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Il y a 2 ans et 79 jours

Lancement de la Base de données nationale des bâtiments

La BDNB établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles. [©BDNB – CSTB] Nadia Bouyer, présidente du programme Profeel, Etienne Crépon, président du CSTB, et Philippe Estingoy, directeur général de l’AQC, ont présenté la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la BDNB établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles. Elle constitue une photographie exhaustive de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc. Et d’aider à sa rénovation. Lire aussi : Baromètre Inies : Toujours plus de données  Le programme Go-Rénove Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 M de logements et près de 1 Md de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent. Compte tenu des enjeux techniques et économiques, il est nécessaire que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puisse élaborer sa stratégie de rénovation. Mais aussi suivre son exécution et mesurer ses effets. Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle. A savoir, le programme Go-Rénove, dont le maître d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment. Ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux. D’une richesse inégalée Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics. Ceci, pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes. Et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, en particulier sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée. En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB renseigne son histoire administrative, sa morphologie ou les matériaux utilisés pour sa construction. Mais aussi ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE, sa valeur verte… La BDNB intègre aussi les consommations énergétiques publiées en open-data. A l’heure actuelle, 3 niveaux d’accès sont prévus :• BDNB Open sur data.gouv.fr : données et téléchargement en libre accès ;• BDNB ayants droit : les propriétaires de données fixent les règles de diffusion ;• BDNB Expert : pour les travaux de recherches et d’expertises du CSTB. Accessible à tous les acteurs et transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB constitue la première base publique et ouverte, de référence. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 82 jours

Nouvelle génération d’appareils de mesurecompacts et connectés Testo pour le secteur CVC: l’assurance d’un travail rapide, simple et précis

Que ce soit dans le cadre d’installation, d’entretien ou de maintenance, les professionnels du secteur du chauffage, de la ventilation et de la climatisation sont toujours en quête d’outils facilitant leur quotidien. Proche de leurs attentes, Testo fait évoluer sa gamme d’appareils de mesure pour le secteur CVC. Plus compacts, équipés d’un grand écran intuitif, les onze nouveaux appareils, connectés à l’appli testo Smart sur leur smartphone, fournissent des résultats de mesure précis, de manière simple, rapide et conviviale. De quoi satisfaire tous leurs besoins ! Des appareils pour chaque grandeur de mesure et chaque application : Installations de climatisation et de ventilation : mesurer le flux et le débit volumique Le bon réglage des centrales de traitement d’air et des systèmes de VMC est essentieldans un bâtiment pour garantir une quantité suffisante d’air frais et l’évacuation de l’airvicié dans les pièces.Testo propose trois nouveaux appareils de mesure permettant de réaliser ces tâchesde manière plus rapide, simple et précise et avec le soutien de l’App testo Smart : testo 417, anémomètre numérique à hélice de 100 mm pour la mesure du flux, dudébit volumique et de la température aux entrées et sorties d’air, testo 416, anémomètre numérique à hélice de 16 mm pour la mesure du flux et lecalcul du débit volumique dans le conduit d’air, testo 425, anémomètre numérique à fil chaud pour la mesure du flux, de latempérature et le calcul du débit volumique dans le conduit d’air. Confort thermique et qualité d’air intérieur Passant quotidiennement 90% de notre temps à l’intérieur d’un bâtiment, bénéficierd’une qualité de l’air intérieur optimale et d’un confort thermique est primordial pour lasanté et le bien-être des occupants.Pour surveiller la qualité de l’air et assurer un climat sain dans les pièces, la nouvellegamme de Testo comprend : testo 535, un nouvel appareil de mesure du CO2 testo 535 mesure précisément la concentration de dioxyde de carbone dansl’air intérieur. En cas de dépassement des limites, une alarme sonore retentit.Grâce aux capteurs infrarouges stables à long terme, les valeurs de mesure sontreproductibles et comparables même sur de longues périodes. Le calcul desmoyennes temporelles et multipoints est effectué directement dans l’appareil.Connecté à l’App. testo Smart, les valeurs de mesure sont affichées sur lesmartphone de l’utilisateur sous forme de tableau ou de graphique. Les résultatssont enregistrés et documentés dans l’application ce qui permet de générer desrapports directement sur site et envoyés par e-mail. testo 545, nouveau luxmètre numérique pour la mesure de l’éclairement lumineux(lux) conformément à la courbe lambda-V, pour toutes les sources d’éclairagecourantes. L’éclairement lumineux participant activement au bien-être et à laproductivité notamment sur les lieux de travail, testo 545 est compatible avecquasiment toutes les LED du marché pour en mesurer leur efficacité. Grâce à lafonction de calcul automatique des moyennes temporelles et multipoints du luxmètre,le professionnel visualise toutes les informations importantes d’un coup d’œil. testo 625, thermo-hygromètre numérique pour la mesure de la température de l’airet de l’humidité relative de l’air. Installations de chauffage : mesure de pression et de température Les nouveaux appareils de mesure compacts de testo assistent, de façon fiable,les professionnels lors des deux mesures les plus importantes sur les installations dechauffage : testo 512-1 et testo 512-2, manomètres différentiels numériquesLes manomètres 512 contrôlent, rapidement et précisément, la pression de gaz surles brûleurs par la mesure de la pression de gaz dynamique et au repos, élémentindispensable pour la maintenance.testo 512 assure également la mesure de pression générale, le contrôle des filtreset la mesure au moyen d’un tube de Pitiot dans le conduit d’air. testo 922, appareil numérique de mesure de la température différentielle avec deux entrées thermocouple de type K (2 sondes TC de type K fournies). Idéal pour la mesure des températures aller et retour des répartiteurs de circuit de chauffage, testo 922 est adapté à de nombreux domaines d’utilisation grâce à la grande étendue de mesure de -50°C à 1 000°C. testo 925, appareil numérique de mesure de la température à 1 canal, avec la sonde thermocouple de type K (1 sonde TC de type K fournie). App. testo Smart, l’assistant indispensable des pros Gratuite, l’application testo Smart, téléchargée sur le smartphone ou la tablette du professionnel, lui permet de tirer le meilleur profit de son nouvel appareil de mesure grâce aux fonctions suivantes : configuration rapide de l’appareil de mesure, affichage de la courbe de mesure, sous forme de tableau ou graphique, pour une visualisation facilitée des valeurs, enregistrement des données de mesure et des clients, création aisée de rapports directement sur site et envoi par e-mail Ingénieuse, elle fait office de second écran, permet également l’échange de données avec le logiciel PC testo DataControl et offre des mises à jour et extensions en continu. Extrêmement riche, la nouvelle gamme d’appareils de mesure de Testo offre des possibilités infinies aux professionnels du secteur de la climatisation, de la ventilation et du chauffage. https://www.testo.com/fr-FR/
Il y a 2 ans et 82 jours

Elcia confirme sa place parmi les meilleurs éditeurs de logiciels en France

ELCIA dans la lignée des meilleurs éditeurs de logiciels de FranceComme chaque année, les yeux des éditeurs de logiciels français étaient tournés du côté des palmarès Truffle100 et Top250. Basés sur l’évolution du chiffre d’affaires et des effectifs, ces deux classements sont considérés comme une référence de l’édition logicielle de notre pays (voir ci-après).64ème du Truffle100 et 85ème du Top250, ELCIA confirme une fois encore sa place parmi le gratin des éditeurs de logiciels français. Mieux, l’éditeur de logiciels spécialisés Menuiserie, Store, Fermeture grignote même quelques places supplémentaires cette année (+5 places au Truffle100 et +1 place au Top250) pour consolider sa position à la table du top 100 des éditeurs de logiciels de notre pays. Le classement complet du Top250 ICILe classement complet du Truffle100 ICILes 3 enjeux d’ELCIA pour 2023#1 Innovation : investir en R&D, rester à la pointe de la techno, être en recherche constante de nouveaux partenaires pour proposer toujours plus de valeur : c’est ça innover chez ELCIA ! Avec le même objectif depuis plus de 20 ans : simplifier la vie des Menuisiers dont l’activité s’est intensifiée ces derniers mois.Point d’orgue en 2023 : la sortie de la 9ème version de ProDevis, le 1er logiciel de chiffrage et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture lancé en 1999 et utilisé aujourd’hui par plus de 20 000 menuisiers. Après sa présentation en avant-première sur le salon Batimat, sa sortie est prévue durant le 1er trimestre 2023.#2 Recrutement : avec plus de 45 nouveaux collaborateurs accueillis en 2022, le Groupe s’apprête à franchir la barre symbolique des 240 collaborateurs. Pour 2023, le recrutement de nouveaux talents sera une nouvelle fois au coeur des priorités, avec l’ambition d’augmenter ses effectifs de +15%, soit 35 à 40 nouveaux recrutements prévus.#3 Engagement écologique : engagée depuis 2018 dans une démarche écologique forte autour du 0 déchet ou encore de la mobilité, ELCIA souhaite passer à la vitesse supérieure en 2023. La prochaine étape : calculer son empreinte carbone et ainsi fixer un objectif concret à atteindre face à ses ambitions éco-responsables. Avec à l’esprit, la perspective de pourquoi pas devenir une entreprise à mission pour graver cet engagement écologique au coeur de sa raison d’être.
Il y a 2 ans et 82 jours

Blocs béton Fabemi – Des matériaux authentiques pour constructions durables 

Naturel, recyclable et respectueux de l’environnement, le bloc béton est à la base de la construction de la plupart des bâtiments édifiés depuis des décennies. Au fil des ans, les industriels ont su le faire évoluer pour qu’il réponde à toutes les configurations de chantiers et aux exigences des normes environnementales, dont la RE 2020 actuellement en vigueur. Ainsi, Fabemi, l’un des leaders français sur le marché des produits en béton, a adapté son offre pour proposer des blocs béton (creux traditionnels, pleins, isolants, à bancher) toujours plus performants et permettant de répondre aux exigences des dernières réglementations. Inertes, résistants, performants acoustiquement et énergiquement… les qualités intrinsèques des blocs béton Fabemi en font des systèmes constructifs parfaits pour bâtir ou rénover des bâtiments durables et respectueux de l’environnement.Matériaux authentiques et très actuels, les blocs béton sont fabriqués à partir d’éléments naturels (granulats, ciment et eau). Aujourd’hui, la recette de base reste identique, mais le bloc creux historique a évolué : rectification pour une pose collée, géométrie différente ou intégration de matière pour améliorer les performances thermiques. Parmi la gamme de blocs isolants Fabtherm®, trois sont dotés d’une âme en mousse isolante 100 % minérale. Ils sont ainsi deux à huit fois plus isolants que des blocs béton traditionnels. Ils contribuent également à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives, permettant la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE 2020 et de ses futurs seuils de 2025 et 2028.Adaptés à chaque type de construction (maisons individuelles, logements collectifs, Établissement Recevant du Public (ERP), bâtiments tertiaires, industriels, piscines… les blocs béton Fabemi ont su traverser les années pour s’adapter aux enjeux et défis du secteur du bâtiment. Du fait de leur variété et de leur complémentarité, les blocs béton Fabemi couvrent tous les besoins : murs enterrés, de soutènement, porteurs, thermiques, acoustiques, feu, parasismiques, cloisons… Le meilleur choix est celui du bon produit au bon endroit. Une gestion écoresponsable En accord avec les directives de la RE 2020 sur la réduction des émissions de CO2 dans le bâtiment, le Groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. La démarche consiste à créer une synergie entre fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel du Groupe. Les blocs béton Fabemi sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France, et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain. De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est minimisée grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabrication sans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production, ce qui limite le transport et donc l’impact environnemental.   Fabemi met l’accent sur le recyclage En utilisant des granulats recyclés SØLAR, Fabemi produit des blocs béton de qualité, tout en préservant les ressources naturelles. Ces granulats sont composés d’un assemblage de produits de carrières (ressources primaires) et de déblais de chantiers (ressources secondaires). Une partie de la production des usines de la Trinité et de Vitrolles intègre des granulats recyclés SØLAR. Fabemi travaille pour étendre l’intégration de ce matériau écoresponsable à l’ensemble de ses sites de production.De plus, les blocs béton Fabemi sont entièrement recyclables ; ils n’ont donc pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent recyclables à l’infini et revalo-risables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats.Les blocs béton Fabemi disposent également de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. https://www.fabemi.fr
Il y a 2 ans et 85 jours

Base de Données Nationale des Bâtiments : une fiche d’identité de chaque bâtiment pour suivre l'évolution du parc existant et aider à sa rénovation

Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la Base de Données Nationale des Bâtiments établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles.Elle constitue une photographie exhaustive et « haute définition » de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc.Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 millions de logements et près d’1 milliard de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent.Il est dès lors nécessaire, vu les enjeux techniques et économiques, que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puissent élaborer leur stratégie de rénovation, suivre son exécution et mesurer ses effets.Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle : le programme GO-Rénove, dont le maitre d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment, ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux.Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes, et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, notamment sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée.En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB® renseigne notamment son histoire administrative, sa morphologie, les matériaux utilisés pour sa construction, ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE (en l’état et après rénovation), sa valeur verte…La BDNB® intègre également les consommations énergétiques publiées en open-data (SDES, données locales de l’énergie).Les règles d’accessibilité aux données de la BDNB® sont établies en plein accord avec les exploitants des bases de données et dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).Il existe trois niveaux d’accès à la BDNB® :La BDNB open qui regroupe toutes les données publiques libres d’accès intégrées à la BDNB®. Son téléchargement est en accès libre depuis le portail data.gouv.fr ;La BDNB ayants-droits dont l’accès est conditionné aux règles de diffusion fixées par les propriétaires de certaines données ;La BDNB expert accessible dans le cadre de travaux de recherche et d’expertise conduits avec le CSTB.Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB® constitue, en la matière, la première base publique et ouverte de référence.Les services apportés par la BDNB®Pour l’élaboration de politique publique :Simuler le DPE sur l’ensemble des bâtiments résidentiels du parc, selon la nouvelle méthode 2021.Eclairer l’élaboration de politiques publiques et faciliter leur déploiement (référence : caractérisation du parc de logements localisé dans chaque Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) en support à l’ANRU) ;Contribuer aux observatoires publics : en produisant des données complémentaires (référence : Mission « Connaissance », service public de la connaissance territoriale initié par le Ministère de la Transition écologique) - production des DPE resimulés ;en opérant des calculs d’indicateurs à la maille élémentaire du bâtiment (référence : participation au projet TRELO en support au Service des Etudes Statistiques (SDES) et en lien avec l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE)) ;Pour accompagner les territoires, les bailleurs et les propriétaires dans leur stratégie :Constituer le socle de données des services d’aide à la décision de rénovation (références : services publics en ligne Go-rénove Go-rénove-particuliers, Go-rénove-bailleurs, et prochainement Go-rénove collectivité et Go-rénove-tertiaire) ;Caractériser le parc de bâtiments : statistiques (âge, typologie constructive, vecteurs énergétiques, etc…), empreinte énergie/carbone, scores DPE, gisement d’économie d’énergie ... (référence : contribution à la construction d’un cadre stratégique de patrimoine en support au groupe Action Logement).Les services qui pourraient être apportés demain par la BDNB® :Simuler l’impact de scénarios de politiques publiques ; Suivre les évolutions du parc et appréhender ainsi l’impact des actions de politique publique ou le déploiement d’une stratégie patrimoniale ; Identifier et valoriser les aménités d’un parc.
Il y a 2 ans et 86 jours

besoin d un psi le calculateur de psi developpe par rector lesage fait peau neuve

