défini la vision de SOPROFEN pour le futur : « devenir un leader durablement, rentablement et différemment grâce à une équipe soudée où chacun est acteur et entrepreneur du succès commun ». De nouvelles ambitions et des projets stratégiques à 5 ans Avec un chiffre d’affaires consolidé de 113 millions d’euros en 2019 et un prévisionnel de 120 millions en 2020, SOPROFEN vise les 150 millions d’euros, hors croissance externe, dans les 5 ans à venir. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le fabricant s’appuie sur un certain nombre de projets stratégiques. D’un point de vue commercial, afin de se développer prioritairement en Belgique, aux Pays Bas et au Luxembourg, les effectifs de la force de vente seront augmentés de 25% sur les trois prochaines années, tous réseaux de distribution confondus. Ce renforcement des équipes s’accompagne : d’une digitalisation soutenue visant à simplifier la prise de commandes grâce à une part de l’EDI qui passera progressivement de 30 à plus de 60% et grâce à la plateforme numérique E-SoPro, de services et d’outils d’aide à la vente spécifiques par canal de distribution (lancement d’une cellule chantier en 2019, hotline technique, ouverture d’un 5ème centre de formation agréé…). Installé en Belgique depuis plusieurs années via son site de production de Charleroi et son magasin Allo Volet, SOPROFEN est bien implanté sur le marché wallon (30% de part de marché). Sa volonté est désormais de pénétrer le marché flamand en dupliquant ce modèle dans les Flandres et à Bruxelles pour atteindre 15 millions d’euros d’ici 3 ans, puis 20 millions. En ce qui concerne l’offre produits, outre la fabrication de plus de 300.000 volets par an parmi lesquels le bloc-baie PSE2 aux performances supérieures en terme d’isolation, d’étanchéité et de perméalibité à l’air, SOPROFEN ambitionne d’augmenter la capacité de production de ses usines d’ici 5 ans notamment en : doublant celle dédiée aux portes de garage (actuellement à 12.000 unités par an), tout en continuant à proposer des solutions toujours plus qualitatives, très faciles à poser pour l’installateur et personnalisables à l’envie (laquage, applique, hublots…) pour le particulier, à l’image de la nouvelle version de sa porte de garage latérale, développant l’unité de production de stores screen lancée récemment à Marssac sur Tarn pour accompagner le vif succès rencontré par cette solution de protection solaire (historiquement plutôt présente au Bénélux, en Suisse et en Allemagne) qui arrive en France notamment chez le particulier via le Screen Zip. En tout, ce sont une vingtaine de millions d’euros qui seront investis dans les outils de production. Autre levier de croissance, la 2ème monte des volets roulants pour lequel, avec plus de 4 millions de volets par an, le parc installé à réparer est estimé à plus de 100 millions. Grâce à son nouveau site internet www.allo-volet-service-store.fr qui compte 5.000 références produits destinées à la pose et modernisation de fenêtres et de volets roulants, SOPROFEN entend bien devenir un des acteurs leader de ce marché et passer de 1,6 à 5 millions d’euros de chiffre d’affaires avec cette seule activité d’ici les quatre prochaines années. Enfin, pour développer son chiffre d’affaires, SOPROFEN va s’appuyer sur la force unique de prescription du groupe Bouyer Leroux qui va pouvoir proposer des solutions éco-performantes comme par exemple, la brique Mono’Mur associée au store screen, et ainsi apporter aux architectes, maîtres d’ouvrage, promoteurs, cmistes… une réponse pour construire (ou rénover) un habitat sain et économe en énergie.
Il y a 5 ans et 110 jours

Le CSTB soutient l'économie circulaire dans la construction à l'échelle européenne

Augmenter de plus de 50 % la quantité d'éléments de construction récupérés, qui circulent dans le nord-ouest de l'Europe d'ici 2032. Un challenge quand on sait qu'actuellement seul 1 % des éléments de construction est réutilisé après une première application. Le réemploi des matériaux est le défi du projet européen FCRBE « Faciliter la circulation des éléments de construction récupérés dans les pays septentrionaux d'Europe occidentale » au sein du programme Interreg North-West Europe. Le CSTB est partenaire de ce projet, avec sept autres acteurs européens, pour accompagner la transition du bâtiment dans l'économie circulaire. Enjeux La faible part du réemploi des éléments de construction impacte directement la performance environnementale des projets et leur valeur économique. Pour aller plus loin dans l'optimisation des ressources et des bâtiments, le programme Interreg North-West Europe lance un projet partenarial pour augmenter de 50 % la part d'éléments de construction récupérés d'ici à 2032. C'est le projet FCRBE (Facilitating the Circulation of Reclaimed Building Elements in Northwestern Europe). Acteurs Le projet FCRBE implique une collaboration internationale entre des organisations spécialistes du réemploi, des fédérations professionnelles, des centres de recherche, une école d'architecture et des administrations publiques. Le CSTB fait partie des huit partenaires principaux. Il est notamment en charge de l'analyse statistique sur la place du réemploi dans les flux de matériaux de construction en France, au Benelux et en Angleterre, et contribue à l'audit sur les éléments réutilisables. Les partenaires du projet : Salvo Ltd. (Grande-Bretagne), Confédération Construction (Belgique), Belgian Building Research Institute (Belgique), Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (France), Bruxelles Environnement (Belgique), University of Brighton (Grande-Bretagne), Bellastock (France). Ce projet est financé à environ 50 % par l'Union européenne, pour un budget total de 4,33 millions d'euros sur quatre ans (2018-2022). Perspectives Le projet FCRBE vise à : mettre en œuvre un annuaire en ligne avec plus de 1500 opérateurs spécialisés dans le réemploi ; concevoir une méthode pour répertorier les éléments réutilisables avant démolition ; proposer quatre méthodes de prescription. Ces outils seront testés et promus au travers de 36 opérations pilotes prenant place dans des projets de (dé-)construction à grande échelle. Cela permettra le réemploi de plus de 360 tonnes d'éléments d'ici à 2022. Des efforts de communication en direction des parties prenantes du secteur de la construction, y compris les autorités publiques, faciliteront l'intégration de ces résultats dans les pratiques courantes et les politiques publiques. En savoir plus : Programme FCBRE (programme Interreg NO Europe)
Il y a 5 ans et 116 jours

Dossier : Un week-end design à Bruxelles

Restaurants animés, boutiques tendance, musées et galeries d’art… Bruxelles vibre au rythme du design et la création. Après un week-end passé dans la Capitale de l’Europe, la rédaction de Muuuz vous propose un tour d’horizon des adresses incontournables de la capitale belge, des grands espaces culturels aux lieux les plus festifs. Un restaurant : Café FloraLieu mythique installé sur le parvis de la Place Saint-Gilles, le Café Flora est la nouvelle adresse tendance de la capitale, qui avait déjà tapé dans l’œil de la rédaction . Le bistrot historique a en effet fait peau neuve grâce à la collaboration entre le décorateur et designer Lionel Jadot – à qui l’on doit la création des Ateliers Zaventem – et les Atelier J&J – un studio de conception et de fabrication de meubles design. Le tandem réhabilite l’ancien Aegidium avec brio. Le créateur belge choisit de conserver son style années 30 de la salle de spectacle en y apportant une touche contemporaine. Le décor, inspiré par l’univers des cafés milanais, mêle alors mobilier coloré et motifs pop. Idéal pour boire un verre autour de délicieuses tapas, le lieu retrouve aujourd’hui son faste d’antan. . Un espace culturel : BozarA deux pas du Mont des Arts, le Palais des Beaux-Arts, désormais baptisé BOZAR, est un espace culturel pluridisciplinaire à la programmation variée – concerts, expositions, spectacles et autres manifestations artistiques – installé dans le chef-d’œuvre Art nouveau signé Victor Horta. Cette année, à l’occasion du festival EUROPALIA, BOZAR célèbre l’œuvre de Constantin Brancusi. La rétrospective réunit pour la première fois à Bruxelles les œuvres maîtresses du sculpteur roumain – Le Baiser, Leda, Muse endormie – et les créations de ses contemporains, de Marcel Duchamp à Man Ray. Une exposition monographique passionnante qui nous entraîne dans la réflexion de Brancusi sur la sculpture, l’espace et la représentation. . . Un hôtel : Jam Hôtel Installé dans des anciens bureaux, le Jam n’est pas un hôtel classique. Mélanger les genres et les styles, voilà le parti pris de Lionel Jadot, qui signe la décoration de l’hôtel, et de l’agence Olivia Gustot Architectes, qui réalise la rénovation du bâtiment existant. Côté extérieur, la façade a été entièrement rénovée et les toitures ont été aménagées en espaces partagés comprenant une terrasse répartie sur deux niveaux et une piscine chauffée ouverte toute l’année. Entre l’auberge de jeunesse haut de gamme et l’hôtel branché, le Jam comprend 80 chambres, allant de 1 à 18 lits, qui ont toutes conservé la facture industrielle de l’édifice d'origine. La décoration d’intérieur du rez-de-chaussée et du rooftop confié à Lionel Jadot joue la carte de la démesure. Popular, le restaurant de l’hôtel, embarque sa clientèle en Italie à coups de pizzas napolitaines, de burratas crémeuses et de vins italiens. Au centre de la salle trône une installation lumineuse imaginée par le Studio Elémentaires. Le Jam propose ainsi une expérience aussi bien olfactive que gustative. . Une galerie : Eleven SteensJeune galerie ouverte au printemps 2019, Eleven Steens est un vaste espace culturel dédié à la création contemporaine internationale. Le curateur Jean-Marc Dimanche, en charge la direction artistique et du commissariat général du centre culturel, promeut la jeune création à travers une programmation pluridisciplinaire et transversale qui fait la part belle à l’art, au design, à la mode et à l’architecture. Inaugurée à l’occasion de la BRAFA, l’exposition spécial Art & Craft « MATIERE(S) / MANIFESTE » présente jusqu’au 15 mars le travail d’artistes contemporains qui travaillent notamment le bois, la céramique, le textile et le métal. Théâtre de la lumière, la galerie est répartie sur quatre niveaux, d’environ 400 mètres carrés chacun, ouverts sur la rue. Pour le premier accrochage de l’année, le centre guide notre déambulation en dédiant les trois premiers plateaux à l’exposition des créations en bois, céramique et textile. Le dernier étage quant à lui accueille le solo show du designer Johan Viladrich, qui crée des objets minimalistes à partir de matériaux industriels bruts tels que le métal et le polymère. Tapisseries, sculptures, meubles, ou même installation nous invitent ainsi à découvrir le design émergent. Ici, la galerie bruxelloise propose au public de prendre le temps de comprendre les possibilités artistiques de la matière. . Une boutique : Patterns Entre objets vintage et mobilier contemporain, la boutique Patterns mélange les époques et les styles. Ici, les créations de jeunes designers européens cotoyent des pièces classiques. Situé dans le haut de la ville entre la Place du Châtelain et le musée Victor Horta, le showroom s’installe dans un espace lumineux au décor raffiné qui devient l’écrin de la sélection de luminaires, d’assises, de tables et d’objets d’art chinés avec goût par Christian Giraudo. . Un centre culturel : Centre de la gravure et de l’image impriméeSituée à La Louvière, non loin de la capitale, le Centre de la gravure et de l’image imprimée organise des expositions temporaires qui mettent à l’honneur la diversité de la création moderne et contemporaine en dévoilant des clichés, des estampes, des gravures, ou encore des lithographies d’artistes émergents ou mondialement connus. Après deux rétrospectives dédiées à des artistes femmes, Louise Bourgeois et Françoise Pétrovitch, le Centre de la gravure et de l’image imprimée organise la première monographie belge dédiée à la plasticienne américaine Kiki Smith. Jusqu’au 23 février, plus de cent dessins, estampes, collages et sculptures révèlent les multiples facettes de son œuvre syncrétique. L’exposition « Kiki Smith, Entre chien et loup » présente en effet l’univers pluriel de l’artiste empreint de légendes ancestrales ou de contes merveilleux, ses femmes célestes et ses corps féminins, ses créatures hybrides et ses animaux fantastiques : une création marquée par un engagement féministe et social, un monde enchanté et une réflexion sur la mort. Kiki Smith appartient à cette génération d’artistes femmes pionnières et s’impose aujourd’hui comme une figure tutélaire de l’art féministe. . Un espace artistique : MAD Brussels Le MAD de Bruxelles est une école, un lieu où les gens partagent leurs réflexions, leurs connaissances et leurs pratiques de la mode et du design. Actuellement, ce hub créatif expose l’installation Triclinium réalisée par Caroline Wolewinski et Sandro Della. Comme son nom l'indique, la pièce est un voyage au cœur de l’été. Trois confortables banquettes vertes, sur lesquelles on peut s’asseoir ou s’allonger, des petites tables d'appoint, des murs d’un bleu Majorelle éclatant, des céramiques fantaisistes, ou même des plantes crée le décor de cette oasis fantasmée. Pour Triclinium, le duo a remporté le Prix Visual Merchandising à la Design Parade Toulon en 2019. Photographies : 1) © Johan Viladrich2) DR 3) Brancusi Constantin, Muse endormie, 1910 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, © Sabam Belgium, 20194) © Jam Hôtel5) © Johan Viladrich6) © Patterns7) Kiki Smith, Puppet, 1993-1994, Coll-CGIi8) Caroline Wolewinski et Sandro Della Noce, Triclinium, 2019 © Alexandra Bertels Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 119 jours