L'application web Besoindunpsi.fr dédiée au calcul des performances thermiques des planchers Rector a été complètement repensée pour anticiper la transformation des bâtiments dès leur conception et réduire leur impact environnemental.
Il y a 2 ans et 86 jours

Dans le bâtiment en Turquie, une multitude de normes mais trop peu respectées

L'énormité des bilans qui enflent de jour en jour suscite des interrogations sur l'état des constructions dans un pays très exposé aux tremblements de terre et réputé pour la vigueur du secteur du bâtiment. Selon un décompte officiel, plus de 12.000 bâtiments ont été détruits ou endommagés en Turquie, où près de 20.000 personnes ont été tuées.Compte tenu de l'intensité de la première secousse qui a ébranlé le sud du pays (7.8), "on pouvait redouter des dégâts, mais pas ce qu'on observe aujourd'hui", relève le Pr Mustafa Erdik, expert joint par l'AFP."Même quand les immeubles s'effondrent, les gens sont normalement capables de trouver des poches dans lesquelles s'abriter jusqu'aux secours", insiste cet ingénieur sismique, président de la Turkish Earthquake Foundation."Ici on observe un effondrement en crêpes avec des étages qui s'empilent les uns sur les autres" - laissant très peu de chances de survie aux occupants.Béton de mauvaise qualitéL'écroulement est généralement dû à la mauvaise qualité du béton, trop mouillé, avec une proportion d'eau et de gravier trop importante par rapport au ciment.Et les tiges d'aciers sont souvent trop fines pour tenir les colonnes, qui affectent la solidité de l'édifice, dénonce le professeur Zihni Tekin.Mais cet ingénieur et consultant rattaché à l'Université technique d'Istanbul met aussi en cause la faible qualification des ingénieurs et architectes du pays."On a ouvert des universités privées partout en Anatolie (...) Mais le niveau de formation y est très bas. Ils ne savent pas faire un calcul", tempête-t-il, affirmant que la plupart des diplômés "seraient tout juste bons à faire le café".Les autorités sont les premières à prendre leurs aises avec les normes édictées ou pas au niveau requis pour exercer leur contrôle, poursuit-il.Le corpus général, calqué sur celui de la Californie, a pourtant été régulièrement révisé depuis le séisme de 1999 à Izmit (nord-ouest, 17.000 morts), la dernière fois en 2018."Sur le papier, les normes sont respectées, avec des contrats confiés à des sociétés privées chargées de les contrôler", rapporte l'architecte stambouliote Aykut Köksal."Mais chaque constructeur passe le sien", note-t-il, dans une sorte de négociation entre les deux parties laissant à l'entrepreneur trop de latitude.Négligence et cupiditéLa bureaucratie et l'empilement de démarches finit aussi par diluer les responsabilités, souligne le Pr Erdik: "Les étapes et les signataires sont si nombreux à la fin qu'il est difficile d'identifier les responsables".Pour y remédier, il suggère d'imposer à tous ces acteurs une assurance obligatoire contre les mauvaises pratiques qui garantirait l'indemnisation des victimes et responsabiliserait les entrepreneurs."Ca se passe comme ça ailleurs dans le monde et ça devrait être ainsi en Turquie", estime-t-il.Cette négligence et la cupidité de certains constructeurs est dénoncée avec rage depuis lundi par la population. Selon la chaîne de télévision privée NTV, la première plainte en justice a été déposée vendredi à Diyarbakir (sud-est) et d'autres commencent à suivre.Vendredi, le promoteur de la luxueuse résidence Renaissance – 250 appartements avec piscine - dans la province d'Hatay (sud), Mehmet Yasar Coskun, complètement effondrée sur ses habitants, a été arrêté à l'aéroport d'Istanbul alors qu'il essayait de prendre la fuite.En Turquie, le secteur du bâtiment a fait flamboyer l'économie depuis les années 2000 et l'arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan et de son parti, l'AKP (Justice et développement, islamo-conservateur).Selon le rapport budgétaire général du secteur pour l'année 2020 (avant la pandémie) et l'Institut turc des statistiques, le nombre d'entreprises opérant dans le secteur immobilier a augmenté de 43% en dix ans (de 88.700 à 127.000). Dont une écrasante majorité de très petites entreprises (99.220).Un programme de "transformation urbaine" censé mettre aux normes les plus vieux logements leur a largement profité ainsi que le développement de résidences touristiques.Et la promesse vendredi du chef de l'Etat de "reconstruire dans l'année les logements détruits" par le séisme n'est pas de nature à calmer la frénésie immobilière dans le pays.Pour le Pr Erdik, ce ne sont pas tant les grandes tours rutilantes de plusieurs dizaines d'étages, comme il en a poussé à Istanbul, qui sont inquiétantes mais "plutôt les immeubles de six, sept, huit étages, souvent construits par de petites sociétés, voire par les familles elles-mêmes".Depuis lundi, son téléphone, dit-il, ne cesse de sonner avec, au bout du fil, des promoteurs qui lui demandent d'expertiser d'urgence la solidité de leurs tours.
Il y a 2 ans et 86 jours

Transports et industrie en grève jeudi contre la réforme des retraites à l'appel de la CGT

"Les Fédérations nationales CGT des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines Energie appellent à 24 heures d'arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 février 2023", ont indiqué lundi les fédérations concernées dans un communiqué conjoint.Un durcissement du conflit est toujours dans les têtes des syndicats, mais ne se matérialise pas encore. Les cinq fédérations précisent qu'elles "recherchent" encore "ensemble les conditions de l'élévation et de l'élargissement du rapport de forces, notamment par la grève reconductible".Elles pointent une fois de plus du doigt "une réforme injuste et injustifiée", et notamment le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. Les fédérations mettent aussi l'accent sur les conséquences pour les femmes, aux carrières hachées, pour les jeunes dont les années d'étude ne sont pas comptabilisées pour le calcul de la retraite et les travailleurs usés, qui n'auraient pas de compensation pour la pénibilité subie."Le 16 février, tous ensemble en grève et dans les rues pour participer aux manifestations interprofessionnelles pour gagner le retrait de la réforme des retraites", concluent les signataires.
Il y a 2 ans et 86 jours

Un accord majoritaire entre patronat et syndicats se dessine sur le partage des profits en entreprise

"On arrive à un accord qui devrait être signé par la majorité des organisations syndicales", a déclaré Hubert Mongon, chef de file de la délégation patronale, à l'issue d'une longue réunion.Après plusieurs mois de négociations compliquées, le Medef, la CPME et U2P côté patronal et les syndicats CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC ont présenté un texte pour "rendre plus accessibles" les dispositifs existants et "poursuivre la simplification des dispositifs d'intéressement, de participation et d'actionnariat salarié et renforcer leur attractivité".Il vise notamment à largement généraliser des dispositifs tel que l'intéressement, la participation et les primes de partage de la valeur à toutes les entreprises de plus de 11 employés.L'accord intervient après une dizaine de réunions et des mois de négociations qualifiées encore fin janvier "d'impossibles" par le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, dans un contexte social encore tendu par le projet de réforme des retraites, sur lequel syndicats et patronat défendent des positions diamétralement opposées."On est parti de très loin", a également estimé Luc Mathieu (CFDT).Les instances nationales des syndicats doivent désormais décider de signer ou non l'accord. A ce stade, FO s'est dite favorable et la CFDT "pas défavorable", les autres syndicats restant réservés (CFE-CGC, CFTC, CGT). Actuellement, il existe la participation (mécanisme de redistribution des bénéfices obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés) et l'intéressement (prime facultative liée aux résultats ou aux performances non financières), qui s'accompagnent d'avantages fiscaux.Petites entreprisesA l'invitation du gouvernement, patronat et syndicats planchaient depuis novembre.Les obstacles sont nombreux, surtout chez les très petites, petites et moyennes entreprises (TPE et PME). Malgré des assouplissements déjà décidés dans la loi Pacte de 2019 et celle de l'été 2022 sur le pouvoir d'achat, sont cités complexité et méconnaissance des dispositifs, manque d'accompagnement, formule de calcul complexe pour la participation, risques administratifs, etc. Selon la direction statistique du ministère du Travail (Dares), 88,5% des salariés d'entreprises de plus de 1.000 personnes bénéficiaient d'un dispositif de partage de la valeur en 2020, contre moins de 20% dans celles de moins de 50 salariés.Le nouveau texte prévoit que les entreprises entre 11 et 49 employés et qui sont rentables -- dont le bénéfice net représente au moins 1% du chiffre d'affaires pendant trois années consécutives -- "mettent en place au moins un dispositif" de partage de la valeur à partir du 1er janvier 2025.Les entreprises de moins de 11 salariés "ont la possibilité" de partager les profits avec leurs salariés.Dans celles de plus de 50 salariés, la participation va devoir "mieux prendre en compte" les résultats "réalisés en France et présentant un caractère exceptionnel tel que défini par l'employeur" -- de quoi répondre aux polémiques sur les "superprofits" à travers une formule toutefois largement symbolique.Le gouvernement défend de son côté la piste d'un dividende salarié pour compenser l'érosion du pouvoir d'achat par l'inflation -- un concept que les signataires de l'accord vendredi "s'engagent à ne pas soutenir".Une loi contraignante "au cours du quinquennat" a été annoncée à l'automne. Début janvier, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a promis "des propositions concrètes" ainsi qu'"une convention" en février sur cette thématique.
Il y a 2 ans et 86 jours

Besoin d’un Psi : le calculateur de Psi développé par Rector Lesage, fait peau neuve

Avec Besoin d’un Psi, trouvez la solution de traitement des ponts thermiques la plus adaptée et consultez ses valeurs psi en quelques clics, quel que soit le type de construction et le niveau de plancher !Pour ce faire, il suffit de répondre à quatre questions simples concernant :Le type de bâtimentLe type de plancher : planchers à poutrelles ou à prédallesLe niveau de plancherLe type de traitement de déperdition thermique souhaité (niveau de performance)Découvrez et testez les nouveautés de Besoin d’un PsiLa dernière version du simulateur thermique Besoindunpsi.fr, disponible dès aujourd'hui, intègre de nouvelles données et fonctionnalités :Les valeurs de Psi ont été mises à jour avec la prise en compte de la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio et l’ajout des valeurs du plancher Equatio Duo.Un nouveau parcours a été mis en place pour obtenir les données permettant de calculer l’impact carbone d’une solution. Ces données concernent : le litrage béton, le kilotage d’acier et les numéro de FDES des éléments constitutifs.Le questionnaire a été simplifié : inutile de valider chacun de vos choix ! L’option est automatiquement sélectionnée lorsque vous cliquez et il est très facile de revenir en arrière.Comparez si vous voulez !Avec le simulateur, il est possible d'affiner votre recherche pour visualiser le psi de la solution unique qui répond à la configuration opérationnelle de votre projet (façade, épaisseur du plancher, etc.).Besoin de comparer les performances des solutions Rector dans différents types de configuration ? Rendez-vous dans la section bibliothèque de psi pour accéder à une synthèse complète, en 3 clics, des performances thermiques de l'ensemble des produits.
Il y a 2 ans et 90 jours

La retraite minimum à 1.200 euros, toujours pas si net

C'est la "mesure d'accompagnement" la plus coûteuse de la réforme des retraites. Alors que le relèvement de deux ans de l'âge légal --de 62 à 64 ans-- doit réduire le déficit d'environ 18 milliards d'euros d'ici 2030, un dixième de cette somme sera consacrée à la hausse des petites pensions. Soit 1,1 milliard pour les retraités actuels et 700 millions pour ceux qui les rejoindront à partir du 1er septembre, avec donc la promesse d'un minimum de 1.200 euros par mois pour une carrière complète. Sauf que personne n'est assuré de retrouver ce montant sur son relevé bancaire.Le ministre du Travail lui-même ne sait pas dire combien de retraités atteindront ce seuil devenu symbolique. "Ca va changer chaque année en fonction des carrières des personnes concernées", a tenté d'expliquer Olivier Dussopt mercredi sur France Inter.Car pour toucher 1.200 euros, il faudra avoir validé tous les trimestres requis (168 soit 42 ans aujourd'hui, 172 soit 43 ans d'ici 2027) avec une rémunération au niveau du Smic. Un cas de figure théorique qui ne sert qu'à calculer ce "minimum contributif" auquel chaque retraité a droit.Ceux qui ont fait "beaucoup de temps partiel", par exemple, auront "une augmentation mais ça n'arrivera pas forcément à 1.200 euros, même avec une carrière complète", a précisé M. Dussopt.Idem pour ceux qui sont partis ou partiront sans avoir atteint le "taux plein": comme aujourd'hui, leur pension restera diminuée en proportion du nombre de trimestres manquants.85% du SmicCe ne sera donc pas 1.200 euros minimum pour tout le monde, mais toutes les petites pensions bénéficieront d'un coup de pouce, entre 25 et 100 euros par mois selon les cas.Au total, 1,8 million de retraités actuels (soit plus de 10%) sont concernés, ainsi qu'un quart des futurs retraités, soit 200.000 personnes chaque année.Le coût de la mesure est donc appelé à se creuser progressivement (1,4 milliard d'euros en 2024, 1,8 milliard en 2030), d'autant que les petites pensions suivront à l'avenir l'évolution du salaire minimum.En effet, les 1.200 euros affichés correspondent en réalité à 85% du Smic net --actuellement de 1.353 euros par mois, mais qui sera probablement revalorisé en cours d'année pour suivre l'inflation.Une référence inscrite dans la loi depuis la réforme Fillon de 2003 mais jamais appliquée, sauf pour les retraites agricoles depuis la loi Chassaigne de 2020. La réforme actuellement débattue au Parlement prévoit cette fois-ci un mécanisme "d'indexation" afin de rester à hauteur des 85% promis.Mais que la pension versée soit de 1.200 euros ou moins, elle pourra encore être réduite. Car il s'agit d'un montant brut, avant prélèvements sociaux. Or, tous les retraités ne sont pas dans la même situation: en fonction de ses autres revenus (loyers, dividendes, etc), voire de ceux de son conjoint s'il est en couple, les cotisations peuvent monter jusqu'à 9,1% ou à l'inverse être réduite à zéro en cas d'exonération.
Il y a 2 ans et 91 jours