Villani veut transférer les trafics Eurostar et Thalys à Saint-Denis

Le candidat dissident LREM aux municipales à Paris, Cédric Villani, souhaite déplacer "le trafic des trains Eurostar et Thalys", qui desservent Londres et Bruxelles, à Saint-Denis .
Il y a 5 ans et 125 jours

Tenue De Ville : Collection « Poème »

La marque belge Tenue De Ville lance une nouvelle collection de papiers peints haut de gamme. Tendance et figurative, la ligne « Poème » décline un univers onirique à travers quarante-et-une références invitant à la contemplation. Certaines créations marient figures animales et motifs végétaux quand d’autres affichent des paysages panoramiques. Toutes ornées de couleurs intenses, ces tapisseries d’exception proposent de rehausser la décoration de nos intérieurs. La maison de papiers peints Tenue De Ville a lancé, depuis sa création en 2015 par Alexia de Ville, six collections qui affichent un style assumé : « City Garden » (2015), « Ode » (2016), « Balsam » (2017), « Saudade » (2018), « Spice » (2019) et « Poème » (2020). Aujourd’hui installée à Bruxelles (Belgique) dans un atelier lumineux et accompagnée par sa directrice marketing Julie Coupain, la créatrice belge redéfinit le processus de production des papiers peints, qu’elle dessine ou peint, en privilégiant désormais la fabrication locale à la demande, l’impression numérique et la transformation des chutes en produits dérivés. Soucieuses de l’environnement, Alexia de Ville et Julie Coupain mènent Tenue de Ville à une production réfléchie respectueuse des normes écologiques et à une distribution à plus petite échelle. Avec la collection « Poème », la créatrice s’inspire de la nature et propose de s’offrir un moment d’évasion. Les papiers peints de cette nouvelle gamme proposent en effet des ambiances variées qui invitent à la méditation. Les pastels de Toscane, par exemple, nous plongent au cœur de l’été dans un paysage typiquement italien. Le papier peint Eve, qui se décline en quatre coloris, orchestre quant à lui la rencontre de serpents et d’oiseaux dans une nature sauvage. La palette travaillée de « Poème » marie des teintes estivales avec des couleurs plus froides. Alexia de Ville crée l’harmonie de ces pièces en osant des associations de couleurs audacieuses. Dans sa création MAO Royal, le gris perle se conjugue à l’ocre, au rouge carmin, au vert émeraude, au bleu canard ou encore à l’indigo. Les dessins d’inspiration végétale se combinent ici avec des teintes sophistiquées, sublimant ainsi l’ensemble. En renouvelant sa créativité à chaque collection, l’artiste belge nous séduit cette année avec des panoramas rêvés, des récits animaliers, des motifs figuratifs, des décors floraux et des compositions colorées. Une collection aussi poétique que tendance. Pour en savoir plus, visitez le site de Tenue de Ville Photographies : Tenue de Ville Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 126 jours