Geplast s'inscrit dans une démarche écoresponsable avec la création de sa marque GEKO

Entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la RE2020 est apparue comme un levier d'action majeur en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Cette nouvelle réglementation a pour objectifs d'améliorer les performances des bâtiments, le confort des habitants, mais aussi de prendre en compte l'impact carbone du bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie.Depuis sa création en 2003, Geplast travaille pour répondre à ces problématiques en proposant des produits innovants s'inscrivant dans une démarche durable.Symbole de l’engagement de GeplastConscient de l'importance de réduire son empreinte environnementale pour le bien de la planète, Geplast a recours au maximum aux ressources dites “renouvelables”.Le projet GEKO est donc né d'une volonté de créer une identité visuelle pour regrouper tous les projets mis en place et à venir qui s'inscrivent dans une démarche d'“éco-conception”.À la manière d'un “gecko”, type de lézard présent dans plusieurs parties du monde, les produits de la gamme répondent à trois fondamentaux :l'éco-responsabilité → naturela qualité de produit → agilitéles solutions personnalisées → grande adaptabilité.La matière n'est jamais “première”Dès leur conception, les produits de la marque GEKO rentrent dans un cycle de vie décarboné et durable. Par principe, et autant que possible, la matière n'est jamais “première”. Toutes les chutes sont triées, broyées et réextrudées. Chez Geplast, en 2022, 35% de leurs matières transformées sont des matières recyclées.En plus de la matière recyclée, GEKO utilise également des composites alternatifs, issus de ressources agricoles quasi inépuisables ou encore des matières bio-sourcées composées à 60% de matière naturelle, la cosse de riz appelé aussi Loryza®.Depuis 2008, le recyclé est utilisé en sous couche pour la réalisation de profils d'habillages et menuiseries PVC. Aujourd'hui 95% des cornières, plats, bavettes sont réalisés en coextrusion. La part de matière recyclée dans ces produits est supérieure à 80%, celle-ci étant située sur la partie non visible du profilé.Certains autres de nos produits rentrent dans cette démarche : coffre IrYs conçu à partir de 98% de matières recyclées ou encore la nouvelle collection Oryzon de la gamme Eclipse composée en Loryza®.Réduire l'empreinte carboneL'éco-conception des produits Geplast passent également par la réduction de notre impact carbone. Depuis 2018, le service R&D de Geplast et le cabinet EVEA calculent les coûts carbones de leurs matières recyclées et mesurent la consommation d'énergie de certaines de leurs lignes d'extrusion afin d'établir des Analyses de Cycle de Vie (ACV) pour réaliser des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) par produit et qui seront publiées dans la base Inies et vérifiées par les organismes de contrôle.Geplast s'est ensuite soumit à l'audit de prévention des pertes de GPI (Granulés Plastiques Industriels dans l'environnement). Depuis le 1er janvier 2022, tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés de plastiques industriels doivent mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter des pertes et rejets dans l'environnement.Après l'audit effectué auprès du cabinet LNE, Geplast a obtenu une attestation valable 3 ans. Elle démontre sa démarche de prévention des pertes des GPI (de l'arrivée de la matière à l'extrusion et le recyclage de celle-ci) et les risques environnementaux afin d'être en conformité avec la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) décret n°2021_461.
Il y a 2 ans et 91 jours

Gamme R&D : PRB Mortier BTC M2.5 et M5 R&D

Consciente de ses responsabilités, PRB se mobilise pour poursuivre son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique en proposant des produits éco-conçus et répondre aux enjeux de demain à travers sa gamme R&D et l’utilisation de la terre crue.La terre en tant que matériau de construction remplit des fonctions variées telles que porter, franchir, protéger, décorer ou réguler. Elle est notamment intéressante en sa complémentarité avec les autres matériaux de construction, entre autres pour son apport d’inertie recherchée pour le confort d’été.PRB Mortier BTC M2.5 R&D Mortier M2.5 éco-conçu pour blocs de terre / compresséeEmpreinte carbone réduite de 48 %*Mortier sans cimentAdapté aux maçonneries d’éléments en terre crue / compresséeGrande perméabilité à la vapeur d’eauDécouvrez la fiche technique à cette adresse.* Calcul réalisé en comparaison d’un produit de la même catégorie et sur une même unité fonctionnelle et une même durée de vie de référence (consulter la FDES sur le site INIES)PRB Mortier BTC M5 R&D Mortier M5 éco-conçu pour blocs de terre crue / compresséeEmpreinte carbone réduite*Garanti sans cimentAdapté aux maçonneries d’éléments en terre crue / compresséeGrande perméabilité à la vapeur d’eauDécouvrez la fiche technique à cette adresse.* Réduction de l’empreinte carbone par rapport à un produit de la même catégorie de la gamme PRB
Il y a 2 ans et 92 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 93 jours

Les points chauds des joutes sur les retraites à l'Assemblée

Plus de 20.000 amendements ont été déposés avant l'arrivée lundi de la réforme des retraites dans l'hémicycle, laissant peu d'espoirs d'un examen complet d'ici le 17 février, date limite avant sa transmission au Sénat.Le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ, tout comme l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans, "ça n'est plus négociable", a déjà prévenu la Première ministre Elisabeth Borne, tout en laissant entrevoir quelques ouvertures sur d'autres points.Les 64 ans, "c'est non"Les groupes de la Nupes (LFI, PS, PCF, EELV) ont déposé quelque 13.000 amendements, où ils déclinent notamment leurs pistes alternatives de financements, comme le rétablissement de l'impôt sur la fortune ou la taxation des dividendes.Mais leur seul objectif, "c'est le retrait de la réforme", explique le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, pour qui le recul de l'âge légal est un "impôt sur la vie". "S'ils mettent un peu plus de miel dans la cuillère, on s'en fout. S'ils maintiennent la mesure d'âge, c'est non".Le petit groupe indépendant Liot fait également de cette mesure le motif principal de son opposition, et propose à la place des mesures incitatives via des surcotes, ainsi qu'une hausse de la taxation du capital.Le recul à 64 ans sera aussi une cible privilégiée des députés du RN, qui plaideront par ailleurs pour une relance de la politique familiale.Carrières (trop) longuesC'est l'un des points de cristallisation: dans certains cas, des salariés ayant commencé à travailler avant 21 ans devront cotiser 44 ans pour une retraite pleine, et non 43 ans comme dans le cas commun d'ici 2027.Le groupe LR a fait de la correction de cette "injustice" sa demande centrale, devenue même une condition de certains de ses membres pour soutenir la réforme.Des députés du camp présidentiel ne verraient pas d'un mauvais œil un geste de l'exécutif sur ce point, malgré un coût financier élevé.Le cas des femmesAutre sujet majeur de contestation: le fait que les femmes, plus exposées à des parcours hachés, seront amenées à allonger davantage leur carrière en moyenne que les hommes avec le recul de l'âge légal. Des demandes vont affluer de nombreux bancs, y compris de la majorité, pour corriger le tir.Les députés Modem demandent que la prise en compte des indemnités de congés maternité dans le calcul des pensions, déjà possible pour les naissances après 2012, soient étendue aux cas antérieurs.Autres alliés des macronistes, malgré une poignée d'hésitants, les députés Horizons demandent des majorations des durées d'assurance pour les aidants familiaux et la facilitation des rachats de trimestres de cotisations pour les périodes de stages.Le gouvernement propose justement, via des amendements, d'allonger dans le temps cette possibilité de rachat, pour les années de stage ou d'études, et de prendre en compte les trimestres d'apprentissage dans les carrières longues.Emploi des seniorsLes mesures prévues pour améliorer l'emploi des seniors laissent beaucoup de députés sur leur faim, y compris dans le camp présidentiel. La réforme prévoit un "index" mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière, mais seulement en cas de non-publication.Les oppositions ont vivement critiqué cette absence de contrainte, qui rendra le dispositif inutile selon elles. Un amendement écologiste propose ainsi de le renommer "index feuille de salade".Elisabeth Borne a toutefois dit qu'il était possible "d'aller plus loin", vers d'éventuelles sanctions. Et s'est dite favorable à un seuil de 50 salariés, comme le demandent de nombreux députés, y compris Renaissance.Le Modem plaide aussi pour une modulation de certaines cotisations patronales en fonction des taux d'emploi des plus de 55 ans."Revoyure"Les députés Modem, Horizons et LR insistent en outre pour insérer une "clause de revoyure", pour un bilan de "mi-parcours" en 2027 des effets de la réforme.
Il y a 2 ans et 96 jours

La conversion de bureaux en logements devrait rester rare, selon la Banque de France

Entre 2013 et 2019, environ 1% de la nouvelle surface de logements a été issue d'une reconversion, selon les calculs des auteurs de l'étude.D'après le modèle mathématique qu'ils ont élaboré, les éléments qui ont le plus d'effet sur la transformation de bureaux en logements dans un bassin d'emploi donné sont un stock d'immobilier de bureaux élevé et un stock d'immobilier résidentiel faible.Le nombre de mètres carrés par employé pourrait aussi avoir un impact sur celle-ci: plus il est important, plus les conversions sont courantes, notent-ils.En revanche, les écarts de prix entre l'immobilier de bureaux et résidentiel semblent n'avoir aucun effet.Selon ce modèle, le recours accru au télétravail provoqué par la pandémie de Covid et la baisse d'occupation des bureaux qui en découle pourraient avoir un effet sur les conversions... mais très limité."Sans changement de réglementation permettant d'encourager la reconversion de bureaux en logements, le télétravail ne devrait pas avoir d'effets massifs", écrivent-ils.Le changement de destination d'un immeuble nécessite en effet d'obtenir des autorisations auprès des élus, dont la modification du plan local d'urbanisme.Et du fait du coût des travaux, la démolition-reconstruction s'avère parfois plus rentable, malgré son fort impact écologique.Le modèle a été élaboré avec des données d'avant pandémie, "une limite de l'étude", reconnaissent les auteurs.
Il y a 2 ans et 97 jours

Urgence climatique : comment réduire efficacement son empreinte carbone ?

La transition environnementale concerne l’ensemble de l’humanité où il devient impératif de modifier ses modes de consommation pour réduire sa facture carbone. Si le Ministère de la Transition écologique estimait à 9t/CO2e/Français/an, il s’avère que ces calculs officiels n’incluaient pas les émissions liées à la déforestation, à certains GES comme les HFC, PFC et SF6, ainsi que la vapeur d’eau des traînées de condensation des avions.S’appuyant sur les données de l’ADEME confirmées par Carbone 4, Greenly a analysé les 3 scopes (concernant les émissions directes et indirectes) des Français, portant celles-ci plutôt à 9,9t/CO2e/Français/an, soit près d'une tonne de plus : il faudrait 2,9 Terres si toute l’humanité consommait comme la France, et le 5 mai 2022, la France a consommé ce que la Terre met un an à produire. A titre de comparaison, c’est 9 Terres pour le Qatar, 8,2 pour le Luxembourg et 5,1 pour les Etats-Unis. A l’échelle individuelle, les postes les plus émetteurs concernent le transport, l’alimentation, les achats de biens et services.Réduire les cinq cavaliers du changement climatiqueChaque Français peut contribuer à réduire son empreinte carbone de 28% en appliquant des gestes du quotidien dans les postes les plus émetteurs. Pour ce faire, il suffit de repenser sa consommation pour viser le bas carbone.Le transport : c’est 2,6 tCO2e par habitant, la voiture individuelle représente près des trois quarts des émissions liées au transport, suivi de l’avion. L’alternative la plus efficace est de privilégier les transports à mobilité douce comme le vélo pour les courtes distances (-0,32 tCO2e) ou encore les transports en commun qui émettent 98% de moins que la voiture pour un trajet équivalent. Le covoiturage, grâce au taux d’occupation, permet de réduire 0,27 tCO2e/personne.an, que le trajet soit court ou long. Pour les voyages, privilégier le train à l’avion réduit de 0,27 tCO2e l’empreinte carbone. Le train permet d’épargner 99% des émissions de CO2 par rapport à un trajet équivalent en avion et en voiture.L’alimentation : Avec ses 2,3 tCO2e par habitant, l’alimentation est le deuxième poste le plus émetteur. En tête de liste, la consommation de viande représente près de la moitié, soit 0,92 tCO2e, suivi des produits laitiers et de la volaille (0,39 tCO2e), des fruits et légumes (0,24 tCO2e) et de la pêche (0,12 tCO2e). L’adoption à un régime entièrement végétarien permettrait de réduire d’une tonne l’émission carbone. La consommation de produits locaux a également un impact positif puisqu'elle réduit l'empreinte carbone de 0,17 tCO2e.Le logement : La consommation d’énergie fossile (gaz et fioul), que ce soit pour s’éclairer ou chauffer son logement, représente 1,9 tCO2e/habitant.an. Les émissions liées à la construction et à la gestion des déchets n'y contribuent que dans une faible mesure. En maintenant la température de son domicile à 19°, c’est 0,16 tCO2e d’épargner. Il en va de même en s’équipant d’un éclairage LED pour économiser 0,02 tCO2e.Les biens et services : émettant 1,6 tCO2e, il est possible de réduire cette empreinte en achetant 3 fois moins de vêtements neufs (-0,22 tCO2e) et tout son électroménager et high-tech d’occasion (-0,16 tCO2e), ainsi qu’en adoptant un comportement de zéro déchet grâce au vrac proposé dans plusieurs enseignes et en ayant une gourde pour limiter les bouteilles en plastique (-0,09 tCO2e). D’autres leviers sont activables pour réduire des postes comme la banque en privilégiant les investissements responsables, ou encore de préférer des loisirs plus vertueux.Les services publics : L’empreinte carbone de ce poste est estimée à 1,4 tCO2e par habitant. En raison de l'incapacité relative des individus à agir directement sur ces émissions, elles sont considérées comme des émissions "incompressibles".Pour Tommy Catherine, expert de la méthodologie carbone chez Greenly : « S'il est vrai que les actions individuelles jouent un rôle dans la réduction de notre empreinte carbone, cette étude met en lumière les facteurs systémiques qui contribuent à notre empreinte carbone et qui sont restés longtemps inaperçus. L’action collective à grande échelle est donc nécessaire et cela inclut la décarbonation des entreprises industrielles et agricoles, ainsi que de l'État. Et c’est possible comme l’a démontré une récente observation du trou de la couche d’ozone qui poursuit sa reconstitution depuis l’interdiction de certains gaz. »
Il y a 2 ans et 97 jours