Panneaux solaires en Belgique : la situation en 2020

La question qui se pose actuellement est la suivante, est-ce que les panneaux solaires sont toujours des solutions qui sont intéressantes en Belgique ? Cela est dû au fait, que les Belges sont toujours en train de chercher des options, qui leur permet de réduire leur facture énergétique. Pour cela, les autorités ont pris une décision, qui inciterait les consommateurs à réfléchir sur la possibilité d’investir leur argent dans des solutions qui pourraient leur permettre d’économiser un peu plus en matière d’énergie. C’est pour cette raison, qu’il serait judicieux de se questionner quant à l’avantage d’opter pour des panneaux solaires. En bref, en 2020, les solutions photovoltaïques restent une option vraiment intéressante pour les populations de Belgique. Pour plus d’informations, vous pouvez en savoir plus sur ce site. Les avantages d’utiliser un panneau solaire : C’est une solution qui est abordable La qualité de ce type d’énergie est assurée Les personnes qui ont déjà vécu pendant 10 ans dans le pays profitent d’une réduction de la TVA Ce panneau vous permettra de réduire votre facture Un panneau solaire dispose d’une durée de vie de 25 ans Vous n’aurez pas besoin de l’entretenir régulièrement Il peut très bien être installé dans une maison neuve ou rénovée Quels sont les subsides appliqués en 2020 ? La pose d’un panneau solaire, s’avère être une solution vraiment intéressante pour chaque famille. En effet, cet équipement vous permettra considérablement de payer mois sur votre facture.  Voici la situation par région dans le pays de Belgique. Situation dans la Région flamande En 2019, les crédits énergie sont juste disponibles pour les groupes cibles prioritaires ainsi que les personnes morales. Cependant, à partir de 2020, la Maison de l’énergie accordera un crédit d’énergie aux groupes cibles prioritaires uniquement. Donc, si vous êtes concerné par cette condition, vous aurez l’occasion d’emprunter 15 000 euros pour 0 % de taux. Situation dans la région Wallonie Sachez que si l’on compare le temps de retour sur investissement des panneaux solaires dans la région de la Flandre ainsi que dans celle de Wallonie, c’est la même chose. Le gouvernement wallon avait souhaité ajourner le tarif prosumer jusqu’en 2025, cependant, le régulateur du marché d’électricité ainsi que du gaz et la CWaPE n’a pas accepté cela. Ce qui veut dire que le tarif prosumer, sera appliqué à partir du 1er janvier 2020. Par ailleurs, la CWaPE et le ministre Henry, ont tenu un accord, comme quoi l’envoi des tarifs des index des personnes concernées par le coût prosumer sera bloqué durant 4 mois. Cela veut dire, que les clients ne recevront pas de décompte de clôture par les fournisseurs d’énergie pendant ce laps de temps. Situation dans la Bruxelles-Capitale Dans le Bruxelles, si une personne arrive à produire de l’électricité verte à l’aide d’un panneau solaire, ou encore tout autre moyen de source d’énergie renouvelable, elle recevra un certificat vert. Cependant, il est nécessaire de préciser que tous les gestionnaires de réseau sont obligés de respecter un quota annuel. Sachez que si vous habitez dans la Région de Bruxelles-Capitale, vous aurez l’occasion de connaître votre quota jusqu’en 2025, ce qui fait que vous profitez de ce type de subsides durant quelques années. En plus, il est possible d’obtenir un prêt vert bruxellois qui vous permettra d’installer un panneau solaire, si vous habitez dans cette région. Par ailleurs, attendez-vous à ce qu’il y ait de nouveaux rebondissements, car plusieurs questions n’ont pas encore été répondus par les responsables. Si vous voulez en savoir un peu plus, vous pouvez très bien faire quelques recherches concernant le sujet en question.
Il y a 5 ans et 140 jours