L'aide pour une pompe à chaleur géothermique va passer à 5.000 euros

Ce dispositif "doit permettre de produire en 15 à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh/an de gaz, soit plus que les importations de gaz russe avant 2022", vise la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.Il s'agit à la fois de soutenir l'essor d'une filière industrielle (forage, production), et les projets portés notamment par les particuliers.Ainsi l'aide pour l'installation d'une pompe à chaleur géothermique en remplacement d'une vieille chaudière thermique sera portée dès mars à 5.000 euros quel que soit le niveau de revenu (contre 4.000 euros jusqu'ici pour les ménages les plus modestes et 2.500 euros pour les autres).Le coût varie beaucoup selon l'installation, mais peut largement dépasser 20.000 euros, selon les travaux nécessaires et les forages nécessaires.Ce "coup de pouce" pourra être cumulé avec d'autres dispositifs de soutien. Jusqu'à 90% du coût total de l'installation pourra ainsi être pris en charge par l'Etat pour les ménages les plus modestes, selon le ministère.Le chauffage absorbe 50% de l'énergie consommée en France, et il reste majoritairement issu d'énergies fossiles (fioul et gaz). La géothermie, qui consiste à aller puiser dans le sous-sol de la chaleur renouvelable liée au fonctionnement géologique de la Terre, ne représente au contraire qu'une petite fraction du chauffage.In fine, le gouvernement voudrait augmenter de 40% le nombre de projets de géothermie profonde lancés d'ici 2030, et doubler le nombre d'installations de pompes à chaleur géothermique chez les particuliers d'ici 2025.Au prix actuel des énergies, un ménage moyen économiserait chaque année au moins 800 euros en substitution d'un chauffage fioul et près de 500 euros en substitution d'un chauffage gaz, selon les calculs du ministère.
Il y a 2 ans et 97 jours

Master Builders Solutions décortique la norme béton

Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Entre l’arrivée de le RE 2020, la nécessité de réduire l’impact environnemental de la construction et l’envie de s’inscrire dans une économie davantage circulaire, le monde de la construction évolue. Parfois très vite… De matière naturelle, le béton s’engage sur cette voie plus vertueuse. Mais pour avancer, il doit faire évoluer son encadrement normatif en France. C’est ainsi qu’en novembre 2022, le Complément National NF EN 206+A2/CN est entré en vigueur. Cette révision introduit des changements majeurs concernant les compositions des ciments et des bétons. Elle prend en compte de nouvelles technologies et le déploiement de méthodes spécifiques. Lire aussi : Le béton, grand oublié de la transition écologique Conscient de la force de ce Complément National, l’adjuvantier Master Builders Solutions a souhaité développer, de manière neutre, les implications pratiques pour les professionnels. En premier lieu, la norme béton NF EN 206-A2 devient NF EN 206-A2/CN. Ce Complément National qu’elle introduit précise les dispositions nationales complémentaires à la norme à respecter lorsque les articles de cette norme l’autorisent. Il s’applique lorsque le lieu d’utilisation du béton est la France pour les bétons destinés aux structures coulées en place. Mais aussi aux structures ou éléments de structures préfabriquées pour bâtiments et structures de génie civil. Il réunit les exigences applicables aux composants du béton à ses propriétés à ses spécifications jusqu’aux procédures de contrôle d’évaluation et de conformité et de livraison de ce matériau. L’arrivée des nouveaux types de ciments La nouvelle norme béton, décryptée par Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Toutefois, ce nouveau texte inclut une optique environnementale, en ouvrant la voie à de nouvelles solutions ou compositions du béton faisant notamment la part belle à l’économie circulaire. Celle-ci ouvre trois grands axes nouveaux principaux. Tout d’abord, l’intégration et la reconnaissance de nouveaux ciments, à l’image des CEM II/C-M et des CEM-VI. Très compétitifs pour une réduction de l’empreinte carbone, ces ciments ont déjà été intégrés dans la norme NF EN 197-5. De type ternaires, à la teneur en clinker très limitée, ils sont désormais autorisés dans les formulations de béton. C’est une reconnaissance précieuse pour les nouveaux projets constructifs impliquant une réduction d’émission de CO2 considérable d’ici 2030. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6 Ensuite, ce texte permet l’incorporation de matériaux recyclés. Exemples probants de l’économie circulaire, les granulats issus du recyclage n’étaient admis qu’en faible proportion (10 à 20 % au maximum), tandis que les sables recyclés étaient, eux, proscrits ! Le Complément National agrée désormais leur utilisation, permettant une substitution pouvant aller jusqu’à 20 % de sables et 60 % de granulats recyclés, sans nécessité d’une approche performantielle. Les conclusions du travail du Projet National RecyBéton sont ainsi intégrées dans la norme… Lire aussi : Projet national Recybéton : L’usage des granulats recyclés dans les bétons Le travail de Perfdub passe dans le cadre normatif A ce propos, l’approche performantielle, prédictive et récente, permet d’aller beaucoup plus loin dans la recherche de solutions vertueuses. Il s’agit d’une méthode de spécification, d’évaluation et de justification de la durabilité des structures en béton armé ou précontraint. Elle permet de déterminer des bétons à durée de vie spécifiques basés sur différents indicateurs de durabilité. Cette intégration permettra de faire évoluer la composition et la nature des composants des bétons vers des niveaux encore moins émetteurs en CO2. Le Projet National Perfdub, en cours de restitution, voit aussi son travail passer dans le cadre normatif. L’apparition de nouveaux ciments, reconnus par le Complément National, implique de nouvelles approches et méthodes de travail. « Il faut prendre en compte les caractéristiques de ces ciments en pleine évolution. Le rôle des adjuvants devient encore plus essentiel et va devoir faciliter l’emploi des ciments dits “bas carbone” », explique Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group. Et Thibault Guédon, chef de marché BPE, de poursuivre : « En effet, ces ciments peuvent avoir parfois un impact sur la maniabilité, sur la viscosité du matériau en raison des additions. En synergie, les adjuvants vont apporter une maniabilité accrue et permettre d’atteindre les résistances nécessaires à jeune âge et à 28 j. » Le cas des ciments à plus de 50 % de laitier Cette ouverture sur le marché s’inscrit dans la lignée des recherches menées par Master Builders Solutions. En particulier, sur les granulats et les sables difficiles, qui avaient abouti à l’offre d’une nouvelle technologie MasterSuna. Un modèle pour résoudre les difficultés ou complexifications de formulation sur la défloculation à l’initial et pour le maintien de maniabilité. Face à ce nouveau texte, les adjuvantiers vont devoir répondre à des caractéristiques propres à ces nouveaux matériaux, par des technologies adaptées. En parallèle, ils vont devoir accompagner les professionnels du béton pour gérer l’impact de la mise en place de cette nouvelle norme. Le rôle de Master Builders Solutions se verra donc encore enrichi. Et le laboratoire d’applications et de recherche expérimentale de Lisses (91), adapté grâce à de nouveaux process, sera à l’écoute des producteurs de béton et des formulateurs. Une norme indispensable et attendue Le Complément National introduit une subtilité et une distinction entre les CEM III/A à plus ou moins 50 % de laitier moulu de hauts fourneaux. Dans le cas des CEM III contenant plus de 50 % de laitier, les règles de formulation béton à suivre seront celles du tableau NA.F.3 /NA.F.4. Autrement dit, le ratio E/C et les classes de résistances seront sensiblement plus restrictives pour certaines classes d’exposition (XC3, XC4, XD1, XF1). De la même manière, le nouveau texte ouvre la voie aux ciments LC3 ternaires intégrant l’argile calcinée. Ces additions sont connues pour avoir des demandes en eau importantes et impliquer l’utilisation d’adjuvants spécifiques. Cette nouvelle orientation de la norme va faciliter l’application de la RE 2020. Les prescripteurs pourront plus facilement atteindre ces objectifs et répondre ainsi aux demandes accrues des maîtres d’ouvrage publics ou privés. Ils vont désormais pouvoir incorporer des matériaux issus de l’économie circulaire, dans le cadre normatif. Cette garantie de produits normés va de surcroît simplifier l’assurabilité des ouvrages pour le maître d’ouvrage. [Inter 5] Augmenter la performance des bétons « Cette évolution de la norme était indispensable et attendue », reprend Christophe Landry. La mission de la construction aujourd’hui s’est élargie, avec des objectifs environnementaux précis. En particulier, une baisse conséquente des émissions de CO2. La raréfaction des sables alluvionnaires avait déjà modifié les approvisionnements bien avant l’entrée en vigueur de la RE 2020, ce qu’avait anticipé Master Builders Solutions. Lire aussi : Impulse Partners : “Innover constitue un droit à continuer à construire” Aujourd’hui, face à ces nouveaux ciments ternaires et à la reconnaissance de l’approche performantielle, deux axes sont poursuivis par l’adjuvantier. En premier, faciliter au maximum l’utilisation de ces nouveaux ciments. Ceci, « en répondant aux pertes de maniabilité et de résistance à jeune âge ou à 28 j induites par ces nouvelles compositions. Mais aussi en intégrant l’accentuation de celles-ci en hiver », détaille Christophe Landry. Et, en second, augmenter les performances de ces bétons. Un guide sur les réductions de CO2 Il est donc nécessaire d’intégrer des adjuvants à long maintien de maniabilité, rôle du tout nouveau MasterSure 1400 (mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de ce texte). Il faut aussi pallier les pertes de performances du béton pouvant, à terme, générer des pathologies (impact du rapport E/C). Le MasterX-Seed STE 54 est déjà là pour remédier à ces pertes… « La variabilité de nature et de pourcentage des additions va complexifier la formulation de ces bétons, explique Thibault Guédon. Master Builders Solutions est présent pour accompagner les formulateurs, mettant à disposition ses équipes sur le terrain et son laboratoire. » En amont, afin de faciliter l’approche des professionnels, Master Builders Solutions a publié un guide sur les réductions des émissions de CO2 du béton. Il s’agit d’une véritable stratégie d’approche vertueuse qui réfléchit sur les apports nécessaires à la profession et qui propose des outils dédiés. « Cette stratégie s’ancre sur la technologie et les performances, conclut Christophe Landry. La réactivité conduit cette stratégie, tant dans la proposition de produits pertinents que dans l’accompagnement, qui sont les clefs de résultats efficients. » A ce niveau, un outil tel que D-Carbon est déjà à la disposition des commerciaux pour calculer le bilan carbone des formules bétons… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

Les tarifs des péages autoroutiers augmentent plus fortement que les années passées

Pour les voitures (véhicule de classe 1), les tarifs augmentent en particulier de 4,526% sur le réseau Cofiroute (Atlantique), 4,620% pour Sanef (Nord et Est), 4,683% pour Escota (Côte d'Azur), 4,743% pour les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), 4,758% pour AREA (Alpes), 4,823% pour les Autoroutes du Sud de la France (ASF) et 4,806% pour SAPN (Normandie), sauf sur l'A14 dont le péage bondit de 9,89%.L'augmentation moyenne est "sensiblement inférieure" aux 6,33% d'inflation mesurée par l'Insee à fin octobre, avait souligné le ministère en décembre.Plusieurs sociétés d'autoroutes ont décidé de mesures commerciales pour limiter la hausse, par exemple pour les trajets courts ou les véhicules électriques.Les péages avaient augmenté en moyenne de 2% en 2022, 0,4% en 2021, 0,8% en 2020 et 1,9% en 2019.Les prix des péages sont revalorisés tous les ans, selon un calcul qui prend en compte au minimum 70% de l'inflation (hors tabac) sur douze mois jusqu'en octobre, et d'éventuelles augmentations en fonction des travaux prévus par les différents concessionnaires dans leurs contrats. S'ajoute cette année, pour la dernière fois, le rattrapage du gel des péages décidé en 2015 par Ségolène Royal, alors ministre."Aller chercher l'argent"Deux décrets publiés mardi approuvent des avenants aux contrats liant l'Etat aux sociétés APRR, AREA, Sanef et SAPN --critiqués l'an dernier par l'Autorité de régulation des transports (ART)--, qui prévoient de nouveaux travaux. Au passage, le domaine d'APRR s'agrandit avec la reprise de 16 km de l'autoroute A6 jusqu'à présent entretenus par l'Etat en Ile-de-France.La plupart des sociétés d'autoroutes sont contrôlées par trois groupes, les français Vinci et Eiffage ainsi que l'espagnol Abertis.Dans ce contexte, Le Canard enchaîné a récemment retrouvé un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) de 2021, qui pointerait les profits réalisés par les sociétés concessionnaires et proposerait de réduire les tarifs des péages de 60% sur près des deux tiers du réseau.L'hebdomadaire satirique a accusé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, d'avoir "étouffé" ce rapport.Le gouvernement a deux contentieux en cours avec les sociétés autoroutières, qui contestent une décision dans la loi de finances 2020 d'indexer la taxe sur l'aménagement du territoire (TAT) sur l'inflation, pour financer le canal Seine-Nord-Europe, et qui ne veulent plus payer une "contribution volontaire exceptionnelle", a expliqué mardi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Le rapport en question "sert à préparer et accompagner les arguments du gouvernement" dans ces deux affaires, "ce qui explique qu'il n'ait pas été publié", a-t-il ajouté à l'Assemblée nationale.Il s'agit pour M. Béchu d'"obtenir davantage de fiscalité de la part des autoroutes" en "(allant) chercher l'argent dans le cadre de ces profits qui sont importants", et de mieux négocier les concessions à l'expiration des contrats actuels (entre 2031 et 2036 pour les grands groupes).La rentabilité beaucoup plus élevée que prévu des sociétés d'autoroutes, pointée dans son article par Le Canard enchaîné, ne ferait que "trois lignes" dans le rapport, a précisé Bercy à l'AFP.
Il y a 2 ans et 99 jours

Enel accélère dans les énergies renouvelables

Malgré une année marquée par des "conflits géopolitiques", Enel Green Power "poursuit sa croissance avec l'objectif ambitieux d'atteindre 75 gigawatts de capacité d'énergies renouvelables" d'ici 2025, a commenté Salvatore Bernabei, patron de cette filiale d'Enel spécialisée dans les énergies renouvelables.Cette augmentation des capacités devrait permettre d'éviter chaque année le rejet d'environ 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et l'achat de 2,9 milliards de m3 de gaz, selon les calculs d'Enel Green Power.Enel compte également multiplier par 15 la capacité de production annuelle de son usine de panneaux photovoltaïques à Catane en Sicile. D'ici juillet 2024, l'usine devrait voir ainsi passer sa capacité de production à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement.Enel, l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable, compte atteindre l'objectif de "zéro émission nette" en 2040, "aussi bien pour les émissions directes qu'indirectes".Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de la production d'Enel, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Enel Green Power, qui est présent dans les domaines de l'énergie éolienne, solaire ou encore hydroélectrique, revendique la place de numéro un mondial des opérateurs privés dans le secteur des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 100 jours

La productivité du travail en baisse depuis la crise Covid

Selon cette étude du service statistiques du ministère (Dares) publiée jeudi soir, la productivité par tête était au troisième trimestre 2022 de 3% inférieure à son niveau d'avant la crise au 4e trimestre 2019.Si l'on compare en tendance, l'écart est même de 6,4% car "entre 2010 et 2018 le rythme de productivité tendancielle se situait autour d'1% par an".Les statisticiens ont calculé que le développement de l'alternance contribuait à hauteur d'un cinquième de cet écart de 6,4%.Les alternants sont en effet "a priori moins productifs que le reste des personnes en emploi car ils sont plus jeunes, moins expérimentés et travaillent un volume d'heures plus faible du fait de leur temps de formation".Au troisième trimestre, 1,1 million de personnes sont en alternance (dont 87% en contrat d'apprentissage), soit une hausse de 400.000 par rapport à fin 2018. En conséquence, la part de l'alternance dans l'emploi salarié atteint 4% contre 2,7% fin 2018.Mais le développement de l'apprentissage n'est pas la seule explication.L'étude avance également comme hypothèse "une apparition ponctuelle d'emplois non enregistrés auparavant".Cela peut être la conséquence "d'une régularisation du travail dissimulé" pour pouvoir bénéficier de l'activité partielle ou "d'une substitution de travailleurs résidents aux travailleurs détachés retournés dans leur pays d'origine" du fait de la fermeture des frontières pendant le Covid.En outre, les entreprises ont pu privilégier "une rétention de main-d'oeuvre", notamment dans les secteurs où l'activité baisse du fait de difficultés d'approvisionnement.Enfin, les auteurs soulignent "qu'un nombre importants d'arrêts maladie perdure depuis la crise sanitaire".
Il y a 2 ans et 100 jours

Taxe sur l'éolien en mer : le maire de Saint-Nazaire salue le vote d'un nouvel amendement

M. Samzun a salué dans un communiqué les travaux de la commission mixte paritaire où siègent députés et sénateurs qui, par leur vote d'un nouvel amendement, "ont rappelé l'importance du respect des règles du jeu et de la parole donnée".Début janvier, l'édile nazairien avait exprimé sa "colère" après la mise à l'étude au Parlement, d'un amendement qui prévoyait d'intégrer les résidences secondaires au calcul de la taxe sur l'éolien en mer.D'après M. Samzun, qui fustigeait "un énième cadeau aux riches propriétaires", ce mode de calcul aurait désavantagé Saint-Nazaire, au profit d'autres communes littorales davantage dotées en résidences secondaires."Il a toujours été convenu d'une prise en compte des seules résidences principales dans la distribution des ressources fiscales issues de cette taxe", a souligné M. Samzun, estimant que les parlementaires "ont sanctionné une manoeuvre tentée en catimini".Pour le maire, il s'agit d'"une victoire politique et une victoire de sens, au service de la transition énergétique" et d'un "hommage ainsi rendu aux travailleurs et travailleuses qui vivent et logent à l'année dans l'agglomération nazairienne".Matthias Tavel (LFI), député Nupes de Loire-Atlantique, s'est également félicité dans un communiqué de cette "victoire" obtenue "grâce à un travail vigilant d'alerte et d'interpellation" du cabinet de la ministre de la Transition énergétique, du secrétaire d'Etat à la mer, du député rapporteur du texte."Le débat rebondira certainement. La vigilance reste donc de rigueur pour que la fiscalité de l'éolien en mer, comme celle des autres énergies, soit au service des investissements dans les énergies renouvelables et de la justice fiscale", a prévenu le député insoumis.Les 80 éoliennes du premier parc éolien en mer de France, au large de Saint-Nazaire, tournent depuis fin novembre à plein régime. Il doit alimenter en électricité l'équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes.La taxe sur l'éolien en mer, qui s'élève à environ 4,5 millions d'euros par an, doit être reversée aux 13 communes d'où les installations sont visibles.
Il y a 2 ans et 100 jours

La Banque de France passe à un calcul mensuel du taux d'usure pour aider l'accès au crédit

La Banque de France a proposé "un ajustement technique" du calcul du taux d'usure, le taux d'emprunt plafond dans l'immobilier, ce qui devrait faciliter l'accès au crédit pour les particuliers à partir du 1er février.
Il y a 2 ans et 100 jours

Confort d’été et RE2020 : les surfaces réversibles associées à une chape anhydrite sont l’atout pour demain

Pour y répondre au mieux et favoriser l’utilisation de produits raisonnables en consommation d’énergies, REHAU propose une gamme de systèmes de chauffage et rafraîchissement performants pouvant tous être associés avec une chape anhydrite, permettant de gagner encore plus en efficacité.En quoi consiste la règlementation RE2020 ?La RE 2020 poursuit trois objectifs majeurs portés par le gouvernement : un objectif de sobriété énergétique avec une décarbonation de l’énergie, un deuxième concernant la diminution de l’impact carbone et enfin, la garantie de confort en cas de fortes chaleurs.Pour ce dernier point, les constructions doivent se plier aux exigences de performances énergétiques et environnementales, et notamment la limitation des situations d’inconfort en période estivale. L’indicateur DH exprime les degrés-heures d’inconfort. Il est calculé selon plusieurs paramètres et mesure la durée et l’intensité des périodes d’inconfort pour les occupants durant une année. Son seuil maximal est fixé à 350 DH, soit environ 7 jours d’inconfort avec un dépassement de la température de confort, évaluée à 26-28°C, de +2°C. Ce qui est évidemment peu.Aujourd’hui, 1/3 du marché du plancher chauffant-rafraîchissant basse température se fait avec une chape anhydriteLa première solution qui vient à l’esprit de tous pour traiter cet inconfort d’été est la climatisation, mais la surface chauffante-rafraîchissante est une solution alternative bien plus efficace et plus ancrée dans les objectifs de la RE2020 en matière de sobriété énergétique. Notamment grâce au fait que les solutions de plancher réversible REHAU peuvent être combinées avec une chape anhydrite. Contrairement aux chapes classiques faites de béton ou ciment, la chape anhydrite, à base de sulfate de calcium, permet un gain de 30% sur les émissions de kCO2 avec un système complet* (tubes, isolant et enrobage).Les avantages d’une chape anhydrite sont nombreux, notamment concernant le poids et la fluidité du matériau. Mais depuis plusieurs années, les fabricants proposent des produits de plus en plus attractifs : diminution de l’épaisseur d’enrobage par rapport à une chape classique, amélioration de la conductivité pour émettre ou absorber les calories, etc. ce qui répond parfaitement aux besoins du marché de la construction dans le cadre de la RE2020.En intégrant une régulation à l’installation, le gain peut être encore plus important : par exemple avec la régulation connectée REHAU NEA SMART 2.0 hyper réactive, dotée d’une variation temporelle de 0,3k, qui va permettre de gagner encore 10% sur les émissions de kCO2.* source Cochebat
Il y a 2 ans et 104 jours

Taxinomie européenne : Top15 et Top30 des bâtiments tertiaires 2022 et résultats du baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments

Paris, le 17 janvier 2023 – Alors que le sujet de la sobriété énergétique occupe une place croissante en France, l’OID, aux côtés de l’ADEME, présente les résultats 2022 de son Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments. Cette année, la publication calcule pour la première fois des indicateurs pour les hôtels et […]
Il y a 2 ans et 107 jours

Le casse-tête du partage de la valeur en entreprise

"Quand une entreprise a les moyens de verser des dividendes, elle doit en faire bénéficier ses salariés", répète à l'envi le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.Pour préserver le pouvoir d'achat face à l'envolée des prix, l'exécutif exclut de réinstaurer l'indexation des salaires sur l'inflation, supprimée en 1983 en France, de crainte d'entretenir une spirale inflationniste.A la place, il propose de créer un dividende salarié, qui permettrait un meilleur partage du profit des entreprises en direction des salariés."Il sera mis en œuvre, c'est une question de justice", a martelé vendredi Bruno Le Maire sur BFM Business. "On ne peut pas demander aux Français de travailler plus longtemps", a-t-il ajouté en référence à la réforme des retraites, "et ne pas leur garantir en même temps une plus juste rémunération de leur travail".Les modalités d'un tel dividende, qui rencontre la résistance du patronat, restent toutefois à définir.Une loi contraignante "au cours du quinquennat" a été annoncée à l'automne. Début janvier, M. Le Maire a promis "des propositions concrètes" ainsi qu'"une convention" en février sur cette thématique.PME à la traînePlutôt qu'un nouveau mécanisme, experts et partenaires sociaux jugent plus opportun dans l'immédiat d'élargir, en les rendant plus attractifs et manœuvrables, les outils de partage de la valeur existant déjà.Il y a notamment la participation (mécanisme de redistribution des bénéfices obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés) ou l'intéressement (prime facultative liée aux résultats ou aux performances non financières), qui s'accompagnent d'avantages fiscaux.C'est ainsi qu'à l'invitation du gouvernement, patronat et syndicats planchent depuis novembre sur leur généralisation et simplification, surtout pour les plus petites entreprises, encore à la traîne - le dividende salarié n'est pas en tant que tel au menu des échanges.Selon la Direction statistique du ministère du Travail (Dares), 88,5% des salariés d'entreprises de plus de 1.000 personnes bénéficiaient d'un dispositif de partage de la valeur en 2020, contre moins de 20% dans celles de moins de 50 salariés.Outre le coup de pouce financier, ces dispositifs ont l'avantage d'attirer et fidéliser les talents, un argument essentiel en cette période de recrutements difficiles.Leur déploiement rencontre cependant de nombreux obstacles, surtout chez les PME et TPE. Malgré des assouplissements déjà décidés dans la loi Pacte de 2019 et celle de l'été 2022 sur le pouvoir d'achat, sont cités complexité et méconnaissance des dispositifs, manque d'accompagnement, formule de calcul complexe pour la participation, risques administratifs, etc.Autre frein, la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée (ex-"prime Macron"), une option plus souple parfois choisie par les entreprises au détriment d'outils de partage de la valeur."Pourquoi faire compliqué si on peut faire simple?", résume auprès de l'AFP Agnès Bricard, l'un des trois ambassadeurs chargés par le gouvernement de promouvoir les outils disponibles."Usine à gaz""Dans des PME, il faut parfois un à deux ans avant d'aboutir (à un accord) sur l'intéressement", pointe Nicolas Meurant, avocat associé chez Deloitte. Il lui semble malgré tout "beaucoup plus simple de lever les freins" actuels que de "créer un nouveau système".Emmanuelle Barbara, du cabinet d'avocats August Debouzy, rappelle ainsi qu'une précédente tentative de prime adossée sur les dividendes, instaurée en 2011 par l'ex-président Nicolas Sarkozy, était devenue "une usine à gaz" au champ d'application très limité. Elle avait fait long feu.Même si la France est l'un des pays européens les plus volontaristes dans ce domaine, la refonte des dispositifs existants se révèle ardue.Les discussions, censées aboutir d'ici fin janvier, ont viré au casse-tête. "On est très loin d'un accord", souligne Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT, à l'AFP. Côté syndical, on soutient l'idée d'une participation obligatoire dans les entreprises d'au moins 11 salariés. Une ligne rouge pour le patronat, opposé à toute nouvelle contrainte, souligne Stéphanie Pauzat, vice-présidente de la CPME, qui défend les intérêts des PME.Une obligation risquerait aussi d'être contreproductive en suscitant de fausses attentes dans une conjoncture marquée par une envolée des coûts énergétiques et une croissance au ralenti - avec moins de résultats à distribuer, estime Emmanuelle Barbara.
Il y a 2 ans et 107 jours

Comment l’innovation technologique va-t-elle transformer l’immobilier ?