Dossier : 5 décors d’opéra réalisés par des artistes contemporains

Alors que le Centre Pompidou-Metz (57) met à l’honneur jusqu’au 27 janvier la rencontre entre les arts visuels et le genre lyrique dans l’exposition « Opéra Monde, la quête d’un art total », la rédaction de Muuuz revient sur les plus belles scénographies d’opéras signées par des grands noms de l’art contemporain. D’Anish Kapoor à Berlinde De Bruyckere, retour sur les plasticiens qui ont fait de l’opéra un terrain de jeu fertile d’expérimentations et de créations.  Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy (1902), nouvelle production au Théâtre royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une mise en scène de Pierre Audi et un dispositif scénique d’Anish Kapoor (2013)Le plasticien britannique Anish Kapoor est surtout connu pour ses sculptures monumentales polémiques – il est notamment le père de Dirty Corner, dit Le Vagin de la Reine, une oeuvre en acier rouillé, installée dans les jardins de Versailles le temps de sa carte blanche au château, qui a défrayé la chronique après avoir été vandalisée en 2015 –, moins pour ses collaborations avec des metteurs en scène. Avant son décor controversé pour l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde) mis en scène par Daniel Kramer au London Coliseum en 2016, il imagine en 2013 le dispositif scénique de l’opéra Pelléas et Mélisande pour le directeur artistique franco-libanais Pierre Audi. Loin de transposer son vocabulaire plastique à l'échelle de la scène, Anish Kapoor orchestre la rencontre féconde de son art avec la dramaturgie et la musique. . Norma, opéra de Vincenzo Bellini (1831), nouvelle production au Teatro La Fenice à l’occasion de la 56e Biennale de Venise (Italie), avec une mise en scène, des décors et des costumes de Kara Walker (2015)L’artiste afro-américaine féministe Kara Walker aborde l’histoire de l’esclavage, ainsi que la persistance des discours phallocentriques et racistes dans le contexte socioculturel actuel des Etats-Unis. Elle propose en effet de les déconstruire à travers un langage artistique protéiforme et critique. Ses célèbres silhouettes noires, découpées dans du papier, puis disposées sur un fond blanc, rappellent la dimension symbolique des couleurs. En 2015, elle est invitée à la 56e Biennale de Venise par le commissaire d’exposition Okwui Enwezor à réaliser la mise en scène, les décors et les costumes de Norma au Teatro La Fenice. Kara Walker remanie alors l’intrigue et transforme la Gaule envahie par l’Empire Romain vers –50 avant J.-C. en une colonnie africaine imaginaire placée sous le joug du pouvoir européen à la fin du XIXe siècle. Sa réinterprétation audacieuse de ce grand classique de Vincenzo Bellini et son détournement des modèles archétypaux de l’africanité et de la féminité remettent en cause les hiérarchies raciales et sexuelles telles qu’elles ont été conçues par l’Occident. . Moses und Aron, opéra d'Arnold Schoenberg (1954), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène, des décors, des costumes et des lumières de Romeo Castellucci (2015)Romeo Castellucci est un plasticien et scénographe italien passionné de théâtre. Devenu célèbre en Europe pour ses mises en scènes avant-gardistes, il crée, depuis les années 1990, des interprétations radicales qui s’inscrivent dans l’héritage du « théâtre de la cruauté » tel qu'il est conceptualisé par l'écrivain français Antonin Artaud dans son essai Le Théâtre et son double. Sur la scène de l’Opéra Bastille à Paris, il confronte le public à une version onirique du chef-d’oeuvre inachevé d’Arnold Schoenberg. Dans les mains de Romeo Castellucci, Moïse et Aaron – opéra éminemment religieux – vient porter une réflexion sur le pouvoir de l’image à travers une série de tableaux vivants, qui transportent le public dans un univers mystérieux. .   Penthesilea, opéra de Pascal Dusapin, création mondiale mise en scène par Pierre Audi au Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une scénographie et décors de Berlinde De Bruyckere (2015)Plasticienne flamande contemporaine, Berlinde De Bruyckere développe un univers artistique empreint de spiritualité et de violence : des sculptures, des dessins et des installations qui mêlent sensualité morbide et scènes angoissantes, s’inspirant à la fois des symboles de la chrétienté – comme la figure du martyre – et des drames de son époque – tels que la guerre au Kosovo et le génocide rwandais. En 2015, elle s’essaye à la conception d’un décor d’opéra, lorsqu’elle réalise la scénographie saisissante du septième opéra de Pascal Dusapin, qui met en musique l'un des mythes antiques revisités les plus remarquables de l’ère moderne. Pour raconter la passion destructrice complexe entre Penthésilée et Achille, Berlinde De Bruyckere imagine un dispositif scénique immersif imprégnée de violence, constitué de vidéos et d’accumulations de peaux de chevaux. . Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), opéra de Richard Wagner (1865), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène par Peter Sellars et une scénographie vidéo de Bill Viola (2005) Figure de la scène artistique contemporaine américaine, Bill Viola s’est spécialisé dans l’art vidéo par la création de tableaux numériques et d’installations vidéo. Fort de son succès international, il a été mis à l’honneur au Grand Palais (8ème arrondissement) en 2014 dans une rétrospective dévoilant pour la première fois en France un large corpus de son oeuvre filmique. Invité par Gerard Mortier à l’Opéra Bastille en 2005, Bill Viola sublime le chef-d’oeuvre de Richard Wagner, avec une installation vidéo narrative. En établissant un dialogue avec la mise en scène de Peter Sellars, Bill Viola explore toute la puissance expressive et la richesse picturale de l’art vidéo. Plusieurs années après sa création, cette nouvelle production a été rejouée à l'Opéra Bastille, au printemps 2014, puis à l’automne 2018. Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 2) Pelléas et Mélisande, Théâtre royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2013, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Anish Kapoor 3) Norma, Teatro La Fenice, Venise, 2015, Photos Michele Crosera Courtesy du photographe et du Teatro La Fenice, Venise 4) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 5) Penthesilea, Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2015, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Berlinde De Bruyckere 6) Tristan und Isolde, Opéra Bastille, Paris, 2005, Photo Vincent Pontet / OnP Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Vincent Pontet / OnP © Opéra national de Paris © Bill Viola Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 164 jours

Huit grandes villes européennes appellent l'UE à agir en urgence pour mieux réglementer les locations type Airbnb

Dans une déclaration commune, Paris, Bordeaux, Amsterdam, Vienne, Bruxelles, Berlin, Munich et Barcelone lancent un appel à la Commission européenne. Elles lui demandent de proposer "une nouvelle directive sur le commerce électronique visant à garantir une évolution plus équilibrée des locations de meublés touristiques".
Il y a 5 ans et 171 jours

La neutralité carbone, un objectif ambitieux pour limiter le changement climatique

La neutralité carbone, au cœur de la réunion des dirigeants européens jeudi à Bruxelles, doit permettre à l'Union européenne, et au-delà aux autres régions du monde, à contenir le changement climatique et tenter de limiter les effets dévastateurs qui se font déjà sentir.
Il y a 5 ans et 199 jours

David Chipperfield Architects : Centre Pompidou x West Bund Museum Project

Après une implantation à Malaga, puis à Bruxelles, le Centre Pompidou s’exporte à Shanghai en Chine. Suite à l’inauguration de l’édifice construit par David Chipperfield, le musée vient d’ouvrir ses portes au public samedi dernier. Retour sur la genèse d’un projet d’ampleur favorisant les échanges culturels et économiques entre la France et la Chine. Le Centre Pompidou x West Bund Museum Project est né de l’association du West Bund Group – une société chinoise chargée du développement du nouveau quartier Xuhui Waterfront – avec l’institution muséale. Durant les cinq prochaines années, l’antenne chinoise du Centre Pompidou accueillera des expositions diverses conçues à partir des collections du musée français, afin de participer au rayonnement culturel de la plus grande ville du pays. C’est sur la rive nord du fleuve Huangpu que s’élève l’écrin de verre réalisé par l’architecte britannique David Chipperfield. Installé sur une esplanade surélevée bordée par un parc, le bâtiment de 25 000 mètres carrés se divise en trois volumes, distincts et linéaires, organisés autour d’un hall central avec un atrium à double hauteur. D’une hauteur de 17 mètres, chaque module comprend deux niveaux. L’espace supérieur abrite toujours une galerie, tandis que les salles inférieures accueillent respectivement une salle polyvalente baptisée The Box, un studio d’art dédié à la création contemporaine et des espaces pédagogiques dont un auditorium. Trois accrochages semi-permanents et dix expositions temporaires rythmeront la programmation transdisciplinaire du centre tout au long du partenariat. Les façades du bâtiment recouvertes de verre recyclé translucide soulignent l’horizontalité des trois volumes et répond aux miroitements du fleuve, tout en offrant aux visiteurs une vue panoramique sur la rivière et la ville depuis les intérieurs du musée. On pourra d’ailleurs y contempler des chefs-d’œuvre modernes et contemporains prêtés par l’institution française, de la sculpture à la photographie, en passant par des installations. Depuis le 8 novembre, l’exposition inaugurale fait la part belle aux nouveaux médias en exposant des plasticiens contemporains remarquables comme Pierre Huyghe, Bruce Nauman, ou encore Hito Steyerl. Une architecture monumentale mise au service de la culture. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence David Chipperfield Architects Photographies : David Chipperfield Architects / Centre Pompidou x West Bund Museum Project Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 230 jours