Les innovations technologiques submergent nos façons de vivre, de travailler, de consommer… Cependant, dans notre monde d’aujourd’hui, déstabilisé, en rupture, dans lequel les ressources s’amenuisent et qui nous oblige à tout repenser, ces innovations suffisent-elles, dans leur rythme et dans leur forme, à transformer notre industrie en pleine transition, face aux urgences climatiques et de décarbonation ? Doit-on faire le choix de la technologie ou de la frugalité ? Comment la technologie transforme-t-elle positivement la société, la Ville, l’immobilier, ses acteurs et leurs métiers ? Comment peut-elle être source d’inspiration ?Immobilier et Climat, choisir entre frugalité et innovation technologique ?Dans un contexte où la COP 27 vient de se s’achever, que les derniers rapports du GIEC nous rappellent clairement les impacts du changement climatique, nous soumettent des solutions, et où un plan national de sobriété énergétique a été publié par le gouvernement, nous devons nous interroger sur les leviers possibles afin que le secteur du bâtiment réduise ses émissions de gaz à effet de serre ainsi que sur la pertinence de ses leviers.L’industrie bâtimentaire pèse aujourd’hui 40% dans l’émission de CO2. Cette émission englobe en réalité toute la chaîne qui va du foncier jusqu’à la création et ensuite l’utilisation d’un bâtiment. En plus, nous pouvons y ajouter 20% de gaz à effet de serre pour tout ce qui touche aux déplacements, et c’est particulièrement le cas pour ce qui est des territoires et leur conception. « Est-ce qu’un territoire peut être frugal ? Non, car il n’agit pas seul, mais les habitants agissent. Il faut donc pouvoir réfléchir à une meilleure utilisation des matériaux, et de tout ce qui est à notre disposition » explique Matthias Navarro, CEO Redman. « La frugalité est donc un raisonnement sur une consommation modérée et réfléchie des ressources, et non une réduction de nos consommations parce que cela fait mal à nos finances » selon Arnaud Bekaert, Directeur Général Promotion Ile de France, Filiales, UrbanEra et Immobilier Commercial - Bouygues Immobilier.D’un autre côté, lorsque nous regardons l’histoire et la technologie au niveau global, celle-ci représente seulement 1% de l’impact carbone. Mais ce 1% a créé des transformations majeures dans d’autres secteurs. Elle permet aujourd’hui de faire beaucoup plus vite, de faire moins mais mieux.« La technologie nous fait agir en temps réel, 24/24, de prendre en compte les données météorologiques par exemple…La vraie question que l’on peut se poser est pourquoi la mise en place de ces innovations ne se fait-elle pas plus rapidement dans le secteur de l’immobilier ? » questionne Khadija Nadi, CEO DeltaQ. La crainte première est celle de l’obsolescence rapide de tout ce qui est hi-tech. Les objets connectés seraient mis au rebut plus rapidement, engendrant ainsi une accélération du sujet de l’impact climatique. Cela doit donc forcément amener un changement des mentalités. Aujourd’hui 85% des bâtiments existants seront encore debout en 2050. Et des solutions attendues pour 2030 sont déjà mises en oeuvre aujourd’hui au sein des Villes et des ruralités comme le changement des usages par exemple.« Au-delà du débat, ce combat se gagne et se perd ensemble. Ce qui est important c’est de comprendre que les enjeux ont changé, nous tendons vers un Temps que personne ne connait, vers une adaptation que personne n’a jamais faite, vers un modèle qui n’existe pas encore. Il faut donc travailler ensemble, main dans la main, et être ouvert d’esprit pour attaquer ce problème. » Philippe Le Fort, Director T&I – Head of Ambio Patrizia SE.La technologie aujourd’hui, une source d’inspiration pour l’immobilier ?Si la période du Covid a accéléré la transformation des usages que nous vivons aujourd’hui (le télétravail, la ville du quart d’heure), ces changements s’appliquent de fait au marché de l’immobilier. Les changements d’usages et de modèles viennent, en effet, de la demande et non plus de l’offre. Les habitudes de vie et de travail ont changé. Mais l’immobilier est souvent perçu comme étant lent à l’adoption de la technologie.Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans la tech depuis 20 ans, avec notamment deux grands phénomènes clés qui ont transformés les industries : la convergence entre l’accès à la technologie avec le déploiement du smartphone (60 % de personnes en possède un aujourd’hui) et la démocratisation de la puissance de calcul à faible coût par le cloud. « Une capacité de calcul et de traitement qui était réservée à l’armée il y a à peine dix ans est devenue accessible à tout un chacun » explique Philippe Vimard, COO / CTO Doctolib.Dans l’hôtellerie par exemple, l’ère du digital a poussé le parc hôtelier et les hôteliers à améliorer leur qualité de service de façon significative et qualitative. « Finalement le Web 2.0 d’il y a quinze ans a challengé les hôteliers en leur apportant un accès direct au client, et en parallèle, en apportant au client un impact direct aussi sur le produit dans lequel il consomme. » énonce Alexandra Goguet, Senior Director Development France & Benelux Marriott International.Pour autant, les lignes vont devoir bouger. Les usagers cherchent davantage de services, de solutions, d’idées facilitant leur quotidien, afin de mieux habiter la ville et la consommer « utile ». « La technologie a un défi auquel elle doit composer : le capital humain et le capital planète/environnement. Toute technologie doit être pensée en ne perdant pas de vue l’aspect social, sociétal et planétaire. » détaille Stéphanie Zolesio Roux, Directrice Générale Executive, Casino Immobilier. La réalité aujourd’hui, c’est qu’il y a des technologies bien établies, qui existent, qui peuvent être déployées immédiatement dans les entreprises afin de faire une différence. Pour collecter de la donnée, créer une fondation, créer les produits de demain, de l’optimisation interne. « Si nous regardons ce qui s’est produit dans les autres industries, la technologie va venir disrupter l’immobilier, c’est une certitude. » explique Philippe Vimard. « Quand on manipule des actifs physiques, il est tentant de croire qu’on est assez immunisé face à la technologie. Mais je pense qu’on ne fera pas la transition environnementale, on ne réussira pas à attirer les talents de demain s’il n’y a pas de modernisation de la technologie. » conclut Robin Rivaton, CEO Stonal.Lorsque le Steering Committee de ULI France a réfléchi il y a quelques mois sur le thème de cette conférence, un accord a assez vite été trouvé, non sans débat sur le sujet de la technologie. La raison ? L’industrie immobilière tarde à intégrer les avancées technologiques alors que ces dernières ouvrent des possibilités incalculables sur l’avenir. « Nous avons des progrès à faire dans ce domaine. Alors oui la technologie c’est compliqué, ce n’est pas notre métier. Mais ne l’oublions pas, c’est aussi une vague que nous n’arrêterons pas. Nous devons être dans l’anticipation en stockant par exemple de la data pour un usage de demain. » résume Sébastien Chemouny, président ULI France et Head of France Allianz Real Estate.
Il y a 2 ans et 110 jours

Révision mensuelle du taux d'usure pour aider l'accès au crédit immobilier

Cette annonce vient confirmer la piste envisagée la semaine dernière après une réunion entre le ministère de l'Economie et des Finances, la Banque de France, des banquiers et des courtiers.Le taux d'usure plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur. Son mode de calcul constitue aujourd'hui, dans un contexte de remontée des taux, un obstacle pour nombre d'acquéreurs, selon des acteurs du secteur immobilier.Depuis plusieurs mois, les taux d'intérêt remontent dans le sillage des taux directeurs de la Banque centrale européenne et plus vite que le taux d'usure.Rehausser le plafond du taux d'usure offre un bol d'air au marché: il permet aux banques de prêter plus cher, mais aussi à chaque autre composante du coût du crédit d'être prise en compte sans dépasser le plafond légal. Cela permet in fine l'acceptation de davantage de dossiers de demande de crédit.Le taux d'usure est calculé pour l'instant chaque trimestre par la Banque de France, qui fait une moyenne des taux pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois, augmentée d'un tiers.Si "l'application de la formule des taux de l'usure a conduit à des hausses bien proportionnées" en 2022, selon la Banque de France, l'institution a remarqué qu'en fin de trimestre "certains dossiers, dans l'attente de la prochaine hausse trimestrielle significative du taux d'usure, sont ainsi reportés au début du trimestre suivant", créant un déséquilibre dans la répartition des crédits.Pour lisser les relèvements du taux d'usure, le calcul se fera donc tous les mois et non plus tous les trimestres à partir du 1er février et, ce, jusqu'au 1er juillet."Les taux d'usure resteront établis sur la base de la moyenne des taux pratiqués lors des trois mois précédents", a précisé la Banque de France.Un arrêté doit être publié dans les prochains jours pour officialiser la mesure.
Il y a 2 ans et 110 jours

Nooco pour calculer facilement son ACV

Le logiciel d’ACV Nooco pallie l’absence de données par défaut de la base Inies, encore lacunaire sur les lots techniques. Il offre aussi aux concepteurs une lecture ergonomique de la base et un gain de temps sur la saisie des composants.
Il y a 2 ans et 111 jours

40% de grévistes parmi les électriciens et gaziers du groupe Engie

Pour les autres salariés français du groupe, de droit privé, le taux de grévistes était de 7%, selon Engie.24.000 collaborateurs du groupe Engie, soit 55% des effectifs totaux pour la France, sont au statut des industries électriques et gazières et bénéficient d'un régime spécial de retraites. Le projet de réforme des retraites changerait en leur défaveur le mode de calcul des pensions, à ce jour beaucoup plus avantageux que le régime général.En dépit de ce mouvement social, "on n'anticipe pas de conséquences pour les clients", a précisé la direction d'Engie à l'AFP.
Il y a 2 ans et 111 jours

Forte mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites malgré la réserve de certaines organisations patronales

De Calais à Nice, les manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'ébranle vers 14H15 pour dire "non" au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, sur fond de large mécontentement social dans un contexte d'inflation."Je trouve qu'on se fout de notre gueule. Ils ne savent pas ce que c'est que de travailler jusqu'à 64 ans dans ces conditions-là", exprimait avec véhémence Manon Marc, animatrice scolaire croisée dans la capitale.Les premiers chiffres remontés par les autorités attestent d'une mobilisation très importante: 36.000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 26.000 à Marseille, 25.000 à Nantes, 19.000 à Clermont-Ferrand, 15.000 à Montpellier, 14.000 à Tours, 12.000 à Perpignan et Orléans, 6.500 à Mulhouse et Périgueux...Les pointages de la police ou des préfectures sont particulièrement significatifs dans des villes moyennes, à l'image de Pau (13.600 manifestants), Angoulême (9.000) ou Châteauroux (8.000).Globalement, les niveaux sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million."C'est énorme"Dans la foule, beaucoup de primo-manifestants, comme à Marseille, Jérôme Thevenin, cuisinier de 52 ans à la carrière "hachée", qui a longtemps travaillé comme saisonnier."Je n'ose même pas faire le calcul pour savoir quand je pourrai partir. Mais je vois la retraite approcher et je me sens davantage concerné", dit-il, en espérant que la mobilisation "fera réfléchir le gouvernement"."Je pense que le million va être dépassé", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans le carré de tête de la manifestation à Paris, évoquant une mobilisation "réussie"."On est clairement sur une forte mobilisation, au-delà ce qu'on pensait", a abondé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, également avant le départ du défilé parisien. "C'est énorme", s'est enthousiasmé Simon Duteil, de l'union Solidaires.A Marseille, le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que "le gouvernement a perdu sa première bataille, celle d'avoir convaincu les gens de la nécessité de sa réforme".Les Français n'ayant pas recours au télétravail, qui s'est fortement développé depuis le Covid, doivent composer avec des transports en commun au compte-goutte.A la SNCF qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation était "très fortement perturbée": un TGV sur trois circule, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est également "très perturbé"."Un conflit dur"De nombreux services publics font également l'objet d'appels à la grève, dont l'éducation, où le principal syndicat, la FSU, dénombre 70% d'enseignants grévistes dans les écoles et 65% dans les collèges et lycées.Le ministère chiffre pour sa part la mobilisation à 42% dans le primaire et 34% dans le secondaire. Quelques dizaines d'établissements ont été l'objet de blocus à Paris, Rennes, Tours et Toulouse notamment.Il n'y avait aucun trafic au port de Calais, premier de France pour les voyageurs, en raison d'une grève des officiers de port.Raffineries et dépôts pétroliers étaient aussi appelés à cesser leurs activités. Dans la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), où les expéditions ont été suspendues, le taux de grévistes a atteint 86%, selon la CGT.La direction d'EDF faisait part de 44,5% de grévistes sur ses effectifs totaux à la mi-journée.Pour le leader de Force ouvrière, Frédéric Souillot "on est partis pour un conflit dur" et "il faut bloquer l'économie"."Impôt sur la vie"Une réponse à Emmanuel Macron, qui a jugé mercredi qu'il fallait "faire le distinguo entre les syndicats qui appellent à manifester dans un cadre traditionnel et ceux qui sont dans une démarche délibérée de bloquer le pays".Les huit principaux syndicats présentent un front uni inédit depuis 12 ans. Les partis de gauche sont aussi vent debout contre une réforme vue comme "un impôt sur la vie", ont accusé les parlementaires socialistes.Cette première journée a valeur de test pour l'exécutif comme pour les syndicats, qui se retrouveront à partir de 18 heures pour décider d'une nouvelle date - le 26 janvier est sur la table.La CGT du pétrole veut se remettre en grève ce jour-là pour 48 heures, et le 6 février pour 72 heures.La CGT Mines-Energie a elle aussi annoncé une grève reconductible. Les baisses de production d'électricité se sont déjà fortement intensifiées jeudi, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.Avant la présentation du texte en Conseil des ministres le 23 janvier, le gouvernement continue de faire œuvre de "pédagogie", Elisabeth Borne défendant un "projet porteur de progrès social pour le pays".Des organisations patronales réservées sur la réformeA la veille d'une journée de grève nationale et unitaire des syndicats de salariés, le CJD a dénoncé dans un communiqué une réforme "profondément inéquitable"."En France, le seul moyen de sauvegarder notre système serait donc de travailler toujours plus?", fait mine de s'interroger l'organisation, qui compte bien moins d'adhérents (environ 6.000) que les trois grandes organisations patronales (Medef, CPME et U2P), plutôt favorables à la réforme."Au CJD, des chefs d'entreprise expérimentent de nouvelles formes de coopération, certains autour des 32h, d'autres autour des congés illimités, etc. Il ne s'agit pas de travailler plus, il s'agit de travailler mieux en répartissant mieux la richesse produite", avance le CJD. L'organisation patronale avance également un argument écologique. Selon elle, "le principe de travailler toujours plus pour continuer à faire croître notre économie néolibérale s'inscrit dans une vision économique et anthropologique d'un autre âge, fondée sur une croissance infinie dans un monde fini"."Même en la décarbonant complètement, en la +verdissant+, la poursuite de la croissance n'est pas tenable", insiste le CJD.Depuis l'annonce des modalités de réforme des retraites le 10 janvier, d'autres organisations patronales ont exprimé des réserves, sur un ton cependant moins virulent.L'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) a ainsi appelé le gouvernement à "largement renforcer" les mesures en faveur de l'emploi des seniors, tout en saluant le "bon équilibre" trouvé autour de l'âge légal de départ en retraite (repoussé à 64 ans d'ici 2030).La Fédération nationale des auto-entrepreneurs a déploré de son côté que les indépendants soient "oubliés injustement de certaines évolutions", citant notamment "la prise en compte de la pénibilité".Les critiques restent toutefois minoritaires au sein du patronat, le Medef ayant applaudi une réforme "indispensable" tandis que la CPME soulignait que "travailler plus longtemps était une nécessité pour sécuriser et équilibrer les finances du régime (des retraites) dans la durée."
Il y a 2 ans et 111 jours

Obligation de DPE et interdiction de louer des passoires énergétiques : qui est concerné et comment y remédier ?