Événement : Pli Public Workshop 01

Pli lance la première édition du Pli Public Workshop (PPW), un concours destiné aux jeunes architectes, artistes et designers pour valoriser différentes approches de la création architecturale. L'exposition des projets retenus se tiendra au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) du 28 novembre 2019 au 5 janvier 2020. Curieuse, engagée et pluridisciplinaire, cette nouvelle génération de créateurs force l'admiration. Revue des talents émergents à suivre. Depuis 2015, l'association Pli – fondée par Christopher Dessus, Marion Claret et Adrien Rapin – promeut la recherche architecturale à travers une revue collaborative publiée chaque année. Prochaine étape dans la démocratisation de la discipline, l'événement Pli Public Workshop, co-produit par Pli, Paf atelier et le Pavillon de l'Arsenal, soutient activement la nouvelle génération d'architectes, d'artistes et de designers, soit des étudiants et des jeunes diplômés. Le programme d'aide à la création du PPW permet en effet aux candidats de produire un projet tout en bénéficiant d'un suivi professionnel jusqu'à la réalisation de l'exposition collective. Pour son lancement, le PPW aborde la notion d'obsession, qui est aussi la thématique centrale du cinquième numéro de la revue. Les onze lauréats sélectionnés par un jury d'experts – notamment la chanteuse et interprète Juliette Armanet, les designers Mathieu Bassée et Matali Crasset – développent donc une réflexion sur ce thème tout en expérimentant la pratique artistique par la production d'un projet concret. Halah Al JuhaishiDiplômée d'un master de Design Global recherche et innovation, la jeune designer d'espace Halah Al Juhaishi cherche à rendre poétique un design simple et fonctionnel. Cet automne, elle présentera son œuvre « ru – iinhiar », bouleversant ainsi les frontières entre art et design. .   Pauline Bailay et Hugo PoirierLe duo Poirier.Bailay expérimente design textile et design produit et questionne nos modèles actuels de production. Dans « x, y, z Variations autour de la grille », il s'intéresse aux savoir-faire et à l'utilisation des matériaux. . Antoine Behaghel et Alexis Foiny Antoine Behaghel et Alexis Foiny sont deux étudiants de l'ENSAD. Pour cet appel à projets, ils choissisent d'associer leurs compétences respectives et créent « Tubulure », un ensemble de tubes divers et très colorés. . Laure Berhet, Axel Mert et Julienne RichardLe studio satël fondé en 2016 par Laure Berhet et Axel Mert collabore avec la designer graphique Julienne Richard pour promouvoir un design accessible, curieux et pluridisciplinaire. Leur réalisation « Lénor » est le fruit de la rencontre entre design produit, design graphique et design conceptuel. . Rebecca Chipkin et Jack Swanson L'artiste et commissaire Rebecca Chipkin (abctwins) et le jeune architecte Jack Swanson diplômé de la RCA travaillent main dans la main pour réaliser « Fixation », une compilation de divers modules géométriques. . Lionel Dinis-Salazar & Jonathan Omar (Döppel Studio)Les designers de Döppel Studio envisagent le design comme « un sport de combat ». Selon eux, la confrontation des idées et du dessin amène à l'élaboration de projets aboutis. Dans « FATA MORGANA », ils donnent vie à leur devise. . Maud Lévy et Antoine Vercoutère (MLAV.LAND)Les deux architectes diplômés d'état, Maud Lévy et Antoine Vercoutère, s'interrogent sur l'architecture. MLAV.LAND, leur Micro-Laboratoire pour l'Architecture et la Ville est un espace privilégié de recherches et d'expérimentations. Leur installation protéiforme « La Mesure et le Tas, fiction et réalité » devient ainsi un territoire propice à la création et à l'investigation. . Giaime Meloni et Parasite 2.0Le photographe et architecte Giaime Meloni et le studio Parasite 2.0, créé en 2010 par Stefano Colombo, Eugenio Cosentino et Luca Marullo, et basé à Milan et Bruxelles, s'associent pour le PPW. Ils mettent en commun leurs réflexions et imaginent le projet « Manufatto », qui explore des problématiques actuelles. . Alexandre Nesi, Sanae Nicolas (Maison N) et Cécile GraySuite à leur collaboration pour les vitrines Hermès en 2018, les architectes de Maison N et l'architecte-styliste Cécile Gray conçoivent un langage artistique transdisciplinaire à travers leur réalisation « Tisser le paysage ». . Bertrand Rougier et François SabourinLes architectes installés au Canada Bertrand Rougier et François Sabourin s'intéressent à l'environnement et à la relation que l'homme entretient avec lui. Dans « Verdures », ils mettent l'accent sur le rapport entre la chasse et les constructions architecturales. . Erwin SouvetonDe son côté, le jeune architecte diplômé d'état basé à Paris Erwin Souveton élabore une esthétique personnelle et une démarche artistique contemporaine. Son œuvre « Soon » présentée au concours est entièrement conçue en 3D. Un événement inédit qu'il nous tarde de découvrir cet automne ! Pour en savoir plus, visitez le site de Pli Public Worshop Photographies : bonjourgarçon
Il y a 5 ans et 266 jours