Cette interdiction va petit à petit concerner de plus en plus de logements. Quels sont donc les biens concernés ? Comment faire pour améliorer l’efficacité énergétique de son logement ? Et quelles sont les aides pour entreprendre des travaux ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point sur la situation.Un point sur les passoires thermiquesLe terme de passoire thermique, ou passoire énergétique, est fréquemment employé aujourd’hui. Il désigne un logement dont le DPE est de classe F ou G, énergivores, qui consomment trop de chauffage et sont mal isolés.En France, cela concerne principalement de vieux bâtiments non-rénovés qui datent d’avant 1975 c’est-à-dire avant l’instauration des premières règles sur l’isolation et de la première loi sur les économies d’énergie de 1978.Bientôt, la location de logements passoires thermiques sera interdite, parce que ces logements surconsomment en été comme en hiver. De ce fait, ils contribuent au dérèglement climatique par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Obligation d’audit et interdiction de location : le calendrierPour résoudre les problèmes liés aux logements passoires thermiques, les propriétaires devront réaliser un audit énergétique pour la vente de leur bien à compter du 1er avril 2023 pour les biens classés F&G. Cette mesure concernera les biens classés E en 2025 et les biens classés D en 2034.De plus, depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs ont l’interdiction d’augmenter les loyers des logements classés F et G si aucun travail de rénovation n’a été effectué. Les logements doivent, en effet, être au minimum classés E.Pour vendre ou louer un appartement passoire thermique, le propriétaire devra alerter les futurs occupants du montant des factures énergétiques. En cas de vente, le propriétaire devra quantifier les dépenses que devra effectuer le prochain propriétaire pour isoler le logement.A noter :L’énergie primaire correspond à l’énergie totale pour extraire, produire, acheminer l’énergie finale jusque chez vous. C’est la somme de toutes ces énergies.L’énergie finale, désigne l’énergie réellement livrée, consommée et facturée au consommateur. C’est l’énergie disponible.En 2023, un logement consommant plus de 450 kWh/m² par an d’énergie finale sera considéré comme indécent et donc, comme impropre à la location.À partir de 2025, un logement consommant plus de 420 kWh par an d’énergie primaire par mètre carré habitable par an sera impropre à la location. Sont concernés tous les logements classés G.En 2028, il sera interdit de louer des logements classés F. Les locataires pourront exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation et d’isolation thermique.En 2034, les logements classés E seront considérés comme indécents et donc interdits à la location.En règle générale, pour faire sortir un logement de son état de passoire thermique, plusieurs actions correctives sont à réaliser en même temps.Comment améliorer son isolation thermique ?Le premier poste d’investissement consiste à bien isoler son logement. Une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur importantes.Isoler la toiture et les combles permet une économie de chauffage de 30%Isoler les murs par l’intérieur ou l’extérieur permet d’économiser 25% d’énergie.Changer ses fenêtres et passer au double-vitrage permet d’obtenir 15% de plus.Opter pour une isolation d’un plancher bas offre 10% d’économie énergétique.Il existe d’autres sources de déperditions thermiques : air renouvelé, fuites par la cheminée, ponts thermiques autour des portes…Installer un système de chauffage performantUne fois que le logement est bien isolé, il faut s’équiper d’un système de chauffage qui offre un meilleur rendement.Il existe de nombreux choix tels qu’une pompe à chaleur air-eau, des radiateurs à inertie ou un poêle à bois et/ou à granulés.Améliorer la ventilationPour améliorer l’efficacité énergétique de son logement, il peut être judicieux de revoir sa ventilation. En effet, 20 % des déperditions de chaleur sont dues à un mauvais renouvellement de l’air. La ventilation est donc importante pour améliorer son confort thermique.On peut installer une ventilation mécanique (obligatoire dans les constructions neuves), notamment car son efficacité n’est plus à prouver. Les propriétaires peuvent avoir accès à des aides à la rénovation s’ils souhaitent changer les ventilations de leur logement passoire thermique.Rénovation énergétique : quelles aides pour financer les travaux ?MaPrimeRénov’ de l’AnahCette subvention de l’État est calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. MaPrimeRénov’ permet une prise en charge des travaux jusqu’à 90% pour les ménages modestes avec une dégressivité qui va jusqu’à 40% pour les ménages plus aisés.Le dispositif prévoit plusieurs bonus cumulables pour les passoires énergétiques si un gain énergétique d’au moins 55% est obtenu, ainsi qu’un bonus “sortie de passoire” pour les logements qui sortent des catégories F ou G, et enfin un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour les habitations qui atteignent la classe énergie A ou B.Les travaux éligibles doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre condition indispensable : le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de cette aide pour financer des travaux globaux sous l’égide du syndicat.L’éco-prêt à taux zéroLa plupart des travaux de réhabilitation d’une passoire énergétique peuvent bénéficier de l’éco-PTZ.Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour les projets de rénovation énergétique. Son plafond passe à 50 000 euros en 2022, remboursables sur 20 ans.Une version de l’éco-prêt est aussi disponible pour les copropriétés.Le DPE : rappel et explicationsDepuis 2006, le DPE indique la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie.L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le 1er janvier 2023, l’énergie finale est obligatoire sur les DPE.Les seuils de chaque classe énergétique sont donc déterminés sur ces deux critères. Un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.Le DPE liste les caractéristiques du logement : surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, luminaires etc. ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.Chiffres clefs sur les passoires thermiques en FranceLes statistiques du Ministère du Développement durable permettent de dresser un portrait robot des passoires thermiques. Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements seraient peu énergivores donc classés A et B.À l’opposé, environ 5,2 millions de logements soit 17% du parc de résidences principales seraient des « passoires énergétiques ».L’étiquette D est la plus fréquente soit 32% du parc immobilier.Les passoires énergétiques sont plus souvent des maisons individuelles que des logements situés dans un habitat collectif soit 19,6% contre 14,5%.Les logements les plus petits sont souvent les plus énergivores : près de 34% des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% des logements de plus de 100 m².Les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G ce qui est logique puisque le nouveau DPE prend en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement.20% des Français déclarent avoir eu froid chez eux pendant au moins 24h durant l’hiver 2020-2021. Plus de 10% dépensent plus de 8% de leurs revenus dans leurs factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 111 jours

DPE, RE2020, RTx, … le projet Cible veut unifier les méthodes de calcul et plus encore

Les moteurs et méthodes de calcul diffèrent entre le DPE, la RE2020, la réglementation thermique dans l’existant (RTx). Lancé par le CSTB, HQE-GBC et Effinergie, Cible veut aboutir à un outil unique.
Il y a 2 ans et 113 jours

L'Etat planche sur l'avenir du Stade de France au-delà de 2025

Les services de Bercy sont en effet en train de rédiger le cahier des charges d'un appel d'offres d'une nouvelle concession pour le premier trimestre 2023 avec une sélection en 2024, ont rapporté plusieurs sources proches du dossier à l'AFP.Signé à la va-vite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995, le contrat de concession accordé à un consortium Vinci/Bouygues, constructeurs du stade, prend fin en juillet 2025. D'ici là, la plus grande enceinte de France aura déroulé sa pelouse à la Coupe du monde de rugby, offert une nouvelle piste aux athlètes des JO, et accueilli moult concerts comme bientôt Metallica.Les récents propos du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, en bisbilles avec la ville de Paris sur le Parc des Princes et se montrant intéressé par le SDF ont rappelé que l'avenir de l'enceinte était en suspens.Même si l'idée que le PSG joue à Saint-Denis peut sembler improbable. En réalité, l'Etat se creuse les méninges depuis déjà plusieurs années et empile les rapports pour savoir comment exploiter au mieux cette enceinte de 80.000 personnes qui va aussi avoir besoin d'un coup de neuf, 25 ans après y avoir sacré championne du monde de foot l'équipe de France de Zidane et Deschamps.Coûter moinsEn arrière plan : le modèle choisi doit coûter moins cher à l'Etat.Entre les contentieux, l'indemnité pour absence de club résident versée pendant des années, les compensations diverses comme récemment pour les travaux du RER B, le Stade a coûté cher.Quelque 778 millions de dépenses publiques pour le stade et les infrastructures associées, avait calculé la Cour des comptes en 2018, sollicitée par le Premier ministre de l'époque, Edouard Philippe. Celui-ci n'avait alors pas exclu l'hypothèse d'une vente et la Cour préconisait à l'époque que l'avenir du Stade "soit arrêté au plus tard au cours de l'année 2019".Dans un rapport dédié aux JO publié la semaine dernière, la Cour des comptes s'est ainsi ému que l'affaire traîne. Et, devant l'hypothèse d'un appel d'offres au printemps 2023, elle juge que "ce calendrier est le plus défavorable pour l'État qui, comme en 1995, va se retrouver sous la pression tant des candidats que des fédérations sportives"."Je ne sais pas s'il proposera un modèle de concession, un modèle de régie, un modèle de vente", expliquait il y a quelques mois la directrice générale du consortium Alexandra Boutelier sur Europe 1.Selon des sources proches de l'exécutif, l'hypothèse d'une vente reste "faible"."Repartir à zéro"De leur côté, que vont faire les Fédérations de football (FFF) et de rugby (FFR), qui se sont souvent plaintes de leur sort, jugeant un temps le coût trop élevé pour le foot ou projetant d'aller construire un stade ailleurs pour le rugby ?"L'occasion est donnée de repartir un peu à zéro", observe une source proche du dossier, "plutôt que de subir un concessionnaire, ils se disent +il faut s'y intéresser+, +qu'on aille les voir avant+, +qu'on intègre une concession+, etc", a-t-on ajouté de même source.Du côté des collectivités, l'idée est aussi d'être invité à la table. "J'ai dit à l'Etat que nous souhaitions que les collectivités locales soient dans la nouvelle concession et aient une place dans la gouvernance", a expliqué le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, interrogé par l'AFP, qui veut un stade "plus ouvert sur la ville".Il faudra aussi que le nouvel exploitant s'engage "sur un programme de travaux" pour que l'enceinte reste "attractive", explique une source gouvernementale.Pour l'instant, des travaux notamment d'éclairage (LED) ont été menés, pour un montant autour de 40 millions sur la facture des JO.Les relations entre le Stade de France et le comité d'organisation des Jeux (Cojo) sont d'ailleurs "tendues", a appris l'AFP de sources concordantes. Le consortium a finalement refusé de s'engager dans l'organisation des épreuves olympiques elle-mêmes, repassant la balle au Cojo.Autre sujet de discorde: le prix à payer pour dédommager le consortium en raison de la période d'immobilisation du fait des JO, plus longue que prévu (travaux, etc). Des négociations sont en cours, tant sur le montant que sur sa prise en charge -une partie pourrait l'être par l'Etat.
Il y a 2 ans et 117 jours

Livret A : la Banque de France propose un taux à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%.Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles"."C'est quand même fois trois en un an", a argumenté Bruno Le Maire sur France 2.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%.Pour la Banque de France, il est souhaitable "que les mouvements de taux du livret A restent progressifs plutôt que trop volatils, et ceci à la hausse comme un jour potentiellement à la baisse".Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%.Ménager la chèvre et le chouxLes quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les livrets A et LDDS, dont la majeure partie est centralisée par la Caisse des dépôts (CDC), sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements. Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la CDC sont souvent indexés sur ce taux.Un taux "trop élevé serait très défavorable" au "financement du logement social et de la politique de la ville", argue la Banque de France. Les "organismes de logement social (...) sont en bonne situation financière", pointait cependant mardi le directeur général de la Caisse des dépôts Eric Lombard devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.La remontée du taux est accueillie froidement aussi par les établissements bancaires qui conservent dans leurs coffres une partie des dépôts de l'épargne réglementée.Les banques craignent qu'une hausse trop importante "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG. Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint pour l'instant la barre des 3%.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.Idem pour le Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert.La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau plus vu depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un.L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 117 jours

Le taux du Livret A relevé à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%. Un épargnant disposant de 10.000 euros sur un de ces deux produits gagnera désormais 300 euros en année pleine, contre 200 euros au taux actuel. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%. Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles". Cette petite différence prive les titulaires d'un Livret A ou d'un LDDS de 1,5 milliard d'euros d'intérêts supplémentaires en année pleine.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%."Ménager la chèvre et le chou"Les quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les Livrets A et LDDS sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements.Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la Caisse des dépôts (CDC) sont souvent indexés sur ce taux.L'Union sociale pour l'habitat (USH), représentant les organismes HLM, a salué dans un communiqué une décision "équilibrée" tout comme la Fédération bancaire française (FBF), concernée au premier chef puisque les établissements bancaires distribuent les produits d'épargne réglementée.Mais en passant de 0,5% à 3% en un an, les charges d'intérêts des organismes de logement social "se trouveront alourdies de 3,75 milliards d'euros en année pleine, impactant très lourdement leurs résultats d'exploitation et leur capacité à investir", commente l'USH.Quant aux banques, elles craignent que la hausse "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG.Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint effectivement pour l'instant la barre des 3%. Cette hausse peut inciter les ménages à épargner et donc "pénaliser la consommation au moment où elle est étale en raison de la hausse des prix", observe également Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.La possession de Livrets d'épargne populaire (LEP), réservés aux ménages les plus modestes, est aussi à la traîne. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert. La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau jamais atteint depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les quelque 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un. L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 117 jours

La rénovation et les français, une histoire qui dure et qui perdure

Peut-on pour autant dire que la rénovation est devenue une habitude ancrée dans la routine des propriétaires ? L'équipe scientifique de SeLoger décrypte ces nouveaux comportements à travers une étude* sur les habitudes rénovation des propriétaires et mesure l'impact des travaux sur la valeur des biens.La rénovation, une tendance plébiscitée par les FrançaisRénover son bien signifie réhabiliter des espaces de vie en y effectuant de gros ou de plus petits travaux, mais toujours avec un objectif : entretenir et améliorer son logement.Cette tendance à la rénovation, propulsée pendant la pandémie, est largement répandue parmi les propriétaires qui déclarent pour les 2/3 préférer rénover leur appartement plutôt que d'acheter ou de vendre. Un choix à mettre en lumière avec la durée moyenne d'amortissement puisqu'il faut désormais 8 ans pour rentabiliser l'achat de son bien en France.Face à l'inflation, ils sont par ailleurs nombreux à privilégier l'économie puisque 32% d'entre eux prévoient d'effectuer leurs travaux seuls ou avec des amis.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de SeLoger : «On constate que les Français aiment rénover, certes, mais seulement lorsqu'ils considèrent que c'est le bon moment pour eux : lorsqu'ils ont le temps (pour 35% des interrogés) et quand ils en ont les moyens (pour 26% d'entre eux). Les rénovations sont, sans grande surprise, réalisées pour améliorer l'esthétique des logements (dans 68% des cas), mais aussi pour renforcer l'isolation dans près d'1 cas sur 2 (45%). Ce dernier choix semble particulièrement intéressant dans le contexte actuel de recherche d'économies d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone. »La rénovation et les Français : quand miser sur le présent est un pari gagné sur l'avenirLes rénovations de biens, au-delà d'une amélioration du confort quotidien, sont aussi motivées par une plus-value immobilière potentielle. En effet, en moyenne, à Paris, acquérir un appartement rénové fait augmenter le prix de ce bien de +6,1% (comparé à un bien avec des caractéristiques équivalentes et un état standard) et de +11,6% pour les 10 plus grandes villes françaises.Pour Barbara Castillo Rico : « Rénover un bien est une mise sur le présent qui peut avoir un impact majeur sur le futur. Cette réalité est visible sur tous les biens, quelle que soit leur localisation. En 2022, on constate que le prix d'un appartement standard à Paris est de 10.312€/m² en moyenne contre 10.941€/m² pour un bien rénové et 9.624€/m² pour un appartement à rénover. Ainsi, pour un appartement de 40m²**, il y a une différence de prix de 25.000€ entre un appartement rénové et un appartement standard équivalent. Rénover permet donc une belle plus-value sur la valeur du bien et c'est aussi un atout indéniable pour faciliter la revente. Attention toutefois à prendre en compte toutes les dépenses liées aux travaux, qui peuvent parfois dépasser la plusvalue. »La rénovation, une tendance qui va perdurer en 2023Rénover est une habitude désormais ancrée dans le quotidien des Français et il s'agit d'une routine qui a vocation à s'inscrire durablement. En effet, 63% des propriétaires prévoient de réaliser des travaux en 2023.Les espaces priorisés : la salle de bain tire son épingle du jeu (32% des travaux), suivie de près par la cuisine (28%), la chambre (26%), la pièce de vie (24%) et, plus surprenant, le jardin / balcon (22%). Les travaux demeurent ciblés puisque seulement 17% des travaux concernent l'ensemble du logement.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez SeLoger : « Une pièce telle que la salle de bain, souvent utilisée, parfois malmenée entre dégâts des eaux, humidité etc., doit être entretenue de façon régulière et les propriétaires l'ont compris. C'est d'ailleurs une pièce très regardée lors des visites et la rénover est un véritable atout. La surprise vient du jardin / balcon. En effet, le confinement a réveillé chez les Français l'envie d'être plus souvent dehors ou du moins de manière plus confortable. On sait aussi qu'un extérieur est un véritable « plus » pour déclencher le coup de cœur. »En termes de budget dépensé pour leurs rénovations, les ressources des Français s'avèrent disparates : si 25% des propriétaires prévoient un budget au-delà des 10.000€, plus de la moitié des Français (53%) prévoient toutefois un budget inférieur à 5.000€, et 16% en dessous de 1.000€.Pour Barbara Castillo Rico : « Avec les transformations qui sont en train de s'opérer et notamment les défis énergétiques auxquels nous sommes et serons confrontés à l'avenir, nous pouvons considérer que bon nombre de propriétaires devront passer par la case travaux en 2023. Tantôt pour embellir, tantôt pour entretenir et parfois par nécessité. Cette tendance est donc devenue une habitude pour les Français, motivés par l'envie et le besoin d'améliorer leurs conditions de vie. En 2023 elle pourrait devenir un impératif afin de pallier les mutations socio-économiques importantes que nous sommes en train de traverser et qui auront un impact considérable sur le quotidien des Français. »Sources :* Enquête OpinionWay réalisée sur 1000 propriétaires du 2 au 8 décembre 2022.** Surface médiane des annonces en 2021 à ParisMéthodologie :L'étude s'appuie sur plus de 3 millions d'annonces d'appartements et maisons publiées sur le site SeLoger entre le 1er janvier 2018 et le 1er septembre 2022.Prix SeLoger - décembre 2022Le calcul de ces impacts repose sur une approche économétrique : la méthode hédonique qui permet de "gommer" les effets des autres spécificités des logements.Un bien est considéré comme rénové si cela est renseigné dans les détails de l'annonce (champ dédié et/ou descriptif).
Il y a 2 ans et 118 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique
Il y a 2 ans et 118 jours