Les recommandations de Bruxelles sur la participation des entreprises de pays tiers aux marchés publics de l'UE

Cet été, la Commission européenne a livré des conseils pratiques aux acheteurs publics leur permettant d’évaluer efficacement les offres des soumissionnaires de pays tiers.
Il y a 5 ans et 267 jours

Projet L130, Bruxelles, Belgique – 2Portzamparc et al

Le 2ème prix du concours d’architecture pour le nouveau siège social de la commission européenne à Bruxelles a été attribué au Visitor Center conçu par le groupement composé de Christian de Portzamparc, Artelia et Florence Mercier. Exposition à Bruxelles du […] L’article Projet L130, Bruxelles, Belgique – 2Portzamparc et al est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 299 jours

Le Centre Pompidou de Bruxelles bientôt en chantier restera partiellement ouvert

Pendant les travaux la fête continue. Kanal-Centre Pompidou, l'antenne bruxelloise du centre culturel parisien Beaubourg, a annoncé mercredi la poursuite, en plusieurs étapes, de son expérience de "préfiguration" entamée en 2018, avant l'ouverture du nouveau musée prévue en 2023.
Il y a 5 ans et 327 jours

Événement: Ceremonial Pieces by Studio Mumbai

L'architecte indien Bijoy Jain dévoile une série de mobilier sous la bannière du Studio Mumbai à l'occasion de l'exposition « Ceremonial Pieces » présentée à la galerie Maniera de Bruxelles (Belgique) jusqu'au 24 août. Une collection emprunte d'une apparente fragilité entièrement confectionnée à la main, reflétant le travail minutieux de matériaux simples si chers à leur créateur. Véritable alchimiste des matières, Bijoy Jain dévoile vingt-cinq pièces de design inédites au sein de la galerie bruxelloise Maniera, trois ans après y avoir présenté ses premières créations, réalisées avec des artisans locaux du Studio Mumbai, qu'il a lui-même fondé en 2005. A la croisée des cultures, chaque élément fabriqué par ses acolytes du studio – lit de repos, table d'appoint, lampe etc. – est le fruit d'artefacts aux influences diverses, puisés dans les savoir-faire locaux, de l'Egypte ancienne ou encore du Japon. Ainsi, les assises conçues en bambou relié par des cordes de soie se posent en majesté aux côtés d'une console en contreplaqué décorée de papier Washi, tandis que la Cubic Chair aux lignes brutalistes, taillée dans un bloc de pierre trouvé sur les ruines d'un chantier, se trouve recouverte d'argile lui conférant un aspect non fini. Car ce qui fait la particularité de ces meubles au style dépouillé, c'est le recours aux matériaux simples à l'instar de la balle de riz – l'enveloppe des grains –, de pigments naturels, de bouse de vache ou encore de bois recyclé. En d'autres termes, donnez-leur de la boue ils en feraient de l'or. Pour en savoir plus, visitez le site de la galerie Maniera Photographies : Jeroen Verrecht
Il y a 5 ans et 328 jours

Trois immeubles et une tour pour EuroRennes

L’équipe composée des agences Julien de Smedt (Copenhague et Bruxelles), Stéphane Maupin (Paris), Maurer et Gilbert architectes (Rennes) et Think Thank (Paris) a remporté l’appel d’offre lancé à l’automne 2018 pour EuroRennes. Trois immeubles et une tour de 24 étages rassemblent un programme immobilier de 32000 m² et le futur siège social du groupe Samsic. L’équipe lauréate a remporté ce concours face à quatre autres équipes : la première rassemblant les agences Sou...
Il y a 5 ans et 333 jours

Lionel Jadot x Atelier J&J : Café Flora

Croiser les époques et les styles, voilà la formule gagnante du décorateur d'intérieur Lionel Jadot qui réhabilite avec brio le Café Flora de Bruxelles, en collaboration avec les ateliers J&J. A l'arrivée des beaux jours, le parvis de Saint-Gilles reprend des couleurs avec la terrasse ensoleillée du Café Flora qui renait de ses cendres. Situé en plein cœur de Bruxelles (Belgique), ce bar d'antan devenu une institution – puis délaissé dans les années 1980 –, a été entièrement rénové grâce à une collaboration de choc : l'architecte décorateur Lionel Jadot et le collectif bruxellois Ateliers J&J. Le défi était de taille : réhabiliter ce lieu niché en plein cœur de la bâtisse classée de l'Aegidium en conservant son style des années 1930. C'est donc en empruntant l'esthétique des cafés milanais que Lionel Jadot a repensé l'espace en mêlant le mobilier pop des Ateliers J&J et des motifs inspirés du style Memphis, porté par le designer Ettore Sottsass dans les années 1980. A l'intérieur, les fresques et les moulures d'époque sont réveillées par le mélange des formes géométriques hypnotiques qui s'affichent au plafond et sur les colonnes. Les sages banquettes de velours vert s'acoquinent avec les chaises trépieds aux formes ludiques, le tout dans un joyeux cocktail de couleurs primaires. Côté terrasse, les assises en tôle perforée issues de la collection inédite « Gamme Paris » des ateliers J&J se parent de jaune, en contraste avec le piétement bleu des tables. On l'aura compris, ici pas question de jouer la carte de la sobriété ! Pour en savoir plus, visitez le site d'ATELIERS J&J  Photographies : DR
Il y a 5 ans et 333 jours

Le centre Pompidou de Bruxelles bientôt en chantier

Kanal-Centre Pompidou, l'antenne bruxelloise du centre culturel parisien Beaubourg, a annoncé la poursuite de son expérience de "préfiguration" avant l'ouverture du nouveau musée prévue en 2023.
Il y a 5 ans et 339 jours

Fosbury & Sons : Boitsfort

L'entreprise belge Fosbury & Sons, avec la complicité du bureau d'architectes anversois Going East, offre une cure de jouvence à l'immeuble CBR inauguré dans les années 1970, le transformant en un espace de co-working moderniste. Les espaces de travail partagés ont le vent en poupe. Après la tour Watt à Anvers (Belgique), l'entreprise de co-working Fosbery & Sons continue de tisser sa toile à travers le pays. Bien décidés à casser les codes de la vie de bureau, ses fondateurs Maarten Van Gool et Serge Hannecart, ont fait appel au duo d'architectes anversois Going East pour réhabiliter un bâtiment iconique de Bruxelles : l'immeuble CBR. Une bâtisse moderniste monumentale érigée dans les années 1970 par l'architecte belgo-polonais Constantin Brodz, composée de 756 modules courbes en béton dotés de fenêtres ovales inspirées du Bauhaus. « Notre challenge était de rendre le bâtiment à la fois contemporain et intemporel, et que nos propositions se mêlent parfaitement à l'architecture existante. » Michiel Mertens et Anaïs Torfs, architectes. Le style racé et la patine vintage apportés par le temps à cet édifice se retrouvent sur les neufs étages réinvestis par les architectes Michiel Mertens et Anaïs Torfs, où se déploient bureaux privés, bureaux collectifs, salles de réunion et auditoriums sur près de 7 000 mètres carrés baignés de lumière. Côté déco, les mobiles de Calder s'acoquinent avec des pièces de mobilier modernes. Fauteuils en cuir et assises en bois habillées de peaux lainées sont posées çà et là près des bureaux confectionnés en chêne. Les matériaux de l'extérieur à l'instar du béton poli et de l'inox s'invitent dans les espaces aux lignes graphiques et épurées. Les plus gourmands sauront apprécier les offres culinaires et cocktails proposés au bar restaurant du huitième étage avec une vue panoramique sur la forêt de Soignes. On en oublierait presque la finalité première de ce lieu : le travail. « Nous souhaitons opérer un changement dans la vie des gens en ayant un impact positif sur leur qualité de vie. Il est grand temps de prôner une vision positive du travail, loin des burn-outs et de l'absentéisme, qui sont des fléaux des Temps modernes... » Maarten Van Gool et Serge Hannecart, fondateurs de Fosbury & Sons. Pensé comme un lieu de vie et de rencontre propice à la créativité, ce chef d'œuvre architectural possède également des espaces d'expositions. Au programme, de nombreuses collaborations artistiques notamment avec la Galerie Rodolphe Janssen. En voilà un bien beau projet. Pour en savoir plus, visitez le site de Fosbury & Sons et celui de Going East Photographies : JEOREN VERRECHT, KAREL BALAS
Il y a 5 ans et 341 jours

L’architecte d’intérieur Michel Gatin gagne le concours du design de Bruxelles grâce à la conception d’un magasin de vin naturel

Michel Gatin – architecte d’intérieur et designer français – gagne le grand concours du design de Bruxelles (en 2017), avec… Cet article L’architecte d’intérieur Michel Gatin gagne le concours du design de Bruxelles grâce à la conception d’un magasin de vin naturel est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 6 ans et 5 jours

L’Exposition « Isabey, l’architecte de Courbet » pour les 10 ans d’ouverture de la ferme familiale Courbet

Pour célébrer ses 10 ans d’ouverture, la ferme familiale Courbet à Flagey à Bruxelles accueille l’exposition « Isabey, l’architecte de Courbet »… Cet article L’Exposition « Isabey, l’architecte de Courbet » pour les 10 ans d’ouverture de la ferme familiale Courbet est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 6 ans et 9 jours

Elections européennes - Les propositions qui concernent le BTP

Les candidats voulant siéger à Bruxelles et à Strasbourg ne manquent pas d'idées.
Il y a 6 ans et 26 jours

A Bruxelles, Eiffage livre la tour The One au cœur du quartier européen

A deux pas de la Commission européenne, l’immeuble associant logements, bureaux et commerces a été livré le 29 avril.
Il y a 6 ans et 54 jours

Le Parlement européen, les pieds à Strasbourg, la tête à Bruxelles

Le Parlement européen a son siège à Strasbourg, à quelque 400 kilomètres de Bruxelles où les eurodéputés passent l'essentiel de leur temps: un travail législatif à cheval sur deux villes qui ne va pas sans une bonne dose de logistique et de disputes.
Il y a 6 ans et 81 jours

Deux tours en une : 51 N4E et l’AUC pour le ZIN de Bruxelles

Bruxelles aussi rafraîchit ses monolithes noirs. Les agences bruxelloises 51N4E et Jaspers-Eyers, associées au bureau parisien l’AUC rénoveront deux des trois tours du World Trade Center de Bruxelles,  situé au Nord de la capitale, pour accueillir les nouveaux bureaux de l’administration flamande. Les tours ont été construites entre 1969 et 1974 par le Groupe Structure. Cette agence avait participé au déploiement du fonctionnalisme à Bruxelles, dont de nombreux bâtiments ont déjà...
Il y a 6 ans et 100 jours

Bouygues virulent contre Bruxelles après le rejet de la fusion Alstom/Siemens

Le géant français Bouygues a dénoncé jeudi le rejet récent par Bruxelles de la fusion des groupes ferroviaires Alstom, dont il est premier actionnaire, et Siemens, prévenant d'insister pour toucher une part du dividende dont il devait profiter.