Compromis en vue pour un relèvement plus régulier du taux maximum des crédits immobiliers

C'est ce qui ressort d'une réunion rassemblant le ministère de l'Economie et des finances, la Banque de France, banquiers et courtiers, tenue mercredi à Paris.Ces deux heures portaient "sur la potentielle réhausse mensuelle du taux d'usure", indique jeudi à l'AFP Bérangère Dubus, secrétaire générale de l'Union des intermédiaires de crédit (UIC).Le calcul du taux est réalisé pour l'instant chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers."Au lieu de faire cette hausse une fois en fin de trimestre avec une grosse marche... On ferait trois plus petites marches, mois par mois en regardant les trois mois précédents à chaque fois", résumait mercredi le gouverneur François Villeroy de Galhau devant la commission des finances du Sénat."Cet ajustement technique peut être justifié s'il est souhaité par les professionnels du crédit que nous consulterons à cet égard", continuait-il.Il "permet déjà de répondre à la problématique de rapidité d'adaptation" des taux auxquels empruntent les banques sur les marchés, tirés par la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, répond Mme Dubus.Ce serait "une mesure exceptionnelle qui pourrait durer un ou deux trimestres", complète un autre participant à la réunion, joint jeudi par l'AFP et qui a tenu à rester anonyme.Le taux d'usure est fixé depuis le 1er janvier à 3,57% tous frais compris pour un emprunt de 20 ans et plus.Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance-emprunteur.Le taux moyen de crédit (hors assurances et frais annexes), s'en approche : il est mesuré à 2,04% en décembre par la Banque de France et même à 2,25% en novembre par l'Observatoire CSA/Crédit logement, après une hausse très rapide ces derniers mois.Cette remontée du taux a un coût pour l'emprunteur: à titre d'exemple, lorsque le taux d'un emprunt de 150.000 euros sur 20 ans passe de 1% à 2%, le montant à rembourser in fine passe d'environ 165.500 euros à plus de 182.000 euros, soit quelque 16.500 euros supplémentaires.
Il y a 2 ans et 119 jours

Catastrophes météo majeures aux Etats-Unis : un coût de 165 milliards de dollars en 2022

Ce montant annuel représente le troisième plus haut depuis que ces données sont suivies par l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA) en 1980. L'événement de loin le plus coûteux en 2022, l'ouragan Ian ayant dévasté la Floride fin septembre, a causé à lui seul 112,9 milliards de dollars de dommages.Les deux années ayant enregistré davantage de dégâts par le passé sont 2005 (ouragan Katrina) et 2017 (ouragans Harvey et Irma).Les Etats-Unis confirment ainsi leur place particulière à l'échelle du globe. L'ouragan Ian a aussi été de loin la catastrophe la plus coûteuse dans le monde, selon un bilan du réassureur Munich Re également publié mardi, qui a estimé les pertes globales à 270 milliards de dollars."Aux Etats-Unis, nous avons de façon constante eu à la fois le plus grand nombre -- davantage que n'importe quel autre pays chaque année -- et la plus grande diversité de types d'extrêmes météorologiques", a souligné lors d'une conférence de presse l'administrateur de NOAA, Rick Spinrad."Le changement climatique crée de plus en plus d'événements extrêmes causant des dégâts importants, et provoque souvent des dangers en cascade, comme une sécheresse intense suivie par des incendies dévastateurs, suivis par de dangereuses inondations et glissements de terrain", a-t-il ajouté.Pour son calcul, l'agence américaine prend en compte les destructions de bâtiments, d'infrastructures publiques (ponts, routes...), le manque à gagner pour les commerces, ou encore les pertes pour l'agriculture -- mais pas les coûts en soins de santé ou d'autres coûts indirects.Après Ian, le deuxième événement le plus coûteux a été la vague de chaleur et la sécheresse ayant touché l'ouest et le centre des Etats-Unis, avec une facture à plus de 22 milliards de dollars (notamment liée aux pertes de cultures, ou encore touristiques). Des inondations ont également touché le Kentucky et le Missouri en juillet, et des tornades ont ravagé certaines parties du sud-est des Etats-Unis fin mars.18 désastres majeursAu total, les Etats-Unis ont expérimenté l'année dernière pas moins de 18 désastres météorologiques avec un coût de plus d'un milliard de dollars, soit également la troisième année avec le plus grand nombre de ces catastrophes – derrière 2020 et 2021.Cette concentration d'événements météorologiques majeurs ces dernières années pointe vers "une nouvelle normalité", a averti NOAA.Entre 1980 et 2022, le nombre annuel de ces catastrophes était d'en moyenne huit. Mais en ne considérant que les cinq dernières années, la moyenne s'envole à 17,8 par an.Les experts martèlent que cette hausse est une conséquence directe des émissions de gaz à effet de serre, qui réchauffent la planète. Les saisons des feux sont par exemple rallongées, et la hausse du niveau de la mer aggrave les inondations lors de tempêtes.Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées à l'échelle mondiale, selon un rapport européen également publié mardi. Or les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ne sont pas en recul: elles ont légèrement augmenté en 2022 par rapport à l'année précédente (+1,3%), selon une analyse du groupe de recherche Rhodium Group mardi."Climat du 21e siècle"Ces 18 catastrophes majeures recensées par NOAA ont causé la mort de plus de 470 personnes, selon son rapport.Le montant de 165 milliards pourrait encore augmenter de quelques milliards, car les coûts liés à la vague de froid extrême ayant touché le nord des Etats-Unis fin décembre n'ont pas été tous arrêtés.Et comme ce rapport ne prend en compte que les désastres majeurs, le coût total lié aux événements météo est encore supérieur, en ajoutant les plus petits. Les catastrophes les plus grosses représentent toutefois une proportion croissante du total au fil des années, selon l'agence (environ 85% en 2022).Outre la fréquence accrue de ces désastres, l'augmentation des coûts est en partie liée à une croissance de la population (et donc à l'accumulation des biens) dans des zones à risque, par exemple sur les côtes."Il existe un besoin croissant de nous focaliser sur où nous construisons, comment nous construisons, et sur les investissements pour rénover les infrastructures en accord avec le climat du 21ème siècle", a souligné NOAA.Depuis 1980, les Etats-Unis ont subi 341 événements météo à plus d'un milliard de dollars, pour un coût total d'environ 2,5 millions de milliards.
Il y a 2 ans et 119 jours

Quels sont les équipements de chauffage les plus économiques ?

Quand on souhaite remplacer son système de chauffage, il ne suffit pas de comparer uniquement l'investissement de départ / à terme, la part que représente l’achat du combustible est beaucoup plus importante.Hello Watt a étudié les modes de chauffage à travers une facture annualisée qui prendrait en compte.1/20ème de l’investissement de départ (20 ans étant la durée de vie moyenne de tous les appareils de chauffage)Une année de combustible, en considérant un prix moyen sur les 20 prochaines années basé sur une augmentation annuelle de 5% pour les énergies fossiles, 3% pour l’électricité et le bois*Les calculs ont été effectués pour une maison de 100 m2, avec 12.000 kWh de chaleur nécessaire.Hello Watt a considéré les rendements suivants :Pompe à chaleur : Coefficient de performance = 3 (pour 1 kWh d’électricité, 3 kWh de chaleur sont produitsPoêle à bois : 95%Chaudière biomasse : 95%Chaudière gaz Très Haute Performance Énergétique : 90%Radiateurs électriques Haute Performance : 100%Propane : 85%Vieille chaudière fioul : 80% Convecteurs électriques (dit « grille-pain ») : 80%Hello Watt a négligé le coût d’entretien des équipements dans les calculs car il est quasiment égal entre chaque équipement. Par exemple, l’entretien d’une chaudière gaz coûte 125 €/an, quand l’entretien d’une pompe à chaleur coûte 250 € tous les 2 ans.*Pour 2023, pour l’électricité et le gaz, nous avons appliqué 15% d’augmentation au lieu de 5% pour le gaz et 3% pour l’électricité, suite aux annonces gouvernementales.Le classement des systèmes de chauffagePour les ménages équipés d’un réseau d’eau chaude (cas des maisons anciennement équipées d’un chauffage au gaz ou au fioul par exemple).Podium des meilleurs systèmes de chauffage pour les ménages équipés d'un réseau d'eau chaude, selon Hello Watt1er : Pompe à chaleur air-eau Même si elles peuvent être chères à l’achat, les pompes à chaleur sont largement subventionnées. Elles fonctionnent à l’électricité, une énergie relativement chère, mais transforme un kWh consommé en 3 kWh de chaleur produite. Cela permet d’avoir une consommation très faible, ce qui en fait le système de chauffage le plus intéressant à installer aujourd’hui. 2ème : Chaudière biomasse Ces chaudières utilisent un combustible peu cher : le bois. Elles sont écologiques, mais il faut pouvoir stocker les granulés ou les bûches ! 3ème : Chaudière gaz Si le logement est raccordé au réseau, le gaz naturel est l’option à privilégier. Sinon, c’est du gaz propane en citerne qu’il faudra utiliser. Non adapté : Chauffage tout électrique Interdit : Chauffage au fioulPour les ménages qui ne sont pas équipés d’un réseau d’eau chaude (cas des maisons anciennement équipées de chauffage électrique par exemple).Podium des meilleurs systèmes de chauffage pour les ménages qui ne sont pas équipés d'un réseau d'eau chaude, selon Hello Watt1er : Pompe à chaleur air-air La pompe à chaleur air-air puise les calories présentes dans l'air extérieur puis les diffuse à l'intérieur du logement sous forme d'air chaud. 2ème : Poêle à granulés Même s’il est plutôt à envisager sous forme de chauffage d’appoint, le poêle à bois reste une solution écologique et économique.3ème : Chauffage électrique Se chauffer exclusivement à l’aide de radiateurs électriques revient très cher. Dans ce cas, l’installation de panneaux solaires pour produire sa propre électricité peut être une très bonne option. Non adapté : Gaz naturel, propane, chaudière biomasse, pompe à chaleur air-eau Interdit : Chauffage au fioulDétails des calculs Prix des combustiblesPrix d’achat d’une installation neuveOn constate, pour certains appareils de chauffage, des variations importantes d’investissement en fonction des revenus. Même si la part de l'investissement initial est moins déterminante que celle du combustible, les revenus d’un ménage peuvent donc faire légèrement varier le choix du meilleur système de chauffage.C’est pour cela que chaque cas est particulier, et qu’il est important de faire appel à un expert comme Hello Watt pour trouver le bon système de chauffage dans sa situation.
Il y a 2 ans et 121 jours

Le maire de Saint-Nazaire en "colère" contre un nouveau mode de calcul de la taxe sur l'éolien en mer

"La France traverse une crise sans précédent et vous faites un énième cadeau aux riches propriétaires -20% pour Saint-Nazaire, +20% pour la Baule !", écrit vendredi dans un tweet M. Samzun en interpellant la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.L'objet de la "colère" de M. Samzun: "un nouveau mode de calcul pour la répartition de la taxe sur l'éolien en mer est à l'étude au parlement". "Un amendement prévoit d'intégrer les résidences secondaires au calcul. La dotation de Saint-Nazaire où cette population est faible s'en trouverait diminuée", précise-t-il dans un communiqué publié sur le site internet de la ville de Loire-Atlantique.Les 80 éoliennes du premier parc éolien en mer de France, au large de Saint-Nazaire, tournent depuis fin novembre à plein régime. Elles doivent alimenter en électricité l'équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes.Selon M. Samzun, "les parlementaires de la majorité ont joué avec les symboles" et ont "introduit, au débotté et sans concertation, un nouveau mode de calcul de la répartition" de cette taxe, dont environ 4,5 millions d'euros par an doivent être reversés aux 13 communes d'où les installations sont visibles.Le maire estime qu'en se basant sur la population INSEE, "Saint-Nazaire devait toucher 1.275.524 euros". Or, en tenant compte des résidences secondaires et sans augmentation de l'enveloppe globale, la perte pour Saint-Nazaire serait de "242.519 euros"."Je ne peux en effet me faire à l'idée que, dans ce pays, en pleine crise énergétique et face à une immense crise du logement, de riches propriétaires de résidences secondaires face mer réussissent à installer l'idée qu'ils seraient lésés par la vue de quelques éoliennes", fustige M. Samzun.Cet amendement, qui doit prochainement être examiné au Sénat, "est tout à fait dans l'optique d'un équilibre territorial" pour des communes "à la hauteur du préjudice qu'elles subissent sans pour autant bénéficier de la dynamique économique de la filière éolienne", a estimé pour sa part le maire LR de La Baule Franck Louvrier."Il faut se mobiliser pour que l'enveloppe soit plus importante", a ajouté l'élu, déplorant "essuyer les plâtres du premier parc éolien".